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MIDEST 2012
N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle
du mardi 6au vendredi 9 novembre
Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte
Conférencede presse
13 septembre 2012
Contact presse : Christophe DUPREZ
Reed Expositions France - 52-54 quai de Dion Bouton – CS 80001 92806 PUTEAUX CEDEX
Tél. : + 33 (0)1 47 56 21 57 - Fax : + 33 (0)1 47 56 21 40
S O M M A I R E
COMMUNIQUÉ
MIDEST affiche une belle stabilité p. 3
LE SALON
Un marché à l’honneur : l’automobile p. 5
Une région invitée : le Piémont p. 6
Les événements p. 7
Les exposants p. 9
Les visiteurs p. 14
LES MARCHES DE LA SOUS-TRAITANCE EN EUROPE ET EN FRANCE p. 16
ANNEXES
Un peu d’histoire p. 28
Fiche d’identité p. 29
L’organisateur et les partenaires p. 30
Informations pratiques p. 32
Les conférences p. 33
Rubriques : IndustrieSous-traitanceSalonsAgenda
Septembre 2012
MIDEST AFFICHE UNE BELLE STABILITE
Le MIDEST, numéro un mondial des salons de sous-traitance industrielle, tiendra sa 42ème édition du 6 au 9 novembre au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte. Dans un contexte économique difficile, tout particulièrement en Europe, MIDEST 2012 se place dans la continuité de la très bonne édition 2011 du salon avec, au 13 septembre, un taux de réservation sensiblement identique à l’an dernier. S’ils sont diversement impactés par la situation économique, la grande majorité des secteurs est stable ou en augmentation.MIDEST 2012 signe plusieurs nouveautés : la création d’un Village Informatique industrielle, un focus sur le secteur de l’automobile et la région du Piémont, le lancement d’un plateau télé et la tenue, pour la première fois par l’ONUDI, l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, d’une conférence internationale de son réseau de Bourses de Sous-traitance et de Partenariat. Enfin, le salon accroît sa présence sur les réseaux communautaires.
Une offre stable
MIDEST 2012 devrait réunir plus de 1 700 exposants venus de plus d’une trentaine de pays. Les sous-traitants français représenteront près de 60% d’entre eux. Les stands collectifs, secteur de taille conforme à 2011, occuperont plus de 6 500 m² à travers 18 régions grâce au dynamisme des partenaires du salon. Du côté international, plus de 650 entreprises feront le déplacement, avec une vingtaine de pavillons officiels animés par une cinquantaine de partenaires institutionnels. Parmi eux, le Piémont, première région à l’honneur dans la longue histoire du salon, bénéficiera notamment d’un pavillon spécial avec une partie institutionnelle qui présentera l’industrie et la sous-traitance régionales doublée d’une autre composée de stands rassemblant sous-traitants et industriels sur près de 300 m². Au-delà de cette région, c’est toute l’Italie qui fait l’objet d’un échange spécifique. Ce pays augmente d’ailleurs substantiellement sa surface d’exposition, tout comme l’Afrique du Sud. On note également la progression de pays comme la République Tchèque et le maintien à un haut niveau de représentativité du Portugal et de la Pologne. En revanche, la défection conjoncturelle de la Bulgarie et la baisse sensible de l’Espagne impactent le salon, pertes compensées en grande partie par les stands individuels, aussi bien français qu’étrangers.Sur le plan des secteurs et dans un contexte difficile, les Semi-finis et l’Usinage progressent. Les Services à l’industrie, le Bois et la Mise en forme et découpage des métaux croissent également, tout comme les Plastiques, Caoutchouc et Composites. Après une édition 2011 marquée par une forte progression, la Finition et le Traitement de Surfaces restent stables, ainsi que la Forge-Fonderie, la Microtechnique et l’Electronique. En revanche, l’offre Fixations, secteur qui souffre plus particulièrement de la crise, est en contraction.
Les nouveautés 2012
En plus du Piémont, MIDEST met cette année le secteur de l’automobile à l’honneur, premier marché client pour les sous-traitants, plus que jamais au cœur de l’actualité. L’occasion de dresser un panorama des dernières évolutions tant économiques que techniques à travers conférences et tables rondes rassemblant des acteurs majeurs du secteur.
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Un nouveau Village Informatique industrielle rejoindra la dizaine lancée avec succès lors des précédentes éditions. La portée internationale du MIDEST sera renforcée par la tenue d’une conférence internationale du réseau de Bourses de Sous-Traitance et de Partenariat (BSTP) de l’ONUDI, l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel. En plus du programme de rencontres d’affaires sur mesure qu’il met en place, b2fair – Business to Fairs® créera et animera, en partenariat avec le salon, un plateau télé qui accueillera les grands acteurs de l’industrie et de la sous-traitance présents dans les allées.Ces nouveautés renforceront les nombreuses animations mises en place précédemment comme les Trophées MIDEST, les pôles technologiques ou encore les conférences.
MIDEST, Web Master !
Ces dernières années, MIDEST a ancré son développement sur ce nouveau média qu’est Internet, afin d’accompagner les industriels, sous-traitants ou donneurs d’ordres, tout au long de l’année.Initialement conçu comme un outil majeur de sourcing grâce à son moteur de recherche et aux fiches détaillées de ses exposants, le site Internet www.midest.com a vu sa mission évoluer pour devenir l’outil d’information des industriels au quotidien. Véritable plateforme, il propose désormais une revue de presse mise en ligne chaque vendredi qui synthétise l’actualité industrielle de la semaine, les dernières études sur le secteur, les dossiers mensuels de conjoncture du ministère de l’Industrie et, nouveauté 2012, un onglet Actu Marchés, disponible depuis la page d’accueil, qui réalise une pige Web sectorielle des toutes dernières informations parues sur la sous-traitance. Le succès est au rendez-vous, comme en témoignent ses deux millions de pages vues, en hausse de plus de 23,5% en 2011. Les premiers chiffres 2012 sont tout aussi encourageants puisqu’au premier semestre, près de 400 000 pages ont été vues.De même, MIDEST a investi ces derniers mois les réseaux communautaires. Après un an de présence, son compte Twitter compte plus de 550 abonnés, tenus informés, quasiment en temps réel, de l’actualité industrielle internationale. Son hub Viadeo, qui noue des dialogues entre les professionnels sur les grands thèmes de la sous-traitance industrielle, rassemble plus de 1 400 membres. Le salon est également présent sur LinkedIn pour les anglophones et sur Facebook pour procurer aux habitués une vision décalée de leur salon de prédilection.
F I C H E P R A T I Q U E – A G E N D A
Dates du mardi 6 au vendredi 9 novembre 2012
Lieu Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte - Hall 6
Exposants 2011 1 724 exposants de 36 pays
Secteurs Transformation des métauxTransformation des plastiques, caoutchouc, compositesTransformation du boisTransformation des autres matières et matériauxElectronique et électricitéMicrotechniquesTraitements de surfaces, traitements thermiques et finitionsFixations industrielles Services à l'industrieMaintenance industrielle
Visiteurs attendus Plus de 40 000 professionnels venus de 70 pays
Site Internet www.midest.com Réseaux sociaux : Présent sur Viadeo, Twitter, Facebook et LinkedIn
Informations Tél : + 33 (0)1 47 56 21 66 - [email protected]
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MIDEST 2012UN MARCHE A L’HONNEUR : L’AUTOMOBILE
Définition (source : étude DGCIS 2009)
Le terme de « sous-traitant automobile » ne s’applique pas aux grands équipementiers, ou fournisseurs de rang 1, qui ont des relations contractuelles directes avec les constructeurs. Il concerne ceux du rang 2 et plus, présents dans tous les secteurs du MIDEST : ingénierie, mécanique, plasturgie, caoutchouc, électronique, forge, fonderie, découpage-emboutissage, revêtements… Les sous-traitants travaillent pour les constructeurs ou les équipementiers.L’ensemble des fournisseurs français de l’automobile, équipementiers et sous-traitants, occupe le quatrième rang mondial et le deuxième européen, derrière l’Allemagne. L’Hexagone bénéficie en effet de la présence sur son sol de grands constructeurs (Renault, PSA, mais aussi Toyota…) et des principaux équipementiers de la filière, étrangers ou français, comme Faurecia et Valeo. En 2011, 917 des 1 724 exposants du MIDEST travaillaient pour ce marché, soit 53,2%. Il représente donc de loin le premier secteur client du salon. Côté visiteurs, 10% en sont issus.
L’automobile : premier secteur de sous-traitance en France (sources : étude MIDEST 2011, articles de LaTribune.fr et des Echos du 2 janvier 2012)
Prime à la casse oblige, les commandes de l’automobile, du point de vue tant des constructeurs que des équipementiers, ont connu en France en 2010 l’embellie qu’on pouvait espérer. Cette industrie s’était en effet inscrite dans un lent repli depuis 2004 : en 2009, elle ne représentait plus que 32% des commandes de sous-traitance, contre 40% en 2004. Or en 2010, elle était remontée à 33,4% et les commandes en valeurs absolues avaient augmenté de 17,9% sur un an. Après cette année record et malgré un fléchissement en fin d’année, 2011 s’est révélée un bon millésime, avec une baisse de seulement 1,7% sur un an à jours comparables. Les premiers mois de 2012 sont plus difficiles. Le BIPE prévoit une baisse contenue à 10% cette année avant une reprise de l'ordre de 5% l'an prochain.
Sous-traitant automobile : une position souvent délicate
Malgré ces résultats meilleurs que ce que l’on pourrait craindre, on observe depuis plusieurs années une forte précarisation de la situation des sous-traitants qui travaillent pour l’automobile. Majoritairement composés de PMI, ces fournisseurs, de rang 2 et plus, dépendent non seulement étroitement des circonvolutions du marché, mais sont également confrontés aux exigences croissantes de leurs clients : réduction des coûts, intégration de fonctions supplémentaires, qualité et innovation… Sans parler des divers abus (délais de paiement, brevets…) que la Médiation des relations inter-entreprises s’attache à réduire au moins en partie, ou du manque de diversification de leurs marchés. Enfin, les entreprises les moins spécialisées sont confrontées à la concurrence directe de concurrents installés dans les pays à faible coût de main d’œuvre.
L’automobile en vedette sur MIDEST
Le MIDEST s’intéresse cette année plus particulièrement au premier marché de la sous-traitance industrielle et étudie les bouleversements à la fois économiques et techniques dont il est actuellement le théâtre. Plusieurs conférences et tables rondes permettront aux exposants comme aux visiteurs de mieux appréhender ses fluctuations. Ainsi le BIPE dressera-t-il mercredi 7 au matin un bilan de la conjoncture européenne et présentera le jeudi 8 au matin le Powertrain, évolutions de la motorisation. Renault Trucks dévoilera son projet national GMAO pour l’exploitation de ses centres de production le mercredi 7 après-midi. Stéphane Heim, de l’Université de Strasbourg, fera une comparaison France/Japon des coopérations interentreprises dans l’automobile. Ce secteur prédominant sera également abordé dans les conférences sur les matières premières, sur les relations grandes entreprises / PME par Henri Lachmann, Président du conseil de surveillance de Schneider Electric, ou lors de la table ronde « Désindustrialisation : libéralisme ou interventionnisme ? ». Programme détaillé des conférences en page 34.
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MIDEST 2012UNE REGION INVITEE : LE PIEMONT
Une région de référence de la sous-traitance européenne*
Pour la première fois, MIDEST met à l’honneur en 2012 une région internationale, le Piémont.
Implantée au nord-ouest de l’Italie, elle se situe en effet en plein cœur de l’Europe. La technologie et la mécanique y règnent à travers quelque 468 000 entreprises organisées en pôles extrêmement innovateurs, souples et efficaces. Si le Piémont est célèbre pour être le berceau de l’industrie automobile italienne, il regroupe également les entreprises les plus performantes du pays dans l’aérospatiale, les technologies de l’information, le dessin industriel ou encore l’éco-industrie. Sa vocation internationale est confirmée par sa part dans les exportations nationales : 30 milliards d’euros, soit 10,8% du total italien.
Environ 6 000 sociétés piémontaises travaillent exclusivement ou essentiellement en sous-traitance avec 65 000 travailleurs. Ramenées à l’échelon du pays, elles représentent 5% des entreprises et 13,2% des emplois de la sous-traitance. Le cœur du système est constitué de 2 500 PME qui fournissent 80% du potentiel régional de fourniture et enregistrent un chiffre d’affaire de près de 5,4 milliards d’euros chaque année. Près de 80% d’entre elles comptent moins de 50 salariés, 78,1% travaillent dans le secteur mécanique, 10,3% dans le plastique/caoutchouc et 11,6% dans l’électronique/électromécanique. Plus de la moitié œuvrent pour l’automobile et 60% travaillent pour des clients étrangers, en particulier la France et l’Allemagne.
Un acteur majeur du MIDEST
La mise à l’honneur du Piémont sur le MIDEST 2012 constitue un juste retour des choses pour cet acteur de premier plan de la sous-traitance italienne qui, sous l’égide de la Chambre de Commerce de Turin et du Centro Estero per l’Internazionalizzazione, a largement accentué sa présence sur le salon en trois ans. Une performance qui devrait être largement surpassée cette année.
Le visitorat transalpin se place, par ailleurs, au deuxième rang des pays, après la Belgique, avec plus de 10% des professionnels étrangers venus au salon.
Le Piémont bénéficiera d’un pavillon spécial, situé à l’entrée sud et organisé en deux grands secteurs pour permettre aux visiteurs de mieux appréhender ce marché : une première partie institutionnelle présentant l’industrie et la sous-traitance régionales à travers les institutions, associations, centres techniques, presse… ; et une seconde composée de stands rassemblant des sous-traitants et industriels de la région.
MIDEST sera l’occasion de rencontres entre clusters italiens et français, ces premiers échanges pouvant être l’amorce de collaborations futures. Plusieurs conférences seront aussi dédiées et animées par de grands acteurs locaux. Ainsi celle de Marco Barbero, Metalplanning General Director, sur les stratégies d’achat des matières premières le mardi 6 après-midi, celle de Dario Scapaticci, Mesap Technical Project Manager, qui présentera le principal réseau du Piémont pour la mécatronique et les systèmes avancés de production le mercredi 7 après-midi, et celle de Massimiliana Carello le vendredi matin sur la collaboration fructueuse entre l’Institut Polytechnique de Turin et les entreprises piémontaises.
Enfin, les sous-traitants piémontais participeront en nombre aux rendez-vous d’affaires planifiés par b2fair – Business to Fairs®.
* Source : brochure Sous-traitance - Chambre de Commerce de Turin et Centro Estero per l’Internazionalizzazione (avril 2010)
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MIDEST 2012 : LES EVENEMENTS
Les rendez-vous d’affaires
Le succès d’un salon professionnel dépend en grande partie du nombre et de la qualité des contacts établis. Un tel événement constitue en effet une plateforme idéale pour les petites et moyennes entreprises qui désirent élaborer des accords de partenariat technique ou commercial. Fort de ce constat, MIDEST accueille pour la deuxième fois en 2012 un programme de rendez-vous d’affaires mis en place par b2fair – Business to Fairs®. Ce programme international d’échanges professionnels propose une approche multisectorielle adaptée aux besoins et aux exigences spécifiques des petites et moyennes entreprises. Celui-ci s’opère via l’organisation et la coordination de rendez-vous d’affaires qualifiés avec les partenaires potentiels souhaités dans un secteur spécifique pour constituer des partenariats concrets entre sous-traitants et avec des donneurs d’ordres. Les rencontres b2fair constituent un espace de rencontres privilégié pour soutenir les entreprises dans l’acquisition de nouveaux contacts professionnels et qualifiés. Plateforme d’échange d’expériences et de savoir-faire sur des marchés ou des produits bien ciblés, elles permettront de faire naître de nouvelles technologies et de nouveaux produits… qui auront ainsi été conçus sur MIDEST !En plus des rendez-vous d’affaires, b2fair – Business to Fairs® créera et animera cette année un plateau télé pour mettre en avant les nouveautés industrielles ou technologiques de PMI, des conférenciers, la région à l’honneur, des acheteurs… Ces interviews seront diffusées également sur les sites Internet de MIDEST et de b2fair – Business to Fairs®.
Contact : Amrita Singh – Tél : +352 42 39 39 370/377/334 Site Web : www.b2fair.com/midest2012 - Mail : [email protected]
Les Trophées, un rendez-vous prisé tant par les exposants que par les visiteurs
Les Trophées du MIDEST reviennent pour une septième édition qui permettra de mettre en avant le savoir-faire et les qualités trop souvent méconnus des sous-traitants, quel que soit le secteur pour lequel ils travaillent.Leur succès ne cesse de croître d’année en année. En 2011, ce sont ainsi plus de 80 candidatures internationales qui ont été reçues et ont généré près de 200 retombées dans la presse française et étrangère. Les nominés et lauréats ont unanimement salué le bénéfice d’image que cette manifestation leur procure. Destinés à valoriser la sous-traitance industrielle et à permettre aux visiteurs de découvrir des exposants aux performances et aux atouts remarqués, ils reflètent l’évolution de la sous-traitance à travers six grandes catégories : Bureau d’études, Innovation, Organisation, International, Réalisations Exemplaires et Partenariat / Alliance. Cette large variété offre ainsi à chaque exposant la possibilité de participer gratuitement pour mettre en valeur ses potentialités et ses particularités.
Les conférences
Un large programme de conférences, d’accès libre et gratuit, fera, cette année encore, le point sur les dernières évolutions technologiques et les spécificités des offres internationales présentées sur le salon. Des conférences techniques permettront d’aborder globalement une technique, sa mise en œuvre et ses avantages. Des conférences économiques seront proposées par les partenaires du salon. Enfin, les conférences Flash du CETIM, interventions d’une quinzaine de minutes, reviendront en 2012 et permettront d’aborder une vingtaine de sujets.
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Les pôles technologiques
Espaces d’information et d’expertise, les pôles technologiques ont pour mission d’apporter aux visiteurs et aux exposants des informations précises et exhaustives sur l’évolution de chaque métier : Forge, Usinage et machines spéciales, Revêtements et traitements de surfaces, Fixations industrielles, Métaux en Feuille, Chaudronnerie et tuyauterie, Fonderie.Ces pôles sont organisés et animés en collaboration avec les centres techniques concernés : le CETIM (Centre technique des industries mécaniques) et le LRCCP (Laboratoire de recherches et de contrôle du caoutchouc et des plastiques). Les experts présents répondent aux questions des visiteurs, diagnostiquent les solutions les plus performantes aux problèmes posés et les orientent vers les exposants.
Le Club Partenaires
Le Club Partenaires MIDEST facilite le rapprochement entre les exposants qui souhaitent tisser des relations techniques ou économiques. Le site Internet www.midest.com permet d’organiser leur rencontre en amont ou sur le salon.
MIDEST innove pour optimiser la visite
Afin de rendre le salon toujours plus lisible et permettre aux visiteurs de repérer d’un simple coup d’œil les exposants du secteur qui les intéresse, MIDEST a instauré en 2011 un code couleurs qui est décliné à travers tout le salon. A chaque secteur d’activité correspond une couleur spécifique reprise sur les enseignes de chaque exposant, y compris sur les stands des pavillons régionaux et nationaux, voire même sur les moquettes d’allées dans la partie du salon organisée en secteurs.Autre événement lancé en 2011, les visiteurs peuvent télécharger sur leurs IPhone, Androïd et Blackberry une application spécialement dédiée au MIDEST. En dehors de ses multiples fonctions (recherche par mots-clés, consultation de la liste des exposants et du programme des conférences, infos pratiques, gestion de leur agenda…), elle leur permet de se téléguider dans le hall en visualisant l’emplacement du stand qu’ils recherchent. L’application est téléchargeable via un code présent sur différents supports, Journal du Salon, bornes situées aux entrées, cartes d’invitation… :
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MIDEST 2012LES EXPOSANTS________________________________________________________________________________
Les tendances au 13 septembre
En fort contraste avec la morosité ambiante, la quarante-et-unième édition du MIDEST affichait en 2011 une offre stable avec 1 724 exposants. Pour l’édition 2012, les chiffres au 13 septembre sont quasiment les mêmes que l’année dernière à la même période. Quant à présumer du résultat final, les incertitudes qui pèsent sur l’économie rendent tout pronostic difficile. Gageons que l’édition 2012 devrait être, à peu près, dans les rails de celle de 2011.L’offre continue d’évoluer. Ainsi, aux Villages traditionnels, s’ajoutera en 2012 un petit nouveau : le Village Informatique industrielle qui réunira les compétences des différents acteurs de l’informatique appliquée dans des domaines tels que les techniques de conception, l’analyse, la programmation, la production, le contrôle…
MIDEST, salon international
La sous-traitance française demeure l’offre principale sur MIDEST et devrait représenter environ 60% des exposants. Dans le secteur des pavillons collectifs, stable par rapport à l’an dernier, les 18 régions françaises présentes en 2011 et qui regroupent environ 600 entreprises innovantes sur une surface totale de plus de 6 500 m² bénéficieront du concours des Chambres de Commerce et d’Industrie, des Chambres régionales et des UIMM : Alsace, Auvergne, Basse-Normandie, Bourgogne, Bretagne, Centre, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Haute-Normandie, Ile-de-France, Limousin, Lorraine, Nord Pas-de-Calais, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Picardie et Rhône-Alpes.
Du côté international, l’ensemble des partenaires de MIDEST ont confirmé leur présence, à l’exception de la Bulgarie. Ils présenteront plus de 650 entreprises. A ce jour, une trentaine de pays sont d’ores et déjà inscrits. Plus d’une vingtaine d’entre eux bénéficieront de pavillons officiels dans le secteur des collectifs, soutenus par une cinquantaine de partenaires institutionnels. Le Piémont, région à l’honneur, organise une forte participation de 38 sociétés et présentera le meilleur de son industrie et de la sous-traitance, au travers de trois pavillons regroupant les institutionnels, les clusters et les entreprises. La représentation italienne croît également avec, à ce jour, près de 1 000 m² d’exposition, chiffre qui devrait être largement surpassé quand ouvrira le MIDEST.A noter : la présence sud-africaine se renforce significativement sur le salon, au travers de la présence de 24 entreprises et associations conduites par le DTI (Département de l’Industrie).Du côté des progressions, la République Tchèque passe notamment, sur un an, de 165 à plus de 300 m². Fait notable : le Portugal, pays à l’honneur en 2011 qui avait enregistré une très nette croissance en 2011, demeure stable cette année avec 429 m² de surface d’exposition. En revanche, l’absence conjoncturelle de la Bulgarie en 2012, alors qu’elle était présente sur 200 m² l’an dernier, et la diminution sensible de l’Espagne, avec 330 m² de moins à ce jour, impactent le salon.
MIDEST 2012 par secteurs
Dans le secteur de la Finition et du Traitement de Surfaces, MIDEST 2012 reste placé sous le signe de l’innovation, de la nouveauté et du développement durable. Les traitements des matériaux jouent un rôle fondamental dans la maintenance préventive et curative des pièces, mais également dans l’amélioration de l’aspect. Ils interviennent en dernier maillon de la chaîne mécanicienne et représentent 50% de la valeur ajoutée d’une pièce mécanique ou plastique.
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Après une forte augmentation du secteur en 2011 (+34 % par rapport à la surface nette du secteur en 2010), celui-ci se maintient en 2012, regroupant plus de 50 entreprises dynamiques présentes en stands individuels, sur le village Traitements des matériaux ou sur le village Environnement « Finitions & Services ».A noter que le village Traitements des matériaux, quant à lui, animé par l’UITS, Union des Industries de Traitements de Surfaces, continue sa croissance de 10% en 2012. Seront présents sur ce village : les façonniers des traitements de surfaces et traitements thermiques (Bodycote, Tegma Chromalpes, Frantz Electrolyse, Thermi-Lyon, SGI, Metatherm, Techniques Surfaces Andrezieux, TMN, Hacer Traitements des Matériaux, Protection des Métaux…) et les fournisseurs de produits chimiques, de matériel, de procédés et services de cette industrie (Doerken France, Ateliers Michaud et Cie, Surtec France, Kremlin Rexson, Micronics, Sames Technologies, Stin…). L’UITS présentera différentes animations tournées vers le développement durable et les nouvelles normes européennes (règlementation REACH).De son côté, le village Environnement « Finitions & Services » organisé par l’IFETS, Institut Français de l’Environnement, des Technologies et des Services, voit sa surface croître de plus de 31% grâce à une plus large représentativité de ses adhérents sur le MIDEST. L’IFETS a constitué un réseau performant pour résoudre les problèmes liés au traitement des pollutions et relatifs à la normalisation / certification dans les meilleures conditions techniques. Les visiteurs du MIDEST trouveront, sur un même lieu, une dizaine d’entreprises regroupant des activités complémentaires : expertises (Nerthus Environnement), équipements divers (Corelec, Polimiroir), dépollution des déchets et des sols (H2O, KMU, 2DAS, MCE2), traitements de surfaces et matériaux (Chimie Circuit, WRC, Jean Brel, Siebec, Ouest Coating, RCD).Enfin, d’autres exposants leaders et fidèles au MIDEST seront aussi présents sur des stands individuels : Umicore, Mink France, Nabertherm, CTS, CEIA International…
Bien que le secteur des Semi-finis souffre particulièrement de la conjoncture, il enregistre une légère hausse de 10%. Les principaux acteurs ont répondu présents : THYSSENKRUPP, SIDERVAL, CALVI, MECHEL France, ARS REFENDAGE, ACNIS INTERNATIONAL, ILTOM, PX PRECIMET, GRAEPEL ITALIA, AMIC, VERRIER TUBES, SARMATEC, TAD INOX… Mais on observe aussi l’arrivée (ou le retour) d’acteurs leaders de leur marché comme IMS France (GROUPE JACQUET METALS), LUGAND ACIERS, KUZUFLEX, EUROPE STEEL CENTER, FILMETAL, ARTECH, VOL STAHL GMBH… A noter : un débat–conférence sur la thématique « Semi-produits, produits semi-finis ; quelle évolution sur les marchés français et globaux dans la période ? » aura lieu le mercredi 7 novembre à 12h15. Il sera animé par Michel-Julien Vauzelle, Directeur Général de la Fédération Française de la Distribution des Métaux (FFDM), Arnaud Blaise, Directeur Général d’IMS , Groupe JACQUET METALS, Giampolo Bertuletti, Directeur Général Commercial d’RS France, Emile Di Serio, PDG de SAINT JEAN INDUSTRIES et Bertrand Gabriel, PDG d’ACAMETAL.
Dans le secteur des Fixations, on observe une baisse de 17% de la surface d’exposition.On note toutefois que les fidèles et leaders du secteur sont toujours présents : PROFIL France, FTV, EPCI, SIMAF, SAVIGNY, TORNIPLASA, TITANOX, GROWERMETAL, AMF ANDREAS, BECK CRESPEL, GARDETTE INDUSTRIE, MARER, BORRELLY SPRING WASHERS, SMALLEY… De nouveaux exposants font également leur entrée sur ce secteur du salon : SBI, KALINA INDUSTRIES, UGIVIS, SAGOP BEFOR, FANTEX INDUSTRIES, ETS LECUYER, FATH COMPONENTS…Le Village Fixations européennes revient pour la troisième année consécutive et reste stable par rapport à 2011 avec huit exposants.A noter : Gardette Industrie, en partenariat avec Sport Marketing Association, exposera sur son stand (6L073) la voiture Rallye BMW Compact Sous-traitance actuellement en tête de la Coupe de France. A travers ce véhicule, elle présentera toutes les étapes de construction en faisant appel à un large panel de sous-traitants industriels qui expliqueront l’utilisation de leurs pièces. D’autres animations comme un jeu concours seront organisées sur le stand.
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Malgré un contexte difficile pour le décolletage, le secteur Usinage est en augmentation de 8% de la surface nette d’exposition avec 10% d’exposants supplémentaires.Au côté des fidèles usineurs et décolleteurs (GROUPE METALIA, ALTIA, BERIEAU, RBDH, GROUPE OTS, HALGAND, LISKA RECTIFICATION, BOUVET SEIGLE, COURT, ENGRENAGE CHANDIOUX, GROUPE CHASTAGNER, SADEV DECOLLETAGE, EUROPASS, FILETAGE WAGNER, MINJO…), on note un nombre important de nouveaux exposants : APB, MDL RODIS PORTER BESSON, LDM SA, M3M, SOMEP, YUKI PRECISION, DURITSTEEL, DURITCAST, BRASSTECH ENGINEERING, XUBI, NC PROG, FEECS, CHAVOT, BOURG INDUSTRIES, RECTITEC, OZ CELIK, CAPI GROUP…Le Club GIER, qui fêtera ses 20 ans sur le MIDEST, augmente sa surface de 16% et présente une vingtaine de sociétés issues de la région Rhône-Alpes sur une surface de 316 m². De même, l’UIMM Maine-et-Loire est en forte progression de plus de 40% et expose avec ses adhérents sur une surface de 216 m².Enfin, poursuivant sa croissance depuis 3 ans, le village Usinage & Machines spéciales animé par l’AMICS-E&PI, Syndicat des concepteurs de Machines spéciales, d’Equipements et de Process, enregistre une augmentation de surface de 60%. Seront présents sur le village MEUNIER, METAPLAST, MDL RODIS, LMG, MONDRAGON ASSEMBLY, M3M, DUPUIS MECANIQUE, PROLANN, RHÔNE ALPES FLEXIBLES…
Le secteur Services à l'industrie grossit par rapport à la même période en 2011 et accueille de grands leaders dans la métrologie comme Faro, Hexagon Metrology, Nikon, Mitutoyo… L’informatique sera également particulièrement bien représentée à travers la participation de CEGID et le nouveau Village Informatique industrielle qui réunira les compétences des différents acteurs de l’informatique appliquée dans des domaines tels que les techniques de conception, l’analyse, la programmation, la production, le contrôle…
Le secteur des Plastiques, Caoutchouc et Composites continue de progresser (+ 22% vs 2011), le MIDEST se positionnant comme le salon de référence des transformateurs au service des marchés français et européen. A ce jour, plus d’une centaine de sous-traitants ont répondu à l’appel et les grands leaders sont à nouveau présents : Groupe Simonin, Courbis, Thieme, Arrk, Vignati, Wawrzaskek ISS, Groupe RGF Plastique, Rotoplus, 3D Systems, Exsto, MTS… Autour des stands du CFCP (Centre français du caoutchouc et des polymères) et des syndicats régionaux de la plasturgie, près d’une cinquantaine d’entreprises se rassemblent dans les Villages Plastiques, Caoutchouc et Composites. UCAPLAST, l’Union des Syndicats des PME du caoutchouc et de la plasturgie, partenaire du MIDEST, se mobilise à nouveau en 2012. Le secteur du caoutchouc s’affiche aussi, animé pour la troisième année consécutive par le CFCP qui regroupe plusieurs structures professionnelles, dont le LRCCP (Laboratoire de recherches et de contrôle du caoutchouc et des plastiques), le SNCP (Syndicat national du caoutchouc et des polymères), l’IFOCA (Institut national de formation et d’enseignement professionnel du caoutchouc) et Elastopole (le pôle de compétitivité). A noter que l’Espagne maintient un pavillon dédié regroupant l’offre ibérique.
En 2011, MIDEST s’est diversifié sur la Transformation du Bois. Ce matériau, jusqu’à récemment relativement marginal en matière de sous-traitance, ne cesse en effet de se développer suite aux évolutions techniques récentes. Le collectif ALISTA, déjà présent en 2010 et 2011, a pu attester d’excellents contacts et débouchés dans des secteurs qu’il n’avait jamais pensé démarcher : ferroviaire, tertiaire, plv, métallerie fine, équipement électrique… En 2012, le pôle emballage bois fait son entrée via les syndicats SEILA et SYPAL.
Le secteur Forge - Fonderie affiche une belle stabilité, en nombre d’entreprises et diversité de savoir-faire. Il regroupe, sur ses deux Villages et sur les stands individuels, de nombreuses PME aux expertises très différentes, performantes dans leurs domaines respectifs, représentatives de l’ensemble des technologies de fonderie (moulage sous pression, moulage gravité sable ou coquille, centrifugation, fonderie de précision à modèle perdu…) et de l’ensemble des alliages moulés (aciers, fonte, alliages d’aluminium, alliages cuivreux, magnésium, zinc et zamak). Les visiteurs trouveront dans les allées des exposants capables de fournir des pièces moulées allant de quelques grammes à plusieurs tonnes, couvrant ainsi les besoins de tous les marchés.
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Le Village Fonderie, initié par l’organisation professionnelle Les Fondeurs de France, regroupe ainsi, à ce jour, 32 exposants avec des leaders comme SAFEM, qui exposera de grosses pièces de fonte, Favi, Alutec, Tamaris Industries, ID Casting, les Bronzes d’Industrie…Le Village Forge, fruit de la collaboration entre l’AFF (Association Française de Forge) et le MIDEST, compte, quant à lui, 6 exposants. Dans le secteur, on note la participation de grands noms hexagonaux comme Raymond Barré, Inoforges, Stevenin Nollevaux, Decayeux STI et Setforge. A l’international, un leader comme le Polonais Thoni-Alutec exposera, cette année encore, des pièces spectaculaires sur son stand, et plusieurs grands noms mondiaux comme les Italiens Forgiatura Mame et Friulforgia, nombre de fonderies lombardes, le Chinois Stone Industrial, le Belge Précimétal, les Hollandais Overeem et Mifa, le Turc Korfez Dokum et l’Indien Indo US MIM seront présents. Taïwan (autour de la Taïwan Mold and Die Industry Association) et l’Espagne (autour de l’association FUNDIGEX) disposent chacun d’un pavillon dans le secteur regroupant leurs entreprises. L’offre internationale représente en effet plus de la moitié de celle de la Forge - Fonderie.
A ce jour, le secteur de la Microtechnique enregistre des surfaces identiques à celles de l’an dernier. Nombre d’exposants proviennent de la CRCI Franche-Comté, zone géographique à forte spécialisation dans ce domaine. A noter également la présence, pour la première fois, d’Israël avec Picoparts.
Le secteur de la Mise en forme et découpage des métaux est en augmentation par rapport à 2011. Les sous-traitants dans le travail des métaux en feuilles et en fils seront nombreux, parmi lesquels de grands groupes français comme Oxycentre, Groupe AGS, Lachant Spring… De nombreuses tôleries seront également présentes : Tôlerie Armoricaine, Tôlerie Jannin-Carnet, Entreprise Delabre, Lewis Industrie… Autre secteur particulièrement dynamique : le travail du fil avec Novaressort, United Springs, Cermast… L’International sera représenté à travers notamment l’Anglais Presspart, l’Italien Metalinox et les Allemands Platzmann et Ernst, les Espagnols Vinco, Ges Industrias, EMS, Industrias Zetra.
Le secteur Electronique, toujours très apprécié des visiteurs, poursuit son chemin grâce à la collaboration active du SNESE et accueille cette année encore un Village dédié. La surface du secteur devrait être légèrement en croissance à l’ouverture du salon. Nouveau pays représenté : la Finlande avec Trelleborg.
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LES EXPOSANTS MIDEST 2011
(Source MIDEST 2011)
MIDEST 2011 a enregistré 1 724 exposants (1 074 français et 650 étrangers venus de 35 pays).
650 EXPOSANTS ETRANGERS DE 35 PAYS :Afrique du Sud Hongrie Roumanie
Algérie Inde Royaume-UniAllemagne Israël SerbieBelgique Italie Slovaquie
Bosnie-Herzégovine Lituanie SlovénieBulgarie Luxembourg SuisseCanada Macédoine TaïwanChine Maroc Tchèque, République
Danemark Pakistan TunisieEspagne Pays-Bas TurquieÉtats-Unis Pologne VietnamGrèce Portugal
RÉPARTITION DES EXPOSANTS PAR SECTEUR
20052011
SECTEURS EXPOSANTSDécolletage 51Usinage 261
Machines Spéciales 43Finitions – Traitements de surfaces – Traitements Thermiques 128
Forge 52Fonderie 151
Chaudronnerie – Constructions Métalliques 111Fixations industrielles 38
Produits semi-finis, Métaux, Procédés 57Production par mise en forme des métaux,
découpage des métaux225
Outillages, Moules, Modèles, Prototypes 29Equipements industriels 9
Plastiques / Caoutchouc / Composites 175Electricité-Electronique 86
Microtechniques 21Services à l’industrie 229
Maintenance industrielle 42Transformation du bois 10
Transformations des autres matières ou matériaux 6
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MIDEST 2012LES VISITEURS
Sur le plan de la fréquentation, le nombre de visiteurs était en augmentation sensible en 2011 de 5,8 % sur un an, soit 42 769 professionnels venus de 65 pays.
Des secteurs d’activités diversifiés
Des fonctions variées et décisionnaires
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Des visiteurs internationaux en provenance de 65 pays (hors France)
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MIDEST 2012LES MARCHES DE LA SOUS-TRAITANCE EN EUROPE ET EN FRANCE____________________________________________________________
1/ LA SOUS-TRAITANCE EN EUROPE
En 2011, l’offre de sous-traitance industrielle a atteint un total de 419,79 milliards d’euros pour l’ensemble des pays de l’ex-Europe des 15. Dans ce périmètre, le nombre d’entreprises ayant une activité de sous-traitance industrielle est proche de 260 000.Les effectifs affectés aux tâches de sous-traitance atteignent plus de 3,4 millions de personnes. Au total, elles emploient environ 6 millions de personnes.Par rapport à 2010, les activités sont en croissance de près de 8%.Pour l’Europe des 27, ces mêmes variables peuvent être estimées à...
Activités : 490,65 milliards d’euros.Nombre d’entreprises : 414 000.Effectifs : 4,5 millions de personnes.
Remarque : dans un grand nombre de pays, les statistiques relatives à l’année de référence (2011) sont encore « provisoires », voire indisponibles... Pour cette raison, nous devons procéder à des estimations. Ainsi donc, une partie des chiffres mentionnés ci-dessous sont susceptibles d’être légèrement modifiés au fil des prochaines semaines ou des prochains mois, lorsque des données réputées « définitives » seront publiées. D’autre part, telle que nous la présentons, l’analyse se limite, cette année encore, principalement aux pays de l’ex-Europe des 15. Toutefois, comme les sources statistiques issues des nouveaux pays membres de l’Union gagnent peu à peu en fiabilité, il nous est désormais possible d’apporter des éléments chiffrés plus précis pour l’ensemble de l’Europe des 27.
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La sous-traitance dans l’ex-Europe des 15
Après le fulgurant rebond de 2010, on se doutait bien que 2011, tout en restant dans une tendance de croissance forte, se caractériserait par des chiffres moins fastueux. En matière d’économie industrielle, on a pris l’habitude de ne plus croire au miracle !Et pourtant...Bien sûr, 2011 n’est pas 2010... Bien sûr, les taux de croissance sont un peu moins explosifs... Bien sûr, les traumatismes de la crise de 2008 – 2009 ne sont toujours pas entièrement effacés... Mais quand même... Les performances sont encore exceptionnelles. Les chiffres du tableau 1, comparés à ceux de l’année précédente, sont éloquentsGlobalement, en 2011, dans le périmètre de l’ex-Europe des 15, l’offre totale de sous-traitance s’est élevée à 419,79 milliards d’euros. Soit une croissance de 7,75 % par rapport à 2010. Un chiffre très légèrement supérieur à la hausse observée pour la France (+ 7,15 %) qui fait l’objet d’une analyse détaillée au chapitre suivant. D’une façon générale, on peut dire que les performances des secteurs de sous-traitance sont les plus élevées dans les pays qui ont explicitement ou implicitement adopté des stratégies
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industrielles de type « allemand »... Pour l’essentiel, il s’agit des pays de l’Europe du Nord. Avec bien sûr quelques exceptions...Ainsi, huit pays campent au-dessus de la moyenne. Pour l’Autriche, le Danemark, le Luxembourg, le Royaume-Uni et la Suède, les taux de progression se situent entre 7,7 et 10%. Mais il faut surtout noter les performances de l’Allemagne, de la Belgique et des Pays-Bas qui dépassent les 10%.Les sept autres pays sont au-dessous de la moyenne... Mais avec, là aussi, des scores très différents. La Finlande, la France et l’Italie affichent des taux de croissance compris entre 5 et 7,7%. L’Espagne et le Portugal se placent entre 2 et 5%. Et deux pays sont dans le rouge : la Grèce et l’Irlande.
Tableau 1. L’offre de sous-traitance dans l’ex-Europe des 15 en 2011 Chiffres d’affaires
réalisés en sous-traitance
(en milliards d’euros)
Effectifs affectés à la sous-traitance Nombre
d'entreprises
Allemagne 131,45 823 636 43 647France 72,84 496 915 30 343Italie 48,39 445 290 45 739Royaume-Uni 42,13 383 043 31 367Espagne 36,92 537 032 47 489Pays-Bas 15,43 102 001 5 753Autriche 14,38 103 458 4 806Belgique 11,91 77 686 4 490Suède 11,76 70 602 10 695Finlande 8,27 44 866 4 724Portugal 8,12 122 886 11 089Danemark 6,75 56 415 2 730Irlande 5,45 55 296 6 612Grèce 5,05 75 134 9 864Luxembourg 0,94 6 573 342Total UE 15 419,79 3 400 833 259 690
Sources et méthodologie : voir note * en fin de chapitre
Malgré ces performances généralement satisfaisantes, l’emploi s’est légèrement érodé de 0,4% environ... alors qu’il avait progressé de 7% en 2010. Précisons cependant que ce chiffre ne tient pas compte de l’intérim. Or, on sait que les « emplois précaires » se sont fortement développés, un peu partout en Europe, les responsables d’entreprises, échaudés par les crises et la « volatilité » de la conjoncture hésitant à embaucher...Il convient néanmoins de remarquer qu’en dépit de cette tendance générale, l’emploi a quand même un peu progressé dans les pays où les activités se sont le mieux développées. Surtout en Allemagne, en Autriche, en Belgique et aux Pays-Bas.
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L’Union Européenne des 27, l’Europe au sens large... Chiffres clés
Le tableau 2 rassemble les chiffrages complémentaires effectués dans le but de décrire, de façon relativement détaillée et précise, le dispositif global de l’offre européenne de sous-traitance industrielle. Ces évaluations concernent...
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1/ l’offre de sous-traitance des 12 nouveaux pays membres de l’Union Européenne (ligne 2). Soit près de 71 milliards d‘euros. En totalisant les lignes 1 (UE 15) et 2, on obtient la mesure du potentiel de sous-traitance industrielle de l’Europe des 27 (ligne 3) : 490,6 milliards d’euros. 2/ l’offre de sous-traitance de la Suisse et de la Norvège (qui ne sont pas membres de l’Union Européenne), reprise en ligne 4 (au total : 25,2 milliards d’euros). Le cumul des lignes 4 et 1 donne les valeurs globales de l’offre de sous-traitance pour l’ensemble de l’Europe de l’Ouest (ligne 5) : 445 milliards d’euros. Enfin, en totalisant les lignes 3 et 4, on évalue les activités de sous-traitance sur l’entièreté de l’Europe (UE 27 + Suisse et Norvège).
Pour ces différentes zones, on note les taux de croissance suivants : 12 « nouveaux membres » de l’Union Européenne : + 11,5 %.UE 27 : + 8,3 %.Suisse + Norvège : + 7 %. Europe de l’Ouest : + 7,7 %Total Europe : + 8,2 %
Tableau 2. La sous-traitance en Europe, en 2011
Lignes Pays ou zones
Chiffres d’affaires réalisés en
sous-traitance
(en milliards d’euros)
Effectifs affectés à la sous-traitance Nombre
d'entreprises
1 Total UE 15 419,79 3 400 833 259 6902 12 nouveaux membres 70,86 1 150 673 153 999
3 = 1+2 Total UE 27 490,65 4 551 506 413 6894 Suisse + Norvège 25,18 112 778 7 425
5 = 1+4 Europe de l’Ouest 444,97 3 513 611 267 1156 = 3+4 Total Europe 515,83 4 664 284 421 114
Sources et méthodologie : voir note * en fin de chapitre
En outre, nous avons évalué la valeur des productions de sous-traitance réalisées dans l’« arc oriental de l’Europe » . Nous regroupons sous cette appellation une large zone géographique comprenant la Turquie et l’ensemble des ex-« pays de l’Est », à l’exclusion des membres de la CEI (Communauté des Etats Indépendants). Cette offre peut être évaluée, pour 2011, à environ 120,4 milliards d’euros. Ce qui correspond à une croissance de 12,5 %.________________________________________________________________________________* Toutes les évaluations contenues dans les tableaux de ce chapitre concernent les activités des entreprises de toutes tailles, réalisant une part (ou la totalité) de leurs chiffres d’affaires sur les marchés de sous-traitance. La colonne « chiffres d’affaires... » mentionne les seules ventes de sous-traitance (à l’exclusion, donc, des productions propres et des opérations de négoce). Les « effectifs affectés à la sous-traitance » correspondent aux personnels employés (équivalent temps plein) pour la réalisation des activités de sous-traitance.En outre, ces chiffres correspondent, pour les différents pays concernés et pour les totaux et sous-totaux mentionnés, aux offres des secteurs du travail des métaux, de la transformation des plastiques, composites et élastomères, de l’électronique, du textile, du cuir et des services industriels. Ils sont établis à partir de sources statistiques se référant toutes à la nomenclature ISIC (International Standard Industrial Classification), en dépit de différences parfois notables entre les méthodes de collecte et de traitement des données. C’est pourquoi nous appliquons à chaque valeur des coefficients de « corrections » ou d’« ajustement » qui ont pour but de compenser ces différences. Sans doute le résultat ne peut-il pas prétendre à la perfection statistique. Mais il constitue toutefois une approche crédible de la réalité et une mesure réaliste de l’importance de la sous-traitance dans le dispositif industriel de l’Europe.
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Focus sur le Portugal, pays à l’honneur au MIDEST 2011
Contrairement à l’image qui lui est parfois attachée, le Portugal n’est pas un « petit pays » industriel. Au contraire, l’industrie y est fortement développée et fait éminemment partie de sa culture économique. Les méthodes de gestion et de management, les stratégies appliquées par les entreprises portugaises sont souvent comparées à celles que l’on rencontre en Europe du Nord. De fait, l’« ouverture au monde » est une constante de l’histoire du pays. C’est sans doute la raison de la forte orientation de l’industrie portugaise à l’exportation. Les secteurs de sous-traitance ne démentent pas cette réputation. Le meilleur exemple, souvent mentionné, est celui de l’industrie des moules et des outillages. Malgré les difficultés dues à la concurrence internationale (consécutives à l’ouverture totale du marché européen) et à la crise récente, les moulistes portugais ont conservé intacte leur réputation de qualité, de technicité et d’innovation. Ce secteur rassemble plus de 840 entreprises (essentiellement des PME très spécialisées par type de produit). Elles emploient près de 9 700 personnes hautement qualifiées dans les régions de Marinha Grande et d’Oliveira de Azeméis. En 2010, la production de moules, modèles et outillages spéciaux a atteint un peu plus de 650 millions d’euros (contre 698 millions en 2008 et 615 en 2009), dont 80% d’exportation. Les principaux clients des moulistes portugais se situent en Europe (Allemagne, Espagne, France, Suède, République Tchèque, Grande-Bretagne...), en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Afrique.
Tableau 10. L’offre de sous-traitance portugaise par secteurs Chiffre
d'affaires 2010
millions d’euros
Effectifs Nombres d'entreprises
Moules, modèles, maquettes, outillages spéciaux 654,74 9 715 843Mécanique industrielle, usinage, décolletage 466,87 9 929 2 999Chaudronnerie, tuyauterie, constructions métalliques 432,24 5 268 1 156Traitements et revêtements des métaux 350,71 5 225 411Fonderie 334,60 4 272 215Forge estampage, métallurgie des poudres, découpage – emboutissage, tôlerie 172,42 2 791 939Autres secteurs du travail des métaux 623,50 6 298 524
Transformation des plastiques et élastomères... 996,97 12 427 704Sous-traitance en électronique et électrotechnique 864,81 4 974 139Façonnage en textile-habillement 912,16 31 128 1 068Divers 2 080,95 36 114 2 538Total Sous-traitance industrielle 7 889,97 128 141 11 536
Cette démarche de qualité et d’opiniâtreté commerciale se retrouve dans les autres secteurs de sous-traitance. Progressivement et tout naturellement (en particulier depuis l’entrée du Portugal dans l’Union Européenne), les filières industrielles utilisant des moules, des modèles et des outillages se sont développées. Notamment la fonderie, le découpage-emboutissage, la transformation des plastiques, des élastomères, du verre et des céramiques. De même, les savoir-faire développés dans la construction des moules et outillages se sont répandus dans les secteurs connexes comme la mécanique de précision.Au total, selon nos estimations, la sous-traitance portugaise rassemble 11 536 entreprises employant plus de 128 000 personnes (voir tableau 10). Elles ont réalisé, en 2010, près de 7,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit une progression de 11,4% par rapport à 2009. Le travail des métaux compte pour un peu plus de 38 % de ce total. Le reste se partageant entre la transformation des plastiques, des élastomères, du verre et des céramiques (13%), la sous-traitance en électronique et électrotechnique (11%), la confection textile (12%) et diverses autres activités (26%), dont la fabrication de produits semi-finis sur spécification, la maintenance industrielle, les études et contrôles, les services industriels, etc.
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2 / LA SOUS-TRAITANCE EN FRANCE
2.1 - L’OFFRE
En 2011, le total des facturations des secteurs spécialisés dans la sous-traitance industrielle a atteint 72,84 milliards d’euros .
Ce chiffre correspond aux activités de 30 343 entreprises de toutes tailles, employant 496 915 salariés.
Par rapport à 2010, les activités se sont inscrites en hausse de 7,15%.
Rappel méthodologique : au moment où nous établissons ce dossier, nous ne disposons pas des données relatives à 2011, qui doivent être établies désormais par l’Insee dans le cadre du nouveau dispositif Esane (Elaboration des Statistiques Annuelles d’Entreprises), suite à la réorganisation du système français d’élaboration des statistiques industrielles. Nous avons donc, comme nous le faisons depuis quatre ans, fait appel à des sources alternatives. En particulier, nous nous sommes basés sur les indices chronologiques sectoriels élaborés, eux aussi, par l’Insee. Il faut cependant savoir que ces indices sont obtenus par sondages. Et bien qu’ils soient réalisés avec beaucoup de compétence, ils ne peuvent avoir, par définition, la même précision qu’une enquête exhaustive. En outre, comme ils ne couvrent pas la totalité des secteurs auxquels nous nous intéressons ni toutes les variables significatives, nous avons dû les compléter par des estimations en procédant notamment à des recoupements avec les informations que nous collectons auprès de nos exposants.Cela nous oblige, cette fois encore, à présenter ce bulletin statistique sous une forme concise, voire « prudente », tant dans la conception des tableaux que dans les commentaires et les interprétations qui les accompagnent.
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En 2011, les activités des entreprises comptant 20 personnes ou plus ont encore nettement progressé. La reprise spectaculaire - presque brutale - observée en 2010 s’est prolongée à un rythme certes moins rapide mais cependant très significatif. Les activités ont été particulièrement soutenues tout au long du premier semestre. Puis elles se sont fortement infléchies vers la fin de l’année. Deux commentaires semblent utiles à propos de cette évolution. 1/ Au cours du premier semestre, le marché mondial est resté très porteur. Et on peut supposer que, tant en France qu’en Europe plus généralement, la croissance des activités industrielles (et donc de sous-traitance) aurait été sensiblement plus forte au premier semestre si les parités monétaires avaient été plus favorables. Un nouvel accès de faiblesse de la monnaie américaine a en effet poussé la parité euro/dollar au-dessus de 1,40 pendant plus de six mois, de février jusqu’à la fin de la période estivale. Ce qui a défavorisé les exportations et, au contraire, stimulé les importations.En revanche, au second semestre, la parité euro/dollar a peu à peu retrouvé des valeurs moins désavantageuses... Mais dans le même temps, le marché mondial a progressivement ralenti...2/ Dans ce contexte, les pays dont les produits sont commercialement les mieux positionnés tirent forcément mieux leur épingle du jeu... D’où les meilleures performances des pays d’Europe du Nord, que nous avons mentionnées au chapitre précédent... La France, de ce point de vue, est à peu près dans la moyenne ! Au total, l’année se solde par un cumul d’activités de 59,85 milliards d’euros (voir tableau 3). Soit une croissance de 6,09 % en volume (production) par rapport à 2009... Et de 7,14 % en valeur (chiffre d’affaires). Ce décalage s’expliquant par les variations de prix et les délais de paiement.
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Tableau 3
ACTIVITÉS Chiffres d’affaires
2010(millions d’euros)
Evolutions 2011 / 2010 Chiffres d’affaires
2011(millions d’euros)
(entreprises de 20 personnes et plus) En production
En chiffre d'affaires
Mécanique industrielle et de précision (1) 6 578,13 + 2,00 % + 3,29 % 6 794,55Découpage – emboutissage, repoussage, tôlerie (1) 4 903,63 + 7,04 % + 7,76 % 5 284,15Fonderie (1) 3 779,03 + 7,49 % + 9,81 % 4 149,75Chaudronnerie, tuyauterie, constructions métalliques (1) 2 828,88 + 4,40 % + 2,00 % 2 885,46Forge, estampage, matriçage, métallurgie des poudres (1) 1 983,39 + 18,47 % + 19,07 % 2 361,62Traitements et revêtements des métaux (1) 1 950,57 + 12,73 % + 15,6 % 2 254,86Décolletage (1) 1 387,00 + 9,46 % + 12,38 % 1 558,71Moules, modèles, maquettes et outillages* (1) 1 018,77 + 4,21 % + 7,59 % 1 096,09Frappe à froid, fixations (1) 1 117,59 + 7,98 % + 8,99 % 1 218,06Organes et sous-ensembles mécaniques (1) (4) 547,94 + 7,57 % + 9,05 % 597,53Ressorts (1) 259,46 + 0,85 % + 1,88 % 264,34Pièces techniques en matières plastiques (1) 9 706,68 + 6,31 % + 7,37 % 10 422,06Transformation des élastomères (1) 3 312,55 + 5,41 % + 9,51 % 3 627,57Assemblage de cartes électroniques (1) (2) 2 134,02 + 4,95 % + 2,40 % 2 185,24Autres sous-traitances électroniques et électriques (1) 5 292,70 + 6,15 % + 4,71 % 5 541,99Façonnage en textile-habillement (1) 1 632,79 - 4,48 % + 0,74 % 1 644,87Maintenance industrielle** (3) 5 071,36 + 6,06 % + 7,09 % 5 430,92Divers 2 353,77 ns ns 2 530,30Total Sous-traitance industrielle 55 858,26 + 6,09 % + 7,14 % 59 848,07
*Outillages de presse et spéciaux. ** Estimation après déduction des doubles comptes (au total, la maintenance sous-traitée atteint 7 milliards d’euros).
Sources et bases d’évaluations : indices mensuels de l’Insee (1), données communiquées par le Snese (2), l’AFIM Observatoire de la Maintenance Industrielle (3) et le MHP (4)
La lecture du tableau montre que tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Trois secteurs ont conservé une dynamique de croissance forte : la forge, les traitements des métaux et le décolletage. D’autres, comme la fonderie ou la transformation des élastomères, affichent encore des scores enviables. Certains secteurs, en revanche, ont du mal à « trouver leur souffle », comme la mécanique industrielle, la chaudronnerie-constructions métalliques, les ressorts ou l’assemblage de cartes électroniques... Les sources statistiques disponibles pour 2011, ne nous permettent pas d’évaluer les niveaux et les évolutions des effectifs et les nombres d’entreprises pour chaque secteur. Mais il est possible de les estimer globalement, à l’aide de données structurelles et d’indices plus agrégés. Selon cette méthode, le nombre d’entreprises de sous-traitance employant au moins 20 personnes s’élèverait, en 2011, à 5 719. Et elles compteraient 388 509 salariés (moyenne de l’année, intérim non compris). Soit encore une toute petite baisse de 0,3 % des effectifs (au lieu de – 10,8 % en 2009 et - 1,5 % en 2010)... Là aussi, la France s’inscrit dans la moyenne européenne. Aussi, le commentaire du chapitre précédent s’applique parfaitement au pays. Confrontés à une conjoncture incertaine, les chefs d’entreprises veulent rester prudents et n’embauchent que lorsque l’avenir est parfaitement assuré... Ce qui est de plus en plus rare. Lorsque les activités se redressent, ils préfèrent recourir à l’intérim. Remarquons, à ce sujet, que si les chiffres tenaient compte de cette « variable intérim », l’emploi s’inscrirait très vraisemblablement à la hausse.
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En ce qui concerne les entreprises de sous-traitance de moins de 20 salariés, les évaluations sont réalisées en actualisant et en « recroisant » différentes sources de données, dont celles de l’Insee. On peut ainsi estimer, en 2011, le nombre de sous-traitants employant moins de 20 personnes à 24 624. Et leurs effectifs à 108 406 personnes (en hausse de 0,4 % par rapport à 2010). Leurs activités se sont élevées à près de 13 milliards d’euros (+ 7,2 %).
Le tableau 4 récapitule les chiffres significatifs de l’offre française de sous-traitance industrielle.
Tableau 4
Chiffres d’affaires 2011
(millions d’euros)
Effectifs Nombres d'entreprises
Entreprises de 20 personnes et plus 59 848,07 388 509 5 719Entreprises de moins de 20 personnes 12 992,98 108 406 24 624Total Sous-traitance industrielle 72 841,05 496 915 30 343
La répartition des entreprises de sous-traitance selon la taille de leurs effectifs est quasiment inchangée... Elle est d’ailleurs assez « classique », c'est-à-dire identique à celle de la plupart des autres secteurs industriels. 81,2 % des entreprises emploient moins de 20 personnes. Mais ces PMI ne réalisent que 17,8 % du total des activités. Inversement, les entreprises de 20 salariés ou plus comptent pour 78,2 % des emplois et assurent 82,2 % des livraisons...
Au total, en 2011, toutes tailles d’effectifs confondues, l’offre de sous-traitance industrielle française s’est donc établie à 72,84 milliards d’euros (en hausse de 7,15 %). Et les effectifs correspondants sont en très légère baisse (- 0,16 %).
MISE EN PERSPECTIVE...
La courbe reproduite ci-dessous a pour but de situer le niveau d’activité de 2011 dans l’évolution suivie au cours des années précédentes. Il s’agit d’un graphique indiciaire retraçant la chronologie des chiffres d’affaires de la sous-traitance française depuis l’année 1998 (base 100). Le « point haut » de 2001 (118,4) a été suivi par une forte crise. Le creux de cette vague est atteint en 2003 (111,3). Les années suivantes sont caractérisées par une reprise assez irrégulière qui a permis à la sous-traitance de retrouver lentement un bon niveau d’activité : 125,7 en 2007.
Mais une nouvelle récession se déclenche, conséquence de la crise financière dite des « subprimes ». Le repli est déjà visible en 2008. Mais ce n’était qu’un petit coup de vent avant l’ouragan. En 2009, c’est l’effondrement : le niveau d’activité tombe brutalement à 96,5. Plus bas que le point de base de 1998 ! Le rebond de 2010 marque un retour à un volume d’activité plus satisfaisant... Et 2011 prolonge ce redressement... Mais on reste au-dessous du niveau de... 2005. On est donc encore loin du retour à une situation normale.
Evolution des facturations de la sous-traitance française depuis 1998
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(Entreprises de toutes tailles)
100
105
114,6
118,4
113,7111,3
115,3117,2
119,7
125,7124,1
96,5
109
116,8
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Remarquons, en outre, que ce constat serait encore plus pessimiste si cette courbe était établie en volume (et non pas en valeur), c’est à dire en tenant compte de l’évolution des prix. On le comprend aisément : quand ils sont en hausse, les prix tirent la courbe vers le haut ; et au contraire, lorsqu’ils sont orientés à la baisse, ils l’infléchissent vers le bas... Ainsi, les prix ont eu tendance à s’accroître au cours des périodes 2000 – 2001 et 2006 – 2008, notamment du fait des hausses des matières premières et de l’énergie. Ils ont au contraire baissé entre 2002 et 2005. Puis à nouveau en 2009. Enfin, ils se sont légèrement réorientés à la hausse en 2010 et 2011. Au bout du compte, ce sont tout de même les « effets prix » positifs qui l’ont emporté. Sans doute pas assez pour la bonne santé des entreprises... Mais en simple terme d’économie, cela signifie que les niveaux de production se trouvent nettement au-dessous de ce que suggère l’évolution des chiffres d’affaires. En 2011, une courbe en volume se situerait probablement aux alentours de l’indice 100,1... Tout juste un peu au-dessus du niveau de... 1998 !
PRIX ET RENTABILITÉ
Le raisonnement ci-dessus montre bien la situation globale de la sous-traitance. Il y a bien sûr des exceptions. Mais dans leur majorité, les entreprises n’ont toujours pas effacé les ravages causés par la dernière crise. Les capacités de production restent généralement sous-utilisées. Ce qui explique que la concurrence soit encore vive... Pour le plus grand plaisir des donneurs d’ordres !En 2011, les coûts de l’énergie se sont accrus... Mais les prix des matières premières sont restés stables. Ils ont même parfois baissé... Ce qui explique la modération des « effets prix » constatés. Certains tarifs ont encore pu, dans certains cas très rares, être revus à la hausse en début d’année. Mais pour l’essentiel, les accroissements se sont cantonnés en dessous de 1%. On observe même des baisses dans certains secteurs comme la chaudronnerie et la sous-traitance en électronique. Globalement, la hausse moyenne s’établit à 0,25% (voir tableau 5).
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Comme nous l’avons souvent fait remarquer, les indicateurs concernant les évolutions des prix au sein des secteurs d’activités restent approximatifs, partiels et donc difficiles à interpréter. D’autant plus lorsque les mouvements sont faibles. Mais les tendances et les ordres de grandeurs sont sans doute pertinents. En ce sens, ce sont des données précieuses.
Tableau 5
ACTIVITÉS(entreprises de 20 personnes et plus)
Evolution des prix en 2011 / 2010
Service industriel du travail des métaux* + 0,50%Visserie - boulonnerie et ressorts 0,00%Fonderie + 1,00%Chaudronnerie - tuyauterie, constructions métalliques - 2,00%Organes et sous-ensembles mécaniques + 1,00%Pièces techniques en plastique et caoutchouc + 1,00%Sous-traitance en électronique et électrotechnique - 2,00%Autres secteurs de sous-traitance + 0,88%TOTAL + 0,25%
* Mécanique industrielle, décolletage, découpage-emboutissage, forge, métallurgie des poudres, traitements et revêtements des métaux, moules, modèles et outillages de presse
Il convient surtout de bien comprendre qu’en la matière, bien plus que dans d’autres domaines, les chiffres recouvrent une très large diversité de situations. D’une entreprise à l’autre, les possibilités de « jouer sur les prix » dépendent des positionnements commerciaux, de la dynamique des marchés, des mix-clientèles... Et finalement, des rapports de forces, plus ou moins favorables (ou défavorables !) avec les donneurs d’ordres...
Tableau 6Taux de rentabilité RNC / CAHT*
2007 2008 2009 2010 2011Entreprises de 20 personnes et plus + 1,96%** + 0,7%** - 2,6%** + 0,5%** + 1,1%**** Résultat Net Comptable / Chiffre d’Affaires ** données définitives ***estimations
En ce qui concerne la rentabilité, toujours pas de miracle ! Les entreprises ont encore « payé le prix » des mesures d’adaptation qu’elles ont dû prendre pour résister à la crise de 2009. Le retour à des niveaux d’activité plus satisfaisants leur a certes permis de repasser au-dessus des « points morts ». Mais la persistance de prix peu rémunérateurs ne permet pas de reconstituer rapidement les marges. Et cela se voit dans les comptes. Les indicateurs dont nous disposons, recoupés avec des « remontées d’informations » directement reçues des entreprises, permettent d’estimer le taux moyen de rentabilité (résultat net comptable / chiffre d’affaires hors taxes) à environ 1,1%. Pas de quoi s’enthousiasmer. Mais on est dans le vert... C’est déjà ça !
EXPORTATIONS
En 2011, la poursuite du développement des activités s’est accompagnée d’une forte progression des ventes de sous-traitance à l’exportation. On peut même dire que ce sont les débouchés sur le marché mondial qui ont fourni la plus belle part de la croissance.
Deux comparaisons sont, à ce sujet, significatives :
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1/ Les progressions comparées des livraisons des sous-traitants français en France et à l’exportation (tableau 7).
Tableau 7Progressions 2011/2010
Livraisons en France + 5,2%Livraisons à l’exportation + 12,9%Total + 7,14%
2/ Les progressions comparées des exportations et des importations (tableau 8).
Tableau 8Progressions 2011/2010
Exportations + 12,9%Importations + 8,2%
Les pointages effectués à partir des statistiques douanières indiquent clairement que les importations ont progressé moins vite que les exportations. Ce qui tend à prouver que la compétitivité des sous-traitants français reste forte. Mais aussi, et peut-être surtout, que le marché industriel français manque de tonus. Compte tenu de ces éléments, on peut estimer que le taux de couverture (exportations / importations x 100), est remonté un peu au-dessus de 90... A comparer aux 88 de 2010. Bonne nouvelle, donc... Mais les échanges de sous-traitance restent néanmoins déficitaires...
La structure des ventes à l’international ne s’est pas fondamentalement modifiée. Comme d’habitude, c’est l’Europe qui est la principale destination des livraisons de sous-traitance. Mais les échanges avec les pays émergents se sont accrus parfois de façon sensible. Notamment avec l’Asie (et plus particulièrement la Chine et l’Inde...), l’Amérique latine (surtout le Brésil) ou même les nouveaux membres de l’Union Européenne.
Au final, le taux global d’exportation pour l’ensemble des secteurs de sous-traitance s’établit à 26,7%, soit 1,3 point de plus qu’en 2010.
Tableau 9Taux d’exportation / CA
2007 2008 2009 2010 2011Entreprises de 20 personnes et plus 25,4% 25,7%* 24,6%* 25,4%* 26,7%** estimations
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2.2 - LA DEMANDE
En 2010, les commandes de l’automobile (qui comprend les constructeurs de véhicules particuliers, utilitaires et industriels ainsi que leurs équipementiers) avaient enregistré un regain sensible du fait de la « prime à la casse ». Comme on pouvait le craindre, cette embellie ne s’est pas prolongée en 2011. Cette industrie reste quand même – de loin - le premier secteur client de la sous-traitance française. Mais son importance relative décroît depuis huit ans... La très légère inversion de tendance de 2007 avait été de courte durée. En 2009, l’automobile ne représentait plus que 32% des commandes (contre 40% en 2004). En 2010, elle était remontée à 33,4%... En 2011, avec un score de 33,1, elle reprend son lent et préoccupant repli. Inexorable ? C’est ce que l’actualité semble suggérer... Tableau 10. Répartition des facturations des entreprises de sous-traitance par principaux secteurs clients
Secteurs clients 2006 2007 2008 2009* 2010** 2011**Automobile, poids lourds et équipementiers 37,6% 37,7% 34,2% 32,0% 33,4% 33,1%Aéronautique, spatial, armement 13,7% 13,8% 15,5% 17,8% 17,0% 17,2%Constructions électriques et électroniques 12,6% 12,5% 12,8% 12,3% 12,1% 11,9%Matériels ferroviaires, de travaux publics et agricoles 8,1% 8,2% 9,5% 9,6% 9,5% 10,2%
Industries de process (chimie, IAA, métallurgie, papier, carton, verre...) 7,2% 7,3% 7,4% 7,7% 7,7% 7,6%
Constructions mécaniques 6,9% 7,1% 7,2% 7,1% 7,0% 7,1%Energie 4,1% 4,0% 4,2% 4,5% 4,5% 4,3%Equipements domestiques, matériels électroportatifs 4,0% 3,9% 3,9% 3,8% 3,7% 3,6%
Textile-habillement, cuir 4,0% 3,8% 3,5% 3,2% 3,1% 3,1%Autres 1,8% 1,7% 1,8% 2,0% 2,0% 1,9%TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100%
* chiffres non définitifs ** estimations
Ces accélérations et ces coups de frein de l’automobile rendent la lecture du tableau 10 encore plus difficile que d’habitude, puisqu’il est représentatif de la structure du marché, les données étant exprimées en valeurs relatives. Or, dans le marché de 2011, en hausse significative, tous les secteurs sont en croissance en valeur absolue, contrairement à ce que certains mouvements relatifs pourraient laisser croire. Tout le monde ne progresse pas au même rythme. Voilà tout...
C’est ce que montre le tableau 11 qui, lui, donne les évolutions en valeurs absolues. Trois secteurs montrent l’exemple, avec des hausses de commandes au-dessus de la moyenne : les constructions mécaniques (+ 8,7%), l’aéronautique-armement (+ 8,4%)... Et surtout les matériels ferroviaires, de travaux publics et agricoles (+ 15%). A l’inverse, l’équipement domestique (+ 4,2%) et l’énergie (+ 2,3%) affichent les progressions les plus faibles... Faibles mais néanmoins positives. C’est là l’essentiel.
Tableau 11. Progressions des commandes, en valeurs absolues en 2011 par rapport à 2010
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Secteurs clients Evolutions2011 / 2010 en %
Automobile, poids lourds et équipementiers + 6,2%Aéronautique, spatial, armement + 8,4%Constructions électriques et électroniques + 5,4%Matériels ferroviaires, de travaux publics et agricoles + 15,0%Industries de process (chimie, IAA, métallurgie, papier, carton, verre...) + 5,7%
Constructions mécaniques + 8,7%Energie + 2,3%Equipements domestiques, matériels électroportatifs + 4,2%Textile-habillement, cuir + 7,1%Autres + 1,8%TOTAL + 7,14%
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MIDEST 2012UN PEU D’HISTOIRE
Créé en 1971 à Nancy sous le nom « Marché International pour la Diffusion Européenne de la Sous-Traitance », MIDEST a beaucoup évolué depuis sa création, autant que la sous-traitance industrielle à laquelle il a contribué à donner une identité forte tout au long de ces années. MIDEST a su valoriser en particulier le potentiel des régions françaises où la sous-traitance se développait rapidement, tirée par une industrie en croissance dans l’Hexagone. N’oublions pas qu’à l’origine, MIDEST était une manifestation itinérante jusqu’à son installation définitive à Paris en 1989.
La décision de localiser MIDEST à Paris s’explique très rationnellement. La taille du salon, d’une part, exigeait des infrastructures adaptées. Le développement international et l’élargissement géographique des marchés nécessitaient, d’autre part, de rechercher un lieu proche d’un aéroport international. Enfin, le poids des centres de décision concentrés en région parisienne a amené les organisateurs à sédentariser MIDEST au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte, proche de l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle.
Des liens étroits unissent le salon et les professions de la sous-traitance.
Des comités stratégiques et techniques, réunis régulièrement, permettent de fixer les principales orientations de MIDEST, dont le souci permanent est de répondre toujours mieux aux besoins du marché. Récemment, l’instauration d’un comité international et la mise à l’honneur d’un pays ont permis de renforcer la participation d’exposants du monde entier. Plus de cinquante organismes étrangers sont ainsi partenaires de la manifestation et contribuent à sa forte représentation internationale.
Numéro un mondial des salons de sous-traitance industrielle, MIDEST est unique en son genre par son ampleur et permet aux industriels du monde entier de découvrir les évolutions, procédés et innovations mis en œuvre par les sous-traitants dans tous les domaines, à l’exception du textile.
Les donneurs d’ordres de tous les marchés d’applications, automobile, constructions mécaniques, aéronautique, électricité, électronique, énergie, chimie, médical…, s’y retrouvent chaque année.
Les regroupements nationaux et régionaux proposent aux donneurs d’ordres une approche géographique de la sous-traitance à l’échelle mondiale tandis qu’une sectorisation très fine en grands thèmes et villages spécifiques à certains métiers orientent les donneurs d’ordres vers les solutions adaptées à leurs besoins.
Une trentaine de pays sont représentés par un pavillon et 18 régions françaises fédèrent leurs entreprises sur un espace collectif.
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MIDEST 2012FICHE D’IDENTITE
Secteurs- Transformation des métaux (chaudronnerie, décolletage,
finitions / traitements de surfaces / traitements thermiques, fixations industrielles, fonderie, forge, machines spéciales, matières / matériaux / produits semi-finis, mise en forme et découpage des métaux, usinage),
- Transformation des plastiques / caoutchouc / composites, - Electronique / électricité, - Microtechniques, - Services à l'industrie (aide à la conception / ingénierie / études,
qualité / contrôle / mesures, recherche & développement, éditeurs de logiciels / informatique industrielle, environnement et développement durable...),
- Transformation du bois, - Maintenance Industrielle (travaux de maintenance, matériels et
fournitures pour la maintenance, éditeurs de logiciels dédiés (GMAO, EAM, aide au diagnostic...).
Président du Salon Jérôme DELABRE, Vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale (CCIT) Littoral Normand-Picard en charge de l’Industrie, membre du bureau de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) du Vimeu, président directeur général des Etablissements Delabre, de Delabre France Tôlerie et de Ningbo Delabre Metal Products, président fondateur d’Alliance Industrie et président du PIPM (Performance Industrielle Picardie Maritime).
Principaux contacts Michel FILZI, Directeur Général de Reed Expositions FranceSylvie FOURN, Directrice du Pôle Industrie, Environnement et Santé, Commissaire Générale du MIDESTAnnick TURPAULT, Directeur Adjoint de la Division IndustrieBrigitte AUBRY, Secrétaire Général de MIDEST
Exposants attendus 1 750 exposants d’une quarantaine de pays
Visiteurs attendus Plus de 40 000 professionnels de 70 pays
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MIDEST 2012L’ORGANISATEUR ET LES PARTENAIRES
A propos de l’organisateur
Reed Expositions France est une filiale de Reed Exhibitions (Reed), premier organisateur mondial de salons, avec un effectif de 2 500 personnes à travers le monde.
Reed Exhibitions organise chaque année de nombreux événements - salons, conférences, congrès et réunions d’affaires - rassemblant 7 millions de participants. Avec 460 salons dans 36 pays, il intervient principalement sur 14 marchés : aéronautique, arts, bâtiment, commerce-distribution-marketing, confort-maison, édition, énergie, hôtellerie-restauration, industrie, informatique et hautes technologies, sécurité, sports et loisirs, santé, tourisme.
Membre de Reed Elsevier group plc, leader mondial dans l’édition et la diffusion d’informations professionnelles, Reed propose aux entreprises des solutions globales de développement sur de nouveaux marchés qui s’appuient sur les salons, les publications professionnelles, les services Internet et le marketing direct.
Reed est aujourd’hui leader sur le marché français de l’organisation de salons avec 70 manifestations et deux filiales, Reed Expositions France et Reed-Midem.
Reed Expositions organise 60 salons professionnels et grand public, dans les secteurs de l'art (FIAC, Paris Photo), de l'audiovisuel (Satis), de la bijouterie (Éclat de mode), du confort (interclima+elec, idéo bain), de la construction (Batimat…), de l'édition (Salon du Livre…), de l'équipement de la maison (Maison&Objet, organisé par la Safi, filiale des Ateliers d’Art de France et de Reed), de l'environnement (Pollutec...), de la franchise, de l'hôtellerie et de la restauration (Equip'Hôtel…), des loisirs nautiques (Nautic - Salon nautique de Paris, Festival de la Plaisance de Cannes…), de l'industrie (Midest...), du marketing et de la communication (Viscom, VAD, Marketing Point de Vente…), du médical (Journées Internationales de Biologie, Cardiostim), des nouvelles technologies (MedPi, Documation…), de la sécurité (Expoprotection, APS…), du transport et de la logistique (SITL) et du tourisme (International French Travel Market -Top Résa…).
En 2011, les manifestations organisées par Reed Expositions France ont rassemblé 16 500 entreprises exposantes et 1,3 million d'acheteurs français et étrangers.
Pour plus d’informations, veuillez contacterREED EXPOSITIONS FRANCE52-54, quai de Dion-Bouton - 92806 Puteaux CedexTél. : + 33 (0)1 47 56 50 00, fax : +33 (0)1 47 56 51 07
Reed Expositions France www.reedexpo.fr Reed Exhibitions www.reedexpo.com
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Les Partenaires
A.C.F.C.I : Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie
Fédération de la Plasturgie
F.I.M. – Fédération des Industries Mécaniques
FIM Sous-Traitance comprenant :
AFF – Association Française de Forge,AFFIX – Association des Fabricants de Fixations Mécaniques,AFIM – Association Française des Industries du Moule, Modèle et Maquette,AMICS – E&PI – Syndicat des Concepteurs de Machines Spéciales, d’Equipements et de Process avec les Usineurs,GIMEF – Groupement Français des Industries Transformatrices des Métaux en Feuilles Minces,S.N.C.T. - Syndicat National de la Chaudronnerie, de la Tuyauterie et de la Maintenance Industrielle,S.N.DEC - Syndicat National du Décolletage,SNFR – Syndicat National des Fabricants de Ressorts,UITS – Union des Industries de Traitements de Surfaces.
Les Fondeurs de France
ARTEMA : le Syndicat des Industriels de la Mécatronique
Syndicat National du Matriçage Laiton et Métaux non Ferreux
SNESE : Les Fabricants d’Electronique et Services Associés
UCAPLAST : Union des Syndicats des PME du Caoutchouc et de la Plasturgie
U.N.I.T.A.M. : Union intersyndicale des Fabricants d’Articles pour la Table, le Ménage et Activités Connexes
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MIDEST 2012INFORMATIONS PRATIQUES
- Dates du mardi 6 au vendredi 9 novembre 2012
- Lieu Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte – Hall 6
- Prix d’entrée 55 € TTCPresse : entrée libre sur présentation de la carte de presse
- Horaires du mardi au jeudi de 9h00 à 18h00Le vendredi de 9h00 à 16h00
- Catalogue disponible au prix de 42 € TTC (frais de port inclus)30 € TTC sur le salon
- Moyens d’accès
En voiture : à 15 mn du boulevard périphérique de Paris par les autoroutes A1 et A3, ensuite bretelle A104, sortie Parc des Expositions
En métro/RER : à 20 mn du cœur de Paris, ligne B du RER, direction Aéroport de Roissy, station Parc des Expositions
En train : La SNCF accorde des tarifs préférentiels aux participants de MIDEST. 14 TGV desservent chaque jour la gare de Roissy, à 3 mn en RER direct de Paris-Nord Villepinte.
En avion : Le Parc est à quelques minutes de l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, par le RER ou l’autoroute A1. Air France, transporteur officiel de MIDEST, accorde des tarifs préférentiels à ses participants.
- Site Internet www.midest.com
- Réseaux sociaux Présent sur Viadeo, Twitter, Facebook et LinkedIn.
- Informations [email protected]él. : +33 (0)1 47 56 21 66
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MIDEST 2012LES CONFERENCES
Mardi 6 novembre 2012
14h00 – 14h30 EC Les stratégies de propriété intellectuelle des PME-PMI françaises.Quels sont les freins et les marges de progression ?Cabinet Regimbeau
14h30 – 15h00 EC Optimisez le pilotage de votre atelier avec le MES à la carte MESTRIA ! Zoom sur les processus métiers intégrés et sur les process de maintenance gérés par la GMAO CARL Source Laurent Truscello, CARL SoftwarePatrick Emin, AgiliumPierre Bornand, Alpha 3i
14h45 – 15h15 TV Matières premières : l’importance des stratégies d’achatMarco Barbero, Directeur Général, Metalplanning (Italie)
15h15 – 16h00 EC La prise en compte des contraintes réglementaires dans le monde de la maintenanceLudovic Thueux, IBM Sales & Distribution, Tivoli Maximo Client Technical Specialist
Mercredi 7 novembre 2012
10h00 – 10h30 EC Sous-traiter dans les pays émergents : comment trouver des fournisseurs fiables ?Staf Henderieckx, CBI External Expert on Castings – Organisation CBI
10h45 – 11h15 EC Les technologies de pointe dans l’industrie (découpe et soudage laser, cintrage et composites)Robert Fialek, Sales Departement, Wawrzaszek (Pologne)
11h30 – 12h00 EC La conjoncture automobile en Europe / demandeFrançois Cauzic, Manager, BIPE
12h15 – 13h00 TV Lindt fait le bilan d’exploitation de sa GMAO, 2ème application qui fédère le plus d’utilisateurs après l’ERP Conférence organisée par Christophe Journet – www.mpe-media.comJean-François Dufourg, Directeur technique LINDTLaurent Truscello, CARL Software
12h15 – 13h00 EC Semi-produits, produits semi-finis, quelle évolution sur les marchés français et globaux dans la période ?Michel Julien-Vauzelle, DG, Fédération Française de la Distribution des Métaux (FFDM)Giampaolo Bertuletti, DG commercial, RS FranceEmile Di Serio, PDG, Saint Jean IndustriesArnaud Blaise, Directeur Général, IMS Groupe Jacquet MetalsBertrand Gabriel, PDG, Acametal
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13h15 – 13h45 EC Les technologies de process des pièces aluminium pour les industries de l’aéronautique, de l’espace et de l’automobile.Hu Dongmei, Président, Harbin HarFei Industry Company Ltd.
14h00 – 14h45 EC Améliorez votre planification opérationnelle en intégrant vos données maintenance (préventif, curatif)Jean-Luc Sanjosé, Responsable commercial, DIMO MaintThierry Faguet, Directeur des opérations, Preactor Europe
14h15 – 14h45 TV MESAP : le réseau principal du Piémont pour la Mécatronique et les Systèmes Avancés de ProductionDario Scapaticci, Responsable technique MESAP (Italie)
15h00 – 15h45 EC Renault Trucks présente son projet national GMAO et dresse le bilan d'une exploitation rationalisée de la maintenance de ses sites de production.Rémi Grebert, Responsable Maintenance du centre d’emboutissage RENAULT TrucksJérôme Plisson, CARL Software
15h00 – 15h30 TV Les relations grandes entreprises et PMEHenri Lachmann, Président du conseil de surveillance de Schneider Electric
16h30 – 16h30 EC La sous-traitance industrielle en France et en Europe. Panorama et perspectives économiquesJean-Marc Cholet, Ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'EmploiDaniel Coué, Consultant MIDEST
16h45 – 17h15 EC Table ronde > Désindustrialisation : libéralisme ou interventionnisme ?Jérôme Delabre, Président Delabre France Tôlerie (DFT) et Président du MIDESTDaniel Coué, Consultant MIDESTAutres intervenants à confirmer.
Jeudi 8 novembre 2012
10h00 – 10h30 EC "L'acheteur Web 2.0" dans la complexité de son environnement : de l'interaction entre les différentes générations d'acheteurs à l'utilisation des réseaux professionnels et outils technologiques.François d’Invernois, Directeur Général MFG.com et LiveSource.com
10h45 – 11h15 EC Les évolutions de la motorisation dans l'automobile (Powertrain)Clément Dupont Roc, Senior consultant, BIPE
11h30 – 12h00 EC Coopération interentreprises dans le secteur automobile : une comparaison France – JaponStéphane Heim, Docteur en sociologie, Université de Strasbourg
11h30 – 12h00 TV La GMAO, véritable outil de pilotage pour la maintenance et considérable catalyseur de communication avec les différents services de l'entreprise : production, qualité, contrôle de gestion...Animée par DIMO Maint avec le témoignage d’Antoine Bureau, responsable d'usine, Coopérative Le Gouessant
12h15 – 12h45 TV Sous-traitance : quels outils de gestion, pour quels retours sur investissements ?Animée par CEGID avec le témoignage de 2 dirigeants de PME-PMI et de 2 distributeurs intégrateurs
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12h15 – 13h00 EC La sous-traitance au MarocAnimée par la FIMME, Fédération des Industries Métallurgiques Mécaniques Electriques et Electromécaniques (Maroc)
13h45 – 14h15 EC Sous-traitance compétitive en l'écosystème Singapour – MalaisieFrançois-Xavier Cosson, Dirigeant - Fondateur Associé, Interfab Solutions
14h00 – 14h30 TV Recherche publique et PME-PMI : 5 bonnes raisons pour innover ensembleMichel Roux, Directeur du service d’activités industrielles et commerciales (SAIC), Université Paris XIII
14h30 – 15h00 EC Innovation : CARL Touch, l'application GMAO dédiée aux techniciens de maintenanceLaurent Truscello et Jérôme Plisson, CARL Software
14h45 – 15h15 TV Programme des Bourses de Sous-traitance et de Partenariats (BSTP) de l’ONUDI : Rencontre Internationale du Réseau 2012. Faciliter l'accès aux marchés par l'intégration dans les chaînes de valeur internationales.Présentée par les représentants de l’ONUDI
15h15 – 16h00 EC Optimisez la productivité de vos interventions en intégrant la Gestion des Documents Maintenance (G.D.M)Jean-Luc Sanjosé, Responsable commercial, DIMO MaintJulien Cimetière, Responsable marketing, Audros Technology
16h15 – 17h00 EC La Géolocalisation dans le monde de la maintenanceLudovic Thueux, IBM Sales & Distribution, Tivoli Maximo Client Technical Specialist
Vendredi 9 novembre 2012
10h00 – 10h45 EC Convention sur les échanges numériques des données techniques de produits : avancées du projet ec@t-PME, soutenu par le Ministère de l'Industrie dans le cadre de TIC-PME 2015Claude Pichot, Président, AFIM, Association Française des Ingénieurs et responsables de Maintenance
11h00 – 11h30 EC Les prix des matières premières industriellesYoussef Yacoubi Soussane, Consultant, BIPE
11h45 – 12h15 EC Collaboration entre l’Université et les entreprises piémontaises : le cas de succès de l'équipe H2politO- Politecnico di TorinoIng. Massimiliana CARELLO - Politecnico di Torino – Department of Mechanical and Aerospace Engineering
EC = Espace ConférencesTV = Plateau TV
= Interprétation simultanée Français/Anglais
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