Mise en œuvre et isolation des planchers mixtes bois-béton

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www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

Rgles de lArt Grenelle Environnement 2012

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MISE ENUVRE ETISOLATION

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Rgles de l Rrt Grenelle nvironnement 2012 Ce programme est une application du Grenelle Environnement. Il vise revoir lensemble des rgles de construc-tion, afin de raliser des conomies dnergie dans le btiment et de rduire les missions de gaz effet de serre.

e Grenelle nvironnement a fix pour les btiments neufs et existants des objectifs ambitieux en matire dconomie et de production dnergie. e secteur du btiment est engag dans une mutation de trs

grande ampleur qui loblige une qualit de ralisation fonde sur de

nouvelles rgles de construction.

e programme Rgles de lRrt Grenelle nvironnement 2012 a pour

mission, la demande des ouvoirs ublics, daccompagner les quelque

370 000 entreprises et artisans du secteur du btiment et l'ensemble des

acteurs de la filire dans la ralisation de ces objectifs.

ous limpulsion de la RB et de la B, de lRQ, de la RR

onstruction et du RB, les acteurs de la construction se sont rassembls

pour dfinir collectivement ce programme. inanc dans le cadre du

dispositif des certificats dconomies dnergie grce des contributions

importantes d (15 millions deuros) et de G UZ (5 millions

deuros), ce programme vise, en particulier, mettre jour les rgles de lart

en vigueur aujourdhui et en proposer de nouvelles, notamment pour ce

qui concerne les travaux de rnovation. es nouveaux textes de rfrence

destins alimenter le processus normatif classique seront oprationnels

et reconnus par les assureurs ds leur approbation ; ils serviront aussi

ltablissement de manuels de formation.

e succs du programme Rgles de lRrt Grenelle nvironnement 2012

repose sur un vaste effort de formation initiale et continue afin de renforcer

la comptence des entreprises et artisans sur ces nouvelles techniques et ces

nouvelles faons de faire. otes des outils ncessaires, les organisations

professionnelles auront cur daider et dinciter la formation de tous.

es professionnels ont besoin rapidement de ces outils et rgles du jeu

pour russir le Grenelle nvironnement.

Alain MAUGARD

rsident du omit de pilotage du rogramme Rgles de lRrt Grenelle nvironnement 2012

rsident de QURRBRR

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Rfin de rpondre au besoin daccompagnement des professionnels du btiment pour atteindre les objectifs ambitieux du Grenelle nvironnement, le programme Rgles de lRrt Grenelle nvironnement 2012 a prvu dlaborer les documents suivants :

es Recommandations Professionnelles Rgles de lRrt Grenelle nvironnement 2012 sont des documents techniques de rfrence, prfigurant un avant-projet R RU, sur une solution technique cl amliorant les performances nergtiques des btiments. eur vocation est dalimenter soit la rvision dun R RU aujourdhui en vigueur, soit la rdaction dun nouveau R RU. es nouveaux textes de rfrence seront reconnus par les assureurs ds leur approbation.

es Guides Rgles de lRrt Grenelle nvironnement 2012 sont des documents techniques sur une solution technique innovante amliorant les performances nergtiques des btiments. eur objectif est de donner aux professionnels de la filire les rgles suivre pour assurer une bonne conception, ainsi quune bonne mise en uvre et raliser une maintenance de la solution technique considre. Rls prsentent les conditions techniques minimales respecter.

es Calepins de chantier Rgles de lRrt Grenelle nvironnement 2012 sont des mmentos destins aux personnels de chantier, qui illustrent les bonnes pratiques dexcution et les dispositions essentielles des Recommandations rofessionnelles et des Guides Rgles de lRrt Grenelle nvironnement 2012 .

es Rapports Rgles de lRrt Grenelle nvironnement 2012 prsentent les rsultats soit dune tude conduite dans le cadre du programme, soit dessais raliss pour mener bien la rdaction de Recommandations rofessionnelles ou de Guides.

es Recommandations Pdagogiques Rgles de lRrt Grenelle nvironnement 2012 sont des documents destins alimenter la rvision des rfrentiels de formation continue et initiale. lles se basent sur les lments nouveaux et/ou essentiels contenus dans les Recommandations rofessionnelles ou Guides produits par le programme.

ensemble des productions du programme daccompagnement des professionnels Rgles de lRrt Grenelle nvironnement 2012 est mis gratuitement disposition des acteurs de la filire sur le site Rnternet du programme : http://www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

AVANT-PROPOS

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MISE ENUVRE ETISOLATION DESPLANCHERS MIXTES BOIS-BTON

Slmmaire

onception : RRX Rluustrations : RB diteur : RQ R RBR : 978-2-35443-266-9

1 - Introduction ............................................................ 5

2 - Domaine dapplication ........................................... 8

3 - Rfrences .............................................................. 10

4 - Glossaire ................................................................ 15

5 - Composition etfabrication ................................... 225.1. Rlments constitutifs ................................................................................................. 22

6 - Principes demise enuvre ................................. 296.1. esures de scurit sur chantier ............................................................................. 296.2. rincipes gnraux de mise en uvre .................................................................... 34

7 - Conception etdimensionnement ........................ 627.1. tabilit en phase provisoire .................................................................................... 627.2. tabilit en phase dfinitive ..................................................................................... 677.3. curit au feu ........................................................................................................... 887.4. Rhermique ................................................................................................................... 907.5. Rcoustique ............................................................................................................... 1047.6. isme .......................................................................................................................1107.7. inition et aspect ...................................................................................................... 1317.8. urabilit .................................................................................................................. 131

8 - Annexe Exemple dattestation debon dimensionnement duplancher bois ensupport dedalle .......................................................................134

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es planchers mixtes connects bois-bton sont composs de solives sur lesquelles sont fixs des connecteurs le plus souvent mtalliques. es gomtries, types et modes de fixation de ces connecteurs aux lments bois varient selon les procds. es planchers mixtes bois-bton peuvent tre utiliss en relation avec tout type de supports verticaux selon le degr de connaissance et de matrise de chaque variante.

Une dalle bton est coule en place sur la surface compose des l-ments de structure en bois et ventuellement du platelage compl-mentaire. es connecteurs sont ainsi pris dans lpaisseur variable de cette dalle, ferraille selon les besoins. ensemble constitue, aprs prise du bton, une section mixte dont les performances mcaniques sont mesurables.

1Introduction

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s igure 1 : lancher mixte bois-bton sur solive

Une solution de plancher mixte bois-bton constitue une rponse pertinente pour remplir les diffrentes fonctions dun tel composant douvrage.

es planchers mixtes sont souvent utiliss pour leur capacit reprendre les charges. Rinsi, un plancher bois-bton permet dutiliser en flexion gravitaire le bois en zone tendue et le bton en zone com-prime avec une optimisation mcanique et massique.

Un plancher bois-bton permet de disposer de poutres ou dalles massives offrant une bonne rsistance au feu et un cran efficace avec la dalle bton pour freiner la propagation directe de lincendie dun tage un autre. Une telle solution permet dallier un mat-riau lger ayant de bonnes caractristiques mcaniques en flexion-traction un matriau plus lourd qui apporte, outre une rigidit en flexion, une masse propice la loi de masse pour participer liso-lation phonique dtage tage, mais galement une inertie ther-mique particulirement intressante pour le confort dt de bti-ment ossature en bois.

a connexion mcanique du systme de poutraison une dalle en bton arm offre le choix pour la connexion du plancher aux murs en maonnerie ou en bton arm : cette connexion peut se faire directe-ment de la dalle bton arm aux murs au droit des chanages, avec des liaisons continues et particulirement rsistantes et rigides ; mais elle peut galement se raliser par un ancrage des poutres dans les chanages des murs. ette dernire solution offre une possibilit int-ressante de supprimer un pont thermique par interposition dun iso-lant la priphrie de la dalle. lle est cependant peu recommande pour une utilisation en zone sismique. Une connexion mcanique entre les poutres ou les dalles en bois et la dalle en bton arm permet

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de grer, et doptimiser, la rigidit de cette connexion afin de limiter les effets indsirables de dilatation et de retrait diffrentiel dorigines physiques (temprature, humidit, prise ou durcissement, etc.).

ette technique a galement lavantage de pouvoir se combiner de nombreuses solutions standards disolation thermique et acoustique (plafonds suspendus, chapes isoles, contre-cloisons, etc.). Rinsi, par exemple, l'paisseur rduite de la dalle bton permet de mnager des espaces supplmentaires afin de rapporter de l'isolant. eci consti-tue une solution intressante pour l'amlioration thermique des plan-chers hauts et bas.

Bien qutant utiliss depuis une vingtaine dannes, les planchers mixtes bois-bton sont aujourdhui considrs comme une technique non traditionnelle car aucun document ne dcrit de faon unifie com-ment les dimensionner. Rucun document indiquant leur principe de mise en uvre nest par ailleurs disponible.

a procdure volontaire dRvis Rechnique, constitue donc la seule base technique disponible ce jour. Rl existe nanmoins une varit de types de planchers mixtes disponibles sur le march et utiliss sans Rvis Rechnique associ.

objectif du prsent document est de constituer un premier rf-rentiel technique de conception et de mise en uvre des planchers mixtes bois-bton qui aille au-del des lments figurant dans les Rvis Rechniques.

es recommandations professionnelles prsentent donc dune part un tat de lart sur cette technique, et dautre part des prcisions sur des points pour lesquels les Rvis Rechniques napportent pas ncessai-rement de rponse :

impact des dispositifs constructifs associs aux planchers mixtes bois-bton sur les performances thermiques ;

possibilit de rduction des ponts thermiques en faade par uti-lisation de ces planchers et selon la typologie des murs (bois, bton, maonnerie...) ;

prcisions sur les bonnes pratiques de mise en uvre (stabi-lit en phase provisoire, taiement, conditions de scurit sur chantier).

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es recommandations professionnelles RRG traitent des planchers mixtes bois bton mise en uvre sur supports verticaux en bton, en maonnerie, en ossature bois ou en construction mtallique.

es planchers mixtes concerns comprennent des solives en lments de structures bois sur lesquels sont fixs des connecteurs assurant la liaison bois-bton. a raideur en cisaillement de la connexion entre le bois et le bton doit tre connue ou pouvoir tre calcule.

e domaine dapplication vis est celui des btiments dhabitations, de bureaux ou tablissements recevant du public dans les conditions de la rance uropenne, en zone de sismicit 1 4 inclus.

es planchers viss sont ddis exclusivement la reprise de charge statique ou quasi-statique pour des catgories dusage R,B,1,2,3 et 1 au sens de la norme R 1991-1.

e prsent document ne traite pas de lutilisation sous charges pou-vant entraner des chocs ou des phnomnes de fatigue.

e prsent document traite de lutilisation des planchers dans des locaux de faible ou moyenne hygromtrie lexclusion des locaux forte et trs forte hygromtrie cest--dire ceux pour lesquels W/n >5 g/m3.

W = quantit de vapeur deau produite lintrieur du local par heure

n = taux de renouvellement dair.

e document a pour objectif de dfinir des recommandations d'ex-cution, propres tirer le meilleur parti technique de ces procds en gardant l'esprit la ncessaire compatibilit entre la performance nergtique du btiment, considre comme la priorit majeure de ce document, et les autres exigences (acoustique, sismique, feu, mcanique).

2Domaine dapplication

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Le prsent document traite de lutilisation des planchers mixtes en rnovation exclusivement.

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R R RR 10140-5, Rcoustique esurage en laboratoire de lisolation acoustique des lments de construction artie 5 : exigences relatives aux installations et appareillage dessai , mars 2013

R R 12354-1, Rcoustique du btiment alcul de la perfor-mance acoustique des btiments partir de la performance des l-ments artie 1 : isolement acoustique aux bruits ariens entre des locaux , aot 2000

R R 12354-2, Rcoustique du btiment alcul de la perfor-mance acoustique des btiments partir de la performance des l-ments artie 2 : isolement acoustique au bruit de choc entre des locaux , septembre 2000

R R 12354-3, Rcoustique du btiment alcul de la perfor-mance acoustique des btiments partir de la performance des l-ments artie 3 : isolement aux bruits ariens venus de lext-rieur , juin 2000

R 03-001, archs privs ahiers types ahier des clauses administratives gnrales applicable aux travaux de btiment fai-sant l'objet de marchs privs, dcembre 2000

R R 206-1. Bton artie 1 : spcification, performances, produc-tion et conformit, avril 2004

R R 300 anneaux de lamelles minces, longues et orientes (RB) finitions, classification et exigences, octobre 2006

R R 312 anneaux de particules xigences, novembre 2010

R R 338 Bois de structure lasses de rsistance, dcembre 2009

3Rfrences

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R R 636 ontreplaqu xigences, novembre 2012

R B52-001 Rgles d'utilisation du bois dans la construction lassement visuel pour l'emploi en structures des bois scis fran-ais rsineux et feuillus artie 1 : bois massif, aot 2011

R R 13670. xcution des structures en bton, fvrier 2013.

R R 14279+R1. amibois (R) finitions, classification et sp-cifications, mai 2009

R R 14374. tructures en bois R (amibois) xigences, mars 2005

R R 15497. Bois massif de structure entures multiples xigences de performances et exigences minimales de fabrication, juin 2014

R B50-105-3 urabilit du bois et des produits base de bois Bois massif trait avec produit de prservation artie 3 : perfor-mances de prservation des bois et attestation de traitement Rdaptation la rance mtropolitaine et aux R, fvrier 2008

R R RR 10211 onts thermiques dans les btiments lux ther-miques et tempratures superficielles alculs dtaills, avril 2008

R R 12871 anneaux base de bois termination des caract-ristiques de performance des panneaux travaillants utiliss en plan-chers, toitures et murs, aot 2013

R R 26891, tructures en bois Rssemblages raliss avec des lments mcaniques de fixation rincipes gn-raux pour la dtermination des caractristiques de rsistance et de dformation, aot 1991

R 13501-1+R1, lassement au feu des produits et lments de construction artie 1 : classement partir des donnes d'essais de raction au feu, fvrier 2013

R 13501-2+R1, lassement au feu des produits et lments de construction artie 2 : classement partir des donnes d'essais de rsistance au feu l'exclusion des produits utiliss dans les sys-tmes de ventilation, mars 2013

R R 14080 tructures en bois Bois lamell coll et bois massif reconstitu xigences, aot 2013

R R 14081-1 +R1: tructures en bois Bois de structure section rectangulaire class pour sa rsistance artie 1 : exigences gn-rales, Rvril 2011

R R 1990 urocodes structuraux Base de calcul des struc-tures, mars 2003

R R 1990/RR urocodes structuraux Base de calcul des struc-tures Rnnexe nationale la R R 1990 : 2003, dcembre 2011

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R R 1990/R1 urocode Base de calcul des structures, juillet 2006

R R 1990/R1 urocode Base de calcul des structures Rnnexe nationale la R R 1990/R1 : 2006 , dcembre 2007

R R 1991-1-1 urocode 1 Rctions sur les structures artie 1-1 : actions gnrales oids volumiques, poids propres, charges d'exploitation des btiments, mars 2003

R R 1994-1-1 urocode 4 alcul des structures mixtes acier-bton artie 1-1 : rgles gnrales et rgles pour les btiments, juin 2005.

R R 1991-1-6 urocode 1 Actions surlesstructures Partie1-6 : actions gnrales Rctions en cours d'excution, novembre 2005

R R 1991-1-6/RR urocode 1 Rctions sur les structures artie 1-6 : actions gnrales Rctions en cours d'excution Rnnexe nationale de la R R 1991-1-6:2005 Rctions gnrales Rctions en cours d'excution, mars 2009

R R 1995-1-1 urocode 5 onception et calcul des struc-tures en bois artie 1-1 : gnralits Rgles communes et rgles pour les btiments, novembre 2005

R R 1995-1-2 urocode 5 onception et calcul des structures en bois artie 1-2 : gnralits alcul des structures au feu, sep-tembre 2005

R R 1995-1-2/RR urocode 5 conception et calcul des struc-tures en bois artie 1-2 : gnralits alcul des structures au feu Rnnexe Rationale la R R 1995-1-2:2005 Gnralits alcul des structures au feu, avril 2007

R R 1998-1 urocode 8 alcul des structures pour leur rsis-tance aux sismes artie 1 : rgles gnrales, actions sismiques et rgles pour les btiments, septembre 2005

R R RR 717-1 Rcoustique valuation de l'isolement acous-tique des immeubles et des lments de construction artie 1 : Rsolement aux bruits ariens, mai 2013

R R RR 717-2 Rcoustique valuation de l'isolement acous-tique des immeubles et des lments de construction artie 2 : rotection contre le bruit de choc, mai 2013

R R 12354-3 Rcoustique du btiment alcul de la performance acoustique des btiments partir de la performances des lments artie 3 : Rsolement aux bruits ariens venus de l'extrieur, juin 2000

thode de calcul Rh-B, 2012

Rglementation Rhermique des Btiments xistants. Rgles Rh-U x ascicule 2 : atriaux

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Rglementation Rhermique des Btiments xistants. Rgles Rh-U x ascicule 5 : onts thermiques

R RU 21 1-1 / R 18-201 Rravaux de btiment xcution des ouvrages en bton artie 1 : cahier des clauses techniques types, mars 2004

R RU 25.41 1-1 / R 72-203-1-1 Rravaux de btiment Ruvrages en plaques de pltre laques faces cartonnes artie 1 : cahier des clauses techniques types, dcembre 2012

R RU 26.2 1-1 / R 14-201-1-1 Rravaux de btiment hapes et dalles base de liants hydrauliques artie 1 : cahier des clauses techniques types, avril 2008

R RU 41.2 1-1 / R 14-201-1-1 Rravaux de btiment Revtements extrieurs en bois artie 1 : cahier des clauses tech-niques types, avril 2008

R RU 51.11 1-1 / R 63-204-1-1 arquets et revtements de sols ose flottante des parquets contrecolls et revtements de sol placage bois artie 1 : cahier des clauses techniques types, dcembre 2009

R RU 51.3 1-1 / R 63-203-1-1 lanchers en bois ou en pan-neaux base de bois artie 1 : cahier des clauses techniques types, novembre 2004

R RU 52.1 1-1 / R 61-202-1-1 Rravaux de btiment rev-tements de sols scells artie 1 : cahier des clauses techniques types (R), novembre 2010

R RU 58.1 1-1 / R 68-203-1-1 Rravaux de btiment pla-fonds suspendus artie 1 : cahier des clauses techniques types (R), dcembre 2008

RU 31-2 Rravaux de btiment onstruction de maisons et bti-ments ossature en bois, janvier 2011

R RU 31.1 / R 21-203 Rravaux de btiment harpente et escaliers en bois artie 1 : cahier des clauses techniques et artie 2 : cahier des clauses spciales & Rmendements 1 et 2, mai 1993 et aot 2002

R RU 41.2 / R 65-210 Rravaux de btiment Revtements extrieurs en bois artie 1 : cahier des clauses techniques artie 2 : cahier des clauses spciales, mai 1995 + Rmendement R1 de novembre 2001

R RU 51.3 / R 63-203 Rravaux de btiment lanchers en bois ou en panneaux base de bois artie 1-1 : cahier des clauses techniques artie 1-2 : ritres Gnraux de choix des atriaux (G) artie 2 : cahier des clauses administratives spciales, novembre 2004

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cret n2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif la prvention du risque sismique

cret n2010-1255 du 22 octobre 2010 portant dlimitation des zones de sismicit du territoire franais

Rrrt du 22 octobre 2010 relatif la classification et aux rgles de construction parasismique applicables aux btiments de la classe dite risque normal + Rrrt du 25 octobre 2012 modifiant larrt du 22 octobre 2010 relatif la classification et aux rgles de construction parasismique applicables aux bti-ments de la classe dite risque normal

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Acrotre

uret en bton ou en maonnerie couronnant gnralement une ter-rasse et destin recevoir les relevs d'tanchit et ventuellement masquer les lments en saillie sur une toiture faible pente.

Apprciation Technique dExprimentation(ATEx)

'RRx est une procdure d'valuation technique formule par un groupe d'experts sur tout produit, procd ou quipement ne faisant pas l'objet d'un Rvis technique, afin de faciliter la prise en compte de linnovation dans la construction.

Armature mtallique

ice mtallique mises en place lors du coulage du bton afin de ren-forcer les caractristiques mcaniques de la dalle.

Au droit de

xpression signifiant laplomb de .

Avis Technique(AT / ATEC)

ocument produit par le RB et labor par un comit d'experts pour valuer la performance et l'aptitude l'emploi d'un produit, d'un matriau ou d'une technique sur lesquels on manque dexprience.

Bande de rive

Bande pose au long du relief de la rive d'une couverture.

Bton autoplaant

Bton trs fluide, mis en place par gravit, sans ncessiter de vibration.

4Glossaire

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Calepinage

roquis ou plan de dtail ct trs prcisment en vue de la prpa-ration des commandes de matriaux et de leur mise en uvre. Rn appelle calepinage une nomenclature des dtails en plan, lvation et coupe, reprsents grande chelle, d'un ensemble dcompos en ses lments simples. e fait notamment pour les faades en pierres tailles, en marbre plaqu, pour lments de toiture, de charpente ou de carrelage.

CECMI

omit dtudes et de lassification des atriaux et lments de construction par rapport au danger dRncendie (R). e comit, anim par le ministre de lRntrieur, a notamment pour objet de pro-poser une rglementation des mthodes et appareils dessai, une classification des diffrents matriaux en usage dans la construction en fonction de leur comportement en prsence dun incendie.

Chanage

einturage mtallique ou en bton arm, incorpor la construction de l'ensemble des murs d'un btiment pour viter l'cartement.

Chanage par passes

Un chanage est une partie rigidifiant horizontalement ou verticale-ment un mur en appareil de maonnerie ou de blocs en bton.

Chape flottante

Une chape est dite flottante lorsque pose au-dessus d'un isolant assurant l'isolation phonique.

Chargement sinusodal

harge applique sur un lment dont la valeur varie de manire sinusodale au long de la porte.

Coffrage perdu

offrage demeurant en place dans louvrage dfinitif.

Conductivit thermique

oefficient, not , caractrisant la transmission de chaleur dun mat-riau en fonction de son paisseur (en W/m.K).

Confort dt

aintien dune temprature intrieure conventionnelle atteinte en t infrieure la temprature de rfrence. e confort d't est fonction de paramtres sur lesquels il est possible d'agir pour rduire l'incom-modit due une chaleur excessive, sans avoir forcment recours la climatisation.

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Connecteurs

Rrgane de liaison plac entre une poutre bois et une dalle de bton pour solidariser les deux matriaux dans une rsistance commune aux charges qui leur sont appliques.

Dalle de compression

alle arme de treillis souds coule sur des lments poutrelles et hourdis constituant lossature ferme ou les nervures du plancher.

Dcoffrage

Retrait des joues de coffrage aprs schage du bton.

Dessiccation

xtraction complte de l'eau d'une substance.

Documents Particuliers du March(DPM)

Rls fixent les dispositions techniques ncessaires lexcution des prestations et les dispositions administratives du march.

Document Techniques Unifis (DTU)

ocuments runissant lensemble des rgles de mise en uvre et des rgles de calcul pour les travaux du btiment. haque RU est ddi une technique ou a procd de construction donn.

Effet de dilatation-retrait diffrentiel

ilatations et retraits du bton dus aux variations de temprature, lorsque ces mouvement prsentent des diffrences dun point lautre de llment on dit quils sont diffrentiels.

Efforts de cisaillement

ontrainte agissant tangentiellement un plan donn.

Entraxe (entre connecteurs)

istance comprise entre l'axe d'un connecteur et l'axe du suivant en longueur comme en largeur.

tai

ice de forme allonge destine reporter une charge sur un point d'appui. Rl permet de soutenir un lment de maison (mur, ). Un tai peut tre vertical, oblique ou horizontal. uivant le rle qu'il remplit ou sa position, il prend le nom de : chandelle, contrefiche, trsillon, tanon, etc.

taiement

nsemble de pices de charpente assembles, destines soutenir, provisoirement, diverses parties d'une construction menaant ruine.

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tats limites de service (ELS)

Rtat correspondant des conditions au-del desquelles les exigences d'aptitude au service spcifies pour une structure ou un lment structural ne sont plus satisfaites.

tats limites ultime (ELU)

Rtats associs un effondrement ou d'autres formes similaires de dfaillance structurale. ette notion correspond gnralement la capacit portante maximale d'une structure ou d'un lment structural.

trier de couture

erraillage vertical assurant la liaison entre le connecteur de la solive et le ferraillage de la dalle bton.

Ferraillage

Rction dinsrer les connecteurs et armatures mtalliques.

Finitions

nsemble des ouvrages compltant une construction pour sa ferme-ture, sa distribution, ses revtements.

Flches rsiduelles

lexion dune poutre persistante mme aprs enlvement de la charge.

Flexion gravitaire

ffort de flexion engendr par laction de la gravit sur les lments.

Fluage

formation plastique d'un matriau sous l'action d'un effort s'exer-ant de faon prolonge, continue ou intermittente temprature leve.

Fonction de diaphragme

roprit de rigidit dun plancher dans son plan permettant la trans-mission des efforts horizontaux vers les murs et autres lments de contreventement.

Fonction tirant buton

Jonction mcanique entre les planchers et les murs permettant la transmission des efforts dans toutes les directions horizontales.

Gauchissement

Rorsion d'une planche ou d'un panneau par l'effet de contraintes internes.

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Isostatique

Rtat d'un systme constructif reposant sur le nombre minimum dap-puis ncessaires pour assurer la stabilit de la structure considre.

Joint

space entre deux surfaces serres l'une sur l'autre ou matriau utiliser pour remplir cet espace afin dassurer ltanchit lair et / ou leau.

Laitance

uspension fluide constitue d'eau, de ciment et de fines. lle appa-rat par remonte la surface du bton lors de la vibration. Rprs prise et durcissement, elle constitue une couche de faible rsistance.

Lamibois

atriau compos de placages en bois coll et dont les fibres du bois sont majoritairement orientes dans la mme direction.

Longrine

outre en bton arm entretoisant les massifs de fondations dans l'in-frastructure d'une construction.

Loi MOP

oi no 85-704 du 12 juillet 1985 relative la matrise d'ouvrage publique et ses rapports avec la matrise d'uvre prive[1] est la loi franaise qui met en place, pour les marchs publics, la relation entre matrise d'ouvrage et matrise d'uvre.

Moment flchissant

oment des forces mises en jeu lorsqu'une pice est soumise une contrainte de flexion. Rl sexprime par le produit de chacune des forces par leur distance respective un point donn.

Muraillire (muraillre)

Une muraillire ou un lindier est une poutre parallle colle ou fixe au mur via des tirefonds ou un dispositif quivalent et servant le plus souvent dappuis au plancher.

Mur de refend

ur porteur situ l'intrieur du btiment et reliant deux faades, il peut supporter une partie des charges pour rduire les portes des poutres ou solives, adosser les conduits de fume, et ventuellement servir de contreventement.

Normes

nsemble de rgles ou de codes prescrivant ou dfinissant les per-formances des produits (classification, dimensions, caractristiques, mthodes d'essai, rgles d'utilisation).

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Pans de contreventement

e sont des parties verticales de la construction gnralement planes, parfois raidies ou renforces par des retours formant ailes, rgnant sur toute la hauteur des btiments et dont la fonction principale est la transmission aux fondations des efforts horizontaux. elon la direc-tion des efforts auxquels ils ont rsister, ils sont appels pans de contreventement longitudinaux ou transversaux.

Phase provisoire

hase de la construction correspondant au gros uvre.

Plnum

space entre un plafond suspendu et la toiture ou le plancher sous laquelle il est tabli.

Pont thermique

Rlment conducteur de la chaleur reliant accidentellement deux par-ties d'une construction destines tre isoles l'une de l'autre. es ponts thermiques nuisent une bonne isolation des constructions.

Sabot

onnecteur tri-dimensionnel permettant la fixation dune solive bois sur un support bois, mtal ou bton.

Solive

ice de charpente en bois ou en mtal qui s'appuie sur les poutres ou sur les murs porteurs d'un btiment et qui sert en soutenir le plancher, le plafond ou le toit.

Tire-fond

Ris bois tte carre ou hexagonale que lon visse laide dune cl.

Tolrances

Rcarts maximums tolrs entre les prescriptions donnes et la mise en uvre.

Trave

space compris entre deux points d'appui ou deux lments porteurs d'un btiment, d'un pont, d'une vote, etc.

Treillis

tal dploy ou fil mtallique tiss employ comme armature du bton.

Treillis raidisseur

tructure mtallique bi ou tri-dimensionnelle comprenant une mem-brure suprieure, une ou plusieurs membrures infrieures et des

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diagonales continues ou discontinues qui sont soudes ou assem-bles mcaniquement aux membrures.

Trmie

space vide traversant au moins un tage et rserv, dans un plan-cher, pour l'installation d'quipements mcaniques, lectriques, sani-taires et autres. lle permet l'installation des ascenseurs, escaliers, descentes de linge, conduits de ventilation, tres de chemines, etc.

Vibrage du bton laiguille

es aiguilles vibrantes haute frquences sont utilises pour vibrer le bton dans le but de supprimer les poches dair cres lors du coulage.

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5.1. Rlments constitutifs

5.1.1. escription des lments constitutifs

5.1.1.1. Rlments de structure bois

es ouvrages de structure porteuse en bois doivent tre excuts conformment au R RU 31.1 lexception des tolrances du sup-port et des pices de pices initiallement prsente dans louvrage renover. Rl conviendra ainsi, avant toute excution, de sassurer de la conformit des composants et matriaux aux hypothses de ltude, notamment :

classe mcanique ;

dimensions ;

durabilit ;

hygromtrie.

lasse mcanique

our un usage structural, sont admis :

les bois massifs doivent tre classs selon la norme R 14081 et avoir un niveau de rsistance minimal 18 ou 18 selon la norme R R 338, correspondant une classe visuelle RRRR selon la norme B 52-001 ;

les bois massifs reconstitus (BR) dun niveau de rsistance minimal GR18 selon la norme R R 14080 ;

les bois lamells-colls dun niveau de rsistance minimal G24 selon la norme R R 14080 ;

5Composition etfabrication

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les bois de structure comportant des aboutages entures mul-tiples conformes la norme R R 15497 ;

les lments de structure en lamibois (R) conformes la norme R R 14374.

imensions

es dimensions des sections de bois aprs taille doivent respecter les tolrances dimensionnelles dfinies dans la norme R RU 31.1.

urabilit

i la durabilit du bois est confre par un traitement de prserva-tion, lattestation de traitement tablie conformment la norme R B 50-105-3, permet de sassurer que le bois assure la protection requise en fonction de lexposition du bois en service et de la classe demploi qui en rsulte.

ans le cas de conception base sur la durabilit naturelle du bois, la part aubieuse admissible dune pice de bois, doit tre conforme aux limites admises dans la norme R RU 31.1.

Hygromtrie

Rfin de garantir la stabilit et la bonne mise en uvre de louvrage, il est recommand de limiter lhumidit des bois au moment de leur usinage de manire viter les dfauts et contraintes pouvant appa-ratre sur chantier (gauchissement, dstabilisation des appuis, dver-sement, etc.).

humidit des pices de bois ne doit pas scarter de plus de 5 % de lhumidit dquilibre en service de louvrage.

5.1.1.2. offrage

a dalle bton est coule sur un coffrage destin maintenir le bton en phase provisoire, jusqu son durcissement. e coffrage na pas de rle porteur en phase dfinitive et peut tre perdu ou rutilis. e choix du type de coffrage dpend notamment de lesthtique recher-che en sous-face.

es panneaux utiliss doivent tre des panneaux destins la construction au sens de la norme R R 13986. n tant qulment de coffrage, le platelage peut se trouver au contact du bton. Rn prf-rera des produits dont la rsistance lhumidit a t atteste dune part de faon sassurer que le platelage prsente des proprits mcaniques constantes et suffisantes avant durcissement de la dalle, dautre part afin de ne pas absorber la laitance du bton qui pourrait conduire un perte de proprit de celui-ci.

es panneaux le plus couramment utiliss pour le coffrage sont :

RB/3 et RB/4 selon la norme R R 300 ;

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contreplaqu usage structurel (marquage ) selon la norme R R 636 ;

panneaux de particules 5 selon la norme R R 312 ;

lamibois R/2 ou R/3 selon la norme R R 14279 ;

platelage en bois massif conforme au RU 51.3.

es panneaux de platelage utiliss ne sont pas ncessairement en bois, il peut galement sagir de :

tles en acier nervures ;

dalles en bton prfabriques.

n rgle gnrale, tout panneau couvert par une norme produit adap-te une utilisation en structure peut tre utilis en tant que platelage.

es caractristiques en flexion du panneau doivent tre utilises dans la justification de celui-ci vis--vis des efforts de coulage du bton, mais galement des charges associes cette activit (poids des op-rateurs notamment).

es lments doivent donc tre :

suffisamment rsistants pour permettre les travaux de bton-nage raliss conformment au RU 21. e panneau doit pr-senter une rigidit suffisante pour rsister sans tassement ni dformation aux diffrentes actions auxquelles il peut tre sou-mis pendant lexcution des travaux et leur charges associes (selon R R 1991-1-6) ;

suffisamment tanches pour empcher les fuites de laitance lors du coulage. eur mise en uvre peut ncessiter des com-plments afin de garantir ltanchit lors du coulage. ans le cas de lutilisation dune bande dtanchit pose plat sur le solivage, on sassurera de disposer dune planit suffisante du support comme du coffrage permettant dassurer une compres-sion uniforme de cette bande.

es tolrances de dimensions des panneaux doivent imprativement tre respectes afin de pourvoir assurer les largeurs minimales dap-pui sur solives.

n cas de fixation mcanique sur solives des panneaux base de bois, les dimensions des panneaux doivent permettre de respecter galement les conditions de pinces pour les fixations afin de garantir la bonne tenue des platelages en phase provisoire, notamment lors de la circulation des oprateurs.

5.1.1.3. onnecteurs

rsentation

a gomtrie des connecteurs est conue de faon reprendre les efforts de cisaillement longitudinaux dans la section.

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es connecteurs sont en gnral mtalliques. eur rle est dassurer la liaison entre la dalle en bton et les solives en bois. ans entrer dans des considrations de forme propre chaque connecteur du march, ils sont en gnral composs :

dune partie permettant leur fixation dans les solives bois. a partie est visser, clouer, coller ou simplement insrer dans un perage ajust la forme du connecteur ;

dune partie noye dans le bton qui peut prendre des formes diverses: goujon, tte de vis, tle, cylindre.

rincipaux types de liaison

es principaux types de liaison utiliss sont prsents ci-dessous :

Rrganes mtalliques de type tige

PointesGoujons colls

Vis Tire-fonds

s igure 2 : Rrganes mtalliques de type tige

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onnecteurs surfaciques

Anneaux Crampons

Tubes

s igure 3 : onnecteurs surfaciques

iaisons par verrouillage de forme

Trous cylindriques + organes anti-soulvement

videment + goujons prcontraints

s igure 4 : iaisons par verrouillage de forme

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iaisons continues par connecteurs filants (type d)

Profil mtallique

s igure 5 : iaisons continues par connecteurs filants (type d)

orsquelles ne relvent pas strictement des calculs dcrits dans la norme R 1995-1-1, les proprits de rsistance et de rigi-dit des liaisons doivent tre dtermines par essais suivant la norme R R 26891 tructures en bois Rssemblages raliss avec des lments mcaniques de fixation rincipes gnraux pour la dtermination des caractristiques de rsistance et de dformation .

5.1.1.4. ilm dinterposition

a couche dinterposition est destine viter les transferts deau entre la dalle bton et les ouvrages en bois (perte de laitance).

lle est gnralement constitue par un film polythylne ou polyane de 200 m dpaisseur minimale.

e recouvrement entre les feuilles sera dau moins 15 cm, et une bande collante dau moins 5 cm de largeur devra tre applique le long des joints de recouvrement afin dassurer ltanchit.

ur la priphrie, le film sera relev de manire dpasser dau moins 10 cm au-dessus du niveau fini de la chape ou de la dalle.

5.1.1.5. Rrmatures

es armatures utilises pour ferrailler la dalle bton doivent tre conformes aux exigences dcrites dans la norme R R 1992-1 et son annexe dfinissant notamment :

la classe des armatures (R, B ou ) ;

les critres minimaux en termes de limite dlasticit, de rsistance au cisaillement, et de valeur caractristique de dformation ;

laptitude au pliage.

n outre, les planchers en zone sismique comportent des armatures devant satisfaire les exigences de la norme R R 1998-1, 5.3.2, 5.4.1 et 5.5.1.1.

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5.1.1.6. Bton

e bton employ doit tre conforme la norme R R 206-1 et avoir une classe de rsistance identifie afin de permettre son dimension-nement selon les principes de calcul noncs plus loin (cf. 7.).

a composition et la classe de consistance (selon R R 206-1) du bton doivent tre choisies de faon garantir le bon enrobage des connecteurs. es tailles maximales de granulats peuvent galement tre prconises pour les mmes raisons. obtention dun enrobage suffisant ncessite en gnrale le vibrage du bton la rgle vibrante.

es conditions de btonnage peuvent galement varier selon les types de connexion.

our toutes les informations concernant la composition du bton, il est ncessaire de se rapprocher du fabricant du systme de connexion qui est seul pouvoir dterminer les conditions optimales et particu-lires de bonne utilisation de son procd.

paisseur de la dalle bton doit respecter les conditions suivantes :

permettre un enrobage suffisant des armatures de la dalle et des connecteurs ;

tre de 5 cm au minimum lorsque le plancher assure le rle de diaphragme dans louvrage (selon R R 1992-1) ;

tre de 7 cm au minimum lorsque le plancher assure le rle de diaphragme en zone sismique (selon R R 1998-1). ans ce cas, la dalle est liaisonne aux lments de contreventement verticaux, et doit comporter les armatures complmentaires ventuelles (chanages) pour assurer ce rle (cf. 7.6).

e dimensionnement de la dalle en bton arm (paisseur, armatures) dpend de lentraxe retenu pour les poutres en bois, des charges supporter (dimensionnement de la section mixte et flexion transver-sale) et des exigences rglementaires en matire de rsistance au feu et disolement phonique.

ans spcifications particulires, il est conseill dutiliser un bton de classe 4 au sens de la norme R 206-1. utilisation de bton autopla-ant est en revanche peu recommande du fait des difficults rali-ser une tanchit suffisante de la surface du platelage.

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6.1. esures de scurit sur chantiere chapitre voque uniquement les mesures de scurit propres la technique des planchers mixtes bois-bton. es mesures de scurit usuelles relatives au btonnage et aux travaux de charpente ne sont pas rappeles ici, mais sont bien entendu prendre en compte.

n dehors des particularits lies aux planchers mixtes, la conception des taiements et des coffrages doit tre ralise conformment la norme R R 13670 et au RU 21.

6.1.1. onception de ltaiement sur un niveau existant

a ncessit dtayer ou non les solives en phase provisoire doit tre imprativement prcise par le bureau dtudes.

ans le cas o ltaiement est ncessaire, chaque tai est justifi pour une charge de phase provisoire ponctuelle suppose applique suc-cessivement au droit de chaque tai.

n tte, les tais sont bloqus sous la solive par un systme emp-chant tout glissement : tte de fourche + coins entrs en force ou clouage, par exemple.

n pied, les tais doivent reposer sur une structure capable de reprendre la charge applique. ans le cas courant o le plancher situ en pied dtaiement est galement un plancher mixte bois-bton, il est peu probable que la table de compression puisse quilibrer la charge ponctuelle en pied dtai. R moins que les solives ne soient strictement alignes lune en dessous de lautre, il convient alors de mettre en uvre des profils de rpartition ramenant la charge en pied dtai vers des cales au droit des solives pralablement repres.

6Principes demise enuvre

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es solives du plancher bas doivent galement tre justifies sous la raction en pied dtai

ar ailleurs, le dmontage des tais aprs que le bton a atteint une rsistance suffisante ( prciser par le bureau dtudes) doit se faire en commenant par les niveaux les plus hauts, du haut vers le bas, afin dviter de reporter sur un niveau bas la charge des niveaux suprieurs.

orsque les tais sont poss sur un niveau existant, il est impratif de vrifier la capacit de ce dernier reprendre la charge applique. ette vrification ncessite un relev et un diagnostic de lexistant.

Bien que chaque cas soit particulier, on peut cependant regrouper les nombreuses configurations possibles, en quatre cas types lists ci-dessous, de la plus simple la plus complexe. Rl faut garder les-prit quun plancher existant de btiment courant na jamais t conu pour reprendre des charges ponctuelles sensibles, de sorte que la vrification dun existant sous charge dtaiement est une tude part entire, qui ncessite notamment les donnes dentre suivantes :

charges ponctuelles appliques par ltaiement ;

charges surfaciques ventuellement appliques simultanment (charge de chantier, de circulation) ;

relev de lexistant : gomtrie, tat, nature, masse, rsistance et rigidit des constituants .

6.1.1.1. as 1 : e niveau infrieur nest capable en aucun point de reprendre la charge dtaiement

Rl convient alors dtayer en cascade jusqu un niveau capable de reprendre la charge dtaiement, ventuellement sur toutes les hau-teurs dtage jusquau sol. ans ce dernier cas, on doit galement vrifier la capacit de ce dernier reprendre la charge applique, ce qui ncessite souvent de diffuser la charge sur une surface suffisante, par exemple laide de semelles de rpartition.

6.1.1.2. as 2 : e niveau infrieur peut reprendre la charge des tais en tous points

e cas se rencontre en pratique dans le cas de dallage au sol, de vote maonne de forte paisseur ou de dalle bton. Rn peut alors disposer les tais aux points ncessaires. Rl convient ventuellement de prvoir en pied dtai des profils ou semelles de rpartition pour viter le poinonnement du support.

6.1.1.3. as 3 : e niveau infrieur peut reprendre la charge des tais au droit de solives uniquement

e cas se rencontre couramment en pratique dans les planchers bois traditionnels, o les solives sont capables de reprendre des charges

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ponctuelles sensibles, mais non le platelage entre solives. Rn doit alors disposer un profil de rpartition destin ramener les charges depuis les pieds dtais vers des cales au droit des solives pralable-ment repres :

s igure 6 : ispositifs de rpartition des efforts en pied dtais

i le profil de rpartition est un profil en H ou en R du commerce, il convient de le munir de raidisseurs dme au droit de chaque cale et de chaque tai.

6.1.1.4. as 4 : es solives du niveau infrieur peuvent reprendre leffort tranchant mais non la flexion

Rl arrive couramment que les solives puissent reprendre la charge ponctuelle de ltayement en cisaillement mais non en flexion. ans ce cas, on peut utiliser un systme dtaiement triangul, similaire une ferme, renvoyant les efforts aux appuis de solives.

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s igure 7 : ispositifs de rpartition des efforts en tte dtais et taiement triangul.

ans ce cas, la justification de la capacit de la solive transmettre la charge doit non seulement comprendre la vrification de la solive au cisaillement (y compris le cas chant leffet dentaille), mais aussi la vrification de la contrainte lappui sur la maonnerie. e dernier point ncessite de connaitre la longueur dappui de la solive dans la maonnerie, ainsi que la nature de cette dernire.

6.1.2. xemple de conception et pose des coffrages

i lon utilise un coffrage perdu, lappui des panneaux de coffrage sur les poutres doit se faire sur trois appuis au moins conformment au RU 51.3. e recouvrement sur les appuis doit tre de 18 mm au mini-mum, 20 mm tant conseill. es panneaux de coffrage sont fixs sur les solives, par clouage, vissage, agrafage ou collage, afin de prve-nir leur glissement. espacement maximal des organes de fixations des panneaux est de 150 mm sur les appuis et de 300 mm en partie courante et une distance minimale de 8 mm des rives, 10 mm tant recommand. e faon gnrale les conditions de pinces respecter pour les organes dassemblages sont celles dfinies dans la norme R 1995-1-1.

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s igure 8 : ispositifs de maintien des platelages sur solives

es coffrages rcuprables doivent tre bloqus entre solives pour viter tout glissement et poss sur tais ou systme provisoire fix aux solives. e dimensionnement des panneaux de coffrage doit tre ralis en tenant compte des charges de chantier tel que dcrit plus loin (cf. 7.1.2). a flche des panneaux de coffrage doit tre la plus rduite possible.

eux techniques peuvent tre utilises pour poser les coffrages en scurit :

pose des coffrages partir dun chafaudage roulant muni de garde-corps. chafaudage circule sur le plancher du niveau infrieur. e plancher de travail est cal de telle sorte que la lisse suprieure du garde-corps soit situe immdiatement sous le coffrage. Rn vite ainsi tout risque de chute, mais il faut pouvoir transfrer lchafaudage dune trame lautre en passant sous les solives ;

aprs pose de la premire trame partir dun chafaudage, pose des trames suivantes lavancement partir des trames dj poses. n labsence de garde-corps (qui empcheraient la pose des coffrages), cette technique ncessite que les ouvriers soient munis de ligne de vie et de stop-chute. lle prsente le risque de maintenir des zones dangereuses non munies de pro-tection collective.

a premire technique par chafaudage roulant doit donc tre syst-matiquement privilgie. a technique par avancement et stop-chute doit tre rserve aux cas o il nest pas possible de mettre en uvre un chafaudage.

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Un plancher existant peut tre laiss en place et utilis en tant que coffrage perdu. Rl convient dans ce cas de vrifier au pralable ltat de conservation de ce plancher, de remplacer le cas chant les l-ments dfectueux et de vrifier par le calcul la capacit de ce plan-cher reprendre le poids du bton frais et la surcharge de btonnage, comme pour un coffrage neuf.

es travaux de mise en uvre des ferraillages ne prsentent pas de spcificit. Rl convient de protger les attentes verticales par des bouchons ou par un acier filant soud, et de tenir scuris le chan-tier vis--vis des chutes.

es travaux de btonnage ne prsentent pas de spcificit. Rl convient imprativement dviter laccumulation de bton. elui-ci doit tre immdiatement tal pour viter les surcharges localises sur le coffrage.

6.2. rincipes gnraux de mise en uvre

6.2.1. iagnostic et faisabilitors de la rutilisation dun plancher bois existant, de nouvelles charges sont appliques sur le plancher. ajout de nouvelles solli-citations, associ la modification potentielle et locale du support (quarrissage des parties de solives dtriores, modification des conditions dappuis), est de nature rduire la capacit portante du plancher bois.

e diagnostic de lexistant peut prconiser des travaux locaux ou globaux de rfection. es travaux, par leur nature et leur ampleur, peuvent orienter la conception de plancher et le choix entre une tech-nique de chape rapporte et un plancher mixte connect.

a (igure 9) prsente le phasage classique dune opration de rhabili-tation. ans le cadre dune opration dune certaine importance, les tapes en amont dbouchent sur la rdaction de pices crites du march de travaux. i ltude de faisabilit conclue des conditions de ralisation inacceptables, le projet peut tre profondment modifi par rapport au prprogramme, voire abandonn.

ans le cadre dune opration plus modeste, o souvent un maitre douvrage dialogue directement avec un entrepreneur, ce dcoupage est moins formalis. a faisabilit correspond alors simplement la demande du maitre douvrage, qui peut tre accompagn dun tat des lieux plus ou moins complet. a conception et lexcution sont des tapes incluses dans le travail que lentrepreneur doit raliser pour proposer une solution.

Rl est frquent que le diagnostic avance aboutisse la dcouverte de dgradation plus importantes que prvue et occasionnant des rpara-tions non prvues lors la contractualisation. Rfin que le surcot li ces alas puisse tre imput, au moins en partie, au matre douvrage,

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lentrepreneur peut invoquer une modification de la nature et de limportance des travaux et les traiter selon les propositions de la norme R 03-001 11.

ette norme propose des clauses administratives inclure dans les documents des marchs de travaux privs de btiment dans le cas de dcouvertes dlments non prvus.

s igure 9 : chma gnral de phasage dun chantier de rnovation

e (Rableau 1) rsume les responsabilits et les principaux documents que s'changent les intervenants lors d'une opration usuelle de plan-cher connect bois/bton dans le cadre d'une rhabilitation d'un bti-ment existant. elon la nature de l'opration, des adaptations peuvent intervenir.

e matre douvrage peut dlguer un matre duvre (.R.) ou une entreprise directement.

6.2.2. iagnostic technique des planchers existants

e diagnostic technique fait lobjet dune prestation spcifique. Rl est obligatoire pour les marchs publics (oi R1), et vivement conseill pour les autres marchs, car il vite aux parties les surprises dsa-grables que peut rvler une rhabilitation mal prpare.

e diagnostic technique est un outil daide la dcision qui permet au matre douvrage dapprcier les faisabilits technique et conomique dune opration de rhabilitation, et le cas chant, denvisager une autre alternative.

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la stabilit des planchers vis--vis des efforts verticaux et horizontaux ;

la protection des personnes contre le risque incendie ;

lisolation acoustique ;

lisolation thermique.

6.2.2.1. Rbjectifs du diagnostic

Un diagnostic pralable de lexistant est ncessaire pour dfinir les oprations de rhabilitation ventuelles.

Rl doit permettre de sassurer de laptitude de lexistant recevoir les nouvelles sollicitations engendres par le projet de rnovation et dfi-nir les travaux mettre en uvre pour assurer la scurit structurelle et un tat de service normal de louvrage dans la dure dutilisation prvue.

intervenant responsable du diagnostic doit tre dfini dans les pices du march. Rl peut sagir :

dun bureau dtude spcialis ;

dune entreprise de charpente qualifie dans les travaux de rparation/renforcement des ouvrages en bois.

e diagnostic seffectue partir de visites sur le site et avec le sup-port des documents de ltat des lieux. Rl se concentre principalement sur la ou les zones directement ou indirectement concernes par les modifications. ans le cadre du prsent document, il sagit principa-lement des zones de jonctions entre planchers et murs ainsi que des lments servant la descente des nouvelles charges.

our des oprations dune certaine importance, le diagnostic tech-nique peut associer plusieurs corps de mtier choisis par le matre d'uvre en fonction des problmes rencontrs. es analyses non destructives et des relevs dchantillons (carottage) suivis danalyses en laboratoire peuvent tre effectus lorsque des informations pr-cises sur les matriaux sont recherches.

e diagnostic tant bas sur des sondages et non sur la totalit de la structure, lentrepreneur doit dans tous les cas vrifier la cohrence de la situation rencontre avec le rsultat du diagnostic. n particulier, il convient de vrifier labsence de pathologies de nature remettre en cause la prennit de louvrage et/ou ncessitant une intervention particulire.

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6.2.2.2. Recueil dinformations

Rl convient au pralable de recueillir le maximum dinformations dis-ponibles auprs du matre douvrage :

historique: ge de la construction, affectation des locaux, modi-fications, rparations antrieures, diagnostics dj tablis, sinistres antrieurs ventuels ;

plans du btiment et plans de fabrication des ouvrages structuraux ;

justifications techniques des ouvrages (notes de calcul) ;

lments de dfinition du projet de rnovation.

6.2.2.3. Rnspection et valuation

inspection des diffrents lments constituant lossature porteuse des planchers a pour objectif de disposer dun relev dtaill des l-ments suivants:

des dimensions effectives des pices (section efficace, entraxe, porte), de leur position et de leur mode dassemblage ;

s igure 10 : rincipe de prise en compte de la section efficace

des critres dvaluation de la qualit mcanique du bois ;

de la prsence et localisation dventuelles pathologies dori-gine biologique (dgts ou traces dattaque dinsectes rava-geurs de bois duvre, dgradation fongique) ou mcanique (fentes, dformations excessives) ;

de lhumidit des pices de bois.

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des zones prsentant une dformation sous le poids dune personne ;

des dfauts de planit ;

des dfauts de fixation de lames ou de panneaux ;

de lames dtriores ou manquantes ;

de ltat des joints entre les lames ou entre panneaux.

Relev de constitution

Pices de boisa dtermination de la section effective des pices de bois peut nces-siter de prendre en compte dventuelles irrgularits lies au faon-nage ou rsultant daltration.

es dsordres dorigine physique ou mcaniques ayant une cons-quence sur le comportement des ouvrages doivent tre inventoris en fonction de leur gravit.

Rn laissera au professionnel du diagnostic le soin dapprcier le degr de gravit dune dgradation. Rous proposons titre indicatif la hi-rarchie non exhaustive suivante du plus au moins grave :

1. estruction totale ou partielle des abouts de solives ;

2. estruction totale ou partielle des assemblages de chevtre, notamment trmie descalier ;

3. gradation des parties courantes de solives entrainant des rductions de section efficace ;

4. gradation des lments de platelages.

Assemblagesinspection des assemblages doit principalement permettre de contrler labsence de dtrioration, de dplacement significatif ou de dtachement.

Un relev de constitution est ncessaire pour une vrification du dimensionnement.

Qualit du boisa dtermination de lessence de bois peut tre faite in-situ ou par analyse en laboratoire sur prlvement.

es caractristiques mcaniques des pices de bois peuvent tre values :

soit par classement visuel, partir des singularits du bois (nuds, fentes, flaches, pentes de fil...), en se basant sur la norme R B 52-001 pour les bois massifs franais ;

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soit par des essais mcaniques en laboratoire, ce qui ncessite de disposer dun chantillonnage suffisamment reprsentatif partir de prlvements pouvant tre consquents.

Altrations biologiqueses principaux agents daltration biologiques du bois sont :

les champignons ;

les insectes.

Dgradations par les champignonses champignons ne sattaquent qu des bois dont lhumidit est suprieure 20-25%. eur dveloppement est la consquence dune humidit excessive au sein des lments de bois attaqus ou dune inadquation de leur durabilit (naturelle ou confre par traitement) par rapport celle requise par la classe demploi.

Rn distingue :

les champignons lignicoles (moisissure ou bleuissement) qui se dveloppent en surface du bois uniquement et noccasionnent que des dgts esthtiques ;

les champignons lignivores (ou champignons de pourriture) qui dgradent les constituants de la paroi cellulaire du bois et pro-voquent des pertes de matire et de proprits mcaniques.

Rl existe diffrents types de pourriture :

a pourriture cubique (ou pourriture brune) attaque prfrentiel-lement les bois rsineux. e bois se dcompose en cubes pro-fonds irrguliers et prend une teinte fonce. es champignons de pourriture cubique, dont la mrule, peuvent se dvelopper ds que le bois atteint une humidit suprieure 20%, avec une humidit optimale de 30 40%,

a pourriture fibreuse (ou pourriture blanche) attaque prfren-tiellement les feuillus. e bois, ramolli, se dcompose en fibrille en profondeur et prend une coloration trs claire. lle se dve-loppe en gnral partir de 35 40% dhumidit dans le bois ;

a pourriture molle se dveloppe gnralement au-del de 50% dhumidit dans le bois, principalement sur les feuillus. a sur-face du bois devient trs fonce, presque noire et se craquelle en petits cubes rguliers, la texture du bois est ramollie.

Dgradations par les insecteses insectes larves xylophages, les insectes nidificateurs et les ter-mites souterrains dgradent les composants du bois et provoquent des pertes de matire et de proprits mcaniques.

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es insectes larves xylophages se dveloppent en pondant des ufs dans le bois, qui closent et se transforment en larves. es larves vivent de quelques mois plusieurs annes dans le bois (selon les espces) pour sy nourrir en creusant des galeries. es larves se trans-forment en nymphe puis en insecte adulte qui quittent le bois en forant des trous de sortie. es principaux insectes larves xylophages sont :

le capricorne des maisons qui nattaque que les bois rsineux ;

le lyctus, qui nattaque que des bois feuillus ;

la vrillette (grande et petite) qui attaque tous les bois feuillus ou rsineux dessences tempres.

es principales manifestations de prsence dinsectes larves xylo-phage sont :

des galeries dans le bois ;

des trous de sortie la surface du bois, dont la forme et la dimension sont caractristiques du type dinsecte ;

de la vermoulure sur le bois ou au sol dont la forme et la dimen-sion sont galement caractristiques du type dinsecte ;

la prsence de larves et dinsectes ;

ventuellement de bruits de grignotement.

es termites sont des insectes sociaux formant des colonies organi-ses en castes : reproducteurs qui pondent, soldats qui dfendent la termitire et ouvriers qui la nourrissent. e sont les ouvriers qui pro-voquent les dgts dans les constructions en creusant des galeries dans les matriaux tendres (bois, plastique, terre, pltre) pour se dplacer labri de la lumire et en consommant le bois pour se nour-rir. Rls sattaquent un trs grand nombre dessences de bois.

n rance mtropolitaine, les rgions du sud et en particulier du sud-ouest sont les plus fortement infestes.

n application de larticle . 133-5 du code de la construction et de lhabitation, lorsque, dans une ou plusieurs communes, des foyers de termites sont identifis, un arrt prfectoral dlimite les zones conta-mines ou susceptibles de ltre court terme dans le dpartement. ans ces zones, les travaux de dmolition sont encadrs et les dia-gnostics sont obligatoires en cas de vente.

a carte des "dpartements couverts par un arrt prfectoral dli-mitant les zones infestes par les termites" est consultable sur les sites internet du ministre : www.developpement-durable.gouv.fr / rubrique Btiment et construction .

es insectes nidificateurs dgradent le bois en y creusant leur nid mais ne sen nourrissent pas. Rls sattaquent plutt aux bois tendres ou humides, dj attaqus par des champignons. es insectes nidi-ficateurs plus courants sont les abeilles charpentires et les fourmis charpentires.

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es principaux indices didentification des dgts dinsectes ravageurs du bois en uvre sont rsums dans la (igure 11).

s igure 11 : l didentification des dgts dinsectes ravageurs du bois en uvre

tendue des dgradations causes par des agents daltration biolo-gique doit tre value par sondages avec purge jusquau bois sain.

Humidita prennit des ouvrages en bois dpend de ladquation entre la durabilit pour la classe demploi prvue et les conditions relles dhumidification. apparition de dgradations fongiques est ncessai-rement la consquence dune humidification anormale, qui rsulte :

soit dune mauvaise maitrise de la classe demploi, par le choix dune essence prsentant une durabilit insuffisante ou par une conception inadapte favorisant la rtention dhumidit ;

soit dun drglement de ltat sanitaire du bti, pouvant tre d un entretien dficient ou des modifications mal conues.

es ouvrages en bois peuvent tre exposs des arrives deau sous forme liquide qui peuvent avoir pour origine :

des dfauts dtanchit de lenveloppe (ex : fuite de couver-ture, fissure ou porosit des faades, infiltration par des points singuliers, etc.) ;

des remontes capillaires depuis lassise ;

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