Mise en page 1 (Page 1) - la-coursive.com · GERMINAL ROAUX 3 Idée originale Claudia Gallo, Germinal Roaux Scénario et dialogues Germinal Roaux Photo Colin Lévêque Son Jürg Lempen,

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CINÉMA 26 SEPTEMBRE … OCTOBRE 2018 OK.qxp_Mise en page 1 17/09/2018 14:41 Page1

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INFORMATIONS

la coursive4, rue Saint-Jean du Pérot 17025 La Rochelle cedex 1

Du lundi au vendredi de 13h30 à 19hSamedi et dimanche de 14h00 à 19h00

Par téléphone 05 46 51 54 02 / 03 / 04Du lundi au dimanche de 14h00 à 18h00

www.la-coursive.comhoraires et programme téléchargeables

INFORMATIONS DANS LES MÉDIASSud-Ouest / Sud-Ouest Dimanche / Sortir 17 /France Bleu La Rochelle / La Charente Libre /France 3 Nouvelle-Aquitaine et Atlantique /RCF Charente-Maritime / La Nouvelle RépubliqueNiort / Le Phare de Ré / Radio Collège / Ré à la Hune / Chroniques d’Aliénor / Web TV Info /La Rochelle Madame

BILLETTERIE CINÉMAouverte 30 minutes avant chaque séance

TARIFS €Normal 7,50

Carte La Coursive / Plus de 60 ans 6

Lundi pour tous 5,50

Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi 5

Moins de 18 ans 4

Groupes scolaires / Centres de loisirs 3,50

Carte fidélité pour tous10 séances 5520 séances 100(2 places maximum par séance)

CARTE LA COURSIVE €Individuel 13,50

Groupes / Collectivités (min. 10 personnes) 12

Plus de 60 ans 12

Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi 7

Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas deRecherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Associationdu Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas.

Directeur de la publication Franck Becker / Programmation et rédaction Édith Périn / Design signelazer.comMise en page et photogravure Brigitte Bombaron-Morisson / Impression Imprimerie IROPhoto de couverture Cold War de Paweł Pawlikowski

CINÉMA JEUNE PUBLICTout film présenté dans le cadre

de la programmation du mois

peut faire l’objet de séances scolaires. TARIF : 3,50€

FILMS TOUT PARTICULIÈREMENT RECOMMANDÉS

LE RAT SCÉLÉRATTROIS FILMS COURTSSUÈDE/ANGLETERRE… – 2016/2017 - 42 MIN. - COULEUR - V.F. À PARTIR DE 4 ANS

SÉANCES

OCTOBRE —ME 17 14H30 SA 20 16H30 LU 22 14H30MA 23 15H30 JE 25 15H30 VE 26 16H00LU 29 15H30 MA 30 14H30

SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE JE 18 10H00

LA CHASSE À L’OURSTROIS FILMS COURTS BIÉLORUSSIE / ROYAUME-UNI – 2015 - 45 MIN. - COULEUR - V.F.À PARTIR DE 4 ANS

SÉANCES

OCTOBRE —ME 17 15H30 DI 21 16H45 LU 22 15H30MA 23 14H30 ME 24 14H30 SA 27 17H30LU 29 14H30 MA 30 15H45

SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLEVE 19 10H00

CADET D’EAU DOUCECHARLES REISNER ET BUSTER KEATON ÉTATS-UNIS – 1928 - 1H10 - NOIR ET BLANC - MUET POUR TOUS ET À PARTIR DE 6 ANS

SÉANCES

OCTOBRE —ME 24 16H15 JE 25 14H00 VE 26 14H30DI 28 15H00 LU 29 16H30 MA 30 17H00

RENSEIGNEMENTS SERVICE CINÉMA

05 46 51 54 00


Au milieu des immenses montagnes enneigées et silencieuses, elle parle

en murmurant à la Vierge Marie… La délicatesse de ces premières images

donne d’emblée une résonnance particulière à l’histoire de Fortuna,

adolescente noire, arrivée en Suisse après avoir traversé la Méditerranée.

Pour les migrants comme elle, un parcours fléché existe, mais elle refuse

de quitter son refuge dans l’hospice de Simplon, où vivent les chanoines

de la congrégation du Grand-Saint-Bernard.

En confrontant une question d’actualité à ces décors naturels empreints

d’un sentiment d’éternité, le réalisateur évite, comme son héroïne, les

chemins tout tracés. Il aiguise une sensibilité vraie à travers le dépouil-

lement du cinéma en noir et blanc, et construit aussi un propos ambitieux,

utile. La jeune Éthiopienne, qu’un migrant a mise enceinte en prétendant

la protéger, est à la fois filmée de très près, avec compassion, et à distance

dans son isolement et sa solitude. Rien n’est simplifié et c’est le sens du

message qu’adresse le prêtre joué par Bruno Ganz à ses coreligionnaires,

plus soucieux de protéger leur paix spirituelle que des étrangers : «Il nous

faut renaître », dit-il…

FRÉDÉRIC STRAUSS – TÉLÉRAMA, 18 SEPTEMBRE 2018

SORTIE NATIONALE

FORTUNAGERMINAL ROAUX

3

Idée originale Claudia Gallo, Germinal RoauxScénario et dialogues Germinal RoauxPhoto Colin LévêqueSon Jürg Lempen, Emmanuel Soland… Décors Ivan NiclassMontage Sophie Vercruysse…

Avec Bruno Ganz, Kidist Siyum Beza,Patrick D’Assumçao, Yoann Blanc…

Soutien GNCR—Festival Berlin 2018 : Ours de Cristaldu meilleur film / Grand Prix du JuryInternational

SUISSE – 2018 - 1H46 - NOIR ET BLANC26.09 >02.10 —


USA – 2018 - 1H47 - COULEUR - V.O.

Scénario Debra Granik, Anne Roselliniinspiré de L’Abandon de Peter RockPhoto Michael McDonoughSon Christian Dolan, Roberto Fernandez…Décors Chad KeithMusique Dickon HinchliffeMontage Jane Rizzo

Avec Thomasin Harcourt McKenzie,Ben Foster, Jeff Kober, Isaiah Stone…

Soutien AFCAE—Festival Cannes 2018 /Quinzaine des Réalisateurs

4

SORTIE NATIONALE

LEAVE NO TRACEDEBRA GRANIK

Odyssée d’un père et de sa fille loin de la société.

Debra Granik nous avait été révélée par son deuxième long métrage,

Winter’s Bone (2011), le premier rôle important de Jennifer Lawrence. Des

liens étroits relient ce film à son nouveau long métrage : la marginalité, la

face cachée de l’Amérique rurale, le désarroi d’une adolescente face au

monde adulte. Elle s’inspire ici d’un roman tiré d’un fait divers : dans un

parc naturel de l’Oregon, un homme et sa fille de quinze ans sont arrêtés

(il est interdit d’y résider). Depuis des années, ils vivent en autarcie et vont

devoir apprendre à s’intégrer dans une société apparemment bienveillante,

mais qu’ils n’ont pas choisie. Sur le thème de la famille américaine en

condition de survie, on se souvient du magistral À bout de course (Sidney

Lumet, 1988) et, plus récemment, de Captain Fantastic (Matt Ross, 2016).

Granik donne sa vision personnelle de ce motif fructueux, s’attachant –et

nous attachant– aux relations qui unissent Will (Ben Foster) et sa fille Tom

(Thomasin Harcourt McKenzie), dans un cadre naturel somptueusement

filmé. Le passé des personnages nous est dévoilé progressivement et le

film s’achemine avec une simplicité lumineuse vers une issue

bouleversante, mais point désespérée. Dans leur complicité, leur

laconisme et leur force d’émotion, les deux acteurs sont sensationnels.

YANN TOBIN – POSITIF, AOÛT 2018

26.09 >02.10 —


Amour et censure à Nairobi : premier film kényan sélectionné à Cannes.

[…] Du cinéma kényan, on ne sait rien. Par déduction, du Kenya, nous

n’avons pas d’imaginaire. Et des Kényans, nous sommes ignares. Par

exemple, quand ils s’aiment, ils s’aiment comme ici ? Pour eux aussi, c’est

compliqué ? On devrait avoir honte de cette question (on a déjà honte de

cette question). Mais on en est là, occidentaux, pas brillants à voir, quand

Kena et Ziki viennent à nous. Deux filles, la vingtaine, étudiantes dans la

même école de médecine de Nairobi. Bougeant dans le même quartier, les

mêmes bars, les mêmes barres d’immeubles. Dans un Nairobi qui ne

ressemble qu’à lui-même et qui pourtant nous semble familier. Familier

parce que les sentiments y sont les mêmes qu’ici. Ou plutôt, c’est l’inverse :

à Paris, à Cannes, à Londres, on s’aime comme à Nairobi. Pas d’exotisme

dans ce film, juste de la parade sensible et superbement filmée de deux

filles en feu. Car oui, il nous faut moins de vingt minutes, pour comprendre

ce que Ziki et Kena commencent à percevoir aussi : ces deux filles s’attirent.

Leur amitié tourne à chaque sourire, à chaque sortie, en amour fou,

irrépressible et violent. Le reste ressemblera à la vie où qu’elle tombe: un

ensemble entremêlé d’emmerdes et de moments de grâce. C’est quoi alors

la différence Rafiki, l’urgence Rafiki? On sait que le film de Wanuri Kahiu

est interdit dans son pays, où l’homosexualité reste illégale… Par ailleurs,

Rafiki est un mélo. Avec une caméra éprise de ses personnages et nous

devant… fondus d’elles à notre tour.

PHILIPPE AZOURY – GRAZIA DAILY CANNES, 10 MAI 2018

KENYA/AFRIQUE DU SUD/FRANCE – 2018 - 1H22 - SCOPE-COULEUR - V.O.

Scénario Wanuri Kahiu, Jenna Bassinspiré du livre Jambula Tree de MonicaArac de NyekoPhoto Christopher Wessels Son Frédéric Salles Montage Isabelle Dedieu

Avec Samantha Mugatsia, Sheila Munyiva,Jimmi Gathu, Nin Wacera,Dennis Musyoka, Patricia Amira… —Festival Cannes 2018 / Un Certain Regard

26.09 >09.10 —

SORTIE NATIONALE

RAFIKIWANURI KAHIU

5


Fin, juste, humain… Des personnages en déshérence affective vont se

rapprocher et s’aimer.

[…] Dans le cinéma de Philippe Faucon, les échanges sont fréquents,

souhaitables, féconds. Les Étrangers se conclut par un mariage entre une

Française d’origine maghrébine et un Africain, scandé par les discours

bouleversants d’ouverture et de dignité des deux pères, Dans la vie raconte

l’amitié entre deux voisines, l’une juive, l’autre musulmane, alors que le

nouveau film du cinéaste, Amin, observe la rencontre amoureuse entre un

travailleur immigré sénégalais (Amin) et une infirmière parisienne blanche

(Gabrielle). Au départ, nulle évidence dans cette relation: Amin chérit une

épouse et des enfants laissés au pays et il travaille sur le chantier de

rénovation de la maison de Gabrielle. Entre eux, une barrière invisible mais

puissante, de nature ethnique, sociale, voire nationale et linguistique

(Amin est peu disert en français, langue qu’il maîtrise mal). Et pourtant,

petit à petit, insensiblement, la chimie du désir et des sentiments opère.

Ce mouvement amoureux, est emblématique du cinéma de Philippe Faucon

où rien n’est jamais figé, gravé dans le marbre des préjugés ou des idées

reçues, où tout est toujours ouvert à l’imprévu, à l’indécidable, au

mouvement imprédictible de la vie et de la liberté humaine…

SERGE KAGANSKI –

in CATALOGUE DU 46e FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE LA ROCHELLE 2018

FRANCE – 2018 - 1H31 - COULEUR

Scénario Philippe Faucon,Yasmina Nini-Faucon,Mustapha KharmoudPhoto Laurent FénartSon Pascal Ribier Décors Manuel Swieton Montage Sophie Mandonnet…

Avec Moustapha Mbengue,Emmanuelle Devos, Marène N’DiayeNourredine Benallouche…—Festivals 2018 Cannes / Quinzaine desRéalisateurs, La Rochelle

3 > 16.10 —

SORTIE NATIONALE

AMINPHILIPPE FAUCON

6


Après Keeper, une touchante chronique entre intime et social.

Elle est partie. Comme ça, sans prévenir. Elle n’est pas allée chercher les

enfants à l’école, elle a pris ses affaires, et n’a rien laissé, pas un mot, pas

une lettre, juste du vide et des questions. Olivier, son mari, n’a rien vu venir,

débordé par son boulot de contremaître, plus préoccupé par le mal-être de

son équipe et les pressions de ses supérieurs que par le spleen de sa femme.

Ce beau film sensible et vibrant, s’ouvre d’ailleurs sur le cas de l’un des

collègues d’Olivier, jugé trop vieux, trop faible, plus assez performant.

L’entreprise n’a pas le temps de le licencier : l’homme se suicide avant. Ce

drame inaugural, comme une blessure ouverte d’emblée, avant même de

faire véritablement la connaissance des personnages qui le peuplent si

bien, donne le ton du film : un équilibre fragile, mais dignement tenu, entre

les grandes douleurs et la grisaille quotidienne, entre la chaleur des liens

affectifs et les froides rigueurs des vies ordinaires, tout un maillage de

contraires et de contraintes, d’injustices, de colères, de tendresses et

d’usure. […] Olivier, c’est Romain Duris, dans l’un de ses plus beaux rôles

à ce jour. Il habite avec ferveur ce héros faillible, pivot essentiel, profondé-

ment attachant. Rares sont les films qui mêlent si bien les mondes, le

dedans et le dehors, la chronique d’une famille ébranlée, mais aussi les

solidarités et les violences de la vie au sein d’une entreprise. Tout sonne

juste : l’affection électrique entre Olivier et sa sœur comédienne (Laetitia

Dosch, lumineuse), la détresse rêveuse des bambins, autant que les violen-

ces sournoises du management moderne. Toutes les «batailles» de la vie.

CÉCILE MURY – WWW.TELERAMA.FR, 15 MAI 2018

BELGIQUE / FRANCE – 2018 - 1H 38 - SCOPE-COULEUR

Scénario Guillaume SenezRaphaëlle DesplechinPhoto Elin KirschfinkSon Fabrice OsinskiDécors Florin Dima Montage Julie Brenta

Avec Romain Duris, Laure Calamy,Laetitia Dosch, Lucie Debay,Basile Grunberger, Lena Girard Voss…

Soutien AFCAE—Festivals 2018 Cannes / Semaine de laCritique, La Rochelle

3 > 16.10 —

SORTIE NATIONALE

NOS BATAILLESGUILLAUME SENEZ

7



Film d’une âpreté totale, minéral comme le sable du désert, intensément

focalisé sur la parole des survivants, dépourvu de la moindre fioriture

esthétique, et pourtant film de feu et de dévotion, geste de courage et

de défi, inscription inédite par son ampleur de la tragédie du peuple

chinois sous le joug communiste.

Auteur en 2000 d’une des plus grandes œuvres du siècle qui se levait – le

non moins monumental À l’ouest des rails, consacré au démantèlement d’un

complexe industriel dans le nord de la Chine –, Wang Bing, réalisateur quasi

clandestin dans son propre pays, ne dément pas avec ce nouveau film sa

réputation d’exceptionnel documentariste. Les Âmes mortes est le troisième

volet d’une obsession historique et filmique inaugurée pour le cinéaste en

2004, à la lecture d’un ouvrage de Xianhui Yang, Le Chant des martyrs,

fictionnalisation des récits de survivants de Jiabiangou, complexe concen-

trationnaire du désert de Gobi, situé dans la région de Gansu.

Parti à son tour à la recherche des survivants, Wang Bing les a longuement

filmés entre 2005 et 2017, accumulant 600 heures de rushes dans des

périples rendus improbables par l’absence de moyens, et dont le récit à lui

seul pourrait passer pour épique. Il s’en est suivi un premier documentaire,

intitulé Fengming, histoire d’une femme chinoise (2007), puis une fiction,

Le Fossé (2010), aujourd’hui enfin, Les Âmes mortes, dont la production a

été rendue possible par la société française Les Films d’ici. La séquence

historique dans laquelle s’inscrit le film est celle du Grand Bond en avant

(1958-1962), un processus économique et politique qui se solde par

des millions de victimes. Le film circonscrit son propos au complexe

de Jiabiangu, où 3200 « droitiers » sont envoyés censément pour se ré-

éduquer, en réalité pour y mourir d’inanition. 500 d’entre eux survivent en

1961, mais demeurent objets de persécution jusqu’à la mort du Grand

Timonier en 1976. Une quinzaine de survivants témoignent aujourd’hui dans

le film. Les paroles de ces hommes et de ces femmes sont terrifiantes…

Au-delà de Jiabiangu, au-delà de ses ossements encore ostensibles que

Wang Bing filme longuement entre deux entretiens, rien ne devrait interdire

de penser que Les Âmes mortes vaut aussi pour les millions de victimes,

non recensées, de la violence d’Etat en Chine, qui s’exerce sous diverses

appellations, depuis les exécutions de masse des «contre-révolutionnaires»

lors de l’avènement de la République populaire jusqu’au massacre de

Tian’anmen en 1989, en passant par la sinistre Révolution culturelle…

JACQUES MANDELBAUM – LE MONDE, 9 MAI 2018

FR. /SUISSE – 2018 - COUL. - V.O. - 1ère PARTIE : 2H46 - 2ème PARTIE : 2H44 - 3ème PARTIE : 2H56

DEAD SOULS

Réalisation Wang BingPhoto Wang bing, Shan XiaohaiYang SongSon Raphaël Girardot, Adrien KesslerMontage Catherine Rascon

Soutien GNCR—Festivals 2018 Cannes / Sélectionofficielle, La Rochelle

19 >30.10 —

EN AVANT-PREMIÈRE

LES ÂMES MORTESWANG BING

9


Ce documentaire exhume les enregistrements du procès emblématique

de l’Afrique du Sud de l’apartheid, en 1963-1964, et donne la parole aux

derniers survivants.

Il y a les voix de ces hommes dans la salle d’audience, sur lesquels plane

la mort. Ces voix si proches, étonnamment chaudes. Leur ton déterminé.

Leur calme. Dans Le Procès contre Mandela et les autres, il est question

de violence, de racisme, de lutte armée… Ces accusés sont ceux du procès

de Rivonia… Ils sont dix, dont Nelson Mandela, jugés en raison de leur

engagement contre le pouvoir blanc. Certains appartiennent au Congrès

national africain (ANC), d’autres pas. Ils savent qu’ils risquent la peine

capitale. […] L’année est 1963. Le procès durera neuf mois et sera enre-

gistré par un procédé technique en vogue à l’époque et disparu depuis. Il en

subsiste 256 heures d’enregistrements, enfermées pendant un demi-

siècle au fond des archives, puis sauvées. Cette montagne sonore permet

de rendre palpable de façon presque troublante l’intensité de ce moment

historique… […] Pour accompagner les enregistrements sonores avec

délicatesse, les réalisateurs ont opté pour une animation à la fois forte,

suggestive et toujours discrète. Les lignes de l’illustrateur Oerd van

Cuijlenborg tracent des suggestions, des envolées de robe noire de

procureur comme le fond de la nuit de l’apartheid… Le Procès contre

Mandela et les autres est aussi le récit, en grand, d’une résistance. Aucune

condamnation à mort ne sera prononcée. À la place, des peines de prison

à vie. Une longue nuit, encore, avant la libération.

JEAN-PHILIPPE RÉMY – LE MONDE, 24 MAI 2018

FRANCE – 2018 - 1H43 - SCOPE-COULEUR & ANIMATION NOIR ET BLANC - V.O.

THE STATE AGAINSTMANDELA AND THE OTHERSScénario Nicolas ChampeauxGilles PorteDessin et animation Oerd van CuijlenborgPhoto Gilles PorteSon Gautier Isern Musique originale Aurélien ChouzenouxMontage Alexandra Strauss

Soutien AFCAE—Festivals 2018 Cannes / Sélectionofficielle, Durban : Prix du public

17 >30.10 —

SORTIE NATIONALE

LE PROCÈS CONTRE MANDELAET LES AUTRESNICOLAS CHAMPEAUX et GILLES PORTE

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Filmer la vie, pour moi, met des plumes au plaisir de la vivre.

J’ai tourné mon premier film avec une caméra qui faisait un bruit de

machine à coudre. Mes films suivants avec une caméra énorme, blindée,

pour ne pas entendre le bruit de sa mécanique. Aujourd’hui, comme un

prolongement de mon cerveau, dans ma main, au chaud, je tiens une

caméra fraternelle. Voilà toute l’histoire de ma vie et mon bonheur de la

terminer en filmant librement à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.

Je rejoins mes amis peintres, écrivains, musiciens. Je fais partie d’un

mouvement précis dans l’histoire du cinéma : filmer à la première personne.

Aujourd’hui, le spectateur sait reconnaître les films où l’auteur tient la

caméra, et vous montre son seul point de vue. Un nouveau trio est en

formation : Filmeur. Filmé. Spectateur. Un parfum différent. Dans les Six

portraits XL, on m’entend dialoguer par petites touches avec la personne

que je filme. Je souhaite que le spectateur me suive, devienne filmeur lui

aussi en regardant mon travail, l’approuvant, le contestant, cherchant une

autre façon de voir les choses. Je me suis aperçu que ma caméra, par

moments, était comme un instrument de musique. Dans un de mes films,

j’ai mis Stardust joué au saxophone par Lester Young. J’avais l’impression

de filmer comme il soufflait. Quand je tiens la caméra, mon souffle règle

mes déplacements, mes arrêts, le rythme et la durée du plan. C’est la

maîtrise de la respiration qui me guide et quand elle commence à se

bloquer c’est que le plan est en perte d’énergie et qu’il faut couper…

ALAIN CAVALIER – in DOSSIER DE PRESSE

SIX PORTRAITS EN TROIS FILMS DE 100 MIN. Programme 1 Léon : le cordonnier arménien / Guillaume : le boulanger

Programme 2 Jacquotte : la nostalgique / Daniel : le cinéaste

Programme 3 Philippe : le journaliste / Bernard : le comédien

FRANCE – 2017 - COULEUR17 >27.10 —

SORTIE NATIONALE

SIX PORTRAITS XLALAIN CAVALIER

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Réalisation Alain CavalierMontage Léon - Guillaume - Jacquotte -Daniel - Philippe Emmanuel ManzanoMontage Bernard Françoise Widhoff


La belle Saltanat et son chevalier servant Kuandyk sont amis d’enfance.

Criblée de dettes, la famille de Saltanat l’envoie à la grande ville où elle

est promise à un riche mariage. Escortée par Kuandyk qui veille sur elle,

Saltanat quitte son village pour l’inconnu.

La Tendre Indifférence du monde n’est pas spécialement tendre, et encore

moins indifférent: dans des paysages inspirés des classiques de la peinture

du XIXe siècle, Adilkhan Yerzhanov met en mouvement une aventure

amoureuse, burlesque et brutale. Les tribulations de la belle et forte

Saltanat et du vaillant et généreux Kuandyk tiennent de la chronique de la

corruption générale qui affecte la région, autant que du conte des Mille et

une nuits. Mais c’est surtout un sens du plan et du cadre qui fait de ce film

un grand moment de joie pour ses spectateurs.

JEAN-MICHEL FRODON – WWW. SLATE.FR, 18 MAI 2018

À la fin, nous revenons au décor du début. Vous teniez à cette structure

cyclique?

ADILKHAN YERZHANOV : C’était très important pour moi. Au début, ils

sont un peu comme Adam et Eve au paradis, puis ils sont chassés du para-

dis. Et c’est à travers les souffrances et les trahisons qu’ils comprennent le

prix de ce paradis. Notre tragédie à tous c’est l’impossibilité de revenir dans

ce paradis perdu. Je crois que chacun d’entre nous porte en lui ce quelque

chose de pur qu’il a perdu en route au cours de sa vie. Alors pourquoi ne

pas leur offrir un retour dans ce paradis à la fin?

in DOSSIER DE PRESSE

SORTIE NATIONALE

LA TENDRE INDIFFÉRENCE DU MONDEADILKHAN YERZHANOV

12

LASKOVOE BEZRAZLICHIE MIRA

Scénario Adilkhan Yerzhanov, Roelof Minneboo Photo Aydar SharipovDécors Yermek UtegenoSon Ilya GariyevMusique Nurassyl NuridinMontage Yedige Nessipbekov

Avec Dinara Baktybayeva,Kuandyk Dussenbaev,Kulzhamilya Belzhanova…

Soutien AFCAE—Festivals 2018 Cannes / Un CertainRegard, La Rochelle

24.10 >6.11 —KAZAKHSTAN/FRANCE – 2018 - 1H40 - SCOPE-COULEUR - V.O.


Tristan et Iseut, entre Paris et Varsovie, dans les années 50.

[…] Pourquoi aimer Cold War ? Grâce à ses acteurs, et notamment Joanna

Kulig, déjà vue dans Ida, qui ici fait littéralement voler en éclat le cinéma

trop vissé de son metteur en scène. Dans le rôle de Zula, elle est superbe,

elle est belle et convulsive, capable d’un seul regard de suspendre le temps.

Le film raconte l'histoire de son amour éternel et infini avec Wiktor, un

musicien chargé de repérer, former, dans la Pologne communiste de 1949,

les meilleurs chanteurs et danseurs du pays pour former une troupe qui

représentera la Pologne dans tous les pays de l’est, et éventuellement à

l’ouest. Leur amour est soudain, intense, passionné, ils sont l’un et l’autre

l’homme et la femme de leur vie. Mais lui décide de passer à l’ouest lors

d’un séjour à Berlin et elle ne le suit pas…

[…] Paweł Pawlikowski, comme à son habitude, tourne en noir et blanc,

impose des plans noirs de quelques secondes à la fin de chaque séquence,

ou époque… Malgré ses petites manies, le film retrace, avec sobriété et

des moyens considérables (le film regorge de scènes musicales et de danse

exultantes), un amour fou qui ne peut supporter le monde tel qu’il est. Le

dernier plan est déchirant.

JEAN-BAPTISTE MORAIN – LES INROCKUPTIBLES, 11 MAI 2018

Être en couple est déjà une grande aventure. Être en couple dans la

Pologne de la guerre froide devient une épopée fragmentée, tragique

et forcément sublime quand la musique s’en mêle. ARTE

POLOGNE/ROYAUME-UNI/FRANCE – 2018 - 1H24 - NOIR ET BLANC - V.O.

ZIMNA WOJNA

Scénario Paweł Pawlikowski,Janusz Głowacki, Piotr BarkowskiPhoto Łukasz ŻalSon Maciej Pawłowski, Mirosław MakowskiArrangements jazz et chansonsMarcin MaseckiMontage Jarosław Kamiński

Avec Joanna Kulig, Tomasz Kot,Agata Kulesza, Borys Szyc,Jeanne Balibar, Cédric Kahn…

Soutien AFCAE—Festival Cannes 2018 :Prix de la mise en scène

24.10 > 13.11 —

SORTIE NATIONALE

COLD WARPAWEŁ PAWLIKOWSKI

13


Prenez garde au Rat scélérat, le

bandit le plus gourmand des

alentours ! Sur sa fidèle monture,

il vole tout ce qui se mange

même si ce n’est pas à son goût

jusqu’au jour où il croise plus

rusé que lui…

Un conte de cape et d’épée, de

bandit et de biscuits… par le

réalisateur de Monsieur Bout-de-

Bois et les producteurs de

Un conte peut en cacher un autre.

in DOSSIER DE PRESSE

AU PROGRAMMEMusique-Musique Ned Wenlock

Une pêche fabuleuse Uzi Geffenbladadapté du livre de Lotta Geffenblad

Le Rat scélérat Jeroen Jaspaertadapté du best-seller de Julia Donaldson

et Axel Scheffler, Ed. Gallimard Jeunesse

17 >30.10 —TARIFS 5,50€ / Enfants 4€

SUÈDE/ANGLETERRE… – 2016/201742 MIN. - COULEUR - V.F. À PARTIR DE 4 ANS

EN EXCLUSIVITÉ

LE RATSCÉLÉRATJEROEN JASPAERT

14

Chaussons nos bottes et partons

à l’aventure ! Attraper des ours,

parcourir des forêts, traverser

des rivières… Même en hiver,

tout est possible pour nos petits

héros intrépides !

Ce ne sont ni l’imagination ni le

courage qui manquent aux

personnages de ces trois courts

métrages !

AU PROGRAMMELe Rêve de l’ours Ruslan Sinkevich

Un printemps en automneTatiana Kublitskaya

La Chasse à l’ours Joanna Harrisonet Robin Shawadapté du best-seller de Michael Rosen

et Helen Oxenbury, Ed. Kaleidoscope

17 >30.10 —TARIFS 5,50€ / Enfants 4€

BIÉLORUSSIE / ROYAUME-UNI – 201545 MIN. - COULEUR - V.F.À PARTIR DE 4 ANS

EN EXCLUSIVITÉ

LA CHASSEÀ L’OURSJOANNA HARRISON etROBIN SHAW

Sur un fleuve des États-Unis,

deux propriétaires de bateaux à

vapeur s’affrontent…

Je deviens quelqu’un est le titre

du deuxième chapitre des

mémoires de Buster Keaton.

On pourrait l’appliquer au person-

nage qu’il interprète dans

Steamboat Bill Junior : Junior va

conquérir sa propre estime, le

respect de son père et une

épouse. Il s’agit bien sûr d’un récit

d’apprentissage et d’initiation…

CAROLE DESBARATS - in CAHIER DE

NOTES… ENFANTS DE CINÉMA 2018

STEAMBOAT BILL JUNIORScénario Carl HarbaughPhoto Devereaux Jenkins, Bert Haines

Avec Buster Keaton, Ernest Torrence,Maryon Byron, Tom Mc Guire…

Soutien AFCAE JEUNE PUBLIC—

24 >30.10 —TARIF NORMAL

ÉTATS-UNIS – 1928 - 1H10NOIR ET BLANC - MUET POUR TOUS ET À PARTIR DE 6 ANS

EN EXCLUSIVITÉ

CADET D’EAUDOUCECHARLES REISNER etBUSTER KEATON


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SPECTACLES

La Veillée Caligula Supersonic Amandine Beyer

OCTOBRE — LU 01 20H00MA 02 20H00La Jarne MélusineThéâtre de Verdure

ME 03 20H00JE 04 20H00Périgny Parc Palmilud

VE 05 20H00SA 06 20H00L’Houmeau Parc de la Mairie

MA 02 20H30ME 03 19H30Grand Théâtre

SA 06 16H30 06 20H30

Grand Théâtre

ME 10 20H30JE 11 19H30VE 12 20H30SA 13 19H30Grand Théâtre

VE 12 20H30La Sirène La Rochelle

DI 14 17H00Grand Théâtre

MA 16 20H30Grand Théâtre

LA VEILLÉE Pascal Rome / Cie OPUS THÉÂTRE / +12 ans

À grand renfort de vin maison, de patates sous la braise, de surprises à la pelle et d’histoireshautes en couleurs, une veillée insolite, tendre et hilarante au coin du feu, imaginée par lafrétillante compagnie Opus.

CENDRILLON Thierry Malandain / Ballet de Biarritz DANSE

Dans une superbe scénographie faite d’escarpins noirs, une flamboyante version du conte parvingt-deux danseurs, suivie d’un bal ouvert à toutes et à tous. Pantoufles de vair acceptées !

CALIGULA Giovanni Maria Pagliardi / Vincent Dumestre OPÉRA / +9 ans

Alexandra Rübner / Mimmo Cuticchio / Le Poème Harmonique Opéra baroque du génial Pagliardi, les personnages y sont incarnés par de magnifiquesmarionnettes traditionnelles siciliennes, doublées par une distribution de chanteursexceptionnels. Merveilleux !

BIGRE Pierre Guillois / Cie Le Fils du Grand Réseau THÉÂTRE / +10 ans

Un impayable trio burlesque qui s’autorise tout. Hilarant, croustillant, brillant…Un beau bazar que ce Bigre, Molière de la meilleure comédie en 2017 !

SUPERSONIC Thomas de Pourquery /// artiste associé La Coursive & La Sirène JAZZ

Le colosse barbu, nouvelle star du jazz hexagonal et véritable bête de scène,prend ses quartiers à La Sirène pour un concert Supersonic !

AMANDINE BEYER Vivaldi / Gli Incogniti /// artiste associée MUSIQUE CLASSIQUE

Les Quatre saisons redécouvertes par la violoniste baroque Amandine Beyer et sa formation pleine de fougue.

LAURENT DE WILDE & RAY LEMA Riddles JAZZ

Un duo de pianistes complices comme une conversation à 176 touchesembrassant toutes les cultures jazzistiques du monde.

INFORMATION– À l’accueil-billetterie : du lundi au vendredi de 13h30 à 19h / samedi et dimanche de 14h à 19h– Par téléphone : 05 46 51 54 02 / 03 / 04 du lundi au dimanche de 14h à 18h– Par internet www.la-coursive.com

QUAND RÉSERVER?– À partir de 13h30 à l'accueil-billetterie – À partir de 14h00 par téléphone et par internetPriorité de réservation aux titulaires de la Carte La Coursive le premier vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivantPour les personnes non-adhérentes et non-abonnées tous les spectacles de la saison sont accessibles à la réservation (dans la limite des placesdisponibles) le deuxième vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant.


26 SEPT >30 OCT / 18

26 SEPTEMBRE > 2 OCTOBRE ME 26 JE 27 VE 28 SA 29 DI 30 LU 01 MA 02 DURÉE

RAFIKI - Wanuri Kahiu 14H00 14H00 14H00 16H45 14H30 14H30 14H00

1h22

20H00 18H15 18H00 20H30 18H15 20H30 18H00

LEAVE NO TRACE - Debra Granik

15H45 20H00 15H45 14H30 20H00 16H15 16H00 1h47

FORTUNA - Germinal Roaux 18H00 16H00 20H00 18H30 16H15 18H30 20H00 1h46

3 > 9 OCTOBRE ME 03 JE 04 VE 05 SA 06 DI 07 LU 08 MA 09 DURÉE

NOS BATAILLES - Guillaume Senez 14H00 16H00 18H00 16H15 14H30 16H15 14H00

1h38

20H00 20H15 18H30 20H00

AMIN - Philippe Faucon 18H00 14H00 16H00 18H15 16H30 18H15 16H00

1h31

18H00 20H00 20H00

RAFIKI - Wanuri Kahiu 16H00 20H00 14H00 14H30 20H30 14H30 18H00 1h22


AMIN - Philippe Faucon 18H30 16H00 14H00 16H30 14H30 16H30 14H

1h31

20H00 18H00 20H30 18H30 20H30 18H

NOS BATAILLES - Guillaume Senez 20H30 14H00 16H00 14H30 16H30 14H30 16H

1h38

18H00 20H00 18H30 20H30 18H30 20H


LE RAT SCÉLÉRAT - programme de 3 courts métrages 14H30 16H30 14H30 15H30 42 min

LA CHASSE À L’OURS - programme de 3 courts métrages 15H30 16H45 15H30 14H30 45 min

LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES -

16H30 14H00 18H00 18H00 14H30 20H30 16H00* 1h43

Nicolas Champeaux et Gilles Porte

20H30

18H00 20H00 18H00 20H30*

SIX PORTRAITS XL - Alain Cavalier LÉON 1 GUILLAUME 18H30 14H00 16H30 20H00 1h40

JACQUOTTE 2 DANIEL 16H00 20H00 18H30 14H00* 1h40

PHILIPPE 3 BERNARD 20H00 16H00 14H30 18H00* 1h40

LES ÂMES MORTES - Wang Bing 1ère PARTIE 20H00 15H00* 15H00* 2h46

2ème PARTIE 18H30* 18H30* 15H00* 2h44

3ème PARTIE 19H00* 16H30 2h56


LE RAT SCÉLÉRAT - programme de 3 courts métrages 15H30 16H00 15H30 14H30 42 min

LA CHASSE À L’OURS - programme de 3 courts métrages 14H30* 17H30 14H30 15H45 45 min

CADET D’EAU DOUCE - Charles REISNER et Buster KEATON 16H15 14H00 14H30 15H00 16H30 17H00 1h10

COLD WAR - Paweł Pawlikowski

14H00 14H30* 18H30* 15H00* 14H30* 15H00* 14H00* 1h24

18H00 17H00* 20H30* 20H30 18H30* 20H15 18H00*

20H00 20H30

LA TENDRE INDIFFÉRENCE DU MONDE - Adilkhan Yerzhanov 18H30* 18H30 14H00* 20H00* 16H30* 17H00* 16H00*

1h40

20H30* 20H00 20H30* 19H30*

LE PROCÈS CONTRE MANDELA… - N. Champeaux et G. Porte

15H45* 20H00* 16H30* 17H00* 20H00 18H00 20H00* 1h43

SIX PORTRAITS XL - Alain Cavalier LÉON 1 GUILLAUME 18H30 1h40

JACQUOTTE 2 DANIEL 17H00 1h40

PHILIPPE 3 BERNARD 16H30 1h40

LES ÂMES MORTES - Wang Bing 1ère PARTIE 14H30 2h46

2ème PARTIE 17H00 2h44 3ème PARTIE 19H00 2h56

* Projections au Grand Théâtre

la-coursive.com I 05 46 51 54 02 / 03 / 044, RUE SAINT-JEAN DU PÉROT / 17025 LA ROCHELLE CEDEX 01


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Mise en page 1 (Page 1) - la-coursive.com · GERMINAL ROAUX 3 Idée originale Claudia Gallo, Germinal Roaux Scénario et dialogues Germinal Roaux Photo Colin Lévêque Son Jürg Lempen,