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-r /JI. ,MH d c/}1/1t1 t/liJ.2 /dIIJ t).)J1./) (ff;b1J Accorder le sol pour le rendre sain et productif L'application de la bioénergétique à l'agriculture est une procédure scien- tifique qui nous permet de voir plus loin que la surface des phénomènes chimiques et d'aller droit aux proces- sus biologiques fondamentaux de la croissance des plantes. Il est possible pour les fermiers et les spécialistes de l' agriculture d' intervenir scien tifique- ment sur la vie et la santé des plantes. L'énergie des processus vitaux ----------IJ- _._-- Un médecin des cultures recommande une approche bioénergétique pour guérir les sols et les cultures malades, en montrant que les insectes se syntonisent sur les ondes des plantes malades, mais pas sur celles des plantes saines. FusrON W 53 Arden B. Andersen Produire plus de nourriture de qualité à un coût moindre est le but d'un petit groupe de pionniers qui conseillent les agriculteurs avec l'aide de la biophy- sique, comprenant le domaine des ondes électromagnétiques. Les sols malades ne sont pas un petit problè- me. En l'espace de 50 ans, les Etats- Unis ont perdu 50 % de leurs sols cultivables et ces pertes durant les années 80 surpassent celles qui se sont produites durant le grand Dust Bowl des années 30. L'utilisation de la biophysique en agriculture a comme point de départ l'anatomie électromagnétique et la phY5loloB~e rdIJ50l dte." planteserdes fertilisants; on extrapole cela ensui- te sur les caractéristiques physiques de chacun d'entre eux. 11 est bien établi maintenant que l'énergie pré- cède la matière. En d'autres termes, les champs énergétiques des organis- mes et des composés chimiques inte- ragissent en premier. On peut obser- ver les résultats de cette interaction qui donne naissance à des phénomè- nes physiques et chimiques. De ce fait, on peut mesurer ces champs énergétiques pour arriver à une meilleure compréhension de ce qui se passe alors. Lorsqu'on utilise ces données en parallèle avec celles ve- nant des analyses chimiques, on peut résoudre presque tous les problèmes que l'on rencontre pour nourrir le sol et les plantes. Les appareils de détection à distan- ce comme ceux qui sont installés à bord des satellites Landsat peuvent répertorier la croissance et l'état de santé des plantes en mesurant la fré- quence et l'intensité de la radiation qu'elles réfléchissent. Récemment,les scientifiques ont découvert que les fréquences des biophotons émis par les plantes diffèrent non seulement d'une culture à l'autre, variant selon leur état de santé, mais aussi en fonc- tion du contenu nutritif et d'autres qua1ités du sol. Il s'ensuit que la si- :/nCilure elec.frQmogrudlq'IJe (de; pléJr\tes peut être modifiée en changeant les fertilisan ts et les additifs alimentaires du sol. Cela est très important, car il a été démontré, par l'entomologisté Philip S. Callahan, un pionnier de la bioénergétique, que les insectes nui- sibles reconnaissent les cultures leur convenant grâce à leurs signaux élec- tromagnétiques (Callahan 1985). Si le signal émis par une plante peut être changé, l'insecte ne la reconnaÎ- tra pas et ainsi, il ne sera pas en mesure de la ravager. Déjà à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, Albert Abrams, Georges Lakhovsky et Niko- la Tesla avaient montré que toutes les objets matériels et en particulier les systèmes vivants ont des signatures électromagnétiques. Tous les trois ont montré qu'en altérant ces signatures, on changerait les systèmes vivants eux-mêmes (Andersen 1989). Durant les années 60, un scientifi- que soviétique du nom de V. P. Kaz- nocheev a prouvé qu'une maladie cellulaire pouvait être induite et in- versée par électromagnétisme (Bear- den 1988). En 1976. Kaznocheev, a fait mention de cultures cellulaires pouvant être altéFées et tuées, sans contact physique, par simple trans- mission de la configuratiun électro- magnétique modifié;: d'une culture à une autre; il a noté plus de 5000 expériences réussies démontant cela (Bearden 1980). De plus. en 1979, Kaznocheeva démontré, en utilisant des cultures cellulaires de singe, que la transmission virale était possible via des photons ultraviolets (Graue- rholz 1988). D'es preuvE'§ supplernent<Jlre5 fu- rent fournies par le biophysicien alle- mand Fritz-Albert Popp qui montra que l'interaction des composés chi- miques dans les systèmes vivants est au départ énergétique; l'interaction chimique et physique vien t en deuxiè- me. Autrement dit, l'interaction éner- gétique produit la réaction physique (Lillge 1988). Robert Becker et Gary Selden soutiennent dans the Body Elec- tric que tous les systèmes biologiques fonctionnent énergétiquement, les manifestations physiques étant en . ~

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-r/JI. ,MH d c/}1/1t1 t/liJ.2 /dIIJ t).)J1./)

(ff;b1J (ê

Accorder le sol

pour le rendre

sain et productif

L'application de la bioénergétiqueà l'agriculture est une procédure scien­tifique qui nous permet de voir plusloin que la surface des phénomèneschimiques et d'aller droit aux proces­sus biologiques fondamentaux de lacroissance des plantes. Il est possiblepour les fermiers et les spécialistes del' agriculture d' intervenir scien tifique­ment sur la vie et la santé des plantes.

L'énergie desprocessus vitaux

----------IJ- _._--

Un médecin des cultures recommande uneapproche bioénergétique pour guérir les sols et lescultures malades, en montrant que les insectes sesyntonisent sur les ondes des plantes malades,mais pas sur celles des plantes saines.

FusrON W 53

Arden B. Andersen

Produire plus de nourriture de

qualité à un coût moindre estle but d'un petit groupe depionniers qui conseillent les

agriculteurs avec l'aide de la biophy­sique, comprenant le domaine desondes électromagnétiques. Les solsmalades ne sont pas un petit problè­me. En l'espace de 50 ans, les Etats­Unis ont perdu 50 % de leurs solscultivables et ces pertes durant lesannées 80 surpassent celles qui sesont produites durant le grand DustBowl des années 30.

L'utilisation de la biophysique enagriculture a comme point de départl'anatomie électromagnétique et laphY5loloB~e rdIJ50l dte." planteserdesfertilisants; on extrapole cela ensui­te sur les caractéristiques physiquesde chacun d'entre eux. 11 est bienétabli maintenant que l'énergie pré­cède la matière. En d'autres termes,les champs énergétiques des organis­mes et des composés chimiques inte­ragissent en premier. On peut obser­ver les résultats de cette interactionqui donne naissance à des phénomè­nes physiques et chimiques. De cefait, on peut mesurer ces champsénergétiques pour arriver à une

meilleure compréhension de ce quise passe alors. Lorsqu'on utilise cesdonnées en parallèle avec celles ve­nant des analyses chimiques, on peutrésoudre presque tous les problèmesque l'on rencontre pour nourrir le solet les plantes.

Les appareils de détection à distan­ce comme ceux qui sont installés àbord des satellites Landsat peuventrépertorier la croissance et l'état desanté des plantes en mesurant la fré­quence et l'intensité de la radiationqu'elles réfléchissent. Récemment,lesscientifiques ont découvert que lesfréquences des biophotons émis parles plantes diffèrent non seulementd'une culture à l'autre, variant selonleur état de santé, mais aussi en fonc­tion du contenu nutritif et d'autresqua1ités du sol. Il s'ensuit que la si­

:/nCilure elec.frQmogrudlq'IJe (de; pléJr\tespeut être modifiée en changeant lesfertilisan ts et les additifs alimentairesdu sol. Cela est très important, car ila été démontré, par l'entomologistéPhilip S. Callahan, un pionnier de labioénergétique, que les insectes nui­sibles reconnaissent les cultures leurconvenant grâce à leurs signaux élec­tromagnétiques (Callahan 1985). Sile signal émis par une plante peutêtre changé, l'insecte ne la reconnaέtra pas et ainsi, il ne sera pas enmesure de la ravager.

Déjà à la fin du XIXème siècle et audébut du XXème siècle, AlbertAbrams, Georges Lakhovsky et Niko­la Tesla avaient montré que toutes lesobjets matériels et en particulier lessystèmes vivants ont des signaturesélectromagnétiques. Tous les trois ontmontré qu'en altérant ces signatures,on changerait les systèmes vivantseux-mêmes (Andersen 1989).

Durant les années 60, un scientifi­que soviétique du nom de V. P. Kaz­nocheev a prouvé qu'une maladiecellulaire pouvait être induite et in­versée par électromagnétisme (Bear­den 1988). En 1976. Kaznocheev, afait mention de cultures cellulairespouvant être altéFées et tuées, sanscontact physique, par simple trans­mission de la configuratiun électro­magnétique modifié;: d'une culture àune autre; il a noté plus de 5000expériences réussies démontant cela(Bearden 1980). De plus. en 1979,Kaznocheeva démontré, en utilisantdes cultures cellulaires de singe, quela transmission virale était possiblevia des photons ultraviolets (Graue­rholz 1988).

D'es preuvE'§ supplernent<Jlre5 fu­rent fournies par le biophysicien alle­mand Fritz-Albert Popp qui montraque l'interaction des composés chi­miques dans les systèmes vivants estau départ énergétique; l'interactionchimique et physique vien t en deuxiè­me. Autrement dit, l'interaction éner­gétique produit la réaction physique(Lillge 1988). Robert Becker et GarySelden soutiennent dans the Body Elec­

tric que tous les systèmes biologiquesfonctionnent énergétiquement, lesmanifestations physiques étant en .

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FII!m!mtlDlu::::~-__--=--_--_--:::_-_--_---_-_-_."-"_"-=_U" _1;

~~ A . ,i accord avec des confIguratIOns ener-1 gétiques. Cette perception des cho­: ses a donné lieu à des progrès enil agriculture, av~nt le développement

de la biophysique dont nous parle­rons un peu plus tard. Pour commen-

1

cer, révisons quelques faits de baseconcernant les:insectes nuisibles.

(Ï1 n,f tH J/)(' ni (111 t,y",: 1rJl,.~ ni, 'Pd "" 117 i 11 i IJ11! OH' (JI} 1111 i f /1<•.: I~ri \' lU Il JJ' rI Il 'pli (,\.. '-(H ••;tfJI1 t 'ù 11Ilf)\"~/·_--·J·---r -.-- .-- -- -- - -- - - -1 .. J

L,eriveau de sucre d'une pla~lte (mesuréen unités Brix) SHrrespond au contenu enminéraux de la plante et est~n révélateur important de sa santé globale. Le Brix

estl'unité de mesure qui ind{que le contenu en hydrates de carbone de la sève; il'êstbasé sur un calibrage de l'indice de réfraction. Sont énumérés ci-dessous pour

Melons 16

Courge15Citrouille 15

Laitue12

Oignon 13Céleri 15

Pommes 16

Maïs sucré (blanc) 24Cerises sucrées 16

Cerises de terre 14

Fèves 14

Pois 14

Aubergine 12Poivron 12

Aller au cœur

du problème

dit, le niveau de sucre dans la planteest un repère quant à la santé globalede celle-ci. Si le niveau de sucre tom­be en dessous d'un point critique, desdommages apparaissent sur les soieset ceux-ci s'aggravent progressive­ment en fonction de la baisse du tauxde sucre. Le point critique est mesuréavec un réfractomètre qui mesurel'indice de réfraction de la sève, cali­bré en unités Brix.

Le tableau 1 énumère, pour plu­sieurs cultures, les seuils pour le ni­veau de sucre (en unités Brix) endessous desquels la maladie apparaî­tra. Les standards chiiniques actuelsne mentionnent pas ces corrélations.Cependant, lorsque les élémentsmentionnés sont fournis, le problè­me disparaît. Seule la biophysiquepeut expliquer ces phénomènes.

Des chercheurs étudièrent un solqui, après analyse chimique, révélaitdes carences en magnésium, potas­sium, fer et manganèse. Quand l'acti­vité biophotonique du sol fut éva­luée avec un photomètre (décrit plusen détail par ailleurs), il fut découvertque calcium, cuivre, sucre et vitami­ne B12 étaient en quantité insuffi­sante dans le sol et à l'origine des

Fraises 16

Framboises 15

Myrtilles 14Luzerne 14

Tomates 18

Pommes de terre 13

Concombres 13

• Les infestations de doryphoresattaquant les pommes de terre sontun signe de carence en calcium, phos­phates, vitamine C, cuivre et manga­nèse.

rairement la situation, en rendant lesplantes saines non-reconnaissablespour les insectes. Par exemple:

• Il Y a corrélation entre les défi­ciences en cuivre et en calcium et lesproblèmes de moisissures.

• Il Y a une corrélation entre lesnématodes (vers filiformes) et la con­centration en sels, de même que l'ac­tivité biologique dans le sol, et plusspécialement la quantité d'hydratesde carbone. Plus l'activité biologiqueest faible, plus l'accumulation de selsest grande. Plus le niveau en hydratesde carbone est bas, plus les popula­tions parasites de nématodes sontnombreuses.

• Nous savons que les infestationsde pucerons sont liées à la fertilisa­tion azotée; plus il y a d'azote enexcès, plus la population de puce­rons est grande.

• Les vers adultes du maïs (cornroot worms) ne mangeront pas lessoies de l'épi qui reçoivent le pollen sile contenu en hydrates de carbone dela sève circulant dans la tige de maïsest suffisamment élevé. Autrement

_, it"'\ ••••..u-r_""UC;:)Q.f."l.UI WCI

1

les insectes

i1

Nous savons aussi par les travauxde Callahan, et ceux d'autres cher­cheurs de part le monde, que lesmaladies et les insectes infestent seu­lement les plantes ayant un déséqui­libre sur le plan nutritionnel; pen­dant bien des apnées, les experts ont.cru que des pla1!tes saines donnent desinsectes sains. En d'autres termes, lesinsectes se syntonisent sur des spec­tres électromagnétiques aberrants. Desplantes saines peuvent mieux résisteraux organismes ravageurs et aux ma­ladies grâce à leur système immuni­taire primaire. Si l'on analyse les dé­séquilibres nutritionnels dans unerégion infestée par les insectes, etqu'on arrive à les corriger, il devraitalors être possible d'éliminer le pro­blème plutôt que d'améliorer tempo-

i

Observer et' comprendre l'aspecténergétique de:la matière - le sol etles plantes - en agriculture permetaux scientifiques et aux fermiers defertiliser et régir de façon optimaledes cultures, en:sachant que des plan­tes et des sols sains ont des caractéris­tiques physiques et énergétiques dif­férentes de celles des plantes et des

sols malades. i1

Il Y a plus de 25 ans, Philip Calla­han a prouvé que les insectes se diri­geaient sur les cultures comme desavions équipés' de radars omnidirec­tionnels, en repérant la radiation in­frarouge émanant des cultures. De

i! plus, CallahaIl; a démontré que lecomportement des insectes pouvaitêtre modifié en brouillant, changeantou en submergeant ces émissions in­frarouges. Des cultures entières sontalors protégées contre les infestationsd'insectes, électromagnétiquement,sans avoir recours aux insecticides(Callahan 1975).

, NOVEMBRE - DECEMBRE 1994 --------!D]----------------------

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faibles quantités notées de magné­sium, potassium, fer et manganèse.Les ajouts de calcium, de cuivre, desucre et de vitamine B12 ont nonseulement corrigé les carences enmagnésium, potassium, fer et man­ganèse, mais ont aussi réduit les mau­vaises herbes et la pression des mala­dies sur les cultures. Ces résultatssont cohérents si nous comprenonsque le sol est un système biologiquedynamique, pas un tube à essai pourminéraux et déchets.! Les organis­mes vivants doivent donc être consi­dérés quand on évalue un sol. En fait,il y a une relation symbiotique inté­grale entre les plantes et les micro­organismes du sol (Krasil'nikov 1958).Il est clair que des méthodes pure­ment chimiques sont insuffisantespour déterminer les niveaux nutritifsdes sols.

De plus, le calcium est indispensa­ble tant pour la croissance micro­bienne que pour celle des plantes.Cela afaitl'objet de bien des études etfut prouvé par de nombreux scienti­fiques, incluant William Albrecht àl'Université du Missouri (Albrecht1975). C'est maintenant un fait éta­bli que l'ajout de calcium libère dupotassium des sites d'échanges col­loïdaux, le rendant ainsi disponiblepour la plante et les micro-organis­mes.

Lecuivre est im portan t pour l' élas­ticité des tissus et des cellules, l'inhi­bition des maladies fongiques, demême que pour l'usage par la planted'autres éléments présents sous for­mes de traces. Dans ce sol en particu­lier, comme c'est parfois le cas, lecuivre était le facteur limitant ma­jeur, relié aux problèmes de fer et demanganèse.

Le sucre est une nourriture de basepour tout organisme vivant. L'expé­rience montre que presque tous lessols des Etats-Unis sont déficitairesen sucre, conséquence directe de lafertilisation, depuis plus de 50 ans,avec des substances acides ou alcali­nes en des sels chimiques. Des sols etdes plantes déficientes sont le signed'une activité insuffisante des micro­organismes. L'ajout de sucre procurede l'énergie (sous forme de nourritu­re) aux micro-organismes pour qu'ils

puissent travailler. La vitamine B12est un élément essentiel autant pourla plante que pour les micro-organis­mes du sol. Sous de bonnes condi­tions, la vitamine B12 sera fabriquéepar la microflore, en particulier lesactinomycètes (Krasil'nikov 1958).Par contre, si ces microbes ont étééliminés par une nutrition déséquili­brée ou des conditions adverses, il yaura une carence en vitamine B12.L'ajout de vitamine B12 stimule prin­cipalement la croissance microbien­ne, permettant une utilisation com­plète des éléments et une stabilisa­tion du système sol-plante.

L'analyse chimique traditionnellene peut tout simplement pas nousfournir ce niveau de précision pour

résoudre les problèmes parce qu'ellenous donne un portrait statique dessymptômes, alors que l'évaluationénergétique nous fournit une vued'ensemble dynamique de l'interac­tion entre le sol, les plantes et lesmicro-organismes. Les analyses tra­ditionnelles de sols et de plantes don­nent malheureusement un aperçutrop limité pour résoudre complète­ment les problèmes.

Les limites de

l'analyse chimique

Traditionneliement,la fertilisationet les recommandations pour la nour­riture des plantes ont été basées surl'analyse chimique d'échantillons desols et de plantes transportés au labo­ratoire. On utilise ensuite des pro­duits chimiques pour extraire les élé­ments des échantillons pour mesure.Pour diverses raisons, cette méthodepeut produire des données fictives.

Premièrement, en amenantl'échantillon au laboratoire, le maté­riau est examiné in vitro plutôt qu'invivo; les effets des êtres vivants dansle sol, comme les plantes mêmes etles micro-organismes, sont éliminés.

Deuxièmement, ce n'est pas parcequ'un élément est présent dans le solqu'il est nécessairement utilisable parla plante. L'analyse énergétique, demême que des symptômes d'insectesnuisibles, de maladies et de mauvai-

ses herbes ont montré que c'étaitvrai. Il est aussi probable que le champmagnétique terrestre influence lacroissance des plantes; il n'en est pastenu compte, ni dans cette analysechimique, ni dans aucune autre.

En général, bien que les analyseschimiques sur des échantillons de solfournissent des données importan­tes, celles-ci ne mesurent que deseffets, et non des causes. De plus, lesstandards établis pour ces tests, quiclassifient les sols et les plantes com­me étant normaux ou déficients, ontété élaborés en supposant faussementque des plantes saines et ayant unenutrition équilibrée sont autant atta­quées par les insectes et les maladiesque le sont celles qui présentent desdéséquilibres. Cela a créé des stan­dards qui ne sont pas optimaux, et cetétat de choses s'est perpétué lorsquedes standards furent établis sous l'idéeerronée que des plantes nécessitantl'usage d'insecticides pour les sauverpouvaient quand même ~tre consi­dérées comme saines et équilibréesen éléments nutritifs.

Ce fait nous est rendu plus facile­ment évident si nous considéronsl'exemple suivant:

Un test chimique peut indiquerque notre sol et nos plantes IOnt desdéficiences en magnésium, potas­sium, fer et manganèse. Une recom­mandation traditionnelle serait defournir ces éléments au sol. Des testssubséquents devraient ordinairementmontrer une augmentation de ma­gnésium, potassium, fer et manganè­se dans le sol, montrant qu'on a réus­si. Cependant, le fait est que nlOtresolsubit des problèmes croissants avecles mauvaises herbes et devient com­

paer l;} culture pq tnll]Dllf'; Infesteepar les insectes, mais elle semble enbonne santé. On pulvérise plus; d'her­bicides sur les mauvaises herbes, lesol est labouré avec un équipementplus grand, et on arrose avec plusd'insecticides. L'année suivante estune répétition de l'année précéden­te.

Le bon sens nous indique que desproblèmes qui reviennent toujoursne sont que les symptômes de [a vraiecause, cachée. Des lectures au réfrac-------m- --- FUSION W 53 ------'

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,.tomètre et certaimes analyses chimi- mauvaises herbes à feuilles larges.ques, mises ensemble avec les insec- Avec ce même ratio et 2240 kg/ha outes, les maladies et les mauvaises her- plus de calcium, les mauvaises herbesbes nous renseigment sur l'état de la amères comme la prêle des champs,culture, mais aucume de ces données le chiendent et le pissenlit cessentne nous dit comm<ent mettre au point aussi d'être un problème majeur de­un programme de fertilisation et de mandant des herbicides spécifiques.gestion des cultures capable d'assurer Un rapport calcium/manganèse plusl'équilibre nutrittJf afin d'éviter les petit que 7 indique une compaction;nfe~rahorlS d',nsedes et je~ !lJ,da- du ~oLdies. Une évaluatiion énergétique jefait. Étant donné que les maladies etles insectes agissent dans le domaineénergétique, nous devons réaliser desanalyses énergétiqjues afin de discer­ner entre non seuDement des problè­mes empiriques mais aussi des cir­constances causales;.

Il existe une méthode pour fairedes tests chimiques sur le sol, qui estde grande valeur, quand on l'utiliseen duo avec des "!testsénergétiques.Ce test a son origine dans les travauxdu maintenant défunt Dr. CareyReams, qui utilisaiit un kit d'analysesde base La Motte pour le sol. Ce kit futsimplifié et standélill'disépour son usa­ge commercial pIrésent par RobertPike et Dan Skow, D.M.V. Ce testréalise des corrélations se rapprochantde façon remarqualble de l'état actueldes plantes, du sol et des micro-orga­nismes, et cela lui confère un caractè­re unique. Ceci <est dû principale­ment à la compréhension par Reamsde la fertilité du soDet des corrélationsqu'il faisait entre ccelle-ci et les don­nées des tests sur le sol en utilisantcette méthode.

Les Valeurs mirrimums parfaites deReams semblent assez différentes detout autre système agronomique,excepté celui de William Albrecht.Les quantités en kilogrammes parhectare sont:

calcium: 2240 kg/ha, phosphate:448 kg/ha, potassium: 224 kg/ha,magnésium: 336 kg/ha, azote am­moniacal : 44,8 kg/ha, pH 6.4-6.8.

Ce qui est hors du commun est leratio 2:1 entre le phosphate et lepotassium. Une fois ce ratio atteinten utilisant ce test, les mauvaisesherbes à feuilles larges comme le chougras et l'amarante à racine rouge ces­sent d'être un problème majeur né­cessitant l'aide dI'herbicides pour

Selon Reams, « aucune valeur n'est

parfaite tant qu'elles ne le sont pastoutes ». Aucune ne sera parfaite tantque les micro-organismes ne serontpas chacun au niveau d'équilibre in­dispensable. Comme toutes les autresanalyses chimiques du sol, ce systè­me d'analyses est statique et indiqueseulement l'état présent des éléments,compte tenu des réactifs pris pourl'extraction. Cela indique où un sol sesitue, mais ça ne dit pas comment lefermier peut améliorer la qualité deson sol. Ceci est un point-clé quirejette un vieille idée disant que siune analyse chimique ou un symptô­me indiquent que le potassium estdéficitaire, le problème est réglé parl'ajout de potassium.

Lenouveau modèle révèle que cet­te déficience en potassium n'est pro­bablement pas causée par un man­que de potassium, mais plutôt par unchaînon manquant dans le cycle bio­logique portant sur la disponibilité etl'assimilation des éléments. Ce secretest facilement révélé - et dans cer­tains cas seulement révélé - par uneévaluation énergétique. Les analyseschimiques déterminent l'état actuelet le point de départ, mais une éva­luation énergétique établit le pland'action.

L'analyse énergétique

Il existe actuellement deux mé­thodes pour évaluer l'aspect énergé­tique du sol. La première utilise unappareil mesurant la susceptibilitémagnétique. Cet instrument est uti­lisé traditionnellement par les pa­léontologistes et les archéologuesdans l'étude de ruines et d'outils an­ciens et dans celle des fossiles. Cetappareil a fourni des informations

intéressantes pour l'agriculture. Lasusceptibilité magnétique est l'apti­du de d'un milieu - dans ce cas, unsol - à fonctionner comme une an­tenne réceptrice d'énergie électroma­gnétique. On la mesure en prenant lerapport entre la force du champ ma­gnétique induit dans une substanceet la force du champ d'induction.

Cal1ahan fut le premier à montrerque la susceptibilité magnétique dusol était reliée à sa fertilité. Les solsfertiles sont piuamagnétiques - ilsont des valeurs de susceptibilité ma­gnétique positives. Les sols infertilesne sont pas nécessairement diama­gnétiques, - c'est-à-dire ayant desvaleurs négatives de susceptibilitémagnétique - cependant, les solsdiamagnétiques sont toujours infer­tiles. La propriété du sol à capterl'énergie magnétique est très impor­tante pour la croissance des planteset de la microflore; en réalité, elle estessentielle. Cela ne représente néan­moins que la moitié du système. Lapropriété d'un sa] à capter l'énergiemagnétique n'est précieuse que s'il ya quelque chose permettant d'utili­ser cette énergie sous une forme utile.C'est un peu comme d'avoir une an­tenne-radio sans radio.

Ce quelque chose est le système bio­logique du sol - l'humus et les mi­crô-organismes. Ce système biologi­que est semblable à une radio, et lesystème minéral joue le rôle de l'an­tenne. Sans les deux, le système dansson ensemble est inopérant. Des testscontinus sur trois sols différents, réa­lisés avec un appareil mesurant lasusceptibilité magnétique de typeMS 2 Bartington, sont illustrés dansl'encadré page 44. Lesol du bas est unsol de l'Indiana ayant une faible fer­tilité. Au milieu se trouve un sol del'Indiana ayant une bonne fertilité etle sol du haut est un sol de Californieayant aussi une bonne fertilité. Lesolpauvre de l'Indiana et le sol de Cali­fornie montrent tous les deux unebaisse marquée de leur susceptibilitémagnétique durant la partie la pluschaude du jour alors que le bon sol del'Indiana reste assez stable. La baissede susceptibilité magnétique est encorrélation avec une faculté réduite à

utiliser l'énergie solaire pour la crois­sance des plantes.

r NOVEMBRE - DECEMBRE 1994 !El

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Le sol pauvre de l'Indiana reflèteen fait une impuissance totale à seservir de l'énergie solaire. Le facteurcommun entre le sol pauvre de l'In­diana et le bon sol de Californie estqu'ils ont des taux d'humus très bas,tandis que le bon sol d'Indiana a untaux relativement élevé en humus.D'autres études ont montré que letaux d'humus et la susceptibilitémagnétique varient directement enfonction des méthodes de fertilisa­tion employées. La sensibilité du solà l'érosion augmente à mesure queces deux facteurs diminuent. De plus,il fut noté que l'ammoniaque anhy­dre et le chlorure de potassium (lesdeux engrais les plus employés auxEtats-Unis, importés en grande par­tie), abaissaient la susceptibilité ma­gnétique du sol.

L'analyse énergétique, qui inclutdes mesures de susceptibilité magné­tique, a permis de découvrir la valeuret l'importance de nombreux pro­duits fertilisants non courants, in­cluant les vitamines B12 et C; dessucres comme la mélasse, le fructose etla dextrose; des éléments sous formede traces comme le silicium etl'iode,et même des substances colorantes.

r----·--·

Du fait que la susceptibilité ma­gnétique, comme la croissance desplantes, est un phénomène électro­magnétique, l'analyse chimique dusol ne peut évaluer le potentiel qu'ontcertains plans de fertilisation à aug­menter ou à régénérer les propriétésélectromagnétiques et conséquem­ment la productivité du sol. Cet obs­tacle semble être écarté par l'usage

L'analyse énergétique apermis de découvrir la

valeur et l'importance denombreux produits fertili­

sants non courants.

d'un scanner électronique (un pho­tomètre très sensible) breveté en tantqu'instrument d'analyse de mineraipar T. Galen Hyerominus en 1949.Bien que la signification de ces lectu­res pour des matériaux non-vivantsne soit pas actuellement comprise,certaines modifications l'ont rendutrès utile pour évaluer et recomman­der des programmes de fertilisantsbiorégénérateurs. Cet instrument

mesure la radiation mitogénétiquesituée entre 200 et 1000 nanomètres(un spectre situé près de l'ultravioletet incluant l'infrarouge). Son carac­tère unique réside dans sa facultéd'évaluer l'interaction des biopho­tons entre des sols ou des plantes etdes fertilisants lorsque ceux-ci sontdisposés à proximité, l'un contrel'autre, sans qu'on les mélange phy­siquement, ce qui confirme les dé­couvertes de Kaznocheev de 1979.Voici comment procéder:

Le niveau existant d'énergie estmesuré. Puis, en se basant sur lesrapports d'analyse chimiques, l'his­torique (du sol) et l'expérience, desfertilisants sont sélectionnés et pla­cés avec l'échantillon. Des mesuresd'énergie sont encore prises. Si ellesaugmentent, le fertilisant a un effetbénéfique et un autre produit fertili­sant est testé. A la fin, une combinai­son de plusieurs fertilisants est obte­nue et vérifiée collectivement pourdéterminer son effet sur l'échan­tillon. Une recommandation estalors faite.

Ce système permet au conseillerou au fermier de faire des essais pour••

.~Yann~kVanDoome Tel +33 (0)6 88 08 68 94

yannick. [email protected]

ecosonlcPort +33 (0)6 88 08 68 [email protected]

Yannick Van DoomeIngénieur agronome - Conseiller

Global Energy Innovation

France - 01400Châtillon sur Chalaronne

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Ulrich Schreier
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Ulrich Schreier
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Onpenseengénéralàlàfertilitédusô,lentermesdecapacité Les sols stériles ont des niveâux négatifs et sont appelésdléchange :cationiql:':e'(C.E.c.) et it,e'~ontenu en macro- -diamagnétiqiles: Le fait qu'un sol soit paramagnétique nealiments:iLa recheréhe nous révèle qiteIes propriétésélectro- " gàrantit pas une haute fertilitél' mais il existe un fort

magnétiques peuvent.être plus impOrtantes encore pour la'. potentiel. La clef pour transfonner ce fort potentiel de.fertilité dy,sol. '_.' <:.i!'},, .... c_ fertilité en quelque chose de p~oductif, estle développeme1!~

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Comparaisons entre la fertilité

et la susceptibilité magnétique du sol

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·118h00

Sol très fertile

de Californie

Géométrie d'antennes: la molécule d'ammoniac

Sol pauvred'Indiana

4hOO

Minuit 8hOO

Temps

Un sol de Californie très fertile et bien entretenu biolo­giquement est comparé ici à un sol naturellement fertilede IJndiana et à un sol pauvre de l'Indiana en termesde susceptibilité magnétique au cours d'une journée de24 heures. Le sol de Californie enregistre une suscepti­bilité magnétique élevée et varie de moins de 15 % parjourl alors que le sol pauvre de l'Indiana varie deplus de100 %. Le sol dJndiana qui est naturellement fertilel

mais qui est aussi inclus dans un programme denutrition bioénergétique, montre une susceptibilitémagnétique très stable jour et nuit. Ce facteur peut serévéler important pour maximiser la productivité agri­cole. 2

L'azote peut être ajouté en tant que fertilisant à plu­sieurs composés chimiques différents, chacun ayant unegéométrie unique qui affecte la susceptibilité magnéti­que du sol. La molécule dlammoniac présentée ici (NH)a une structure tétraédriquel résultat de llarrangementdes paires électroniques de razote. Les angles de liaisondans la molécule dlammoniac sont de 107 degrésl ce qui

est très près de rangle tétraédrique (109,5 degrés).

NOVEMBRE - DECEMBRE 1994 -------~II~----------------------

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reconnaître les erreurs à ne pas faire àl'aide d'un échantillon de sol et d'un

instrument, plutôt que d'utiliser desfertilisants coûteux sur des cultures.

De cette façon, il va dans son champavec la garantie d'un succès prédéter­miné. Chaque saison est différentede la précédente. Répéter le mêmeplan de fertilisation année après an­née n'est possible qu'avec une réser­ve de sols illimitée.

Des résultats impressionnants ontété obtenus concernant l'augmenta­tion de la qualité des cultures et l'éli­mination des maladies et des insectes

nuisibles, lorsque les fermiers utili­sent les résultats de l'analyse énergé­tique. Il a été prouvé que le vieiladage des sols sains donnent des mau­vaises herbes saines est un mythe. Aumoyen d'une évaluation au scannerélectronique, on a mis au point desprogrammes de fertilisation qui:

- augmentent suffisamment la dis­ponibilité du calcium pour éliminerles mauvaises herbes amères;

- équilibrent le rapport K/P, per­mettant d'enrayer les mauvaises her­bes à feuilles larges, ;

- augmentent suffisamment lesniveaux au réfractomètre requis parune plante pour éliminer les problè­mes d'insectes nuisibles.

Il est aussi possible d'améliorer laqualité des cultures en équilibrant defaçon scientifique la nutrition de cel­les-ci. Une compagnie de l'Illinoisœuvrant dans la gestion des fermes adémontré dans de multiples tests faitssur un grand nombre de fermes (tota­lisant 5500 à 8000 hectares) que laquantité de protéines dans les grainspeut être augmentée en appliquantdes méthodes bioénergétiques. Despr()0r:!rn!T1e~ de terti!j~;1tlnn ('nn"('r!­tionnelle ont donné des grains avecun contenu moyen en protéines de7,55 %; avec un programme bioé­nergétique, on a obtenu 8,9 %. Ré­sultat: une augmentation de 350grammes de protéines par boisseau,et donc moins de grains requis pourchaque animal nourri.

De façon similaire, en nourrissantdes moutons avec du maïs ayant étél'objet d'un programme de fertilisa­tion bioénergétique, on a pu dimi-

nuer les rations alimentaires de 27 %

grâce au pourcentage plus élevé enprotéines de la nourriture. Des tests àgrande échelle montrent qu'aprèstrois ans passés sur ce programme defertilisation, le séchage moyen requispour le maïs est tombé de 7 % à unevaleur située entre 3 et 4 % ; les me­sures de poids au boisseau ont aug­menté de 450 à 675 grammes. Deplus, un sol équilibré biologiquementest beaucoup plus stable en tempéra­ture qu'un sol fertilisé convention­nellement. Cela se traduit par unepopulation microbienne plus stable,des réserves en éléments plus stables,et moins de stress pour les cultures.

Il est impératif pour cette techno­logie d'intégrer tous les domaines dela science, de la biomédecine à la

biochimie, de la physique à l'ingé­nierie pétrolière, de la nutrition à lamicrobiologie. Les conseillers et lesfermiers qui comprennent la relationsymbiotique étroite entre les micro­organismes du sol et les plantes, demême que les interactions entre leséléments, peuvent s'attendre à unsuccès raisonnable dans leurs prati­ques de fertilisation à travers leurexpérience, une bonne observationet l'identification des insectes, desmaladies et des mauvaises herbes.

L'analyse énergétique leur permet depasser d'un niveau attendu de succès,raisonnable, à un autre qui lui est trèsraisonnable. En utilisant cette tech­

nologie, les fermiers sont capables deréaliser des récoltes avec un rende­

ment équivalent ou supérieur, à uncoût moindre ou équivalent par uni­té de production, avec peu ou pas depesticides et, plus important encore,avec une valeur nutritive plusélevée .•

A r( len !<.. -lndcT":Cl!; CO!! ....·el !1er tr!1 'C de

plusieurs entreprises agricoles, détientun diplôme en éducation agricole et undoctorat en biophysique de l'universitéClay ton à Saint-Louis, avec une spécia­lisation dans la nutrition du sol et des

plantes, le développement de produits etl'exploitation régénératrice. Il a écrit troislivres, Applied Body Electronics, Theanatomy of Life and Energy in Agri­culture et Science in Agriculture, TheProfessionnal's Edge. Il participe àplu­sieurs projets de recherche en électro­biologie.

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