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2017 2018 EN RÉGION CENTRE-VAL DE LOIRE SANTÉ LES MÉTIERS DE LA ET DU Ministère de l’Éducation nationale, Ministère de l ' Enseignement supérieur, de la Recherche et de l ' Innovation www.onisep.fr/lalibrairie TOUTE L'INFO SUR LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS SOCIAL académie d’Orléans-Tours La Région Centre-Val de loire : un partenaire de l’information et de l’orientation des jeunes

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20172018

EN RÉGION CENTRE-VAL DE LOIRE

SANTÉLES MÉTIERS

DE LA

ET DU

Ministère de l’Éducation nationale,Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation

www.onisep.fr/lalibrairie

TOUTE L'INFO SUR LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS

SOCIALacadémie d’Orléans-Tours

La Région Centre-Val de loire :un partenaire de l’informationet de l’orientation des jeunes

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Les formations polyvalentes 4

Les métiers de la santéAide soignant/e 8

Ambulancier/ière 16

Art-thérapeute 18

Assistant/e dentaire 20

Auxiliaire ambulancier/ière 22

Auxiliaire de puériculture 24

Cadre de santé 27

Chirurgien/ne dentiste 29

Diététicien/ne 31

Ergothérapeute 33

Infirmier/ièreInfirmier/ière anesthésiste infirmier/ière de bloc opératoirePuériculteur/trice

35

Manipulateur/trice d’électroradiologie médicale 42

Masseur/euse kinésithérapeute 44

Médecin 46

Opticien/ne lunetier/ière 49

Orthophoniste 51

Orthoptiste 53

Pharmacien/ne 55

Podo-orthésiste 57

Préparateur/trice en pharmacie 59

Prothésiste dentaire 61

Psychologue 63

Psychomotricien/ne 65

Sage-femme 67

Secrétaire médical/e 69

Socio-esthéticien/ne 71

Technicien/ne de laboratoire médical 73

Les métiers du socialAccompagnant/e éducatif/ve et social/e 77

Agent/e des écoles maternelles - ATSEM 82

Animateur/trice socioculturel/le 84

Assistant/e de service social 89

Assistant/e familial/e 92

Assistant/e maternel/le 94

Conseiller/ère pénitentiaire d’insertion et de probation 95

Conseiller/ère en économie sociale familiale 96

Éducateur/trice de jeunes enfants 100

Éducateur/trice de la protection judiciaire de la jeunesse 103

Éducateur/trice spécialisé/e 104

Éducateur/trice technique spécialisé/e 108

Médiateur/trice familial/e 111

Moniteur/trice éducateur/trice 113

Technicien/ne de l’intervention sociale et familiale 116

Ministère de l’Éducation nationale Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation

Office national d’information sur les enseignements et les professions

ONISEP CENTRE-VAL DE LOIRE55 rue Notre Dame de Recouvrance BP 40609 45016 Orléans cedex 1Tél. : 02 38 42 16 42Courriel : [email protected] de la publication : Michel Quéré Pédagogie-édition : Onisep Centre-Val de Loire

Plan de classement Onisep :

Le kiosque : SANTÉ SOCIAL

ISBN : 978-2-37501-031-0 Novembre 2017 S

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Les secteurs médical et social en région Centre-Val de Loire

SoignerLe secteur médical et paramédical englobe toutes les professions qui participent à la chaîne des soins. Les professionnels/les concernés/es prennent en charge des publics très variés : personnes malades ou dépendantes (âgées ou handicapées). Salariés/es ou en libéral, ils ou elles interviennent au sein d’une équipe ou d’un réseau qui accompagne l’usager vers un mieux être et/ou la guérison.

Malgré une augmentation importante et régulière de leur nombre (70 000 en région Centre-Val de Loire), les professionnels/les ne sont pas encore assez nombreux pour rattraper le retard de la région par rapport aux moyennes nationales.Les pénuries touchent :- certaines professions : médecins, masseurs/euses-kinésithérapeutes, cadres de santé…,- certains secteurs d’activités comme la psychiatrie, - certains territoires ruraux. A noter également, des besoins importants en orthophonistes et aides-soignants/es.

L’exigence affichée est de répondre à la qualité de la prise en charge du patient : qualité des soins, mais également qualité de son environnement personnel (familial et social).

L’accompagnement individuel des personnes reste le cœur du travail social. Mais, et de plus en plus, s’y ajoute une dimension collective et territoriale intégrant les conditions de vie des populations. Les travailleurs sociaux sont ainsi amenés à mon-ter des projets d’intérêt collectif au sein des communes ou des quartiers auprès de populations particulières (jeunes, mères de famille isolées, personnes âgées…).

Dans le secteur de la santé

Aider, accompagnerLe secteur social et médico-social se définit en fonction des missions qu’il remplit et des types de publics qu’il touche (publics handicapés jeunes et adultes, personnes en difficulté, personnes âgées, petite enfance). Les professionnels/les concernés/es, accompagnent ces publics avec, comme objectif, l’amé-lioration de la qualité de leurs environnements personnel, social et éducatif.

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1 300 élèves et étudiants/es dans le secteur social.14 formations réparties sur 8 sites de formation*.

Les formations sanitairesLa plupart des formations exigent un niveau minimum de diplôme et sont accessibles par concours.On compte 29 établissements répartis sur tout le territoire régional (dont 13 instituts de formation en soins infirmiers, 16 instituts de formation d’aide-soignant et 3 lycées professionnels dispensant la formation d’aide-soignant/e).

Les formations socialesCes formations sont accessibles après concours ou examens de niveau.Elles s’adressent à des publics de formation et d’origine très différentes et débouchent sur des métiers où les besoins resteront importants.

Des formations pour lesquelles... ... Les taux de réussite aux examens terminaux sont en général très bons (entre 80 et 90%) ... Les taux d’insertion sur le marché de l’emploi sont excellents pour tous les jeunes diplômés.

Les 4 objectifs essentiels poursuivis par la Région Centre-Val de Loire :- faire progresser le déroulement et la qualité des stages,- renforcer l’accompagnement pédagogique,- moderniser les équipements et les locaux des instituts,- améliorer l’égalité d’accès pour toutes les formations.

Si la région Centre-Val de Loire présente un taux d’équipement relativement satisfaisant par rap-port aux moyennes nationales, beaucoup d’efforts restent encore à faire pour améliorer la qualité et la permanence des services attendus par les familles.

En terme de personnel, les risques de pénurie concernent essentiellement les postes de di-rection et d’encadrement d’établissement. Par ailleurs, des difficultés de recrutement existent pour certains postes éducatifs, comme les éducateurs/trices spécialisés/es, lorsque les conditions de travail ne sont pas considérées comme suffisamment attractives (travail en in-ternat par exemple).

Dans le secteur du social

L’aide à domicile se développeL’intervention au domicile d’une personne se struc-ture autour de quatre fonctions essentielles : - l’aide au diagnostic de la situation,- l’accompagnement dans la vie quotidienne,- l’adaptation de l’intervention,- la communication et la liaison avec l’environne-ment familial et social de la personne.Pour faire face au vieillissement de la population et à la politique de maintien au domicile des personnes fragilisées, la formation continue des salariés/es du secteur joue un rôle primordial.

Le secteur sanitaire et social :

avec près de 130 000 emplois en

région Centre-Val de Loire, c’est l’un

des trois plus gros employeurs de la

région, aux côtés de l’industrie et du

commerce.5 200 élèves ou étudiants/es dans le secteur de la santé répartis dans 15 formations paramédicales* (dont 4 de spécialisation) et 290 places dans les formations médicales pour plus de 1 000 étudiants/es inscrits/es en première année d’études médicales.

* formations financées par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire

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Le CAP assistant technique en milieu familial et collectif

Les titulaires de ce CAP exercent dans les services techniques de structures collectives publiques ou privées (maisons de retraite par exemple), ou chez les particuliers par l’intermédiaire d’un organisme prestataire. Ces professionnels/les travaillent seuls/es ou en équipe et réalisent tout ou partie des activités suivantes : entretien des espaces de vie, entretien du linge et des vêtements et préparation des repas (approvisionnement ou réception des denrées, réalisation de préparations simples et service). Le travail se fait dans le respect des consignes et de la réglementation relative à l’hygiène et à la sécurité. Métiers accessibles : femme/valet de chambre, employé/e d’étage.

u 18 Saint-Amand-Montrond - Lycée professionnel Jean Moulin ✤u 28 Châteaudun - Lycée professionnel Jean-Félix Paulsen ✤u 37 Loches - Lycée polyvalent Thérèse Planiol ✤u 41 Saint-Aignan - Lycée professionnel de Val de Cher ✤u 45 Châlette-sur-Loing - Lycée professionnel Château Blanc ✤u 45 Gien - Lycée professionnel Marguerite Audoux ✤n 41 Blois - Lycée privé la Providencen 45 Orléans - Lycée privé Sainte-Croix Saint-EuverteFormation assurée également par le Cned

Le CAP accompagnant éducatif petite enfance

Les titulaires de ce CAP sont des professionnels/les de l’accueil et de la garde des jeunes enfants. Par leurs activités (aide à la prise des repas, soins d’hygiène corporelle, jeux divers...), ces professionnels/les contribuent à leur éducation, les aident à acquérir leur autonomie et participent à leur développement affectif et intellectuel. Leur rôle consiste aussi à assurer l’entretien courant et l’hygiène des locaux et des équipements.DébouchésLes diplômés/es peuvent travailler en école maternelle, en crèche, en halte-garderie ou en centre de vacances et exercent souvent les fonctions d’agent/e territorial/e spécialisé/e des écoles maternelles (ATSEM).

u 18 GRETA Cher *u 37 GRETA Indre-et-Loire *u 45 GRETA Loiret *n 18 Bengy-sur-Craon - Association de l’enseignement privé agricole (AEPPAC) *n 28 Mignières - Lycée d’enseignement agricole privé EFAGRIR *n 28 Nogent-le-Rotrou - Lycée d’enseignement agricole privé de Nermont *n 41 Montoire-sur-le-Loire - Centre de formation professionnelle continue (CFPC) *n 45 Férolles - Maison familiale ruralen 45 Orléans - Centre de formation professionnelle continue (CFPC) Sainte-Croix Saint-Euverte*

A 37 Bourgueil - Maison familiale ruraleA 41 Blois - CFA interprofessionnel du Loir et CherA 45 Orléans - CFA Orléans MétropoleA 45 Sainte-Geneviève-des-Bois - Maison familiale ruraleFormation assurée également par le Cned

Le CAPa services aux personnes et vente en espace ruralEn contact direct avec l’usager, les titulaires de ce diplôme doivent posséder un bon sens relationnel. Leurs conditions de travail exigent de la polyvalence et une bonne résistance physique et psychologique. Les emplois sont nombreux, souvent à temps partiel. Au cours de leur formation, les titulaires du CAPa se spécialisent dans l’accueil et la vente ou dans les services aux personnes. Dans le secteur des services aux personnes : les diplômés/es exercent leur activité chez les particuliers, dans les maisons de repos, les maisons de cure, les maisons de retraite, les écoles maternelles, les centres de loisirs, les centres de vacances, les cantines scolaires et les restaurants d’entreprise.Métiers accessibles : agent/e hospitalier/ière, aide à domicile, employé/e technique de collectivité, cantine scolaire, centres de loisirs ou de vacances, école maternelle, maison de repos ou de retraite.

u 37 Chambray-les-Tours - Lycée professionnel agricolen 18 Aubigny-sur-Nère - Maison familiale ruralen 18 Bengy-sur-Craon - Lycée d’enseignement professionnel agricole privén 28 Anet - Lycée d’enseignement professionnel privé agricole Gabriel Bridetn 28 Mignières - Lycée d’enseignement agricole privé EFAGRIRn 37 Azay-le-Rideau - Maison familiale et ruralen A 37 Bourgueil - Maison familiale et rurale et CFAn 37 Croix-en-Touraine (La) - Maison familiale et ruralen 37 Loches - Lycée horticole et paysager privé sainte Jeanne d’Arcn 37 Tours - Maison familiale rurale Rougemontn 41 Fougères-sur-Bievre - Lycée d’enseignement agricole professionnel privén 41 Montoire-sur-le-Loir - Lycée d’enseignement agricole privé Sainte-Cécilen 45 Ascoux - Maison familiale rurale du Pithiveraisn 45 Férolles - Maison familiale rurale

Les diplômes ci-dessous préparés en Région Centre-Val de Loire forment à plusieurs métiers différents.

Les formations polyvalentesLe

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u Etablissement publicn Etablissement privéA Par apprentissage ✤ Ces CAP sont destinés à accueillir les élèves de SEGPA... * Formation continue

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BAC PRO accompagnement, soins et services à la personne

Option A à domicileLes titulaires du Bac professionnel accompagnement, soins et services à la personne option « à domicile » possèdent les compétences nécessaires pour travailler auprès de familles, d’enfants, de personnes âgées et de personnes handicapées à leur domicile ou dans des logements collec-tifs. Ils sont amenés à collaborer avec les professionnels/les de santé, des travailleurs sociaux et des partenaires ins-titutionnels.DébouchésEmployés/es par des associations, des collectivités, des entreprises, des particuliers ou des structures d’héberge-ment, ces professionnels/les assistent les personnes dans les actes de la vie quotidienne et les aident à maintenir leur vie sociale. Selon la structure qui les emploie, les titulaires de ce diplôme peuvent également encadrer une petite équipe de professionnels/les chargés/es de ces interventions.

u 18 Bourges - Lycée professionnel Jean Mermozu 18 Saint-Amand-Montrond - Lycée professionnel Jean Moulinu 18 Vierzon - Lycée polyvalent Edouard Vaillantu 28 Chartres - Lycée Jehan de Beauce u 28 Dreux - Lycée professionnel Maurice Violletteu 36 GRETA Indre *u 36 Châteauroux - Lycée professionnel Les Charmillesu 36 Châtre (La) - Lycée George Sandu 37 Tours - Lycée professionnel François Clouetu 41 Blois - Lycée professionnel Sonia Delaunayu 45 Gien - Lycée professionnel Marguerite Audouxn 18 Vierzon - Lycée professionnel privé Saint-Josephn 37 Tours - Lycée professionnel privé Saint-Martinn 41 Blois - Lycée professionnel privé la Providencen 45 Beaugency - Lycée professionnel privé de l’Abbayen 45 Orléans - Lycée privé Sainte-Croix Saint-EuverteFormation assurée également par le Cned

Option B en structureLes titulaires du Bac professionnel accompagnement, soins et services à la personne option "en structure" possèdent les compétences nécessaires pour travailler auprès de personnes dépendantes dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Ces professionnels/les assistent ces personnes dans les actes de la vie quotidienne, les aident à maintenir une vie sociale et participent aux activités de soin. Ils peuvent également prendre part aux activités de gestion, et aux activités de promotion de la santé en lien avec le projet de l’établissement. Dans le cadre de leur intervention, ils collaborent avec les professionnels/les de santé, les travailleurs sociaux et les partenaires institutionnels.Débouchés Emplois possibles au sein d’établissements sanitaires, sociaux ou médico-sociaux (hôpitaux, maisons de retraite, établissements de la petite enfance, centres de réadaptation...).

u 18 Bourges - Lycée professionnel Jean Mermozu 18 Vierzon - Lycée polyvalent Edouard Vaillantu 28 Chartres - Lycée Jehan de Beauceu 28 Dreux - Lycée professionnel Maurice Violletteu 36 GRETA Indre *u 36 Châteauroux - Lycée professionnel Les Charmillesu 36 Châtre (La) - Lycée George Sandu 37 Amboise - Lycée professionnel Jean Chaptal

u 37 Tours - Lycée professionnel François Clouetu 41 Blois - Lycée professionnel Sonia Delaunayu 45 Châlette-sur-Loing - Lycée professionnel Château Blancu 45 Gien - Lycée professionnel Marguerite Audouxu 45 Orléans - Lycée professionnel Paul Gauguinn 18 Vierzon - Lycée professionnel privé Saint-Josephn 28 Dreux - Lycée professionnel privé de Couasnonn 37 Tours - Lycée professionnel privé Saint-Martinn 37 Veigné - Lycée privé Saint Gilles (Fontiville)n 41 Blois - Lycée professionnel privé la Providencen 45 Beaugency - Lycée professionnel privé de l’Abbayen 45 Orléans - Lycée privé Sainte-Croix Saint-Euverten 45 Pithiviers - Lycée professionnel privé Blanche de CastilleFormation assurée également par le Cned

Le BAC PRO services aux personnes et aux territoires

Les titulaires de ce diplôme peuvent exercer leur activité dans les services de proximité et, plus généralement, dans tous les secteurs garantissant le maintien du lien social en milieu rural : tourisme, animation patrimoniale et culturelle, secteur social, services à la personne, santé, administration, commerce, production agricole, industrie, services aux particuliers... De nombreuses structures les emploient : collectivités locales, associations, offices de tourisme rural, syndicats intercommunaux, structures d’accueil de personnes âgées ou d’enfants, où ces professionnels/les agissent en tant qu’organisateurs ou organisatrices de prestations de services. Le travail est en interaction directe ou indirecte avec l’usager.Débouchés Intervenant/e ou cadre intermédiaire dans les structures de services à la personne (dans les associations comme l’ADMR, les organismes publics, les entreprises privées...), emploi dans les collectivités territoriales (pour les activités culturelles, de valorisation patrimoniale ou d’organisation de manifestation locale) et dans les gîtes (pour le développement du tourisme rural), création de sa propre structure dans le domaine des services.

u 18 Subdray (Le) - Lycée agricole de Bourgesu 37 Chambray-les-Tours - Lycée professionnel agricolen 18 Bengy-sur-Craon - Lycée d’enseignement professionnel agricole privén 28 Anet - Lycée d’enseignement professionnel privé agricole Gabriel Bridetn 28 Châteaudun - Lycée d’enseignement agricole privé de Nermontn 28 Mignières - Lycée d’enseignement agricole privé EFAGRIRn 28 Nogent-le-Rotrou - Lycée d’enseignement professionnel agricole privé Site du Perchen 37 Azay-le-Rideau - Maison familiale et ruralen 37 Croix-en-Touraine (La) - Maison familiale et ruralen 37 Loches - Maison familiale rurale du Lochoisn 37 Tours - Maison familiale rurale Rougemont n 37 Tours - Maison familiale rurale Tours Val de Loire n 41 Fougères-sur-Bievre - Lycée d’enseignement agricole professionnel privén 41 Montoire-sur-le-Loir - Lycée d’enseignement agricole privé Sainte-Cécilen 45 Orléans - Maison familiale rurale de l’orléanais n 45 Sainte-Geneviève-des-Bois - Maison familiale rurale

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Pour en savoir plus sur ces formations, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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u Etablissement publicn Etablissement privé* Formation continue

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Le BAC PRO services de proximité et vie locale

Les titulaires de ce diplôme sont des acteurs et actrices de proximité pouvant s’adresser à différents publics (enfants, adolescents, adultes, habitants d’un quartier, locataires, usagers d’un service public...) dont les besoins ne requièrent pas toujours l’intervention des travailleurs sociaux. Par leurs activités, ils contribuent au maintien du lien social. Ils se situent dans une logique de service et s’inscrivent, avec d’autres professionnels/les, dans une démarche de mise en oeuvre ou d’accompagnement de projets.La formation offre 4 spécialités.Activités de soutien et d’aide à l’intégration (A1) : accueil des publics qui ont besoin d’aide, de services ou d’informations (enfants en difficulté scolaire, demandeurs d’emploi...), accompagnement dans leurs recherches, mise à leur disposition des documents disponibles, aide au montage d’un dossier de demande de logement, d’aides ou de prestations sociales.Activités participant à la socialisation et au développement de la citoyenneté (A2) : organisation de jeux, d’ateliers, de rencontres ou d’événements culturels au sein d’associations ou de structures publiques, montage de projets, recherche de partenariats.Gestion des espaces ouverts au public (G1) : accueil et orientation du public dans les lieux recevant un grand nombre de clients ou d’usagers (centres commerciaux, quartiers, squares...), veille de l’entretien des locaux et espaces, sécurité des personnes.Gestion du patrimoine locatif (G2) : instruction des dossiers de demande de logement, signature du contrat de location, suivi du paiement des loyers (quittances, relances en cas d’impayés, information des familles en difficulté...), enregistrement des demandes de travaux, suivi des chantiers, veille de la propreté et de l’entretien des immeubles.Débouchés Travail auprès de différents publics (enfants, adolescents, locataires, usagers d’un service public...) dans la fonction publique ou les établissements qui en dépendent (établissements de coopération intercommunale, offices d’HLM, offices d’aménagement et de construction), les entreprises d’économie mixte, les entreprises sociales pour l’habitat, les sociétés coopératives d’HLM, les sociétés de gestion et de surveillance des espaces, les associations...

u 37 Tours - Lycée professionnel François Clouet (A1, A2, G1, G2)u 45 Orléans - Lycée professionnel Paul Gauguin (A1, A2, G1, G2)n 28 Dreux - Lycée professionnel privé de Couasnon (A1, G1)n 45 Orléans - Lycée privé Sainte-Croix Saint-Euverte (A2, G1)A 45 Orléans - CFA de l’agglomération orléanaise (A1, A2)

Le BTS services et prestations des secteurs sanitaire et social

Les titulaires de ce BTS exercent dans différentes structures publiques ou privées : mutuelles, structures de soins, centres d’action sociale, services de protection de la jeunesse, établissements médico-sociaux, entreprises d’aide à la personne... Interlocuteurs ou interlocutrices privilégiés des usagers, ces professionnels/les analysent leurs besoins, leur proposent des prestations et des services appropriés, et assurent la gestion de leur dossier.Débouchés"Gestionnaire conseil", "assistant/e médical/e" ou "conseiller/ère d’action sociale", les titulaires de ce BTS jouent un rôle clef dans la bonne marche de la structure qui les emploie en participant à la gestion administrative et comptable, à la démarche qualité et à l’animation d’équipe. Ces professionnels/les travaillent en étroite collaboration avec les professionnels/les de la santé, les travailleurs sociaux et les partenaires institutionnels.

u 28 GRETA Eure-et-Loir *u 28 Chartres - Lycée Jehan de Beauceu 45 Orléans - Lycée Voltairen 41 Blois - Lycée privé La Providencen 45 Orléans - Lycée privé Ste-Croix St-EuverteA 37 Joué-lès-Tours - Campus des Métiers et de l’ArtisanatFormation assurée également par le Cned

Pour en savoir plus sur ces formations, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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u Etablissement publicn Etablissement privéA Par apprentissage * Formation continue

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Pour en savoir plus sur ces formations, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Le BTSA développement, animation des territoires ruraux

Le ou la titulaire de ce BTSA peut être employé/e dans une collectivité territoriale ou une structure de prestation de services (syndicat, association, entreprise...).

Ses activités sont liées à l’animation et au développement des territoires ruraux et visent les usagers, les exploitations agricoles ou les entreprises rurales.

La formation est axée sur une bonne connaissance des acteurs du territoire, des réseaux et des politiques publiques mais aussi sur l’apprentissage de la gestion économique et humaine des structures impliquées dans l’offre de service en milieu rural ou dans les actions de développement.

Débouchés«Animateur/trice de développement territorial», «Chargé/e de promotion de patrimoine», «Chargé/e de mission en insertion sociale, économie sociale et solidaire» ou «organisateur/trice et responsable d’évènements», le BTSA DATR est une formation menée avec les partenaires locaux, ouverte vers la mobilité et la coopération internationale. Insertion professionnelle directe ou poursuite d’études de types Licences générales ou professionnelles, ce BTSA permet également une équivalence partielle avec le DEJEPS (Diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’Education Populaire et des Sports), spécialité animation socio-éducative et culturelle.

u 18 Le Subdray - LEGTA n 28 Mignières - Lycée d’enseignement agricole privé EFAGRIR

Le DUT carrières sociales option gestion urbaine

Les titulaires de ce DUT sont des professionnels/les du travail social et socioculturel.L’option gestion urbaine prépare aux métiers de la ville, tels que responsable de projet, attaché/e de collectivité, assistant/e d’ingénieur/e civil...Les diplômés/es de cette option possèdent des compétences économiques et sociales. Ces professionnels/les ont appris à accompagner des projets et à développer les méthodes de décision collective, sont en mesure de mener à bien une étude sociologique de la vie locale et maîtrisent les outils d’analyse, de gestion et de prévision, ce qui leur permet de mettre en place des projets et d’en suivre la réalisation.

Débouchés• chargé/e de mission habitat, culture, développement durable, éducation, accompagnement des dispositifs de rénovation urbaine..., • technicien/ne supérieur/e auprès de chefs/fes de projets ou de chargés/es de développement local dans tous types de structures,• agent/e de médiation culturelle, urbaine, familiale...,• agent/e de développement auprès de bailleurs sociaux (gestion et développement des logements HLM), • coordinateur/trice de projets en ville moyenne, • chargé/e d’études et d’accompagnement lors de missions de consultation auprès de gros aménageurs. u 18 Bourges - IUT

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u Etablissement publicn Etablissement privé

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Le métierSous la responsabilité du personnel infirmier, l’aide-soignant/e s’occupe de l’hygiène et veille au confort phy-sique et moral des malades. Au quotidien, il faut aider les patients à effectuer leur toilette et à s’habiller. Il faut aussi accompagner les personnes privées d’autonomie dans leurs déplacements, les aider à s’asseoir, à se nourrir, à sor-tir de leur lit. Son travail s’étend à certaines tâches d’entre-tien comme le changement de la literie et du linge, ainsi que le nettoyage et le rangement des chambres.Cette profession requiert résistance, force physique et déli-catesse (par exemple, pour aider un malade à se reposition-ner dans son lit, pour l’aider à se lever ou à se déplacer). Trouver les mots justes pour apaiser un malade angoissé avant une intervention chirurgicale, pour persuader un enfant de s’alimenter ou pour informer ses collègues... la capacité à communiquer est primordiale. Sans oublier une bonne dose de patience, de tact et un certain sens de l’écoute.Les lieux de travail sont essentiellement les hôpitaux, les cliniques et les maisons de retraite.

Les perspectives d’emploi et le salaireLe métier compte aujourd’hui 320 000 professionnels/les. Chaque année, 10 000 postes se libèrent en France. Les perspectives d’emploi sont favorables. Les débouchés dans les hôpitaux restent importants, et l’allongement de la durée de la vie devrait créer de nouvelles opportunités dans les centres accueillant des personnes dépendantes.Après trois ans d’exercice dans le secteur hospitalier ou médico-social, l’aide-soignant/e peut se présenter aux épreuves de sélection du concours d’entrée aux instituts de formation en soins infirmiers. Il existe également des passerelles vers les métiers d’auxi-liaire de puériculture, d’auxiliaire de vie sociale, de tech-nicien/ne de l’intervention sociale et familiale, d’ambulan-cier/ière.Le salaire mensuel brut pour ce personnel hospitalier est compris entre 1 352 € en début de carrière et 1 926 € en fin de carrière, hors primes et indemnités.

La formationLe diplôme d’Etat d’aide-soignant (DEAS) est obligatoire pour exercer la profession. Celui-ci peut être préparé dans un institut de formation d’aide-soignant (IFAS) ou dans un lycée professionnel.

Contenu de la formationLa formation dure dix mois et comporte 17 semaines de cours théoriques portant sur 8 modules : accompagne-ment d’une personne dans la vie quotidienne ; soins ; état clinique d’une personne ; relation-communication ; ergo-nomie ; hygiène des locaux hospitaliers ; transmission des informations ; organisation du travail et 24 semaines de stage dans des structures professionnelles des secteurs sanitaire, social, médico-social, en établissement ou à domicile.

Conditions d’accès à la formationLa formation est accessible sans condition de diplôme. Il faut être âgé/e de 17 ans au moins à la date d’entrée en formation.L’accès se fait par un concours d’entrée qui comporte une épreuve écrite d’admissibilité (épreuve de culture générale sur un sujet d’actualité en lien avec le sanitaire et social et une série de 10 questions concernant la biologie humaine et les aptitudes numériques) et une épreuve orale d’admis-sion (exposé sur un thème relevant du secteur sanitaire et social et discussion avec le jury sur la connaissance et l’intérêt pour le métier d’aide-soignant/e).Les titulaires d’un titre ou d’un diplôme :• homologué au minimum au niveau IV de formation (niveau Bac),• du secteur sanitaire et social homologué au moins au niveau V,• étranger, leur permettant d’accéder directement à des études universitaires dans le pays où il a été obtenu,• et pour les candidats/es ayant suivi une 1re année d’études d’infirmier et n’ayant pas été admis/es en 2e année,sont dispensés de l’épreuve écrite d’admissibilité.Certains diplômes dispensent du concours (voir rubrique Allègement de formation - équivalences).Cursus partiel : la Région Centre-Val de Loire propose un certain nombre de places dans le cadre d’un cursus par-tiel ; celui-ci s’adresse aux étudiants/es, en VAE (validation des acquis de l’expérience) ou déjà titulaire d’un diplôme du secteur médico-social. Composé de 8 modules, il s’étale sur 6 à 9 mois. Les étudiants/es ne suivent que les modules complémentaires à leurs compétences et nécessaires à la validation de leur diplôme. Renseignements auprès des IFAS.

Parmi le personnel de santé, l’aide-soignant/e est sans doute le plus proche des personnes hospitalisées. Assurer l’hygiène et le confort des patients, apporter aussi son soutien aux personnes dépendantes pour toutes les tâches de la vie quotidienne, à domicile ou en centres d’accueil font partie de ses principales missions.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Allègements de formation - équivalencesDes dispenses de scolarité peuvent être accordées aux personnes déjà titulaires de certains diplômes du secteur sanitaire et social :• le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale, • la mention complémentaire aide à domicile, • le diplôme d’Etat d’ambulancier, • le diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique, • le titre professionnel d’assistant de vie aux familles • le diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture, • le Bac pro accompagnement, soins et services à la per-sonne, • le Bac pro services aux personnes et aux territoires.Tous ces candidats/es sont recrutés sur dossier puis entre-tien. Se renseigner auprès des écoles.

Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• la capacité d’accueil pour cette formation est de 966 places + 177 places dédiées au cursus partiel• en 2013, le taux de réussite au diplôme d’aide-soignant est de 83%• en 2012, 93% des aides-soignants/es diplômés/es sont en situation d’emploi• les 1er employeurs sont les structures publiques hospita-lières et le secteur des personnes âgées• 75% des aides-soignants/es travaillent à temps complet• 25% des aides-soignants/es ont plus de 50 ans• 92% des aides-soignants/es sont des femmes

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête com-plète de l’oRFE (juin 2014) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/

osms_orfe

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Aid

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igna

nt/e

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

18 - Cher

IFAS - BourgES

13-15 rue gaston Berger18000 BourgESTel : 02 48 68 45 20 www.ch-bourges.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 300 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 60 cursus initial

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : non communiqué• Frais d’inscription : Ecrit et oral : non com-muniqué• Frais de dossier : non communiqué

IFAS - ST AmAND-moNTroND

82, rue jean moulin18200 ST-AmAND-moNTroND CedexTel : 02 48 63 36 37www.ch-stamand.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 4 505 € (demandeurs d’emploi) ou 5 940 € (tarif empoyeur/OPCA)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 30 cursus initial15 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : avril 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral : 62 € (en 2017)• Frais de dossier : 0 €

IFAS - VIErzoN

Centre hospitalierPlace du Tacot18100 VIErzoN Tel : 02 48 52 90 50ifsi-vierzon.learneos.fr/

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 300 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre Vierzon :40 cursus initial

Aubigny-sur-Nère :15 cursus initial5 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : avril 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral : 58 € (50€ si oral uniquement)• Frais de dossier :0 €

28 - Eure-et-Loir

IFAS - ChArTrES

7, rue Philippe Desportes28018 ChArTrES CedexTel : 02 37 30 30 86www.ch-chartres.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 55,26 € (tenues) en 2016• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 200 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 60 cursus initial

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : non communiqué• Frais d’inscription: Ecrit et oral : non com-muniqué• Frais de dossier :non communiqué

* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’aide-soignant

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Aid

e-so

igna

nt/e

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

IFAS - ChâtEAuDuN

30, rue de la Madeleine28205 ChAtEAuDuN tel : 02 37 44 63 93www.ifsi-ifas-chateaudun.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 300 € (en 2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre Château-dun :42 cursus initial

Nogent-le-Rotrou :18 cursus complet2 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : avril/mai 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral 50 € ou 72 €• Frais de dossier : 0 €

Institut de forma-tion des professions paramédicales René tostivint IFSI-IFAS

69, rue de Rieuville BP 6928102 DREuX Cedextel : 02 37 46 82 43www.ifsi-dreux.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 300 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 45 cursus initial45 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : mars/avril 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral 64 € (ou 50 € selon catégorie d’inscrip-tion)• Frais de dossier : 0 €

36 - Indre

IFAS – ChâtEAuRouX

216, avenue de Verdun36019 ChâtEAuRouX tel : 02 54 29 60 31www.ch-chateauroux.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : non communiqué• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : non communiqué• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 300 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 40 cursus initial 15 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : avril/mai 2018• Frais d’inscription : non communiqué• Frais de dossier :non communiqué

LP Les Charmilles - ChâtEAuRouX

1, rue Etienne de la Boétie BP 56536019 ChAtEAuRouX Cedextel : 02 54 60 50 50lp-charmilles-chateauroux.tice.ac-orleans-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : non communiqué• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : non communiqué• Frais de sécurité sociale : 21 7 €• Coût pédagogique annuel : formation prise en charge par l’Education nationale

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 15 cursus initial2 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : mars/avril 2018• Frais d’inscription : Ecrit : 0 €Oral : 0 €• Frais de dossier : 0 €

* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’aide-soignant (suite)

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Aid

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igna

nt/e

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

IFAS - LE BLANC

5 rue Pierre Milon - BP 20236300 LE BLANCtel : 02 54 28 28 06www.ifsi-leblanc.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 300 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 30 cursus initial

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : mars/avril 2018• Frais d’inscription : 50 € (en 2017)• Frais de dossier : 0 €

IFAS - ISSouDuN

avenue Jean Bonnefont CS 7019036105 ISSouDuN Cedextel : 02 54 03 54 17www.ch-issoudun.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 300 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 30 cursus initial

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : non communiqué• Frais d’inscription : non communiqué• Frais de dossier : non communiqué

37 - Indre-et-Loire

IFAS - AMBoISE

19, avenue de tours37400 AMBoISEtel : 02 47 23 30 00ifsi-amboise.theia.fr/

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 10 € (reprographie)• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 4 650 € (en 2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre Amboise : 35 cursus initial45 cursus partiel

Loches : 15 cursus initial5 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : mars/avril 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral 90 €• Frais de dossier : 0 €

IFAS - ChAMBRAY-LèS-touRS

2 rue Mansart 37170 ChAMBRAY-LèS-touRStel : 02 47 47 87 61www.chu-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 300 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 110 cursus initial

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018 Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : non communiqué• Frais d’inscription : non communiqué• Frais de dossier : non communiqué

* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’aide-soignant (suite)

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Page 14: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Aid

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

IRFSS Centre-Val de Loire - Croix-Rouge Française - TouRS

6 avenue du Professeur Alexandre MinkowskiCS 40324 37173 CHAMBRAY-LèS-TouRSTel : 02 47 88 43 43irfss-centre.croix-rouge.fr

Statut privé

Formation possible par apprentissage avec le CFA des métiers du social, médico-social et sanitaire de la région Centre-Val de Loire.

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : non communiqué• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon sta-tut du demandeur) : 5 300 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre Tours : 42 cursus initial 8 cursus partiel

Bourgueil (sous réserve) : 18 cursus initial7 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : avril 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral : 101 €• Frais de dossier : 0 €

41 - Loir-et-Cher

IFSI - IFAS - BLoIS

Mail Pierre Charlot41016 BLoIS CedexTel : 02 54 55 64 08www.ch-blois.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 300 € (en 2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre Blois : 70 cursus initial

Montoire sur-le-Loir : 18 cursus initial

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : de mars à mai 2018• Frais d’inscription: Ecrit et oral 75 € (52 € si dispense d’écrit)• Frais de dossier : 0 €

Lycée Professionnel Sonia Delaunay - BLoIS

21 bis, rue d’Auvergne41016 BLoIS Cedex 1Tel : 02 54 90 48 00lyc-sonia-delaunay-blois.tice.ac-orleans-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, pho-tocopies, matériel...) : 70 € pour les tenues professionnelles obligatoires• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel : formation prise en charge par l’Education nationale

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre

25 places Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : à partir de mars 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral de 30 €• Frais de dossier : 0 €

IFAS - RoMoRANTIN-LANTHENAY

96, rue des capucinsBP 14841200 RoMoRANTIN-LANTHENAYTel : 02 54 88 34 41 www.ch-romorantin.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 € • Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 300 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 35 cursus initial(dont 5 bac pro ASSP/SAPAT) 5 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : de mars à mai 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral 75 € (52 € si dispense d’écrit)• Frais de dossier : 0 €

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’aide-soignant (suite)

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Page 15: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Aid

e-so

igna

nt/e * Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

45 - Loiret

IFAS - orLéANS

89, faubourg Saint-Jean,BP 243945032 orLEANS CedexTel : 02 38 78 00 00www.ifpm-orleans.fr/

Statut Public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : achat de tenues profession-nelles • Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 200 € (en 2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre orléans :130 cursus initial 25 cursus partiel

Briare :15 cursus complet5 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01//2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : mai 2018• Frais d’inscription : non communiqués• Frais de dossier : non communiqués

IFSI - ChALETTE-Sur-LoINg

rue du Château45120 ChâLETTE-Sur-LoINgTel : 02 38 95 95 95 sites.google.com/site/ifsiifasmontargis/

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 300 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 40 cursus initial 4 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : de mars à mai 2018• Frais d’inscription : 70 € (50 € pour les cursus partiels)• Frais de dossier : 0 €

Lycée Professionnel Paul gauguin - orLéANS

10, avenue de la recherche scientifique45071 orLEANS Cedex 2Tel : 02 38 69 16 88www.lp-gauguin.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : non communiqué• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel : formation prise en charge par l’Education nationale

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 30 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 14/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 14/03/2018Oral : mi mars à mi mai 2018• Frais d’inscription : 30 €• Frais de dossier : 0 €

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’aide-soignant (suite)

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Aid

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igna

nt/e

Organismes de préparation au concours d’entrée

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Centre de formation continue du LEAP de Bengy - BENgy-sur-CrAoNleap.bengy-lignieres.fr

grETA Chergreta18.ac-orleans-tours.fr/

EFAgrIr - Mignièresfranz-stock.fr

grETA Eure-et-Loir greta28.ac-orleans-tours.fr/

LEAP Nermont - Nogent-Le-rotrouwww.nermont.fr

grETA Indregreta36.ac-orleans-tours.fr/

Pôle enseignement supérieur Lycée sainte solange - Châteaurouxwww.leon13.com

Maison familiale rurale (MFr) du Lochoiswww.mfrlochois.fr

grETA Indre et Loiregreta37.ac-orleans-tours.fr/

IFAs du CHru Chambray-Lès-Tourswww.chu-tours.fr

IrFss Centre-Val de Loire - Croix-rouge Françaiseirfss-centre.croix-rouge.fr

Lycée privé sainte-ursule - Tourswww.sainte-ursule.fr/

Maison familiale rurale (MFr) Tours Val de Loire www.mfr-tours.fr

grETA Loir-et-Cher greta41.ac-orleans-tours.fr/

Institut de formation continue La Providence Bloiswww.lapro.org

Centre de formation professionnelle continue (CFPC) - Montoire-sur-le-Loirewww.lycee-saintececile.fr

FAP - Montargisfap45.com

Forma santé - orléanswww.formasante.fr

grETA Loiretgreta45.ac-orleans-tours.fr/

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

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Page 17: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Sant

é

mis

e à

jour

juin

20

13€

Le métierL’ambulancier/ière transporte les blessés, les malades, les personnes handicapées ou âgées vers les hôpitaux, les cliniques ou les maisons de retraite. Veiller au confort du passager même en cas de conduite à grande vitesse dans une situation d’urgence, est primordial.Ce métier s’exerce en milieu public ou privé en lien avec l’organisation de l’aide médicale d’urgence. Le travail s’ef-fectue dans des hôpitaux, des établissements de soins…mais également au SAMU.Durant le trajet, l’ambulancier/ière veille au confort du patient et à son état de santé ; il ou elle peut intervenir en cas de besoin pour apporter les premiers secours.L’ambulancier/ière est aussi chargé/e de l’entretien de son véhicule et de la stérilisation du matériel (lavage, désinfec-tion...). En parallèle, ce personnel effectue des tâches admi-nistratives : formalités d’entrée et de sortie des malades à l’hôpital, facturation, encaissement...Sang-froid et réactivité sont très appréciés dans ce métier. Dans toutes les situations, l’ambulancier/ière doit prendre rapidement les bonnes décisions. Il faut également possé-der une solide résistance physique car certaines interven-tions peuvent être longues et pénibles.

Les perspectives d’emploi et le salaireon compte actuellement, en France, environ 31 256 ambu-lanciers/ières, travaillant essentiellement dans des entre-prises privées. Globalement, le secteur reste porteur d’em-plois.Après quelques années de pratique, il est possible de tra-vailler dans un centre de régulation. Le travail consiste à coordonner les déplacements d’une équipe, d’établir les emplois du temps, de gérer les demandes de prises en charge et les interventions.Possibilité également de se mettre à son compte, mais cela nécessite d’importants investissements.La reconversion vers le métier d’aide-soignant/e est aussi envisageable. Leur formation les dispense de passer le concours d’entrée et de suivre les unités de formation 2, 4, 5 et 7. Seules les unités 1, 3, 6 et 8 devront être suivies ; soit 9 semaines d’enseignement théorique et 6 stages de 4 semaines chacun, soit une formation totale de 33 semaines.Le salaire varie d’environ 1 200 € net en début de carrière, à 2 000 € en fin de carrière. Il peut être différent d’une entreprise à l’autre. Dans la fonction publique hospita-lière, ces personnels appartiennent à la catégorie C et leur salaire mensuel brut se situe autour de 1 300 €.

La formation

Le diplôme d’Etat d’ambulancier est indispensable pour exercer la profession.

Contenu de la formationLa formation se déroule dans les instituts de formation d’ambulancier. Elle comporte 630 h avec 13 semaines d’en-seignement en institut reposant sur 8 modules : gestes et soins d’urgence ; état clinique du patient ; hygiène et prévention de la transmission des infections ; ergonomie ; communication adaptée au patient et à son entourage ; sécurité du transport sanitaire ; transmission des informa-tions et gestion administrative ; règles et valeurs profes-sionnelles et 5 semaines en stage clinique et en entreprise de transport sanitaire.

Conditions d’accès à la formationLa formation est accessible sans aucune condition de diplôme, aux personnes âgées d’au moins 18 ans au début de la formation. Pour se présenter au concours, plusieurs conditions doivent être remplies :• être titulaire du PSC1 - prévention et secours civiques de niveau 1 ou formation équivalente reconnue par le minis-tère chargé de la santé,• être titulaire du permis de conduire B depuis 3 ans (ou 2 ans pour les personnes ayant suivi la conduite accompa-gnée),• être titulaire de l’attestation préfectorale de conduite des véhicules sanitaires,• être titulaire d’une attestation validant un stage d’orien-tation professionnelle de 140 h en service de transport hos-pitalier ou en entreprise de transport sanitaire, • ou être auxiliaire ambulancier/ière en exercice depuis plus d’un mois.

Epreuves du concours : • une épreuve d’admissibilité avec une épreuve écrite (fran-çais et arithmétique du niveau du Brevet des collèges) et avoir une attestation de stage d’orientation professionnelle (celui-ci aura été effectué avant l’inscription au concours).Sont dispensés de cette épreuve d’admissibilité les titu-laires du Bac (ou d’un diplôme équivalent), d’un titre ou diplôme du secteur sanitaire et social homologué au mini-mum au niveau V (CAP) ou ayant été admis en formation d’auxiliaires médicaux,• une épreuve d’admission orale avec un sujet de culture générale en lien avec le secteur sanitaire et social et un entretien avec le jury.

Allègements de formation - équivalencesLes personnes titulaires du diplôme professionnel ou diplôme d’Etat d’aide-soignant, diplôme professionnel ou diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture, du diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale ou du diplôme d’Etat d’as-sistant de vie aux familles peuvent être dispensées de cer-tains modules de formation ou/et de stages ainsi que des épreuves de sélection. Se renseigner auprès des instituts de formation.

Auxiliaire de soins, le personnel ambulancier assure le transport des blessés, malades, personnes âgées ou handicapées au moyen d’un véhicule adapté. Il ou elle peut intervenir en urgence ou sur rendez-vous pour des soins réguliers et également assurer les premiers soins en cas d’urgence.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Institut de formation d’ambulanciers - ChAmBrAY-LèS-TourS

2 rue mansart 37170 ChAmBrAY-LèS-TourSTel : 02 47 47 87 40www.chu-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 3 553 € (en 2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

janvier ou

septembre

30 places par session (2 sessions par an)

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 4/12/2017Retour du dossier : 2/03/2018• Date des épreuvesEcrit : 3/04/2018Oral : mai 2018• Frais d’inscription : 115 €• Frais de dossier : 0 €

45 - Loiret

Institut de formation des ambulanciers Chro - orLEANS

89, faubourg Saint-JeanBP 243945032 orLEANS CedexTel : 02 38 78 00 00www.ifpm-orleans.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 € • Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 4 900 € (en 2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

février ou

septembre

35 places par session (2 sessions par an)

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 4/12/2017Retour du dossier : 2/03/2018• Date des épreuvesEcrit : 3/04/2018Oral : avril 2018• Frais d’inscription : non communiqués• Frais de dossier : non communiqués

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’ambulancier

Organismes de préparation au concours d’entrée

grETA (Cher/Loir-et-Cher) formationcontinue.ac-orleans-tours.fr/

mFr Tours Val de Loire http://mfr-tours.fr/

Forma santé - orléanswww.formasante.fr

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 63 étudiants/es ont suivi la formation d’ambulancier/ière en 2013• profil type de l’étudiant/e : - un homme : 62% des étudiants/es sont des hommes - demandeur d’emploi ou salarié - plus âgé/e que la moyenne : 31 ans (contre 25 ans pour les autres professions paramédicales) - déjà diplômé/e - originaire de la région : 89% habitaient la région Centre-Val de Loire avant leur entrée en formation en 2013 • taux de réussite au diplôme de 89%

• 85% des diplômés/es de 2013 ont déclaré être en situation d’emploi à la fin de leur formation, dont 87% en région• la majorité des emplois sont des CDI (68%)• environ 2 376 professionnels/les sont en exercice dans la région, 61% sont des hommes

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête complète de l’oRFE (juillet 2015) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/

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L’art-thérapeute, spécialiste de l’activité artistique dans un domaine paramédical, est un membre de l’équipe pluridisciplinaire de soin, qui sait établir un protocole de prise en charge thérapeutique en Art-thérapie. Ce n’est pas un ou une psychothérapeute.

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Art-thérapeute

Le métierL’Art-thérapie est l’exploitation du potentiel artistique dans une visée humanitaire et thérapeute.Elle regroupe toutes les techniques artistiques. L’ art-thérapeute peut se spécialiser dans l’une d’elles (musicothérapie, danse-thérapie...) ou dans le cadre d’une pathologie spécifique (autisme, Alzheimer, cancer...) et exerce dans le respect du code de déontologie art-thérapeutique. Il-elle se place sous l’autorité médicale dans le secteur sanitaire et sous l’autorité administrative de l’institution dans le secteur social ou éducatif. Le métier d’art-thérapeute s’exerce en étroite collaboration avec l’ensemble de l’équipe sanitaire pluridisciplinaire ainsi que les équipes sociales et utilise des outils spécifiques tels que l’opération artistique, le cube harmonique ou le programme d’accompagnement de soin. Les ateliers d’art-thérapie peuvent être mis en place en séances individuelles ou collectives, leur durée est adaptée selon les pathologies ou les difficultés.Quelques exemples d’activités art-thérapeutiques : - un art-thérapeute musicien dans un service de soins palliatifs. L’accompagnement individuel de patients cancéreux permet en plusieurs séances hebdomadaires de diminuer considérablement l’anxiété, de limiter la prise d’antalgiques dans les 24 h suivant les séances et d’améliorer leur disponibilité relationnelle avec leurs proches et les soignants/es, - une art-thérapeute calligraphe dans un service gériatrique. Après une année d’atelier collectif hebdomadaire, on constate une amélioration de l’estime de soi, une revalorisation sociale, une reprise d’activité relationnelle, une amélioration de la motricité fine des patients,- une art-thérapeute comédienne dans un hôpital de jour en pédopsychiatrie avec des enfants présentant des troubles envahissants du développement. Après 1 an de prise en charge en groupe, on constate une amélioration des capacités relationnelles et expressives ainsi que l’émergence du jeu imaginatif.

Les perspectives d’emploi et le salaireL’art-thérapeute peut être : - salarié/e de la structure d’accueil qu’elle soit publique ou privée,- installé/e à son compte, éventuellement sous le régime auto-entrepreneur.L’art-thérapeute peut exercer dans tous les services hospitaliers (de la psychiatrie à la médecine physique, en passant par l’oncologie, la neurologie ou la gériatrie), tous les services sanitaires et médico-pédagogiques (CMPP, enfants dysphasiques, SDF, femmes en détresse, maison de retraite, milieu carcéral...), à domicile...La profession n’étant pas inscrite dans les conventions collectives et non réglementée, la rémunération de l’art-thérapeute sera basée sur celle des professions paramédicales et le plus souvent de l’ergothérapeute.

Par ailleurs, la certification officielle du titre d’art-thérapeute par l’école d’Art-thérapie de Tours (Afratapem) place le ou la professionnel/le sur la grille des salariés/es de niveau II.

La formationLe titre d’art-thérapeute permet d’obtenir les fonde-ments théoriques et pratiques et ses applications métho-dologiques en Art-thérapie. Le Diplôme universitaire d’art-thérapie complète ce titre et est orienté vers une recherche scientifique.

Certification officielle d’art-thérapeuteTitre Afratapem - Ecole d’Art-thérapie de Tours

Contenu de la formationLe titre officiel d’art-thérapeute est inscrit par l’Etat au répertoire national des certifications professionnelles, ni-veau II (RNCP - Arrêté du 10/08/2012, Journal officiel du 22/08/2012).Il se décompose en différents cycles : 1. Cycle Initiation à l’Art-thérapie (toutes techniques artis-tiques),2. Cycle Art-thérapie : 2 parties consécutives composées des fondements théoriques et pratiques (toutes tech-niques artistiques) et des applications méthodologiques (toutes techniques artistiques),3. Ateliers artistiques spécialisés : musicothérapie, édugra-phie, arts corporels et thérapie, arts plastiques et thérapie.

Conditions d’accès à la formationPrérequis : compétences artistiques et niveau d’études Bac + 2 minimum.

Diplôme universitaire (Du) d’Art-thérapie (Tours, grenoble, Lille-ICL)

Contenu de la formationLe DU d’art-thérapie complète le titre d’art-thérapeute. Il permet de se spécialiser dans la gestion d’atelier d’art-thérapie, l’oncologie, le handicap... Il est notamment validé par la rédaction et la soutenance d’un article scientifique (recherche scientifique en art-thérapie).

Conditions d’accès à la formationPrérequis : titulaires d’un master 2 ou équivalent dans les secteurs sanitaires, sociaux, éducatifs ; médecins ; étu-diants/es en dernière année de pharmacie, en internat de médecine, élèves en fin de formation de responsables d’institutions de soins, structures médico-sociales et édu-catives ; titulaires du titre certifié d’art-thérapeute de l’Afratapem, professionnels/les ayant des responsabilités depuis 2 ans au moins dans les lieux de soins et les centres sociaux, socio-éducatifs, médico-sociaux ou éducatifs d’un diplôme de niveau II minimum.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - indre-et-Loire

AFrATAPEm Ecole d’art-thérapie - TourS

3 rue Calmette37540 SAINT-CYr-Sur-LoIrETél : 02 47 51 86 20www.art-therapie-tours.net

Statut associatif

• Coût total de la scolarité : 3 450 € septembre 90 Compétences artistiques et niveau d’études Bac + 3 (Bac + 2 possible avec en-seignement préparatoire)

Candidature : retrait et dé-pôt du dossier en janvier 2018 ([email protected])

Lieu de formationTitre d’art-thérapeute

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - indre-et-Loire

uFr de médecine - TourS

2 bis, boulevard TonnelléBP 322337032 TourS Cedex 1Tel : 02 47 36 63 17 / 81 45www.med.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Coût total de la scolarité : 1 380 €

mars 18 Avoir obtenu le titre d’art-thérapeute de l’Afratapem ou être titulaire d’un Mas-ter 2.

Candidature : retrait et dépôt du dossier en jan-vier 2018 ([email protected])

Diplôme universitaire - Du - d’art-thérapie

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Dans tous les cas, justifier d’un niveau de connaissances en art-thérapie équivalent à la certification AFRATAPEM.Renseignements : www.art-therapie-tours.net

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Le métierL’assistant/e dentaire est l’auxiliaire des chirurgiens/nes dentistes ou des médecins spécialistes en stomatologie et chirurgie maxillo-faciale.Répondre au téléphone, prendre les rendez-vous, tenir à jour les dossiers médicaux, établir des devis de prothèse, assurer la liaison avec les organismes sociaux, encaisser les paiements, gérer les stocks et les commandes, telles sont ses premières missions. L’assistant/e gère également les relations avec le cabinet de prothèse dentaire et les fournisseurs. La maîtrise des outils informatiques et de logiciels dentaires spécifiques est incontournable. L’autre aspect du travail est plus technique puisqu’il s’agit de seconder les praticiens/nes, préparer l’ensemble des instruments nécessaires à l’intervention, les amalgames et ciments pour sceller une couronne, les pâtes pour prendre des empreintes et, suivant les cabinets, procéder au déve-loppement des radiographies.Il faut aimer le travail en équipe et avoir un bon relationnel. Cette qualité d’écoute facilite également la relation avec la clientèle, qu’il convient de rassurer par une attitude calme. A noter : il existe aussi des aides dentaires qui assurent les mêmes tâches que les assistants/es dentaires mais ne sont en revanche pas qualifiés/es pour assister le praticien ou la praticienne au fauteuil.

Les perspectives d’emploi et le salaireon compte en France 52 000 assistants/es dentaires. Les postes à pourvoir sont répartis sur l’ensemble du territoire. Les emplois se trouvent le plus souvent dans les cabi-nets dentaires et d’orthodontie mais également dans les centres de santé pluridisciplinaires ou des établissements hospitaliers. Ces personnels sont très recherchés.L’assistant/e dentaire peut se réorienter vers des activi-tés commerciales pour le compte de laboratoires ou de fournisseurs en matériel dentaire. Des métiers proches sont accessibles, à condition de mettre à niveau ses com-pétences : l’Afpa (Association pour la formation profes-sionnelle des adultes) délivre, par exemple, un titre de secrétaire ou d’assistant-e médico-social. Les poursuites d’études sont envisageables, le certificat d’assistant den-taire étant certifié au niveau IV (niveau Bac).Possibilité de se spécialiser (parodontologie, chirurgie, orthopédie dento-faciale…) grâce à la formation profes-sionnelle continue.Le salaire est variable d’un cabinet à l’autre et dépend de nombreux facteurs : l’ancienneté, le niveau d’expé-rience, les responsabilités acquises. Pour les personnes diplômées, le salaire est d’environ 1 500 € brut ; certaines primes peuvent également s’ajouter.Durant la formation, les moins de 26 ans touchent 90 % du SMIC et les plus de 26 ans perçoivent le SMIC.

La formationPour exercer la profession d’assistant/e dentaire, il faut obtenir le titre d’assistant dentaire ; pour devenir aide dentaire, la formation certifiante d’aide dentaire. Ces 2 formations s’effectuent uniquement en alternance, dans le cadre d’un contrat de professionnalisation ou d’une période de professionnalisation ; il faut donc, au préalable, trouver un employeur.

Contenu de la formationElle est organisée en alternance, dans le cadre d’un contrat de professionnalisation ou d’une période de professionna-lisation. La formation dure 18 mois pour les assistants/es dentaires (590 h : 254 h en cabinet - 336 h en centre de formation), 12 mois pour les aides dentaires (314 h : 150 h en cabinet - 164 h en centre de formation).Les cours ont lieu une journée par semaine. Au programme : • Gestion du risque infectieux, aide opératoire*, hygiène et prévention au travail, éducation à la santé bucco-dentaire*, gestion de l’agenda, accueil et communication, création et suivi de dossier.

* uniquement pour le titre d’assistant dentaire

Conditions d’accès à la formation• avoir 18 ans minimum,• être titulaire au minimun du diplôme national du brevet ou d’un niveau V de formation (le bac ou le niveau bac est souhaitable),• avoir un emploi dans un cabinet dentaire ou de stomato-logie (pour trouver un employeur, contacter la Commission nationale de qualification des assistants en odonto-stoma-tologie (CNQAoS) qui délivre le titre et dispose d’un service mettant en relation les personnes en recherche d’emploi et celles qui recherchent du personnel). Cette formation est également accessible dans le cadre de la VAE (validation des acquis de l’expérience), à condition de justifier d’une expérience professionnelle de 3 ans en rapport avec cette activité.Des épreuves d’aptitude et un entretien de motivation pré-cèdent l’entrée en formation.

Deux fonctions différentes à assurer : • accueillir les patients, préparer les dossiers administratifs ou médicaux...,• assister le ou la chirurgien/ne dentiste en lui apportant une aide technique et matérielle.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

CNQAoS - TourS

24 rue d’Entraigues37o00 TourSTel : 06 26 22 40 21www.cnqaos.fr

Statut associatif

• Frais d’inscription : 330 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 171 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 390 €• Dépôt de garantie : 268 €• Coût pédagogique (pris en charge par l’oPCA/PL après accord préalable) : 4 300,80 €

A tout moment de l’année

Non précisé Etre embauché/e par un cabinet dentaire et répondre aux conditions d’admission (voir page précédente).

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e Lieu de formationTitre d’assistant dentaire

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Formation certifiante d’aide dentaire

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

CNQAoS - TourS

24 rue d’Entraigues37o00 TourSTel : 06 26 22 40 21www.cnqaos.fr

Statut associatif

• Frais d’inscription : 330 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 171 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 284 €• Dépôt de garantie : 268 €• Coût pédagogique (pris en charge par l’oPCA/PL après accord préalable) : 2099,20€

A tout moment de l’année

Non précisé Etre embauché/e par un cabinet dentaire et répondre aux conditions d’admission (voir page précédente).

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Le métierDepuis 2006, il faut distinguer le métier d’ambulancier/ière de celui d’auxiliaire ambulancier/ière.L’auxiliaire assure, sur prescription médicale, le transport de malades ou de blessés dans un véhicule sanitaire léger. Seul/e responsable de l’ensemble de la mission, son rôle est d’assurer la sécurité de son patient. Lors d’un transport en ambulance, l’auxiliaire fait équipe avec l’ambulancier/ière diplômé/e d’état et est responsable de la conduite du véhicule, quelquefois dans des conditions d’urgence et de circulations difficiles. Son rôle consiste aussi à assister le personnel ambulancier lors des manoeuvres de manuten-tion, de brancardage et de soins au patient et se doit donc d’en connaître les techniques. Responsable du véhicule, l’auxiliaire doit s’assurer de l’en-tretien courant du véhicule. Connaître le code de la route et les spécificités de la conduite d’urgence est impératif.Ce métier demande calme et disponibilité ainsi que du sang-froid. Il faut également aimer le travail en équipe et avoir des qualités relationnelles. Il implique également une bonne résistance physique.Ce métier comporte des gardes et astreintes (nuits, week-ends, jours fériés).

Les perspectives d’emploi et le salaireL’auxiliaire ambulancier/ière exerce son activité au sein d’une entreprise privée de transport sanitaire ou d’un éta-blissement de santé, public ou privé.L’auxiliaire peut devenir ambulancier/ière en passant le diplôme d’Etat. Pour l’épreuve d’admissibilité, une dis-pense du stage d’orientation professionnelle de 140 h est accordée (à condition d’avoir travaillé un mois en continu, c’est à dire 140 h au minimum). Dispense également de l’épreuve orale d’admission à condition d’avoir exercé en continu pendant un an à temps plein durant les 5 dernières années et de remplir certaines autres conditions. Se renseigner auprès des Instituts de formation.Le salaire de l’auxiliaire débutant/e correspond au Smic. A celui-ci peuvent s’ajouter une indemnité pour dimanche et jours fériés et des indemnités repas.

La formationPour exercer cette profession, il faut obtenir une vali-dation délivrée, après évaluation des compétences, au terme d’une formation de 70 h. Elle est dispensée par les instituts de formation d’ambulanciers.

Contenu de la formationLa formation porte sur l’hygiène, la déontologie, les gestes de manutention, les règles du transport sanitaire et sur les gestes d’urgence en vue de l’obtention de l’attestation aux gestes et soins d’urgence de niveau 2. Elle comprend un enseignement théorique et clinique, à l’issue duquel sont remises aux personnes ayant suivi l’intégralité de la for-mation : • une attestation de formation d’auxiliaire d’ambulancier/ière,• une attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Ur-gence de niveau 2 (AFGSU).

Conditions d’accès à la formationPour suivre cette formation, il faut être titulaire du permis de conduire B depuis au moins 3 ans (ou 2 ans en conduite accompagnée).Une attestation en cours de validité de Formation aux Gestes et Soins d’Urgence (AFGSU) de niveau 1 ou d’une formation équivalente reconnue par le ministère de la Santé est nécessaire.Une attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’une ambulance, un certificat médical de vaccinations et un certificat de non contre-indication à l’exercice du métier d’auxiliaire ambulancier/ière sont également exigés.

Son rôle est d’assurer la surveillance et la sécurité de la personne transportée, à bord d’un véhicule sanitaire léger et non d’une ambulance.Lors des transports sanitaires en ambulance, l’auxiliaire fait équipe avec l’ambulancier/ière.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Institut de formation d’ambulanciers Chu - ChAmBrAY-LèS-TourS

2 rue mansard 37170 ChAmBrAY-LèS-TourSTel : 02 47 47 87 40www.chu-tours.fr

Statut public

• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 782 €

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par an)

30 (15 places par session)

Etre titulaire du permis de conduire B depuis 3 ans (ou 2 ans en conduite accompagnée). Disposer d’une attestation en cours de validité de Formation aux Gestes et Soins d’Urgence (AFGSU) de niveau 1 ou d’une for-mation équivalente recon-nue par le ministère de la Santé.

Une attestation préfec-torale d’aptitude à la conduite d’une ambulance, un certificat médical de vaccinations et un certifi-cat de non contre-indica-tion à l’exercice du métier d’auxiliaire ambulancier/ière sont également exigés.

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Lieux de formationFormation d’auxiliaire ambulancier/ière

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Le métierAu sein d’une équipe, l’auxiliaire de puériculture participe à l’accueil et à l’intégration sociale d’enfants, parfois han-dicapés ou atteints de maladies chroniques. Ses missions varient selon ses lieux de travail :

• dans une maternité ou un centre hospitalier, il faut don-ner les soins courants aux nouveau-nés ou aux enfants en bas âge, accompagner les parents dans leur apprentissage des soins au bébé et assurer également l’entretien de la chambre de l’enfant et du matériel utilisé,

• dans un centre PMI (protection maternelle et infantile), il s’agira d’accueillir les futurs et jeunes parents avec leurs bébés, assister aux consultations données par le médecin, gérer les dossiers et effectuer, aux côtés de responsables, des visites dans les familles pour conseiller les jeunes parents,

• dans une crèche, le rythme de l’auxiliaire de puériculture suit celui des enfants. Veiller à leur hygiène et à leur ali-mentation, apprendre l’autonomie aux plus grands sont les tâches essentielles. L’organisation de jeux et d’activités d’éveil constitue un autre pôle important de son travail.

Les perspectives d’emploi et le salaireEnviron 85 000 auxiliaires de puériculture exercent en France. Les débouchés diffèrent suivant le type de struc-ture ou de service mais aussi selon la région. Dans les soins à domicile ou les services de néonatalogie, des opportuni-tés existent car ces secteurs deviennent porteurs. Le fort taux de natalité en France laisse envisager de réels besoins. Après 3 ans d’expérience dans le secteur hospitalier ou médico-social, l’auxiliaire de puériculture peut se présen-ter au concours d’entrée des Ifsi (instituts de formation en soins infirmiers) pour préparer le diplôme d’Etat d’infirmier (épreuve de culture générale adaptée et places réservées au sein des centres de formation). Possibilité également de se présenter au concours d’entrée des écoles d’éduca-teurs de jeunes enfants ou devenir aide-soignant/e après une formation adaptée.Le salaire varie selon le lieu de travail (établissements publics ou privés), l’ancienneté et la fonction exercée. L’auxiliaire de puériculture touche environ 1 500 € brut par mois en début de carrière dans le secteur public.

La formationPour exercer ce métier, il faut obligatoirement être titulaire du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture (DEAP).

Contenu de la formationLa formation dure un an. Elle comporte 17 semaines de cours théoriques et 24 semaines de stages cliniques. Les cours reposent sur 8 modules de formation, dont 6 en commun avec les aides soignants/es : état clinique ; ergonomie ; relation-communication ; hygiène des locaux

hospitaliers ; transmission des informations ; organisation du travail ; 2 autres sont spécifiques à l’enfant. Les stages se déroulent dans des structures sanitaires, sociales, médico-sociales ou en maternité.

Conditions d’accès à la formationLes candidats/es doivent être âgés/es d’au moins 17 ans à l’entrée en formation. Aucun diplôme n’est exigé mais il faut réussir les épreuves du concours.L’épreuve écrite d’admissibilité se compose : • d’une épreuve écrite de culture générale, en lien avec le domaine sanitaire et social (2 h) : compréhension de texte et série de questions de biologie humaine, d’opérations numériques et de mathématiques,• d’un test évaluant les capacités d’attention, de raisonne-ment logique et d’organisation.Les titulaires d’un niveau Bac, d’un CAP petite enfance ou d’un BEP du secteur sanitaire et social, les personnes ayant suivi une 1re année des études conduisant au diplôme d’Etat d’infirmier et n’ayant pas été admis en 2e année, les per-sonnes étrangères, titulaires d’un diplôme leur permettant d’accéder directement à des études universitaires dans le pays où il a été obtenu sont dispensés de l’épreuve écrite de culture générale. Certains diplômes dispensent du concours (voir rubrique Allègement de formation - équiva-lences).L’épreuve orale d’admission repose sur un exposé (10 mn) sur un thème en lien avec le domaine sanitaire et social et répondre aux questions du jury. Il doit ensuite passer un entretien de motivation.

Allègements de formation - équivalencesCertains diplômes dispensent de certains modules de for-mation et du concours d’entrée : • les titulaires du diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS) ou de la mention complémentaire (MC) d’aide à domicile doivent suivre les unités de formation 1, 2, 3, 6 et 8 comprenant les modules de formation, • les personnes possédant le diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique (DEAMP) doivent suivre les unités de forma-tion 1, 2, 3 et 6 comprenant les modules de formation, les stages correspondants et les évaluations,• les titulaires du diplôme d’Etat d’aide-soignant doivent suivre les unités de formation 1 et 3,• les titulaires du Bac pro accompagnement, soins et ser-vices à la personne doivent suivre les modules de forma-tion 1, 2, 3 et 5,• les titulaires du Bac pro services aux personnes et aux territoires doivent suivre les modules de formation 1, 2, 3, 5 et 6.Pour tous ces candidats/es recrutés/es sur dossier puis entretien, il faut également suivre les stages correspon-dants et passer les évaluations.

L’auxiliaire de puériculture travaille principalement dans une maternité, une crèche ou une halte-garderie. Son rôle principal est de veiller au bien-être et au développement des enfants, sous la responsabilité du personnel infirmier, médical ou d’un/e puériculteur/trice.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

18 - Cher

IrFSS Centre-Val de Loire - Croix-rouge Française - BourgES

13/15 rue gaston Berger18000 BourgES Tel. 02 48 24 16 77irfss-centre.croix-rouge.fr

Statut privé

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photo-copies, matériel...) : 67,50 € pour 3 tenues de stage• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 900 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 15 cursus initial (dont 2 bac pro ASSP et SAPAT) 2 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 16/10/2017Retour du dossier : 8/12/2017• Date des épreuvesEcrit : 3/02/2018Oral : mars/avril 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral 106 €• Frais de dossier : 0 €

37 - Indre-et-Loire

IrFSS Centre-Val de Loire - Croix-rouge Française - TourS

6 avenue du Professeur Alexandre minkowskiCS 40324 37173 ChAmBrAY-LèS-TourSTel : 02 47 88 43 43irfss-centre.croix-rouge.fr

Statut privé

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 67,5 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 900 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 20 cursus initial 3 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 16/10/2017Retour du dossier : 8/12/2017• Date des épreuvesEcrit : 3/02/2018Oral : février/mars 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral 106 €• Frais de dossier : 0 €

45 - Loiret

IFAP du Chro - orLéANS

89, faubourg Saint-JeanBP 243945032 orLEANS CedexTel : 02 38 78 00 00www.ifpm-orleans.fr/

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : achat de tenues profession-nelles• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 7 200 € (en 2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 25 cursus initial 3 cursus partiel

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 16/10/2017Retour du dossier : 8/12/2017• Date des épreuvesEcrit : 3/02/2018Oral : mars 2018• Frais d’inscription : non communiqués• Frais de dossier : non communiqués

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture - DEAP

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 3 sites de formation d’auxiliaire de puériculture• 84 étudiants/es ont suivi la formation en 2013, cette forma-tion reste la plus attractive en région Centre-Val de Loire• profil type de l’étudiant/e : - salarié/e - jeune : 25 ans et demie de moyenne d’âge - déjà diplômé/e : 79% sont entrés en formation avec un niveau équivalent ou supérieur au baccalauréat - de moins en moins originaire de la région : 58% habitaient la région Centre-Val de Loire avant leur entrée en formation en 2013 (78% en 2012)• taux de réussite au diplôme de 65%• 84% des diplômés/es de 2013 ont déclaré être en situation d’emploi à la fin de leur formation, 70% en région, principale-ment dans le Loiret

• les structures d’accueil pour enfants de type foyer de l’enfance, crèche, halte-garderie ainsi que les services de la PMI sont les premiers employeurs, suivis du CHU de Tours et du CHR d’orléans• la majorité des emplois sont des CDD• environ 1 800 professionnels/les sont en exercice dans la région, 98% sont des femmes• un salarié sur 10 a plus de 55 ans• entre 2010 et 2013 les recutements étaient en baisse, 2014 apparaît comme une année de reprise

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête com-plète de l’oRFE (juillet 2015) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/

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Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Centre de formation continue du LEAP de Bengy - BENgY-Sur-CrAoNleap.bengy-lignieres.fr

grETA Chergreta18.ac-orleans-tours.fr/

EFAgrIr - mignièresfranz-stock.fr

grETA Indregreta36.ac-orleans-tours.fr/

Pôle enseignement supérieur Lycée Sainte Solange - Châteaurouxwww.leon13.com

maison familiale rurale (mFr) du Lochoiswww.mfrlochois.fr

maison familiale rurale (mFr)Tours Val de Loirewww.mfr-tours.fr

Institut de formation continue La Providence Bloiswww.lapro.org

Centre de formation professionnelle continue (CFPC) - montoire-sur-le-Loirewww.lycee-saintececile.fr

Forma santé - orléanswww.formasante.fr

grETA Loiret greta45.ac-orleans-tours.fr/

IrFSS Centre-Val de Loire - Croix-rouge Françaiseirfss-centre.croix-rouge.fr

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

Organismes de préparation au concours d’entrée

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Le ou la cadre de santé assure des fonctions d’animation, de gestion auprès des personnels paramédicaux et de formation, auprès des étudiants/es, surveillants/es, formateurs et formatrices, directeurs et directrices. Il ou elle occupe un poste à responsabilité.

Le métierDans une unité de soins, en lien avec le ou la responsable médical/e, le ou la cadre de santé est garant de la sécurité, de la qualité et de la continuité des soins. Le ou la cadre de santé doit : · assurer la coordination des soins et la gestion des moyens humains et matériels,· animer et encadrer les professionnels/les de santé, · anticiper et accompagner les évolutions tant médicales, technologiques que managériales,· contribuer à la mise en oeuvre des projets de l’établissement ainsi que des politiques de santé.

Les perspectives d’emploi et le salaireLe ou la cadre de santé assume ses responsabilités dans une unité de soin, dans un institut de formation ou sur une mission confiée par le directeur ou la directrice de soins.Le salaire est d’environ 1 750 ¤ brut par mois au 1er échelon et d’environ 2 500 ¤ à l’échelon 8.Après plusieurs années d’expérience et de formation supérieure, le ou la cadre de santé peut passer des concours et accéder aux fonctions de cadre supérieur de santé puis de directeur ou directrice de soins.

La formationLe diplôme de cadre de santé est obligatoire pour exercer la profession. Celui-ci se prépare dans un institut de forma-tion de cadre de santé (IFCS).Cette formation donne lieu à l’attribution de 60 crédits européens.

Contenu de la formationLa formation se déroule sur 10 mois, soit 24 semaines d’en-seignement théorique et pratique, 13 semaines de stage, 2 semaines de temps recherche mémoire, 1 semaine de congés de formation.La formation se compose de 6 modules :• module 1 : initiation à la fonction de cadre,• module 2 : santé publique,• module 3 : analyse des pratiques et initiation à la recherche,• module 4 : fonction d’encadrement,• module 5 : fonction de formation,• module 6 : approfondissement des fonctions d’encadre-ment et de formation professionnels.

Un partenariat avec l’Université François Rabelais de Tours est institué. Ce partenariat permet aux étudiants/es la vali-dation conjointe du diplôme cadre de santé, et la validation des deux 1res années de Master sciences de l’éducation et de la formation et Master promotion et gestion en santé.

Conditions d’accès à la formationPour être admis/e à suivre la formation sanctionnée par le diplôme cadre de santé, les candidats et candidates doivent être titulaires :• d’un diplôme, certificat ou autre titre permettant d’exer-cer l’une des professions mentionnées ci-après, profes-sions pour lesquelles l’institut de formation des cadres de santé (IFCS) de Tours est agréé :- infirmier/ière, infirmier/ière de secteur psychiatrique,- manipulateur ou manipulatrice d’électroradiologie médi-cale,- technicien ou technicienne de laboratoire d’analyses de biologie médicale,- préparateur ou préparatrice en pharmacie,- diététicien ou diététicienne,- ergothérapeute,- masseur ou masseuse kinésithérapeute,- orthophoniste,- orthoptiste,- pédicure-podologue,- psychomotricien ou psychomotricienne.• avoir exercé pendant au moins quatre ans à temps plein ou une durée de 4 ans équivalent temps plein au 31 janvier de l’année des épreuves de sélection l’une des professions mentionnées ci-dessus (arrêté du 16 août 1999).• avoir subi avec succès les épreuves de sélection organi-sées au cours du 1er semestre de chaque année. L’épreuve d’admissibilité est une épreuve écrite et ano-nyme de 4 h. Elle consiste en un commentaire de texte sur un sujet d’ordre sanitaire et social.Seront déclarés admissibles les candidats ayant obtenu une note égale ou supérieure à 10/20.L’épreuve orale d’admission est une présentation du dos-sier composé d’un CV, du déroulement de la carrière, des diplôme(s)... et une présentation personnalisée portant sur la conception du candidat ou de la candidate sur la fonc-tion cadre et ses projets.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - indre-et-Loire

Institut de formation des cadres de santé - IFCS

2 rue mansart37170 ChAmBrAY-LES-TourSTél : 02 47 47 59 36www.chu-tours.fr/ifcs-presentation-institut/

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 256 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : non communiqués• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : non communiqués• Coût pédagogique annuel : 9 400 € (possibilités de prise en charge financière, se renseigner auprès de l’établissement)

septembre 55 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier :2/01/2018Retour du dossier : 15/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 15/03/2018Oral : du 16 au 20 avril 2018• Frais d’inscription (dont frais de dossier) : 130 € (en 2016-2017)

Lieux de formationDiplôme de cadre de santé

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Institut de formation des cadres de santé - IFCS Cham-bray-Lès-Tourswww.chu-tours.fr/ifcs-presentation-institut

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

Organismes de préparation au concours d’entrée

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Le métierDoté/e d’une multitude d’appareils à la pointe de la tech-nologie, le chirurgien ou la chirurgienne dentiste soigne toutes les affections des dents et des gencives. Il faut d’abord établir un diagnostic, effectuer des radiographies si besoin et procéder ensuite aux soins nécessaires. Eliminer une carie, soigner un abcès dentaire, effectuer un détartrage, dévitaliser une dent, faire des moulages des dents, prescrire des traitements (antibiotiques, anti-inflam-matoires…) : ses activités sont variées. La chirurgie fait aussi partie de son travail : extractions, pose de prothèses partielles ou complètes, réparation de fracture de la mâchoire, réalisation de greffe osseuse…Ce métier très technique requiert douceur et habileté manuelle. Il faut aussi faire preuve d’écoute, de tact et de psychologie pour rassurer les patients. Il est également physiquement pénible en raison de la position de travail, moitié debout, moitié assis et bras tendus. L’effort d’atten-tion est permanent.Les techniques et les appareils sont en constante évolu-tion, ce qui nécessite une formation régulière.

Les perspectives d’emploi et le salaireAujourd’hui, on recense un peu plus de 40 000 chirur-giens/nes dentistes. Avec la prochaine vague de départs à la retraite, la conjoncture est favorable à l’installation des jeunes diplômés/es, surtout dans le Nord et les campagnes. Dans certaines régions (Ile-de-France, Provence...) déjà bien pourvues, il est plus difficile de percer.90 % exercent à titre libéral en cabinet privé, soit exclu-sivement, soit parallèlement à une activité salariée. Beau-coup s’associent avec des collègues pour diminuer leurs charges et les lourds investissements en matériel. 10 % travaillent dans les hôpitaux, les centres de soins (dispen-saires, centres mutualistes...) et le service de santé des armées.Possibilité de se spécialiser après une formation complé-mentaire en orthodontie, en chirurgie orale (pose d’im-plants, extraction, dépistage du cancer...). Autre évolution possible : devenir personnel enseignant et de recherche en hôpital, passer un concours de cadre de la fonction publique hospitalière.Difficile de déterminer le revenu moyen car tout dépend de l’importance de la clientèle et des honoraires. En libéral, le salaire moyen avoisine les 7 700 € net par mois. En tant que salarié/e, le salaire mensuel brut varie entre 4 200 € et 7 500 €.

La formationPour travailler comme chirurgien/ne dentiste, il faut être titulaire du diplôme d’Etat en chirurgie dentaire et être inscrit/e à l’ordre national des chirurgiens/nes dentistes.

Contenu de la formationLes études durent 6 ans et sont organisées en 3 cycles : • le diplôme de formation générale en sciences odonto-logiques sanctionne le 1er cycle (3 ans) et correspond au niveau Licence. Les 2 premiers semestres sont ceux de la première année commune aux études de santé (PACES). Au programme de cette 1e année : chimie-biochimie, biolo-gie-histologie-embryologie, physique-biophysique, biosta-tistique, anatomie, santé-société-humanités et initiation à la connaissance du médicament.Pour passer en 2e année, il faut réussir un concours très sélectif. En 2e et 3e années sont abordées les matières sui-vantes : physiologie et endocrinologie ; structure et patho-logie infectieuse de la dent ; anatomie et orthopédie dento-faciales ; reconstitution et remplacement des dents ; santé publique bucco-dentaire.• le diplôme de formation approfondie en sciences odonto-logiques est délivré à l’issue du 2e cycle (2 ans) et corres-pond au niveau Master.Les enseignements cliniques ou stages représentent la moitié du volume horaire de la formation.• le 3e cycle comporte :- soit un cycle court (un an) permettant l’insertion des étu-diants/es se destinant à l’exercice libéral. Le diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire est délivré aux étudiants/es ayant validé leurs enseignements et soutenu leur thèse.- soit un cycle long, de 6 à 8 semestres de formation pour les étudiants/es reçus/es au concours de l’internat. L’inter-nat permet d’obtenir en plus du diplôme d’Etat, un Diplôme d’études spécialisées (DES).

Conditions d’accès à la formationPour accéder aux études d’odontologie, il faut d’abord s’inscrire en première année commune aux études de santé (PACES). Pour cela, il faut être titulaire d’un Bac (la série S est fortement conseillée) ou diplôme équivalent. A la fin du 1er semestre, les étudiants/es passent la 1re partie du concours (3 épreuves de 3 h de QCM).En fin de semestre a lieu la 2e partie du concours (QCM et épreuves rédactionnelles dans la filière choisie, en l’oc-currence odontologie). Le nombre d’étudiants admis dans chaque filière est fixé en fonction des besoins en person-nels des professions (numerus clausus).En 2017, le nombre d’étudiants et étudiantes admis à pour-suivre en chirurgie dentaire est fixé à 27 pour l’université de Tours. La 2e année d’études odontologiques n’existe pas à Tours. les étudiants et étudiantes doivent poursuivre leurs études à Nantes, Clermont-Ferrand ou montpellier en fonction de leur rang de classement.

Spécialiste des affections et des soins des dents, gencives et mâchoires, le chirurgien ou la chirurgienne dentiste peut pratiquer des actes chirurgicaux comme les extractions de dents. habilité manuelle, sûreté de diagnostic, qualités relationnelles importantes sont nécessaires dans cette profession.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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** PACES : Première année commune aux études de santé

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

uFr de médecine - TourS

2 bis, boulevard TonnelléBP 322337032 TourS Cedex 1Tel : 02 47 36 60 13 www.med.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre capacité limite d’accueil de l’établisse-ment

Bac S recommandé.

Pré-inscription sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Inscription dès les résul-tats du Bac et jusqu’à mi-juillet sur le site : www.univ-tours.fr

Lieu de formationPACES**

Préparation à la PACES

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

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Le métierLe diététicien ou la diététicienne joue un rôle important dans l’apprentissage et le respect de l’hygiène alimentaire. Son rôle : inciter à la consommation de plats équilibrés tout en préservant le plaisir de manger. Son travail varie en fonction de la structure qui l’emploie.Rattaché/e le plus souvent à un hôpital ou une maison de convalescence, il ou elle travaille en collaboration avec des médecins nutritionnistes et une équipe pluridisciplinaire. Il ou elle établit un diagnostic, détermine le mode d’alimen-tation, le volume et la fréquence des apports alimentaires. Veiller au choix des fournisseurs, au respect de l’hygiène et au stockage de la nourriture fait également partie de son quotidien.Au sein d’une collectivité (restaurant scolaire ou d’entre-prise, foyer pour personnes âgées…), son rôle est de veiller à la qualité nutritionnelle et sanitaire des repas et prévenir des risques d’intoxication alimentaire. En cabinet libéral, il ou elle reçoit des patients qui consultent directement ou envoyés par des médecins.Dans l’industrie, ce personnel paramédical peut exercer ses compétences dans les services de recherche et de marke-ting.

Les perspectives d’emploi et le salaireLe secteur est en nette progression ces dernières années et l’on dénombre environ 8 500 diététiciens/nes. 60 % exercent en établissements de santé, 26 % travaillent en libéral et 14 % sont en restauration collective, dans la recherche ou l’industrie.Cependant, les débouchés restent encore limités. La majo-rité des professionnels/les installés/es en cabinet libéral conservent une autre activité. Ils ou elles reçoivent leur clientèle en cabinet individuel ou collectif, mais aussi dans des structures de soins et d’accueil en tant que diététi-ciens/nes attachés/es ou consultants/es en nutrition et en hygiène.Après 4 ans d’exercice professionnel, il est possible d’accé-der à des grades supérieurs par des concours et la forma-tion, comme cadre de santé, cadre de santé formateurs en soins et directeur des soins. Possibilité également de se présenter au concours du professorat d’économie sociale et familiale (ESF) ainsi qu’à certains concours paramédi-caux.Dans le secteur public, le salaire pour un/e débutant/e est d’environ 2 000 € brut par mois, primes et indemnités comprises. Dans le privé, les rémunérations sont plus éle-vées et dépendent de la clientèle.

La formationDeux diplômes permettent d’accéder à la profession : le BTS (Brevet de technicien supérieur) diététique (non préparé dans l’académie) et le DUT (diplôme universitaire de technologie) génie biologique option diététique. Une réforme des études est en cours de réflexion. La forma-tion devrait intégrer le cursus universitaire LMD (Licence, Master, Doctorat) avec un diplôme de niveau Licence et une ouverture, entre autres, sur l’expertise clinique et la recherche, via des Masters et Doctorats.

BTS diététique

Contenu de la formationLe programme est axé sur la biochimie, la biologie, la nutri-tion et l’alimentation, les techniques culinaires et com-porte, en 1re année, 6 semaines de stages en restauration collective et en 2e année, 14 semaines de stage en milieu hospitalier.

Conditions d’accès à la formationLe BTS est accessible, de préférence, après un Bac S, STL (sciences et technologies de laboratoire) spécialité bio-technologies ou ST2S (Sciences et technologies de la santé et du social). Il faut savoir que 38 % des admis ont déjà suivi des études supérieures.

DuT génie biologique option diététique

Contenu de la formationEn 1re année, des enseignements sont communs à toutes les options (mathématiques, statistique, informatique, phy-sique-chimie, biochimie, biologie…) et des enseignements de détermination sont spécifiques à l’option diététique. En fin d’année, les étudiants/es doivent effectuer un stage en collectivité (4 semaines). En 2ème année des cours de nutri-tion générale, des enseignements spécialisés comme les pathologies adulte et enfant, les régimes thérapeutiques, gestion de la qualité et de l’hygiène, gestion et économie, psychosociologie… sont proposés aux étudiants/es. Des stages (15 semaines) en milieux professionnels complètent la formation.

Conditions d’accès à la formationTout comme le BTS diététique, il est conseillé d’être titu-laire d’un Bac S, STL (sciences et technologies de labo-ratoire) spécialité biotechnologies, ou ST2S (Sciences et technologies de la santé et du social) car la sélection est sévère. Le Bac STAV (Sciences et technologies de l’agro-nomie et du vivant) permet également d’accéder à cette formation.Ce DUT peut être également préparé en un an (année spé-ciale). Il est accessible aux étudiants/es ayant déjà effec-tué deux ans d’études supérieures, de préférence dans les domaines de la biologie, de la santé ou des biotechnologies.

Veiller à l’équilibre alimentaire des personnes en fonction de leur état de santé, de leur âge, composer les menus, contrôler l’hygiène des préparations culinaires dans la restauration collective ou l’industrie agroalimentaire sont les principales missions de ces spécialistes de la nutrition.

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Diététicien/ne

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

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29 rue Pont-Volant37000 TourS Tel : 02 47 36 75 21 www.iut.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Lieu de formationDuT génie biologique option diététique

Page 34: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

rééducateur du geste, l’ergothérapeute aide les personnes handicapées (moteur, neuropsychologique...) à retrouver un maximum d’autonomie dans leur quotidien. Par le biais de jeux, d’activités artistiques ou de travaux manuels, il-elle leur apprend ou réapprend patiemment les gestes usuels.

Le métierDans un premier temps, l’ergothérapeute doit analyser la nature du handicap de la personne afin de lui proposer une aide sur mesure. Puis il ou elle effectue un bilan de ses capacités gestuelles et dresse ensuite un bilan de son autonomie (pour s’habiller, se déplacer, s’alimenter...). À partir des besoins identifiés, l’ergothérapeute établit enfin un programme individualisé. Chaque cas nécessite la mise en place d’un programme de rééducation adapté et éla-boré en concertation avec la famille et l’équipe soignante. L’ergothérapeute intervient sur prescription médicale et travaille toujours en étroite collaboration avec les méde-cins, le personnel infirmier et de rééducation. Les lieux d’exercice sont essentiellement les hôpitaux, les centres de rééducation fonctionnelle, les centres de postcure ou les établissements pour personnes âgées. L’ergothérapeute intervient à tout âge de la vie et peut être amené à s’occuper de malades gravement handicapés et manipuler des personnes parfois très lourdes. Patience, tact et goût pour les relations humaines sont essentiels pour exercer cette profession. Autre qualité requise : avoir un réel intérêt pour l’artisanat, les activités manuelles et créatives.

Les perspectives d’emploi et le salaire10 417 ergothérapeutes exercent en France et 50 % ont moins de 35 ans (chiffres 2016, Association nationale française des ergothérapeutes). Cette profession connaît aujourd’hui un essor important et les perspectives de tra-vail sont plutôt favorables. Le plan Alzheimer a notamment prévu une augmentation considérable des quotas d’entrée en formation d’ergothérapeute pour tenir compte des besoins de la population vieillissante.L’exercice en libéral se développe progressivement. En dehors du secteur paramédical, les ergothérapeutes peuvent travailler dans les domaines du design industriel, de l’ergonomie ou bien encore de l’urbanisme pour, par exemple, réfléchir à une meilleure prise en compte des per-sonnes handicapées dans l’espace public… Dans le cadre d’expertise, les assurances peuvent aussi faire appel à des ergothérapeutes pour évaluer un préjudice subi et déter-miner les indemnités des personnes handicapées après un accident.Possibilité ensuite d’évoluer vers la fonction de cadre de santé ou accomplir un cursus universitaire en vue d’obtenir un Master, voire un Doctorat, dans la discipline scientifique de son choix.Le salaire mensuel brut d’un/e ergothérapeute à l’hôpital est d’environ 1 600 € en début de carrière et 2 520 € en fin de carrière. Le salaire dans le privé est un peu plus élevé.

La formationPour exercer ce métier, il faut être titulaire du diplôme d’Etat d’ergothérapeute. Ce diplôme se prépare en 3 ans (6 semestres de 20 semaines chacun) dans un institut de formation.

Contenu de la formationL’organisation des études est construit par alternance entre des temps de formation théorique et pratique réali-sés dans l’institut de formation, et des temps de formation clinique ou situationnelle réalisés sur les lieux d’interven-tion des ergothérapeutes. 6 domaines de formation sont proposés : sciences humaines, sociales et droit ; sciences médicales ; fondements et processus de l’ergothérapie ; méthodes, techniques et outils d’intervention de l’ergothé-rapeute ; méthodes de travail et Intégration des savoirs et posture professionnelle de l’ergothérapeute. L’élève effec-tuera également 40 semaines de stages réparties en 5 périodes sur les 3 années de formation. Le diplôme d’Etat d’ergothérapeute donne le grade de Licence.

Conditions d’accès à la formationPlusieurs modalités permettent d’accéder aux études d’er-gothérapie à l’IRFSS Centre-Val de Loire de Chambray-Lès-Tours : • sur concours d’entrée (10 places), directement après le Bac (de préférence scientifique). Les titulaires d’un titre admis en dispense, les titulaires du diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU) ou les personnes qui justifient d’une expérience professionnelle de 5 ans ayant donné lieu à cotisation à la Sécurité Sociale peuvent également se présenter au concours (se renseigner auprès des instituts de formation). Il faut être âgé/e de 17 ans au moins au 31 décembre précédent l’entrée en formation. Les épreuves du concours comportent des épreuves de biologie et de physique (programme de 1re et terminale S), de français (contraction de texte) et des tests psychotechniques. • sur dossier et entretien pour les candidats/es titulaires d’une Licence ou d’un diplôme médical/paramédical (2 places).• après une première année universitaire validée :- première année commune aux études de santé (PACES) préparée à la faculté de médecine de Tours (5 places)- première année de Licence de Sciences de la vie à l’uni-versité de Tours (5 places) ou d’orléans (5 places)- première année de Licence de STAPS à l’université d’or-léans (5 places).

Allègements de formation - équivalencesDes dispenses de scolarité peuvent être accordées aux personnes déjà titulaires du diplôme d’Etat d’infirmier, de sage-femme, de masseur– kinésithérapeute, de psychomo-tricien, d’une Licence et pour les personnes ayant validé le 1er cycle des études médicales. Elles ont ainsi la possibilité d’accéder directement en 2e année sous réserve de réus-site aux épreuves de rattrapage de fin de 1er cycle.Er

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

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IrFSS Centre-Val de Loire - Croix-rouge Française - TourS

6 avenue du Professeur Alexandre minkowskiCS 40324 37173 ChAmBrAY-LèS-TourSTel : 02 47 88 43 43irfss-centre.croix-rouge.fr

Statut privé

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 € • Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 100 € environ• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 10,20 €• Coût pédagogique annuel : Pour les candidats/es éligibles aux aides financières du Conseil Régional Centre-Val de Loire, le coût pédagogique annuel qui reste à la charge de l’étudiant/e est de 2 016 €.

Pour les candidats/es non éligibles à ces aides, le coût pédagogique annuel fixé par le Conseil Régional Centre-Val de Loire devant être pris en charge par l’employeur est de 9 400 €.

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 32 -Concours d’entrée-ou PACES ou 1ère

année de Licence de SVT à Tours-ou 1ère année de Licence de SVt ou STAPS à Orléans-ou dossier et entre-tien pour les can-didats/es titulaires d’une Licence ou d’un diplôme médical/para-médical• Date d’inscription Retrait du dossier : 15/12/2017Retour du dossier : 23/03/2018• Date de l’épreuveEcrit (concours) : 14/04/2018Epreuves de sélection des étudiants/es SVT et STAPS : juin 2018• Frais d’inscription : 111 €• Frais de dossier : 0 €

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’ergothérapeute

Organismes de préparation au concours d’entrée

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Lycée Sainte-Croix Saint-Euverte - orléans www.stecroix-steuverte.org

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 1 institut de formation récent (2012)• en 2015, 557 candidats/es se sont présentés aux épreuves de sélection pour 20 places offertes au concours• profil type de l’étudiant/e : - jeune : 21,6 ans de moyenne d’âge - bachelier/ière : 86% sont titulaires d’un bac S - une femme : 81% de femmes en formation - de plus en plus originaire de la région • en 2015, le taux de réussite au diplôme est de 89%• en 2016, on compte 306 ergothérapeutes dans la région

• 95% des ergothérapeutes exercent leur activité en tant que salariés/es• 87% des ergothérapeutes sont des femmes• la profession est jeune : 1 ergothérapeute sur 4 a moins de 31 ans• bonne insertion sur le marché de l’emploi

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête complète de l’oRFE (novembre 2015) sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoi-

lepro/osms_orfe

Page 36: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

L’infirmier/ière soigne les malades et veille à leur bien-être. Ce métier à haute responsabilité exige rigueur, vigilance et technicité. Ses lieux d’exercice sont très variés : hôpital, clinique, domicile, entreprise, école, dispensaire, association humanitaire...

Le métierL’infirmier/ière effectue des soins de nature préventive, curative ou palliative pour améliorer, maintenir et restaurer la santé. Il ou elle collabore avec toute l’équipe soignante et participe au projet global de soin. Tenu/e au secret pro-fessionnel, il ou elle assure avec l’aide-soignant/e les soins d’hygiène, de confort et de sécurité des patients.Le personnel infirmier agit, soit à son initiative, soit selon les prescriptions du médecin : entretiens avec les patients et leur famille, préparation et distribution de médicaments, soins.Etablissement des plannings, gestion des stocks de médi-caments et des dossiers... autant de tâches administratives dont l’infirmier/ière doit s’acquitter. Qualité indispensable : la rigueur, à la fois dans le respect des prescriptions médicales, des règles d’hygiène et des transmissions d’information.Une grande résistance physique et psychologique est indis-pensable pour exercer cette profession.L’infirmier/ière peut-être amené/e à travailler la nuit, le week-end et les jours fériés. Les contraintes d’horaires sont cependant assez différentes selon le lieu de travail.

Les perspectives d’emploi et le salaireLa profession bénéficie de conditions d’accès à l’emploi relativement favorables. Avec une expérience professionnelle de 4 ans, la prépa-ration du diplôme de cadre de santé et l’occupation d’un poste d’encadrement ou de formateur dans un institut de formation en soins infirmiers (IFSI) est envisageable. Après réussite à un concours, il leur est aussi possible de se spécialiser pour devenir infirmier/ière de bloc opératoire, infirmier/ière anesthésiste ou infirmier/ière puériculteur/trice.Après quelques années d’exercice, ces professionnels/les peuvent s’installer en libéral. En zones sous-équipées en professionnels de santé, cette démarche est encouragée par des aides ciblées (locaux professionnels et diverses facilitations). Enfin, tout au long de leur carrière, les infirmiers/ières bénéficient de formations professionnelles leur permettant de maintenir leur niveau de connaissances et de diversifier leurs savoirs et leurs compétences (soins palliatifs, ostéopathie, hospitalisations à domicile...).En début de carrière, le salaire est d’environ 1 700 € brut par mois hors primes et indemnités dans le secteur hospi-talier.

La formationLe diplôme d’Etat d’infirmier est obligatoire pour exercer la profession. Celui-ci se prépare dans un IFSI.Ce diplôme s’obtient par l’obtention de 180 crédits euro-péens et est reconnu au niveau Bac + 3 (grade de Licence). De même, les infirmiers/ières de la fonction publique hos-pitalière relèvent de la catégorie A.En 2016-2017, 1 166 places sont ouvertes aux étudiants/es en 1re année d’études préparatoires au diplôme d’Etat d’in-firmier en région Centre-Val de Loire.

Contenu de la formationLa durée de la formation est de 3 ans, soit 4 200 h réparties entre :• la formation théorique de 2 100 h se présente sous la forme de 750 h de cours magistraux, 1 050 h de travaux dirigés, et 300 h de travail personnel guidé,• les stages ont une durée de 60 semaines, soit 2 100 h (15 semaines en 1re année, 20 semaines en 2e année et 25 semaines en 3e année).Les unités d’enseignement couvrent 6 champs : 1. sciences humaines, sociales et droit,2. sciences biologiques et médicales,3. sciences et techniques infirmières, fondements et méthodes,4. sciences et techniques infirmières, interventions,5. intégration des savoirs et posture professionnelle infirmière,6. méthodes de travail.

Conditions d’accès à la formationLes candidats/es doivent être âgés/es de 17 ans au moins au 31 décembre de l’année des épreuves de sélection. Peuvent se présenter aux épreuves de sélection : • les titulaires du Baccalauréat (toutes séries) ou les élèves inscrits en classe de terminale (l’admission est subordon-née à l’obtention du Bac),• les titulaires d’un titre ou diplôme homologué au mini-mum au niveau IV,• les titulaires de l’examen spécial d’entrée à l’université ou du diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU),• les titulaires du diplôme d’Etat d’aide-soignant ou d’au-xiliaire de puériculture, du diplôme d’Etat d’aide-médico- psychologique qui justifient à la date du début des épreuves de 3 ans d’exercice professionnel,• les titulaires de l’autorisation du jury régional de présé-lection organisée par l’ARS (Agence régionale de santé). Cette autorisation concerne les candidats/es justifiant à la date du début des épreuves, d’une expérience profes-sionnelle d’une durée de 3 ans pour les personnes issues du secteur sanitaire et médico-social, et de 5 ans pour les autres candidats.L’accès à cette formation se fait par un concours d’entrée qui comporte 2 épreuves d’admissibilité et 1 épreuve d’ad-mission.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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reLa 1re épreuve d’admissibilité est une épreuve écrite d’une durée de 2 h notée sur 20 points. La 2e est une épreuve de tests d’aptitude d’une durée de 2 h notée sur 20 points également.Une note inférieure à 8/20 à l’une de ces épreuves est éli-minatoire. Pour être admissible, il faut obtenir un total de points au moins égal à 20/40 aux 2 épreuves.Les candidats déclarés admissibles par le jury sont convo-qués à l’épreuve d’admission qui consiste en un entretien relatif à un thème sanitaire et social, destiné à apprécier l’aptitude du candidat ou de la candidate à suivre la forma-tion, ses motivations et son projet professionnel.L’épreuve, d’une durée de 30 mn au maximum et notée sur 20 points, consiste en un exposé suivi d’une discussion.Une note inférieure à 10/20 à l’entretien est éliminatoire. Le total des notes des épreuves d’admissibilité et d’admission détermine le classement du candidat ou de la candidate.

Allègements de formation - équivalencesLes auxiliaires de puériculture et les aides-soignants/es justifiant de 3 ans d’expérience ainsi que les candidats non admis à poursuivre des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme et ayant validé des unités d’enseignement de la PACES ou les candidats ins-crits en PACES, peuvent se présenter à un examen d’ad-mission spécifique et/ou bénéficier d’une dispense de cer-taines unités de formation.Se renseigner auprès des IFSI.

Infirmier/ière anesthésisteL’infirmier/ière anesthésiste est spécialisé/e dans les domaines de l’anesthésie, de la réanimation, des soins d’ur-gence ainsi que dans la prise en charge de la douleur. Son rôle est prépondérant dans les domaines de l’urgence, de la formation, de l’encadrement ainsi que dans l’évolution de sa profession (recherche).Au sein d’une équipe pluridisciplinaire, l’infirmier/ière anes-thésiste travaille en étroite collaboration avec le médecin anesthésiste réanimateur/trice. En dehors des activités programmées du bloc opératoire, il ou elle assure la prise en charge des urgences. L’ infirmier/ière anesthésiste peut accéder à des fonctions d’encadrement ou d’enseignement, puis être directeur ou directrice de soins.La rémunération nette mensuelle de l’infirmier/ière anes-thésiste s’échelonne de 1 650 € en début de carrière à 2 670 € en fin de carrière, dans le secteur public, hors primes.Spécialisation la plus longue de la filière infirmière à ce jour, le diplôme d’Etat d’infirmier anesthésiste se prépare en 2 ans. Cette formation, réputée difficile, est ouverte sur concours après 2 ans d’expérience en tant qu’infirmier/ière ou sage-femme. Ces 2 années sont validées par l’obtention de 120 crédits et permettent d’accéder au grade de Master.

Infirmier/ière de bloc opératoireL’infirmier/ière de bloc opératoire travaille dans un envi-ronnement bien particulier qu’est le bloc opératoire ou « un secteur associé » (radiologie interventionnelle par exemple). Cette fonction au bloc opératoire suppose « la mise en œuvre simultanée d’activités et de compétences techniques, technologiques, organisationnelles et rela-tionnelles qui permet de garantir des soins de qualité au patient ». Il ou elle exerce en étroite collaboration avec les opérateurs et opératrices et prend en charge les patients dès leur arri-vée en salle d’opération et ce, jusqu’à la fin de l’interven-tion. L’activité de ce personnel infirmier se décline en 3 grandes fonctions : circulante, instrumentiste et aide-opé-ratoire.En dehors du bloc opératoire, il ou elle peut exercer dans un service de stérilisation ou un service d’hygiène et peut aussi participer à des actions de prévention, d’éducation, de formation dans des domaines tels que la gestion des risques, la prévention des infections nosocomiales, la matériovigilance.Les salaires s’échelonnent de 1 800 € à 2 100 € brut par mois selon l’établissement, hors primes.La formation d’infirmier/ière de bloc opératoire est une spécialisation accessible suite au diplôme d’Etat d’infirmier après 2 ans d’expérience en tant qu’infirmier/ière ou sage-femme et l’admission au concours. Elle dure 18 mois. Suite à l’arrêté du 12 mars 2015, le contenu de la formation a été modifié afin de prendre en compte les évolutions appor-tées dans leur champ d’exercice (ajout d’un module sur la réalisation de nouveaux actes et activités en application d’un protocole médical). L’accès à la qualification IBoDE peut se faire également par la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Puériculteur/triceÀ l’hôpital ou en maternité, l’infirmier/ière puériculteur/trice prodigue des soins infirmiers aux enfants malades : prises de sang, préparation aux interventions chirurgicales, mise sous oxygène, surveillance post-opératoire... Pendant toute la durée de l’hospitalisation, ils ou elles sont aussi les interlocuteurs et interlocutrices privilégiés des parents. Ils ou elles les informent, les conseillent et les accompagnent.L’infirmier/ière puériculteur/trice peut devenir directeur ou directrice d’une structure d’accueil de jeunes enfants (crèches, haltes garderies...). L’évolution de carrière dans le grade se fait à l’ancienneté, et il est possible de devenir cadre de santé et directeur ou directrice des soins.La rémunération nette mensuelle s’échelonne de 1 540 € en début de carrière à 2 560 € en fin de carrière, dans le secteur public, hors primes.Pour exercer ce métier, il faut être titulaire du diplôme d’Etat de puériculture, préparé en 12 mois dans une école agréée. Ce métier est une spécialisation accessible aux infirmiers/ières et aux sages-femmes, dès la dernière année de leurs études (sous réserve d’obtenir le diplôme d’Etat d’infirmier ou de sage-femme). Actuellement, le diplôme d’Etat est reconnu Bac + 4. Cependant, cette for-mation devrait évoluer prochainement.

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• en 2012, 6 473 candidats se sont présentés aux épreuves de sélection, soit 6 candidats pour une place offerte• profil type de l’étudiant-e : - jeune : 24 ans de moyenne d’âge - scientifique : 34% sont titulaires d’un bac S, 22% d’un bac ST2S - originaire de la région : 71% habitaient la région Centre-Val de Loire avant leur entrée en formation• en 2013, le taux de réussite au diplôme d’infirmier est de 94%

• 27% des infirmiers/ières ont plus de 50 ans• 25% des infirmiers/ières sont en CDI• 27% des infirmiers/ières travaillent à temps partiel

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête com-plète de l’oRFE (décembre 2014) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/osms_orfe

Page 38: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

18 - Cher

IFSI - Croix-rouge Française - BourgES

13/15 rue gaston Berger18000 BourgES Tel. 02 48 24 16 77irfss-centre.croix-rouge.fr

Statut privé

Possibilité de préparer la 3e année de formation par apprentissage.

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 550 €• Autres frais de scolarité (tenues, photo-copies, matériel...) : 67,50 € pour 3 tenues de stage• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 81 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 1/12/2017Retour du dossier : 1/03/2018• Date des épreuvesEcrit : 7/04/2018Oral : mai/juin 2018• Frais d’inscription : 105 €• Frais de dossier : 0 €

IFSI - VIErzoN

Place du Tacot18100 VIErzoN Tel : 02 48 52 90 50ifsi-vierzon.learneos.fr/

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 178 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 45 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 28/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 28/03/2018Oral : mai 2018• Frais d’inscription : 70 à 125 €• Frais de dossier : 0 €

28 - Eure-et-Loir

IFSI - ChArTrES

7, rue Philippe Desportes28018 ChArTrES CedexTel : 02 37 30 30 86www.ch-chartres.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 55,26 € (2015-2016)• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 7 800 € (en 2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 95 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 28/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 28/03/2018Oral : non communiqué• Frais d’inscription : non communiqué• Frais de dossier : non communiqué

IFSI - ChâTEAuDuN

30, rue de la madeleine28205 ChâTEAuDuN Tel : 02 37 44 63 93www.ifsi-ifas-chateaudun.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 € (en 2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 40 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 28/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 28/03/2018Oral : mai/juin 2018• Frais d’inscription: Ecrit et oral 130 € • Frais de dossier : 0 €

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’infirmier

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Page 39: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

Institut de forma-tion des professions paramédicales rené Tostivint IFSI - IFAS

69, rue de rieuvilleBP 6928102 DrEuX CedexTel : 02 37 46 82 43www.ifsi-dreux.fr

Statut public

Possibilité de préparer la 3e année de formation par apprentissage.

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 75 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 28/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 28/03/2018Oral : mai/juin 2018 • Frais d’inscription : Ecrit et oral 118 € (ou 80 € selon catégorie d’inscrip-tion)• Frais de dossier : 0 €

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IFSI - ChâTEAurouX

216, avenue de Verdun36019 ChâTEAurouX Tel : 02 54 29 60 31www.ch-chateauroux.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 70 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 28/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 28/03/2018Oral : non communiqué• Frais d’inscription : non communiqué• Frais de dossier : non communiqué

IFSI - LE BLANC

5 rue Pierre milon BP 20236300 LE BLANCTel : 02 54 28 28 06www.ifsi-leblanc.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 75 € (tenues de stage)• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 32 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 28/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 28/03/2018Oral : mai 2018• Frais d’inscription : 110 € • Frais de dossier : 0 €

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’infirmier (suite)

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Page 40: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

IFSI - AmboISE

19, avenue de Tours37400 AmboISETel : 02 47 23 30 00ifsi-amboise.theia.fr/

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 10 € (reprographie)• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 350 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 35 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 28/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 28/03/2018Oral : mai/juin 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral 125 €• Frais de dossier : 0 €

IFSI du CHRU de Tours - CHAmbRAY-LèS-ToURS

2 rue mansart37170 CHAmbRAY-LèS-ToURSTel : 02 47 47 87 61www.chu-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : non communiqué• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 184 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 28/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 28/03/2018Oral : non communiqué• Frais d’inscription : non communiqué• Frais de dossier : non communiqué

IRFSS Centre-Val de Loire - Croix-Rouge Française - ToURS

6 avenue du Professeur Alexandre minkowskiCS 40324 37173 CHAmbRAY-LèS-ToURSTel : 02 47 88 43 43Irfss-centre.croix-rouge.fr

Statut privé

Possibilité de préparer la 3e année de formation par apprentissage.

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Autres frais de scolarité (tenues, photo-copies, matériel...) : 67,5 € pour 3 tenues de stage obligatoires• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 € (il reste 550 € à la charge de l’étudiant/e)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 152 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 1/12/2017Retour du dossier : 1/03/2018• Date des épreuvesEcrit : 7/04/2018Oral : mai/juin 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral 106 € (oral seulement 84 €)• Frais de dossier : 0 €

41 - Loir-et-Cher

IFSI - IFAS - bLoIS

mail Pierre Charlot41016 bLoIS CedexTel : 02 54 55 64 08www.ch-blois.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 70 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 € (en 2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 122 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 28/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 28/03/2018Oral : juin 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral 128 € (ou 87 € selon situation)• Frais de dossier : 0 €

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’infirmier (suite)

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Page 41: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

45 - Loiret

IFSI - ChALETTE-Sur-LoINg

rue du Château45120 ChâLETTE-Sur-LoINgTel : 02 38 95 95 95 sites.google.com/site/ifsiifasmontargis/

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 60 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 28/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 28/03/2018Oral : mai/juin 2018• Frais d’inscription : 100 €• Frais de dossier : 0 €

IFSI du Chro orLéANS

89, faubourg Saint-JeanBP 243945032 orLEANSCedex Tel : 02 38 78 00 00www.ifpm-orleans.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 € (en 2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 175 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 8/01/2018Retour du dossier : 28/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 28/03/2018Oral : juin 2018• Frais d’inscription : non communiqués• Frais de dossier : non communiqués

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re Lieux de formationDiplôme d’Etat d’infirmier (suite)

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Page 42: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

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re Organismes de préparation au concours d’entrée

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Centre de formation continue du LEAP de Bengy - BENgy-sur-CrAoNleap.bengy-lignieres.fr

grETA Chergreta18.ac-orleans-tours.fr/

Lycée Jacques Coeur - Bourgeslycee-jacques-coeur.fr/

IFsI Dreuxwww.ifsi-dreux.fr

IFsI Chartreswww.ch-chartres.fr/index.php/ifsi-ifas

Lycée Jehan de Beauce - Chartreslyc-jehan-de-beauce-chartres.tice.ac-orleans-tours.fr/eva

EFAgrIr - Mignièresfranz-stock.fr

grETA Indregreta36.ac-orleans-tours.fr/

Lycée Blaise Pascal Châteaurouxwww.lyceeblaisepascal.com

Pôle enseignement supérieur Lycée sainte solange - Châteaurouxwww.leon13.com

IFsI du CHru Chambray-Lès-Tourswww.chu-tours.fr

IrFss Centre-Val de Loire - Croix-rouge Françaiseirfss-centre.croix-rouge.fr

Lycée privé sainte-ursule - Tourswww.sainte-ursule.fr/

Institut de formation continue La Providence - Bloiswww.lapro.org

FAP - Montargisfap45.com

Forma santé - orléanswww.formasante.fr

grETA Loiretgreta45.ac-orleans-tours.fr/

Lycée sainte-Croix saint Euverte - orléanswww.scse.fr/

Lycée Voltaire - orléanswww.voltaire.com.fr/

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

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Page 43: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Sous la responsabilité du médecin, il ou elle effectue des actes d’imagerie médicale (radiologie, scanner, Irm, médecine nucléaire…) destinés à objectiver un diagnostic, ou des traitements thérapeutiques (séances de radiothérapie).

Le métierCe personnel paramédical utilise, sous la responsabilité d’un médecin, différents types de matériels de radiologie médicale pour aider à poser un diagnostic ou pour traiter par radiothérapie (rayons gamma). Il prépare le matériel en vue des examens prévus : radiographies, scanners, IRM (imageries par résonance magnétique), radiothérapie et optimise et contrôle le bon fonctionnement des appareils. Les prescriptions des médecins doivent être suivies scru-puleusement, les dosages indiqués strictement respectés, les appareils réglés au millimètre près, selon les consignes de sécurité. Ce métier peut présenter des risques de radiation. Il faut respecter très précisément les protocoles techniques et les règles de radioprotection. Il ou elle est en contact direct avec des patients de tous âges et de toute condition phy-sique. L’attention et le respect de la personne sont primor-diaux notamment dans les centres anticancéreux. Sens de l’écoute, capacité à expliquer, à rassurer, douceur des gestes sont des qualités indispensables pour exercer ce métier. Enfin, l’évolution constante des techniques requiert une grande faculté d’adaptation et de la curiosité scientifique, pour conduire des appareils sophistiqués et très com-plexes.

Les perspectives d’emploi et le salaireLes besoins dans cette branche professionnelle sont crois-sants dans le secteur public comme dans les structures pri-vées, en raison du développement de l’imagerie médicale, de la médecine nucléaire et de la radiothérapie, concré-tisé notamment par l’augmentation du parc de scanners, d’I.R.M., d’appareillages de médecine nucléaire ou d’onco-logie. 84 % des diplômés/es trouvent un emploi dans les 3 mois qui suivent leur formation (chiffres 2015).Après 4 ans d’expérience professionnelle, il est possible de suivre une formation d’1 an dans un institut de formation de cadres de santé, afin d’exercer des fonctions d’encadre-ment d’une équipe soignante dans un service de soins ou de formation professionnelle dans un institut de formation de manipulateurs d’électroradiologie médicale. Les manipulateurs/trices d’électroradiologie médicale ont aussi la possibilité de se reconvertir dans d’autres profes-sions de soins grâce à des dispenses de certaines unités d’enseignement accordées par les directeurs et directrices d’instituts de formation.Le salaire est compris entre 1 600 € brut par mois (en début de carrière) et 2 700 € (en fin de carrière) selon le statut public ou privé de l’entreprise. Le salaire de base est souvent augmenté par les gardes et les astreintes.

La formationDeux diplômes permettent d’exercer cette profession : le diplôme d’Etat de manipulateur d’électroradiologie médicale (DEMEM) qui se prépare dans des instituts de formation au sein des centres hospitaliers universitaires (CHU) et le diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique (DTS IMRT) pré-paré dans des lycées. Ces deux diplômes se préparent en 3 ans après le Bac. Depuis la rentrée 2012, les étudiants/es obtiennent leur di-plôme par 180 crédits européens et le grade de Licence. Le grade de Licence facilite fortement la poursuite d’études en Master. Il facilite également la mobilité européenne.

Contenu de la formationLa formation (DEMEM et DTS IMRT) se déroule sur 6 semestres avec alternance de cours et de stages cliniques. La formation est dispensée au sein d’un centre hospitalier et par des professsionnels/les de santé. Elle comprend :- 2100 h de formation théorique, dont des Travaux Diri-gés, des Travaux Pratiques et des Travaux Personnels Guidés (anatomie et physiologie humaines, techniques de radiodiagnostic, techniques de radiothérapie, médecine nucléaire, sciences physiques...)- 2100 h de formation clinique (stages), sur des sites de soins du secteur public et du secteur privé. Chaque étudiant/e effectue 16 stages de 3 ou 4 semaines au cours des 3 années de formation (60 semaines de stages).

Conditions d’accès à la formationIl faut avoir au moins 17 ans au 31 décembre de l’année et être titulaire du Bac S (Scientifique), STL (Sciences et technologies de laboratoire) ou ST2S (Sciences et technologies de la santé et du social) ou d’un diplôme équivalent, ou justifier d’une expérience professionnelle de 5 ans (pour le DEMEM). Toutes les personnes titulaires d’un titre équivalent au Bac (Licence, PACES...) peuvent candidater.Le recrutement pour le DEMEM (préparé à l’Institut de formation de manipulateurs d’électroradiologie médicale de Tours) et pour le DTS (préparé au lycée Voltaire d’orléans) s’effectue sur dossier à partir des inscriptions via la la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur.

Allègements de formation - équivalencesLes titulaires des diplômes d’Etat d’ergothérapeute, d’in-firmier et de masseur-kinésithérapeute ainsi que les étu-diants/es en médecine ayant validé le 1er cycle des études médicales sont dispensés de la 1re année d’études ; les étu-diants/es en médecine ayant validé le 2nd cycle peuvent être dispensés des 2 premières années à condition d’avoir validé un enseignement clinique d’au moins 6 mois.

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eManipulateur/trice d’électroradiologie médicale

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

Page 44: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Chu de TourS

Institut de formation de manipulateurs d’électroradiologie médicale (IFmEm)

2 rue mansart 37170 ChAmBrAY-LèS-TourSTel : 02 47 47 37 42www.chu-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 20 €• Autres frais de scolarité (tenues, photo-copies, matériel...) : 32 € (tenues profession-nelles)• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 7 700 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 35 Candidature sur la plate-forme en ligne de préins-cription dans l’enseigne-ment supérieur

Lieu de formationDiplôme d’Etat de manipulateur d’électroradiologie médicale

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

45 - Loiret

Lycée Voltaire - orLEANS

3, avenue Voltaire45072 orLEANS Cedex 02Tel : 02 38 63 36 20www.voltaire.com.fr/index.php/apres-le-bac/dts

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 0 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 80 € pour 3 tenues• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel : formation prise en charge par l’Education nationale

septembre 24 Candidature sur la plate-forme en ligne de préins-cription dans l’enseigne-ment supérieur

Diplôme de technicien supérieur - DTS - en imagerie et radiologie thérapeutique

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loirepour le DE manipulateur en éléctroradiologie médicale du CHRU de

Tours

• 1 institut de formation pour 35 places en région• profil type de l’étudiant/e : - jeune : 21,7 ans de moyenne d’âge - bachelier/ière : 90% sont titulaires d’un bac S - originaire d’autres régions : seuls 45% habitaient la région Centre-Val de Loire avant leur entrée en formation• la formation tend vers la mixité : 38% des étudiants/es sont des hommes • en 2014, le taux de réussite au diplôme est de 100%

• 1094 manipulateurs/trices d’électroradiologie médicale exercent dans la région• 22% des manipulateurs/trices ont plus de 55 ans• 49% des manipulateurs/trices sont en CDI• 78% des manipulateurs/trices travaillent à temps complet• une hausse de la demande d’emploi enregistrée en 2014

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête complète de l’oRFE (octobre 2015) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/osms_orfe

pour le DTS Imagerie médicale et radiologie thérapeutique du Lycée Voltaire d’Orléans

• profil type de l’étudiant/e : - bachelier/ière : 50% bac S et 50% bacs technolo-giques ST2S ou STL spécialité biotechnologiques - 18 % garçons - 22% originaires d’une autre région

• 1 institut de formation pour 24 places en région (locaux dédiés dans l’enceinte du lycée Voltaire avec possibilités d’internat filles et garçons dans la limite des places disponibles)• 100 % de réussite en 2015 et en 2016• 100 % d’insertion professionnelle dès l’obtention du diplôme chaque année

Page 45: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Le métierAprès avoir étudié le dossier médical (radiographies, ordonnances du médecin) de la personne, il ou elle pra-tique un examen clinique pour définir les méthodes et les moyens à mettre en œuvre. De nombreuses techniques sont utilisées : massages répétés sur une zone doulou-reuse, mouvements de gymnastique à l’aide d’appareils, de poids, utilisation de la chaleur avec l’ionisation ou les ultra-sons… Sur prescription médicale, il ou elle peut réaliser des bilans de capacité. Intervention possible également, sans prescription médicale, dans le domaine sportif (remise en forme, relaxation, massage...) ou esthétique (exercices de relaxation pour le visage, par exemple). La diversité des patients l’oblige à tenir compte de leur état physique et de leurs besoins. Donner confiance, encourager, observer l’évolution de la personne est indispensable pour travail-ler efficacement. En France, la majorité des masseurs/euses kinésithérapeutes exerce en cabinet libéral. Les autres sont salariés d’un hôpital, d’un établissement thermal ou d’un centre de rééducation. Une bonne résistance phy-sique est indispensable pour manipuler les patients, répé-ter des exercices de rééducation, réaliser des gestes et des massages.

Les perspectives d’emploi et le salaireLa France compte 86 459 masseurs/euses kinésithérapeutes (chiffres 2016, Fédération française de masseurs kinésithérapeutes rééducateurs). 80 % exercent en libéral, 16 % en tant que salariés de l’hôpital et 4 % autres salariés divers. Le marché de l’emploi est actuellement très déficitaire en professionnels/les et offre de larges possibilités pour les jeunes diplômés/es, notamment en région Centre-Val de Loire (le Cher, l’Indre et l’Eure-et-Loir font partie des 10 départements où il y a le moins de professionnels/les en massothérapie). Dans les hôpitaux, après une expérience professionnelle de 4 ans, il est possible de préparer le diplôme de cadre de santé en 1 an ou celui de directeur/trice de soins, en 2 ans. Possibilité aussi de se spécialiser en rhumatologie, kinésithérapie respiratoire, ostéopathie ou d’intégrer directement la 2e année d’ergothérapie.Dans le secteur public hospitalier, les salaires nets sont compris entre 1 600 € par mois pour un/e débutant/e et 3 000 € pour un cadre de santé en fin de carrière. En libé-ral, les revenus sont évidemment fonction de l’importance de la clientèle. Il faut également tenir compte des investis-sements en matériel qui s’imposent pour débuter.

La formationLe diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute est obli-gatoire pour exercer le métier. Il se prépare en 4 ans dans un institut régional de formation en masso-kinésithérapie (IRFMK). Ce diplôme correspond à 240 crédits européens.

Contenu de la formationLes études sont organisées en 2 cycles de 4 semestres chacun. Le 1er cycle apporte les enseignements scienti-fiques, méthodologiques et professionnels fondamentaux nécessaires à la compréhension des problèmes de santé et des situations cliniques rencontrées en kinésithérapie. Le second cycle, à partir du socle de connaissances théo-riques et pratiques acquis, organise le développement des compétences diagnostiques et d’intervention kinésithéra-piques dans tous les champs d’exercice de la profession. La formation théorique et pratique est de 1980 h (895 h de cours magistraux et 1085 h de travaux dirigés). La forma-tion à la pratique est de 1470 h.

Conditions d’accès à la formationDepuis la rentrée 2016, l’admission en 1re année est réser-vée aux étudiants et étudiantes ayant validé la première année commune aux études de santé (PACES), la première année de Licence en sciences mention sciences et tech-niques des activités physiques et sportives (STAPS), ou une première année de Licence dans le domaine sciences, tech-nologies, santé. Pour l’IRFMK d’orléans, les candidats/es sont admis/es en 1re année de formation, suite à une année de PACES effec-tuée à la faculté de médecine de Tours (63 places) ou suite à une Licence 1 de Sciences de la vie de l’université de Tours (6 places) ou de l’université d’orléans (6 places), à une Licence 1 de STAPS de l’université d’orléans (15 places).

Allègements de formation - équivalencesLes titulaires d’un diplôme de santé (infirmier, pédicure-podologue, ergothérapeute, psychomotricien, manipula-teur d’électroradiologie médicale/technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique, orthopho-niste, orthoptiste), d’un diplôme de formation générale en sciences médicales, maïeutiques, odontologiques ou phar-maceutiques), peuvent être dispensés du suivi et de la vali-dation d’une partie des unités d’enseignement des cycles 1 et 2. Les titulaires d’une Licence dans les domaines des sciences, technologies, santé ou d’une Licence de STAPS, ainsi que les titulaires d’un diplôme reconnu au grade de Master bénéficient des mêmes dispositions.L’admissibilité se fait sur dossier (comprenant un curri-culum vitae, les copies des titres et diplômes, un certifi-cat médical attestant que l’étudiant/e ne présente pas de contre-indication physique et psychologique à l’exercice de la profession et une lettre de motivation) et l’admission se fait sur entretien.

Assurer la rééducation des personnes atteintes de paralysies, de troubles neurologiques et des victimes d’accidents, aider les enfants et adultes souffrant d’affections respiratoires, circulatoires ou rhumatismales à retrouver une fonction motrice normale sont les activités quotidiennes de ce personnel paramédical.

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teMasseur/euse kinésithérapeute

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

Page 46: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

uFr de médecine - TourS

2 bis, boulevard Tonnellé - BP 322337032 TourS Cedex 1Tel : 02 47 36 60 13 www.med.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre capa-cité limite d’accueil de l’établisse-ment

Bac S recommandé.

Pré-inscription sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Inscription dès les résul-tats du Bac et jusqu’à mi-juillet sur le site : www.univ-tours.fr

Lieu de formationPACES**

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

45 - Loiret

Institut régional de formation de mas-seur-kinésithérapeute (IrFmK) - orLEANS

Bâtiment michel royerrue de Chartres45072 orLEANS Cedex 2Tel : 02 38 69 69 11www.chr-orleans.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 000 € environ

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 90 Figurer en rang utile sur la liste établie à l’issue des épreuves de classement de la filière choisie au concours PACES.

Accès possible après : une Licence 1 de Sciences de la vie de l’université de Tours ou de l’université d’orléans, une Licence 1 de STAPS de l’université d’orléans.

* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute

** PACES : Première année commune aux études de santé

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 1 institut régional de formation de masseur-kinésithéra-peute implanté à orléans• en 2013, le taux de réussite au diplôme de masseur-kinési-thérapeute est de 100%• profil type de l’étudiant/e : - scientifique : 96% sont titulaires d’un bac S - jeune : 21 ans (moyenne d’âge sur l’ensemble des filières 26 ans) - filière qui tend vers la mixité : 40% d’hommes• en 2014, on compte 8 kinésithérapeutes pour 10 000 habi-tants

• 34% des kinésithérapeutes ont plus de 50 ans• 3% seulement ont un contrat de travail temporaire• les kinésithérapeutes travaillent en majorité à temps com-plet

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête complète de l’oRFE (juin 2014) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/osms_orfe

Page 47: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Qu’il s’agisse de traiter une grippe ou de prescrire un examen, le médecin généraliste prend en charge ses patients dans leur globalité (habitudes, hygiène de vie, antécédents) et les suit le plus souvent sur une longue période. médecin traitant, il ou elle assure la coordination avec les médecins spécialistes.

Le métierPolyvalent, le médecin généraliste accueille toutes sortes de patients et traite des pathologies variées. Dans son cabinet ou en visite à domicile, la consultation suit un rituel : entretien avec la personne sur ses troubles, suivi d’un examen clinique. Une fois le diagnostic posé, il ou elle prescrit des médicaments ou des examens complémen-taires. Il ou elle peut effectuer certains soins, pratiquer des actes de gynécologie, de pédiatrie ou de petite chirurgie (sutures). Dans d’autres cas, une réorientation vers des médecins spécialistes est nécessaire. Le médecin généra-liste est souvent l’interlocuteur médical qui a la vision la plus complète du malade, ce qui permet un suivi efficace et coordonné. outre ses compétences médicales, le médecin généraliste possède des capacités d’endurance, aussi bien physiques que psychiques. Face à des pathologies en tout genre, équilibre personnel et sens de l’observation sont des qualités indispensables ; il faut aussi savoir faire preuve de compréhension et de tact. Intervenant dans l’urgence avec sang-froid ou dans la durée avec patience, le médecin est pleinement responsable des actes qu’il ou elle dispense. Soumis/e à un code de déontologie, il ou elle est tenu/e au secret professionnel.

Les perspectives d’emploi et le salaireIl y a, en France, plus de 223 000 médecins en exercice dont 40 % de généralistes. La plupart s’installent à leur compte, seuls/es ou à plusieurs. Les autres sont salariés/es (hôpital, administration) ou exercent dans des labora-toires, en médecine scolaire, dans les services de santé de l’armée… Avec l’accroissement et le vieillissement de la population, les nombreux départs à la retraite et la pénu-rie de médecins dans certaines régions (c’est le cas de la région Centre-Val de Loire où la densité de médecins géné-ralistes est la plus faible de France), les perspectives d’em-ploi semblent favorables. À condition de s’installer là où les besoins se font sentir : à la campagne et dans certaines banlieues défavorisées où les besoins explosent. Pour combattre la désertification médicale, de nouveaux modes d’exercice sont encouragés, comme la pratique en maisons pluridisciplinaires associant sur un même site des méde-cins libéraux, des infirmiers/ières, des masseurs/euses kinésithérapeutes. La région Centre-Val de Loire propose des mesures pour inciter les jeunes médecins à s’installer dans la région (bourses, aides pour l’installation, soutien financier à la faculté de médecine de Tours…). Dans la fonction publique, le salaire dépend du grade et de l’échelon (de 3 300 € à 6 200 €). En libéral, les revenus dépendent du lieu d’exercice, de la notoriété, des hono-raires pratiqués (de 2 200 € à 7 800 €).

La formation9 ans sont nécessaires pour devenir médecin généraliste. Il faut donc s’engager pour de longues études à l’univer-sité pour espèrer obtenir le diplôme d’Etat de docteur en médecine.

Contenu de la formationLe cursus se déroule en 4 grandes étapes :• la PACES (1re année commune aux études de santé) consti-tue le premier barrage. Elle est organisée en 2 semestres et comporte 8 unités d’enseignement (UE). Le 1er semestre comprend 4 UE : atome, biomolécules, génome, bioéner-gétique, métabolisme (chimie, biochimie) ; la cellule et les tissus ; organisation des appareils et systèmes : aspects fonctionnels ; évaluation des méthodes d’analyses appli-quées aux sciences de la vie et de la santé. A la fin du 1er semestre, les étudiants/es passent la 1re partie du concours (3 épreuves de 3 h – QCM). Le 2nd semestre se compose de 4 UE : organisation des appareils et systèmes : aspects fonctionnels (2e partie) ; organisation des appareils et sys-tèmes : aspects morphologiques ; pharmacologie ; santé, société, humanité. En début de semestre, les étudiants/es choisissent également 1 ou plusieurs UE spécifiques : médecine, pharmacie, dentaire, sage-femme. En fin de se-mestre a lieu la 2e partie du concours dans la filière choisie (QCM et épreuves rédactionnelles). 4 concours distincts sont organisés : médecine, pharmacie, chirurgie dentaire et sage-femme, • les 2e et 3e années : enseignement des bases théoriques de la médecine et premiers stages hospitaliers. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences médicales, niveau Licence. A la fin de la 3e année, les étudiants/es obtiennent le diplôme de formation géné-rale en sciences médicales (DFGSM), reconnu au niveau Licence, • les 4, 5 et 6e années : acquisition d’une formation médi-cale complète et de plus en plus de pratique hospitalière (36 mois de stages dans différentes spécialités). A la fin de la 6e année, l’étudiant/e passe l’ECN (examen classant national) et obtient le diplôme de formation approfondie en sciences médicales. Le choix de la spécialité et/ou de la région où il-elle effectuera son internat dépend de ses résultats et de son rang de classement,• l’internat : d’une durée de 3 ans, il constitue une plon-gée dans le métier. Il se conclut par une thèse qui permet l’obtention du diplôme d’Etat de docteur en médecine.

Conditions d’accès à la formationPour s’inscrire à la 1re année commune aux études de santé (PACES), il faut être titulaire d’un Bac (de préférence S) ou d’un diplôme équivalent. L’inscription se fait via la pla-teforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Expérimentation PACES : l’alter PACESDes places en 2e année des études de Santé (médecine, maïeutque ou pharmacie) sont réservées aux étudiants et étudiantes inscrits, à l’université d’orléans ou de Tours, en 2e ou 3e année de licence dans les disciplines :- sciences de la vie- physique- chimie- informatique- mathématiques- Staps.Deux critères à remplir : l’étudiant/e doit être classé parmi les 20 % des meilleurs résultats de sa promotion, devra avoir validé des unités d’enseignement complémentaires et passer un entretien devant un jury.Plus d’informations sur le site www.univ-tours.fr

Que faire en cas d’échec ? Près de 80 % des étudiants et étudiantes inscrits en PACES ne sont pas admis en 2e année. Il existe différentes possibilités de poursuites d’études pour les étudiants et étudiantes de PACES qui souhaitent se réorienter en cas d’échec, à la fin du semestre 1 (intégrer une Licence, un BTS ou un DUT par le biais des rentrées décalées) ou du semestre 2 (en fonction des résultats : réo-rientation classique, passage en L2, intégration dans une formation paramédicale ou encore le réseau Polytech...).A savoir : A l’issue des épreuves du 1er semestre, un clas-sement dit «neutre» sans coefficient est publié. Les étu-diants/es classés dans les lo % de la fin du classement ne peuvent pas s’inscrire pédagogiquement pour le 2nd

semestre, mais doivent s’orienter dans une autre filière. Pour pouvoir revenir en PACES, ils devront valider aupara-vant 90 crédits ECTS dans une autre filière conduisant au grade de Licence, c’est-à-dire 3 semestres.La maison de l’orientation et de l’insertion profession-nelle (moIP) de l’université de Tours accompagne les étudiants/es dans la définition et la mise en œuvre de la réorientation par le biais de réunions d’informations spéci-fiques aux PACES et d’entretiens individuels, si nécessaire.2 dossier complets sur les réorientations possibles sont disponibles en téléchargement sur le site de la MoIP : www.univ-tours.fr/orientation-insertion/la-reorientation-en-paces-281924.kjsp?RH=1353494815879

Médecin spécialiste

Anesthésie, dermatologie, pédiatrie, chirurgie (cardio-vas-culaire, esthétique…), phlébologie, obstétrique, gériatrie, rhumatologie, psychiatrie… 12 spécialités vers lesquelles peut se tourner le médecin. Les activités du médecin spé-cialiste varient selon les pathologies à traiter, les techniques à maîtriser (chirurgie, radiologie, prise en charge plus glo-bale…), le public concerné (nouveau-nés, personnes âgées, femmes enceintes…) et le lieu d’exercice (hôpital public, clinique privée, cabinet en ville). C’est également valable pour son rythme de travail : certaines disciplines néces-sitent d’effectuer de nombreuses gardes ; d’autres exigent de se tenir informé des progrès de la recherche... Parfois moins connu, le créneau des soins non curatifs : méde-cine du travail, médecine légale, expertise, laboratoires... Dans ces domaines, les médecins spécialistes ne soignent pas, ils ou elles rédigent des rapports, orientent vers leurs confrères. Les médecins spécialistes sont avant tout des praticiens et praticiennes de haut niveau. Quelle que soit la spécialité exercée, une grande résistance physique et nerveuse est indispensable. Actuellement, on compte près de 130 000 médecins spé-cialistes en exercice. Avec les départs à la retraite, l’ab-sence de médecins dans certaines régions, le relèvement du nombre d’étudiants admis en médecine, les perspectives d’emploi sont favorables aux futurs/es diplômés/es. Surtout pour certaines disciplines qui connaissent une véritable pénurie : l’anesthésie-réanimation, la pédiatrie, la psychia-trie, la gynécologie-obstétrique et la chirurgie. L’installa-tion d’un médecin libéral nécessite de lourds investisse-ments, notamment dans certaines spécialités qui exigent l’acquisition de matériel onéreux (cardiologie, radiologie...). C’est pourquoi, il est souvent préférable de s’associer pour partager les charges financières, tout en maintenant une seconde activité à l’hôpital. Pour la formation, voir la rubrique Formation de la fiche médecin. Pour les médecins spécialistes, l’internat dure de 3 à 5 ans selon la spécialité, 3 ans pour les médecins généralistes, 4 ans pour la plupart des spécialistes et 5 ans pour les spécialités chirurgicales, la médecine interne et la radiologie.Le salaire d’un médecin spécialiste débutant avoisine les 4 080 € brut par mois à l’hôpital. En libéral, les rémunéra-tions sont très variables d’une spécialité à l’autre.

Le contrat d’engagement de service public (CESP)

Créé en juillet 2009, le CESP prévoit que les étudiants/es en médecine, internes en médecine et éudiants/es en chirurgie dentaire peuvent se voir accorder une allocation mensuelle de 1 200 € à partir de la 2e année des études médicales. En contrepartie, les bénéficiaires s’engagent à exercer leurs fonctions à titre libéral, salarié ou mixte, dans des zones identifiées par les Agences Régionales de Santé (ARS) pour une durée au moins égale à celle durant laquelle ils ont perçu cette allocation (2 ans au minimum). Le bénéfice de ce contrat peut être demandé à n’importe quel moment du cursus universitaire et être sus-pendu, à la demande de l’étudiant/e, pour tout ou partie du cursus universitaire. Pendant toute la durée du CESP l’étudiant/e ou l’interne bénéficie d’un accompagnement individualisé à l’ARS dont il ou elle dépend puis d’un soutien lors de son projet d’installation.Les étudiants et étudiantes intéressés font acte de candidatures dans leur unité de formation et de recherche (UFR). Les dossiers à déposer avant le 31 décembre de chaque année sont examinés par une commission de sélection qui procède à l’évaluation du projet professionnel et des résultats universitaires. Autre avantage pour les signataires d’un CESP : la possibilité de postuler sur des postes d’internat dédiés.En effet, après avoir passé les épreuves classantes nationales (ECN) à l’issue de leur 6e année, les signataires d’un CESP choisissent leur internat sur une liste spécifique qui comprend les différentes spécialités défici-taires.Pour en savoir plus, contactez la plate-forme d’appui aux professionnels de santé (PAPS) en Région Centre-Val de Loire : Site internet : www.centre-val-de-loire.paps.sante.frTél : 02 38 77 39 46

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

uFr de médecine - TourS

2 bis, boulevard TonnelléBP 322337032 TourS Cedex 1Tel : 02 47 36 60 13 www.med.univ-tours.fr

Statut

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre 255 Figurer en rang utile sur la liste établie à l’issue des épreuves de classement de la filière choisie au concours PACES.

Diplôme d’Etat de docteur en médecine

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

uFr de médecine - TourS

2 bis, boulevard TonnelléBP 322337032 TourS Cedex 1Tel : 02 47 36 60 13 www.med.univ-tours.fr

Statut

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre capa-cité limite d’accueil de l’établisse-ment

Bac S recommandé.

Pré-inscription sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Inscription dès les résul-tats du Bac et jusqu’à mi-juillet sur le site : www.univ-tours.fr

Lieux de formationPACES**

** PACES : Première année commune d’études de santé

Préparation à la PACES

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

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Spécialiste de la correction optique, il ou elle réalise, adapte, vend des articles destinés à corriger les défauts ou déficience de la vue sur prescription médicale. Seul/e l’opticien/ne lunetier/ière est habilité/e à délivrer des verres correcteurs.

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Le métierTout d’abord, l’opticien/ne lunetier/ière accueille et guide la clientèle dans le choix des verres, des montures ou des lentilles. L’opticien/ne apprend les règles de maniement et d’entre-tien, donne des conseils pour une adaptation rapide. Ensuite, il ou elle effectue le montage qui consiste à centrer, découper, polir et insérer les verres dans la monture des lunettes. En général, l’opticien/ne est aidé/e par un/e monteur/euse. Qu’elles soient manuelles ou mécanisées, les opérations de montage nécessitent des gestes précis et une grande minutie. Enfin, il faut vérifier avec la per-sonne l’efficacité des lunettes, le confort visuel obtenu et procèder aux derniers réglages. L’opticien/ne explique aussi aux porteurs de lentilles comment les manipuler et les entretenir. Même si l’opticien/ne vend un produit spéci-fique, il ou elle doit avoir la fibre commerciale ainsi qu’un bon sens de l’esthétique pour orienter la clientèle vers tel type de monture. S’informer sur les tendances de la mode et sur les derniers progrès technologiques en termes de performance et de confort est également important. Depuis peu, ce personnel paramédical est autorisé (sous certaines conditions) à renouveler des verres correcteurs sans ordonnance médicale. Grâce à ses connaissances techniques, l’opticien/ne peut, dans certains cas, effectuer des examens de la vue (analyse visuelle, centrage des yeux) mais ne peut en aucun cas remplacer l’ophtalmologiste.

Les perspectives d’emploi et le salaireon compte actuellement près de 11 000 points de vente en lunetterie et les jeunes diplômés n’ont pas de difficulté à trouver un premier emploi salarié. Les prévisions d’emploi restent favorables, près de la moitié des Français portant des lunettes ou des lentilles. Après quelques années d’ex-périence, un/e opticien/ne peut ouvrir son propre point de vente, à condition de disposer d’un capital à investir et de ne pas craindre la concurrence. Les magasins indé-pendants ont, en effet, de plus en plus de mal à faire le poids face aux grandes enseignes qui représentent, à elles seules, 50 % du chiffre d’affaires du secteur. Un/e opticien/ne lunetier/ière peut devenir directeur/trice de magasin ou responsable du rayon optique d’une entreprise. Après 4 ans d’expérience professionnelle, il est également possible de préparer le concours permettant d’intégrer la formation de cadre de santé pour accéder à des postes d’encadre-ment ou d’enseignement. Un/e débutant/e gagne 1 650 € brut par mois. Les revenus sont plus élevés pour les gérants/es de magasin et pro-fessionnels/les installés/ées à leur compte. Un/e gérant/e gagne de 3 000 € à 6 000 €. À son compte, les revenus sont équivalents.

La formationLa profession d’opticien/ne lunetier/ière est réglementée. Le BTS opticien-lunetier est obligatoire et exigé pour diri-ger ou gérer un magasin d’optique-lunetterie.

Contenu de la formationLa formation se déroule sur 2 ans à temps plein ou en alternance dans des lycées ou dans des écoles privées. En plus des enseignements généraux (français, langue vivante, mathématiques), la formation comporte des ensei-gnements professionnels : • communication (2 h /semaine),• gestion (3 h /semaine),• optique géométrique et physique (3 h /semaine) : lois fon-damentales de l’optique, optique géométrique, réflexion-réfraction, instruments d’optique, radiométrie-photomé-trie,• étude technique des systèmes optiques (3 h /semaine) outils de communication technique, technologies du domaine mécanique et du domaine de l’optique,• analyse de la vision (7 h /semaine en 1re année et 9 h /semaine en 2e année) : anatomie et physiologie oculaire, optique physiologique, optométrie, lentilles de contact,• mesures faciales (2 h /semaine en 1re année et 1 h/semaine en 2e année,• étude, réalisation, contrôle d’équipement (7 h /semaine en 1re année et 6 h/semaine en 2e année) : composants (verre et monture), montage et maintenance des équipe-ments, adaptation des équipements,• magasin d’application (2 h en 2e année) : accueil de la clientèle, orientation du choix, réalisation de travaux.Sous statut scolaire, l’étudiant-e est en stage en entreprise pendant 7 semaines.

Conditions d’accès à la formationCe BTS s’adresse plus particulièrement, aux élèves titulaires du Bac S (spécialité maths ou physique), STL (sciences phy-siques et chimiques en laboratoire) ou STI2D (sciences et technologies de l’industrie et du développement durable). Pour les BTS préparés en lycée, l’inscription se fait via la plate-forme en ligne de préinscription dans l’enseignement supé-rieur. C’est le cas pour le seul lycée de la région qui propose ce BTS, le lycée Camille Claudel de Blois. Les élèves sont choisis selon leur dossier qui comprend essentiellement les résultats scolaires des classes de 1re et terminale. Pour l’inscription dans les écoles privées, il faut se renseigner directement auprès des centres de formation. L’admission se fait sur dossier de candidature, entretien de motivation et parfois des tests de niveau.

Après le BTS il est possbile de poursuivre ses études dans l’académie en licence professionnelle optique profession-nelle métiers de la vision : réfraction, contractologie, basse-vision. Cette licence prépare à une insertion rapide dans la vie active en tant qu’opticien/ne spécialisé/e en optométrie et basse vision. Elle est proposé par l’IUT de Blois en collabo-ration avec le lycée Camille Claudel de Blois.o

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Opticien/ne lunetier/ière

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

Page 51: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

41 - Loir-et-Cher

Lycée Camille Claudel - BLoIS

10 rue Albert Camus41018 BLoIS CedexTel : 02 54 52 60 38www.lyc-camille-claudel-blois.ac-orleans-tours.fr/site2/

Statut public

Formation Education nationale gratuite. septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Lieux de formationBTS opticien lunetier

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Licence professionnelle optique professionnelle métiers de la vision : réfraction, contractologie, basse-vision

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

41 - Loir-et-Cher

IuT- BLoIS

15, rue de la Chocolate-rie - C.S. 3290341029 Blois CedexTel : 02 54 55 21 18http://iut-blois.univ-tours.fr/

Statut public

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre Etre titulaire d’un BTS opticien lunetier ou d’un diplôme d’or-thoptiste ou équivalent.

Recrutement sur dossier et entretien.

Page 52: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

L’orthophoniste est un/e spécialiste des troubles de la communication orale et écrite, chez l’enfant comme chez l’adulte. Il ou elle dépiste et traite tous les problèmes liés au langage : retard ou perte de la parole, prononciation, bégaiement, mais aussi difficultés de lecture, d’écriture et de calcul.

Le métierAuxiliaire médical/e, l’orthophoniste intervient sur pres-cription d’un médecin généraliste ou spécialiste. À la première visite, il ou elle établit un bilan orthophonique. L’orthophoniste intervient sur les troubles de la voix, de la parole, de la respiration, de la déglutition. Il ou elle réé-duque les défauts de prononciation (bégaiement, dyslexie, dysphasie...) et traite aussi les difficultés d’écriture, de calcul ainsi que les pertes de parole (notamment après un accident cérébral ou une opération). Lors des séances, l’orthophoniste utilise des exercices techniques et ludiques adaptés à chaque patient et à chaque trouble. Il ou elle rend compte des progrès réalisés au médecin prescripteur, à la famille et à l’enseignant/e lorsqu’il s’agit d’enfants. Pour travailler en rééducation, l’orthophoniste doit pos-séder une personnalité dynamique, le goût de l’écoute et un bon équilibre personnel. Il faut en effet s’adapter à des pathologies très variées, des plus légères pour lesquelles les résultats obtenus sont perceptibles rapidement, aux plus lourdes, qui requièrent patience et compréhension. Les techniques utilisées pour la rééducation nécessitent des connaissances dans des disciplines diverses : gram-maire, orthographe, psychologie, logique mathématique, phonétique, dessin, musique...

Les perspectives d’emploi et le salaireAu 1er janvier 2016, on dénombre 24 466 orthophonistes en France (chiffres Fédération nationale des orthophonistes). 79 % exercent en cabinet libéral, 11 % en établissements sociaux et 8 % en établissements d’hospitalisation publics ou privés. Pour éviter une saturation du marché et assurer des débouchés aux jeunes diplômés/es, le nombre d’étu-diants admis en orthophonie est limité (numerus clausus) mais face aux besoins croissants, celui-ci est augmenté chaque année depuis les années 2000. 50 places sont pré-vues à l’école d’orthophonie de Tours. Tous les diplômés/es trouvent un emploi à la fin de leurs études, mais il ne faut pas hésiter à changer de région car la répartition géogra-phique est très inégale. La Sécurité sociale a crée des inci-tations financières (le contrat incitatif orthophoniste) pour aider les jeunes diplômés/es qui accepteraient de s’installer dans des zones dites de «désert médical». Après 4 années de pratique professionnelle, il est possible de préparer en 1 an le diplôme de cadre de santé qui permet de travailler en tant que formateur/trice auprès d’étudiants orthopho-nistes ou d’occuper un poste de haute responsabilité dans un service de l’hôpital. A signaler également l’existence d’une passerelle entre l’école d’orthophonie de Tours et la Faculté de Lettres permettant aux étudiants de l’école de poursuivre des études de sciences du langage.En libéral, les honoraires des orthophonistes sont fixés par convention entre les caisses d’assurance maladie et la pro-fession. Le salaire brut mensuel pour un/e débutant/e est de 2 200 € environ. A titre salarié, le salaire est plus faible et avoisine les 1 600 € environ.

La formationPour exercer ce métier, il faut être titulaire du Certificat de capacité d’orthophoniste (CCo). Depuis septembre 2013, ce diplôme est reconnu au grade de Master et se prépare en 5 ans.

Contenu de la formationLes études comportent 10 semestres de formation (soit 5 années), et se composent du premier cycle (6 semestres de formation, 180 crédits européens) correspondant au niveau Licence, et du deuxième cycle (4 semestres, 120 crédits européens) correspondant au niveau Master. La formation est de 5198 h dont 3158 h de cours et 2040 h de stages pratiques.Au programme de la formation : sciences du langage, psy-chologie, biologie, neurosciences, audition, communication et langage oral, langage écrit, troubles de l’oralité...

Conditions d’accès à la formationL’entrée en école d’orthophonie se fait sur concours, acces-sible aux titulaires d’un Bac ou d’un diplôme équivalent. Les épreuves d’admissibilité se composent de :• 1er groupe d’épreuves : QCM de langue française (45 mn), QCM de compréhension d’un texte scientifique (1 h),• 2e groupe d’épreuves : dictée (45 mn) et résumé/discus-sion d’un texte lu (1 h). L’épreuve d’admission comporte des tests psychotechniques (durée 45 mn) et un entretien de motivation.

Allègements de formation - équivalencesDes dispenses partielles de scolarité, de stages ou d’épreuves peuvent être accordées aux personnes admises à poursuivre des études en vue du certificat de capacité d’orthophoniste et justifiant de titres ou de diplômes reconnus par le ministre chargé de l’éducation ou le ministre chargé de la santé les autorisant à enseigner aux enfants atteints de déficience auditive. Se renseigner auprès des écoles.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Ecole d’orthophonie - TourS

Faculté de médecine

10 boulevard Tonnellé BP 3223 37032 TourSTel : 02 47 36 61 23http://orthophonie.med.univ-tours.fr

Statut

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 549 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre 50 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : du 6/11/2017 au 22/12/2017Retour du dossier : 31/12/2017• Date des épreuvesEcrit : 3/02/2018Oral : mai 2018• Frais d’inscription : 80 €

Lieux de formationCertificat de capacité d’orthophoniste

Organismes de préparation au concours d’entrée

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Lycée Sainte-Croix Saint Euverte - orléanswww.scse.fr/

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 1 institut de formation dans la région• en 2014, 722 orthophonistes exercent en région• 61% des orthophonistes exercent en mode libéral, 23% sont salariés, 16% déclarent une pratique mixte• 1 orthophoniste sur 4 a plus de 55 ans• les services d’éducation spéciale et de soins à domicile, les instituts médico-éducatifs et les centres d’action médico-sociale précoce sont les premiers employeurs• les orthophonistes sont en majorité à temps partiel

• 85% des contrats proposés dans les offres d’emploi sont des contrats à durée indéterminée• l’insertion sur le marché de l’emploi ne semble pas poser de problème

Pour en savoir plus, retrouvez l’en-quête complète de l’oRFE (octobre 2015) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/osms_orfe

Page 54: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Spécialiste du dépistage, de la rééducation et de la réadaptation oculaires, l’orthoptiste intervient sur prescription médicale d’un médecin ophtalmologiste pour mesurer le champ visuel ou déceler des strabismes.

Le métierLa principale mission de l’orthoptiste consiste à réédu-quer les muscles de l’œil pour guérir certains troubles de la vision (strabisme, fatigue visuelle, défaut de conver-gence…). Il ou elle intervient également après un accident, une intervention chirurgicale ou auprès des personnes mal-voyantes. Il ou elle rééduque aussi bien les enfants que les adultes. L’orthoptiste effectue un bilan afin d’évaluer les capacités visuelles et les troubles à traiter. Avant de propo-ser un traitement, il ou elle prend en compte plusieurs cri-tères : l’âge de la personne, sa pathologie et ses activités. En fonction du bilan obtenu (fatigue oculaire, strabisme, opération de l’oeil...), il ou elle soigne les muscles de l’oeil par des séances de rééducation. À travers des exercices adaptés à chaque patient, l’orthoptiste rééduque progres-sivement la vision. Il ou elle procède aux divers examens de l’acuité visuelle, comme par exemple, mesurer la pression intérieure de l’oeil, l’épaisseur de la cornée ; il ou elle peut aussi effectuer des radios, analyser le fond de l’oeil. Poser un diagnostic orthoptique requiert beaucoup de rigueur, de précision technique et des connaissances scientifiques pointues. Généralement, les compétences techniques de l’orthoptiste se complètent de connaissances en ergothé-rapie et en ergonomie nécessaires à la rééducation et à la réadaptation de personnes malvoyantes. L’orthoptiste doit faire preuve de patience, de souplesse et de psychologie.

Les perspectives d’emploi et le salaireEn France, on compte environ 3 000 orthoptistes. Près de 80 % travaillent en libéral, dans leur cabinet ou en colla-boration avec un/e ophtalmologiste. Les autres sont salariés et occupent un poste dans un hôpital ou dans un centre de soins... Les débouchés varient selon les régions. Certaines zones comme les grandes villes sont déjà saturées et s’ins-taller n’est pas facile pour un/e jeune diplômé/e, d’autant que le matériel d’orthoptie coûte cher. A noter que les possibilités d’emplois en cabinets médicaux d’ophtalmolo-gistes sont appelées à se développer. L’orthoptiste peut se spécialiser dans certaines pathologies ou dans certaines techniques de rééducation. Après 4 ans de pratique, il ou elle peut préparer le diplôme de cadre de la santé. Ce titre permet d’encadrer un service dans un centre de soins ou de former de futurs/es collègues.Pour les salaires, un/e orthoptiste touche environ 1 600 € brut par mois en début de carrière dans un centre hospi-talier ou un dispensaire. Les revenus d’un/e orthoptiste libéral/e varient en fonction de l’importance de sa clientèle (entre 2 500 € et 3 000 € par mois environ). À savoir : les honoraires des orthoptistes sont fixés par la caisse d’assu-rance-maladie.

La formationPour exercer la profession d’orthoptiste, il faut obtenir le certificat de capacité d’orthoptiste qui se prépare en 3 ans dans des écoles d’orthoptie dépendant des universités de médecine. Il comprend 6 semestres de formation vali-dés par l’obtention de 180 crédits européens.

Contenu de la formationL’enseignement comprend un tronc commun et un par-cours personnalisé au cours duquel l’étudiant/e peut choisir d’approfondir ou de compléter ses connaissances dans un domaine de l’orthoptie ou dans un domaine par-ticulier autre que l’orthoptie. Il est constitué d’enseigne-ments théoriques, dirigés, méthodologiques, appliqués et pratiques, de l’accomplissement de stages et d’une soute-nance orale basée sur un travail de fin d’études. Les stages sont obligatoires dès la 1re année et sont non rémunérés.Au programme : biologie moléculaire et cellulaire, histo-logie et anatomie, optique géométrique, optique physio-logique, réfraction, physiologie du système visuel, phy-siologie neuro sensorielle, dépistage, pharmacologie et thérapeutique...L’enseignement est sanctionné à la fin de chaque semestre par un examen comportant des épreuves écrites et orales.Le certificat de capacité d’orthoptiste est délivré aux étu-diants/es ayant :- validé l’ensemble des enseignements et des stages cor-respondant au référentiel de formation ;- obtenu le certificat de compétences cliniques ;- présenté avec succès leur travail de fin d’études.

Conditions d’accès à la formationPour entrer en école d’orthoptie, il faut passer un examen d’entrée accessible aux titulaires :- du baccalauréat, - du diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU), - d’un diplôme français ou étranger admis en dispense ou équivalence du baccalauréat en application de la régle-mentation nationale, -d’une qualification ou d’une expérience jugées suffisantes, conformément aux dispositions de l’article L. 613- 5 du code de l’éducation. A l’école d’orthoptie de Tours, cet examen consiste en 2 épreuves écrites portant sur le programme de terminale Scientifique (2 h de physique et 2 h de sciences de la vie) et sur 1 épreuve orale (30 mn maximum) consistant en un exposé/discussion. Il est vivement conseillé d ‘effectuer un stage auprès d’un/e orthoptiste avant de se présenter à l’ épreuve.

Allègements de formation - équivalencesAucune dispense de scolarité n’est accordée. Il n’y a pas de limite d’âge mais chacun/e doit passer l’examen d’entrée.

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Ecole d’orthoptie - TourS

Faculté de médecine

10 boulevard Tonnellé - BP 3223 37032 TourS CedexTel : 02 47 36 61 23orthoptie.net/ecoles/tours.htm

Statut public

• Droit d’inscription : 342 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre 15 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : avrilRetour du dossier : avril• Date des épreuvesEcrit : juinOral : juin• Frais d’inscription : 80 € environ

Lieu de formationCertificat de capacité d’orthoptiste

Organisme de préparation à l’examen d’entrée

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

EFAgrIr - mignières-Chartresfranz-stock.fr

Lycée Sainte-Croix Saint Euverte - orléanswww.scse.fr/

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

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Le métier

Le pharmacien ou la pharmacienne d’officine délivre et explique à la clientèle le traitement prescrit par les méde-cins. Connaissant la composition des médicaments, son rôle consiste à vérifier la cohérence des prescriptions, écouter et orienter la clientèle vers les médicaments délivrés sans ordonnance, la para pharmacie et l’appareillage. La com-mande des produits, la gestion des stocks et la comptabilité font aussi partie de son travail. Le pharmacien ou la pharmacienne spécialisé/e en ana-lyses biologiques travaille en laboratoire privé ou public et effectue différents examens (analyses de sang, recherche de bactéries...) avec les techniciens/nes et les biologistes.À l’hôpital, son rôle consiste à fournir aux infirmiers/ières les traitements et les matériels destinés aux malades, réali-ser des préparations, contrôler les médicaments et partici-per à divers protocoles d’expérimentation avec les médecins. Dans l’industrie pharmaceutique, le pharmacien ou la phar-macienne peut participer à la mise au point de nouveaux médicaments, animer un atelier de fabrication ou superviser le contrôle qualité. Ces fonctions peuvent également s’exer-cer dans les industries des cosmétiques, du médicament vétérinaire et de l’agro-alimentaire. Autres activités pos-sibles : la recherche fondamentale au sein d’un organisme de recherche public (CNRS, Inserm...), l’enseignement et la recherche à l’université.

Les perspectives d’emploi et le salaire

75 % des pharmaciens/nes en exercice travaillent en officine. Beaucoup de jeunes y débutent comme assistants/es. Mais face à la baisse des prix des médicaments, au dérembour-sement, à l’essor des génériques et à la forte concurrence, le nombre de pharmacies diminue et certains professionnels sont contraints de liquider leur commerce. Des besoins vont cependant se faire sentir d’ici 10 à 15 ans puisqu’on prévoit le départ à la retraite de plus d’un tiers des effectifs.Un/e assistant/e pharmacien/ne peut s’associer pour devenir propriétaire d’une officine. De son côté, un/e pharmacien/ne biologiste peut racheter un laboratoire d’analyses médicales. Dans l’industrie et la distribution pharmaceutique, les phar-maciens/nes exercent en tant que salariés/es.L’hôpital, l’enseignement et la recherche publique offrent des postes de fonctionnaires (recrutement sur concours), et parfois de contractuels/les, aux pharmaciens/nes. Celles et ceux qui réussissent le concours de PHISP (pharmacien-ins-pecteur de la santé publique) élaborent les textes relatifs à la profession et contrôlent les fabricants de médicaments, les grossistes, les officines et les laboratoires.Un/e pharmacien/ne assistant/e débutant/e gagne environ 2 543 € brut par mois (salarié/e en officine). Le salaire évo-lue vite ensuite.

La formation

Les études de pharmacie durent 6 ans pour celles et ceux qui s’orientent vers l’officine ou l’industrie, 9 ans pour celles et ceux qui souhaitent se spécialiser. Elles débouchent sur le diplôme d’Etat de docteur en pharmacie.

Contenu de la formationLes études se composent de 3 cycles :• Le diplôme de formation générale en sciences pharma-ceutiques sanctionne le 1er cycle ; il comprend 6 semestres de formation validés par l’obtention de 180 crédits euro-péens, correspondant au niveau Licence. Les 2 premiers semestres sont ceux de la première année commune aux études de santé (PACES).Ces 3 années permettent d’assimiler de nombreuses disci-plines à la fois théoriques et appliquées à la santé (étude des grands systèmes du corps humain, biochimie, biologie humaine et végétale, infectiologie…). Première plongée au cœur du métier avec la découverte en 3e année de la pharma-cologie, de la galénique, de la chimie thérapeutique… Début aussi des TP : en chimie, en bactériologie… Répartis en petits groupes, les étudiants font des manipulations, des tests.Plusieurs stages obligatoires sont à effectuer en officine. Dès la 3e année, des UE (unités d’enseignement) optionnelles sont à choisir en fonction de l’orientation envisagée : offi-cine, industrie ou préparation à l’internat.• Le diplôme de formation approfondie en sciences pharmaceutiques sanctionne le 2e cycle ; il comprend 4 semestres de formation validés par l’obtention de 120 crédits européens correspondant au niveau Master.• Le 3e cycle comporte :- soit un cycle court de 2 semestres de formation au-delà du diplôme de formation approfondie en sciences pharmaceu-tiques : ce cycle forme des pharmaciens/nes d’officine et des pharmaciens/nes d’industrie,- soit un cycle long de 8 semestres de formation pour les étudiants reçus au concours de l’internat en pharmacie : ce cycle forme des directeurs et directrices de laboratoires d’analyses médicales, des pharmaciens/nes hospitaliers/ières, des chercheurs et chercheuses dans l’industrie privée et dans les grands organismes de recherche de l’état (CNRS, INSERM, INRA...), des enseignants chercheurs et ensei-gnantes chercheuses universitaires,- la soutenance d’une thèse.Le diplôme d’Etat de docteur en pharmacie est délivré aux étudiants ayant validé les 3 cycles d’études et soutenu leur thèse avec succès.

Conditions d’accès à la formationBaccalauréat ou titre admis en équivalence.

L’inscription en PACES s’effectue sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur.

Professionnels/les de santé et commerçants/es, les pharmaciens et pharmaciennes sont à la lisière de deux mondes. On les retrouve le plus souvent en officine mais l’industrie, l’hôpital et les laboratoires d’analyses médicales offrent d’autres possibilités.

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-LoireUFR de Médecine - TOURS

2 bis, boulevard TonnelléBP 322337032 TOURS Cedex 1tel : 02 47 36 60 13 www.med.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre capa-cité limite d’accueil de l’établisse-ment

Bac S recommandé.

Pré-inscription sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Inscription dès les résul-tats du Bac et jusqu’à mi-juillet sur le site : www.univ-tours.fr

Lieux de formationPACES**

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-LoireUFR de Sciences Pharmaceutiques - TOURS

31, avenue Monge 37200 TOURS tel : 02 47 36 71 42 www.pharma.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre 108 Figurer en rang utile sur la liste établie à l’issue des épreuves de classement de la filière choisie au concours PACES.

Diplôme d’Etat de docteur en pharmacie

** PACES : Première année commune aux études de santé

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Expérimentation PACES : l’alter PACESDes places en 2e année des études de Santé (médecine, maïeutque ou pharmacie) sont réservées aux étudiants et étudiantes inscrits, à l’université d’Orléans ou de Tours, en 2e ou 3e année de licence dans les disciplines :- sciences de la vie- physique- chimie- informatique- mathématiques- Staps.Deux critères à remplir : l’étudiant/e doit être classé parmi les 20 % des meilleurs résultats de sa promotion, devra avoir validé des unités d’enseignement complémentaires et passer un entretien devant un jury.Plus d’informations sur le site :www.univ-tours.fr

Page 58: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Spécialistes de l’appareillage du pied, les podo-orthésistes facilitent la marche au quotidien, en concevant et en fabriquant des chaussures, des semelles et des prothèses orthopédiques sur mesure.

Le métier

Les podo-orthésistes conçoivent et réalisent l’appareillage qui permet à chaque patiente de marcher le plus normale-ment possible. Leur rôle consiste donc à recevoir les patients pour un examen détaillé, évaluer l’état des articulations et des muscles, mesurer le pied et en établir une empreinte pour la réalisation du moulage, s’informer également du mode de vie et des attentes de la clientèle (un appareil adapté étant à la fois fonctionnel et esthétique), puis procéder à la fabrica-tion de l’appareillage.Avec un CAP, les podo-orthésistes assurent la fabrication mécanique des chaussures orthopédiques, puis les finitions manuelles en utilisant diverses techniques, comme le décou-page, le montage, le piquage et l’assemblage de la chaus-sure. Avec un Bac pro Technicien en appareillage orthopédique spécialité podo-orthèse, les podo-orthésistes possèdent les compétences nécessaires pour réaliser des prothèses du pied (lames en carbone, coques, pied en silicone...). Leurs connaissances en gestion et en communication les rendent capable d’assurer la gestion d’un atelier de fabrication. Avec un BTS, les podo-orthésistes encadrent les différents postes de travail et coordonnent les opérations de fabrica-tion.Les conditions d’exercice sont majoritairement celles d’un métier artisanal. Les podo-orthésistes travaillent en atelier, seuls ou au sein d’une petite équipe. Le temps de réalisation d’un appareillage est très varié : entre 4 et 35 heures !Les appareils peuvent être fabriqués ou commandés. Les déplacements chez les patients ou dans les centres spécia-lisés sont fréquents ainsi que la collaboration avec d’autres praticiens et praticiennes (médecin, masseur ou masseuse kinésithérapeute...).

Les perspectives d’emploi et le salaire

On compte environ 200 podo-orthésistes en France. Les pro-grès de la chirurgie réparatrice ont en effet entraîné un ralen-tissement du nombre de professionnels/les. Les emplois se situent dans les entreprises de fabrication d’appareillage, les centres spécialisés, certains services hospitaliers. Avec des opportunités dans le Nord ou l’Est de la France. Les débou-chés dépendent directement du niveau de qualification. Les plus diplômés/es trouvent sans difficulté un emploi.Avec plusieurs années d’expérience, et à condition de possé-der les compétences requises, les podo-orthésistes peuvent occuper des fonctions d’encadrement, voire de direction. Pour les titulaires du BTS, la création d’entreprise est égale-ment une évolution possible.Un/e podo-orthésiste débutant/e gagne à partir du SMIC.

La formation

CAP, Bac professionnel, BTS : 3 diplômes permettent d’exer-cer le métier de podo-orthésiste à des niveaux de responsa-bilité différents. A noter : le BTS devrait, à terme, devenir un diplôme d’Etat.

Le CAP podo-orthésiste

Contenu de la formationLes enseignements concernent la connaissance des maté-riaux et l’anatomie. Une partie du programme est consa-crée à l’exécution, à la main ou à la machine, des opérations nécessaires à la fabrication des chaussures orthopédiques.

Conditions d’accès à la formationEn région Centre-Val de Loire, le CAP Podo-orthésiste se pré-pare en 2 ans après une classe de 3e par la voie de l’appren-tissage. Il est donc nécessaire d’avoir trouvé un employeur pour envisager cette formation.

Le Bac pro Technicien en appareillage orthopédique spécialité podo-orthèse

Ce diplôme permet une insertion professionnelle ou une poursuite d’études en BTS.

Conditions d’accès à la formationCe bac pro se prépare en 3 ans après la classe de 3ème. Les élèves titulaires d’un CAP du même secteur peuvent égale-ment le préparer en 2 ans sous certaines conditions.

Le BTS podo-orthésiste

Contenu de la formationLes études durent 3 ans. 2 établissements le préparent en France : le lycée polyvalent d’Alembert, Paris et le lycée tech-nique privé Montplaisir, Valence.

Conditions d’accès à la formationLe BTS Podo-orthésiste est ouvert aux titulaires des Bacs S (scientifique), STI2D (sciences et technologies de l’indus-trie et du développement durable) ST2S (sciences et tech-nologies de la santé et du social), du Diplôme de technicien podo-orthésiste ou du Bac pro Technicien en appareillage orthopédique.

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Lieu de formationCAP podo-orthésiste

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Campus des Métiers de l’ArtisanatJOUé-LèS-TOURS 5-7 rue Joseph Cugnot37300 JOUé-LèS-TOURSTel : 02 47 78 47 00www.campusdesme-tiers37.fr

La formation est prise en charge par l’employeur dans le cadre du contrat d’appren-tissage.

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Signer un contrat d’apprentissage avec un employeur.

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Les préparateurs et préparatrices en pharmacie ne sont ni pharmaciens/nes ni médecins et connaissent pourtant les médicaments et leur usage sur le bout des doigts ! La gestion des stocks et la vente font aussi partie de leurs fonctions.

Le métier

Les préparateurs et préparatrices en pharmacie sont les seules personnes autorisées à seconder les pharmaciens/nes titulaires de l’officine. Devant une ordonnance, leur rôle consiste à traduire les doses prescrites en nombre de boîtes ou de flacons. Ces professionnels/les sont à même de véri-fier que l’association de plusieurs médicaments n’est pas dangereuse, qu’il n’y a pas d’erreur de dosage ou qu’un trai-tement délivré à un jeune enfant correspond bien à son âge. Au comptoir, les préparateurs et préparatrices précisent à la clientèle les conditions dans lesquelles le traitement doit être suivi et pour tout produit dangereux délivré, enre-gistrent le nom du médecin et celui du patient. Une partie importante du travail consiste à s’occuper des stocks : éliminer les produits périmés, vérifier les livraisons, ranger et classer avec précision tous les produits reçus. Lorsqu’un médicament n’est plus disponible, il faut appeler les fournisseurs afin de passer commande. Leur rôle consiste aussi à saisir les feuilles d’assurance maladie et faire le lien avec la Sécurité sociale et les mutuelles. Paradoxalement, et contrairement à ce que laisse entendre le nom du métier, préparer des pommades, des solutions ou des gélules et faire des analyses (albumine, glucose) ne constituent pas l’essentiel de l’activité...

Les perspectives d’emploi et le salaire

Environ 63 000 préparateurs et préparatrices exercent en France. Le métier est exercé à 90 % par des femmes. La très grande majorité des emplois (90 %) se trouve dans les pharmacies. 3 000 préparateurs/trices exercent en hôpital (délivrance des médicaments aux services, achats...). Cer-tains/es rejoignent l’industrie où leur rôle consiste à assu-rer le contrôle des matières premières et l’encadrement des équipes de fabrication. La profession connaît une situation de l’emploi variable selon les régions. Trop nombreux en région Languedoc-Roussil-lon, on observe une pénurie de préparateurs/trices dans les grandes villes (Paris, Lyon, Marseille...). Les professionnels/les doivent parfois accepter d’être mobiles pour saisir les opportunités.Les préparateurs et préparatrices en pharmacie peuvent se spécialiser en cosmétologie, phytologie, homéopathie ou orthopédie. évolution possible vers le métier de préparateur ou préparatrice en pharmacie hospitalière qui ne délivre pas les médicaments aux patients mais au personnel hospitalier.Un/e préparateur/trice en pharmacie débutant/e gagne le SMIC en officine. S’y ajoutent des primes d’ancienneté. Dans certaines régions, touchées par une pénurie de profession-nels/es, les salaires sont à la hausse.

La formation

Un seul diplôme permet d’exercer le métier de préparateur/trice en pharmacie : le Brevet professionnel de prépara-teur en pharmacie.

Contenu de la formationLa formation dure 2 ans par alternance (une semaine au CFA et 2 semaines en pharmacie d’officine ou en pharmacie hos-pitalière). Elle s’effectue :• pour les moins de 26 ans, sous contrat d’apprentissage en 2 ou 3 ans,• pour les plus de 26 ans, sous contrat de professionnalisa-tion ou dans le cadre du plan de formation de l’entreprise en 2 ans.L’étudiant/e suit environ 12 semaines de cours par an (35 heures par semaine) soit 870 h en 2 ans et 1 200 h en 3 ans.La formation se répartit en 8 modules :• chimie - biologie, • sciences appliquées (anatomie physiologie, pathologie, pharmacologie, toxicologie...),• pharmacie galénique, • législation et gestion professionnelle, • expression française,• reconnaissance (identifier les différentes plantes ou par-ties de plantes, les produits chimiques en poudre...),• commentaire technique écrit,• travaux pratiques.

Conditions d’accès à la formation• être titulaire du Baccalauréat, du BEP carrières sanitaires et sociales, du CAP d’aide préparateur, de la mention com-plémentaire d’employé en pharmacie ou de tout diplôme permettant d’entrer en 1re année des études de pharmacie.Les titulaires du BEP carrières sanitaires et sociales, des Bacs technologiques STT, STG ou STMG rencontrent des dif-ficultés pendant la formation pour l’acquisition des contenus scientifiques. Les bacs les plus adaptés à la formation sont les bacs généraux (S,ES,L) et scientifiques technologiques (STL,SMS ou ST2S).• avoir été recruté/e en contrat d’apprentissage ou de pro-fessionnalisation ou être salarié/e d’une officine (dans le cadre de son plan de formation).Un test de positionnement se tient dans chaque antenne tous les ans, pour les titulaires d’un Bac non scientifique, afin de tester les pré requis en chimie, mathématiques, français… En fonction des résultats du test, la formation est proposée sur 2 ou 3 ans, sous réserve d’acceptation de l’allongement de la durée du contrat d’apprentissage par le rectorat.

Allègements de formation - équivalencesSous certaines conditions, les personnes titulaires du CAP d’aide-préparateur peuvent obtenir tout ou partie des unités constituant le diplôme du Brevet professionnel de prépara-teur en pharmacie.

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Lieux de formationBrevet professionnel - BP - préparateur en pharmacie

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

18 - Cher 37 - Indre-et-Loire 45 - Loiret

CFA Pharmacie de la région Centre-Val de Loire - BOURgES, JOUé-LèS-TOURS, ORLéANSwww.cfapharmacie.com

Pôle PharmacitéRue gaston Berger18000 BOURgES Tel : 02 48 65 60 87

5-7 rue Joseph Cugnot37300 JOUé-LèS-TOURSTel : 02 47 67 10 11

7 rue François Hauchecorne45000 ORLéANSTel : 02 38 84 39 57

Statut public

La scolarité est prise en charge par l’em-ployeur dans le cadre du contrat d’appren-tissage ou de professionnalisation.

septembre dans la limite des capacités d’accueil de l’établisse-ment

Etre titulaire du Bac.

Signature d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

Diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière - DPPH

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Centre de formation de préparateurs en pharmacie hospitalière (CFPPH) - TOURS

Site IFPS du CHU de Tours2 rue Mansart37170 CHAMBRAy LèS TOURSSecrétariat : 02 47 47 80 18Fax : 02 47 47 85 02www.chu-tours.fr/cfpph-presentation/

Statut public

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, pho-tocopies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 424 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 32 Etre titulaire du BP Prépa-rateur en pharmacie.

• Date d’inscription ConcoursRetrait du dossier : 1/11/2017Retour du dossier : 3/03/2018

Sélection apprentissageRetrait du dossier : 1/01/2018Retour du dossier : 15/05/2018

• Date des épreuvesConcoursEcrit : 20 mars 2018Oral : 16, 17 et 18 mai 2018

Sélection apprentissage12 et 13 juin 2018

• Frais d’inscription : Ecrit et oral : 115 € (aucun pour la sélection apprentissage)• Frais de dossier : 0 €

CFA Pharmacie - TOURS

5-7 rue Joseph Cugnot37300 JOUé-LèS-TOURSTel : 02 47 67 10 11 www.cfapharmacie.com

Statut public

La scolarité est prise en charge par l’em-ployeur dans le cadre du contrat d’appren-tissage ou de professionnalisation.

septembre dans la limite des capacités d’accueil de l’établisse-ment

Etre titulaire du BP Prépa-rateur en pharmacie.

Signature d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

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Les prothésistes dentaires fabriquent des prothèses (couronnes, bagues, appareils dentaires). A partir des empreintes prises par le ou la dentiste, ils façonnent des moules et utilisent la céramique, des matériaux composites et des métaux précieux.

Le métier

Les dentistes, stomatologues ou orthodontistes relèvent la première empreinte dentaire de leur client et transmettent aux prothésistes ce moule et les indications de l’appareil dentaire à réaliser. À partir de cette empreinte faite d’une sorte de mastic, les prothésistes font un moule en plâtre, « objet de travail », le poncent et le modèlent jusqu’à obtenir l’appareil voulu, puis font une dernière maquette en cire cor-respondant exactement à la commande.Après ces étapes de moulage, les prothésistes fabriquent le dernier appareil en remplaçant la cire par de la céramique, du métal, de la résine ou tout autre matériau adapté et font les finitions par ponçage, meulage, polissage. Ces opéra-tions peuvent prendre plusieurs heures et nécessitent des contrôles très réguliers à chaque intervention, car l’ajuste-ment est défini à bien moins d’un millimètre près.La prothèse terminée, elle retourne dans les mains des dentistes ou stomatologues pour la pose et l’ajustage. Les prothésistes n’interviennent que pour des retouches impor-tantes. En plus des créations de prothèses dentaires, les prothé-sistes réparent, modifient des appareils dentaires et réa-lisent des appareils d’orthodontie.Habileté, minutie et sens esthétique sont requis pour exer-cer ce métier.Les prothésistes exercent principalement comme salariés/es en laboratoire de fabrication de prothèses dentaires et ne sont que très rarement salariés/es d’un cabinet dentaire ou à l’hôpital.

Les perspectives d’emploi et le salaire

On dénombre environ 6 000 laboratoires de fabrication de prothèses dentaires employant 85 % des professionnels/les diplômés/es.Sur les 6 millions de prothèses posées chaque année, on estime à environ 2 millions celles qui seraient fabriquées à l’étranger. Face à cette concurrence internationale, le sec-teur recherche en permanence des améliorations, aussi bien sur le plan technique (matériaux, procédés de calcul et de fabrication...) que sur le plan commercial. La demande en prothèses dentaires reste cependant assez stable.Après quelques années d’expérience et la qualification nécessaire, les prothésistes peuvent s’installer à leur compte pour reprendre ou créer un laboratoire. Un/e professionnel/le confirmé/e peut également devenir prothésiste dentaire qualifié/e ou hautement qualifié/e, voire chef/fe de labora-toire.Un/e prothésiste dentaire débutant/e gagne environ 1 725 € brut par mois.

La formation

Pour exercer ce métier, il est indispensable d’obtenir le Bac professionnel prothèse dentaire. Accessible après la 3e, il est le point d’entrée dans la filière, et permet de poursuivre en BTS prothésiste dentaire puis en Licence professionnelle (Bac + 3). Ce métier est également accessible à partir des formations de la filière artisanale en préparant : • le CTM Auxiliaire en prothèse dentaire (Certificat tech-nique des métiers ; en 2 ans après une classe de 3e, unique-ment en apprentissage, permet d’accéder au BTM),• le BTM Prothésiste dentaire (Brevet technique des métiers ; en 3 ans après un Bac général, en 2 ans après le CTM Auxi-liaire en prothèse dentaire, ou en 1 an après le Bac profes-sionnel prothèse dentaire), • puis le BTMS (Brevet technique des métiers supérieur ; en 2 ans après le BTM, reconnu à Bac + 2).

Contenu de la formationLes enseignements du Bac professionnel prothèse dentaire sont les suivants :• anatomie et physiologie de la sphère bucco-dentaire : la bouche, la dent, la gencive, les os, l’architecture maxillo-faciale,• morphologie des dents et dessin morphologique, • technologie des techniques de fabrication : les modèles d’étude, la prothèse amovible, la prothèse fixe, la confection de maquette, la modélisation des éléments de la prothèse (conception assistée par ordinateur), l’orthopédie dento-faciale... • technologie des matériaux et des produits : matériaux de prise d’empreinte, de reproduction, de duplication, de mode-lage ; matériaux constitutifs de la prothèse (métaux, céra-miques, résines)... • hygiène, conditions de travail et réglementation appliquées au laboratoire : ergonomie, prévention des risques (risques d’incendie, risques infectieux...), • étude des matériels, des outillages et des équipements : le laboratoire, les différents postes de travail, les appareils (de nettoyage, de désinfection, de soudure, de contrôle...).Des enseignements d’économie-gestion abordent la gestion administrative courante (des stocks, des moyens techniques et financiers, des ressources humaines), et l’organisation la production dans le but de développer la compétitivité de l’entreprise.Sous statut scolaire, l’élève est en stage pendant 22 semaines réparties sur les 3 années du Bac professionnel.

Conditions d’accès à la formationLe Bac professionnel peut être préparé :• dans un lycée professionnel, en 3 ans après une classe de 3e sur recrutement particulier (dossier scolaire, entretien et tests techniques),• par apprentissage en CFA en 3 ans.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Lycée professionnel Laloux - TOURS

2, rue Marcel Proust37200 TOURSTel : 02 47 74 88 00 www.lyceevictorlaloux.fr

Statut public

Formation Education nationale gratuite. septembre Dossier de pré-inscription à retirer ou à demander par écrit auprès del’établissement.Pré-commission et tests d’aptitude.

Lieux de formationBac pro prothèse dentaire

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

45 - Loiret

CFA de la chambre de métiers et de l’artisa-nat du Loiret - ORLéANS

5, rue Charles PéguyBP 192745009 ORLEANS Cedex 1Tel : 02 38 62 75 29 www.cm-45.fr

Formation sur 2 ans après une classe de 3e

La formation est prise en charge par l’em-ployeur dans le cadre du contrat d’appren-tissage.

se renseigner au CFA

Trouver une entreprise d’accueil.

Signer un contrat d’apprentissage.

CTM Auxiliaire en prothèse dentaire

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

45 - Loiret

CFA de la chambre de métiers et de l’artisa-nat du Loiret - ORLéANS

5, rue Charles PéguyBP 192745009 ORLEANS Cedex 1Tel : 02 38 62 75 29 www.cm-45.fr

Formation sur 1 an après un bac pro prothèse dentaire ou sur 3 ans après un bac

La formation est prise en charge par l’em-ployeur dans le cadre du contrat d’appren-tissage.

se renseigner au CFA

Trouver une entreprise d’accueil.

Signer un contrat d’apprentissage.

BTM prothésiste dentaire

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Le métier

Dans un cabinet ou au sein d’une institution, les psycholo-gues écoutent et accompagnent des patients en souffrance morale : enfants, adolescents, adultes, personnes handica-pées... Leur intervention va du simple entretien en vue d’un conseil à un accompagnement plus complexe et au long cours.Les psychologues sont aussi amenés/es à soutenir des pro-fessionnels/les soumis/es à une certaine pression ou expo-sés/es à la violence.Dans la fonction publique territoriale, leur rôle consiste à accompagner les travailleurs sociaux et le personnel des crèches dans leur travail au quotidien.Dans une entreprise, les psychologues du travail s’occupent du recrutement, de la gestion de carrière, de la mobilité pro-fessionnelle, de la formation continue, des bilans de compé-tences...Ces professionnels/les dépistent d’éventuels troubles chez les enfants qui fréquentent les centres de PMI (protection maternelle et infantile) et les crèches. Dans les quartiers dif-ficiles, les psychologues luttent contre la marginalisation et participent à l’insertion des publics défavorisés.Sens de l’écoute, goût des contacts et équilibre personnel sont les premières qualités des psychologues.Les psychologues exercent dans le secteur sanitaire et social (hôpital, clinique, centre médico-psycho-pédagogique...), dans les collectivités territoriales, à la PMI, dans les crèches, à l’ASE (aide sociale à l’enfance) ou auprès d’adultes bénéfi-ciant de l’aide sociale.Les ressources humaines des entreprises, les cabinets-conseils, les organismes de formation continue, les tribu-naux, les prisons... font également appel à ces profession-nels/les. Les psychologues peuvent enfin s’installer à leur compte en ouvrant leur propre cabinet.

Les perspectives d’emploi et le salaire

L’insertion professionnelle des jeunes diplômés/es est dif-ficile. Les jeunes cliniciens et cliniciennes doivent souvent multiplier les stages et les vacations, voire cumuler plusieurs temps partiels, avant de décrocher un emploi stable. Les postes de psychologues du travail sont plutôt rares. Si ce secteur offre actuellement peu de débouchés, il devrait, dans les années à venir, connaître une embellie liée à une forte demande sociale et à une vague de départs à la retraite.Des créations d’emplois sont à prévoir du côté des mai-sons de retraite, des municipalités, des associations de lutte contre la drogue ou la délinquance, ou encore des services d’aide à domicile... Quelques concours sont organisés : psychologue de la fonc-tion publique hospitalière, psychologue de la PJJ (protection

judiciaire de la jeunesse), psychologue de l’AP-HP (Assis-tance publique-Hôpitaux de Paris), psychologue du dépar-tement de Paris, psychologue territorial. Attention : ces concours offrent un faible nombre de postes.Un/e psychologue débutant/e gagne de 1 500 à 1 850 € brut par mois en équivalent temps plein.

La formation

Le titre de psychologue est accordé aux titulaires d’un Mas-ter (Bac + 5) en psychologie. Il est également décerné aux étudiants qui sortent de l’EPP (école de psychologues prati-ciens, à Paris et à Lyon). Le diplôme de psychologue du tra-vail est, quant à lui, délivré par le CNAM (Centre national des arts et métiers).

Contenu de la formationLes études commencent par une Licence de psychologie (3 ans), suivie d’un Master (2 ans) accompagné d’un stage professionnel, indispensable pour obtenir le titre de psycho-logue.L’université de Tours propose :• une Licence sciences humaines et sociales, mention psy-chologie,• un Master sciences humaines et sociales mention psycholo-gie avec plusieurs spécialités :- Cognition, Neurosciences et Psychologie,- Psychologie de l’enfant et de l’adolescent : socialisation, éducation et handicap,- Psychologie du travail et des organisations,- Psychologie gérontologie normale et pathologique,- Psychopathologie et psychologie clinique.

Conditions d’accès à la formationBaccalauréat ou titre admis en équivalence. L’inscription en L1 de psychologie s’effectue sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur.

Qu’il s’agisse d’accompagner des malades, de dépister des troubles du comportement ou de recruter du personnel, les psychologues écoutent, observent, évaluent et conseillent.

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Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Université François Rabelais - TOURS

UFR Arts et sciences humaines3 rue des tanneursBP 410337041 TOURS Cedex 1Tel : 02 47 36 65 35www.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre Pré-inscription sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Inscription dès les résultats du Bac et jusqu’à mi-juillet sur le site : www.univ-tours.fr

Lieu de formationLicence de psychologie

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Le métier

Sur prescription et sous contrôle médical, cette profession consiste à rééduquer les troubles liés à des perturbations d’origine psychologique, mentale ou neurologique. La théra-pie psychomotrice intervient sur des dysfonctionnements du mouvement et du geste : tics nerveux, agitation, difficultés de concentration ou de repérage dans l’espace et le temps, maladies psychosomatiques.En travaillant sur le corps, le ou la psychomotricien/ne favo-rise une évolution psychique chez le patient susceptible de lui apporter un meilleur équilibre. La rééducation proposée prend différentes formes : gymnastique, expression ges-tuelle, relaxation... Et s’adapte aux différents publics. Avec les plus jeunes : jeux de ballon, créations en terre, chansons, danses... Avec les plus âgés : activités d’équilibre, travail sur la mémoire. Chaque séance, individuelle ou collective, vise à procurer au patient une aisance gestuelle et une sensation de bien-être physique.Ces professionnels/les utilisent tous les outils de communi-cation à leur disposition : informatique, vidéo... Ils ou elles ont également recours aux arts plastiques, à la musique, au théâtre, à la danse... et recherchent en permanence des solutions et des techniques novatrices pour répondre au mieux à la diversité des troubles et des patients.Les lieux de travail sont essentiellement les centres de réé-ducation et de réadaptation, les centres médico-psycho-pédagogiques, les centres de PMI (protection maternelle et infantile), les maisons de retraite, les centres d’aide par le travail, les services de psychiatrie...

Les perspectives d’emploi et le salaire

À ce jour, on compte environ 6 000 psychomotriciens/nes en exercice. Les jeunes diplômés/es sortant des instituts de formation ne rencontrent guère de difficultés pour trouver un emploi.Après une expérience professionnelle de quelques années, les psychomotriciens/nes peuvent préparer en 1 an le diplôme de cadre de santé qui leur permettra d’enseigner ou d’enca-drer un service hospitalier. Les titulaires du diplôme de psy-chomotricien sont ainsi autorisés à rejoindre directement la 2e année de préparation au diplôme d’état de masseur-kiné-sithérapeute et au diplôme d’état d’ergothérapeute.La plupart des psychomotriciens/nes poursuivent leur car-rière dans leur domaine. Certains choisissent de se spéciali-ser sur des techniques particulières. Très riche et diversifiée, l’offre de formation continue permet aux professionnels/les d’élargir leurs compétences. Le salaire mensuel brut d’un/e psychomotricien/ne à l’hôpi-tal est compris entre 1 850€ en début de carrière et 3 100€ en fin de carrière.

La formation

Pour exercer ce métier, il faut être titulaire du diplôme d’état de psychomotricien. Il se prépare en 3 ans, en insti-tut de formation.L’accès se fait sur concours soit directement après le bac (1 année de préparation est souvent nécessaire) soit après une année universitaire : première année commune aux études de santé (PACES), STAPS, biologie... Les formations requises et le nombre de places offertes varient selon les instituts.

Contenu de la formationLa durée de la formation est de 2 522 h auxquelles s’ajoutent des enseignements d’anglais et d’initiation à l’informatique. Elle comprend des enseignements théoriques (1 392 h), théorico-cliniques (études de cas : 100 h) et pratiques (680 h de stage). La 1re année est orientée vers le fonctionnement de la per-sonne en bonne santé à tous les âges de la vie ; la seconde a pour objet l’initiation aux méthodes cliniques de soin ; enfin la dernière année est orientée vers le processus de profes-sionnalisation. L’évaluation des étudiants/es se fait dans le cadre du contrôle continu selon des modalités diverses : interrogations orales, rapports de stages notés, études de dossier, examens pra-tiques, contrôles écrits (en février et en juin). Le passage dans l’année supérieure est subordonné à l’obtention d’une moyenne générale supérieure ou égale à 10/20 et à la valida-tion des stages de l’année considérée.

Conditions d’accès à la formationPour l’institut de formation de psychomotricien d’Orléans, les candidats/es sont admis/es en 1re année de formation, suite à une 1re année de licence de STAPS à Orléans (11 places), suite à une 1re année de licence de Sciences de la Vie (6 places : 3 pour Tours et 3 pour Orléans), suite à 1re année de PACES effectuée à la faculté de médecine de Tours (8 places).

Allègements de formation - équivalencesPeuvent être dispensés de la 1re année d’études les per-sonnes titulaires des diplômes suivants et ayant obtenu une moyenne générale de 10 sans note inférieure à 8 à un exa-men écrit portant sur le contenu des modules théoriques de 1re année : validation du 1er cycle des études médicales, licence ou maîtrise de psychologie, diplôme d’Etat d’ergo-thérapeute, diplôme d’Etat d’infirmier, diplôme d’infirmier de secteur psychiatrique, diplôme d’Etat de masseur-kinésithé-rapeute, diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé, certificat de capacité en orthophonie, certificat d’aptitude à l’éducation des enfants et adolescents déficients ou inadaptés, licence des sciences et techniques des activités physiques et spor-tives, diplômes mentionnés en annexe de l’article A. 212-2 du code des sports et mentionné à l’article D. 212-35 du code des sports, diplôme de maître d’éducation physique, certificat de capacité d’orthoptiste. Se renseigner auprès des instituts de formation.

Réconcilier les patients avec leur corps, tel est l’objectif du psychomotricien ou de la psychomotricienne. Il ou elle utilise le jeu pour rééduquer l’instabilité, les tics nerveux ou les troubles de l’orientation dans le temps ou dans l’espace de ses patients. Un métier sérieux et ludique à la fois.

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de

placesConditions d’accès

45 - Loiret

Institut de formation de psychomotricien - ORLEANS

Bâtiment Michel Royerrue de Chartres CS 8002645072 ORLEANS Cedex 2Tel : 02 38 69 72 65www.chr-orleans.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 3 367 € (en 2016-2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 25 Accès possible après : une Licence 1 de STAPS à Orléans, une Licence 1 de Sciences de la Vie à Orléans ou à Tours, une 1re année commune aux études de santé (PACES) à Tours.

* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Lieux de formationsDiplôme d’Etat de psychomotricien

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 1 institut de formation récent dans la région (2014)• en 2014, 302 psychomotriciens/nes exercent en région, entre 2001 et 2014 l’effectif régional a augmenté de 56%• 86% des psychomotriciens/nes exercent en tant que sala-riés, 6% sont en libéral, 8% déclarent une pratique mixte• 91% des psychomotriciens/nes sont des femmes• 1 psychomotricien/ne sur 3 a plus de 50 ans• les services d’éducation spéciale et de soins à domicile, les instituts médico-éducatifs et les centres d’action médico-sociale précoce sont les premiers employeurs

• les psychomotriciens/nes sont en majorité à temps partiel• 89% des contrats proposés dans les offres d’emploi sont des contrats à durée indéterminée• l’insertion sur le marché de l’emploi ne semble pas poser de problème

Pour en savoir plus, retrouvez l’en-quête complète de l’ORFE (novembre 2015) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/osms_orfe

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Le métier

Les sages-femmes assurent le suivi de la grossesse normale. Leur intervention est d’ordre à la fois médical (échographies, surveillance du fœtus...) et psycho-social (suivi psycholo-gique de la future mère, séances de préparation à l’accou-chement). Dans un centre de PMI (protection maternelle et infantile) ou de planification familiale, les sages-femmes jouent surtout un rôle d’information et de prévention.À l’hôpital, les sages-femmes assurent les accouchements seules dans 70 % des cas et surveillent, pas à pas, l’évolution du « travail » jusqu’à la naissance, en étroite collaboration avec les gynécologues-obstétriciens/nes, les chirurgiens/nes et/ou les anesthésistes (pose de péridurale, anesthésie générale). Après la naissance, leur rôle consiste à examiner le nouveau-né, contrôler ses réflexes et sa bonne santé et à prodiguer les soins nécessaires à la mère (suites de couches, visite post-natale, voire rééducation post-natale). Au-delà, pour soulager les cabinets des gynécologues débor-dés le champ d’activité de la profession a été élargi, avec désormais un vrai rôle de diagnostic, de prévention et de prescription. Les sages-femmes sont maintenant autorisées à proposer à toute patiente en bonne santé des consulta-tions de contraception et de suivi gynécologique de préven-tion. En libéral, au domicile, le ou la sage-femme intervient sans la présence d’une équipe médicale. 68 % des sages-femmes travaillent dans les établissements de santé publics ou privés, 27% exercent en cabinet libéral individuel ou de groupe et 5% dans les services de la protec-tion maternelle et infantile (PMI).Sens du relationnel, résistance physique et nerveuse et grande stabilité émotionnelle sont nécessaires à l’exercice de ce métier.

Les perspectives d’emploi et le salaire

On compte 20 000 sages-femmes (dont 2 % d’hommes), et les effectifs s’accroissent de 3 % par an. Pourtant, les carences en personnel sont là. D’autant plus qu’une pénurie de gynécologues se profile à l’horizon. Résultat : certaines cliniques n’hésitent pas à proposer une prime à l’embauche. Souvent, ces praticiens/nes débutent par des remplace-ments ou des gardes à durée déterminée à l’hôpital. Une possibilité offerte aux étudiants/es en dernière année du cursus de sage-femme.Après quelques années d’activité et une formation spéci-fique (Master en santé publique, management et ingénierie de la santé, biologie...), les sages-femmes peuvent s’orienter vers la recherche, l’enseignement en école de sages-femmes, ou un poste d’encadrement dans un service hospitalier, un centre de PMI...Avec de l’expérience, le ou la sage-femme peut s’installer en libéral ou changer d’orientation. Les sages-femmes béné-ficient d’une dispense partielle de scolarité pour certains métiers paramédicaux : ergothérapeute, masseur ou mas-seuse kinésithérapeute, infirmier/ière.

Il est aussi possible de se spécialiser en école de puéricul-teurs/trices.Le salaire mensuel brut d’un/e sage-femme à l’hôpital est d’environ 1 980€ en début de carrière et de 3 820 € en fin de carrière.

La formation

5 ans d’études sont nécessaires pour obtenir le diplôme d’Etat de sage-femme reconnu au grade de Master : 1 an à l’université puis 4 ans dans l’une des 38 écoles de sages-femmes agréées par les régions.

Contenu de la formationLa formation débute par la PACES (première année com-mune aux études de santé) accessible après le Bac (scienti-fique de préférence). La PACES se termine par un concours au nombre de places restreint (20 % d’admis).Après la PACES, la formation dure 4 ans à l’école de sage-femme et se compose de 2 cycles : un 1er cycle de 2 ans (niveau Licence) et un 2e cycle de 2 ans (niveau Master).Le 1er cycle est sanctionné par le diplôme de formation géné-rale en sciences maïeutiques, il comprend 6 semestres de formation validés par l’obtention de 180 crédits européens, correspondant au niveau Licence. Au programme : anatomie, physiologie, obstétrique et pédia-trie. S’y ajoutent des langues vivantes, de la sociologie, de la psychologie, de l’éthique, du droit et une initiation à la recherche... L’étudiant/e apprend à suivre une grossesse physiologique, c’est-à-dire une grossesse qui se déroule nor-malement. Un tiers de la formation est consacré aux stages.Le 2e cycle sanctionne l’acquisition d’une formation appro-fondie en sciences maïeutiques, il comprend 4 semestres de formation validés par l’obtention de 120 crédits européens correspondant au niveau Master. La formation comprend un tronc commun permettant l’acquisition de compétences et de connaissances et un parcours personnalisé pour appro-fondir ou compléter ses connaissances. Les 2 dernières années de maïeutique sont davantage axées sur l’étude des pathologies et des grossesses à risque. On y retrouve les matières des 2e et 3e années. Des stages en maternité ou en pédiatrie sont prévus, assortis d’un stage pré professionna-lisant de fin d’études de 6 mois.Le 2e cycle est validé par des épreuves écrites, orales et cli-niques. Les étudiants/es doivent également soutenir leur mémoire pour obtenir le DE de sage-femme.Les étudiants/es de 2e cycle ont désormais le statut d’étu-diant hospitalier en maïeutique (Décret n° 2016-1335 du 7 octobre 2016).

Conditions d’accès à la formationBaccalauréat ou titre admis en équivalence. L’inscription en PACES s’effectue sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur.

Si la naissance est le point d’orgue du métier, les sages-femmes accompagnent la femme enceinte tout au long de la grossesse et jusqu’au 7e jour de vie du bébé. Avec des responsabilités de plus en plus importantes.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

UFR de Médecine - TOURS

2 bis, boulevard TonnelléBP 322337032 TOURS Cedex 1tel : 02 47 36 60 13 www.med.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre capa-cité limite d’accueil de l’établisse-ment

Bac S recommandé.

Pré-inscription sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Inscription dès les résul-tats du Bac et jusqu’à mi-juillet sur le site :www.univ-tours.fr

Lieux de formationPACES**

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Ecole de sages-femmes - TOURS

2 boulevard Tonnellé37044 TOURS Cedex 09Tel : 02 47 47 47 31 www.med.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de scolarité (librement fixés par les établissements): 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 32 € par an pour les tenues, 20 € par an pour les frais pédagogiques• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 8 600 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 30 Figurer en rang utile sur la liste établie à l’issue des épreuves de classement de la filière choisie au concours PACES.

Accès possible via l’expé-rimentation Alter PACES Orléans-Tours (voir encart ci-dessus).

Diplôme d’Etat de sage-femme

** PACES : Première année commune aux études de santé

* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

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Expérimentation PACES : l’alter PACESDes places en 2e année des études de Santé (médecine, maïeutque ou pharmacie) sont réservées aux étudiants et étudiantes inscrits, à l’université d’Orléans ou de Tours, en 2e ou 3e année de licence dans les disciplines :- sciences de la vie- physique- chimie- informatique- mathématiques- Staps.Deux critères à remplir : l’étudiant/e doit être classé parmi les 20 % des meilleurs résultats de sa promotion, devra avoir validé des unités d’enseignement complémentaires et passer un entretien devant un jury.Plus d’informations sur le site :www.univ-tours.fr

Page 70: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Le métier

Premier/ière interlocuteur/trice du patient au téléphone pour une demande de rendez-vous ou au cabinet lors d’une consultation, son rôle consiste à filtrer les demandes, orienter en cas d’urgence, accueillir en salle d’attente ou en service hospitalier, toujours avec le souci de mettre en confiance.Préparer au quotidien les comptes rendus des consultations, des examens ou des interventions chirurgicales (grâce à la saisie sous dictaphone et à la saisie informatique rapide), tenir à jour les dossiers médicaux, les classer et les archiver, assurer la gestion courante du cabinet médical (plannings, factures, comptabilité courante, commandes de fournitures et de matériels) sont aussi de son ressort.Une erreur dans un compte rendu médical ou une faute de classement peuvent être lourdes de conséquences. Il faut donc faire preuve de rigueur et connaître le vocabulaire uti-lisé par les médecins et les biologistes... Soumis/es au secret professionnel, la discrétion s’impose.Gérer des agendas ou des plannings de réservation de blocs opératoires demande un certain sens de l’organisation. Le contact permanent avec des patients, parfois dans des situa-tions difficiles, exige aussi beaucoup de tact.Les lieux d’exercice du métier sont les cabinets médicaux, les laboratoires, les centres de radiologie et les cliniques. Mais aussi les hôpitaux, les centres de protection maternelle et infantile, les centres de moyen et de long séjour publics.Des secrétaires médico-sociales travaillent dans des établis-sements ou des services sociaux ou médico-sociaux publics ou privés : caisses d’allocations familiales, caisses d’assu-rance maladie, maisons de retraite, foyers...Le statut de ces professionnels/les varie selon leur lieu d’exercice. Dans les cabinets médicaux et les cliniques, il s’agit d’un contrat de droit privé. Dans les hôpitaux et les établissements médico-sociaux publics, ce sont des fonc-tionnaires recrutés sur concours.

Les perspectives d’emploi et le salaire

On dénombre environ 50 000 professionnels/les dont un tiers exercent dans le secteur public hospitalier. Le métier s’implante dans les établissements sociaux. Cependant, le développement des cabinets de groupe et des centrales de secrétariat téléphonique ne joue pas en faveur de la profes-sion. Trouver un premier emploi n’est pas toujours facile, les diplômés/es subissant la concurrence de personnes expéri-mentées.Dans la fonction publique hospitalière, 2 concours sont ouverts aux titulaires du Bac : secrétaire médical et adjoint des cadres hospitaliers. Avec la possibilité d’évo-luer comme attaché/e par concours interne. Dans la fonc-tion publique territoriale, la spécialité secteur sanitaire et

social du concours de rédacteur (niveau Bac) conduit à des postes de secrétaire médico-sociale.La fonction de technicien/ne de l’information médicale, pré-parée dans le cadre de diplômes d’université, est une évo-lution possible. Elle consiste à gérer l’information médicale d’un établissement de santé.Un/e secrétaire médical/e débutant/e gagne du SMIC à 1 600 € brut par mois.

La formation

Il n’existe pas de diplôme d’Etat propre à la profession. • Certaines écoles de la Croix-Rouge organisent une pré-paration au certificat de secrétaire médico-sociale de la Croix-Rouge. La formation dure 1 an, incluant des stages. Elle s’adresse aux titulaires du Bac, mais aussi aux diplômés/es de niveau Brevet, BEP, CAP qui ont 3 ans d’expérience dans le secteur médico-social ou 5 ans d’expérience dans un autre domaine,• Des lycées publics et privés et certains organismes pro-posent des formations sur une année,• Le CNED organise une formation à distance sur une année (avec un stage), qui prépare notamment aux concours de la fonction publique.

Contenu de la formationLes formations préparent aux différentes tâches de secrétariat et aux concours de recrutement de la fonc-tion publique. Ces formations durent entre 8 et 12 mois et se déroulent parfois en alternance (contrat de profes-sionnalisation) Elles comprennent des enseignements théoriques et professionnels dispensés lors de stages. Se renseigner auprès des écoles pour obtenir le détail du programme.

Conditions d’accès à la formationLes formations sont ouvertes en priorité aux titulaires du Bac, les épreuves varient selon les écoles ou instituts de for-mation.

Prise de rendez-vous, accueil en salle d’attente et comptes rendus de consultations constituent le quotidien du ou de la secrétaire médical/e.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Lieux de formationSpécialisation de secrétariat médical

Centre National d’Enseignement à Distance (CNED)BP 6020086980 FUTUROSCOPE CHASSENEUIL CedexTel : 05 49 49 94 94www.cned.fr

AFPA www.afpa.fr/

Formaflow - DREUX1 place de la Bonde 28100 DREUXTel : 02 37 42 38 92www.formaflow.fr

Statut privé hors contrat

Lycée d’enseignement agricole privé de Nermont - NOgENT LE ROTROUSite du Perche35 rue de la Touche28400 NOgENT LE ROTROUTel : 02 37 53 42 70www.nermont.fr

Statut privé sous contrat

Campus Centre CCI de l’Indre - CHATEAUROUX 16 place Saint-Cyran36000 CHATEAUROUXTél : 02 54 53 52 00www.indre.cci.fr

CFC Sainte Solange - CHATEAUROUXPôle Supérieur Sainte Solange1 place de la gare36028 CHATEAUROUX CEDEXTél : 02 54 53 57 39 / 06 22 82 97 92www.leon13.com

Pigier - TOURS8 rue Cygne37000 TOURSTél : 02 47 70 30 70www.pigier.com

Statut privé hors contrat

gRETA Loir-et-Cher - Site de BLOISLycée Augustin Thierry13 avenue de Châteaudun - BP 341641034 BLOIS CedexTel : 02 54 55 15 15greta41.ac-orleans-tours.fr/

Statut public

Cité formation CPES - ORLéANS124, rue du Faubourg Bannier45000 ORLEANSTel : 02 38 42 76 67www.cite-formation.com

Statut privé hors contrat

gRETA Loiret - ORLéANS3, avenue Voltaire45072 ORLEANS Cedex 2Tel : 02 38 49 12 12greta45.ac-orleans-tours.fr/

Statut public

CFC Sainte Croix - Saint Euverte - ORLéANS28, rue de l’Etelon45043 ORLEANS Cedex 1Tel : 02 38 52 27 09www.cfc-scse.fr/

Statut privé sous contrat

D’autres organismes de formation continue peuvent proposer des formations (AFEC, Poit F...). Consultez le site Etoile pour connaître les dates et les modalités d’accès aux différentes sessions de formation en région :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

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Le métier

La socio-esthétique a un rôle réparateur : s’occuper de soi dans les moments de désespoir, de maladie ou de solitude redonne confiance. La socio-esthétique est une approche de l’esthétique comme vertu thérapeutique.Le ou la socio-esthéticien/ne représente une image de la vie en société et la continuité de l’existence.Il ou elle apporte aux personnes une relation d’aide adaptée, et un soin technique respectueux des règles de déontologie.Toutes les institutions qui emploient des socio-esthéticien/nes soulignent le bien-être et la confiance qu’apportent leurs soins chez celles ou ceux qui souffrent.Ces activités peuvent s’inscrire dans des projets de soins médicaux.En posant les mains sur le visage, zone privilégiée de l’iden-tité, le ou la socio-esthéticien/ne est à l’écoute du patient et la peau devient le vecteur du bien-être, de l’apaisement.Avec le maquillage et l’amélioration de la peau, ce travail sur l’image redonne au patient confiance et dignité.Le ou la socio-esthéticien/ne travaille en collaboration avec d’autres professionnels/les. Sa pratique permet une approche complémentaire des malades.

Les perspectives d’emploi et le salaire

Les socio-esthéticiens et socio-esthéticiennes travaillent dans le secteur social et hospitalier, sous des formes contrac-tuelles différentes, avec des rémunérations variées. Des uni-tés d’esthétique existent dans quelques hôpitaux, maisons de retraite et prisons.Le salaire d’un/e socio-esthéticien/ne varie en fonction de la structure qui l’emploie. Dans la fonction publique hospitalière, le salaire débute à partir du Smic (1 480,27 € brut mensuel). En libéral, l’heure de soins s’élève à 50 € brut environ.

La formation

Le titre de socio-esthéticien, délivré après examen, est homo-logué au niveau IV de formation. Il est placé sous l’égide de l’université de médecine de Tours. Les cours d’esthétique à option humanitaire et sociale (CODES) se déroulent à l’ins-titut de formation à la socio esthétique, au CHU de Tours (hôpital Bretonneau).Cette formation donne une compétence complémentaire qui permet aux professionnels/les de l’esthétique de s’adapter à un public de personnes malades ou fragilisées sur le plan de leur santé.

Contenu de la formation2 sessions de formation sont organisées chaque année en janvier et en septembre. La formation est répartie de façon modulaire sur 17 semaines et échelonnée sur environ 9 mois, soit au total 602 h de for-mation.La formation a pour objectif de préparer les profession-nels/les du soin esthétique à l’approche psychologique de la personne souffrante, tant dans son corps que dans sa vie sociale, afin de lui apporter une relation d’aide adaptée et un soin technique compétent et respectueux des règles de déontologie.Les cours sont donc orientés vers une formation psycholo-gique adaptée aux patients, une connaissance approfondie des règles d’hygiène spécifiques aux soins hospitaliers, et une technique parfaitement maîtrisée et orientée vers :• les diverses disciplines médicales rencontrées (addictolo-gie, cancérologie, chirurgie plastique et réparatrice, derma-tologie, gérontologie, gynécologie, psychiatrie, rééducation),• les divers milieux sociaux d’application de la profession (personnes en recherche d’emploi, femmes en détresse, jeu-nesse en difficulté, préparation à la réinsertion vers le milieu extérieur de patients hospitalisés en service de santé men-tale, cure de désintoxication, milieu pénitentiaire).

Conditions d’accès à la formation• être titulaire d’un diplôme d’esthétique-cosmétique : CAP, Brevet professionnel, BTS, • avoir une expérience professionnelle dans le domaine (environ 2 ans exigés),• avoir réfléchi à cette nouvelle fonction et être capable d’ex-primer sa motivation.Une présélection des candidats/es à la formation est faite sur dossier et suivie d’un entretien téléphonique.

Les socio-esthéticiens et socio-esthéticiennes pratiquent de soins esthétiques auprès de populations souffrantes et fragilisées par une atteinte à leur intégrité physique (maladie, accident, vieillesse…), psychique, ou en détresse sociale (chômage, détention…).

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Socio-esthéticien/ne

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Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Secrétariat général du CODES du CHRU de TOURS

2, bd Tonnellé37044 TOURS Cedex Tél. : 02 47 47 47 47 Fax : 02 47 64 71 22 www.socio-esthetique-codes.fr/

Statut associatif

Coût de la formation : 4 900 €

En fonction de la situation professionnelle, certains organismes tels que les FONGE-CIF, F.A.F., A.N.F.H., Conseil départemental, Conseil Régional, etc. peuvent répondre à une demande de prise en charge partielle ou totale des frais pédagogiques.

janvier ou septembre (2 sessions de formation par an)

non commu-niqué

Pré sélection :Une fiche de candi-dature et une fiche de motivation sont à retourner avant fin octobre.

Sélection :Entretien téléphonique.

Frais de dossier : 80 €

Lieu de formationTitre de socio-esthéticien

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Le métier

Les analyses médicales permettent aux médecins de confir-mer un diagnostic ou de déceler une maladie. Ce sont les techniciens/nes d’analyses biomédicales qui se chargent de les réaliser en procédant aux divers examens en se basant sur l’ordonnance : prélèvement de sang ou de tissus chez les patients, recherche de germes ou d’anomalies (cellules défectueuses, anticorps, sucre, cholestérol...). Ces professionnels/les préparent les instruments et les subs-tances à utiliser, et donnent les consignes aux patients avant l’examen puis transmettent les résultats aux responsables des laboratoires, qui se chargent de les interpréter. L’entre-tien et la vérification du matériel (manuel ou automatisé, selon le type d’analyses) font aussi partie de leurs fonctions. Au sein des laboratoires privés, la polyvalence est de mise : surveillance des préparations, prélèvements, relevé des résultats, et même secrétariat (accueil des patients, prise de rendez-vous...). De leur côté, les hôpitaux publics permettent parfois à ces professionnel-le-s de la santé d’assurer un suivi thérapeutique en relation avec les malades et l’équipe soi-gnante, et d’intervenir sur des recherches ou des examens très spécialisés.Les techniciens et techniciennes de laboratoire exercent dans de nombreux secteurs du domaine de la santé ou de la recherche. Les structures qui les emploient sont notamment les laboratoires publics de recherche scientifique ou médi-cale (Cnrs, Insern, Inra...), la police technique et scientifique, les industries pharmaceutiques ou les laboratoires privés d’analyses biomédicales.

Les perspectives d’emploi et le salaire

Le marché de l’emploi n’est plus aussi favorable que par le passé. Après une longue période de développement, les laboratoires d’analyses médicales et les laboratoires des industries embauchent de moins en moins. Les raisons de cette situation : l’automatisation et l’informatisation accrues des équipements d’analyses biomédicales. Les évolutions possibles pour les techniciens/nes de labora-toire d’analyses sont réelles. Après des formations ciblées : contrôle qualité, maintenance et instrumentation biomédi-cales ou hygiène hospitalière. En hôpital, les fonctions de cadre directeur/trice de soins ou de formateur/trice sont accessibles sur concours, après quelques années d’expé-rience professionnelle.Un/e technicien/ne de laboratoire médical débutant/e gagne environ 1 480 € brut par mois.

La formation

L’accès au métier de technicien/ne en analyses biomédicales est réglementé. 8 diplômes sont accessibles en formation initiale :• BTS analyses de biologie médicale,• BTS bioanalyses et contrôles, • BTS biotechnologies,• BTSA analyses agricoles biologiques et biotechonologiques,• DUT génie biologique option analyses biologiques et bio-chimiques,• DEUST (diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques) analyse des milieux biologiques,• titre d’assistant de laboratoire biochimie-biologie délivré par l’ESTBB (Ecole supérieure de biologie-biochimie-bio-technologie),• diplôme d’Etat de technicien de laboratoire médical.

Le diplôme d’Etat de technicien de labora-toire médical (DETLM)

Contenu de la formationLe DETLM se prépare en 3 ans. La formation inclut 32 semaines de stage pendant le cursus de formation initiale, plus le temps de stage nécessaire pour effectuer les prélève-ments sanguins et aborde l’ensemble des domaines :• de la biologie médicale : biochimie, hématologie, immu-nologie, microbiologie, génétique, assistance médicale à la procréation,• de l’anatomie et cytologie pathologiques,• de la transfusion sanguine.La formation apporte aussi une initiation aux domaines des thérapies cellulaires et génétiques.Pour être admis/e en 2e puis 3e année et admissible aux épreuves du DETLM, il faut avoir obtenu une note moyenne générale au moins égale à 10/20 aux enseignements théo-riques, pratiques et cliniques (stages), sans note moyenne par discipline inférieure à 8/20.Pour être admis-e au DETLM, il faut avoir obtenu un total de 80/160 après :• prise en compte de la note moyenne de contrôle continu de 3e année affectée d’un coefficient 4,• avoir soutenu oralement le mémoire de fin d’études,• avoir passé une épreuve écrite de synthèse notée sur 40 points,• avoir passé 2 épreuves pratiques notées chacune sur 20 points.

Conditions d’accès à la formationIl faut avoir 17 ans minimum au 31 décembre de l’année du concours, être titulaire du Bac ou d’un titre admis en équiva-lence et être exempt/e d’incompatibilité physique (examen ophtalmologique obligatoire) ou psychologique avec l’exer-cice de la profession.

A l’hôpital ou en laboratoire privé, ces professionnels/les de santé effectuent les analyses biomédicales permettant de prévenir ou d’identifier une maladie. Un travail sur prescription médicale uniquement, et sous la responsabilité des biologistes.

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Technicien/ne de laboratoire médical

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Il existe 2 voies d’accès à la formation :• par concours post-BacEpreuves du concours : biologie (2 h) notée sur 20 points - physique (1 h) notée sur 20 points - chimie (1 h) notée sur 20 points portant sur les programmes de première et terminale scientifique de l’année du concours.• par voie de classement PACES de l’université François Rabelais de ToursPré-requis : - être inscrit/e en PACES l’année de candidature et avoir participé à l’ensemble des validations des semestres 1 et 2, - être inscrit/e dans au moins une des 4 options : médecine et/ou pharmacie et/ou odontologie et/ou sage-femme.Modalités d’inscription :Se porter candidat/e auprès de l’UFR de Médecine à l’aide du formulaire remis à la fin des épreuves du second semestre.Compléter et transmettre à l’IRFTLM, le dossier d’inscription remis lors de la réunion des choix définitifs d’option.Conditions d’admission :Avoir obtenu au moins 7/20 de moyenne générale à l’issue du classement neutre. Les candidats sont admis à concur-rence de 16 places. Ils sont informés des places disponibles au fur et à mesure des désistements, par la responsable de la scolarité de l’UFR Médecine, et orientés vers l’IRFTLM.

Les BTS et BTSALes BTS analyses de biologie médicale, bioanalyses et contrôles, biotechnologie et le BTSA analyses agricoles biologiques et biotechonologiques mènent à des postes de techniciens/nes de laboratoire médical.

Contenu de la formationDurée de la formation : 2 ans.Au programme : cours théoriques, travaux dirigés et travaux pratiques.Français, langue vivante, informatique appliquée au labora-toire, législation, maths, sciences physiques, chimie, immu-nologie, histologie, cytologie, microbiologie, biochimie, phy-siologie.Stages de 4 à 8 semaines.

Conditions d’accès à la formationLes Bacs recommandés varient selon le BTS (STL, STAV...). L’admission se fait sur dossier.

Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur.

Le DUT génie biologique option analyses biologiques et biochimiques

Contenu de la formationDurée : 2 ans découpés en 4 semestres.Au programme : cours, travaux dirigés et travaux pratiques.En 1re année : mathématiques appliquées, physique générale et appliquée, outils informatiques, chimie générale, orga-nique et analytique, biochimie, biologie et physiologie ani-male, biologie végétale, biologies cellulaire et moléculaire, microbiologie, immunologie, expression - communication, anglais, Projet Professionnel Personnel (PPP), projet tutoré.Enseignements de détermination en analyses biologiques, spécifiques de l’option ABB : physiologie animale, biochimie, microbiologie et immunologie.En 2e année : biochimie et physiologie animale, hématolo-gie, parasitologie et immunologie, pharmacologie et toxico-logie, microbiologie, biologie cellulaire et cultures cellulaires, biologie moléculaire et génie génétique, approfondissement des techniques bioanalytiques et expérimentales en biolo-gie, qualité, hygiène et sécurité, automatisme, outils infor-matiques et statistiques, expression et communication, anglais, Projet Professionnel Personnel (PPP), projet tutoré.Un stage de 10 semaines est obligatoire.

Conditions d’accès à la formationBacs S (scientifique), STL (sciences et technologies de labo-ratoire), STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant), ST2S (sciences et technologies de la santé et du social). L’admission en 1re année se fait sur dossier avec lettre de motivation.

Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur.

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 1 institut de formation au DETLM (IRFTLM)• capacité d’accueil en formation : 32 places• 62 étudiants/es ont suivi la formation en 2013, dont 25 en première année• profil type de l’étudiant/e : - jeune : 21 ans de moyenne d’âge - bachelier/ière : 73% sont titulaires du bac S et 24% du bac STL - originaire d’autres régions : seuls 52% habitaient en région Centre-Val de Loire avant leur entrée en formation • taux de réussite au diplôme de 100%• environ 1 312 professionnels/les en exercice dans la région, 79% sont des femmes

• les principaux employeurs sont les centres hospitaliers dont le CHU de Tours et le CHR d’Orléans, suivis des cli-niques privées• des conditions d’emploi stables : 49% sont en contrat à durée indéterminée et 78% travaillent à temps complet• les besoins en recrutement sont relativement stables

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête complète de l’ORFE (juillet 2015) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/osms_orfe

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Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

18 - CherLycée Jaques Coeur108 rue Jean Baffier BP 205618026 BOURgES CedexTel : 02 48 67 83 00lyc-jcoeur.ac-orleans-tours.fr

Statut publicBTS bioanalyses et contrôles

Formation Education nationale gratuite

septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

28 - Eure-et-Loir

CFSA de L’AFTEC - LPAP gabriel Bridet40 rue Hubert Baraine28260 ANETTel : 02 37 41 95 37www.lyceeanet.fr

Statut privéBTSA analyses agricoles biologiques et biotechonologiques

Formation par apprentissage septembre Réunion d’information, dossier de candidature, entretien conseil. Trouver un employeur.

Informations sur www.cfsa-aftec.com/

Lycée Rotrou “Les Marchebeaux” BP 20928100 DREUX CedexTel : 02 37 46 42 20www.lyceerotroudreux.com

Statut publicBTS analyses de biologie médicale

Formation Education nationale gratuite

septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

37 - Indre-et-Loire

Lycée privé Marmoutier 17, quai Marmoutier37100 TOURSTel : 02 47 88 35 35www.marmoutier.com

Statut privéBTS analyses de biologie médicaleBTS bioanalyses et contrôles

Tarif annuel scolarité : 2 036 € septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

41 - Loir-et-Cher

LEgTA Rue de la Vallée du LoirAreines, BP 106 41106 VENDÔMETel : 02 54 67 44 00www.legta41.educagri.fr

Statut publicBTSA analyses agricoles biologiques et biotechonologiques

Formation gratuite septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

CFA agricole du Loir-et-Cher 5-7 rue des grands Champs - CS 290841029 BLOISTel : 02 54 56 49 05www.cfaad41.com

Statut publicBTSA analyses agricoles biologiques et biotechonologiques

Formation par apprentissage septembre Pré-inscription sur www.cfaad41.fr Onglet Pré-inscription CFA

Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

45 - Loiret

Lycée Jacques Monod 7, rue Léon Blum45803 ST-JEAN-DE-BRAyE CedexTel : 02 38 55 72 30lyceejacquesmonod.eu

Statut publicBTS biotechnologies

Formation Education nationale gratuite

septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Lieux de formationLes BTS

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Organismes de préparation au concours d’entrée (pour le DETLM)

* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Institut régional de for-mation de techniciens de laboratoire médical (IRFTLM) - CHAMBRAy-LèS-TOURS

Site de l’IFPS, CHRU de Tours2 rue Mansart37170 CHAMBRAy-LèS-TOURSTel : 02 47 47 38 23www.chu-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photo-copies, matériel...) : 32 € (tenues profession-nelles fournies et entretenues par le CHU de Tours)• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 9 000 € en (2016-2017)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 32 :- 16 places voie-concours, - 16 places voie PACES (étudiants/es inscrits/es en PACES à l’université de Tours)

Voie concours • Date d’inscription Pour les moins de 26 ans (en terminale ou titulaires d’un bac) et les étudiants/es de PACES hors université de Tours : suivre la procédure de candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’en-seignement supérieur et s’inscrire aux épreuves du concours auprès de l’IRFTLM

Pour les plus de 26 ans : s’inscrire directement auprès de l’IRFTLM

Retrait du dossier : 1/12/2017 Retour du dossier : 15/04/2018• Date des épreuvesEcrits : 16/05/2018• Frais d’inscription : Ecrits : 90 €• Frais de dossier : 0 €

Voie PACESPar convention unique-ment pour les étudiants/es inscrits/es en PACES à l’université de Tours

DUT génie biologique option analyses biologiques et biochimiques

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Université François Rabelais IUT

29, rue Pont-Volant37082 TOURS Cedex 2Tel : 02 47 36 75 81www.iut.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Diplôme d’Etat de technicien de laboratoire médical - DETLM

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

Lieux de formation

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Accompagnant/e éducatif/ve et social/e

Le métier

Le métier d’accompagnant/e éducatif/ve et social/e s’inscrit dans le cadre de l’intervention sociale au quotidien visant à compenser les conséquences d’un handicap, quelles qu’en soient l’origine ou la nature. L’accompagnant/e prend en compte les difficultés liées à l’âge, à la maladie, ou au mode de vie ou les conséquences d’une situation sociale de vulnérabilité, pour permettre à la personne d’être actrice de son projet de vie. L’accompagnant/e accompagne les personnes tant dans les actes essentiels du quotidien que dans les activités de vie sociale, scolaire et de loisirs. Il ou elle veille à l’acquisition, la préservation ou à la restau-ration de l’autonomie d’enfants, d’adolescents, d’adultes, de personnes vieillissantes ou de familles, et les accompagne dans leur vie sociale et relationnelle. Le diplôme d’état d’accompagnant éducatif et social com-porte trois spécialités :Accompagnement de la vie à domicileL’accompagnant/e contribue à la qualité de vie de la per-sonne, au développement ou maintien de ses capacités à vivre à son domicile. Il ou elle intervient auprès de personnes âgées, handicapées ou auprès de familles.Accompagnement de la vie en structure collectiveL’accompagnant/e contribue par son action au soutien des relations interpersonnelles et à la qualité de vie de la per-sonne dans son lieu de vie.Accompagnement à l’éducation inclusive et à la vie ordi-naireDans le cadre d’un projet personnalisé fixé par le plan per-sonnalisé de compensation, sa mission consiste à faciliter, favoriser et participer à l’autonomie des enfants, adoles-cents et des jeunes adultes en situation de handicap dans les activités d’apprentissage et les activités culturelles, spor-tives, artistiques et de loisirs. Il ou elle intervient en com-plémentarité et en interaction avec les professionnels en charge de la mise en œuvre du projet personnalisé du jeune et de la famille.

Les perspectives d’emploi et le salaire

L’allongement de la durée de vie et le développement géné-ral des services aux personnes et à la famille ouvrent de larges perspectives d’emplois.Le décret prévoit des passerelles entre les différentes spé-cialisations. Les accompagnants/es pourront donc diversi-fier les fonctions occupées ainsi que les lieux d’exercice. Le salaire des actuels aides médico-psychologiques et auxi-liaires de vie sociale débutants se situe à partir du Smic.

La formation

Créé par un décret et un arrêté parus au journal officiel du 31 janvier 2016, le diplôme d’état d’accompagnant éducatif et social (niveau V), fusionne les diplômes d’état d’auxiliaire de vie sociale et d’aide médico-psychologique.

Contenu de la formationLa formation comporte 525 h d’enseignements théoriques et 840 h de formation pratique (stages). La durée totale est comprise entre 9 et 24 mois. L’enseignement est composé d’un socle commun complété d’une spécialisation à choisir entre : accompagnement de la vie à domicile, accompagne-ment de la vie en structure collective et accompagnement à l’éducation inclusive et à la vie ordinaire. La formation théorique et pratique se décompose en quatre domaines de formation (DF). Elle est précédée de 14 h de détermination de parcours et comprend également 7 heures de validation des compétences.La répartition du volume de formation théorique et pratique par domaine est la suivante :DF1 « Se positionner comme professionnel dans le champ de l’action sociale » : 126 h d’enseignements socle et 14 h d’enseignements de spécialité.DF2 « Accompagner la personne au quotidien et dans la proximité » : 98 h d’enseignements socle et 63 h d’enseigne-ments de spécialité.DF3 « Coopérer avec l’ensemble des professionnels concer-nés » : 63 h d’enseignements socle 28 h d’enseignements de spécialité.DF4 « Participer à l’animation de la vie sociale et citoyenne de la personne » : 70 h d’enseignements socle et 42 h d’en-seignements de spécialité.La formation pratique est répartie de façon à permettre la professionnalisation des candidats/es sur l’ensemble des domaines de formation, socle commun et spécialité.

Conditions d’accès à la formationL’admission en formation se fait sur concours d’entrée qui comprend une épreuve écrite d’admissibilité et une épreuve orale d’admission.

Allègements de formation - équivalencesLes titulaires du diplôme d’état d’auxiliaire de vie sociale ou du certificat d’aptitude aux fonctions d’aide à domicile ou de la mention complémentaire aide à domicile sont, de droit, titulaires du diplôme d’état d’accompagnant éducatif et social, spécialité « accompagnement de la vie à domicile ».De même, les titulaires du diplôme d’état d’aide médico-psy-chologique ou du certificat d’aptitude aux fonctions d’aide médico-psychologique sont, de droit, titulaires du diplôme d’état d’accompagnant éducatif et social, spécialité « accom-pagnement de la vie en structure collective ».

L’accompagnant/e éducatif/ve et social/e réalise une intervention sociale au quotidien, qui vise à compenser les conséquences de difficultés liées à un handicap, à l’âge, à la maladie ou au mode de vie.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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/e Lieux de formationDiplôme d’Etat d’accompagnant éducatif et social - DEAES

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

18 - Cher

Ecole régionale du travail social (ERTS) - site de BOURGES

Rue Gaston Berger18000 BOURGESTel : 02 38 69 17 45www.erts-olivet.org

Statut privé sous contrat

Se renseigner auprès de l’organisme.

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Se rensei-gner auprès de l’orga-nisme.

18 Concours d’entréeSe renseigner auprès de l’organisme.

28 - Eure-et-Loir

Formasanté

5 avenue Dauphine45100 ORLEANSTel : 02 38 56 93 52 / 02 38 56 01 01www.formasante.fr

Lieu de formation : Chartres

Formation pour les deman-deurs d’emploi etles salariés en reconversion professionnelle.

Se renseigner auprès de l’organisme.

octobre 2017 18 Concours d’entrée• Date d’inscriptionjusqu’au 21/07/2017

36 - Indre

GIP FTLV-IP GRETA 36 - CHâTEAUROUX

Lycée Blaise Pascal27 boulevard Blaise Pascal BP 56936019 CHâTEAUROUX CedexTel : 02 54 08 20 80 greta36.ac-orleans-tours.fr/

Se renseigner auprès du GRETA.

Se renseigner auprès du GRETA.

12 Concours d’entrée Se renseigner auprès du GRETA.

37 - Indre-et-Loire

Formasanté

5 avenue Dauphine45100 ORLEANSTel : 02 38 56 93 52 / 02 38 56 01 01www.formasante.fr

Lieu de formation : Tours

Formation pour les deman-deurs d’emploi etles salariés en reconversion professionnelle.

Se renseigner auprès de l’organisme.

novembre 2017

30 Concours d’entrée• Date d’inscriptionjusqu’au 21/07/2017

Institut du Travail Social (ITS) - TouRS

17, rue Groison BP 7755437075 TouRS Cedex 2Tel : 02 47 62 33 33 www.its-tours.com

Statut privé sous contrat

Voies d’accès à la formation : deman-deurs d’emploi, salariés/es, apprentis/es

Lieux de formation : Tours et Blois

Se renseigner auprès de l’institut.

janvier (cycle 15 mois)

octobre (cycle 12 mois)

30 Concours d’entrée• Date d’inscription Inscription en ligne toute l’année : www.its-tours.com • Date des épreuvesEcrit : octobre 2018Oral : octobre 2018 • Frais d’inscription : Ecrit : 39 €Oral : 93 €• Frais de dossier : 10 € (demandeurs d’emploi) ou 67 € (salariés)

41 - Loir-et-Cher

Site de BLOIS

1 rue de l’Érigny, 34 avenue Maunoury41000 BLOIS

Inscription à L’ITS de ToursTel : 02 47 62 33 33 www.its-tours.com

Se renseigner auprès des organismes.

Se rensei-gner auprès de l’orga-nisme.

12 Concours d’entréeLes dates et les tarifs diffèrent selon le lieu d’ins-cription.

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Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

45 - Loiret

Forma Santé

5 avenue Dauphine45100 ORLEANSTel : 02 38 56 93 52 / 02 38 56 01 01www.formasante.fr

Lieux de formation : Gien et Orléans

Formation pour les deman-deurs d’emploi etles salariés en reconversion professionnelle.

Se renseigner auprès de l’organisme.

orléans : novembre 2017Gien : décembre 2017

20 Concours d’entrée • Dates d’inscription- Gien jusqu’au 30/10/2017- orléans jusqu’au 21/07/2017

Lieux de formationDiplôme d’État d’accompagnant éducatif et social - DEAES (suite)

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/e Organismes de préparation au concours d’entrée

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Centre de formation continue du LEAP de Bengy-Lignières-BENgy-SUR-CRAONleap.bengy-lignieres.fr

gRETA du Cher greta18.ac-orleans-tours.fr/

LEAP Nermont - Nogent-Le-Rotrouwww.nermont.fr

Maison familiale rurale (MFR) du Lochoiswww.mfrlochois.fr

Institut du Travail Social (ITS) - Tourswww.its-tours.com

Institut de formation continue La Providence - Bloiswww.lapro.org

FAP - Montargisfap45.com

Ecole régionale du travail social (ERTS) - Olivetwww.erts-olivet.org

Forma santé - Orléanswww.formasante.fr

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

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Mention complémentaire (MC) aide à domicile

Contenu de la formationLes cours sont dispensés en formation initiale, en 1 an, dans les lycées professionnels.Au programme : • cours théoriques en sciences médico-sociales, physiopatholo-gie, techniques d’alimentation, technologie du logement, ges-tion, organisation,• travaux pratiques en ergonomie, méthodologie, techniques de communication, d’alimentation, d’entretien des matériaux souples, d’entretien du cadre de vie,• stages en structures médico-sociales et en domicile privé individuel ou collectif.Les titulaires de la MC aide à domicile obtiennent, de droit, le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS).

Conditions d’accès à la formationEtre titulaire d’un diplôme de niveau V du secteur sanitaire et social : CAPa services aux personnes et vente en espace rural, CAPa services en milieu rural, CAP assistant technique en milieux familial et collectif, CAP petite enfance, BEP accompa-gnement, soins et services à la personne (certification inter-médiaire du Bac Pro ASSP), BEPa services aux personnes et aux territoires (certification intermédiaire du Bac Pro SAPAT),Le diplôme est également accessible par la validation des acquis de l’expérience (VAE). Pour plus d’informations sur la VAE, contactez :Mél : [email protected]

Titre professionnel assistant de vie aux familles

Contenu de la formationLa formation est d’une durée modulable d’environ 6 mois. Elle comporte 3 modules qualifiants débouchant sur des certificats de compétences professionnelles (CCP) :• module 1 : accompagner les personnes dans les actes essen-tiels du quotidien,• module 2 : relayer les parents dans la prise en charge de leurs enfants à leur domicile,• module 3 : assister les personnes dans l’entretien de leur cadre de vie et la préparation de leur repas.Ces modules sont complétés par des périodes de stage en milieu de travail.

Conditions d’accès à la formationEtre âgé/e de 18 ans au minimum. Aucun niveau scolaire n’est exigé. Les candidats/es doivent satisfaire aux épreuves de sélection organisées par chaque organisme de formation. Ces épreuves peuvent comprendre des tests, des épreuves écrites, un entretien, selon l’organisme.

Les autres formations de l’aide à domicile :

Page 82: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

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GRETA Cher Lycée Jean Moulin 45, rue Jean Moulin18200 SAinT AMAnd MonTRondtel : 02 48 20 45 94greta18.ac-orleans-tours.fr/

Statut public

GRETA indre LEGT Blaise Pascal 27 boulevard Blaise Pascal 36904 ChâTEAuRoux Cedextel : 02 54 08 20 80greta36.ac-orleans-tours.fr/

Statut public

Campus des métiers et de l’artisanat - JouÉ-LES-TouRS 5-7 rue Joseph Cugnot37300 JouÉ-LES-TouRSTel : 02 47 78 47 00www.cma37.fr/

Lycée Thérèse Planiol - LoChESPlace des prébendes37600 LoChESTel : 02 47 91 16 00lycee-delataille-loches.fr

Statut public

GRETA indre-et-Loire 6, avenue de Sévigné CS 4041137204 TouRS Cedex 3Tel : 02 47 21 00 01greta37.ac-orleans-tours.fr/

Statut public

GRETA LoiretLycée Voltaire 3, avenue Voltaire45100 oRLEAnSTel : 02 38 49 12 12 greta45.ac-orleans-tours.fr/

Statut public

Titre professionnel assistant de vie aux familles

Lieux de formationMention complémentaire aide à domicile

De nombreux organismes proposent cette formation en région Centre-Val de Loire (AFPA, AFEC, GRETA...), retrouvez les dates et les conditions d’accès aux différentes sessions de formation sur le site Étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/accueiletoile

Page 83: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Le métierAuxiliaire de l’enseignant/e en école maternelle, l’ATSEM accueille les enfants de 2 à 6 ans dès leur arrivée dans les locaux et veille à leur confort tout au long de la journée. Manteaux à enlever, passage aux toilettes, départ pour la cantine, tout cela sans bousculades… L’ATSEM accompagne les enfants dans l’apprentissage de la propreté et des règles de la vie en collectivité. En classe, l’ATSEM peut être sollicité/e pour la préparation des activités pédagogiques (peinture, découpage, travaux manuels…), prépare le matériel, participe au rangement... L’ATSEM participe à l’encadrement des élèves lors des sor-ties en dehors de la classe.L’ATSEM a également la responsabilité de la propreté de l’école : hygiène des locaux et du matériel. Avec la réforme des rythmes scolaires, l’ATSEM participe de plus en plus à l’animation des activités périscolaires.Ce métier nécessite beaucoup de patience.L’ATSEM est un agent de la fonction publique territoriale, employé par la commune et placé sous l’autorité du direc-teur ou de la directrice d’école. Les ATSEM travaillent le plus souvent dans une école maternelle publique, mais aussi dans les centres de loisirs municipaux.99 % des ATSEM sont des femmes.

Les perspectives d’emploi et le salaireUn/e ATSEM gagne environ 1 500 € brut en début de carrière.

La formationL’accès au métier se fait par concours. Il existe 3 types de concours depuis 2011 : le concours externe, le concours interne et le 3e concours. Après réussite au concours, les lauréats/es sont ins-crits/es sur une liste d’aptitude. Cette inscription n’implique pas le recrutement mais permet de postu-ler auprès des collectivités territoriales (communes, départements, régions et leurs établissements publics).Une fois recrutés/es, les lauréats/es sont nommés/es fonctionnaires stagiaires pendant 1 an. A l’is-sue de ce stage, les ATSEM sont titularisés/es.

Conditions d’accès aux concours• le concours externe : il représente au moins 60 % des postes à pourvoir et s’adresse aux titulaires du CAP petite enfance (ou aux pères et mères qui élèvent ou ont élevé au moins 3 enfants, ou, sur demande de dérogation, aux spor-tifs et sportives de haut niveau).

• le concours interne : il concerne 30 % maximum des postes à pourvoir. Il est destiné aux fonctionnaires et agents/es des collectivités territoriales des établissements publics qui en dépendent.• le 3e concours : il est ouvert aux candidats/es justifiant de l’exercice pendant au moins 4 ans, soit d’une ou de plusieurs activités professionnelles accomplies auprès de jeunes enfants, soit d’un ou de plusieurs mandats de membre d’une assemblée élue d’une collectivité territoriale, soit d’une ou de plusieurs activités en qualité de responsable d’une asso-ciation.Il faut aussi remplir les conditions suivantes :• avoir 16 ans ou plus,• avoir la nationalité française ou celle d’un des autres états membres de la communauté européenne ou d’un autre état partie à l’accord sur l’Espace économique européen,• jouir de ses droits civiques (ne pas être sous le coup d’une condamnation empêchant de voter ou de se présenter à une élection) dans l’état dont on est ressortissant,• ne pas avoir de casier judiciaire incompatible avec la fonc-tion d’ATSEM,• être en situation régulière au regard du service national,• remplir les conditions physiques requises pour l’exercice de la fonction d’ATSEM.

Contenu des épreuves• le concours externe comporte 2 épreuves :- une épreuve d’admissibilité (QCM/20 questions), coeffi-cient 1, durée 45 mn,- une épreuve d’admission (entretien oral) centrée sur l’envi-ronnement professionnel, coefficient 2, durée 15 mn.• le concours interne comprend une épreuve orale d’admis-sion, durée 20 mn.• le 3e concours est composé de 2 épreuves :- une épreuve écrite d’admissibilité (série de 3 à 5 questions à réponses courtes), coefficient 1, durée 15 mn,- une épreuve d’admission qui consiste en un entretien avec le ou la candidat/e, coefficient 2, durée 20 mn.

L’ATSEM accueille les enfants dans les écoles maternelles, les crèches et veille à leur bien-être. Son rôle : contribuer à leur éducation, les aider à acquérir leur autonomie et à se socialiser.

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EMAgent/e des écoles maternelles - ATSEM

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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EM Lieux de formationCAP accompagnant éducatif petite enfanceCentre National d’Enseignement à Distance (CNED)BP 6020086980 FUTUROSCOPE CHASSENEUIL CedexInformations Tel : 05 49 49 94 94www.cned.fr

Centre de formation continue du LEAP de Bengy-Li-gnières - BENgy-SUR-CRAON2, rue du Chanoine Volton18520 BENgy-SUR-CRAONTel : 02 48 66 20 80leap.bengy-lignieres.fr

Statut privé

gRETA du Cher - BOURgES1, avenue de gionneBP 203718026 BOURgES CedexTel : 02 48 20 45 94greta18.ac-orleans-tours.fr/

Statut public

EFAgRIR - MIgNIèRES2, rue des Fleurs28630 MIgNIERESTel : 02 37 26 46 07franz-stock.fr

Statut privé

LEAP Nermont - NOgENT-LE-ROTROUSite du Perche35 rue de la Touche28400 NOgENT-LE-ROTROUTel : 02 37 53 42 70www.nermont.fr/

Statut privé

gRETA Indre et Loire - TOURS 6 avenue de SévignéCS 4041137204 TOURS cedex 3Tel : 02 47 21 00 01greta37.ac-orleans-tours.fr/

Statut public

Maison familiale et rurale (MFR) - BOURgUEILLe grand gibet - BP 8437140 BOURgUEILTel : 02 47 97 71 56www.mfrbourgueil.fr/

statut privé

CFA interprofessionnel du Loir-et-Cher - BLOIS12 rue François Billoux41000 BLOISTel : 02 54 74 14 73www.cfa41.fr

statut public

Centre de formation professionnelle continue (CFPC) - MONTOIRE SUR LE LOIR14 A rue Pasteur 41800 MONTOIRE-SUR-LE LOIRTel : 02 54 72 64 29www.lycee-saintececile.fr

Statut privé

Maison familiale et rurale (MFR) - FEROLLES7 Route de Darvoy45150 FEROLLESTel : 02 38 59 73 04www.mfr-ferolles.com

Statut privé

CFA Orléans Métropole - ORLéANS9, rue du 11 novembre45000 ORLEANS Tel : 02 38 83 81 81www.cfa.agglo-orleans.fr/

Statut public

gRETA Loiret - ORLéANS3, avenue Voltaire45072 ORLEANS Cedex 2Tel : 02 38 49 12 12greta45.ac-orleans-tours.fr/

Statut public

CFC Sainte Croix - Saint Euverte - ORLéANS28, rue de l’Etelon45043 ORLEANS Cedex 1Tel : 02 38 52 27 09www.cfc-scse.fr/

Statut privé

Maison familiale et rurale (MFR) - STE gENEVIèVE DES BOISPlace Pasteur45230 STE gENEVIèVE DES BOISTel : 02 38 92 54 94www.mfrsgb45.org/pages/accueil-mfreo-ste-genevieve-des-bois.html

Statut privé

Organismes de préparation au concours d’ATSEMCentre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Centre de formation continue du LEAP de Bengy-Lignières-BENgy-SUR-CRAONleap.bengy-lignieres.fr

Efagrir - MIgNIERESfranz-stock.frCentre de formation professionnelle continue (CFPC) - MON-TOIRE SUR LE LOIR www.lycee-saintececile.fr

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/gIP/sanitaire-et-social

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Animateur/trice socio-culturel/le

Le métierLes actions de l’animateur/trice visent à favoriser l’épa-nouissement de son public. Il s’agit tout d’abord de repérer les besoins, les difficultés de communication... parfois les tensions, puis de prendre le temps d’écouter pour construire une relation de confiance et enfin d’adapter ses animations aux personnes et au contexte.Les municipalités mettant souvent l’accent sur les plus jeunes (accompagnement scolaire et activités péri-scolaires), l’ani-mateur/trice organise et suit des projets, entouré/e d’anima-teurs et animatrices jeunesse et de quartier. Dans une maison des jeunes, l’animateur/trice rassemble les adolescents autour de séjours, de manifestations locales, de sorties culturelles ou sportives, d’ateliers vidéo ou internet... et joue également un rôle éducatif en les initiant à la vie en groupe et à la prise d’autonomie.Dans une maison de retraite, l’animateur/trice incite les per-sonnes âgées à participer à des activités, selon leur goût et leur degré d’autonomie intellectuelle et physique. En foyer de travailleurs migrants, l’animateur/trice favorise la bonne intégration des personnes nouvellement arrivées sur le ter-ritoire.Créativité, communication et pédagogie sont les qualités indispensables du métier.Dans les centres de loisirs et de vacances et dans les mai-sons de quartier, les postes demandent une compétence à la fois culturelle et sportive.

Les perspectives d’emploi et le salaireLe développement des loisirs et le vieillissement de la popu-lation créent de l’emploi. Depuis quelques années, l’anima-teur/trice socioculturel/le fait partie des métiers les plus recherchés. L’emploi saisonnier est fréquent.L’animateur/trice débute souvent par une succession d’ex-périences temporaires mais peut « utiliser » le réseau pro-fessionnel pour se stabiliser. Cependant, les associations proposent fréquemment des recrutements à temps par-tiel, voire, quelques heures par semaine pour des ateliers à thème. L’animateur/trice doit alors cumuler différents emplois.Ce métier s’exerce souvent dans de petites structures, de 5 à 10 personnes. L’évolution vers des postes à responsabilité reste limitée. Il existe cependant des postes d’encadrement dans les associations et les municipalités. Progresser dans sa carrière implique aussi d’être mobile.Les postes de la fonction publique territoriale sont acces-sibles sur concours. Un/e animateur/trice socio-culturel/le débutant/e gagne environ le SMIC.

La formationDifférents diplômes, du niveau CAP au niveau Bac + 3, pré-parent à l’animation professionnelle. Selon le diplôme, la for-mation est organisée dans des centres agréés par les direc-tions régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) ou à l’université. Des diplômes non profes-sionnels (BAFA, BAFD) permettent de travailler pendant les vacances scolaires. Et d’acquérir ainsi une première expé-rience professionnelle

LES DIPLÔMES NON PROFESSIONNELS POUR S’INITIER à L’ANIMATION :

Le Brevet d’aptitude aux fonctions d’anima-teur (BAFA) C’est un diplôme qui permet d’encadrer à titre non profes-sionnel des jeunes en centres de vacances et de loisirs.Pour s’inscrire à une session de formation, il faut être âgé/e de 17 ans au moins. Aucun diplôme n’est exigé.

Le Brevet d’aptitude aux fonctions de direc-teur (BAFD)Destiné aux titulaires du BAFA (ou d’une dérogation), ce Bre-vet permet l’encadrement, à titre occasionnel et non profes-sionnel, des enfants et des adolescents et donne les compé-tences pour diriger un centre de vacances et de loisirs avec une équipe d’animateurs/trices.il faut être âgé de 21 ans pour les titulaires du BAFA ou de 25 ans pour les titulaires de la dérogation.

LES DIPLÔMES PROFESSIONNELS DE L’ANIMA-TION :

Devenir assistant/e animateur/trice

Le Brevet d’aptitude professionnel d’assis-tant animateur technicien de la jeunesse et des sports (BAPAAT)Il constitue le premier des niveaux de qualification profes-sionnelle pour l’animation et l’encadrement des activités physiques et socio-culturelles. Ce diplôme n’est pas préparé cette année en région Centre-Val de Loire.

Contenu de la formationLes options du BAPAAT sont les suivantes : • loisirs du jeune et de l’enfant,• loisirs «tout public» dans les sites et structures d’accueil collectif,• loisirs de pleine nature.

Ateliers de hip-hop, sorties culturelles, loisirs péri-scolaires... L’animateur/trice socioculturel/le organise de multiples activités et les adapte à ses publics, composés aussi bien d’enfants et d’adolescents que de travailleurs ou de personnes âgées.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Durée de la formation : de 1 500 h à 2 000 h en alternance.

Conditions d’accès à la formation• avoir 16 ans minimum au moment de l’inscription. Délivrance du diplôme à 18 ans,• recrutement sur sélection,• attester d’un niveau de pratique dans une ou plusieurs dis-ciplines sportives et/ou socioculturelles.

Devenir animateur/trice

Le Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS)Ce diplôme de niveau IV (niveau Bac professionnel) permet d’exercer une activité éducative ou sociale dans le domaine sportif, socio-éducatif ou culturel. Le BPJEPS n’est plus délivré qu’au titre de 2 spécialités (contre 28 auparavant) : - la spécialité “animateur”- la spécialité “éducateur sportif”.

Contenu de la formationLe BPJEPS comprend 4 unités capitalisables (UC), dont 2 sont transversales quelle que soit la spécialité.Les unités transversales :• UC 1 : encadrer tout public dans tout lieu et toute structure,• UC 2 : mettre en oeuvre un projet d’animation s’inscrivant dans le projet de la structure.Les unités spécifiques :• UC 3 : conduire une séance, un cycle d’animation ou d’ap-prentissage dans le champ de la mention,• UC 4 : mobiliser les techniques de la mention ou de l’option pour mettre en oeuvre une séance, un cycle d’animation ou d’apprentissage.

Conditions d’accès à la formationL’entrée en BPJEPS requiert certaines exigences préalables à l’entrée en formation, lesquelles sont définies pour chaque spécialité.

Allègements de formation - équivalencesDes allègements de formation et équivalences pour les titu-laires de certains diplômes existent. Renseignez-vous auprès des centres de formation ou de la direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRDJSCS) Centre-Val de Loire.A titre d’exemple, les titulaires de l’une des spécialités du BPJEPS avant sa réforme obtiennent de droit les nouvelles unités capitalisables (UC) 1 et 2.Les titulaires d’au moins trois des quatre UC transversales en état de validité (UC1, UC2, UC3, UC4), quel qu’en soit le mode d’acquisition, obtiennent de droit les UC1 et UC2 du nouveau BPJEPS.

Devenir directeur/trice

Le diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’édu-cation populaire et du sport, spécialité ani-mation socio éducative ou culturelle, men-tion développement de projet territoires et réseaux ou mention animation sociale (DEJEPS)Ce diplôme prépare aux métiers de coordinateur/trice tech-nicien/ne ou d’entraîneur/euse dans une association ou une entreprise et permet d’encadrer contre rémunération dans le secteur sportif.

Le diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, spécia-lité socio éducative ou culturelle, mention direction de structure et projet (DESJEPS)Ce diplôme prépare aux métiers de directeur/trice de pro-jet, directeur/trice de structure ou directeur/trice sportif/ve dans une association ou une entreprise. Dans le secteur sportif, il permet d’encadrer contre rémunération

LES FORMATIONS ASSURéES PAR LE MINISTèRE DE L’EDUCATION NATIONALE :

Le DUT carrières sociales, option animation sociale et socioculturelleCe diplôme universitaire de technologie se prépare dans un institut universitaire de technologie (IUT), en 2 ans après le Bac ou en situation d’emploi avec 2 années d’expérience dans l’animation. Dans l’académie : IUT de Tours.Sélection des candidats/es sur dossier, tests et entretien.

Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur.

La Licence professionnelle développement et protection du patrimoine culturel spécia-lité médiation scientifique et éducation à l’environnement Cette Licence a pour objectif la formation d’animateurs/trices pédagogiques et de médiateurs/trices scientifiques. Elle est préparée à l’IUT de Tours en 1 an et accessible aux titulaires d’un Bac + 2 ayant des connaissances scientifiques et/ou en environnement.La sélection se fait sur dossier.

La Licence professionnelle techniques d’in-tervention et d’animation auprès de publics vulnérables

Cette Licence vise la formation de travailleurs sociaux capables de concevoir, de contractualiser et d’animer des actions d’information, d’initiation, de prévention et d’édu-cation auprès de publics vulnérables dans des secteurs diversifiés. Elle est préparée à l’IUT de Tours en 1 an et accessible aux titulaires d’un Bac + 2 (DUT ou BTS du domaine de l’inter-vention sociale, L2 Sciences humaines et sociales).La sélection se fait sur dossier.

LES FORMATIONS ASSURéES PAR LE MINISTèRE DE L’AgRICULTURE :

Le BTSA gestion et protection de la nature Ce BTS agricole forme des professionnels/les qui sensibi-lisent le public et participent à l’éveil d’une conscience éco-logique. Ce diplôme se prépare en 2 ans au lycée agricole de Ven-dôme (41) et au Lycée agricole du Chesnoy - site des Barres (45) pour l’Académie.

Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur.

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Lieux de formation

Etablissements SélectionsPériode de formation Coût

28 - Eure-et-Loir

CEMEA - CHARTRES - 1

21 rue Loigny la Bataille28000 CHARTRES Tel : 02 38 53 70 70 www.cemeacentre.org

Statut associatif

septembre 2017

novembre 2017février 2019

6 000 € pour les salariés 5 700 € pour les demandeurs d’emploi

Fédération des Oeuvres Laïques d’Eure-et-Loir - CHARTRES - 1

4, impasse du Quercy28110 LUCE Tel : 02 37 84 05 95ligue28.org/

Statut associatif

mars 2017 avril 2017juin 2018

Se renseigner auprès de l’organisme

37 - Indre-et-Loire

Bul’ de Mômes - SAINT-OUEN-LES-VIgNES - 4

4, rue J-A genty 37530 St-Ouen-les-VignesTel : 02 47 30 82 76

Statut associatif

septembre 2017

Institut du Travail Social - TOURS - 2

17, rue groison BP 77 55437075 TOURS Cedex 2Tel : 02 47 62 33 33 www.its-tours.org

Statut privé sous contrat

décembre 2016

janvier 2017 novembre 2018

5 760 €

CEMEA - TOURS - 1

3 allée de Lombardie3700 TOURS Tel : 02 47 66 15 47 www.cemeacentre.org

Statut associatif

septembre 2017

octobre 2017 février 2019

6 000 € pour les salariés 5 700 € pour les demandeurs d’emploi

UFCV - TOURS - 3

21 rue de la morinerie37700 SAINT-PIERRE-DES-CORPS Tel : 02 47 32 42 60www.ufcv.fr/Accueil.aspx

Statut associatif

novembre 2017

décembre 2017janvier 2019

5 286 €

41 - Loir-et-Cher

RESPIRE - BLOIS - 1

27 rue André BOULLE41100 BLOIS Tel : 06 86 74 07 71 www.respire-formation.fr

Statut associatif

janvier 2017 mars 2017 novembre 2018

5 073 €

Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport - BPJEPS1. Loisirs tous publics 2. Animation sociale 3. Animation culturelle 4. Education à l’environnement et au développement durable

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Lieux de formation (suite)

Diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, spécialité animation socio édu-cative ou culturelle, mention développement de projet territoires et réseaux ou mention animation sociale - DEJEPS Mention développement de projets, territoires et réseaux

Etablissements SélectionsPériode de formation Coût

41 - Loir et Cher

RESPIRE - BLOIS

27 rue André BOULLE41100 BLOIS Tel : 06 86 74 07 71 www.respire-formation.fr

Statut associatif

octobre 2016 novembre 2016 avril 2019

6 069 €

45 - Loiret

CEMEA - ORLEANS

34 rue de la Bretonnerie45000 ORLEANS Tel : 02 38 53 70 66www.cemeacentre.org

Statut associatif

novembre 2016 décembre 2016septembre 2018

6 800 € demandeurs d’emploi7 000 € salariés

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Etablissements SélectionsPériode de formation Coût

45 - Loiret

MFR - CHAINgy - 4

23 route de Blois45380 CHAINgy Tel : 02 38 88 86 29 www.mfr-chaingy.fr/

Statut privé sous contrat

janvier 2018

CEMEA - ORLEANS - 1 et 2

34 rue de la Bretonnerie45000 ORLEANS Tel : 02 38 53 70 66www.cemeacentre.org

Statut associatif

1 et 2 septembre 2017

1 et 2octobre 2017novembre 2018

6 800 € demandeurs d’emploi7 000 € salariés

Spécialité «Animation sociale» en attente d’habili-tation.

Rendez-vous sur le site de la DRDJSCS pour suivre le calendrier des ouvertures des différentes sessions de formation du BPJEPS en région Centre-Val de Loire : centre-val-de-loire.drdjscs.gouv.fr/spip.php?article332

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Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

IUT de TOURS

29 rue Pont-Volant37 000 TOURSTél : 02 47 36 75 81http://iut.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Une première sélection est effectuée sur dossier, puis les candidats retenus pour la seconde phase de sélection passent deux oraux avec des ensei-gnants/es et des professionnels/es du secteur socioculturel.

Lieux de formation (suite)DUT carrières sociales, option animation sociale et socioculturelle

BTSA gestion et protection de la nature

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

41 - Loir-et-Cher

Lycée d’enseignement général et technolo-gique de VENDÔMEAreines - BP 10641106 VENDOME CEDEXTél : 02 54 67 44 00www.legta41.educagri.frStatut public

Enseignement agricole public gratuit. septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Lycée d’enseignement général et techno-logique agricole Le Chesnoy Site des Barres45290 NOgENT SUR VERNISSONTél. : 02 38 95 01 80lesbarres.frStatut public

Enseignement agricole public gratuit. septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Licences professionnelles - développement et protection du patrimoine culturel spécialité médiation scientifique et éducation à l’environnement- techniques d’intervention et d’animation auprès de publics vulnérables

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

IUT de TOURS

29 rue Pont-Volant37 000 TOURSTél : 02 47 36 75 81iut.univ-tours.fr

Statut public

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Médecine préventive : 5,10 €

septembre Sélection sur dossier

Informations sur le site :www.centre.iut.fr

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Assistant/e de service social

L’assistant/e de service social apporte aide et soutien à des personnes, des familles ou des groupes en difficulté, en les aidant à s’insérer socialement ou professionnellement.

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Le métierLes problèmes auxquels est confrontée l’assistant/e de ser-vice social sont très divers : endettement, violence conju-gale, enfant en danger, demande de logement... Sur fond de problèmes sociaux, les urgences se multiplient. Son objectif principal est de fournir une aide sur mesure aux personnes en fonction de leurs difficultés.Après avoir analysé la situation, l’assistant/e repère les solutions possibles. Connaissant bien les organismes et les dispositifs d’aide sociale, il ou elle informe les personnes de leurs droits. Il ou elle les aide à remplir un dossier adminis-tratif ou les oriente vers le service le plus pertinent (caisse d’allocations familiales, OPHLM, Pôle emploi...).Ce métier d’aide, fondé sur la relation, nécessite un intérêt pour les problèmes humains et sociaux ainsi qu’une aptitude à la communication et une culture générale certaine.L’assistant/e de service social exerce ses missions au sein de collectivités locales (département, commune), de services de l’état, d’organismes publics ou para-publics (sécurité sociale, CAF, hôpitaux…), d’associations du secteur sanitaire et social ou dans des entreprises.

Les perspectives d’emploi et le salaireLes besoins en services sociaux de proximité sont très mar-qués. À cela plusieurs raisons : l’extension de la précarité, le vieillissement de la population, la complexité des dispositifs d’aide. En outre, de nombreux travailleurs sociaux partiront à la retraite au cours des prochaines années. L’emploi pro-gresse et les jeunes rencontrent peu de difficultés à s’insé-rer, en fonction de la région où ils vivent. Avec quelques années d’expérience professionnelle et une formation complémentaire, l’assistant/e de service social peut accéder à des postes d’encadrement : conseiller/ère technique, chef/fe de service, directeur/trice d’établisse-ment ou d’association, responsable de circonscription d’ac-tion sociale ou d’unité territoriale.Ils ou elles peuvent également poursuivre une formation supérieure pour l’obtention du diplôme d’état d’ingénierie sociale (DEIS), du certificat d’aptitude aux fonctions d’enca-drement et de responsabilité d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS), du certificat d’aptitude aux fonctions de direc-teur d’établissement ou de service d’intervention sociale (CAFDES).Le salaire dans la fonction publique d’Etat ou territoriale varie autour de 1 500 €, dans les organismes de sécurité sociale, il s’élève à environ 1 800 € et dans le secteur privé (régi par la convention collective de l’enfance inadaptée), il est de 1 580 €.

La formationLa profession est réglementée. Il faut être titulaire du diplôme d’Etat d’assistant de service social (DEASS) pour occuper un emploi d’assistant/e de service social.A noter : les titulaires du DUT carrières sociales option assis-tance sociale, peuvent préparer en un an le DEASS.

Contenu de la formationLa formation se déroule sur 6 semestres en voie directe à plein temps. Elle donne lieu à l’acquisition de 120 crédits européens (ECTS). Les étudiants/es qui intègrent la for-mation à partir de la rentrée 2018, se verront délivrer un diplôme de niveau bac + 3. L’enseignement théorique (1 740 h) se décompose en une unité de formation principale (460 h) et 7 unités de forma-tion contributives (880 h), de 200 h d’approfondissement et 200 h destinées à la préparation à la certification. La formation comprend 1 680 h de stages pratiques sur 2 ou 3 sites qualifiants, en intervention professionnelle indivi-duelle et en intervention professionnelle collective.

Conditions d’accès à la formationLes candidats/es doivent être titulaires d’un Baccalauréat ou d’un titre admis en équivalence (DAEU), titres ou diplômes admis en dispense du Baccalauréat pour s’inscrire à l’uni-versité, diplômes homologués au niveau IV des domaines sociaux et paramédicaux.Les candidats/es qui ne possèdent aucun de ces titres peuvent passer l’examen de niveau organisé par la DRDJSC (voir page suivante).Les établissements de formation organisent des épreuves de sélection :• une épreuve écrite d’admissibilité dont l’objectif est de vérifier les capacités d’analyse et de synthèse des candidats/es,• 2 épreuves orales d’admission dont l’objectif est d’appré-cier l’aptitude et la motivation des candidats/es à l’exercice de la profession compte tenu des publics pris en charge et du contexte de l’intervention.

Allégements de formation - équivalencesLes titulaires d’un diplôme de travail social de niveau III bénéficient d’allégements de formation et de la validation automatique de certaines épreuves de l’examen.Les candidats/es justifiant d’un diplôme au moins égal au niveau III, homologué ou inscrit au RNCP peuvent bénéficier d’allégements de formation dans la limite des 2/3 des unités de formation contributives.Le diplôme est également accessible par la validation des acquis de l’expérience (VAE). Pour plus d’informations sur la VAE : vae.asp-public.fr

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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alL’examen de niveauLa réussite à cet examen permet aux personnes non titulaires du Baccalauréat ou d’un diplôme équivalent de se présenter au concours d’entrée en formation d’assistant/e de service social.En cas de réussite à cet examen, une attestation est déli-vrée. Celle-ci a une validité permanente et une portée nationale.

Les conditions d’accès• soit être âgé/e de 24 ans au moins,• soit justifier d’un diplôme étranger non homologué habilitant à exercer la profession d’assistant/e de service social dans le pays où il a été délivré,• soit être âgé/e de 20 ans au moins et justifier de 24 mois d’activité professionnelle ayant donné lieu à cotisation à la sécurité sociale, pouvant comprendre toute période :- consacrée à l’éducation d’un enfant, - d’inscription à Pôle emploi, - de participation à un dispositif de formation profession-nelle rémunérée.

Attention : les candidats/es doivent être inscrits/es auprès des centres de formation au mois de septembre 2017, sous réserve de réussite à l’examen de niveau.

L’examenIl comprend 3 épreuves notées chacune sur 20 points :• une rédaction d’un exposé sur une question d’ordre général (3h, coefficient 2),• une étude d’un texte argumentatif (4h, coefficient 2),• un questionnaire portant sur des thèmes liés à l’actua-lité économique, politique, sociale et culturelle, compre-nant 20 questions notées chacune sur 1 point (1 h 30, coefficient 1).

Les dates pour l’année 2017Examen de niveau : lundi 27 et mardi 28 novembre 2017 à Orléans.Clôture des inscriptions : lundi 2 octobre 2017 à minuit. Tout dossier expédié après la date limite sera rejeté sans dérogation possible.http ://centre-va l -de- lo ire.drd jscs.gouv.fr/sp ip.php?article130

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 2 instituts de formation au diplôme d’état d’assistant de service social• 249 étudiants/es ont suivi la formation en 2013 dont 80 en 1re année, un effectif en baisse depuis 2009• profil type de l’étudiant/e : - jeune : 24 ans de moyenne d’âge - étudiante : les filles représentent 94% des effectifs - déjà diplômé-e - bacheliers et bachelières issus des filières générales en majorité : titulaires du bac ES 40%, bac L 26% - originaire de la région : 76% habitaient la région Centre-Val de Loire avant leur entrée en formation• en 2014, le taux de réussite au diplôme d’assistant de ser-vice social est de 76%• 1 400 assistants/es de service social environ travaillent en région Centre-Val de Loire

• 94% sont des femmes• les emplois sont situés principalement dans les struc-tures et services médico-sociaux puis dans l’administration publique• 25% des assistants/es de service social sont âgés/es de plus de 50 ans• 52% des assistants/es de service social sont en CDD

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête com-plète de l’ORFE (juillet 2015) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/osms_orfe

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Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

IRFSS Centre-Val de Loire - Croix-Rouge Française - TOURS

6 avenue du Professeur Alexandre MinkowskiCS 40324 37173 CHAMBRAY-LèS-TOURSTel : 02 47 88 43 43irfss-centre.croix-rouge.fr

Statut privé

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 550 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 7 200 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 60 Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : mi-octobre 2017Retour du dossier : fin janvier 2018• Date des épreuvesEcrit : 10/02/2018Oral : mars 2018• Frais d’inscription : Ecrit et oral 135 €• Frais de dossier : 0 €

45 - Loiret

Ecole régionale du travail social (ERTS) - OLIVET

2032, rue du Général De Gaulle 45160 OLIVET Tel : 02 38 69 17 45 www.erts-olivet.org

Statut privé sous contrat

Formation accessible par voie directe, par apprentissage et en cours d’emploi

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 385 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel : (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 8 000 € environ

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 40 (dont 20 places finan-cées par la région)

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 23/09/2017Retour du dossier : 19/03/2018• Date des épreuvesEcrit : 26/03/2018Oral : du 8/02/2018 au 8/03/2018• Frais d’inscription : Ecrit : 82 €Oral : 103 €• Frais de dossier : 60 €

* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’assistant de service social

Organismes de préparation au concours d’entrée

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

EFAGRIR - Mignières-Chartresfranz-stock.fr

Pôle enseignement supérieur Lycée Sainte Solange - Châteaurouxwww.leon13.com

Lycée privé Sainte-Ursule - Tourswww.sainte-ursule.fr/

IRFSS Centre-Val de Loire - Croix-Rouge Françaiseirfss-centre.croix-rouge.fr

Ecole régionale du travail social (ERTS) - Olivetwww.erts-olivet.org

Forma santé - Orléanswww.formasante.fr

Lycée Sainte-Croix Saint Euverte -Orléanswww.stecroix-steuverte.org

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/GIP/sanitaire-et-social

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Assistant/e familial/e

L’assistant/e familial/e accueille à titre permanent des mineurs ou de jeunes majeurs placés par les services d’aide sociale à l’enfance (ASE).La prise en charge de l’enfant se fait au sein de la famille de l’assistant/e familial/e : c’est une « famille d’accueil ».

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Le métierLa famille d’accueil héberge des enfants ou des adolescents qui ont été séparés de leur famille, du fait de l’incapacité des parents à s’acquitter de leurs responsabilités éducatives.L’accueil peut être organisé au titre de la protection de l’en-fance ou d’une prise en charge médico-sociale ou thérapeu-tique.L’assistant/e familial/e fournit à l’enfant ou à l’adolescent des conditions de vie lui permettant de poursuivre son dévelop-pement physique et psychologique et sa socialisation. Il ou elle a une responsabilité éducative. Il ou elle accompagne l’enfant dans ses relations avec sa propre famille.L’assistant/e travaille avec une équipe pluridisciplinaire qui associe éducateurs/trices, assistants/es de services sociaux et psychologues.L’aide sociale à l’enfance relève des départements. Ces pro-fessionnels/les sont en grande majorité employés/es par les Conseils départementaux. Ils ou elles interviennent auprès d’enfants placés par l’aide sociale à l’enfance, après une décision judiciaire ou lorsque les parents rencontrent des difficultés. Ils ou elles peuvent aussi être employés/es par des services associatifs. Les enfants accueillis font alors l’objet d’un placement familial spécialisé.Plus rarement, des instituts médico-éducatifs (IME) et des instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) les emploient.

Les perspectives d’emploi et le salaireL’assistant/e familial/e a un statut de salarié, rémunéré en fonction du nombre d’enfants accueillis et de la durée de leur présence. Le montant brut mensuel, dont il faut déduire les cotisations sociales, est calculé sur la base du SMIC.A noter : les salaires peuvent varier d’un département à l’autre. Une indemnité d’entretien représentant les frais de nourri-ture, d’hébergement et de toilette, ainsi que les frais occa-sionnés par les déplacements de proximité et usuels de l’en-fant est donnée chaque mois à l’assistant/e familial/e.Les allocations devant revenir à l’enfant sont fixées par chaque Conseil départemental.

La formationLa formation débouche sur un diplôme de niveau V, le diplôme d’Etat d’assistant familial, accessible suite à des épreuves de certification.

Contenu de la formationChaque assistant/e familial/e doit, préalablement, à l’accueil du 1er enfant, suivre un stage préparatoire de 60 h organisé par son employeur. Il ou elle doit ensuite, dans un délai de 3 ans, après son 1er contrat de travail, suivre une formation de 240 h adaptée aux besoins spécifiques des enfants accueillis. La formation s’effectue en alternance. L’assistant/e familial/e continue de travailler et, 2 à 3 fois par mois, des sessions de formation sont organisées. La période de formation s’étale sur une période de 18 mois à 2 ans. La formation est organi-sée et prise en charge par le Conseil départemental. Elle comprend 3 grands domaines de compétences :• accueil et intégration de l’enfant ou de l’adolescent dans sa famille d’accueil (140 h) : mettre en oeuvre à l’égard du mineur ou du jeune majeur accueilli l’ensemble des fonc-tions parentales quotidiennes sans empiéter sur les autres aspects de la parentalité, donner les soins indispensables permettant à un enfant de se sentir exister, d’éprouver de l’affection pour celui qui les prodigue et de poursuivre son développement physique et psychique grâce à la sécurité procurée,• accompagnement éducatif (60 h),• communication professionnelle (40 h) : positionnement de l’assistant familial dans un cadre institutionnel.Un agrément est nécessaire pour exercer la profession d’assistant/e familial/e. Il est accordé si les conditions d’ac-cueil garantissent la sécurité, la santé, l’épanouissement des enfants accueillis. Sont également pris en compte les apti-tudes éducatives de la personne.Pour faire une demande d’agrément, il faut remplir un for-mulaire que l’on obtient en s’adressant au service départe-mental de protection maternelle et infantile (PMI).Il faut fournir les renseignements suivants : état civil, situa-tion familiale, conditions matérielles de l’accueil (surface habitable, nombre de pièces, cour, jardin…), niveau d’études, expérience professionnelle antérieure, motivations, choix du type d’accueil proposé (permanent ou non) et nombre d’en-fants que l’on souhaite accueillir.Ce formulaire, complété d’un certificat médical attestant l’état de santé de la personne, est envoyé par lettre recom-mandée avec accusé de réception au président du Conseil départemental du département de résidence, ou déposé directement au service de PMI du département contre déli-vrance d’un récépissé.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

Page 94: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

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/eAprès vérification des conditions d’accueil (salubrité du loge-ment, qualité de l’environnement familial...), le service dépar-temental de PMI donne son avis. La décision finale relève de la compétence du président du Conseil départemental, qui dispose de 4 mois pour se prononcer.L’agrément est valable 5 ans sous réserve de tout déména-gement.Si la décision est favorable, le demandeur ou la demandeuse reçoit une attestation d’agrément qui précise le type d’ac-cueil autorisé, les horaires d’accueil de l’enfant (temps com-plet ou partiel) et le nombre et l’âge des enfants susceptibles d’être accueillis.Si l’agrément est refusé, ce refus doit être motivé et notifié à l’intéressé/e par lettre recommandée. Il peut faire l’objet d’un recours gracieux auprès du président du Conseil dépar-temental, ou d’un recours contentieux auprès du tribunal administratif.

Allègements de formation - équivalencesSont dispensés de suivre la formation, les titulaires du : • diplôme d’état d’auxiliaire de puériculture, • diplôme d’état d’éducateur de jeunes enfants, • diplôme d’état d’éducateur spécialisé, • diplôme d’état de puériculture.

Le diplôme est également accessible par la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Pour plus d’informations sur la VAE, contactez :ASP - Délégation VAE - Service recevabilité15 rue Léon Walras - CS 7090287017 LIMOGES cedexTél : 0 810 017 710http://vae-asp-public.fr

Organismes de préparation à la formation

Ecole régionale du travail social (ERTS) - Olivetwww.erts-olivet.org

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/GIP/sanitaire-et-social

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Page 95: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Assistant/e maternel/le

L’assistant/e maternel/le accueille, à son domicile ou en crèche, des jeunes enfants (de moins de 6 ans) confiés par leurs parents. C’est une garde ponctuelle. La profession compte beaucoup de femmes, les hommes y sont encore largement minoritaires.

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Le métierL’assistant/e maternel/le s’occupe des enfants pendant la journée : il ou elle les nourrit, les change, les promène et les surveille. Son rôle est complémentaire à celui des parents dans l’éveil de la personnalité de l’enfant. Il-elle propose des jeux et des activités. L’accueil peut s’exercer de façon régulière ou occasionnelle : toute la journée, en dehors des heures scolaires, et parfois la nuit.Ce métier nécessite beaucoup de disponibilité, les horaires de travail des parents pouvant être très variables.L’assistant/e maternel/le peut être travailleur/euse indépendant/e ou salarié/e d’une crèche familiale, d’une association, d’une mutuelle, ou encore d’une municipalité.

Les perspectives d’emploi et le salaireLes assistants/es maternels/les en activité sont au nombre de 360 000. 90 % sont indépendants/es. Rares sont les assistants/es maternels/les qui n’arrivent pas à faire le plein. En raison d’un besoin croissant de places de garde (les crèches sont saturées), cette profession offre de réelles perspectives d’emploi. Une profession essentielle-ment féminine, avec seulement 1 % d’hommes.Un/e assistant/e maternel/le employé/e par une crèche fami-liale ou municipale gagne le SMIC (1 480,27 € brut mensuel).S’agissant des assistants/es maternels/les employés/es directement par les parents, il n’ y a pas de tarif officiel, juste le minima du SMIC horaire. Les tarifs sont plus élevés lorsqu’il y a peu de solutions alternatives et peu d’assistants/es maternels/les. Les tarifs peuvent aussi varier entre la région parisienne et la province.Les assistants/es maternels/les qui justifient de 2 ans d’exer-cice peuvent se présenter aux épreuves de sélection des écoles d’auxiliaires de puériculture pour en suivre la forma-tion.

La formationUn agrément est nécessaire pour exercer cette profession.

Contenu de la formationUne fois l’agrément obtenu, l’assistant/e maternel/le doit suivre une formation en cours d’emploi.La durée de cette formation est fixée à 120 h : • 60 h dispensées avant l’accueil d’un enfant,• 60 h à effectuer dans les 2 ans qui suivent l’agrément. La formation est prise en charge par le Conseil départemental ou par la structure d’accueil dont dépend l’assistant/e mater-nel/le.

Le contenu de la formation s’appuie sur les enseignements professionnels du CAP petite enfance : le développement, les rythmes et les besoins des enfants, la relation avec les parents, les aspects éducatifs de l’accueil de l’enfant, le cadre institutionnel et social de l’accueil de la petite enfance.

Conditions d’accès à la formationAucune condition de niveau d’études ou de diplôme n’est imposée.Un agrément est nécessaire pour exercer cette profession. Pour obtenir l’agrément, il faut remplir un formulaire (à reti-rer au service départemental de protection maternelle et infantile - PMI).Il faut fournir les renseignements suivants : état civil, situa-tion familiale, conditions matérielles de l’accueil (surface habitable, nombre de pièces, cour, jardin…), niveau d’études, expérience professionnelle antérieure, motivations, choix du type d’accueil proposé et nombre d’enfants que l’on souhaite accueillir.Ce formulaire, complété d’un certificat médical attestant l’état de santé de la personne, est envoyé par lettre recom-mandée avec accusé de réception au président du Conseil départemental du département de résidence ou déposé directement au service de PMI du département contre déli-vrance d’un récépissé.Après vérification des conditions d’accueil (salubrité du logement, qualité de l’environnement familial...), le service départemental de PMI donne son avis. La décision finale relève de la compétence du président du Conseil départe-mental, qui dispose de 3 mois pour se prononcer.L’agrément est délivré pour une période de 5 ans renouve-lable.Si l’agrément est refusé, ce refus doit être motivé et notifié à la personne par lettre recommandée. Il peut faire l’objet d’un recours gracieux auprès du président du Conseil dépar-temental, ou d’un recours contentieux auprès du tribunal administratif.

Allègements de formation - équivalencesLes titulaires du CAP petite enfance ou du diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture (DEAP) sont dispensés de la for-mation.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Conseiller/ère pénitentiaire d’insertion et de probation

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Le métierLe conseiller ou la conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP) rétablit le dialogue entre les délinquants et la société. Il ou elle leur facilite l’accès aux dispositifs sociaux, éducatifs et de travail, lutte contre les problèmes d’indigence, d’illettrisme ou de toxicomanie. Il ou elle s’as-sure aussi que les personnes condamnées à des peines res-trictives de liberté respectent les décisions de justice et les aide à se réinsérer.En milieu ouvert, c’est-à-dire en dehors du milieu carcéral, le conseiller ou la conseillère rend compte au juge d’appli-cation des peines du bon déroulement des mesures prises contre un repris de justice. Dans le cadre d’une mise en liberté conditionnelle, il ou elle veille par exemple au respect du contrôle judiciaire. En milieu carcéral, il ou elle s’informe sur la situation fami-liale et professionnelle des détenus pour les aider à préparer au mieux leur sortie. Il ou elle met aussi en place des acti-vités socio-éducatives ou sportives. Enfin, son rôle consiste également à leur trouver un logement, un travail ou une aide financière lors de leur sortie de prison afin de faciliter leur réinsertion.Les conseillers/ères pénitentiaires d’insertion et de probation sont affectés/es principalement au sein des 103 services péni-tentiaires d’insertion et de probation ou de l’une de leurs antennes. Ils ou elles peuvent aussi être affectés/es au centre national d’évaluation, en direction interrégionale, à l’école nationale de l’administration pénitentiaire ou à l’ad-ministration centrale.

Les perspectives d’emploi et le salaireLe conseiller ou la conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation peut accéder au corps des directeurs et direc-trices pénitentiaires d’insertion et de probation, soit par exa-men professionnel accessible après 4 ans de services effec-tifs dans le corps et 1 an d’ancienneté au 6e échelon de leur grade, soit par promotion au choix pour les conseillers et conseillères hors classe.Le salaire mensuel net d’un/e débutant/e est de 1 706 €. En fin de carrière il atteint 2 917 €. Il dépend du grade et de l’échelon. A cette rémunération principale, qui progresse avec l’ancienneté, s’ajoutent diverses indemnités et primes, versées par exemple en fonction du lieu d’exercice ou de la taille de la famille.

La formationPour exercer cette profession, il faut suivre une formation rémunérée de 24 mois. Celle-ci comprend cours théoriques à l’école nationale d’administration pénitentiaire (Enap) à

Agen et stages pratiques sur le terrain. Elle comprend une première année passée en qualité d’élève conseiller péni-tentiaire d’insertion et de probation, et une seconde année passée en qualité de stagiaire.

Contenu de la formation• en première année : droit et procédure pénale, réglemen-tation pénitentiaire, sociologie, psychiatrie et criminologie... Des périodes de stages en milieux diversifiés complètent cette première année.• en deuxième année : l’élève est nommé stagiaire et affecté dans un service pénitentiaire d’insertion et de probation. A l’issue de la seconde année de formation, le jury d’aptitude professionnelle analyse les résultats obtenus dans les diffé-rentes épreuves en vue d’établir le classement par ordre de mérite des conseillers pénitentiaires d’insertion et de proba-tion stagiaires aptes à être titularisés.

Conditions d’accès à la formationLe concours externe est ouvert aux titulaires d’un diplôme de niveau Bac + 2 ou d’un titre ou diplôme équivalent.Le concours comprend :• 2 épreuves écrites d’admissibilité : composition portant sur un sujet d’ordre général relatif à l’évolution politique, économique et sociale de la France contemporaine et note de synthèse à partir d’un dossier portant sur les libertés publiques ou des problématiques liées à la justice.• une épreuve orale d’admission : entretien avec un jury visant à apprécier les aptitudes et les motivations des can-didats et candidates à exercer les fonctions de conseiller/ère pénitentiaires d’insertion et de probation. Cet entretien a pour point de départ un exposé des candidats/es à partir d’un sujet tiré au sort, portant sur le programme de connais-sances générales.Le concours interne est réservé aux agents titulaires de l’état, des collectivités territoriales ou établissements publics qui en dépendent, justifiant d’au moins 4 ans de ser-vices publics à la date d’ouverture du concours.Une seule école forme au métier de conseiller/ère péniten-tiaire d’insertion et de probation : l’Ecole nationale d’admi-nistration pénitentiaire (Enap), à Agen. Pour plus d’informations sur le métier et le concours :- Direction de l’administration pénitentiaireBureau de la gestion des personnels et du recrutement247 rue Saint-Honoré, 75042 Paris cedex 1www.justice.gouv.fr

- Ecole nationale d’administration pénitentiaire (Enap)440 avenue Michel Serres, BP 28, 47916 Agen cedex 9www.enap.justice.fr

Le conseiller ou la conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation prend en charge les personnes qui lui sont confiées par les autorités judiciaires. Il ou elle prévient la récidive par un accompagnement social et aide les personnes placées sous main de justice à se réinsérer. Il ou elle contrôle l’application des décisions de justice.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Conseiller/ère en économie sociale familiale

Budget, alimentation, habillement, santé… Le conseiller ou la conseillère en économie sociale familiale est le ou la spécialiste de l’organisation de la vie familiale. Il ou elle aide les personnes en situation de précarité à résoudre leurs difficultés.

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Le métier

Le conseiller ou la conseillère en économie sociale familiale (CESF) participe à la prévention de l’exclusion sociale. Son public : les familles, les étudiants, les migrants, les personnes âgées, les jeunes ménages ou les salariés d’une entreprise, en situation précaire. Il ou elle aide ces personnes à mieux gérer leur vie quotidienne. Le ou la CESF intervient directe-ment dans les foyers ou reçoit le public lors de permanences. Il ou elle exerce ses compétences dans des domaines aussi variés que le logement, l’alimentation, la santé, la gestion des ressources et de la consommation, la vie sociale et cultu-relle.Il ou elle joue également un rôle éducatif et de conseil. Le- ou la CESF travaille en collaboration avec les travailleurs sociaux, les infirmiers et infirmières, les partenaires locaux…Le ou la CESF exerce son activité dans les petites collectivi-tés, les structures d’accueil, les services de consommateurs des entreprises, les organisations de protection des consom-mateurs, les caisses d’allocations familiales, les bureaux d’aide sociale, les collectivités locales et territoriales, les établissements de soins, les mutuelles, les coopératives, les organismes de logement social, les associations...

Les perspectives d’emploi et le salaireLa fonction publique territoriale offre de nombreux débou-chés, notamment dans les services d’action sociale des départements ou les centres communaux d’action sociale qui relèvent des municipalités. Des postes sont également ouverts dans la fonction publique hospitalière. Enfin, le secteur associatif et les CAF (caisses d’allocations familiales) proposent des emplois.Après quelques années d’expérience, le ou la CESF peut accéder à des postes à responsabilité en suivant des for-mations préparatoires aux fonctions d’encadrement : DEIS (diplôme d’état d’ingénierie sociale), CAFERUIS (certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsabilité d’unité d’intervention sociale), CAFDES (certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale)... Après 4 à 6 ans de services, il ou elle peut se présenter aux concours internes de directeur/trice d’établissement sani-taire et social.Dans la fonction publique, le salaire brut d’un/e CESF débutant/e est de l’ordre de 1 450 € et 2 315 € en fin de carrière. Dans les caisses d’allocations familiales, il s’élève à 1 820 € en début de carrière et 2 700 € en fin de carrièreDans le secteur privé, la rémunération est variable en fonc-tion de l’employeur.

La formationPour exercer la profession, il faut obtenir le diplôme d’Etat de conseiller en économie sociale familiale (DECESF).

Contenu de la formationLa formation dure 1 an. L’obtention du DECESF donne lieu à l’attribution de 180 crédits européens. Les étudiants/es qui intègrent la formation à partir de la rentrée 2018, se verront délivrer un diplôme de niveau bac + 3. La formation théorique comporte 4 domaines de compé-tences :• conseil et expertise à visée socio éducative dans les domaines de la vie quotidienne (140 h),• intervention sociale (250 h),• communication professionnelle (40 h),• implication dans les dynamiques partenariales, institution-nelles et inter-institutionnelles (90 h).Les stages pratiques durent 16 semaines au total.

Conditions d’accès à la formationLe diplôme d’Etat de conseiller en économie sociale familiale se prépare en 1 an après le BTS économie sociale familiale (ESF).Le BTS ESF se prépare en 2 ans après un Bac (ST2S de pré-férence). L’enseignement comprend :• la connaissance des institutions et leurs influences sur la vie quotidienne,• les problèmes d’éducation, du travail et de l’emploi,• les sciences appliquées et la psychosociologie.Des stages de 4 semaines au minimum se déroulent en entre-prise de biens de consommation, dans un service social, de loisir, de protection de la santé…La sélection se fait sur examen du dossier scolaire.Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur.

Allègements de formation - équivalencesL’année de préparation au diplôme d’Etat (DE) est également accessible aux titulaires d’autres diplômes :• DUT carrières sociales,• DE d’assistant de service social,• DE d’éducateur spécialisé,• DE d’éducateur technique spécialisé,• DE d’éducateur de jeunes enfants.Les titulaires de ces diplômes peuvent bénéficier de dis-penses de certains domaines de formation. Un programme de formation individualisé est établi par l’établissement de formation.Le diplôme est également accessible par la validation des acquis de l’expérience (VAE). Pour plus d’informations sur la VAE, contactez : [email protected]

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

Centre National d’Enseignement à Distance (CNED)

BP 6020086980 FUTUROSCOPE CHASSENEUIL CedexInformations Tel : 05 49 49 94 94www.cned.fr

Statut public

Se renseigner auprès du CNED. année scolaire

Se renseigner auprès du CNED.

18 - Cher

Lycée Jacques Cœur

108 rue Jean BaffierBP 205618026 BOURGES CedexTel : 02 48 67 83 00lycee-jacques-coeur.fr

Statut public

Formation prise en charge par l’Education nationale

septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

28 - Eure-et-Loir

Lycée Jean de Beauce

20 rue du Commandant Chesne28000 CHARTRESTel : 02 37 18 78 00www.lycee-jdb.fr/

Statut public

Formation prise en charge par l’Education nationale

septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

GRETA Eure-et-Loir

20 rue Commandant Chesne 28000 CHARTRES Tel : 02 37 18 78 35greta28.ac-orleans-tours.fr/

Statut public

Formation préparée au lycée Jean de Beauce à Chartres.

septembre Etre titulaire du bac, admission sur dossier

Formaflow

27, rue du Bois-Sabot 28100 DREUXTel : 02 37 42 38 92www.formaflow.fr

Statut privé hors contrat

Non communiqué non communiqué

Dossier de candidature à télé-charger sur le site de l’institut.

Lieux de formationBTS économie sociale familiale - ESF

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 84 étudiants/es ont suivi la formation (DE CESF) en 2013, baisse du nombre de candidats/es observée• profil type de l’étudiant/e : - jeune : 23 ans de moyenne d’âge - bachelier et bachelière issus de la filière technologique et économique en majorité : bac ST2S 38%, bac ES 31% - originaire de la région : 80% habitaient la région Centre-Val de Loire avant leur entrée en formation • taux de réussite au diplôme de 71%

• environ 600 professionnels/les en exercice dans la région, 89% sont des femmes• des conditions d’emploi stables : 75% des conseillers/ères en économie sociale familiale sont sous contrat à durée indé-terminée et 74% travaillent à temps complet

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête com-plète de l’ORFE (juillet 2015) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/osms_orfe

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Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

MFR Tours Val-de-Loire

Rue du télégraphe37000 TOURSTel :02 47 54 24 21www.mfr-tours.fr/

Statut privé

Formation par apprentissageen lien avec le CFA SMS Centre-Val de Loire.Frais de dossier : 100 € environ

septembre Etre titulaire du bac, admis-sion sur dossier

41 - Loir-et-Cher

Lycée privé La Providence

23, rue des Saintes- MariesCS 342141034 BLOIS CedexTel : 02 54 56 43 10www.lapro.org

Statut privé

De 1 495 à 1 745 € (selon quotient familial) septembre Candidature sur la plateforme en ligne de préinscription dans l’enseignement supérieur

Lieux de formationBTS économie sociale familiale - ESF (suite)

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Diplôme d’Etat de conseiller en économie sociale familiale - DECESF

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

Centre National d’Enseignement à Distance (CNED)

BP 6020086980 FUTUROSCOPE CHAS-SENEUIL CedexInformations Tel : 05 49 49 94 94www.cned.fr

Statut public

Se renseigner auprès du CNED. Se rensei-gner auprès du CNED.

Se renseigner auprès du CNED.

18 - Cher

Lycée Jacques Cœur

108 rue Jean BaffierBP 205618026 BOURGES CedexTel : 02 48 67 83 00lycee-jacques-coeur.fr

Statut public

Formation prise en charge par l’Education nationale

septembre Etre titulaire d’un BTS Eco-nomie Sociale Familiale

Se renseigner dès janvier auprès du lycée.

28 - Eure-et-Loir

Lycée Jean de Beauce

20 rue du Commandant Chesne28000 CHARTRESTel : 02 37 18 78 00www.lycee-jdb.fr/

Statut public

Formation prise en charge par l’Education nationale

septembre Etre titulaire d’un BTS Eco-nomie Sociale Familiale

Se renseigner dès janvier auprès du lycée.

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Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée Conditions d’accès

GRETA Eure-et-Loir

20 rue Commandant Chesne 28000 CHARTRES Tel : 02 37 18 78 35greta28.ac-orleans-tours.fr/

Statut public

Formation préparée au lycée Jehan de Beauce à Chartres.

septembre Etre titulaire d’un BTS Eco-nomie Sociale Familiale, admission sur dossier et entretien oral

37 - Indre-et-Loire

IRFSS Centre-Val de Loire - Croix-Rouge Française

6 avenue du Professeur Alexandre MinkowskiCS 40324 37173 CHAMBRAY-LèS-TOURSTel : 02 47 88 43 43irfss-centre.croix-rouge.fr

Statut privé

Formation accessible en voie directe et par apprentissage

Se renseigner auprès de l’institut. septembre Etre titulaire d’un BTS Eco-nomie Sociale Familiale

Sélection• Date d’inscription Retour du dossier : 9/03/2018• Epreuve orale : 13/04/2018• Frais d’inscription : 110 €

41 - Loir-et-Cher

Lycée privé La Providence

23, rue des Saintes-MariesCS 342141034 BLOIS CedexTel : 02 54 56 43 10www.lapro.org

Statut privé

De 1 515 à 1 765 € (selon quotient familial) septembre Etre titulaire d’un BTS Eco-nomie Sociale Familiale

Se renseigner dès janvier auprès du lycée.

Lieux de formation Diplôme d’Etat de conseiller en économie sociale familiale - DECESF (suite)

Organismes de préparation au concours d’entrée

Ecole régionale du travail social (ERTS) - Olivetwww.erts-olivet.org

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/GIP/sanitaire-et-social

Page 101: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

€ Le métierL’éducateur/trice de jeunes enfants (EJE) intervient auprès des enfants âgés de moins de 7 ans. Ce spécialiste de l’éveil a pour mission de favoriser le développement et l’épanouis-sement des enfants en l’absence de leurs parents. Pour favoriser l’éducation d’un enfant, il faut lui offrir un environnement sécurisant et stimulant. L’EJE crée cet uni-vers, à la fois proche du milieu familial et riche en décou-vertes. Cet espace de vie est découpé en fonction des acti-vités pratiquées (lecture, jeux, repos, motricité...) et abrite divers supports (livres, poupées, vélos...). Son rôle : stimuler les potentialités intellectuelles, affectives et artistiques des petits à travers de multiples activités ludiques et éducatives.Il ou elle repère les éventuels problèmes médicaux ou com-portementaux des enfants afin de prévenir l’installation de troubles ou de carences. Ce métier nécessite beaucoup de patience et de résistance à la fatigue pour encadrer des enfants parfois difficiles.75 % des EJE exercent dans les structures d’accueil de la petite enfance, les structures socio-éducatives, sanitaires ou de loisirs. Il s’agit essentiellement des crèches, des jardins d’enfants et des haltes-garderies.L’EJE peut également intervenir auprès d’enfants malades, dans les hôpitaux, les maisons de cure ou de convalescence. Il ou elle peut travailler également dans des établissements et des services spécialisés qui accueillent des enfants souf-frant de handicaps ou rencontrant des difficultés sociales : services sociaux de la protection maternelle et infantile, foyers de l’enfance, maisons maternelles, centres d’action médico-sociale précoce, instituts médico-éducatifs, centres médico- psychologiques, centres de déficients sensoriels...

Les perspectives d’emploi et le salaireEnviron 70 % des EJE trouvent un emploi dans les 6 mois suivant l’obtention de leur diplôme. Mais il s’agit le plus sou-vent de contrats à durée déterminée (CDD).Les EJE travaillent à 60 % dans les municipalités et à 40 % dans les associations. Quelques emplois se situent aussi dans les crèches privées ou d’entreprise. Le marché de l’em-ploi étant variable selon les régions, leur insertion profes-sionnelle est favorisée par la mobilité. Après quelques années d’exercice, les EJE peuvent assumer la direction d’une structure d’accueil (halte-garderie, crèche, jardin d’enfants, service éducatif...).Les professionnels/les expérimentés/es ont également accès à des formations complémentaires afin de se recon-vertir. Ils-elles peuvent, par exemple, préparer le DE d’ingé-nierie sociale, le certificat d’aptitude aux fonctions de direc-teur d’établissement ou de service d’intervention sociale (CAFDES) ou encore le certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsabilité d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS).

Le salaire de l’EJE varie peu en fonction de l’employeur et se situe aux alentours de 1 520 € brut mensuel en début de carrière.

La formationPour exercer ce métier, il faut être titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE). L’entrée en formation est soumise à la réussite aux épreuves de sélection.

Contenu de la formationCette formation, en 3 ans, donne lieu à l’attribution de 180 crédits européens. Les étudiants/es qui intègrent la for-mation à partir de la rentrée 2018, se verront délivrer un diplôme de niveau bac + 3. Elle comporte 1 500 h d’enseignement théorique :• l’accueil et l’accompagnement du jeune enfant et de sa famille,• l’action éducative en direction du jeune enfant,• la communication professionnelle,• les dynamiques institutionnelles, interinstitutionnelles et partenariales.La formation pratique se décompose en 4 périodes de stage se référant chacune à un domaine théorique dont la durée totale cumulée est de 60 semaines (2 100 h).Pour les étudiants/es en contrat d’apprentissage, la forma-tion se déroule aussi sur 3 ans.Par contre, pour les salariés/es, la formation dure 4 ans.

Conditions d’accès à la formationLes candidats et candidates doivent justifier de l’un des titres suivants :• le Baccalauréat ou un titre équivalent,• le diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU),• le diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture ou le CAP petite enfance, le certificat d’aptitude aux fonctions d’aide médico-psychologique ou le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale et justifier de 3 ans d’expérience dans le domaine de la petite enfance, • ou avoir satisfait à l’examen de niveau proposé par la direc-tion régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRDJSCS).Les épreuves du concours comprennent :• une épreuve écrite d’admissibilité (3h30) : dissertation et résumé de texte (dispense possible de cette épreuve pour les candidats/es ayant un diplôme du social),• une épreuve orale d’admission (40 mn) : entretien des-tiné à apprécier l’aptitude et la motivation des candidats/es à l’exercice de la profession, compte tenu des publics pris en charge et du contexte de l’intervention ainsi que son apti-tude à tirer profit de la formation.

éducateur/trice de jeunes enfants

Spécialiste de la petite enfance, l’éducateur/trice a une triple fonction : éducation, prévention et coordination. Il ou elle intervient dans les structures accueillant les enfants de moins de 7 ans : crèches, haltes garderies...

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Allègements de formation - équivalencesLes candidats/es titulaires d’un des diplômes d’Etat (DE) sui-vants sont dispensés/es de l’épreuves d’admissibilité :• DE d’assistant de service social,• DE de conseiller en économie sociale familiale,• DE d’éducateur spécialisé,• DE d’éducateur technique spécialisé,• DE jeunesse, éducation populaire et sport (ancien DEFA).

Le diplôme est également accessible par la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Pour plus d’informations sur la VAE, contactez :ASP - Délégation VAE - Service recevabilité15 rue Léon Walras - CS 7090287017 LIMOGES cedexTél : 0 810 017 710http://vae-asp-public.fr

L’examen de niveauLa réussite à cet examen permet aux personnes non titu-laires du Baccalauréat ou d’un diplôme équivalent de se présenter au concours d’entrée en formation d’éduca-teur/trice de jeunes enfants.En cas de réussite à cet examen, une attestation est déli-vrée. Celle-ci a une validité permanente et une portée nationale.

Les conditions d’accès• soit être âgé/e de 24 ans au moins,• soit justifier d’un diplôme étranger non homologué habilitant à exercer la profession d’assistant/e de service social dans le pays où il a été délivré,• soit être âgé/e de 20 ans au moins et justifier de 24 mois d’activité professionnelle ayant donné lieu à cotisation à la sécurité sociale, pouvant comprendre toute période :- consacrée à l’éducation d’un enfant, - d’inscription à Pôle emploi, - de participation à un dispositif de formation profession-nelle rémunérée.

Attention : les candidats/es doivent être inscrits/es auprès des centres de formation au mois de septembre 2017, sous réserve de réussite à l’examen de niveau.

L’examenIl comprend 3 épreuves notées chacune sur 20 points :• une rédaction d’un exposé sur une question d’ordre général (3h, coefficient 2),• une étude d’un texte argumentatif (4h, coefficient 2),• un questionnaire portant sur des thèmes liés à l’actua-lité économique, politique, sociale et culturelle, compre-nant 20 questions notées chacune sur 1 point (1 h 30, coefficient 1).

Les dates pour l’année 2017Examen de niveau : lundi 27 et mardi 28 novembre 2017 à Orléans.Clôture des inscriptions : lundi 2 octobre 2017 à minuit. Tout dossier expédié après la date limite sera rejeté sans dérogation possible.http ://centre-va l -de- lo ire.drd jscs.gouv.fr/sp ip.php?article130

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 1 institut de formation au diplôme d’état d’éducateur de jeunes enfants• 152 étudiants/es ont suivi la formation en 2012 dont 48 en 1re année, un effectif en hausse depuis 2010 mais qui reste en deça des capacités d’accueil autorisées• profil type de l’étudiant/e : - jeune : 23 ans de moyenne d’âge - bachelier ou bachelière issu/e des filières générales en majorité : 34% sont titulaires d’un bac ES, 26% d’un bac L et 14% d’un bac ST2S - déjà diplomé/e : 25% ont intégré la formations avec un niveau II et I - originaire de la région : 54%• en 2012, le taux de réussite au diplôme d’éducateur de jeunes enfants est de 78%• 97% des EJE sont des femmes

• 42% des EJE ont moins de 35 ans• 46% des EJE sont employés/es par des administrations publiques • 22% des EJE sont en CDI • 30% des EJE travaillent à temps partiel

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête complète de l’ORFE (décembre 2014) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/osms_orfe

Page 103: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Institut du Travail Social (ITS) - TOURS

17, rue Groison - BP 7755437075 TOURS Cedex 2Tel : 02 47 62 33 33 www.its-tours.com

Statut privé sous contrat

Formation accessible par voie directe, par apprentissage et en cours d’emploi

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 0 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 7 600 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 60 (dont 40 places finan-cées par la région)

Concours d’entrée• Date d’inscription Inscription en ligne : www.its-tours.comRetrait du dossier : 11/09/2017Retour du dossier : 15/12/2017• Date des épreuvesEcrit : 24/01/2018Oral : de février à avril 2018• Frais d’inscription : Ecrit : 98 €Oral : 130 € • Frais de dossier : 66 €

Lieu de formationDiplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants

Organismes de préparation au concours d’entrée

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Centre de formation continue du LEAP de Bengy - BENGY-SUR-CRAONleap.bengy-lignieres.fr

EFAGRIR - Mignièresfranz-stock.fr

Pôle enseignement supérieur Lycée Sainte Solange - Châteaurouxwww.leon13.com

Institut du Travail Social (ITS) - Tourswww.its-tours.com

IRFSS Centre-val de Loire - Croix-Rouge Françaiseirfss-centre.croix-rouge.fr

Lycée privé Sainte-Ursule - Tourswww.sainte-ursule.fr/

Centre de formation professionnelle continue (CFPC) - Montoire-sur-le-Loirewww.lycee-saintececile.fr

Ecole régionale du travail social (ERTS) - Olivetwww.erts-olivet.org

Forma santé - Orléanswww.formasante.fr

Lycée Sainte-Croix Saint Euverte -Orléanswww.stecroix-steuverte.org

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/GIP/sanitaire-et-social

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Page 104: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

éducateur/trice de la protection judiciaire de la jeunesse

L’éducateur/trice PJJ travaille en milieu ouvert et en hébergement auprès des mineurs mis en danger par leur situation familiale ou des parcours de vie chaotiques, et des adolescents de 13 à 18 ans poursuivis par la justice ou jugés, qu’ils soient placés ou détenus ou maintenus dans leur milieu familial.

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Le métierL’éducateur/trice PJJ est un/e professionnel/le de terrain. En lien avec une équipe pluridisciplinaire intervenant dans la structure d’accueil du jeune, il ou elle a pour mission :• d’évaluer la situation sociale et professionnelle du jeune, afin de proposer des solutions appropriées aux magistrats,• de mettre en œuvre les mesures éducatives et l’exécution des décisions de justice prises à son égard,• d’accompagner le jeune au quotidien, qu’il soit placé dans une structure PJJ, incarcéré ou qu’il reste dans un cadre familial,• de reconstituer des liens entre le jeune, sa famille et la société,• d’élaborer, avec lui, son projet éducatif constituant de réelles perspectives de réinsertion sociale, scolaire et/ou professionnelle.L’éducateur/trice PJJ travaille dans des foyers d’héberge-ment (psycho-éducatifs, scolaires ou professionnels) qui accueillent des mineurs en danger ou délinquants, placés par le juge, dans des centres d’action éducative en milieu ouvert (CAEMO) où il ou elle prend en charge des mineurs maintenus dans leur famille ou dans les services éducatifs auprès des tribunaux (SEAT).

Les perspectives d’emploi et le salaireLe nombre de postes offerts varie chaque année. Après 10 ans de services publics, dont 8 ans dans le corps des éducateurs/trices, il ou elle peut accéder au corps des chefs/fes de service éducatif (catégorie A) via un concours interne. Autre possibilité : accéder au corps des directeurs et direc-trices des services de la PJJ (catégorie A) par voie d’un concours interne après 4 ans de services publics.Le salaire est de 1 680 € net par mois (hors primes de nuit, dimanche et jours fériés) en début de carrière, et peut atteindre 2 880 € net par mois à la fin de celle-ci.

La formationPour exercer la profession, il faut être titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur de la protection judiciaire de la jeu-nesse.

Contenu de la formationLa formation dure 2 ans. Elle est organisée en 2 phases :• la première année est axée sur les enseignements théo-riques (droit, psychologie et philosophie...) et les stages pra-tiques (14 semaines). Ces derniers ont lieu dans différentes structures de la DPJJ, la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse.

• la deuxième année est consacrée au stage de mise en situation professionnelle (35 semaines) et à l’approfondisse-ment de certains modules théoriques.Le temps de formation est rémunéré.Les éducateurs/trices stagiaires issus/es du concours externe signent un engagement de servir l’état pendant une durée minimale de 6 ans à compter de leur nomination en qualité de stagiaire.

Conditions d’accès à la formationL’entrée en formation est soumise à la réussite d’un concours de la fonction publique de catégorie B. Il existe 4 concours distincts :• concours externe sur épreuves : sans condition d’âge. Etre titulaire d’un diplôme de niveau III (Bac + 2), ou ayant obtenu la reconnaissance de leur expérience professionnelle en équivalence de condition de diplôme,• concours interne sur épreuves : être fonctionnaire ou agent non titulaire de la fonction publique justifiant d’au moins 3 ans de service effectif au 1er janvier de l’année du concours,• concours externe sur titres : sans condition d’âge et titu-laire d’un diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé,• concours dit de «3e voie» : justifier de l’exercice d’acti-vités dans le domaine culturel, éducatif ou sportif pendant au moins 5 ans au cours des 10 ans précédents le concours.Les épreuves du concours :• 1 épreuve d’admissibilité portant sur la rédaction d’une note d’analyse établie à partir d’un dossier relatant une situation éducative ou familiale,• 2 épreuves d’admission : un entretien avec le jury qui consiste en un exposé sur un texte à caractère social ou éducatif suivi d’une discussion s’appuyant sur le parcours professionnel et de formation des candidats/es, une épreuve de table ronde où les candidats/es doivent élaborer une réponse collective à une mise en situation professionnelle suivie d’un entretien individuel avec un membre du jury.

Pour plus d’informations sur le métier :www.metiers.justice.gouv.fr/educateur-12672Ecole Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse16 rue du Curoir, 59052 ROUBAIX CedexMél : [email protected]

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éducateur/trice spécialisé/e

L’éducateur/trice spécialisé/e participe à l’éducation d’enfants et d’adolescents en difficulté. Il ou elle soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l’autonomie.

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Le métier

L’éducateur/trice spécialisé/e (ES) intervient dans le cadre des politiques partenariales de prévention, de protection et d’insertion. Il ou elle aide et accompagne des personnes, des groupes ou des familles en difficulté dans le développement de leurs capacités de socialisation, d’autonomie, d’intégra-tion et d’insertion sociale. L’ES est impliqué/e dans une rela-tion socio-éducative et bénéficie d’un degré d’autonomie dans la conception, la conduite et la réalisation du projet... Il ou elle est en mesure de participer à une coordination fonc-tionnelle de l’équipe.L’ES exerce son activité dans des établissements spéciali-sés publics ou privés : dans un club de prévention, au sein de l’action éducative en milieu ouvert (AEMO), dans un ser-vice d’aide sociale à l’enfance, un centre social, un foyer de jeunes travailleurs, un centre d’aide par le travail (CAT), un institut médico-pédagogique, un centre d’hébergement et de réinsertion sociale... Il ou elle intervient également dans les hôpitaux et, de plus en plus, dans le cadre de projets de déve-loppement local.

Les perspectives d’emploi et le salaire

Le marché de l’emploi est favorable. Environ 80 % des 55 000 éducateurs/trices spécialisés/es sont employés/es par le secteur associatif. Le nombre des diplômés/es ne par-vient pas à couvrir les besoins de la profession, en particulier, en région parisienne et dans les internats.Avec quelques années, l’ES peut devenir chef/fe de service ou directeur/trice d’établissement. Il ou elle peut préparer d’autres diplômes : le diplôme d’Etat d’ingénierie sociale (DEIS), le certificat d’aptitude aux fonc-tions d’encadrement et de responsabilité d’unité d’interven-tion sociale (CAFERUIS), le certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale (CAFDES), le diplôme d’Etat de médiateur familial...Dans la fonction publique, l’éducateur/trice spécialisé/e gagne environ 1 450 € brut par mois (plus primes éven-tuelles) en début de carrière.Selon la convention collective, son salaire s’élève à environ 1 600 € brut par mois en début de carrière et 2 600 € en fin de carrière.

La formation

Pour exercer ce métier, il faut être titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé (DEES). L’entrée en formation est soumise à la réussite aux épreuves de sélection.

Contenu de la formationLa formation préparant au diplôme d’Etat d’éducateur spé-cialisé est dispensée par alternance pendant 3 ans. Le diplôme donne lieu à l’attribution de 120 crédits euro-péens.Les étudiants/es qui intègrent la formation à partir de la ren-trée 2018, se verront délivrer un diplôme de niveau bac + 3. La formation comporte 1 450 h d’enseignement théorique et 2 100 h (60 semaines) de formation pratique.

Formation à temps plein.L’enseignement théorique est composé de 4 domaines de formation :• accompagnement social et éducatif spécialisé (450 h),• conception, conduite de projet éducatif spécialisé (500 h),• communication professionnelle en travail social (250 h),• implication dans les dynamiques partenariales institution-nelles et interinstitutionnelles (250 h).Pour les étudiants/es qui n’auraient pas à effectuer la totalité du parcours (candidats/es post-VAE ou bénéficiant de dis-pense ou d’allégement de formation), la durée de la forma-tion théorique et pratique est déterminée à partir des seuils définis par les textes réglementaires.

Formation par apprentissage.Le CFA Social médico-social informe sur les réglementations liées à ce type de contrat de travail. Il peut seconder les per-sonnes dans le montage du dossier administratif et financier pour finaliser le contrat.

CFA Social médico-social59-63, Quai Henri Chavigny - 41000 BloisMél : [email protected] Téléphone 09 83 38 27 35Le diplôme est également accessible par la validation des acquis de l’expérience (VAE). Pour connaître la procédure complète contactez le :Dispositif Académique de Validation des AcquisGIP-DAVA2 rue du Carbone - CS 8001745072 ORLEANS Cedex 2Tél : 02 38 83 48 31mél : [email protected]

Conditions d’accès à la formation• être titulaire du Baccalauréat ou justifier de sa possession lors de l’entrée en formation,• être titulaire de l’un des titres admis réglementaires en dis-pense du Baccalauréat pour la poursuite des études dans les universités,• être titulaire du diplôme d’accès aux études universitaires ou justifier de sa possession lors de l’entrée en formation,• être titulaire d’un diplôme, certificat ou titre homologué ou inscrit au répertoire national des certifications profession-nelles au moins au niveau IV,

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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• être titulaire du diplôme d’Etat d’aide médico-psycholo-gique et avoir exercé 5 ans dans l’emploi correspondant,• être titulaire du diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale et avoir exercé cinq ans dans l’emploi correspondant,• avoir passé avec succès les épreuves de l’examen de niveau organisé par la DRDJSCS. Voir ci-dessous.Pour entrer en formation, le candidat ou la candidate doit s’inscrire aux épreuves d’admission organisées par chaque école. Elles comprennent :• 2 épreuves écrites d’admissibilité permettant d’évaluer les capacités d’analyse et de synthèse et les aptitudes à l’ex-pression écrite des candidats/es,Durée de l’épreuve : 4 h à L’ERTS et 3h30 à l’ITS,• une épreuve orale d’admission destinée à apprécier la motivation des candidats/es et leur aptitude à l’exercice de la profession, compte tenu des publics pris en charge et du contexte de l’intervention ainsi que son adhésion au projet pédagogique de l’établissement de formation. Durée de l’épreuve : 4 h.

Allègements de formation - équivalencesListe des diplômes d’Etat (DE) qui dispensent de l’épreuve écrite d’admissibilité :• DE d’assistant de service social,• DE de conseiller en économie sociale familiale,• DE d’éducateur de jeunes enfants,• DE d’éducateur technique spécialisé,• DE jeunesse, éducation populaire et sport (ancien DEFA).

L’examen de niveauLa réussite à cet examen permet aux personnes non titu-laires du Baccalauréat ou d’un diplôme équivalent de se présenter au concours d’entrée en formation d’éduca-teur/trice spécialisé/e.En cas de réussite à cet examen, une attestation est déli-vrée. Celle-ci a une validité permanente et une portée nationale.

Les conditions d’accès• soit être âgé/e de 24 ans au moins,• soit justifier d’un diplôme étranger non homologué habilitant à exercer la profession d’assistant/e de service social dans le pays où il a été délivré,• soit être âgé/e de 20 ans au moins et justifier de 24 mois d’activité professionnelle ayant donné lieu à cotisation à la sécurité sociale, pouvant comprendre toute période :- consacrée à l’éducation d’un enfant, - d’inscription à Pôle emploi, - de participation à un dispositif de formation profession-nelle rémunérée.

Attention : les candidats/es doivent être inscrits/es auprès des centres de formation au mois de septembre 2017, sous réserve de réussite à l’examen de niveau.

L’examenIl comprend 3 épreuves notées chacune sur 20 points :• une rédaction d’un exposé sur une question d’ordre général (3h, coefficient 2),• une étude d’un texte argumentatif (4h, coefficient 2),• un questionnaire portant sur des thèmes liés à l’actua-lité économique, politique, sociale et culturelle, compre-nant 20 questions notées chacune sur 1 point (1 h 30, coefficient 1).

Les dates pour l’année 2017Examen de niveau : lundi 27 et mardi 28 novembre 2017 à Orléans.Clôture des inscriptions : lundi 2 octobre 2017 à minuit. Tout dossier expédié après la date limite sera rejeté sans dérogation possible.http ://centre-va l -de- lo ire.drd jscs.gouv.fr/sp ip.php?article130

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 2 instituts de formation au diplôme d’état d’éducateur spé-cialisé• en 2013, la capacité d’accueil pour cette formation est de 300 places• profil type des étudiants/es : - jeune (moyenne d’âge 25 ans) - bacheliers et bachelières issus des filières générales : 29% sont titulaires d’un bac ES, 20% d’un bac L et 14% d’un bac S (les filières technologiques représentent 25%) - déjà diplômés/es : 15% ont intégré la formation avec un niveau III (bac+2), 22% avec un niveau II ou I (bac+3 ou bac +5) - originaires de la région : 61%• taux de réussite au diplôme d’éducateur spécialisé : 74%

• 60% sont employés par des structures médico-sociales et sociales• 77% des éducateurs/trices spécialisés/es sont des femmes• 26% ont plus de 50 ans• 78% sont à temps complet• 47% sont en CDI et 18% sont titulaires de la fonction publique

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête complète de l’ORFE (juin 2014) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/osms_orfe

Page 107: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Lieux de formationsDiplôme d’Etat d’éducateur spécialisé

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

28 - Eure-et-Loir

Institut du Travail Social (ITS) - Antenne de CHARTRES

17, rue Groison - BP 7755437075 TOURS Cedex 2Tel : 02 47 62 33 33 www.its-tours.com

Statut privé sous contrat

Formation accessible par apprentissage et en cours d’emploi

Voir coûts indiqués pour l’ITS de Tours ci-dessous.

Formation par apprentissage : contacter le CFA Social Médico-Social pour obtenir des informations sur les règlementations liées au contrat d’apprentissage, être aidé-e dans le montage du dossier administratif et financierCoordonnées :59-63, Quai Henri Chavigny - 41000 [email protected] ou par téléphone 09 83 38 27 35

septembre non communiqué

Etre salarié ou avoir signé un contrat d’apprentis-sage avec un employeur.

Etre déclaré/e admis/e aux épreuves d’admission organisées par l’IRTS (voir ci-dessous). Possibilité de passer les épreuves «hors délais» en cas de pro-messe d’embauche par un employeur.

37 - Indre-et-Loire

Institut du Travail Social (ITS) - TOURS

17, rue Groison - BP 7755437075 TOURS Cedex 2Tel : 02 47 62 33 33 www.its-tours.com

Statut privé sous contrat

Formation accessible par voie directe, par apprentissage et en cours d’emploi

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 735 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 700 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 200 (dont 105 places fi-nancées par la région)

Concours d’entrée• Date d’inscription Inscription en ligne : www.its-tours.comRetrait du dossier : 11/09/2017Retour du dossier : 15/12/2017• Date des épreuvesEcrit : 24/01/2018Oral : de mars à mai 2018• Frais d’inscription : Ecrit : 94 €Oral : 130 €• Frais de dossier : 66 €

45 - Loiret

Ecole régionale du travail social (ERTS) - OLIVET

2032, rue du Général De Gaulle 45160 OLIVET Tel : 02 38 69 17 45 www.erts-olivet.org

Statut privé sous contrat

Formation accessible par voie directe, par apprentissage et en cours d’emploi

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 385 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 152 € environ

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 100 (dont 70 places finan-cées par la région)

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 23/09/2017Retour du dossier : 21/01/2018 et 16/02/2018• Date des épreuvesEcrit : 3/02/2018 et 10/03/2018Oral : de décembre 2017 au 29/03/2018• Frais d’inscription : Ecrit : 82 €Oral : 103 €• Frais de dossier : 60 €

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Organismes de préparation au concours d’entrée

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Centre de formation continue du LEAP de Bengy - BENGY-SUR-CRAONleap.bengy-lignieres.fr

EFAGRIR - Mignières-Chartresfranz-stock.fr

Pôle enseignement supérieur Lycée Sainte Solange - Châteaurouxwww.leon13.com

Institut du travail social (ITS) - Tourswww.its-tours.com

IRFSS Centre-Val de Loire - Croix-Rouge Françaiseirfss-centre.croix-rouge.fr

Lycée privé Sainte-Ursule - Tourswww.sainte-ursule.fr/

FAP - Montargisfap45.com

Ecole régionale du travail social (ERTS) - Olivetwww.erts-olivet.org

Forma santé - Orléanswww.formasante.fr

Lycée Sainte-Croix Saint Euverte - Orléanswww.stecroix-steuverte.org

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/GIP/sanitaire-et-social

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éducateur/trice technique spécialisé/e

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Le métierL’éducateur/trice technique spécialisé/e (ETS) assure une prise en charge éducative d’adolescents ou d’adultes pré-sentant un handicap ou des difficultés d’ordre social ou éco-nomique. Dans un atelier, l’ETS est chargé/e de la formation professionnelle des personnes pour favoriser leur insertion sur le marché du travail.L’ETS peut également encadrer des activités de production, par exemple au sein des établissements et services d’aide par le travail (ESAT).De plus en plus, l’ETS participe à des activités d’insertion ou de réinsertion qui concernent des personnes en grande dif-ficulté sociale. Il ou elle possède à la fois une expérience du monde de l’entreprise et une bonne compréhension des usa-gers et de leurs possibilités. Dans le cadre d’une formation professionnelle ou d’un emploi, l’éducateur/trice technique spécialisé/e permet aux personnes, dont il ou elle s’occupe, d’évoluer positivement.Les ETS sont majoritairement employés/es dans le secteur associatif ou dans la fonction publique hospitalière. Ils ou elles travaillent dans des établissements et services d’aide par le travail (ESAT), les ateliers protégés, les centres de rééducation, les hôpitaux, et de plus en plus, dans les entre-prises d’insertion et les centres d’adaptation à la vie active.

Les perspectives d’emploi et le salaireAvec quelques années d’expérience et une formation com-plémentaire, l’ETS peut avoir la responsabilité d’un service ou diriger un établissement.Il est possible également de poursuivre une formation supé-rieure pour préparer l’un des diplômes suivants : le certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS), le diplôme d’Etat en ingénierie sociale (DEIS), le certificat d’aptitude aux fonc-tions de directeur d’établissement ou de service d’interven-tion sociale (CAFDES).En début de carrière, et selon les conventions collectives, le salaire de l’éducateur/trice technique spécialisé/e peut atteindre 1 680 € brut mensuel. Il peut s’élever à 2 600 € en fin de carrière.

La formationPour devenir éducateur/trice technique spécialisé/e, il faut être titulaire du diplôme d’état d’éducateur technique spécialisé (DEETS). L’entrée en formation est soumise à la réussite aux épreuves de sélection.

Contenu de la formationLa formation se déroule sur 3 ans. Elle donne lieu à l’attribu-tion de 180 crédits européens.Les étudiants/es qui intègrent la formation à partir de la ren-trée 2018, se verront délivrer un diplôme de niveau bac + 3. L’enseignement théorique (1 200 h) est organisé en 4 grands domaines de formation :• accompagnement social et éducatif (350 h),• conception et conduite d’un projet éducatif et technique spécialisé : organisation de l’environnement d’apprentissage et de production ; conception, conduite et évaluation d’un parcours de formation et d’insertion professionnelle (450 h),• communication professionnelle : travail en équipe pluripro-fessionnelle, coordination (200 h),• implication dans les dynamiques partenariales, institution-nelles et interinstitutionnelles : implication dans les dyna-miques institutionnelles, travail en partenariat et en réseau (200 h).La formation pratique (1 890 h) se décompose en 3 stages :• un stage long (840 h à 1 400h),• un stage de découverte (420 h),• un stage (280 h).Les candidats/es pouvant justifier de 2 ans d’expérience pro-fessionnelle sont dispensés/es du stage de découverte des milieux ordinaires d’insertion professionnelle.Pour les personnes n’ayant pas à effectuer la totalité de la formation, ainsi que pour les salariés/es en situation d’em-ploi d’ETS ou de moniteur/trice d’atelier, les durées de stages sont réduites.

Conditions d’accès à la formationPour se présenter aux épreuves d’admission, il faut :• être titulaire d’un diplôme, certificat ou titre professionnel ou technologique homologué ou enregistré au répertoire national des certifications professionnelles au moins au niveau IV,• être titulaire d’un diplôme, certificat ou titre professionnel ou technologique homologué ou enregistré au répertoire national des certifications professionnelles au moins au niveau V, pouvoir attester de 3 ans d’expérience profession-nelle et être en situation d’emploi de moniteur/tice d’atelier ou d’éducateur/trice technique spécialisé/e (les 3 conditions doivent être réunies).Les établissements de formation organisent des épreuves de sélection :• une épreuve écrite d’admissibilité : (3 h 30) résumé à par-tir d’un texte remis aux candidats/es, suivi d’une discussion (capacités vérifiées : analyse, synthèse, expression écrite).

L’éducateur ou éducatrice technique spécialisé/e travaille auprès de personnes handicapées ou en difficulté. Sa mission : leur transmettre un savoir-faire professionnel pour favoriser leur épanouissement personnel et leur insertion sociale.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

Page 110: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Liste des diplômes qui dispensent de l’épreuve écrite d’ad-missibilité :• DE d’assistant de service social,• DE de conseiller en économie sociale et familiale,• DE d’éducateur de jeunes enfants,• DE d’éducateur spécialisé,• DE aux fonctions d’animation,• DE de moniteur-éducateur,• certificat d’aptitude aux fonctions de moniteur d’atelier,• une épreuve orale d’admission : entretien de 40 mn des-tiné à apprécier l’aptitude et la motivation des candidats/es à l’exercice de la profession ainsi que son degré d’adhé-sion au projet pédagogique du centre de formation.L’entretien s’appuie sur le curriculum vitae et le texte de motivation manuscrit de 3 à 4 pages remis par les candi-dats/es dans leur dossier d’inscription.

Allègements de formation - équivalencesSelon les diplômes ou titres précédemment obtenus, la durée de la formation peut être réduite :• d’ 1/3 pour les titulaires d’un diplôme sanctionnant au moins 2 années études après le Bac,• de 2/3 pour les titulaires d’un diplôme ou attestation sui-vants :- Licence ou titre admis en équivalence,- certificat d’aptitude professionnelle pour les aides spécia-lisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap ou du certificat complé-mentaire pour les enseignements adaptés et la scolarisa-tion des élèves en situation de handicap,- attestation de réussite à la formation dispensée par l’Ecole nationale de la protection judiciaire de la jeunesse, - diplôme d’état d’infirmier.

Le diplôme est également accessible par la validation des acquis de l’expérience (VAE). Pour plus d’informations concernant la VAE contactez :Mél : [email protected]

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 2 instituts de formation • 63 étudiants/es ont suivi la formation en 2013, dont 22 en première année• profil type de l’étudiant/e : - salarié/e - un homme : 59% d’hommes - plus âgé/e que la moyenne comparativement aux autres formations sociales : 35 ans de moyenne d’âge - déjà diplômé/e - originaire de la région : 70% habitaient en région Centre-Val de Loire avant leur entrée en formation • taux de réussite au diplôme de 81%• environ 1 100 professionnels/les en exercice dans la région, 66% sont des hommes• le secteur du handicap est le premier employeur

• des conditions d’emploi stables : 78% des éducateurs tech-niques spécialisés sont sous contrat à durée indéterminée et 88% travaillent à temps complet• près d’un salarié sur deux a plus de 50 ans, les employeurs auront donc à faire face à des départs en retraite massifs dans les 10 prochaines années.

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête complète de l’ORFE (juillet 2015) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/

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Page 111: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Institut du Travail Social (ITS) - TOURS

17, rue Groison - BP 7755437075 TOURS Cedex 2Tel : 02 47 62 33 33 www.its-tours.com

Statut privé sous contrat

Formation accessible par voie directe et en cours d’emploi

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 735 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique (financement Conseil régional ou employeur selon statut du deman-deur) : 5 200 € (en 2016)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 30 (dont 20 places finan-cées par la région)

Concours d’entrée• Date d’inscription Inscription en ligne : www.its-tours.comRetrait du dossier : contacter l’ITSRetour du dossier : contacter l’ITS • Date des épreuvesEcrit : contacter l’ITSOral : contacter l’ITS• Frais d’inscription : Ecrit : 94 €Oral : 130 €• Frais de dossier : 66 €

45 - Loiret

Ecole régionale du travail social (ERTS) - OLIVET

2032, rue du Général De Gaulle 45160 OLIVET Tel : 02 38 69 17 45 www.erts-olivet.org

Statut privé sous contrat

Formation accessible par voie directe, en cours d’emploi et par apprentissage

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 385 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 5 200 € (en 2016)

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 20 places financées par la région

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 23/09/2017Retour du dossier : 15/03/2018 et 17/05/2018 et 25/06/2018• Date des épreuvesEcrit : 22/03/2018 et 24/05/2018 et 2/07/2018Oral : du 6/04/2018 au 6/07/2018• Frais d’inscription : Ecrit : 82 €Oral : 103 €• Frais de dossier : 60 €

Lieux de formationDiplôme d’Etat d’éducateur technique spécialisé

Organismes de préparation au concours d’entrée

Institut du travail social (ITS) - Tourswww.its-tours.com

Ecole régionale du travail social (ERTS) - Olivetwww.erts-olivet.org

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/GIP/sanitaire-et-social

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Médiateur/trice familial/e

Le médiateur ou la médiatrice familial/e fait le lien entre plusieurs personnes en situation de rupture, pour les amener à un terrain d’entente.Il ou elle respecte les 3 principes déontologiques de neutralité, de confidentialité et d’impartialité.

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Le métierLe ou la médiateur/trice familial/e intervient auprès de per-sonnes en situation de rupture ou de séparation, dans le but de favoriser la reconstruction du lien familial. Il ou elle vise à restaurer la communication afin d’amener les personnes à trouver elles-mêmes les bases d’un accord.Le ou la médiateur/trice intervient lors de conflits liés aux divorces et aux séparations : problèmes financiers, désac-cords concernant les enfants. Il ou elle doit savoir écouter pour repérer et comprendre les difficultés rencontrées par les membres d’une famille. Il ou elle peut être amené/e à gérer les problèmes de fratrie pour un héritage, ou gérer les conflits financiers entre membres d’une famille. Le média-teur ou la médiatrice se doit d’être neutre et impartial/e.

Les perspectives d’emploi et le salaireIl existe actuellement, plus de 200 services de médiation familiale. Les médiateurs et médiatrices sont essentielle-ment présents dans les associations d’aide à l’enfance ou interculturelles, lieux de rencontre parents/enfants, lieux d’exercice du droit de visite. Ils ou elles peuvent également être employés/es au sein d’institutions, de mairies ou de caisses d’allocations familiales.Le salaire est variable selon la structure dans laquelle le médiateur ou la médiatrice travaille. En début de carrière il est d’environ 1 480 euros brut par mois.

La formationPour exercer la profession de médiateur/trice familial/e, il faut être titulaire du diplôme d’état de médiateur familial. C’est un diplôme national délivré par le Préfet de région.

Contenu de la formationLa formation comporte 595 h d’enseignement, dont 105 h de stage et se déroule sur une durée de 2 ans environ.Au programme :• Formation théorique principale: processus de médiation et intégration des techniques de médiation• Formation contributive: droit, sociologie, psychologie• Formation pratique: stage de mise en situation dans un ser-vice de médiation familiale Un accompagnement à l’élaboration d’un mémoire est prévu dans la formation.Le stage obligatoire de mise en situation dans un service de médiation familiale est effectué en discontinu.

Conditions d’accès à la formationPour se présenter au concours, les candidats/es doivent jus-tifier de l’un des diplômes suivants :• un diplôme national de niveau III (niveau Bac + 2) dans le secteur social ou de la santé : - diplôme d’état d’assistant de service social (DEASS),- diplôme d’état d’éducateur spécialisé (DEES)...• un diplôme national de niveau II (niveau Licence) dans les secteurs juridique, sociologique ou psychologique,• un diplôme national de niveau III (niveau Bac + 2), et avoir une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans le champ de l’accompagnement familial, social, sanitaire, édu-catif, juridique, psychologique...La sélection se fait sur dossier et entretien.L’entretien (30 mn) a pour but d’évaluer la validité du projet professionnel. Le jury est composé d’un/e professionnel/le de la médiation familiale et d’un/e formateur/trice du centre.

Allègements de formation - équivalencesDes allègements ou des dispenses de formation sont envisa-geables pour :• les titulaires d’un diplôme, au moins de niveau II, en droit, psychologie ou sociologie sont dispensés de l’unité de for-mation correspondant à la discipline de leur diplôme et de l’épreuve de certification afférente,• les autres candidats/es peuvent bénéficier, sur leur demande, d’allègement en rapport avec leurs diplômes, cer-tificats ou titres.

Le diplôme est également accessible par la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Pour plus d’informations sur la VAE, contactez :Agence de services et de paiementDélégation VAE - Service recevabilité15 rue Léon Walras - CS 7090287017 LIMOGES cedexTél : 0 810 017 710vae.asp-public.fr

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

IRFSS Centre-Val de Loire - Croix-Rouge Française - TOURS

6 avenue du Professeur Alexandre MinkowskiCS 40324 37173 CHAMBRAY-LèS-TOURS Tel : 02 47 88 43 48irfss-centre.croix-rouge.fr

Statut privé

Se renseigner auprès de l’institut. Se rensei-gner auprès de l’institut.

15 Se renseigner auprès de l’institut.

Lieu de formationDiplôme d’Etat de médiateur familial

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Moniteur/trice éducateur/trice

Le moniteur éducateur ou la monitrice éducatrice travaille en établissement spécialisé, en liaison et sous la responsabilité d’un/e éducateur/trice spécialisé/e.Il ou elle accompagne les enfants, les jeunes et les adultes handicapés, inadaptés ou en situation de dépendance dans leur vie quotidienne.

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Le métierLe moniteur éducateur ou la monitrice éducatrice exerce son activité auprès d’enfants, de jeunes ou d’adultes inadap-tés, handicapés ou en situation de dépendance, dans des établissements spécialisés. Sa mission, qui diffère peu de celle d’un/e éducateur/trice spécialisé/e, consiste à restau-rer l’autonomie des personnes dont il ou elle a la charge et à favoriser leur réintégration sociale.Il ou elle met en oeuvre un accompagnement éducatif au quotidien : aide aux personnes dans l’exécution des tâches les plus élémentaires et dans leurs loisirs. Il ou elle met en place des projets éducatifs visant à leur épanouissement et au développement de leurs capacités d’adaptation. Par exemple, montrer comment se servir d’un chéquier, com-ment confectionner et vendre des gâteaux, organiser un atelier de jardinage ou des sorties au cinéma.Son travail en institution implique des horaires particulière-ment irréguliers avec des permanences de nuit et le week-end.Contrairement à l’éducateur/trice spécialisé/e, le moniteur éducateur ou la monitrice éducatrice intervient en « milieu fermé », c’est-à-dire au sein d’un centre de soins, d’un ins-titut médico-pédagogique ou médico-professionnel, d’un centre d’aide par le travail, d’un centre d’accueil pour per-sonnes âgées ou handicapées, d’un foyer de l’enfance... Mais, il ou elle peut également exercer en milieu hospitalier ou dans les services d’aide sociale à l’enfance.

Les perspectives d’emploi et le salaireLes jeunes diplômés s’insèrent facilement dans la vie pro-fessionnelle, même si les premiers emplois sont souvent des contrats à durée déterminée (CDD). Cela est d’autant plus aisé que l’évolution du champ d’activité de la profession ouvre de nouvelles perspectives. Ainsi, les politiques d’inter-vention sociale (insertion, médiation...) nécessitent désor-mais les compétences de ces professionnels/les.Le moniteur éducateur ou la monitrice éducatrice peut aisé-ment évoluer vers le métier d’éducateur/trice spécialisé/e, d’éducateur/trice technique spécialisé/e, d’éducateur/trice de jeunes enfants, en bénéficiant d’importants allègements de formation.Il ou elle peut également se diriger vers d’autres métiers du secteur social ou de l’animation.En début de carrière le salaire est d’environ 1 480 € brut par mois.A cela s’ajoutent des primes dues aux horaires irréguliers : week-end, nuits et jours fériés.

La formationPour exercer la profession de moniteur/trice éducateur/trice, il faut être titulaire du diplôme d’Etat de moniteur éducateur.Il n’y a pas de condition spécifique pour passer ce concours. Néanmoins, il est vivement recommandé d’avoir une expé-rience dans les champs de l’animation ou de l’éducation.

Contenu de la formationLa formation dure 2 ans. Elle se déroule soit à temps plein, soit en cours d’emploi (l’étudiant/e est salarié/e et occupe un poste de moniteur/trice éducateur/trice stagiaire), soit en contrat d’apprentissage.Quel que soit le mode d’apprentissage, la formation com-prend 950 h d’enseignement théorique et technique, répar-ties en 6 unités de formation :• pédagogie générale et relations humaines,• approche des inadaptations et de la dépendance,• pédagogie de l’expression et des techniques éducatives,• vie collective,• droit, économie et société,• culture générale et problèmes d’actualité.Pour la formation à temps plein, 7 mois de stage doivent être accomplis sur 2 périodes de 3 et 4 mois.

Conditions d’accès à la formationLes épreuves du concours portent sur :• une épreuve écrite d’admissibilité qui consiste en un résumé à partir d’un texte portant sur un sujet de culture générale suivie de deux questions (2 h 30),Des dispenses sont possibles pour les titulaires du :- Baccalauréat ou d’un diplôme européen ou étranger régle-mentairement admis en dispense du Baccalauréat,- Bac professionnel service de proximité et vie locale,- Bac professionnel service en milieu rural,- diplôme d’état de technicien de l’intervention sociale et familiale,- diplôme d’état d’auxiliaire de vie sociale,- diplôme d’état d’aide médico-psychologique,- diplôme d’état d’assistant familial, - certificat ou titre homologué ou inscrit au répertoire natio-nal des certifications professionnelles au moins de niveau IV,- et pour les lauréats de l’Institut du Service Civique (Institut de l’Engagement).• une épreuve orale d’admission destinée à apprécier l’apti-tude et la motivation des candidats/es à exercer la profession ainsi que son adhésion au projet pédagogique de formation.Elle est constituée d’un entretien de 30 mn avec un jury composé d’un/e professionnel/le du secteur socio-éducatif et d’un/e psychologue.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

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Allègements de formation - équivalencesDes allégements de formation peuvent être accordés aux titulaires des diplômes d’état (DE) suivants :• DE d’auxiliaire de vie sociale,• DE d’assistant familiale,• DE d’aide médico-psychologique,

Des dispenses de domaines de formation et des épreuves de certification correspondantes sont accordées aux titulaires du :• DE de technicien de l’intervention sociale et familiale,• Bac professionnel service de proximité et vie locale,• Bac professionnel service en milieu rural,• BPJEPS animation sociale,• titre professionnel technicien médiation service.Le diplôme est également accessible par la vali-dation des acquis de l’expérience (VAE). Pour plus d’informations sur la VAE, contactez : Mél : [email protected]

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Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

18 - Cher

Ecole régionale du tra-vail social (ERTS) - site de BOURGES

Rue Gaston Berger18000 BOURGESTel : 02 38 69 17 45www.erts-olivet.org

Statut privé sous contrat

Formation accessible par apprentissage et en cours d’emploi

Voir coûts indiqués pour l’ERTS d’Olivet ci-dessous.

Formation par apprentissage : contacter le CFA Social Médico-Social pour obtenir des informations sur les règlementations liées au contrat d’apprentissage, être aidé/e dans le montage du dossier administratif et financierCoordonnées :59-63, Quai Henri Chavigny - 41000 [email protected] ou par téléphone 09 83 38 27 35

septembre contacter l’établisse-ment

Etre salarié ou avoir signé un contrat d’apprentis-sage avec un employeur.

Etre déclaré/e admis/e aux épreuves d’admission organisées par l’ERTS (voir ci-dessous). Possibi-lité de passer les épreuves «hors délais» en cas de promesse d’embauche par un employeur.

28 - Eure-et-Loir

Ecole régionale du tra-vail social (ERTS) - site de CHARTRES

Faculté des sciences 21 rue de Loigny La Bataille28000 CHARTRESTel : 02 38 69 17 45www.erts-olivet.org

Statut privé sous contrat

Formation accessible par apprentissage et en cours d’emploi

Voir coûts indiqués pour l’ERTS d’Olivet ci-dessous.

Formation par apprentissage : contacter le CFA Social Médico-Social pour obtenir des informations sur les réglementations liées au contrat d’apprentissage, être aidé/e dans le montage du dossier administratif et financierCoordonnées :59-63, Quai Henri Chavigny - 41000 [email protected] ou par téléphone 09 83 38 27 35

septembre contacter l’établisse-ment

Etre salarié ou avoir signé un contrat d’apprentis-sage avec un employeur.

Etre déclaré/e admis/e aux épreuves d’admission organisées par l’ERTS (voir ci-dessous). Possibi-lité de passer les épreuves «hors délais» en cas de promesse d’embauche par un employeur.

Lieux de formationDiplôme d’Etat de moniteur éducateur

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 2 instituts de formation • 324 étudiants/es ont suivi la formation en 2013, dont 156 en première année• profil type de l’étudiant/e : - salarié/e - déjà diplômé/e - bachelier et bachelière issus de la voie professionnelle et de la filière littéraire en majorité : bac pro 20%, bac L 16% - originaire de la région et d’autres régions : 24% habitaient en dehors de la région Centre-Val de Loire avant leur entrée en formation • taux de réussite au diplôme de 82,6%• environ 1 400 professionnels/les en exercice dans la région, 71% sont des femmes• les secteurs du handicap et de la protection de l’enfance sont les pre-miers employeurs• des conditions d’emploi stables : 62% des moniteurs éducateurs sont sous contrat à durée indéterminée et 84% travaillent à temps complet

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête complète de l’ORFE (juillet 2015) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/

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* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Organismes de préparation au concours d’entrée

Centre national d’enseignement à distance (CNED)www.cned.fr

Centre de formation continue du LEAP de Bengy - BENGY-SUR-CRAONleap.bengy-lignieres.fr

EFAGRIR - Mignièresfranz-stock.fr

Pôle enseignement supérieur Lycée Sainte Solange - Châteaurouxwww.leon13.com

Institut du travail social (ITS) - Tourswww.its-tours.com

Lycée privé Sainte-Ursule - Tourswww.sainte-ursule.fr/

FAP - Montargisfap45.com

Ecole régionale du travail social (ERTS) - Olivetwww.erts-olivet.org

Forma santé - Orléanswww.formasante.fr

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/GIP/sanitaire-et-social

Etablissements Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

Institut du Travail Social (ITS)

17, rue Groison - BP 7755437075 TOURS Cedex 2Tel : 02 47 62 33 33 www.its-tours.com

Statut privé sous contrat

Formation accessible par voie directe, appren-tissage et en cours d’emploi

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 735 € • Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 7 200 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 160 (dont 67 places finan-cées par la région)

Concours d’entrée• Date d’inscriptionInscription en ligne : www.its-tours.com Retrait du dossier : 3/09/2017Retour du dossier:5/11/2017• Date des épreuvesEcrit : 10/01/2018Oral : de mi novembre 2017 à début février 2018• Frais d’inscription : Ecrit : 94 €Oral : 130 €• Frais de dossier : 66 €

45 - Loiret

Ecole régionale du travail social (ERTS)

2032, rue du Général De Gaulle 45160 OLIVET Tel : 02 38 69 17 45 www.erts-olivet.org

Statut privé sous contrat

Formation accessible par voie directe, appren-tissage et en cours d’emploi

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 385 €• Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 385 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 7 129 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 70 (dont 30 places finan-cées par la région)

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 23/09/2017Retour du dossier : 9/02/2018 et 9/03/2018• Date des épreuvesEcrit : 23/02/2018Oral : entre décembre 2017 et avril 2018• Frais d’inscription : Ecrit : 82 €Oral : 103 €• Frais de dossier : 60 €

Lieux de formationDiplôme d’Etat de moniteur éducateur (suite)

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Page 117: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

Technicien/ne de l’intervention sociale et familiale

Le métier

Le technicien ou la technicienne de l’intervention sociale et familiale (TISF) est appelé/e auprès d’une famille ou d’une personne lors de circonstances particulières : hospitalisa-tion, décès, longue maladie, naissance, handicap... Il ou elle soulage et épaule la famille en assumant le quotidien. Ses activités englobent l’entretien du logement, du linge, la pré-paration des repas, la toilette, la surveillance et l’aide aux devoirs. Il ou elle participe également à la gestion du budget, à l’accompagnement dans les démarches administratives...Ses actions visent à préserver le mode de vie habituel lorsqu’il s’agit de difficultés nouvelles ou passagères, à déve-lopper l’autonomie des personnes handicapées, à l’insertion des usagers en voie de marginalisation.Les TISF travaillent sur les lieux de vie des personnes (domi-cile privé ou établissements sociaux ou médico-sociaux) et organisent leur emploi du temps en demi journées. Leurs principaux employeurs sont le secteur associatif et des col-lectivités territoriales (régions, communes...), mais aussi des organismes sociaux, comme les caisses d’allocations fami-liales, les mutuelles...

Les perspectives d’emploi et le salaire

On compte environ 8 000 TISF en activité. Les centres d’hébergement et de réinsertion sociale, ou les programmes d’insertion dans les villes, devraient permettre aux TISF de bénéficier d’importantes opportunités de travail... à condi-tion d’être mobile. Sans oublier les futurs départs à la retraite de la profession.Selon l’employeur, les salaires varient entre 1 700 € brut en début de carrière et 2 100 € en fin de carrière.Les TISF peuvent entamer une autre formation du secteur social, tout en bénéficiant d’allégements de formation pour devenir éducateur/éducatrice de jeunes enfants ou moniteur éducateur/monitrice éducatrice. Par ailleurs, avec de l’expérience, il ou elle peut prétendre à des fonctions d’encadrement ou de direction de centre social. Enfin, il est également possible de se former aux fonctions de délégué/e à la tutelle ou conseiller/ère conjugal/e et familial/e.

La formation

Le diplôme d’Etat de technicien de l’intervention sociale et familiale (DETISF) permet d’exercer cette profession. L’entrée en formation pour préparer ce diplôme est soumise à la réussite d’un concours.

Contenu de la formationLa formation dure de 18 à 24 mois selon le projet pédago-gique. Elle comprend 950 h de formation théorique répar-ties en 6 domaines de formation :• conduite du projet d’aide à la personne,• communication professionnelle et travail en réseau,• réalisation des actes de la vie quotidienne,• transmission des savoirs et techniques nécessaires à l’auto-nomie des personnes dans leur vie quotidienne,• contribution au développement de la dynamique familiale,• accompagnement social vers l’insertion.La formation pratique consiste en 33 semaines de stages.

Conditions d’accès à la formationLes candidats/es doivent être âgés/es de 18 ans au 1er sep-tembre de l’année de la rentrée concernée.Aucun titre ou diplôme n’est exigé mais des dispenses pour certaines épreuves peuvent être accordées.Les épreuves du concours comportent :• une épreuve écrite d’admissibilité destinée à apprécier le niveau de culture générale et la qualité d’expression des candidats/es.Les titulaires d’un diplôme d’un moins de niveau IV peuvent demander à être dispensés de l’épreuve d’admissibilité.• une épreuve orale pour évaluer les motivations et les apti-tudes relationnelles des candidats/es.

Allègements de formation - équivalencesDes allégements peuvent être accordés aux titulaires d’un diplôme de travail social (au moins de niveau IV) sur tout ou partie des stages et des unités de formation.Peuvent bénéficier d’un allégement, les titulaires d’un des diplômes suivants :• diplôme d’état de moniteur éducateur,• Bac professionnel services de proximité et vie locale,• Bac professionnel services en milieu rural,• Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation popu-laire et du sport,• diplôme d’état d’auxilliaire de vie sociale ou mention com-plémentaire aide à domicile,• diplôme d’état d’assistant familial,• diplôme d’état d’aide médico-psychologique,• titre professionnel d’assistant de vie aux familles.La dispense d’un domaine de formation entraîne la validation du domaine de compétence correspondant et donc la dis-pense de l’épreuve de certification s’y rapportant.

Le diplôme est également accessible par la validation des acquis de l’expérience (VAE). Pour plus d’informations sur sur la VAE : vae.asp-public.fr

Le technicien ou la technicienne de l’intervention sociale et familiale (TISF) aide les personnes à prendre en charge les gestes de la vie quotidienne. A l’occasion de circonstances particulières (décès, hospitalisations…), il ou elle est appelé/e auprès d’une famille pour l’épauler en assumant de multiples tâches quotidiennes.

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Pour en savoir plus sur ce métier, rendez-vous sur le site www.onisep.fr et Onisep TV

Page 118: métiers_de_la_santé_et_du_social.pdf (13,93 Mo)

* Pour plus d’informations sur les bourses, consultez le site www.aress.regioncentre-valdeloire.fr

Etablissement Coût de la scolaritéDate derentrée

Nombre de places Conditions d’accès

37 - Indre-et-Loire

IRFSS Centre-Val de Loire - Croix-Rouge Française

6 avenue du Professeur Alexandre MinkowskiCS 40324 37173 CHAMBRAY-LèS-TOURSTel : 02 47 88 43 43irfss-centre.croix-rouge.fr

Statut privé

Formation accessible par apprentissage

• Droit d’inscription (Décret ministériel) : 184 €• Frais de scolarité (librement fixé par les établissements) : 370 € • Autres frais de scolarité (tenues, photoco-pies, matériel...) : 0 €• Frais de sécurité sociale : 217 €• Coût pédagogique annuel (financement Conseil régional ou employeur selon statut du demandeur) : 6 100 €

Possibilité de bourse par le Conseil Régional du Centre-Val de Loire sous condition de ressources*

septembre 30 places (dont 18 places finan-cées par la région)

Concours d’entrée• Date d’inscription Retrait du dossier : 15/01/2018Retour du dossier : 27/04/2018• Date des épreuvesEcrit : 22/05/2018Oral : 5/06/2018• Frais d’inscription : Ecrit : 40 € Oral : 40 € • Frais de dossier : 0 €

Lieu de formationDiplôme d’Etat de technicien de l’intervention sociale et familiale

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Organismes de préparation au concours d’entrée

Ecole régionale du travail social (ERTS) - Olivetwww.erts-olivet.org

Forma santé - Orléanswww.formasante.fr

Cette liste n’est pas exhaustive, retrouvez tous les organismes de préparation aux concours d’entrée sanitaires et sociaux sur le site étoile :www.etoile.regioncentre.fr/GIP/sanitaire-et-social

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Quelques chiffres en région Centre-Val de Loire• 1 institut de formation dans la région • 43 étudiants/es ont suivi la formation en 2013 dont 20 en première année• Profil type de l’étudiant/e : - une femme : 95% de femmes dans la formation - trentenaire : 30 ans de moyenne d’âge - déjà diplômé/e : en 2013, 65% des étudiants/es ont inté-gré la formation avec un niveau IV d’éudes - originaire de la région : 79% habitaient la région avant leur entrée en formation• taux de réussite de 84% au diplôme en 2014• en 2010, 14 952 professionnels/les de l’intervention

à domicile exercent en région, en grande majorité des femmes (96%)• 39% des aides à domicile ont plus de 50 ans• les activités d’intervention à domicile sont en majorité à temps partiel• 74% des effectifs salariés sont en contrats à durée indé-terminée

Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête complète de l’ORFE (septembre 2015) sur le site étoile :

www.etoile.regioncentre.fr/GIP/site/etoilepro/osms_orfe