Mille Feuillets III

e n s a p c Y G R e c 20, RUe LOUIse WeIss entRée De 13H À 19H 75013 paRIs DU MeRcReDI aU saMeDI t +33 (0)1 43 38 49 65 [email protected] WWW.

23 Mars 2013 – 12 avril 2013

Vernissage vendredi 22 mars 2013 à 18h

M I L L e F e U I L L e t s I I I

é c O L e n a t I O n a L e s U p é R I e U R e D ’ a R t s D e p a R I s c e R G Y

République Française − Ministère de la culture et de la communication

Julie Herry, Haie, 2013

ensapc YGRec - M I L L e F e U I L L e t s I I I - 22/03–12/04/2012contact: sophie Lapalu +33 (0)1 43 38 49 65 - [email protected]

avec : elsa abderhamani, anna adam, Il-Jin atem choi, Donatien aubert, alexander Bacon, andreas Bülow cosmus, Hugo caillaud, Hubert crabière, caroline curdy, Zuzanna czebatul, Julie Dabbagh, Odonchimeg Davaadorj, Mai Delhomme, Buck ellison, andrew de Freitas, Virginia Gamna, Julie Herry, ange Israel, Laetitia Lheureux, angela Ly, Laure potier, Fotima sharipova, Youngin son, alexander tillegreen

Héritier du passé le plus lointain, matriciel ou autonome, le dessin aujourd’hui a brouillé les pistes et frontières. sorte d’arrêt sur image, l’exposition propose quelques morceaux choisis d’un dessin lent ou fulgurant, déposé sur une mince feuille ou se déployant dans l’espace – hors papier- elliptique ou surchargé, secret (au creux d’un carnet) ou expansif, narratif ou silencieux, voire insaisissable dans son immatérialité.

c.L.

commissariat : catherine Lobstein, sophie Lapalu et solalanotte

en partenariat avec :Drawing now - Le salon du Dessin contemporain

solalanotte, l’espace d’exposition de la staatliche Hochschule für Bildende Kunst - städelschule - de Francfort sur le Main

avec le soutien de l’Office Franco-allemand pour la Jeunesse


elsa aBDeRHaManI

etudiante en 4ème année à l'ensapc et en philosophie politique, elsa abderhamani s'intéresse particuliè-rement à la conquête. ses dernières animations et vidéos évoquent l'évo-lution des cartographies ainsi que l'appropriation de territoires.

anna ÁDÁM

Le paysage politique et économique hongrois constitue l’arrière plan des projets d’anna Ádám. D’origine Buda-pestoise, elle est née pendant l’oc-cupation soviétique et a grandi dans une période de transition, où le ré-gime politique de son pays a violem-ment changé du communisme au capita-lisme ultra-libéral. Dans nombre de ses projets elle explore les ressentis et les conséquences de ce bouleversement politique, économique et social. elle s’intéresse en particulier à l’impact de cette mutation sur le plan des rela-tions humaines, ainsi que sur les nou-veaux rapports qu’entretient la popula-tion locale avec, d’une part, des biens matériaux, et d’autre part, le paysage urbain de la capitale en plein change-ment.


Il-Jin atem choi

www.atemmeta.dené en 1981 à Moers, allemagne, il vit et travaille à Frankfurt am Main.Il étudie depuis 2012 à la städelschule dans la classe de tobias Rehber-ger. "La pratique de Il-Jin atem choi s'entend sur ce qu'il appelle "une redéfinition graphique de l'espace". Il approche des espaces spécifiques en utilisant différentes techniques et en modifie leur apparence en les traitant comme des surfaces en deux dimensions, les recouvrant d'éléments formels spécifiques. ces éléments ne sont pas sans rappeler ceux du graf-fiti dont ils empruntent notamment l'éphémère et la qualité graphique. [...] Quant à ses dessins, ils explorent la possibilité de créer une di-mension bien particulière en utilisant de simples lignes individuelles."(source : schirn kunsthalle)

Donatien aUBeRt

ses pièces sont motivées par sa curiosité pour les structures fractales, les systèmes autogénératifs, et, de manière plus générale, les matrices. Les fractales constituent un cas particulier des systèmes autogénératifs : elles sont itératives ; leur structure est autosimilaire sur une échelle infinie. L’étude des propriétés émergentes de ces systèmes est passée par la production de matrices permettant de classifier leur caractères et de simuler leurs interactions (de comprendre comment des éléments simples, pris séparément, peuvent produire des systèmes complexes, par associa-tions). cette démarche a donné naissance à la théorie du chaos.

alexander BacOn

né en 1989 aux U.s.a. Vit et travaille à Frankfurt am Main.étudie depuis 2011 à la städelschule dans la classe de Willem de Rooij.

andreas BULOW cOsMUs

né en 1984 à copenhague, Danemark. Vit et travaille à Lisbonne, portugal.étudie depuis 2006 à la städelschule dans la classe de Douglas Gordon.

Hugo caILLaUD

son travail parle de positionnement, de combats, de construction de soi. Il peut prend forme grâce à des systèmes qui sont autant sculptures, vi-deos, dessins et textes.etudiant en deuxième année à l’ensapc.


Hubert cRaBIeRe

etudiant en deuxième année à l’ensapc.

caroline cURDY

«étudiante en 3ème année à l’école nationale supérieure d’art de paris-cergy, caroline curdy développe une pratique multi-Médias, asso-ciation de dessin, d’installation et de son à travers laquelle elle questionne les notions de bruit, de mouvement et de déplacement.

Zuzanna cZeBatUL

née en 1986 à Międzyrzecz, pologne. Vit et travaille à Frankfurt am Main.étudie depuis 2007 à la städelschule dans la classe de Willem de RooijÀ propos du diptyque présenté :eraritjaritjaka signifie en aranda, une des langues originaire d’australie aborigène, «la soif de quelque chose qui manque», par exemple le désir d’un paradis originel perdu. Le paysage vierge paléolithique et son pendant «or-ganisé», une piscine d’hôtel entouré de palmiers, semblent représenter la première et la dernière image d’un flip book dont il manquerait la documen-tation intermédiaire de la transformation. La coexistence de l’état initial et final (actuel) évoque un métaphormisme qui souligne sa propre significa-tion dans l’effet visuel produit. Débutant avec le cyan, une couleur associée par le cerveau humain avec la distance du temps - futur ou passé - et se terminant avec le rouge repré-sentant le temps réel, un vide apparaît entre les deux cadres, indiquant le radical bond dans le temps. La prise de conscience de cette transformation et l’impératif de l’interprétation identifie la construction de l’authenti-cité basée sur l’imagination de la nature comme un thème central.

Julie DaBBaGH

etudiante en cinquième année à l’école na-tionale supérieure d’arts de paris-cergy. pratique un dessin entre fiction et nar-ration, développe également ses motifs par l’utilisation de boucles vidéos.pour le projet presenté : réalisé en col-laboration avec capucine Vever et Mathilde supe


Odonchimeg DaVaaDORJ

née en 1990 en Mongolie, elle est étudiante en deuxième année à l’ensapc.Faire un dessin est pour elle comme entrer dans un rituel, qui va devenir une habitude, mais également un besoin, un état qui la nourrit. Le dessin est un prolongement de la voix, comme une écriture qui danse sur du papier, en recherche de ses formes, ses paroles, ses variables existentiels, de ses vérités...elle développe ainsi jour après jour, au travers des histoires, des pensées, des observations et de chaque formes, une parole et une pensée qui sont propre à chaque personnages, et qui doit se révéler.

Mai Ito DeLHOMMe

née en 1989. après des études en littérature et linguistique, elle entre en première année à l’ensapc. ses sujets de prédilection sont le langage et les synesthètes. en 2013 elle réalise une série de coloriage en trames abstraites en vue de composer une partition textile et bruitiste.

Buck eLLIsOn

www.buckellison.comné en 1987 à san Francisco, Usa. Vit et travaille à Frankfurt am Main.étudie depuis 2011 à la städelschule dans la classe de Willem de Rooij.La série «Untitled» est composée de quatre dessins au crayon à papier. Ils sont des copies d’une peinture donnée à ses grands parents en 1959 - la mode de la décoration d’inspiration Hawaïenne était alors à son sommet. son travail se concentre notamment autour de la photographie dont il ap-précie, à l’instar du dessin ou de la peinture, la reproductibilité. ce-pendant, souvent pour survivre sur le marché, la photographie va aller à sa propre encontre en limitant ses potentialités de reproduction à travers des éditions. Il souhaite ici renverser cet a priori. Il fait ainsi co-pier la peinture originale 4 fois ( qui est le nombre commun des éditions photographiques - 3 exemplaires et 1 d’artiste). Le motif de la peinture originale étant très générique, il a donc pris la liberté d’y faire ajou-ter quelques éléments tropicaux à chacune d’elles ( une noix de coco, un perroquet et un arbre à ananas).


andrew de FReItas

www.andrewdefreitas.comné en 1986 à auckland, nouvelle-Zélande. Vit et travaille à Frankfurt am Main. étudie depuis 2012 à la städelschule dans la classe de simon starling.La pratique de andrew de Freitas puise ses racines dans le cinéma, la pho-tographie et la production sculpturale et audiovisuelle. son travail iden-tifie et extrait l’étrangeté cachée dans l’expérience humaine quotidienne. en ré-arrageant les informations narratives qui accompagnent des situations ou événements pré-existants, il tente ainsi de chambouler et de modifier la perception commune que nous avons des objets et des images. À cette fin, il renégocie les limites formelles pour céder la place à de nouveaux messages, attirer l’attention sur l’inhérent, le caché.

Virginia GaMna

née en 1989, étudiante en cinquième an-née à l’ecole nationale supérieure d’arts de paris-cergy. son travail de sculp-ture se constitue autour du moulage et du démoulage qu’elle envisage comme une technique, un processus, une manière de penser.

Julie HeRRY

née à paris en 1989, étudiante en pre-mière année à l’ensapc.sa pratique du dessin est essentielle-ment basée sur l’observation, mais tend vers l’abstraction. elle interroge et répertorie l’environnement dans lequel elle évolue.www.julieherry.fr


Laure potier

née à paris en 1987. etudiante en 1ère année à l’ensapc. son travail se divise en deux axes : la peinture sur photographie et les «dessins-peintures» abs-traits. Dans les photos peintes elle utilise la matière photographique comme une matière picturale. elle souhaite également ajouter à la photographie une dimension plus poétique, plus subjective et par là transformer le souvenir ou la perception d’une réalité. Les dessins abstraits explorent les rap-ports entre dessin et peinture. Les dessins sans sujet ne sont ainsi que matière, texture et lu-mière.

ange IsRaeL

etudiant en troisième année à l’ensapc.

Laëtitia LHeUReUX

etudiante en deuxième année à l’ensapc.

angéla LY

née en 1991. etudiante en deuxième année à l’ensapc.son travail artistique est basé sur l’observa-tion du paysage. ce sont pour elle des tenta-tives de restitutions atmosphériques, de res-senti du lieu comme une contemplation qu’elle retranscit ensuite sur papier.


Fotima sHaRIpOVa

etudiante en troisième année à l’ensapc.

Youg-In sOn

né en 1980 à séoul, corée du sud. Vit et travaille à Frankfurt am Main.étudie depuis 2011 à la städelschule dans la classe christa näher.

alexander tILGReen

né en 1991 à copenhague, Danemark - vit et travaille à Frankfurt am Mainétudie depuis 2011 à la städelschule dans la classe de Willem de Rooij.

Les dessins d’alexander tillegreen se situent entre l’abstraction sensible et le figuratif espiègle, suggérant souvent des narrations énigmatiques ou des af-firmations conceptuelles. Même si ses dessins sont souvent rapidement exécutés, ils semblent toujours dériver d’une profondeur et de réflexions personnelles qui font appel à ses autres pratiques incluant la peinture, la photographie, l’écriture et la musique.son travail a déjà été montré dans plusieurs institutions mondialement re-connues dont le Museum fo Kunst à copenhague ou encore le Museum für Moderne Kunste à Francfort sur le Main.

Documents

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