Mise en page 1 (Page 2)En raison de la proximité des élections municipales, qui auront lieu les 23 et 30 mars 2014, et pour respecter les règles relatives à la communication politique

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Joyeusesfêtes de fin d’année

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MI-DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 • VANNES MAG - N° 85 3

ET AUSSI : VOUS AVEZ LA PAROLE (14), TÉMOIGNAGE (21), A NE PAS MANQUER (35)…

VANNES MAG SUR CD AUDIOL’Association des donneursde voix - Bibliothèque sonorede Vannes réalise, pourchaque édition du VannesMag, une version sonore dumagazine municipal. Tous lestextes sont lus à haute voix par lesbénévoles de l’association et enregistréssur CD audio. Ce service, gratuit, est assuréà l’intention des personnes aveugles oumalvoyantes. Des copies sur CD de chaqueenregistrement sont réalisées sur demande.Renseignements au 02 97 47 04 18.

au sommaire v a n n e s m a g n ° 8 5 - m i - d é c e m b r e 2 0 1 3 - j a n v i e r 2 0 1 4

photo de une : © françois le divenah

05 ● ● ● FOCUS > Retour en images sur l’actualité.

04 ● ● ● ENTREVUE > Thierry Verneuil, président de Bic Sport.

07 ● ● ● ACTUALITÉS > Secteur sauvegardé, Vincent Mahey et Jazz à Vannes…

15 ● ● ● A LA UNE > Les animations de Noël à Vannes.

18 ● ● ● SERVICES > La gestion des ordinateurs à la Ville de Vannes.

22 ● ● ● SORTIR > Expositions, saison du TAB, concerts, patrimoine…

20 ● ● ● FORMATIONS > La cyberdéfense enseignée à l’UBS.

28 ● ● ● HISTOIRE > La contre-révolution gagne du terrain à Vannes…

30 ● ● ● BON A SAVOIR > Juliette Pêtrès et la Route du Rhum…

En raison de la proximité des élections municipales, qui auront lieu les 23 et 30 mars 2014, etpour respecter les règles relatives à la communication politique en période préélectorale, laparution, dans Vannes Mag, de l’éditorial du maire, du courrier des lecteurs et de la page del’opposition est suspendue jusqu’à cette échéance.

Le 13 octobre dernier sur les rives du port : l’impressionnant rassemblement des quelque 5 000 femmes qui se sont élancées au départ de l’édition2013 de la Vannetaise, la course féminine contre le cancer. Photo : [email protected]

VANNES MAG - N° 85 • MI-DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 20144

n monde de sirènes auxjambes fuselées, de gars auxabdos d’aciers, d’enfants toutbeaux et tout bronzés. Indé-niablement, le catalogue 2013

de Bic Sport fait rêver. L’image Bic Sportfait rêver. Depuis cette année 1979, dateà laquelle le baron Bich rachète Tabur quideviendra Bic Marine puis Bic Sport en1985. C’est la grande époque de la plancheet du windsurf, de Robby Naish et deJenna de Rosnay, de Planche Magazineet du mythe hawaïen. Sur zone bretonne,les estivants prennent du vent dans lavoile plus ou moins gracieusement quandles champions attendent le coup de bas-ton afin de passer le plus beau « killerloop » de la saison. Installée à Vannes, l’en-treprise Bic surfe sur la vague fun et pé-rennise la belle image. Indémodable. Laplanche pour tous. Un conte de fée. 80 000planches vendues en 1980. Puis le déclin.Brutal. Et la fin de partie annoncée. ChezBic il va falloir se réinventer.

gocier serré et bien jouer. « J’ai misésur la multiplicité des produits », un parivalidé grâce au quinté gagnant - surf,kite surf, kayak, voile légère en OpenBic et stand-up paddle - « Nous avonsappliqué les techniques de constructionde la planche à ces nouveaux supportsà savoir une production de longues sé-ries plus proche des technologies auto-mobiles que de l’artisanat. Cette stra-tégie permet de proposer des produitsaccessibles au plus grand nombre. Cefut, certainement, une révolution dansl’univers des sports nautiques mais cequi a été validé pour la planche l’est,tout autant aujourd’hui, pour le surf, lekite, le kayak et le stand up paddle, cedernier étant actuellement plus vendudans le monde que ne l’a jamais été laplanche. » Une politique globale dela production à la distribution permet,par ailleurs, de garder le contrôle dumarché et de maintenir 120 salariésà Vannes auxquels s’ajoutent 20 em-

plois commerciaux aux États-Unis, territoire sur lequel Bic Sporteffectue 40 % de ses ventes. Pour autant, les chiffres ne sont pastout. Thierry Verneuil insiste. « Notre objectif est de favoriser lacroissance, l’évolution, la démocratisation des sports nautiques.L’exemple de l’Open Bic est, il me semble, assez significatif. » Au-jourd’hui distribué dans la plupart des clubs de voile en France,en Europe et dans les pays anglo-saxons outre Atlantique, l’OpenBic propose aux jeunes une alternative au traditionnel Optimistsans contexte bien implanté mais indéniablement moins planant.Thierry Verneuil n’a pas démérité et a convaincu la FédérationFrançaise de Voile de l’arrivée de ce jouet nettement plus fundans les clubs en catégorie voile légère. Avec pour officiel credode toujours et encore repeupler les plans d’eau.

✍ véronique méter

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Thierry Verneuil président de bic sport

De la planche au paddleLeader mondial dans la fabrication de planches à voile durant les années 80, l’entreprisevannetaise Bic sport propose aujourd’hui une gamme complète de supports nautiques.Thierry Verneuil, président de l’entreprise depuis le début des années 90, a largementcontribué à cette diversification.

(1) Les Voileries Verneuil étaient implantées dans la région parisienne.

(2) Thierry Verneuil et plusieurs passionnés, parmi lesquels certains équipiersdu baron Bich lors de la coupe de l’America 1974, ont réhabilité ce voiliermythique classé Monument historique en 1992 et qui a rejoint son portd’attache de La Trinité sur Mer.

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diversifications

Thierry Verneuil embarque lorsque le bateau prend l’eau. Il vas’ingénier à redresser la barre pour un bilan dans le vert vingtans plus tard. Il faut dire qu’il avait le bon profil. A son efficacitéhéritée sur les bancs de l’école polytechnique suisse et à sa maî-trise de la stratégie marketing intégrée chez HEC, s’ajoute uneculture maritime apprise dès le berceau via une famille de voileuxet de voiliers (1) ; une culture éprouvée sur les engins marins lesplus divers et assumée par sa passion pour la belle plaisance.En effet, son temps sur l’eau se partage, aujourd’hui, entre sesnavigations sur 5,50 JI, très élégant voilier en bois, et celles à labarre du mythique bateau de la coupe de l’America « France »,autrefois propriété du baron Bich (2). A n’en pas douter, ThierryVerneuil a l’activité maritime distinguée. Ce bon profil sur lepapier ne lui garantissait pas, pour autant, la barre redresséed’un Bic Sport éprouvé par le déclin de la planche. Il a fallu né-


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Dame de cendres. Un téléfilm pour France 2tourné en partie à VannesLes abords de la gare SNCF, le Tribunal degrande instance ainsi que place des Licesont servi de décor, du 9 au 14 octobre dernier,au tournage d’un téléfilm policier pourFrance 2. Cette fiction, réalisée par PatriceMartineau, s’intitule Dame de Cendres. C’estune adaptation d’un polar d’Alexis Lecaye,romancier natif de Larmor-Plage. Dame deCendres est le septième volet de la série depolars Dames qui marche fort sur la chaînede service public. Thierry Godart (Martin) etValérie Decobert (Jeannette) sont les deuxacteurs principaux de cette fiction tournéeà Paris et en Bretagne-Sud.En attendant la diffusion en prime time cou-rant janvier sur France2 de cette fiction d’uneheure trente, voici déjà le sujet du téléfilm.« Le procès en appel de Paul Vigan, assassinmultirécidiviste d’au moins six femmes blondes,belles et diplômées à travers la France va s’ou-vrir. Jeannette qui l’a piégé et arrêté va de nou-veau devoir témoigner contre lui. Alors que Vi-gan est toujours emprisonné, une femmeblonde belle et diplômée est retrouvée poi-gnardée, nue sur son lit, et la culpabilité de Vi-gan est remise en cause. Serait-il victime d’uneterrible erreur judiciaire ? Le premier coupabledésigné et amant de Jeannette, Roland Liéport,dont le corps très abîmé avait été retrouvé en

pleine mer, aurait-il trompé tout le monde etserait-il toujours vivant ? Jeannette est convain-cue de la culpabilité de Vigan. Pour elle, il aforcément un complice qui tue à sa place dansle but de l’innocenter, mais comment réussirà convaincre les juges alors que tous la pren-nent de plus en plus pour une folle qui refusede reconnaître son erreur ? »

Ce nouveau tournage télévisé à Vanness’ajoute à tous ceux qui se sont succédé de-puis un an dans le chef-lieu du Morbihan :la série chinoise à succès Fleurs de Brume,ainsi que plusieurs reportages, magazineset divertissements tels Des Racines et desAiles (France 3), Un dîner presque parfait (M6)et Zoom sur Vannes (TF1).

Quand l’Hôtel de ville accueillait aussi le tribunal…Lors des récentes Journées du patrimoine, les 14 et 15 septembre dernier,au cours desquels tous les lieux chargés d’histoire ont ouvert leurs portesau public, le maire, David Robo, a été interpellé par un visiteur qui lui a dit,« Il me semble bien, Monsieur le maire, que l’Hôtel de ville a accueilli un tempsle tribunal d’instance ? ».Affirmatif cher Monsieur. Et le tribunal n’a pas été le seul hôte de cet imposantédifice dont la charpente et la toiture viennent tout juste d’être complètementremises à neuf. Voici, à ce propos, la réponse d’Hubert Poupard, archivistemunicipal et grand connaisseur, devant l’Éternel, de l’histoire de Vannes.« L’Hôtel de ville abritait à l’origine un certain nombre de services qui par lasuite, au fur et à mesure du développement de la ville de Vannes, se sont trans-portés en d’autres lieux. Ainsi, la bibliothèque municipale installée au dernierétage de cet édifice déménagea au Palais des Arts en 1974. La police municipale(40 agents en 1943), qui occupait une partie du sous-sol (côté nord) devint policenationale sous Vichy et partit pour la caserne des Trente avant d’investir unhôtel de police tout neuf en 1968, boulevard de la Paix. L’histoire voudra que,quelques années plus tard, une nouvelle police municipale soit créée et qu’elleréintègre les mêmes locaux. Le tribunal d’instance, anciennement justice depaix, resta à l’Hôtel de ville jusqu’en 1965, date de construction d’un bâtimentneuf, place de la République. Lorsque l’on pénètre dans l’Hôtel de ville, on trouveà gauche, de part et d’autre de « Lucrèce », deux portes en haut desquelles, onpeut lire encore sur celle de gauche « Caisse d’épargne » (le bâtiment de la placede la République date de 1910) et sur celle de droite « Justice de paix ». ©

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Coup de pouce clé :le club qui fait aimer la lecture et l’écriture

La grande salle des fêtes de l’Hôtel de ville était bien remplie le15 novembre dernier à l’occasion de la signature des contratsde participation aux clubs Coup de pouce clé 2013-2014 de laVille de Vannes. Parents, enfants, enseignants et animateurs ontété invités ce soir-là par Latifa Bakhtous, l’adjointe au mairechargée de l’enseignement, de la réussite éducative et desaffaires scolaires, à parapher les contrats par lesquels les uns etles autres s’engagent, selon leur rôle ou leur statut, à fréquenterassidûment, encadrer, accompagner ou suivre les travaux deleur club respectif. 45 écoliers de cinq établissements de Ménimuret de Kercado sont inscrits cette année aux séances de ces clubsde lecture et d’écriture.Comme nous l’avons plusieurs fois expliqué dans Vannes Mag,Coup de pouce clé est un dispositif public qui fait partie desactions conduites au titre du Programme de réussite éducative(PRE) de la Ville de Vannes. Il a été mis en place en 2007 etconnaît chaque année un succès grandissant. Complémentairedu travail pédagogique effectué en classe et du suivi des leçonspar les parents, Coup de pouce clé a pour but d’accompagnerles enfants qui en ont besoin dans l’apprentissage de la lectureet de l’écriture et de les aider à prendre confiance en eux. Cedispositif, qui s’adresse à des élèves de CP et de CE1, est mis enplace cette année (de novembre 2013 à juin 2014) dans lesécoles de Saint-Guen, Françoise d’Amboise, Kerniol, Jacques

Prévert et Armorique. Les clubs Coup de pouce clé sont proposésle soir après la classe, de 16 h 30 à 18 h, dans ces cinq écoles. Etcela, à raison de quatre séances hebdomadaires pour les CP etde trois pour les CE1. Il y a neuf clubs au total (huit pour les CP,un pour les CE1) qui regroupent chacun cinq élèves encadréspar un animateur recruté par la Ville. Chaque séance débutepar un moment de détente et de discussion autour d’un goûter.Puis on passe au travail de lecture donné par l’enseignant. Laséance se poursuit par des activités brèves et ludiques en rapportavec les sons, la lecture, la production d’écrits… L’animateurprend ensuite en charge un enfant (un chaque soir) avant deréunir tout le groupe pour clore la séance par la lecture collectived’une belle histoire.Les parents sont bien entendu étroitement associés aux activitésdu club. Ils sont invités à échanger régulièrement et à venir voircomment cet accompagnement se déroule pour leur enfant.L’opération est conduite par la Ville de Vannes, en partenariatavec les services départementaux de l’Éducation nationale etde la Direction diocésaine de l’enseignement catholique ainsiqu’avec l’Association pour favoriser l’égalité des chances à l’école(APFEE). Le renouvellement des Clubs coup de pouce lecture-écriture est assuré chaque année en fonction des besoins repéréspar les équipes enseignantes et après accord des enfants et desfamilles concernées.

© françois le divenah


ACTUaLITÉS <<c’est à savoir …

Jean-Paul Simon, nouveau directeur généraldes services de la Ville de Vannes

Louis-Jean Villard, directeur général des services de la Ville de Vannes depuis novembre 2011,a quitté récemment ses fonctions pour prendre la direction générale des services du Centrede gestion de la fonction publique territoriale de Haute-Savoie et se rapprocher ainsi desa famille. Louis-Jean Villard est remplacé depuis le 25 novembre dernier par l’ex-directeurgénéral des services techniques de la Ville, Jean-Paul Simon. Ingénieur en chef de classeexceptionnelle, âgé de 54 ans, marié et père de quatre enfants, Jean-Paul Simon dirigeaitles services techniques municipaux depuis janvier 2012, en remplacement de Ronan Gour-vennec. Jean-Paul Simon a débuté sa carrière dans la fonction publique comme technicienterritorial à la Ville de Nantes (1982-1991). Après sa réussite au concours d’ingénieur, il atravaillé à Vannes jusqu’en 2001 en tant que directeur des services techniques de Bre-tagne-Sud Habitat (Office départemental HLM). Il a ensuite rejoint le département duCher. D’abord comme directeur général des services techniques de la Ville de Bourges(2002-2006), puis comme directeur général des services techniques de la Communautéd’agglomération de Bourges (2006-2011). Dans l’attente du recrutement d’un nouveaudirecteur général des services techniques à la Ville de Vannes, c’est l’actuel directeur del’eau et de l’assainissement, Bernard Perrot, qui assure l’intérim de cette fonction.

Les concours Photo de Mer 2014 sont lancésLa 9e édition du festival Photo de Mer se tiendra à Vannes du4 avril au 4 mai prochains. Comme chaque année, ce sera l’oc-casion de découvrir et d’admirer de nouvelles expositions surle thème de la mer sous tous ses aspects. Et cela, comme toujours,dans les plus beaux sites et édifices de la ville. En attendant sonouverture, le 4 avril prochain, Photo de Mer fait déjà parler delui avec le lancement des différents concours de photo du festival.Le top départ a été donné le 4 novembre dernier à l’Hôtel deville en présence du maire, David Robo, très attaché à ce festivalqui met en valeur le travail de photographes professionnels etamateurs très talentueux et qui contribue à animer la ville deVannes pendant un mois, en toute gratuité, rappelons-le. Troisconcours amateurs ont été lancés le 4 novembre : le Prix de laVille de Vannes (créé en 2003), le Prix jeunes talents collégienset lycéens (créé en 2008) et le Prix jeunes talents écoliers (crééen 2013). Le but de ces trois concours est d’inviter les participantsà fournir une photo en noir et blanc ou en couleur sur le thèmede la mer.• Le Prix de la Ville de Vannes (concours international) estouvert aux amateurs de plus de 18 ans. A gagner : un chèquede 700 € et des ouvrages de photographie. Une seule image parauteur est autorisée.• Le Prix jeunes talents collégiens et lycéens (concours national)est ouvert, comme son nom l’indique, aux collégiens et lycéens.A gagner : un chèque de 200 € par catégorie (collège et lycée)et des ouvrages de photographie. Là aussi, une seule image parauteur est autorisée.La date limite de participation à ces deux concours est fixéeau 10 février 2014 inclus.• Le concours Jeunes talents écoliers (départemental), lancél’an dernier, est réservé aux écoles primaires du Morbihan. Lesécoles intéressées avaient jusqu’au 20 octobre pour s’inscrire.Condition de participation : 1 à 3 photos à fournir par classe.Date limite d’envoi : 25 janvier 2014.• La bourse professionnelle de photographie de mer. La Ville

de Vannes a aussi lancé le 4 novembre dernier l’édition 2014 dece concours international qui distingue chaque année un pho-tographe professionnel pour la qualité d’un travail en rapportavec la mer. Le lauréat 2014 sera récompensé par une boursed’un montant de 8 000 € qui a pour but de l’aider à financer unprojet qui fera l’objet d’une exposition au festival Photo de Meren 2015. L’an dernier, 46 professionnels ont participé à ce concoursremporté par le Morbihannais d’adoption Léonnard Leroux (cfVannes Mag 81). Grâce à cette bourse, il a pu financer plusieursvoyages à l’étranger qui lui ont permis de se rendre dans différentsports, aux quatre coins du monde, pour les besoins d’un « essaiphotographique sur l’itinéraire maritime d’Arthur Rimbaud » quisera exposé lors du prochain festival Photo de Mer. Cette bourseest ouverte aux photographes professionnels âgés de 18 ansminimum au 31 décembre 2013. Date limite d’envoi du dossierde participation : 1er février 2014 inclus.Les règlements détaillés et bulletins d’inscriptions de ces diffé-rents concours sont à consulter et télécharger sur le site Internetdu festival (www.photodemer.fr, rubrique “concours”).

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Maisons fleuries : les lauréats du concours 2013

maison individuelle(avec jardin très visible de la rue et du do-

maine public)

• “Jardin paysager”. 1er prix : JacquesGautier (43 rue du 10e R.A.), 2e prix : FrançoisBroussouloux (17 rue Blaise Pascal), 3e prix :Patrick Lenfant (15 rue Marie Le Franc),

4e prix : M. Le Costovec (2 all. Gérard Phi-lippe).• “Jardin de fleurs”. Pas de 1er prix cette

année dans cette catégorie. 2e prix : ClaudeGuegan (4 place An-Eizh-Ty), 3e prix: SuzanneTuffigo (2 allée Jean-Antoine Villemin).•“Éco-jardin visible en partie de l’espacepublic”. 1er prix : Marie-Thérèse Le Goff (9rue de la Nouette).•“Jardin de conception contemporaine”.1ers prix (ex-aequo) : Albert Dréan (20 rueCharles de Wolbook) et Christine Lahaye(18 rue Charles le Goffic).

décor floral sur façadeou sur cour•“Façade et balcon de maison”1er prix : Nathalie Le Tarnec (Liziec). 2e prix :Léa Marquet-Hugg (12 rue du Moulin).•“Balcon d’immeuble”1er prix : Marie-Antoinette Dereppe (18place des Lices), 2e prix : Lucienne Le Nair

(11 rue de Bernus), 3e prix : M. et Mme Cor-nichet-Lebreton (1 allée Roger Grand).•“Espace jardiné sur cour”1er prix : Muriel Le Neveu (3 rue Pierre de laGorce), 2e prix : Anne-Marie Allehose (1 al-lée Roger Grand), 3e prix : Madeleine LeGarnec (4 avenue Saint Symphorien).

décor végétal sur l’espacepublic•“Façade et balcon de maison”1er prix : Soizig Noel-Rio (27 rue du Rohic).

infrastructures d’accueiltouristique•“Activités marchandes (hébergements- commerces)”1er prix : Claude Le Boucher (Restaurant laPaella, 7 rue Brizeux), 2e prix : Gildas LeGuyader (Salon de Coiffure, 14 rue Hoche).

embellissementdes logements collectifs•“Appartement ou studio en immeublecollectif HLM”Pas de 1er prix. 2e prix : Alice Besnard (6 ruePaul Gauguin Bat. B1), 3e prix : M. et Mme

Paubert (1 rue Olivier Debré). Prix d’excellence:Mme Corlobe (rue Olivier Debré).

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Les lauréats du Concours des maisons fleuries 2013 ont été récompensés le 4 novembre dernier, à l’Hôtel de ville,par le maire, David Robo, le maire-adjoint chargé de l’environnement, Gérard Thépaut et la conseillère municipaledéléguée aux espaces verts et aux jardins familiaux, Jeanine Le Berrigaud. Près d’une centaine de personnes ontparticipé à ce concours. Notez aussi que les Jardins familiaux de Kermesquel ont obtenu cette année les premiersprix de la Ville de Vannes et du Conseil général du Morbihan. Voici, par catégorie de concours, les lauréats 2013.

•“Maison individuelle avec jardinet”1er prix : Pierrette Le Pavec (5 rue de l’IleTrohennec), 2e prix : Edith Chefdor (Rési-dence Kerbihan, 123 rue Maréchal Juin),

3e prix : Yannick Jouanguy (123 rue du Ma-réchal Juin), 4e prix (ex-aequo) : Anne-MarieAbreuveux (18 rue des Korrigans) et GilberteCorven (10 rue des Korrigans).

jardins familiaux1er prix : Jardins Familiaux de Kermesquel(1ers Prix communal et départemental).

prix surprise• Prix surprise. Emilie Caudal (6 rue MayRenaud), M. et Mme Vinsonneaux (5 rueMarie Le Franc), Patrick Mathey (1 rue MarieLe Franc), Valérie Le Gars et EmmanuelRonco (Bourgerel).• Prix pour la rue de la BrigantineM. Hubert (au 1), Mme Thomazic (au 2), M.et Mme Gérard Bernard (au 9), Régis Lu-dovic et Marie Le Ribault (au 10), M. Ste-phan (au 11), Mme Robert (au 13).•Prix pour la rue de l’île TrohennecM. Le Gourif (au 2), M. Lechartre (au 3),Pierrette Le Pavec (au 5), M. Le Roux - Rota(au 6), M. et Mme Lemperiere (au 7) et M.et Mme Treguier (au 8).


c’est à savoir …

secteur sauvegardé46 hectares sous protectionLes contours du secteur sauvegardé ont évolué. Après s'être étendus de 12,5 hectares en2011, ils progressent de nouveau de 13,5 hectares. L'Ouest de la rue Thiers est le principalsecteur concerné, auquel s'ajoutent quelques parcelles des deux côtés du port et le frontbâti face aux remparts, rue Alexandre Le Pontois. Le secteur sauvegardé de Vannes couvredésormais 46 hectares.

Le secteur sauvegardé de Vannes, dont une bonne partie est visible sur cette photo aérienne prise en septembre 2012, couvre désormais 46 hectares.

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n deux ans, le périmètre du secteursauvegardé aura plus que doubléde superficie. L'accélération estfranche, si l'on considère qu'il

n'avait pas bougé d'un iota pendant prèsde 30 ans. Le secteur sauvegardé initial,d'une emprise de 20 hectares, date en effetde 1982. Il avait été délimité par l’architecteJean Drieu La Rochelle dans les années60, une époque où l’approche patrimonialen’était manifestement pas la même qu’au-jourd’hui. La première extension de 2011a réparé une première incohérence en in-

tégrant le quartier de Saint-Patern dansl’emprise du secteur sauvegardé. On nepouvait pas faire moins s’agissant du plusancien quartier de la ville.

cette première extension, mais elle avaitaussi incité à aller plus loin encore. En fé-vrier 2013, le conseil municipal a doncapprouvé la révision du Plan de sauve-garde et de mise en valeur du secteursauvegardé ainsi qu’une nouvelle exten-sion de son périmètre. L’arrêté signé parle préfet le 25 octobre dernier permet ausecteur protégé de gagner encore un peuplus de terrain. L’essentiel des 13,5 hec-tares qui rentrent dans le secteur sauve-gardé se trouve à l’ouest de la rue Thiers.Pour Bernard Wagon, l’architecte urba-

La protection s’était aussi étendue au portde Vannes, jusqu’au kiosque à musiquerive droite et à la capitainerie rive gauche.La Commission nationale avait approuvé

« une coupureartificielle »

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niste chargé de rédiger le futur règlementdu secteur sauvegardé, cette extensionest purement logique. « Quand on regardele plan de Vannes et le tracé des routes, onvoit clairement que la coupure créée par larue Thiers entre l’intra-muros et ces îlotsouest est artificielle. Ils s’inscrivent dans lacontinuité naturelle du centre-ville. Toutcela forme un même ensemble. »Dans le détail, cette extension permetd’intégrer des espaces publics majeurs,ainsi que plusieurs édifices classés. Le col-lège Jules Simon, la chapelle Saint-Yves,l’Hôtel de ville et la place Maurice Mar-chais, l’Hôtel de Limur et son jardin, laplace de la République, le Palais de justice,Saint-François-Xavier sont désormais in-clus dans le secteur sauvegardé. L’ensem-ble formait deux faubourgs au MoyenÂge: le faubourg du Kaër et celui de Saint-Salomon. Dans des proportions moindres,de nouvelles parcelles rentrent dans lepérimètre des deux côtés du port. Ainsique le front bâti qui fait face aux remparts,rue Alexandre Le Pontois et dans le basde la rue Mgr Tréhiou.

faubourg saint-salomon,faubourg du kaër :des quartiers historiques

Faubourg Saint-Salomon. Délimité aunord par la rue Hoche, au sud par la placede la République et à l’ouest par la rue Vin-cent Rouillé, l’ancien faubourg Saint-Salomons’est développé au Moyen Âge autour del’église Saint-Salomon. Située rue des Tribu-naux, elle fut détruite à la Révolution. Danscette rue, ainsi que rue du Pot d’Étain, sub-sistent des maisons à pans de bois, remaniéesau fil du temps. Elles avaient un doubleusage: commerce ou atelier au rez-de-chaus-sée, habitation à l’étage.

Faubourg du Kaër. Il correspond histori-quement à la rive droite urbanisée du port,dont l’activité était à l’origine étroitementliée au quai au vin. Son existence est attestéedès la fin du XIVe siècle. Il est le quartier desmarchands, qui y installent leurs demeures,ainsi que des notables qui s’établissent lelong des rues de l’Unité, de Richemont etdu Drézen. En 1627, les Ursulines y fondentun couvent. La chapelle des Ursulinesconstruite quelques décennies plus tard estaujourd’hui classée Monument historique.Le couvent des ursulines fut vendu à la Ré-volution. Les jésuites s’y installèrent en 1 850pour y fonder le collège Saint-François-Xavier.La majeure partie des bâtiments autour ducloître fut détruite puis reconstruite aprèsun incendie en 1949.

une autre vision du patrimoine

Depuis 2012, l’architecte urbaniste Bernard Wagon et Valérie Rousset, historienne del’art, mènent une étude exhaustive des immeubles et îlots inclus dans le secteur sau-vegardé. Un « travail colossal » ainsi que le qualifie l’architecte de la ville Jean-AlainPatry. Il consiste à dresser des fiches détaillées pour les 1 200 parcelles présentes surles 46 hectares retenus. Cette véritable radiographie va permettre d’avoir une connais-sance fine de l’intérêt patrimonial du bâti et des espaces publics. En la matière, il fautse méfier des apparences, comme l’explique Bernard Wagon, qui a pu constater quedes constructions avaient été « refaçadées au XVIIe ou XVIIIe siècle, alors qu’elles étaientd’époque moyenâgeuse. » L’inventaire concerne également l’intérieur des bâtiments. Ildevrait s’achever fin 2014 ou début 2015 et sera le point d’appui pour réviser le règlementdu secteur sauvegardé approuvé en 1982. Un règlement obsolète, car plus en phaseavec les conceptions patrimoniales actuelles. A titre d’exemple, ce règlement de 1982préconise d’écrêter la coupole de l’immeuble Burton et de démolir certains immeublesaccolés aux remparts au niveau de la porte Poterne. « Ce règlement n’est ni plus ni moinsqu’un document d’urbanisme. Quand l’architecte des Bâtiments de France sera confrontéà une demande préalable de travaux ou à un permis de construire, il aura accès directementà la fiche de l’immeuble », explique Jean-Alain Patry. L’architecte des Bâtiments de Franceavait déjà un droit de regard sur la totalité des 1050 immeubles inclus dans le secteursauvegardé (extension comprise), dans la mesure où tous se situent dans une bandede 500 mètres d’un édifice protégé au titre des Monuments historiques. Le cas échéant,il pourra maintenant intervenir s’il y a menace sur un élément intérieur d’un immeublereconnu comme remarquable par l’étude diagnostique en cours.

L’étude exhaustive desimmeubles et îlots in-clus dans le secteursauvegardé, menéepar l’équipe de BernardWagon, concerne à lafois le bâti et les élé-ments intérieurs desimmeubles.Nos photos: maison àpans de bois de la ruedu port (en haut) et es-caliers d’époque au1rue Thiers (XVIe siècle)et au 10 rue Saint-Sa-lomon (XVIe siècle)

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trois questions a bernard wagonarchitecte urbaniste mandaté par le ministère de la culture et la ville de vannes

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Où en êtes-vous de votre travail d’in-ventaire ?Nous avons visité 700 des 1 050 immeu-

bles inclus dans l’ensemble du périmètre

du secteur sauvegardé. C’est un travail

de fourmi. La difficulté, c’est de s’accorder

sur un horaire de visite avec des proprié-

taires qui ne sont pas forcément dispo-

nibles. On est très bien reçu de manière

générale. Ce qu’il faut savoir, c’est que les

gens ont l’obligation de nous ouvrir leur

porte. S’il le faut, la loi nous permet de

faire une mise en demeure, mais c’est ra-

rissime qu’on en arrive à de telles extré-

mités. Il suffit de bien expliquer notre dé-

marche pour lever les réticences.

Avez-vous fait des découvertes intéres-santes ?Le patrimoine ancien est très riche et très

abondant à Vannes. Nous avons décou-

vert des décors intérieurs de grande qua-

lité. Des boiseries et des escaliers ouvragés

magnifiques et en grande quantité,

d’époques allant du XVIe au XVIIIe siècle.

Des caves intéressantes également. Dans

des sous-sols, nous avons pu constater

de visu des traces du passage du tout

premier rempart de la ville. Nous avons

répertorié tout cela en prenant des pho-

tos et en dessinant des croquis.

Ce travail réalisé, que se passera-t-il en-suite ?Le plan de sauvegarde va permettre de

définir un niveau de protection des élé-

ments bâtis en fonction de leur qualité

architecturale. Nous ferons une proposi-

tion à la commission locale du secteur

sauvegardé (*) qui amendera ou non nos

préconisations.

(*) Composée à tiers égal par des élus, des repré-sentants de l'État et des personnalités qualifiées.

le percement de la rue thiers, au xixe siècleImaginé dans le plan d’embel-

lissement de la ville en 1785,

le percement d’un axe Nord-

Sud à l’ouest de la ville n’a été

réalisé qu’un siècle plus tard. Il

débute en 1862 et s’étale sur

une dizaine d’années. La réali-

sation de la rue Thiers a pour

but d’alléger les déplacements

dans l’intra-muros et de faciliter

l’accès au port. La construction

de l’Hôtel de ville, de la halle

aux grains (place de la Répu-

blique) et du tribunal va contri-

buer à donner une dimension

urbanistique majeure à la rue

Thiers. Le revers de la médaille,

c’est la coupure que le perce-

ment de la rue Thiers va créer

entre l’hyper centre, et les quar-

tiers situés à l’Ouest.

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>> ACTUaLITÉS

Vincent Maheynouveau programmateur de jazz a vannesLe contrat de François Théberge, programmateur de Jazz à Vannes en 2013, n’a pas étérenouvelé par la Ville de Vannes. Le musicien canadien est remplacé par le sonorisateurattitré du festival, Vincent Mahey.

usicien, ingénieur du son,réalisateur et producteur,Vincent Mahey est aux com-mandes du son de Jazz à

Vannes depuis 1992. C’est en 1991, alorsqu’il accompagnait en tournée Michel Pe-trucciani et Tania Maria, programmés cetété-là au Jardin de Limur, que Jean-PhilippeBreton fit sa connaissance et lui proposade sonoriser Jazz à Vannes. Ce fut le débutd’une longue collaboration. Vincent Maheytravaille dans l’univers du jazz depuis30 ans. Après des études musicales auConservatoire régional de Grenoble, ildécide de s’orienter vers le métier d’ingé-nieur du son et obtient son diplôme àl’University of sound art de Los-Angeles.Il débute sa carrière en 1984 et 1985 auxÉtats-Unis en décrochant ses premierspostes d’assistant aux studios Mad Hatterdu pianiste Chick Corea et Clover Recordingdu chanteur et guitariste Bruce Springsteen.Fondateur, en 1987, de Pee Wee Mobile,prestataire audio pour l'enregistrementet la sonorisation, Il assure les régies son

de nombreux concerts et festivals enFrance et à l’étranger et accompagne entournée Ghetto Blaster, Papa Wemba, TaniaMaria, John Lurie, Dizzy Gillespie, LuckyPeterson, Steve Coleman et bien d’autres.

plus de 3 500 concertsa son actif

Depuis ses débuts, Vincent Mahey partageson temps professionnel entre la scèneet le disque. Il compte à son actif la sono-risation de plus de 3 500 concerts dans lemonde entier et la production et/ou l’en-registrement d’environ 250 albums pourles majors ou les indépendants, dans desregistres musicaux assez divers, où le jazzreste cependant prédominant (Steve Co-leman, Ahmad Jamal, Tigran Hamasyan,Martial Solal, Sœur Marie Keyrouz, CharlelieCouture…). Avec son label Pee Wee Music,il a produit et enregistré (entre 1995 et2000) des albums de jazz (Julien Lourau,Emmanuel Bex, Andy Emler), de flamenco(Pedro Bacan) ou encore de chanson afri-caine (Francis Bebey) qui ont été récom-pensés par les plus prestigieuses distinctions(Victoires de la Musique, Grand Prix del’Académie Charles Cros, Django d’Or…).En 1999, sa société Pee Wee Mobile a fu-sionné avec le studio Sextan aboutissantà l’installation d’un grand studio à Malakoffdont il est aujourd’hui le directeur.En dehors de ses activités de sonorisationet d’enregistrement, Vincent Mahey estaussi très investi dans l’organisation deconcerts et de festivals. Il a été, à la findes années 1990, le directeur artistiquedu festival de jazz d’Aiguillon dans le Lot-et-Garonne et a aussi assuré la codirectionartistique du Paris Jazz Festival de 2009à 2011. Avec Emmanuel et Sophie Bex, ila aussi créé en 2010 le Saint-Denis JazzClub au Théâtre Gérard Philippe à Paris.Sa dernière réalisation est une adaptationmusicale et théâtrale pour la scène d’uneaventure du détective Gabriel Lecouvreur,alias “Le Poulpe”. Une forme nouvelle deconte musical mettant en œuvre des tech-niques de diffusion innovantes et immer-geant le spectateur au cœur du son.

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C’est en 1991, alors que Vincent Mahey accompagnait en tournée Michel Petrucciani (photo ci-dessus) et Tania Maria, programmés cet été-là au Jardin de Limur, que Jean-Philippe Breton fit saconnaissance et lui proposa de sonoriser Jazz à Vannes.

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Trois questions à Vincent MaheyCela fait plus vingt ans que vous sono-risez Jazz et Vannes. Que pensez-vousde ce festival ?La chose la plus importante pour un fes-tival, c’est d’avoir un supplément d’âme.De ce supplément d'âme, présent ou non,dépend directement le succès ou l'insuc-cès, la passion ou l'ennui, l'allégresse oula mollesse. Dans la liste impressionnantedes festivals de Jazz en France, celui deVannes est perçu par tous les profession-nels comme « le plus petit des grands…ou le plus grand des petits ». Et c'est biengrâce à ce supplément d'âme que Vannesa ce statut bien particulier. Cette âme s'estforgée au fil des ans grâce aux talents età l'engagement de tous ses acteurs, avecbien sûr en son centre Jean-Philippe Bre-ton le fondateur directeur, un hommepassionné, toujours capable de petites etgrandes inventions pour faire de ce festivalun événement unique, joyeux et à la re-cherche de l'excellence artistique. Peu defestivals en France peuvent se vanter, parailleurs, d’avoir un aussi bel écrin pourproposer des concerts. Le cœur de Jazz àVannes, c’est ce magnifique jardin de Li-mur où les conditions d'écoutes sont ex-ceptionnelles. L’une de mes priorités seradonc de contribuer à le mettre encoreplus en valeur. Au niveau sonore bien sûr,mais j'aimerais aussi y aménager une dé-licate scénographie qui sera comme unepréparation à l'écoute et renforcera l'in-vitation au voyage chaque soir. Je fais en-viron 150 concerts par an. Au bout de 30ans sur la route, ça finit par faire une col-lection de souvenirs et des points de com-paraison. Qu'est ce que je pense de Jazzà Vannes ? C'est le plus beau festival dumonde, en toute simplicité (rire).

Quelles sont les grandes orientationsque vous souhaitez donner à Jazz àVannes ?Je serai animé par trois préoccupationsmajeures.Primo. Préserver cette fameuse et si pré-cieuse âme en reprenant le fil de l'histoire.Après tout, ce festival ne m'a pas attendupour connaître le succès. Il serait préten-tieux de ma part et peu stratégique devouloir tout bousculer en très peu detemps. Je n'aime pas la redite, je ne mesuis jamais installé dans aucune sorte deconfort, mais pour autant je ne me sens

Le cœur de Jazz à Vannes, c’est ce magnifique jardin de Limur où les conditions d'écoutes sontexceptionnelles. L’une de mes priorités sera de contribuer à le mettre encore plus en valeur. Photoci-dessus : le grand Wayne Shorter, lors de son concert l’été dernier au jardin de Limur.

celui d’un lieu de diffusion permanenteoù se croisent essentiellement desconnaisseurs. Ma priorité sera donc defaire la démonstration que cette musiquepeut être aujourd'hui encore populaire,dans le sens le plus noble qui soit, festiveet lumineuse. Je vais donc faire en sortede pouvoir concilier cette approche « po-pulaire » avec la recherche d'une excel-lence artistique sans concession, qui refusetous les sectarismes esthétiques et jouepleinement sur l'ouverture maximum àtoutes les formes de « jazz » et, au-delà,sur l’ouverture maximum à « l'autre ». Lejazz comme prétexte à la curiosité, le par-tage, l'échange. Voilà ce qui me sembleimportant de mettre en œuvre.Tertio. Renforcer l'identité de la manifes-tation. En faisant entendre la quintessencede la création contemporaine. La jeunescène française n'a peut-être jamais étéaussi riche et inventive qu'aujourd'hui. Lefaire savoir et exposer ses créateurs est lemoyen le plus sûr d'espérer un renouveau

des projets spéciaux. J'espère en donnerune première illustration des 2014.

Et le festival Off ?Le Off est une composante très importantedu festival. Le travail accompli par FrançoisThéberge, Yvan Sytnik et Gérard Ramirezl'an dernier sur ce terrain me paraît vraimentdigne d'intérêt et j'aimerais le poursuivre.Il y a beaucoup d'acteurs passionnés, lesgens du Conservatoire, le stage de jazz,le tremplin, le Piano Barge, tous les barsde la ville et une multitude de talentslocaux qui doivent être sollicités pour fairede cette semaine de festival une grandefête. Tout cela se mettra naturellement enplace lorsque nous aurons posé les fon-damentaux au jardin de Limur. J'aime aussiles fanfares, la gaieté qu'elles peuvent ap-porter au cœur de cette belle ville à fairedécouvrir aux visiteurs de juillet.

pas légitime pour mener une quelconquerévolution.Secundo. Jazz à Vannes est un festivald’été. Les gens y viennent pour y trouverdu plaisir, voir et entendre des têtes d’af-fiche. Son public n’est pas le même que

nécessaire du public de jazz. Je souhaitepour cela, dans un premier temps, réin-tégrer l'Auditorium des Carmes ; un beloutil dont nous aurions tort de nous priver.Jazz à Vannes renforcera son identité aussien proposant à des musiciens prestigieux

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Courrier à adresser à : M. le Maire, Hôtel de ville - B.P. 509 - 56019 Vannes CEDEX ou par courrier électronique : [email protected]

Courrier des lecteurs: pas de réponses aux lettres anonymes.La municipalité a pour principe de ne pas répondre, dans le courrier deslecteurs du Vannes Mag, à des lettres anonymes, mais uniquement à des courriers signés, ayant reçu au préalable une réponse nominative.


A L A U N E ● L E D O S S I E R D U M O I S

>> A LA UNE

Noël à VannesDéferlante d’animations dans toute la ville !

Les fêtes de fin d’année arrivent à grand pas et, avec elles, leurs cortèges d’animations etde gourmandises. Cette année encore, la Ville de Vannes, le Comité des fêtes, les commerçantset artisans du centre-ville et du port ainsi que de nombreuses associations seront au ren-dez-vous pour rendre cette période toujours plus festive. Patinoire devant l’Hôtel de ville,chalets gourmands, animations musicales, jeux… Plongez dans la magie de Noël.

patinoire place maurice marchaisPetits et grands vont se régaler une nouvelle fois pendant les fêtes de find’année, place Maurice Marchais, puisque la grande attraction de ces deuxdernières années, la patinoire à ciel ouvert, est de retour. 300 m2 pour s’adonner,gratuitement, au plaisir de la glisse. Et ce pour toute la famille. Les plus petitspourront y retrouver le jardin de glace, un espace de 50 m2, sécurisé, équipéde jeux et d’accessoires, qui leur sera entièrement réservé.f La patinoire de la place Maurice Marchais ouvrira ses portes le vendredi20 décembre de 18 h à 22 h. Elle sera ensuite accessible tous les joursjusqu’au 5 janvier, de 14 h à 19 h, ainsi que les matins des 21, 24, 28 décembreet 4 janvier, de 10 h à 12 h. Deux séances nocturnes auront lieu les vendredi 20,samedi 28 décembre et samedi 4 janvier, de 20 h à 22 h. La patinoire fermeraexceptionnellement à 18 h, les 24 et 31 décembre et rouvrira les lendemains,25 décembre et 1er janvier, à 15 h. A côté de la patinoire, deux chalets gourmandsproposeront crêpes, chichis, gaufres, chocolat, vins chauds, thés, cafés…

Du 21 au 28 décembre, de 15 h à 18h 30, le publicpourra découvrir, au hasard d’une rue, musiciens etpeluches géantes qui déambuleront en centre-ville:• un orgue de barbarie (chansons, musique), les21, 22, 24, 26, 27 et 28 décembre ;• une parade des peluches géantes (un lutin, unours et un renne), les 21 et 22 décembre ;• les artistes de la compagnie Ochossi (danseurset musiciens de rue aux rythmes brésiliens), le21 décembre ;• les musiciens de Ventilator (un trio fanfare juchésur son avion à hélice), le 23 décembre.

animations itinérantesen centre-ville

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étranges voitures en forme d’animaux.Du 18 au 24 et du 26 au 28 décembre.Sculpture de ballons. Des formes, deshistoires et des couleurs… le tout avecdes ballons, du 26 au 28 décembre.Opération Une boule… un sourire. Lesdeux Rotary clubs de Vannes et deVannes Port du Golfe, organisent cetteannée encore leur opération : une boule,un sourire. Présents une nouvelle fois

place Lucien Laroche,les deux branches dece club service orga-niseront une vente deboules de Noël auprèsdu public. Au prix de2 €, ces boules, unefois achetées, serontaccrochées sur legrand sapin de Noëlplace Lucien Laroche.Les bénéfices de cettevente seront une nou-velle fois reversés àl’association Rêve declown qui vient enaide aux enfants hos-

pitalisés. L’an dernier, cette action avaitpermis au Rotary de reverser 4 500 € àl’association.


>> A LA UNE

place lucien laroche

Passage incontournable lorsque l’on sepromène en centre-ville, la place LucienLaroche, en haut de la place des Lices,accueillera l’un des points fort de cesanimations de Noël. Voici ce que vouspourrez y découvrir, du 15 au 28 décem-bre, de 15 h à 18 h :

place brûléeAutre lieu incontournable de ces anima-tions de Noël, la place Brûlée où, commel’an dernier, animations et gourmandisesseront au menu, du 21 au 28 décembrede 15 h à 18 h 30.Chalet gourmand. Avec vente de crêpes

par l’Association des parents de l’ÉcoleDiwan, du 21 au 24 et du 26 au 28 dé-cembre.Chalet maquillage. Les enfants pourront

y être maquillés en fées, elfes, lutins, prin-cesses… les 21, 22, 27 et 28 décembre.Caricaturiste. Comme l’an dernier, un ca-ricaturiste captera, en quelques coupsde crayons, les traits de votre visage pourvous le restituer de manière originale.Les 23, 24 et 26 décembre.

en centre-villeIlluminations de Noël. Depuis le 29 no-vembre dernier, Vannes revêt, en cettepériode de fêtes de fin d’année, son ma-gnifique habit de lumière que la villeconservera jusqu’au 6 janvier prochain.Chaque jour, la ville est illuminée de 17 hà 23 h. Les décorations lumineuses sontéteintes à 23 h pour des raisons d’éco-nomie d’énergie. Il y aura toutefois quatreexceptions à la règle puisque les soirs defête (du 24 au 25 décembre, du 25 au26 décembre, puis du 31 décembre au1er janvier et du 1er au 2 janvier) les dé-corations resteront allumées en continude 17 h à 8 h 30.Goûter géant du Père Noël. Père Noël in-vitera les enfants à partager un goûtergéant à 16h 30 le 18 décembre place LucienLaroche, le 21 décembre place Brûlée, le22 décembre sur l’esplanade du port etle 23 décembre devant Monoprix (placeJoseph Le Brix). Sur invitation à retirerauprès des commerçants partenaires. Miseen jeu des chèques cadeaux chez les com-merçants adhérents du 7 au 27 décembre.Animations proposées par la Fédérationdes commerçants du centre-ville.Rue de La Fontaine. L’Acarf (Associationdes commerçants et artisans de la rue dela Fontaine) organise, le 22 décembre, àpartir de 14 h, une pêche à la ligne pourles enfants au pied d’un grand sapin de

Le chalet du Père Noël et le Père Noël,en personne, qui accueillera les enfantsdu 15 au 24 décembre.Manège. Ambiance de Noël autour dutraditionnel carrousel jusqu’au 12 janvier(de 11 h à 19 h).Chalet gourmand. Boissons chaudes etfriandises vous réchaufferont, du 18 au24 et du 26 au 28 décembre.Balade à dos de poneys. A partir de3 ans, du 21 au 24 décembre.Manège sans fil. Les enfants, de 8 moisà 11 ans pourront embarquer dans ces

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A L A U N E ● L E D O S S I E R D U M O I S

Noël. Elle offrira aussi (sur présentation decoupons distribués par les commerces,restaurants et bars de la rue, jusqu’au 21dé-cembre), chocolats chauds, vins chaudset gâteaux; le tout sur des airs de fête.Rues du centre-ville.Le Père Noël distribuerades ballons et des bonbons aux enfantsles 18, 21, 22, 23 et 24 décembre de 15 hà 18 h. Il leur sera même possible de sefaire photographier avec lui. Animationsproposées par les commerçants des ruesdes Halles, de Closmadeuc, Saint Salomon,des Chanoines et de la place Henri IV.Balade en petit train. Des balades en petittrain dans l’intra-muros auront lieu, gra-tuitement, les 18, 21, 22 et 23 décembrede 14 h à 19 h 30 ; les 19 et 20 décembrede 16 h à 19 h 30 et le 24 décembre de10 h à 17 h 30. Animations proposées parla Fédération des commerçants.Église Saint-Patern. Crèche vivante autourde la Pastorale des santons de Provenceinterprétée par une trentaine d’enfantsde la paroisse. Dimanche 15 décembre à15 h, 16 h et 17 h. Concert de chants deNoël par les chœurs de Saint-Patern entrechaque représentation.

maison de la nature(payant)

Ateliers ludiques et éducatifs autour del’univers et des planètes. Lundi 23 dé-cembre de 14 h à 17 h (8-12 ans), mardi24 décembre de 14 h à 17 h (5-7 ans),jeudi 2 janvier de 14 h à 17 h (8-12 ans) etvendredi 3 janvier de 14 h à 17 h (5-7 ans).Inscription en ce moment, par téléphone:02 97 62 59 15 ou par mail : [email protected], ou sur place à laMaison de la nature, 8 rue des Salines.Tarif : 3,61 €.

esplanade du portManège le Formule 1 (par l’ACAPES),jusqu’au 12 janvier.

stationnementgratuitParking gratuit sur la cour du collègeJules Simon : du 21 décembre au 5 jan-vier, de 10 h à 19 h 30.

dans les quartiersFête de noël. Samedi 14 décembre, de10 h à 17 h 30 - Maison de quartier de laMadeleine. Le quartier célèbre Noël dansune ambiance festive. Au programme :animations musicales, arrivée du PèreNoël, goûter… Renseignements : Maisonde quartier de la Madeleine: 0297404734.

L’arrivée du Père Noël (par le Comité desFêtes). Le Père Noël arrivera à Vannes, surl’esplanade du port, le 15 décembre à15 h. Il sillonnera l’intra-muros sur sonattelage en distribuant des bonbons. Ilsera accompagné de diverses animationsmusicales, contes, danses, échassiers…Animations (par l’ACAPES) : différentesanimations pour les enfants : jeux, ma-quillage… du 21 au 28 décembre.

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>> SERvICES

L’ordinateur,omniprésent dans la viemunicipale

L'informatique est, depuis plusieurs années, indispensableau fonctionnement des services municipaux, au point dese demander comment on faisait avant. A la Ville, il y apresque un ordinateur par employé. Un parc d'ampleur surlequel une petite équipe veille en permanence.

l’accueil, au standard, dans lesservices techniques, aux es-paces verts, à la cuisine cen-trale, dans les médiathèques,

au cabinet du maire, dans les maisons dequartier… aucun service de la Villen'échappe à l'informatique. Elle est deve-nue un rouage indispensable au bon fonc-tionnement de la machine municipale. Leparc informatique de la Ville de Vannes,c'est la bagatelle de 750 ordinateurs épar-pillés dans les différents sites où sont pré-sents les agents municipaux. Sans parlerdes écoles publiques qui font que ce chiffredépasse la barre du millier de postes in-formatiques. Tous sont adaptés aux be-soins spécifiques des services, ainsi quel'explique Bruno Le Gall, directeur des sys-tèmes d’information de la Ville de Vannes :« 90 % de l'activité municipale est informa-tisée. Les ordinateurs sont équipés de logicielsadaptés aux métiers. La médiathèque a le

limites d’âge

Tous les ans, la Ville consacre 130000 eurosrien que pour le renouvellement du parc.C’est le prix à payer pour maintenir le sys-tème à niveau. Un ordinateur sur cinq sortdu circuit - où il retrouve une seconde vie(voir plus loin) - pour être remplacé par unneuf. Un parc qui s'enrichit annuellementd'une vingtaine de postes supplémentaires,preuve que l'informatique ne cesse de ga-gner du terrain dans l'activité municipale.Si la Ville se sépare de ses ordinateurs aubout de cinq ans, c'est qu'ils ont atteintleur limite d'âge pour assurer un servicecomplètement sécurisé et satisfaisant. « Onsait que le taux de panne augmente au bout

alléger le système

Ce taux de renouvellement va bientôt s'al-léger. L'avenir est en effet au « client léger ».Plutôt que de conserver une unité centraleet un disque dur par poste, le cœur desordinateurs va être stocké dans les serveurs

sien, le service de l'eau un autre. On ne sepasse plus de l'informatique. Elle permet degagner en efficacité. »

de quatre ans. On fait des petites réparationsen interne, comme des soudures sur des cartesgraphiques par exemple. Mais au bout decinq ans on en change, parce qu'ils devien-draient trop coûteux en main-d’œuvre et neseraient plus adaptés aux usages. C'est unoutil particulier l'ordinateur. Ça ne se gèrepas comme un crayon », explique GrégoryLe Couviour, en charge de la gestion duparc informatique de la Ville.

A gauche, Erwan Rozo effectuant les derniers tests avant la mise en place du “client léger”, ce petit boîtier (au premier plan) qui remplacera lesunités centrales et fera le relais avec les applications et les données stockées sur les serveurs. A droite, Grégory Le Couviour, en charge du parcinformatique de la Ville, préparant les anciens ordinateurs pour leurs nouvelles vies hors de la mairie.

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90 % de l'activité munici-pale est informatisée. Lesordinateurs sont équipésde logiciels adaptés auxmétiers. La médiathèquea le sien, le service de l'eauun autre. On ne se passe

plus de l'informatique. Elle permet de gagneren efficacité.» Bruno Le Gall,

directeur des systèmesd’information de la Ville de Vannes

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Donner plutôt que jeterUne infime minorité des ordinateurs dont la Ville se séparepartent au recyclage. 85 % d’entre eux retrouvent en effetune seconde vie au sein d’associations vannetaises ou sontdonnés aux Restos du cœur et à Emmaüs.

Les ordinateurs qui sortent du parc infor-matique municipal sont toujours en étatde marche. Ce serait donc du gâchis quede les envoyer au recyclage, alors qu’ilspeuvent encore rendre service. Ils ne sontpas donnés tels quels. Nettoyés de fonden comble, ils sont reformatés pour ex-purger toutes les données qui avaient étéenregistrées dans les disques durs. Les as-sociations vannetaises peuvent obtenirun ordinateur sur simple demande (parcourrier, adressé au maire). Entre les postesmunicipaux et ceux des écoles, 200 ordi-nateurs sont soustraits du circuit chaqueannée. Seuls 15 % d’entre eux, complète-ment hors service, prennent le chemin durecyclage. Autrement dit, avec ce qu’ilreste, la Ville a de quoi répondre à toutesles attentes. « Pour l’instant, on satisfaittoutes les demandes », confirme GrégoryLe Couviour. L’informaticien conseillemême aux responsables d’association depréciser s’ils ont un besoin particulier, caril y a du choix. « Par exemple, l’une d’ellequi intervient en Afrique avait besoin d’unordinateur portable, pour pouvoir travailleren itinérant. Nous avons exaucé ses vœux. »Les postes disponibles sont adaptés à unusage standard, entre bureautique et uti-lisation d’internet.

emmaüs, restosdu cœur et autres

associations

Quand ce ne sont pas les associations lo-cales qui profitent de l’aubaine, c’est grâceà la communauté Emmaüs et aux Restosdu cœur que ces ordinateurs continuentd’être utilisés. A Emmaüs, les postes infor-matiques sont de nouveau vérifiés par des

de la Ville. Un petit boîtier - le fameux« client léger » - relié à l'écran et à la salledes machines, permettra aux agents detravailler comme avant. « C'est une sorted'interface qui permet une utilisation opti-misée des ordinateurs. Il y a moins de pannes.On ne perd plus de données et on bénéficied’applications utilisables comme sur les storesen ligne », explique Bruno Le Gall. Ce ma-tériel sera changé tous les sept ans, ce qui

permet un gain d'usage de deux ans. Moi-tié moins cher qu'une unité centrale, le« client léger » permettra à la Ville de fairedes économies, même s'il faudra investirdans de nouveaux serveurs. « L'investisse-ment est de 50 000 euros, mais cette nouvelleorganisation devrait ensuite nous faire éco-nomiser 20 000 à 30 000 euros par an », pour-suit Bruno Le Gall. Sans parler du fait quele « client léger » est moins gourmand en

électricité, qu'il génère moins de vapeursèche et qu'il fait passer au rang de vieux(et mauvais) souvenir le fameux bruit duventilateur. Le déploiement du « client lé-ger » va débuter en février prochain. A lafin de l'année 2014, 150 postes auront faitleur mue. A terme près des trois-quartsdes ordinateurs adopteront ce nouveaumode de fonctionnement.

membres de la communauté, avant d’êtremis en vente dans ses locaux de la zonedu Poulfanc (*). Ils le sont à des prix im-battables, ce qui offre l’opportunité à desfamilles modestes de s’équiper. Aux Restosdu cœur, la donne n’est pas tout à fait lamême. Les ordinateurs prennent le cheminde Luçon, où ils servent de support de tra-vail à des personnes en chantier d’inser-tion. Ils sont ensuite donnés à des asso-ciations et des écoles. Beaucoupretournent dans le circuit des Restos ducœur, après avoir été équipés de logiciels

spécifiques, pour bénéficier à des antenneslocales comme celle de Vannes. Le centrede distribution de la rue du général Giraudest ainsi équipé de sept ordinateurs. Deuxsont utilisés pour des tâches administra-tives, les cinq autres vont servir à un atelierd'initiation à l'informatique que les Restosdu cœur mettent en place pour leurs bé-néficiaires.

(*) 11, rue de Lorraine, à Séné. La salle des ventesd’Emmaüs est ouverte tous les mercredis et sa-medis, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 17 h 30.' 02 97 69 02 21.

Bernard Chapellier, qui s'occupe de l'informatique à l'antenne départementale des Restos ducœur, réceptionne les postes donnés par la Ville ainsi que, de temps en temps, des imprimanteset des photocopieurs.

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La formation par alternancen’est pas un hasard. Les étu-diants - qui ont de fait un statutde salariés - sont un mois surdeux en apprentissage en en-treprise, dans de grandsgroupes comme Orange, Alca-tel, Thales, Bull, Cap Gemini, àRennes, Paris, Nantes ou encoreToulouse. Mais aussi, pour troisd’entre eux, dans l’entreprisevannetaise Sab (éditeur de lo-

giciels). Et quand ils ne sont pas en entre-prise, l’entreprise vient bien souvent à eux.En dehors des enseignants chercheurs del’ENSIBS et de spécialistes travaillant dansdifférentes officines de l’État, ce sont desexperts de grands groupes industriels quiviennent leur faire cours à Tohannic. Les25 élèves ingénieurs ont été triés sur le vo-let. A l’annonce de la création de cette for-mation, Charles Préaux a reçu plus de 200candidatures. Normal pour quelqu’un quia la conviction que la cyberdéfense est unmétier d’avenir. « C’est un marché qui ex-plose, sa croissance est à deux chiffres. Dansles années qui viennent, on aura besoin deplus en plus de spécialistes dans ce domaine. »


>> FORMaTION

UBS. Des élèves ingénieursformés à la cyberdéfense

a création de cette formationfait écho à l’actualité récente.Tout le monde a encore à l’es-prit la révélation sur les activités

d’espionnage et d’écoute de grande am-pleur menées par l’agence américaine NSA(2). L’espionnage d’État, l’espionnage in-dustriel, les possibilités d’attaque d’indi-vidus ou d’organisations malveillantes,toutes ces menaces étaient répertoriéesdans le Livre blanc de la défense dès 2008.Il définissait comme une priorité absoluela sécurisation des systèmes d’information.C’est dans ce champ de compétence ques’inscrit la formation d’ingénieur cyberdé-fense de l’ENSIBS. Elle est entièrement fi-nancée par l’UIMM, l’Union des industriesdes métiers de la métallurgie de Bretagne.Celui qui a porté la création de cette for-mation nage dans le milieu depuis troisdécennies. Charles Préaux était chef duservice cyberdéfense au ministère de laDéfense. Il était donc bien placé pour diag-nostiquer les manques flagrants de for-

des bêtes rares

« un marchéqui explose »

(1) École nationale supérieure d’ingénieurs de Bre-tagne-Sud.

(2) National sécurity agency, organisme du dé-partement de la Défense américaine. Le journalLe Monde a révélé en octobre que la NSA pratiquaitune surveillance massive des télécommunicationsfrançaises.

L mation qui existent dans ce domaine. « Onavait beaucoup de mal à trouver des ingé-nieurs formés à la sécurité. C’était un peu labête rare. A tel point que c’était souvent lesentreprises qui devaient former elle-mêmeleur personnel, ce qui était très coûteux. »

25 étudiants originaires de toute la France ont intégré la formation d’ingénieurs cyberdéfensecréée à la rentrée à l’ENSIBS (1), l’école d’ingénieurs de l’Université de Bretagne sud (UBS).Cette formation par alternance est unique en France.

D’ici deux ans, un centre degestion de crise sera spéciale-ment aménagé dans un es-pace de 200 m2 « pour simulerdes attaques et organiser desdéfenses en temps réel. »

Dans trois ans, les ingénieurs qui sortirontde cette première promotion auront pourrôle de protéger, contre les cyberattaques,les entreprises et les infrastructures d’im-portance vitale pour le pays (secteur ban-caire, santé, énergie, transports…). La for-mation est pluridisciplinaire. L’informatiqueet le fonctionnement des réseaux télécomssont au programme bien sûr, mais il y aaussi du droit, de l’anglais, des maths. « Etdes modules vont les sensibiliser à la notiond’éthique, ce qui est très important, préciseCharles Préaux, car un bon défenseur peutse révéler aussi un très bon attaquant. »

Ces étudiants, qui ont intégré la formation d’ingénieur cyberdéfense, veilleront peut-être, dans quelques an-nées, à la sécurité d’entreprises et d’infrastructures d’importance vitale pour le pays.

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TEMOIgNAGE <<

Guy Le Bérigotil fut l'un des plus jeunes résistants de franceA l’âge où, maintenant, la plupart des jeunes passent leurbac, Guy Le Bérigot s’engageait dans la lutte contre lesAllemands. Ce Vannetais, aujourd’hui âgé de 87 ans, fut l’undes plus jeunes résistants de la France libre pendant laseconde guerre mondiale.

y a 70 ans exactement, GuyLe Bérigot entrait en résis-tance. Il avait 17 ans. Quandil se replonge dans cette pé-

riode de sa vie, c’est pour se rappeler de« l’étrange ambiance » qui régnait en cestemps d’occupation. Pas encore adulte,plus tout à fait adolescent, le jeune hommequ’il était ne supportait pas que le payssoit passé sous la coupe des Allemands.Son propre père, Armand Le Bérigot, étaitun membre actif de la Résistance dans leMorbihan, sans que lui-même le sache. Encet été 1943, Guy Le Bérigot, enfant detroupe dans le Sud de la France, venait derejoindre la maison familiale à Vannes poury passer ses vacances. Des vacances quine seront pas oisives. De juillet à octobre,le jeune homme qu'il était va multiplierles actions contre l’occupant. Il participe

traversée des pyrénées

S'il a pris ces risques c'est, dit-il, par soifd'action. « J'étais jeune. Tout cela avait unpetit goût d'aventure. Mais il y avait aussichez moi cette volonté de combattre les Al-lemands. Il y avait encore à cette époque unehaine entre nos deux peuples, liée aux guerresprécédentes, et qu'on ne peut plus comprendre

aujourd'hui. Mais je n'ai jamais tuépersonne. »Mais voilà, en cet automne 1943,la Gestapo est sur ses traces. Grâceà sa place dans la Résistance, sonpère l'apprend et le presse de quitterVannes au plus vite. Avec un peud'argent donné par son père et unrevolver dégoté auprès d'une femme(au cas où), Guy Le Bérigot rejointson école d'enfants de troupesd'Aubenac-Les-Bains, dans l'Ariège.De là, il décide de traverser seul lesPyrénées dans l'espoir de rejoindrel'armée française d'Afrique du nord.« Je n'avais rien d'autre qu'un kilo desucre. La traversée a duré cinq jours.Je me souviens avoir croisé un groupede Juifs emmené par des passeurs.J'ai passé la frontière un 1er novembre,dans le froid et la neige. J'étais tellementcrevé que je n'avais plus la force defaire quoique ce soit. »Arrêté, Guy Le Bérigot passera deuxmois en prison avant de recouvrer

la liberté, grâce à la Croix Rouge. Il parviendraà rejoindre le Maroc où il s'engagera, enjanvier 1944, dans le 2e régiment de Spahisalgérien motorisés, installé à Casablanca.Quelques mois plus tard, le 15 août 1944,il participe au débarquement de Provencepuis à la prise de Toulon et traque les Alle-mands, en pleine débandade, jusque dansles Vosges. Il combattra, ainsi, jusqu'à l'Ar-mistice. « J'avais 19 ans. Je venais de fairedeux ans de guerre et le tour de la Méditer-ranée », résume l'octogénaire. Avant depoursuivre une carrière militaire qui le verracombattre en Indochine, puis être piloted'hélicoptère durant la guerre d'Algérie,Guy Le Bérigot retrouve à Vannes celle qu'ilavait quittée, contraint et forcé, en octo-bre 1943. Jacqueline, une jeunette qui tra-vaillait dans un bureau de ravitaillement,et dont il s'était épris tout en menant sesactivités clandestines. Jacqueline qu'il épou-sera en 1947 et avec laquelle il a mené,depuis, 66 ans de vie commune et a eudeux enfants.

(*) La Centurie réunit les plus jeunes titulaires dela Croix du combattant volontaire de la Résistance.L'association a publié en 2012 un Livre d'or quirecense les actions réalisées par les 100 plus jeunesrésistants de France durant la seconde guerremondiale. Leur moyenne d'âge est de 16 ans. Onpeut se procurer le Livre d'or de la Centurie surcommande sur Internet.

IL à plusieurs expéditions de sabotage contredu matériel ennemi. Le Livre d'or de laCenturie (*) cite des « destructions de cham-bres de mines, de tourelles pour mitrailleuses,de barrières de barrages, de véhicules. »« Quand quelqu'un ne nous plaisait pas, onfaisait sauter sa boutique », commente nonsans espièglerie Guy Le Bérigot.

Photo (haut de page) : portrait de Guy Le Bérigot à 20 ans.Ci dessus : Guy Le Bérigot en juin 2012 pendant la fêtedes voisins.


>> SORTIR à VANNES

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théâtre anne de bretagne

• Voici les prochains spectacles de la Saison du Théâtre Anne de Bretagne. Notez bien que lapremière représentation du spectacle panorama (mercredi 18 décembre), mis en scène parPhilippe Découflé, affiche complet.

PANORAMAf DANSE. Mise en scène et chorégraphie :Philippe Decouflé. Avec Panorama, florilègede morceaux choisis depuis ses premièrespièces au milieu des années 80, Philippe Dé-couflé transmet à ses interprètes les plusexcitantes séquences de ses œuvres emblé-matiques. Jeudi 19 décembre, 20 h 30. TAB-salle Lesage. Spectacle Pile (plein tarif : 28 €,réduit : 18 €). Complet le 18 décembre.

LE PREMIERfTHÉÂTRE. D’Israël Horovitz. Mise en scène :Léa Marie-Saint Germain. Au sol, une ligneblanche. Derrière cette ligne, un hommes'installe au premier rang d'une future filed'attente. Rapidement, la file se remplit.Pourquoi font-ils la queue ? Peu importe !Très vite la compétition s'installe, à qui prendrala place de tête, la tension monte, et tousles coups sont permis… Mercredi 8 et jeudi9janvier, 20h30. TAB-salle Ropartz. SpectacleFace (plein tarif : 22 €, réduit : 14 €).

DES FLEURS POUR ALGERNONf THÉÂTRE. D’après Daniel Keyes. Mise enscène : Anne Kessler. L'histoire d'un rongeuret aussi celle d'un homme qui passe de l'in-nocence à la lucidité et à l'intelligence, del'amitié à la solitude et à la souffrance. Letout sur fond de manipulations génétiques.Dimanche 12 janvier, 18 h. TAB-salle Lesage.Spectacle Face (plein tarif : 22 €, réduit :14 €).

PLAN Bf INCLASSABLE. Conception : Aurélien Bory.Mise en scène : Phil Soltanoff. Plan B est uneinvitation à voir le monde autrement. Quatrehommes d'affaires en costumes gris s'af-frontent à un plan incliné. Des colonnes dechiffres s'amoncellent sur la toile, en fond.Le plan évolue, les danses, les acrobaties etles jongleries aussi. A partir de 10 ans.Mardi 14 et mercredi 15 janvier, 20 h 30,20 h 30. TAB-salle Lesage. Spectacle Pile(plein tarif : 28 €, réduit : 18 €).

A VUE DE NEZf JEUNE PUBLIC (théâtre). Compagnie LaRousse. Après La Princesse au petit poids il ya quelques années, l'auteur et metteur enscène Nathalie Bensard se penche cette foissur le handicap et la différence avec ce spec-

tacle qui décrit le quotidien d’une petitefille malvoyante. A partir de 7 ans. Mercredi15 janvier, 18 h. TAB-salle Ropartz. Tarifunique (6 €).

BACHAR MAR KHALIFÉf MUSIQUE (les hivernales du jazz). Pia-niste, percussionniste et chanteur, BacharMar Khalifé est à la croisée des styles, deslangues et des musiques. Il vient présenterWho's gonna get the ball behind the wall ofthe garden, un album baroque et sanguinavec une conscience aiguë de la valeur d'unhéritage (en l'occurrence celui de son pèrechanteur et joueur de oud, libre et engagé).Mardi 21 janvier, 20 h 30. TAB-salle Ro-partz. Spectacle Face (plein tarif : 22 €, ré-duit : 14 €).

NOS AMOURS BÊTESfJEUNE PUBLIC (danse et théâtre). FabriceMelquiot et Ambra Senatore. A la croisée dela danse et du théâtre, Nos amours bêtess’empare ici d’un conte islandais et surtoutdu mythe du fiancé animal. Sauf que cettefois-ci, la belle est l’Humain, et la bête…une phoque. A partir de 7 ans jeudi 23 janvier,19 h. TAB-salle Lesage. Tarif unique (6 €).

GUILLAUME PERRET& THE ELECTRIC EPICfMUSIQUES. Voilà un quartet pour le moinsaventureux et résolument jazz. Avec TheElectric Epic, le saxophoniste GuillaumePerret agrège la folie du rock des années 70et la furie du métal d'aujourd'hui. Du jazzdonc et du rock progressif en concert deboutà l'Échonova. Vendredi 24 janvier, 20 h 30.ÉCHONOVA. Tarif : 13 €, 11 € (réduit).

SÉQUENCE 8f INCLASSABLE. Compagnie Les 7 doigtsde la main. Mise en scène : Shana Carroll etSébastien Soldevila. Attention, déferlanted'énergie avec le retour des 7 doigts de lamain. Séquence 8, c'est une bande de copainstous issus de la même promotion de lacélèbre école de cirque de Montréal. Ils en-chaînent planche coréenne, numéro de jon-glage époustouflant, barre russe, cerceauaérien… Un spectacle à voir en famille.Jeudi 30 janvier, vendredi 31 janvier et sa-medi 1er février, 20 h 30. TAB-salle Lesage.Spectacle Pile (plein tarif : 28 €, réduit : 18 €).

Le premier

Plan B

A vue de nez

Bachar Mar Khalifé

Nos amours bêtes

Séquence 8

Guillaume Perret…

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Panorama

MI-DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 • VANNES MAG - N° 85

l’agenda des loisirs culturels

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animation du patrimoine

SAMEDIS D’ARTET D’HISTOIREj La ville antique sur la collinede Boismoreau. La visite, tout enrappelant l’organisation de Da-rioritum, propose, à la lumièredes récentes fouilles archéolo-giques, quelques nouveautés surles thermes de la ville romaine etsur leur orientation. Samedi 14dé-cembre à 15h. Rendez-vous: PortePrison, rue Porte Prison.

j L’aménagement du port et lesréalisations du cabinet d’archi-tectes-urbanistes Zublena-Ca-bannes. Focus sur l’architecturecontemporaine et les aménage-ments portuaires qui font de celieu un espace d’échanges et derencontres. Samedi 11 janvier à15 h. Rendez-vous : pl. Gambetta.

VISITES DÉCOUVERTESjLumières sur la ville. Les samedis21 et 28 décembre à 18 h. Ren-dez-vous : musée de la Cohue, pl.St-Pierre.j Les interdits des fortifications.Les lundis 23 et 30 décembre à15 h. Rendez-vous : musée de laCohue, pl. St-Pierre.

CROQUEZ VANNES30 minutes de découverte, le 1er

et le 3e jeudi du mois à 12 h 45.fTarif : 2 €.

j Amand Charier, un archi-tecte dans la ville. Jeudi 19 dé-cembre. Rendez-vous : Hôtel deRoscanvec, 19 rue des Halles

(conférence en salle).jLa porte Calmont. Jeudi 2jan-vier. Rendez-vous : venelle de laTour Trompette.j Au musée des Beaux-Arts,la rose blanche de GenevièveAsse. Jeudi 16 janvier. Rendez-vous : La Cohue, musée des Beaux-Arts, place Saint-Pierre.

LE CLUB DES PETITSDÉCOUVREURSAnimations ludiques et insolitespour les 4 - 12 ans pendant lesvacances de Noël, du 23 décem-bre au 3 janvier. Les rendez-vousauront lieu à La Cohue - Muséedes Beaux-Arts, 9 place Saint-Pierre. Ouverture des réservations(indispensables) à partir du jeudi12 décembre au 02 97 01 64 00.

Pour les 7-12 ansf Blasons et chevaliers. Lundi23 décembre à 15 h.f Dessiner au musée. Mardi24 décembre à 15 h.f De la musique avant toutechose… Les jeudis 26 décembreet 2 janvier à 15 h.fMasques et mascarons. Ven-dredi 27 décembre à 15 h.fMaison en torchis.Lundi 30dé-cembre à 15 h.fTrésors enfouis. Mardi 31 dé-cembre à 15 h.fMon hôtel particulier.Vendredi3 janvier à 15 h.

Pour les 4-6 ansfLa galerie des animaux. Lundi23 décembre à 15 h.

TARIFS. Visites guidées de la ville : 5,50 €; 3,50 € (18-25 ans) ;gratuit (- de 18 ans).Pass patrimoine: 42 € pour 10 visites (valable2 ans). Croquez Vannes : 2 €. Le club des Petits découvreurs dupatrimoine : 3,50 €. Pass Petits Découvreurs : 26,50 € (pour 10activités, valable 2 ans)

RENSEIGNEMENTS. Service Patrimoine, les Lavoirs,15 rue Porte Poterne. ' 02 97 01 64 00. Ou (pour les visites aumusée) : musée de La Cohue, pl. Saint-Pierre. ' 0297016300.Site : www.mairie-vannes.fr onglet Vannes découverte,(visites audio téléchargeables gratuitement).Courriel : [email protected]

fVoyage au temps des cheva-liers. Mardi 24 octobre à 15 h.fDessinateur en herbe. Jeudi26 décembre à 15 h.fEn avant la musique.Vendredi27 décembre à 15 h.

fMasques et mascarons. Mardi31 décembre à 15 h.fMa maison imaginaire. Jeudi2 janvier à 15 h.fEn avant la musique.Vendredi3 janvier à 15 h.

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Samedi 21 décembre à 20 h 45

Comme elle en perpétue la tradition depuis 1997, et pour inviter les Vannetaisà s’ouvrir pleinement à l‘ambiance de fin d‘année, la Maîtrise de Vannes, que

dirige Jean-Michel Noël, se produira en concert à l’occasion des fêtes, le sa-medi 21 décembre à 20 h 45 en la cathédrale Saint-Pierre. Accompagnés par

l’orgue et la bombarde, les maîtrisiens interpréteront un florilège d’œuvres is-sues du répertoire traditionnel, profane et sacré, autour du thème de Noël.

• Samedi 21 décembre, 20 h 45, cathédrale Saint-Pierre, place Saint-Pierre.Entrée libre. Participation laissée à la discrétion de chacun.

Concert de Noëlde la maîtrise de Vannes

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>> SORTIR à VANNES

musées de vannes

Geneviève AsseLe musée des Beaux-Arts - la Cohue consacre un espace particulierà Geneviève Asse. Peintre française majeure depuis les années50, Geneviève Asse entretient des liens étroits avec Vannes et arécemment fait un don de plusieurs œuvres au Musée. L’expositionqui lui est consacrée est composée de peintures, œuvres sur papieret livres gravés, d’archives photographiques, de lettres et de té-moignages… • Musée des Beaux-Arts - la Cohue, pl. St-Pierre.

Jean Frélaut (1879-1954)Nouvelle donation au muséeAprès celui de Geneviève Asse l’an dernier, c’est au tour du fondsconsacré à Jean Frélaut de s’étoffer grâce à une donation faite parsa famille. Ces œuvres viennent ainsi compléter les gravures, livresillustrés et peintures que possède déjà le musée. Le public peutencore, pendant trois semaines, venir découvrir cette part peumontrée de l’œuvre du célèbre « peintre de la campagne morbi-hannaise ». • Jusqu’au dimanche 5 janvier - Musée des Beaux-Arts - la Cohue, pl. St-Pierre.

Écho des collections. Christophe Litou, plasticienLa Cohue - Musée des Beaux-Arts accueille, jusqu’au 23 mars pro-chain, une installation de l’artiste plasticien Christophe Litou. Néen Vendée en 1969, Christophe Litou développe depuis 1993 unepratique artistique qui se décline sous trois formes : installationsen sites urbains, travail d’images numériques et installations - vi-déos. Un travail qui fait se confronter le domaine de l’art et celuidu commun, du banal, pour amener le spectateur à repenser l’ap-préhension de son quotidien. A la Cohue aussi, Christophe Litoupoussera le public à s’interroger. C’est sur le manque, le vide etplus particulièrement sur “comment se rendre compte d’une ab-sence ?”, qu’il questionnera le public. Un questionnement poséaux visiteurs dès l’entrée de l’installation par une vidéo, tournéeau musée de Nantes et intitulée “le sas de l’absence”. La visite, vé-ritable cheminement au cœur de trois espaces bien distincts, com-mencera alors par l’apparition sonore d’une voix féminine quisera rapidement rejointe par d’autres voix, dont celles d’une my-riade d’enfants venant brouiller la donne. Toujours dans ce mêmeespace, l’absence des œuvres se fait sentir, remplacée par descartels contenant une impressionnante quantité de détails tech-niques sur ces œuvres que l’on ne voit pas. Le deuxième espace

●Samedi 14 décembre de 18 h à minuit et dimanche15 décembre de 14 h à 20 h. Week-end bits, music & re-trogaming. Ateliers et concerts en partenariat avec l’association3 Hit Combo. L’Echonova se transforme en temple du jeuvidéo. Des bornes d’arcades, des consoles rétro, un espace

Guitar Hero et d’autres surprises vous feront découvrir la salle sous un angle nouveau!Evénements spécifiques au samedi : Atelier Makey Makey de 14 h à 16 h (pour transformern’importe quel objet en touche d’ordinateur (sur inscription). Concerts à partir de 21 h :Flying Penguins et Divag (Dataglitch) • Gratuit.● Samedi 21 décembre, 20h. Reprises et surprises. Vannes All Star #4. Des musiciens etchanteurs de groupes locaux quittent leurs formations habituelles et se mélangent afinde former des groupes éphémères. • Gratuit.● Jeudi 16 janvier, 19 h. Surprise. Apéro-concert secret spécial Hivernales du jazz.• Gratuit.●Vendredi 24 janvier, 20h 30. Les Hivernales du Jazz. Guillaume Perret & The Electric Epic.• 16 € (sur place) ; 13 € (prévente) et 11 € (abonnés et réduit).●Samedi 25 janvier, 20h 30.Metal. Ensiferum + 1re partie. • Tarifs : www.lechonova.com

CONCERTS L’ECHONOVA f Vannes agglo

VANNES AGGLO

CompagnieNi plus Ni moinsAtelier corpsen mouvementComme nous l’avons annoncé dans notre pré-cédente édition, la Compagnie Ni plus Ni moins,soutenue par la Ville de Vannes, le Conseil gé-néral du Morbihan et la Région Bretagne, pro-pose un nouvel atelier intitulé : Corps et mou-vement. Cet atelier a lieu un samedi par mois,de 14 h 30 à 17 h 30, à l’Espace Ni plus ni moins,rue Émile Jourdan à Ménimur. • Prochain ren-dez-vous le samedi 11 janvier. Tarif : 15 € (paratelier) + 10 € annuels (assurance adhésion).Renseignements et inscriptions : par courrielà l’adresse : [email protected] ou par télé-phone au 06 20 51 39 53.

de cette exposition s’ouvre sur une accumulation de caisses servantà transporter des œuvres, sur lesquelles sont projetées des vidéosd’œuvres, altérées, comme sujettes à l’usure du temps. Enfin, dansle troisième espace, les visiteurs pourront découvrir 24 films réalisésau cœur des réserves du musée. Des réserves d’où les œuvressont absentes… • Jusqu’au 23 mars - Musée des Beaux-Arts -la Cohue, pl. St-Pierre.

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kiosque et hôtel de limur

Expositions.Les neurosciencesEn amont de la Semaine européenne du cerveau, qui se déroulera du 10 au 16 mars 2014,Le Kiosque et l’Hôtel de Limur accueilleront chacun une exposition sur le thème des neu-rosciences. Surprenantes, ludiques, déroutantes, ces expositions créées par l’Inserm (Institutnational de la santé et de la recherche médicale) immergeront les visiteurs dans l’universde la science afin de mieux faire comprendre le fonctionnement de cette machine formi-dablement complexe qu’est le cerveau. Voici, par lieu, ce qu’il sera possible de découvrir.

Le Kiosquef Amazing science.Une expo Pulp… et scientifique

Cette exposition, coproduite par l’Inserm et le CEA (Commissariat

à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), présentera, de

façon très graphique, les grandes innovations scientifiques et les

avancées de la recherche. Composée de 26 panneaux reprenant

les codes esthétiques du très populaire magazine américain, Ama-zing stories, paru dès 1926, cette exposition entraînera le visiteur

dans un parcours ludique, scientifique et littéraire. De la production

d’énergie par fusion des noyaux d’hydrogène à la réparation des

vaisseaux sanguins, chaque thème abordé sera accompagné d’une

courte nouvelle de science-fiction. Puis, pour passer de la fiction

au réel, le Kiosque accueillera également “Staübli”. Ce robot moderne,

même s’il n’a que l’apparence d’un bras articulé, est doté d’une

grande dextérité. Pour le vérifier, il suffira de réaliser un petit dessin

et de le lui donner. Il l’analysera et le reproduira sur un gobelet

qu’il offrira ensuite à son auteur. • A partir du 20 décembre. LeKiosque (quai Tabarly). Ouvert tous les jours de 12 h à 18 h (de10 h à 18 h les mercredis et samedis). Entrée Libre.

Hôtel de Limurf Science / Fiction.Voyage au cœur du vivantsur les traces de Jules VerneL’exposition à l’Hôtel de Limur

permettra aux visiteurs de pour-

suivre leur plongée dans le

monde de la science. Ce voyage

“Au cœur du vivant et sur les tracesde Jules Verne” les conduira de-

vant d’improbables photomon-

tages, réunis dans un grimoire

géant où les personnages des

romans de Jules Verne explorent

des photographies scientifiques.

Le public sera ensuite convié à

monter “à bord du Nanotilus”.

16 films, d’une durée de

2 mn 30, retraceront les aven-

tures de l’équipage de Jules

Verne aux prises avec des flux

organiques de toutes natures. Ces films seront visibles en 2D ou

en 3D grâce à des lunettes spéciales. Enfin, et c’est le clou de cette

exposition, des automates investiront les salles de l’Hôtel de Limur.

De la “simple” main, à l’impressionnante île déserte et son naufragé,

en passant par le dessinateur à son bureau, ces automates, aux

rouages complexes et ca-

chés, susciteront, à n’en pas

douter, l’intérêt des petits et

des grands. • Du 20 décem-bre au 16 mars à l’Hôtel deLimur (31, rue Thiers). Ouvertdu mardi au dimanche de13 h à 18 h. Entrée libre.

Ci-dessus: Une des illustrationsde l’exposition Au cœur du vivantet sur les traces de Jules Verne.Ci-contre : Le dessinateur à sonbureau, l’un des impression-nants automates de l’exposition.

Ci-dessus : une des planches de l’exposition s’inspirant du magazineaméricain Amazing stories.

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>> SORTIR à VANNES

❏ ANIMATIONS ENFANTS

médiathèques

Am Stram Gram. 20 minutes au pays des histoires,tous les mercredis à 15 h (hors vacances scolaires).•Pôle jeunesse de la médiathèque du Palais des Arts(place de Bretagne). Gratuit. A0297016269.

❏ EXPOSITION Histoire d’en rire. Exposition conçue par l’association “Mots etcouleurs”. Cette exposition permet aux très jeunes enfants d’aborder,de façon ludique, des albums jeunesse humoristiques. Grâce à12 modules d’animation, les enfants pourront mettre en scèneles histoires qui leur seront présentées, par le biais de différentestechniques (marionnettes, théâtre d’objet, puzzles…).•Du mercredi 8 au samedi 18 janvier, médiathèque de Kercado(place de Cuxhaven). Pour les enfants dès 18 mois. Entrée libre.Renseignements : A0297626924.

❏ SPECTACLES DE FIN D’ANNÉEPOUR LES ENFANTS

Ouf ! Les Voilà Voilà. Chansons jeune public par le trio Les VoilàVoilà. Tou-jours en co-stard-cra-vate et enacoustique,Les VoilàVoilà inves-tiront la mé-diathèquede Kercadopour propo-ser de nou-velles chan-

sons à leur jeune public. Des chansons où les doudous ont la viedure, où la petite souris se glisse sous l’oreiller du papy, où lesdragons sont au chômage et où le pop-corn dépasse les bornes…Un univers drôle et entraînant où les textes swinguent, jazzent etgroovent au son des instruments…•Mercredi 18 décembre à 15 h, médiathèque de Kercado (placede Cuxhaven). A partir de 5 ans. Durée : 50 minutes. Gratuit sur ré-servation.A0297626920.

❏ VOYAGE ONIRIQUEDANS LE MONDE DE LAETITIA LE SAUX

La médiathèque du Palais des Arts (placede Bretagne), en partenariat avec Vannesagglo, accueillera l’illustratrice LaëtitiaLe Saux, du 4 au 22 février, pour une ex-position, une rencontre avec le public etun atelier.

Exposition d’illustrations originales.Dans ces illustrations, Laëtitia Le Sauxutilise le papier découpé pour permettreaux enfants d’accéder à l’univers du conte

par l’intermédiaire de dessins un peu par-ticuliers, sensibles et vivants. Une manièrede faire “quasi artisanale” qui touche par labeauté de la simplicité et devrait “parler“aux plus petits de nos chérubins. • Du 4au 22 février. Entrée libre.

Papotages autour de l’exposition. Enpartenariat avec la librairie Au jardin desbulles. Laëtitia Le Saux fera découvrir son

travail au public lors de cette rencontre animée par le libraireMichel Renard. • Samedi 22 février à 15 h. Entrée libre.

Le monde de la forêt. Atelier découpage et pochoir avecLaëtitia Le Saux. • Mercredi 19 février à 14 h 30. Durée : 2 h.Gratuit sur inscription au 02 97 01 62 69.

❏ SPECTACLE Ces loups-là ! Spectacle de contes “frissons” avec CarolineAvenel, accompagnement à la cithare.• Samedi 15 février à 15 h 30. Pour les 3-7 ans. Durée : 45 mn.Gratuit sur inscription au 02 97 01 62 69.

La Saisondu Conservatoire de Vannes

• Dimanche 19 janvier à 17 h, Palais des Arts.Concert à Vienne (valses et polkas de Strauss). L’En-semble instrumental de Vannes, dirigé par Jean-Yves Fouqueray, emmènera le public au concertdu nouvel an à Vienne. Il interprétera, pour l’occa-sion, des valses, marches et polkas de la familleStrauss. Isabelle Gracia, flûtiste, sera accompagnée

par l'orchestre dans une "fantaisie brillante sur Carmen", le beau"Danube bleu" ainsi que la célèbre marche de Radetsky…

Tarifs et réservationsEntrée : 13 € et 10 € (réduit). Réservations à la billetterie duPalais des Arts (pl. de Bretagne) ou par téléphone au0297016200. Renseignements au Conservatoire à rayonnementdépartemental, 16 place Théodore Decker. ' 02 97 01 67 00.

La grosse fatigue du Père Noël. Inter-prété par Joan Vince. Ce spectacle humo-ristique, rythmé par des chansons de gesteet des jeux musicaux ludiques, met enscène Jean Balthazar, le lutin du Père Noëlqui, pour aider son patron à guérir - il nepeut plus travailler à cause de ses 49° defièvre - cherche le cadeau qui lui redonnerale moral…• Samedi 14 décembre à 11 h, média-

thèque de Ménimur (3, rue Pierre Bonnard). Pour les enfants de8 mois à 3 ans. Gratuit sur réservation. A0297626824.



conférences

f Bretagne vivante -réservenaturelle de sénéLes rendez-vous d’Histoire naturelle : cycle de conférences organisépar Bretagne Vivante, la Réserve naturelle des marais de Séné etl’Université de Bretagne-Sud.

Les oiseaux du Golfe duMorbihan. Conférence orga-nisée par l’association “Les amisde la réserve naturelle des ma-rais de Séné” et animée par sonconservateur, Guillaume Géli-naud. Lors de cette confé-rence, Guillaume Gélinaudprésentera au public les diffé-

rentes espèces qui fréquentent le Golfe du Morbihan au cours del’année, notamment la bernache cravant, la barge à queue noire etl'avocette élégante. Il dévoilera également tout ce qu’il faut savoirsur leurs lieux de reproduction, les régimes alimentaires des oiseaux,leurs exigences écologiques, l’évolution de leurs effectifs ainsi quela place du Golfe du Morbihan sur les trajets de migrations. Des don-nées importantes qui montrent l’occupation des zones humidesmorbihannaises par ces oiseaux et qui pourraient bien conduire àmieux comprendre les conditions environnementales fragiles et né-cessaires à leur préservation. • Vendredi 20 décembre à 20 h 30,centre culturel Grain de sel (5 ter, rue des Écoles à Séné). Entréelibre sur réservation.

L’acoustique sous-marine. Par Cédric Gervaise, chercheur en océa-nographie acoustique. Contrairement à une croyance bien ancrée,le monde sous-marin n’est pas le monde du silence. Une myriadede sources sonores, provenant de l'activité des organismes vivants(du coquillage aux mammifères marins), de phénomènes naturels(du coup de vent aux bruits de la banquise arctique) et des activitéshumaines (trafic maritime, travaux en mer…), y cohabitent, formantle paysage acoustique d'un environnement. Ce paysage témoignealors de l'état des écosystèmes et peut être utilisé pour mieux com-prendre leurs fonctionnements et leurs évolutions. Lors de cetteconférence, Cédric Gervaise montrera comment capter et analyserces sons et présentera des applications réelles issues du Parc naturelmarin d'Iroise et de l'Arctique canadien. • Mercredi 15 janvier à20 h 30, amphithéâtre Yves Coppens (UBS, campus de Tohannic).Entrée libre.

Le monde fabuleux des micro-organismes. Par Purificación López-Garcia, directrice de recherche au CNRS, équipe "diversité, écologie etévolution microbiennes" au laboratoire d'écologie, systématique etévolution de l’Université Paris-Sud, à Orsay (91). C’est vers un mondeinvisible à l’œil nu, mais indispensable à la vie sur terre, que PurificaciónLópez-Garcia entraînera son auditoire. Ce monde, celui des micro-organismes comme les bactéries, ses cousines les archées, les eucaryotesmicrobiens ou protistes, est immense et fascine par son incroyablediversité. C’est l’histoire de ces minuscules organismes, qui ont façonnéla planète et son atmosphère, et dont nous dépendons, que raconteracette scientifique. • Mercredi 12 février à 20 h 30, amphithéâtreYves Coppens (UBS, campus de Tohannic). Entrée libre.

f conférencesaux archives municipales

L’INVITÉ DU JEUDI :Cycle de conférences organisé par L’Association pour la diffusion etl’animation du patrimoine historique du Morbihan (ADAPH).

La réforme du clergé séculier dans le diocèse de Vannes d'aprèsle catalogue de 1654. Par le père Georges-Remi Pérès.• Jeudi 19 dé-cembre à 17 h 30, Archives municipales de Vannes (12, avenueSaint-Symphorien). Entrée libre.

Les camps d'internés civils et les prisonniers de guerre allemandsen 1914-1918 dans le Morbihan. Par Ronan Richard.• Jeudi 23 jan-vier à 17 h 30, Archives municipales de Vannes (12, avenue Saint-Symphorien). Entrée libre.

De la lèpre à la corde, le village de la Madeleine en Saint-Nolff.Par Xavier Carré.• Jeudi 20 février à 17 h 30, Archives municipalesde Vannes (12, avenue Saint-Symphorien). Entrée libre.

Concert de l’Orchestrede chambre de Vannes

Comme nous vous l’annoncions dans notre précédente édition,le prochain concert de l’Orchestre de chambre de Vannes auralieu le dimanche 15 décembre à l’église Saint-Vincent Ferrier. Auprogramme : Vivaldi, Beethoven et Arensky.•Dimanche 15 décembre, 17 h 30, église Saint-Vincent Ferrier(rue G. Le Bartz). Tarifs : 12 € (le soir du concert) ; 10 € (prévente) ;4 € (+ de 12 ans, étudiants, chômeurs) ; gratuit (moins de 12 anset élèves du Conservatoire de moins de 18 ans). Réservationspossibles à la Librairie Cheminant - ' 02 97 42 74 11. Billetterieà l’église St-Vincent Ferrier, le jour du concert.

f amitié vannes espagneLa musique espagnole au Siècle d'or. Par Guillaume Kosmicki, mu-sicologue, enseignant et conférencier. Le Siècle d’or en Espagne, périodecomprise entre le XVIe et la moitié du XVIIe siècle, fut d’une granderichesse sur le plan musical, tant dans le domaine instrumental qu’ence qui concerne le répertoire vocal, qu’il soit sacré ou profane. Lorsde cette conférence, Guillaume Kosmicki présentera au public lesgrands courants qui émergèrent à cette époque et les illustrera pardes extraits musicaux. • Mercredi 29 janvier à 19 h 30, Palais desArts (place de Bretagne). Entrée libre.

I S T O I R E

(FEVRIER 1791 - FEVRIER 1793)

Le soulèvement des paysans du Vannetais, le 13 février 1791, est lepremier signe de mécontentement des campagnes face aux décisionsde l’Assemblée nationale concernant leurs prêtres et recteurs. Lestroupes républicaines rassemblées à Vannes ont eu raison facilementde cette révolte « inorganisée ». Les députés de la Constituante iro-nisent au sujet des revendications exprimées à cette occasion. Ils onttort : au cours des deux années suivantes, la contre-révolution s’installepeu à peu à Vannes comme dans le Vannetais.

✍ Texte : Patrick Huchet

La question mérite en effet d’être posée, tant le contraste est grand entre la petite mi-norité des 392 citoyens « actifs » de la ville, face aux 3 000 citoyens « passifs ». Dans laconclusion de sa thèse sur « Vannes et sa région au XVIIIe siècle », Tim Le Goff (1) ex-prime clairement ses sentiments : «…Très peu de gens eurent l’occasion de « bénir » laRévolution, fut-ce momentanément, sauf le petit groupe des bourgeois qui se sontemparés du pouvoir en 1789 pour le garder pendant toute la durée de la Révolution etde l’Empire. On ne tarda pas à s’apercevoir en effet que la Révolution allait bénéficiersurtout à une minorité… ».

Quelle est cette minorité? Bertrand Frélaut(2), qui a consacré des études approfondiesà ces Bleus de Vannes, nous livre ces pré-cieuses informations : «…La majorité sedétache du régime révolutionnaire et c’estune minorité qui applaudit à la chute dela monarchie et à la proclamation de laRépublique en septembre 1792. Cimentéepar la création de la Société des amis dela Constitution ou Club des Jacobins en fé-vrier 1791, cette minorité rassemble environ300 personnes dont une centaine de militantsqui animent les comités, commissions, bu-reaux administratifs ou institutions del’époque. Ces « Bleus de Vannes » sont auxcommandes pour vingt-cinq ans… ».Cette minorité de «bourgeois» va largementprofiter de la Révolution, tout d’abord enmonopolisant les « bonnes places » desadministrations (commune, canton, districtet département) puis en « accaparant »les biens nationaux : biens du clergé,vendus à partir de 1790, puis des émigrés,à partir de 1792.Dans le district de Vannes, comme partout

LES BLEUS DE VANNES : UNE « ÉLITE » REPUBLICAINEAU POUVOIR OU DES « BOURGEOIS » PROFITEURS ?

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LA CONTRE-REVOLUTION GAGNEDU TERRAIN A VANNES ET DANS LE VANNETAIS

en Bretagne et dans le royaume, les bourgeois seruent sur les propriétés mises en vente qu’ils peuventacheter dans des conditions plus qu’avantageuses.L’acquéreur ne verse en effet que 12 % dans les 15jours suivant la vente et le reste, sur 12 ans, avecintérêts de 5 %. Or, l’assignat (monnaie de papiercréée à l’automne 1789) avec lequel ils règlent lesachats va perdre 100 % de sa valeur entre 1791 et 1794.Incontestablement, les Bleus au pouvoir font de trèsbonnes « affaires » … Citons entre autres : Guyot,Dusers, Mocquart, Bécheu, Le Pavec… Les exemplescités par Christian Chaudré (3) sont plus qu’éloquents:« …La vente des biens nationaux bénéficie surtoutaux notables, bourgeois, surtout à ceux qui intègrentle pouvoir municipal début 1790, puis à ceux du dis-trict… François Bachelot, né en 1758, avocat, devientprocureur de la commune, puis trésorier-receveur dudistrict. Il achète divers biens sur Vannes (rue desChanoines) et aux alentours. Sixième fortune deVannes en 1803 (…), Jean-Joseph Danet naît en 1751.Armateur aisé, il spécule déjà sur les grains avant1789. Membre du directoire du Morbihan, il continueses affaires. Sur Vannes, c’est lui qui acquiert lescouvents des Capucins, des Cordeliers et celui des Ur-sulines pour pas moins de 60 000 livres. Ainsi que lesmoulins de l’Evêque pour 35 000… En 1805, il possède la premièrefortune du Morbihan ! Somme toute, une trentaine de familles separtage le pouvoir politique local et une bonne partie de la richessefoncière sur Vannes… »

engagées par les autorités. A Vannes, bien peu d’habitants suiventles offices religieux célébrés dans la cathédrale par Mgr. Lemasle,évêque « constitutionnel » ou à l’église Saint-Patern, par Bocherel,lui aussi prêtre « jureur ». Plusieurs prêtres réfractaires se cachentdans la cité, à l’image de l’abbé Mahé, du père Le Gal et du pèrelazariste Pierre-René Rogue.

●Le refus de la conscription. Que ce soit dans la ville ou dansles campagnes du district, face aux levées décrétées par les autorités,le refus est quasi unanime, comme le révèle Tim Le Goff (1) : « …La ville était hostile à la Révolution, la campagne s’était déjàsoulevée momentanément en 1791, mais ce fut l’avènement de laguerre révolutionnaire, avec ses besoins en hommes pour l’arméeet la marine, qui précipita la révolte ouverte et coupa définitivementles liens entre campagne et ville… Dès juillet 1791, on avait commencéà recruter des volontaires pour les rangs de la Garde nationale envue du service armé. Des campagnes, il ne vint personne… Etpourtant, cette levée avait eu lieu en pleine période de paix ; cellequi suivit, en juillet 1792, fut destinée à fournir des hommes pourla Garde nationale et l’Armée sur les frontières. Le District de Vannesdevait fournir 58 gardes et 33 soldats de ligne… Encore une fois, laréponse des campagnes fut massivement négative… ». Face à l’Europe coalisée, la Convention vote, du 20 au 24février1793,plusieurs lois concernant la « levée en masse » de 300000 hommes.Le mois suivant, Vannes va subir une nouvelle attaque armée,menée par des paysans désormais ouvertement « contre-révo-lutionnaires ».

BIBLIOGRAPHIE

(1) Tim Le Goff. « Vannes et sa région, ville et campagne dans laFrance du XVIIIe siècle », Ed. Salmon, 1989.

(2) Bertrand Frélaut. « Histoire de Vannes », Éditions Jean-Paul Gis-

serot, 2000.

(3) Christian Chaudré. « Vannes », Ed. Palantines, 2006.

LE MECONTENTEMENT GRANDISSANT DU«PEUPLE» DE VANNES ET DU VANNETAIS

H I S T O I R E

29MI-DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 • VANNES MAG - N° 85

Face à cette minorité de Bleus, la très grande majorité des citoyensde Vannes et de son district doit faire face à des problèmes deplus en plus nombreux :

● La crainte de la disette. Elle est présente constamment aucours de ces années révolutionnaires. Des émeutes de la faiméclatent de temps à autre, comme en ce mois d’avril 1790, ainsidécrites par Tim Le Goff (1), mettant en scène la foule en colère :« …Le 6, elle s’attroupa en grand nombre dans la cour de la mairieafin de dénoncer l’impôt sur les boissons et d’exiger la suspensiondes exportations de grains… Dans la nuit du dimanche 11 avril,la foule demanda le maire ; s’écriant « Vive le roi, vive la noblesse,au diable le Tiers ». Elle mit le siège à l’hôtel de ville, lapida les« jeunes volontaires » et la milice urbaine, se battit dans l’obscuritétotale des rues avec les forces de l’ordre… »

●L’augmentation des impôts. Le 29 mars 1790, la municipalitérétablit des droits sur les boissons, puis, le 12 octobre, annonceque la dîme due au clergé de Saint-Patern est augmentée, passantdésormais à la 12e gerbe, au lieu de la 33e précédemment.

● Les persécutions religieuses. A la suite du refus massif duclergé de prêter serment, des mesures de plus en plus répressivessont prises vis-à-vis des prêtres « réfractaires ». Le 3 septembre 1791,un arrêté du directoire du département leur impose de se retirerà dix lieues de leur paroisse. A partir de l’automne 1792, ils doiventémigrer (la plupart en Espagne) ou se cacher, face aux poursuites


>> BON à SAvOIR

la vannetaise se prépare pour la prochaine route du rhum

juliette pêtrès,la véto qui met les voilesElle a 31 ans, habite Vannes depuis quatre ans, exerce le métier de vétérinaire et s’estlancé un défi qu’elle compte bien mener jusqu’à son terme : participer à la prochaine Routedu Rhum en novembre 2014. Rencontre avec une jeune femme aussi séduisante que dé-terminée, en quête de sponsors pour financer son rêve.

y a des vocations qui naissent dèsla prime enfance. Comme devenirvétérinaire. Juliette Pêtrès a tou-jours voulu être véto. Toute petite,

dans la banlieue de Tours où elle a grandi,elle transforme sa chambre d’apparte-ment « en laboratoire d’élevage. » Dansses aquariums, il y a « des fourmis, desphasmes, des escargots, puis des chrysalidesde papillons, de libellules, pour les voir setransformer et s’envoler. J’ai même recrééune mare avec des têtards, des larves dedytiques et j’ai bricolé une couveuse qui aparfaitement fonctionné puisque je me suisretrouvée avec 10 poulets dans une cham-bre de 9 m2 ! Pour moi, devenir vétérinaireétait une évidence. »

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bertrand de broclui ouvre la voie

Le bac S en poche, mention très bien, s’ilvous plaît, Juliette fait d’abord une annéede classe préparatoire avant d’intégrerl’école vétérinaire de Nantes en 2001.Cinq ans plus tard, elle débute dans lemétier, à Saint-Mesmin en Vendée (de2006 à 2008) puis à Pont-de-Salars dansl’Aveyron (2008-2009) et enfin à la Roche-Bernard (2009-2012).Depuis quelques mois, elle a mis ce métierentre parenthèses pour monter le grandprojet qui lui tient à cœur : participer ennovembre 2014 à la Route du Rhum, laplus mythique des transatlantiques ensolitaire. « J’ai découvert la voile en 2008 àl’occasion d’un stage UCPA (*) en Corse. Cefut une véritable révélation. J’ai tout suitecompris que la mer ne me quitterait plus,ou plus exactement que je ne la quitterais

pas. » Après l’obtention de son monitoratà l’école de voile des Glénans, en octo-bre 2009, elle s’installe à Vannes. « Quandje faisais mes études à Nantes, j’avais desamis à Vannes. C’est une ville qui m’avaitbeaucoup plu. Et puis j’adore le Golfe duMorbihan. Le choix de Vannes s’est doncimposé comme une nécessité. » Multipliantles entraînements, les régates et lescourses, d’abord en Bretagne-Sud, puissur de plus longues distances, elle effec-tue sa première traversée de l’Atlantiqueen décembre 2012 sur la Panerai TransatClassique entre Lisbonne et La Barbade(au Sud des Caraïbes).« En août dernier, une rencontre avec Ber-trand de Broc m’a donné l’occasion de na-viguer plusieurs jours sur Votre nom autourdu monde (VNAM), son 60 pieds Imoca.

C’est là qu’il me souffle l’idée de participerà la Route du Rhum 2014 en Class 40. Sesencouragements m’ont donné des ailes etl’énergie pour me lancer dans ce projet. Dé-but septembre, une semaine d’entraînementavec Armel Tripon sur Geodis, le Class 40 deFabrice Amedeo, a confirmé mon envie etma détermination à réussir cette entreprise. »Juliette Pêtrès s’est lancée à corps perdu,depuis la fin de l’été 2013, dans la prépa-ration de son grand défi. Elle a fait sescomptes : il lui faut un budget de près de280 000 € tout compris (location d’un ba-teau, entraînements et courses, commu-nication, frais de fonctionnement) pourréussir son pari. Le plus urgent est de trou-ver les quelque 100 000 € qui lui serontnécessaires pour louer un Class 40, mo-nocoque de 40 pieds, soit 12,18 m de long,

Depuis quelques mois, la Vannetaise Juliette Pêtrès a mis son métier de vétérinaire entre parenthèsespour monter le grand projet qui lui tient à cœur : participer en novembre 2014 à la Route du Rhum.

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MI-DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 • VANNES MAG - N° 85

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qu’il va falloir tester, choyer et apprendreà connaître sous toutes les coutures. Au-jourd’hui, la véto s’est transformée en VRPpour mener son projet à bon port, celuide Saint-Malo où elle espère connaître lefrisson du grand départ. Elle court les en-treprises de tous bords pour essayer d’as-socier des sponsors à son projet. La Villede Vannes a décidé de la soutenir sur leplan logistique en facilitant sa préparationphysique à la piscine VanOcéa et en luigarantissant un suivi régulier de sa tra-versée de l’Atlantique sur le site Internetde la mairie (www.mairie-vannes.fr).

concilierdeux passions

Pendant trois semaines, seule dans l’im-mensité de l’Océan, elle fera vivre sacourse de façon originale. « J’ai décidé de

courir en conciliant mes deux passions : les

animaux et la voile. Je serai l’ambassadrice

du monde animal à bord de mon bateau. »Chaque jour, elle profitera « de chaque

instant sur le pont pour [nous] parler des

animaux et de leurs liens avec la mer » sousla forme de petites vidéos sur Youtube etde nombreux posts sur les réseaux so-ciaux. Quand on lui demande si elle n’ap-préhende pas de se retrouver seule pen-dant trois semaines ou un peu moins aubeau milieu de l’océan, elle vous répondtout de go qu’elle a hâte au contraire dequitter la cité des corsaires, le 2 novembre2014, pour mettre les voiles en directionde Pointe-à-Pitre. « Quand j’étais petite,

j’adorais, dès que je le pouvais, monter sur

un cheval et partir au galop. Tout ce j’aime,

c’est l’aventure, être dehors, s’évader. J’ai

découvert des sensations extraordinaires

avec la voile. Même si on en bave, qu’on est

trempé jusqu’aux os, qu’on a froid et qu’on

ne dort pas, quand on arrive à terre, c’est

toujours dur. C’est comme la fin d’un rêve.

Et, tout de suite, on a qu’une envie : repartir. »Comme le chante si bien Renaud, « C’est

pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer

qui prend l’homme. »

(*) Union nationale des centres sportifs de pleinair.

• Pour en savoir plus sur le défi de JuliettePêtrès, l’une des rares femmes à tenter l’aven-ture en solitaire sur le Rhum, et découvrir lesmessages d’encouragement de tous ceux quila soutiennent, rendez-vous sur www.face-book.com/juliettesurlaroutedurhum2014 etsur juliettesurlaroutedurhum.blogspot.fr

Les samedis 18 janvier et 15 février.Portes ouvertes à l’UBS

Université de Bretagne-Sud, site de Tohannic.

L’université de Bretagne Sud ouvrira ses portes au grand public en janvier et février pro-chains. Le premier rendez-vous aura lieu à l’IUT de Kercado, le samedi 18 janvier ; lesecond au campus de Tohannic, le samedi 15 février. Ces deux journées s’adressent enpriorité aux lycéens, futurs étudiants ou étudiants en poursuite d'études, aux personnessouhaitant se réorienter ou reprendre des études universitaires ainsi qu’aux parents.Lors de ces portes ouvertes, l’université présentera ses différentes formations, lescontenus de leurs programmes, les métiers visés et les débouchés, l’alternance et lespoursuites d’études… Le public pourra aussi découvrir les locaux : salles de cours,amphis, laboratoires, bibliothèques… ainsi que les différents aspects de la vie étudiante :aide sociale, bourses, logement, restauration, santé, associations, culture, sport, loisirs…• Samedi 18 janvier, de 9 h 30 à 17 h 30 à l’IUT de Vannes, 8 rue Montaigne. Samedi15 février, de 9 h 30 à 17 h au campus Tohannic (ainsi qu’à Lorient et Pontivy). Rens. :www.iu-vannes.fr ou www.univ-ubs.fr

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Collecte des déchets.Un calendrier en ligne, début janvier,sur le site de Vannes agglo

Vannes agglo a décidé de refaire un calendrier par sec-teurs de collecte des ordures ménagères (poubelle àcouvercle vert) et des déchets recyclables (poubelle àcouvercle jaune) pour l’année 2014. Il ne sera pas coupléau Vannes Mag comme ce fut le cas il y a deux ans. Cesera un document mis en ligne sur le site Internet deVannes agglo, plus simple à lire que le précédent ca-lendrier en version papier et que l’on pourra consulteret/ou télécharger sur son ordinateur ou sa tablette àpartir de la page d’accueil du site www.agglo-vannes.frLe calendrier sera disponible sur le site de Vannes agglodébut janvier 2014. Il s’adressera uniquement aux pa-villons et pas aux immeubles. Nous en reparlerons dansnotre prochaine édition©

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>> BON à SAvOIR

pour pouvoir voter en 2014,il faut être inscrit sur la liste électorale.date limite d’inscription: mardi 31 décembre 2013Les électeurs seront appelés à voter à deux reprisesen 2014 : les 23 et 30 mars, lors des élections muni-cipales et le 25 mai, lors des élections européennes.Pour pouvoir voter, rappelons-le, il faut impérativementêtre inscrit sur la liste électorale. Cette démarche sefait en mairie. Date limite d’inscription pour 2013 :mardi 31 décembre.

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Qui est concerné par cette inscription ?Les personnes ayant changé d’adresse. A savoir, les nouveaux Van-netais installés précédemment dans une autre commune et qui n’ontpas encore effectué leur inscription sur la liste électorale à Vannes,ainsi que les Vannetais ayant changé de domicile à Vannes* et quin’ont pas encore communiqué ce changement en mairie.

* L’avis de réexpédition postale ne s’applique pas au courrier électoral quiest systématiquement retourné en mairie par La Poste.

Où faut-il s’inscrire ?Au service citoyenneté de la Ville de Vannes, rez-de-chaussée basdu Centre administratif municipal, 7 rue Joseph Le Brix. Du lundi auvendredi de 8 h 15 à 12 h 15 et de 13 h 15 à 17 h. Et aussi, jusqu’au28 décembre 2013, chaque samedi matin, de 9 h à 12 h. Rensei-gnements au 02 97 01 61 55 ou 02 97 01 61 54 ou 02 97 01 61 65.

Quels documents faut-il fournir ?• Pour les nouveaux Vannetais : une carte nationale d’identité ou unpasseport en cours de validité et un justificatif de domicile de moinsde trois mois (facture d’eau, d’électricité, de gaz ou de téléphone fixe).• Pour les électeurs vannetais ayant changé d’adresse sur Vannes :un justificatif de domicile datant de moins de trois mois.

On peut aussi s’inscrire par correspondanceDans ce cas, il faut joindre à sa demande d’inscription (à adresser àMonsieur le maire - BP 509 - 56 019 Vannes Cedex) les photocopies

d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile. Les nouveauxVannetais doivent, en plus, préciser le nom de la commune de leurprécédente inscription. Un formulaire d’inscription (type Cerfa) està votre disposition en téléchargement sur le site www.mairie-vannes.frMarche à suivre : sur la page d’accueil, cliquez sur “citoyenneté” dansla rubrique "Démarches”, puis sur le pictogramme “Élections” qui vousouvre la page relative à l’inscription sur la liste électorale. Suivezensuite les indications à l’écran.

L’inscription peut aussi se faire en lignePour cela, il faut procéder de la même manière que pour le téléchargementdu formulaire d’inscription que nous venons d’expliquer et choisir,au final, la demande d’inscription “En ligne”. Précision importante :il vous sera demandé, pour cette démarche en ligne, de fournir vosjustificatifs d’identité et de domicile sous forme numérisée.

Ressortissants de l’Union européenneLa liste électorale est ouverte aux ressortissants de l'Union européennequi pourront voter lors des élections municipales de mars 2014 eteuropéennes de mai 2014.

Éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels.De nouvelles dispositionsUn arrêté du ministère de l’Écologie, du Développement durableet de l’Énergie, en date du 25 janvier 2013 et portant sur « l'éclairagenocturne des bâtiments non résidentiels afin de limiter les nuisanceslumineuses et les consommations d'énergie » est entré en applicationle 1er juillet dernier. Il prévoit les dispositions suivantes.article 2.• Les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel sontéteints une heure après la fin de l'occupation de ces locaux.• Les illuminations des façades des bâtiments sont éteintes auplus tard à 1 heure.•Les éclairages des vitrines de magasins de commerce ou d'expositionsont éteints au plus tard à 1 heure ou une heure après la fin de l'oc-

cupation de ces locaux si celle-ci intervient plus tardivement.article 3.•Les éclairages des vitrines de magasins de commerce ou d'expositionpeuvent être allumés à partir de 7 heures ou une heure avant ledébut de l'activité si celle-ci s'exerce plus tôt.• Les illuminations des façades des bâtiments ne peuvent êtreallumées avant le coucher du soleil.L’arrêté précise que « Les préfets peuvent déroger aux dispositionsdes deux derniers alinéas de l'article 2 la veille des jours fériés chômés,durant les illuminations de Noël, lors d'événements exceptionnels àcaractère local définis par arrêté préfectoral et dans les zones touristiquesd'affluence exceptionnelle ou d'animation culturelle permanente. »

bon à savoir

33MI-DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 • VANNES MAG - N° 85

8 % des logements seront recensés à Vannes du 16 janvier au 22 février

Depuis 2004, le recensement de la populationfrançaise s’effectue tous les ans et non plustous les 8 ou 9 ans comme cela s’est faitjusqu’en 1999. Il est effectué par l’INSEE(Institut national de la statistique et desétudes économiques) avec le concours descommunes. Dans celles de 10 000 habitantset plus, comme c’est le cas à Vannes, il s’ef-fectue, comme pour les enquêtes d’opinionou de consommation, par sondages auprèsd’échantillons représentatifs. Le recensementde 40 % de l’ensemble des logements surune période de cinq années consécutives(soit 8 % du parc chaque année) est ainsiconsidéré comme suffisant pour déterminerles évolutions de la population (nombre etconditions de logements, nombre d’habitantsavec caractéristiques d’âge, de sexe, de pro-

fessions, de déplacements, de modes detransport utilisés, etc.) *.

•A Vannes, le prochain recensement dela population sera effectué du 16 janvierau 22 février 2014 par des agents recenseursmissionnés par la Ville de Vannes. Il porterasur environ 2 400 logements répartis surtoute la ville en fonction des adresses re-tenues par l’Insee.

Comme chaque année, les foyers concernéspar la visite d’un agent recenseur vont recevoirun courrier de confirmation signé du maire.Il sera déposé dans leur boîte aux lettres àla mi-janvier. L’agent recenseur qui leur rendravisite sera porteur d'une carte professionnelle,avec photographie, signée et estampillée

du cachet de la Ville de Vannes. Il remettrales imprimés de collecte des informationsen main propre, au fil de sa tournée, et passerales récupérer dès que possible.

•Les personnes concernées par le recen-sement de 2014 et qui seront absentespendant la période d’enquête (16 janvier- 22 février) voudront bien le faire savoiren mairie en téléphonant au 0297016165ou 02 97 01 61 53.

* Les données statistiques du recensement sonttrès utiles. Elles permettent notamment aux pou-voirs publics, aux associations, aux entreprises età de nombreuses organisations d’adapter leurspolitiques, leurs offres de services et leurs stratégiesde développement à l’évolution des attentes etdes besoins de la population.

Travaux bruyants :les horaires à respecterLors des dernières réunions de quartier animées par le maire et sonéquipe, plusieurs Vannetais et Vannetaises se sont plaints une nouvellefois de la gêne occasionnée par les travaux bruyants de voisinageeffectués par des particuliers en dehors des heures autorisées. Malgrénos informations à répétition sur le sujet, le message ne semble doncpas être toujours bien entendu, voire compris. Voici donc, pour lespersonnes qui ne le savent pas encore et pour toutes celles qui nousdemandent d’en reparler, ce qu’il faut savoir lorsque l’on effectuedes travaux bruyants chez soi. Les travaux bruyants de jardinage(tonte de pelouse, taille de haie…) et de bricolage ne sont autorisésqu’à certaines heures de la journée, afin de préserver la tranquillitépublique. Un arrêté du préfet du Morbihan, en date du 12 décembre2003, fixe la réglementation en ces termes : « Les occupants et les uti-lisateurs de locaux privés, d’immeubles d’habitation, de leurs dépendanceset de leurs abords doivent prendre toutes précautions pour éviter quele voisinage ne soit gêné par les bruits répétés et intempestifs émanantde leurs activités, des appareils, instruments ou machines qu’ils utilisentpour leurs loisirs ou diverses activités ou par les travaux qu’ils effectuent. »A cet effet, les travaux d’entretien, de bricolage et de jardinage utilisantdes appareils à moteur ne sont autorisés qu’aux horaires suivants :f du lundi au vendredi : de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h 30.f le samedi : de 9 h à 12 h et de 15 h à 19 h.f le dimanche et les jours fériés : de 10 h à 12 h.En dehors de ces horaires, tout contrevenant s’expose à une amende.Retenez bien que ces mesures s’appliquent seulement aux parti-culiers. Les professionnels, quant à eux, doivent cesser tous travauxbruyants entre 20 h et 7 h en semaine, ainsi que les dimanches etjours fériés toute la journée.

Canalisations et compteur d’eau. Attention au gel !

L’hiver arrive. En prévision d’éventuelles chutes de températures, pensezà bien protéger vos canalisations et votre compteur d’eau contre lesrisques de gel. Il appartient en effet à chaque usager de veiller à laprotection de ces équipements lorsqu’ils font partie du domaine privé.Pensez-y, car s’il y a nécessité de remplacer un compteur d’eau détériorépar le gel à votre domicile, ce remplacement vous sera facturé.

25 et 26 janvier : comptage desoiseaux des jardins en Bretagne

5 883 participants en 2013, 3 489 en 2012.D’année en année, l’opération de comptagedes oiseaux des jardins en Bretagne, initiéeen 2009 par le Geoca (groupe d’études or-nithologiques des Côtes-d’Armor) mobilisetoujours plus d’observateurs. En 2013, plusde 170 000 oiseaux représentant quelque70 espèces différentes ont été inventoriésen Bretagne grâce à la participation desobservateurs bénévoles. Le but de cetteopération, organisée par Bretagne Vivanteet le Geoca est de « recenser chaque année,de façon ponctuelle, l'abondance des prin-cipales espèces d'oiseaux fréquentant les jar-dins en hiver. » Cela permet d’améliorer « laconnaissance sur l'évolution des populationsde ces espèces qui connaissent, pour certaines, de dramatiques chutesd'effectifs depuis quelques années. »

comment participer aux comptages des 25 et 26 janvier ?

• Choisir d’abord un lieu d’observation (votre jardin, votre école,votre lieu de travail, un parc…) et une journée (samedi ou dimanche).• Observer et noter pendant une heure tous les oiseaux que vousverrez sur ce lieu.• Afin d’éviter de comptabiliser plusieurs fois les mêmes oiseaux(par exemple lors de va-et-vient à la mangeoire), ne compter que lechiffre maximum d’oiseaux vus en même temps. Si vous voyez 2 mé-sanges puis 4, puis 2 : notez 4.• Si les oiseaux ne peuvent pas être identifiés, ne pas les noter dansle tableau. Dans la mesure du possible, les prendre en photo etenvoyer les clichés à Bretagne Vivante.

Pour aider les observateurs à identifier les espèces et transmettreensuite les résultats des observations, le public dispose de toutesles informations nécessaires et de plusieurs guides et dépliants nu-mériques gratuits sur le site Internet de Bretagne Vivante : www.bre-tagne-vivante.org


>> BON à SAvOIR

mathurin méheut, la mer et les marins

Ce très bel ouvrage, richement illustré etfort bien documenté, est le prolongementsur papier d'une importante exposition surl'œuvre foisonnante de Mathurin Méheut(1882-1958) qui s'est tenue du 27 février au1er septembre 2013 au musée national dela Marine, à Paris. L'auteur, Denis-MichelBoëll, directeur adjoint de ce musée et com-missaire de l'exposition, retrace dans ce livrela vie et l'œuvre de ce grand artiste breton,né à Lamballe en mai 1882. Fils d'un artisanmenuisier, Méheut gardera toute sa vie unattachement indéfectible à la valeur du tra-

vail. Sa vie tout entière fut d'ailleurs une vie de labeur. Travailleur in-fatigable et extrêmement productif, Méheut fut à la fois dessinateur,illustrateur, peintre, graveur, décorateur (pour les paquebots trans-atlantiques et certains grands restaurants) et créateur de motifs textileset autres pièces de céramique (pour la Manufacture Henriot de Quim-per, mais aussi pour la Manufacture de Sèvres et celle des Gobelins).Passionné, et souvent même fasciné par tout ce qu'il voyait et ressentait,Méheut n'a jamais cessé de dessiner partout où il se trouvait ; à bordd'un bateau de pêche, le long d'un rivage, observant avec la scienced'un ethnographe les moindres faits et gestes des travailleurs de la

mer, devant un aquarium, croquant avec frénésie la beauté sauvagede la faune et de la flore, dans les tranchées de 14-18, dessinant sansrelâche et avec une rapidité sidérante la guerre au quotidien, ou bienencore aux quatre coins de cette Bretagne qu'il admirait plus quetout, courant, avec un enthousiasme sans cesse renouvelé, les fêtes,les pardons et les processions. La vie de Mathurin Méheut, vécue à100 à l'heure, fut une vie d'artiste en constante ébullition. Il laisse à lapostérité une œuvre foisonnante et éclectique dont la valeur est toutautant artistique qu'historique et sociologique, car ce fut non seule-ment un artiste de premier plan, mais aussi un observateur avisé deson époque. L'écrivain Maurice Genevoix, que Denis-Michel Boëll citedans son livre, ne dit pas autre chose lorsqu'il évoque, en 1972, lesouvenir de cet artiste qui l'avait fortement impressionné : « Tel m'ap-paraît toujours Méheut, dit-il, l'un des plus étonnants capteurs d'imagesqu'il m'ait été donné d'admirer, dont le regard savait surprendre ce qued'autres yeux ne voient point ; dont la main, presque aussi vive, d'unesouplesse souvent confondante, savait fixer presque dans l'instant, avecune justesse illuminante, ce que ses yeux avaient surpris. » Ce livre, pas-sionnant de bout en bout, ne peut que nous donner l’envie de pour-suivre la découverte de l’œuvre de Méheut en allant visiter le muséeconsacré à son œuvre, installé dans une ancienne maison à pans debois à Lamballe, dans les Côtes d’Armor.• Mathurin Méheut - La mer et les marins. Textes : Denis-MichelBoëll. Éditions Ouest-France, 160 pages. Livre broché. Format21,2 cm x 28,5 cm. 30 €.

bretagne des paradis secretsGrands marcheurs devant l'Éternel, l'écri-vain et historien Patrick Huchet et le pho-tographe Yvon Boëlle, sont tous deux desvoyageurs en quête de plénitude, de ra-vissement et de rencontres aussi sincèresqu'inoubliables. Ils ont déjà marqué lesesprits par les ouvrages qu'ils ont consa-crés aux célèbres chemins de Compostelle.Cette fois, c'est en Bretagne qu'ils nousinvitent. Et comme la littérature de voyagesur la Bretagne est plutôt abondante, ilsont choisi, c'est tout le mérite de ce beau

livre, de nous conduire hors des sentiers battus et des itinérairesbalisés par tous les guides touristiques. En parfaits connaisseurs dela Bretagne historique, ils sont allés dénicher quelques « paradis se-crets » aux quatre coins d’une Bretagne que ces deux Morbihannais

aiment par-dessus tout et arpentent inlassablement. Leur péripledébute sur les bords de Loire, du côté de Fresne-sur-Loire. Puis, ilnous emmène le long des rives de la Rance, depuis la pointe de Can-caval jusqu'au vieux port de Dinan. Ensuite, on les suit le long descanaux bretons, de Saint-Nicolas-des-Eaux jusqu'à l'abbaye du Bon-Repos. Puis, ils nous invitent à parcourir la ria d'Etel, avant de nousconduire vers les trésors cachés de l'Argoat, des landes et menhirsde Locarn jusqu'aux fabuleuses gorges de Toul Goulic. Cette décou-verte de leurs « paradis secrets » s'achève dans deux havres de paixdu littoral finistérien : l'archipel des Glenan au large de Concarneauet celui de Molène au large de Brest. Ce périple, qui ne peut quedonner à tout un chacun des envies d'escapades en toutes saisons,est raconté avec poésie et délectation par Patrick Huchet dont lestextes sont magnifiquement illustrés par les photographies toujoursaussi somptueuses d'Yvon Boëlle.•Bretagne des paradis secrets. Textes : Patrick Huchet, photogra-phies : Yvon Boëlle. Éditions Ouest-France, 144 pages. Livre relié.Format 30,2 cm x 23,8 cm. 30 €.

paroles de bretons, volume 2

Voici donc la suite promise de Paroles deBretons, volume 1 avec cette fois, en cou-verture, la belle Maria Lambour, 99 ans, ladernière des Bigoudènes à porter tous lesjours la coiffe traditionnelle. Et cela depuisl’âge de 6 ans ! Couvrant la période 2010-2012, Paroles de Bretons 2 nous offre le meil-leur de ce qui est paru ces trois dernièresannées dans ce magazine dont la rédactionest installée à Vannes. Les photos, réaliséespour la plupart par Emmanuel Pain, sont

toujours aussi saisissantes de vérité, de bon goût et d’originalité dansles cadrages et le travail sur la lumière. Et puis, il y a toutes ces petitesphrases drôles, incisives, décalées, sincères, provocantes… Toutes ex-priment l’attachement à la Bretagne de ces gens d’ici et d’ailleurs, cé-lèbres ou anonymes, qui ont en commun, comme le fait remarquerDidier Le Corre, directeur du magazine, « le fait qu’ils se sentent, dansune immense majorité, viscéralement liés à la Bretagne. » Paroles de Bre-tons 2, comme le premier volume, reprend aussi dans leur intégralitéquelques-uns des entretiens les plus marquants publiés en 2010,2011 et 2012. On y retrouve notamment ceux réalisés avec le navigateurOlivier de Kersauson (à lire absolument !), l’historienne et écrivain

Mona Ozouf, le musicien, chanteur et compositeur Alan Stivell, lechanteur Denez Prigent, le président du label Produit en Bretagne,Jakez Bernard ou encore le sociologue Ronan Le Coadic. Aussi réussique le premier tome, Paroles de Breton 2 est le complément indispen-sable du volume I. Deux livres qui vont de pair, comme les Bretonnismes1 et 2 d’Hervé Lossec.• Paroles de Bretons - Volume 2. Éditions Blanc & Noir. 176 pages.Livre relié. Format 24 x 28 cm. 35 €.

sports nature en bretagneTerre, mer, air. Trois éléments naturels qui seconjuguent à merveille en Bretagne. On peutprofiter pleinement de l’un ou l’autre, voiredes trois, en pratiquant, dans notre région, dessports exaltants, vivifiants et respectueux del’environnement. De la randonnée à l’escalade,du kayak de mer au canoë, du wind surf austand-up paddle, du parapente au VTT et du

char à voile au bodyboard. Les superbes photos de ce livre d’évasionsont signées du photographe vannetais Emmanuel Berthier.• Sports nature en Bretagne - A la rencontre des éléments. Em-manuel Berthier et Yann Février. Éditions Ouest-France. 144 pages.Livre relié. Format 26 x 24 cm. 27 €.

a ne pas manquer


VANNES MAG • REVUE MUNICIPALE D’INFORMATION. Directeur de la publication : David Robo. Siège : Hôtel de Ville - ServiceInformation - � 02 97 01 60 30. Rédaction : Marc Gallic, Grégory Le Falher, Loïc Berthy, Véronique Méter. Photo de une : FrançoisLe Divenah. Maquette et mise en pages : Marc Gallic, Grégory Le Falher. Photographies : François Le Divenah, Marc Gallic, Grégory

Le Falher, Pascal Robert. Flashage : Photext, Vannes. Impression : Les Presses de Bretagne - Cesson-Sévigné (35). Tirage : 38 150 exemplaires.Dépôt légal : décembre 2013- ISSN 1260-4186. Site Internet Ville de Vannes : www.mairie-vannes.fr. Courriel Ville de Vannes: [email protected] - Standard Ville de Vannes : � 02 97 01 60 00.

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Crédits photos : François Le Divenah, Yannick Coupé, Pascal Robert

C A L E N D R I E R S P O R T I F

14 DECEMBRETennis de Table:AJK Vannes/ Saint Perraise (Nat. 1 Dames)Salle n° 3 de KercadoBasket-Ball:UCK/NEF Vannes/ Pays de Fougères Basket(Nat. 3 masculine) Salle du Bondon28 et 29 DECEMBREFootball : Tournoi du Golfe

de l’AS Ménimur Centre sportifde Kercado29 DECEMBREAthlétisme: 30e Corrida dela Saint Sylvestre (8,750 km)(Courir Auray - Vannes)Circuit de la vieille Ville5 JANVIERMultisports:Vannes Tous en

Baskets (Ville de Vannes)Esplanade du port10 JANVIERFootball : VOC / Dunkerque(National) Stade de la Rabine11 JANVIERBasket-Ball:UCK/NEF Vannes/ Pacé (Nationale 3 masculine)Salle du Bondon

18 JANVIERRugby:Rugby Club Vannetais/ USO Nivernaise (Fédérale 1)Stade de la Rabine19 JANVIERRugby:Rugby Club Vannetais/ USO Nivernaise (Nationale B)Stade Jo Courtel

Photos : Pascal Robert et François Le Divenah

Le Chorus va accueillir, les 21 et 22 dé-cembre prochains, trois représentationsdu spectacle Noël sur glisse. Interprétépar la troupe des Farfadais, les patineursdu Crystal ice show et Bébé Charli, cespectacle est présenté comme un grandconte de Noël, familial, drôle et impres-sionnant de virtuosité. Le public pourray suivre les aventures de Bébé Charli,chargé de retrouver la lettre au PèreNoël d’une petite fille, dérobée pard’étranges personnages…

• Samedi 21 décembre à 14 h 30 et 17 h 30 et dimanche 22 dé-cembre à 14 h 30. Tarifs : 29 €, 21 € (- de 12 ans), 19 € CE (adulte etenfant - 12 ans). Billetterie à Vannes : Office de tourisme, Carrefour,Fnac, Leclerc et Super U.Sur Internet : www.ticketnet.fr (ou 0 892 69 70 73 - 0,34 €/mn),www.fnacspectacles.com (ou 0 892 68 36 22 - 0,34 €/mn).

C’est l’un des grands classiques dela littérature britannique que leMoscou théâtre ballet et l’Opéra na-tional de Russie mettront en scènele 17 janvier prochain au Chorus.Après le succès du Lac des cygnesen 2012, le Moscou théâtre balletrevient une nouvelle fois en Franceavec, cette année, le spectacleRoméo et Juliette. Ce ballet en troisactes, composé en 1935 par SergueïProkofiev, est basé sur la célèbrepièce de William Shakespeare.• Vendredi 17 janvier à 20 h 30(ouverture des portes à 19 h). Ta-rifs : 62 € (catégorie or), 49 € (ca-

tégorie 1) et 39 € (catégorie 2). Vente des places : www.fnac.com,www.ticketnet.fr et www.franceconcert.fr.

La 13e édition du salon Bio Respire la vie proposera au public dedécouvrir, sur les stands, lors d’ateliers ou de conférences, ce qui sefait de mieux en matière de tourisme vert et solidaire, de gastronomie

spectacles et salons au chorus

noël sur glisse

salon bio respire la vie

et de vin bio, de bien-être et d’artisanat, d’habitat sain et d’énergiesrenouvelables… Vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 janvierde 10 h à 19 h au Chorus, parc des expositions, Parc du Golfe. Tarifs :5 € ; Gratuit (moins de 12 ans). Espace enfant gratuit. Tarif réduit té-léchargeable sur www.respirelavie.fr.

roméo et juliette

Documents

Mise en page 1 (Page 2)En raison de la proximité des élections municipales, qui auront lieu les 23 et 30 mars 2014, et pour respecter les règles relatives à la communication politique