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Métro Night 1 an déjà

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2 22 octobre 2013No 963

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

29 508FANS

Environ quatre ans depuis qu’il pré-sente le journal sur la seule radio ethni-que d’expression française en Amérique du Nord (Montréal, Canada), CPAM 1410 AM. Robert Stanley Figaro (RSF) décide de renouer avec l’animation. Voilà pour-quoi depuis à peu près cinq semaines il anime « Punch antillais ». Cela se passe sur Radio CPAM, 1410 AM tous les same-dis soir de 8 h à 10h.

A ce cocktail, « Punch antillais », l’ancien animateur du « Studio 100.1 » de Radio Métropole diffuse du compas des groupes musicaux haïtiens les plus en vo-gue, notamment à Montréal (Canada), du zouk, du reggae et de la musique latine.

Stanley Figaro, slammeur no limit!Réfugié à Montréal après le séisme

du 12 janvier 2010, l’ancien animateur et présentateur du « Studio 100.1 » de Radio Métropole trouve une autre façon de charmer et de vendre son talent de « slammeur ». Ainsi, Robert Stanley Figaro (RSF) promet un album en slam dont la moitié est déjà enregistrée.

Intitulé « Pas de limite », cet album comportera 13 tracks dont « Mon bar à liqueur », « Monopoly » et « Extraverti ». D’ailleurs, Stanley Figaro vient tout juste de faire sortir « On n’a pas de limite, pas d’interdit » enregistré à Boris Michel. Il est déjà disponible sur youtube.

Le cd de slam de RSF sortira sur le marché dans les jours à venir mais, ques-tion de stratégie marketing, sa vente-si-gnature se fera en décembre prochain.

Robert Stanley Figaro (RSF) dit à Ticket Magazine que ce projet de cd en slam est de lui et du beatmaker Boris Michel qui donnera à l’album une saveur hip hop qui lui permettra de « slamer »

RSF offre « Punch Antillais » aux Montréalais !

sur des « beat » «hip hop », « jazz » et « slow » et de faire des collaborations avec n’importe quel rappeur en Haïti. Une autre vidéo avec le slam titré « Mon bar à liqueur » du projet est aussi disponible à l’écran.

A la question de savoir si cet album est destiné au marché haïtien, Stanley Fi-garo nous dit que son cd en slam sera fait pour le marché francophone en général, pour des pays comme Haïti, les Antilles françaises et les autres pays qui parlent le français. « Avec un album comme ça, je n’aurai pas de limite dans le marché francophone.

Interrogé sur l’idée de réaliser cet

album en slam, RSF fait savoir que c’estune idée qui vient de la Grèce anti-

que, qui a traversé des siècles et qui se concrétise. C’est comme un monologue qui s’amplifie ces temps-ci dans des collaborations avec d’autres formes d’art comme la musique et la danse.

Pour finir, nous avons demandé à Stanley Figaro s’il a définitivement quitté le domaine de la radio-télédiffusion, l’animateur dit que c’est la radio et la télévision qui lui ont donné une certaine notoriété, donc, il ne saurait les abandon-ner.

Gilles Freslet ([email protected])

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322 octobre 2013No 963

Plusieurs mois après sa sortie, le film « We love you Anne » continue à faire fureur. La tournée de cette réalisation de Richard Sénécal se poursuit brilla-ment avec Communication plus. Le dimanche 20 octobre 2013, ce film mettant en vedette, Nice Simon, Daniel Fils-Aimé et Antonio Cheramy ,entre autres, a été projeté dans sept salles différentes de la capital: Carrefour, Soeur Salésienne; en Plaine, Distinction Night-Club et T-parc Rony Colin; Del-mas, Parc Midore et Palais Municipal, Café Trio Pétion-Ville; Club Internatio-nal, route de Frères; enfin à l’Institut haitiano-americain au Champ de Mars.

« We love you Anne »continue à faire salle comble

Mentionnons aussi que le billet d’en-trée fixé à 150 gourdes a donné droit à une carte de recharge de la compagnie Digicel d’une valeur de 50 gourdes à chaque spectateur.

Dix ans après sa première sortie, « I Love you Anne » reste l’un des films haïtiens les plus admirés. La suite, « We Love you Anne », sortie quatre mois de cela, est encore un succès pour le bonheur des cinéphiles haïtiens. Pas-sionnée de cinéma, je me suis rendue à l’Institut haïtiano-américain pour retirer ma carte vers midi ce jour-là. Mais bien entendu, le stock était déjà épuisé.

Je ne baisse pas pour autant les bras. Vers 5h30 je reviens pour essayer de participer à la séance de 6h p.m. Encore une fois, déception. Une foule impressionnante à l’entrée de l’Insti-tut se presse contre la barrière pour entrer dans les salles, quitte à regarder le film debout. Dommage, les salles de l’Institut ont une capacité d’accueil trop faible pour faire face à cette foule immense. À l’extérieur, les plaintes sont nombreuses. Beaucoup de personnes ont leurs cartes en main mais ne peu-vent pas accéder aux séances. Je laisse tomber, cette bataille est trop pour mon vieux coeur.

Je m’arrête au final pour acheter une crème glacée, déçue de ne pas voir le film et espérant que la crème m’aidera à surmonter ma petite peine. Néanmoins je ne me découragerai pas de sitôt. Je persisterai jusqu’à ce qu’au final je regarde ce que je peux oser appeler “le titanic haïtien”… grâce à son succès.

Dorine [email protected]

Beaucoup de tableaux accrochés aux murs par-ci, par-là, un musée d’art à l’an-gle de Lalue et de la rue Geffrard fondé à la fin de l’année 1976. L’ouverture de ce musée répondait à un besoin de nos artistes haïtiens. Peu de temps avant le séisme du 12 janvier 2010, des problè-mes au niveau politique ont commencé à bouleverser Musart. Vu qu’il n’y avait pas de touristes, les ventes étaient au minimum, presque nulles. Cependant, malgré les pillages de cette époque, le musée se battait pour sa survie. Régi-nald Cohen, le propriétaire connu sous le nom de Régi, est à la fois comptable, photographe et décorateur. Père de deux enfants, il a étudié à Washington. Son musée est un espace où l’on trouve des tableaux de peintres de renom, des en-cadrements, des sculptures, de la poterie, des bibelots et des vases de différents pays. Des oeuvres d’artistes haïtiens d’ici et ailleurs.

Sincère et taquin, Régi adore l’art et collectionne les tableaux qu’il aime, avec lesquels il vit dans son environnement

de travail. Il essaye tout le temps de s’améliorer professionnellement pour ob-tenir de meilleurs résultats. Il est toujours très attentif au moindre détail. Après ses études, il est entré en Haïti. Dès lors, il a ouvert Musart, une association des mots musée et art. En 1990, il a ouvert une succursale de Musart à Pétion-Ville, fermée malheureusement après le douze janvier 2010.

Aujourd’hui, Régi travaille sur des photos de la femme haïtienne et sur les monuments et les sites touristiques du pays. Il aime travailler et s’épanouir aux heures de bureau. Il explique avec beaucoup d’enthousiasme que « l’art est intéressant et que quiconque se pas-sionne pour l’art peut s’éclater. Femme en folie, Artisanat en fête,j’encadre une production de plus en plus belle. L’art ne mourra jamais, la création artistique res-tera toujours vivante ». Il suit les artistes dans leurs travaux et les encourage.

Dorine [email protected]

Musart se bat pour sa survie

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4 22 octobre 2013No 963

Pour des francophones n’ayant pas vécu en Haïti et qui n’auraient aucune connaissance approfondie de notre créole, « met nan bòl » ne se résumerait qu’à la traduction littérale de la phrase « mettre dans le bol ». Mais, les prérequis culturels et extralinguistiques venant de notre société nous ont permis de savoir que « met nan bòl » est aussi une expression qui regorge de connotations. La phrase comprend trois composants et dans cette structure, le premier com-posant, « met », joue le rôle de prédicat, autrement dit de verbe; le deuxième composant, « nan », est employé comme préposition et le dernier composant, « bòl », est simplement un nom, toutefois, ce nom représente le noyau de la phrase.

Nous savons tous qu’un « bol » est un élément de vaisselle qu’on utilise prin-cipalement lors du repas matinal mais qui peut également être utilisé à n’im-porte quel autre moment de la journée. Plusieurs variantes de bols existent : avec des oreillettes qui servent de poignées, ou encore des bols personnalisés avec le prénom de leur

propriétaire inscrit dessus. On s’en sert le plus souvent pour boire du lait, du café, du thé, ou autres. Ces vases hémis-phériques peuvent être fabriqués à l’aide de divers matériaux : en céramique (por-celaine, grès, et faïence), en plastique, en métal, en bois.

Selon le matériau dans lequel les bols ont été fabriqués, ils peuvent être utilisés pour réchauffer des aliments au micro-onde.

Le mot « bol » peut aussi désigner de « grosses pilules molles » ; la masse que forment les aliments après avoir été ingurgités dans le système digestif,

Lexique des bredjenn

«Met nan bòl»mais dans ce cas, le mot est toujours suivi de l’adjectif « alimentaire », d’où la lexie complexe : bol alimentaire.

Dans la langue française, quand on en a assez de quelque chose ou de quelqu’un, quand on est exaspéré, en général ou par quelque chose en parti-culier, quand on ne peut plus supporter quelque chose, on utilise l’expression : « en avoir ras le bol ».

Du français au créole, le mot bol garde la même sonorité, presque la même mor-phologie puisque qu’elle prend un accent grave sur le « O » (Bol/bòl) et la même définition (dans certains cas).

« Met nan bòl » peut être une simple traduction de la phrase « mettre dans le bol.

Exemple : « Machann, met manje nan bòl la pou mwen tande ».

Dans un autre contexte, l’expression « met nan bòl » se veut une autre manière

d’insinuer « des injures », « des sottises », « des répliques péjoratives » et autres.

Ainsi, il aura pour équivalent l’expres-sion « kase met nan men ».

Exemple : « Maten an katye a te sou de ran ! Madan Wesner t ap met nan bòl li ».

Lors d’un affrontement, l’expression «met nan bòl» peut également remplacer le verbe gagner. Dans cette situation de communication, elle peut se faire substi-tuer par l’expression « plen bouda».

Exemple : « Barcelone pral met nan bòl Real jodi a ».

« Met nan bòl » peut traduire la situa-tion d’une personne se faisant sévère-ment réprimander par une autre.

Exemple : « Feminen an met nan bòl David paske l pat pase nan kou fotografi an ».

Ou encore, un discours épicé pro-noncé dans le but de convaincre son interlocuteur(son public).

Exemple : « Zo prèch blòdè. M pa kache di w, pastè an met nan bòl payen yo man ».

Sur le plan érotique, «Met nan bòl» est le fait d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un un nombre incalculable de fois, ou de permettre à la personne d’avoir plusieurs orgasmes au cours

d’une relation. Exemple : « Pou jan m abitye met nan

bòl lele a baz, li pa fouti fè l sou mwen » !Dans une conversation amicale, on

peut mentionner « met nan bòl » mais at-tention, puisque dépendamment du ton dans lequel on utilise l’expression, votre interlocuteur pourrait « met nan bòl ou ».

Wendy Simon

Remise de prixdu tirage Barbancourt

Le rappeur Izolan, Antonia Morelus et Alain Duret, directeur des ressource humaine à Barbancourt

Antonia Morelus, l’heureuse gagnate

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522 octobre 2013No 963

Podium des stars - toutes tendances artistiques confondues -, Métro Night dément l’opinion commune sur la vie nocturne. L’idée originelle était de mon-trer qu’il y a, au-delà de 8h du soir, une vie de scène, que la vie ne s’arrête pas après minuit, que l’art dans ses multiples manifestations est debout à toute heure. Les « zins », les buzz, des historiettes sèches ne collent pas au concept de l’émission. L’honnêteté dans les reporta-ges, le sérieux et le professionnalisme, le dévouement et la bonne volonté : voilà ce qui guide l’équipe. L’intérêt est porté aux créations de l’artiste, à son parcours et à sa vie professionnelle. Le soin mis au traitement de l’image, l’exigence du caméraman Jean Marie Bonheur cher-chant de bonnes prises de vue, la qualité sonore et la réalisation du montage, le langage épousé par les animateurs : voilà ce qui fait la crédibilité de Métro Night qui arrive à offrir une production de qualité.

Mikaelle A. Cartright, « présenta-trice par hasard »

Mars 2012, troisième anniversaire de Télé Métropole. Le leader du groupe de jazz « Kayel » est invité par le pianiste Réginald Policard à interpréter, à cette occasion, quelques morceaux. « C’était aussi l’occasion de rencontrer le directeur général Richard Widmaier qui m’a propo-sée de travailler à la télé », se souvient la jeune chanteuse de jazz. Née le 31 juillet 1986, Mika Carter manie trois langues et c’est ce qui fait son charme et sa séduc-tion, selon son collaborateur Jérémie qui croit en ses potentialités. Elle touche les milieux populaires créolophone, fran-cophones et anglophones et prend ce challenge par les cornes pour saisir cette opportunité qui lui a été offerte.

La présentatrice ne gêne pas la répu-tation ni la personnalité de la chanteuse. Elle est plus ouverte, plus attentive à l’actualité culturelle et à ce qui se passe dans le milieu artistique. Selon Mika, qui dit avoir toujours été intéressée par la communication et le média visuel, Métro Night est pour les téléspectateurs dont les goûts se précisent un miroir au travers duquel ils se regardent. Son bilan est satisfaisant. Elle se rappelle de beaux moments sur des plateaux avec des artistes de tous horizons (rap, jazz, konpa, musiques racine et classique). « C’est magique de faire revivre au public certains événements qui ont eu lieu dans la soirée », avoue la présentatrice. Elle ne veut pas que cette aventure s’arrête. Une idée, une caméra et la détermination à aller jusqu’au bout: elle se remémore le point de départ de Métro Night.

Jérémie Tillon : plus utile chez lui qu’ailleurs

Né en Haïti, Jérémie jongle avec le français comme pas un. Pointu, exi-geant, il a étudié la production musicale à la SAE Institute à Paris et a grandi en France. Rentré au pays après le séisme, il ne savait plus quoi faire. Bosser pour la Minustha ou pour des organismes qui ont du fric ? Non. Dans une ONG ? Ça ne l’a pas tenté. Dans une entreprise

Métro Night 1 an déjà

Vendredi 18 octobre, première bougie pour

Métro Night. Plus de 200 reportages et une cin-

quantaine d’invités reçus sur le plateau : l’anima-

trice Mikaelle Aimée Cartright et le réalisateur Jérémie Tillon, ont retra-cé pour Ticket l’aventure

de l’émission culturelle de Radio Télé Métropole, une des stations les plus

écoutées.

haïtienne ? Oui. Mais quoi faire ? « Pro-poser dans les médias une autre réalité que celle que les médias internationaux donnent à voir », répond-t-il. « 80 % de ce qui était réellement Haïti m’était caché et aujourd’hui Métro Night m’aide à jeter un oeil neuf sur ce coin de terre qui me séduit. »

« Pas très motivé au début à montrer sa tête à Port-au-Prince », dit-il plaisant. « Mais l’envie de découvrir les artistes haïtiens, d’élargir mon horizon musical fut grandissante. Et Métro Night m’a fait tomber amoureux d’un pays riche dont la culture est un bel exemple de diver-sité. » Il reste confiant dans son équipe qualifiée et qui ne fait preuve d’aucun amateurisme dans son champ d’action, avec ses faibles moyens logistiques. Il salue les efforts des collaborateurs, en particulier la présentatrice. « Son avis compte beaucoup pour moi. Du chauf-feur au DG qui signe des chèques, c’est tout un travail d’équipe qui s’affine avec

un brin d’efficacité », confie Jérémie.

« Métro Night ne fait pas de publicité pour les stars et n’est pas politique. L’envie est de faire découvrir, sans complaisance ni partisannerie, les artistes et ce qui se passe sur la scène artistique en Haïti. » Il reçoit un invité, revient sur sa carrière, revisite sa vision de l’art. Mais on se trompe par moments sur l’artiste qui peut être bon sur scène, sur disque, dans son champ artistique précis. Mais Jérémie souligne par ailleurs ne pas avoir le contrôle des émotions des artistes devant la ca-méra, mais de la diffusion. Le journaliste culturel croit que, grâce à Métro Night, une documentation sur l’état du milieu

artistique en 2012-2013 est désormais disponible et constitue une source fiable d’informations sur les artistes. Longue vie à Métro Night!

Rosny Ladouceur

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Lundi 21 et mardi 22 octobre 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

SELECTION NATIONALE / mArAThON

La commission de recours a décidé d’accorder match gagné sur tapis vert 3-0 au Victory à cause des incidents qui ont eu lieu à Léogâne le 5 octobre 2013 et qui ont empêché que la rencontre ait lieu. Aux yeux de plus d’un, la sanction est normale et l’incident est clos. Cependant, le football ne mérite-t-il pas mieux ?

On aurait pu en rester effecti-vement là malgré les points obscurs qui demeurent dans cette affaire si et seulement s’il

n’y avait pas un 3e larron concerné dans cette histoire. Dans un article paru dans Le Nouvelliste avant cette décision, on avait mis l’accent sur le fait que cette affaire nécessitait une enquête avant toute décision. Non seulement pour clarifier la situation Cavaly-Victory mais aussi parce qu’un 3e larron était concerné dans l’affaire. En effet, trois formations se trouvaient concernées par le résultat de cette rencontre. Le Cavaly et le Victory parce qu’ils s’affrontaient, mais aussi l’America parce que du résultat de cette rencontre pouvait découler son sort.

Entre le Cavaly et le Victory, tout serait simple si le match était disputé

et que l’un des deux gagnait sur le terrain. Le vainqueur, sur quelque soit le score, garderait sa place en D1 et enverrait et l’America et le vaincu en seconde division. Mais une rencontre de football étant une rencontre de football, il se pourrait aussi que cette rencontre se soit soldée par un match nul. Et, que se serait-il passé dans ce cas?

Selon l’article 4-2 du protocole du championnat:

Dans le cas où au moins deux équipes seraient ex æquo, leur classe-ment sera déterminé comme suit:

1 - Le plus grand nombre de points obtenus dans les matchs entre les deux équipes concernées

2 - La différence de buts des matchs entre les équipes concernées

3 - Le plus grand nombre de buts marqués dans tous les matchs entre les équipes concernées

4 - Tirage au sort à effectuer par la COCON en présence des deux équipes concernées.

Avant cette dernière journée, voici les résultats des confrontations entre ces trois équipes. Entre Ame-

ChAmpIONNAT NATIONAL “DIgICEL” DE D1 2013 : phASE 2/DéCISIONS ET CONSéquENCES

Cavaly - Victory : l’impasse

rica des Cayes et Cavaly, avantage America qui avait obtenu un nul 0-0 à Léogâne et une victoire 1-0 aux Cayes lors de la 2e phase.

Entre America des Cayes et Vic-tory , match nul 1-1 sur la pelouse de l’America ; victoire 2-1 de l’America sur la pelouse du Victory. Entre Vic-tory et Cavaly. Victoire du Victory 2-1 sur le Cavaly en match aller à Cayes-Jacmel. (Résultats confirmés par les archives de Duverger de la COCON).

On s’est demandé alors ce qu’il en serait si la différence de buts s’étendait à la première phase, mais la logique fait qu’on ne peut pas tenir compte de ce qui s’est passé lors de la première phase vu qu’il était clai-rement dit que les formations allaient repartir de 0 lors de la seconde phase, ce qui sous-entend que ce qui s’est passé lors de la première phase ne serait pas pris en compte.

Conclusion: En cas de match nul jusqu’à 2-2 entre le Victory et le Va-lencia, les trois formations auraient 12 points et l’America garderait sa place en D1. Au cas où il y aurait

Le classement sans le match Cavaly -Victory restait :

1 Don Bosco 15 10 4 3 3 12 7 +52 FICA 15 10 4 3 3 10 12 -23 Tempête 14 10 3 5 2 9 8 +14 America 12 10 3 3 4 6 7 -15 Cavaly AS 11 9 3 2 4 4 5 -16 Victory SC 11 9 3 2 4 9 11 -2

3-3, ce serait le Victory qui passerait pour nombre de buts marqués selon les précisions d’un responsable de la COCON. Dans ce cas, la décision d’accorder match gagné au Victory ne pénalise-t-elle pas l’America qui pourtant n’est pas concerné par les incidents de Léogâne ?

Dans cette situation où chacun se bat pour ses propres et mesquins intérêts sans se préoccuper des inté-rêts du football, il serait mieux qu’on s’asseye, pour analyser les incidents de Léogâne, sanctionner ceux qui le méritent mais surtout trouver une solution footballistique qui ne pénalise personne. Quand des dirigeants de football arrivent à oublier leurs inté-rêts mesquins dans ce genre d’histoire pour se réunir et trouver un consensus footballistique, c’est le football qui en sort grandi. Ce match-là devrait être joué. Sur terrain neutre, d’accord, mais il devrait être disputé pour que la formation qui sera reléguée ou maintenue de ces trois le soit sur le terrain. C’est dans l’intérêt du football et le football mérite bien ça.

Enock Néré/[email protected] [email protected]

Après avoir étrillé la Relève de Jérémie (3-0) à l’occasion de la première journée, l’AS Ca-poise est allée prendre un point

important à Verrettes (parc Michelet Destinoble) face à la formation locale, (1-1). Cependant, les deux victoires de la 2e journée de la phase finale du championnat national de deuxième division, disputée dimanche 20 octo-bre 2013 sont à mettre au crédit des équipes de Racine FC (Gros-Morne) et de l’US Dufort. Ce dernier s’est imposé par (2-0) aux dépens de la Police nationale d’Haïti, au même titre que le premier (Racine FC), tombeur de la Relève de Jérémie sur le score identique, (2-0) pour compléter la 2e journée.

En effet, l’US Dufort et le Racine (Gros-Morne) sont les deux potentiels leaders du championnat national de D2, suite à leurs victoires respectives

face à la Police nationale (2-0) au parc Julia Vilbon et de la Relève (2-0) au parc Roland Abdallah. Ce faisant, elles ont pris donc rendez-vous pour ce mercredi 23 octobre pour en décou-dre, et ce, avec pour objectif principal de ravir la première place de la poule unique du tournoi hexagonal final, donnant accès à l’élite du football haï-tien. De ce fait, ces deux formations vont jouer gros, le vainqueur aura la possibilité de re1éguer l’AS Capoise à la seconde place du classement.

Signalons qu’après deux journées de compétition, la Relève est le plus mauvais élève de la classe avec (0 point) et zéro but inscrit pour ses deux premiers matches joués en dé-placement. Pour rappel, la Relève qui disputera ses prochaines rencontres à domicile, vendra chèrement sa peau à Jérémie (parc Saint-Louis).

Phase finale de la D2, résultats de

la 2ejournéeDimanche 20 octobre 2013US Dufort -Police nationale d’Haï-

ti : 2-0AS Verrettes -AS Capoise : 1-1Racine FC (Gros-Morne) - La

Relève (Jérémie): 2-0

Classement1-AS Capoise : 4 points 4BP - 1BC

(+3)2-US Dufort : 3 points 2BP - 0BC

(+2)-Racine FC : 3 points 2BP - 0BC

(+2)4-Police nationale : 3 points 1BP

- 2BC (-1)5-AS Verrettes : 1 point 1BP- 2BC

(-1)6-La RelèveFC : 0 point 0BP -

5BC (-5)

Légupeterson Alexandre/[email protected]

L’AS Capoise prend le leadership du groupe

D2 / SErIE fINALE

Un forumen un jour !

Bienvenue au forum pour parler sport et business. Jeudi 24 octobre, ils seront tous là au Royal Oasis hôtel: entrepreneurs, investisseurs, responsables de fédération, spécialistes du sport professionnel, sportifs et associa-tions, experts internationaux, les anciennes stars de la NBA.

La question qui sera agitée : “L’industrie du sport peut-elle stimuler l’économie haïtienne?”

Sept thèmes au programme seront débattus, les uns aussi sérieux que les autres.

En une journée, “une occa-sion unique pour ouvrir le débat”, ce sera alors la chance qui passe pour tout maîtriser et bien plani-fier et voir l’avenir en rose.

Dans cette panoplie de thè-mes annoncés en grandes pom-pes, nous avons choisi au hasard : “Sports féminins : profession-nalisation et marché”. De quoi se poser la question : Envisageable dans quel pays ?

Si la réponse, c’est Haïti ché-rie, à bien y penser, il y a de quoi rigoler.

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Lundi 21 et mardi 22 octobre 2013 7

LIguE SENIOr DE BASkET-BALL

Mache Ti Tony, Titan, PNH et Bongú sont les quatre formations qualifiées pour le dernier carré de la Ligue senior de basket-ball (LSB) qui débute ce jeudi à Quiskeya Christian School.

Observateurs, analystes et tout simplement, adeptes et passionnés de basket parlent déjà d’une finale entre Mache

Ti Tony et la Police nationale d’Haïti (PNH) en référence à leurs très bons parcours pendant le premier tour de la

Ligue senior de basket-ball (LSB).Mais , il faudra toujours se confor-

mer à ce vieil adage selon lequel il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. La surprise peut venir de Titan ou de Bongú qui seront respectivement les adversaires de Ma-che Ti Tony et de la PNH à l’occasion des demi-finales.

A rappeler que cette compétition organisée par les promoteurs Jasson Valbrun et Bony Jean-Denis verra les deux finalistes représenter Haïti au “ challenge “ antillais réunissant les

Les Play Offs démarrent jeudi

La France affrontera l’Ukraine les 15 et 19 novembre prochains en barrages de la Coupe du monde 2014 ! Les Bleus recevront au match retour. De son côté, le Portugal défiera la Suède ! Découvrez le tirage au sort complet...

Le tirage des barrages de la Coupe du monde a rendu son verdict

Placée dans le deuxième cha-peau à cause d’un point de retard sur l’Ukraine au classement FIFA, la France espérait éviter le Portugal ce lundi, lors du tirage au sort des barra-ges de la zone Europe pour la Coupe du monde 2014. Didier Deschamps et ses disciples peuvent pousser un ouf

de soulagement...

L’Ukraine a fait souffrir l’Angleterre...

Les Bleus ont en effet hérité de... l’Ukraine ! Il faudra toutefois attendre le 19 novembre pour savoir si ce tirage était vraiment un bon tirage, date du match retour que les coéquipiers de Franck Ribéry joueront au Stade de France, quatre jours après la manche aller.

Alors que la France a terminé à la deuxième place de son groupe derrière l’Espagne, les Ukrainiens ont pour leur part été dépassés d’un point par l’Angleterre (22 points contre 21). Durant leur campagne, les coéquipiers d’Anatoliy Tymoshchuk ont remporté 6 victoires, pour 3 nuls et 1 défaite, avec 28 buts marqués pour 4 encaissés. Ils ont obtenu deux nuls face aux Anglais (0-0, 1-1) qui ont égalisé par Lampard sur penalty à la 87e du match retour en terres britanniques...

D. Deschamps - «confiance et respect»

Le sélectionneur Didier Des-champs ne semblait en tout cas pas mécontent de ce tirage, même s’il adopte une prudence d’usage. «Ce sera un bon tirage si on se qualifie. C’est intéressant vu qu’on n’était pas tête de série, mais ça ne sera pas simple non plus face à cette équipe d’Ukraine qui reste sur sept matchs sans défaite» , a-t-il réagi au micro d’Eurosport.

«Ce sera un long déplacement, mais avoir le match retour à domicile sera une bonne chose pour nous. Tout va se décider en quatre jours. Il faut avoir beaucoup de confiance mais aussi du respect pour cette équipe d’Ukraine qui va évidemment jouer sa chance à fond» , a ajouté le sé-lectionneur.

Ronaldo et Ibra face à face...Alors qu’il redoutait d’affronter

la France, Cristiano Ronaldo et le

Portugal n’auront pas la tâche facile pour autant, puisqu’ils défieront la Suède de Zlatan Ibrahimovic avec match aller en péninsule ibérique ! Un sacré choc en perspective... Les autres rencontres opposeront la Grèce à la Roumanie et l’Islande à la Croatie.

Les quatre nations qui rempor-teront ces doubles confrontations seront qualifiées pour la phase fi-nale au Brésil, où elles rejoindront les neuf équipes européennes déjà qualifiées.

Le tirage au sort complet (l’équipe citée en premier reçoit à l’aller) :

Match 1 : Portugal - SuèdeMatch 2 : Ukraine - FranceMatch 3 : Grèce - RoumanieMatch 4 : Islande - CroatieQue vous inspire le tirage au sort

? Quelles sont selon vous les chances pour la France de franchir cet obsta-cle ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l’espace «Publiez un commentaire»...

La France affrontera l’Ukraine COupE Du mONDE :BArrAgES

Bahamas et la République domini-caine.

Mache Ti Tony qui carresse l’ob-jectif de remporter le titre de cham-pion après avoir investi dans le re-crutement de nouveaux joueurs pour renforcer l’effectif, aura-t-il le dernier mot face à la jeune formation de Titan qui aimerait également s’adjuger la part du lion ?

C’est également le cas pour la PNH emmenée par “ coach Jackson “ évoluant dans un style très compact et qui aimerait remporter ce précieux

trophée de la LSB.Mais Bongú n’a pas dit son dernier

mot, n’ayant pas renoncé à l’objectif de se qualifier pour la finale de cette compétition jusqu’ici très suivie par les adeptes du basket-ball.

En attendant le démarrage des play offs, le tableau après le déroule-ment du premier tour comme soum-mis par le directeur des opérations de la LSB, Pierre Michel Cameau, se présente ainsi :

Emmanuel Bellevue

Au programme pour les demi-finales

1- Demi-Finale (Quisqueya )Jeudi 24 Octobre 20135 H Game 1 MARCHE TI TONY

vs TITAN 7H Game 1 PNH vs BONGU  2- Demi-Finale ( Quisqueya )Vendredi 25 Octobre 2013 4 H Game 2 MARCHE TI TONY

vs TITAN 6H Game 2 PNH vs BONGU 3-Demi-Finale (si nécessaire )Dimanche 26 Octobre 20134 H Game 3 MARCHE TI TONY

vs TITAN 6H Game 3 PNH vs BONGU

Page 8: Métro Night 1 an déjà

8 22 octobre 2013No 963

Ils sont nombreux à avoir fait le déplacement pour ces retrouvailles avec le zouk, tendance musicale qui a atteint son apogée en Haïti à la fin des années 90. Notre MC passe-partout, Brégard Anderson, veste jaune et noeud papillon, donne le coup d’envoi de la soirée un peu après 9 h. Mikaben, le seul artiste haïtien du line-up, ouvre les festivités avec « Ayiti se », son dernier succès en date. S’en suivent « Ou pati » et « Fanm sa move », avec lesquels il réussit à réveiller la foule, engourdie après de lon-gues minutes d’attente.

Leila Chicot lui succède sur la scène, accueillie par les cris de joie d’un public mani-festement conquis. Les paroles de « Moman plezi » et de « Ça aurait dû être moi », les premiers morceaux qu’elle interprète, sont repris à tue-tête. L’extrait de son dernier al-bum qu’elle chante par la suite n’a pas le même succès. Mais l’interprète de « Avoue » réserve une bien agréable surprise à l’assistance. « Pou mwen », une nouvelle compo-sition enregistrée avec Mikaben et Oli Duret, qui n’est malheureusement pas présent ce soir, est soumise à l’appréciation du public. Elle passe le test haut la main. Véritable révélation de la soirée, cette chanson sera reprise à la fin du spectacle. Habituée du terroir, Leila semble bien savoir comment gâter le public haïtien qu’elle ne manque pas de remercier pour cet accueil ô combien chaleureux. Après une interprétation très appréciée de « Tou Sèl », la chanteuse antillaise quitte la scène.

Ce n’est qu’alors que Brégard annonce ou plutôt confirme l’absence de Pascal Lanclume. La nouvelle ne surprend pas grand monde. Mais, la déception se lit sur certains visages. Mais, le groupe Unique qui investit le podium tente tant bien que mal de suppléer à l’absence de l’artiste guadeloupéen dû à un problème de passe-port. Medhy Custos qui lui fait suite ne connaît un moment de gloire qu’avec le tube « A jamais » avec lequel il commence sa prestation. Les autres morceaux qu’il inter-prète sont pour la plupart inconnus du public qui ne tarde pas à montrer les premiers signes de lassitude.

Après cette prestation, Dj Klassik assure encore une fois l’entracte qui est légère-ment plus long cette fois avec des anciens succès zouk qui ravivent les moins jeunes.

Princess Lover ne sera pas des nôtres ce soir. Fanny J non plus. C’est ce qu’on essaie tant bien que mal de comprendre du tas de paroles incohérentes en grande partie du MC de la soirée. Notre cher Brégard aurait, semble-t-il, forcé sur la bouteille. Ti Djoe, chanteur de Kreyòl La, qu’il a lui-même invité sur la scène sans raison apparente finit par l’interrompre pour introduire Eric Virgal, dernier artiste de la soirée. Mais cela n’ayant manifestement pas suffi, le groupe accompagnant le chanteur antillais a dû commencer à jouer pour mettre carrément fin aux palabres de l’animateur vedette de Radio-Télé Caraïbes.

Eric Virgal est aussi un habitué du terroir. Il se dit d’ailleurs haïtien. Ayant hérité de la lourde tâche consistant à fermer le spectacle, il reprend certains de ses hits, dont « Et pourtant », « Blessée » et « On jou beni ». Il s’est notamment fait accompagner par de jeunes chanteuses haïtiennes qui ont compensé l’absence d’Orlane. Il a également invité les autres artistes du line-up, Mikaben, Leila Chicot, Medy Custos et aussi Ti-Djoe à venir le rejoindre sur la scène pour conclure le show en beauté aux environs de 2 h a.m.

Cette première édition de Zoukmania n’aura malheureusement pas tenu toutes ses promesses. L’effort n’en est pas moins louable. Et, une chose est sûre, notre his-toire d’amour avec le zouk est loin d’être terminée !

Daphney Valsaint

Zoukmaniadu zouk, en veux tu en voilà !

Mikaben et Leila Chicot interprétant “Pou mwen”

Eric Virgal a encore une fois comblé ses fans

Medhy Custos a fait le show

Brégard Anderson, le MC de la soiréee Le chanteur de Unique a consolé les fans de Pascal Lanclume

Artifices Event a présenté le samedi 19 octobre la première édition de Zoukmania. L’évènement, qui promettait de réunir sur une même scène six zoukeurs confirmés pour le bonheur des nostalgiques du zouk love, aura laissé plus d’un sur sa faim. Des six artistes annoncés, ils ne sont que trois à avoir fait le déplacement, information distillée au compte-gouttes au fil de la soirée, confirmant les rumeurs qui circulaient depuis plus de 24 heures.