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REPUBLIQUE DU MALIUn Peuple – Un But – Une Foi
Septembre 2008
1. Introduction
2. Contribution de l’agriculture à l’économie
3. Secteur Agricole
4. La sécurité alimentaire au Mali
5. Échanges de produits agricoles
6. Cadres Politiques de référence
7. Politiques mises en œuvre
8. Actions et Initiatives
9. Besoins de Financement
10. Conclusions
Pays enclavé situé entre les 10° et 17° latitudes Nord
Population totale résidente = 11,700 millions d’hbts. en 2005et 18,08 millions en 2020
Taux de croissance de la population = 2,2%
Taux de croissance annuel moyen du PIB de 3,2% en 2007contre 5,3% en 2006
Pays stable politiquement et socialementPerformances macro-économiques améliorées (2002-2006)Part du secteur développement ruralau PIB 34% (2003-2007)
dont en 200720,9% pour l’agriculture9,6 % pour l’élevage0,9 % pour la pêche3, 9 % pour la sylviculture
Terres agricoles = 46,6 millions d’hectares
dont 12,2 millions de terres de cultures30 millions de terres de pâturage3,3 millions d'ha de réserves de faune1,1 millions d'ha de réserves forestières
Terres aptes à l’irrigation, plus de 2,2 millions d’hectares
Ressources en eaux souterraines estimées à 2.700 milliards de m3
Ressources forestières, pastorales et halieutiques abondantes
Forte dépendance des aléas climatiques
Dégradation des ressources naturelles (sol, eau, végétation)
Déprédateurs et épizooties
Désertification
Perte de la biodiversité
socioéconomiquesFaible productivité et insécurité alimentaire
Professionnalisation insuffisante des acteurs du secteur et faible accès au crédit
Faiblesse des investissements privés dans le secteur rural
Contraintes commercialesProcédures commerciales contraignantes
Difficultés d’application des normes de qualité
Faible capacité de valorisation des produits agricoles (Infrastructures, équipements)
Insuffisances des données et informations sur les prix
Absence de mécanismes de financement pour la couverture des risques
Plusieurs facteurs aggravants
Pluviométrie déficitaire et mal répartieÉpisodes de sécheresse sévères et des fléaux naturels(1983-84 et 1987-88)Péril acridien en 2004Subventions des pays développés à la production et aucommerceBaisse des cours du coton
Conséquences
Dégradation des actifs du secteur agricole du paysDégradation avancée des ressources naturelles et de l'environnement
Sur les deux dernières décenniesLe Riz montre une croissance continue et stable - la croissance de la branche consolidée riz a été de 9,32%
Le coton en baisse- le taux de croissance du coton a été de 6,25 % mais la production en
moins de 5 ans est tombée à 247 000 tonnes de coton graine soit le 1/3 du potentiel,
L’Elevage, la Pêche et l’aquaculture reçoivent moins d’investissements- l'élevage se distingue par un taux moindre 2,18% et un taux négatif -
6,99% durant les années 80.
Augmentation des prix par rapport à leur niveau de 2007
riz : 14% soit 18%
farine de blé : 25%
lait : 20%
huile : 53%
aliment bétail : 70%
Hausses imputables à l'inflation importée sauf pour l'aliment bétail
Source : Les implications structurelles de la libéralisation sur l’agricultureet le développement rural au Mali (figure 10)
VALEURS DES IMPORTATIONS ALIMENTAIRES EN 2001 en %
Huiles e t gras
Divers
Sucre
Laits , produits laitiers et œufs
Céréales
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Im portations
%
Source : Contraintes au développement du secteur agricole et à l’amélioration de la sécurité alimentaire au Mali; Mai 2008 (Graphique 5 : Évolution du bilan céréalier, 1990-2005
0%
20%
40%
60%
80%
100%
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
Autres
Coton
Elevage
Or
Principaux produits d’exportation en valeur en en % du total des exportations
EVOLUTION DE LA SITUATION ALIMENTAIRE DE 1996 A 2005
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
Cam pagnes agricoles
Tonn
es
Impo rtatio ns(x1000 T)P ro ductio n Dispo nible(x1000 T)Co ns apparente To tale(x1000 T)
Imp o r t at io ns( x10 0 0 T ) 10 9 9 7 116 10 7 111 2 4 4 2 6 0 2 3 4 2 51 2 71
Pr o d uct io n D isp o nib le( x10 0 0 T ) 1 74 3 1 6 8 5 2 0 0 1 2 2 9 3 1 79 3 1 9 8 0 1 9 8 9 2 6 78 2 2 54 2 6 72
C o ns ap p ar ent e T o t ale( x10 0 0 T ) 1 8 0 5 1 8 18 2 0 54 2 2 4 2 1 9 4 6 2 3 8 6 2 2 2 9 2 4 4 8 2 0 59 2 72 2
19 9 6 -19 9 7
19 9 7-19 9 8
19 9 8 -19 9 9
19 9 9 -2 0 0 0
2 0 0 0 -2 0 0 1
2 0 0 1-2 0 0 2
2 0 0 2 -2 0 0 3
2 0 0 3 -2 0 0 4
2 0 0 4 -2 0 0 5
2 0 0 5-2 0 0 6
Source : Contraintes au développement du secteur agricole et à l’amélioration de la sécurité alimentaire au Mali; Mai 2008 (Graphique 5 : Évolution du bilan céréalier, 1990-2005
Renforcer les projet et programmes d'aménagement et d'équipement hydro agricole, d'aménagements pastoraux et de restauration de la fertilité de sols
Renforcer la sécurité alimentaire
Développer des programmes de productivité et de diversification de la production agricole
Renforcer les projets et programmes de développement institutionnel et de capacités d’intervention des acteurs des filières
UN ENGAGEMENT INTERNATIONAL ET POLITIQUES COMMUNAUTAIRES
Objectifs du Millénaire pour le Développement
Politiques Agricoles Communes (NEPAD, UEMOA, CEDEAO)
DES POLITIQUES NATIONALES POUR LE SECTEUR DU DÉVELOPPEMENT RURAL ELABOREES ET NEGOCIEES DE FAÇON PARTICIPATIVE
Cadre Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (CSCRP)
Loi d’Orientation Agricole (LOA) en 2006
Schéma Directeur en 1992; actualisation faite en 2000
Stratégie Nationale de Développement de l’Irrigation, 2002 en cours de révision
Stratégie Nationale de Sécurité Alimentaire au Mali, 2002
ORIENTATIONS STRATÉGIQUES DU CSCRP
Développement des infrastructures et du secteur productif
Poursuite et consolidation des réformes structurelles
Renforcement du secteur social.
LOI D’ORIENTATION AGRICOLE
Objectifs
La LOA vise la souveraineté alimentaire à travers la promotion d'une agriculture durable, moderne et compétitive et qui vise à devenir le moteur de la croissance
Stratégie
Promotion volontariste de la modernisation de l'agriculture familiale et de l'entreprise Agricole, pour favoriser l'émergence d'un secteur agro-industriel structuré, compétitif et intégré aux économies nationale et sous-régionale
Au plan macroéconomique
Élimination des taxes à l’exportation avec restrictions quantitatives à l’importation et à l’exportation
Simplification des droits et taxes à l’exportation
Libéralisation des prix
Réduction du poids des salaires dans le budget de l’état
Renforcement du contrôle budgétaire et de la programmation des investissements publics
Au plan institutionnel
Institutionnalisation du Conseil Supérieur Agricole présidé par le Président de la République
Création d’un Fonds National de Développement Agricole (FNDA) comportant plusieurs guichets (Calamités, Recherche, Garanties)
Reconnaissance et sécurisation du statut des exploitations et exploitants Agricoles
Création des Interprofessions agricoles
Création des Commissions foncières locales
Mesures face à la crise alimentaire
Cellule de veille sous la Présidence de la Primature
Conseil National des Prix (Société civile, Opérateurs économiques, Syndicats, Douanes, Sécurité civile, Ministères Chargés du secteur agricole…etc.)
Exonérations de droits de douanes et de TVA temporaires
Suivi rigoureux et systématique des importations des denrées de première nécessite doublé de celui del’évacuation depuis les ports
IMPLICATION DES PRODUCTEURS ET OPÉRATEURS Adoption et mise en œuvres des actes législatifs et règlementaires légalisant les métiers agricoles ainsi que les interprofessions agricoles et définissant les modalités de création et d'enregistrement
AMÉLIORATION DU FINANCEMENT DU SECTEUR AGRICOLE
Renforcement de l'investissement privé à travers le Fonds National de Développement Agricole (FNDA)
Promotion du «Partenariat-Public-Privé» à travers la culture du tournesol et du Maïs au Sud et du Blé au Nord
Développement de projets d’investissements à travers le Fonds d’innovation et d’investissement ( FII.) du Programme de Compétitivité et de Diversification Agricoles (PCDA)
POURSUITE MISE EN VALEUR DES TERRES IRRIGABLES (2008-2012)81 556 ha en maîtrise totale (Office du Niger et PPIV);16 134 ha en maîtrise partielle5 666 ha en aménagements de proximité (bas-fonds, mares, oueds etc.)
DOMAINES D’INTERVENTION
DOMAINES D’INTERVENTION
PRODUCTION D'INTRANTS ET D'ÉQUIPEMENTS AGRICOLES
Réalisation d’usines privées de mixage et d'ensachage d'engrais minéraux;
Réalisation d'une usine d'assemblage de tracteurs;
Recherche de financement pour la mise en valeur des phosphates de Tilemsi
MISE À DISPOSITION DE TECHNOLOGIES PERFORMANTES
Mise en place par le PCDA de centres de démonstration, de diffusion et de prestation (CDDP) de technologies d'intensification
Création de Centres Régionaux de Recherche Agronomique à Tombouctou et Kidal
Réhabilitation et équipement de huit Stations et de treize Sous – stations
Renforcement en ressources humaines (personnel vieillissant)
Appui au service semencier national et à son réseau de producteurs
POURSUITE DU DÉSENCLAVEMENT DU PAYS
Poursuite du volet « pistes rurales » du Programme Sectoriel de Transport
Réhabilitation de 1 111 km de pistes dans la zone d'intervention du PCDA
DOMAINES D’INTERVENTION INTENSIFICATION DES FILIÈRES AGRICOLES
Filière coton : Privatisation de la CMDTFilière riz : Mise en œuvre de l’Initiative Riz en 2008/2009
Production de 1 million T de riz marchand dont 100 000 T pour l’exportationPromotion de la culture de variété de riz NERICA (riziculture pluviale et de bas-fonds)
Filières production animale : lait, Bétail et viandeFilières porteuses: Promotion du Sésame, du Fonio , filières mangue , etc.
AMELIORATION DE LA COMPETITIVITE DE FILIERES HORTICOLESValidation de profils stratégiques des filières agricoles Réalisation d'un Terminal Fruitier Moderne à BamakoIdentification et installation des Opérateurs Privés de filières
DÉVELOPPEMENT DE MARCHÉS AGRICOLESDéveloppement de systèmes communautaires de commercialisationBourse Nationale de céréales à Ségou
Salon International de l'Agriculture de Bamako (SIAGRI)
Politiques agricoles communes de l'UEMOA (PAU) et de la CEDEAO ( PAC)
IINITIATIVES/PROJETS/PROGRAMMESen milliards
de FCFAen %
1. Projets et programmes existants d'aménagement des infrastructures et équipement ruraux et de restauration de la fertilité de sols 315 13%
2. Sécurité alimentaire et protection des revenus des couches défavorisées 1 095 45%
3. Développement de programmes visant l'augmentation de la contribution du secteur rural à la croissance économique du pays 940,17 39%
4. Renforcement des projets et programmes de développement institutionnel et de capacités des acteurs des filières 79 3%
I N I T I A T I VES / P R OJ ET S / P R OGR A M M ES
1.13%
2.45%
3.39%
4.3%
AU TITRE DE L’INTEGRATION SOUS REGIONALEPoursuivre la mise en œuvre effective de la Politique Agricole de l’Union (PAU) de l’UEMOA et de la Politique Agricole Commune (PAC) de la CEDEAO
POUR L’ETATRenforcer la mise en œuvre harmonisée du CSCRP et des politiques agricoles Mobiliser les financements pour le développement et la réalisation des 103 356 Ha d’ici 2012Poursuivre le désenclavement du paysOrienter les investissements privés vers le secteur agricoleReconnaître et promouvoir les métiers et services agricolesRenforcer la recherche agricole à travers l’équipement, la formation et la régionalisation
POUR LES PRODUCTEURS
Créer des organisations professionnelles et interprofessions agricoles
POUR LE SECTEUR PRIVÉInvestir dans la production agricole et l’agro-alimentaire notamment des Unités de transformation et de production d'intrants et d'équipements (Engrais, Tracteurs…etc)
AU TITRE DU PARTENARIAT PUBLIC - PRIVÉDévelopper les marchés et améliorer l’accès aux marchésRenforcer les capacités des acteurs en matière de mise en marché et de négoce des produits agricolesRéaliser des programmes de diversification agricole et de valorisation des produits agricoles
AU TITRE DE L’ASSISTANCE TECHNIQUE ET FINANCIEREMettre fin aux politiques de subventions aux exportations des pays développés
Malgré les ressources et potentialités du secteur développement rural, la qualité de ses politiques, les réformes opérées en son sein ainsi que les efforts déployés qui ont conduit à des résultats perceptibles,le niveau d'investissements dans le secteur demeure faible.
Pour que le secteur soit un véritable levier de l’économie tout en intégrant harmonieusement l’économie sous-régionale et mondiale les investissements envisagés méritent d’être fortement soutenus.