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EHESS Métamorphoses du Diable by Romi Review by: E. P. Archives de sociologie des religions, 15e Année, No. 29 (Janvier-Juin 1970), p. 235 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41618800 . Accessed: 16/06/2014 19:35 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 185.2.32.141 on Mon, 16 Jun 2014 19:35:18 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Métamorphoses du Diableby Romi

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Métamorphoses du Diable by RomiReview by: E. P.Archives de sociologie des religions, 15e Année, No. 29 (Janvier-Juin 1970), p. 235Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/41618800 .

Accessed: 16/06/2014 19:35

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BULLETIN DES OUVRAGES

doute certaines affirmations sur le culte d'Apol- lon, de Dionysos surtout. Là encore l'A. se contente de décrire le système religieux sans chercher à en approfondir ni les motivations ni les structures. Même si la collection veut, commercialement, ne s'adresser qu'au grand public, la valeur scientifique de la vulgarisation ne peut être ainsi rabaissée à ce niveau vrai- ment trop superficiel.

M. M.

265 Rochedieu (Edmond). Le Shintoïsme et les nouvelles religions du Japon. Genève, le Cercle du Bibliophile et Paris, Garnier, 1968, 255 p. (Coll. Les Grandes Religions du monde, 9).

L'originalité de l'ouvrage réside en ce qu'il entend nous présenter une image synthétique de « ce monde étiqueté sous l'appellation de shintoïsme », un shintoïsme non pas abstrait, produit des constructions théoriques, mais un shintoïsme contemporain, vécu, « tel qu'il est pratiqué ces dernières années par les plus fervents de ses représentants » (p. 8). D'où, faisant rarement usage des textes sacrés (Kojiki, Nihonshoki), l'A. veut montrer surtout les principales caractéristiques du Shintô avec ses croyances populaires aux Kami, son culte des montagnes, des sources et des rivières, son culte des héros et des ancêtres, ses développements théologiques, sa mytholo- gie, ses rites de purification, sa symbiose avec le bouddhisme, sous la forme du Ryôbu- Shintô. Le lecteur y trouve d'intéressants ren- seignements sur les temples shintoïstes, le choix de leur site, la disposition de leurs élé- ments constitutifs destinés à favoriser le rafraîchissement spirituel, la purification, les rites de prière et d'offrande, sur le symbolisme des nombres, des couleurs, et des trois trésors impériaux. Le rôle du prêtre consiste à servir, à adorer les kami, nullement à prêcher, à parler en public. En 1964, on comptait 21.000 prêtres dans les temples shintoïstes ; leur grand-prêtre occupe le plus haut grade après la princesse impériale consacrée au Kami. Pour disposer ses lecteurs occidentaux à comprendre les comportements religieux des Japonais, l'A. n'a pas hésité à leur conseiller de ne pas trop se fier aux principes de non-contra- diction, et d'identité dans ce domaine. Le Japonais ne s'effraie nullement devant les conflits d'idées, et les contradictions ; si celles- ci subsistent et qu'aucun effort ne parvient à les éliminer, on est alors devant les vérités d'un autre genre, et qui dépassent l'enten- dement humain. C'est ce que H. Neil McFer- land a désigné sous le nom de la réconciliation des contraires. De même, aux yeux de l'Ex-

trême-Oriental, ce que nous appelons la per manence des objets n'est qu'une illusion, car tout se transforme perpétuellement.

En somme, ouvrage intéressant, offrant au public français une vue synthétique du shintoïsme vécu. Contentons-nous de faire une remarque à propos de la floraison de nouvelles religions. L'A. attribue ce phénomène à l'absence d'une morale shintoïste véritable. A notre avis, cela ne suffit pas à expliquer la prolifération de nouvelles religions. D'un côté, l'absence d'une morale shintoïste a été en partie comblée par des emprunts, non seulement au Bushido, mais surtout à l'éthique confucéenne. Celle-ci a apporté par exemple au culte de l'empereur, l'un des buts du Shintô d'Etat, le soutien de l'ordre et de la discipline dont la théologie shintoïste était dépourvue. Au XVIIIe siècle, l'école Mito postérieure n'a-t-elle pas lancé parmi ses slogans, la devise : « shintoïsme et confucianisme relèvent d'une même doctrine ( Shinju-funi ) ? ». ( Sources of Japanese Traditions , New York, Tsunoda, 1960, p. 585). En définitive, la naissance des nouvelles religions est plutôt une réponse à tout un contexte de crises sociales, qui ne cessaient de peser sur le commun du peuple durant ces trois derniers siècles et demi, comme l'a justement souligné H. Neil McFarland (The Rush Hour of the Gods. New York, Mac- millan, 1967).

J. N.v.P.

266 Romi Métamorphoses du Diable. Paris, Hachette, 1968, 242 p.

De la création à la mort du diable. Mais le diable ne meurt pas : il ne fait que se trans- former. Même les croyants actuels n'y croient plus guère sous sa forme traditionnelle. Nous sommes tous atteints aujourd'hui par la mentalité scientifique, et pourtant le Mal, depuis l'origine, n'a jamais cessé d'entourer les hommes, plus exactement d'être en eux. On le laïcise, on le ridiculise ou on l'idéalise, mais il subsiste.

C'est par l'anecdote et surtout l'illustration que vaut l'ouvrage : oui, l'imagination humaine dispose d'un thème sur lequel elle n'est jamais à court.

E. P.

267 Ruffini (Francesco). La Libertà religiosa. Milan, Feltrinelli, 1967, XLI-348 p. (Coll. « S.C. », 17).

L'ouvrage de F.R. sur la liberté religieuse, publié en 1901, est depuis longtemps un clas- sique dans son domaine. Il a été traduit en

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