o

2

EDITO

Diable que j'ai eu peur! J'ai bien cru que l-e

n"9 de Mauvaise Graine - accompagné du n"B pour re service de

presse - n'arriveraj-t jamais aux bons ports que sont vos boites à

lettre. Mea cwLpa! J'avoue, je n'avais pas suffisament affranchiles enveloppes. Je me serai sentl vraiment tarte si ce n's'étaitperdu ou était resté bloqué entre ici et aj_Ileurs. - .

Demain, ce sont les éIections en Grande

Bretagne, qui s'en soucie? si ce n' est même pas l_e peuple

britannique. Enfln! autant que leurs congénères européens

vraiment. Mais Mauvaise Graine se sent si loin de tous ces débats

sans queue ni- tête qui ne mènent à rien et finissent tous à lapoubelle, coincés entre un boite de Baked Beans et un vieuxsachet de thé percé; I,iajor ou Bl-air': c'est )iif-kif, l-es deux font]a pair!

Ce mois-cj-, je vous livre THE HIT-MAN de H.R.

wilkens, dans sa version biJ-ingue: angJ-ais / f rançais . J' aiséIectionné 10 textes, avec I'aide de ma précieuse collaboratriceet amie, Morgane, et l-es ai traduits pour vous faire parrager

cette découverte fabuleuse, joyau de notre forre époque

contemporaine. vous retrouverez également les rubriqueshabituelles qui, mis à part les notes de rectures, sont toutesconsacrées à ce recueif, cette oeuvre urbaine.

Je vous faisse donc en compagnie de Harry

wilkens, après vous avoj-r rappellé I'adresse de M.G. : 5. GEORGE

STREET, FLAT 1. PRESTb]ICH. MANCHESTER. M25 9hIS. GRANDE-BRETAGNE.

Bien à vous.

Idalter RUHLMANN.

AVI S SUR-3-

LES PARUT I ONSTHE HIT MAN HARRY VÙILKENS

Recueil écrit sans aucun complexe de lexiqueou d'humeur. La morale est inexistante, I' auteur a

préféré, et iI a bien eu raison, y appfiquer sa propreéthique. Réellement, ce recueil est surprenant, même sidés Ia première l-ecture on y entre comme dans du beurre,dés l'j-nstant où I'anglais américain ne nous est pas

étranger évi-dement. Surprenant, je pense que Harry a

tout faj-t pour ça, Ies textes tournent autour de Iadouce-violence amère et vaj-ne, un peu à I'image du cride 1a vague punk de la fin des années 70. on pourraitpenser à un langage sévèrement terroriste, mais iI y a

une telle finesse dans 1a structure des textes et dans

leur agencement même au sein du recuej-l-, que tout en

devient plus "rassurant"; c'est un plaj-sir éclatant que

de s'en absorber. Humour. Passion. Amour. Coups de

gueuJ-e. Harry tnlilkens s ' exteriorise complètement etdérange; c'en devient jouissif! IJ- dérange parce qu' ilécrit ce qu' il pense sans se soucier de -l-' hypocrj-siealentour. Hypocrisie ou hurlements de ces "aIiens"(plutôt rastaqouères) qui I'empêchent "d'écrire ou de

penser". THE HIT-MAN. c'est à dire LE TUEUR (A GAGE), se

bat pour qu'autruj- ne détruise pas I'auteur en mal de

trop d'inspiration. I1 crie appliquons notre intèrieurIe plus sanglant, brutal-ement, sur Ia feuille viergepour en salir la pâ1eur acariâtre. Je ne connai-ssais pas

Harry !ùILKENS, j'ai découvert un être vivant ( ! ), lucideet franc- D'aucuns diront qu'il n'a pas Ia langue dans

sa poche- Moi, je leur répondrai qu'iI est toutsimplement lui-même et qu'i1 se fout de ces petites etviles lois qu'imposent l-es soi-disants "grands" de lapoésie contemporaine. Je n'aj- fait aucune éloge, ce ne

sont pas des paroles en l,'air: THE HIT MAN is THE poem

book; weLL done mate!

THE HIT I{AN de Harrv édité par ChristineZI^IINGMANN. 3, chemin des

( GENEVA ) ShIITZERLAND .

WILKENS,

Lupins. cH-7292 CHAMBESY.

1 'éditrice.55 américains I'exemplaire, à commander chez

-A-

NOTES

RIMBAUD REVUE. B P 49. 22130 PLANCOET. FRANCE. N' 10,PRINTEMPS ETE 7997.Une bj-en belle revue que celle-ci qui donne envie dedécouvrir toujours plus de littérature, de tous I'espays et de tous Ies temps. Des chroniqueurs épatantsquand ils Ie veu]ent bien, s'éIoignant d'un intell-ectua---Iisme primaire et inutile -ce dont beaucoup devraientprendre note- pour aborder des sujets littéraires ounon, pleins d'intérêts, à I'image de celui soulevé parmonsieur Paul van MELLE, que je salue, sur l-es tabous,ou bien Patrick KEMER et son court essai sur SADE et saplume; gare aux é j acul,ateurs précoces !

:l**

LES PETITS OUINTILS... ROLAND NADAUS. ST. OUENTIN NOUS

FAIT AIMER LA VILLE. B P 46. 78185 ST. OUENTIN EN

YVELINES. FRANCE.C'est donc bientôt terminé. Dommage, j' appréciais deplus en plus ces "petits quintils" mensuels.

MARJAN ELUMTNET PAR ARFOLL. MARJAN 166, RUE DE LABURGONCE. 79OOO NIORT. FRANCE.C'est avec grand plaisir que je l-is, et partage avec mesamis néophytes, les textes de Marjan: poésie humoristi--stique universelle, simple -et non pas simpliste- quir:êr,'eiile en nous les côtés rnagiques de l-'enfance- Marjanc'est pour moj- du PREVERT sans Ia peur de la récj-tation,et si Arfoll avait pu illustrer mes Iivres d' écolier,j'en aurais été du coup plus inspiré.

ESTAMPES. 515, RUE GEORGES CLEMENCEAU. 65300 LANNEMEZAN.FRANCE. N"1O MARS AVRIL 1-997.j 'ai ressenti comme un manque de souffle dans ce derniernuméro en date et ce malgré les trois textes duquébecois Laurent BERTHTAUME et cel-ui sur la psychana--Iyse de Valérie FOSSAT.

***

PRESS-STANCES. 40, RUE GABRIEL FAURE. 33320 EYSINES.FRANCE. N'12 (pERNTER N" ) AVRIL L997.Cett fois, l-a revue s'éteind, mais avec quelle spJ-endeuret quelle... prestance! La chute est vraiment celleattendue: sensibilité, émotion et..- amour- Amour de Lapoésie et des "choses" bien faites, finies, un travailéxacerbé. Bravo! Bravo pour ces plus de deux ans de]abeur récompensé. Et merci pour tout. N' oubLions pascependant les deux dernières parutions A PROPOS DE LATETE OUVERT dE JUIiEN BURRI Et PLEIN FARD dE PAITiCKyl[pgADET, que je salue tous deux, aux éditions du même

nom qui, el-l-es, continuent, ainsi que Ie prix PRESS-STANCES L997, dont l-e règlement est à demander àl-'adresse indiquée, contre une enveloppe timbrée-

-5-]OIN DE CALIOPPEal- Harry I^IILKENS - THE HIT MAN

;l tt

.\

rnd cried

-lf e.

iead now,

ne Evil- with Good.

But sometj-mes in my nightmaresI cafl my frlendto come back to life and hel_p me...

LE TIJEUR (,A, GAGE )

"Je voudhai6 Lai/iz qu-olque eltote d,e Lizn",gnogna,Ût ,Lz. tueu,tv

ag^èa cha4ue mrLa+ian.

Un ,joun, ,î,L e+t uentr mz oo'i.n ett a p,Letnz

toua 6eA ïwtheu/AiL a e,t+agê d'entam.eÀ, une NouveLte V,ie..

Mon arrui ,l.e Tueun ùJt mo4t a puùlewt,,

dëgornm"ë. pan'l.a oio'l,ence,

et mnô, a ta p,l,a.c.e, t,vi,omphe. du MoL par te &ien.

Moia part[o,it dant m.e,t caac.hem.a/i^

,j'appe,,ùLe mon ami

poun qu',ùL teAsuotne. et m'aiÀ2...

O/\/ THE OTHER

The boat of spiritwhich brought me

to the other sideof the riverhas Left.Now I'm herealoneJ-onging f or you,

while friendsare waitingnearby.

The boat returns,but stillwithout you.T 'm tornby immense grief,Voices come closer,steps approach,hands pull me aTrray

from this sad pJ-ace

of fruitlessexpectancy.

My spirlt,stil-l earth-bound,wi-Il soon be

as light as

a feather-Liberated fromthe weight ofmateri,al illusionsIike you.

-6-

DE L'AL)TRE C<)TE

Le [ùteau de '|,'etpt'ii.

qui m'amenn,

de t'autt,le côtê

de ,l,a nî"o,Lùte

m'a ,l,oltt,é,

A ptéterut me oo'i,Là icô,5arl

n'uttendant rlu.e toi,aLo4A cque, det arui,t

,5cr1/t 4,4

ptè,t d.e moi,

Le navine nztt'Lerut

mai,t ,toujouu

Sena toi.J e tu'î,t to4tu^.é

po4 Le cha4nin,

det Voin te napVtochewL,

der Parl apptoch,ewt,

de,t mairu rne tLrtewL oeu eL'Let

Loin d.e ce t,uit'te I'i"eu

d'a.ttewte

infrturÂuane.

Mon olpvitt.

towiount tene à teù e,

tena &iervLôt

autvs'i Lëge,t t9t'une

pltrne,

'l/L&e^.ë.

du po'iÀ.t

de+'LLLu*iotu5 m.a'té4/iolLe't

à ton ômage.

SIDE

THE PR<)AAISEI) LAIID

Sl-j.m brown people,clinging toairpJ-anes and shipslike peanut butteron a sandwichor maggots

on a corpse,bound forGod's own country,the homeland ofFreedom & Democracy,melting-potof the fatblack & whitejunk-food eaters, LA TERRE F,RO/\AISEdrug-addicts and

serial killers, De6 rna56e5 tanëet et, minceo

with white teeth , y'acc4och.ent à

healthy thoughts det avion6 et det naoines

ancl good sex. comfiLe du Seuq,rte de cacahouèteA

6uh un lan"dut,Lch

ou detl attticott

6ui un cadau\e,

mëtitawt,l"e payt de Dieu Lui-mâme,.l"a mène potnLe

de La L,i,&e/ute et, de La Dëmoc\.a'tie,

cùeuaert

den g+ot

m&ngeuhS de 5aLopenôe6,

d+oguùs et

tu.eunt en Sthie

noLu et &'l.anc6,

aun dento LLanchel,

del pentëeA WWe6et du tetxe toin.

-B-

^/E(' V<>RK

Rushing peoplennt nrri narrv s vqr rrrv

for anything elsethan their next pee-

Squares emptyof children,fuIl t^Iithdog-walkers1j-vingon weLfare.Foreignerskeep this De,a gent pte54ê4

idleness ne 6e touoLan,t, poa

running , d'authe chole

while que de Leun V'nchaine pLtoe.

everything is De-t tcluatveo t>Ld.e-o

watched d'enf,orvùs

behincl dar'k windows p,l.eina de

by sharks Wm.enzuha avec teu4 clvten

& vultures o'ivarut

& crocodiles 6uh de indernni,tù1.

gliding Leo ëttnnge.na

through the streets contseluvewt

j-n their ptéoisAernerut

stretch limousines. cette [utillitea,l"ou que

towt eltconnnô4"ê

po/L de6 ,reqwtr6,

de,t oaufinuru

at det cttocod,i,,tel

dawi"etve. Let <t'i,ùtet,te'tntëea

de ,l.eu,u

,l,,tma u*tne,t extteru'tWel

dënm6ut"atut

à tnavatt ,l,et nue,t.

-9-

THE LTZ.ARDS

On this hotdecayed wal-l-

the Ii-zardsare back again,

À^-+.i -^Lrcrr Lrrrv

Iike shooting staror falling souLs

of little girls.

You always LES LEZ.ARDSfeel likecatching one, Sun ce mun

but what then? chutd e,t Pottnvt

Los ,l:ézond.,t

Let them .sont, de 4etouh,

sl-ip and creepand hide agaj-n et' fiitLervt

tiII next summer ! commp det ,ê'to'L'|.e5 di'l'antzA

cu Let eAWinS torn&tant,

d.e pot,itet ùLtl"eÂ.

Tu o,a towiou,rr,t

eno,Le d'en

a,t/t4.o,pe| un,

en pwitl t1uo,i"?

Loùtte-,Lst

\ampeN ett gL,itteh

ot, 6e caa.h.elt à noweau

'j uacqu' à,1,' ët,â ptochrui.n!

- 10-

T LL(J SZ<)/\/

How to fi-nd those peoplein Agadir, Cancun, Colombo,

Hammamet, Hurghada and Mombasa,just to tell them thatthis dream couple they sahr

once in the sun on the beach,this tough guy and pale nymph,

this poetess and her bodyguard,r,rlere just an illusion.

I LLLISZ<)A/

Com,m.erut tnauoen ce! genS

à Agad,irr, Cancun, Co4omLo,

Hammam.et. Hu.ngh.a.d"a et, Mom,Lo.aa,

,jutte pouh leuù d'ine clu.e

ce coupLe de ,têoe cp'iLl ont vu

un ,jourt, enaoLei'h\ê 5u\ ta p'laece g+and mec e,t. 5a ngmphz pâ'le,

cette poë.tette et 6on ga+dz. du corr.p|,

n' étoient tlu''i"L,ltt*Lon.

-11-

(!)TSZER/\/ SE><

If you trytoo hardto flgure outin a !ùesternpublic trnsportif this one

is a girlor a boyor a girlboyor a boygirlor a transvestite,you may loseyour appetite.

LE SE><E DE L'C)IJEST

Si tu eyiaieA

ttt"op [ont,

de. t'imag'inet

dan6 un t4ntûport en cotnnuln

ocoiÀ.e.wtoL

tL ce,l,wi-cô

e+t une. &i/412.

ou un go^çon

ou une (lr,,l,çon

ou un gûvLhe

ou un tnaoelt,i

iL te pewt que. tu pe,rdel

'L'appë.rt,ùt.

-L2-

THE ST<)PGAPT-^ m17aôl f

How many women

would starvefrom hunger & sex

on the long haulfrom one man

to anotherwithout thestopgapwho usuallypops up

at the right moment

and who usuallyends up

as a scapegoatbefore he getsthe final kickin hi.s ass.

LE B<>(JCHE TR<>L)a maô-même

Com&i,en de [emmzt

cnèoenaientt

de Sotrn et de texe

+un La tongue nowLe

d'un h.om,m.e

a un au'ta.e

6an6 ,l"e

&ouch,e tnou

cpt uttrg'in

gë.nùtoLemervt

au Lon momerut

et pLruit

ôouoent,

contne bouc ërnLuoùte

avarut de pl.entne

un dar,wten coup de pied

au cwL.

THE \)AAAPTRE

I saw himf I rrtf oni nauvr rrrY

arounda group ofcoll-ege girJ.s.But al-mostalL of themh/ere h/earj-nqa cross.

However, he

!ùi]I come backin a coupleof years,when theirtalismanis in thepawnshop.

-13-

LE \)AAAPTRE

Je t'ot vu

tô(frLotant,

awtoui

d'un g'nupe

de,j eunztl,l,ycéenne-t.

Moit ptetcpz.

towtel

pouta,tewt

une e^.oôx.

Cependawt, 'tl"

+eo,i,endna,

dawl un ou d.eun

ana

,touclu.e Letn

toLi,tman

6e4a

au mowt-d.e.-pistë.

1A- I .+-

^AV D<)PE FACT<)RV

My mightydrug supplier-ic citt'i nn in mw t'rra'i nID ÈÀ L Lrrr:j !rr trrj

pourlng out more

that I can swaIIo\^I.

I could betho ncrfectLrrv È/vt r v\

drug lordr^/ith Lots ofdoush

^ <)^/ L)SZ^/E DE DR<>G(JE

and girlswith virginal tits & Mon incnogabLe

hairless legs- 'l'iotep't de d"rogu.e

if only I couLd e6t, a't5'14 5uh mnn ceùoeau

bag & bottle & sell ae4aawt enc.o4e, dttaII that shit que ie ne peun ava'l'uv.

YOU so badly need . Je pouma'i'a êtne.

I am the perfect Le Pan'[oLt

brain capitaList, &aon de 4'a dnoguz

over-producing . aoec pLoLn de thun'et

over-yielding , et dzA li"l'4zt

while you poor aoec det rui"chorU de oiet4et et

suckers dzl jamÇets taru Po'LLt

are stari-ng t'r" teileme-nt ie pouooi"l

and starving . empa4uatel et oen'dt'e

towte csùte nwÀne'

dant vortt avez tant Ee'aoi,n.

Je twi't ,l"e pon[ai.n

capituLi,a,te du cenoeau

pwdtttilarvt tnop

d,ô&ttarvt tnop

aLona qu.e vo,.ta

pau>4z^ po,i,ræ.o

\ega^.de.z

et eheoez de boim.

-15-

LA PAROLE A

HARRY !ÙILKENS BIEN EVIDEMENT, AVEC CE POEME RESTE INEDIT

JUSQUE MAINTENANT, OU'IL DEDIAIT A FREDERIC MAIRE.

KARMA

I,{hat i-f aIl thosegirls hanging aroundfast-food jointsbecame conscious oftheir sweetnessand prettinessand behaved likeprj-ncessesand talked likepoetessesand made love likegoddesses

with prime studs,doctors or bankers,or Ronald McDonaldHrmsetr .

Then hJe soonwoul-d havecute l-ittle kids,frui-ts of the wombs

of sweet conscious mums

taking care thatthey will- never behanging aroundfast-food joints,but on tennis courtsor in theater lobbies,waiting to get laidby prime studs,doctors or bankers,or Ronald McDonaldHimself.

KARMA

eue se passerait_il sitoutes ces filles trainant aurour

des comptolrs de fast-foodspren aient conscience de

leur douceuret qu'elJ-es sont mignonnes

et agissaient enprincesses

parlaient conme

des poétesseset faisaient l- ,amour comme

Ces déessesà de grands tombeurs,

ou des docteurs, des banquiers,ou à Ronald McDonald

Lui-même?

Alors nous verrions blentôtde mignons petits gamins

fruits des seinsde douces mamans

consciencieusesprenant garde à

ce qu'ils ne trainent jamaisautour

des comptoirs de fast-foodsmais sur des terrains de tennis

ou dans des halls de théâtresattendant de se faire prendre

par de grands tombeurs,des docteurs, des banquiers,

ou Ronald McDonal-dLui-même.

N'OUBLIEZ PAS CE MO]S-CI LAPARUTION DE

LES OBSERVATOIRES NOCTURNESECRIT ET AUTOEDITE PAR

I/VALTER RUHLMANNAU PRIX DE 82.50Payable par mandat international pour les pays hors du

Royaume-Uni, par chèque pour Ies autres, à I'adresse de

-l-a revue.

*****

,.i'i3OI\.INEI'{EI\r:f A I,{AIJ\-ZA I S E

E7,. . 20 PAR. NTJT'{ER.O .

(;R.A I NE

Payable par mandat international- (ou par timbre pour un

numéro) pour les pays hors du Royaume-Uni, par chèque

pour les autres.

2L****

Mauvai-se Graine, revue mensueLle de littérature, n' 10

mai 1,997. I.S-S.N.: l-365-541-8. Dépôt 1égal: mai L997-

Imprimerie: Pro Print. MANQHESTER CITY. Directeur de la

publication: hlalter RUHLMANN. Assisté de: MORGANE et

Frédéric MAIRE.

( c ) MAUVAI SE GRAINE , MAI L997 . 5 , GEORGE STREET '

PREST!ùICH. MANCHESTER. M25 gl^ls. GRANDE-BRETAGNE.