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BRUXELLES Un système descooters électriques partagés se-ra bientôt mis en libre-servicepartout dans la ville deBruxelles. « Scooty » fonctionne-

ra grâce à une application mo-bile, qui permettra de déver-rouiller le coffre du deux-rouespour récupérer le casque et dé-marrer l’appareil. p. 2

Des scooterspartagés à Bruxelles

AFP / N. Fox

LISBONNE Au lendemain de leurvictoire à l’Euro 2016, Ronaldo etla Selecçao ont paradé dans lesrues de Lisbonne et ont été reçusau palais présidentiel. Ils y ontbrandi le trophée devant une fouleen liesse, qui a entonné l’hymnenational avec ses héros. p. 22

Retour desCampeões

THERESA MAY

bientôt Premierministre p. 6

« L’ÂGE DE

GLACE » revient p. 13

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Du mardi 12 au jeudi 14 juillet 2016 – No 3438

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p. 15

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Mardi 19 juillet de 9h à 19h30À l’Arsenal — 7, boulevard Louis Schmidt, 1040 Bruxelles

2 M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 metro2 N E W S

Scooty souhaite proposer unnouveau mode de déplace-ment aux Bruxellois. À partirde septembre 2016, des scoo-ters électriques seront propo-sés en libre-service. Les utili-sateurs pourront choisirentre un abonnement et lalocation du scooter par tra-jet. « Avec deux amis, on s’estdemandé comment amélio-rer la mobilité à Bruxelles.Un scooter électrique, c’estcomme un vélo en plus fa-cile », souligne Bram Vande-

perre, le fondateur de Scoo-ty. La région bruxelloise,avec ses côtes, se prête parti-culièrement bien au déve-loppement du scooter. Élec-trique, celui-ci aura l’avan-tage de ne pas aggraver la si-tuation de la qualité de l’air.« Les utilisateurs pourront lo-caliser, louer et démarrerleur scooter via une applica-tion mobile, à toute heuredu jour ou de la nuit. Lesscooters seront tous équipésd’un casque ainsi que desautres accessoires utiles pourprendre la route afin derendre le service accessible àtoute personne munie d’unsmartphone », vante Scooty.L’entreprise offrira égale-ment des formules sur me-sure aux entreprises qui sou-haiteraient mettre des scoo-ters électriques à dispositionde leur personnel à des tarifs

plus avantageux.

L’HYPERCENTREPOUR COMMENCERLe service sera lancé à l’au-tomne. Dans un premiertemps, il sera proposé dansune zone limitée deBruxelles s’étendant entre lagare centrale et le quartiereuropéen et passant parl’avenue Louise. Cette zonedevrait ensuite s’étendreprogressivement jusqu’àcouvrir toute la région, es-père Scooty. « Ensuite, nouspenserons peut-être à gran-dir dans d’autres villes etpays », complète Bram Van-deperre, qui planche sur leprojet depuis le mois de fé-vrier.Les personnes intéresséessont invitées à s’enregistrerpour la phase test sur le siteinternet www.scooty.brussels. ■

PARIS Une start-up vadéployer un système descooters électriques par-tagés dans la ville deBruxelles. Cette offrepourrait compléter l’offrede mobilité au sein de lacapitale, qui souffre d’untrafic déjà tropcongestionné.

Des scooters en libre-service

Des embouteillages ralentissaient à nouveau la cir-culation hier en direction de l’aéroport deBruxelles. Déjà ce week-end, l’accès à l’aéroportétait fortement encombré en raison des départs envacances. Les vacanciers sont invités à partir bien àl’heure pour ne pas manquer leur vol. Ils peuventrejoindre l’aéroport en transports en commun.

Belga / T. Roge

L’accès à l’aéroport compliqué

La circulation est très dense sur les autoroutes euro-péennes. Le week-end prochain sera une nouvellefois marqué par les files, prévient Touring. Les dé-parts causeront toujours le plus de soucis alors quel’on devrait assister aux premiers retours probléma-tiques. Il est donc conseillé de ne prendre la routedes vacances que le dimanche.

AFP / J. Pachoud

Week-end rouge en vue

Editeur: n.v. Mass Transit Media Galerie Ravenstein 4 1000 Bruxelles E-mail: metro@metrotime.be

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Metro a été créé en collaboration avec Belga, AP, AFP Relaxnews et IPS. Les droits des photos appartiennent à Concentra, Belga, AP et AFP sauf indications explicites

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PARIS Paris dispose de-puis la mi-juin de Citys-coot, un service de loca-tion de scooters électriquesdu type de celui que va lan-cer Scooty. Comme ça serale cas à Bruxelles, l’expé-rience concerne l’hyper-centre de la capitale(33 km2 sur les 95 km2 duParis intra-muros). Ledeux-roues peut être laissésur n’importe quelle placede parking, il n’y a pas destation, et l’usager suivantle reprend là où il a étélaissé, grâce aux indica-tions données par l’appli-cation. Cela évite de devoirdemander aux autorités lo-cales des emplacementspour stations. Pour Ber-trand Fleurose, CEO de Ci-tyscoot, les scooters élec-triques, qui ne font pas debruits et n’émettent pas de

CO2, sont un élément inté-ressant de la mobilité dufutur. D’autant plus qu’àses yeux, l’alimentationélectrique a l’avantage dedemander moins d’entre-tien et de ne pas impliquerde refaire le plein. Chaquevéhicule est équipé dedeux batteries d’une auto-nomie de 45 km. Lorsquel’une d’elle est vide, Citys-coot est prévenu et va alorsla remplacer. Ces batteriesne permettent pas d’at-teindre des vitesses trèsélevées, mais les moteurssont, de toute façon, bridésà 45 km/h. « Cela suffit lar-gement à un usage enville », note toutefois l’opé-rateur. D’ici novembre, ilcomptera autour de 500scooters, avant de porter laf lotte à 1.000 au prin-temps 2017. ■

AFP / B. Guay

L’exemple parisien

Près de 2.000 personnesont suivi les courtes forma-tions de deux heures « Ré-agir face à l’urgence » dis-pensée par la Croix Rouge.Ces formations gratuitesvisent à apprendre aux ci-toyens à augmenter leurschances de survie et à réagirau mieux grâce aux gestes-re-f lexes adéquats en cas d’at-tentat ou de toute autre ca-tastrophe.

Plus de 140 Britanniquessur les 1.535 qui habitent àIxelles se sont renseignés surla procédure d’acquisition dela nationalité belge. Cet en-gouement fait suite à l’an-nonce du Brexit.

Le taux d’emploi des per-sonnes avec un handicapdans la fonction publique fé-dérale n’évolue guère. Il stag-nait l’an dernier à 1,32 %

(contre 1,39 % en 2014), àpeine la moitié du quota de3 %.

Une trentaine de per-sonnes ont piqué une tête di-manche après-midi dans lecanal Bruxelles-Charleroi, àhauteur d’Anderlecht, dansle cadre du « Big Jump ». Cetévénement organisé à traverstoute l’Europe plaide en fa-veur de la qualité de l’eau.

EN BREF

AFP / J. Demarthon

Scooty proposera un abonne-ment mensuel illimité pour35 €. Il sera aussi possible dene louer un scooter qu’occa-sionnellement. Le premierquart d’heure sera facturé3,5 €, les suivant 20 centimes.Bram Vandperre, l’un des res-ponsables du projet, expliqueces prix relativement peu éle-vés par « la volonté de faire dubien à Bruxelles plutôt que dé-gager de gros profits ».

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metro M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 3N EW S 3

« Ce n’est pas un vocabulairepour un ministre-président, lescaricatures n’ont jamais appor-té de solution », a commenté lePremier ministre Charles Mi-chel. « C’est un manque évidentde respect. Mais j’ai comprisqu’il avait nuancé ses proposentre-temps. Pour moi, ce quicompte, ce sont les mesures quel’on prend pour les gens, la po-lémique ne m’intéresse pas », a-t-il ajouté. Sur le fond du dis-cours du 11 juillet de M. Bour-geois (N-VA), qui a appelé à ou-vrir la Constitution à révisionpour l’après 2019, M. Michel(MR) a assuré qu’il « veillait »,en tant que Premier ministre, àce qu’il n’y ait « pas de relancede réforme institutionnelle

avant 2019, avant que les ci-toyens se soient prononcés dansle cadre des élections ». Il a enrevanche dit comprendre qu’ilexiste des réf lexions, « dans lespartis francophones commeflamands », sur l’avenir institu-tionnel. Représentant du gou-vernement wallon à la cérémo-nie officielle, le vice-présidentcdH de l’exécutif, Maxime Pré-vot, a jugé que « l’on ne se gran-dit pas en rabaissant lesautres ». « Ce sont des propos in-utilement agressifs, assez déso-bligeants vis-à-vis de la Wallo-

nie, dignes du niveau d’un Do-nald Trump ». Mais ce n’est àses yeux « pas une surprise »que M. Bourgeois essaie de re-mettre le communautaire àl’agenda. De son côté, GeertBourgeois a jugé que la polé-mique avait assez duré, et affir-mé que la provocation ne ve-nait pas de lui, mais des gré-vistes qui mènent des actionsnon annoncées. « Je crois qu’ona assez parlé de cette petitephrase », a-t-il commenté. « Laprovocation vient des grévistessauvages, pas de moi ». ■

BRUXELLES Les proposdu ministre-présidentflamand Geert Bourgeoisévoquant dimanche uncrachat flamand sur lesgrèves plus nombreusesau sud du pays étaient surtoutes les lèvres des res-ponsables politiques hierà l’hôtel de Ville deBruxelles, peu avant lacérémonie officielle de laFête de la Communautéflamande.

Belga / N. Maeterlinck

La polémiquecontinue

BRUXELLES En 2015, 65 %des sociétés de constructioncontrôlées en Belgique étaienten infraction sociale. Chez lesindépendants, 363 personnessur 753 contrôlées l’étaient éga-lement, selon Le Soir. « La largemajorité des fraudes sont rela-tives au formulaire A1 », ex-plique le cabinet du ministrechargé de la lutte contre lafraude sociale, Philippe De Ba-cker (Open VLD). Ce formulairepermet de détacher des tra-vailleurs en Europe et d’assurerque les cotisations socialessoient payées dans leur paysd’origine. « Ces autorisations

sont distribuées comme desbonbons par certains pays. Ac-tuellement, il est très compliquéde vérifier si les cotisations so-ciales des travailleurs détachésen Belgique sont réellementpayées », explique le ministre. ■

Belga / T. Roge

La fraude gangrène la construction

BRUXELLES Le nombre d’in-dicateurs rémunérés de la po-lice a augmenté ces dernièresannées, ressort-il d’un rapportannuel du SPF Justice et men-tionné dans La DernièreHeure. Au total, 824 primesont été payées à des indica-teurs en 2014, contre 720 en2012 et 796 en 2013. Dans plusde six cas sur dix, le recoursaux indicateurs se faisait dansle cadre de dossiers de stupé-fiants. Les indicateurs ont per-mis de contribuer en 2014 à1.526 arrestations, avec à la cléla saisie de plus de 500 véhi-cules, plus de 600 armes, plusde 4 millions € en cash, et plus

de sept tonnes de stupéfiants.Les écoutes directes, c’est-à-dire via des micros et camérascachés, ont aussi augmenté.En huit ans, leur nombre a étémultiplié par trois, passant de24 dossiers répressifs en 2006 à71 en 2014. ■

Belga / E. Callens

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Le constructeur automobile allemand Audi,membre du groupe Volkswagen, a vu ses ventes aug-menter de 5,6 % au premier semestre. Quelque953.200 véhicules ont été produits. Cette hausse estsurtout perceptible en Europe (+8,4 %) où plus de450.000 véhicules aux quatre anneaux ont été écou-lés. Audi dispose d’une usine en Belgique, à Forest.

Belga / B. Fahy

Les ventes d’Audi en hausseL’entreprise Van Hool lance un plan ambitieuxd’expansion internationale. Le constructeur de busbasé en Flandre envisage d’ouvrir deux nouvellesusines dont une aux États-Unis. Van Hool a déjàfourni des bus pour le marché privé aux États-Unis,mais souhaite désormais élargir son offre aux trans-ports publics américains.

Belga / J. Nagels

Van Hool s’étend

L’association Airlines for Europe(A4E), qui regroupe des compa-gnies classiques (Air France-KL,Lufthansa…) et leurs concur-rentes à bas coûts (EasyJet,Jet2.com, Ryanair…), a recensé« plus de 300 annulations » devol le 5 juillet. Parmi celles-ci,plus de 200 vols devaient être as-surés par des opérateurs lowcost. EasyJet avait annoncé lasuppression de 46 trajets, Vue-ling 66, Ryanair plus de 100 an-nulations, qui ont affecté plus

de 18.000 clients. Et « plus de100.000 » ont souffert de « re-tards importants », regrette l’en-treprise.

VOLS « EN ROSACE »Les appareils des low costpassent peu de temps au sol,pour réduire leurs coûts. Enoutre, les court-courriers et lesmoyen-courriers, le segment clédes low cost, avec des temps devol limités, ont moins de margede manœuvre pour rattraper lesretards. La zone géographiquesur laquelle elles exercent a éga-lement une inf luence, puisque,par exemple, « les vols au départou à l’arrivée du Royaume-Uni,de l’Irlande et de l’Espagnedoivent traverser l’espace aérienfrançais », souligne Aage Düen-haupt, porte-parole d’Airlinesfor Europe. EasyJet indique ainsique « près de 65 % de son trafic »utilise cet espace aérien.

Et les compagnies low cost fontface à une difficulté supplémen-taire, propre à leur mode opéra-tionnel. Le programme de volsest défini selon un modèle dit« en rosace » : ils décollent d’uneville pour se rendre à une autrepuis à une troisième et ainsi desuite. « S’il y a un problème lorsd’une rotation, tout leur sys-tème est déstabilisé », expliquePhilippe Aliotti, délégué généralde l’Union des Aéroports Fran-çais.

APPELÀ LA COMMISSIONEn cas de conflit social, les com-pagnies aériennes peuvent doncêtre contraintes « d’annuler cer-tains vols pour pouvoir en ga-rantir d’autres », explique AageDüenhaupt. Ce choix, décritcomme « la solution la plusjuste », permet aux voyageursd’être fixés et leur donne « l’op-

portunité de se réorganiser ». Ilarrive que les autorités recom-mandent des modifications deprogramme de vols en cas deperturbations importantes. Mar-di, les autorités aériennes fran-çaises n’avaient pourtant émisaucune consigne.Pour réduire les conséquencesdes mouvements sociaux sur letrafic aérien, certaines sociétésen appellent à la Commissioneuropéenne. Ryanair, parexemple, a émis plusieurs de-mandes, parmi lesquelles le re-cours obligatoire à l’arbitrage,qui interdirait de facto lesgrèves. De son côté, l’UAF pro-pose d’appliquer aux contrô-leurs aériens la loi Diard, quioblige les grévistes à se déclarerà l’avance. Avec cette loi, « nouspourrions mieux anticiper », as-sure Philippe Aliotti. « La diffi-culté que l’on a, c’est de gérerdans l’urgence. » ■

PARIS Plus de 300 volsannulés pour cause degrève mardi dernier, dont200 pour les compagnies« low cost » : la journée degrève des contrôleursaériens français a mis enévidence le manque demarge de manœuvre opé-rationnelle des transpor-teurs à bas coûts.

AFP / M. Frtizon

Les lowcost, plus exposéesaux grèves

AFP / F. Rumpenhorst

CHARLEROI L’aéroportde Charleroi a attiré610.398 passagers en juin,une hausse de 2 % par rap-port au même mois en2015. La croissance estplus prononcée (+8 %) surl’ensemble du premier se-mestre (près de 3,5 mil-lions de passagers) en rai-son de l’indisponibilitépendant plusieurs se-maines de l’aéroport deZaventem, suite à l’atten-tat du 22 mars. « Bienqu’évoluant dans uncontexte difficile, de façonglobale, l’aéroport deCharleroi Bruxelles Sud aconnu une croissanceconstante au cours des sixpremiers mois de l’année,à l’exception de mai qui aconnu un statu quo avec2015 », souligne les res-ponsables de l’aéroport ca-rolo. Sur les six premiersmois de l’année, les paysles plus prisés étaient l’Ita-lie, l’Espagne, la France, leMaroc et la Pologne. ■

Belga / B. Fahy

BSCAprogressetoujours

Les banques belgesn’ont jamais accordé au-tant de crédits qu’àl’heure actuelle. Fin mai,le volume des crédits auxentreprises a passé le capdes 120 milliards €, selondes chiffres de la Banquenationale. Le volume descrédits a ainsi progressé deplus de 6 milliards par rap-port à la même périodel’an dernier.

La société Celyad a ac-cordé au laboratoire japo-nais ONO Pharmaceuticalune licence exclusive surle développement et lacommercialisation de sontraitement allogéniqueNKR-2 du cancer. ONOPharmaceutical sera char-gé de développer et com-mercialiser le médicamentau Japon, en Corée et à Taï-wan. Ce partenariat pour-

rait rapporter jusqu’à 282millions € à l’entreprise deMont-Saint-Guibert.

La compagnie britan-nique Virgin Atlantic aannoncé une commandeferme pour douze appa-reils long-courriers AirbusA350-1000. Cela repré-sente un coût de 4,4 mil-liards $ au prix catalogue.Le contrat permettra à Vir-gin Atlantic de modernisersa f lotte.

EN BREF

AFP / B. Stansall

Lors de cette « Fête nationaledes Jumeaux », les rues de Fa-mailla, ville de l’État de Tu-cuman, située à 1.075 km aunord de Buenos Aires, of-fraient l’étonnant spectaclede personnes marchant avecleur double, comme si ellesse ref létaient dans un miroirinvisible.Concours de danse, concertde musique folkloriques,karaoké et tournois de foot-ball entre jumeaux étaientégalement de la partie.Deux anciens maires ju-meaux de la ville, José yJuan Enrique Orellana, au-

jourd’hui députés, sont àl’origine de ce rassemble-ment annuel. « C’est uneidée magnifique qui nous apermis de créer une bellerencontre, qui alimente letourisme de la ville », a com-menté Juan Enrique.L’État de Tucuman a égale-

ment accueilli les princi-pales célébrations du bicen-tenaire de l’indépendancequi ont soulevé des critiquesen raison de la venue de l’an-cien roi d’Espagne en titreJuan Carlos, à l’invitation dunouveau président MauricioMacri. ■

FAMAILLA Venus de toutel’Argentine, voire du Chiliet du Brésil, près de 1.000« paires » de jumeaux ontcélébré dimanche à Fa-mailla, dans le nord del’Argentine, leur dixième« fête nationale ».

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Grand rassemblementde jumeaux en Argentine

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Un Néo-Zélandais a réussi son pari fou de lever desmillions $ de dons pour racheter à un particulier uneplage paradisiaque afin d’en faire un parc public. Laplage a été incorporée officiellement dimanche auParc national Abel Tasman. Accessible uniquementpar bateau ou hélicoptère, cette propriété privéeavait été mise en vente l’année dernière.

Ph. AFP

Une plage rendue à la Nouvelle-Zélande

L’association britannique Suffolk Wildlife Trust re-cherche activement une personne pour surveillerles hérissons dans la petite ville d’Ipswich, au sud-est de l’Angleterre. L’urbanisation et les activités hu-maines de la région menacent aujourd’hui l’ani-mal. Le candidat retenu empochera 28.000 € paran, soit 2.400 € par mois.

AFP / B. Roessler

Gardien de hérisson recherché

« Nous aurons un nouveauministre dans ce bâtimentderrière moi mercredi soir », adéclaré M. Cameron devant le10 Downing Street, ajoutantqu’il présenterait sa démis-sion à la reine demain aprèsles questions au Parlement.Mme May est la seule candi-date en lice pour lui succéderaprès le retrait de la compéti-tion hier matin d’AndreaLeadsom, la secrétaire d’État àl’Énergie.David Cameron avait fait sa-voir après la victoire du Brexitau référendum qu’il démis-sionnerait. Cinq candidatss’étaient déclarés à sa succes-sion dans un premier temps.La liste des candidats succes-

seurs s’était finalement ré-duite à Andrea Leadsom etTheresa May.Cette dernière a affirmé hierqu’elle ne tenterait pas de res-ter dans l’Union européenne,contrairement aux espoirs decertains, soulignant que lesBritanniques avaient voté

pour sortir de l’Union.

« BREXIT SIGNIFIEBREXIT »« Je ne saurais être plus claire :il n’y aura pas de tentativepour rester au sein de l’UE, adéclaré Mme May en lançantsa campagne pour succéder à

David Cameron. « Il n’y aurapas de tentative de revenirpar la porte dérobée ». « Brexitsignifie Brexit » et « nous enferons un succès », a dit MmeMay.Theresa May, qui avait soute-nu le maintien dans l’UE pen-dant la campagne référen-daire, s’est adressée en parti-culier aux « leaders écono-miques du pays qui n’ont paspréparé la possibilité d’unesortie ».Un millier d’avocats ont éga-lement écrit à David Cameronpour lui demander de peserles « avantages et les risques »d’enclencher l’article 50 dutraité de Lisbonne et donc ledivorce officiel avec l’UE, tan-dis qu’une pétition réclamantun nouveau référendum ré-clame l’organisation d’unnouveau référendum.Samedi, le gouvernement aexclu cette option, soulignantqu’il fallait « préparer le pro-cessus de sortie de l’UE ». ■

LONDRES La ministre del’Intérieur Theresa Mayprendra les rênes du gou-vernement britanniquedemain, a annoncé hier lePremier ministre démis-sionnaire David Cameron.

AFP / B. Stansall

Theresa May deviendraPremier ministre demain

DALLAS Les forces del’ordre américaines ont pro-cédé à plus de 200 interpella-tions dans plusieurs villeslors de manifestations dansla nuit de samedi à di-manche, dans un contexte devives tensions entre Noirs etpoliciers, selon la police et lesmédias. Ces arrestations sontintervenues 48h après qu’unancien soldat noir a ouvert lefeu sur des policiers de Dal-las, tuant cinq d’entre eux eten blessant sept autres. Leprésident Barack Obama serendra aujourd’hui danscette grande ville du Texas,où il s’exprimera lors d’unecérémonie œcuménique, aannoncé la Maison Blanche.

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AFP / S. Platt

USA : vivestensions entreNoirs et policiers

Des femmes ont été impor-tunées la nuit du Nouvel An àCologne et ailleurs en Alle-magne, notamment à Ham-bourg et Stuttgart, indi-quaient hier plusieurs médiasallemands. On dénombrevraisemblablement plus de2.000 agresseurs, dont 120sont actuellement connus dela police fédérale.

Le Conseil de sécurité del’Onu a sollicité dimanchel’aide des pays de la régionpour mettre fin aux combatsau Soudan du Sud et leur ademandé en particulier defournir des Casques bleussupplémentaires à sa mission.

Les États-Unis vont envoyer560 militaires supplémen-taires en Irak pour aider dansla lutte contre l'organisationjihadiste État islamique (EI), aannoncé le secrétaire à la Dé-fense, Ashton Carter.

Des groupes rebelles en Sy-rie ont lancé hier une offen-sive majeure contre les sec-teurs prorégime de la villed’Alep après que l’armée acoupé leur unique voie de ra-vitaillement.

EN BREFQUITO Deux séismes de forte magnitude se sont produits di-manche en Équateur, pays qui avait subi en avril un tremble-ment de terre très meurtrier, a annoncé l’Institut géophysiqueéquatorien. Selon les autorités équatoriennes, les secousses dedimanche n’ont pas justifié une alerte au tsunami, et il n’yavait pas dans l’immédiat d’informations sur des victimes oudes dégâts. Un séisme de magnitude 6,2 a eu lieu dimanche à21h04 heure locale (3h04, heure belge) dans la province d’Es-meraldas, dans le nord-ouest de l’Équateur, à la frontière avecla Colombie. Une autre secousse, plus longue et d’une magni-tude de 5,9, s’est produite quatre minutes plus tard, selonl’institut. ■

Deux séismes de forte magnitudeen Équateur

PYONGYANG La Corée du Nord a annoncé hier qu’elle allait cou-per l’un des derniers canaux de communication encore existantsavec Washington pour protester contre les sanctions américaines vi-sant son dirigeant Kim Jong-Un. Le ministère nord-coréen des Af-faires étrangères a informé le gouvernement américain qu’il allaitcesser toutes les communications avec Washington via la missionnord-coréenne au siège des Nations unies à New York. « Nous lesavons informés que nous allons mettre un coup d’arrêt total auxcommunications officielles via New York ». La Corée du Nord a parailleurs menacé hier d’engager une « action physique » contre unsystème antimissile américain performant qui doit être déployé enCorée du Sud et que Séoul juge vital pour sa sécurité nationale. ■

La Corée du Nord cessetout dialogue avec Washington

ISTANBUL Deux semainesaprès les attentats commis àl’aéroport international d’Is-tanbul, sept nouveaux sus-pects ont été interpellés di-manche soir. Ils sont soup-çonnés d’être membres d’ungroupe terroriste et de com-plicité d’assassinats, précisel’agence de presse Anadolu ci-tant des sources au sein de lajustice turque. Les autoritésturques estiment que legroupe État islamique (EI) setrouve derrière les attaquesdu 28 juin qui ont fait 45morts et plus de 200 blessés.L’EI n’a cependant pas (en-core) revendiqué ces attentatsdans lesquels trois kamikazesse sont fait exploser. Au total,

ce sont 37 suspects qui ontété arrêtés dans le cadre del’enquête sur ces attentats. Letriple attentat-suicide a tué 47personnes et une douzaine depersonnes sont toujours hos-pitalisées. ■

AFP / O. Kose

Attentat à Istanbul : sept autressuspects interpellés

WASHINGTON Bernie Sandersdevrait achever aujourd’hui dese rallier formellement à la can-didate à la Maison Blanche Hil-lary Clinton lors d’un meetingcommun, leur premier depuisla fin effective de la course àl’investiture démocrate. Leurséquipes ont annoncé hier qu’ilsse retrouveraient dans un lycéede Portsmouth (New Hamp-shire) ce matin pour évoquerleur engagement en faveurd’une « économie au service dechacun, pas seulement ceuxd’en haut ». Le sénateur du Ver-mont a multiplié les signesd’apaisement depuis que sa ri-vale a remporté les primaires, ily a cinq semaines. Alors qu’il af-fichait initialement un ton de

défi, promettant de défendre sesidées jusqu’à la conventiond’investiture de Philadelphie(25-28 juillet), Sanders a pro-gressivement fait la transitionvers le rassemblement, décla-rant fin juin qu’il voterait bienpour Hillary Clinton en no-vembre. ■

Ph. AFP

Premier meeting communde Clinton et Sanders

Un job à la police, ça donne un sens à votre vie professionnelle

PAS UNE JOURNÉE COMME LES AUTRES.BIEN SÛR.

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Le Village policier du 21 juillet à Bruxelles, c’est l’occasion parfaite pour en savoir un peu plus sur les jobs à la police ainsi que sur toutes les innovations qui aident les policiers à remplir leur mission au quotidien. Pour la sécurité de tous.

Rendez-vous au Village policier le 21 juillet, place Poelaert à Bruxelles, dès 10h00. Plus d’infos sur notre page Facebook.

metro M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 7N EW S 7

Les bouées sont-elles adaptéesaux enfants en bas âge ?« Elles ne garantissent pas unebaignade en toute sécurité. Lataille, la qualité et la norme deces systèmes de f lottaison nesont pas sûres, et l’enfant peutse retrouver la tête en bas.D’après une enquête que nousavons réalisée, 25 % des parentsutilisent encore une bouée clas-sique pour baigner leur enfant,quel que soit son âge. En re-vanche, les brassards sont d’ex-cellents accessoires qui main-tiennent la tête hors de l’eau, àla condition de veiller au risquede crevaison dans les jardins(épines, arbres, jouets, etc.). »

Quel dispositif protège lemieux les enfants ?« Il existe deux produits intéres-sants. Le maillot f lottant et lePuddle Jumper. Ils sont particu-lièrement conseillés pour lestout-petits entre deux et six ansqui marchent, courent et nesavent pas nager. Le premiermaintient le centre du corps àla verticale et hors de l’eau. Lesecond, mi-bouée mi-brassard,le jumper, est le système le plussûr. Il encercle à la fois les bras

et le thorax de l’enfant, mais luipermet d’être libre de ses mou-vements pour jouer ou ap-prendre à nager. Il ne peut passe dégonfler puisqu’il est faitde mousse polyéthylène et nond’air. De plus, l’enfant ne peutpas le retirer sans l’aide d’unadulte puisqu’il se fixe avecune boucle dans le dos. »

Quels sont les réflexes que lesparents doivent adopter ?« Même si la piscine est équipéed’un système de protection,rien ne vaut la surveillance desadultes. Les accidents arriventle plus souvent autour de pis-cines privées quand un groupe

d’enfants joue et qu’un groupede parents discute entre eux. Larègle indispensable à respecterest d’attribuer un enfant à unparent. Par ailleurs, si la piscineest ouverte, on ne laisse pas unenfant qui ne sait pas nagersans brassard ou maillot f lot-tant. »

À partir de quel âge un enfantdoit-il savoir nager ?« Dès quatre ans, les enfantspeuvent commencer l’appren-tissage de la nage et intégrer lesdifférents mouvements. Verssix/ sept ans, tous les enfants de-vraient savoir nager ce qui estloin d’être le cas. » ■

PARIS Alors que les va-cances d’été battent leurplein, les pédiatres rap-pellent les bons réflexespour assurer des bai-gnades en toute sécurité.Alain Bocquet, pédiatre etresponsable du site deconseils aux parentsmpe-dia.fr, conseille les acces-soires comme le maillotflottant ou le puddle jum-per pour équiper lestout-petits.

Ph. blackred/Istock.com

Un maillot flottant plutôt qu’une bouée

BRUXELLES Une étude, paruedans la revue Jama Pediatrics,souligne l’importance de parlerdès la naissance à son bébé.Cette interaction précoce per-mettrait de nourrir le développe-ment de son cerveau. Ainsi, il se-rait capable de parler, lire etécrire plus tôt et d’acquérir unbien-être social et émotionnel.De la même manière que l’onnourrit un bébé pour son bien-être physique et sa croissance, ilfaudrait donc lui faire la conver-sation pour nourrir son intellect,selon une dernière étude del’université d’Harvard. L’étudeprécise que, arrivés à l’âge detrois ans, les enfants grandissantdans des foyers à faible revenuont entendu en moyenne 30 mil-lions de mots en moins et ontmoitié moins de vocabulairecomparativement à des enfantsdont les parents ont des revenussupérieurs. ■

Ph. A.KaZaK/shutterstock.com

Parlez aux bébés

8 M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 metro8 N EW S

Nous avons visité la Lego Idea House. Ce bâtiment,dont l’accès est réservé aux employés du groupe,renferme de nombreux secrets et tous les jouetsqui ont marqué l’histoire de Lego. L’occasion idéalede retracer l’historique de cette entreprise fami-liale devenue numéro 1 mondial du jouet.

Pour la sortie du jeu vidéo « Lego StarWars : Le Réveil de la Force », Metro s’estrendu à Billund. C’est dans cette petite villedanoise que sont nés les Lego il y a plus de80 ans. Encore aujourd’hui, une bonne par-tie de la ville tourne autour de ces petitesbriques colorées au succès planétaire.C’est ici, au cœur du Danemark, qu’estinstallée la principale usine du groupe,mais aussi le parc d’attractions Legoland etson hôtel.

Photos Thomas Wallemacq

L’histoire de Lego en dix dates clés

1934

Ole Kirk Christiansen fonde la marque LEGO, abré-viation des mots danois « leg godt » qui signifient« bien jouer » en français. Les premiers jouets com-mercialisés sont des animaux et des véhicules enbois.

1952

Alors que l’entreprise s’est développée en créantdes jouets en bois, elle lance ses premiers kits deconstruction en briques en plastique.

1958

Lego améliore le modèle de brique de 1952. L’en-treprise dépose un brevet pour la brique qui s’im-brique et qui permet aux enfants de laisser librecours à leur créativité. Ce modèle de 1958 estd’ailleurs encore compatible avec les Lego d’au-jourd’hui.

1968

Le premier parc d’attractions Legoland ouvre sesportes à Billund, non loin du siège de l’entreprise.Aujourd’hui, il existe six parcs à thèmes dédiés àl’univers des Lego, en Europe mais également auxÉtats-Unis et en Malaisie.

1969

Lego élargit son offre et lance une gamme de jouetspour les bébés, les Duplo.

1974

Lego commercialise son premier personnage. Bienqu’il fût vendu pendant plusieurs années, il étaittrès grand et pas proportionnel avec l’environne-ment Lego.

1975

La première mini-figurine voit le jour. Elle ne pos-sède ni expression faciale, ni bras.

1999

Pour la première fois, l’entreprise danoise achèteles droits d’une saga bien connue et se lance dansles produits dérivés. C’est un kit Star Wars quiinaugure cette nouvelle ère.

2004

L’entreprise ne fait plus recette et connaît une im-portante crise. Pour tenter de se diversifier, Legosort des poupées qui n’ont rien à voir avec lesbriques, mais reviendra rapidement sur sa déci-sion.

2014Lego détrône Mattel et sa célèbre Barbie et devientle numéro 1 mondial du jouet.

Thomas Wallemacq

metro M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 9#M U S T R E A D 9

me by metro

Les zones érogènes sont celles qui nous procurentdes plaisirs infinis lorsqu’elles sont stimulées pen-dant les ébats. Il y a bien sûr les plus classiques,zones de jouissance communes à tous et à toutes,mais il y a aussi celles qui sont intimes à chacunet chacune. Très personnelles, les zones érogènesne sont pas les mêmes chez tout le monde et bienheureusement d’ailleurs. À chaque corps, ses se-crets. Pour découvrir les vôtres, la meilleure solu-tion est encore la pratique, en solo ou à deux…Sur Metrotime on vous donne quelques exemplespour vous aider à les démasquer.En lire plus sur metrotime.be/rendez-vous

Photo Rendez-Vous

À la conquête des zonesérogènes

Triste soirée pour les Français ce dimanche 10juillet. Alors que le coup de sifflet final annoncela victoire à l’équipe du Portugal, un supporterdes Bleus en larmes a été consolé par un petitgarçon portugais, habillé aux couleurs de sonéquipe. Touché par cette attention, le jeunehomme n’a pas hésité à prendre l’enfant dansses bras. Joli moment de douceur à la fin de cetEuro 2016. La vidéo de cette séquence touchanteest rapidement devenue virale sur les réseaux so-ciaux et a été partagée plusieurs dizaines de mil-liers de fois sur Facebook et sur Twitter. Un belinstant de football à découvrir sur Metrotime.be

Ph. Capture YouTube Euronews

Il console un supporterfrançais en pleurs

Détenus aux États-Unis, huit hommes ont forcéleur cellule pour venir en aide au gardien chargéde leur surveillance. Les prisonniers se trouvaientdans une pièce fermée par une grille à plaisanteravec le gardien lorsque ce dernier a été victimed’une crise cardiaque. Face à la situation d’ur-gence, ils ont d’abord tenté de prévenir d’autresmembres du personnel. Mais devant l’absence deréaction, ils ont décidé de tenter le tout pour letout en forçant leur cellule. Pieds et poings liés, ilsont alors pris le pouls du gardien avant de tenterd’alerter ses collègues en tapant sur les portes.Un acte héroïque à découvrir sur Metrotime.be

Ph. Capture YouTube

Ils forcent leur cellulepour aider leur gardien

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Dimanche, un parc de Séoul, en Corée du Sud, a fêté l’anniversaire de ses deux pandasgéants. Pour célébrer les quatre ans de Le Bao et les trois ans de Ai Bao, les deux mammi-fères ont chacun reçu un énorme gâteau en glace, mais aussi des cadeaux et des jouets.

AFP

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Dans la ville de Hull, au nord de l’Angleterre, 3.200 volontaires, originaires de 20 pays, ont posédans le plus simple appareil et peints en plusieurs nuances de bleu. Baptisé « Sea of Hull », ceprojet a été dirigé par le photographe Spencer Tunick, un habitué des réalisations dénudées.

AFP

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C’est demain que s’ouvrent lesportes du festival de Dour surla célèbre plaine de la Ma-chine à feu. Jusqu’à di-manche, ils seront littérale-ment des centaines d’artistes,groupes et Dj’s à fouler les

planches des neuf scènes decet événement dantesque. Letout dans des genres extrême-ment divers mais avec pour filrouge une vision indé et alter-native de la musique.

LES POINTURESUne partie conséquente dupublic viendra notammentpour y croiser le mythe Pixies(photo) le 17 juillet, d’autantque la bande à Frank Black afait l’étonnante annonce d’un

nouvel album pour sep-tembre. Au rayon grosse ma-chine, on attendra égalementThe Vaccines, The Prodigy, Si-gur Ros, Rudimental, Under-world…

MUSIC NON-STOPPurement rock à ses débuts, lefestival de Dour reçoit désor-mais ce qui se fait de mieuxdans la sphère électro, loin del’EDM cher à Tomorrowland.Parce qu’ici les machines ontégalement une âme. On at-tend donc évidemment DanielAvery, Netsky, Paula Temple,Floating Points, Richie Haw-tin, Four Tet, Mr. Oizo, Panthadu Prince, Maya Jane Coles,SHXCXCHCXSH…

HIPSTERIS NOT A CRIMEÊtre hispter, c’est égalementsavoir un peu avant les autresce qu’il est bien d’écouter toutsimplement parce que c’estbon. À ce jeu-là, on retiendradonc les noms de Fakear, ClubCheval, Mnek, Acid Arab, etbien évidemment La Femme,même si ces derniers ne sontpas complètement novices.

DU MUSCLÉLe Dour festival reste un évé-

nement rock, du soft au plusextrême. Avec The Subways,on est dans la fougue post-adolescente, avec les Liégeoisde Cocaine Piss dans du punk,les Do or Die restent Metal-core, et les Mass Hysteria nu-metal.

URBAIN TROP URBAINHip-hop, rap, musiques ur-baines… Dour a été l’un despremiers à les intégrer à sonaffiche. Cette année, ils serontencore nombreux à y déroulerdu f low. Woodie Smalls, évi-demment, dont tout le mondeparle. On retiendra égalementles présences de MHD, WizKhalifa, Mobb Deep, Ode-zenne, Stormzy ou la jeuneétoile montante Goldlink.

AU SECOURSEt sachez que l’on prendrasoin de vous, puisque la CroixRouge du Hainaut a annoncél’installation du plus granddispositif préventif de secoursde Wallonie au Dour Festival.Ses effectifs avaient en effetgéré et traité près de 5.000 casd’intervention lors du DourFestival 2015, ce que les ins-tances de la société d’utilitépublique qualifient de « re-cord ». ■

DOUR Les festivals sonten mode rafale… Les Ar-dentes viennent de seterminer, place désormaisau festival de Dour et àson affiche sans fin.

AFP / P. De Melo Moreira

Courants alternatifsen continu

10 M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 metro10 T I M E O U T

BRUXELLES Quand il estquestion de festival, on re-garde souvent dans son as-siette, et c’est normal, tant laBelgique est bien garnie. Maisc’est aussi l’occasion d’allervoir ailleurs et de s’offrir unpetit city-trip. Et pourquoi pasle fameux Benicassim (14-17/7) en Espagne avec notam-ment à l’affiche Disclosure,Kendrick Lamar, Muse, TheChemical Brothers et The Kills.Ou peut-être même le très bal-néaire (mais nordique) Positi-vus Festival (15-17/7) en Letto-nie qui annonce quand mêmeEllie Goulding, Air, Grimes, Ig-gy Pop et M83. Mais le fin dufin reste le festival français LesVieilles Charrues (14-17/7)avec du Pharrell Williams, La-na Del Rey, Michel Polnareff,The Libertines, Suede, Pixies,Louise Attaque, Louane ou en-core Jake Bugg. ■

Ph. D.R.

Festivald’ailleurs

La première saison de cette série dramatiquesignée Damon Lindelof (« Lost ») et Tom Per-rotta (l’auteur du livre) nous avait complète-ment retourné. Et la deuxième salve est toutaussi bouleversante. Kevin (Justin Theroux) etNora ont quitté Mapleton pour s’installerdans la ville de Jarden, située dans le parc na-tional de Miracle, le seul endroit sur Terre ouaucun être humain n’a disparu. Ils font larencontre de la famille Murphy, qui habitejuste à côté. Alors que tout le monde se penseen sécurité, la fille des Murphy disparaît avecdeux autres jeunes filles. Si la première sai-son se concentrait sur l’aspect social et rela-

tionnel trois ans après la mystérieuse dispari-tion de 2 % de la population, ces dix nou-veaux épisodes se penchent davantage sur lemystère qui a conduit à cet événement. Lescénario intègre beaucoup plus d’élémentsfantastiques et religieux. Le découpage de lasérie se fixe également davantage sur chaquepersonnage. Une histoire originale, des ac-teurs extraordinaires, une musique qui vousprend aux tripes, « The Leftovers », passée in-justement inaperçue, fait partie de ces sériesqui marquent les esprits. (mb)

Série : ■■■■■ Bonus : /

Ph. HBO

The Leftovers (saison 2)

SORTIES DVD

Dans l’écurie Marvel, Dead-pool fait bande à part. Créédans la série de comics « X-Men : New Mutants », on avaitdéjà pu l’apercevoir dans lefilm « X-Men Origins : Wolve-rine », déjà interprété parRyan Reynolds. L’acteur re-prend ici ce rôle dans un filmentièrement consacré à cet an-ti-héros à la répartie percu-tante et au vocabulaire po-tache pour ne pas dire fran-chement vulgaire. Mais necroyez pas que ce n’est pas ungrand romantique parce quesa nouvelle mission sera de re-

conquérir sa belle, lui quin’est plus beau gosse qu’ilétait, malgré son pouvoir deregénération perpétuelle. Etça marche ! Pétaradant et drô-lissime, le film de Tim Millerjette un vent de frais sur unelicence X-Men qui a déçu dansle dernier épisode « Apoca-lypse ». En bonus, un bêtisierappréciable. Attention, la vio-lence de certaines scènesconfine le film à un publicaverti. (nn)

Film :■■■■■

Bonus :■■■■■

Ph. D.R.

Deadpool

En 1961, le procès Eichmann,l’architecte en chef nazi du pland’extermination des juifs d’Eu-rope pendant la Seconde Guerremondiale, est retransmis à la té-lévision pendant quatre moisdans 37 pays. Ce film retracecomment Milton Fruchtman(Martin Freeman) et Leo Hurwitz(Anthony LaPaglia) ont créé cepremier événement télévisuelmondial qui permettra à l’opi-nion publique de se rendrecompte des atrocités nazies. Cefilm réalisé par le BritanniquePaul Andrew Williams partaitd’une bonne idée : ne pas sefixer sur le procès mais sur lescoulisses de la création télévi-

suelle. Mais le scénario est bientrop brouillon, passant d’imagesrécentes à des images d’archivessans liens. Les dialogues ne sontégalement pas du plus grand ni-veau. Reste une bonne presta-tion de Martin Freeman. (mb)

Film : ■■■■■

Ph. BBC

Eichmann Show

La deuxième saison de cettesérie médicale d’époque si-gnée Steven Soderbergh esttoujours aussi esthétique etmalsaine, avec un CliveOwen habité.

Ph. D.R.

2. The Knick(saison 2)

Ph. D.R.

3. Deadpool

La délicieuse Maggie Smithinterprète une vieille damevivant dans un van et quiélit domicile dans l’alléed’un dramaturge.

4. The Lady in The Van

Un documentaire positif, instructif et plein d’espoir, nousmontrant différentes initiatives locales pour un mondemeilleur.

5. Demain

1. The Leftovers (saison 2)Voir ci-contre

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metro M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 11D V D 11

L’été sera

flair.be

!

12 M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 metro12 MO V I E S

‘El Olivo’ est l’histoire d’une fa-mille, mais en même temps leportrait d’un pays. Était-ce votreconception du film dès le dé-part ?Icíar Bollaín : « Oui. Le scénarioest de mon compagnon Paul La-verty (le scénariste attitré de KenLoach, ndlr.). Il avait lu dans un

journal un article sur des oliviersmillénaires de la province de Cas-tille Castellón qui étaient déterréset envoyés à l’étranger. Cette idéel’avait choqué : un tel arbre apeut-être été planté par les Ro-mains, les gens du coin s’en sontoccupés pendant 2.000 ans etl’arbre leur a donné de l’huile

d’olive durant autant d’années. Etpuis voilà que quelqu’un arriveavec de l’argent et dit : ‘Je le veux.’Pour le mettre ensuite dans le hallde son entreprise. Pour Paul, celadépassait l’entendement. Cet oli-vier est donc devenu le point dedépart de cette histoire, et c’étaiten outre une bonne métaphore

-de notre société capitaliste, de cequi est en train de se passer avecl’environnement, mais aussi spé-cifiquement de ce qui s’est passéces dernières années avec l’Es-pagne. »

Paul Laverty est un Écossais :pourquoi voulait-il tant parlerde la crise espagnole ?« Paul et moi vivons depuis quatreans à Edinburgh, mais nous avonsvécu ensemble en Espagne pen-dant 14 ans. Paul a donc vu, de sespropres yeux, l’arbre de l’écono-mie espagnole, et ensuite l’implo-sion. L’Espagne vit depuis des an-nées déjà dans une énorme incer-titude. J’ai des neveux et niècesqui n’arrivent pas à trouver de tra-vail. L’un a fait des études d’ingé-nieur, et doit quand même secontenter d’un petit job adminis-tratif dans une jardinerie. Un ingé-nieur de 26 ans qui vend des pe-tites plantes… Mon beau-frèrequant à lui a dû céder la moitié deson salaire : il travaille toujoursexactement autant d’heuresqu’avant, mais il est beaucoupmoins payé tout simplement. Cetappauvrissement général, nousl’avons vu partout autour de nousen Espagne. »

Le fait que l’olivier de la familled’Alma parte pour l’Allemagnejustement ne me semble pasnon plus tout à fait le fruit duhasard.« (rires) C’est exact. Des oliviers ontété envoyés jusqu’au bout dumonde : la Chine, le Moyen-Orient… Il y en a aussi à Madrid,au siège social de la Banque San-tander. Mais nous avons choisil’Allemagne. Premièrement, parceque nous voulions que les person-nages entreprennent un voyage-qui ne pouvait être ni trop long nitrop court, l’Allemagne donc se si-tuait déjà à une distance adé-quate. Mais cela a aussi une signi-fication particulière pour les Espa-gnols : l’Allemagne est le pays quinous impose depuis des annéesune politique d’austérité. Ils ontsauvé nos banques, et cetteénorme dette, nous sommes tou-jours en train de la payer. Celapèse sur l’esprit collectif. Si Almaet sa famille étaient parties en Bel-gique, cela n’aurait pas eu le

même écho. »

Le contraste entre la mentalitéespagnole et la mentalité alle-mande est grand aussi dans lefilm : l’idéalisme d’Alma ren-contre l’incompréhension chezles Allemands de son âge. Ils latrouvent naïve.« Oui, et en fait ils ont raison. (rires)Ce que fait Alma est absurde. Ellen’a pas de plan, elle vient récla-mer un arbre pour lequel cette en-treprise a payé honnêtement. Enfait, elle est une sorte de Don Qui-chotte : elle se bat contre des mou-lins. Mais d’un autre côté, si vousn’essayez rien, rien ne va changernon plus. »

Est-ce le message que vous vou-lez transmettre à la jeunesse es-pagnole ?« Oui. Cela n’a pas de sens de res-ter les bras croisés. Alors tout restecomme c’était. Le non-confor-misme est toujours utile, même sivous n’atteignez pas votre but. Leseul fait qu’Alma entreprendquelque chose, aussi fou que cesoit, déclenche déjà quelquechose. Elle amène un change-ment. »

Avez-vous l’impression que lajeunesse baisse trop les bras ?« Je trouve que les jeunes Espa-gnols pourraient être plus en co-lère, quand on regarde tout cequ’ils doivent endurer. Des jeunescomme Alma n’ont rien connud’autre durant leur adolescenceque la misère économique, etl’avenir aussi ne semble pas trèsrose : la moitié des personnes demoins de 25 ans sont au chômage.La moitié ! Cela signifie que lesjeunes d’aujourd’hui ne doiventpas espérer pouvoir voler de leurspropres ailes rapidement et ga-gner un salaire décent. Il y en abien sûr qui se révoltent quandmême -regardez le mouvementdes Indignés ou les nombreuxjeunes qui soutiennent le parti Po-demos. Mais, de manière générale,cela m’étonne de voir une partiede la jeunesse si peu touchée ap-paremment de la situation sociale.Avec ce film, j’espère un peu lessecouer : les inciter à descendredans la rue et à hurler leur co-lère. » Lieven Trio

BRUXELLES Lorsque laréalisatrice Icíar Bollaínparle de la crise en Es-pagne, on entend l’indi-gnation et la colère danssa voix. Cette colère, ellela voit trop peu s’expri-mer au sein de la jeu-nesse espagnole. C’estpourquoi elle leur montrela rebelle Alma donner lebon exemple dans sonnouveau film ‘El Olivo’:son voyage en Allemagnepour réclamer l’oliviermillénaire de sa familleest un acte de protesta-tion symbolique.

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« Je veux secouer la jeunesse »ICÍAR BOLLAÍN FILME LA CRISE ESPAGNOLE DANS ‘EL OLIVO’

Maintenant, les films sur la crise sont devenus une sorte de genre ensoi. En général, ils se focalisent sur les USA (‘The Big Short’, ‘99 Ho-mes’, etc.), mais sur l’Espagne aussi, il y a beaucoup à dire. Dans‘L’Olivier’ (‘El Olivo’), la réalisatrice Icíar Bollaín (‘Te Doy Mis Ojos’)montre un pays qui est complètement anéanti par des années d’aus-térité et de chômage. Mais aussi longtemps que la jeunesse continuede se battre, il y a de la lumière au bout du tunnel. Ce message estincarné de façon assez explicite par Alma (Anna Castillo), une jeuneEspagnole dont la jeunesse est marquée par la crise. Son grand-pèrebien-aimé produit de l’huile d’olive artisanale, mais pour sauver lafamille de la faillite, il a dû céder son olivier deux fois millénaire àune entreprise allemande -l’Espagne pressée par l’Allemagne,grande puissance économique, vous voyez ? Depuis, le grand-père vamal, et l’idéaliste Alma prend donc la résolution d’aller récupérerl’arbre à Düsseldorf. Le scénariste Paul Laverty, connu des films toutaussi engagés de Ken Loach, se montre sous son jour le plus naïf et lemoins subtil. Il enterre l’histoire sous une épaisse couche de symbo-lisme, et ses métaphores ne sont pas spécialement extra vierge.Comme lorsque l’oncle d’Alma fracasse une copie de la Statue de laLiberté -l’Amérique, figure de proue du capitalisme débridé, vousvoyez ? Un film plus intéressant à commenter qu’à regarder. (lt)

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convivialitéOrientation

client Ambition

metro M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 13MO V I E S 13

Une grande partie du film se passe dansl’espace : ce n’est tout de suite le décorqu’on associe avec des animaux préhis-toriques, si ?Mike Thurmeier : « Je l’avoue, j’ai aussiun peu froncé les sourcils lorsque notreproductrice nous a présenté l’idée. Maisplus j’y pensais, plus j’arrivais à le conce-voir. Les surprises sont en effet essentiellesdans une comédie, et s’il y a une chose àlaquelle on ne s’attend pas dans l’espace,c’est bien un mammifère préhistorique. Àpartir de cette idée de base, les idées de

scènes drôles me sont venues les unesaprès les autres. Vous savez, cela fait déjàcinq films que Scrat est avec nous, et cettefois, il joue même un rôle plus importantque jamais : cela ne reste amusant que s’ilse retrouve à chaque fois dans de nou-velles situations. »

J’ai lu que ceci pourrait bien être le der-nier ‘Âge de Glace’. Est-ce vrai ?« Non, je n’ai aucune idée d’où est venuecette info ! Ce n’est certainement pas aveccette idée en tête que nous avons entaméle film. Maintenant, si tout d’un coup plus

personne ne vient voir l’Âge de Glace, cepourrait bien sûr être quand même le der-nier. (rires) Mais nous espérons que ce nesera pas le cas. »

C’est quand même déjà le cinquième dela série. Continuez-vous parce que vousavez encore plein de chose à racontersur Sid, Manny et Cie ? Ou parce que lesfilms précédents ont rapporté ensembleprès de 3 milliards $?« Vous savez, nous nous sommes vraimentposé la question : ‘Devons-nous absolu-

ment encore en faire un ?’ Ce n’est doncpas le studio qui nous aurait dit : ‘Dansquatre ans, nous voulons un nouveau ‘Âgede Glace’, trouvez donc quelque chose’.Non, il fallait une bonne idée. Sinon, cefilm n’aurait jamais vu le jour. »

En êtes-vous tout à fait certain ? Soyonsréalistes un instant : le cinéma est aussiun business, et si vous n’aviez pas voulule faire, le studio aurait tout de mêmecherché un autre réalisateur ?« Là il y a peut-être du vrai dans ce quevous dites. Ou peut-être qu’ils nous au-

raient un peu plus talonnés pour trouverquand même une bonne idée. (rires) C’estpossible. Mais je peux vous dire avec lamain sur le cœur que je suis fier de tousles films que nous avons faits jusqu’ici.Notre ambition, ce n’est pas nécessaire-ment un Oscar, mais nous voulons fairedes films drôles et divertissants. Le plusimportant pour moi, c’est qu’ils font rireénormément mes filles de 9 et 10 ans.(rires) »

En parlant de vos filles : tandis que Scratrebondit dans l’espace, sur Terre, Man-ny le mammouth doit laisser partir safille devenue une jeune adulte. Elle estsur le point de se marier et va quitter lecocon familial, au grand regret de Man-ny. Voyez-vous déjà ce qui vous attend ?

« Oui… Pour mes filles, cela prendra toutde même encore quelques années, maisl’aînée vient tout juste de connaître uneformidable poussée de croissance. Elle estmaintenant presque aussi grande que mafemme. Cela me rend tout de même unpetit peu nerveux. (rires) Je sens déjà main-tenant que je ne serai pas prêt lorsqu’ellequittera la maison. Dans ce sens, je peuxtout de même me retrouver dans la réac-tion de Manny. Ce film montre en fait ceque mes filles peuvent attendre de mapart dans quelques années. Ce n’est doncpas très réjouissant pour elles. (rires) »

Vous êtes associé à la franchise ‘Âge deGlace’ depuis le premier film. D’abordcomme animateur, plus tard commeréalisateur. Comment avez-vous vu évo-luer le paysage de l’animation ?« Lorsque nous avons commencé l’Age deGlace’, il n’y avait eu qu’une poignée defilms d’animation de synthèse : ‘Toy Sto-ry’, ‘Mille et une pattes’ (‘A Bug’s Life’) et‘Fourmiz’ (‘Antz’). C’était tout. Mais pen-dant que nous étions en train de travaillersur notre film, nous avons vu sortir aussi‘Shrek’ et ‘Monstres & Cie’. C’était le débutd’un véritable boom de l’animation. Au-jourd’hui, la concurrence est féroce. D’uncôté, c’est incroyablement excitant : onvoit apparaître constamment des filmsd’animation formidables. D’un autre côté,il devient plus difficile aussi de trouverune petite place pour votre film. Vous es-pérez toujours un bon timing. Même sivous faites un ‘Âge de Glace’. »

Lieven Trio@l_trio

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Des animaux préhistoriques dans l’espaceLE RÉALISATEUR MIKE THURMEIER SORT DE L’ATMOSPHÈRE AVEC ‘L’AGE DE GLACE : LES LOIS DE L’UNIVERS’

«La concurrence dans le mondede l’animation est féroce»

AMSTERDAM En 2002, le monde a fait laconnaissance de Scrat, l’écureuil le plusrésolu depuis que le monde est monde –ou du moins depuis le Pléistocène. Legland préhistorique qu’il poursuivaitdans ‘l’Age de Glace’ (‘Ice Age’), il ne l’atoujours pas attrapé 14 ans plus tard :dans ‘L’Age de Glace : les Lois de l’Uni-vers’, le cinquième (!) opus de la série, ilpoursuit sa quête frénétique jusqu’endehors de l’atmosphère, avec des consé-quences catastrophiques pour tout lesystème solaire. Un peu tiré par les che-veux, direz-vous ? Metro a posé la ques-tion au réalisateur Mike Thurmeier, quitravaille sur la franchise ‘Ice Age’ depuisses débuts.

Après l'excellent 'A Hijacking', TobiasLindholm revient en force avec ce filmsur un commandant accusé de crimede guerre. Entre drame moral et filmde procès, 'Krigen' interpelle, émeutet questionne avec finesse. Un must.Ph. Studio Canal

2. KRIGEN

Joachim Lafosse dissèque le couple et les relations familiales avec finesse ettension dans ce huis-clos conjugal magistral dans lequel Bérénice Bejo tienttête à Cédric Kahn.

3. L'ÉCONOMIE DU COUPLE

Veuve intrépide en quête d'un marifortuné, Kate Beckinsale bouscule lahaute société anglaise coincée du18ème. Une comédie pétillanteadaptée de Jane Austen, aux dia-logues savoureux !

4. LOVE &FRIENDSHIP

5. LE MONDE DE DORY(FINDING DORY)

1. LA TORTUE ROUGE (THE RED TURTLE)Splendide fable d’animation sur un naufragé qui échoue sur une île dé-serte. Le réalisateur hollandais Michael Dudok de Wit prouve que l’illustrestudio japonais Ghibli a encore un avenir.

TOP 55

Pixar prouve qu’un spin-off n’est pas né-cessairement un sell-off. Andrew Stantonsigne à nouveau, 13 ans après ‘Le Mondede Nemo’, une aventure océanique drôleet émouvante, avec quelques formi-dables nouveaux personnages en prime.

Vous avez publié ce livre en2009 suite à un reportageque vous avez effectué auPakistan. Pourquoi le pu-blier aujourd’hui en fran-çais ?« Il est sorti également dansd’autres langues en 2009.Mais à cette époque, je n’étaistout simplement pas publiéen français. On a pris la déci-sion de l’éditer en françaisaprès Charlie Hebdo. Nousnous sommes rendu compteque c’était le bon moment. »

Dans votre roman, vousimaginez des terroristes quis’infiltrent dans une cen-trale nucléaire et s’enfuientavec des cargaisons d’ura-nium hautement enrichi.C’est exactement ce quenous avons longtempscraint à Bruxelles.« Les services de renseigne-ments, dans mon livre, sonttotalement convaincusqu’une attaque nucléaire estinévitable. La question quel’on se pose n’est pas ‘si’ mais‘quand’ cela aura lieu. Quandon regarde ce qui s’est passéen Belgique, une des pre-mières cibles était les cen-trales nucléaires. Avant lesattentats de Bruxelles, la po-lice a découvert chez un jiha-diste des photos de la maisond’un responsable d’une cen-trale. Cela prouve qu’ils ypensent. »

Que s’était-il passé au Pakis-tan pour que vous ayezl’idée d’écrire ce roman?« C’était en 2008. Dans l’hôteldans lequel je logeais, il yavait dans une vitrine unlivre sur l’arme atomique pa-kistanaise. Et là je me suis vé-ritablement rendu compte

que le Pakistan, qui est unétat manqué, possède labombe atomique et qu’il neserait pas difficile qu’Al-Qaï-da ou les talibans s’en em-parent. C’était là un bon dé-but de roman. Quand j’aicommencé à faire des re-cherches, je me suis renducompte que j’avais besoind’un personnage qui était unopérationnel d’Al-Qaïda. Jevoulais savoir comment cesgens pensent. Et c’est commecela que le problème du jiha-disme est devenu le sujet cen-tral de mon roman. Il n’étaitplus seulement question dunucléaire dans mon roman. Ils’agit de tout un monde queles non-musulmans ne com-prennent pas. »

Les musulmans ne com-prennent pas non plus les ji-hadistes.« Ils comprennent. S’ilsadhèrent, ça, c’est autrechose. Mais ils comprennent.S’il y a quelqu’un qui produitdes horreurs au nom de la re-ligion chrétienne, on ne serapas d’accord mais vu notreculture judéo-chrétienne etnotre connaissance de l’his-toire du christianisme, oncomprendra plus facilement.Ce qui est intéressant, c’estqu’avant les attentats quandje parlais du jihadisme avecun non-musulman, il necomprenait pas de la mêmemanière qu’un musulmanpouvait le faire. C’est uneautre façon de penser. C’étaittrès difficile d’en parler sansqu’il y ait des équivoques.Maintenant, les gens sontprêts à écouter pour mieuxappréhender le problème. »

Dans votre livre, vous suivez

le processus de radicalisa-tion d’un jeune égyptienqui finit par vouloir faire lejihad. Pourtant, à la base, iln’avait pas du tout le profil.« Non, pas du tout. Il a toutsimplement changé de pro-fesseur à l’école. Ce dernierva l’amener à avoir des posi-tions plus radicales. C’estcomme si on se trouvait enAllemagne dans les années30 et que notre nouveau pro-fesseur est un nazi. Par rap-port à ce que l’on disait justeavant, le nazisme, c’est dansla pensée occidentale mais cen’est pas LA pensée occiden-tale. La différence est là. »

Votre premier livre traduiten français, « La Formule deDieu », est en cours d’adap-tation, par la société BelgaStudio.« Oui, c’est une histoire oùl’on retrouve Tomás Noron-ha, le héros de ce livre égale-

ment. Ce roman a connu untrès bon succès en languefrançaise. Le sujet du romanest : qu’a découvert la scienceau sujet de Dieu ? Normale-

ment, on prévoit un lance-ment en 2018. »

Maïté Hamouchi@Maite_Hamouchi

BRUXELLES La recherche de la vérité, c’est sans au-cun doute la marque de fabrique de J.R Dos Santos,écrivain et présentateur vedette du journal au Portu-gal. Dans « Furie divine », publié la première fois enportugais en 2009, le reporter de guerre a cherché àcomprendre le fondamentalisme musulman et lesstructures internes des réseaux terroristes.

Ph. D.R.

Quand les jihadistes sont enpossession de la bombe atomique

ROMAN

Dans « Furie divine », nous retrouvons lehéros de J.R. Dos Santos que l’on avait,pour notre part, découvert dans « Codex632 : Le secret de Christophe Colomb ».Le présentateur vedette du JT de 20h etécrivain portugais met en scène TomásNoronha qui est appelé pour décrypterun mail d’Al Quaïda. En parallèle, noussuivons l’évolution d’un jeune égyp-tien qui découvre, suite à la venue d’unnouveau professeur dans son école, l’is-lam radical et ensuite, le jihadisme.Comme a son habitude, J.R. Dos Santos

nous offre un roman extrêmement bien documenté, intelli-gent et interpellant. Un véritable page-turner bien ancré dansl’actualité. (mh)

« Furie divine », de J.R. Dos Santos, éditions HC,543 pages, 22 € ■■■■■

EN QUELQUES LIGNES

C’est en 1946 qu’est apparu le premier bikini sur lesplages, et depuis lors il ne les quitte plus. Chaque année,ce sont des millions de femmes de par le monde qui re-vêtent cette invention française qui a révolutionné lamode. Ghislaine Rayer et Patrice Gaulupeau, spécia-listes de la lingerie, nous racontent l’histoire du bikiniet nous font voyager à travers les époques grâce à un su-perbe ouvrage composé d’une centaine de photogra-phies. De Marilyn Monroe à Sophie Marceau tout enpassant par Romy Schneider, « Bikini, la légende » nousplonge plus que dans un retracé historique d’un acces-soire de mode. Il nous raconte également des époques,des mœurs, des révolutions. L’histoire des évolutionsde mentalité des années 40 à nos jours. (mh)

« Bikini, la légende : 70 ans d’un maillot de bain éternel », de Ghislaine Rayeret Patrice Gaulupeau, éditions Michel Lafon, 192 pages, 29,95€ ■■■■■

Un maillot de bain éternelOUVRAGE

Ils sont 13 aux origines aussi diverses que leur par-cours de vie. Du père absent et inconnu à celuidont on a découvert l’existence trop tard. Du géni-teur égoïste dont la vie bascule à la mort de sa filleen passant par celui dont on suit les pas aveugle-ment pour trouver sa voie. Du papa qui cache de-puis tant d’années un lourd secret familial à celuipour lequel on irait jusqu’à donner sa liberté afinde partager quelques moments en sa compagnie,Michel Torrekens imagine des pères de tous leshorizons. À travers ces 13 portraits, d’ici etd’ailleurs, l’auteur explore les liaisons père-fils/fille et leurs conséquences sur la vie de leur pro-géniture. Des récits dont le côté fictionnel rat-trape bien souvent la réalité. (ls)

« Papas ! », Michel Torrekens, éditions Vents du Nord, 157 pages, 14,90€ ■■■■■

Pères d’ici et d’ailleursNOUVELLES

14 M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 metro14 B O O K S b o o k s @ m e t r o t i m e . b e

Au vu des chiffres, cet albumest un gros carton. Commentvis-tu cette notoriété rapide ?« Pour l’instant, c’est très bien,mais je suis tellement dans letravail actuellement que je n’aipas encore le recul nécessairepour m’en rendre compte. Entout cas, tout se passe très bien.Il y a beaucoup de bienveillanceautour de moi au sein de monéquipe. On est tous très contentset très fiers. »

On te croise avant une séancede dédicaces. Comment sepasse le contact avec le public ?« J’aime beaucoup cela parce queje suis toujours curieuse de sa-voir quel public est touché parma musique. Je trouve cela biend’être en contact. C’est très im-portant. »

Tu as dû très vite apprendre àfaire des grandes scènes. Com-ment s’est passé cet écolage ra-pide ?« En fait, il n’a pas été aussi ra-pide que cela. Pendant deux ans,j’ai fait beaucoup de premièresparties, notamment de Christineand the Queen et Yodelice. Maisje ne voyais pas cela comme ‘ma’scène, mais plutôt comme un

terrain à conquérir. Aujour-d’hui, on a déjà fait une partiede la tournée qui est déjà com-plète. Donc, on est hyper-content. C’est vrai que cela faitun peu peur au début mais onreprend vite le dessus. »

Tu as également du succès enAllemagne, Pologne, Italie…« On travaille pour, mais ce n’estque le début de l’international.Pour le moment, on est surtoutconcentré sur la France. Puis onva s’attaquer un peu au restepour voir ce que cela dit. »

Le single « Come » en est à prèsde 29 millions de vues. Deschiffres qui impressionnent.« Ça fait très bizarre. Je me rap-pelle quand on a fêté le million.Mais là, ça devient énorme. Et

c’est pour cela qu’on a la pres-sion pour le prochain clip. Onprend le temps de bien le faire. »

Tu as écrit ce single il y a déjàplus de 7 ans.« Oui, c’est vraiment le morceauqui m’a permis de commencer laconstruction de cet album. Il aservi de fil conducteur. Je l’aiécrit à 16 ans tandis que j’ai fait‘Makeba’ l’année dernière. C’estdonc toute une partie de ma vieet de mon adolescence qui estdans cet album. C’est vraimentun journal de bord. Ça parled’amour, de séparation, d’es-poir, de futur et de choses quime touchent. »

Dès la cover, on sent que les in-fluences viennent de partout,avec cette divinité hindoue.

« Ce truc avec les bras, c’était sur-tout pour montrer que je suisseul sur scène et pour montrer lecôté multitâche et multi-instru-mentiste sur scène. »

Le pseudo Jain vient de la phi-losophie religieuse jaïniste.« Je ne suis du tout jaïniste, maisj’en avais entendu parler à 16ans. J’avais été marquée parcette citation : ‘Ne soit pas déso-lée si tu perds et ne deviens pasfière si tu gagnes’. En plus, celase rapprochait de mon prénomJeanne. »

Tes chansons sont tes man-tras ?« Je ressens beaucoup çà sur ‘Ma-keba’ qui est très répétitif. C’estun peu une forme de transe aveccette même phrase. Répéter cela

en continu me met dans undrôle d’état. »

C’est venu naturellement delancer des ponts entre l’Eu-rope, l’Afrique et le Moyen-Orient ?« En fait, je ne me suis pas dutout posé la question quand j’aicommencé à composer. J’écri-vais la chanson, puis je me disais‘tiens je mettrais bien des per-cus’… C’était très spontanécomme travail. »

Et c’est un album fait à quatremains avec Yodelice.« C’est le seul producteur que j’airencontré qui est vraiment venudans mon univers. Je fais toutesmes démos chez moi et une foisque j’en suis satisfaite, que jesuis allée au bout de mon idée etque je sais que techniquement jene peux rien faire de plus, je luiamène la maquette. Il arrive àtrouver d’autres harmonies deguitares, à enrichir ma musique,etc. »

On sent que tu es une artistede ta génération. Plus de fron-tières entre hip-hop, électro,pop, world…« Oui je pense que la musiquetend vers cela pour les pro-chaines années, davantage demétissage. En tout cas, j’aimebien dire de ma musique quec’est de la melting-pop parce quec’est mélangé à plein d’autresstyles. »

Pierre Jacobs

Jain sera en concert aux Francofoliesde Spa le 19 juillet, au RonquièresFestival le 6 août et à l’AncienneBelgique le 12 décembre.

BRUXELLES Carton pleinpour la jeune Jain qui avu les ventes de son al-bum « Zanaka » décoller. Ilfaut dire qu’à 24 ans àpeine, elle a su lancerdes ponts entre généra-tions et influences musi-cales, créant en cela unepop d’allure universelle.

JAIN, LA PETITE DEVENUE GRANDE

« Mon albumest un journal de bord »

Ph. Paul et Martin

«Je fais de la melting-pop»

metro M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 15S O U N D C H E C K 15

CD’s

Reconnaissables entre mille, les Red Hot Chili Peppersfont leur retour avec « The Getaway », leur 11ème al-bum. Dès les premières notes, le groupe californien decinquantenaires, tête d’affiche de Rock Werchter decette année, nous transporte sans difficulté dans sonunivers si particulier. Malgré une énorme impressionde déjà entendu, les fans de la première heure appré-cieront les 13 chansons de ce nouvel opus dont le vin-tage « Sick Love » accompagné au piano par Elton John,le sublime « Encore » ou les incontournables « The Ge-taway » et « Dark Necessities ». Retour réussi pour le

groupe après le moyen « I’m with you » de 2012. (ls)■■■■■

Red Hot Chili Peppers « The Getaway »

C’est au tour de Jackmaster de prendre les rênes du‘DJ-Kicks’, cette série de compilations mixées qui fontréférence en la matière. Tel un ‘Walk of Fame’,chaque DJ digne de ce nom rêve d’y mettre la main,tant qu’il ne manie pas l’EDM ou la grosse dance destade. Chez DJ-Kicks, on joue sur la subtilité, une élec-tro pointue et hédoniste à la fois. Certains auront pudécouvrir récemment au Voodoo Village festival lestyle de ce Jackmaster qui aime les montées en dou-ceur pour atteindre un pic en puissance entre house ettechno. On les retrouve ici pleinement. Près de 24

pistes pour passer par tous les stades d’une forme de transe dont il a le secret. (pj)■■■■■

Jackmaster « Dj-Kicks »

Summer 08… ou été 2008… C’est l’époque à laquellele succès commençait à poindre pour Metronomytandis que l’album « Nights Out » était sur le point desortir. Joseph Mount, tête pensante du quatuor deBrighton, a voulu souligner par ce titre qu’il s’étaitinspiré du passé pour construire ce cinquième al-bum. Mais un passé sans le moindre soupçon de nos-talgie, juste une matière première, rien de plus. Lessynthés sont vintage, la tonalité générale également,on puise dans le funk, le disco, la pop eighties… On ycroise Robyn pour « Hang me Out to Dry ». C’eût pu

être ringard, ça ne l’est pas du tout, car Metronomy sait tenir la barre. (pj)■■■■■

Metronomy « Summer 08 »

Aphex Twin est un personnage à part dans le monde del’électro. Un univers qu’il observe de loin tout en étant unphare pour une génération entière. Il débarque toujourssans qu’on l’attende. En 2014, il nous revenait avec l’ex-cellent « Syro », huit ans après sa précédente sortie officielle.Depuis lors, il a balancé gratos des centaines de pistes sur leweb, des choses moins abouties mais qui ont fait plaisir auxfans. Et voilà aujourd’hui « Cheetah », soit sept morceauxsous forme d’exercice de style où l’AFX manipule des sonsdigitaux associés à des technologies de séquençages d’ondessonores. C’en est donc presque un album (ou EP) pour

geeks. Et de fait, c’est un peu austère, mais taillé pour les fans d’electronica pur jus. (pj)■■■■■

Aphex Twin « Cheetah »

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metro M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 17t o p i c s @ m e t r o t i m e . b e T O P I C S 17

SYDNEY Un Australien quis’était filmé en train d’arra-cher avec les dents la tête d’unrat vivant et avait posté lesimages sur les réseaux sociauxs’est vu interdire par la justicehier de posséder un animal decompagnie. Sur la vidéo, vi-sionnées des centaines de mil-liers de fois, on voit MatthewMaloney faire irruption dansune pièce, s’emparer du rat,

lui arracher la tête avec lesdents. Il avale ensuite la têteen la faisant passer à coups derasades de vodka. Puis, unhomme lui met un coup depoing dans la figure et luicasse une chaise sur le dosavant que Maloney neconclue : « Fais mieux ».D’après les médias, il voulaitainsi lancer un nouveau genrede défi internet. ■

AFP

Il décapite un rat avec les dents

BRUGELETTE Un garçon de sept ans a reçu un coup de bec d’unvautour vendredi dernier lors d’un spectacle de fauconnerie à PairiDaiza. Le garçonnet a été griffé sous l’œil et à la lèvre. « Ce vautourvole depuis trois ans à Pairi Daiza et nous n’avions jamais eu de pro-blème », assure Françoise Gilson, directrice de la communication duparc animalier. « L’enfant s’est retourné, le vautour a été surpris et ila donné un coup de bec superficiel. Le parc n’a connu que très peud’incidents de ce genre depuis plus de 20 ans. » « Nous sommes déso-lés de cet incident indépendant de notre volonté et vraiment raris-sime », insiste encore Mme Gilson. ■

Un vautour de Pairi Daiza a donnéun coup de bec à un garçonnet

➤ Merci à l’accompagna-trice aux beaux yeuxbleus qui, à Gand-Saint-Pierre, m’a aidé àtrouver une solutionpour embarquer monvélo sur le train versLiège de 15h24…Après un long voyageéprouvant, ça fait tou-jours plaisir de rece-voir de l’aide de quel-qu’un de souriant etcompétent… (via kiss-ride@metrotime.be)

➤ Un mec avec des écou-teurs rouges dans letram… Ligne 7, find’après-midi vendredi.J’aimerais te revoir (viakissride@metrotime.be)

➤ À la charmante Rou-maine habitant Water-mael-Boitsfort avecqui j’ai discuté assisdans les gradins lorsdu concert de PJ Har-vey à Werchter. Je t’aitrouvé absolumentravissante et aimeraisbeaucoup pouvoircontinuer notre discus-sion autour d’un café !Si tu es partante, écris-moi sur goodfor-tune@hmamail.com

➤ Perdu dans le train le 30juin un imper beigeavec capuchon et finesbandes plus foncéesaux manches. J’ai prisle train à Enghien à6h42 et je suis descen-due à BruxellesLuxembourg à 7h23(train direction LiègePalais). J’étais en 1èreclasse car j’avais undossier à préparer etrelire. Récompense.Merci de me contacter.(via kissride@metro-time.be)

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KISSRIDE

19.35 Chasse: main basse

sur la savane. Documentaire

de Olivia Mokiejewski (France

2015). 21.00 Adama. Film

d’animation de Simon Rouby (France 2015).

22.20 The Cut - La blessure. (The Cut). Drame

historique de Fatih Akin (2014). 0.35 Good

Kill. Thriller (Etats-Unis 2014). 2.15 Elephant

Song. Drame de Charles Binamé (CDN 2014).

3.50 Programmes de nuit

18.10 Questions pour un champion

18.45 Le Tour de France à la voile

19.00 19/20 20.00 Tout le sport

20.10 Le film du Tour 20.25 Plus

belle la vie 20.55 Grantchester.

Série policière britannique. 21.40Grantchester. Série policière britannique.

22.30 Grantchester 23.15 Grand Soir/3

23.45 Mes meilleurs copains. Comédie

(France 1988). 1.30 Programmes de nuit

18.20 Sailor moon crystal

18.45 Son Altesse Alex (The

Elephant Princess). 19.10Son Altesse Alex (The

Elephant Princess). 19.35 Les mini-soigneurs:

dessin animé. 20.00 Goûtez-voir 20.30 JT

19h30 avec interprétation en langue des sig-

nes 21.05 The Master. Drame (Etats-Unis

2013). 23.15 Looking for Eric. Comédie de

Ken Loach (2009). 1.10 Programmes de nuit

18.25 7 à la maison. (7th

Heaven). 19.10 7 à la maison.

(7th Heaven). 20.00 Double

zéro. Comédie d’action de de

Gérard Pirès (France, Angleterre 2004). 21.25Les grands frères (Role Models). Comédie de

David Wain (Allemagne, Etats-Unis 2008).

23.00 Catch américain ‘SmackDown’: catch.

0.45 H. Série humoristique française. 1.05 H.

1.30 H. 1.50 Programmes de nuit

18-20h

20-21h

21-22h

22-23h

23-24h

18.30 Le Tour au quotidien

uMagazine sportif.

19.30 JT 19h30 - Météo

23.45 En quête de sens - Libres,

ensemble

uMagazine religieux.

23.55 Le Tour au quotidien

uMagazine sportif.

1.00 JT 19h30 - Météo

1.40 Boucle de nuit

18.50 Juste à temps

19.00 Le 15’

19.20 Plus belle la vie

uSérie dramatique française.

23.35 House of Cards

uSérie dramatique américai-

ne.

0.30 Boucle de nuit

18.30 Septante et un

uJeu. Présentation: Jean-

Michel Zecca.

19.00 RTL info 19 heures - Météo

19.45 Les orages de la vie

uTalk-show. Présentation:

Stéphane Pauwels.

22.00 THE BLACKLISTuSérie policière américaine.

Eli Matchett (n 72). Reddington et Liz ontréussi à fuir de Washington et ils retour-nent dans le Midwest, afin de poursuivreleurs investigations...22.50 THE BLACKLIST

uSérie policière américaine.Le Djinn (n 43). Red fait appel à uneéquipe de véritables experts, afin de luivenir en aide pour localiser Le Djinn, unefemme énigmatique, qui réussit à met-tre au point des plans de vengeanceparticulièrement redoutables...

23.40 RTL info 19 heures

0.25 Jeux de nuit

uJeu.

2.10 Boucle de nuit

5.00 Bel RTL

12 julliet 2016

22.30 LE 12 MINUTES22.45 HOUSE OF CARDS

uSérie dramatique américai-ne. Réception officielle. Dans le cadre deson projet Vallée du Jourdain, une coop-ération militaire entre les États-Unis, laRussie, Israël et la Palestine visant àmaintenir la paix au Proche-Orient,Underwood reçoit Petrov, le présidentrusse, en visite officielle à la Maison-Blanche. Malgré le soutien de Claire,maintenant ambassadrice à l’ONU,Petrov s’interroge sur l’intérêt de laRussie de participer à ce programme.

22.00 LA FEMME CACHÉEuTéléfilm de Michel Favart

(France 2012). Avec Victor Lanoux (Marc

Delvaux), Chloé Stefani (Emma), Manuel

Gélin (Bernard Lerieux)... Marc Delvaux

est un policier solitaire à la retraite.

Légende de la PJ de Lyon, handicapé

par une ancienne blessure à la jambe

survenue lors de l’une de ses enquêtes,

il vit seul depuis la mort de sa femme

dans une maison isolée au bord de la

Saône, consacrant ses journées à la

rédaction de ses mémoires.

21.10 BONESuSérie policière américaine.

48 heures chrono. Une course contre la

montre est lancée lorsque Brennan

ouvre le dossier d’un homme, condam-

né à mort par l’enquête du Jeffersonian,

et qu’elle y découvre des indices prou-

vant l’innocence du malheureux.

L’équipe a 48 heures pour récupérer

une preuve irréfutable, susceptible de lui

sauver la vie.

20.20 BONESuSérie policière américaine.

Trop jeune pour mourir. Brennan prend à

coeur une nouvelle affaire de meurtre

concernant une lycéenne, retrouvée

poignardée à maintes reprises.

L’enquête révèle que cette élève brillan-

te, inscrite à une école privée, a souffert

de harcèlement de la part de ses cama-

rades. Isolée, tyrannisée, son corps n’a

été retrouvé qu’après quatre jours.

20.05 NATURISTES, UNCHOIX DE VIEuDocumentaire. Véritable

philosophie de vie pour certains, occasi-on de rencontres libertines pour d’au-tres, le mouvement naturiste remporteun beau succès et prend de l’ampleur.Plus de 500.000 Français sont adeptesde cette pratique. Notre pays est la pre-mière destination naturiste du monde.De nombreux sites (campings, gîtes ouchambres d’hôtes) et une centaine deplages sont proposés dans l’Hexagone.

21.35 HÔTELS ET RESTOSD’EXCEPTIONuSérie documentaire.

20.20 MEURTRES ÀROCAMADOURuTéléfilm de Lionel Bailliu

(France 2014). Avec Grégori Derangère

(Alexandre Delcroix), Clémentine Célarié

(Sophie Lacaze), Gaëlle Bona (Valérie

Verdier)... Le cadavre d’un homme est

retrouvé sur les marches du chemin du

pénitent à Rocamadour. On l’a manife-

stement forcé à faire un pèlerinage expi-

atoire comme au Moyen Âge: gravir à

genoux les 216 marches de l’escalier. A

quelques jours de sa retraite, le

Commandant Sophie Lacaze doit faire

équipe avec son jeune remplaçant, le

Commandant Alexandre Delcroix pour

tenter d’élucider le mystère.

18 M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 metro18 M E D I A

BRUXELLES La rencontre Portugal-France en finale de l’Euro2016 a été suivie dimanche soir par 1.162.678 téléspectateurssur La Une, soit 70,7 % de part de marché, ressort-il des chiffresd’audience de la RTBF. Sur la VRT, l’audience était de 1.457.501spectateurs, soit 69,20 % de part de marché, a annoncé la chaînepublique f lamande. Durant l’Euro, la meilleure audience enBelgique francophone a été enregistrée lors de la confrontationBelgique-Italie le 13 juin dernier. Quelque 1.675.000 téléspecta-teurs (77,6 % de part de marché) se trouvaient alors devant leurécran. En France, la finale a été regardée par 20,8 millions detéléspectateurs en moyenne sur M6. ■

Plus de 2,6 millions de Belgesdevant la finale Portugal-France

Dans les années 50, Fred-die (Joaquin Phoenix), unvétéran, revient en Cali-fornie après s’être battudans le Pacifique. Alcoo-lique, il distille sa propregnôle et contient difficile-ment la violence qu’il a enlui. Quand Freddie ren-contre Lancaster Dodd(Philip Seymour Hoff-man), le charismatiquemeneur d’un mouvementnommé la Cause, il tomberapidement sous sa coupe.Un face-à-face entre ungourou et son élève signépar le réalisateur PaulThomas Anderson.

« The Master »,21h05, La Trois

Ph. D.R.

Un gourousansscrupule

Dans quelques mois, ellepourrait devenir la pre-mière Américaine à accé-der à la présidence. Maisqui est vraiment HillaryClinton ? Dans cette vraie-fausse biographie racon-tée à la première per-sonne, Karl Zéro et Daisyd’Errata reviennent sur lavie de la « candidate del’establishment », commel’ont nommée ses détrac-teurs, présentant HillaryClinton sous un jour guer-rier et revanchard, fati-guée de son rôle de pre-mière dame docile et prêteà tout pour enfin prendreles rênes du vrai pouvoir.

« Dans la peau d’HillaryClinton », 20h55, Arte

AFP / J. Sommers II

Dansla peaud’Hillary

COUP DE CŒUR

PARIS « Tantale » offre une ex-périence cinématographiqueinédite grâce à son interactionqui permet aux internautes dese glisser dans la peau du héroset de choisir leur propre fin.Disponible sur Tantale.nouvelles-ecritures.francetv.fr, le film meten scène Henri Laborde, à l’hô-tel Carlton, lieu où sont réuniesplusieurs personnalités spor-tives et politiques afin de dési-gner la prochaine ville organi-

satrice des Jeux Olympiques.Dans la peau de cet hommed’État fictif, les internautes de-vront trouver les bonnes per-sonnes et les bons mots pourfaire gagner Paris, ville fina-liste avec Bombai. À eux dejouer et de déjouer les tenta-tives de corruption et les ma-nœuvres politiques. Gratuit,« Tantale » dure 30 minutes,possède cinq fins différentes et25 chemins d’y parvenir. ■

Ph. D.R.

« Tantale », un film interactif dont vous êtes le héros

1 8 . 5 0L ’ i n v i t é

19.00 64’ l’essentiel 19.05 Épicerie Fine -

Terroirs Gourmands 19.35 Maisons d’ici et

d’ailleurs 19.45 Tout le monde veut prendre

sa place 20.30 Le journal de France 2 21.00Le film du Tour 21.10 Pas d’inquiétude.

Téléfilm de Thierry Binisti (France 2013).

22.40 Le journal de la RTS 23.10 Suresnes

Cités Danse 2012 0.55 Programmes de nuit

19.00 Les anges de la télé-

réalité - Latin America: télé-

réalité. 19.40 Touche Pas a

Mon Poste - Best of:

Magazine d’actualité. 21.30 Scandal. Série

dramatique américaine. 22.20 Scandal. Série

dramatique américaine. 23.05 Touche Pas a

Mon Poste - Best of: Magazine d’actualité.

0.50 Best of Shopping: téléachat. 5.00 Best of

Shopping: téléachat.

18.00 Parental Control 18.25Punk’d 18.50 Punk’d 19.15Punk’d 19.40 Punk’d 20.05Disaster date: divertissement.

20.30 Disaster date 20.55 Disaster date

21.15 Bugging Out 21.40 Bugging Out 22.05Bugging Out 22.30 Car Crash Couples 23.20Car Crash Couples 0.10 Bugging Out 0.35Bugging Out 1.00 Car Crash Couples 1.45Gandía Shore 2.35 Programmes de nuit

18.10 Pointless

Celebrities 19.00 Journal

20.00 The One Show 20.30 EastEnders.

Feuilleton britannique. 20.57 Journal 21.00Holby City. Série hospitalière britannique.

22.00 The Living and The Dead. Série thriller

britannique. 23.00 Journal - Météo 23.45Would I Lie to You? Jeu humoristique. 0.15Forces of Nature with Brian Cox 1.15Programmes de nuit

BBC ONE

18.20 K2000

u(Knight Rider). Série d’acti-

on américaine.

19.05 Les experts: Miami

u(CSI: Miami). Série policière

américaine.

23.20 Best of Shopping

uTéléachat.

5.00 RTL - Journal luxembour-

geois

5.30 Best of Shopping

uTéléachat.

18.15 Le Grand Nord en trente

jours

uSérie documentaire

(Finlande 2013).

19.00 Le Tyrol du Sud

uSérie documentaire de

Susanne Gebhardt

(Allemagne 2016).

22.55 DALLAS, UNE JOUR-NÉE PARTICULIÈREuDocumentaire van Patrick

Jeudy (France 2013). Au moyen

d’images d’archives rares, le réalisateur

Patrick Jeudy retrace les événements

qui ont rythmé cette journée du 22

novembre 1963, jour de l’assassinat de

John F. Kennedy, du point de vue des

proches du Président et des anonymes,

devenus les témoins privilégiés d’un des

plus grands mystères d’État.

0.25 TED Stories - La rébellion du

professeur de Harvard

uDocumentaire (France 2015).

1.20 New York Tomorrow

uDocumentaire (France 2011).

1.45 Kings and Queens of New York

uDocumentaire (Etats-

Unis/France 2011).

3.20 Rediffusions

18.50 19H live

uMagazine d’actualité.

Présentation: Nikos Aliagas.

22.45 NEW YORK, UNITÉSPÉCIALE(LAW & ORDER: SPECIAL VICTIMS

UNIT).

uSérie policière américaine.

L’arnaque dans le sang. Une petite fille

est enlevée au domicile de ses parents.

Les enquêteurs découvrent que son

grand-père est Frank Hager, un célèbre

criminel des années 70, aujourd’hui

rangé. Ils soupçonnent donc un ancien

complice d’avoir kidnappé l’enfant pour

demander une rançon.

23.30 New York, unité spéciale

u(Law & Order: Special

Victims Unit). Série policière

américaine.

0.25 New York, unité spéciale

u(Law & Order: Special

Victims Unit).

1.10 New York, unité spéciale

2.10 Programmes de nuit

18.55 N’oubliez pas les paroles!

uJeu. Présentation: Nagui.

19.30 N’oubliez pas les paroles!

uJeu. Présentation: Nagui.

0.25 Faites entrer l’accusé

uSérie documentaire.

1.40 Toute une histoire

uTalk-show. Présentation:

Sophie Davant.

2.35 Les reines du lagon

uDocumentaire.

3.05 Le monde merveilleux de

Durieux

3.25 Sunday in the Park with George

22.55 FAITES ENTRER L’ACCUSÉuSérie documentaire. Robert

Lund, les mystères du lac. A 52 ans,

Robert Lund, un Anglais amoureux de la

France, a convaincu sa femme Evelyn

de s’installer avec lui dans le Sud-

Ouest. Ils y ont acheté une ferme de 27

hectares. Le 29 décembre 1999, Evelyn

disparait après une violente dispute. La

justice conclut à la culpabilité de Robert

en 2011.

21.55 QUAND L’AMÉRIQUESERA LATINEuDocumentaire de Roxanne

Frias (France 2016). S’ils sont 55 milli-

ons aujourd’hui, les Latinos dépasseront

les 100 millions en 2030 aux États-Unis.

Une révolution démographique qui

transforme profondément le pays sur les

plans économique, social, culturel et

politique. Ainsi, à la veille des élections

présidentielles américaines, le vote lati-

no constitue un enjeu majeur pour con-

quérir la Maison-Blanche.

20.00 LA GRANDE FROUSSEuComédie de Jean-Pierre

Mocky (France 1964). Avec Bourvil

(Triquet), Francis Blanche (Franqui). Les

tendances débonnaires de Simon

Triquet cadrent mal avec son métier

d’inspecteur de police à Paris. D’ailleurs

il est considéré par ses chefs comme un

incapable, et c’est bien sans le vouloir

qu’il arrête Mickey le Bénédictin, dange-

reux criminel et habile faussaire con-

damné à mort.

19.45 Arte journal

20.05 28 MINUTESuMagazine de société.

20.55 DANS LA PEAUD’HILLARY CLINTONuDocumentaire de Karl Zéro et

Daisy d’Errata (France 2016). S’il existait

un Oscar de la ténacité, il irait sans con-

teste à Hillary Rodham Clinton. L’épouse

de Bill le licencieux a supporté en silence

les frasques de son président de mari tout

au long de ses deux mandats.

20.00 JOURNAL - MÉTÉO

21.00 SECRETS D’HISTOIREuMagazine historique.

Présentation: Stéphane Bern. Les fem-

mes de la révolution. La Révolution fran-

çaise n’a pas été qu’une affaire d’hom-

mes. Stéphane Bern voyage du château

de Versailles aux rives du lac Léman, du

palais du Louvre aux confins de la

Belgique, à la rencontre des grandes

révolutionnaires qui ont marqué

l’Histoire au féminin, d’Olympe de

Gouges à Charlotte Corday en passant

par Madame de Staël.

21.40 LES COMPAGNONSDE LA MARGUERITEuComédie de Jean-Pierre

Mocky (France 1966). Avec Claude Rich

(Jean-Louis Matouzec), Michel Serrault

(Inspecteur Papin), Francis Blanche

(Inspecteur Maurice Leloup)... Employé

à la Bibliothèque nationale, Jean-louis

Matouzec est restaurateur de manu-

scrits anciens. Grâce à son talent, il peut

imiter n’importe quelle écriture, et celà

lui donne l’idée de falsifier des docu-

ments d’état civil, d’abord pour lui-

même en divorçant de Françoise sans

frais, et sans traces juridiques, puis en

fondant une société secrète afin d’éten-

dre le procédé pour tous ceux qui le

souhaitent. Et, l’affaire devient très vite

lucrative, voire un peu trop, puisque la

brigade des ‘Us et Coutumes’ s’en mêle

et délègue en tant que client fictif, l’in-

specteur Leloup qui en un tournemain

se retrouve malgré lui séparé de sa belle

épouse Martine, et obligé de prendre

Françoise pour femme... Bref, un imbro-

glio tel que le jeu de faussaire peut se

poursuivre à l’infini.

20.00 JOURNAL - MÉTÉO20.50 NOS CHERS VOISINS

uFeuilleton français.

20.55 CAMPING PARADISuSérie humoristique françai-

se. Mon meilleur ami. Alors que le cam-

ping est en effervescence autour de l’or-

ganisation du concours du meilleur

campeur, Tom et son équipe attendent

impatiemment l’arrivée de la nouvelle

recrue, qui se fait attendre... Comme

chaque année, Alex et Fred, amis de

longue date et éternels célibataires, se

sont donnés rendez-vous au Camping

paradis. Cette fois, leurs vacances s’an-

noncent hautes en couleur... Alors

qu’Alex s’apprête à dévoiler ses senti-

ments pour son meilleur ami, Fred lui

coupe l’herbe sous le pied en lui pré-

sentant Alicia, une charmante québécoi-

se qu’il a demandé en mariage. Pour

Alex, c’est la douche froide et leur belle

amitié risque bien d’exploser.

metro M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 19M E D I A 19

NEW YORK Le règne deDrake sur le classement desmeilleures ventes d’album auxÉtats-Unis s’est achevé aprèsneuf semaines, le plus long en25 ans pour un rappeur. Drakea été détrôné par Blink 182.L’album du rappeur canadien« Views » est pour l’instant ce-lui qui s’est le mieux venduaux États-Unis toutes catégo-ries confondues en 2016, grâceà des titres comme « Hotlinebling » et « One dance ». Il seplace sur la troisième marcheen termes de durée à cetteplace pour un album de rap. Ilest devancé par MC Hammer,resté 21 semaines numéro unen 1990, et Vanilla Ice, 16 se-maines au top en 1990-1991.■

AFP / E. Dunand

Fin du règnede Drakesur le hit-parade

NEW YORK Joe Perry (photo, aucentre), guitariste du groupe Ae-rosmith, a fait un malaise surscène pendant un concert à NewYork et se trouvait lundi matindans un état stable à l’hôpital.Joe Perry, 65 ans, se produisaitdimanche soir avec le groupeHollywood Vampires, formé l’andernier avec l’acteur JohnnyDepp également à la guitare etAlice Cooper comme chanteur.Une vidéo postée sur les réseauxsociaux par un spectateurmontre Joe Perry ralentir et s’as-seoir sur l’estrade où est posi-tionnée la batterie puis trébu-cher en entrant dans les cou-lisses. ■

AFP / V. Macon

Le guitaristed’Aerosmithfait un malaise

-100 Jules César (Politicien italien)

1937 Bill Cosby (Acteur américain)

1978 Michelle Rodríguez (Actrice américaine)

1991 James Rodríguez (Footballeur colombien)

BIRTHDAY

PRAGUE Le film ‘It’s Not The Time Of My Life’ du réalisateurhongrois Szabolcs Hajdu a remporté samedi un Globe de cristal,le prix le plus prestigieux du festival de cinéma de Karlovy Varyen République tchèque. L’acteur américain Willem Dafoe, lastar de ‘Platoon’, ‘L’Ombre du Vampire’ ou ‘La Dernière Tenta-tion du Christ’, a également reçu un Globe de cristal pour l’en-semble de sa carrière. L’acteur français Jean Reno, qui a jouédans ‘Léon’, ‘Nikita’ ou ‘Ronin’, et le scénariste, réalisateur etproducteur américain Charlie Kaufman, qui a remporté un Os-car pour le scénario de ‘Eternal Sunshine of the Spotless Mind’en 2004, ont reçu le prix du président du festival. ■

Willem Dafoe récompensépour l’ensemble de sa carrière

AFP / M. Cizek

Craque codeCherchez le code de 6 chiffres à l’aide des in-dications données. Les chiffres vont de 0 à 6.Il n’y a donc jamais un 7,8 ou 9 dans le code.Noircissez les chiffres éliminés sur les boutonsA-F pour trouver la solution.

21/03 tot 20/04

21/04 tot 20/05

21/05 tot 21/06

22/06 tot 22/07

23/07 tot 23/08

24/08 tot 23/09

24/09 tot 23/10

24/10 tot 22/11

23/11 tot 21/12

22/12 tot 20/01

21/01 tot 19/02

20/02 tot 20/03

Metroscope

Solution2 - 4 - 1 - 1 - 1 - 5

Attention aux fausses impressions! Eneffet, avec les influx de la Lune descen-dante, vous pourriez être incité à prendredes décisions très tranchées et avoir dessympathies ou des antipathies soudaines.

Aujourd'hui, la prudence est de rigueur carvous n'aurez pas le droit à l'erreur. Nonseulement vous serez sous surveillancemais vos rivaux vous épieront et au moin-dre faux ils ne vous rateront pas.

Ne vous laissez pas absorber à par quel-que projet ambitieux au détriment de vosobligations, sinon vous risquez fort d'êtremis en accusation par des rivaux qui ja-lousent vos succès passés et présents.

Dès les premières heures de la matinée,vous serez en surcharge! Ménagez vosforces car la journée sera longue et vousserez totalement seul face aux difficultésqui jalonneront votre parcours. Courage!

La Lune passe en Vierge et aura un im-pact bénéfique sur vos activités. Vousserez d'une créativité époustouflante, vosidées étonneront, certaines n'aboutirontpas, mais toutes susciteront l'intérêt.

Mars vous incite à bousculer les choses etles gens. L'ennui, c'est que les conditionsfavorables ne sont pas réunies. Soyez pluscool, vous n'allez quand même pas joueravec le feu ni avec votre emploi.

Vos affaires bénéficient d'un courant bé-néfique. Profitez-en pour multiplier lescontacts professionnels ou convaincredes personnes influentes. Ces démarchesse révéleront très utiles à court terme.

A peine un travail achevé qu'une autretâche se présente, de quoi déboussoler leplus dynamique des Capricornes. Mais,cadeau céleste, vous serez hyper efficaceet vos efforts ne passeront pas inaperçus.

Mars et Jupiter roulent pour vous. Activezvos neurones et ayez des idées percutan-tes. Ce serait dommage de gâcher uneaussi belle alliance planétaire dont la fina-lité est de favoriser vos initiatives.

Le ciel vous incite à ajuster votre énergieet à réviser l'ordre de vos priorités. En-suite, avec efficacité, vous vous attacherezà appliquer les sages décisions que vousaurez adoptées. Succès assuré.

Si rien ne fonctionne n'en faites pas unemontagne! Mettez de l'huile dans les roua-ges et examinez les problèmes sous unangle neuf. Enfin, des décisions importan-tes sont en gestation, soyez attentif.

Journée négative, ça va grincer! Que l'onvous suive ou pas, vous ne ferez pas leschoses à moitié au risque d'être détesté!Si vous ne voulez pas cumuler les antago-nismes, essayez de vous canaliser!

© Le Puzzleur

B + F = 9 C + E + F = 7 B + C = 5

E + F = 6 B x D = 4 A x D = 2

Les chiffres dans les triangles colorés sont le résultat d’une addition de chiffres 1 à 9 (jamais le 0) que vous pouvez inscrireverticalement ou diagonalement dans les cases blanches. Chaque chiffre ne peut être utilisé qu’une seule fois dans lamême somme.

Par exemple: 4=1+3 ou 3+1, mais jamais 0+4, 4+0 ou 2+2.

Les trois directions du sumbrero:

1125

14

1215

13

15

21

16

19 23

79

37

8

45

96

7

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© Le Puzzleur

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Envoyez le mot-clé trouvé par SMS au numéro 6026 ou téléphonez depuis une ligne fixe au numéro 0905 23 352.

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Sur les pelouses des grands tour-nois, dans l’ombre de chaquematch de football, les sponsors selivrent à des joutes commerciales.Alors qu’Adidas s’était imposélors du dernier Mondial grâce ausacre de la Mannschaft, c’est Nikequi a surclassé les autres équipe-mentiers lors de cet Euro au boutd’une lutte acharnée. Pourtant, lamarque à la virgule ne partait pasgagnante à l’entame de la compé-tition. Elle ne totalisait que sixéquipes (France, Portugal, Angle-terre, Croatie, Turquie, Pologne)présentes alors qu’Adidas, l’autremastodonte des marques déjàsponsor officiel de l’Euro fran-çais, en habillait neuf (Alle-magne, Belgique, Hongrie, Ir-lande du Nord, Russie, Espagne,Suède, Ukraine, Pays de Galles)sur les 24 du tournoi. Si Puma enalignait cinq (Autriche, Répu-blique tchèque, Italie, Suisse, Slo-vaquie), les « petits » ne mon-taient au créneau qu’avec un seulpoulain, à l’image d’Umbro (Ir-lande), de Macron (Albanie), d’Er-rea (Islande) et de Joma (Rouma-nie).

DU RÉGULIERET UNE SURPRISEAu lendemain du premier tour,de ses 36 matches joués, ses 25victoires, ses onze nuls et de ses16 équipes qui sont passées en1/8, Nike sortait déjà la tête del’eau. La marque à la virgule to-talisait cinq équipes qualifiées(et huit victoires) quand Adidasn’en détenait plus que six (pourdix victoires). Puma en faisaitpasser trois (quatre succès), Ma-cron et Joma quittaient la com-pétition tandis qu’Errea et Um-bro gonflaient le torse avec un100 % de réussite. Lors des 1/4,les deux mastodontes étaientaux coudes à coudes, avec troiséquipes engagées. Puma exhi-

bait toujours son cheval de ba-taille italien tandis qu’Erreacréait l’exploit avec la surpre-nante ascension viking des Islan-dais. Dès les demi-finales, Nikeet Adidas ont toutefois tué toutsuspens avec des confrontationsdirectes dans les deux duels.Mais jeudi 7 juillet vers 23h, laFrance a mis un terme à ce face-à-face de l’ombre en prenant lemeilleur sur l’Allemagne. En re-joignant le Portugal en finale,l’hôte de la compétition a sur-tout assuré à Nike la premièreplace sur le podium des équipe-mentiers. Si Adidas pouvait dé-crocher son sixième Euro d’affi-lée, Nike remportait le premierde son histoire. La suprématie de

la marque à la virgule sur celleaux trois bandes lors de ce tour-noi s’est cristallisée sur les statis-tiques des confrontations di-rectes. En dix vis-à-vis, Nike a prisle meilleur sur Adidas à six re-prises. Avec trois nuls au comp-

teur, Nike n’a concédé qu’uneseule défaite face à la marque al-lemande lorsque la Turquie a en-caissé trois pions face à l’Es-pagne.

Gaëtan GrasGrasJcj

FOOTBALL À l’heure où lePortugal et ses héros sontcélébrés pour avoir rem-porté l’Euro 2016, l’équi-pementier américain Nikese frotte les mains. Carcette victoire conjuguée àcelle du Chili à la CopaAmerica offre à la marqueà la virgule un deuxièmesacre dans un tournoi ma-jeur cet été, synonyme deprofit juteux à venir.

AFP / F. Leong

Nike signe un doublé historique

FOOTBALL Déjà « soulier d’or »du tournoi grâce ses six buts, leFrançais Antoine Griezmann(photo à gauche) a été désigné« meilleur joueur » de l’Euro parl’UEFA. Le numéro 7 des Bleus a« été le joueur le plus inf luentlors de la phase à élimination di-recte », selon l’instance. Toute-fois, selon le fournisseur de sta-tistiques Opta, Griezmann a cu-mulé un triste record. Après l’Al-

lemand Michael Ballack, il est ledeuxième footballeur à avoirconnu dans la même année unedéconfiture en finale d’un Euroet en finale d’une Ligue desChampions. Enfin, le milieu Re-nato Sanches (photo à droite), ré-cemment transféré du Benficaau Bayern, a lui été élu « Jeunejoueur du tournoi », une récom-pense ouverte aux joueurs nés àpartir du 1er janvier 1994. ■

AFP / B. Horvat

Deux récompenses et un triste record

AFP / J-P. Ksiazek

dération portugaise de football,rassemblés autour de la CoupeHenri Delaunay et une imaged’Eusebio, ancienne gloire des an-nées 1960 décédée en janvier2014. La sélection a été reçue, uneheure après son arrivée au pays,au palais présidentiel. Le chef del’Etat Marcelo Rebelo de Sousa,présent dimanche soir en tribuneaux côtés de Hollande, a décernéle titre de commandeur de l’ordredu mérite à l’équipe. Après ce ren-dez-vous, les joueurs ont parcouruen bus les principales artères deLisbonne pour présenter le tro-phée aux supporters dans une fanzone installée au nord de la ville.Côté perdant, les joueurs del’équipe de France de football ontdéjeuné avec le président FrançoisHollande au palais présidentiel del’Elysée. Ils se sont ensuite prêté à

Escorté par l’armée de l’air, l’avionde la compagnie nationale TAPPortugal baptisé « Eusebio », trans-portant la Seleçao, s’est posé sur lesol portugais à 12h40 locales(13h40 belge). Sans surprise, lespremiers à sortir de l’appareil ontété la superstar Cristiano Ronaldo,blessée dimanche, et le sélection-neur Fernando Santos, brandis-sant le trophée. Dans l’avion, les23 Lusitaniens, en costume trois-pièces bleu marine, avaient posépour une photo diffusée par la Fé-

un bain de foule avec des suppor-ters, dont plusieurs centainess’étaient massées derrière des bar-rières dans la rue en face du palaisprésidentiel. Paul Pogba, star de laJuventus, arborait des lunettes àmontant or, tandis que LucasDigne faisait tranquillement écla-ter sa bulle de chewing-gum.Laurent Koscielny s’est permis defaire la bise au chef de l’État, carles deux hommes sont liés par laville de Tulle, d’où le défenseur estoriginaire et où Hollande a étémaire. L’attaquant Olivier Girouda expliqué à l’issue du déjeunerque le discours de François Hol-lande leur « a fait chaud au cœur »après une soirée de défaite « trèstrès dure » la veille. « Cela récon-forte », a-t-il ajouté, se disant à lasortie de l’Élysée « assez impres-sionné par cet établissement ». ■

FOOTBALL L’équipe duPortugal a atterri hier àl’aéroport de Lisbonne,où l’attendait une foule desupporters en liesse aulendemain de sa victoirehistorique en finale del’Euro 2016.

AFP / P. De Melo Moreira

Les champions de retour chez eux

Via des ambassadeurs de re-nom et des victoires en cas-cades, les marques s’offrentune visibilité sans égale. Quandon sait que les équipementiersvoient leurs ventes (de maillotset de produits dérivés) doper aulendemain de ce genre de com-pétitions (30 à 40 % de leursproduits sont consommés lorsde ces périodes), on comprendpourquoi ils multiplient les ac-tions de communication. Adi-das avait par exemple écouléplus de 2 millions de maillotsallemands à la suite de leursacre brésilien. Première sur lemarché des vêtements de sport

avec un chiffre d’affaires an-nuel estimé à 27 milliards €,contre 17 milliards pour Adi-das, l’entreprise américaine estparadoxalement à la traîne parrapport à son ennemi histo-rique sur le terrain du ballonrond. Adidas détenait 37 % desparts du marché en 2014,contre 29 pour Nike et 7 pourPuma. Raison pour laquelleelle vient de s’octroyer les ser-vices de l’équipe anglaise etqu’elle grappillera ceux del’équipe suisse à l’horizon de2018. Reste le sponsoring desclubs, un marché beaucoupplus complexe et lucratif.

AFP / J. Samad

Des retombées économiques

AFP / C. Stache

metro M a r d i 1 2 j u i l l e t 2 0 1 6 23S P O R T S 23

Le leader du Team Sky a indi-qué se sentir bien sur cetteGrande Boucle. « Tout peut en-core changer dans la course,mais je suis déjà en jaune », a-t-il résumé. « J’ai senti les der-niers jours que je pouvais vrai-ment aller au combat avec monéquipe, nous sommes la forma-tion la plus forte sur ce Tour.Souvent, je suis entouré dequatre ou cinq coéquipiers,alors que les autres doivent secontenter de deux ou troishommes. Tactiquement, c’estune bonne affaire que je soisdéjà en jaune. Je peux être plusdéfensif, ce sera aux autres d’at-taquer ».

DIX DANS LA MINUTEL’an dernier, Nairo Quintana

comptait déjà 1 min 28 de re-tard sur Froome avant la pre-mière étape de montagne, maisaujourd’hui le Britannique n’aqu’une avance de 23 secondessur son rival, après neuf étapes.« Je pensais qu’il allait davan-tage attaquer, dimanche », ad-met Froome. « Donc j’en gardaistoujours sous le pied, mais fina-lement l’attaque n’est pas ve-nue. Il faudra lui poser la ques-tion, pourquoi il est resté sicalme. J’ai pu constater qu’il estquand même en forme. Parceque quand j’ai attaqué dans ladernière ascension, il m’a suivisans problème ». Le Tour, aprèsune semaine, reste donc ouvert.« Nous sommes à dix dans lamême minute. Oui, le MontVentoux (jeudi) sera détermi-nant, et le chrono du lende-main aussi. Mais après, il y auraencore les Alpes en dernière se-maine, avec quelques étapesimportantes. ».

PURITO ARRÊTEActuel 5e au général, JoaquimRodriguez (Katusha) a annoncé

hier qu’il mettra un terme à sacarrière de cycliste profession-nel à la fin de cette année. Ro-driguez veut pouvoir s’arrêter« au sommet ». « Purito », 37ans, a expliqué qu’il avait déjàpris cette décision l’année der-nière, mais qu’il attendait depouvoir l’annoncer dans sonenvironnement. L’Espagnol aremporté l’an dernier deuxétapes du Tour de France et en2013, il avait terminé 3e duclassement général. Sur la Vuel-ta et le Giro, il a aussi récoltéplusieurs places d’honneur : ilétait 2e du Tour d’Italie en2012, et est monté trois fois surle podium final de la Vuelta, 2een 2015 et 3e en 2010 et 2012. Ila déjà récolté la bagatelle de 14victoires d’étapes dans lesgrands tours, dont 9 sur le Tourd’Espagne, 3 sur la GrandeBoucle et deux sur le Giro de2012. Deux Tours de Lombardiefigurent à son palmarès (2012et 2013), ainsi que la FlècheWallonne de 2012, le Tour deCatalogne 2010 et 2014 et leTour du Pays Basque 2015. ■

CYCLISME Alors que lescoureurs du Tour deFrance s’offrent un jourde repos, Chris Froome seveut positif et détendu.Conscient de la solidité deson équipe Team Sky, lemaillot jaune actuel joue-ra la carte défensive.

Belga / Y. Jansens

« Ce sera aux autresd’attaquer »

AFP / G. Schiffmann

FOOTBALL Passé par le Real, le PSG ou l’AC Milan, Carlo An-celotti a été officialisé hier au poste d’entraîneur du BayernMunich où sa mission sera de soulever le trophée de la Liguedes Champions. Pour son premier match (amical), le T1 ita-lien rencontrera le Man City de Pep Guardiala. ■

Ancelotti intronisé au Bayern

Vainqueur dimanche deson deuxième titre à Wimble-don face à Raonic, Andy Mur-ray ne sera vraisemblable-ment pas de la partie avecl’équipe britannique lors duquart de finale de la CoupeDavis. La Grande-Bretagne af-fronte la Serbie du 15 au 17juillet.

Grâce à sa finale à Wimble-don, Angelique Kerber agrimpé hier de la quatrième àla deuxième place du nouveauclassement WTA.

L’international brésilienHulk, dont le transfert en juinen fait le joueur le plus cherd’Asie (55millions €), a mar-qué dimanche pour ses débutsavec le Shanghai SIPG en

championnat de Chine, maisil est sorti sur blessure à un ge-nou après seulement 20 minde jeu.

Il ne manquait plus quel’annonce officielle. Jean-François Gillet, 37 ans, a eneffet signé un contrat de deuxans avec le Standard de Liège,a indiqué hier le club liégeois.

Jordan Spieth, no3 mon-dial, a renoncé à son tour à al-ler à Rio par peur du virus Zi-ka. D’autres golfeurs de re-nom, comme l’AustralienAdam Scott, les Sud-AfricainsLouis Oosthuizen et CharlSchwartel, le Fidjien VijaySingh, et le Japonais HidekiMatsuyama, ont égalementfait une croix sur les Jeux.

EN BREF

BASKET Tim Duncan, l’emblé-matique joueur de San Antonio,a décidé à 40 ans de mettre unterme à sa carrière après 19 sai-sons en NBA, ont annoncé hierles Spurs, son équipe de tou-jours. Cette décision était large-ment anticipée par les diri-geants des Spurs et leurs suppor-ters : Duncan était sous contratjusqu’en 2017, mais il avait indi-qué à l’issue de la saison 2015-16 qu’il souhaitait réf léchiravant de décider de poursuivreou non sa carrière. Duncan estavec Gregg Popovich, l’entraî-neur des Spurs, la pierre angu-laire de la franchise texane aveclaquelle il a remporté cinq titresNBA (1999, 2003, 2005, 2007,2014). Il forme avec le FrançaisTony Parker et l’Argentin ManuGinobili le « Big Three » le plusprolifique de l’histoire de laNBA. Avec « The Big Fundamen-tal », les Spurs ont remporté1072 matches de saison régu-lière avec un taux de victoire de71 %, le plus élevé lors des 19dernières années dans tous les

championnats professionnelsaméricains. Timide et discret endehors des parquets, Duncann’était pas joueur à se mettre enavant avec des dunks rageurs etdes déclaration-choc. Il a rem-porté le trophée de meilleurjoueur de NBA (MVP) à deux re-prises (2004, 2008). Deuxièmede la conférence Ouest à l’issuede la saison régulière, San Anto-nio a été éliminé dès le 2e tourdes Playoffs par Oklahoma City(4-2). ■

AFP / R. Chiu

Tim Duncan raccroche

OLYMPISME Allyson Felix,championne olympique en titresur 200 m, a manqué la qualifica-tion sur sa distance de prédilec-tion, dimanche aux trials améri-cains, à Eugene. Elle a terminé 4ede la finale sur cette distance,dans ces courses de qualificationaux JO de Rio, le podium décro-chant des tickets pour les Jeux.Felix était déjà qualifiée pour le400m des JO 2016, mais visait ledoublé 200/400 à Rio. Seulesdeux athlètes dans l’histoire desJeux ont réussi à remporter lorsd’une même olympiade le 200 etle 400 : l’Américaine Valerie Bris-co-Hooks en 1984, et la FrançaiseMarie-José Pérec, en 1996. En fi-nale des trials, Felix a été devan-cée dimanche sur 200m par TorieBowie, qui avait déjà dominé le100 m, (22.25), l’inattendue Dea-jah Stevens (22.30) et Jenna Pran-dini (22.53). En finale du 400 mhaies, Dalilah Muhammad s’estimposée avec un splendide chro-no de 52.88, nouvelle meilleure

performance mondiale de l’an-née. Chez les hommes, le 400mhaies a été marqué par la non-qualification de Johnny Dutch,pourtant détenteur de lameilleure performance mondialede l’année en 48.10. Kerron Cle-ment, double champion dumonde de la distance (2007 et2009) s’est imposé (48.50), devantByron Robinson (48.79) et Mi-chael Tinsley (48.82). ■

AFP / A. Lyons

Un rêve s’éloigne pour Allyson Felix

LES SUPPORTERS SAVENT POURQUOI

- Le Portugal a remporté l’EURO en France -

JUPILER EST TOUJOURS FIER SUPPORTER DES

DIABLES ROUGES !