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1 UNIVERSITE HASSAN II. AIN CHOCK. CASABLANCA. FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES, ECONOMIQUES ET SOCIALES. MASTER FINANCE II. ANNEE UNIVERSITAIRE 2013 – 2014. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE. NOUREDDINE CHERKAOUI.

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UNIVERSITE HASSAN II. AIN CHOCK. CASABLANCA. FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES,

ECONOMIQUES ET SOCIALES.

MASTER FINANCE II. ANNEE UNIVERSITAIRE 2013 – 2014.

METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE. NOUREDDINE CHERKAOUI.

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NOTE INTRODUCTIVE.

MASTER FINANCE I ET II.

1- Compétence et objectifs. 2- Programme du master I. Semestre 2. 3- Programme du master II. Semestre 3. 4- Programme du master II. Semestre 4. 5- Bibliographie indicative.

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1. COMPETENCE ET OBJECTIFS.

COMPETENCE : MAITRISER LES TECHNIQUES DE CONCEPTION D’UN MEMOIRE DU MASTER

RECHERCHE, D’UNE THESE PROFESSIONNELLE OU UNE THESE DE DOCTORAT ET ETRE EN MESURE DE

LES APPLIQUER DANS TOUS LES TYPES DE

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RECHERCHES.

PRE REQUIS. TOUTES LES MATIERES DE VOTRE

FORMATION.

OBJECTIFS GENERAUX ET

COMPETENCES ATTENDUES EN

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SITUATION PROFESSIONNELLE ET DE RECHERCHE. MASTER I. SEMESTRE 2.

RAPPEL.

- Comprendre les démarches de recherches en gestion quelque soit la spécialité ou le thème de recherche choisi.

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- Evaluer les besoins en informations dans le cadre d’une recherche ou un stage d’entreprise.

- Saisir les préalables des composantes et des étapes d’une recherche appliquée.

OBJECTIFS GENERAUX ET

COMPETENCES ATTENDUES EN SITUATION PROFESSIONNELLE ET DE

RECHERCHE. MASTER II. SEMESTRE III.

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- Approfondir la réflexion sur les besoins en informations dans le cadre d’une recherche ou un stage d’entreprise aussi bien sur le plan théorique que sur le plan empirique.

- Saisir les approches issues de l’épistémologie en vue de les rapprocher de vos démarches et des étapes d’une recherche fondamentale et appliquée.

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- Se familiariser avec les recherches documentaires.

- Maîtriser les techniques d’enquête.

OBJECTIFS GENERAUX ET COMPETENCES ATTENDUES EN

SITUATION PROFESSIONNELLE ET DE RECHERCHE. MASTER II. SEMESTRE IV.

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- Définir les principes fondamentaux en ce qui concerne les techniques de conception d’un rapport de MASTER ou d’une thèse doctorale.

- Savoir exploiter les techniques de communication en vue de bien gérer une soutenance devant un jury.

2. PROGRAMME DU MASTER I.

SEMESTRE 2. RAPPEL.

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SEQUENCE I: Nos valeurs et nos approches pédagogiques. SEQUENCE II: La recherche : Une aventure… SEQUENCE III: Les préalables de la recherche. 1. Objectifs de la recherche. 2. La théorie. 3. Le concept.

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SEQUENCE IV: Synthèse sur les types de recherche. 1. Objectifs de l’analyse de cas en

finance et en management. 2. Modèle global de la recherche.

APPLICATION. 3. Les approches analytiques en

management. 3.1. Approche systémique.

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3.2. Approche comportementale. 3.3. Approche décisionnelle. 3.4. Approche mixte.

4. Les types d’approches en finance. 4.1. Approche conceptuelle. 4.2. Approche spécialisée. 4.3. Approche initiale. 4.4. Approche intégratrice.

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3. PROGRAMME DU MASTER II.

SEMESTRE 3. SEQUENCE I. Les fondements de la recherche en finance. 1. Qu’est ce qu’une recherche ?

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2. La démarche menant à la solution d'un problème ou une problématique de recherche.

2.1. Résumé des principaux éléments constatés à travers un stage ou des entretiens avec les encadrants de l’entreprise et de votre laboratoire de recherche.

2.2. Détermination du ou des problèmes - problématiques.

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2.3. Analyse. 2.4. Conclusions. 2.5. Recommandations. 2.6. Mise en œuvre. 3. Les difficultés de la recherche scientifique. SEQUENCE II. Les fondements épistémologiques de la recherche.

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1. La nature de la connaissance produite. 2. Le chemin de la connaissance :

Comment la connaissance est engendrée ?

3. Les critères de validité de la connaissance. La valeur et le statut de cette connaissance.

4. Pluralité des paradigmes et positionnement du chercheur.

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SEQUENCE III. Une approche de la recherche en gestion et en finance. La méthode hypothético-déductive. 1. La méthode hypothético-déductive.

Définition. 2. La portée de la méthode. 3. Les hypothèses et les variables de la

méthode.

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SEQUENCE IV: La recherche documentaire. APPLICATIONS. Démarche générale de la recherche en finance. SEQUENCE V: Définition d’un problème ou d’une problématique de recherche. SEQUENCE VI: L’enquête.

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4. PROGRAMME DU MASTER II.

SEMESTRE IV. SEQUENCE I: Le document final. SEQUENCE II: La soutenance. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES. ANNEXES. Les outils de la recherche. Fiches techniques de synthèse.

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Bonne chance et beaucoup de succès à vous tous et toutes dans vos projets de formation, de recherche et de carrière.

5. BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE.

ABERNOT Y. « Réussir son master en sciences humaines et sociales :

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Problématiques, méthodes et outils ». Editions Dunod. Paris. 2009. 2011.

BAZIN R. « Le nouvel esprit qualité». ESF. Paris. 1990. 2007. CROZIER M. « La crise de l’intelligence ». Inter-éditions. Paris. 1995. 2008.

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DAVAL R., BOURRICAUD F., DELAMOTTE Y, DORON R. « Traité de Psychologie Sociale » PUF. Paris. 1967. 2007. DEPELTEAU F. « La démarche d’une recherche en sciences humaines de la question de départ à la communication des résultats ». Presses de l’université Laval. Montréal. 2000.

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DESCARTES R. (1637). « Le discours de la méthode ». Les classiques de la philosophie. Paris. 2000. DEUTSCH M. & KRAUSS R.M. « Théories: in Social Psychology ». Basic BOOKS Inc. Publisher. 1965. 2008. FERRY G. « Les enjeux de l'observation ». PUF. Paris. 1981.

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FESTINGER L. & KATZ D. « Les Méthodes de Recherche dans les Sciences Sociales ». PUF. Paris. 1974. 2007. FRAGNIERE J.P. « Comment réussir un mémoire». Editions Dunod. Paris. 2001. GAVARD PERRET M.L., GOTTELAND D., HAON C. et JOLIBERT A. « Méthodologie

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de la recherche : Réussir son mémoire ou sa thèse en sciences de gestion ». Editions Pearson. Paris. 2008. GHIGLIONE R. & MATALON B. « Les Enquêtes Sociologiques , Théories et Pratique ». Armand Colin. Paris. 2007. GRAWTIZ M. « Méthodes des Sciences Sociales ». Dalloz. Paris. 1979. 1990. 2008.

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2010. GRISEZ J. « Les méthodes de la psychologie sociale ». P.U.F. Paris. 1975. KAEPPELIN P. « L’écoute ». Editions d’organisation. 1983. 2006.

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KALIKA M. « Le mémoire de master conforme au LMD ». Editions Dunod. Paris. 2005. LINTON R. « Le fondement Culturel de la Personnalité ». Editions Dunod. Paris. 1977.

MATALON B. « La psychologie et l'explication des faits sociaux ».

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Publications de l'Université de Provence Aix- Marseille II. 1981. MERTON R.K. « Eléments de théorie et de Méthode Sociologique ». Editions Plon. Paris. 1965. 2007. MOUCHOT J.M. & MOLES A. « Les Méthodes des Sciences Humaines dans

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l'Entreprise ». Editions Fayard - Mame. Paris. 1971. 2006. OUELLET A. « Processus de recherche, une approche systémique ». Presses de l'Université du Québec. Canada. 2008. THIETART R. « Méthodes de recherche en management ». Editions Dunod. Paris. 2003.

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TOUT OUVRAGE OU MANUEL DE LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE EN

GESTION.

NNOOUURREEDDDDIINNEE CCHHEERRKKAAOOUUII.. PPUUBBLLIICCAATTIIOONNSS RREECCEENNTTEESS..

RREECCOOMMMMAANNDDAATTIIOONN.. EEssssaayyeezz ddee lliirree lleess tteexxtteess eett lleess ééttuuddeess ddee ccaass.. CCoouulleeuurr bblleeuuee.. -- AAcctteess dduu FFoorruumm aannnnuueell ddeess ddiirriiggeeaannttss

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dd’’eennttrreepprriisseess aaffrriiccaaiinneess.. CCoonnfféérreennccee:: LLaa ggeessttiioonn ddeess rreessssoouurrcceess hhuummaaiinneess ddaannss llee sseecctteeuurr ppuubblliicc :: DDee llaa llooggiiqquuee ddee ll’’aanncciieennnneettéé àà llaa llooggiiqquuee ddee llaa ppeerrffoorrmmaannccee.. GGRROOUUPPEE AAFFRRIIQQUUEE CCHHAALLLLEENNGGEE.. LLAA SSOORRBBOONNNNEE.. PPAARRIISS IIVV.. SSeepptteemmbbrree 22000055.. -- LLaa ggeessttiioonn pprréévviissiioonnnneellllee ddeess eemmppllooiiss eett ddeess ccoommppéétteenncceess :: LLeevviieerr ddee llaa

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ppeerrffoorrmmaannccee ddee ll’’eennttrreepprriissee aaffrriiccaaiinnee.. LL’’AAffrriiqquuee qquuii oossee.. NN°° 44.. TTrrooiissiièèmmee ttrriimmeessttrree 22000077..

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-- CCoonnfféérreennccee iinnttrroodduuccttiivvee eett rraappppoorrtt ddee ssyynntthhèèssee dduu sseeppttiièèmmee ffoorruumm ddeess ddiirriiggeeaannttss dd’’eennttrreepprriisseess aaffrriiccaaiinneess.. LLee rreennoouuvveelllleemmeenntt ddeess pprraattiiqquueess ddee mmaannaaggeemmeenntt ddee ll’’eennttrreepprriissee eenn aaffrriiqquuee..

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DDee ll’’aajjuusstteemmeenntt ssttrruuccttuurreell àà llaa rrééaapppprroopprriiaattiioonn ccuullttuurreellllee.. UUNNIIVVEERRSSIITTEE PPAARRIISS IIVV.. LLAA SSOORRBBOONNNNEE.. SSeepptteemmbbrree 22000077.. PPuubblliiééee ddaannss llee nnuumméérroo ssppéécciiaall ddee ll’’AAffrriiqquuee qquuii oossee.. DDéécceemmbbrree 22000077..

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-- MMaannaaggeerr ll’’hhuummaaiinn ddaannss ll’’aaddmmiinniissttrraattiioonn.. EECCOONNOOMMIIAA NN°° 11.. RReevvuuee dduu CCEESSEEMM.. NNoovveemmbbrree 22000077..

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-- LLee ddéévveellooppppeemmeenntt iinntteerrnnaattiioonnaall ddee HHPPSS.. HHIIGGHHTTEECCHH PPAAYYMMEENNTT SSYYSSTTEEMM.. EECCOONNOOMMIIAA NN°° 11.. RRuubbrriiqquuee llee mmaannaaggeerr.. CCAASS DD’’EENNTTRREEPPRRIISSEE.. RReevvuuee dduu CCEESSEEMM..

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NNoovveemmbbrree 22000077.. - AArrggaannooiill ccoommppaannyy.. LLaa ffoorrccee dduu tteerrrrooiirr.. EECCOONNOOMMIIAA NN°° 22.. RRuubbrriiqquuee llee mmaannaaggeerr.. CCAASS DD’’EENNTTRREEPPRRIISSEE.. RReevvuuee dduu CCEESSEEMM.. FFéévvrriieerr 22000088..

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-- RRaappppoorrtt ddee ssyynntthhèèssee dduu sseeppttiièèmmee ccoollllooqquuee aannnnuueell ddee ll’’AAGGEEFF.. PPrroossppeeccttiivveess ddeess mmééttiieerrss RR..HH.. MMaarrrraakkeecchh.. MMaaii 22000088..

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ll’’eennttrreepprriissee mmooddeerrnnee ?? NNoouuvveelllleess ddyynnaammiiqquueess eett ccllééss ddee ssuuccccèèss aauu sseerrvviiccee ddee llaa ppeerrffoorrmmaannccee.. UUNNIIVVEERRSSIITTEE PPAARRIISS IIVV.. LLAA SSOORRBBOONNNNEE.. JJuuiilllleett 22000088.. PPuubblliiééee ddaannss llee nnuumméérroo ssppéécciiaall ddee ll’’AAffrriiqquuee qquuii oossee.. OOccttoobbrree 22000088.. -- RRaappppoorrtt ddee ssyynntthhèèssee ddeess 1155 èèmmeess jjoouurrnnééeess aaffrriiccaaiinneess ddeess rreessssoouurrcceess hhuummaaiinneess.. PPoolliittiiqquueess eett ppllaann ddee ccaarrrriièèrree

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ddaannss lleess oorrggaanniissaattiioonnss eenn AAffrriiqquuee.. RRééaalliittééss,, iinnnnoovvaattiioonnss eett ddééffiiss.. OOuuaaggaaddoouuggoouu.. BBuurrkkiinnaa FFaassoo.. OOccttoobbrree 22000088..

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-- MM22HH DDEELLOONNGGHHII.. EELLEECCTTRROO –– CCOONNCCUURRRREENNTTIIEELLLLEE.. RRuubbrriiqquuee llee mmaannaaggeerr.. CCAASS DD’’EENNTTRREEPPRRIISSEE..

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EECCOONNOOMMIIAA NN°° 44.. RReevvuuee dduu CCEESSEEMM.. NNoovveemmbbrree 22000088.. -- RReessssoouurrcceess hhuummaaiinneess,, ddéésseessppéérréémmeenntt.. RRuubbrriiqquuee llee mmaannaaggeerr.. EECCOONNOOMMIIAA NN°° 55.. RReevvuuee dduu CCEESSEEMM.. FFéévvrriieerr 22000099.. -- LLee MMaarroocc aauu tteemmppss ddeess eennttrreepprreenneeuurrss.. RRuubbrriiqquuee llee mmaannaaggeerr.. EEssssaaii ddee rrééfflleexxiioonn..

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EECCOONNOOMMIIAA NN°° 55.. RReevvuuee dduu CCEESSEEMM.. FFéévvrriieerr 22000099..

WWWWWW.. CCeesseemm..mmaa WWWWWW..eeccoonnoommiiaa..mmaa

- ALAIN MEIGNANT ET NOUREDDINE CHERKAOUI. Rapport de synthèse et vision prospective. Premier carrefour international de la formation continue. Casablanca. Mars 2009.

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WWWWWW.. cciiffcc..mmaa

-- SSAARRAA KKHHAALLLLAADDII EETT NNOOUURREEDDDDIINNEE CCHHEERRKKAAOOUUII.. UUnn WWeebb mmééddiiaa qquuii ddééccoollllee.. YYaabbiillaaddii..ccoomm.. CCaass dd’’eennttrreepprriissee.. EECCOONNOOMMIIAA NN°° 66.. RReevvuuee dduu CCEESSEEMM.. JJuuiinn 22000099..

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- Les tableaux de bord RH. MANAGENTSIA VOLUME N° 5. 15.07.2009. PUBLICATION de IDMANAGER. - Conférence introductive et rapport de synthèse du FORUM INTERAFRICAIN DES RESSOURCES HUMAINES.

Thème général du forum : « Réinventer les RH: La fonction RH à la croisée des chemins ».

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Conférence 1. NOUREDDINE CHERKAOUI : Quelles sont les nouvelles problématiques de la fonction RH ? Conférence 2. NOUREDDINE CHERKAOUI ET RACHID GHZALI GBM: La fonction RH créatrice de valeur. Paris. Août 2009. En cours de publication sur le site. -- CCoonnfféérreennccee iinnttrroodduuccttiivvee eett rraappppoorrtt ddee ssyynntthhèèssee dduu nneeuuvviièèmmee ffoorruumm ddeess

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ddiirriiggeeaannttss dd’’eennttrreepprriisseess aaffrriiccaaiinneess.. LL’’eennttrreepprriissee AAffrriiccaaiinnee àà llaa rreennccoonnttrree ddee ll’’AAssiiee.. RReeggaarrddss ccrrooiissééss ddee ddiirriiggeeaannttss ssuurr ll’’oorrggaanniissaattiioonn,, llee mmaannaaggeemmeenntt eett llee ddéévveellooppppeemmeenntt.. KKuuaallaa LLuummppuurr.. MMaallaaiissiiee.. OOccttoobbrree 22000099..

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- Crise et emploi. Certains secteurs sont plus touchés que d’autres. L’étudiant Marocain. N° spécial. Octobre 2010.

-- RRaappppoorrtt ddee ssyynntthhèèssee dduu FFOORRUUMM IINNTTEERRAAFFRRIICCAAIINN DDEESS RREESSSSOOUURRCCEESS HHUUMMAAIINNEESS.. TThhèèmmee ggéénnéérraall dduu ffoorruumm :: «« LL’’eennttrreepprriissee AAffrriiccaaiinnee eett lleess ppaarrtteennaaiirreess ssoocciiaauuxx:: DD’’uunnee llooggiiqquuee dd’’aaffffrroonntteemmeenntt àà uunnee

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llooggiiqquuee ddee pprrooppoossiittiioonn »».. CCaassaabbllaannccaa.. MMaarrss 22001100.. PPuubblliiéé eenn NNoovveemmbbrree 22001100..

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ll’’AAffrriiqquuee »».. MMaarrrraakkeecchh.. AAvvrriill 22001100.. WWWWWW.. jjaarrhh..mmaa

-- EEttuuddee ddee ccaass:: «« AAnnaallyyssee ccoommppaarraattiivvee ddee ll’’oorrggaanniissaattiioonn eett dduu ccoommppoorrtteemmeenntt oorrggaanniissaattiioonnnneell dd’’uunnee eennttrreepprriissee pprriivvééee eett dd’’uunnee iinnssttiittuuttiioonn ppuubblliiqquuee.. IIBBMM.. TTGGCCPP EETT MMEEFF ddee llaa CCôôttee dd’’IIvvooiirree »».. RRuubbrriiqquuee ggrraannddeess ccoonnsscciieenncceess.. LLee ttrrééssoorriieerr.. RReevvuuee dduu ttrrééssoorr ppuubblliicc IIvvooiirriieenn.. NN°°2266.. JJuuiinn 22001100..

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- CCoonnfféérreennccee iinnttrroodduuccttiivvee eett rraappppoorrtt ddee ssyynntthhèèssee dduu ddiixxiièèmmee ffoorruumm ddeess ddiirriiggeeaannttss dd’’eennttrreepprriisseess aaffrriiccaaiinneess.. LL’’eennttrreepprriissee AAffrriiccaaiinnee àà llaa rreecchheerrcchhee ddee nnoouuvveeaauuxx bbuussiinneessss mmooddeellss.. CCoommmmeenntt ttiirreerr ppaarrttii ddee ll’’eexxppéérriieennccee mmaannaaggéérriiaallee rrééuussssiiee ddeess eennttrreepprriisseess AAssiiaattiiqquueess ?? KKuuaallaa LLuummppuurr.. MMaallaaiissiiee.. JJuuiilllleett 22001100..

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-- CCHHAAKKAA :: UUnnee aammbbiittiioonn rrééggiioonnaallee.. CCaass dd’’eennttrreepprriissee.. EECCOONNOOMMIIAA NN°° 1100.. RReevvuuee dduu CCEESSEEMM.. NNoovveemmbbrree 22001100.. WWWWWW.. CCeesseemm..mmaa

WWWWWW..eeccoonnoommiiaa..mmaa -- CCoonnfféérreennccee iinnttrroodduuccttiivvee eett rraappppoorrtt ddee ssyynntthhèèssee dduu oonnzziièèmmee ffoorruumm ddeess ddiirriiggeeaannttss dd’’eennttrreepprriisseess aaffrriiccaaiinneess..

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VViissiioonn,, lleeaaddeerrsshhiipp eett ppeerrffoorrmmaannccee :: LLeess nnoouuvveelllleess ccllééss ddee mmiissee àà nniivveeaauu ppoouurr uunn ssuurrssaauutt ddee ll’’eennttrreepprriissee AAffrriiccaaiinnee.. JJuuiilllleett 22001111.. GROUPE AFRIQUE CHALLENGE : L’AFRIQUE QUI OSE..

-- AAiirr AAffrriiqquuee :: HHiissttooiirree dd’’uunnee ccaattaassttrroopphhee aaéérriieennnnee.. EEttuuddee ddee ccaass.. AAffrriiccaann BBuussiinneessss JJoouurrnnaall.. NN°° 11.. 0011..22001122..

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-- FFOORRUUMM IINNTTEERRAAFFRRIICCAAIINN DDEESS RREESSSSOOUURRCCEESS HHUUMMAAIINNEESS.. CCAASSAABBLLAANNCCAA.. MMAARRSS 22001122.. TThhèèmmee ggéénnéérraall.. CCoommmmeenntt ccoonncceevvooiirr ddee nnoouuvveelllleess ssttrraattééggiieess RRHH ddaannss ddeess eennvviirroonnnneemmeennttss eett ddeess ccoonntteexxtteess ttuurrbbuulleennttss?? CCoonnfféérreennccee iinnttrroodduuccttiivvee.. SSeeccoonnddee ccoonnfféérreennccee.. LLeess nnoouuvveeaauuxx eennjjeeuuxx eett ddééffiiss ddee llaa ffoonnccttiioonn ddeess rreessssoouurrcceess hhuummaaiinneess..

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WWWWWW..llaaffrriiqquueeqquuiioossee..ccoomm -- RRaappppoorrtt ddee ssyynntthhèèssee dduu ccoollllooqquuee iinntteerrnnaattiioonnaall ddee ll’’AAGGEEFF eenn ppaarrtteennaarriiaatt aavveecc llaa FFoonnddaattiioonn KKoonnrraadd AAddeennaauueerr.. AAvveecc llee ssoouuttiieenn,, ddee llaa FFééddéérraattiioonn MMoonnddiiaallee ddeess rreessssoouurrcceess hhuummaaiinneess,, ddee llaa FFééddéérraattiioonn MMééddiitteerrrraannééeennnnee ddeess rreessssoouurrcceess hhuummaaiinneess,, eett ddeess aassssoocciiaattiioonnss AAlllleemmaannddee eett AAffrriiccaaiinneess ddeess

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rreessssoouurrcceess hhuummaaiinneess.. TThhèèmmee :: LLeess NNoouuvveeaauuxx EEnnjjeeuuxx dduu MMaannaaggeemmeenntt RRHH :: LLaa DDiifffféérreennccee ppaarr llee CCaappiittaall HHuummaaiinn.. WWWWWW..aaggeeff..mmaa

-- CCoonnfféérreennccee iinnttrroodduuccttiivvee eett rraappppoorrtt ddee ssyynntthhèèssee dduu FFoorruumm ddeess DDiirriiggeeaannttss AAffrriiccaaiinnss.. TThhèèmmee :: TTrraannssffoorrmmeerr llaa vviissiioonn ppoolliittiiqquuee ddee ll’’éémmeerrggeennccee eenn ddéévveellooppppeemmeenntt ééccoonnoommiiqquuee :: qquueelllleess

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ssttrraattééggiieess,, qquueellss lleevviieerrss,, qquueellss aacctteeuurrss.. PPaallaaiiss ddeess ccoonnggrrèèss.. MMaarrrraakkeecchh.. GROUPE AFRIQUE CHALLENGE : L’AFRIQUE QUI OSE ET UNIVERSITE PANTHEON SORBONNE.. PPAARRIISS.. JJuuiinn 22001122..

WWWWWW.. llaaffrriiqquueeqquuiioossee..ccoomm

-- EEssssaaii ddee rrééfflleexxiioonn ssuurr llee mmaannaaggeemmeenntt ddeess eennttrreepprriisseess MMaarrooccaaiinneess eett vviissiioonn

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pprroossppeeccttiivvee.. IInn «« DDrrooiitt eett mmuuttaattiioonnss ssoocciiaalleess eett ppoolliittiiqquueess aauu MMaarroocc eett aauu MMaagghhrreebb »».. MMééllaannggeess.. EEddiittiioonnss PPuubblliissuudd.. 22001122.. - UNIVERSITE CITOYENNE. HEM TANGER ET L’INSTITUT FRANÇAIS. FEVRIER 2013. « La fonction des ressources humaines au Maroc. Etat des lieux et perspectives.»

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-- CCoonnfféérreennccee iinnttrroodduuccttiivvee eett rraappppoorrtt ddee ssyynntthhèèssee dduu FFoorruumm ddeess DDiirriiggeeaannttss AAffrriiccaaiinnss.. TThhèèmmee :: TTrraannssffoorrmmaattiioonn ééccoonnoommiiqquuee eett ssttrraattééggiieess ddee rruuppttuurree :: QQuueellss pprrooggrraammmmeess,, qquueellllee ddéémmaarrcchhee eett qquueellss oouuttiillss ppoouurr rrééuussssiirr ll’’éémmeerrggeennccee ééccoonnoommiiqquuee.. MMaarrrraakkeecchh.. GGRROOUUPPEE AAFFRRIIQQUUEE CCHHAALLLLEENNGGEE :: LL’’AAFFRRIIQQUUEE QQUUII OOSSEE EETT UUNNIIVVEERRSSIITTEE DDEE PPAARRIISS PPAANNTTHHEEOONN SSOORRBBOONNNNEE.. AAvvrriill 22001133..

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-- CCoooorrddiinnaattiioonn dduu ccoollllooqquuee iinntteerrnnaattiioonnaall ddee llaa FFSSJJEESS.. UUnniivveerrssiittéé HHaassssaann IIII.. LLaa GGRRHH ddaannss lleess PPMMEE.. QQuueellss ffaacctteeuurrss ppoouurr llaa ppeerrffoorrmmaannccee.. PPuubblliiccaattiioonn pprréévvuuee ppoouurr MMaarrss 22001144..

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-- CCoonnfféérreennccee iinnttrroodduuccttiivvee eett rreeccoommmmaannddaattiioonnss dduu FFoorruumm IInntteerr AAffrriiccaaiinn ddeess RReessssoouurrcceess HHuummaaiinneess.. TThhèèmmee :: LL’’eennttrreepprriissee AAffrriiccaaiinnee eett lleess ppaarrtteennaaiirreess ssoocciiaauuxx :: dduu ddiiaalloogguuee ssoocciiaall aauu ppaaccttee ssoocciiaall.. MMaaii 22001133.. DDaakkaarr.. SSéénnééggaall..

WWWWWW.. llaaffrriiqquueeqquuiioossee..ccoomm

-- AArrttiiccllee.. PPeerrssppeeccttiivveess dd’’eemmppllooiiss eenn

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AAffrriiqquuee:: CCeerrttaaiinnss sseecctteeuurrss mmiieeuuxx qquuee dd’’aauuttrreess.. HHoorrss sséérriiee.. AAffrriiccaann BBuussiinneessss jjoouurrnnaall.. JJuuiilllleett 22001133.. -- Modération de la table ronde : Formation continue, levier de développement des compétences. Cas d’organisations performantes. Université Hassan II et UMAQ. FSJES. 13.11.2013.

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-- Conférence « adéquation formation emploi ». 26.11.2013. AGEF. Fondation KONRAD ADENAUER ET BRITISH COUNCIL ZONE MENA.

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CCEETTTTEE BBIIBBLLIIOOGGRRAAPPHHIIEE AA EETTEE AACCTTUUAALLIISSEEEE LLEE 1133..0011..22001144..

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TTOOUUTTEESS MMEESS PPUUBBLLIICCAATTIIOONNSS,, CCEELLLLEESS DDUU CCEESSEEMM,, DD’’EECCOONNOOMMIIAA,, DDEE LL’’AAGGEEFF EETT

DDEE LL’’IIAASS SSOONNTT DDIISSPPOONNIIBBLLEESS AA LLAA BBIIBBLLIIOOTTHHEEQQUUEE DDEE LLAA FFAACCUULLTTEE..

SUCCES POUR VOUS TOUS ET TOUTES DANS VOS PROJETS DE FORMATION ET

DE CARRIERE.

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BONNE CHANCE ET FRUCTUEUSE

RECHERCHE.

SUPPORT. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE.

SEMESTRE 3.

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SEQUENCE 1. LES FONDEMENTS DE LA RECHERCHE EN FINANCE.

1. Qu’est ce qu’une recherche ?

Une recherche est l'exposé d'un problème ou d’une problématique dans le domaine des affaires, tel que des dirigeants ont dû réellement l'affronter, complété des faits, opinions et préjugés de l'environnement

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dont les décisions des dirigeants devaient dépendre. Définition adaptée des travaux de l’équipe

dirigée par Charles I. GRAGG, Harvard Business School, 1940.

Parmi les initiateurs de la méthode des cas en management et des démarches de

recherche de la HBS.

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Une recherche est la présentation d'une situation ou d'un événement qui suppose un choix. Généralement, une telle présentation ne se limite pas aux seuls faits pertinents, mais elle présente aussi les fondements théoriques nécessaires pour construire un modèle de recherche, les positions et les opinions des personnes en cause ainsi que certaines

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données de l'environnement auxquelles le décideur, en situation réelle, aurait accès. Combinaison entre une approche théorique et une approche empirique. Une recherche de S 4 permet à l'étudiant (e) d'être le décideur. Ainsi, résoudre un problème de recherche ou répondre à une problématique, c'est s'attaquer à un

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problème semblable à ceux qui surgissent couramment dans l'entreprise en finance ou sur le marché des capitaux. Autrement dit, c’est la description de la situation globale d’une entreprise, d’un marché, ou d’une problématique donnée au sein de l’entreprise, en se plaçant dans une situation quasi-réelle.

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La thématique de la recherche est déterminée conjointement avec l’entreprise étudiée, les animateurs des ateliers de recherche et les participants (es) à une formation. Sous certains aspects, cette méthode d'apprentissage est plus difficile que le classique cours magistral, les TD, les études de cas ou les simples stages

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d’observation. En effet, pour les animateurs du laboratoire de recherche, il ne s'agit plus de présenter simplement des exemples et de les intégrer à un cadre pédagogique établi, mais bien plutôt d'assumer la difficile mission de guider l'étudiant(e), de l'aider à résoudre des problèmes nouveaux et différents et de l'aider à acquérir la capacité de faire face à des situations nouvelles.

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Aussi l'étudiant (e) éprouve-t-il ou elle certaines difficultés, du moins au début. Plutôt que de commencer par lire des manuels et par apprendre des principes, l'étudiant est confronté à une description et une analyse précise de la façon avec laquelle, à titre d’exemples, la fusion d’AWB a été conduite et quelles étaient les conséquences sur la croissance de la banque et ses résultats financiers, ou

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encore quelles seraient les incidences de la réidustrialisation de la SAMIR sur le plan des équilibres financiers. La recherche en entreprise et même l'ambiance qui règne dans le laboratoire de recherche n'aident pas toujours à réduire le malaise de l'étudiant (e). Dans le cadre d'une analyse théorique et empirique, les professeurs du laboratoire de recherche se transforment en

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animateurs : ils ne présentent pas un cours magistral, il ne donnent pas de réponses et il ne prononcent pas ces phrases essentielles que l'étudiant (e) n'a qu'à noter dans son cahier pour les reprendre textuellement à l'examen. Il demande plutôt à l'étudiant (e) ce qu'il pense de telle ou telle situation, ce qu'il ferait dans telle ou telle circonstance et

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quels sont les principaux problèmes qu'il discerne. En dépit des difficultés que présente la recherche dans notre pays et les méthodes d’animation du laboratoire de recherche, l'expérience de la recherche en entreprise ou sectorielle démontre qu'elle peut être enrichissante à bien des égards. D'abord elle permet à l'étudiant (e) de se livrer à des exercices proches de la réalité;

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la situation présentée l'oblige à faire appel à son intuition, à ses acquis et à ses connaissances. Puis, à force d'analyser des problématiques et des cas et de chercher des solutions valables à des problèmes réels, l'étudiant (e) acquiert la faculté de résoudre de nouveaux problèmes de gestion semblables à ceux qui surgissent dans l'entreprise, ce qui facilitera d'autant le passage des

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référentiels théoriques à une vision pratique et pragmatique proche des réalités du monde du travail et des exigences universitaires de la recherche fondamentale et appliquée. Enfin, les recherches fournissent à l'étudiant (e) de nombreuses occasions de mettre à l'épreuve ses connaissances des

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principes fondamentaux du domaine étudié. 2. La démarche d’une recherche de master

ou de doctorat. Il faut, bien entendu, étudier et analyser un cas d’entreprise avec le plus grand soin pour savoir quels aspects théoriques l’étudiant (e) va mobiliser.

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Ensuite, il ne suffit pas de lire une fois ou deux la littérature et de proposer la première solution qui vient à l'esprit. Au contraire, la recherche est une démarche intellectuelle riche en défis et en intérêt qui résulte d'une analyse méthodique et systématique. Il faut lire les références théoriques plusieurs fois en vue de maîtriser le cadre conceptuel.

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Il faut faire de même des documents internes ou externes de l’entreprise ou du secteur. Une première fois, simplement pour se faire une idée de la situation et une deuxième fois, plus attentivement, pour assimiler le plus complètement possible la situation présentée, et pour commencer à soupeser les différents aspects de la question.

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En troisième lieu, il faut compléter les revues de littérature et des documents professionnels par des études de terrain.

VOIR OU REVOIR LES SEQUENCES RELATIVES A LA RECHERCHE

DOCUMENTAIRE ET A L’ENQUETE. On peut aborder une recherche de plusieurs façons. Nous en suggérons une

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suffisamment souple pour être valable dans la majorité des cas. Cependant, Il ne faut pas la suivre servilement. Il ne s'agit pas de remplir des blancs, comme pour un examen objectif, mais plutôt d'analyser intelligemment une situation en faisant preuve de jugement.

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La démarche menant à la solution d'un problème ou une problématique se divise en six étapes. 1. Résumé des principaux éléments

constatés à travers un stage ou des entretiens avec les encadrants de l’entreprise et de votre laboratoire de recherche.

2. Détermination du ou des problèmes - problématiques.

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3. Analyse. 4. Conclusions. 5. Recommandations. 6. Mise en œuvre.

2.1. Résumé des principaux éléments :

Il y a deux façons de résumer les principaux éléments théoriques et

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pratiques nécessaires au niveau d’une recherche. Pour la littérature, utilisez cette fiche de travail. Information classées: Regroupez par rubrique les informations et les approches théoriques.

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…………………………………………………………………………………………………………………………………… Document : Références : a) et b) Identifications. c) d)

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e) AUTEUR (S). « TITRE ». EDITION. LIEU. DATE. PAGE. Informations significatives : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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………………………………………………………………… Informations classées par rubrique : …………………………………………………………………………………………………… Pour les données pratiques. Nous vous suggérons d'utiliser la méthode suivante :

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Relever et classer logiquement les principaux éléments présentés : Ne vous contentez pas d'énumérer les éléments dans l'ordre où ils sont présentés. Regroupez-les logiquement selon des catégories précises : Nature de l'entreprise, historique, organisation, principaux produits, concurrence, marchés, données du bilan social,

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données financières, CPC, BILANS, ESG, etc. Ecrire chaque jour de courts résumés de vos entretiens. Traiter les données d’une enquête au jour le jour pour faciliter ultérieurement la préparation de la synthèse. 2.2. Détermination du problème ou de la problématique :

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Il s'agit de discerner et de formuler clairement le problème à résoudre ou la problématique à laquelle il faut répondre: Cela peut signifier simplement de formuler le problème précisé par l’encadrant (e) de l’entreprise, ou de préciser certains éléments abordés au niveau des ateliers de recherche au moment de la discussion

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avec les professeurs et les collègues, ou encore, si le problème n'est pas formulé, de le déterminer par vous-même. 2.3. Analyse : Il s'agit de l'étape cruciale de la production de votre partie théorique et des solutions que vous allez aborder sur le plan empirique. Vous devez effectuer une

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analyse détaillée démontrant le bien fondé de vos analyses théoriques, de vos conclusions et de vos recommandations. Cette analyse doit correspondre aux principaux éléments et aux principales questions que le thème de recherche soulève. Dans cette analyse, vous devez tenir compte des avantages et des inconvénients qu'entraînent vos décisions.

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Pour toutes les questions soulevées, présentez au moins deux points de vue différents ou encore plusieurs options. Vos arguments doivent être fondés sur les faits présentés, en plus d'être logiques et de découler d'un raisonnement juste. Si vous posez certaines hypothèses, présentez-les de façon détaillée et, surtout, justifiez-les.

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Faites une ébauche par écrit et servez-vous le plus possible des données chiffrées présentées. Etablissez des liens neufs entre les faits. Soyez inventif. Votre approche doit être objective et, dans la mesure du possible, dénuée d'émotion. Ce qui ne veut pas dire qu'il vous faut "défendre" vos solutions sans enthousiasme. En fait, vous devez

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"vendre" vos conclusions, ce qui sera d'autant plus facile que vous aurez regroupé logiquement vos arguments et précisé votre raisonnement. Donnez de la profondeur à votre analyse. Etayer-en les éléments principaux par des éléments secondaires mais pertinents. Faites en sorte de prouver, par des données ou par la logique, chacun de vos énoncés.

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2.4. Conclusion : Dans votre conclusion, vous devez prendre brièvement chaque élément de votre argumentation. Il ne suffit pas d'écrire dans un rapport que "les arguments invoqués démontrent que…" il est illusoire, en effet, de penser que le lecteur relira le document en question

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pour savoir exactement de quels arguments il s'agit. 2.5. Recommandations : Enoncez, de façon schématique, les mesures que vous estimez, après une analyse exhaustive de toutes les possibilités, les plus aptes à corriger la situation ou à résoudre le problème.

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2.6. Mise en œuvre : Décrivez brièvement comment vos recommandations seront mises en œuvre dans l'entreprise. Précisez un cheminement logique à cet égard. Cela vous aidera à penser à des solutions réalistes et réalisables. Vous éviterez ainsi de proposer un financement d'un million

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de Dirhams pour une P.M.E dont le chiffre d'affaires est de 100.000 DH et qui ne présente aucune garantie réelle pour honorer ses dettes. Soyez inventif et réaliste.

3. QUELQUES DIFFICULTES DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE.

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1. Au début, l'étudiant(e) a tendance à simplement répéter les données ou les énoncés du problème sans les réorganiser et sans en démontrer les liens. Aussi, quand il rédige son rapport, il ne fait que formuler le problème. Pour éviter un tel écueil, l'étudiant doit garder présent à l'esprit ce qu'est le problème et quel est le lien entre ce dernier et ce qu'il écrit. Nous suggérons à l'étudiant (e) au

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niveau de la rédaction de refermer les manuels, les documents internes au moment de rédiger son rapport et de ne consulter ces supports que pour y relever les données dont il a besoin.

CECI EVITE LA LOGIQUE DU COPIER – COLLER.

2- Il arrive fréquemment que l'étudiant (e) présente des conclusions sans les

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justifier. Le cas échéant, du moins pour le lecteur concerné, de telles conclusions ne peuvent être que le fruit de jugements préconçus et n'ont pas plus de valeur que si elles sortaient d'un chapeau de magicien. Toute conclusion doit être justifiée : qu'elle soit avancée au début ou à la fin d'un raisonnement, il est essentiel de démontrer en quoi l'énoncé justifie la conclusion. Pour ce faire, l'étudiant (e)

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devra savoir manier des liens logiques comme "du fait que…", "en conséquence…", et "il s'ensuit que…".

CECI EVITE LE MANQUE DE CREATIVITE.

3- Il est peu fréquent qu'un étudiant présente des preuves ou des raisonnements qui infirment ses

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conclusions. Cependant, il importe de présenter les "deux côtés de la médaille". "Néanmoins…", "quoi qu'il en soit…", etc qui indiquent que l'énoncé qui suit est subordonné à d'autres.

CECI EVITE LE MANQUE D’EFFORT AU NIVEAU ANALYTIQUE.

4- Parfois, les étudiants (es) ne développent pas leur raisonnement

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jusqu'à la conclusion logique. C'est là le signe d'une certaine paresse intellectuelle. Quand un lecteur ou un auditeur attentif se demande: "Qu'est-ce que cela prouve ?, c'est que le rédacteur n'a pas réussi à étayer son raisonnement ni à démontrer la pertinence de certains de ses énoncés. 5- Ne vous servez pas de vos opinions personnelles comme arguments. Des

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phrases qui commencent : "je crois fermement …" ou "Je suis d'avis que…" ne parviennent que rarement à masquer l'absence d'arguments valables.

CECI EVITE LA SUBJECTIVITE. 6. Il arrive que des étudiants concluent leur exposé en proposant que l'entreprise prenne les mesures les plus efficaces possibles, dans les circonstances. Une

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telle conclusion équivaut à ne pas prendre position et à relayer les responsabilités à d'autres.

CECI EVITE LE DISCOURS POLITIQUE OU PLAT.

Rappelez-vous que vous ne devez pas vous borner à observer la situation, mais que vous devez prendre la décision.

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SEQUENCE 2. LES FONDEMENTS

EPISTEMOLOGIQUES DE LA RECHERCHE.

L’objectif de cette séquence est d’essayer de répondre aux questions relatives à la recherche en finance et en management, auxquelles tout chercheur se confrontera, tout au long du processus de recherche.

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A cet effet, cette séquence est subdivisée en parties dont chacune correspondant à une phase déterminée du processus de recherche, en l’occurrence : Concevoir, mettre en œuvre, analyser et diffuser. Par ailleurs, chaque partie est composée d’un ensemble d’idées relatives à un aspect particulier de la recherche, et qui pourront être appréhendés de façon autonome pour

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tout besoin d’approfondissement spécifique.

Les fondements épistémologiques de la recherche.

Il s’agit de répondre à trois questions essentielles, à savoir : - Quelle est la nature de la connaissance produite ?

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- Comment la connaissance est engendrée? - Quels sont la valeur et le statut de cette connaissance ? L’objectif de ces questions est de permettre aux jeunes chercheurs de conduire une réflexion propre dans un cadre référentiel épistémologique bien élaboré et d’acquérir les connaissances

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nécessaires pour soutenir la validité et la légitimité de tout travail de recherche. Les réponses aux trois questions ont été fournies par les trois grands paradigmes épistémologiques: paradigme positiviste, paradigme interprétativiste et paradigme constructiviste. Chacun de ces paradigmes apporte une réponse propre à son construit, à ces trois questions épistémologiques.

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1. La nature de la connaissance produite. Les trois grands paradigmes s’accordent sur le fait que, s’interroger sur la connaissance revient à s’interroger sur la nature de la réalité qu’on s’atèle à cerner par le biais de cette connaissance.

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Cependant chacun de ces positionnements épistémologiques à une vision singulière du monde et de la réalité. Ainsi pour les positivistes, la réalité existe en soi même, extérieure et indépendante du chercheur, qui cherche d’ailleurs à l’appréhender. Les phénomènes observés répondent à des lois universelles et immuables que le chercheur essaye de découvrir ou bien de s’en approcher. La

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connaissance produite est par conséquent objective et acontextuelle, la démarche répond à une vision déterministe du monde. Si dans les sciences naturelles, le principe de l’objectivité de la connaissance et de son extériorité par rapport au chercheur et facilement revendicable, il n’en est pas de même pour les sciences sociales.

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En effet, l’être humain est lui-même son propre objet, il est par conséquent très difficile de prôner l’extériorité et l’indépendance de la connaissance. Pourtant, certains auteurs ont présenté un certain nombre d’arguments et de citations de positivistes tel que Durkheim pour lesquels les faits sociaux peuvent être considérés comme des choses. Pour illustrer ces propos, les auteurs citent

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l’exemple de la recherche dans le domaine des sciences de l’organisation. S’interroger par exemple sur la fiabilité dans une entreprise suppose que le chercheur essayera d’appréhender la réalité technique et organisationnelle de cette entreprise, à priori indépendante des hommes et du chercheur. Toutefois, une critique que nous pouvons dresser dans cet exemple bien précis, c’est la

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dimension humaine qui ne peut pas être occultée lorsqu’on s’interroge sur la fiabilité des prises de décisions au sein de l’entreprise et surtout dans des domaines aussi sensible que celui de la finance d’entreprise ou de marché. Contrairement au positivisme qui repose sur une hypothèse réaliste de la nature de la réalité, le constructivisme et l’interprétativisme se fondent sur une

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hypothèse relativiste de la nature de la réalité avec une vision intentionnelle du monde. C’est en ce sens que la connaissance produite dépend de la nature de la réalité et du lien sujet / objet. A travers ces deux paradigmes, le chercheur essayera de construire la réalité et de la représenter en fonction des interactions entre les acteurs dans des contextes particuliers. La connaissance

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produite est de ce fait totalement subjective et contextualisée. Une des critiques que nous pouvons apporter à ce niveau, c’est que, certes la connaissance produite revêt le caractère scientifique, mais elle ne pourra pas être généralisée à une échelle plus grande du fait qu’elle est contextualisée. C’est l’une des limites d’ailleurs de ces deux paradigmes.

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La vision du monde envisagée par chacun des trois paradigmes épistémologiques conditionne le chemin de la connaissance. Si pour les positivistes il s’agit de découvrir des lois universelles immuables, pour les interprétativistes il s’agit de comprendre le sens donné à la réalité, alors qu’enfin pour les constructivistes il s’agit de la construire.

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2. Le chemin de la connaissance. Pour le positivisme, la vision déterministe du monde amène le chercheur à entreprendre un travail de découverte des lois universelles et immuables permettant d’expliquer la réalité, des lois qui existent indépendamment de lui. S’agissant de l’interprétativisme, le chemin de la création de la connaissance

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dépend de la compréhension du sens que les acteurs donnent à la réalité. Les auteurs citent la notion de Verstehlen (comprendre) développée par Max Weber (1965), qui distingue entre deux niveaux de compréhension dans le processus de création de la connaissance. Le premier niveau, concerne l’interprétation donnée par les individus à leur propre monde.

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Le deuxième niveau, s’intéresse à l’interprétation du chercheur, cette fois-ci, aux phénomènes observés ou « les significations subjectives qui fondent le comportement des individus». Pour le constructivisme, la recherche scientifique ne doit pas s’arrêter au niveau de la compréhension des phénomènes étudiés mais doit participer à construire leur réalité. Les travaux de Le Moigne

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(1995) et Piaget (1970) pour lesquels la connaissance est autant un processus qu’un résultat, elle se construit chemin faisant. S’ajoute à cela que la finalité de la recherche est fortement intentionnelle, il s’agit davantage d’un projet de connaissance plutôt qu’un objet à connaître (allusion faite au positivisme). Chacun de ces trois grands positionnements épistémologiques a

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essayé de donner un statut particulier à la nature de la connaissance produite et a décrit le chemin a emprunter. Ces deux aspects fondamentaux conditionnent la validité scientifique de la connaissance produite. 3. Les critères de validité de la connaissance.

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Les trois grands paradigmes épistémologiques répondent de façon distincte à la question de scientificité de la connaissance produite par un travail de recherche. Tout d’abord, il est important de signaler que cette distinction science / non-science n’existe que dans le positivisme, pour lequel toute connaissance produite doit répondre à une loi universelle avec une

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validité précise. Quel que soit donc le champ d’application (sciences naturelles, sciences sociales, sciences de l’organisation, etc.). Popper (1959) et Comte (1844), qui s’opposent fondamentalement à l’idée de la spécificité des sciences sociales et militent par conséquent pour l’unité méthodologique et épistémologique.

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S’agissant des interprétativistes et des constructivistes, ils réfutent le principe même de lois universelles et partant la limitation de la validité scientifique de la connaissance à des critères dits « scientifiques». Feyerabend (1979) souligne que « l’idée que la science peut et doit être organisée selon des règles fixes et universelles est à la fois utopique et pernicieuse ».

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La réfutation de cette démarcation science/ non-science s’appuie sur plusieurs arguments. - Le premier concerne le caractère atemporel, du moment que c’est les lois immuables qui donnent à la connaissance des critères de validité. Ce qui est considéré comme science à une époque ne l’est pas aujourd’hui et ne le sera pas dans le futur.

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- Le deuxième argument tient à contester l’unicité de la science et plusieurs auteurs dont Passeron (1991) ont défendu d’ailleurs la spécificité des sciences sociales (sciences humaines, sciences historiques, etc.), qui sont caractérisées par leur particularisme suivant les contextes historiques. La gestion financière s’inscrit aussi dans cette optique.

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De ce fait, pour les interprétativistes et les constructivistes il n’y a pas de réelle démarcation entre science et non science. Cependant les constructivistes admettent la pluralité des critères de validations et prône pour une discussion entre les communautés scientifiques, seule capable d’apporter une validité éthique. Les constructivistes radicaux réfutent catégoriquement la notion de vérité

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scientifique reposant sur des critères précis et universels. S’agissant des critères, pour le positivisme ils sont précis et permettent d’apporter la démarcation entre une connaissance scientifique et non scientifique. Ces critères sont au nombre de trois: la vérifiabilité ; la confirmabilité ;

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et la réfutabilité. A noter que ces trois critères ont évolué avec le positivisme. - Le principe de la vérifiabilité a été utilisé avec l’émergence du positivisme, il repose sur l’idée de dire qu’une proposition est soit analytique, c’est à dire vraie en fonction de la définition de ses propres termes, soit synthétique, c’est à dire vraie

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en vertu d’une expérience pratique. Sous cet angle, le chercheur est amené à s’assurer de la validité de ses énoncés par la vérification empirique. - La confirmabilité, repose sur le principe de la logique probabiliste avancé par Carnap, qui remet en cause le caractère certain de la vérité. Selon ce principe on dira alors qu’une proposition est très

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probable plutôt qu’universellement vraie. La probabilité remplacera alors la preuve. Enfin le critère le plus en vogue, le principe de la réfutation défini par Popper lequel selon lui, ne pourra jamais permettre au chercheur d’avancer qu’une théorie est vraie, mais on peut en revanche affirmer qu’elle ne l’est pas. Pour illustrer ce principe de réfutabilité, Popper évoque l’exemple des cygnes blancs.

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Quelque soit le nombre des cygnes blancs observés on ne pourra pas affirmer que tous les cygnes sont blancs. Par contre, il suffit d’une seule observation d’un cygne noire pour réfuter cette conclusion. Par conséquent une théorie est provisoirement vraie tant qu’elle n’a pas été réfutée. Sur le plan mode de raisonnement, le positivisme n’admet que la logique

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déductive qui est la seule capable de conférer le caractère scientifique de la connaissance produite et qui permet une reproduction objective de la réalité. Pour les interprétativistes et les constructivistes, les critères de validité sont de deux natures : - il s’agit du caractère idiographique des recherches et des capacités d’empathie du chercheur. Les recherches idiographiques,

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s’intéressent à des phénomènes singuliers étudiés en situation, c’est à dire intégrant les aspects historiques et contextuels. L’empathie quant à elle est « la faculté de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent ». Plus le degré d’empathie du chercheur est élevé, plus il pourra représenter la réalité tel qu’elle est vécue par les acteurs.

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Cependant, pour nombre d’auteurs ces deux critères de validité de la connaissance ne suffissent pas. Ainsi, plusieurs critiques ont été dressées. Pour pallier à ces insuffisances, les constructivistes ont essayé de proposer de nouveaux critères de validation. Il s’agit notamment des travaux de Glaserfeld (1988) qui suggère un critère d’adéquation

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et ceux de Le Moigne (1995) qui propose le critère d’enseignabilité. - Le critère d’adéquation: une connaissance est vraie si elle convient à une situation donnée. Glasersfeld, utilise la métaphore de la clé « par exemple, une clé convient si elle ouvre la serrure qu’elle est supposée ouvrir ».

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- Le critère de la connaissance enseignable: D’après Le Moigne la connaissance doit être reproductible, constructible et intelligible. Enfin, pour le constructivisme, les critères de validité ne conditionnent pas le mode de raisonnement adopté. Ils acceptent par conséquent tous les modes de

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raisonnement : déductif, par analogie, la métaphore, etc. 4. Pluralité des paradigmes et positionnement du chercheur. La question fondamentale qui taraude l’esprit de tout jeune chercheur, est le choix d’un positionnement

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épistémologique face à la pluralité des paradigmes. Les réponses des chercheurs à cette question sont à priori contradictoires et dépendent de la vision et l’opinion des uns et des autres (les chercheurs) sur cette question. Certains auteurs avancent que la pluralité des paradigmes est le signe de l’immaturité et la jeunesse des sciences

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sociales (Stengers 1993), et que seule leur évolution conduira à un cadre épistémologique uniforme. Dans le même ordre d’idée, d’autres considèrent que la coexistence de cette pluralité de paradigmes est un signe de crise épistémologique et symptômes d’une révolution scientifique (Kuhn 1983). En revanche, pour d’autres (tel que Koening 1993) l’approche multiparadigme

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est possible, et même souhaitable, car cette pluralité offre au chercheur une opportunité de s’enrichir davantage. Les chercheurs en épistémologie ont distingué par ailleurs deux approches: isolationniste et intégratrice. La première milite pour le choix d’un paradigme et de s’y tenir.

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La deuxième par contre revendique des efforts pour la recherche d’un standard commun. Enfin, quelque soit le positionnement épistémologique du chercheur, ce dernier doit être capable d’une part de justifier explicitement ses présupposés de recherche, et d’autre part de se conformer aux contraintes pragmatique qu’impose une recherche empirique.

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Conclusion.

Nous pensons que l’objectif de cette séquence peut vous être utile dans le sens où il permettra à tout chercheur de répondre aux questions épistémologiques que soulève toute recherche scientifique. Tout au long de cette séquence aussi, nous avons essayé de vous donner un

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cadre conceptuel qui a pour but de faciliter la compréhension et l’appropriation des connaissances. Aussi, malgré la pluralité des paradigmes et des postures épistémologiques présentées dans cette séquence, j’ai essayé de présenter avec la plus grande objectivité possible les propos et opinions des uns et des autres sans prendre parti. De ce fait, vous êtes invités à vous faire

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vous même votre propre opinion et / ou vous inciter à approfondir davantage la réflexion. A mon sens, chacun (e) d’entre vous et à titre personnel, doit élargir davantage sa vision du monde dépendante du positionnement épistémologique choisi, du fait que pour la validité scientifique d’une recherche, il n’y a pas de « one best

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way », celle-ci peut être atteinte par le biais de plusieurs chemins.

SEQUENCE 3. UNE APPROCHE DE LA RECHERCHE EN GESTION ET EN

FINANCE. LA METHODE HYPOTHETICO-DEDUCTIVE.

L’objectif de cette séquence est de mettre la lumière sur une approche

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méthodologique de plus en plus utilisée en sciences de gestion ; il s’agit de la méthode HYPOTHETICO-DEDUCTIVE. Considérée par nombre d’auteurs Thietart (1999, 2003), Gavard (2008) comme une méthode scientifique tirant son fondement des expérimentations et appliquées dans différents domaines des sciences de gestion.

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Cette approche mérite une réflexion à travers les questions suivantes : - Quels sont les fondements de cette méthode en vue d’aboutir à une définition ? - Quelle est sa portée en général ? - Quelle est la nature des hypothèses et des variables sur lesquelles repose cette méthode ?

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1. Définition de la méthode hypothético-déductive. La méthode hypothético-déductive est une méthode scientifique qui consiste à formuler une hypothèse afin d'en déduire des conséquences observables futures (prédiction) - mais également passées (rétrodiction) - permettant d'en déterminer la validité.

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Elle est à la base de la démarche expérimentale, théorisée en particulier par Roger Bacon dans « On Experimental Science ». Le raisonnement hypothético-déductif est la capacité que le chercheur a de déduire des conclusions à partir de pures hypothèses et pas seulement d'une observation réelle. C'est un processus de réflexion qui tente de dégager une

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explication causale d'un phénomène quelconque. Le chercheur qui utilise ce type de raisonnement commence par formuler une hypothèse et essaie ensuite de confirmer ou d'infirmer son hypothèse. Au niveau de la structure conceptuelle, l’approche hypothético-déductive va du général au particulier. C’est une méthode consistant en la détermination d’une

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théorie de portée générale qui précède la vérification dans une situation particulière. Il s’agit de tester, par le biais d’hypothèses, une théorie ou de mettre à l’épreuve dans des situations particulières un certain nombre de connaissances développées préalablement. 2. Portée de la méthode hypothético-déductive.

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Cette démarche « classique » doit notamment son succès à celui de la méthode expérimentale qu’on utilise d’une manière fréquente en sciences de la nature : physique, chimie, médecine, biologie,… ainsi qu’en psychologie, en sociologie et de plus en plus en sciences de gestion.

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Elle est passée des champs des méthodes expérimentales pour épouser les domaines des sciences humaines et les sciences de gestion. S’agissant des étapes poursuivies par le chercheur dans le cadre de cette méthode, celui-ci pose, dans un premier temps, une question de recherche.

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Exemple : Pourquoi les entreprises marocaines ont une optique prudente par rapport à la prise de risque dans le financement de projets ? Dans un deuxième temps, il procède à des déductions et / ou des inductions selon les prémisses et les connaissances empiriques du sujet qu’il possède. Le chercheur sait, par exemple que le

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financement dépend de plusieurs variables internes et externes à l’entreprise. Il le sait car il l’a déduit grâce à un ouvrage spécialisé ou un cours – séminaire qu’il a eu durant sa formation. Dans un troisième temps, le chercheur adopte ou construit une théorie ou des hypothèses de recherche.

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EXEMPLE : L’offre de moyens de financement par les institutions bancaires est une conséquence de l’attractivité de l’entreprise, de sa forte rentabilité, de ses équilibres financiers et de ses capacités de remboursement des crédits. Pour l’instant cette hypothèse est une réponse provisoire, c’est à dire hypothétique ou non vérifiée à la question de la recherche posée au départ.

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Dans un quatrième temps, le chercheur procède à des tests empiriques dont le but est de vérifier / confirmer ou d’infirmer la ou les hypothèses de la recherche. Le chercheur procède à une analyse statistique, comptable, financière… afin de constater si toutes les entreprises sont frileuses par rapport aux prises de risques ou juste quelques unes, ce qui exige de

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les segmenter en vue d’affiner l’analyse et évaluer les raisons des attitudes des dirigeants en matière de choix d’investissement et de financement et leurs effets sur les équilibres ou les déséquilibres financiers des entreprises. Grâce à des tests empiriques, le chercheur va « sur le terrain » pour constater si son hypothèse est bonne ou non, c'est-à-dire si elle est confirmée par les faits ou non.

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Ces tests se font à l’aide d’une ou plusieurs méthodes de collecte de données telles que le questionnaire, l’interview, les focus groupes, etc. Cette étape comprend bien évidemment l’analyse des données secondaires disponibles. La suite de la recherche dépend des résultats issus de l’analyse de données. Si la théorie et la ou les hypothèses de la

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recherche sont vérifiées, la recherche est terminée. Il ne restera plus au chercheur qu’à rendre publics ses résultats par une communication orale et écrite dans le cadre d’une soutenance. Par contre, si la théorie et la ou les hypothèses sont infirmées par les faits, alors le chercheur peut délaisser sa théorie au profit d’une autre ou modifier sa théorie et son ou ses hypothèses en tenant compte de

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nouveaux faits. Dans un cas comme dans l’autre, la recherche recommence ou se poursuit : le chercheur procède à de nouvelles déductions et / ou inductions, et ainsi de suite… jusqu’à ce qu’il découvre la vérité, c’est-à-dire la théorie et l’hypothèse qui correspondent aux faits.

PROPOSITION D’UNE DEMARCHE SYNTHETIQUE.

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La démarche hypothético-déductive. Choix

d’une méthode de recherche. ↓

Une question de recherche. Choix d’un problème ou d’une problématique.

↓ Formulation d’une réponse provisoire à la

question de la recherche. Hypothèses. ↓

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Réalisation des tests empiriques dont le but est de vérifier :

↓ - la véracité de la réponse provisoire ;

- la réponse provisoire est confirmée ;

- la réponse provisoire est infirmée par les tests empiriques.

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Fin de la recherche.

Sinon, poursuite de la recherche. ↑ Retour au point de départ ou à l’une des étapes de la recherche. 3. Hypothèses et variables de la méthode hypothético-déductive. 3.1. Les Hypothèses.

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Les chercheurs qui privilégient l’approche hypothético-déductive énoncent souvent leurs hypothèses de recherche sous forme d’hypothèses quantitatives. Une telle formulation exprime en termes de paramètres symboliques les relations mises en évidence dans les hypothèses de recherche. Elles sont des prédictions quant aux résultats des analyses

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théoriques et empiriques à être réalisées à partir des données que le chercheur se propose de recueillir. Ainsi, par exemple, les hypothèses de recherche s’exprimeraient pour des fins d’analyse quantitative de la manière suivante : Première hypothèse. A > B c’est-à-dire que la performance financière moyenne du groupe

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d’entreprises A sera supérieure à celle du groupe B d’entreprises objet de la recherche. Seconde hypothèse. C > 0,30 c’est-à-dire que le coefficient de corrélation entre la planification financière et la performance mesurée par le taux de retour sur investissement sera supérieur à 0,30.

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Pour être confirmée ou infirmée, une hypothèse statistique doit être testée contre une hypothèse concurrente. À cette fin, les chercheurs ont adopté la convention selon laquelle ils testent l’hypothèse nulle contre l’hypothèse de recherche ou alternative. L’hypothèse nulle : C’est celle selon laquelle la relation anticipée dans

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l’hypothèse de recherche n’existe pas. Le chercheur ne devrait pas la rejeter à moins d’avoir suffisamment d’évidence contre elle. L’hypothèse nulle est représentée par l’abréviation H0, alors que l’hypothèse de recherche est représentée par H1. Pour illustrer cette convention dans l’exemple précédent, l’hypothèse nulle et l’hypothèse de recherche seraient exprimées de la manière suivante :

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H0 : PERFORMANCE FINANCIERE DU GE A = PERFORMANCE FINANCIERE DU GE B. H0 : C = 0,30 H1 : PERFORMANCE FINANCIERE DU GE A > PERFORMANCE FINANCIERE DU GE B ; et H1 : C > 0.30 L’hypothèse H1 énonçant la relation anticipée par le chercheur sera confirmée

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si les analyses statistiques lui permettent de rejeter hors de tout doute raisonnable l’hypothèse nulle (H0), ce qu’il pourra faire si la probabilité qu’il rejette H0 alors que H0 est vraie est très minime. Cette probabilité d’erreur est appelée le niveau de signification et est représentée par le symbole p. En sciences sociales, on considère acceptable que cette probabilité soit égale

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ou inférieure à 5 %. Dans un langage plus populaire, on se permet même de dire que le chercheur doit être sûr à 95 % ou plus que les relations statistiques révélées par ses analyses sont bien réelles et qu'elles ne sont pas le fruit du hasard.

VOIR LES NOTIONS DE TAUX DE FIABILITE OU DE SEUIL DE CONFIANCE

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VUES EN COURS DE STATISTIQUES ET EN METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE. On ne prouve jamais que quelque chose est vraie avant de disposer de toutes les données qui peuvent apporter la preuve infaillible. La mise en garde s'impose d'ailleurs : le fait que H1 soit confirmée ne prouve pas automatiquement que la théorie dont elle

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s’inspire soit vraie totalement ; tout au plus, peut-on dire que cette confirmation augmente la vraisemblance de la théorie. REMARQUE. CETTE AFFIRMATION CONCERNE LES SCIENCES SOCIALES ET NON PAS LES SCIENCES EXACTES. 3.2. Variables.

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- Variables dépendantes et variables indépendantes. On distingue également les variables selon le rôle qu’elles jouent dans la dynamique étudiée. La variable dépendante est celle dont le chercheur veut expliquer les variations. Ces variations sont logiquement présumées être causées par des changements de

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valeur d’une ou plusieurs variables indépendantes. Par ailleurs, lors de recherches en laboratoire ou empiriques, la variable indépendante est celle qui est manipulée par le chercheur. La variable indépendante est donc celle qui d’une façon présumée a un effet sur la variable dépendante, cette dernière étant la conséquence de la première. A titre d’exemple, la variable

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dépendante la plus souvent observée par les chercheurs en management est la performance de l’entreprise. - Variables intermédiaires. À l’occasion, un autre type de variable intervient dans la relation observée : la variable intermédiaire. Cette variable s’insère entre la variable indépendante et

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la variable dépendante, c’est-à-dire que les effets de la variable indépendante se font sentir sur la variable dépendante par l’intermédiaire de cette variable. Un exemple clarifiera le tout. Un chercheur émet l’hypothèse selon laquelle le fait d’instaurer un système de financement fondé sur des règles prudentielles (variable indépendante) aura comme conséquence de minimiser les risques de

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rentabilité des projets et contribuer à la réalisation des équilibres financiers de l’entreprise, sa performance financière, sa croissance… (variables dépendantes). En y regardant de plus près, le chercheur réalise toutefois que les effets du nouveau système de financement ne se font pas sentir directement sur la première année de mise en place du dispositif. Selon le phénomène qu’il observe, l’instauration de

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ce système a pour effet premier d’augmenter les déséquilibres de trésorerie, les opérations de contrôle, de coordination, d’organisation, de suivi… ce qui en retour augmente les charges. Ces variables seraient donc des variables intermédiaires dans cet exemple. - Variables modératrices.

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Il importe de mentionner un dernier type de variable pouvant intervenir dans la dynamique étudiée : la variable modératrice. Cette variable se définit comme étant une variable dont le niveau est susceptible d’influencer la relation anticipée entre la variable indépendante et la variable dépendante. Prenons l’exemple du chercheur intéressé par la relation entre la planification

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stratégique et la performance financière, le niveau de turbulence de l’environnement des affaires serait une variable modératrice. Le chercheur prévoit en effet que plus l’environnement sera turbulent, moins la planification stratégique aura un effet positif marqué sur la performance financière. Cela s’expliquerait du fait que plus l’environnement est imprévisible et instable, plus il est difficile, plus il est

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inutile d’essayer de planifier longtemps à l’avance surtout en période de crise. La relation anticipée entre la variable indépendante (planification stratégique) et la variable dépendante (performance financière de l’entreprise) sera donc vraisemblablement affectée par le degré d’intensité de la variable modératrice (turbulence de l’environnement des affaires).

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SEQUENCE 4. LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE.

INTRODUCTION.

L’analyse des données d’une étude se fait dans un premier temps à l’aide de renseignements susceptibles d’être obtenus auprès des organismes officiels, à côté de ces organismes, on fait appel à

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des organismes professionnels et financiers. On distingue: 1. Services publics. - Le ministère du commerce et de l’industrie et de l’économie numérique;

- Le ministère des finances;

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- Les services spécialisés des différents ministères;

- La direction des douanes; - L’organisme chargé du contrôle des changes. OFFICE DES CHANGES.

2. Les organismes professionnels.

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- Le centre Marocain de promotion des exportations CMPE;

- Les chambres de commerce et de l’industrie;

- L’association des exportateurs; - Les fédérations professionnelles; GPBM. AMITH. FNIH. FNAVM. FCARM…

- La C.G.E.M. la confédération générale économique au Maroc.

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3. Les institutions financières. Au Maroc il s’agit des différentes banques, des compagnies d’assurances, des sociétés de bourses, de la bourse des valeurs de Casablanca, MAROCLEAR… Depuis quelques années toutes les banques ont créé des départements études.

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A côté des banques locales, il faut signaler les banques étrangères installées au Maroc, telles que la city-bank, l’arab-bank du Maroc, la BNP - BMCI, le CREDIT AGRICOLE - Crédit du Maroc… 4. Organisations internationales.

- La banque mondiale.

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195

- Le FMI fonds monétaire international. - L’OMC organisation mondiale du commerce.

- La CCI. chambre de commerce internationale.

- CNUCED : La Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement.

- UMA : L’Union du Maghreb Arabe.

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- CIDC : Le Centre Islamique pour le Développement du Commerce.

- OCDE : L’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique.

5. Chambres de commerce.

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Qu’elles soient locales ou internationales, elles disposent d’un stock important d’informations et elles mettent en relations les hommes d’affaires, à travers des rencontres périodiques ou régulières. A travers ces sources d’informations, on peut obtenir les données suivantes :

- Conventions et accords avec des pays étrangers. Exemple : Accord de partenariat avec l’UE.

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- Réglementation douanière. - Statistiques relatives aux mouvements des marchandises, des services, et des capitaux (balance commerciale, balance des paiements).

- Etablir des fichiers de fournisseurs à l’étranger et un fichier d’entreprises concurrentes.

- Fichier de la clientèle à l’étranger.

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- Manifestations économiques « foires, salons, colloques, symposiums… ».

- Les conditions de financement, d’assurances, de frêt, et de transport des expéditions internationales.

MASTER FINANCE.

PRODUIRE UN REPERTOIRE DES SOURCES D'INFORMATION.

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200

UTILITE DU REPERTOIRE.

Le répertoire est avant tout un outil de travail. Loin de citer toutes les sources existantes au Maroc, il en recense les principaux émetteurs d'informations économique et financière.

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201

Il doit faire aussi référence à quelques sources étrangères. Le répertoire est conçu pour accéder rapidement aux sources à travers leur hiérarchisation : classement par nature, par grand thème ou par secteur d'activité.

DIX CONSEILS.

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202

Pour se repérer avant d'utiliser un répertoire, voici dix conseils: 1/ Bien formuler son problème ou sa problématique de recherche. Le décomposer en plusieurs questions plus simples à résoudre. 2/ Hiérarchiser les sources : identifier les sources qui seront un point de départ,

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203

celles qui approfondiront le sujet, enfin celles qui valideront les informations. 3/ Une recherche cumule des informations. Les sources vont se compléter les unes les autres; 4/ La recherche d'information s'identifie à un puzzle. Plus les sources sont multiples

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et diversifiées, plus l'information sera pertinente. 5/ une même information donnée par plusieurs sources peut être suspecte. C'est qu'en général il n'y a au départ qu'une seule véritable source. 6/ Croiser les sources d'information génère de l'information. C'est la loi des

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80% d'informations disponibles donnant les 20% manquants. 7/ Les sources formelles ne sont pas plus fiables que les sources dites informelles. Il faut toujours les vérifier. 8/ Une source n'est pas neutre. Elle traitera toujours l'information non pas en fonction de nos questions ou de nos demandes,

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mais selon ses propres objectifs et le rôle qu'on lui a confié. 9/ Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises sources. L'évaluation dépend de l'utilisateur et de sa question. 10/ Les sources d'information nationales ne sont pas forcément les meilleures sur un sujet donné. Une source étrangère peut

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207

avoir une approche différente et tout aussi intéressante.

SOMMAIRE D’UN REPERTOIRE DE SOURCES D’INFORMATIONS.

1-1ADMINISTRATION ET ORGANISMES PUBLICS. 1.1 . Ministères. 1.2 . Directions et Organismes affiliés.

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208

1.3 . Offices. 1.4 . Centres Régionaux

d'Investissement (CRI). 2-1REPRESENTATIONS DIPLOMATIQUES.

2.1. Ambassades. 2.2. Chambres de commerce et

d'industrie étrangères représentées au Maroc.

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209

3- 1INSTITUTIONS ET ORGANISMES INTERNATIONAUX.

4- 1PRESSE NATIONALE.

5- 1CHAMBRES ET FEDERATIONS NATIONALES.

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210

6- 1ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES NATIONALES.

7- 1BANQUES ET ORGANISMES FINANCIERS. 7.1. Etablissements Financiers. 7.2. Sociétés de Bourse. 7.3. Compagnies d'assurance. 7.4. Sociétés de leasing.

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211

7.5. Société de Crédit à la Consommation. 8- 1 CABINETS CONSEILS.

APPLICATION 1.

Modèle global de la recherche.

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212

Volets, étapes et autres éléments clés de l'analyse.

Recherche et intégration de l'information

Décision Implantation

Mise en place

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Cette étape implique la mise en place d'activités formelles de collecte de données, ainsi que d'activités informelles de renseignements à divers niveaux. Elle suppose également la recherche d'informations quantitatives ou qualitatives. Elle demande une grande capacité d'analyse et de synthèse, une démarche professionnelle impartiale, libre de préjugés, de conclusions prématurées et d'à priori qui diluent le jugement de l'analyste.

Cette étape se fonde sur l'analyse et dépasse bien

souvent celle-ci. Elle fait appel à

l'utilisation imaginative de l'information disponible.

Elle tend autant que possible à définir

une approche qui se distingue de celle

d'autres analystes qui ont pourtant

accès aux mêmes données et

analyses. La décision ne doit pas

être qu'intuitive; elle doit reposer sur

des fondements.

Cette étape consiste à introduire et à réaliser dans le contexte particulier d'une organisation, l'option retenue à l'étape précédente sous forme d'un plan d'action concret. Elle suppose une compréhension nuancée de l'organisation ou des individus qui la composent dans leurs manifestations formelles ou informelles. L'analyse doit s'accommoder du rythme de changements de l'organisation ou des individus et leurs réalités caractéristiques.

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APPLICATION 2.

Les activités associées à la pratique du gestionnaire.

Modèle personnel du décideur

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215

Apprentissage Et expérience

Ignorances et connaissances des théories et schémas

conceptuels

Intuition

Jugement, calcul et choix Elaboration d'options Analyse des conséquences Collecte d'informations Prédiction Prévision

Volonté d'influence Stratégie

Design et action - programme et

technologies - leadership - établissement de

mesures de contrôle

Résultats observés Choix des objectifs et initiations

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FEED BACK OU RETROACTION OU EFFET DE RETOUR.

SEQUENCE 5. DEFINITION D’UN PROBLEME OU UNE PROBLEMATIQUE

DE RECHERCHE EN FINANCE.

1. MISE EN SITUATION. Quatre types de situation de recherche.

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217

Quantité et qualité des faits. élevée faible Degré de Structuration des problèmes ou des problématiques de recherche en finance.

Elevé Connue et structurée 1

moins connue et structurée 2

Faible Connue et peu structurée 3

Moins connue et peu structurée 4

2. Une démarche.

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Analyse des causes et

des conséquences

FORMULATION DES OBJECTIFS

ELABORATION ET EVALUATION DES

OPTIONS

CHOIX DE L'OPTION

PLANIFICATION ET IMPLANTATION DE

L'OPTION CHOISIE

Description du

problème

La figure offre une vision concentrique du rapport mettant en relief la progression des facteurs à considérer et faisant converger les faits et les interprétations vers un point essentiel, un chemin qui crée la confiance, la clarté, qui constitue une véritable contribution à l'avancement des idées.

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219

3. Activités associées à la résolution d'un cas de finance.

3.1. Le relevé des données pertinentes. Avant d'atteindre une bonne méthodologie dans un cadre professionnel, il faut pour les différentes étapes de la méthodologie

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220

pédagogique et personnelle, disposer des outils suivants :

3.1.1. L'écoute. Il s'agit à ce niveau là de répondre aux questions suivantes: + Est-ce que je réussis à capter tous les messages qu'on m'adresse ?

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+ Est-ce que j'ai des difficultés à l'écoute des autres ? + Y- a- t- il des mots ou des éléments des phrases dites qui m'échappent ? + Pourquoi ? + comment ? 3.1.2. La prise de notes.

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222

Il S'agit d'évaluer son aptitude à prendre des notes. + Avant de prendre des notes, je m'interroge sur leur but. + Je me suis fait mon propre répertoire d'abréviations. + Je dispose de plusieurs techniques. + J'aime prendre des notes. + Je relis mes notes, au plus tard, le lendemain pour les compléter.

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+ J'adapte ma technique au sujet traité. + Je m'efforce toujours de classer les informations pendant que je les prends en notes . + J'évite le mot à mot dans la prise de notes. + Je sais quoi prendre et quoi laisser. Sélection. + En général, je suis satisfait des notes que j'ai prises.

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+ Je laisse la place pour des compléments et des remarques personnelles. + Je perds rarement le fil… + Quand je prends des notes, je suis outillé (cahier, bloc notes, carnet, crayon, etc). + Je classe mes notes et je sais toujours où les trouver.

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+ Quand je prends les notes, je laisse mes humeurs et mes états d'âme au « vestiaire ». + Pour compléter mes notes, il m'arrive d'interroger mon entourage. + Je prends toujours des notes, même quand je lis un roman. + Je prends seulement des notes, quand j'assiste à un cours ou un séminaire.

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3.1.3. L'interprétation et la compréhension. + Je comprends rapidement ce qui est dit: Globalement. + Je peux vite interpréter les différents aspects présentés. + Compréhension: + Du vocabulaire utilisé.

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+ Du sens des phrases. + Des Idées. + Des Jeux de mots et des tournures. + etc.

DEFINITION D'UN PROBLÈME.

Écart entre ce qui existe et ce qui devrait exister à l'égard d'une situation dont on n'est pas satisfait et qu'on désire modifier suite à des faits observables.

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FAIRE L'INVENTAIRE DES PROBLEMES.

- Lire les documents de la recherche documentaire ou de l'enquête entièrement et en détail. Synthèse. - Relire les documents en soulignant les problèmes. Analyse. - Dresser une liste des problèmes.

- Structurés. - Semi-structurés. - Non – Structurés.

Choix des problèmes à étudier.

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229

METTRE LES PROBLEMES EN ORDRE.

a) Fixer des critères qui permettent de mettre les problèmes en ordre (gravité, urgence, intérêt de la direction, intérêt du personnel, conséquences économiques, répercussions secondaires, etc.).

b) Établir une grille où le groupe de travail attribue une note de 1 à 5 à

l'intersection de chaque critère avec chaque problème selon l'importance (5) ou non (1) de ce critère pour ce problème.

Problèmes Critères PROB- 1 PROB- 2 PROB -3

1- GRAVITE 4 2 1

2- URGENCE 1 5 3

3- INTERET DE LA DIRECTION 2 4 5

4- CONSEQUENCES ECONOMIQUES 3 3 2

TOTAL 10 14 11

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SEQUENCE VI. L’ENQUETE.

1. Les études de motivations: Il est important pour le responsable

financier de connaître le POURQUOI du comportement des actionnaires ou des associés, ou pour le responsable R.H. de comprendre les attitudes du personnel, ou

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pour un financier encore de savoir pourquoi le banquier peut lui accorder ou refuser un crédit. C'est le domaine des études qualitatives et principalement des études de motivation, qui ont pour but de repérer les attitudes profondes des dirigeants financiers de l’entreprise ou les intervenants sur le marché des capitaux.

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1.1. Fondements des études de motivations. Prenons l’exemple des recherches en FINANCE. "Toute décision d’un actionnaire ou un associé a une valeur objective, et une valeur symbolique qui est souvent subjective". La décision en gestion financière a le pouvoir de renvoyer à une signification

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autre que sa simple nature économique. L'acte d'achat d’une valeur mobilière correspond souvent à une identification plus ou moins consciente à certaines valeurs. "L'acheteur d’une valeur mobilière s'exprime à travers ses achats tel qu'il veut être, en fonction de ses intérêts économiques, idéologiques, sociologiques ou de lobbying".

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Le rôle des études de motivations est de dépasser le simple niveau des opinions avouées pour explorer les attitudes et les motivations des consommateurs, du personnel, des associés ou des partenaires de l’entreprise. Une bonne connaissance des attitudes des uns et des autres conditionne le succès du plan d’entreprise ou LE BUSINESS PLAN.

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1.2. Les techniques utilisées. a. Les entretiens en profondeur. § Attitude d'interview non directive. § Grille d'analyse à partir des objectifs de l'étude et de la réalité de l'entretien qui permet de repérer et de classer tout ce qui paraît déterminant dans l'esprit des consommateurs.

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236

b. Les entretiens semi-directifs. § Complètent les entretiens en profondeurs en vérifiant auprès d'un échantillon représentant la population certaines données obtenues au préalable et qui nécessitent un approfondissement.

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237

c. Les réunions de groupe. Discussion dirigée par un psycho –

sociologue ou un gestionnaire autour d'un thème donné. d. L'étude sur le terrain. Observation du comportement des

acheteurs sur les lieux de vente. POUR

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VOUS. LA BOURSE DES VALEURS OU LE MARCHE DES CAPITAUX. e. les échelles d'attitudes.

Il s'agit d'attribuer une note à une marque, à une action, à une obligation, à une valeur OPCVM ou FCP sur la base d'une qualité ou d'un défaut.

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2. L'enquête par sondage. Lorsqu'il est impossible de recueillir les informations par l'étude documentaire, il faut bien aller la chercher sur le terrain. L'idéal voudrait que l'on interroge chaque individu en particulier. Mais ceci n'est possible que lorsque la population à étudier est peut importante et permet un recensement exhaustif.

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Exemple : - Entreprises utilisant des machines outils.

- Les grandes industries. - Les banques. - Les compagnies d’assurances. - Les sociétés d’intermédiation en bourse…

Dans la plupart des cas, on est obligé de recourir aux méthodes statistiques et

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241

d'utiliser les techniques d'échantillonnages. On procède alors à une enquête par sondage qui permet de

définir les caractéristiques d'une population à partir d'un échantillon

représentatif.

◊ Séquences de l'enquête par sondage § Définition des objectifs de l'enquête.

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§ Enquêtes exploratoires (études de la documentation). § Etablissement d'un projet d'études. - Détermination de l'échantillon. Cf. cours de statistiques.

§ Rédaction du questionnaire. § Pré-enquête (pour tester le

questionnaire).

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§ Mise en forme définitive du questionnaire.

§ Sélection et formation des enquêteurs. § Collecte des informations sur le terrain.

§ Contrôle et codification des résultats. § Traitement informatique et analyse des données.

§ Confection du rapport synthétique.

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244

Après la mise sur pied du projet d'enquête, il convient de structurer un échantillon. 2.1. La détermination de l'échantillon.

On distingue deux grandes méthodes : a. La méthode aléatoire ou probabiliste :

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C'est une application directe des théories statistiques : "L'échantillon est une population réduite, censée être représentative de la population totale et que l'on va soumettre à l'enquête. L'échantillon est tiré au hasard à partir d'un fichier exhaustif de la population étudiée.

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Cette méthode repose sur la théorie des probabilités et sur la loi des grands nombres. Echantillonnage à plusieurs degrés. Il s'agit de procéder par étapes, faute de détenir un listing complet des entreprises du Maroc.

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247

1ER temps : - On tire au sort un échantillon représentatif de provinces et de préfectures.

- On tire au sort un échantillon représentatif de communes pour chaque préfecture ou province.

2ème temps : - On procède au tirage au sort dans ces communes d'un échantillon représentatif d’entreprises.

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Remarque : Chaque catégorie bénéficie d'une probabilité d'être tirée au sort, correspondant à son importance. L'échantillonnage stratifié.

La population est divisée en catégories homogènes appelées "Strates". L'homogénéité d'une strate s'apprécie par rapport à un critère de références :

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249

Secteur, branche d’activité, taille, capital, investissement, valeur ajoutée, résultat net… Le tirage au sort des unités s'effectue dans chaque strate de façon à donner à l'échantillon final la même composition qui caractérise la population totale. Le Maroc est composé de 71 provinces et préfectures, de 160 cercles et de 1.547 communes.

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Exemple de strates et tirage à 10%. Communes rurales 1.298. SOIT 130. Communes urbaines 249. SOIT 25. Cercles 160. SOIT 16.

b. La méthode des quotas : L'échantillon par quotas".

ou encore

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251

"L'échantillon proportionnel" qui reproduit en réduction la structure de la population totale sur la base d'un ou de plusieurs critères : Secteur, branche d’activité, taille, capital, investissement, valeur ajoutée, résultat net… Ainsi l'échantillon comporte par exemple la même proportion d'entreprises agricoles, commerciales, industrielles, financières, de services … que la

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population totale. C'est un véritable modèle réduit, construit par choix raisonnés. C'est une méthode simple et rapide mais qui introduit cependant des risques d'erreurs plus importants que la méthode probabiliste. Les biais sont en général involontaires : choix d’entreprises accessibles ou accueillantes par exemple.

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253

Etude de cas :

2.2. APPLICATION. VOIR ETUDE DE CAS 1.

3. La rédaction du questionnaire.

Le questionnaire est un entretien standardisé qui va être appliqué systématiquement à l'échantillon

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254

représentatif de la population pour collecter les informations recherchées. La rédaction de ce document est la phase la plus délicate de l'enquête, car on exige beaucoup de ce questionnaire :

§ Il doit être un instrument sensible en différenciant bien les individus les uns par rapports aux autres.

§ Il doit être fidèle en dégageant des réponses proches de la réalité.

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§ Il doit être précis en permettant de quantifier avec exactitude une réalité sociale, politique, économique ou de gestion…

§ Il doit être neutre en n'introduisant pas de "biais" dans les opinions des interrogés.

3.1. La mise en forme du questionnaire.

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a. La structure du questionnaire.

Le questionnaire doit permettre d'obtenir toutes les informations attendues de l'enquête. La première démarche consiste à établir une liste des questions formulées de façon brute, qui permettront d'obtenir ces résultats. Il faudra ensuite ordonner l'ensemble.

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Le corps du questionnaire se décompose tout d'abord en deux parties :

Ø Les questions permettant d'établir "la fiche signalétique" de la personne physique ou morale concernée par l'enquête.

Exemple : Sexe, âge, profession, habitat, formation …

Ø Les questions portant sur l'objet même de l'enquête.

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258

Ø A ce niveau, il faut veiller à présenter les questions dans un ordre

convenable. Une technique souvent utilisée est "l'approche en entonnoir" : on va du plus général au particulier, en focalisant progressivement l'attention de la personne interrogée sur des problèmes de plus en plus précis.

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259

b. Les différents types de questions.

On peut classer les questions en fonctions de degré de liberté accordé aux réponses ou bien en fonction du contenu de ces réponses. En ce qui concerne le degré de liberté des réponses on distingue : Les questions fermées : Une question est dite fermée lorsque l'on demande à la

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personne interrogée de choisir entre plusieurs réponses possibles énoncées de façon limitative. Exemple : - Possédez-vous des actions ? Oui q Non q ◊ Questions dichotomiques.

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- Etes vous satisfait(e) de l’évolution du marché des capitaux durant ces deux dernières années ?

Pas du tout Moyennement Un peu Assez Enormément

◊ Questions échelles.

- Quelles qualités essentielles demandez vous à votre banquier?

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- Précision des informations disponibles. - Qualité du conseil à la clientèle. - Simplicité des opérations courantes. - Rapidité du traitement des dossiers de crédits.

- Autres : A préciser…………………………………………………………………………………………

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◊ Questions à choix multiples. Possibilité de cocher plusieurs cases. Il est possible de demander à l'interviewé de classer les différentes réponses par ordre décroissant d'intérêt ou de procéder à une notation.

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◊ Questions ouvertes : Une question est dite ouverte lorsque le sujet est libre de répondre à sa guise. Les informations obtenues peuvent être beaucoup plus riches.

Le problème à ce niveau se situe dans la collecte des informations et le codage des réponses.

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§ Une autre classification permet aussi de différencier les questions en fonction du contenu attendu des réponses. On distingue :

Les questions relatives à un fait précis. Exemple : Quant avez vous décidé d’acheter les actions de BMCE BANK?

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Les questions qui cherchent à cerner des opinions, des attitudes et des intentions d'achat. Exemple : Etes vous satisfait des cours des actions de la société ADDOHA? Les questions tests : Exemple : Pourriez-vous indiquer dans quel ordre vous avez acheté ou achèteriez-vous les actions suivantes :

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- ONA. - GBM. - ALLIANCE. - ACCOR. - CTM LN. - …

Ceci permet de situer l'importance accordée à ces actions par les ménages,

les actionnaires, les associés ou les « boursecouteurs » interrogés.

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c. La pré-enquête ou le pré-test du questionnaire.

Le rôle de cette large étape est de vérifier si toutes les précautions méthodologiques ont été prises, et voir si certains risques subsistent. Ces risques sont de différentes natures : ◊ Questions tendancieuses : Orientent la

réponse.

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Exemple: Seriez-vous d'accord ou favorable à des taux d’intérêt bas, si ils permettaient d'avoir plus facilement accès aux sources de financement bancaire. - Les obstacles intellectuels qui font que le langage utilisé n'est pas compris par les personnes interrogées. - Les obstacles psychologiques: Certaines questions placent l'enquêté dans une

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situation d'infériorité ou bien suscitent chez lui de graves réticences. - L'ordre des questions et la structure globale du questionnaire. - La formulation des questions: Certaines questions trop évidentes peuvent avoir des sens différents chez les enquêtés. Ces questions sont en général mal posées.

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Pour limiter ces risques, il est utile d'appliquer le questionnaire à quelques individus de la population étudiée ne faisant pas partie de l'échantillon. Le but n'est pas de recueillir des informations, mais de vérifier si le questionnaire répond bien à ce qu'on attend de lui, s'il ne présente pas de défaut et s'il ne provoque pas de distorsions dans les réponses.

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VOIR ETUDE DE CAS 2.

4. La méthode des panels.

C'est une méthode d'étude permanente. Le marché ou les données d’une entreprise ont un caractère mouvant et le responsable de doit s'y adapter sans cesse. Or, l'enquête classique donne une

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photographie qui ne peut pas complètement exprimer les transformations de cette réalité vivante. Il faut pouvoir percevoir les changements et les évolutions du marché, des R.H , des dispositifs de production, des variables financières ... Pour cela, on utilise les panels. La technique des panels est identique à celle du sondage d'opinion, à cette

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différence près que l'on va questionner le même échantillon à intervalles réguliers. L'accent est mis sur le caractère évolutif des comportements du consommateur, du personnel, des épargnants, ou des autres données.

Ces études reviennent très chères et la plupart du temps les entreprises

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souscrivent un abonnement annuel au panel auprès d'organismes spécialisés qui gèrent ces études. Il est possible de distinguer les panels des consommateurs des panels de distributeurs.

Remarque: Les Panels restent rares dans les pays en voie de développement.

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5. Le traitement des données des enquêtes.

VOIR SEMINAIRES SPECIALISES.

Après avoir procédé aux analyses classiques, le spécialiste en gestion peut souhaiter aller plus loin dans l'analyse des données des études. L'informatique l'aide beaucoup dans ce travail; car, elle met à

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sa disposition de nombreux programmes de traitement des données.

On peut citer à titre d'exemple : § Les programmes de dépouillement de fichiers et d'enquêtes.

§ Les programmes d'analyse statistique. § Les programmes de traitement et de gestion de l'information.

Les programmes de traitement de l'information permettent :

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§ D'orienter les analyses. § De dégager les résultats statistiques significatifs.

§ D'indiquer les liaisons éventuelles entre variables quantitatives et qualitatives.

§ De conduire des recherches relatives aux caractéristiques patrimoniales ou d’exploitation d’une entreprise, de la consommation d'un produit ou à la

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fidélité aux marques à partir des résultats d'enquêtes ou de panels par exemple.

Le traitement des données de l'étude conduit à la présentation de tableaux synthétiques, de courbes de tendance ainsi qu'à diverses représentations graphiques. Ces différentes données peuvent avoir une utilité certaine en ce qui

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concerne les différentes politiques d'action de l’entreprise.

SEMESTRE 4.

SEQUENCE 1. LA REDACTION DU MEMOIRE DU MASTER FINANCE.

INTRODUCTION.

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Quels que soient les lecteurs du rapport, le rédacteur doit produire son support avec: - PRECISION. - QUALITE DE L’ECRITURE. - PERTINENCE. - ET CLARTE. Le rapport doit donc comporter :

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- une introduction sur les objectifs de la recherche, une problématique ou un problème, une présentation de la méthodologie utilisée et une annonce de plan;

- des développements en général en deux parties, avec une présentation précise et des commentaires des résultats de la recherche;

- une conclusion.

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1. Rédaction du rapport. 1.1. GENERALITES.

Ce qu’il faut savoir sur l’écriture d’un document scientifique.

VERS UNE CHARTE D’ECRITURE EN TROISIEME CYCLE.

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ü développer une plus grande autonomie au moment de la rédaction de votre rapport; ü favoriser une plus grande créativité en évitant la logique du COPIER COLLER; ü promouvoir l’esprit entrepreneur, innovateur et créateur en sciences et métiers de la gestion;

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ü susciter le développement des connaissances scientifiques et managériales; ü partager les données pour mieux coopérer à la recherche de solutions innovantes aux problèmes de gestion financière; ü accentuer l’élimination ou l’automatisation de écritures répétitives

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qui aboutissent à des redondances, des contradictions et des incohérences; ü amplifier le déploiement informatique et les technologies de communication; ü libérer les initiatives et le sens des responsabilités.

Sur cette base, l’équation sur l’écriture se ramène pour chacun d’entre nous à la question suivante :

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comment développer ces capacités et faire face aux obligations qui découlent des cahiers de charges des études doctorales sans aliéner une trop grande part de liberté de penser et de s’exprimer?

1.2. LES ATTITUDES D’ECRITURE. § S’adapter aux autres.

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Comment gérer son écriture en s’adaptant aux autres, à leurs désirs, à la pression de leurs demandes ? ANALYSER LES RELATIONS AVEC LES ENCADRANTS. § S’adapter à soi.

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S’adapter à soi, c’est le nerf de la guerre. Gérer son écriture dans un style personnel et surtout scientifique est l’un des meilleurs remèdes contre les logiques dominantes des stéréotypes et des écritures PLATES sans valeur ajoutée. Mais ce qui peut tuer dans l’œuf les bonnes intentions en matière de gestion de l’écriture des mémoires de MASTER

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et des THESES, c’est l’oubli de soi, le refoulement des envies, l’effacement de la liberté, bref la contrainte permanente de faire plaisir à un encadrant (e) ou à un jury. L’ECRITURE SCIENTIFIQUE EST AVANT TOUTE CHOSE UNE ECRITURE POUR

L’HUMANITE ET POUR L’UNIVERS.

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Au contraire, trouvez-vous des plaisirs, et octroyez-vous des récompenses à travers des analyses qui résultent en grande partie de votre intelligence individuelle et de votre efficacité. Alors, êtes-vous prêt à changer ? Etes vous prêts à passer de cette logique des BOITES vers une logique des OUVERTURES D’ESPRIT.

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§ S’adapter aux nouvelles technologies. Si l’écriture scientifique est d’abord un « état d’esprit », ensuite une démarche et en troisième lieu un défi, elle ne peut s’envisager sans une exploitation optimale des technologies que nous environnent. Le problème aujourd’hui est de faire son choix parmi les logiciels

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partagés de gestion financière, de traitement et d’analyse des données, de traitement de textes … la gamme des supports est vaste, sans limites, et nous plonge dans l’embarras. La vraie difficulté est d’opter pour le moyen qui nous évite les allers-retours dus aux essais et aux erreurs.

2. Améliorer son expression écrite.

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Cette section relative à l’expression écrite est conçue pour répondre à une demande de formation aux techniques de rédaction des écrits scientifiques et professionnels. Elle vise à doter les étudiants chercheurs d’une méthodologie de travail susceptible de favoriser la structuration de leurs écritures des travaux de master.

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Les étudiants (es) seront amenés tout au long de cette réflexion à s’interroger sur leurs pratiques de communication écrite afin de dégager quelques règles de conception et de réalisation d’un écrit scientifique. L’approche pédagogique adoptée pour cette séquence privilégie : Ø des activités relatives à la rédaction des travaux de master ;

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Ø l’observation et l’analyse des spécificités des écritures des étudiants (es) du MASTER FINANCE sur les plans formel et stylistique de l’écrit ; Ø l’organisation de la séquence prévoit donc une alternance entre l’initiation à des activités de rédaction individuelles et de groupes et de préparation à la mise en commun évaluative des écrits qui

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doit se poursuivre dans le cadre des ateliers des laboratoires de recherche : o FINANCE D’ENTREPRISE. o FINANCE DE MARCHES.

Vous serez par la suite amenés à concevoir des documents supports nécessaires à la réalisation des activités de rédaction de vos mémoires et par la

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suite de vos thèses, ainsi que des fiches méthodologiques qui vont constituer le matériel pédagogique utilisé dans chacune des étapes de votre expérience rédactionnelle. Bases de l’importance et de la place de l’écrit dans le cadre des travaux de recherche de troisième cycle.

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- Identifier les composants de la communication écrite.

- Identifier les éléments constitutifs d’un écrit de recherche.

- Identifier les fonctions documentaire et discursive de l’écrit.

- Identifier quelques écrits scientifiques professionnels tels que le rapport, le compte rendu, la note d’information, le

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mémoire de MASTER, la thèse de doctorat.

2.1. La structuration des idées. - Repérer l’organisation d’un texte. - Répertorier les différents types de plan. - Construire un plan d’exposition.

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- Identifier les principes de rédaction de la partie, du chapitre, de la section et du paragraphe.

- Identifier les caractéristiques de l’écriture des deux extrémités du document écrit : l’introduction et la conclusion.

2.2. L’optimisation de la lisibilité des écrits.

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- Améliorer la rédaction des phrases. - Adopter un registre de langue adapté. - Ecrire en langage clair. - Adopter un style concis, simple et dynamique.

- Eviter les fautes d’orthographe, de formulation des phrases, de concordance des temps, de style…

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SEQUENCE II. LES COMPOSANTES DE LA COMMUNICATION ORALE. LA

SOUTENANCE : LE MOMENT FORT DE LA VIE DU CHERCHEUR.

On parle de communication orale, chaque fois qu’une personne ou un groupe de personnes entre en contact oral avec une autre partie, personne encadrante ou

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groupe : membres du jury en vue de lui transmettre une ou des informations. Pour illustrer, de façon simple, l’évolution des approches de la communication orale, on utilisera le schéma de LASSWELL et les modèles développés par la théorie de l’information et par la cybernétique : En 1948, LASSWELL propose d’aborder l’acte de communication à partir de cinq

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questions fondamentales agencées ainsi dans le schéma suivant :

Emetteur Message Médium Récepteur Impact

Qui ? Dit quoi? Par quel moyen ? A qui? Avec quel effet ?

Ø L’ETUDIANT→ CONTENU→ VIDEOPROJECTEUR→ JURY→ EFFET

POSITIF PAR LA QUALITE DE LA PRESENTATION ET LA QUALITE DES DEBATS ET DES REPONSES AUX QUESTIONS ET REMARQUES DU JURY.

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En 1949, SHANNON, ingénieur travaillant dans les télécommunications propose une théorie de l’information avec de nouveaux concepts :

Emetteur encodage décodageMessage Récepteur

CANAL

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Dans la même période, WIENER modifie ce schéma de type linéaire : en s’inspirant de la cybernétique, il le complète en ajoutant un concept fondamental de régulation : le feed-back (rétroaction ou information en retour). Les réactions du récepteur ont des effets en retour sur l’émetteur qui réajuste ainsi les modalités d’émission de son message.

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Ainsi, la communication est conçue comme un processus de circulation d’informations entre deux partenaires ou plusieurs qui peut être illustré par le schéma suivant constitué de plusieurs composantes qui sont en inter-relation :

3.1. Schéma de la communication.

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RécepteurEmetteur encodage décodageMessageCANAL

- (Références)- Statut- Compétences- Expériences- Personnalité- Etatpsychologique- Cultures- ...

- (Références)- Statut- Compétences- Expériences- Personnalité- Etatpsychologique- Cultures- ...

FEED-BACKRETRO-ACTION

Bruits Bruits

CONTEXTE

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L’émetteur désigne celui qui transmet un message, ICI L’ETUDIANT (E), et le récepteur, celui à qui il est destiné ICI VOTRE ENCADRANT ET LE JURY. Chacun des deux sujets dispose naturellement d’un cadre de référence qui va orienter à des degrés divers sa façon de communiquer (émettre et / ou recevoir) avec l’autre.

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REFERENTIEL SCIENTIFIQUE DANS LES DOMAINES DE LA GESTION.

Dans la communication orale, en milieu professionnel, le cadre de référence peut être constitué par les facteurs suivants : Statut : position dans la hiérarchie scientifique, nature des relations formelles entre les parties...

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Compétence : les savoirs, la technicité par rapport au contenu du thème et de la communication. Expérience : l’ancienneté, les savoirs théoriques, les savoirs empiriques, la formation sur le tas, l’expérience pédagogique et de terrain... Personnalité : la structure ou l’équilibre de la personne (rigidité, ouverture, impulsivité...).

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Etat psychologique : état émotionnel, de disponibilité, de fatigue, d’écoute, de stabilité émotionnelle (...) pendant la communication... Cultures : culture nationale, régionale, langues, habitudes, croyances, traditions... Cette liste des facteurs référentiels n’est pas exhaustive, elle peut être complétée,

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voire affinée, en fonction du contexte et de la nature de la communication orale, selon que vous êtes : - En séances de travaux de recherche dans le cadre du laboratoire.

- En séances d’encadrement. - En séances d’analyse du vécu des chercheurs.

- En conférences de méthodologie. - En soutenance.

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L’émetteur procède à un assemblage d’idées et d’informations qui vont constituer son message. Ce processus d’assemblage et de constitution du message est appelé : opération de codage, à travers laquelle l’émetteur anticipe sur les possibilités de compréhension ou de traduction (opération de décodage) du message

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déchiffré en idées ou informations par le récepteur. Le canal : est le moyen par lequel est véhiculé le message : - le face à face avec votre encadrant, un enquêté ou une personne ressource de l’entreprise ;

- le téléphone ; - le fax ;

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- internet ; - la posture formelle et respectable devant un jury de professeurs et de praticiens professionnels.

Les bruits : représentent les éléments d’interférences, extérieurs à l’émetteur et au récepteur, qui viennent parasiter ou altérer le processus de circulation des informations.

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3.2. Remarques. Les modalités d’interaction entre ces différentes composantes dans un contexte scientifique ou professionnel donné, vont définir la qualité du processus de la communication orale. La prise en compte du feed-back et sa maîtrise sont des conditions fondamentales.… pour assurer une

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communication orale efficace en milieu professionnel. 3.3. La communication non verbale.

Dans toute communication orale, il y a coexistence des éléments verbaux et non verbaux. L’expressivité du corps dans la communication orale est une donnée à la

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fois naturelle et culturelle qui accompagne l’acte de parler et d’écouter. Cette expressivité du corps peut se manifester par : - les gestes ; - les mimiques faciales ; - la posture ; - la respiration ; - la tonalité de la voix - l’intonation...

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EmetteurCanal auditif et visuel

MESSAGERécepteur

FEED-BACK

Schéma de la Communication non verbale

Emet des signes nonverbauxgestes+regard+voix= Les signifiants

Traduit les signifiants deE et les intègre= Les signifiés

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FAIRE ATTENTION A CES VARIABLES.

3.4. LES ERREURS A EVITER. ϖ Si les signifiants et les signifiés procèdent du même registre référentiel ou du même code de ce qui est énoncé, le feed-back est immédiat et facilite la communication orale.

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ϖ Si les signifiants ne correspondent pas harmonieusement à ce qui est énoncé : l’émission de l’émetteur aura un effet parasité ou paradoxal sur le récepteur. ϖ Un geste en mettant en mouvement différentes parties du corps peut signifier l’idée d’une action ou l’expression d’un sentiment d’une manière consciente, intentionnelle ou inconsciente à l’insu de son auteur.

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ϖ Les gestes qui parasitent ou qui ont des effets paradoxaux sont les gestes répétitifs ou dysharmoniques avec le discours : ils vont perturber chez le récepteur son attention, sa compréhension ou l’assimilation du contenu du discours.

RESUME ET CONCLUSION.

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•Les étapes d’un travail de recherche. •Le mémoire: définition et contenu. •Règles de base d’un écrit scientifique. •Démarche à suivre. •L’introduction, le corps et la conclusion du mémoire. •La bibliographie du mémoire. •Quelques questions de forme.

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LES ETAPES D’UN TRAVAIL DE RECHERCHE. PREALABLES.

•La revue de la littérature (recherche documentaire). •Les sources d’information.

Première étape: délimiter le sujet.

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Expression d'un intérêt particulier, de préoccupations liées aux études ou à la vie professionnelle future ou de suggestions d'enseignants, le choix d'un sujet de mémoire est bien entendu d'abord un acte personnel. Mais en même temps, il ne saurait être isolé du contexte dans lequel il s'effectue. Ce contexte présente deux aspects, celui qui est lié aux objectifs du MASTER dans

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lequel le mémoire est réalisé, et celui qui est lié au domaine d'investigation retenu. En général, le choix d’un sujet s’appuie sur vos préférences par rapport à certains domaines théoriques ou par rapport à certains domaines appliqués. En ce qui concerne le domaine d'investigation, trois écueils sont à éviter :

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- Les sujets passe-partout, qu'ils croulent sous la trivialité ou qui ont été traités mille fois par ailleurs. - Les sujets panoramiques dont il est impossible de maîtriser la richesse et la diversité des thèmes ou des méthodes d'approche qu'ils impliquent dans le cadre d'un mémoire. - La prétention à une originalité absolue. Il ne faut pas oublier que choisir un thème

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de mémoire, c'est choisir un thème avec lequel il faudra cohabiter plusieurs mois. Autant ne pas commencer par s'égarer en

une terre inconnue de tous. Il est donc essentiel de ne pas se

précipiter sur un thème jugé intéressant avant d’en avoir évalué les possibilités de réalisation et avant de l’avoir localisé dans

une problématique plus générale.

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Il convient pour cela de se documenter, de demander conseil aux enseignants(es) du Master.

Sélectionner un sujet c’est pouvoir répondre aux questions suivantes:

- Quel est l’intérêt du sujet et son adéquation à une formation en gestion financière ?

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- Existe-t-il des possibilités de se documenter, d’obtenir des données ? - Le sujet est il suffisamment vaste ou trop restreint ? - La recherche contribuera-t-elle à la littérature ? - Quels aspects vais-je privilégier, quel est l’éclairage adopté ? Le sujet a t-il déjà été traité sous quels aspects, en quels termes, avec quelle approche ? Quel sera votre

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apport ? Y a-t-il des liens avec l’actualité, un courant de pensée, un style de management ...

Pour y répondre:

•Il faut organiser des pistes de recherche. •Rechercher et collecter de l’information sur le sujet qui vous intéresse afin de déterminer les grandes questions du sujet.

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•Interroger les bases de données pour vérifier si le sujet a déjà été traité et sous quel angle. •Evaluer la pertinence des informations accessibles (nombre, variété) pour éviter de choisir un sujet où vous aurez des difficultés à trouver de la matière compte tenu du temps imparti pour le réaliser. Le choix du sujet doit permettre des

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découvertes intellectuelles, un enrichissement personnel.

Méthode.

• Formuler par écrit le sujet en quelques lignes de façon à l’expliciter. Ecrire son sujet oblige en effet à le cerner et permet de mieux l’appréhender. Les limites apparaissent plus nettement. Un sujet

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bien conçu doit s’énoncer clairement et sobrement. Si quelques lignes ne suffisent pas à l’expliciter, il vous faudra commencer par le préciser :

Choisir une problématique pertinente.

Au départ d'un mémoire figure ce que l'on appelle une question de recherche.

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Aussi ambitieux que puisse être le projet envisagé, cette question doit s'exprimer en termes relativement simples et de façon concise.

La formulation de la question de recherche

est une étape décisive.

Elle permet à l'étudiant(e) de désigner son intérêt pour un sujet donné, en même

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temps qu'elle permet au lecteur d'identifier la problématique qui sera développée.

Et surtout, elle orientera la suite des

démarches à adopter.

La problématique de recherche permet de développer une approche particulière d'un sujet, elle est l'expression d'un choix, d'une vision personnelle du chercheur.

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•La problématique se parfait en cours de recherche et un travail de recherche soulève une problématique et une seule même en plusieurs parties.

Formuler les hypothèses.

Si la problématique s'expose, les hypothèses elles, se démontrent. Les hypothèses se présentent sous forme de

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propositions qui devront être discutées, défendues ou infirmées selon le cas. C'est donc sur la démonstration des hypothèses que repose essentiellement le travail de recherche et c'est en fonction d'elles que vous procéderez à la collecte des informations.

Lecture de la documentation.

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Vous avez déjà effectué un premier débroussaillage de la question, il faut maintenant en faire plus systématiquement le tour. Vous devez explorer le terrain intellectuel sur lequel vous allez travailler : connaître ce qui a déjà été étudié, débattu, mis en avant; les thèses ou hypothèses proposées, les principales interprétations ou construction théoriques.

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Une fois clairement formulée, la question de recherche doit être confrontée à des études préalables relevant du même domaine, de domaines voisins ou traduisant un même type de préoccupations.

Lecture de la documentation.

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Il s'agit en d'autres termes de procéder à un état de la question en situant le thème abordé dans une perspective théorique, historique ,... Après la phase initiale de documentation, s'impose une phase de lectures systématiques dont il importera de faire mention de manière synthétique et critique dans le mémoire.

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L’objectif est de situer le sujet dans le champ des connaissances actuelles. La phase de recherche doit s’achever avec les résultats les plus récents. Il ne s’agit pas de faire un catalogue de références mais de mettre en perspectives les théories les plus pertinentes ou les plus abouties qui peuvent expliquer une partie de la question soulevée par le

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mémoire. Il faut montrer les grandes évolutions suivies par la doctrine.

Préparer un plan.

Le plan est la “ charpente ” autour de laquelle s’agencent et s’articulent les différentes composantes de la recherche. Même si le plan de rédaction peut être modifié dans le détail lors de la rédaction,

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il lui sert de guide et doit donc être établi avec la plus grande rigueur.

Pour organiser un plan, il est nécessaire au préalable de répertorier les éléments

d'information et de réflexion dont on dispose, de les trier, de les classer en

grandes parties, puis de les hiérarchiser à l'intérieur de chaque partie.

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Le plan présente une double finalité, il permet d’une part, de structurer sa pensée et d’organiser ses informations, et d’autre part, de construire un fil conducteur pour le lecteur.

Le plan doit ressembler à un itinéraire qui

suit les étapes de la démonstration.

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Le plan dépend de l’objectif que vous vous êtes fixés : Cherchez-vous à informer, à démontrer ou à convaincre ? Répondre à cette question vous permettra de définir une stratégie et de choisir un plan adéquat.

Structuration du mémoire.

Une évidence ! Peut-être ? Mais…

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Un mémoire c’est : - Une introduction générale;

- Un corps de texte; - Une conclusion générale;

L’introduction du mémoire.

Tout travail de recherche procède d’une intention. L’intention implique une démarche; la démarche s’appuie sur une

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méthode. Voilà les trois éléments essentiels qu’il convient de communiquer dans une introduction. L’introduction est à rédiger lorsque le corps du mémoire est achevé. Une introduction doit répondre aux questions suivantes: – Quoi ? Sens de la question posée. – Pour quoi ? Justification du sujet, son importance, la contribution de l’étude,... La

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délimitation du sujet, ce que vous ne traiterez pas. – Où et quand ? Le contexte (à délimiter). – Comment ? L’annonce du plan, les axes fondamentaux des développements qui vont suivre et leur justification. Une introduction générale montre donc l’intérêt du sujet, justifie le choix personnel de ce sujet et explique

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clairement la problématique de la recherche. L’introduction générale doit amener le lecteur vers la suite du mémoire et donc présenter rapidement les différentes parties en mettant bien en évidence leurs articulations.

Le corps du mémoire.

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Les parties sont le lien de l’analyse proprement dite du sujet dont les composantes se regroupent autour de deux ou trois axes centraux. Autour de chaque axe, gravitent des idées essentielles qui servent de base au reste des apports. Il est conseillé d’éviter un plan qui se subdivise en de nombreuses sous-parties. Il est préférable d’utiliser des titres et des

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sous-titres intelligents qui annoncent le contenu de la partie, du chapitre ou de la section avec précision. Selon les normes, le mémoire doit respecter une division en « parties, chapitres, sections, paragraphes.. » Cette division doit correspondre à une structuration de votre démonstration.

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vous écrivez pour prouver quelque chose, pour rendre compte des résultats de vos

analyses… Les parties, chapitres, sections etc... doivent donc correspondre à un ordre logique.

Le corps du mémoire doit être construit de manière à faire ressortir la progression et l’articulation logique de votre réflexion.

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Les parties: Elles correspondent aux grandes articulations de votre travail. Chaque partie commence par une introduction qui fixe son objet, son objectif, et éventuellement sa méthode. Elle comprend un certain nombre de chapitres et se conclut par un résumé des résultats obtenus dans cette partie et une transition aussi logique que possible vers la partie suivante.

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Les chapitres: ils sont composés d’un certain nombre de sections et doivent avoir une unité thématique. Chaque chapitre doit commencer par deux ou trois phrases introductives qui en précisent l’objet et être conclu par une ou deux phrases qui résument les résultats obtenus dans ledit chapitre, et amorcent la transition avec le chapitre suivant.

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Un chapitre = une introduction de quelques lignes, un certain nombre de sections, conclusion partielle. Les sections: elles correspondent à des unités argumentatives. Il faut autant de sections que nécessaire pour rendre la démarche d’un chapitre cohérente et progressive. A l’intérieur de chaque section, les paragraphes

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correspondent chacun au développement d’une idée. Un paragraphe ne peut être constitué d'une seule phrase. Il doit correspondre à une idée et à un développement. La conclusion du mémoire : La conclusion reprend et donne un nouveau sens aux questions posées initialement dans l’introduction.

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La recherche devrait permettre de formuler un certain nombre d’affirmation et

d’énoncer dans quel sens il faut aller pour approfondir davantage la question.

Concrètement, la conclusion présente deux parties : la synthèse de la recherche et l’élargissement du sujet. •La synthèse de la recherche : Il faut rappeler dans un premier temps, l’objet de

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la problématique et les grands thèmes de la recherche, pour ensuite livrer le bilan des découvertes effectuées (résultats atteints), en tenant compte du cadre dans lequel s’est effectuée la recherche. •L’élargissement du sujet : La réflexion doit être achevée en replaçant la recherche dans un cadre plus général qui permet d’envisager d’autres perspectives

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de recherche. Comment ? selon quels termes poursuivre la réflexion ? Les annexes : Après la conclusion, viennent les annexes dont seul le sujet peut justifier la nature et l'importance. Elles ne doivent pas être multipliées pour augmenter artificiellement le nombre de pages.

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D'une manière générale, sont renvoyés en annexes les textes ou les tableaux dont l'importance romprait le suivi du discours. Les annexes doivent être numérotées et paginées à la suite du texte, même s'il s'agit de photocopies. Elles doivent être annoncées dans le texte par une note renvoyant à leur page.

LE TEXTE.

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Un mémoire est fait pour être lu et en plus de la clarté de son plan, son style est très important dans l'appréciation qui en sera faite lors de la soutenance. Le mémoire n'est pas un rapport de stage ni un dossier documentaire. La correction de l'orthographe et le respect de la grammaire sont essentiels.

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La mise en page doit, elle aussi, être soignée pour faciliter la découverte d'un texte aux titres bien dégagés et hiérarchisés, et aux marges nettes. Le recours aux tableaux, graphiques peut être nécessaire mais leurs données doivent être soigneusement vérifiées. Toujours légender les graphiques, tableaux,…les données chiffrées doivent

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être commentées dans le texte sinon elles n’ont pas de signification.

L’écriture: Quelques conseils. Rédiger des phrases courtes, veiller à utiliser la ponctuation à bon escient; aller à la ligne, aérer votre texte et surtout n’hésitez pas à user des paragraphes.

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Il est en effet plus aisé pour le lecteur de parcourir un document riche en paragraphes et en sous-titres qu’un document compact. Soyez également attentifs aux termes que vous employez: assurez-vous de la compréhension du lecteur. Si vous mentionnez par exemple des termes techniques, des sigles, des abréviations:

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veillez à leur explicitation dans un glossaire.

Eviter :

•les phrases trop longues; •les expressions journalistiques; •les jargons professionnels.

Les parenthèses et les synonymes.

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Les parenthèses sont à éviter si ce n'est pour préciser un terme, donner une définition ou un synonyme. Une définition a sa place en tant que telle. Pour chaque notion, forcez-vous à utiliser un seul et même terme tout au long du document. • Citer, citer, citer,…Lors de la rédaction du travail, pour appuyer son argumentation, il arrive que l'on puise des

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idées chez un auteur ou que l'on reproduise des extraits de son œuvre. Dans tous les cas, il est important de bien citer ses sources pour deux raisons : – en le citant, le rédacteur rend justice à l'auteur de qui il a tiré l'idée ou le texte.

A proscrire: le plagiat.

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– le lecteur peut se référer facilement aux sources utilisées. • Citer, citer, citer,…Toute citation doit porter la référence à son origine et encadrée par des guillemets. Une bonne citation vaut mieux qu’une longue paraphrase.

Citer n’est pas plagier. Notes de bas de page.

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Elles sont utiles pour expliciter quelques points, indiquer les sources bibliographiques complémentaires, expliciter un terme, communiquer une considération personnelle. Les notes peuvent figurer en bas de la page du mot ou de la phrase qu’elles concernent. Un petit numéro est inscrit entre parenthèses à la fin du mot et il réapparaît en bas de page, suivi de deux

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points et d’une explication brève ou en fin de chapitre. Quand une information ou une citation précise figure dans le texte, la référence de la publication correspondante est portée en note avec les mêmes règles que dans la bibliographie, mais avec la page précise de la publication d’où cette citation est extraite, et non la pagination totale de la publication.

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LA BIBLIOGRAPHIE.

La bibliographie est un élément essentiel dans un travail de recherche. Le travail fourni ne se mesure pas à la quantité mais à la qualité et à la pertinence des lectures théoriques et critiques. La première règle, c’est la cohérence de la présentation à travers l’ensemble de la

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bibliographie et la précision maximale qui doit permettre au lecteur de retrouver facilement le document signalé.

Présentation des références bibliographiques.

Par ordre alphabétique d’auteurs, de thèmes, de catégories de documents (livres, revues, articles).

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- Ouvrages / Rapports.

NOM de l’auteur (en majuscule), Prénom (entre minuscule. Titre de la publication (en entier et sous-titre éventuel, le tout souligné ou en italique). Nom de l’éditeur, Lieu de l’édition, date de l’édition et nombre de pages.

- Articles.

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NOM de l’auteur (en majuscule), Prénom (en minuscule). Titre de l’article (entre guillemets), Nom de la revue (en italique ou souligné), le cas échéant, N° de volume, N° de la revue, date de publication (Jour, Mois, Année) et pages de début et de fin de l’article.

- Documents électroniques.

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Indiquez le type de support entre [ ] après le titre : en ligne, CD-ROM et la date de la consultation. Pour les documents Internet, citez correctement l’adresse électronique où le document est accessible.

NORMES DE FORME.

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Le contenu d’un Mémoire, d’un Rapport ou d’une Thèse sera disposé selon l’ordre suivant : - La couverture. - Une page de garde en blanc vide. - La page de titre : identique à la couverture.

- Le sommaire. - Une page de remerciements. - L’introduction.

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- Les parties, les chapitres, les sections et les paragraphes. - La conclusion. - La bibliographie. - Les annexes. - La table des matières.

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MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION.

VOS NOTES.

ANNEXES.

Annexe 1.

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Information classées: Regroupez par rubrique, les informations. …………………………………………………………………………………………………………………………………… Document :

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Références : a) et b) Identifications. c)

d) e) AUTEUR (S ) .” TITRE “. EDITION. LIEU. DATE. PAGE.

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Informations significatives : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………… Informations classées par rubrique : ……………………………………………………………………………………………………

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Annexe 2.

A G E N D A V I V A N T. ************************** (Première semaine).

Semaine

Lundi

Mardi

Mercredi

Jeudi

Vendredi

Samedi

OBJECTIFS. EVENEMENTS. APPRECIATIONS.

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Annexe 3.

RERESENTATIONS SOCIALES ET PERFORMANCES.

Travail Fonction Relations Interprofessionnelles

+ -

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Annexe 4. ENCORE PLUS.

BILAN

MES RESSOURCES

Existantes A développer

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Annexe 5.

AUTO – JUSTIFICATION.

Sur l'ensemble : j'ai le droit d'affirmer que j'ai effectué : Tout(e) seul(e) : ………………………………………………………………………………...

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Avec le soutien des membres de l’entreprise ………………………………………………………………………………... Avec le soutien de mes encadrants ………………………………………………………………………………...

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A deux: ………………………………………………………………………………... A plusieurs. TRAVAIL EN EQUIPE: ………………………………………………………………………………. Sur l'ensemble : je peux dire que j'étais gêné(e) par :

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………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Annexe 6. LE RAPPORT DE STAGE.

LE MEMOIRE DE FIN D’ETUDES. LE PROJET DE FIN D’ETUDES.

LA THESE PROFESSIONNELLE. LA THESE DOCTORALE.

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1. PAGE DE GARDE. MODELE DE LA FACULTE MASTER FINANCE. 2. REMERCIEMENTS ET DEDICACE. 3. SOMMAIRE OU TABLES DES MATIERES. VOIR EXEMPLES. INTRODUCTION. PREMIERE PARTIE. Ø INTRODUCTION. Ø CHAPITRE I. Ø INTRODUCTION.

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Ø SECTION I. § A . § B .

o 1 . o 2 .

• a . • b .

- - +

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+ Et ainsi de suite.

CONCLUSION DU CHAPITRE I. CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE. DEUXIEME PARTIE. IDEM. CONCLUSION GENERALE. ANNEXES. BIBLIOGRAPHIE.

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REMARQUES DE FORME. STYLE, FAUTES DE FRAPPE, FORMULATION DES PHRASES, STRUCTURE ….

Annexe 7. SOUTENANCE.

1. PRESENTATION. 20 MINUTES.

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2. ECOUTE DES REMARQUES DE FORME, DE FONDS, ET DES QUESTIONS AVEC PRISE DE NOTES. 3. REPONSES ET REACTIONS.

Annexe 8. Evaluation et feed-back.

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I. Description du problème. 1. présentation du problème 2. priorité des problèmes

II. Analyse des causes et des

conséquences.

3. point essentiel de l'analyse 4. causes et conséquences

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5. emploi des données 6. hypothèses 7. répétition des données 8. emploi de la théorie 9. relations entre la théorie et les données

10. structure analytique III. Formulation des objectifs.

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11. précision des critères, des priorités 12. cohérence 13. pertinence des critères

IV. Planification et évaluation des options.

14. identification des variables stratégiques

15. nombre des options présentées 16. clarté des options

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17. plausibilité des options 18. exclusion réciproque des options 19. évaluation des options

V. Choix de l'option.

20. Comparaison des options 21. Relation entre les problèmes et les solutions

22. Clarté de la conclusion

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VI. Planification et implantation de

l'option. 23. étapes de réalisation 24. distribution à court terme et à long terme 25. contrôle et moyen d’évaluation 26. minimisation des coûts et des désavantages (risques)

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Les parties VII et VIII servent uniquement à évaluer votre rapport.

VII. Intégration et développement.

27. relation entre la description du problème et l'analyse des causes et des conséquences

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28. relation entre l'analyse et les options

29. relation entre les options et le choix des options

30. relation entre le choix des options et l'implantation de l'option

31. intégration et développement global

VIII. Présentation.

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32. organisation et style global 33. grammaire, structure des

phrases et orthographe 34. intégration et logique globale

BONNE CHANCE ET FRUCTUEUSE RECHERCHE.

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SUCCES POUR VOUS TOUS DANS VOS PROJETS DE FORMATION ET DE CARRIERE.

MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION.