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M e s u r e de la charge v ira le : b i o M é r i e u x s u r l e s r a n « s

Avec I'intégration des activités de diagnostic d'Organon (groupe néerlandaß Akzo Nobel), bioMérieux accède au club fermé des sociétés de diagnostic in vitro dont roffre comporte une méthode de quantification de la charge virale dans I'infection ä VlH avant initiation du traitement anti-rétroviral et pour le suivi thérapeutique.

D éveloppée par Organon Teknika il y a quelques

années, le test ARN-quantitatif NucliSens ® HIV-1 QT de secon- de génération est basé sur la méthode NASBA (Nuc le ic acid

sequence based ampli f icat ion). I] a subi récemment avec succès plusieurs confrontations avec ses comparateurs. Notamment, le taux le plus bas de quantification avancé par le fabri- cant, seit 40 copies/mL, s'est confir- mé dans deux essais utilisant des échantillons dont la concentration en VIH était variable. Le niveau de charge virale retrouvé était de 46 et 48 copies/mL, seit un taux de détection de 50 %.

Certificat américain

En décembre dernier, bioMérieux annon~ait que la FDA avait accor- dé une autorisation de mise sur le marché pour les États-Unis au test plasmatique NucliSens ®, présen- té comme un outil puissant et pré- cis pour le suivi de I'efficacité du trai- tement anti-rétroviral, ce clont se félicitait alors Benoft Adetus, di- recteur général de bioMérieux. La technologie NASBA permet d'amplif ier de manière sélective les séquences d'ARN virales dans un « environnement » d'ADN. Le test peut détecter des concentra- tions très faibles d'ARN comme des concentrations tr~s élevees. II ne nécessite ni ultracentrifuga- tion, ni thermocyclage et la déter- mination de la charge virale béné- ficie de la précision de la lecture en électro-chimiluminescence. La sécurité de I'utilisateur a été

prise en compte : un tampon de lyse inactive les particules virales et les nucléases et la fixation en pha- se solide des acides nucléiques réduit le risque de formation d'aé- rosols, donc le risque de conta- mination par rapport ä I'ultracen- trifugation. Seien les développeurs de la méthode NASBA, NucliSens" représente la synergie de trois tech- nologies : isolation, amplification moléculaire et détection dans un sys- tème tout-en-un, pour obtenir les sensibilité et spécificité maximales de la détect ion des séquences d'acide nucléique. En outre, la conception modulaire et I'automatisation de la procédu- re ent permis de réaliser un sys- tème adapté ä la routine du LABM. Le système NucliSens ® a des ap- plications plus larges. Le test Nu- cliSens « CMV pp67 est adapté ä la détection de I'infection & CMV chez les sujets immunodéprimés (VlH-positifs, transplantés sous traitement immunosuppresseur). II permet de déterminer I'existence ou i'absence de réplication virale et contribue ainsi ä I'orientation thé- rapeutique. Le NucliSens* Basic Kit peut constituer en quelque sor- te une plate-forme pour le déve- Ioppement de tests d'amplification « maison »~1~. Le NucliSens ® Isola- tion Kit, enfin, est un système d'iso- lation et d'extraction d'acides nu- cléiques ä partir d'échantillons de diverses origines.

Ä propos de bioMérieux et d'Organon Teknika Un contrat de cession d'Organon Teknika été conclu le 20 avril 2001

entre Akzo Nobel et bioMérieux pour I'acquisition du capital social de la division diagnostic du grou- pe néerlandais. En aoüt 2001, le ministre de I'É- conomie et des Finances, Laurent Fabius, par I'intermédiaire du di- recteur général de la Concurrence, de la Consommation et de la Ré- pression des fraudes (DGCCRF), Jér5me Gallot, adressait une lettre aux avocats de bioMérieux {2~ pour dissiper d'éventuelles craintes nées cette nouvelle concentration dans le secteur du diagnostic in vitro. Gonsidérant les fusions de ces toutes dernières années entre so- ciétés de diagnostic in vitro au mê- me niveau européen, celle-ci « n'ap-

paraissai t pas p lus inquiétante »

pour la libre concurrence, minis- tère. Notant que « sur le marché des

rétrovirus (es t imé ä 2 9 mi l l i ons

d'euros en 2000) , bioMérieux ren-

force sa p lace de deux ième » et que ce marché accue i l le « un

nombre significatif de concurrents de taille mondia le qui sont en me-

sure de p roposer des offres alter-

natives ,, la lettre de la DGCCRF concluait : « L'opération n 'est pas

de nature ä po r t e r a t te in te ä la

concurrence sur ces trois marchés

de I ' immuno log ie infectieuse, ce

qui a été conf i rmé par le test de

marché ».

Les trois marchés en question sont ceux oü la société lyonnaise oc- cupe une place : hépatites, rétro- virus, autres virus.

J.-M. M.

AGENDA

IIP Journées Nationales d'lnfectiologie

Grenoble Alpes Congrès Les 13 et 14 juin 2002

• Immunolhérapla dans I'infection ä VIH • 66nédques anUbiol~es : p m l e c l ~ et con~uem~ • Conf~Imce par la la~,et du pdx de la SPILF • Trava~ de jeunes in~iolooues

COMMUNICATIONS ORALES • Dynamique du VIH et résislances • C o m ~ des bailaments VlH • ~ ~opicala • PoUUque (ranUbkdhéi hosp~arm • Recommanda'eons pour la praUque clinique

2M2 - inscriptions JN12002 7, rue Bastienne

95160 Montmorency infectiologie.com ou 2M2.fr

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:~~ Le taboratoire de recherche sur les arbovirus du Centre de contröle des maladies, (CDC, Atlanta) a développé un test d'amplification de I'ARN pour la détection du virus West Nile, maladie émergente aux États-Unis. c~~ Bultetin officiel de ta Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes, n°2, 31.01.2002.