Mise en page 1 - Boulogne - Billancourt · Alain Louvier Alain Louvier dirigera Le Martyre de Saint-Sébastien de debussy au conservatoire, le 18 mai, et au châtelet, le

Culture(s)Le m a g a z i n e c u l t u re l d e l a v i l l e d e B o u l o g n e - B i l l a n c o u r t

numéro 4 > avril-août 2011

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SEPT VOIXSEPT FEMMES

Festival du TOPdu 6 au 25 mai

SommaireREGARdSVisions culturelles

Vu & EnTEnduRetour sur les événements

REncOnTREAvec Alain Louvier, directeur du conservatoire,qui dirigera Le Martyre de Saint-Sébastiende debussy au Théâtre du châtelet

ÉVÉnEMEnTLe festival Seules… en scène ! du Théâtre de l’Ouest Parisien

TALEnTS BOuLOnnAiSJean-Louis Raina et les artistes des Ateliers d’arts plastiques

PORTFOLiO ScuLPTuRESSculpture’Elles : les femmes sculpteurs au M-A30

côTÉ ScènELe klezmer de Yom, le jazz de Julien Lourau et le Tremplin Jeunes talents musiques Go Westau carré Belle-Feuille.

GRAnd ÉcRAnFestival rock au cinéma Landowski

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BBI Cultures est édité par la mairie de Boulogne-Billancourt26, avenue André-Morizet 92104 Boulogne-Billancourt cedex • Tél. : 01 55 18 53 00 • Site Internet : www.boulognebillancourt.comDirecteur de la publication: Pierre-Christophe Baguet • Co-directeur de la publication: Michel Sironneau • Directeur de la communication: Marie-Amélie Marq • Rédactrice en chef : Domitille de Veyrac • Comité de rédaction:directions de la Communication et de la culture • Rédaction : Françoise Bédoussac, Frédéric Chappey, Gaëlle Kervarc, Emeric Pinkowicz, Domitille de Veyrac • Conception et mise en page: Hermès Communication •Impression: Imprimeries Morault • Régie publicitaire: Médias&publicité – Pascal Gauthier (06 78 17 33 05) • Crédit couverture : Marthe Lemelle • Tirage : 70000 exemplaires • Dépôt légal : avril 2011

Culture (s)numéro 4 avril- août 2011

BiBLiOTOPSélection de livres pour les beaux jours

PATRiMOinESept merveilles à découvrir dans la ville

chEF-d’ŒuVRE POuR TOuSL’Officier et la dame d’Yves Brayer

iLS FOnT L’hiSTOiRELes amours d’Édith Piaf et Marcel cerdan rue Gambetta

LES incOnTOuRnABLESSpectacles, rendez-vous, expos à ne pas manquer

En un cLin d’ŒiLLe calendrier des sorties

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Les femmes sur le devant de la scène

Éditorial

EPiERRE-chRiSTOPhE BAGuETdéputé-maire de Boulogne-Billancourt

lles s’appellent natacha Régnier, caroline Silhol, Faïza Kaddour,Michèle Guigon, Marie-Armelle deguy, Miriem Menant, nathalieGrauwin… et elles sont au top ! du 6 au 25 mai, le Théâtre del’Ouest Parisien présente le festival « Seules… en scène ! ». Septgrandes comédiennes se produiront tour à tour plusieurs soirs desuite pour des propositions variées, tendres ou poétiques. cesfemmes porteront la voix d’autres grandes femmes comme cellede Marina Tsvetaeva, poétesse russe du XXe siècle, de l’écrivainMarguerite duras, de la comédienne Vivien Leigh ou encore de laprincesse de Montpensier.

Elle s’appelle camille claudel et le monde entier la connaît. Maisil y a aussi Marie-Anne collot, Marie cazin, chana Orloff, BrigitteTerziev… du 12 mai au 2 octobre, la Ville rend hommage à cesfemmes sculpteurs trop peu connues, mais tout aussi talentueuses,à travers l’exposition Sculpture’Elles au M-A30. c’est une premièrequi mettra en lumière la création féminine à travers toute sa diversité et sa richesse en présentant pas moins de cent chefs-d’œuvre réalisés par quatre-vingt-dix sculptrices du XViiie siècle ànos jours.

Elle s’appelle Édith Piaf et son Hymne à l’amour à fait le tour dumonde. L’artiste l’a écrit en 1949, rue Gambetta à Boulogne-Billancourt où elle vécut avec le boxeur Marcel cerdan, avant qu’ilne disparaisse tragiquement.

Retrouvez également tout le reste de la programmation qui meten valeur les talents boulonnais avec les concerts du centenaire dela création du Martyre de Saint-Sébastien de debussy, donnés parle conservatoire à rayonnement régional et dirigés par Alain Louvier ;avec les expositions dédiées au sculpteur Jean-Louis Raina et auxélèves des Ateliers d’arts plastiques ; avec le festival Jeunes talents musiques Go West ; avec un parcours qui détaille sept merveilles patrimoniales. Participez au festival Rock du cinémaLandowski et prenez le temps de lire avec les coups de cœur desbibliothèques municipales.

Bonne lecture.


Regards

VisionsINSTANTANÉS

L’arbre des frères Martel, réplique de l’œuvre originale réalisée par Jan et Joël dans les années 30, déploie ses branches à la géométrie cubiste, au pied de l’espace Landowski.

Le musée Paul-Belmondo, inauguré par la Ville en septembre dernier, dans la lumière du soir.

culturelles

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0405(Temps forts VU & ENTENDU


ANDALOUSIE

L’Andalousie a inspiré les élèves des Ateliers d’arts plastiques de la Ville de Boulogne-Billancourt. une quarantaine d’artistes boulonnais ont réalisé des peintures, collages,gravures et modelages d’après le travail du danseur flamenco israel Galván et de lachanteuse Yasmin Lévy, tous deux programmés par le carré Belle-Feuille au mois de

janvier. L’exposition Andalousies était inaugurée en présence des artistes le 18 janvierau carré Belle-Feuille par le député-maire, Pierre-christophe Baguet, le maire adjointchargé de la culture, Pascal Fournier, et la conseillère municipale déléguée au Patrimoine et à l’Animation culturelle, isaure de Beauval.

VOYAGE EN

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IER MUYARD

Salle obscure etplein d’entrées2010 aura été un bon cru pour le cinéma Landowski. La salle d’art et essaisitué dans l’espace Landowski a accueilli 41 184 cinéphiles. une annéefaste, due à la qualité de la programmation du cinéma qui propose chaquemois une belle diversité de long-métrages français et étrangers.www.cinemaboulogne.com

CINÉMALANDOWSKI

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HIP HOP CÔTÉ COURS

Temps forts VU & ENTENDU

Le hip-hop investit les cours ! Quarante-huit élèves boulonnais des classes de 6e du collège Landowski et de 5e du collège Jacqueline-Auriol participentjusqu’en mai au programme « dansecôté cour » organisé en partenariat parla Ville, le conseil général et l’Éducationnationale. des danseurs de la compa-gnie Montalvo-hervieu donnent dixséances de cours hip-hop aux collé-giens qui ont assisté au spectacle LA, la,laGershwin donné par la compagnie enjanvier dernier et qui présenteront àleur tour un spectacle le 23 mai.

PEinTuRE, SLAM ET POÉSiEXAVIER DEVAUD

Xavier devaud a réalisé sur le vif des croquis au rythme dephrases poétiques scandées par un slameur. c’est ainsi que le jeune artiste boulonnais a inauguré son exposition de pein-ture le 20 janvier dernier, dans la nef de l’espace Landowski, dansle cadre du cycle “Talents boulonnais” mis en place par la Ville.

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Pierre BellemareMarisa Paredes et Thierry Klifa

Les Boulonnais ont eu la primeur du dernier film de Thierry Klifa. Le réalisateur a présenté LesYeux de sa mère le 17 mars en avant-première au Pathé-Boulogne. il était accompagné de l’actricefétiche de Pedro Almodovar, Marisa Paredes.

Famille, amis, public… étaient venus nombreux pour rendre hommage au Boulonnais GiorgioFenu, le 14 janvier, lors de l’inauguration de l’exposition qui lui était dédiée à l’espace Landowski. Le caricaturiste de presse, disparu en 2008, s’était illustré dans de grands quotidiens nationaux et internationaux dont il éclairait l’actualité avec son trait poétique et incisif.

Plus de soixante lecteurs boulonnais était présents samedi 5 mars à l’invitation de la bibliothèque Point-du-Jour pour rencontrer Pierre Bellemare. L’écrivain et jour-naliste a évoqué avec humour son travail à la radio et latélévision. il a raconté son parcours, puis il a parlé de sondernier livre L'Enfer avant de lire des textes et de répon-dre aux questions du public.

À LA REncOnTRE dES LEcTEuRSdu POinT-du-JOuR

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Giorgio Fenu HOMMAGE EN NOIR ET BLANC

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Rencontre

� COUP DE CŒURChaque fois qu’un jeune arrive à jouer un chef d’œuvre de la musique enmontrant qu’il le comprend. � COUP DE GUEULEJe n’en donne plus beaucoup:je préfère communiquermon indignation, quandc’est nécessaire.� COUP DE MAÎTREQuand on en réussit un, ons’en rend compte parfoislongtemps après… Quelquesunes de mes initiativesprises à Boulogne-Billancourt autrefois, restent utiles aujourd’hui…� COUP DE BAGUETTEJe n’en donne jamais : il n’ya pas de baguette magique,et je dirige sans baguette.� COUP DU HASARDQue je sois devenu directeurde Conservatoire !� COUP DE CHANCEAvoir pu rencontrer, parleret travailler avec des grandsnoms de la musique commeMessiaen, Landowski, Boulez ou Stockhausen.

CO U P S D E


QUI DÉMÉNAGEAlain LouvierAlain Louvier dirigera Le Martyre de Saint-Sébastien dedebussy au conservatoire, le 18 mai, et au châtelet, le22 mai, pour le centenaire de la création de cette œuvre.Retour sur plus de 40 ans de carrière d’un musicien quia mis son talent au service de la ville.

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LE MUSICIEN

uand il n'est pas au conservatoire, il n'en n'est jamais loin. Les seules escapadesqu'il s'accorde sont quelques longues balades dans la nature avec sa petite-filleAriane ou bien la flânerie du dimanche matin sur les marchés des villages d’Île-de-France. Pour le reste, l'emploi du temps d'Alain Louvier se décline en harmonie avec le calendrier musical de l'établissement du 22, rue de la Belle-Feuille. Au rythme des cours, des concerts, des auditions, des réunions. Beaucoupde croches, de doubles croches et peu de pauses.une vie dédiée à la musique pour ce pianiste, pédagogue, chef d’orchestre,compositeur remarqué, grand prix de Rome à 23 ans, directeur du conservatoirede Boulogne-Billancourt à 27 ans, directeur du conservatoire national supérieurde Paris de 1986 à 1991 et enfin, lauréat du prix de la Sacem des compositeurs en2009, qui récompense l’ensemble de sa carrière.Avec une telle carrière, on serait tenté d’en rechercher le secret dans les gènes.Mais il n’y a pas de musicien dans la famille. Et puis, « J’ai tout fait à l’envers »,s’amuse Alain Louvier. « Je n’ai jamais mis les pieds dans une école. ce sont mesparents qui m’ont donné des cours. » Son père René, scientifique, et sa mèreMarthe, institutrice, habitent dans leur maison boulonnaise, avenue Victor-hugoavec leurs trois enfants. Alain Louvier passe le bac à 15 ans. il aurait pu faire unecarrière scientifique. ce sera la musique. Qu’il décompose et recompose. Le compo-siteur henri dutilleux se souviendra « de la fugue d’une éblouissante richessed’invention qu’il écrivit en loge, lors du concours de Rome en 1968, dont il sortvainqueur. » Suivra une résidence à la Villa Médicis.Quand le jeune homme rentre en France, en 1972, il pense composer et jouer à plein-temps, mais c’est une voie un peu différente que lui propose le compositeur MarcelLandowski, lui aussi Boulonnais, directeur de la musique au ministère des Affaires culturelles. il l’appelle à la direction de l’École nationale de musique de Boulogne-Billancourt qui se trouve dans des préfabriqués. « il pleuvait sur les pianos », se sou-vient Alain Louvier qui suivra la construction des nouveaux locaux du 22, rue de laBelle-Feuille et le déménagement en 1978 de l’école, futur conservatoire de région.L’homme de musique est pédagogue. Et en avance sur son temps. il commande

à une cinquantaine de compositeurs contemporains des œuvres destinées au tra-vail d’étude des élèves. En 1986, Alain Louvier prend la direction du conserva-toire national supérieur de musique et de danse de Paris et assure, entre autres,le transfert du prestigieux établissement de ses locaux historiques, rue de Ma-drid, à la cité de la musique de la Villette. un travail titanesque. À la fin de sonmandat en 1991, il devient professeur d’analyse musicale tout en menant de frontune carrière de chef d’orchestre, avec la direction d’importants ensembles commel’itinéraire, Ars nova ou l’Orchestre philarmonique de Radio France, et en com-posant de nombreuses œuvres instrumentales et vocales. Et puis le conservatoirede Boulogne-Billancourt n’est jamais loin. il assiste régulièrement aux concerts desélèves. En 2008, il est l’invité d’honneur de la 3e Semaine de la musique contem-poraine, pour laquelle il achève de composer son cycle pour les claviers Études

pour agresseurs. En 2009, retour à ses premières amours: le conservatoire deBoulogne-Billancourt n’a plus de directeur. Alain Louvier se propose pour le poste« parce que j’aime ma ville et que je baigne dans le service public depuis toutjeune: mon père était président de l’Association philotechnique. » Encadrer etsuivre 1400 élèves, une centaine de professeurs, veiller aux auditions et auxconcerts, assurer un enseignement de proximité, développer à l’initiative de laVille un pôle d’enseignement supérieur musical d’excellence et préparer le futurde l’institution dans l’important complexe musical de l’Île Seguin. cela laisse peude temps pour composer. Alain Louvier dirigera tout de même Le Martyre de Saint-Sébastien de debussy au Théâtre du châtelet le 22 mai. un concert phare,avec 80 choristes, 80 musiciens, six solistes, cinq comédiens pour le centenairede la création de l’œuvre dans ce même théâtre. � Domitille de Veyrac

“ ”il écrivit une fugue d’une éblouissante richesse d’inventionpour le concours de Rome.


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LE MUSICIENhenri dutilleux

SEPT VOIX

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SEPT FEMMES

Le Théâtre de l’Ouest Parisien présente le Festival « Seules… en scène ! » du 6 au 25 mai. Sept grandes comédiennes se produiront tour à tour sur la scène duTOP pour des propositions aussi variées que tendres,décapantes ou encore hilarantes.

Événement FESTIVAL DU TOP

natacha RégnierVivre dans le feunatacha Régnier, césar du meilleur espoir féminin 1999 pour La Vierêvée des anges, interprète une chronique de la grande poétesserusse Marina Tsvetaeva. cette œuvre adaptée par la metteure en scène Bérangère Jannelle est construite comme une partition à partir de carnets, de correspondances et de poèmes. Elle raconteun destin tragique marqué par les deux guerres mondiales, traverséde passions amoureuses et intellectuelles et imprégné d’un goûtde l’extrême. « Je me sentais proche de ce personnage à la fois mélancolique, rempli d’insouciance et de force, qui cherche partout à mettre de la vie et de la joie, tout en étant ancré dans une réalité difficile », explique la comédienne. un texte qui brûle l’âme, uneécriture magnifique et forte. Vendredi 6, samedi 7 mai à 20h30 et dimanche 8 mai à 16h.

“Marina Tsvetaeva pose des motsmagnifiques sur des ressentis.Ses phrases magiques m’ontémue et touchée.

”

ept femmes seules en scène. c’est le nouveau pari du directeur du TOP, OlivierMeyer, qui a donné carte blanche à des femmes comédiennes (mais aussi souventauteures et metteures en scène) dont il a accueilli les propositions et encouragéle travail. durant une vingtaine de jours, chacune de ces artistes se produira deuxà trois soirs et portera la voix d’autres femmes connues ou inconnues.« Le festival “Seules... en scène!” propose le regard de femmes sur le monde avecleur engagement, leur courage, leur sensibilité », indique Olivier Meyer. « il est néde rencontres, de sollicitations, de propositions que j’ai provoquées ou que j’ai reçues. » Pour ce temps fort, Olivier Meyer a produit ou co-produit certains desspectacles et en a repris d’autres qui ont déjà connu un joli succès.c’est natacha Régnier qui fera l’ouverture avec une magnifique chronique de Marina Tsvetaeva. Son spectacle créé en janvier 2011, adapté et mis en scène parBérangère Jannelle, fera ses premières dates en région parisienne au TOP avantd’être présenté au Festival d’automne au Théâtre de la Ville. Suivra caroline Silholéblouissante dans La dernière conférence de presse de Vivien Leigh à la mesurede la démesure hollywoodienne. Puis Faïza Kaddour, révélation du festival Offd’Avignon, prendra le prétexte de la cuisine et d’anecdotes de la vie quotidienneavec Le Frichti de Fatou, pour parler de la dignité et du courage féminins, unehistoire enracinée dans sa double culture franco-algérienne. Michèle Guigon par-tira elle aussi de son histoire personnelle pour son émouvant et poétique Piedsnus, traverser mon cœur, coproduit par le TOP. Marie-Armelle deguy, ensuite,fera résonner un texte sur l’amour, « plein de passion et de retenue à la fois », avechistoire de la princesse de Montpensier (également une production du théâtre),tandis que Meriem Menant prendra les habits et surtout le nez d’Emma la clownsous le divan, pour un spectacle hilarant. nathalie Grauwin, enfin, clôturera le festival avec un texte de Michèle Manceaux qui raconte trente ans d’amitié de lajournaliste avec Marguerite duras.« Bien qu’elles soient différentes, elles ont en commun un très grand talent.comme elles, les propositions sont toutes différentes, souvent très divertissantes,mais aussi capables de nous faire entendre de grands textes littéraires et poé-tiques », relate Olivier Meyer. cette première édition inaugure d’autres tempsforts qui seront présentés chaque année à la même époque par le TOP. « Pas for-cément seulement autour des femmes. Je verrai selon les propositions », prévientOlivier Meyer. On peut faire confiance à celui qui a révélé de nombreux artisteset produit en main de maître le spectacle de Guillaume Gallienne moliériséen 2009. �

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caroline SilholLa dernière conférence de presse de Vivien LeighVivien Leigh, qui incarna Scarlett O’hara dans Autant en emporte le vent et Blanchedubois dans un Tramway nommé désir, reçut pour ces rôles mémorables deux Oscars.cette femme magnifique et passionnée était également affaiblie par la maladie, sujette à de brusques changements d’humeur et touchante par son émouvante sincérité et son humour décapant, dirigée par Michel Fagadau, caroline Silhol, qui a adapté le texte en français, nous invite à partager le parcours exceptionnel de la star et de ses célèbres partenaires -clark Gable, Marlon Brando, Simone Signoret, Warren Betty... dans une conférencede presse vertigineuse, elle incarne remarquablement le personnage de Viven Leighà la fois impulsif et drôle et nous entraîne dans la démesure hollywoodienne et les dés-illusions dévastatrices d’un être complexe. Sous les traits de cette femme mythique,caroline Silhol est éblouissante.Mardi 10, mercredi 11 et jeudi 12 mai à 20h30.

Faïza KaddourLe Frichti de FatouFaïza Kaddour, jeune comédienne et auteure, est la fille d’un père algérien et d’une mèrefrançaise. Elle a travaillé avec Laurence Février dans Quartier nord, une pièce écrite à partir de portraits de femmes et d’hommes du quartier de la Goutte d’Or à Paris. Elle aégalement joué dans les Mille et une nuits au théâtre de la Porte Saint-Martin.héritière de cette double culture familiale, Faïza Kaddour s’est librement inspirée des« mères » de son enfance. Accompagnée par Agnès doherty à la contrebasse et au violoncelle, elle a imaginé Fatou, une jeune femme mariée, élevée pour être une parfaite ménagère. depuis son bled en Algérie jusqu’à Paris, entre la tradition et lescombats du planning familial, Fatou chemine pieds nus, se blesse, tombe, se redresse,sans jamais perdre son sens de l’humour. Elle raconte ses souvenirs, ses convictionset ses doutes… un frichti sensuel et généreux, hymne à la tolérance, pétillant d’humouret de saveurs.Samedi 14 mai à 20h30 et dimanche 15 mai à 16h.

“Jouer seule en scène est unesacrée expérience. On y trouveune forme de liberté inédite (…).Mais comme disait claudel : que vais-je faire de cetteépouvantable liberté ?

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“Je viens d’une famille où larichesse, c’est la nourriture.Ma belle-mère a toujours cuisiné. c’était à la fois sa prison, son esclavage, son œuvre et sa création.

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Michèle GuigonPieds nus, traverser mon cœurVoici un bout de temps que Michèle Guigon, comédienne et musicienne, voyage dethéâtre en théâtre avec sa compagnie du P’ti matin pour faire rêver, rire, chanter etinterpeller sur le sens de la vie et la beauté des choses qui ne servent à rien. Pourson quatrième solo, Michèle Guigon déroule le fil du temps : celui qui lie les souve-nirs, celui de l’amour, celui qui passe… celui qu’il faut pour grandir. Parce que sonenvie, c’est grandir et vieillir. « Vivre est un tel travail, pourquoi nous demande-t-on d’en avoir un autre ? ». c’est pétillant comme un diabolo, grave comme un vin de messe, doux comme un printemps, drôle, profond. Et ponctué de jolies chan-sons. Quand l’accordéon de Guigon résonne, il y a comme un air de fête sur la planète. Avec la grâce des poètes et des clowns, pieds nus, elle traverse nos cœurs.Mardi 17 et mercredi 18 mai à 20h30.

Marie-Armelle deguyHistoire de la princesse de MontpensierMarie-Armelle deguy, ancienne pensionnaire de la comédie-Française et passionnéede littérature du XViie siècle, a eu le désir d’adapter à la scène la nouvelle de Madame de La Fayette qui met en exergue la grande sensibilité et le sens dramatiquede l’écrivain sur fond d’intrigues amoureuses, de guerres de religion et de rivalités des familles Bourbon et Guise au XVie siècle. La nouvelle est à la fois conciseet fulgurante, représentative de la morale du grand siècle et d’une nouveauté sai-sissante pour ce qui concerne l’évocation des passions humaines. Sur des œuvres de François couperin, Jacques duphly ou Jean-Philippe Rameau, Marie-Armelle deguyet constance Luzzatti à la harpe marient parfaitement mots et musique et donnentà ce joyau de la littérature toute sa mesure.Jeudi 19 et vendredi 20 mai à 20h30.

“J’ai choisi d’être artiste, poètej’espère, pour transformer enbeauté ce que la vie impose,pour donner envie de vivre.

”

“Madame de La Fayette choisitdes personnalités du XVie sièclecélèbres à la cour de l’époque, etinvente entre-elles, une histoired’amour sublime.

”

une psychanalyste renommée dit que les clowns sont des héros parce qu’ilsportent ce que les autres ne peuvent pas porter. Mais ce clown est aussi un anti-héros, parce qu’il rate..

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Meriem MenantEmma la clown sous le divan« ce que je te propose, c’est que tu vas essayer mon divan, de t’allonger quoi et detout nous raconter, ta vie, ta mère, ton lapsus, tes actes manquants, et moi j’analysetout ça vite fait bien fait, si tu as pas envie de t’allonger, je veux bien le faire à ta placeet on s’arrangera pour l’argent. » Signé Emma.Sous le divan, Meriem Menant, alias Emma la clown, s’attaque au monde psycha-nalytique. Elle tourne les concepts en dérision, joue avec le vocabulaire ; les mots filent, elle les accroche, elle les écorche, elle triture les lapsus, convoque les actesmanqués et le divan est sens dessus dessous ! Emma nous propose l’exploration intérieure dans le monde jamais visité de son inconscient. un bon prétexte pournous faire rire de nous-mêmes et nous parler d’humanité. une psychanalyse d’unedrôlerie irrésistible…Samedi 21 mai à 20h30 et dimanche 22 mai à 16h.

nathalie GrauwinL’Amie ou des journées entières avec Marguerite DurasAdapté par Philippe honoré, du livre de Michèle Manceaux, ce spectacle retracel’histoire de la longue amitié entre Marguerite duras et Michèle Manceaux. deuxécrivains, en constant danger de vivre, à la fois fragiles et audacieuses, deux femmesd’esprit dont les destins évoluent, parallèles et dissemblables. Les répliques fusent,surprenantes, joyeuses, tendres, féroces parfois. L’humour est caustique. Bribes devie entre passé et présent, souvenir et récit. Philippe honoré met en scène une histoire infiniment drôle et émouvante, portéepar nathalie Grauwin qui nous livre avec beaucoup d’élégance, le parcours intimede deux femmes d’exception.Mardi 24 et mercredi 25 mai à 20h30.

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“ces deux femmes (Margueriteduras et Michèle Manceaux)m’accompagnent. Leursexpériences, leurs manières detraverser la vie me donnent enviede vivre, de créer et d’aimer.

”Théâtre de l’Ouest parisien – 1, place Bernard-Palissy. Du mardi au samedi à 20h30et le dimanche à 16h. Tarif : 25 €. Réduit : 20 €. Moins de 26 ans : 12 €. Moins de 12 ans: 10 €. Forfaits Festival “deux”, “trois”, “quatre spectacles et plus”, de 18 €à 12 € 50 la place selon le forfait choisi. Réservations au 01 46 03 60 44. www.top-bb.fr

F E S T I VA L D E T H É ÂT R E« SEULES… EN SCÈNE! » Du 6 au 25 mai

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1929Naissance à Uvernet dans les Alpes de Haute-Provence1953Entre à l’école des Beaux-arts de Paris1956Premier prix Chenavard. S’installe à Boulogne-Billancourt1960Exposition de la Jeune sculpture aumusée Rodin1976Médaille de bronze des artistes français1988Sculpte le Cavalier fou pour la ville de Boulogne-Billancourt1996Expose à la fondation Taylor

JEAN-LOUIS RAINASculptures et dessins Du 3 mai au 26 juin dans la nef de l’espace Landowski. Exposition de croquis sur l’étude du mouvement dans la section musique de la médiathèque Landowski. Entrée libre.

Un rayon de soleil perce à travers la baie vitrée et se pose dou-cement sur les sculptures. des bustes, des hommes, desfemmes en plâtre, en pierre, en bronze, en marbre. Et sur l’éta-bli, les lourds outils pour tailler la matière. Les mains de Jean-Louis Raina disent la force et les heures passées au travail.comme ses parents l'ont fait eux aussi dans leur ferme desAlpes de haute-Provence. Son goût pour l'art, Jean-Louis Rainale tient des livres. Adolescent, il se montre rapidement habile deses mains et fait l’apprentissage de la menuiserie et de l’ébé-nisterie. il étudie ensuite aux cours du soir d’arts appliqués oùMaurice de Bus, prix de Rome de sculpture de 1937, lui enseignela taille directe. Avec lui, Jean-Louis Raina réalisera les bas-reliefsde l’escalier monumental de la chambre de commerce deRouen, puis taillera sur place les bas-reliefs de l’hôtel de ville deBeauvais. À 24 ans, il entre aux Beaux-arts de Paris dans la section sculpture et gravure. Et c’est en 1956, à 27 ans, qu’il s’installe à Boulogne-Billancourt, rue Émile-Landrin, avec safemme, la peintre Jeanne Tivoli-Raina. naîtront quatre enfants…Eux aussi artistes.Jean-Louis Raina martèle le métal, pièce par pièce, selonune technique perdue : « un travail de titan inimaginable. »

Pour la ville, il sculpte Le cavalier fou (mail du maréchal-Juin), La Tulipe, un bas-relief en cuivre Les Bateaux pour un immeuble à l’angle des rues Sèvres/Gallieni. il réaliseégalement des bronzes dont certains sont au musée des Années 30 et répond à des commandes pour les villes deFontenay-le-comte, Franconville-la-Garenne, clamart, ivry,Monte-carlo… À chaque fois, Jean-Louis Raina libère laforme de la matière. « Je me donne des défis. chaque œuvreest une expérience personnelle. » Tout au long de sa car-rière, il ne cessera d’enseigner, dans une école de publicitéd’abord, puis à des élèves en architecture. il aime trans-mettre son savoir et se plaît à se confronter à ses étudiants. Fin 1977, le sculpteur s’installe dans l’un des ateliers d’ar-tistes de la rue du Vieux-Pont-de-Sèvres, à proximité desusines Renault où d’autres travaillent le fer et dont le labeur rythme les journées. « J’ai vu des piquets de grèvenationale, j’entendais les essais de voiture dans l’usine… »c’est dans cet atelier que chaque jour, depuis plus detrente ans, l’artiste se rend pour dessiner, lire des ouvragesd’art, sculpter. Et de sa force toujours, naît la grâced’abord. � D. de V.

LA MATIÈRE BRUTE

des matériaux lourds etbruts, il en dégage des

êtres et des formes sensibles. Jean-Louis Raina,

artiste boulonnais depuis plus de

cinquante ans, expose du 3 mai au 26 juin une

centaine d’œuvres à l’espace Landowski,dans le cadre du cycle“Talents boulonnais”,

mis en place par la Villeen 2008.

Talents boulonnais

PA R CO U R S

E X P O S I T I O N


Jean-Louis Raina

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Les Ateliers d’arts plastiques de la Ville de Boulogne-Billancourtproposent du lundi au samedi descours de 3 heures de dessin-pein-ture, modelage, gravure, aquarelle, atelier itinérant, dessin modèle vivant. Âge minimum : 14 ans. Pour les nouveaux élèves, possibilité d’inscription dès le moisde juin, ainsi qu’en septembre lors du forum des activités. Renseignements sur www.boulognebillancourt.com rubrique culture, ateliers d’artsplastiques. Au 01 55 18 61 02. Courriel : [email protected]

LE TRAVAIL DE 80 ÉLÈVES DES ATELIERS D’ARTS PLASTIQUESDu 7 juin au 3 juillet dans la nef de l’espace Landowski. Entrée libre.

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ATELIERS

Attention... création en cours !


ans la pièce en rotonde, à la proue de l’espace Landowski, destêtes se penchent sur les grandes tables de travail, couvertesde matériaux divers. ciseau et poinçon s’activent avec rete-nue sur le bois, la terre ou le cuivre. La concentration estperceptible, même si, régulièrement, les élèves se rendent au-près de l’une des presses pour matérialiser leur travail.La gravure est l’une des six matières enseignées aux Ateliersd’arts plastiques de la Ville de Boulogne-Billancourt avec ledessin-peinture, le modelage, l’aquarelle, l’atelier itinérant et le dessin modèle vivant. Autant de cours dispensés par septprofesseurs artistes que la Ville a pérénisés dans leur missionen décembre dernier au regard de leur excellence.Pour la plupart des élèves, la technique de la gravure vient àla suite de plusieurs années de dessin et de peinture. Yves estun nomade de ces ateliers : après le dessin, il a suivi des coursd’atelier itinérant, puis est revenu à la gravure : « J’aime chan-ger, c’est vrai. Et j’aime le bois. Sans doute parce que mongrand-père était charpentier de marine », sourit-il.Les séances du mercredi et du samedi mélangent les publics.Salariés, jeunes lycéens, tous se retrouvent au cours de dessin-

peinture. il n’est pas rare, dans une ambiance bon enfant, quedes élèves assidus depuis plusieurs années « parrainent » dejeunes arrivants, sans se substituer néanmoins à l’enseignementdu professeur. Pour constance, 18 ans, en Terminale, le coursdu mercredi est à la fois un plaisir et une nécessité: « Je préparele concours d’entrée dans une école de mode. Mais l’année pro-chaine, je vais faire une Mise à niveau en arts appliqués(MAnA). c’est mieux de savoir dessiner. » Amateurs et artistesprofessionnels se côtoient. Et les talents s’épanouissent sanscomplexes, sous la houlette de professeurs motivés.ici, comme dans tous les cours, la créativité est encouragée. Elle peut même être inspirée, voire canalisée, sur des sujetssuggérés par l’actualité de la ville. comme cette année, autourde l’Andalousie et du flamenco, le thème des spectacles pro-grammés au carré Belle-Feuille qui ont suscité une expositiond’élèves dans le foyer. de tels partenariats favorisant la moti-vation et un mélange fécond des arts seront renouvelés. Enattendant, le rendez-vous incontournable de la fin de saisonsera l’exposition dans la nef Landowski d’une sélection desœuvres réalisées pendant l’année. � Christiane Degrain

I N F O S P R AT I Q U E S

depuis presque trente ans, les ateliers d’arts plastiques organisés par la Ville de Boulogne-Billancourt connaissent un succès qui ne se dément pas. Avec leurs sept professeurs, hautement qualifiés et 600 inscrits, ils proposent des cours qui s’adressent à tous. découvrez-les à l’occasion de l’exposition d’élèves, du 7 juin au 3 juillet.

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ombien de sculpteurs femmes connaissez-vous? camille claudel, niki de SaintPhalle, Louise Bourgeois… Et après? » Après, la liste de noms qui vient immé-diatement à l’esprit se fait désespérément courte. Pourtant, ce sont plus de3400 femmes sculpteurs professionnelles qui ont été recensées en France parAnne Rivière, historienne de l’art et féministe, à qui il revient le mérite de sortir de l’ombre ces artistes. Après avoir rédigé le catalogue raisonné de camille claudel, qui fait figure de référence dans le monde de l’art, l’histo-rienne a entrepris de rassembler une documentation unique au monde surles sculptrices. Grâce à ce travail, une centaine d’œuvres de quatre-vingt-dixde ces artistes seront exposées au M-A30. Première étape d’une reconnais-sance artistique, avant qu’Anne Rivière ne publie un dictionnaire dédié auxfemmes sculpteurs. « cette exhaustivité permet de donner une meilleure lisi-bilité à la création artistique. La sculpture a longtemps été considérée commeune activité éminemment masculine alors que la peinture, sensée être plussimple, pouvait être le fait de femmes. Or, depuis le XViiie siècle, de nom-breuses femmes sculptent. il fallait réparer cette injustice, toujours d’actualité,qui touche à la non visibilité des créations d’artistes femmes en général », explique Anne Rivière, commissaire de l’exposition « Sculpture’Elles ». Les œu-vres, issues pour partie de la collection du M-A30, et pour partie de collec-tions publiques de grands musées français et de plusieurs collections privées, seront présentées à travers différentes sections comme les autoportraits etportraits, les allégories de la sculpture, la sculpture d’histoire, l’art animalier, ainsique les installations et les nouvelles formes de la sculpture contemporaine.

Les femmes sculpteurs font leur entrée sur la scène artistique au XViiie siècle

L’exposition débutera avec l’histoire d’une femme sculpteur à la cathédrale deStrasbourg au Xiiie siècle. un mythe, car à cette époque la taille de la pierre estréservée aux compagnons, uniquement des hommes. il faut attendre le XViiie

siècle pour voir l’émergence en France de sculptrices. des ateliers exclusive-ment féminins leur sont d’ailleurs réservés pour leur apprentissage. Et elles semontrent rapidement talentueuses.Marie-Anne collot (1750-1760), très appréciée par la cour de Russie, réaliseraà 18 ans seulement le visage de la statue équestre de Pierre ier à Saint-Pétersbourg, ainsi que le buste de catherine ii. Elle sculptera également lesbustes de diderot, Voltaire, henri iV.de nombreuses autres femmes artistes suivront, mais c’est en 1911 seulementque Lucienne heuvelmans (1881-1944) devient la première femme sculpteur

La Ville présente, du 12 mai au 2 octobre au M-A30(musée des Années 30), une centaine de chefs d’œuvres de 90 femmes sculpteurs, françaises etétrangères, du XViiie siècle à nos jours. une premièrequi mettra en lumière des artistes majeures.

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1. Agnès Bracquemond (née en 1956)Figure assise sur la tortue, terre crue (2008).

2. Irène Codreano (1896-1985)Portrait de Daria Gamsaragan, bronze (1926).Boulogne-Billancourt, musée des Années Trente.

3. Delphine Coindet (née en 1969)La Belle Hypothèse. Trident encontreplaqué, nénuphar en métal

laqué, matelas pneumatique en pvc,projecteur trichromique (2004).Vitry-sur-Seine, MAC/VAL, muséed’Art contemporain du Val-de-Marne.

4. Élisabeth Ballet (née en 1957)Jeanne, acier inoxydable (1989).Collection du Fonds régional d’artcontemporain, Île-de-France.

5. Camille Claudel (1864-1943)L’Abandon. Bronze.Collection du musée municipal de Cambrai.

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1. Marie-Anne Collot (1748-1821). Portrait présumé de MaryCathcart, fille du baron CharlesCathcart. Plâtre (1768).Paris, musée du Louvre, département des Sculptures.

3. Antoine Bourdelle (1861-1929) Femme sculpteur au repos représente l’épouse de Bourdelle, Cleopatra Sevasto, elle-même sculpteur.Bronze. Paris, musée Bourdelle

La création des femmes sculpteursest montrée pour la première fois dans toute sa diversité et sa richesse.

Pascal Fournier, maire adjoint chargé de la Culture

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4. Rebecca Horn (née en 1944)

Universe in an ostrich egg.Brosses, œuf d’autruche bleu,entonnoir, acier, électronique,moteur , socle (2008). Paris,

Galerie Lelong

2. Gloria Friedmann (née en 1950)Série Les Cosmonautes. Sept bustes de terre cuite vernissée blanche (2008).Paris, musée Bourdelle.

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SCULPTURE’ELLES,Du 12 mai au 2 octobre. MA-30 (musée des Années 30) 28, avenue André-Morizet. Du mardi au dimanche de 11h à 18h. Tarif : 5 €. Réduit : 3,70 €. Gratuit jusqu’à 16 ans et, pour tous, le premier dimanche du mois. L’exposition bénéficie du mécénat de la fondation Yoplait.Visites de l'exposition Sculpture'Elles, par la commissaire Anne Rivière, samedi 28 mai et dimanche 26 juin à 16h, sur réservation au 01 55 18 50 50.

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5. Marie Cazin (1844-1924)Jeunes filles. Bronze (plâtre vers 1886, bronze1899).Musée d’Orsay, Paris.

8. Anna Hyatt-Huntington (1876-1973)Panthère sur un rocher. Marbre sur un rocher(1926-1929).Paris, Musée national d’art moderne / Centrede création industrielle


lauréate du Prix de Rome. Quant à hélène Bertaux (1825-1909), elle sebattra pour l’entrée de ses pairs à l’école des Beaux-arts… jusqu’àBrigitte Terziev, première femme sculpteur élue à l’institut en 2007. La rétrospective embrassera toute la création du XViiie siècle à nos jours avec une diversité et une richesse propres aux époques traversées. Trois sculptures de camille

claudel seront exposées, parmi lesquelles l'étude prépara-toire pour L'implorante, très rarement montrée. il y aura aussi

des œuvres de chana Orloff, artiste figurative du début du XXe siècle, ou encore d'étonnantes installations d'artistes contem-

poraines comme celles de delphine coindet, Élisabeth Ballet et Anne Poirier. « nous travaillons sur cette rétrospective depuis cinq ans », sou-ligne Frédéric chappey, directeur des musées de Boulogne-Billancourt.« c’est une première qui permettra de confronter le grand public aux tra-vaux féminins et de sensibiliser les spécialistes sur l’extraordinaire champde recherches qui s’offre à eux. Quant aux artistes sélectionnées, ellesl’ont été pour la seule qualité de leurs œuvres. » � Domitille de Veyrac

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9. Yayoi Kuasama (née en 1929). Les Tulipesde Shangri-La. (2004) Collection particulière

6. Yolande Fièvre (1907-1982)Festival pour oublier. Cadre, bois, bois collés et Isorel (1961). Paris, Musée national d’art moderne / Centrede création industrielle. 7. Magda Frank ou Magda Fischer (née en 1914). Rythme. Bronze (1960).Paris, musée d’Art moderne de la Ville de Paris/ARC.

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YOMSuper héros du Klezmer

Côté scène

Yom est un ovni sur la scène Klezmer. ce jeune musicien français, surdoué de la clarinette, n’en finit pas d’explorer les styles et de revisitercette musique traditionnellelaïque des juifs d’Europe centrale et orientale. Mardi 17 mai, il sera en concert en quartet au carré Belle-Feuille.

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En 2007, à 26 ans, vous vous êtes proclamé « nouveau roi de laclarinette klezmer » lors de la sortie de votre premier albumKing of klezmer.c’était de la dérision et surtout un hommage au génial naftuleBrandwein, un clarinettiste ukrainien de new York qui a connusa période de gloire dans les années 20 au moment où le klezmer était populaire. il était mégalo et se faisait appeler leroi de la musique juive. Ensuite le klezmer est tombé dans l’ou-bli. Quand des musiciens s’y sont ré-intéressés dans les années1970, ils se sont basés sur les enregistrements de naftuleBrandwein, qui a ainsi participé, après sa mort, à la renaissancede cette musique.

Comment cette musique traditionnelle juive vous a-t-elle ététransmise?Je ne l’ai pas apprise par l’intermédiaire de mon père, ni de mongrand-père, mais ça n’est pas un hasard non plus: ma mère estd’origine juive de Transylvanie. J’ai commencé la clarinette à cinqans, sur un répertoire classique. À la même époque j’ai écoutéles disques de Giora Fedman (grande clarinettiste klezmer argentine). cela a été une révélation. Ensuite, dans ma classe delycée, il y avait le fils de l’arrangeur de l’Orient Express MovingSchnorers (ndLR: principal groupe français de klezmer). Legroupe recherchait un clarinettiste. J’étais au top de mon niveaude musique classique de conservatoire. ils m’ont dit « essaie ».Ça s’est super-bien passé. c’est comme ça que j’ai commencé.J’avais 17 ans.

Depuis, vous avez tourné dix ans avec l’Orient Express MovingSchnorers et vous avez multiplié les expériences musicales.Je l’ai toujours fait en parallèle du klezmer. Je m’intéresse àtoutes sortes de musiques. En 2003, j’ai commencé à utiliser le synthétiseur pour faire de l’électro, j’ai travaillé pour une chanteuse électro-rock, j’ai créé des musiques minimalistes pourdes spectacles… En mars dernier, j’ai sorti Yom and the WonderRabbis, un disque de klezmer qui va vers les musiques actuelles.J’avais envie d’explorer de nouveaux sons. c’est important d’actualiser son propos sans forcément céder à la mode.

Sur la pochette de votre dernier disque, vous apparaissez ensuper-héros, sur celle de votre premier, en roi… Vous n’êtespas un peu mégalo vous aussi?Évidemment que je suis mégalo! À partir du moment où on penseque des gens vont faire la queue pour acheter un billet de concert,c’est hypocrite de dire qu’on ne l’est pas. En même temps, j’y metsbeaucoup d’humour, je ne me prends pas au sérieux. La pochetted’un disque est très importante. Sur celle de mon deuxième album

unue (une série de duos), j’ai joué sur la dualité, tradition/moderne, masculin/féminin… Pour le troisième, je me suis créé unpersonnage de super héros dans un délire « peace and love », j’airajouté la mention «with love» : le super héros qui répand l’amouravec sa clarinette. J’adore les mecs comme Philippe Katerine quifont constamment des performances.

Au Carré Belle-Feuille, le 17 mai, vous formerez un quartetavec trois talentueux musiciens de 23 à 57 ans. Vous pouveznous les présenter?denis cuniot, notre doyen, est une figure de la musique klezmer et un érudit. il a commencé à explorer ce territoire avecle groupe Bratsch dans les années 80. il a un jeu unique aupiano, une poésie absolue. Son univers est basé sur la recherchepermanente. Et puis il y a les frères Giffard. Alexandre, le percussionniste, est un passionné de musique des Balkans et demusique turque, il joue du tapan, un instrument bulgare. il a faitpartie de plusieurs groupes de l’Est. Le cadet, Benoît, est à 22 ans un génie du tuba et du trombone, lui aussi passionné de musique de l’Est. Le 17 mai, nous rendrons hommage au virtuosedu klezmer, naftule Brandwein. Évidemment, il y aura ma pattequi fait qu’on ne sera pas dans le klezmer des années vingt.Quand je joue, je me laisse aller, je fais ma musique, je glissedes nouveautés dans les arrangements et des improvisationsjazzy. �

Propos recueillis par Domitille de Veyrac

Super héros du Klezmer

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Je me laisse aller, je glisse versdes nouveautés.

YOM QUARTETMardi 17 mai à 20h30 au Carré Belle-Feuille 60, rue de la Belle-Feuille. Tarif : 21 €. Réduit : 16,50 €. Moins de 26 ans : 12 €. Réservation au 01 55 18 54 00, sur www.boulognebillancourt.com et dans les fnac.

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““ ”” Le klezmer,musique traditionnelle juive ashkénaze, jouéeessentiellement pendant les fêtes, est née en Europe centrale et en Europe de l’Est. Elle s’est développée à partir du XVe siècle et connaît un renouveau entre 1870 et 1920 avec l’émigration de nombreux juifs au États-Unis. Elle donnera même naissanceaux comédies musicales américaines dans les années 30. Tombée dans l’oubli, elle se révèle à nouveau dans les années1970. Depuis 2000, des musiciens de tous horizons réinventent un klezmer aux sonorités jazz, pop, électro….Retrouvez à la bibliothèque Landowski de nombreux livres et CD dédiés à cette musique.

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JULIEN LOURAU – QUARTET SAIGONVendredi 29 avril à 20h30. Carré Belle-Feuille – 60, rue de laBelle-Feuille. Tarif : 26 €. Réduit : 21 €. Moins de 26 ans : 12 €. Réservation au 01 55 18 54 00, sur www.boulognebillancourt.com et dans les fnac.

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JULIEN LOURAU

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CÔTÉ SCÈNE

L’inventif saxophonisteJulien Lourau seproduit en formationclassique pour sondernier album QuartetSaigon. un répertoirequ’il interprétera lorsde son concert duvendredi 29 avril aucarré Belle-Feuille.

Formule classique de jazz pas classique

n hommage de Julien Lourau à la formule classique du quartet nepouvait rester du jazz tout à fait classique… il faut dire aussi quele bouillonnant saxophoniste, qui a commencé sa carrière pro à quinze ans seulement, s’est s’illustré dans les années 90 avec Trash corporation: l’avant-garde du jazz où se sont croisésla plupart de ceux qui comptent sur la scène. une formation quisera l’antichambre du Groove Gang que Julien Lourau montejuste après avoir gagné le premier prix du concours de La défense jazz en 1992. c’est avec ce groupe qu’il métissera son jazz de funk, soul, électro, house…Pour l’heure Julien Lourau revient aux fondamentaux avec sondernier album Quartet Saigon. une aventure qu’il a menée de front avec le pianiste Laurent coq. depuis 2005, les deuxlarrons ont enchaîné les concerts dont certains en haïti et au

Vietnam. L’album porte d’ailleurs le nom de l’un des morceaux,composé en souvenir d’une tournée, qui évoque la moiteur et l’atmosphère si particulières de Saigon. Le répertoire deQuartet Saigon a été coécrit par les deux hommes, lentement,mais sûrement, en deux ans de temps. Pour les rythmiques,Julien Lourau s’est adjoint la connexion newyorkaise de Laurent coq avec le contrebassiste Thomas Bramerie et le bassiste Otis Brown. Au final, le quartet signe un album ins-piré du « poète du son » Wayne Shorter, l’un des plus impor-tants saxophonistes de jazz qui a intégré en 1964, le quintet de Miles davis et herbie hancok. un opus aux couleurs new -yorkaises pour un jazz fluide et apaisé ponctué de virevoltesbop. Peut-être la maturité de la quarantaine. �

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Vous êtes muciciens boulonnais ? Participezau Tremplin Jeunes talents musique GoOuest

À gagner pour les meilleurs candidats :dix programmations pour la Fête de la musique, trois programmations au Festival BBmix, une séance d’enregistrement au studio Espace Son, une Showcase acoustique à la Fnac-Boulogne.EEnnvvooyyeezz vvoottrree ddoossssiieerr ddee ccaannddiiddaattuurreeaavvaanntt llee 2266 aavvrriill mmiinnuuiitt àà ::CCaarrrréé BBeellllee--FFeeuuiillllee// GGoo WWeesstt 6600,, rruuee ddee llaa BBeellllee--FFeeuuiillllee.. 9922110000 BBoouullooggnnee--BBiillllaannccoouurrtt RRèègglleemmeenntt dduu ccoonnccoouurrss eett ddoossssiieerr dd’’iinnssccrriippttiioonn ssuurr wwwwww..bboouullooggnneebbiillllaannccoouurrtt..ccoommPPlluuss dd’’iinnffoorrmmaattiioonnss :: bbbbmmiixx@@mmaaiirriiee--bboouullooggnnee--bbiillllaannccoouurrtt..ccoomm

JEUNES TALENTS GO WESTSoutenez les groupes du Tremplin Jeunes talents musiques Go WestConcert samedi 28 et dimanche 29 mai à partir de 16h.Espace Landowski – 28, avenue André-Morizet. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

derrière Edgar Pilot se cachent quatre jeunes musiciens, dont les boulonnais Benjamin Ghata et Samuel Bokobza. Le groupe qui s’est formé il y a trois ans seulement élabore un rock imagé et coloré sur les traces de Queens of Stone Age et The Black Angels. Batterie, basses, guitares et chants passent d’un rock brut à des effets aériens. « Le tremplin GoWest 2010 nous a permis de nous produire sur une belle scène, de nousfaire connaître et de participer au festival BBmix. » Aujourd’hui les quatre garçons viennent de sortir leur mini album Edgar Pilot, entament une série de concerts en province et en région parisienne et s’apprêtent à partir en tournée en Belgique et en Angleterre. �

GO WEST Save the date !*Vous êtes musicien boulonnais et vous voulez vous faire entendre ? Plus besoin de monter le son ! Participezau Tremplin jeunes talents musiques « Go West » organisépar la Ville les 28 et 29 mai au carré Belle-Feuille, avec àla clé la scène du festival BBmix cet automne.

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EdGAR PiLOT

Edgar Pilot

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«Ça nous a permis de nous faire connaître »

*Festival Go West, réservez la date !The Berniz

es musiciens aussi inventifs que dynamiques qui se succèdent sur la scène pour retenir l’attention du publicet du jury, le tout dans une ambiance définitivementjoyeuse et franchement rock…. Ça pourrait avoir des airsde Star Ac’ ou de Nouvelle Star, sauf qu’ici, ce sont des auteurs compositeurs complets qui se produisent. L’andernier, ils étaient 28 groupes, soit près de 150 musiciensâgés de 14 à 50 ans, pour Go West, la première édition du tremplin de musiques actuelles organisée par l’équipemunicipale. Pop, rock, hip-hop, chanson, métal et électrose sont alternés sur la scène boulonnaise au cours de deuxconcerts. Vingt groupes ont été sélectionnés à l’applaudi-mètre (une petite machine qui calcule la force d’applau-dissement du public) et par un jury de professionnels. Surce panel, dix groupes ont ensuite été choisis pour parti-ciper à la Fête de la musique, tandis que les trois derniersen lice, The Berniz, Too Young To Die et Edgar Pilot, ont puse produire sur la scène du festival BBmix d’octobre. Lelauréat, enfin, s’est vu offrir en prime un show case à laFnac-Boulogne ainsi qu’une session d’enregistrementdans le studio « Espace son ». Si vous voulez à votre tourtenter l’expérience, la renouveler, ou bien tout simple-ment assister aux concerts, retenez les dates : la secondeédition de Go West se déroulera les 28 et 29 mai et lesparticipants ont jusqu’au 26 avril pour envoyer leur dos-sier de candidature. �

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’est l’un des plus grands concerts de toute l’histoire du rock. celuide Led Zeppelin au Madison Square Garden de new York en 1973.Peter clifton en a fait The Song remains the same, un long métrageentrecoupé de scènes de fiction imaginées par les musiciens dugroupe, qui offre de rares prises de vues en couleurs des Zeppelin,ainsi que des légendaires solos de guitare de Jymmy Page. ce petitmiracle cinématographique et musical fait partie des six films duFestival rock proposé par le cinéma Landowski du 22 au 28 juin. « La musique permet de souligner ou de donner du sens à l’image,elle peut aussi annoncer une situation imminente ou créer un climat particulier, mais ici, elle tient le premier rôle », indique Manuelchapellut, directeur du cinéma Landowski et programmateur de cettesemaine. Le festival débutera par The doors, le film d’Oliver Stone pour unvoyage à Los Angeles en 1964 à la veille du Flower Power, au moment où Jim Morrison et Ray Manzarek lancent leur groupe.

il nous entraînera ensuite avec Le Rock du bagne de RichardThorpe en 1957, une petite dizaine d’années plus tôt, dans le purrock d’Elvis Presley qui tient le rôle titre et interprète quelques unesdes ses chansons. il offrira également l’univers musical des PinkFloyd avec More (1969) de Barbet Schroeder, dont la bande origi-nale a été signée par le groupe, tandis que dream of life, réalisé parSteven Sebring en 2008, permettra de découvrir le portrait de lamarraine du punk, Patti Smith, qui a su imposer sa musique dansles années 70 grâce à un style poétique et à des textes enragés.Enfin, la comédie romantique britanno-américaine high Fidelity,réalisée en 2000 par Stephen Frears, suivra les tribulations d’unvendeur de disques des années 60-70, dont la vie entière est placée sous le signe de la pop. Sur la pellicule se succéderont ainsifilms documentaires, films de fiction, images, bandes son d’archives, chanteurs qui jouent les acteurs et acteurs qui jouent les rock stars pour une seule et unique star : la musique rock. �

FESTIVAL ROCKDu 22 au 28 juinCinéma Landowski 28 avenue André-Morizet. Tarif : 7,10 €. Réduit : 5,80 €.Toute la programmationau 08 92 68 39 30 (0,34 €/ mn) et sur www.boulognebillancourt.com

Projections des films:Led Zeppelin, The song remains thesame de Peter Clifton (1976)

The Doors d’Oliver Stone (1991)

Le Rock du bagne de Richard Thorpe (1957)

More de Barbet Schroeder (1969)

Dream of life de Steven Sebring (2008)

High Fidelity de Stephen Frears (2000)

Retrouvez la programmation de la Fête de la musique page 39.

P R O G R A M M E

Elvis, The Doors, Hendrix sur la toiledu 22 au 28 juin, le cinéma Landowski présente son premier Festival rock. Retrouvez le meilleur des années 50-70 avec The doors, Elvis Presley, Led-Zeppelin, Patti Smith… et prolongez la Fête de la musique.

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CITROËN BOULOGNE 80 avenue Edouard Vaillant 53 rue Danjou Tel : 01 41 22 14 20 Tel : 01 46 10 43 10

> RomansLA FÉE BEnninKOVAde Frantz BarteltLe dilettante, 2011

clinty dabot, han-dicapé, reçoit chezlui, un soir, une visite bien sur pre-nante: une fée cher-chant désespérémentdes toilettes. Poursui-vie par de vils lutins etayant perdu sa ba-

guette magique, elle lui demande del’aide. En attendant qu’elle reçoive unenouvelle baguette avec laquelle ellepourra exaucer le vœu le plus cher deson bienfaiteur, clinty va se confier àcette fée si attentive et va lui raconterson aventure étonnante et cruelle avecMarylène, hôtesse de caisse… un contede fée noir, plein d’humour et complè-tement déjanté. �

LA PAnThèRELE FABuLEuX ROMAn dEJEAnnE TOuSSAinT,JOAiLLièRE dES ROiSde Stéphanie des hortsJ. c. Lattès, 2010Lorsque Jeanne Toussaint rencontre

Louis cartier, sondestin bascule.Pressentant im-médiatement sondon exceptionnelpour la mode etle luxe, Louiscartier décidede lui confier la

création de bijoux. Elle in-vente des parures somptueuses quis'arrachent auprès de la grande no-blesse et crée des bijoux qui ferontla renommée de la maison : oiseaux

de paradis, parures bestiaires ouorientales et surtout, la panthère àqui elle doit son surnom.Stéphanie des horts restitue le Parisde l'époque de cocteau, hemingway,Fitzgerald, dior… et brosse le portraitpassionnant et émouvant d'unefemme hors du commun. �

> PolarsLA TOuR nOiREde Louis Bayardcherche Midi, 2010Paris, 1818. Louis XViii gouverne laFrance. Mais le re-tour des Bourbonsne fait pas que desheureux : on com-plote, on assassinedans les ruelles som-bres… hector carpentier, étudianten médecine estsoupçonné du meurtre d'un inconnu.Mais Vidocq, directeur de la Sûreténationale, doute de sa culpabilité.L'affaire s'avère plus complexe qu'iln'y paraît. un excellent roman poli-cier historique, stylé comme undumas, écrit par un journaliste amé-ricain à qui on doit également le fa-buleux un ciel bleu pâle. �

SuR LE FiLde James EldonZanzibar éditions, 2010de bon matin, un homme, essouffléet ému, se présente dans un commis-sariat de Brooklyn. il prétend que safemme a disparu pendant leur jog-ging matinal à central Park. A-t-elleété assassinée ? certains indices re-trouvés sur place persuadent les poli-ciers de la culpabilité du jogger. Maisl'intuition d'un inspecteur remet en

cause cette évidence.James d. Eldon, an-cien videur et ex-membre d'un gangnew-yorkais, s'estmis à écrire lorsqu'ila arrêté de boire.Bien lui en a pris. ilréussit, avec Sur lefil, à ensorceler le lecteur. ce romanpolicier, hommage au 87e districtd'Ed Mac Bain, rappelle certainsfeuilletons américains qui ont uneconstruction efficace, proche dudocumentaire comme The Shield,Engrenages, Sur écoute (disponiblesen dVd à la médiathèque). il estassurément le grand événementqu'attendaient les passionnés de littérature policière. �

>Science-fictionLE dERniER SOuFFLEde Fiona McintoshMilady, 2009 et 2010La sorcière Myrren a fait un don au général des forces armées duroyaume de Briavel : dès qu'il meurt,son souffle est transféré dans lecorps le plus proche de lui. Le géné-ral passe ainsi de personne en per-sonne et sans faillir, suit la missionqu'il s'est fixée : faire échec au plande célimus, monarque assassin quiveut annexer le royaume voisin, régipar la princesse Valentyna. Alors queses amis et ses ennemis ignorent sa véritable identité, le héros doit, sousdiverses apparences,sauver ce en quoi il croit. une saga defantasy très origi-nale. �

Gaëlle Kervarc

Sacrée mamiede Shimada Youshichi et Ishikawa SaburoDelcourt, 2009Akihiro est un jeunegarçon turbulent quivit à Hiroshima, dansles années 50, avec sa mère et son frèreaîné. Faute d'argent, il est confié du jour au lendemain à sagrand-mère qui habite à lacampagne. Petit citadin arrachébrutalement à son foyer, Akihiropeine d’abord à s’adapter maiss’aperçoit vite que son aïeule n’estpas une personne ordinaire.Une leçon de vie rafraîchissante où malgré les temps durs et le ventre souvent vide, la joie de vivre communicative renforceles amitiés et la solidarité.

Rose Valland, capitaine des BeauxArts d’Emmanelle PolackDupuis, 2010Pendant la SecondeGuerre mondiale, lesœuvres d'art descollectionneurs juifssont confisquées par les nazis puisentreposées au muséedu Jeu de paume avant de partir enAllemagne. Rose Valland, attachéede conservation, dresse, au péril de sa vie, la liste des tableauxconfisqués tout en surveillant les transferts douteux. Grâce à elle des chefs-d’œuvreseront retrouvés après la guerre et restitués à leurs propriétaires.

Retrouvez les adresses des bibliothèques municipales p. 39 Tous les rendez-vous des clubs lectures et des rencontreslittéraires pages 38 et 39

B A N D E S - D E S S I N É E S

Bibliotop


I N F O S P R A T I Q U E S

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PAVÉS DE PRINTEMPS Les bibliothécaires de la ville vous proposent un choix de livres pour lesbeaux jours. Prenez un peu d’avance, en attendant leur sélection d’été que vous retrouverez dans la médiathèque Landowski et les bibliothèquesmunicipales de Billancourt, Parchamp et Point-du-Jour.

Patrimoine

EN BOIS, EN PIERRE, EN FER...Sept merveilles (et plus) à découvrir

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ÀPrenez le temps de la flânerie. une promenade insolite vous est proposée au fil de la ville, à la

découverte de bâtiments patrimoniaux. de quoi vous donner envie d’en découvrir encore un peu plus.

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EN BOIS, EN PIERRE, EN FER...Sept merveilles (et plus) à découvrir

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la belle saison, le promeneur boulonnais sort pour admirer les glycines de la rue du Belvédère ou bien la feuillaison desmarronniers de l’avenue Robert-Schuman. Et depuis le pontRenault imaginé par l’architecte Barani, il contemple la Seine,ses bateaux et ses platanes. il peut aussi, s’il ne les connaîtdéjà, aller à la rencontre de curiosités architecturales mécon-nues, voire cachées. En voici sept qu’il découvrira à sa guise.Le premier rendez-vous pourrait être rue d’Alsace-Lorraine.Là, à la lisière du bois de Boulogne s’élève un surprenant chaletdont la vue évoquera instantanément des contrées alpines.L’édifice fut construit pour l’exposition universelle de 1878. il yreprésentait la Suisse et, puisqu’il est tout en bois, l’excellencede ses charpentiers. il fut finalement déposé et remonté ici. Lejeu des auvents, appentis, toitures, fermes est admirable.Pour la seconde curiosité, le promeneur mettra cap au sud, versBillancourt pour atteindre le numéro 10 de la rue de Solfe-rino. il y découvrira un autre « chalet », en briques, bois etpierre qui témoigne du temps où le quartier était une destination choisie de villégiature. Pour les Parisiens duXiXe siècle notamment. Les rives ajourées qui courent au bas dutoit et le dessin de la balustrade sauront sans doute émouvoir !

Avant de prendre congé de la rue, il serait profitable d’avan-cer jusqu’aux numéros 3 et 5. L’immeuble, flambant neuf, arbore encore sur sa façade, fièrement et presque pieuse-ment, l’enseigne du cinéma qu’il abritait il y a quelque temps:Artistic Palace.Par contraste et surtout pour parfaire sa connaissance de l’artde bâtir à Boulogne-Billancourt au XiXe siècle, le promeneur,en humble étudiant, en amateur éclairé, ralliera le numéro 10de la rue de l’Ancienne-mairie, où l’architecte boulonnaisJules delisle propose une leçon d’architecture depuis 1884. il y montre son amour pour l’éclectisme, pour les styles his-toriques et leur combinaison. Au rez-de-chaussée, il n’hésitepas, par exemple, à juxtaposer une fenêtre à meneaux et despilastres corinthiens. il persévère dans la baie à fronton briséqui éclaire le comble. Le cours s’achève après l’étude de l’entrée si riche, avec son cartouche, ses vases à flamme, sonoculus, ses clés...c’est au cœur même de la ville, au 62 route de la Reineque l’histoire pourrait se poursuivre : à l’aube du XXe sièclel’architecte Alexandre Barret - qui travailla également à laconstruction de la salle des fêtes, aujourd’hui Théâtre de


1 : Le chalet suisse, rue d’Alsace-Lorraine,construit pour l’expositionuniverselle de 1878.2 : Chalet en brique et enbois, 10, rue de Solférino. 3 : Différents styles ontinspiré Jules Delisle pourcet hôtel particulier du 10,rue de l’Ancienne-Mairie.4 : Une villa del’architecte AlexandreBarret, 62, route de la Reine.5 : L’ancien cinémal’Artistic Palace du 3, rue de Solférino.

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“Afin de varier les émotions, le visiteur glisseraentre deux étapes anciennes, la visite demodernités qui seront tout aussi belles que rares.

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L’OFFICE DU TOURISME Tout au long de l’année, l’Office dutourisme de Boulogne-Billancourtpropose de nombreuses visitesguidées à travers la ville. Parcoursdes années 30, parcours industriel,parcours des glycines, musée et jardins Albert-Kahn, immeubles Fernand-Pouillon… autant d’occasions de découvrir les richesses de la ville sous un autre jour. � Voir programme complet page 39. Renseignements et tarifset réservation : Office du tourisme25, avenue André-Morizet. Tél. : 01 55 18 50 50.

LE GUIDE DE BOULOGNE-BILLANCOURTCe guide détaille six itinérairestouristiques, pour la plupartinédits, qui vous emmèneront à la découverte des trésorspatrimoniaux de la cité, de sonplus vieux quartier historique enpassant par celui des années 30jusqu’au récent centre ville. Unreportage photographique illustrecet ouvrage écrit par les historiens et les conservateurs des archiveset des musées municipaux.� Boulogne-Billancourt ville d’art et d’histoire. Éditions du Patrimoine(2009) réalisé en collaborationavec la Ville et leministère de laCulture. Prix : 12 €, 144 pages. 250 photos

VOTRE AUDIOGUIDE PERSONNELTéléchargez l’audioguide duparcours des Années 30 sur votrelecteur MP3. Les commentaires (en français ou en anglais) vousguideront tout au long de votrepromenade dans le quartierChâteau-Les-Princes-Marmottanoù les plus grands architectes du XXe siècle comme Le Corbusier,Mallet-Stevens, Patout, Perret ont fait leurs armes. Maisons, villaset hôtels particuliers reflètentl’architecture audacieuse et novatrice des Années 30.� Sur www.boulognebillancourt.comrubrique « Découvrir la ville », « Office du tourisme ».

P O U R V O U S G U I D E R

l’Ouest parisien et de l’école de la rue Thiers - bâtit pourune famille moderne et modèle, une villa au goût du jour :moellons de meulière, enduits rocaillés et ferronneriestout en courbes. un art nouveau en somme. Enfin, chacun, petit ou grand, s’amusera des chats perchés et ducoq chantant !Plus au nord, dans la très belle rue Bartholdi, le promeneurappréciera l’élégant alignement de cinq hôtels particuliersconstruits en 1924. Bien que conçus par l’architecte Bernetselon un seul et même plan, chaque hôtel offre néanmoinsde notables distinctions dans la composition et le décor. c’est un jeu que de les repérer ! dans l’un d’entre eux, l’artisteAndré Bloch installa la rédaction de la très prestigieuse revueArchitecture d’aujourd’hui. Ses initiales, AA, auraient été reportées sur les ferronneries de la porte d’entrée. Symboli-quement peut-être.dans cette même rue, le numéro six mérite aussi un peu d’attention - et d’effort ! - tant le décor floral du haut de sa façade ravit la vue.Afin de varier ses émotions, le promeneur devrait glisser entredeux étapes « anciennes », la visite de « modernités » qui

seront tout aussi belles et rares. il faudrait qu’il se rende dansun premier temps sur le cours Seguin dans le Trapèze, là oùse situaient les usines Renault. d’elles, il reste des vestigesbien connus et un bâtiment méconnu : le 57 métal de claude Vasconi. dans les années 1980, un vaste projet de reconstruction des usines fut envisagé mais sa mise en œuvrene fut que partielle et seul ce bâtiment fut réalisé. c’est unevision moderne et esthétique de l’usine où les sheds et labrique se font sensuels…Et puis les jours de grande chaleur, tout en demeurant mo-derne c’est au numéro 63 de la rue du Dôme que l’honnêtepromeneur prendra le frais. il peinera encore un peu à l’exté-rieur sur le parvis de l’église notre-dame de l’immaculéeconception à observer la façade, le toit et le campanile imaginés par l’architecte Grandjean. Mais dans le narthex, aux heures d’ouverture bien entendu, il pourra se délester deson trop-plein de lumière et pénétrer ensuite dans la nef pour admirer les vitraux. �

Emeric PinkowiczChef du service de l’animation

de l’architecture et du patrimoine


6: Sur le cours Seguin, le 57 métal de Claude Vasconi. 7: un vitrail de Notre-Dame de l’Immaculée conception.8: La moderne Notre-Dame de l’Immaculée conception, 62, rue du Dôme, conçue par l’architecte Grandjean.9: Les décors floraux agrémentent la façade du 6, rue Bartholdi.

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QUAND L’HISTOIRE S’EN MÊLEYves Brayer

Chef-d’œuvre pour tous

La famille du peintre Yves Brayer a fait don, au musée des Années 30 (M-A30), du tableau L’Officier et la dame, peint en 1932. une scène de genre qui se révèle une peinture d’histoire, satire du régime de l’époque.

n matière d’iconographie, le chef-d’œuvre se caractérisesouvent par sa capacité à transcender un sujet appa-remment anodin en une allégorie riche de sens. L’Officieret la dame, peint à Rome en 1932 par Yves Brayer (1907-1990), en est un exemple. Le jeune artiste de 25 ans, lau-réat du concours du Grand Prix de Rome de peintureobtenu deux ans plus tôt, réussit dans cette œuvre àconférer un parfum d’histoire contemporaine et un sensépique à ce qui ne semblerait qu’une simple scène degenre. délaissant le petit format habituel pour ce typede représentation de la vie quotidienne, notre pension-naire de la Villa Médicis choisit délibérément de traiterdans un format grandeur nature ce qui s’apparente à unepeinture d’histoire.car, ne pourrait-on pas voir derrière l’anodine prome-nade, le long de la via de La Trinité-des-Monts, de cegrand officier des carabiniers en uniforme de paradeaccompagné d’une jolie jeune femme, une critiquefeutrée d’une société civile en voie de militarisation àoutrance depuis l’avènement dix ans plus tôt du pou-voir fasciste de Mussolini? Yves Brayer n’a-t-il pas, nonsans humour, souhaité exprimer dans ce couple iné-gal, juxtaposant la sévère massivité du sombre etblême officier au monocle et la frêle et chétive silhouette de la jeune blonde au visage blafard, le paradoxe d’un régime qui, par-delà son goût immo-déré de l’uniforme et du culte de la virilité, n’avait pasréussi à annihiler toute forme de sentimentalité? Évo-luant dans le décor prestigieux de la place de l’églisede La Trinité-des-Monts et de son célèbre escalier, sé-culaire lieu de rendez-vous des couples d’amoureuxromains, les deux héros disparates de ce vaudevillemondain arpentent la scène d’un théâtre d’ombres qui deviendra sous peu guerrier pour de bon.La qualité de cette œuvre réside également dans le trai-tement enlevé et énergique de la touche, brossée avecfougue et détermination, et dans la réussite de sombresjeux chromatiques où prédominent les noirs profonds -à l’exception d’une traînée rouge vif inattendue - et oùsurtout le jeune Brayer reconnaît toute sa dette à la pein-ture espagnole. il l’avait découverte dès 1927, lors de sonpremier voyage au pays de Vélasquez, Gréco, Ribera etd’un Goya qui lui-même avait su, plus d’un siècle aupa-ravant, témoigner de sa capacité à hisser la scène degenre au niveau de la peinture d’histoire.

Les Boulonnais peuvent découvrir cette double etintrigante effigie au M-A30 en compagnie de deuxautres peintures d’Yves Brayer, offertes généreuse-ment au musée en janvier 2011 par hermione Brayer,l’épouse de l’artiste, grâce à l’amitié de son fils Olivier et de corinne, l’épouse de ce dernier : unRembranesque Etal au taureau mort (1929) et uneFaculté de droit et dallage, à Paris (1944) bellecomme un Marquet. Elles rejoignent trois autres œu-vres du peintre déjà conservées au M-A30 dont deuxsont exposées au musée Paul-Belmondo (La Femmeaux gants verts (1936 - don hermione Brayer en

2002), Portrait de Muriel Belmondo (1962 - achat en 2007) et une gouache conservée dans le fondsd’art graphique du M-A30 : La Fiat ou Le Baise-main(1931 - don hermione Brayer en 2002). �

Frédéric ChappeyDirecteur des musées de Boulogne-Billancourt


Au M-A30 (musée des Années 30), 28, avenue André-Morizet. Du mardi au dimanche de 11h à 18h. Tarif : 5 €. Réduit : 3,70 €. Gratuit jusqu’à 16 ans et le premier dimanche du mois.

À D É CO U V R I R

L’Officier et la dame,peint à Rome en1932. Huile sur toile ;195x130 cm.

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La demeure du 5, rue Gambetta surprend et attire le regard par sa façade néoclassique mais beaucoupignorent qu'elle a appartenu à la chanteuse Édith Piafpour abriter ses amours avec le boxeur Marcel cerdan.construit de 1928 à 1931 par l’architecte Emilio Terrypour son ami d’enfance Gilbert des crances, le bâti-ment a été conçu pour accueillir les nombreuses réceptions organisées par le commanditaire, un céli-bataire fortuné qui, ruiné, sera ensuite contraint de le vendre.début 1949, Édith Piaf, de son vrai nom Giovanna Gassion, se porte acquéreur de cette somptueuse demeure. Elle devient avec fierté propriétaire pour la première fois de sa vie. « On s’est retrouvé à Boulogne, 5, rue Gambetta, dans un hôtel particulierqu’Édith paya dix-neuf millions. Elle n’avait pas regardéà la dépense parce que le salon était assez grand pouren faire une salle d’entraînement pour Marcel. c’étaitl’unique raison de son achat: “il s’entraînera chez nous,il ne me quittera pas” », raconte Simone Berteaut, lademi-sœur de la chanteuse. de son côté, André Larue,auteur de Piaf, le livre d’or, indique « Quand Marcelrentre en France après son combat contre La Motta,Édith l’accueille dans son nouveau domicile, un petithôtel particulier, 5, rue Gambetta à Boulogne. cerdanaurait participé à l’achat. il n’est plus chez Piaf. c’estleur domicile à tous les deux, comme un vrai couple. »Seule la lecture de l'acte notarié, lorsque son délai de communicabilité de 75 ans sera écoulé en 2024,permettra de vérifier cette hypothèse.Le récit de Simone Berteaut fournit au passage unedescription de la maison. « La chambre était prin-cière : les murs étaient recouverts de moire bleu lavande, les meubles - style directoire - en merisier.Les efforts d'Édith se sont arrêtés à la chambre, lasalle de bain et la cuisine… dans le fameux salon quiaurait dû être la salle d'entraînement de Marcel, il n'y

a jamais eu qu’un grand piano à queue et deuxchaises longues en toile ; ce salon était prolongé parla salle à manger, tout en marbre et sans meubles. »Mais « la vie en rose » ne dure pas. La mort brutale deMarcel cerdan dans un accident d’avion, le 27 octobre1949, endeuille le 5, rue Gambetta.Accablée de chagrin et rongée par la culpabilité, ÉdithPiaf invite Marinette, l’épouse de Marcel cerdan, àvenir vivre dans l’hôtel de Boulogne avec ses trois enfants Marcel, René et Paul. La vie selon Piaf reprend. « L’hôtel de Boulogne, devient la maison du Bon dieu et

les "hommes" de Piaf s'y succèdent parmi lesquels unecélébrité boulonnaise du cyclisme: Toto Gérardin. »La demeure est assez vaste pour accueillir toute labande de copains - et ils sont nombreux, mais elleporte trop l’empreinte de Marcel cerdan. « ce n'estplus possible. Rien que d'y entrer, elle me fait mal à lapeau. J’y ai trop souffert. Elle est bourrée à éclater de mauvais souvenirs. il y en a eu si peu de bons. il y a des nuits où j'ai été si seule que j'aurais vouluêtre un chien pour hurler à la mort. »La chanteuse revend l'hôtel particulier en 1951, en per-dant, aux dires de sa demi-sœur, plus de neuf millions,et part vivre à Paris 67, boulevard Lannes.Le passage d’Édith Piaf à Boulogne-Billancourt auraété bref et dramatique, mais aussi fructueux. c'est là qu’elle a écrit L’hymne à l’amour. une chanson hommage à Marcel cerdan et reflet de leur vie commune, mâtinée de grand bonheur et d'un im-mense chagrin. �

Françoise Bédoussac, Chef du service des archives de Boulogne-Billancourt

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L’hôtel particulier du 5, rue Gambettaa caché les amours d’Édith Piaf et Marcel cerdan. c’est dans cette maison boulonnaise aussi que l’artiste écrivit et composa L’hymneà l’amour, l’une de ses plus célèbreschansons.

Ils font l’Histoire

LES AMOURS DE PIAF ET CERDAN RUE GAMBETTA


Édith Piaf et Marcel Cerdan, le 17 mars 1948, de retour de New York. En 1949,

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Édith Piaf achète cet hôtel particulier de la rueGambetta pour y vivre avec Marcel Cerdan.

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> Expos > Concerts > VisitesLes incontournables

LA NUIT BLANCHE du TAnGOLa compagnie franco-argentine union Tanguera danse untango entre réinterprétation du patrimoine et élaborationd’un langage actuel qui renouvelle le genre. Sa dernière création, nuit blanche, réunira samedi 7 mai, sept danseurs et quatre musiciens pour une exploration « tanguera » del’univers de la nuit. un tango pur et révisé, profondément sen-suel, poétique et violent.Pour prolonger le spectacle d’unionTangera, l’association Bel Tango animera un bal Tango en en-trée libre, à l’issu du spectacle le 7 mai, avec un orchestre live.des ateliers d’initiation organisés par des professeurs de BelTango sont également prévus samedis 30 avril et 7 mai de10h30 à 12h30, avec un échauffement samedi 7 mai de 18h à 19h.Spectacle Union Tangera « Nuit blanche ». Samedi 7 mai à 20h30. Carré Belle-Feuille. Tarif : 26 €. Réduit : 21 €. Moins de 26 ans : 12 €. Réservation au 01 55 18 54 50, sur www.boulognebillancourt.com et dans les fnac.Ateliers de tango. Samedis 30 avril et 7 mai à10h30. CarréBelle-Feuille. Tarif : 20 € par personne pour les deux sessions d’atelier. Inscription en couple sur réservation au 01 55 18 54 00 ou [email protected]

Deux visions confrontées du paysage alpin. Jacob Meryer, 1826-1831/ Dominique Laugé 2007.

a Ville présente à la bibliothèque Paul-Marmottan 68 grands tirages photogra-phiques de paysages alpins réalisés par l'artiste contemporain dominique Laugéqui suit les parcours suisses et points de vue du peintre Johann Jacob Meyer(1787-1858). ce dernier avait publié en 1825 le Voyage pittoresque dans le cantondes Grisons et, en 1831, le Voyage pittoresque sur la nouvelle route depuis Glurns enTyrol jusqu'à Milan, qui comptent parmi les premiers recueils de gravures éditéssur les plus beaux sites du sud des Alpes. dominique Laugé revisite également,

à travers 18 photographies, la ville de Sion à partir d'un tableau emblématique deTurpin de crissé daté de 1810, jadis acquis par Paul Marmottan. cette mise enperspective contemporaine et historique permet une méditation sur la continuitéet les évolutions du paysage.Dessins vs Photographie? Deux visions au sommet. Johann Jacob Meryer/ DominiqueLaugé. Du 8 avril au 23 octobre. Rencontre avec Dominique Laugé, samedi 14 mai de14h30 à 17 h. Bibliothèque Paul-Marmottan. Tarif : 5 €. Réduit : 3,70 €.

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LE PEINTRE ET LE PHOTOGRAPHE…Au SOMMET !


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100 ANS DE CRÉATION :LE MARTYRE dE SAinT-SÉBASTiEn dE dEBuSSY

Réécoutez Jacqueline de Romillyacqueline de Romilly est venue à plusieurs reprises à Boulogne-Billancourtdonner des conférences à l’invitation du Forum universitaire. L’asociationrend hommage à cette spécialiste de la civilisation et de la langue de la Grèceantique, qui s’est éteinte le 18 décembre 2010, en mettant en ligne, sur sonsite internet, trois conférences qu’elle a données au carré Belle-Feuille en 1989, 1994 et 1995 : LesFemmes dans la Grèce an-tique, Alcibiade et la crise de la démocratie et Athèneset la Méditerranée, L’occasionégalement de retrouver enligne sur le site de nom-breuses autres conférencesdonnées au Forum universi-taire.

P’tit Jojo fait de mauvais rêves. Alors, pour conjurer ses craintes, il part en voyage, entraînépar son doudou. il va courir le monde, à la rencontre des autres et de leurs peurs. Pour raconter cette histoire, peu de mots. un univers visuel très fouillé, souvent inspiré de l’artbrut, des personnages attachants, des musiques riches et imagées deMalher, Satie, Prokoviev, Paganini, Moussorgski… Quarante minutes de jolis rêves pour les tout-petits.P’ti Jojo sac au dos, par le Théâtre des roches. Pour les enfants à partir de deux ans. Durée 40 mn. Samedi 14 mai à 11 h et 17 h Carré Belle-Feuille – 60, rue de la Belle-Feuille.Tarif : 10 €. Moins de 15 ans: 6 €. Réservation au 01 55 18 54 50, sur www.boulognebillancourt.com et dans les fnac.

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Les musiciens et comédiens du Pôle d’excellence d’enseignement supérieur Paris/Boulogne-Billancourt, mis en place par la Ville en 2008, interprèteront Le Martyre deSaint-Sébastien de debussy sous la direction d’Alain Louvier. cette œuvre écrite, sur untexte de Gabriele d'Annunzio, poète italien d'un style flamboyant, d'une extraordinaireérudition, nous plonge dans une époque étrange et ambiguë. debussy composa une mu-sique sublime et mystique, pour grand orchestre, chœurs et voix solistes. créée le 22 mai1911 au théâtre du châtelet dans une version de cinq heures, totalement incomprise,condamnée par l'Église, cette œuvre singulière ne fut jamais redonnée sous sa formeinitiale. cent ans plus tard, c’est une version nouvelle, réintégrant d'autres personnageshistoriques ou imaginaires du texte original qui pourra être entendue grâce au chœur régional Vittoria d'Île-de-France (direction musicale, Michel Piquemal), au Madrigal de Paris (direction musicale, Pierre calmelet), à la Maîtrise de Paris (direction musicale,Patrick Marco), à l’Orchestre, solistes et récitants du Pôle supérieur d’enseignement artis-tique Paris/Boulogne-Billancourt (direction, Alain Louvier). Mercredi 18 mai à 20h au conservatoire de Boulogne-Billancourt. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. Billets à retirer à l’accueil du Conservatoire. Vendredi 20 maià 20h à l’auditorium du CRR de Paris. Entrée libre. Et dimanche 22 mai à 20h au Théâtredu Châtelet. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

VOYAGE ENGRècE AnTiQuE

est de retourwww.forumuniversitaire.com

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SSoopphhiiee SSiiggnnoorreellLa peinture de Sophie Sigorelreprésente des scènes nocturneset citadines et tend vers unmouvement qui s’intensifie et s’étire vers une abstractionlibérée.Du 5 au 29 mai. Mondapart. LeHameau – 50-52, boulevard de laRépublique. Tél. : 06 08 30 94 90.Tous les jours sur rendez-vous et les jeudis de 14h à 18h.www.mondapart.com

L’actu des galeries d’art boulonnaises

ccaabboottaaggee ssccooppiiqquueeÉÉddoouuaarrdd SSaauuttaaiiÉdouard Sautai, photographe, sculp-teur, dessinateur et vidéaste, exploreles volumes, les lignes d’architectureset les échelles de grandeur. L’artiste,déjà exposé au centre Georges-Pompi-dou et dans différents lieux d’artcontemporain, fait dialoguer jeux d’en-fance et raisonnements scientifiques à travers ses photogra-phies couleur, ses sculptures et ses dessins.Du 28 avril au 17 mai. Exit art contemporain – 61, rue du Château. Tél. : 06 80 45 23 01/ 01 55 18 77 07. Ouvert jeudi et vendredi de 11 h à 19 h, le samedi de 16 h à 19 h et sur rendez-vous. www.exit-art.fr

PPoorrttrraaiittss ddee cciinnéémmaaPPaarr AArrnnaauulltt JJoouubbiinnQuel point commun entreJean-Paul Rouve, curtishanson, Jacques Weber, Wim Wenders, Roschdy Zem,Benoît Poelvoorde, EmirKusturica et Woody Allen? ils ont tous croisé l'objectifd'Arnault Joubin, photographeet portraitiste de talent. une trentaine d’œuvres sontexposées jusqu’au 30 mai aucinéma Pathé de Boulogne.Jusqu’au 31 mai. Voz’image – 41, rue de l’Est.Tél. : 01 41 31 40 55. Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 19 h, samedi de 14 hà 19 h et sur rendez-vous.www.vozimage.com

MMiiggrreeVViinncceenntt ddeessccoottiillssLe photographe nous entraîne sur les chemins troubles de l’exil dans les pasde ces anonymes, couleur de passe-muraille en rupture de ban. Le noir est in-tense, omniprésent. il nous dit combien toute la représentation est une ga-geure, une recherche sans fin, alors que l’ombre silencieuse nous murmureà demi-mot combien l’instant propice peut devenir un moment de grâce.Du 19 mai au 27 juillet. Angle de vues - 43, rue Louis-Pasteur. Tel: 01 46 0466 14. Ouvert du lundi au vendredi de 11 h à 19 h, le samedi de 14 h à 18 h etsur rendez-vous. www.angledevues.com / [email protected]

nnoo mmaann’’ss llaannddddoommiinniiqquuee dduubbooiissdominique dubois a un œil particulier. Fin observateur, il décortique les no man’s land indus-triels et s’y pose comme un guetteur pour capturer ses images avec un angle et un cadrage qui lui sont propres. il théâtralise son univers en se l’appropriant. L’artiste s’est révélé au mondede la photographie avec une approche minutieuse au sein du studio de Bernard Felgeirolles.

Du 8 au 30 avril. F.A.E. Galerie l’Atelier - 92, avenue Jean-Baptiste-Clément. Tél.: 06 70 77 36 47.Ouvert du mardi au vendredi de 11 h à 19h30, samedi de 16h30 à 19 h et sur rendez-vous.www.fae.fr

PPoorrttrraaiittss dd’’hhaannnnaa RRoossyy LLaammbbRosy Lamb, une jeune artiste américaine peintre et sculpteurqui vit depuis dix ans à Paris a réalisé de nombreux portraitsd’hanna qui repart vivre en Suède cette année. L'exposition de ces portraits représente la fin d'une époque et le début d'une autre pour l'artiste comme pour son modèle.Du 21 au 26 avril. Green Flowers Art Gallery.

ddeessssiinnss ddaannggeerreeuuxx JJeeaann--PPiieerrrree GGuuiillllaarrddLe peintre et scénographe Jean-Pierre Guillard est l'auteur d'un véritable peuplede figures extravagantes et secrètes. Ses œuvres figurent entre autres, au Muséenational d'art moderne Georges-Pompidou et à la Bibiothèque nationale.Du 19 mai au 14 juin. Green Flowers Art Gallery.

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Green Flowers Art Gallery - 61, rue du Château. Tél. : 06 85 82 94 01. Ouvert du jeudi au vendredi de 11 h à 19 h et samedi de 16 h à 19 het sur rendez-vous. www.greenflowersart.fr / [email protected]


En un clin d’œil> avril-août 2011

> Expositionsnnoouuvveelllleess sseeccttiioonnss ppeerrmmaanneenntteessddeessiiggnn iinndduussttrriieellOOrrffèèvvrreerriiee ddee llaa mmaaiissoonn cchhrriissttooffllee..Musée des Années 30

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> Rendez-vousuunn mmeerrccrreeddii ppaarr mmooiiss àà 1100hh3300hheeuurree dduu ccoonntteeMédiathèque Landowski

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En un clin d’œil> avril-août 2011

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DÉCOUVREZ

> La saison 2011/ 2012 du carré Belle-FeuilleVVeennddrreeddii 1177 jjuuiinn àà 2200 hhdécouvrez toute la saison de spectacles adulte et jeune public ducarré Belle-Feuille en avant-première et soyez les premiers à vousabonner.Carré Belle-Feuille – 60, rue de la Belle-Feuille.Entrée libre sur réservation 01 55 18 54 00ou [email protected]

> La saison 2011/ 2012 du TOPLLeess 77,, 88,, 99,, 1155 jjuuiinn eett 2222 sseepptteemmbbrree àà 1199 hhLe directeur du Théâtre de l’Ouest Parisien, Olivier Meyer, entouréde nombreux artistes, présentera la saison 2011/2012 du TOP.TOP – 1 place Bernard-Palissy.Entrée libre sur réservation au 01 46 03 71 17.

EN AVANT-PREMIÈRE

RÉSERVEZLa Ville s'associe à la manifestation nationale La Nuit des musées. Samedi 14 mai, le M-A30 et le musée Paul-Belmondo seront ouverts de 19h30 à minuitet la bibliothèque Paul-Mamottan de 19h à minuit. De nombreuses animationssont prévues. Attention, les places sont limitées.

M-A3020h30 et 22h : Quand les œuvres nous parlent. un conteur, un musicien et unecomédienne invitent enfants et adultes à déambuler dans les salles pour assister à de drôles de scénettes. Sur réservation au 01 55 18 54 40 / 46 64 19h30 : Visite en famille de l’exposition Sculpture’Elles autour d’un parcours ludique. Sur réservation au 01 55 18 54 40 /46 64

Musée Paul-Belmondo21h30 à minuit : mise en lumière de la façade, projection en extérieurde deux films sur l'œuvre de PaulBelmondo et d'une performance par une artiste contemporaine.23h et 23h15 : visites dans le noir àla lampe torche. ces visites baséessur le détail, offriront une perception magique du lieu. Sur réservation au 01 5518 46 64/ 54 40.

Bibliothèque Paul-Marmottan19h : le concert rock napoléon, historock raconte la vie de l’Empereur aux enfants et à leurs parents.

VOTRE NUIT DU 14 MAI !

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Médiathèque Landowski

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LL EE SS AA dd RR EE SS SS EE SSBBiibblliiootthhèèqquuee BBiillllaannccoouurrtt11, rue de clamart,Tél. : 01 55 18 46 38.

BBiibblliiootthhèèqquuee PPaarrcchhaammpp4 bis, av. charles-de-gaulle,Tél. : 01 55 18 46 37.

BBiibblliiootthhèèqquuee PPaauull--MMaarrmmoottttaann7, place denfert-Rochereau,Tél. : 01 55 18 57 61.

BBiibblliiootthhèèqquuee PPooiinntt--dduu--JJoouurr128, rue Les-Enfants-du-Paradis,Tél. : 01 55 18 46 39.

ccaarrrréé BBeellllee--FFeeuuiillllee60, rue de la Belle-Feuille,Tél. : 01 55 18 54 00.

ccoonnsseerrvvaattooiirree àà rraayyoonnnneemmeenntt rrééggiioonnaall22, rue de la Belle-Feuille,Tél. 01 41 31 83 44

OOffffiiccee dduu ttoouurriissmmee25, avenue André-MorizetTél. : 01 55 18 50 50.

MMééddiiaatthhèèqquuee LLaannddoowwsskkii28, av. Landowski,Tél. : 01 55 18 55 65.

MMuussééee ddeess AAnnnnééeess 3300 ((MMAA 3300))28, av. Landowski,Tél. : 01 55 18 46 42.

TThhééââttrree ddee ll’’OOuueesstt ppaarriissiieenn1, place Bernard-Palissy,Tél. : 01 46 03 60 44

PROMEnAdES En ViLLEDE BOULOGNE-BILLANCOURT

L’Office de Tourisme de Boulogne-Billancourt propose tout au long de l'année des promenades guidées sur des thématiquesvariées pour découvrir la ville sous un autre jour . Autant d’invitations à se balader et à dessiner, à marcher sur les traces dupatrimoine des années 30 ou encore du patrimoine industriel…Renseignements, tarifs et réservation au 01 55 18 50 50.Office de Tourisme de Boulogne-Billancourt - 25, avenue André-Morizet.

> AvrilSamedi 9 à 10 h: la bibliothèque Paul-MarmottanSamedi 9 à 14 h: un exemple de reconstruction d’un quartier:Fernand PouillonDimanche 10 à 10 h: la synagogue de BoulogneDimanche 10 à 14 h: parcours industrielSamedi 23 à 11 h: les jardins Albert-KahnSamedi 30 à 14 h: croquis en villeSamedi 30 à 15h30: le musée-jardin Paul-Landowski

> MaiSamedi 7 à 14 h: parcours des glycinesDimanche 8 à 14 h: croquis en villeSamedi 14 à 11 h: les jardins Albert-KahnDimanche 15 à 11 h: le musée Paul-BelmondoDimanche 15 à 15 h: parcours des années 30Samedi 28 à 15 h: exposition du mythe à la réalité: sculpteuret femme au musée des Années 30

> JuinSamedi 18 à 11 h: le musée Paul-BelmondoSamedi 18 à 14 h: croquis en villeDimanche 19 à 10 h: parcours des Années 30Dimanche 26 à 14 h: croquis en villeDimanche 26 à 14 h: le parc de Billancourt

> JuilletDimanche 24 à 14 h: balade à travers les jardins de la ville

MARDI 21 JUIN, FÊTEZ LA MUSIQUE !Fêtez la musique sur la Grand-Place, mardi 21 juin, de 16h à 23h, et découvrez les talents les plus prometteurs de la ville avec un plateau dédié aux lauréats du tremplin Go West (lire p. 24). Les « grands » élèves du conservatoire, ainsi queplusieurs associations musicales boulonnaises se succéderont également sur lascène pour un rendez-vous avec toutes les musiques rock, pop, classique, jazz et les chorales.

VIENS FÊTER TON ANNIVERSAIRE

AU MUSÉE!Les enfants de 6 à 10 ans découvrent le musée en s'amusant et repartent avec une réalisation personnelle.

Thèmes proposés au M-A30> Quand l'art devient technique> Peinture "haute en couleur"> En route pour l'Afrique !> Rendez-vous pour une mise en plis, le drapé

Thèmes proposés à la bibliothèque Paul-Marmottan> Viens construire et décorer ta commode Empire> napoléon et Joséphine, un couple sacrément habillé !

Thème proposé au musée Paul-Belmondo> Belmondo, la sculpture en un tour de main

Le mercredi et le samedi pour un groupe de dix enfants maximum.Information et réservation01 55 18 54 40 et 01 55 18 46 64 (M-A30 et musée P.-Belmondo)et 01 55 18 55 65 (bibliothèque Paul-Marmottan)


L’univers du bain01 46 04 75 87

www.oniris-sa.fr

Conception et réalisation clé en mainUne équipe à votre service depuis 1988

61, route de la Reine - 92100 BOULOGNE-BILLANCOURTOuvert du mardi au samedi de 10h à 18h30 sans interruption

Documents

Mise en page 1 - Boulogne - Billancourt · Alain Louvier Alain Louvier dirigera Le Martyre de Saint-Sébastien de debussy au conservatoire, le 18 mai, et au châtelet, le