Millerand

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  • Journal des dbats politiques et littraires

    Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France

  • Journal des dbats politiques et littraires. 1814-1944.

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  • JOURNAL DES DBATS DU LUND 28 MAI 1923

    En Rhnanie et dans la Ruhr

    Les .

    Nous l'aimons, dit-il, mais -nous ne l'aimonspas contre un autre. En exaltant ses mritesqui sont grands. gardons-nous de paratre l'op-poser son frre, le citadin. Ce ne serait nijuste, si sage. Jl y aurait folie et presque im-pit dans ce pays o. sans acception de con-ditions tous les Franais ont, hier, fraternel-lement lutt pour le salut de la civilisation etde)la!!pattde. tenter aujourd'hui te ne sais quelimpossible divorce entre les travailleurs des citset ceux des champs. C'est l'teuvre contraire quis'impose aux politiques, soucieux de nos desti-nes et de notre avenir.

    M. Millerand parla ensuite des moyens de

    garder nos ruraux au sol, puis de la dpopu-lation. Et, ce propos

    Contre ce flau qui. s'il n'tait refoul, m-

    nerait notre pays sa disparition rapide, se

    dresse la ligue du bien publi! L'appui du gou-vernement et du Parlement ne lui manquera pas.Nos matres, nos instituteurs doivent tre

    sesplus dvous aptres. Les lois seraient insufflasants. Seule la rforme des murs rendra la mre de famille la place d'honneur qui lui

    revientdans la cit et dans la nation.

    Ouvrons en mme temps ~un combat de tousles jours, par tous les procds, contre la mor-talit infantile. Elle ne nous trouve pas d-munis. Il dpend de nous de mettre un terme ses effroyables hcatombes. Nos armes les

    plus efficaces. no les tenons-nous pas prcis-ment du savant dont nous clbrons la mmoire?

    Quel plus bel hommage lui rendre et telqu'aucun ne l'et, coup sur. profondmenttouch que d'employer les dcouvertes de songnie servir, osons dire le mot sauver cetteFrance qui fut, avec la science, son plus ferventamour.

    .L'assistance a fait une ovation au prsidentde la Rpublique qui est rentr tl heures

    la prfecture du Jura.

    ~~0/SLe prsident de la Rpublique, accompagnMM. Lon Brard et Strauss, a quitt Lons-

    le-Saulnier ce matin, 8 h. 45. Il est arriv)a 10 heures Arbois, o la population lui a

    fait un accueil enthousiaste. Le temps est

    beau.Le maire d'Arbois, M. Graby, a souhaite la

    bienvenue M. Millerand au nom des habi-

    tants, gens modestes, laborieux et tenacesLe cortge prsidentiel s'est rendu direc-

    tement la maison familiale de Pasteur, tra-versant la ville pavoise et entirement fleu-

    rie. La plupart des maisons sont ornes de

    portraits de Pasteur.M. MiUerand est reu la maison de Pas-

    teur par la famille du savant. Cette vieille

    demeure est pleine de souvenirs mouvantsdu grand homme. Pasteur y venait passerl't. Ses parents et sa veuve y moururent.

    Le prsident et sa suite visitent avec mo-

    tion son laboratoire intact, et M. Millerand

    appose sa signature sur le Livre d'Or.

    Puis, prcd de ngurants en costumes des

    anciennes corporations arbo'isiennes, la hal-

    lebarde sur l'paule, on se rend pied au

    monument o une foule immense est djrassemble. Le monument reprsente Pasteurassis et mditatif. Des cantates sont chantes,

    puis la crmonie commence.M. Gmier. directeur de l'Odon, s'avanceau pied de la statue et rcite une posieLe .LtMfa~Mf, d'Auguste Villeroy.

    Le pote fait revivre toutes les angoissesde l'humanit sur laquelle la mort. planaitconstamment. < La mort s'offre dans le par-fum d'une rose. Ohl Soleil, tu fais clorc les

    .miasmes. II chante alors les belles vignesfranaises. Celles-ci s'avancent personnifiespar des danseuses vtues en bacchantes. Puis,voil le te et le Houbton.

    Le succs fait M. Gmier et ses artistes

    que dirigeait Mlle Jacqueline Chaumont est-trs grand.

    Au nom de la reprsentation du Jura, M.Victor Erard prend la parole

    Discours de JM. Victor Befard

    M. Victor Brard, snateur du Jura, prsi-dent de la Commission de renseignement,rappelle, au dbut de son discours, que c'estde la terre comtoise que, depuis un sicle, sesont leves les deux plus grandes voix de la

    posie et de la pense franaise. Mais, si levent du hasard avait jet Besanon le ber-ceau de Victor Hugo, Louis Pasteur, au con-

    traire, est tout Franc-Comtois par ses pinslointaines origines, et sa terre natale a mar-

    qu son caractre et sa vie 'd'une empreinteIndlbile:

    Arrire-petit-nisdu serf Claude-Etienne, fils

    d'un soldat de la Rvolution, Pasteur garda,dans toute sa vie d'homme, un ombrageuxamour de l'indpendance civique, et. dans savie de savant, cette absolue franchise de l'es-prit qui, s'vadant de toutes les servitudes, car-tait sans. haine, mais sans faiblesse, les erreur!du passe, tes prjugs.du prsent, toutes les af-firmations sans preuves. Nul ne revendiqua,plus ferme et plus haut. le droit de ne relever.en ses hypothses et ses expriences que de saconscience et de sa raison. Nul n'accomplit plustenaeement, plus courageusement le devoir d'ex-poser, de dfendre, de dmontrer, de prouverce qu'il croyait, ce qu'il voyait tre le vrai. Ja-mais aucune considration de sentiment, de tran-quillit ou d'intrt ne lui fit mnager

    ses atta-ques contre l'erreur ou l'ignorance. Jamais Com-tois ne respecta plus fidlement la consigne queies vieux dfenseurs de Dle nous crient tou-jours du fond de leur Cave d'Enfer

  • JOURNAL DES DBATS DU LUNDI 28 MAI 1923

    y ~C~mt .Ana

    /OMrna~ des De&af.!du mardi 27 mai 1823

    Paris, 26 mai. NOUVELLES DE L'ARME

    D'ESPAGNE.On a appris aujourd'hui par une dpche

    tlgraphique l'entre de l'avant-garde del'anne franaise Madrid, le 23 mai au ma-tin.

    S. A. R. devait faire sar~ entre le lende-

    main, 24, dans la capitale de l'Espagne. >Par ordonnance du !4 de ce mots, M.

    Datiez, avocat la Cour royale de Pans, at nomm avocat la Cour de Cassation etaux Conseils du Roi.

    t~i~t

    A LNSTTUTACADEMIE J)ES BEAUX-ARTS

    Prsidence de M. Laloux.M. Henry Lemonnier prsente un ouvrage de

    M. Roger-Miles Z.eoHord ~Parmi les chemins de fer trangers, le Nordde ~~og)!c est 535. Le dividende a tmaintenu 24 pesetas. Le 5'arapojM reste 825.II sera propos ga)ement l'assemble de main-tenir le dividende 22 pesetas, comme l'an

    dernier.VALEURS DIVERSES

    Le CfMo/ de ~MM s'est relev de 8.275 8.365.Les comptes qui seront soumis l'assembledu 4 juin font ressortir un ensemble de re-cettes de 305.455.609 fr., contre 260.135.066 fr.l'an dernier. Dans ce total, les recettes du comptetransit et navigation fiurent pour 166.845.418 fr.,au lieu de 149.294.193 fr., et les recettes duservice financier (bnfices de change, revenusdes fonds placs, etc.), pour 135.723.590 fr., con-tre 107.659.335 fr. Les dpenses d'exploitationont lgrement diminu, s'tablissant 6l mil-lions 577.369 fr;, contre 6j.868.393 fr. I! a taffect 40 millions (contre 15 millions) auxamortissements et au fonds pour constructionde maisons. Le solde bnficiaire, aprs dduc-

    tion de Fintrt et amortissement du capitalsocial, soit 10.080.400 fr., et des sommes ci-dessus mentionnes, est de 193.757.839 fr., con-tre 150.2:1.679 fr., ce qui permet de distribuerles dividendes annoncs de 320 francs net l'action de capital, contre 245 fr.; 2o8' fr. 888net la jouissance, contre 227 fr, 403, et 171francs 708 net la part de fondateur, contre131 fr. 283.

    Parmi les valeurs d'tectricit. on a remar-

    qu l'accentuation de la hausse de la CoM~o~Mt~Cf)tfM/c d'~fftnct'~ de 1.185 1.275 et de la7'ow.!0)t-HoM~O)t de 830 855. Par contre,la Pa

  • JOURNAL DES DBATS DU LUNDI 28 MAI 1923

    ~OM~i'MtCM~' CM ~JoHfc, .COM/t'mtf ~M~ ~0La critique unanime a consacre ces trois ac-tes un vritable petit chef-d'uvre de rire,d'esprit et de pur parisianisme.

    Le Petit CAof, la nouyette comdie musicalede M. Joseph Szulc, est joue !a perfection

    parRgine

    F)ory, 'AddenLamy, Philippon,

    Fiaurens, Christiane Dor, Pauline Carton, Lo-che et Paul Ville.

    T- La. semaine dans tes tMtres subve&tionnMA i'Opra

    Lundi Z.a PMfc cHc/tCHsrie A),

    ~fo~t