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1 Séminaire du pasteur Bill Thomas : l’évangélisation par l’amitié. Vendredi 6 février 2009 Quelques notions d’introduction sur l’évangélisation par l’amitié… Une campagne d’évangélisation n’est pas un évènement, c’est un processus ! Cela commence par une phase de préparation (environ 45 % du processus : évangélisation dans les rues, par l’amitié, etc.), puis une phase de réunion publique : seulement 10% du travail, et enfin une phase de conservation / préservation, soit 45% du processus. C’est cette dernière phase qui est la plus souvent négligée et pourtant c’est la naissance d’un projet. Dieu bâtit une Église / un ministère dans la mesure où l’Église / la personne est prête , disponible et capable de recevoir la bénédiction et de supporter la responsabilité de la bénédiction. Sommes-nous prêts à changer nos habitudes pour cela ? Découvrons les 3 piliers de la vie de l’Église : 1- le témoignage : c’est la tâche de tout le monde. Deutéronome : quand les 2 tribus ½ voulurent rester de l’autre côté du Jourdain, Moïse s’est offusqué de ce qu’ils allaient laisser leurs frères combattre seuls. 2- La communion fraternelle : Ezéchiel 35 la démonstration de l’amour, la preuve concrète pour ceux qui nous regardent et qui nous rejoignent. 3- L’adoration : Exode 3, Esaïe 6, Ezéchiel 1 à 3 C’est la rencontre avec Dieu. La vision de la Gloire de Dieu nous aidera à maintenir notre foi et nous encouragera. Quelqu’un a dit : « Il ne faut jamais douter dans les ténèbres au sujet des choses que Dieu nous a montrées dans la lumière ». Entrer pour adorer, sortir pour servir. Si nous ne sortons pas pour servir, nous allons perdre ce que nous avons gagné dans l’adoration. Examinons la pyramide de l’évangélisation : Voilà le véritable sens du témoignage et la place que chaque type de témoignage devrait avoir. Malheureusement, nous inversons souvent le sens de la pyramide. Il faut aussi distinguer l’évangélisation personnelle (=une discussion avec des inconnus ou des personnes que l’on ne connaît pas forcément bien) et l’évangélisation par l’amitié (= on connaît la personne et on témoigne à ceux dont on connaît la vie, les circonstances, comme notre propre famille par exemple). 80 à 85% des évangélisations par l’amitié sont efficaces notamment grâce à l’attitude et non grâce à la méthode employée. Il n’existe pas de méthode miracle, il faut avoir la bonne attitude envers Dieu, Jésus-Christ, le péché, la prière, son prochain…nous devons servir Dieu, mais surtout nous devons connaître Dieu : Jérémie 9 : 23-24, Exode 33 : 12-13, Jean 18 : 26. Il nous faut aimer Jésus comme Dieu L’aime. Grandes campagnes Evangélisation dans l’église locale Evangélisation par l’amitié

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Voilà le véritable sens du témoignage et la place que chaque type de témoignage devrait avoir. Malheureusement, nous inversons souvent le sens de la pyramide. C – Comment enrichir notre vie spirituelle pour avoir quelque chose à partager ? Qu’est-ce que Dieu attend ? Dieu cherche un peuple qui le sert avec joie, prêt à lui obéir sans hésiter. Cela change toute l’ambiance, la manière de servir !

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Séminaire du pasteur Bill Thomas : l’évangélisation par l’amitié.

Vendredi 6 février 2009

Quelques notions d’introduction sur l’évangélisation par l’amitié… Une campagne d’évangélisation n’est pas un évènement, c’est un processus ! Cela commence par une phase de préparation (environ 45 % du processus : évangélisation dans les rues, par l’amitié, etc.), puis une phase de réunion publique : seulement 10% du travail, et enfin une phase de conservation / préservation, soit 45% du processus. C’est cette dernière phase qui est la plus souvent négligée et pourtant c’est la naissance d’un projet. Dieu bâtit une Église / un ministère dans la mesure où l’Église / la personne est prête, disponible et capable de recevoir la bénédiction et de supporter la responsabilité de la bénédiction. Sommes-nous prêts à changer nos habitudes pour cela ? Découvrons les 3 piliers de la vie de l’Église :

1- le témoignage : c’est la tâche de tout le monde. Deutéronome : quand les 2 tribus ½ voulurent rester de l’autre côté du Jourdain, Moïse s’est offusqué de ce qu’ils allaient laisser leurs frères combattre seuls.

2- La communion fraternelle : Ezéchiel 35 la démonstration de l’amour, la preuve concrète pour ceux qui nous regardent et qui nous rejoignent.

3- L’adoration : Exode 3, Esaïe 6, Ezéchiel 1 à 3 C’est la rencontre avec Dieu. La vision de la Gloire de Dieu nous aidera à maintenir notre foi et nous encouragera. Quelqu’un a dit : « Il ne faut jamais douter dans les ténèbres au sujet des choses que Dieu nous a montrées dans la lumière ». Entrer pour adorer, sortir pour servir. Si nous ne sortons pas pour servir, nous allons perdre ce que nous avons gagné dans l’adoration.

Examinons la pyramide de l’évangélisation : Voilà le véritable sens du témoignage et la place que chaque type de témoignage devrait avoir. Malheureusement, nous inversons souvent le sens de la pyramide. Il faut aussi distinguer l’évangélisation personnelle (=une discussion avec des inconnus ou des personnes que l’on ne connaît pas forcément bien) et l’évangélisation par l’amitié (= on connaît la personne et on témoigne à ceux dont on connaît la vie, les circonstances, comme notre propre famille par exemple). 80 à 85% des évangélisations par l’amitié sont efficaces notamment grâce à l’attitude et non grâce à la méthode employée. Il n’existe pas de méthode miracle, il faut avoir la bonne attitude envers Dieu, Jésus-Christ, le péché, la prière, son prochain…nous devons servir Dieu, mais surtout nous devons connaître Dieu : Jérémie 9 : 23-24, Exode 33 : 12-13, Jean 18 : 26. Il nous faut aimer Jésus comme Dieu L’aime.

Grandes campagnes

Evangélisation dans l’église locale

Evangélisation par l’amitié

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Dans une campagne d’évangélisation, la publicité est là pour faire savoir qu’il y a un évènement, une réunion. Ce qui amènera des personnes, c’est nous, ce n’est pas la publicité. 85% des gens viennent après qu’un chrétien leur a témoigné et a prié pour eux. L’Église doit être un auditoire prêt à prier pour ceux qui viennent et qui luttent à cet instant. Notons aussi qu’une personne qui vient de se convertir et de se faire baptiser, si elle n’a pas au moins 5 ou 6 amis dans l’église, elle lâchera l’église. Toute l’église doit s’impliquer dans le processus, par le biais notamment de la communion fraternelle. Remarquons quelque chose : gagner une âme au Seigneur ce n’est que 5% de ce que nous sommes appelés à faire. Faire de cette personne un disciple, c’est là ce que Christ nous a demandé de faire. Former un ouvrier ce n’est pas pareil que former un médecin. Il faut que chaque personne puisse s’identifier au chrétien qui prêche. Un médecin qui prêche sur la santé va avoir beaucoup plus d’impact que si c’est un autre qui le dit. C’est pourquoi il nous faut de nombreuses personnes qui témoignent, qui partagent …toutes ont des choses à dire. Le fait de témoigner de ces choses n’est pas nouveau. Tout était inscrit dans la pensée de Dieu depuis le commencement : Luc 24 : 44 à 49. Maintenant, Dieu nous a inclus dans son plan, qui que nous soyons (Galates 4 : 4).

A - L’Évangélisation par l’amitié • Cela commence par un regard de compassion (Marc 2 : 1 à 12) ; la compassion signifie littéralement

« souffrir avec ». Il faut être prêt à sacrifier du temps : les gens sont plus importants que le programme. Apprenons à discerner ce qui est urgent de ce qui est important. Ce qui est important passe toujours en priorité, car des choses urgentes, il y en aura toujours. Il faut être prêt à sacrifier de l’énergie, car cela demande des efforts. Surtout quand nous sommes fatigués ! Le Seigneur ne nous appelle pas à Le servir lorsque tout va bien, mais aussi quand nous nous sentons à bout de force (Juges 8 : 4 « fatigué, mais poursuivant toujours »). Il faut être prêt à sacrifier sa réputation (Philippiens 2 : 7) Jésus Lui-même était prêt à se mettre à la hauteur des prostituées, des ivrognes, …Dans Jean 8 : 48 Jésus n’a pas dit « Je ne suis pas Samaritain », car Il s’identifiait aux Samaritains. Nous avons la pensée de Christ et nous devons faire comme Lui. Ne voyons pas des sikhs, des musulmans, ou…mais voyons des hommes et des femmes qui sont éloignés de Dieu.

La compassion n’est pas seulement un sentiment, mais cela doit nous pousser à l’action, à verser des larmes pour ceux qui ne connaissent pas le Seigneur (2 Corinthiens 5 : 9, Jérémie 9 : 1).

• La créativité : on perd souvent cette créativité, car on a peur d’être embarrassé : « qu’est-ce qu’il va penser

de moi quand je lui aurai témoigné ? » ou par peur de division « on ne veut pas se fâcher avec ceux auprès de qui on vit ». Il faut être convaincu pour être convaincant. C’est en voyant la foi du paralytique que Jésus est entré en action.

• Quand on témoigne, il faut être prêt à s’engager totalement dans la vie des personnes : ceux qui sont

malades physiquement, psychologiquement, émotionnellement. Il faut être prêt à les écouter, et ensuite pouvoir faire de la relation d’aide. Dans un pays où les gens cherchent à vivre sans Jésus-Christ, il y a forcément tous ces problèmes : solitude, échec, malheurs, pauvreté, divisions, conflits…Nous aurons toujours le message du royaume de Dieu à donner autour de nous. Jésus ne nous a pas envoyés prêcher la bonne nouvelle du salut, mais la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Quelle est cette bonne nouvelle du royaume ? - Dieu règne sur l’univers, Il est le créateur, et créés, nous avons une valeur inestimable aux yeux de

Dieu. - Dieu règne sur les nations : la crise économique est permise par Dieu et derrière tout cela, il y a Dieu - Dieu règne sur ma vie et votre vie : nous ne sommes pas là par hasard, victimes de la fatalité - Même la mort a été vaincue. Dieu aura le dernier mot. Pour ceux qui connaissent le Seigneur, ce n’est

pas la fin (Psaume 133). • La prière : Hébreux 3 : 1, Apocalypse 5 : 9-10. Notre vocation céleste c’est d’être des sacrificateurs et des

rois pour servir notre Dieu. En tant que sacrificateurs, nous prions pour les gens et en tant que rois, nous leur annonçons le royaume. Joël 2 : 15-17. Le portique était le lieu où on proclamait les messages et l’autel était le lieu de la prière et du sacrifice. Pour pouvoir annoncer quelque chose au portique, il fallait passer par l’autel pour apprendre l’humilité, pour que les cœurs soient brisés par les mêmes choses qui brisent le cœur de Dieu. Avant de pouvoir toucher quelqu’un d’autre, il faut avoir été touché par Dieu. Alors, nous aurons sa Parole sur nos lèvres, puis Dieu nous donnera son autorité « Ma Parole dans ta bouche est comme Ma Parole dans Ma bouche » ou que celui qui parle, parle comme s’il donnait une Parole de Dieu. Le niveau de la puissance de Dieu dans notre vie, c’est le niveau de notre autorité. Il faut vivre la Parole de Dieu pour avoir l’autorité de Dieu. Et cette autorité nous sera utile pour prier pour ceux qui s’approchent de Dieu. Quand une personne s’approche du Seigneur, c’est là que le diable attaque pour la faire basculer du mauvais côté. Nous ne pouvons que prier et lui témoigner de l’amour fraternel pour l’encourager. C’est notre rôle dans l’Eglise.

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Samedi 7 février 2009

B – Le témoignage : travailler ses paroles et se préparer soi-même Quand on apporte le message, on voit que la pierre d’achoppement, c’est la croix et la résurrection de Christ. Le péché est personnel, structurel, institutionnel (approuvé par nos autorités légales, mais désapprouvé par Dieu)…Il faut que nos messages s’adressent à tous ces aspects du péché. Dans Matthieu 11, on voit que Capernaüm ne s’était pas repentie. Le Nom de Jésus était tellement le sujet de conversation dans les rues que tout le monde aurait dû se repentir et changer de vie, car ils voyaient tous les miracles que Christ faisait. Pourtant, Jésus dit que même Sodome et Gomorrhe auraient changé de vie, donc Il était prêt à pardonner à ces villes-là. Notre tâche est grande : non seulement nous devons évangéliser les villes, les quartiers, mais en plus chaque génération doit être évangélisée à nouveau. Dieu est prêt à faire des miracles pour amener des perdus à la repentance. • Il nous faut aussi être clairs dans les termes que nous employons. Jésus savait quel terme Il utilisait parlant

de la Géhenne. A l’extérieur de Jérusalem, il y avait une vallée qui s’appelait la vallée des fils d’Hinnom (2 Chroniques 33:6). Manassé y faisait passer ses propres enfants par le feu et ensuite le roi Josias (2 Rois 23:11) y a fait détruire les statues de Moloch et fait bannir cette vallée. On n’y jetait plus que des ordures, des cadavres d’animaux et les cadavres des criminels, et le feu y brûlait constamment. Quand Jésus parlait de l’enfer, il a utilisé l’image de la Géhenne et les juifs comprenaient cette image. Quand nous mourrons, nous irons à « Hadès » (=séjour des morts) mais quand Jésus parle de l’endroit final, Il parle bien de la Géhenne (Marc 9 : 48) C’est un lieu de souffrances, de douleurs, de lamentations et de grincements de dents (Matthieu 8 : 12), un lieu de ténèbres, de solitude absolue. Nous pouvons nous habituer à beaucoup de choses, mais pas à la solitude. Paul parle de ce lieu de « destruction éternelle » non pas seulement dans une question de durée, mais dans une considération de « dimension éternelle » ou de dimension nouvelle pour nous, que l’on ne peut pas connaître. Apocalypse 14 : 11-12 « Ils n’ont de repos ni jour ni nuit » pour toujours, car ceux qui y vont sont pour toujours coupables d’avoir refusé le seul moyen d’être justifiés. On ne peut pas aller dans un lieu où on n’est pas préparé (Apocalypse 20 : 10). Quand Dieu nous promet que nous serons avec Lui, Christ nous prépare en vue de cela, et Il prépare une demeure pour nous, et cela, afin que nous puissions supporter la sainteté, l’atmosphère ambiante. Mais pour ceux qui auront fait le mauvais choix, c’est ce manque de préparation qui les enverra en enfer pour toujours. Dieu supporte ce que les gens font sur cette Terre contre Lui, car il sait que l’instant d’après leur mort, ils iront dans ces lieux pour toujours. Le fait d’avoir connaissance de ce qui attend les perdus doit nous inciter à haïr le péché et en particulier celui qui pousse les gens à rejeter le Saint-Esprit et Christ, et de dire « non » au Sauveur. Cela doit nous rendre plus hardis, plus courageux dans le témoignage. (Ezéchiel 3 : 16-21) C’est notre devoir et notre responsabilité. La connaissance de ce destin doit nous pousser à prier pour les inconvertis.

• Comment prier ? Il faut prier de manière précise : « que Dieu crée une soif dans le cœur de X », ou « pour que le message tombe dans la bonne terre », ou « que le message soit bien compris ». il faut aussi prier avec compassion et intercéder pour les personnes. L’évangélisation sans intercession, c’est comme un explosif sans avoir le détonateur : pour un « boum » il faut les 2 ! Prions pour tous ceux que le Seigneur met sur notre route (y compris nos autorités) et prions avec patience, en nous souvenant que notre grand ennemi ce n’est ni l’islam, ni l’homosexualité…mais Satan. 2 Corinthiens 10 – 3-4, Paul dit que Satan essaye de construire autour des cœurs des hommes des forteresses (d’amertume, d’orgueil, de doute, de luxure, de jalousie, honte, etc.) mais Dieu veut que nous renversions les forteresses autour de nos amis. Qu’est-ce qui retient les pensées, le cœur de nos proches ? Actes 26 : 17. Satan va forcément nous attaquer quand nous prierons et témoignerons, mais rappelons-nous que ce n’est pas à notre santé ou bien à nos biens matériels qu’il en veut, mais à notre joie en Christ et à notre communion en Dieu car il sait que si nous nous détournons, notre chute peut occasionner la chute de ceux qui nous entourent. Et vice versa. S’il parvient à faire chuter quelqu’un de notre entourage, cela nous affectera également. C’est pourquoi il est d’autant plus important de prier les uns pour les autres (nous revenons à notre pilier de la communion fraternelle).

C – Comment enrichir notre vie spirituelle pour avoir quelque chose à partager ? 1) Avoir une soif intense de connaître Dieu : Psaume 42 : 1-2 Avoir faim et soif de justice : que rien dans ce monde ne puisse nous fasciner autant que la présence de Dieu. Pratiquer la présence de Dieu (Jean 8 : 37-39). Le dernier jour de la fête du tabernacle, un prêtre prenait un grand réservoir d’eau et le versait dans un abreuvoir pour commémorer le moment où Moïse avait frappé le rocher dans le désert pour que le peuple puisse avoir de l’eau. C’est là que Christ a rappelé qu’Il est la source d’eau qui ne tarit jamais et que celui qui aura soif sera rassasié en Lui. Rechercher l’Esprit de Dieu et sa présence en nous pour que la situation autour de nous change : nous sommes comme des personnes qui exhalent un parfum, une odeur particulière. Là où nous passons, les gens doivent sentir une différence.

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2) Accepter les grands défis de la vie qui demandent des efforts, des transformations : « Seigneur, aide-moi à pardonner », généralement le Seigneur permettra que nous soyons blessés pour apprendre le pardon, même dans les moments difficiles. « Seigneur, apprends-moi à avoir une louange véritable » : c’est dans les épreuves que la louange est éprouvée ! il nous faudra apprendre à louer Dieu dans ces moments-là, non pas à cause des épreuves, mais parce qu’Il est là, toujours avec nous. Nous sommes des pierres vivantes qui évoluent tout au long de notre vie, mais ce qui nous lie, c’est le ciment de l’amour. Il faut vivre préparés pour servir Dieu à tout moment : que ce soit un service ponctuel et quotidien (être prêt à prier à tout moment par exemple, témoigner à tout moment…) ou que ce soit être prêt pour quand le Seigneur nous appelle. 3) Avoir de la discipline à la fois physique (trouver un équilibre entre le repos, l’exercice, le régime alimentaire) et de la discipline spirituelle (régularité, efforts, lecture de la Bible, méditation quotidienne, mémorisation de la Parole, obéissance…Psaume 19. Combien de temps devons-nous consacrer à la prière ? Le temps qu’il faut pour avoir quelque chose à dire et le vif désir de le dire). 4) Apprendre à discerner la voix de Dieu : comment est-ce possible et pourquoi ne pouvons-nous pas nous tromper ? C’est parce que comme les enfants qui ont appris à discerner la voix de leur mère depuis qu’ils étaient tout petits (ils ne se trompent pas quand celle-ci les appelle au milieu du jeu), nous apprenons progressivement à reconnaître la voix de Dieu dans nos vies, et à force, nous ne nous trompons plus. Qu’est-ce que Dieu attend ? Dieu cherche un peuple qui le sert avec joie, prêt à lui obéir sans hésiter. Cela change toute l’ambiance, la manière de servir ! Listons quelques craintes que nous pouvons avoir : - crainte d’être rejetés : prions et faisons confiance au Saint-Esprit - crainte de l’échec : nous ne pouvons pas échouer dans le témoignage. Nous ne sommes qu’un maillon de

la chaîne. Peut-être amenons-nous une personne d’un point A à un point B, selon le plan de Dieu, et quelqu’un d’autre amènera cette personne du point B au point K…2 Corinthiens 2 : 15 Dieu n’échoue jamais dans la prédication de l’Évangile, mais chaque personne se positionne par rapport à la Parole. Le même soleil qui fait fondre le beurre endurcit l’argile. C’est la nature du beurre et de l’argile qui font la différence, pas le soleil. Mathieu 25, lire la parabole des talents.

- La persécution : l’amour de Dieu dans tous les cas bannit la peur. Si nous avons peur, demandons au Seigneur de remplir nos cœurs d’amour pour les personnes, ainsi, nous serons dans la paix en témoignant.

Dimanche 8 février 2009

A- Qualités du chrétien Parlons des qualités que nous devons manifester pour attirer ceux qui nous entourent :

- l’humilité, le fait de toujours rester abordables pour les autres, quoi que nous fassions, quelle que soit notre fonction

- la sagesse, et la réflexion pour prendre le temps de donner de bons conseils - l’écoute, et pas juste le fait d’entendre ce que dit la personne. L’écoute suppose que nous soyons

vraiment attentifs - l’amour - l’engagement dans la vie des autres : prendre des nouvelles régulièrement, suivre les évènements qui

sont importants pour ceux qui nous entourent, etc. - la consolation : être capables de les entourer et de les aider à supporter les blessures, sans minimiser

les responsabilités de chacun. - Un esprit de sacrifice et de partage de ses biens avec sagesse et avec prudence, pour le bien des

autres. Pour cela, laissons le Seigneur utiliser nos blessures et nos souffrances pour sa Gloire. Quand le Seigneur nous laisse subir des malheurs, cela veut dire que Dieu veut nous faire confiance : étant dans le plan de Dieu, sa création, nous sommes l’objet de l’observation du monde visible et du monde spirituel qui nous observent et qui attendent de voir si nous allons bénir ou maudire Dieu. Si Dieu permet que nous souffrions, cela signifie qu’Il nous fait confiance sur l’issue de cette épreuve, et qu’Il a pleinement confiance sur le fait que nous nous accrocherons à Lui sans L’accuser ou Lui faire de reproches.

B- Les méthodes d’évangélisation Quelques remarques préliminaires :

1- Il faut avoir quelque chose à dire !

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2- Il faut savoir le dire : dans Actes 13 :14, Paul prêche à Antioche, il parle à des juifs et commence par citer l’Ancien Testament. Dans Actes 17, Paul parle à des Grecs, il commence par citer des poètes grecs et exhorte les personnes à partir de leur propre culture. Nous devons connaître la situation et connaître la Bible pour savoir quand dire quoi. Il faut étudier les situations pour les aborder depuis la perspective de celui qui nous entoure.

3- Savoir comment le dire : avec de bonnes intentions, pour amener les personnes au Seigneur 4- Savoir à qui le dire. Tout le monde n’est pas prêt à entendre ce que nous devons dire, ayons du

discernement pour ne pas choquer. Comment éviter l’épuisement (et ne plus rien avoir à dire) ?

1- Maintenir une vie d’adoration personnelle et collective. Le Seigneur nous sauve individuellement, mais pas pour une vie individualiste. Il faut une rencontre régulière avec le Dieu vivant : Ezéchiel 1-2, Esaïe 6, Exode 3.

2- Avoir une communion avec les frères et sœurs : travailler en équipe. Un dicton anglais dit « No team, no dream » (Pas d’équipe, pas de rêve). I Chroniques 12 : 18, David avait besoin de Dieu et de ses guerriers. Jésus a également constitué une « équipe » pour le seconder. Nombre 10 : 33 à 35. Nous avons besoin de l’expérience des autres, car quelle que soit notre expérience, nous ne sommes pas encore passés par là. Nous n’avons pas vécu les journées qui vont suivre et nous avons besoin de l’aide et de l’expérience des autres.

3- Avoir une connaissance et un amour particuliers pour la Parole de Dieu. Il faut avoir une bonne connaissance et une grande culture pour pouvoir avoir une utilisation étendue par le Seigneur. C’est pour cela que Paul pouvait être utilisé beaucoup plus largement que Pierre pour parler aux non-juifs : il connaissait leurs différentes cultures et apportait vraiment une connaissance.

4- Avoir une connaissance de notre autorité et de notre puissance spirituelle : Mathieu 28. Nous avons l’exercice de l’autorité de Christ dans la mesure où nous sommes prêts à servir les autres au moyen de cette puissance.

5- Vivre une vie sainte : c’est un des moyens par lesquels nous pouvons atteindre les musulmans (par la puissance et par la sanctification). Cela signifie avoir une vie dirigée par le Saint-Esprit, une nature régénérée. La norme de comparaison pour cela ce ne sont pas les autres ! C’est Dieu, c’est avec Christ que Dieu nous compare quand Il évalue notre vie.

6- Être rempli du Saint-Esprit : il vaut mieux parler à Dieu de quelqu’un pendant 1h et parler pendant 10min de Dieu à la cette personne que l’inverse. La plénitude du Saint-Esprit est indispensable.

7- Il faut être redevable à quelqu’un : si nous nous sentons indépendants, notre propre chef, cela devient dangereux. Il faut qu’il y ait quelqu’un à qui nous rendons des comptes.

8- Il faut une vie équilibrée : travail, récréation aussi. Si Satan ne parvient pas à nous rendre trop occupés, il nous rendra très paresseux.

9- Pouvoir accepter le conseil des autres : quand Moïse était dans le désert, il s’épuisait pour rendre la justice, et son beau-père lui a donné de valeureux conseils qu’il a accepté de suivre. Contrairement à Roboam, fils de Salomon, qui a pris ses conseils non auprès des anciens qui étaient sages, mais auprès des jeunes gens avec qui il avait grandi. Le résultat est que son royaume a été déchiqueté.

Les barrières qui interviennent dans l’évangélisation :

1- le péché humain, l’orgueil 2- Satan qui ne veut pas que les gens croient 3- certains aspects de la culture, 4- la religion « si la lumière en nous est ténébreuse, combien grandes sont les ténèbres ». Il n’y a pas pire

qu’un homme qui croit être sûr d’être dans la vérité 5- un concept erroné du christianisme, « une religion pour occidentaux » 6- les antécédents familiaux, ex : si quelqu’un a eu un père brutal, il va associer Dieu le Père à ce qu’il a

connu avant. Comment faire pour communiquer le message ?

- commencer sur l’échelle de là où la personne se trouve, pour sa connaissance des choses : pas ou peu, ou beaucoup de connaissances de Dieu, de la Bible, de la foi…il faut poser des questions car une personne ne peut ni accepter ni rejeter ce qu’elle ne comprend pas.

- S’adresser à un besoin ressenti : emploi perdu, deuil, mariage, enfant…cela attire toujours l’attention. Ces besoins sont parfois des faux « fondamentaux ».

- Apprendre à écouter ce que la personne dit vraiment : interpréter au-delà des mots utilisés. - Donner à la personne un peu de lumière à chaque fois, comme quand on sort d’une pièce noire. Il faut

se réadapter à la lumière, il faut du temps. - Laisser la personne découvrir la vérité à la lumière de sa culture et au fur et à mesure on donne des

références dans les Écritures. - Ne jamais cueillir un fruit qui n’est pas mûr. Ne pressons pas une personne dans sa décision

d’engagement. Récupérer une personne qui a chuté après avoir accepté Christ c’est plus dur que si la personne n’avait pas encore accepté Christ.

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- Manifester un intérêt réel pour les circonstances de la vie des personnes qui viennent nous voir. Nous ne sommes peut-être qu’un maillon de la chaîne. Quand on frappe une pierre 25 fois et que quelqu’un tape une seule fois après et que la pierre se casse : quel coup a cassé la pierre ? Tous.

- Comprendre par quel changement de circonstances passent nos proches : déménagement, divorce, mariage…demandons au Seigneur de nous amener auprès de ceux qui sont prêts dans leur cœur.

- Soyons simples dans notre présentation, sans être simpliste en masquant la réalité : la vie chrétienne ce n’est pas la fin des problèmes, mais c’est le début d’une communion avec Dieu.

- N’ayons pas peur de dire « je ne sais pas », quitte à chercher la solution par la suite. La connaissance de Dieu s’acquiert non seulement en lisant la Bible, mais surtout en marchant avec le Seigneur. C’est un cheminement.

- Attention aux questions échappatoires que posent certaines personnes qui veulent couper court à la vraie question : « connais-tu les anges ? connais-tu le nom de ma belle-mère ? » etc. Jamais Jésus n’a demandé aux personnes « êtes-vous d’accord avec moi ? », mais toujours « avez-vous compris ces choses ? »

- N’essayons jamais de bâtir une décision sur une vie non chrétienne, ex : nous parlons à un Mormon, et si nous demandons « connaissez-vous Jésus ? » il va dire oui. Mais pour lui, Jésus est le frère aîné de Lucifer. Il faut être sûr que l’on parle des mêmes choses avec les mêmes termes. Il faut s’assurer que la personne comprenne qui est Jésus et quel est le chemin de la repentance, donc ce qu’est le péché. Sinon la personne ne verra pas d’intérêt à avoir Jésus pour Sauveur (� s’assurer que l’on parle le même langage).

- Donner à la personne un bon livre à lire, qu’il faut avoir lu soi-même : Nouveau Testament, Évangile ou tout autre livre chrétien.

- Attendons-nous à voir du fruit. - Profitons des occasions sociales qui se présentent : ne restons pas dans notre ghetto chrétien. Ne

soyons pas timides, mais usons d’imagination parfois pour plaisanter et amener des sujets de différentes façons. (Ex du pasteur Bill Thomas à qui l’on demandait ce qu’il faisait dans la vie « Je vends des assurances vie » - « ah bon, vraiment ? Dans quelle compagnie ? » - « chez Trinity1 » …)

- Cherchons des occasions pour semer une semence spirituelle dans la pensée des gens, car c’est le Seigneur qui fait croître.

Quelques mots de conclusion � Souvenons-nous que le berger ne reproduit pas les brebis. Ce sont les brebis qui se reproduisent et se multiplient. Le berger est là pour nourrir et prendre soin des brebis. � Un pasteur avait une fois affiché un plan de la ville de son église dans le hall de l’église. Il avait écrit dessus : « voici le plan de l’église pendant la semaine ». La vie de l’église ne se limite pas à nos 4 murs pendant les temps de réunion, mais c’est 24h/24, 7jours /7, partout où nous sommes avec Christ.

1 Jeu de mots : Trinity est aussi une compagnie d’assurance aux Etats-Unis