MINES ParisTech - rapport d’activité 2014 RAPPORT D ... · E arisT ech 3 rapport d’activité 2014 MINES ParisTech En brEf MINES ParisTech EN brEf Des formations D’excellence

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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014

MINES ParisTech EN BREF P. 03

MINES ParisTech ET SES VALEURS P. 04

ÉDITORIAL P. 05

FAITS MARQUANTS 2013 P. 06

PRIX ET RÉCOMPENSES 2013 P. 08

INTERNATIONAL ET PARTENARIATS ACADÉMIQUE P. 10

ENTREPRENEURIAT ET RELATIONS ENTREPRISES P. 12

CULTURE SCIENTIFIQUE P. 14

FORMATIONINTERVIEW DE JÉRÔME ADNOT P. 16

CYCLE INGÉNIEURS CIVILS P. 18

MASTÈRES SPÉCIALISÉS P. 20

LA FORMATION CONTINUE P. 21

DOCTORAT P. 22

LE CORPS DES MINES P. 23

RECHERCHEINTERVIEW DE DAMIEN GOETZ P. 24

SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’ENVIRONNEMENT P. 26

ÉNERGÉTIQUE ET PROCÉDÉS P. 30

MÉCANIQUE ET MATÉRIAUX P. 34

MATHÉMATIQUES ET SYSTÈMES P. 38

ÉCONOMIE, MANAGEMENT ET SOCIÉTÉ P. 42

ORGANISATION ET MOYENS P. 46

MOYENS FINANCIERS P. 47

EFFECTIFS P. 48

CONSEIL D’ADMINISTRATION P. 50

ORGANIGRAMME P. 51MIN

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Fukushima et Ingénierie de l’urgence. Cette recherche du département Économie Management et Société a inspiré la couverture de ce rapport d’activité (voir p.42)

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En brEf

MINES ParisTech EN brEf

Des formations D’excellence150 ingénieurs civils diplômés par an

200 diplômés des 13 Mastères spécialisés20 ingénieurs du Corps des Mines

100 nouveaux docteurs diplômés par an150 stagiaires en formation continue

l’École en symbiose avec le monDe De l’entreprisePrès de 30 millions d’euros de contrats de recherche par an (en partenariat avec ArMINES)

1re école d’ingénieurs française pour le volume de recherche contractuelle1 000 nouveaux contrats de recherche par an

200 partenaires industriels18 chaires d’enseignement et de recherche

17 entreprises créées grâce à l’École au cours des 5 dernières années : Spotistic, Expliseat, EreIE, 1Year1book, Nest for All, Weezic …

81 brevets dont 18 déposés en 20145 millions d’euros de licences logicielles réalisés par TrANSVALOr

l’excellence acaDÉmique De la recherche2 Prix Nobel ont été formés à l’École :

Georges Charpak (physique, 1992) et Maurice Allais (économie, 1988)235 enseignants-chercheurs

18 centres de recherche en pointe dans leur domaine100 thèses soutenues par an

400 articles de rang A ou livres publiés chaque annéeLa création de disciplines nouvelles :

géostatistique, morphologie mathématique, systèmes plats …

une École ouverte sur le monDe100 universités partenaires sur les 5 continents

30 accords de double-diplôme ingénieur32 % d’étudiants de nationalité étrangère, tous cycles confondus

60 nationalités représentées1/3 des professeurs recrutés à l’international

De nombreux partenariats de recherche avec des organismes français ou étrangers : CNrS, Paris Sciences et Lettres, Institut Mines-Télécom, Inria, MIT, CalTech, berkeley, EPfL…

Données arrondies

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4 mines paristech éditoValEurs

ÉDITOrIAL

La construction de PSL conforte notre visibilité auprès des entreprises

françaises et aussi étrangères ».

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romain soubeyrandirEctEur dE minEs Paristech, mars 2014

MINES ParisTech ET SES VALEurS

Théorie et Pratique depuis 1783.

GÉnÉraliste par nature

Nous formons des ingénieurs, des docteurs … ouverts à tous les champs de recherche. Nos enseignements plu-ridisciplinaires leur permettent d’envisager l’ensemble des aspects des projets industriels : techniques, organi-sationnels, juridiques, économiques …Les origines fondatrices de l’École, liées à l’industrie des mines où se concentraient les connaissances scienti-fiques de l’époque, ouvrent aujourd’hui les champs de recherche les plus variés : transports, énergie, méca-nique, environnement …

attentive à l’essor Des talents

L’accompagnement personnalisé est l’un des principes fondateurs de notre pédagogie. Nos promotions de taille réduite favorisent un encadrement individualisé et une pédagogie innovante. Chaque étudiant est encouragé à mieux se connaître et à définir son projet professionnel.

proche Des entreprises pour anticiper

Nos diplômés sont devenus les partenaires référents de nombreuses entreprises. Chaque année, nos contrats industriels enrichissent nos thématiques de recherche. L’École est régulièrement classée 1re des grandes écoles d’ingénieurs françaises pour le volume de recherche contractuelle.

entrepreneuriale par culture

L’esprit d’entreprise est une valeur identitaire de MINES ParisTech. Il guide nos principes pédagogiques et aboutit à la création de projets d’envergure.Tous les enseignants-chercheurs de l’École mènent une intense activité de recherche qui leur permet d’adapter en permanence leurs enseignements aux nouvelles connaissances et techniques, et aux nouveaux enjeux professionnels.

ouverte sur le monDe

Tous les talents se retrouvent à MINES ParisTech. Pour nos diplômés, les opportunités de carrière sont nom-breuses dans tous les secteurs de l’économie, et les perspectives professionnelles, sans frontières (15 % des ingénieurs sortis de l’École depuis moins de 10 ans travaillent à l’étranger).Grâce à ses étudiants de toutes origines (60 nationa-lités représentées), aux stages et années de césure à l’étranger, à l’aide à la mobilité internationale pour les chercheurs et à son appartenance à des réseaux inter-nationaux, MINES ParisTech est une école connectée au monde entier. Le multiculturalisme irrigue notre pédagogie et notre organisation.

Deux prix Nobel ont été formés à l’École : Georges Charpak (physique, 1992) et Maurice Allais (économie, 1988).

Fidèle à ses valeurs, l’École a poursuivi en 2014 son ambition d’associer excellence acadé-mique et pertinence socio-économique grâce

à l’adhésion de ses agents à son projet et grâce à leur engagement. Cette ambition s’est notamment traduite par la signature du Contrat de site de la Communauté d’universités et d’établissements (ComuE) Paris Sciences et Lettres (PSL). Son appar-tenance à PSL permet à l’École de s’adosser à un ensemble au meilleur niveau scientifique, et de bénéficier à terme, dans ce domaine, d’une image de marque de tout premier plan au niveau mondial. Mais PSL constitue également un élément essentiel de la stratégie de l’École pour le développement de sa recherche partenariale avec les entreprises. Dans un contexte où les difficultés budgétaires conduisent les établissements d’enseignement supérieur et de recherche à redoubler d’efforts pour développer leurs relations avec les industriels, ceux-ci souhaitent de plus en plus travailler avec les laboratoires les mieux reconnus au plan acadé-mique. La construction de PSL confortera ainsi notre visibilité auprès des entreprises françaises et aussi étrangères, d’autant que la proximité avec le monde entrepreneurial est au cœur du projet de PSL. En effet, si « l’ambition première de PSL est d’acquérir

une réelle présence internationale », la ComuE se donne également pour ambitions de « contribuer à définir une relation nouvelle entre le monde uni-versitaire et le monde socio-économique » et de « transformer l’excellence scientifique française en force d’innovation technologique », comme indiqué dès la première page du Contrat de site de PSL.

une recherche d’excellence orientée vers des enjeux socio-économiques

Dans la même perspective d’une recherche d’excel-lence résolument orientée vers des enjeux socio-économiques, l’École a établi en 2014 la faisabilité d’un partenariat renforcé avec la société Safran, qui associe trois volets :• un programme de coopération scientifique sur les dix prochaines années, • un renouvellement majeur d’équipements scienti-fiques dans le domaine des matériaux,• le déménagement de deux centres (Centre des maté-riaux et Centre d’efficacité énergétique des systèmes) sur le nouveau site de recherche de Safran près de Saint-Quentin-en-Yvelines. Particulièrement complexe à monter dans la conjonc-ture actuelle, ce projet exceptionnel nécessite de fédérer toutes les énergies. Mais son potentiel

de création de valeur pour l’École est à la mesure des difficultés. A l’échéance de 2017, environ 300 agents de MINES ParisTech devraient travailler sur un campus partagé avec Safran, consolidant notre position de « passeur de science » entre le meilleur niveau académique et l’innovation industrielle. Cette opération sera rendue possible notamment grâce au soutien de la fondation Mines ParisTech qui s’affirme comme un outil majeur pour financer les nouvelles initiatives de l’École. La Campagne 2014-2018 de levée de fonds a déjà montré la capacité spectaculaire des anciens élèves à s’engager pour soutenir leur école. L’objectif résolument ambitieux assigné initialement à cette campagne s’avère réaliste si la mobilisation observée dès 2014 se poursuit. Déjà déterminant sur nombre de projets, le rôle de la communauté des «Anciens» va ainsi encore s’amplifier pour permettre à l’École de concrétiser ses ambitions, tant dans les domaines académiques que dans l’entrepreneuriat et l’immobilier. L’implication et la solidarité de chacun de ses agents, et aussi la confiance et le soutien de ses Alumni, permettront à l’École de poursuivre sa route, et d’augmenter encore sa contribution à l’innovation et au développement économique de notre pays.

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6 mines paristech faits marquantsfaits marquants

fAITS MArQuANTS 2014

JANVIEr15-16 reconduction du Geoss

jusqu’en 2025. lionel menard et thierry ranchin (o.i.E. minEs Paristech) ont participé à la réunion du GEo (Group on Earth observation), à Genève, au cours de laquelle les ministres ont approuvé la poursuite du plan d’implémentation du GEoss impliquant minEs Paristech.

27-28 7e rencontre du special interest Group « Design theory » de la design society, à minEs Paristech (36 institutions internationales), organisée par Pascal le masson (cGs minEs Paristech).

30 À abu dhabi, l’agence internationale des énergies renouvelables (irena) a dévoilé un rapport sur la planification énergétique pour les pays du sud de l’afrique. l’évaluation du potentiel de production d’énergie solaire a été réalisée au moyen des données helioclim, produites par le centre o.i.E. minEs Paristech.

fÉVrIEr11 lancement de la chaire mines

urbaines, en partenariat avec Eco-systèmes et Paristech

Parution chez Wiley-iEEE Press de « microgrids : architectures and control ». deux des chapitres de cet ouvrage de référence internationale dans le domaine des smartgrids ont été rédigés par Georges Kariniotakis (Persée minEs Paristech).

MArSla nouvelle feuille de route r&D du secteur éolien européen est lancée par la plateforme tPWind, avec la contribution du centre Persée minEs Paristech.

25 inauguration du second cycle de la chaire théorie et méthodes de la conception innovante portée par le cGs minEs Paristech (11 partenaires industriels dont 4 PmE).

26 audition de françois lévêque (cerna minEs Paristech) devant la commission d’enquête sur les coûts du nucléaire (assemblée nationale).

AVrIL1-2 congrès international de la

fondation solvay à l’université libre de bruxelles. laurent fulcheri (Persée minEs Paristech) a présenté le potentiel des procédés plasma pour la transition énergétique.

MAI4-7 session spéciale « seismic signal processing » de la conférence internationale iEEE icassP 2014, à florence, organisée par l’université d’état de campinas (unicamp) et le centre de Géosciences minEs Paristech.

6 publication de l’atlas du gisement solaire de la région provence-alpes-côte d’azur sur le Géoportail (geoportail.gouv.fr) édité par l’iGn. résultat d’un projet mené par le centre o.i.E. minEs Paristech, cet atlas permet la caractérisation fine et précise du rayonnement solaire.

12-16 eurosuperalloys 2014, 2e symposium européen sur les super alliages et leurs applications, à Giens, co-organisé par nathalie bozzolo (cemef minEs Paristech) et loïc nazé (centre des matériaux minEs Paristech).

14-16 “ icbmc’14 ”, international conference on bio-based materials and composites. co-organisée, à montreal au canada, par tatiana budtova. (cemef minEs Paristech)

23 la 1re édition des ateliers maurice allais, consacrés à la pensée du prix nobel d’économie et ancien professeur, a eu lieu à minEs Paristech, sous la présidence de Jean-claude trichet, président d’honneur du conseil scientifique de la fondation maurice allais.

JuIN5-6 indisciplinary market studies

Workshop : manifestation biennale de ce réseau de recherche sur les marchés, organisée en france par le csi minEs Paristech.

11-13 Journées internationales « fatigue design & material defects » de la société française de métallurgie et de matériaux (sf2m) co-organisées, à chimie Paristech, par alain Köster et luc remy (centre des matériaux minEs Paristech).

27 inauguration de la maison incas « super-isolée ». cette maison est entièrement revêtue de l’enduit minéral à base d’aérogels de silice granulaire mis au point par le centre Persée minEs Paristech, conjointement avec la société Parex lanko.

JuILLET10 le comité pour la fiscalité

écologique (cfE) a adopté à l’unanimité le projet de réforme de la fiscalité déchets élaboré sous la direction de matthieu Glachant (cerna minEs Paristech)

9-11 Geoenv 2014 – la Xe conférence internationale dédiée aux applications environnementales de la géostatistique, co-organisée par le centre de Géosciences minEs Paristech et la société Géovariances, a réuni 170 participants issus de 29 pays.

15 parution du classement du center for World university rankings (cWur). ce nouveau palmarès des 1 000 universités les plus performantes au niveau mondial place mines paristech au 167e rang mondial et au 6e rang national.

AOûT5-8 symposium alan needleman, « les

nouvelles frontières de la mécanique des matériaux », organisé à minEs Paristech par samuel forest (centre des matériaux minEs Paristech).

24 pre-conference workshop on Grain boundary engineering, Part of icotom 17, 17th international conference on textures of materials, dresden, co-organisé par nathalie bozzolo (cemef minEs Paris tech) et Pr. a.d. rollet (carnegie mellon university).

27-29 « 2nd international Workshop on order-reduction methods for mechanics of materials (Wrom2014) », co-organisé par david ryckelynck (centre des matériaux minEs Paristech), à bad Herrenalb, allemagne (24 participants).

20-22 16th iEEE international conference on high performance computing and communications (hpcc 2014), organisée par corinne ancourt (cri minEs Paristech) (cf. p. 41).

SEPTEMbrE11-19 école d’été « machine learning for personalized medicine », co-organisée par Jean-Philippe Vert (cbio minEs Paristech) à l’institut curie, à Paris (70 participants).

25 la place des nouvelles filières dans le mix énergétique de demain. Gaz non conventionnels et renouvelables. colloque des élèves du mastère spécialisé osE.

15-18 Jean-françois Hochepied (centre des matériaux minEs Paristech) a co-organisé le fall meeting de l’e-mrs (European materials research society) à Varsovie, Pologne (23 symposia en parallèle et plus de 1 200 participants).

OCTObrE2-3 « reclaiming the internet »

with distributed architectures : rights, technologies, practices, innovation ».

colloque final du projet anr adam, organisé par francesca musiani (csi minEs Paristech).

6-7 co-organisation, par le centre de Géosciences minEs Paristech, de la ive édition du séminaire international subsurface environnemental simulation benchmarking Workshop, réunissant experts européens et américains à cadarache.

7 signature, à minEs Paristech, d’un memorandum of understanding entre paristech et huazhong university of science and technology (Wuhan). À travers le projet icare, piloté par minEs Paristech, il s’agit d’inscrire dans le temps les relations en matière de recherche et d’enseignement dans le domaine énergétique, et dans toute autre discipline jugée pertinente.

14-16 eu-Japan cellulose conference, à berlin, allemagne, co-organisée par Patrick navard (cemef minEs Paristech).

22-23 5th Workshop on applications for multi-core architectures (Wamca), organisé par claude tadonki (cri minEs Paristech) à l’université Pierre et marie curie.

31 création de la chaire internationale d’enseignement et de recherche, conduite automatisée, en partenariat avec Valeo, Psa Peugeot citroën et safran (cf. p. 13).

NOVEMbrEde nombreux chercheurs du

centre de Géosciences minEs Paristech sont intervenus au colloque ressources naturelles & environnement, organisé par l’institut mines-télécom, autour de la question : « comment le sous-sol peut-il contribuer au développement soutenable de notre société ? ».

DÉCEMbrE1-12 le cma mines paristech à la cop 20 à lima. nadia maïzi, accompagnée d’Edi assoumou, sandrine selosse et sébastien Postic, a organisé 3 side-events lors de la 20e édition de la « conférence des Parties » à la convention-cadre des nations unies sur le changement climatique (unfccc).

08 3e édition des Débats du développement durable du journal le monde, en partenariat avec mcdonald’s france, sciences Po et l’isige minEs Paristech. le sujet, cette année : « les nouveaux entrepreneurs qui changent le monde ».« la thermodynamique des phases solides », colloque co-organisé à minEs Paristech, par christophe coque-let (ctP minEs Paristech).

nominations dans diverses instances scientifiques

• philippe blanc, élu vice-président du conseil scientifique du Parc naturel régional (Pnr) des Préalpes d’azur.

• francesca musiani est nommée à la commission numérique, installée le 11 juin 2014 à l’assemblée nationale.

• françois lévêque intègre les conseils scientifiques d’Edf et du cfE (conseil français de l’énergie).

• bruno vergnes devient directeur de la collection « science et ingénierie des matériaux » chez Hermès science.

• Jean-françois agassant est membre du groupe de travail « European material modelling » de l’union européenne.

• arnaud rigacci a été élu au conseil d’administration du Groupe d’échanges sur la super-isolation (Gessi) créé par l’ademe.

• nathalie bozzolo est élue au comité national de la sf2m, puis cooptée membre du bureau national de la sf2m.

• marc bernacki est nommé président de la nouvelle commission « matériau numérique » de la sf2m.

• pascal le masson a été nommé au comité scientifique de l’iHEst (institut des hautes études pour la science et la technique).

• frédérique pallez est nommée au comité ministériel d’audit interne du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

• eric ballot a été nommé président du comité scientifique de l’agence de notation environnementale européenne « European tK’blue agency ».

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culture scientifique mines paristech 9


8 mines paristech

louis-Étienne Dubois, pascal le masson, benoit Weil et patrick codet (cGs minEs Paristech) ont obtenu le prix du meilleur article aims 2014, pour leur communication, « co-design : de l’organisation au service de l’innovation à l’innovation au service de l’organisation ».

best paper award décerné à camille marini et isabelle blanc (o.i.E. minEs Paristech) pour leur article présenté à la conférence internationale iccsa 2014 : « towards prospective life cycle assessment : how to identify key parameters inducing most uncertainties in the future ? application to photovoltaic systems installed in spain ».

le poster de sabine cantournet (mat minEs Paristech), « simulation multi-échelle des polymères nano-renforcés », a reçu le prix du jury de l’institut carnot m.i.n.e.s pour le caractère exemplaire et l’effet d’entraînement produit par cette action de ressourcement.

Prix doctorants

vivien maisonneuve (cri minEs Paristech), prix du meilleur poster 2014 GDr Gpl (Génie de la programmation et du logiciel). titre du poster : « Préservation de preuve lors de la compilation sur microcontrôleur ».

francky fouedjo (Géosciences minEs Paristech) a reçu le prix du meilleur poster et le second prix de la meilleure présentation étudiante, lors du congrès GeoEnV 2014.

meriem Zouari, (cemef minEs Paristech), 2e prix du meilleur poster à la conférence Eurosuperalloy 2014. ce prix, sponsorisé par safran, récompense son travail présenté dans le poster « multipass forging of inconel 718 in the -supersolvus domain : assessing and modeling microstructure evolution ».

au congrès international 3dms, le poster présenté par nicolas Gueninchault

(mat minEs Paristech), « une machine de caractérisation in-situ adaptée à l’imagerie synchrotron », a été remarqué pour le caractère innovant des montages expérimentaux décrits.

lors de la conférence européenne sur la corrosion Eurocorr, à Pise en italie, le prix de la meilleure présentation orale de la session corrosion dans le nucléaire, a été décerné à Jacqueline caballero (mat minEs Paristech).

Jérôme bodillard (cemef minEs Paristech), prix du meilleur poster « matériaux et tribologie » aux Jft 2014.

martyna poreba (caor minEs Paristech) a obtenu le 2e prix étudiant 2014 de la société française de photogrammétrie et télédétection, pour un article intitulé « recalage rigide de relevés laser par mise en correspondance robuste basée sur des segments ».

diVErs

dans le cadre de l’activité de conception et de fabrication d’équipements de mesures, pilotée par pascal théveneau, le ctP minEs Paristech a, au cours de l’année 2014, apporté des innovations majeures à son dispositif de prélèvement d’échantillons rolsitm (rapid on line sampler injector) qui ont donné lieu à trois brevets.

images scientifiques ou œuvres d’art ? 1er et 3e prix de l’image artistique pour deux clichés réalisés au microscope électronique au cemef minEs Paristech. le concours de l’image artistique s’est tenu dans le cadre du colloque « 3d Electron microscopy: from molecule to organism », à l’institut du cerveau et de la

moëlle épinière, en mai 2014. les images primées ont été prises par françois besson (docteur depuis décembre 2013) et aurélie Vanhille, stagiaire, dans le cadre de la chaire bioplastiques, sous la direction de tatiana budtova. renommées queues d’hippocampes bioplastiques et oursins bioplastiques, il s’agit en fait de cellulose acétate butyrate renforcée par des copolymères de polyéthylène.

EntrEPrisE

David vissière, est reconnu parmi les 10 personnalités françaises, de moins de 35 ans, les plus innovantes. ancien doctorant du cas, et co-fondateur avec nicolas Petit (cas minEs Paristech) de la société sysnav, il reçoit le prix « innovateurs de moins de 35 ans france 2014 », organisé par le massachusetts institute of technology, dont « l’objectif est de découvrir et récompenser des travaux fascinants, source d’inspiration, novateurs et capables de révolutionner le monde de la technologie et des affaires dans un futur proche ». http://www.mines-paristech.fr/actualites/david-Vissiere-la-clef-de-l-innovation-ce-sont-les-meilleurs-ingenieurs/1150

thibaut chary (élève ingénieur) a reçu le prix norbert ségard du Jeune espoir 2014, pour la start-up yespark qui propose un système de co-stationnement intelligent à Paris (cf. p 12).

franck le ouay et romain niccoli, deux ingénieurs de minEs Paristech, créateurs de la start-up criteo, (spécialiste du ciblage publicitaire, entrée au nasdaq en octobre 2013) ont remporté le prix marius lavet ingénieur et inventeur.

médaillEs

la médaille d’or 2014 du cnrs est décernée à Gérard berry. titulaire de la 1re chaire du collège de france consacrée à l’informatique, Gérard berry, ingénieur des mines, a, pendant près de 30 années, déployé son talent à minEs Paristech. élève puis chercheur, il a longtemps dirigé le centre de mathématiques appliquées (cma minEs Paristech).

la médaille hans cloos, décernée chaque année par l’iaEG (association internationale de géologie de l’ingénieur et de l’environnement) est attribuée à roger cojean (Géosciences minEs Paristech) pour sa contribution majeure à la géologie de l’ingénieur.

un ibm faculty award récompense Élie hachem (cemef minEs Paristech) pour la qualité de ses recherches et leur importance pour l’industrie. ce chercheur lance aeromines, une innovation qui révolutionnera la vie des entreprises de l’aéronautique (http://aeromines.com/index.php). la somme de 10 000 $ sera versée comme une donation à minEs Paristech.le trophée d’argent climat Énergie a été remis à pascal iris, directeur d’armines, pour les travaux menés par philippe blanc (o.i.E. minEs Paristech) concernant la réalisation de l’atlas du gisement solaire de la région Paca.

Prix sciEntifiquEs

armand hatchuel (cGs minEs Paristech) est nommé fellow de la design society. un fems (federation of european materials societies) lecturer award for excellence in mse (materials science and Engineering) a été attribué à henry proudhon (mat minEs Paristech).

tatiana budtova (cemef minEs Paristech) reçoit le prix ademe des techniques innovantes pour l’environnement pour la création d’un matériau bio-sourcé, l’aéropectine.

l’annual european phD award on control for complex and heterogeneous systems est décerné à Delphine bresch-pietri pour ses travaux de thèse effectués à minEs Paristech et à l’ifPEn (voir p. 41).

le premier prix de thèse du club co2 a été décerné à pauline humez (Géosciences minEs Paristech), lors du workshop « European ccs day », qui s’est déroulé au Havre, pour ses travaux sur le « traçage des intrusions de co2 dans les aquifères d’eau douce par les méthodes multi-isotopiques ».

le réseau international de recherche sur les organisations et le développement durable a décerné le prix riodd-vigeo à Jeanne riot pour sa thèse sur le management de l’environnement à travers ses instruments, effectuée sous la direction de franck aggeri (cGs minEs Paristech).

trois prix de la sf2m (société française de métallurgie et de matériaux) pour trois anciens docteurs de minEs Paristech. la médaille réaumur est attribuée à Jean-christophe ehrström (constellium), qui a soutenu sa thèse en 1990. le prix Jean morlet est décerné à astrid lambert-perlade (arcelormittal r&d), qui a soutenu en mai 2001. la médaille Jean rist récompense fabien szmytka (Psa Peugeot citroën),

pour ses travaux sur la modélisation du comportement des matériaux métalliques et la prise en compte des effets de microstructure dans la fatigue thermomécanique de ces matériaux. fabien a soutenu sa thèse en 2007, année au cours de laquelle il avait été distingué par le prix Jacques Pomey.

Prix Publications

le dictionnaire des risques Psychosociaux de philippe Zawieja et franck Guarnieri (crc minEs Paristech) reçoit le prix rené Joseph laufer de l’académie des sciences morales et politiques.

l’association des économistes de l’énergie a décerné le prix marcel boiteux du meilleur ouvrage à mathieu bordigoni, pour le livre industrie et énergie, tiré de sa thèse réalisée au cerna minEs Paristech. l’association a également décerné le prix du meilleur papier d’étudiant en économie de l’énergie à nicolas hary, doctorant en 2e année au cerna.

le prix u. v. helava du meilleur article de l’année 2013 de la revue isPrs Journal of Photogrammetry and remote sensing a été décerné à andres serna et beatriz marcotegui (cmm minEs Paristech) (cf. p. 41).

le prix académique de la recherche en management syntec-fnEGE-ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, décerné en partenariat avec les Echos et l’Expansion management review, est attribué à philippe lefèbvre (cGs minEs Paristech) pour un article sur le pilotage de l’innovation dans les clusters et pôles de compétitivité paru dans iJtm (international Journal of technology management).

akin Kazakçi (cGs minEs Paristech) a obtenu l’outstanding paper award de la conférence design 2014 pour son papier, « conceptive artificial intelligence : insights from design theory ».

Prix Et récomPEnsEs

PrIx ET rÉCOMPENSES 2014

images scientifiques ou œuvres d’art ?

L’échantilloneur-injecteur rOLSI®

Prix Et récomPEnsEs

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10 mines paristech intErnational Et PartEnariatsintErnational Et PartEnariats

DES rÉSEAux POur rÉALISEr DES PrOJETS AMbITIEux

la colombie, troisième économie d’Amérique du Sud, affichant un taux de croissance de 4 % en 2013,

a choisi la france comme première destination pour sa mobilité universitaire internationale.Afin de s’inscrire dans cette dynamique, l’année 2014 a vu la mise en place d’un recrutement coordonné en Colombie par et pour six écoles de ParisTech. Dans un premier temps, ce recrutement s’adresse aux étu-diants de la classe d’excellence « Mejores Promedios » de la faculté d’ingénierie de l’universidad Nacional de Colombia à bogota et de l’Escuela de Ingenieria de Antioquia, à Medellin, liée à MINES ParisTech par un double diplôme. En octobre 2014, 16 étudiants colombiens, pré-selectionnés par ces deux universités,

ont effectué le test ParisTech puis les entretiens oraux. Sur les quatre étudiants admis en décembre 2014, 1 étudiant intégrera le cycle Ingénieurs civils de MINES ParisTech en septembre 2015, 2 iront à Télécom ParisTech et 1 autre sera accueilli à l’ENSTA ParisTech.L’année prochaine, l’universidad de los Andes et la Pontificia universidad Catolica Javeriana devraient rejoindre cette coopération ParisTech.

mines paristech, coorDonnateur Du nouveau recrutement paristech en colombie

DE NOuVELLES OuVErTurES à L’INTErNATIONAL

INTErNATIONAL ET PArTENArIATS ACADÉMIQuES

MINES ParisTech entretient de multiples partenariats et rayonne au cœur de réseaux réputés. Grâce à toutes ses alliances, l’École mobilise des compétences dans le monde entier et met au service

de ses étudiants des programmes originaux internationalisés et de grande qualité.

Le 9 juillet 2014, MINES ParisTech recevait la 1re

promotion de 35 étudiants de l’école d’ingénieur ParisTech Shanghai JiaoTong. Cette école associe MINES ParisTech, qui en a piloté la création, l’École polytechnique, l’Ensta ParisTech et Télécom ParisTech, à la prestigieuse université chinoise Shanghai JiaoTong. Les jeunes élèves ingénieurs chinois ont été accueil-lis par le Directeur de l’École, romain Soubeyran, et par l’équipe de la Direction de l’enseignement. Cette visite leur a fait connaître les formations offertes par MINES ParisTech. à l’avenir, ce seront autant de possi-bilités de mobilité pour eux, notamment dans le cadre d’un double diplôme, en création. Ils ont également eu l’opportunité d’apprécier des projets en robotique du Caor, de voir notre voiture de cartographie 3D « L3D2 » et,

enfin, de visiter le Musée de minéralogie. Leur séjour de trois semaines a été ponctué par la visite des trois autres écoles de ParisTech et par des visites touristiques. un stage de langue de deux semaines, à Nice, leur a aussi permis de découvrir l’implantation de MINES ParisTech à Sophia-Antipolis.

1re visite Des ÉtuDiants De paristech shanGhai JiaotonG

depuis 10 ans, les étudiants du cycle Ingénieurs civils ont la possibilité d’effectuer le 3e semestre de leur

scolarité dans une université étrangère sélectionnée par l’École.En 2014/2015 • 8 étudiants aux Etats-unis (MIT, CalTech et Columbia)• 1 étudiant au Canada• 3 étudiants à Singapour• 4 étudiants à Hong-Kong• 1 étudiant au Japon• 2 étudiants au Technion en Israël• 1 étudiante à l’université Polytechnique d’État de

Saint-Pétersbourg, en russie• 3 étudiants en Australie• 1 étudiant à Santiago du ChiliDurant cet échange, les étudiants suivent des ensei-gnements de Master et, selon les accords, réalisent une première expérience de recherche.

semestre D’ÉchanGe acaDÉmique « s3 »

Nos formations accueillent 32 %d’étudiants étrangers

122étudiants étrangers ont participé

à la formation Ingénieurs civils

145étudiants étrangers sont inscrits

en études doctorales

68auditeurs étrangers sont inscrits

en Mastères spécialisés

61nationalités sont représentées

dans nos formations

top 5 Des nationalitÉs les plus reprÉsentÉes :

Chine : 16 % Maroc : 13 % Liban : 11 % Tunisie : 8 % Italie : 5 %

l’institut mines-tÉlÉcom : « un espace privilÉGiÉ De coopÉration »

psl : un campus De ranG monDial au cœur De paris

paristech : un rÉseau actif De GranDes Écoles

tous les Élèves inGÉnieurs civils français De la promotion 2012 ont effectuÉ leur staGe inGÉnieur à l’ÉtranGer, Dont :

depuis le 18 décembre 2013, MINES ParisTech est membre fondateur de la fondation de coopération

scientifique Paris Sciences et Lettres.Labellisé Idex, PSL rassemble 25 institutions d’ensei-gnement supérieur et de recherche prestigieuses, situées à Paris, pour l’essentiel dans le Quartier latin. Ces institutions partagent une culture commune, qui

repose sur l’excellence scientifique et une sélection très exigeante des étudiants. Elles couvrent des champs disciplinaires très larges allant des mathématiques aux humanités classiques, et de la santé à la création artistique.www.univ-psl.fr

l’École est membre fondateur de ParisTech (créé en 1991 ; établissement public de coopération

scientifique, depuis 2007), rassemblant douze des plus prestigieuses grandes écoles françaises couvrant l’ensemble des sciences et technologies. La mise sur

pied de projets internationaux est le domaine par excellence où l’action des écoles membres de ParisTech s’exerce de manière collective.www.paristech.fr

mis en place par décret, le 1er mars 2012, l’Institut Mines-Télécom rassemble toutes les écoles des

mines et des télécoms, sous la tutelle du ministère de l’Industrie. Tout en gardant leur personnalité morale, les écoles des mines, rattachées à cet Institut, béné-ficient d’un espace privilégié de coopération grâce à un maillage territorial assez important. « Cette fédéra-

tion nous permettra d’être plus facilement connectés aux PME. C’est en effet l’une de nos priorités, car nous avons surtout développé nos relations avec les grandes entreprises où vont travailler généralement nos élèves », souligne romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech.www.mines-telecom.fr

51 %en Europe

17 %en Amérique du Nord

17 %en Asie (dont russie) et Australie

3 %au Moyen-Orient

5 %en Afrique

7 %en Amérique du Sud

10%

3% 25%

21%24%

6%

11%

http://www.paristech.org

http://www.mines-telecom.fr

mines paristech 13


12 mines paristech EntrEPrisEsEntrEPrisEs

ENTrEPrENEurIAT ET rELATIONS ENTrEPrISES

forte de ses liens historiques avec l’industrie, MINES ParisTech est un acteur majeur de l’innovation. Sa culture entrepreneuriale irrigue l’ensemble de ses formations. Première école d’ingénieurs en france par son volume de recherche partenariale, MINES ParisTech a engagé en 2014 une campagne de développe-

ment ambitieuse et démarré ou renouvelé six chaires de mécénat.

nouvelle campaGne De DÉveloppement : obJectif 35 m€ !

la concomitance Des questions thÉoriques et pratiques

les chaires De mÉcÉnat : un partenariat oriGinal

trois nouvelles chaires en 2014

pour financer son développement stratégique, l’École a lancé en 2014 une ambitieuse campagne de levée

de fonds. L’objectif : récolter, d’ici 2018, 35 M€ auprès des entreprises partenaires et des particuliers (anciens élèves et parents d’élèves).Dans un contexte de baisse des subventions publiques, cette campagne a pour but de doter MINES ParisTech des moyens nécessaires pour conserver son excellence académique et rester un acteur majeur de la vie sociale. Être reconnue comme un modèle d’innovation, en france et à l’international, tel est l’enjeu pour l’École.

4 axes prioritaires de développement ont été identifiés :• former les futurs leaders industriels ;• financer une recherche créatrice de valeur pour demain ;• Développer l’esprit d’entreprendre ;• Valoriser le patrimoine, pour tous.La campagne de développement est pilotée par robert brunck (CM72), assisté d’un comité de cam-pagne composé de 16 prestigieux anciens élèves de MINES ParisTech, bienfaiteurs de la fondation et bénévoles.

> en savoir +http://www.mines-paristech.fr/Entreprise/Soutenez-MINES-ParisTech/Devenez-acteurs-de-l-innovation/

la recherche de MINES ParisTech puise son inspiration dans la réalité, quand les questions des industriels ne trouvent

pas de réponse dans le corpus scientifique, ou quand une question pratique déclenche une question théorique. Par essence, nos chercheurs travaillent sur des sujets qui, d’une part, portent sur des questions concrètes des industriels et,

d’autre part, et en même temps, soulèvent des questions scientifiques théoriques. La raison d’être de la recherche de MINES ParisTech est d’allier théorie et pratique. Être en mesure d’aborder ces sujets à double enjeu suppose une connaissance fine des problé-matiques des industriels et le meilleur niveau académique.

« conduite automatisée – Drive for you », la chaire de recherche internationale sur la conduite automatisée, en partenariat avec PSA Peugeot Citroën, Safran et Valeo, réunira des équipes du Centre de robotique de MINES ParisTech et des partenaires académiques internationaux (université de Shanghai Jiao Tong, université de berkeley et École polytechnique fédérale de Lausanne). Objectifs :• faire progresser la connaissance sur les véhicules automatisés• Développer les dispositifs d’intelligence embarquée• faire rouler des véhicules sur trois continents

« mines urbaines », en partenariat avec Eco-systèmes. Dans un souci de déploiement de la dynamique de l’éco-nomie circulaire, la chaire, portée par le Centre de gestion scientifique de MINES ParisTech, abordera les enjeux environnementaux et socio-économiques posés par la production et la gestion responsable des objets de demain.« cristal – matériaux hautes températures », en partenariat avec Safran. L’objectif de la chaire est de pérenniser la culture héritée de 40 années de travail sur la mise au point et la caractérisation expérimentale de superalliages, ainsi que sur les modèles non linéaires de comportement et d’endommagement. MINES ParisTech continuera ainsi de porter ses efforts sur le dévelop-pement d’une formation et d’une recherche de niveau international sur les matériaux haute température : création d’un mastère spécialisé sur les matériaux à haute température, financement de travaux de fin d’étude et deux thèses de recherche amont dans le domaine de la métallurgie physique et de la simulation numérique.

« théorie et méthodes de la conception innovante ». Ce deuxième cycle renouvelle pour 5 ans le soutien de grandes entreprises telles renault et Thalès. Il accueille également la participation de nouveaux acteurs dont Airbus et, pour la première fois, quatre PME : Nutriset, Ereie, Helvetia Environnement et urgo Vivasanté. (http://cgs-mines-paristech.fr/tmci/).« modélisation prospective au service du développement durable ». L’Ademe, EDf et Schneider Electric ont renouvelé leur engage-ment pour 5 ans et ont été rejoints par GrT gaz. (www.modelisation-prospective.org) « Éco-conception des ensembles bâtis et des infrastructures »,.Vinci a renouvelé jusqu’en 2018 son partenariat avec MINES ParisTech, l’École des Ponts ParisTech et AgroParisTech. (http://www.chaire-eco-conception.org/)

Lancement de la chaire Conduite automatisée, le 31 octobre 2014, à MINES ParisTech.

1 M€de dons et promesses de dons des

particuliers, en 2014

18 M€de dons des entreprises

partenaires(2013-2018)

dix projets de création d’entreprises portés par des étudiants ou jeunes diplômés, âgés de 20 à 26 ans,

ont été sélectionnés pour la 1re édition des prix « PEPITE – Tremplin entrepreneuriat étudiant ». à cette occasion, le Président de la république les a reçus, le 20 juin 2014, à l’Élysée, en présence des ministres benoît Hamon et Geneviève fioraso. Parmi eux, Thibaut Chary, 23 ans, étudiant à MINES ParisTech, optionnaire Innovation et entrepreunariat, porteur du projet YesPark remporte également le prix «Jeune espoir» de la fondation Norbert Ségard (décerné en avril 2014).PimG’azur, qui développe et fabrique des pigments naturels résistants et respectueux de l’environnement, est lauréat national du Concours d’aide à la création

d’entreprises de technologies innovantes.Expliseat, qui réalise et commercialise le siège d’avion le plus léger au monde, se voit décerner un «Grand Prix business durable», remis en novembre 2014.

Contact : Philippe mustar

pÔle entrepreneuriat (pollen) : Des proJets liÉs à l’École primÉs en 2014

après les mines, nos ÉtuDiants reJoiGnent les entreprises.

Ingénieur MS Docteur

Qu'ils soient ingénieurs, titulaires d'un Mastère spécialisé ou d'un doctorat, plus de la moitié de nos élèves trouvent leur 1er emploi avant la fin de leur scolarité. Plus de 2/3 d'entre eux rejoignent le monde de l'entreprise.

réception à l’Élysée des lauréats « Pepite » (T. Chary, 2e en partant de la droite).

Grandes entreprises : plus de 2 000 salariés Eti : de 500 à 1 999 salariés PmE : de 20 à 499 salariés tPE : moins de 20 salariés

un enGaGement continu : trois renouvellements De chaires en 2014

MINES ParisTech et Safran se sont engagés dans un par-tenariat scientifique de long terme dans trois thématiques de recherche : matériaux et procédés, modélisation et simulation, et systèmes énergétiques. L’entreprise a proposé à MINES Paris-Tech de rejoindre son site de Saclay où a été inauguré, le 27 janvier 2015, Safran Tech. Cette nouvelle implanta-tion au cœur du plateau de Saclay pour deux centres de recherche de l’École et la mise en place de la Plateforme MINES ParisTech de conception et de caractérisation des matériaux donne-ront à l’École les moyens de renforcer ses collaborations avec les partenaires industriels et académiques au meilleur niveau international.

un partenariat exemplaire : safran tech

27 chaires créées ou renouvelées

depuis 2006

+ de 50mécènes impliqués

18chaires actives en 2014

56% des chaires impliquent plusieurs

partenaires académiques

Inauguration de Safran Tech en présence de Geneviève fioraso et Jean-Paul Herteman

miNes ParisTech a été un des premiers acteurs aca-démiques à démarrer des chaires de mécénat.

Après bientôt 10 ans d’exercice et 27 chaires créées ou renouvelées, MINES ParisTech a demontré l’efficacité de ce type de partenariat au service de la recherche, l’innovation, la formation et la réflexion stratégique.

> en savoir +http://www.mines-paristech.fr/recherche/Chaires-industrielles/Toutes-les-chaires-industrielles/

63% des chaires engagent plusieurs

partenaires industriels

15%

12%

53%

20%

8%

11%

58%

23%

10%

5%

55%

30%

culture scientifique mines paristech 15


Culture sCientifique14 mines paristech

CuLTurE SCIENTIfIQuEL’École propose à ses étudiants et enseignants-chercheurs un cadre d’étude et de travail exceptionnel.

Documentation électronique, archives ouvertes, valorisation du patrimoine … à MINES ParisTech, la culture scientifique emprunte différents canaux et repose largement sur les compétences

des services communs.

un réseau de bibliothèques, implanté sur les 4 sites de

l’École, au service de la communauté d’élèves et de

chercheurs, permet d’offrir des livres, des revues, mais aussi, et

surtout, des accès aux grandes bases internationales de

documentation électronique.

Le Musée de minéralogie constitue l’une des plus belles

collections mondiales de minéraux. Son contenu et son

environnement architectural en font un lieu unique d’accueil et

de découverte pour le grand public et les visiteurs de l’École.

Le Centre de calcul et des systèmes d’information (CCSI) offre son expertise à tous les

personnels et étudiants, mettant à disposition de chacun les outils d’informatique et de

communication indispensables à son activité.

Les Presses des Mines proposent une solution éditoriale nouvelle

et adaptée aux travaux scientifiques de haut niveau. à

ce jour, plus de 250 titres sont à leur catalogue (dont 37 nouveaux

titres en 2014). 15 000 ouvrages ont été vendus

en 2014.

2014, annÉe De la cristalloGraphie : le musÉe, un acteur maJeur

presses Des mines Deux nouvelles collections et Deux ouvraGes primÉs !

alors que le marché du livre en général baisse de 2,3 %, le chiffre d’affaires des Presses des Mines

se maintient en 2014. L’année se traduit par 37 nouveaux titres au catalogue, plus de 15 000 ouvrages vendus et le lancement de deux nouvelles collections :

• sciences de la conception, avec notamment la publi-cation du cours Théorie, méthodes et organisations de la conception, enseigné à MINES ParisTech ;

• les carnets de lilith, apportant un regard anthropo-logique, historique, gestionnaire et sociologique sur la technique offrent une manière à la fois joyeuse et critique de se pencher sur des faits de société qui préoccupent chacun au quotidien.

« Nains sans géants », de francesca Musiani, se voit récompensé par le Prix de thèse de la Cnil.

« Énergie et industrie », de Mathieu bordigoni, est distingué par le prix Marcel boiteux d’économie de l’énergie.

2014 a été déclarée année mondiale de la cristallogra-phie par les Nations unies. Le Musée de minéralogie

de MINES ParisTech, dont le premier conservateur fut rené Just Haüy, père de la cristallographie, ne pouvait passer à côté de cet événement. Durant toute l’année une dizaine de conférences ont été données à travers la france et de nombreux objets et minéraux ont été prêtés pour illustrer des expositions (université de Lille, Saint-Antoine l’Abbaye, Cité des sciences et de l’industrie …). En Île-de-france, la fête de la science, consacrée exclu-sivement à la cristallographie, aura sans doute contribué à l’augmentation record de 25 % de la fréquentation du

musée en 2014. Points culminants de l’année : l’exposi-tion « Paris, berceau de la cristallographie », réalisée avec le Muséum d’histoire naturelle de Paris et la collection Jussieu, et l’exposition « Cristaux », sur les grilles de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la Ville de Paris (ESPCI), dans le cadre d’un projet PSL. De magnifiques photographies des cristaux de la collection du Musée illustrent à leur manière que « la compréhension que l’humanité a du monde repose, en particulier, sur la connaissance de la cristallographie » (cf. résolution adoptée par l’assemblée générale des Nations unies, le 3 juillet 2012, proclamant 2014 Année internationale de la cristallographie).

daNs l'École, plus de 200 utilisateurs se connectent chaque jour au réseau WIfI. Pour répondre à l'aug-

mentation constante des demandes, le CCSI a acquis cette année, sur un financement PSL, 15 nouvelles bornes WIfI. Au total, 60 bornes couvrent nos locaux parisiens. Elles s’ajoutent aux 1 100 prises du réseau filaire.La messagerie génère aujourd'hui un trafic journalier supérieur à 5 Go. Depuis le début de l'année, pour plus de sécurité et de redondance, 8 serveurs virtualisés y sont dédiés. Quotidiennement, sur 150 000 messages traités en entrée, 35 000 sont délivrés, dont 40 % sont marqués « illicites » par notre logiciel anti-spam j-chkmail.Cette nouvelle infrastructure bénéficie également aux serveurs web. Plus de 44 machines virtuelles hébergent environ 70 services web. Le site institutionnel reçoit à lui seul plus de 5 200 visites par jour. En 2014, l'équipe TICE a accompagné 21 réalisations

pédagogiques, dont la nouvelle étude de cas non-linéaire « ECSPEr, Gestion de projet ». De plus, grâce au nouvel axe MOOC, 4 projets sont d'ores et déjà identifiés. Le CCSI propose des services aux 2 800 utilisateurs de l'École. Cette année, 4 000 demandes sont parvenues à l'adresse de support technique [email protected]

la bibliothèque accompaGne les chercheurs …

La participatioN de la bibliothèque aux journées Open Access, en octobre 2014, a été l’occasion de réfléchir,

avec les chercheurs, sur les solutions à trouver pour sortir de la crise actuelle de l’édition scientifique. Quant à la nouvelle bibliothèque numérique patrimoniale, ouverte en juin 2014, elle offre à tous ses lecteurs, sous licence libre, les documents de l’École, numérisés depuis dix ans, les met en valeur grâce à une remarquable éditorialisation et incite à la recherche participative.

l'activitÉ en chiffres Du ccsi

… et optimise l’accès aux ressources Documentaires

Le chaNtier de la politique documentaire a démarré par la réflexion sur le circuit des documents dans l’École,

la coordination des achats électroniques avec PSL et la mise en place d’un dispositif d’analyse des usages de la documentation électronique. Afin de développer l’utilisation de la documentation, de nouvelles formations à la recherche documentaire ont été mises en place en 2014, avec intervention de l’équipe dans les MIG et dans de nouveaux mastères.

4 15

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5

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3500

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formation 17


EntrEtiEn aVEc JérômE adnot

fOCu

S

que faut-il retenir De l’annÉe 2014 en matière D’enseiGnement ?

Jérôme aDnot : 2014, c’est vraiment l’année PSL, Paris Sciences et Lettres. Le cycle universitaire est maintenant complet : entrée des élèves du CPES (Cycle pluridisciplinaire d’études supérieures) en année L3, projets de masters M2, année pré doctorale PSL-ITI (Institut de technologie et d’innovation) et décisions stratégiques sur le doctorat PSL préparé à MINES Paris Tech.

vous êtes Donc Devenus une partie D’une universitÉ, qui s’appelle psl ? DeveneZ-vous une institution acaDÉmique comme les autres ?

J. a. : Nous n’avons rien perdu de notre autonomie, mais nous sommes un acteur important de ce nouveau groupement. Nous conservons notre liberté complète sur les diplômes d’ingénieur et des Mastères spécialisés ; nous bénéficions de synergies fortes pour le doctorat et les masters. C’est le CA de notre établissement public qui a décidé d’adhérer à ce groupement et qui en a évalué le bénéfice. Grâce à PSL, nous pouvons élargir nos actions, avec des établissements différents qui s’enrichissent mutuellement. Nous élargissons aussi le choix de nos élèves.Nos liens avec les entreprises, dans la recherche comme dans l’enseignement, restent notre raison d’être. En témoignent les stages effectués par nos étudiants : en 2014, par exemple, plus de 200 dans une entreprise française, internationale ou étrangère, avec l’objectif de comprendre les référentiels professionnels et de mener à bien une mission dans une économie mondialisée. L’entrepreneuriat est un autre exemple, avec l’Acte d’entreprendre pour tous et une option spécifique pour ceux qui sont prêts à se lancer dans la création d’entreprise. Soulignons également les débouchés en entreprise industrielle de plus de 50 % de nos élèves, et ce dans tous nos cycles.

quEstions À :JÉrÔme aDnotdirEctEur dE l’EnsEiGnEmEnt

p.16 intErViEW dE JérômE adnot

p.18 cYclE inGéniEurs ciVils

p.20 mastèrEs sPécialisés

p.21 la formation continuE

p.22 doctorat

p.23 lE corPs dEs minEs

fOrM

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votre petite taille est-elle un hanDicap ?

J. a. : Les Mastères spécialisés et les doctorats se caractérisent par une grande proximité entre encadrants et apprenants, dans nos centres de recherche. Dans le cycle Ingénieur, plus de 230 enseignants chercheurs et 300 intervenants industriels assurent les cours des trois années (plus de 3 000 heures), gérés par une équipe de 11 personnes. Le dynamisme reste très fort grâce à notre taille humaine. Par exemple, l’offre de MS est capable d’évoluer rapidement, en raison du modèle de recherche partenariale spécifique à MINES ParisTech. Ce modèle fonctionne en lien direct avec des entreprises, qui en général sponsorisent les élèves, et s’enrichit des préconisations des anciens élèves et membres des conseils.

qui sont vos partenaires internationaux ?

J. a. : Selon le cas nous nous appelons PSL (14 000 étudiants), pour des accords à large spectre, ou MINES ParisTech, pour l’ingénierie de haut niveau. Dans le premier cas, notre partenaire est Cambridge (par exemple) ; dans le deuxième cas, c’est Caltech ou la National university of Singapore … au choix, parmi plusieurs dizaines d’établissements scientifiques et techniques, leaders mondiaux. Nous utilisons aussi le riche partenariat ParisTech pour nos relations avec la Chine, le brésil, la russie …Au total, nous gérons une centaine d’étudiants en co-habilitation avec nos partenaires universitaires français ou étrangers.

vos Élèves viennent-ils tous Du même «moule» ?

J. a. : Ce serait une erreur car les entreprises cherchent à introduire de la diversité dans l’encadrement pour s’adapter à un monde changeant. Par l’admission sur titres, nous incorporons au cycle Ingénieur des élèves de haut niveau et de profil différent. Grâce à nos Mastères spécialisés et à notre Doctorat tournés vers l’entreprise, nous formons tous les ans des centaines d’ingénieurs diplômés d’autres écoles à cette gestion transverse, si prisée aujourd’hui. Par ailleurs, nous essaimons en Chine et dans d’autres pays, en nous adaptant à d’autres formations de base. Enfin, nous formons aussi en apprentissage et en formation continue des élèves issus de DuT et de bTS.

Docteurs et inGÉnieurs : Deux monDes ?

J. a. : L’internationalisation des entreprises et la progression de la r&D conduisent à donner plus de valeur au doctorat. La rigueur de la recherche, l’esprit dialectique qui s’y apprend, et le culte de l’innovation sont des valeurs qui se développent fortement. En nombre, le doctorat est le deuxième diplôme le plus important de l’École. un important travail a été fait et des progrès sont en cours : meilleure sélectivité lors du recrutement, passage de certains doctorants par l’année pré-doctorale de PSL ITI, renforcement des liens au sein de notre ComuE PSL.

quels DÉfis pour 2015 alors ?

J. a. : Ils sont nombreux dans un monde changeant qui respecte les grandes masses, mais apprécie les produits personnalisés ayant une saveur particulière. Le défi du cycle Ingénieurs civils est de demeurer la « Graduate School » la plus généraliste et la plus attractive du panel CTI. Il s’agit de continuer à attirer les meilleurs élèves des classes CPGE, mais aussi de travailler avec d’autres établissements pour parfaire la formation de leurs élèves brillants. Parmi nos atouts : une recherche partenariale forte menée dans nos centres de recherche, un tutorat académique personnalisé et à l’écoute des entreprises. Ceci assoit notre Doctorat comme un diplôme très original et nous souhaitons le développer encore plus. Avec un tiers des étudiants d’origine étrangère, avec une moyenne de onze mois à l’étranger durant le cycle Ingénieurs civils, l’École est aujourd’hui résolument tournée vers l’international. Mais cela a un coût, et sans la fondation et les dons des anciens élèves ce serait impossible. Le défi des autres diplômes est aussi le financement, pour lequel les chaires jouent un rôle, mais l’actualisation perpétuelle des corpus de connaissances par la recherche reste à l’ordre du jour.

l’un des premiers objectifs des formations à minEs Paristech consiste à rester proches de la pratique et du concret, qui doivent être connus et maîtrisés à l’aide de savoirs et d’outils théoriques.

fOrMATIONl’annÉe prÉ-Doctorale psl-itiune formation à la recherche et a l’innovationLa cérémonie de lancement de l’année pré-doctorale de l’Institut de technologie et d’innovation de PSL (PSL-ITI) a eu lieu le 2 septembre 2014 en présence des étudiants sélectionnés : 20 dont 5 issus de MINES ParisTech.Il s’agit d’une année spécifique de préparation au doctorat pendant laquelle les étudiants suivent :• un parcours personnalisé avec le choix de deux

majeures (80 h chacune) et une mineure (40 h) sur huit thématiques scientifiques proposées : Technologies innovantes pour la santé, Ingénierie cognitive, Ingénierie quantique, Ingénierie spatiale et terrestre, Matériaux avancés, Mathématiques appliquées pour le traitement du signal et l’imagerie, Énergie, Environnement ;

• un tronc commun, axé sur l’innovation et l’entrepreneuriat (60 heures).

MINES ParisTech contribue largement aux thématiques Énergie, Matériaux avancés et Environnement ainsi qu’aux enseignements de tronc commun.un stage de 4 mois dans un laboratoire de recherche de PSL ou en entreprise (start-up, innovation) ainsi qu’un projet collaboratif et de nombreuses conférences complètent cette formation pluridisciplinaire à l’innovation.Tout au long de l’année, les étudiants sont suivis par deux tuteurs, l’un issu du monde académique et l’autre du milieu industriel.à la fin de l’année, les étudiants recevront le Diplôme Supérieur de recherche et d’Innovation de PSL-ITI et pourront poursuivre en doctorat.

> en savoir +http://www.univ-psl.fr/default/EN/all/research_fr/focus_sur_lannee_predoctorale.html

formation 1918 formation


cYclE inGéniEurs ciVils mastErscYclE inGéniEurs ciVils mastErs

MASTErSL’École, associée à des universités ou à d’autres écoles (dans le cadre de ParisTech), participe à

un nombre significatif de Masters. Parties prenantes dans six Masters internationaux (Mi), destinés à des étudiants étrangers, ou français en formation continue de niveau M2 ou équivalent, les

enseignants-chercheurs de MINES ParisTech interviennent aussi dans de nombreuses universités au sein des Masters nationaux (Mn), qui constituent des initiations à la recherche.> en savoir + http://www.mines-paristech.fr/formation/Masters/Tous-les-masters-en-association/

le mentorat, une expÉrience à pÉrenniser

CYCLE INGÉNIEurS CIVILS

Le cycle Ingénieurs civils recrute des élèves dans les classes préparatoires et dans les universités françaises et étrangères ou par la « voie spéciali-

sée » (École polytechnique et Écoles normales supérieures) pour leur offrir une formation d’ingénieur ayant de fortes composantes managériales.

retrouveZ les tÉmoiGnaGes De nos ÉtuDiants

en viDÉo surmines-paristech.fr

Immersion dans l’univers minier américain

Visitez mines et chantiers sou-terrains aux États-unis, avec les élèves de l’option sol et sous-sol

ils en parlent…

controverses : oh la vache !

quelques chiffres sur les staGes aux mines

Du 11 au 25 octobre, ils ont parcouru le grand Ouest américain à la découverte de 10 sites majeurs de l’industrie minière illustrant la diversité et la richesse du sous-sol des États-unis.

ce voyage les a conduits à travers le nevada, l’utah, le Wyoming, le colorado, l’arizona et l’État de Washington.

https://www.youtube.com/watch?v=r_501z3D538

16 options au choixÉlément essentiel de la pédagogie, l’option fournit à chaque élève l’occasion de mobiliser l’ensemble de ses connaissances pour obtenir une solution au problème industriel concret qui lui est posé dans le cadre d’un projet conduit en collaboration avec une entreprise ou un organisme partenaire de MINES ParisTech. L’École propose 16 options au choix.mathématiques et mathématiques appliquéesMareva (Automatique, robotique, vision et morphologie mathématique) – Géostatistique et probabilités appliquées – Management des systèmes d’information.sciences de la matièrebiotechnologies – Génie atomique – Géosciences – Machines et énergie – Procédés et énergie – Sciences et génie des matériaux – Sol et sous-sol.sciences économiques et socialesAffaires publiques et innovation – Économie industrielle – Gestion scientifique – Ingénierie de la conception – Innovation et entrepreneuriat – Système de production et logistique.www.mines-paristech.fr/formation/cycle-ingenieurs-civils/cursus/approfondissement-options/

www.mines-paristech.fr/WebtV/

proJet De crÉation De Deux mentions De master portÉes par psl

transport et DÉveloppement Durable : 10 ans De formations

2014, un bon cru pour l’acte D’entreprenDre

Approcher le monde des entreprises, réfléchir à son projet professionnel, comprendre l’importance du réseau (dès l’arrivée à l’École) et ne pas en avoir peur … Autant de défis pour les élèves ingénieurs. Pour les aider à les relever, le pôle Emplois et Carrières de la Direction de l’enseigne-ment, l’Association des anciens et le bureau des élèves de MINES ParisTech ont lancé, en octobre 2013, une expérience de mentorat pour les élèves de 1re et 2e année.fondée sur le volontariat, cette initiative qui consiste à mettre en relation un jeune élève avec un « ancien », doté d’une dizaine d’années d’expérience, a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme. une centaine de binômes (mentor/élève) a signé la « charte de mentorat », définis-sant notamment les règles à respecter par les élèves et les modalités de rencontres entre mentors et mentorés.94 % des mentors se sont déclarés satisfaits par cet engagement auprès des élèves et 81 % affirment vouloir poursuivre l’expérience. Du côté des mentorés, 86 % ont été conquis par la qualité des conseils prodigués et 91 %

ont particulièrement apprécié la convivialité et la fluidité des échanges avec leur mentor. Certains mentorés, d’ail-leurs, n’hésitent pas à comparer leur mentor à leur « coach personnel » ! « Le mentorat est un excellent moyen de faire vivre le réseau ! », a résumé l’un d’entre eux.

Élevage et émissions de gaz à effets de serre, la meil-leure controverse de MINES ParisTech reçoit un prix international de cartographie des controverses.Le 6e festival de la Novela accueillait la 3e édition du Prix international de cartographie des controverses, à

Toulouse en octobre 2014. Pour représenter l’École, Laure Joanny et Natacha rollinde (élèves du CPES – Cycle pluridisciplinaire d’études supérieures – porté par PSL) se sont intéressées à la question : peut-on continuer à manger de la viande ?rappelons que l’École est pionnière dans l’introduction de l’étude des controverses sociotechniques dans le cursus de ses étudiants. L’objectif est de sensibiliser les élèves de 1re année à l’évolution de leur contexte professionnel et civique. Il s’agit de les introduire à l’univers incertain de la recherche scientifique et technique.

Nous souhaitons doter nos élèves du cycle Ingénieurs civils de trois expériences en entreprise :

• simple « exécutant » (ex. ouvrier) pour vivre la réalité de l’organisation du travail ;

• « ingénieur » dans une entreprise étrangère ou internatio-nale pour comprendre les référentiels professionnels et mener à bien une mission dans une économie mondialisée ;

• « projet d’option », s’étendant sur toute la 3e année.

Les stages internationaux font l’objet d’une activité sou-tenue. En 2014 l’École a trouvé et conventionné 262 stages à l’étranger, soit presque deux par élève. En effet, certains choisissent de réaliser deux stages de ce type dans une année dite « de césure ». D’autres ajoutent une période de cours à l’étranger (dite S3) ou effectuent leur option à l’étranger.En 2014, la présence de nos élèves dans les PME et ETI s’est renforcée : 138 stages dans des Entreprises de taille inter-médiaire et 72 dans des Petites et moyennes entreprises.

Dans le cadre de la réforme des masters, la création de deux mentions de master portées par PSL a été approuvée.

Ces deux mentions de master, l’une en Sciences et Génie des Matériaux et l’autre en Énergie, ont pour objectif de coordonner et regrouper au sein de PSL un grand nombre de formations proposées au sein des trois établissements MINES ParisTech, Chimie ParisTech et ESPCI ParisTech (dont certaines spé-cialités actuelles de M2). Pour la mention Sciences et Génie des Matériaux, 7 parcours ont été identifiés en M2 :• Matériaux et chimie • Ingénierie des matériaux• Simulations des procédés en chimie

• Matériaux et énergie• MAGIS• bioMatériaux• Mécanique physique

Pour la mention Énergie, 4 parcours ont été identifiés en M2 :• Efficacité énergétique• Décarbonation (procédés / combustibles)• Énergies renouvelables• Matériaux et énergie

Avant de devenir innovants et entrepreneurs, nos élèves développent, « en amont », un esprit d’initiative.En septembre 2014, flip-flop, inventé par trois élèves de MINES ParisTech, remporte le 1er prix du Concours international de créateurs de jeux de société. Il s’agit d’un jeu de cartes, dont l’originalité tient à leur caractère réversible. En abattant une carte flip-flop, les cartes se retournent et le jeu change instantanément. un concept simple, mais des conséquences compliquées à prévoir … Ce jeu sera commercialisé en septembre 2015 par les éditions de la Haute roche.Soulignons que la promotion 2012 a été particulièrement brillante et inventive. Gala de charité, Action humanitaire au Togo, Mesures sanitaires à Madagascar, Improvisa-tion musicale pour tous … Autant d’actes d’entreprendre soutenus par des élèves de 2e année en 2014 qui ont valu à leurs auteurs les félicitations du jury.

Les 10 ans du Master Transport et développement durable (Tradd) ont été célébrés, le 30 août 2014, à MINES ParisTech.Le Master Tradd forme des ingénieurs, des managers et des décideurs spécialistes des transports aux modes de gouvernances durables. Il ouvre à des carrières nationales ou internationales dans tous les secteurs en interface forte avec les systèmes de transport.Depuis 2004, il est proposé conjointement par l'École des Ponts ParisTech, MINES ParisTech et l'École polytechnique, réunies au sein de ParisTech et associées à la fondation renault.

Contact :Philippe rivière

http://www.mines-paristech.fr/Formation/Cycle-ingenieurs-civils/Cursus/Approfondissement-Options/



http://www.mines-paristech.fr/WebTV/

Visite des chantiers navals STx (construction du plus gros paquebot du monde, OASIS 3)



formation continuEmastèrEs sPécialisés

LA fOrMATION CONTINuEMINES ParisTech propose à des professionnels de tous âges, de tous niveaux universitaires

et de toutes expériences une large gamme de formations diplômantes ou qualifiantes, dans 5 grands domaines : Sciences de la terre et de l’environnement, Énergétique et procédés, Mécanique et matériaux,

Mathématiques et systèmes, Économie, management et société.

MINES ParisTech s’inscrit dans la volonté du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche de développer les Moocs en france. Depuis octobre 2013, universités et écoles ont une plateforme nationale pour héberger leurs Moocs et permettre à tous les publics d’accéder à des cours variés et de qualité où qu’ils soient dans le monde. La plateforme fuN compte d’ores

et déjà deux Moocs réalisés avec la participation de chercheurs de l’École. De nouveaux projets sont en cours de dévelop-pement grâce à l’implication des enseignants-chercheurs et au renforcement de l’équipe du Centre de calcul et des systèmes d’information (CCSI MINES ParisTech).

LES MOOCS, UN NOUVEL AXE DE DÉVELOPPEMENTLes Mastères spécialisés (MS), créés par la Conférence des Grandes Écoles, permettent d’acquérir une spécia-lisation ou une double compétence. MINES ParisTech propose une quinzaine de cycles diplômants de ce type, ouverts en totalité, ou par modules, à la formation conti-nue. Certains – les Executive Mastères spécialisés – ont un planning plus adapté à la formation [email protected]

executive ms

Pour s’adapter au mieux aux besoins des entreprises et des individus, les « badge » certifient les compé-tences acquises. Le badge (bilan d’aptitude délivré par les grandes écoles) est un label de la Conférence des Grandes Écoles. Actuellement trois « badge » sont proposés par MINES [email protected]

baDGe

MASTèrES SPÉCIALISÉSDES fOrMATIONS POST-MASTEr

DIPLôMANTESPermettant d’acquérir une spécialisation ou une double compétence

immédiatement opérationnelle en entreprise, les Mastères spécialisés (MS) de MINES ParisTech sont tous conçus par les enseignants-chercheurs

de l’École et portés par l’un de ses 18 centres de recherche.> en savoir + http://www.mines-paristech.fr/formation/Masteres-Specialises/Presentation/




omar barake, promotion 2013 du MS GazAujourd’hui Ingénieur projets chez GrDf

roselyn thai, Eco design leader, Schneider Electric, EnVim Master 2011-2012

«

«

ils en parlent…

L’occasion de m’investir dans le domaine de l’énergie, qui m’a toujours attiré ».Les points forts de ce mastère ? Outre le fait de nous permettre d’acquérir une vision à la fois globale et détaillée du domaine du gaz, le suivi des professionnels qui transmettent leurs savoirs et savoir-faire.Découvrez le témoignage d’omar, et sa vision des enjeux de demain pour le secteur énergétique.

We have the background for everything ». Les principaux atouts de cette formation entièrement en anglais ? Le double diplôme avec la prestigieuse université de Tsinghua, la diversité des profils des étudiants, les visites d’entreprises et, bien sûr, les compétences acquises en matière d’environnement et de management.

Découvrez le témoignage de roselyn.

Portée par la fondation MINES ParisTech et en parte-nariat avec Vinci Énergies, une nouvelle chaire a été créée afin de soutenir l’enseignement et le partage de connaissances dans les formations de Mastères spécialisés.C’est la première fois qu’une chaire adossée à un mastère spécialisé prend forme. Sa durée est d’un an, renouve-lable, et la thématique retenue est la maîtrise des risques industriels. Cette chaire a permis notamment d’attribuer une bourse à un élève du MS MrI.

crÉation D’une chaire D’enseiGnement maÎtrise Des risques inDustriels

Vendredi 14 février 2014, une cérémonie officielle a été organisée en l’honneur des étudiants diplômés de Mas-tères spécialisés et de bADGE. Plus de 400 personnes se sont réunies à MINES ParisTech. Invitée d’honneur, Yvonne Altorfer, Conseil en performance collective, a traité du sujet « La théorie du banc de poissons ». Sa conférence s’est terminée par une citation d’Aldous Huxley : « L’expérience, ce n’est pas ce qui vous arrive, c’est ce que vous faites avec ce qui vous arrive ».

remise De DiplÔmes à la promotion 2012-2013

formation continue qualifiante

Des programmes courts, en immersion dans les enseigne-ments de MINES ParisTech, sont proposés aux salariés, pour répondre à leurs besoins de formation dans les domaines suivants :• ressources naturelles• Environnement & développement durable• Énergétique & procédés• Mécanique & matériaux• Informatique & systèmes d’informationMINES ParisTech offre également la possibilité de se perfectionner au sein de ses centres de recherche et propose aux chercheurs, ingénieurs et techniciens des entreprises et des services publics, des stages de for-mation aux technologies de pointe, dans de nombreux [email protected]

L’intégration de la modalité d’alternance dans le pro-gramme théorique d’un MS a nécessité une réflexion sur ce qui constitue le cœur de la formation, l’enjeu étant de garantir un enseignement complet à chaque élève – alternant ou à temps plein.En 2014, cette modalité a concerné le MS Maîtrise des risques industriels (MrI) qui comporte un enseignement de 700 heures sur six mois. 500 heures ont été réservées pour des cours en commun. Les élèves en alternance passent donc 200 heures dans leurs entreprises par-tenaires. L’enseignement étant dispensé sur le site de MINES ParisTech à Sophia Antipolis et les partenaires industriels des alternants répartis sur toute la france, nous avons opté pour un regroupement des élèves par périodes bloquées de deux semaines : en novembre, en janvier et en février.Pendant l’absence des élèves en alternance, les élèves à temps plein bénéficient d’un programme spécifique qui leur permet d’obtenir également de l’expérience de terrain. Ils réalisent des missions professionnelles (en immersion) chez des industriels partenaires du MS et

créent des projets et des études de cas supplémentaires.Afin de garantir la cohésion des deux populations d’étu-diants, plusieurs projets et études de cas sont réalisés par des groupes de travail mixtes ; tel est le cas avec un projet majeur, la « conférence industrielle », qui s’est tenue fin mars 2015 à MINES ParisTech.

LA MISE EN PLACE DE L’ALTERNANCE, UN VÉRITABLE SUCCÈS

La promo 2014-2015 des étudiants du MS Maîtrise des risques industriels de MINES ParisTech.

« Économie circulaire et innovation »

Le premier Mooc de l’Institut Mines-Télécom, co-produit par MINES ParisTech et Mines Alès, se fonde sur les cours élaborés par Didier Nectoux, conservateur du Musée de minéralogie. Ouvert à tous, ce Mooc est aussi « particulièrement bien adapté aux professeurs de SVT, généralement

plus à l’aise avec la biologie qu’avec la géolo-gie », souligne Didier Nectoux. Il leur donnera de précieux outils pédagogiques. Ouvert le 5 juin 2014, il a rapidement dépassé les 4 000 inscrits et une 2e session a été lancée, début 2015.

« roches et minÉraux courants : Genèse, iDentification et utilisations »

L’Isige – MINES ParisTech a développé, dans le cadre d’uVED (université virtuelle de l’envi-ronnement et du développement durable), un module de formation à distance sur l’écono-mie circulaire et a également participé au Mooc « Économie circulaire et innovation ». L’objectif de ce Mooc a été d’apporter des bases scientifiques aux apprenants afin qu’ils comprennent mieux les principes de l’économie circulaire, qu’ils développent leur esprit critique vis-à-vis de ce concept

et acquièrent des compétences spécifiques à ce domaine. Ce Mooc, qui s'est déroulé du 1er septembre au 19 octobre 2014, a remporté le Trophée de l’Économie circulaire dans la catégorie Enseignement / recherche.

Avec quels matériaux le Pont du Gard est-il construit ? réponse à cette question avec Didier Nectoux co-auteur du Mooc roches et Minéraux courants.

Isupfère est une formation d’ingénieurs spécialisée dans les fluides et l’énergie (formation continue depuis 1993 et apprentissage, depuis 2010). Malgré la baisse des flux en formation continue diplômante en france, le cursus se maintient, conforté par l’apprentissage. En 2014, nous avons renforcé le partenariat industriel qui compte maintenant 5 branches ou syndicats professionnels :• Le GIM Industries métallurgiques – 2 100 entreprises 280 000 professionnels• SYNTEC Ingénierie – 350 000 professionnels

• Le SErCE Génie électrique et climatique – 250 entreprises 150 000 professionnels• L’uECf Génie climatique et énergétique – 6 700 entreprises 70 600 professionnels• La fEDENE Services énergie environnement – 500 entre-prises 70 000 professionnels

Le partenariat intègre à présent toute la chaîne des industries de l’énergie : des fabricants d’équipements à leur conduite, en passant par l’ingénierie et l’installation.

isupfere renforce son partenariat inDustriel




corPs dEs minEsdoctorat

le retour De satisfaction Des Docteurs ne cesse De croÎtre

Chaque année le service du doctorat MINES ParisTech assure la mise en place de l’enquête relative au devenir professionnel, mutualisée au niveau d’Île-de-france avec le soutien de la région, en collaboration avec le cabinet Adoc Talent Management(1) .Les docteurs 2013 de MINES ParisTech sont pour 71 % des hommes et pour 67 % de nationalité française (24 % sont des ressortissants hors uE).L’âge moyen au moment de la soutenance est 28-29 ans.Le taux de réponse à l’enquête est de 100 %. fin avril 2014, 80 % sont en activité avec un contrat de travail signé avant la soutenance pour 52 %.63 % exercent un emploi en entreprise (publique ou privée) et 32 % sont dans l’enseignement supérieur et la recherche. 40 % sont sur un CDI, essentiellement dans le secteur privé.57 % exercent leur profession en Île-de-france, 11 % dans une autre région française et 32 % à l’étranger (15 % en uE).

Parmi les moyens cités pour trouver cet emploi : le réseau professionnel acquis durant la thèse (26 %) et le partenaire contractuel de la thèse (27 %).

Concernant la plus-value du doctorat, 69 % reconnaissent les compétences acquises durant la thèse comme élé-ment déterminant. Parmi les compétences les plus citées : les compétences scientifiques et techniques, les capacités cognitives (analyse, esprit de synthèse, esprit critique), la capacité à collaborer et la capacité à gérer des problèmes complexes.

LE COrPS DES MINESLa formation du corps des Mines a pour vocation de mettre à disposition de l’État des ingénieurs formés à la conception et à la mise en œuvre des politiques publiques visant à la fois au contrôle et au développement des

entreprises. Le cursus, qui se déroule à MINES ParisTech et Télécom ParisTech, réserve une large place aux expériences de terrain.

Les élèves se voient offrir la possibilité rare de vivre deux expériences longues en entreprise. La première, de 10 mois, se tient en france, dans la mesure du possible dans des activités industrielles de production ou de maintenance. Airbus, EDf, renault, mais aussi Cassidian, Louis Vuitton, ou Sunpower : les terrains d’exploration sont divers. C’est une période pour vivre, observer et

comprendre les réalités économiques. La deuxième expérience a lieu à l’étranger, souvent dans des fonctions tournées vers l’élaboration de la stratégie de l’entreprise. États-unis, Chine, Amérique du Sud, Afrique et même, pour 2014-2015, Kazakhstan … (presque) tout est permis, pour vivre une expérience fondatrice et prendre du recul, donc mieux comprendre notre pays.

presque Deux annÉes D’expÉrience professionnelle

thÉorie et pratique

le mÉmoire De 3e annÉe

Les ingénieurs recrutés dans le corps ont, pour la plupart, une formation scientifique poussée, mais abstraite. Cette formation est complétée au cours des deux premières années par des enseignements techniques.

Des ressources du sous-sol au webmining et à la super-vision financière, le choix est large et permet de faire le lien entre la formation initiale et ses applications dans la vie économique.

La 3e année est consacrée à des cours permettant d’acquérir des compétences transversales utiles à la compréhension du monde économique et à l’exercice de fonctions administratives : économie, droit, marketing, connaissance des adminis-trations, communication … Elle est aussi marquée par un dernier travail de terrain, le mémoire de fin d’étude : travail approfondi de production originale sur un sujet intéressant les politiques publiques, l’économie ou l’entreprise. Son élaboration est l’occasion pour les étudiants de rencontrer un grand nombre d’interlocuteurs traitant leur sujet dans les administrations et dans les entreprises. En 2014, des sujets aussi variés que la médecine personnalisée, le crowdfunding ou la durée de vie des objets ont été traités. Certains mémoires font l’objet d’une édition aux Presses des Mines. Ainsi en 2014, « Industrie du tourisme : le mythe du laquais » et « Hôpital : vers une réforme réussie ».

DOCTOrATMINES ParisTech dispense une formation alliant science et entreprise.

Pendant les trois années de recherche, le doctorat en partenariat avec les entreprises constitue une véritable expérience professionnelle et permet

au doctorant d’acquérir non seulement des compétences scientifiques dans des domaines multidisciplinaires, mais aussi de développer sa connais-

sance du monde socio-économique.> en savoir + http://www.mines-paristech.fr/formation/Doctorat/Accueil/

Docteurs 2013

ils en parlent…

accrÉDitation De l’École Doctorale smi

L’École doctorale SMI 432 a été favorablement évaluée par l’AErES en 2014 et son accréditation renouvelée pour la période 2015-2018.

« Son fonctionnement peut être considéré comme exemplaire à bien des égards : formation des doctorants, harmonisa-tion des pratiques, relations ED-doctorants et ED-laboratoires, relations avec les établissements de tutelle ou encore promotion du doctorat dans les entreprises », indique le rapport de l’AErES.

à compter de la rentrée 2014, le CNAM en tant qu’établissement coaccrédité, rejoint l’ED SMI pour six de ses laboratoires.




pierre-Étienne Girardot, élève de 3e année au corps des Mines

«

ils en parlent…

faire le pont entre la science, la technique et la société »

Pierre-Étienne a choisi d’intégrer le corps des Mines par fierté, par devoir et par passion.« Avoir la chance de travailler pour l’État, c’est en quelque sorte rendre ce que l’on a reçu au cours de sa formation. Et pouvoir apporter un point de vue d’ingénieur à des problématiques de société d’intérêt général, c’est vraiment ce qui me motive ».Son avenir ? « Aller là où les choses sont complexes, où on a besoin de nous et où l’on peut apporter quelque chose à la société. »

Découvrez son témoignage sur trois années passionnantes. il a eu le temps de se plonger dans la culture chinoise au point d’en tomber complètement amoureux. De vivre des expériences en entreprises sur la longue durée et de pouvoir les décortiquer ensuite pour en tirer toutes les leçons … De gagner en maturité grâce à de multiples rencontres.




marie-agathe charpagne, Doctorante au Cemef MINES ParisTech

« Travailler pour l’aéronautique, c’est un vrai challenge et, pour moi, la plus grande motivation pour cette thèse … » Marie-Agathe effectue ses recherches en contrat Cifre avec la Snecma, Groupe Safran. Son sujet ? Le forgeage des disques de turbine basse pression dans les moteurs d’avion. Elle étudie le comportement à chaud d’un nouvel alliage à base nickel. Ce qui lui plaît ? L’aspect expérimental, le fait de pratiquer la microscopie, la préparation d’échantillons … dans un domaine où elle s’épanouit vraiment.Écoutez-la parler de ses recherches, menées avec beaucoup de liberté … tout en étant bien encadrée.

https://www.youtube.com/watch?v=-tWmG2qJZza

96 nouveaux docteurs ont été diplômés cette année, dont 29 % de femmes et 39 % de nationalité étrangère.L’École, co-accréditée dans 5 écoles doctorales, est habilitée à délivrer le titre de Docteur de L’École natio-nale supérieure des mines de Paris dans 18 spécialités doctorales :

sciences de la terre et de l’environnement :• Géologie de l’ingénieur• Hydrologie et hydrogéologie quantitatives• Techniques et économie de l’exploitation du sous-sol• Dynamique et ressources des bassins sédimentaires

Énergétique et procédés :• Énergétique et procédés

mécanique et matériaux :• Sciences et génie des matériaux

• Mécanique numérique• Mécanique

mathématiques et systèmes :• Mathématique et automatique• Morphologie mathématique• Informatique temps réel, robotique, automatique• Géostatistique• bio-informatique• Contrôle, optimisation, prospective

Économie, management, société :• Économie et finance• Sciences de gestion• Socio-économie de l’innovation• Sciences et génie des activités à risques

(1) Adoc Talent Management (http://www.adoc-tm.com/fr/) est le premier cabinet européen spécialisé dans le conseil en recrutement de docteurs/PhDs

Activité des docteurs 2013

En 3e année, les élèves invitent des personnalités de premier plan qui leur font partager leur expérience et leurs idées. En 2014, des responsables d’administration comme Patricia blanc (Prévention des risques), Pascal faure (Entreprise), benoit Loutrel (Arcep) ou Laurent Michel (Énergie et climat) sont intervenus, de même que des chefs d’entreprise, comme frédéric Oudéa (Société Générale) ou Jean-Pierre Clamadieu (Solvay), ou encore des responsables politiques, comme Alain Juppé, ancien premier ministre, Hubert Védrine, ancien ministre, ou Daniel Cohn-bendit, ancien député européen.

De GranDs tÉmoins

Entreprise privée ou publique

Enseignement supérieur et recherche

Administration

Autre Fondation32%

1%

63%

4%

yassine abdelouadoud, Docteur MINES ParisTech« une thèse centrée sur des problématiques concrètes … un défi intellectuel intéressant ». Yassine a effectué sa thèse sur l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau de distribution d’électricité, au centre Persée MINES ParisTech, en partenariat avec le CSTb (Centre scientifique et technique du bâtiment). Portée par la croissance du marché des systèmes électriques intelligents (smart grids), la question du stockage de l’énergie électrique est un enjeu d’avenir, l’une des clés qui mèneront à un réseau électrique durable.Découvrez son témoignage

https://www.youtube.com/watch?v=7ce7bfnu0ba



RECHERCHE 25


EntrEtiEn aVEc damiEn GoEtz

quelles sont les caractÉristiques De la recherche à mines pARIStECh ?

Damien Goetz : MINES ParisTech a pour objectif de développer une recherche au meilleur niveau académique international dans le cadre d’une relation étroite avec le monde socio-économique. Spécificité de l’École, ce modèle de « recherche orientée » est mis en œuvre depuis près de 50 ans, anticipant largement sur le développement actuel de la recherche « partenariale ». C’est en effet en 1967 que l’École a été à l’ori-gine de la création de l’association de recherche contractuelle Armines, avec laquelle elle est toujours en convention aujourd’hui. forts de ce positionnement historique, les enseignants-chercheurs de l’École ont acquis une excellente connaissance des pro-blématiques des entreprises et développé une aptitude hors du commun à transformer en questions scientifiques les problèmes techniques et les enjeux socio-économiques de leurs partenaires. Au-delà de la qualité et de l’engagement des personnels, la force des structures de recherche de l’École repose sur le recours quasi-systématique à la modélisation et à la simulation mathématique, en s’appuyant sur des outils logiciels, souvent développés en interne, ainsi que sur des plateformes de caractérisation et d’expérimentation de haute technicité, souvent spécifiques et uniques.

quEstions À :Damien GoetZdirEctEur dE la rEcHErcHE

p.24 intErViEW dE damiEn GoEtz

p.26 sciEncE dE la tErrE Et dE l’EnVironnEmEnt

p.30 énErGétiquE Et Procédés

p.34 mécaniquE Et matériaux

p.38 matHématiquEs Et sYstèmEs

p.42 économiE, manaGEmEnt Et société

rECH

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rECe positionnement, cohérent avec le fait que l’École est sous tutelle du ministère en charge de l’industrie, lui permet de démultiplier les moyens qu’elle consacre à la recherche : avec un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 30 M€, l’École se place sys-tématiquement au premier rang des Grandes Écoles françaises pour le volume de son activité contractuelle de recherche. Le budget de recherche de l’École, qui représente 80 % de son budget global, est ainsi constitué pour moitié de dotations de l’État et pour moitié de ressources propres. Ces ressources propres sont elles-mêmes, pour moitié, issues de contrats directs avec les entreprises.

quels faits retienDra-t-on pour l’annÉe 2014 ?D. G. : De belles réalisations, tant sur le plan du rayonnement et de la visibilité aca-démique que sur celui de la consolidation de la recherche contractuelle de l’École. Gérard berry, aujourd’hui titulaire de la chaire Algorithmes, machines et langages du Collège de france après une carrière riche, dont 24 années de recherche à l’École, a obtenu la médaille d’or du CNrS, la plus haute distinction scientifique française. Cette récompense prestigieuse s’accompagne de nombreuses autres distinctions obtenues par des enseignants-chercheurs et des doctorants de l’École. Par ailleurs, la qualité des travaux de recherche des équipes de l’École a été confirmée par l’AErES, dont l’évaluation a en particulier permis la labellisation en uMr CNrS de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation (i3), qui associe des équipes de MINES ParisTech, de Télécom ParisTech et de l’École polytechnique. Du point de vue de la recherche partenariale, on notera en particulier les premiers succès sur les appels à projets H2020 : avec un taux de succès de plus de 20 % à fin 2014, l’École est très largement au-dessus de la moyenne européenne. Enfin, 2014 a été marquée par de grands projets avec des partenaires industriels. Citons la chaire sur le véhicule autonome, en partenariat avec PSA, Safran et Valéo. Cette chaire est exemplaire à plusieurs titres. D’abord, avec un engagement des par-tenaires à hauteur de plus de 3,5 M€ pour les 5 années à venir, elle confirme une fois de plus notre attractivité auprès de nos partenaires industriels. Ensuite, en favorisant la collaboration des équipes de l’École avec des établissements étrangers de renom (École Polytechnique fédérale de Lausanne, université de berkeley, université de Shangaï Jiao Tong), elle contribue fortement au rayonnement international de l’École. L’année 2014 a vu aussi se conclure plusieurs accords stratégiques avec le groupe Safran dans le domaine des matériaux et de l’énergétique, notamment un accord cadre de coopération scientifique pour les dix années à venir et une chaire sur les matériaux à haute température pour les cinq années à venir.

quels sont les GranDs proJets ou GranDes ambitions pour 2015 ?D. G. : L’une des ambitions majeures pour 2015 sera le développement du Carnot M.I.N.E.S., d’abord dans le cadre des projets déposés dans l’appel de structuration de filières de demande économique pour les PME, et ensuite pour le renouvellement de notre label Carnot à l’occasion de l’appel Carnot 3 annoncé par le MESr. La poursuite des actions importantes lancées en 2014 sera aussi une ambition majeure. Les accords signés avec Safran entrent dans le cadre plus large de la relocalisation de deux de nos centres de recherche (le Centre des matériaux et le Centre d’efficacité énergétique des systèmes) sur le campus d’innovation ouverte de Safran Paris Saclay à Magny-les-Hameaux. Cette relocalisation est une opportunité unique d’inscrire ces deux équipes dans un écosystème particulièrement favorable, tant par la proximité d’acteurs académiques (uPSay et les Grandes Écoles qui en sont membres, uVSQ, ONErA …) que d’acteurs industriels (Air Liquide, EDf, Nexter, renault, PSA …). Par ailleurs, le partenariat avec Safran permettra de développer fortement les capa-cités expérimentales dans le domaine des matériaux, en particulier au travers du développement d’une plateforme expérimentale commune Microstructure, surfaces, interfaces et revêtements. La chaire sur le véhicule autonome est de son coté la première étape d’un projet plus large, qui comprend un laboratoire commun entre les mêmes acteurs industriels, et l’École, l’Inria et l’IfSTTAr pour les partenaires académiques. Enfin, au-delà du projet de laboratoire commun qui vient d’être cité, les partenariats académiques nationaux seront également renforcés par la contractualisation d’une équipe commune entre Inria, l’ENS, l’uPMC et MINES ParisTech sur le contrôle de systèmes quantiques, par la poursuite du développement de partenariats au sein de l’Institut Mines Télécom, et enfin, et surtout, par la montée en puissance de l’action de structuration de la recherche au sein de PSL.

fOCu

S

l’excellence acaDÉmique ouverte sur l’entrepriseculturellement ancrée dans la recherche orientée vers l’industrie, minEs Paristech est membre de l’institut carnot m.i.n.E.s qui regroupe les équipes de recherche communes aux écoles des mines et à armines, auxquelles s’ajoutent des laboratoires de l’école polytechnique et de l’Ensta Paristech. fort de son excellence académique et de sa capacité à apporter des solutions concrètes et opérables dans l’entreprise, l’institut carnot m.i.n.E.s se distingue par sa pluridisciplinarité scientifique et son ouverture pluri-thématique aux filières stratégiques renforçant la compétitivité nationale.En 2014, minEs Paristech, en complémentarité avec les autres écoles de l’institut carnot, s’est fortement investie dans la fabrication additive – sujet prometteur sur lequel travaille depuis plusieurs années le centre des matériaux Pierre-marie fourt. Elle s’est également distinguée par son investissement dans le programme avenePmE en proposant de nombreuses « preuves de concept » à destination des PmE et Eti sur la question des énergies d’avenir.Grâce à sa capacité d’innovation et aux actions de ressourcement permises par l’abondement carnot, le carnot m.i.n.E.s se positionne dans le top 5 des instituts carnot les instituts carnot.

> en savoir +www.carnot-mines.eu

les centres De recherche : Des « entreprises acaDÉmiques »Armines participe à la recherche partenariale de MINES ParisTech en apportant ses moyens propres (humains et matériels) dans les centres communs avec l’École et en assure la gestion contractuelle. Armines contribue en effet à 27,3 M€ sur environ 70 M€ du budget recherche de l’École. 258 de ses salariés sont également à l’œuvre dans les laboratoires communs. Le « modèle » École-Armines a permis aux centres de recherche de se doter d’une « identité » originale et unique en france, fondée sur une forme de recherche où la démarche scientifique est en permanence confrontée concrètement aux problématiques industrielles, économiques et sociétales.Aujourd’hui, après plus de 45 ans d’existence, dans un environnement contraint et en mutation, Armines travaille avec MINES ParisTech pour anticiper l’évolution de la recherche « partenariale » qui nécessitera dans le futur un haut niveau de créativité scientifique et des résultats toujours plus directement utilisables par les acteurs économiques. Cette démarche s’appuiera de plus en plus sur Transvalor, filiale de maturation et de valorisation d’Armines.

> en savoir +www.armines.net

236 enseignants-chercheurs, 202 ingénieurs et agents techniques et administratifs, et 451 doctorants et post-doctorants : telles sont les forces vives de la recherche de minEs Paristech. ces personnels couvrent un champ de disciplines scientifiques très large et se répartissent en dix-huit centres de recherche, organisés en cinq départements scientifiques qui vont de sciences de la terre et de l’Environnement à économie, management et société, en passant par mécanique et matériaux, énergétique et Procédés, et mathématiques et systèmes.

rECHErCHE

avene pme

http://www.carnot-mines.eu

http://www.armines.net

SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’ENVIRONNEMENT RECHERCHE 27SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’ENVIRONNEMENTRECHERCHE26


Les activités de recherche couvrent l’essentiel des disciplines scientifiques

du domaine des géosciences ».

«

quelles sont les spÉcificitÉs Du DÉpartement sciences De la terre et De l’environnement ?

heDi sellami : Le département comprend l’Institut supérieur en ingénierie et gestion de l’environnement (Isige), dédié à l’enseignement, et le Centre de Géosciences, unité de recherche et d’enseignement, dont les activités de recherche sont organisées autour de trois domaines principaux : • la gestion des ressources du sous-sol (ressources minérales, énergétiques, chaleur) ;• la caractérisation de l’espace souterrain pour promouvoir son utilisation, en particulier pour le

stockage d’énergie et de déchets ;• l’analyse des milieux anthropisés (pollution des eaux, des sols …).

Le département participe à l’enseignement aussi bien au sein du cycle Ingénieurs civils (géologie de terrain, options, modules d’initiation aux Métiers de l’ingénieur généraliste (MIG), Acte d’entreprendre, qu’à travers des formations continues en gestion des res-sources minérales et des Mastères spécialisés dédiés à l’environnement et au dévelop-pement durable.

quelles ont ÉtÉ les rÉalisations en 2014 ?h.s. : Autour des trois grands domaines cités plus haut, le Centre de Géosciences met en avant et anime plusieurs thématiques scientifiques transverses à ses six équipes de recherche. Dans le domaine de la surveillance des mouvements du sous-sol, le Centre a développé une nouvelle approche qui couple des modèles probabilistes et géophysiques pour mieux localiser et interpréter les événements sismiques induits par la rupture des roches profondes. Le Centre a poursuivi ses travaux de modélisation du transport-réactif, avec de nouvelles applications industrielles, en particulier dans le domaine de l’exploitation de l’uranium par drainage lixiviation in situ. Au-delà de la production de nouveaux résultats scientifiques, le département s’est forte-ment investi dans l’organisation de manifestations scientifiques. Le Centre de Géosciences a organisé la 10e conférence internationale dédiée aux applications environnementales de la géostatistique (GeoEnv2014), et a participé activement à l’animation du colloque scien-tifique « ressources naturelles et Environnement », organisé par l’Institut Mines-Télécom.La volonté de placer l’environnement au cœur des sujets de société est toujours aussi pré-sente à l’Isige MINES ParisTech. L’année 2014 a commencé avec la conférence, « Quel rôle pour l’entreprise dans la transition énergétique ? », qui a réuni plus de 200 personnes, aussi bien scientifiques qu’industriels. Dans une dynamique similaire, le MOOC sur l’économie circulaire, développé dans le cadre de l’uved, a connu un succès incontestable et s’est vu décerner le Trophée de l’économie circulaire dans la catégorie Enseignement/recherche.

quels sont les proJets ou ambitions pour le DÉpartement en 2015 ?h.s. : Plusieurs nouveaux projets seront conduits sur la mise en valeur de ressources miné-rales et énergétiques non conventionnelles et sur la gestion durable de la ressource en eau. L’année 2015 verra, entre autres, le démarrage de nouveaux projets sur la valorisation de ressources minérales, sur le développement de méthodes innovantes pour l’exploita-tion de l’énergie géothermique, ou encore sur la mise au point de nouvelles approches pour la surveillance de l’environnement. Ces projets feront appel à toutes les disciplines scientifiques du Centre. L’ambition du département est de poursuivre sa contribution aux débats scientifiques, techniques, économiques et sociétaux relatifs à la gestion des res-sources naturelles, au rôle du sous-sol dans la transition énergétique et aux questions d’environnement.Pour l’Isige, le projet pédagogique ambitieux des « ProPO sur l’environnement », mené au sein de PSL, s’achèvera courant avril 2015. Nous espérons que cette expérience sera reconduite pour les années futures.

trois questions àheDi sellamirEsPonsablE du déPartEmEnt

formations post-mastermastères spÉcialisÉs

ms iGe : ingénierie et gestion de l’environnement•responsable : frédérique Vincent

ms envim : international environmental management•responsable : frédérique Vincent

formation continue

formation spécialisée en Évaluation économique d’exploitations minières à ciel ouvert et en souterrain•responsable : Jean-Alain fleurisson

formation spécialisée en Géostatique•responsable : Gaëlle Le Loch

executive ms rse-DD : management Global rse et Développement durable•responsable : Jasha Oosterbaan

spÉcialitÉs Doctorales

Dynamique et ressources des bassins sédimentaires•responsable : Isabelle Cojan

Géologie de l’ingénieur•responsable : roger Cojean

Géostatistique•responsable : Jacques rivoirard

hydrologie et hydréologie quantitative•responsable : Patrick Goblet

techniques et économie de l’exploitation du sous-sol•responsable : Michel Tijani

1 centre De recherche et 1 institut De formation

SCIENCES DE LA TErrE ET DE L’ENVIrONNEMENT

Après deux décennies durant lesquelles les questions relatives à l’exploitation des matières premières minérales ou des combustibles fossiles étaient passées au second plan, devancées

par les préoccupations environnementales, les différents aspects de l’exploitation du sous-sol connaissent un regain d’intérêt, motivé par la question de l’approvisionnement

et de la durabilité du développement de nos sociétés.

centre De GÉosciences(GéosciEncEs minEs Paristech)Composé de six équipes de recherche couvrant l’essentiel des disciplines des Sciences de la Terre et de l’Environne-ment, le centre de Géosciences conduit des projets à forts enjeux économiques et sociétaux : approvisionnement en ressources primaires, anthropisation (stockages souterrains, milieux pollués), impact du changement climatique (ressources en eau, risques naturels).

institut supÉrieur D’inGÉnierie et De Gestion De l’environnement(isige minEs Paristech)L’Isige est le centre de formation dédié à l’environnement et au développement durable de MINES ParisTech. Avec pour maître-mot l’innovation, il forme depuis 20 ans des experts de haut niveau dans ce domaine.

RECHERCHE 29RECHERCHE28


sciEncEs dE la tErrE Et dE l’EnVironnEmEnt ProJEtssciEncEs dE la tErrE Et dE l’EnVironnEmEnt ProJEts PHarE 29

PEtitEs ŒuVrEs multimédia sur l’EnVironnEmEnt les ÉtuDiants De l’isiGe au cœur Du proJet propo sur l’environnement De pslDans le cadre de PSL-Environnement, des étu-diants de MINES ParisTech, de l’université Paris Dauphine et de l’ENS ont commencé, en octobre 2014, un projet pédagogique innovant : ProPO sur l’environnement. Il s’agit de produire une Petite œuvre multimédia (Pom) sur un sujet environnemental d’actualité. L’enjeu de cette collaboration interdisciplinaire est d’analyser une controverse environnemen-tale, en menant une enquête pour étudier les jeux d’acteurs et en dégageant les « nœuds » autour desquels se tissent les incertitudes. une fois cernés les causes et les enjeux de cette controverse, les 47 étudiants répartis en 6 équipes produiront un scénario et présenteront le fruit de leur travail sous forme d’un web-documentaire. L’originalité de ce partenariat réside principalement dans la collaboration entre scientifiques, sociologues et journalistes. Le projet s’achèvera en février 2015, date à laquelle seront finalisés les projets multimédia. Les meilleures productions se verront décerner un prix courant avril 2015.

> Contactfrédérique Vincent

ProJEt anr siGarrr la simulation numÉrique au service De la fiabilitÉ Du stocKaGe GÉoloGique Du co2

PrOJETS PHArE

retrouveZ le proJet en viDÉo sur

mines-paristech.fr


ProJEt anr nEWtun rÉalisation De tunnels en sites urbains

les procÉdÉs de captage et de stockage géologique du CO2 sont entrés dans une phase opérationnelle avec

l’émergence de plusieurs sites-pilotes où différentes technologies sont testées.

Néanmoins les opérateurs de la chaine Captage-transport-stockage du CO2 (CTSC) restent dans l’attente de recommandations claires en termes de niveaux de concentration admissibles pour les diverses impuretés potentiellement co-injectables, dont il est difficile et coûteux de se débarrasser.

Les régulateurs de la filière, quant à eux, ont besoin d’outils leurs permettant de formuler leurs recom-mandations et de garantir que la santé humaine et l’environnement soient respectés dans le temps.

Le projet Sigarrr (Simulations de l’impact des gaz annexes – SOx, NyOx, O2 co-injectés avec le CO2 lors de son stockage géologique – sur la réactivité des roches-réservoirs)(1), a pour objectif de développer des outils de simulation numérique permettant de déterminer les niveaux de concentration admissibles de ces impuretés. Il s’appuie sur les résultats du projet « Gaz Annexes » qui a permis de cataloguer et de commencer à analyser l’impact de ces impuretés dans le sous-sol – et également de constituer une équipe pluridisciplinaire.

à terme, le projet Sigarrr devrait proposer des scenarii acceptables et produire un rapport argumenté d’analyse des risques, contribuant ainsi au développement de la filière.

un projet itératif qui se déroule en 3 étapes. • La première étape, en cours d’achèvement, consiste à déve-

lopper les logiciels de transport réactif – une combinaison entre géochimie et mécanique des fluides – et, pour le Centre de Géosciences, à les intégrer à la plateforme de simulation numérique CHESS et HYTEC (2).

• La deuxième étape, la plus longue, permettra de recueillir de manière empirique les données d’expérimentation. Les analyses porteront sur le système eau et gaz ; puis sur le système eau-gaz, en ajoutant du sel ; enfin, sur le système eau, mélange de gaz (CO2 et impuretés), sel et roche. Elles seront réalisées par 4 laboratoires universitaires simultanément pour garantir la qualité des données.

• La troisième étape consistera à tester, à l’échelle d’un vrai site, les outils de modélisations développés. Les tests seront réalisés à Lacq (près de Pau) ou dans le bassin de Paris. Puis viendra la rédaction d’un rapport de recommandation.

Grâce aux nouvelles données expérimentales acquises dans le cadre du projet, les outils de simulations numé-riques ainsi créés viendront renforcer les outils existants développés par le Centre de Géosciences, notamment en prenant en compte des mélanges de gaz non-idéaux dans les conditions de température, de pression et de salinité du stockage. Ce projet devrait également ouvrir d’autres horizons aux centres de MINES ParisTech, qui prévoient ainsi de s’attaquer au problème de l’intermit-tence de l’éolien en stockant l’énergie sous forme de gaz en cavité saline.

Quant aux données prédictives, elles seront rendues accessibles à la communauté industrielle et scientifique via Thermoddem, la base de données thermochimique et thermodynamique développée par le brGM (bureau de recherches géologiques et minières).

Le projet Sigarrr regroupe au total une vingtaine de personnes dont 2 doctorants et 3 post-doctorants et mobilise 7 ingénieurs-chercheurs des centres de Géosciences et Thermodynamique des Procédés de MINES ParisTech.(1) Le projet ANr (Agence nationale de la recherche) Sigarrr, issu de l’appel à projets Seed (Systèmes énergétiques efficaces et décarbonés) est piloté par le Centre de Géosciences de MINES ParisTech et mené en partenariat avec le Centre Thermodynamique des Procédés de MINES ParisTech. Il associe quatre laboratoires universitaires (Georessources et LrGP de l’université de Lorraine, ICCf de l’université blaise Pascal de Clermont-ferrand et LaTEP de l’université de Pau et des Pays de l’Adour), l’IfPEN (IfP Énergies nouvelles), le brGM (bureau de recherches géologiques et minières) et le Groupe TOTAL. D’une durée de 4 ans et lancé fin 2013, le projet Sigarrr bénéficie d’un budget de plus de 4 millions d’euros.

(2) Développée depuis 1993 par le Centre de Géosciences MINES ParisTech et financée par un consortium industriel, HYTEC est une plateforme logicielle de simulation de transport réactif s’appuyant sur le couplage d’un modèle hydrodynamique et de transport d’éléments avec un modèle de réactions chimiques et microbiologiques (CHESS). Elle est utilisée dans un nombre croissant de domaines : stockage de déchets radioactifs, stockage géologique de gaz, valorisation des déchets industriels, durabilité de matériaux et structures, études d’impact de dépôts polluants, etc.

> ContactJérôme corvisier

Le projet national de recherche Newtun est conduit en collaboration avec plusieurs partenaires, parmi lesquels Solétanche-bachy et la rATP. Son objet est le développement de nouvelles méthodes de creusement de tunnels. L’objectif est double : permettre de réduire les coûts et de maitriser la sécurité des grands projets d’infrastructures sou-terraines caractérisés par un contexte géotechnique urbain très difficile, comme le Grand Paris Express.Les travaux du Centre de Géosciences MINES Paris-Tech portent essentiellement sur le développement de modèles numériques, validés par des expérimen-tations idoines. Il s’agit de dimensionner de nouvelles

méthodes de renforcement du sol – en particuliers celles utilisant des inclusions rigides de différents matériaux – et de prédire leurs influences sur les affaissements en surface, lors du creusement de tunnels à faible profondeur. Les innovations du projet portent sur le développement d’un contrôle interactif des mouvements de sol et le dimensionnement d’un nouveau système de pré-soutènement ainsi que sa robotisation.

Contactfaouzi Hadj-Hassen

HYdrocarburEs non-conVEntionnEls rapprochement entre les sciences et techniques et le monDe Du Droit

La Société de législation comparée (SLC) est une association, reconnue d’utilité publique, fondée en 1869, qui regroupe des juristes de différents horizons, français et étrangers, des professeurs d’université, conseillers d’État, magistrats, avocats, juristes d’entreprise et des doctorants. Le Centre de Géosciences MINES ParisTech et la SLC ont reconnu l’intérêt d’un rapprochement entre les sciences et techniques, d’une part, et le monde du droit, d’autre part : développement de technologies dans un cadre légal, construction d’un cadre légal au sein d’un environnement en évolution rapide.Dans cette optique, la section « ressources naturelles et énergie » de la SLC et le Centre de Géosciences MINES ParisTech ont organisé le 12 mai 2014, dans les locaux de l’École, un premier séminaire commun sur le thème des hydrocarbures non-conventionnels. La richesse des échanges,

facilités par la règle de Chatham House(1), incite à prolonger prochainement l’expérience avec des séminaires sur d’autres sujets de société.(1) La règle de Chatham House, formalisée par les Anglais en 1927, est utilisée pour réglementer la confidentialité des informations échangées lors d’une réunion.

ContactVincent lagneau

Simulations numériques des mouvements de terrain

Voûte parapluie


ÉNERGÉTIQUE ET PROCÉDÉS RECHERCHEÉNERGÉTIQUE ET PROCÉDÉSRECHERCHE 3130


Le Département constitue le socle

des activités de MINES ParisTech dans

le domaine de l’énergie ».

«

quelle est la spÉcificitÉ Du DÉpartement ÉnerGÉtique et procÉDÉs ?

Didier mayer : De manière générale, le Département énergétique et procédés (DEP MINES ParisTech) s’intéresse aux systèmes énergétiques complexes et à la maîtrise de leurs émissions. Les activités de recherche des quatre centres qui le composent s’inscrivent dans trois axes stratégiques que sont l’efficacité énergétique, l’intégration des énergies renou-velables et la décarbonation des procédés et des combustibles. Cette recherche traite des nouvelles technologies de l’énergie, appliquées aux secteurs du bâtiment de l’industrie et des transports, avec une approche allant du développement de composants à l’analyse globale des systèmes, du point de vue efficacité et impacts environnementaux.

Elle est à forte connotation expérimentale, bâtie autour de relations collaboratives avec l’indus-trie, allant jusqu’à la preuve de concept.

Le DEP participe activement à l’enseignement au sein de l’École, tant au niveau du cycle Ingénieurs civils où il anime, entre autres, deux options, « machines – énergie » et « procédés – énergie », qu’au niveau des masters et formations spécialisées. Plus d’une centaine d’étudiants passent dans le département grâce à l’ensemble de ces formations.

quelles ont ÉtÉ les rÉalisations et/ou les Évolutions en 2014 ?

D. m. : L’année 2014 a été une année de consolidation de nos activités : certaines dans un nouvel environnement, en phase de démarrage, comme l’Institut pour la transition énergétique (ITE) PS2E ; d’autres à replacer dans le nouveau cadre H2020 de la Commission européenne, pour lequel des résultats positifs ont déjà été enregistrés.

En termes de réalisation on peut citer l’inauguration d’une maison « échelle 1 » sur la plateforme INCAS du CEA Tech. Celle-ci est réalisée en briques monomur et est entièrement revêtue d’un enduit minéral à base d’aérogels de silice granulaire fruits de près de 20 ans de collaboration avec le groupe PCAS.

En termes d’évolution, je citerai le recentrage des activités du Centre thermodynamique des pro-cédés (CTP MINES ParisTech) vers le génie des procédés et, notamment, la conception innovante de procédés qui nécessite, en plus d’une forte activité expérimentale, de maitriser les outils de modélisation et de développer des compétences en simulation moléculaire.

quels sont les proJets/ ambitions pour 2015 ?

D. m. : Le positionnement cohérent du DEP sur chacun de ses axes est un objectif pour 2015 dans ce nouvel environnement. un séminaire interne est prévu afin de coordonner les perspectives des 4 centres.

En termes de projets, l’ambition 2015 sera de :

• finaliser le projet de chaire autour de l’observation de la terre orientée vers l’évaluation des ressources renouvelables ;

• Accompagner le projet « Matériaux-Énergie » Île-de-france qui touche le DEP à travers son Centre efficacité énergétique des systèmes (CES) et qui devrait voir le jour en 2015 ;

• Se positionner sur les grands projets smart grids liés à la feuille de route nationale sur les réseaux électriques intelligents.

En termes d’enseignement, il s’agit de finaliser le Master « Énergie » PSL, développé conjoin-tement avec les écoles d’ingénieurs partenaires, Chimie ParisTech et ESPCI ParisTech.

trois questions àDiDier mayerrEsPonsablE du déPartEmEnt

ÉNErGÉTIQuE ET PrOCÉDÉSLe Département énergétique et procédés (DEP) est une unité de recherche commune

MINES ParisTech – ArMINES, qui se situe parmi les principaux acteurs de la recherche française sur l’efficacité énergétique et les filières énergétiques du futur.

4 centres De recherche

formationsDe niveau master (Dnm)Masters internationaux (Mi)

mi_care : Énergies propres et renouvelables•responsable : Didier Mayer (Persée MINES ParisTech)

mi_GtesD : Gestion et traitement des eaux, des sols et des déchets•responsable : Alain Gaunand (CTP MINES ParisTech)

mi_mve : mobilité et véhicules électriques•responsable : Arnaud de la fortelle (Caor MINES ParisTech)

mi_rest : renewable energy science & technology•responsable : Didier Mayer (Persée MINES ParisTech)

mi_se : stratégies énergétiques•responsable : Philippe rivière (CES MINES ParisTech)

mi_traDD : transport et développement durable•responsable : Philippe rivière (CES MINES ParisTech)


ms_alef : international energy management•responsable : françois-Pascal Neirac (Persée MINES ParisTech)

ms_enr : Énergies renouvelables•responsable : Didier Mayer (Persée MINES ParisTech)

ms_GaZ : ingénierie et gestion du gaz•responsable : Dominique Marchio (CES MINES ParisTech)

ms_ive (inter-départements) : ingénierie des véhicules électriques•responsable : Arnaud de la fortelle (Caor MINES ParisTech)

spÉcialitÉ Doctorale

Énergétique et procédés•responsable : Laurent fulcheri (Persée MINES ParisTech)

formation continue

ist « isupfere »•responsables : Pascal STAbAT, Dominique Marchio

(CES MINES ParisTech)

chaires D’enseiGnementet De recherche

chaire eco-conception des ensembles bâtis et des infrastructures•responsable : bruno Peuportier (CES MINES ParisTech)

chaire captage, transport et stockage du co2•responsable : Denis Clodic

centre efficacitÉ ÉnerGÉtique Des sys-tèmes(cEs minEs Paristech)Le CES se concentre sur l’amélioration de l’efficacité énergétique des systèmes complexes. Ces systèmes énergétiques concernent les bâtiments, les procédés industriels et le transport. Outre le critère énergétique, d’autres critères essentiels comme les coûts, la com-pacité, l’étanchéité, la flexibilité et la contrôlabilité sont pris en compte.

centre thermoDynamique Des procÉDÉs(ctP minEs Paristech)Les travaux du CTP concernent principalement l’étude expérimentale et la modélisation des diagrammes de phases de mélanges moléculaires complexes intéres-sant l’industrie du génie des procédés. Il met en œuvre des compétences en métrologie, calcul numérique, conception d’équipements, thermodynamique chimique et cinétique-transferts de matière et de chaleur.

centre observation, impacts, ÉnerGie(o.i.E. minEs Paristech)Le Centre O.I.E. s’intéresse à la complexité spatio-temporelle des ressources en énergies renouvelables et à son influence sur les impacts environnementaux. Il met en œuvre des compétences en météorologie, observation de la Terre, mathématiques appliquées, métrologie, sciences de l’information et environnement.

centre procÉDÉs, ÉnerGies renouvelables et systèmes ÉnerGÉtiques(Persée minEs Paristech)Les activités de Persée sont centrées sur les nouvelles technologies de l’énergie et les énergies renouvelables. Elles sont structurées autour de trois thématiques : matériaux et composants pour l’énergie ; procédés et technologies durables de conversion et de stockage d’énergie ; énergies renouvelables et systèmes électriques intelligents.

RECHERCHERECHERCHE 3332


Les facteurs politiques, environnementaux et économiques imposent dorénavant aux acteurs industriels de se tourner vers la recherche systématique d’économie d’énergie, en investissant de plus en plus dans des technologies alternatives de production d’énergie. Parmi celles-ci, on retrouve la pompe à chaleur à compression mécanique de vapeur. En effet, dans certains secteurs d’activités, notamment le séchage industriel, l’énergie calorifique contenue dans les effluents peut être récupérée et valorisée en implantant une pompe à chaleur fonctionnant dans les plages de température ad-hoc. L’optimisation de l’intégration du système PAC dans un système industriel ayant des besoins calori-fiques à glissement de température élevé, et à très haute température, a permis de démontrer l’intérêt d’utiliser des PAC transcritiques à haute température. Cette technologie novatrice (dans ces conditions opératoires) a été brevetée par le partenaire industriel EDf.un pilote a été conçu et réalisé au CES MINES ParisTech. La PAC est intégrée entre deux boucles aérauliques simulant les conditions réelles d’une usine de séchage de papier. une boucle simule l’air vicié saturé en eau à 45 °C et l’autre boucle simule l’air sec à 60 °C. Les premiers essais ont permis de valider les performances attendues et de démontrer la faisabilité technique d’une PAC transcritique au r-32 avec une température de refoulement supérieure à 155 °C et une puissance de chauffe de 28 kW avec un coefficient de performance de 3,8.

> Contact maroun nemer (cEs minEs Paristech)

énErGétiquE Et Procédés ProJEtsénErGétiquE Et Procédés ProJEts PHarE

caPtaGE, transPort Et stocKaGE du co2 impact Des impuretÉs

De nombreux secteurs industriels (traitement du gaz naturel, production d’énergie, cimenterie, pro-cédé fischer Tropsch, etc.) contribuent fortement aux émissions de CO2. Des solutions de captage ont été envisagées. Cependant, après combustion ou transformation, le CO2 émis contient plusieurs impuretés en concentration et nature variables. En plus de l’eau, il s’agit notamment des SOx et des NOx. La présence de ces impuretés, même à faible concentration, n’est pas sans conséquences sur le transport et le stockage de ces mélanges riches en CO2.Ce projet industriel conjoint (JIP CO2) est le fruit d’une collaboration internationale (MINES ParisTech – uni-versité Heriot-Watt d’Édimbourg) soutenue par de grands groupes industriels, dont plusieurs pétroliers, visant à mettre en évidence l’impact de ces impuretés

sur les procédés de transport et de stockage du CO2. Les travaux réalisés au CTP MINES ParisTech sur la détermination de diagrammes de phases (courbes de dissociation d’hydrates, équilibres liquide-vapeur de mélanges binaires impliquant certaines impuretés) et de masses volumiques de mélange riche en CO2 vont permettre de définir de nouveaux seuils de tolérance vis-à-vis des concentrations en impuretés pour le captage du CO2. Ces nouvelles données ont, par ailleurs, permis d’améliorer les capacités prédictives des modèles thermodynamiques utilisés par les industriels pour le dimensionnement et l’optimisation des unités de captage, transport et stockage du CO2.

> Contactchristophe coquelet (ctP minEs Paristech)

caP 100 % énErGiEs rEnouVElablEs quel mix ÉnerGÉtique pour la france en 2050 ?

Le projet Ademe CAP 100 % Enr est considéré, par les acteurs du domaine, comme un projet straté-gique. Il a comme objectif d’étudier le scénario de transition vers un mix électrique « à forte composante renouvelable » (e.g. 75 ou 100 % de la consomma-tion). Il doit permettre d’identifier, pour différentes hypothèses et en prenant en compte les caracté-ristiques du réseau de transport d’électricité, quels mix énergétiques seraient possibles, à quel coût et avec quels bénéfices environnementaux. un panel d’industriels, composé de TOTAL, Météofrance, de la rTE et de la DGEC, a été constitué pour former le comité consultatif de ce projet phare.Le centre Persée MINES ParisTech contribue à cette action via :

1. la détermination du gisement renouvelable à partir d’un outil de type SIG (Système d’infor-mation géographique) ;

2. le développement des scenarii de production renouvelable nécessaires à l’étude de planifica-tion du système électrique dans son ensemble ;

3. le développement de scenarii d’erreurs de prévi-sion – à court terme – de la production, scenarii permettant l’estimation des besoins de réserves nécessaires à la bonne gestion du caractère intermittent intrinsèque aux renouvelables.

> Contact

robin Girard (Persée minEs Paristech)

PomPEs À cHalEur transcritiquEs À HautE tEmPératurE rÉcupÉration De la chaleur Des buÉes ou De la vapeur D’eau à moyenne tempÉrature

PrOJETS PHArEanalYsE du cYclE dE ViE (acV) scÉnarios Du mix Électrique GuaDeloupÉen 2030


mines-paristech.fr


si l’objectiF du Grenelle de l’Environnement est d’at-teindre, en 2020, 23 % de la production électrique

sur l’ensemble du territoire national via les énergies renouvelables (Enr), l’objectif pour les DrOM (Dépar-tements et régions d’Outre-mer) est de 50 %, avec un objectif ultime de 100 % et l’autosuffisance énergétique à l’horizon 2030.

Île volcanique, la Guadeloupe est un laboratoire pour la géothermie avec la centrale de bouillante, première centrale géothermique productrice d’électricité en france d’une puissance de 15 MW.

C’est dans ce cadre, propice à l’expérimentation en matière de transition énergétique, que l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a financé le projet EVALGTHDOM(1) portant sur l’évaluation environnementale de mix électriques prospectifs par Analyse du cycle de vie (ACV)(2).

Cette évaluation, réalisée en 2014 par le Centre de recherche O.I.E. (Observation, impacts, énergie) de MINES ParisTech, en partenariat avec le brGM (bureau de recherche géologiques et minières), constitue une première pour la région. Elle sera rendue publique au cours du 2e trimestre 2015, et permettra d’alimenter des décisions de planification énergétique sur le territoire de la Guadeloupe.

Compte tenu du potentiel de la géothermie dans les Caraïbes, notamment en Dominique, ce projet constitue une avancée majeure pour le développement et l’intégra-tion des Enr dans la région. Il s’appuie notamment sur le modèle d’Analyse de cycle de vie (ACV) représentatif de la filière géothermie haute énergie développé par le Centre O.I.E. à partir des données de l’installation de bouillante. Ce modèle a permis d’évaluer l’impact envi-ronnemental de la filière dans des scenarii prospectifs de choix technologiques pour de futures installations (refroidissement par tour humide ou par aérocondenseurs et injection du fluide géothermal).

L’étude compare ensuite le scénario de référence du mix électrique en 2013 avec trois scenarii à l’horizon 2030 intégrant les objectifs du Grenelle de l’Environnement en matière de maîtrise des consommations et de déve-

loppement Enr. Elle repose sur 13 indicateurs d’impacts (changement climatique, toxicité humaine, diminution des ressources fossiles, acidification, eutrophisation …) permettant d’évaluer chacune des filières de produc-tion électrique dont 6 types d’énergies renouvelables : géothermie, biomasse (bagasse, canne fibre), éolien, photovoltaïque, hydraulique, recyclage des déchets et biogaz.

La définition des 4 scenarii de développement du mix électrique guadeloupéen est fondée sur les travaux réalisés par la région Guadeloupe dans le cadre du Prerure (Plan régional des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie).• Le scénario « bASE 2013 », utilisé comme référence,

représente l’état actuel du mix électrique, soit 82,55 % d’énergies fossiles, importées pour la majeure partie. Il sert de comparaison avec les scenarii futurs et permet d’évaluer les impacts relatifs aux décisions de planification énergétique.

• Le scénario « TENDANCIEL » suit les tendances obser-vées lors des dernières années en termes de demande énergétique sans aucun effort particulier en faveur du développement des Enr et du renforcement des actions de Maîtrise de demande en énergie (MDE) et donc sans développement de la filière géothermie haute énergie.

• Le scénario « PrErurE » se veut être le reflet d’un effort accentué en matière de maîtrise des consommations et de développement des filières Enr. Ce scénario est construit de façon à favoriser une diversification du mix énergétique, avec notamment le développement d’une filière géothermie pouvant atteindre une puissance de 85 MW.

• Le scénario « MODÉrÉ », établi spécifiquement dans le cadre du projet, envisage un effort modéré de la maîtrise des consommations, d’une part, et du développement des filières Enr, d’autre part, avec une filière géothermie atteignant une puissance de 45 MW.

Cette étude participe au débat sur la mise en œuvre de la transition énergétique en proposant ainsi une évaluation « multicritère » des impacts environnementaux de scenarii prospectifs sur le territoire de la Guadeloupe.

Elle contribue à développer la connaissance sur les méthodologies d’analyse des impacts environnementaux, fédérées au sein du réseau EcoSD (Eco-conception de systèmes durables) www.ecosd.fr – dont MINES Paris-Tech est membre fondateur – et dont l’objectif est de favoriser les échanges entre chercheurs et industriels français sur cette thématique.(1) Le projet de recherche EVALGTHDOM, mené en partenariat par MINES ParisTech/ArMINES et le brGM avec le financement de l’Ademe, est d’une durée de 30 mois, de novembre 2012 à mai 2015.(2) L’Analyse du cycle de vie (ACV) ou Life Cycle Assessment (LCA) évalue les impacts sur l’environnement de toutes les étapes associées à un produit, ou service, de l’extraction des ressources jusqu’au traitement des déchets. Cette méthode normalisée ISO 14040 et ISO 14044 est scientifiquement reconnue depuis 1997.

Contact isabelle blanc (o.i.E. minEs Paristech)

Le pilote Transpac du CES MINES ParisTech

Des usines en Allemagne © Photo : AP/Martin Meissner

Potentiel productible (facteur de charge normalisé) et territoires disponibles : pour l’éolien (à gauche) et pour de grandes centrales PV au sol (à droite).

Centrale thermique de bouillante ( © DEAL/risques énergie déchets)


MÉCANIQUE ET MATÉRIAUX RECHERCHEMÉCANIQUE ET MATÉRIAUXRECHERCHE 3534


MÉCANIQuE ET MATÉrIAuxLa technologie contemporaine repose plus que jamais sur la capacité d’élaborer, de mettre en forme

et de contrôler des matériaux toujours plus variés et sophistiqués. On songera, par exemple, à l’impor-tance pour notre société de la maîtrise de la production et de l’utilisation de l’énergie qui passe par l’utilisation de matériaux plus résistants, plus légers, plus durables ou plus facilement recyclables.



sciences et génie des matériaux•responsable : Jérôme Crépin

mécanique numérique et matériaux•responsable : françois bay

mécanique•responsable : Vincent Maurel

formationsDe niveau master (Dnm)

mn_bme paris biomedical engineering•responsable : Laurent Corté

mn_p3m physique des matériaux, mécanique et modélisation numérique•responsable : Michel Vincent


ms mapmod : materials, processing and modelling•responsable : Katia Mocellin

ms comaDis : comportement des matériaux et dimensionnement des structures•responsable : Jacques renard


chaire Durabilité des matériaux pour la génération d’énergie•responsable : Jacques besson

chaire matériaux avancés pour le nucléaire•responsable : Jérôme Crépin

chaire bioplastiques•responsable : Tatiana budtova

chaire Daher•responsable : françois bay

chaire cristal•responsable : Georges Cailletaud

Tous les matériaux peuvent être considérés

comme nouveaux ou en évolution »

«

comment DÉfinir la science Des matÉriaux ?Jean-françois agassant : La science des matériaux évolue à un rythme élevé :• dans son objet même car de « nouveaux matériaux » apparaissent régulièrement et les matériaux

plus traditionnels subissent des transformations, à la fois en composition chimique et en micros-tructure, si bien que tous les matériaux peuvent être considérés comme nouveaux ou en évolution ;

• dans les procédés d’élaboration et de mise en forme, toujours plus ingénieux et qui comportent un nombre croissant de dispositifs de régulation permettant un contrôle des processus et une optimisation du produit final ;

• dans la caractérisation expérimentale et la modélisation du comportement des matériaux, indis-pensable pour la compréhension et la prédiction des phénomènes physiques à différentes échelles ;

• et dans ses méthodes où la simulation numérique intervient pratiquement à tous les stades de la conception, depuis le choix de la formulation jusqu’aux propriétés d’emploi, en passant par les procédés de mise en forme et l’analyse des conditions de sollicitation.

quel est le spectre Des recherches Dans ce Domaine à mines pARIStECh ?

J.-f. a. : La recherche en Mécanique et matériaux couvre les thèmes allant de l’élaboration aux propriétés d’emploi des matériaux, en passant par leur mise en forme. L’objectif est à la fois de contribuer à la résolution des problèmes concrets du milieu industriel par une approche mettant en œuvre les connaissances technologiques concrètes et les méthodes scientifiques les plus pointues, et de dispenser une formation opérationnelle (ingénieur, thèse ou mastère spécialisé).Elle est répartie dans trois laboratoires, le Centre des matériaux (CDM MINES ParisTech) à Évry, le Centre de mise en forme des matériaux (Cemef MINES ParisTech) à Sophia Anti-polis et le Laboratoire de mécanique des solides (LMS), commun à MINES ParisTech et à l’École polytechnique, à Palaiseau. Ils sont associés au CNrS et ont acquis une réputation internationale dans leurs domaines et une place importante dans la communauté française.

parleZ-nous Du proJet matÉriaux-ÉnerGie-Île-De-france

J.-f. a. : Le projet « Matériaux-Énergie-Île-de-france » a mobilisé l’énergie des directions de l’École et d’Armines, ainsi que celle des personnels du CDM, durant l’année 2014. Ce projet consiste à relocaliser les activités du CDM (ainsi que celles du Centre efficacité énergétique des systèmes du Département énergétique et procédés) auprès du centre de recherche cor-porate de la Société Safran, à Chateaufort, dans les Yvelines.La décision est maintenant prise et l’année à venir sera consacrée à la mise en place effective du projet et à la réalisation des travaux d’aménagement nécessaires.Cette relocalisation est sous-tendue par un projet scientifique ambitieux qui concerne éga-lement le Cemef. une chaire industrielle ANr-Safran, sur les alliages « base nickel », asso-ciant le Cemef et un laboratoire de Poitiers, a été mise en place, courant 2014. une chaire Safran, sur le comportement à haute température des matériaux pour moteurs d’avion, est en discussion avec le CDM.

trois questions àJean-françois aGassantrEsPonsablE du déPartEmEnt

centre Des matÉriaux(mat minEs Paristech)Les activités du Centre des matériaux (uMr CNrS 7633) s’organisent principalement autour d’un axe élabora-tion-expérimentation-modélisation-simulation destiné à comprendre le comportement des matériaux à différentes échelles et sous des sollicitations complexes. La recherche y est menée en partenariat avec l’industrie sur des thèmes d’actualité tels l’énergie, les transports ou le biomédical.

centre De mise en forme Des matÉriaux(cemef minEs Paristech)Le Cemef (uMr CNrS 7635) étudie les procédés de fabrication et de transformation des matériaux. Ses

recherches expérimentales et numériques visent la compréhension de leur comportement lors de la mise en forme et de son impact sur les propriétés finales.

laboratoire De mÉcanique Des soliDes(lms minEs Paristech)Le LMS (uMr CNrS 7649) sous tutelle de l’École polytechnique, du CNrS et de MINES ParisTech. Ses domaines d’activités principaux sont l’étude du com-portement des matériaux, et du comportement et de la durabilité des structures. Il est au cœur de nombreux partenariats internationaux et industriels.



mécaniquE Et matériaux ProJEtsmécaniquE Et matériaux ProJEts PHarE

Le marché des nanotechnologies souffre grande-ment du manque de confiance des acteurs industriels à l’égard de ces technologies très innovantes, mais très peu éprouvées. Pour atteindre le plein potentiel des nanotechnologies, les acteurs académiques et industriels doivent construire ensemble des pro-cédures performantes pour évaluer la fiabilité des composants électroniques à base de nanomatériaux, plus souvent nommés nanocomposants, afin de permettre leur transfert industriel. Le problème est d’autant plus critique que, en raison des spéci-ficités de la physique à l’échelle nanométrique, les nanocomposants sont sensibles à une plus grande gamme de sollicitations (chimique, mécanique, thermique …) que des composants plus tradition-nels. Par ailleurs, les mécanismes de dégradation

affectent ces composants à différentes échelles, de leurs éléments constitutifs nanométriques à leurs contacts électriques micrométriques. Ainsi, les phénomènes d’endommagement impliqués dans le processus de vieillissement des nanocomposants sont hautement multiphysiques et multi-échelles. Il n’existe aujourd’hui aucun cadre satisfaisant pour étudier de façon systématique ces mécanismes et par conséquent la fiabilité des nanocomposants.Le projet PLATINE, lancé en 2014, a pour objectif de fournir des procédures adéquates en enrichissant les méthodes classiques de la nanoélectronique (imagerie, caractérisation, modélisation) grâce aux méthodes de fiabilité développées en mécanique. Au cœur du projet, PLATINE est une plateforme expérimentale permettant de solliciter des nano-

composants par des chargements multiphysiques (électrique, mécanique, thermique, gaz) en envi-ronnement contrôlé (composition chimique, tem-pérature, humidité), tout en mesurant leur réponse électro-thermo-mécanique à différentes échelles.

> Contactlaurence bodelot

fiabilité dEs nanocomPosants plateforme multi-sollicitations pour l’Évaluation in-situPrOJETS PHArE


mines-paristech.fr


GénEtiquE Et misE En formE dEs matériaux crÉer les biomasses De Demain en france

outils dE foraGE simulation D’usure D’un composite Wc-cO impactant une roche Dure

Que ce soit pour l’industrie pétrolière, gazière ou géothermique, la profondeur des forages augmente régulièrement. Les conditions de hautes températures et hautes pressions ren-contrées nécessitent l’usage de matériaux performants, tels le composite cobalt-carbure de tungstène. Cette étude, menée en coo-pération avec l’université de Trondheim, en Norvège, se propose de comprendre et de modéliser les mécanismes de déformation et de rupture afin d’améliorer la durée de vie des outils. L’échelle pertinente est submillimétrique. Elle fait apparaître les particules de carbures de tungstène entourées de la matrice cobalt. La discrétisation de la microstructure permet d’estimer les efforts internes dans la matière de l’outil au contact de la roche, et d’en déduire les chemins de rupture.

> ContactsGeorges cailletaud, Vladislav Yastrebov

simulation d’impact entre la roche et l’outil de forage

daNs le contexte du réchauffement climatique et de la diminution des réserves de combustibles fossiles,

la biomasse lignocellulosique représente une source renouvelable d’énergie, de matériaux et de produits chimiques de grand intérêt, ainsi qu’une nouvelle filière agro-économique française prometteuse.

• Promouvoir le développement d’une nouvelle économie verte locale, grâce à la création d’un réseau d’acteurs sur un territoire donné (agriculteurs, industriels, scientifiques, ingénieurs, autorités locales et citoyens).

• Contribuer à la réhabilitation des terres « marginales » (sites pollués, zones de captage d’eau, terres en jachère).

Tels sont les objectifs du projet biomass for the future (bff) (1), démarré fin 2012 et pour lequel le Centre de mise en forme des matériaux (Cemef MINES ParisTech) joue un rôle central. Ce projet, unique en france, est notam-ment financé au titre des Investissements d’avenir. Le développement de cultures dédiées à la biomasse en est aujourd’hui encore à ses balbutiements, et ce pour deux raisons principales : l’agriculteur manque d’utilisateurs finaux, de savoir-faire logistique et agronomique et de matière première adaptée ; alors que l’utilisateur final, lui, manque de connaissances sur les usages finaux potentiels et sur les procédures de conditionnement et d’approvisionnement en biomasse, le tout dans un contexte où les prix restent, à ce jour, imprévisibles.

Dans son travail sur ces problématiques, le Cemef MINES ParisTech intervient à deux niveaux. D’une part, en testant et en évaluant les génotypes des deux plantes utilisées - le sorgho et le miscanthus (2), tout en contri-buant au développement d’applications industrielles, grâce à l’amélioration variétale des plantes. D’autre part, en créant de nouveaux matériaux à partir des plantes actuelles.

Le sorgho et le miscanthus, bien adaptés à la pro-duction de composites polymères, offrent l’avantage de combiner un fort potentiel de production de biomasse avec un impact minimal sur l’environnement. De façon complémentaire, le maïs sera utilisé comme culture modèle pour la génomique comparative.

Les collaborations entre le Cemef et les biologistes de l’Inra permettent déjà de relier les propriétés méca-niques des composites avec les caractéristiques de chaque génotype de sorgho. On sait déjà, par exemple, que l’augmentation de la teneur en cellulose des parois cellulaires de la plante améliore les propriétés méca-niques du produit.

Ainsi, les composites polymères, mélanges d’une matrice thermoplastique et d’un renfort de miscan-thus ou de sorgho, permettront de fabriquer des pièces automobiles ayant des propriétés d’usage capables de se substituer à celles actuellement préparées avec des fibres de verres … tout en étant plus légères. Quant aux bétons, chargés de ces mêmes plantes, ils deviendront plus légers et plus isolants.

Parmi les applications concrètes envisagées, l’entre-prise Ciments Calcia devrait tester, courant 2016, les premiers parpaings bio-sourcés, et Peugeot PSA Citroën, les premiers prototypes de pièces pour l’habitacle et les garnitures de voitures, dès 2017.

Parallèlement à ce projet, notons que le Cemef MINES ParisTech est l’un des membres fondateurs de l’European Polysaccharide Network of Excellence (EPNOE). à ce titre, il assure, depuis sa création, la pré-sidence de ce réseau européen, qui réunit une trentaine de centres de recherche et une vingtaine d’entreprises intéressées par l’innovation et le développement indus-triel des polysaccharides et de ses produits dérivés.

> ContactPatrick navard

(1) Projet ANr d’une durée de 8 ans (de 2012 à 2020), piloté par l’Inra et doté d’un budget de 28 M€ dont 10 M€ au titre des Investissements d’avenir, bff réunit 22 partenaires dont 9 instituts de recherche publics (CIrAD, Inra, MINES ParisTech …), 11 partenaires privés (Ciments Calcia, faurecia, Alkern PSA Peugeot Citroën, Addiplast …) et 2 collectivités locales.

(2) Deux projets pilotes ont été lancés dans l’Est et l’Ouest de la région Île-de-france, à partir de la culture du miscanthus. Cette graminée pérenne est bien adaptée à des climats tempérés et offre une dépendance moindre aux engrais et aux composés phytosanitaires que les espèces annuelles. Après évaluation de ces projets, d’autres initiatives verront le jour, notamment en région Languedoc-roussillon, à partir de la culture du sorgho-fibre, une graminée résistante à la sécheresse annuelle.

mécatroniquE substrat pour moDule Électronique De puissance

Les solutions pour des performances accrues en électronique de puissance (>100 kW) pour l’automobile sont l’augmentation des tensions de service (>500 V), fréquences et températures de fonctionnement des transistors (>200 °C). La transition du silicium vers les semi-conducteurs à large bande interdite le permet ; encore faut-il développer le packaging adapté pour une meilleure fiabilité et un moindre coût de fabrication. La réponse du Centre des matériaux et de ses partenaires industriels est un substrat hybride cuivre-invar, avec une architecture 3D, fabriqué par colaminage qui concilie conductivités élevées et faible dilatation.

> ContactYves bienvenu

Position du projet PLATINE et de sa plateforme expérimentale au sein de l'écosystème des nanotechnologies.

Champs de miscanthus

Microstructure dendritique simulée par champ de phase. Travail réalisé dans le cadre du projet ANr blanc International MIMOSA (thèse de Carole Sarkis).

cristaux diGitaux analyse De la soliDification D’alliaGes mÉtalliques

1,5 milliards de tonnes d’acier produites par an ! La microstructure de solidification de cet alliage est dendritique. Elle est le résultat d’échanges de masse et d’énergie ainsi que des propriétés de l’interface solide/liquide. Les dendrites sont ensuite transformées par laminages, forgeages, traitements thermiques … Autant dire qu’elles définissent en grande partie les paramètres des procédés mis en œuvre après coulée pour aboutir aux propriétés d’usage souhaitées.La modélisation par la méthode du champ de phase permet une simulation directe de la structure den-dritique. Les outils de maillage adaptatif du Cemef

et les solveurs éléments finis ouvrent la voie vers de nouvelles perspectives de simulations appliquées à des procédés de transformation et des matériaux industriels.

> Contactcharles-andré Gandin


MathéMatiques et systèMes RECHERCHEMathéMatiques et systèMesRECHERCHE 3938


Nos travaux ont un lien direct avec des préoccupations

industrielles, expérimentales ou sociétales ».

«

quelles sont les spÉcificitÉs Du DÉpartement mathÉmatiques et systèmes ?

pierre rouchon : Ce département est structuré en six équipes d’enseignants-cher-cheurs. Les thèmes abordés sont tous centrés sur l’apport des mathématiques appliquées à la modélisation, l’analyse, la conception et au contrôle des systèmes. L’une des spécificités essentielles des travaux que nous conduisons est leur lien direct avec des préoccupations industrielles, expérimentales ou sociétales. Par exemple, l’équipe du Cbio MINES ParisTech travaille sur le cancer avec l’Institut Curie et l’Inserm, celle du CMA MINES ParisTech sur le changement climatique, celle du Caor MINES ParisTech sur les véhicules du futur, celle du CAS MINES ParisTech sur les écoulements polyphasiques, celle du CrI MINES ParisTech sur la génération de communications efficaces avec Thalès et celle du CMM MINES ParisTech sur la caractérisation de la peau avec l’Oréal. En retour, ces liens directs nous permettent d’orienter nos recherches amont vers des thématiques abstraites auxquelles nous n’aurions pas néces-sairement pensé sans cette mise en perspective expérimentale ou pratique. Les connaissances théoriques que nous élaborons et publions, ainsi que l’expertise pra-tique que nous développons sous la forme de plates-formes expérimentales, enrichissent également les enseignements que les membres du département assurent à MINES ParisTech et dans d’autres grandes écoles d’ingénieurs, dans le cadre de masters et écoles doctorales.

quelles ont ÉtÉ les rÉalisations et/ou Évolutions en 2014 ?

p.r. : Citons le projet Lima sur la restitution de l’apparence visuelle des matériaux, qui voit la collaboration de deux centres de recherche du département (Caor et CMM), la col-laboration du Cbio avec deux équipes américaines de recherche qui a permis une grande avancée en matière de paludisme, la mise en exergue du calcul à haute performance qui s’est concrétisée par la tenue d’une conférence internationale, organisée à l’École par le CrI et, enfin, les travaux de Delphine bresch-Pietri, du CAS, sur l’analyse de stabilité des systèmes à retards variables qui lui ont valu un prix prestigieux.Nous pouvons nous féliciter de la création de la Chaire internationale « Conduite auto-matisée », en partenariat avec Valeo, PSA Peugeot Citroën et Safran (dont le responsable est Arnaud de La fortelle du Caor) et de la reconduction de la Chaire « Modélisation pros-pective au service du développement durable », dirigée par Nadia Maïzi du CMA et dont les partenaires (Ademe, EDf, GrT gaz et Schneider Electric) se sont engagés pour 5 ans (www.modelisation-prospective.org).

quels sont les proJets ou ambitions Du DÉpartement pour 2015 ?

p.r. : Permettre des échanges et collaborations grâce à des alliances. La participation à PSL (Paris Sciences et Lettres), qui se poursuit, aura un impact grandis-sant sur le département et les équipes qui le constituent. L’équipe QuANTIC, commune au CAS, au laboratoire Pierre Aigrain de l’ENS et à l’Inria, s’est mise en place cette année 2014. Le Collège doctoral franco allemand (CDfA) « Traitement d’images (2011-2013) », en collaboration avec l’université de Kaiserslautern et l’Institut fraunhofer ITWM, renouvelé pour la période 2014-2016, finance des séminaires, des échanges de chercheurs et des thèses en co-tutelle. La Chaire internationale « Conduite automatisée » inclut un parte-nariat avec uC berkeley, l’EPfL et Shanghai Jiao Tong university qui laisse prévoir des échanges scientifiques et des expérimentations sur les trois continents. La signature d’un accord de collaboration, en septembre 2014, entre le CMA et le bECI berkeley Energy and Climate Institute, devrait permettre de développer des projets de recherche collaboratifs et faciliter les échanges académiques.

trois questions àpierre rouchonrEsPonsablE du déPartEmEnt


MATHÉMATIQuES ET SYSTèMES

un département aux travaux très variés qui s’articulent autour du traitement de l’image, du contrôle, de l’optimisation, des langages

pour les technologies de l’information et de la bio-informatique


bio-informatique•responsable : Jean-Philippe Vert

Géostatistique•responsable : Jacques rivoirard

informatique temps réel, robotique et automatique•responsables : françois Goulette et Pierre Jouvelot

mathématique et automatique•responsable : Jean Lévine

morphologie mathématique•responsable : Jesus Angulo Lopez

contrôle, optimisation, prospective•responsable : Valérie roy

formationsDe niveau master (Dnm)

mn_ spécialité sar systèmes avancés en robotique (avec l’upmc)•responsable : brigitte d’Andréa-Novel

mn_oiv optique – image – vision (avec st-Étienne)•responsable : Serge beucher

mn_bmebim bioingénierie (biomedical engineering) (interdépartements)Spécialité : bio-Imagerie•responsable : Petr Dokladal

mi_mve mobilité et véhicules électriques•responsable : Arnaud de La fortelle

formations post-mastermastères spÉcialisÉs ms ive (inter-départements)

mobilité et véhicules électriques•responsable : Arnaud de La fortelle

ms misl management industriel et systèmes logistiques•responsable : Hugues Molet

ms ose optimisation des systèmes énergétiques•responsable : Gilles Guerassimoff

formation continue

executive ms msit management des systèmes d’information et des technologies•responsable : fabien Coelho


chaire modélisation prospective et développement durable•responsable : Nadia Maïzi

chaire logistique urbaine « frelon »•responsable : Hugues Molet

chaire robotique et réalité virtuelle•responsable : Philippe fuchs

chaire internationale « Drive for you »•responsable : Arnaud de La fortelle

centre automatique et systèmes(cas minEs Paristech)Le Centre automatique et systèmes s’intéresse au contrôle de systèmes de toutes natures (systèmes mécaniques, chimiques, électrotechniques, aéronau-tiques, mécatroniques, automobiles, pétroliers, énergé-tiques …). Sa spécialité est la conception d’algorithmes de contrôle et de filtrage qui garantissent un compor-tement dynamique spécifié à l’avance. Les méthodes mises en œuvre se rattachent aux sciences physiques et mathématiques (théorie du contrôle, stabilisation, identification et modélisation, systèmes dynamiques, optimisation …).

centre De robotique(caor minEs Paristech)Le Centre de robotique étudie et développe un ensemble de techniques cohérentes (perception, automatique, interfaces, apprentissage, logistique …) permettant d’améliorer les systèmes existants. La recherche a une forte composante expérimentale et plusieurs plateformes (robots, salle immersive, véhicules …) permettent de valider nos algorithmes et de les transférer à des partenaires industriels avec une orientation automobile marquée.

centre De bio-informatique(cbio minEs Paristech)Le Centre de bio-informatique développe des méthodes mathématiques et des algorithmes pour analyser et modéliser des données biologiques et chimiques, en

s’appuyant notamment sur une forte expertise en appren-tissage statistique. Le Cbio collabore de manière très étroite avec l’Institut Curie et l’Inserm sur la recherche contre le cancer et sur la médecine personnalisée.

centre De mathÉmatiques appliquÉes(cma minEs Paristech)Le Centre de mathématiques appliquées déploie ses compétences en mathématiques du contrôle, de l’opti-misation et de la décision, déclinées sur les grands enjeux sociétaux : changement climatique, smart grids, ville durable, sécurité des sites …

centre De morpholoGie mathÉmatique(cmm minEs Paristech)Depuis sa fondation, en 1967, le Centre de morphologie mathématique a contribué à la croissance et à la diffusion du corpus théorique et algorithmique de la morphologie mathématique en s’appuyant sur des domaines d’appli-cation très larges : structures et propriétés physiques des matériaux, imagerie médicale, contrôle industriel, analyse de scènes.

centre De recherche en informatique(cri minEs Paristech)Les domaines étudiés au Centre de recherche en infor-matique sont les langages de programmation ou de description de données et les techniques d’analyse, de transformation et de validation associées répondant aux besoins industriels et sociétaux.



matHématiquEs Et sYstèmEs ProJEtsmatHématiquEs Et sYstèmEs ProJEts PHarE

rEcHErcHE En informatiquEle calcul à haute performance à l’honneur a l’École

En collaboration avec deux équipes américaines (W. Noble, université de Washington, et K. Le roch, université de Californie à riverside), le Cbio a élucidé la structure tri-dimensionnelle du génome du parasite P. falciparum, vecteur du paludisme.Ce travail, publié dans le journal Genome research, a exploité des techniques nouvelles de séquençage d’ADN, et nécessité le développement de nouveaux algorithmes d’inférence statistique.L’étude de cette structure a notamment permis de mettre en lumière un mode de régulation original d’une famille de gènes permettant au parasite d’échapper au système immunitaire de l’homme. Cette découverte pourrait suggérer de nouvelles stratégies thérapeutiques contre le paludisme.

> ContactJean-Philippe Vert

matHématiquEs aPPliquéEs accorD De collaboration avec le berKeley enerGy anD climate institute

Delphine bresch-Pietri est la lauréate de l’Annual European PhD Award on Control for Complex and Heterogeneous Systems 2014. Ce prix récompense les travaux de thèse effectués à MINES ParisTech et à l’IfPEN (IfP énergies nouvelles) sous la direction de N. Petit et de J. Chauvin. La thèse propose une contribution méthodologique pour l’analyse de stabilité des systèmes à retards variables. Les cas de variabilité non structurée (robustesse) et de varia-bilité causée par les variations de la commande au travers d’équations intégrales ont été traités. Le prix vient souligner le caractère innovant de ces travaux en théorie du contrôle et leur application expérimentale dans le domaine du contrôle de moteur automo-bile (boucle EGr notamment).

> Contactnicolas Petit

PrOJETS PHArE


mines-paristech.fr


lE ProJEt lima imaGe De synthèse physico-rÉaliste et mise en forme Des matÉriaux au service De l’inDustrie automobile

morPHoloGiE matHématiquE photoGrammÉtrie et tÉlÉDÉtectionLe prix u. V. Helava 2013 de l’International So-ciety for Photogrammetry and remote Sensing (ISPrS) récompense Andrés Serna et beatriz Marcotegui, du Centre de morphologie mathé-matique, pour leur article « urban accessibility diagnosis from mobile laser scanning data », publié dans le Journal of Photogrammetry and remote Sensing. Ce prix, doté de 10 000 CHf, est décerné tous les quatre ans.

> Contactmichel bilodeau

issu de la collaboration de trois centres de MINES Paris-Tech, le projet LIMA (1) (Lumière interaction matériaux

aspect) associe plusieurs entreprises dont PSA Peugeot Citroën. Il a pour but la restitution physico-réaliste, par un moteur de rendu, de l’apparence visuelle de matériaux et la mise en place d’une visualisation interactive des images de synthèse, réalisée via des techniques de réalité virtuelle.

à terme, il devrait permettre d’augmenter la créativité et de diminuer les coûts de conception des peintures dans l’industrie automobile, par exemple. Voire même, donner la possibilité à un client de commander sa voiture avec la peinture de son choix, à partir de composants simulant parfaitement le rendu final.

On peut envisager d’autres applications possibles, comme l’aide à la création de nouveaux pigments dans l’industrie chimique ou la simulation de l’apparence visuelle des composants dans l’industrie cosmétique.

Le projet et la mise en place de l’outil de visualisation se sont appuyés sur une méthodologie itérative en 5 étapes .• Production de matériaux : création d’un matériau « mo-

dèle », formé de pigments d’hématite de formes diverses (nanocubes, nano-cigares, fuseaux), à l’échelle nano. La taille des pigments est très inférieure aux longueurs d’onde du visible. Ce matériau, dont on peut faire varier la composition, est utilisé en premier lieu pour valider et tester les modèles mis en place par la suite. Dans un second temps, on étudie une couche de peinture industrielle fournie par PSA Peugeot Citroën, partenaire du projet, formée notamment de paillettes à l’échelle de la dizaine de microns, visibles à l’œil nu et dont la composition n’est pas entièrement connue.

• Mesures : utilisation des techniques de modélisation et de mesures – des échelles nano jusqu’aux objets macroscopiques –, avec synthèse et préparation de

nano-matériaux, estimation statistique de la morphologie des pigments et de leur distribution spatiale, la mesure à petite et grande échelles des fonctions diélectriques et des indices optiques.

• Modélisation : création, par des méthodes numériques, d’un modèle morphologique aléatoire représentatif des milieux réels. un outil d’homogénéisation numérique des propriétés optiques, validé expérimentalement, et un moteur de rendu 3D font le lien entre l’échelle des constituants et des pigments, ou paillettes, et l’échelle de l’observation humaine. Ces dernières induisent notamment sur l’apparence un effet de scintillement qui peut apparaître ou disparaître selon l’angle de vue.

• rendu visuel : validation de la simulation dans le moteur de rendu des deux cas, « matériau modèle » et couche de peinture industrielle, avec reproduction de l’effet de scintillement via le modèle morphologique de distribution des paillettes.

• Validation perceptive : la vision est un sens dynamique. Nous regardons en nous déplaçant par rapport aux objets, en vision binoculaire. Pour inclure ces indices perceptifs dans la perception des matériaux, le projet a intégré des techniques de réalité virtuelle (stéréoscopie, perspective dynamique par capture de mouvement) dans le moteur de rendu. Ceci permet de valider les simulations à l’échelle humaine, notamment de la pertinence optique.

Plusieurs résultats importants ont d’ores et déjà été obtenus : la validation de la simulation, par des méthodes numériques et par un modèle morphologique aléatoire, des propriétés optiques du matériau modèle d’hématite, et la reproduction partielle de l’effet de scintillement, ainsi qu’un modèle morphologique de distribution des paillettes. Les techniques de réalité virtuelle ont été mises en place dans le moteur de rendu, et leur pertinence pour l’observation visuelle a été mesurée dans différents cas d’observation.

L’année qui reste pour mener à bien le projet sera consacrée au perfectionnement des modèles géomé-triques, pour intégrer des modèles plus complexes, et rendre l’aspect toujours plus réaliste. Mais il s’agira aussi d’améliorer la qualité de l’interface, afin de permettre une comparaison visuelle des échantillons physiques et virtuels, et notamment de mieux appréhender les peintures à paillettes d’aluminium.

Labellisé par les Pôles de compétitivité MOV’EO (Le Pôle de compétitivité en r&D Automobile et Transports publics) et Systematic Paris région, le projet LIMA mobilise 15 personnes dont 5 doctorants.www.lima-project.org (1) Le projet ANr (Agence nationale de la recherche) LIMA est mené en partenariat avec le Centre de morphologie mathématique (CMM) et le Centre de robotique (Caor) au sein du département Mathématiques et systèmes de MINES ParisTech, le Centre des matériaux de MINES ParisTech, le Centre des matériaux de Mines d’Alès, l’INSP (Institut des nanosciences de Paris), et les entreprises PSA Peugeot Citroën, Eldim, Naxagoras et Scalable Graphics. D’une durée de 4 ans et lancé en janvier 2012, le projet LIMA bénéficie d’un budget de plus de 2,5 millions d’euros.

Contacts : alexis Paljic et françois Willot

La 16e conférence internationale d’informatique sur le calcul et les communications à haute performance, HPCC 2014, s’est déroulée à MINES ParisTech du 20 au 22 août 2014. Elle était organisée en partenariat par des chercheurs du Centre de recherche en informa-tique de MINES ParisTech, de l’École Centrale de Paris et de l’université de franche-Comté. Les précédentes éditions ont eu lieu en Chine, au royaume-uni, au Canada, en Australie, en Corée, aux États-unis, en Allemagne, en Italie, au Japon et aux Pays-bas.Avec la croissance rapide des technologies informa-tiques de calcul et de communication, la dernière décennie a vu l’émergence de nombreux systèmes pa-rallèles et distribués puissants et une demande sans

cesse croissante pour une pratique de l’informatique à haute performance. Ce qu’on appelle HPCC, pour High Performance Computing and Communications, est devenue une technologie-clé pour la détermination des activités de recherche et développement futurs de nombreux secteurs académiques et industriels. C’est en particulier le cas lorsque la solution de problèmes complexes doit être trouvée sous des contraintes d’ordonnancement et de temps très strictes.La conférence HPCC 2014 a accueilli 285 scientifiques provenant des mondes académique et industriel, qui ont pu aborder et partager leurs résultats de recherche, leurs applications et leurs expériences sur tous les aspects des calculs et communications

à haute performance.HPCC 2014 était parrainée par l’IEEE, IEEE Computer Society et le Comité technique de l’IEEE sur Scalable Computing (CITC). Elle était sponsorisée par Transtec et NVidia, qui a offert une carte graphique NVidia® Tesla K40 (d’une valeur de 5 000 dollars) au lauréat du best Paper Award.

> ContactPierre Jouvelot

Le Centre de mathématiques appliquées (CMA) de MINES ParisTech et le berkeley Energy and Climate Institute (bECI) de l’université de Californie, berkeley ont signé un protocole d’accord, le 10 septembre 2014, afin de développer un partenariat pour des projets de recherche collaboratifs. Cet accord cadre vise à mener des recherches conjointes et à mul-tiplier les échanges de bonnes pratiques dans les domaines de l’énergie et du climat. L’accent est mis sur la modélisation prospective, les réseaux électriques du futur, les énergies renouvelables, l’optimisation des systèmes énergétiques et, plus généralement, l’étude des systèmes complexes

associés aux enjeux climatiques (technologies, carbone, énergie, eau, raréfaction des matériaux).Cette collaboration se traduira par des échanges académiques (chercheurs, étudiants de Mas-tère, PhDs, post-docs), l’organisation conjointe de conférences et workshops transnationaux, et la mutualisation des efforts de recherche et de communication dans la perspective de la COP 21, à Paris-Le bourget en 2015. Concrètement dès 2015, un voyage d’études des élèves du mastère spécia-lisé OSE sera organisé à berkeley. Ils participeront notamment au « Philomathia International forum » dans le cadre duquel Nadia Maïzi interviendra sur

« Modelling challenges for smart grids ». Les élèves donneront également, en marge de ce forum, des conférences sur les négociations climat.

> Contactnadia maïzi

bio-informatiquEune avancÉe pour la recherche contre le paluDisme

automatiquE Et sYstèmEsprix De thèse europÉen


Économie, management et sociÉtÉ RECHERCHEÉconomie, management et sociÉtÉRECHERCHE 4342


43

La pertinence et la qualité des recherches

ont été saluées par l’AErES ».

«

quels ont ÉtÉ les ÉvÉnements marquants Du DÉpartement en 2014 ?

franck aggeri : 2014 a été marquée par les résultats de l’évaluation des quatre centres du département par l’AErES. Les trois centres parisiens (Cerna, CGS et CSI MINES ParisTech) ont été évalués avec le Centre de recherche en gestion (CrG MINES ParisTech) de l’École polytechnique et le département Sciences économiques et sociales de Télécom ParisTech qui sont nos partenaires dans l’Institut interdisciplinaire de l’innovation (i3). L’évaluation très positive de cet Institut, qui réunit plus de 180 chercheurs permanents, post-docs et doctorants, a débouché sur la création d’une nouvelle uMr CNrS, effective depuis le 1er janvier 2015. C’est un beau projet collectif qui fait d’i3 un pôle de recherche interdisciplinaire sur l’innovation désormais incontournable en france et, sur certaines thématiques, au plan mondial (www.i-3.fr). Le CrC, implanté à Sophia Antipolis, a également été salué par l’AErES pour la pertinence et la qualité de ses recherches sur la gestion des risques et des crises.

quelles rÉalisations à retenir De l’annÉe 2014 ?

f. a. : Dans le domaine de l’enseignement, notons la création de l’option « Affaires publiques et innovation » pour le cycle Ingénieurs civils. Celle-ci forme les élèves à l’analyse des dimensions politiques de l’innovation technique. Elle les prépare à gérer des affaires publiques, caractérisées à la fois par des incertitudes liées au développement des technologies et des marchés, par des problèmes à l’interface entre l’organisation et ses parties prenantes (régulateurs, investisseurs, usagers, publics concernés …) et par l’articulation croissante entre les secteurs publics et privés, entre les échelles de gouvernement (nationale, européenne et internationale).Sur le plan de la recherche, une nouvelle chaire a été lancée, visant à promouvoir les recherches sur l’économie circulaire. Appelée Mines urbaines, cette chaire, financée par la société EcoSystèmes, rassemble trois écoles de ParisTech (MINES ParisTech, Arts et Métiers ParisTech et Chimie ParisTech).Parmi les récompenses obtenues par les chercheurs cette année, on peut citer le prix Joseph Laufer de l’Académie des sciences morales et politiques, décerné au « Dictionnaire des risques psychosociaux » (publié au Seuil) coordonné par Philippe Zawieja, chercheur associé, et franck Guarnieri, directeur du CrC. Cet ouvrage, unique en son genre, rassemble 251 contributions issues de champs disciplinaires s’intéressant à la souffrance au travail : psychologie du travail et des organisations, psychologie sociale et psychosociologie, psychanalyse, psychopathologie et psychiatrie, ergonomie, sociologie du travail et des organisations, médecine du travail, droit du travail et de la sécurité sociale, sciences de gestion, philosophie, etc.

quels sont les proJets phare Du DÉpartement pour 2015 ?

f. a. : En matière d’enseignement, le département est très investi dans la création de l’école d’ingénieurs Jiaotong ParisTech (SPEIT) à Shanghaï. Les enseignants-chercheurs assureront des cours en économie, sociologie et ingénierie de l’urgence à un public d’étudiants chinois triés sur le volet, dans le cadre d’une formation d’ingénieur généraliste « à la française ». Il s’agit d’un projet ambitieux où les compétences de nos différents centres en matière d’ingénierie pédagogique pourront être valorisées.La coopération au sein de PSL va se poursuivre à travers l’organisation de différents événements et projets de recherche. Il y aura notamment l’organisation, avec l’université Paris Dauphine, de la conférence annuelle de l’AIMS (Association internationale de management stratégique), à MINES ParisTech et à Dauphine, en mai 2015. Enfin, une nouvelle chaire, Théorie de l’entreprise, modèles de gouvernance et création collective, dirigée par blanche Segrestin du CGS, voit le jour. L’enjeu est de développer de nouveaux modèles de gouvernance et de nouveaux contrats collectifs pour stimuler l’innovation, la croissance et la création de valeurs partagées. Cette chaire s’inscrit dans un programme de recherche initié il y a plusieurs années à MINES ParisTech, en partenariat avec le Collège des bernardins.

trois questions àfrancK aGGerirEsPonsablE du déPartEmEnt économiE, manaGEmEnt Et sociEtE (Ems)

ÉCONOMIE, MANAGEMENT ET SOCIÉTÉ

MINES ParisTech a été l’une des premières grandes écoles à intégrer une formation aux sciences écono-miques et sociales et à la gestion dans le cursus des ingénieurs, avec en particulier le professeur Mau-rice Allais, ancien élève et professeur de l’École, prix Nobel d’économie. Ses équipes sont reconnues

au plan international pour leurs recherches dans le domaine de la sociologie de l’innovation, des sciences de la gestion et de la conception, des sciences des risques, et de l’économie industrielle.



Économie et finance•responsable : Yann Ménière

sciences de gestion•responsable : blanche Segrestin

socio-économie de l’innovation•responsable : Antoine Hennion

sciences et génie des activités à risques•responsable : Valérie Godfrin

formations De niveau master (Dnm)masters nationaux (mn)

mn_eDDee : Économie du développement durable de l’environnement et de l’énergie•responsable : Matthieu Glachant

mn_GDo : Gestion et dynamique des organisations•responsable : Jean-Claude Sardas

mn_mopp : management des organisations et des politiques publiques•responsable : frédéric Kletz

mn_moDo : modélisation, optimisation, décision, organisation•responsable : Michel Nakhla

mti : management de la technologie et de l’innovation•responsable : Sophie Hooge

formations post-mastermastères spÉcialisÉs ms_ mri : management des risques industriels•responsables : Jean-Luc Wybo, Wim Van Wassenhove

formation continue baDGe aDema : management associatif•responsable : Vololona rabeharisoa

baDGe ma-hos : management hospitalier•responsable : frédéric Kletz


chaire théorie et méthodes de la conception innovante•responsables : Armand Hatchuel, benoit Weil,

Pascal Le Masson, blanche Segrestin

chaire propriété intellectuelle et marchés de la technologie•responsable : Yann Ménière

chaire Économie des médias et des marques

•responsable : Olivier bomsel

chaire eau pour tous•responsable : Michel Nakhla

chaire résilience et sécurité•responsable : Christophe Martin

chaire commodities•responsable : Pierre-Noël Giraud

chaire mines urbaines•responsable : franck Aggeri

centre D’Économie inDustrielle(cerna minEs Paristech)Le Cerna est le laboratoire d’économie industrielle et de finance de MINES ParisTech, fondé en 1968. Ses activités portent sur les dynamiques industrielles et la propriété intellectuelle, l’énergie et le changement climatique, le développement durable, les politiques industrielles et la politique de l’innovation et, enfin, la finance quantitative.

centre De Gestion scientifique(cGs minEs Paristech)Le Centre de gestion scientifique (CGS) est le laboratoire de recherche en gestion de MINES ParisTech. fondé en 1967, il se caractérise par une double culture de la modélisation et de l’organisation. Ses travaux portent sur trois grands domaines : activités de conception et logistique ; transformation des métiers et santé au travail ; changements institutionnels et gouvernance des entreprises innovantes.

centre De recherche sur les risques et les crises(crc minEs Paristech)Le CrC, laboratoire de recherche sur les risques et les crises, fondé en 2008, a pour mission de contribuer à la formalisation des savoirs dans le domaine de la prévention des risques. à vocation interdisciplinaire, le CrC rassemble des chercheurs venant du droit, de l’ergonomie, de la géographie, de la gestion, de la socio-logie, de la psychologie et des sciences de l’ingénieur.

centre De socioloGie De l’innovation(csi minEs Paristech)Le CSI est le laboratoire de sociologie de MINES Paris-Tech. fondé en 1967, il a depuis une dizaine d’années le statut d’unité mixte de recherche, associant le CNrS et MINES ParisTech. à l’origine de la sociologie de la traduction (ou Actor Network Theory) qui a renouvelé le domaine des Science and Technology Studies, il s’intéresse au développement et au rôle des sciences et des techniques dans la société.



économiE, manaGEmEnt Et société ProJEts PHarEéconomiE, manaGEmEnt Et société ProJEts PHarE RECHERCHE 45

économiE dEs médias l’arrivÉe De netflix en france

concEPtion innoVantE renouvellement De la chaire tmci

La chaire Théorie et méthodes de la conception innovante a entamé en 2014 son second cycle de cinq ans. Cinq entreprises nouvelles l’ont rejointe, dont 4 PME (Airbus, Nutriset, Ereie, Helvetia Envi-ronnement et urgo Vivasanté), ce qui porte à onze le nombre d’industriels qui la soutiennent. Lancée en janvier 2009 au Centre de gestion scientifique de MINES ParisTech, la chaire est l’aboutissement d’un programme de recherche sur l’ingénierie de la conception et l’innovation en cours depuis 1994. Ce programme, né d’une double motivation – celle de la rationalisation des activités de r&D et de la quête d’une fondation scientifique pour les sciences de conception – a donné lieu à des percées essentielles tant sur le plan théorique que sur le plan pratique.Le premier cycle de la chaire a permis d’établir la conception comme un paradigme post-décision-nel. Le second cycle se donne comme ambition de consolider les bases et d’explorer les conséquences de ce changement de paradigme.Sur le plan scientifique, l’équipe conception in-novante du CGS MINES ParisTech étendra les domaines de pertinence et de validité de la théorie C-K à travers la notion de fonction générative.

Sur le plan managérial, il s’agira de développer les apports des théories de la conception au mana-gement de l’innovation, au travers de nouvelles méthodes et de nouveaux outils de gestion, ainsi que de nouveaux modèles de gouvernance de l’innovation. Enfin, sur le plan pédagogique, l’équipe concep-tion innovante prévoit de développer de nouveaux vecteurs (MOOC, etc.) pour la diffusion de la théorie CK et de ses pratiques, auprès des étudiants et, également, auprès des entreprises.

> ContactPascal le masson

Avec la montée des injonctions au développe-ment durable, les dynamiques collectives de l’innovation se reconfigurent. Le rôle croissant des labels dans la coordination à l’échelle d’un secteur économique ou industriel est une tendance majeure de ces transformations. C’est particulièrement vrai dans le domaine de la construction, où la labellisation se pose désor-mais en vecteur de diffusion et d’acceptabilité de l’innovation dans l’ensemble de la filière. En marquant des produits, des processus, des pratiques et des organisations, le label garantit la conformité à des bonnes pratiques profes-sionnelles, à des réglementations, à des normes et des standards élaborés, afin de promouvoir une certaine idée de la qualité. Le projet LaPIn (« Labelliser pour innover ») examine ces nou-veaux schémas d’innovation qui interpellent à la fois les stratégies des grandes entreprises du bâtiment, les pratiques des petits artisans, et les logiques d’actions des pouvoirs publics qui cherchent à les orienter ou les maîtriser. à partir d’enquêtes centrées sur les nombreux labels qui se développent actuellement dans ce secteur (« bâtiments basse consommation », « Eco-artisans », « bâtiment bio-sourcé », etc.), il interroge les articulations entre processus politiques et processus économiques dans l’innovation. LaPIn est un projet financé par l’ANr, piloté par le CSI MINES ParisTech et auxquels coopèrent des chercheurs du CGS et, à l’extérieur de MINES ParisTech, du CSTb et d’EDf r&D.

> Contactalexandre mallard

ProJEt laPin les labels Dans l’innovation pour la construction Durable

fuKusHima Et inGéniEriE dE l’urGEncE vers une nouvelle approche De la suretÉ nuclÉaire

PrOJETS PHArE


mines-paristech.fr


alors que les accidents nucléaires de Three Mile Island et de Tchernobyl ont conduit à l’introduction de

nouveaux concepts liés à la sûreté nucléaire, la réflexion sur l’accident de fukushima Dai Ichi, le 11 mars 2011, est paradoxalement restée circonscrite au renforcement des défenses en profondeur et des directives pour la gestion d’un accident sévère. Pour autant, ce déficit analytique ne doit pas laisser penser que l’accident japonais se réduit à une accumulation de défaillances ou de dommages de grande envergure. Comme une réaction en chaîne qui continue de déclencher des situations de crise régulières dans un contexte d’urgence sociétale, cet événement a donné lieu à un mode particulier d’intervention, qualifié « d’ingénierie de l’urgence ».

Cette figure « extrême » de l’ingénierie, à condition d’être correctement formalisée, peut en effet constituer une stratégie efficace pour répondre à des événements aux conséquences inégalées. Plus largement, il s’agit de donner une dimension nouvelle aux fondements de la gestion de la sûreté nucléaire ; ainsi, en complément d’une sécurité prescriptive, la capacité à entrer plus rapidement en résilience(1) permettrait de renforcer la robustesse d’un exploitant face aux situations « hors scenarii ».

à titre d’exemple, la restauration de l’alimentation électrique des vannes de dépressurisation à fukushima Dai Ichi a été très difficile à réaliser, les personnels ayant eu de grandes difficultés à improviser des sources d’alimentation, à l’aide de groupes électrogènes mobiles ou de batteries de voitures.

Par ailleurs de nombreuses incertitudes demeurent quant à l’acceptabilité des opérations de démantèlement par l’opinion publique japonaise, compte tenu des dys-fonctionnements récurrents (émissions de vapeurs ou fuites constatées), des niveaux de contamination élevés ou encore en raison des défaillances des systèmes de décontamination de l’eau.

à partir du décryptage quotidien de cet événement et de son évolution dans le temps, le CrC (Centre de recherche sur les risques et les crises) de MINES Pa-risTech a entrepris de théoriser et « d’ingénier » ce concept « d’ingénierie de l’urgence », à des fins d’aide à la décision. Penser la résilience implique des références conceptuelles adéquates, capables de rendre compte des évolutions d’un système en situation d’urgence.

Ainsi, la capacité d’un industriel à s’adapter pour ga-rantir la performance de travaux d’ingénierie de l’urgence peut s’évaluer selon au moins trois critères : sa capacité à élargir l’objet de son activité pour intégrer les attentes de la société ; sa capacité à changer temporairement son organisation en fonction de cet objet reformulé ; et enfin sa capacité à favoriser pour cette nouvelle organisation une innovation pourvoyeuse de ressources.

Pour rendre concret et faire connaître le concept « d’ingénierie de l’urgence », le CrC s’est engagé dans un vaste projet éditorial en partenariat avec les Presses des Mines. Entre 2015 et 2018, une publication en 4 volumes, sous la direction de franck Guarnieri, verra le jour. Le projet se fonde sur le témoignage du directeur de la centrale de fukushima Dai Ichi (plus de 400 pages traduites du japonais). Ce récit inédit fera l’objet d’une analyse approfondie et transdisciplinaire.

Le volume I, « L’accident de fukushima Dai Ichi. Le récit du directeur de la centrale. L’anéantissement », est disponible aux Presses des Mines.

En savoir plus : https://hal.inria.fr/CrC-PArISTECH/hal-01082058v1(1) La résilience d’un système peut se définir comme sa capacité intrinsèque à adapter son fonctionnement, avant, pendant ou après des changements ou des perturbations, de sorte qu’il poursuivre un ensemble d’opérations déterminées, c’est-à-dire s’organise pour infléchir la dynamique accidentelle vers une issue maîtrisée.

> Contactfranck Guarnieri

L’entrée de Netflix sur le marché de la vidéo par abon-nement change la donne concurrentielle du secteur audiovisuel. Elle remet aussi en cause son cadre réglementaire. une étude de la chaire ParisTech d’Économie des médias et des marques, dirigée par Olivier bomsel du Cerna MINES ParisTech, analyse l’impact de ce changement sur les obligations de financement des films et de la fiction des groupes au-diovisuels français. La consommation à la demande accroît la concurrence dans la télévision. D’un côté, le consommateur y trouve avantage car émergent de nouvelles offres ; de l’autre, l’outil réglementaire du financement de la production française, assis sur des marchés audiovisuels protégés, entre en crise. Malgré l’annonce d’investissements de Netflix en production, la fiction télévisuelle, format en forte croissance dans le monde, est plus menacée par la SVOD (Subscription video on demand) que le cinéma. Le problème de fond vient de la structuration his-torique du secteur audiovisuel par le régime des fréquences concédées « gratuitement » en échange

d’obligations de financement. Ce système, complété par des restrictions à l’intégration verticale (obliga-tion de financer des producteurs indépendants), a concentré les actifs des chaînes de télévision autour des fréquences hertziennes, et non de la propriété des programmes financés. Conséquence : des stra-tégies défensives sur des marchés décroissants, pas de relais de croissance, pas d’incitation à l’export.La question posée par l’étude est celle de la res-tauration d’une croissance permettant un jeu à somme positive entre diffuseurs et producteurs. La solution passe par plus d’intégration verticale et des concentrations ouvrant des incitations à l’export, au relèvement des investissements et à la mutualisation des risques.Cette réflexion, engagée il y a longtemps par la Chaire, lui a valu une forte visibilité médiatique avec l’arrivée de Netflix sur le marché audiovisuel.

> Contactolivier bomsel

Masao Yoshida (au centre), directeur de la centrale fukushima Dai Ichi,répond aux questions des journalistes, novembre 2011. © Jiji Press Photo, Ltd


mines paristech 47


moYEns financiErs

les dépenses prévisionnelles issues de la comptabilité analytique

LES MOYENS fINANCIErS

les ressources

Le tableau ci-dessous indique la répartition des ressources de l’École en 2014, en M€

enseiGnement 20%

recherche 80%

ressources École 2014 réalisé

2015prévisionnel

Dotation du ministère 47,7 48,1

Personnel 40,3 41,1

fonctionnement et investissement 7,4 7,0

ressources propres 4,4 4,5

total 52,0 52,6

DÉpenses École 2014 réalisé

2015prévisionnel

personnel 40,3 41,1

fonctionnement et investissement 10,7 10,1

total 51,0 51,2

partenaires

Armines 27,3 27,6

fondation 2,0 2,2

CNrS 1,9 2

Autres 5,7 5,5

total 36,9 37,3

total consolidé 88,9 89,9

Sciences de la terre et de l’environnement

Énergétique et procédés

Mécanique et matériaux

Mathématiques et systèmes

Économie, management et société

Cycles ingénieurs

Masters

formations spécialisées

Autres

p.47 lEs moYEns financiErs

p.48-49 lEs EffEctifs

p.50 consEil d’administration

p.51 orGaniGrammE

OrGA

NISA

TION

ET

MOY

ENSS

OMM

AIrE

OrGANISATIONET MOYENS

6,8 %

4,5 %

58,6 %

30,1 %

20.7%15.7%

18%

31.7%

13.9%

mines paristech 49


48 mines paristech

les effectifs au 31 DÉcembre 2014Directions et aDministration

direction générale & services généraux (dG) 55 54 1 - - 55 - - -direction du corps des mines 3 2 - 1 - 3 - - -direction de l'Enseignement (dirEns) 30 30 - - - 30 - - -direction de la recherche (dr) 6 6 - - - 6 - - -délégation Paris 14 14 - - - 14 - - -délégation fontainebleau 11 11 - - - 11 - - -délégation sophia antipolis 16 16 - - - 16 - - -délégation évry 5 3 2 - - 5 - - -

sous-total 140 136 3 1 - 140 - - -services communs

centre de calcul & des systèmes d’information (ccsi) 15 15 - - 2 13 - - -bibliothèque 19 17 2 - - 19 - - -musée de minéralogie 4 4 - - - 4 - - -Presses des mines 1 - 1 - - 1 - - -

sous-total 39 36 3 - 2 37 - - -sciences De la terre et De l’environnement

Géosciences 126 68 36 22 41 43 35 7 -sous-total 126 68 36 22 41 43 35 7 -

ÉnerGÉtique et procÉDÉsEfficacité énergétique des systèmes (cEs) 67 28 29 10 10 18 31 8 -thermodynamique des procédés (ctP) 20 10 6 4 4 10 6 - -Procédés, énergies renouvelables et systèmes énergétiques (Persée) 39 23 16 - 14 12 11 2 -observations, impacts, énergie (oiE) 15 8 6 1 6 5 4 - -

sous-total 141 69 57 15 34 45 52 10 -mÉcanique et matÉriaux

mise en forme des matériaux (cemef) 126 52 38 36 26 25 58 17 1matériaux (mat) 180 55 60 65 32 51 88 9 7mécanique des solides (lms)(3) 44 1 1 42 20 16 - 8 23

sous-total (hors lms) 306 107 98 101 58 76 146 26 8mathÉmatiques et systèmes

automatique & systèmes (cas) 21 12 - 9 7 - 14 - -cao robotique (caor) 52 23 13 16 17 8 24 3 2mathématiques appliquées (cma) 26 12 6 8 7 8 11 - -morphologie mathématique (cmm) 28 12 11 5 11 2 12 3 -recherche en informatique (cri) 19 13 4 2 6 4 7 2 3bio-informatique (cbio) 20 8 9 3 4 1 9 6 -

sous-total 166 80 43 43 52 23 77 14 5Économie, manaGement, sociÉtÉ

économie industrielle (cerna) 29 15 1 13 10 1 16 2 -Gestion scientifique (cGs) 56 24 7 25 17 3 34 2 -risques et crises (crc) 29 17 7 5 9 4 14 2 -sociologie de l’innovation (csi) 26 14 2 10 9 3 12 2 -

sous-total 140 70 17 53 45 11 76 8 1institut De formation

instit. sup. d’ingénierie et de gestion de l’envir. (isige) 7 6 1 - 3 4 - - -Pollen 1 1 - - 1 - - - -

sous-total 8 7 1 - 4 4 - - -

total GÉnÉral 1066 573 258 235 236 379 386 65 14

total ÉtuDiants inscrits à l’École 1289

Doc

tora

nts

tota

l Éco

le

ense

igna

nts

cher

cheu

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epa

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res

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Doc

tora

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ines

aut

res

Jeun

es c

herc

heur

s (p

ost-

doct

oran

ts)

EffEctifsEffEctifs

les effectifs Des cycles De formation

cycle Durée rappel 2013/2014 2014/2015 Dont étrangers Dont femmes Dont f. continue Diplôme 2014

inGÉnieurs civils (ic) 3 ans 467 460 75 102 0 1331re année 98 103 8 20 - -2e année 159 171 22 35 - -3e année 160 138 28 34 - 110fin de scolarité (1) 32 30 5 7 - 23étudiants visiteurs 18 18 12 6 - -

institut supÉrieur Des techniques (ist) 3 ans 69 57 0 8 0 211re année 21 10 - - - -2e année 26 21 - 6 - -3e année 22 26 - 2 - 21

masters niveau m2 et annÉe prÉDoctorale 10-18 mois 50 68 46 32 2 47stratégies énergétiques (mi sE) 7 9 8 6 - 5mobilité et véhicules électriques (mi mVE) 14 16 16 4 - 13transport et développement durable (mi tradd) 28 23 20 17 2 28économie du développement durable, de l’envir. et de l’énergie (mn EddEE) 1 - - - - 1année prédoctorale (Psl iti) 10 mois - 20 2 5 - -

mastères spÉcialisÉs et formations spÉcialisÉes 9-24 mois 193 203 67 82 93 182optimisation des systèmes énergétiques (osE) 18 18 6 8 3 18ingénierie et gestion du gaz (Gaz) 13 11 6 5 - 12management international de l’énergie (alef) 21 12 5 4 3 18énergies renouvelables (Enr) 12 9 2 - 1 12ingénierie et gestion de l’environnement (iGE) 21 19 1 16 6 19management international de l’environnement (EnVim) 16 23 7 12 6 15management industriel et systèmes logistiques (misl) 20 19 7 6 6 20maîtrise des risques industriels (mri) 13 23 6 14 13 13comportement des matériaux et dim. struct. (comadis) 3 - - - - 3matériaux, procédés de fabrication et modélisation (mapmod) 6 11 7 4 2 6Géostatistique (cfsG) 7 8 6 2 8 5Exploitation à ciel ouvert (ceseco) 6 6 5 1 6 6administration publique des mines (cesam) 4 2 2 1 2 4ingénierie des véhicules électriques (iVE)(2) 3 5 3 - - 3Executive ms management des syst. d’info. et des techno. (msit)(3) 16 24 3 2 24 16Executive ms rsE et développement durable (rsE-dd) 14 13 1 7 13 12

baDGe accrÉDitÉs par la cGe 6 mois 53 54 3 31 51 52management associatif (adema) 14 16 2 10 16 14management hospitalier (ma-Hos) 39 38 1 21 35 38

Doctorants (encaDrÉs à mines pARIStECh) 3 ans 396 386 145 108 19 961re année 111 95 34 26 8 -2e année 108 110 39 30 4 -3e année 97 107 37 30 2 42Prolongation 80 74 35 22 5 54

corps Des mines 3 ans 61 61 1 10 0 381re année 19 18 - 3 - -2e année 20 19 1 4 - 203e année 22 24 - 3 - 18

total 1 1 289 1 289 337 373 165 569École paristech shanGhai Jiao tonG 143 205 205 0 0 0

speit-1a 12 mois 86 62 62 - - -speit-2a 12 mois 57 86 86 - - -speit-3a 12 mois - 57 57 - - -

masters niveau m2 10-18 mois 330 314 150 88 18 305mi rEst – renewable Energy science & technology (école Polytechnique) 12 mois 30 49 37 15 - 29mi carE – énergies propres et renouvelables (Paristech) 24 mois 60 46 46 12 - 63mn GPx – Géophysique (iPGP) 12 mois 8 11 10 2 - 8mn bmE – Paris seulement spécialité biomatériaux(4) 12 mois 16 10 3 5 - 16mn P3m – Physique des matériaux, mécanique et modélisation (université de nice) 12 mois 24 24 6 3 - 23 mn sar – systèmes avancés, robotique (uPmc) 12 mois 67 61 21 8 - 62mn oiV – optique, image, vision (université de saint-Etienne) 12 mois 49 40 15 14 - 46mn modo – modélisation, optimisation, décision, organisation (université Paris dauphine) 12 mois 13 13 10 4 - 11mn mti – management de la technologie et de l'innovation (université Paris dauphine) 12 mois 34 33 1 17 5 32mn Gdo – Gestion et dynamique des organisations (université Paris ouest nanterre la défense) 12 mois 18 17 1 6 13 9mn moPP – management des organisations et des politiques publiques (université Paris ouest nanterre la défense) 12 mois 11 10 - 2 - 6

total 2(5) 473 519 355 88 18 305

rÉpartition par employeur rÉpartition par fonction

(1) (2)

(1) Élèves polytechniciens et normaliens restant 21 mois à l’école(2) Mastère Spécialisé en collaboration avec Arts&Métiers, ENPC et Ensta(3) Mastère Spécialisé en collaboration avec HEC(4) en collaboration avec universités Paris Descartes et Paris Diderot, Télécom PT, ESPCI et A&M PT(5) formations dont MINES ParisTech n’est pas un des organisateurs principaux

Mi : Master internationalMn : Master national (M2)

(1) Ingénieurs fonctionnels, personnels techniques et administratifs et visiteurs.(2) Étudiants inscrits dans des établissements extérieurs(3) Le LMS ayant pour tutelle principale l’école polytechnique, ses personnels ne sont pas comptés dans les totaux.

50 mines paristech consEil d’administration

CONSEIL D’ADMINISTrATION

président

Jacques aschenbroichdirecteur général de ValEo

personnalités nommées par le ministre chargé de l’industriepascale brianDinspectrice générale de première classe ministère de l’agriculture

patrice cainedirecteur général opérations et Performance Groupe tHalEs

corinne cuisinierdirecteur général – General manager sibElco france

françois lefebvredirecteur général Groupe PonticElli

Jean-yves naouriPersonnalité qualifiée

Élisabeth patÉ-cornellProfessor management science and Engineering, standford university

représentants de l’État nommés par le ministre chargé de l’industrie

pascal fauredirecteur général des Entreprises ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique

michèle feJoZPersonnalité qualifiée

laurent micheldirecteur général de l’énergie et du climat ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie direction de l’énergie et du climat

xavier montaGneadjoint au directeur scientifique du secteur « énergie, développement durable, chimie et procédés », direction générale de la recherche et de l’innovation, ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche

luc rousseauVice-Président, conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique

Jean-baptiste verlhacconseiller scientifique pour la physique et la chimie dGEsiP ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche direction générale pour l’Enseignement supérieur et l’insertion professionnelle

représentants des collectivités territoriales de la région Île-de-france désignés par le ministre chargé de l’industrie

pierre Dubreuilconseiller régional de la région Île-de-france directeur général inraP

Gérard euDeVice-Président du conseil général de seine-et-marne, chargé du développement économique, de la recherche et de l’emploi

marie-christine lemarDeleyadjointe au maire de Paris, chargée de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante

représentants des personnels de mines paristechmarc bernacKichargé de recherche, centre de mise en forme des matériaux sophia antipolis

françois cauneaumaître de recherche, centre Procédés, énergies renouvelables et systèmes énergétiques sophia antipolis

Dominique GuirauD-Devillechargée de mission de classe exceptionnelle délégation de Paris

représentants des élèves de mines paristech

vincent bortolussiau titre des élèves-chercheurs centre des matériaux, évry

Jean-bernard eytarDau titre des élèves titulaires ou stagiaires, en formation continue ou en spécialisation diplômante

Jean Guisau titre des élèves titulaires ou stagiaires, en formation continue ou en spécialisation diplômante

représentant de l’institut mines-télécom (voix consultative)philippe Jametdirecteur généralinstitut mines-télécom

assistent avec voix consultativeromain soubeyrandirecteur de minEs Paristech

Jérôme aDnotdirecteur-adjoint de minEs Paristech chargé de l’Enseignement

alain GirarDsecrétaire général de minEs Paristech

Damien GoetZdirecteur-adjoint de minEs Paristech chargé de la recherche

marie-solange tissierdirecteur-adjoint de minEs Paristech chargée de la formation du corps des mines

emmanuel rousseldirecteur des ressources humaines de minEs Paristech

Didier maupascontrôleur budgétaire et comptable ministériel ministère de l’économie, des finances et et des comptes publics

Jean-christophe Giocantiagent comptable de minEs Paristech

patricia renauDdirectrice d’armines

Documents

MINES ParisTech - rapport d’activité 2014 RAPPORT D ... · E arisT ech 3 rapport d’activité 2014 MINES ParisTech En brEf MINES ParisTech EN brEf Des formations D’excellence