2
A26 17 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1 er au dimanche 3 février 2013 d Service d’anatomopathologie, hôpital de la Timone, Marseille, France Introduction.— Certaines mutations de l’EGFR sont prédictives de réponse aux inhibiteurs de tyrosine-kinase de l’EGFR (ITK-EGFR) mais in fine tous les patients progressent. Des mécanismes de résis- tance ont été décrits et la notion d’hétérogénéité tumorale émerge. L’objectif de ce travail est l’étude de l’hétérogénéité tumorale des altérations géniques les plus fréquentes dans le cancer bronchique et son rôle dans les résistances aux ITK-EGFR. Patients et méthodes.— Vingt patients avec mutations synchrones de KRAS et EGFR ont été sélectionnés. Ces mutations ont été vérifiées sur tous les blocs et sections disponibles par PCR et séquenc ¸age. Les mutations d’EGFR à la surface des blocs ont été étudiées par IHC. Des carottes biopsiques ont été réalisées en profondeur pour l’étude de l’hétérogénéité des mutations d’EGFR et KRAS. Le pourcentage des mutations d’EGFR et KRAS a été déterminé par PCR digitale. Sept patients avec mutation d’EGFR résistants aux ITK-EGFR ont été sélectionnés pour l’étude par PCR et séquenc ¸age des facteurs de résistance connus. Résultats.— Pour un même patient, les mutations d’EGFR et KRAS sont différentes dans chaque bloc ou section. Le marquage en IHC est hétérogène. L’analyse en profondeur des blocs retrouve une hétérogénéité, surtout pour KRAS. La PCR digitale montre pour chaque prélèvement un pourcentage de mutations de KRAS et EGFR. L’étude des patients résistants retrouve des mutations synchrones et une hétérogénéité de KRAS. Discussion.— L’hétérogénéité tumorale est ici démontrée dans un contexte clinique avec des techniques très sensibles applicables en routine. L’implication de ces résultats doit encore être étudiée. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.083 58 Évaluation de l’écho-endoscopie bronchique dans la stratégie de prise en charge des cancers du poumon : résultats de l’étude franc ¸aise multicentrique EVIEPEB2 L. Thiberville a , V. Gounant b , M. Salaun a , M. Febvre c , J.-M. Vergnon d , V. Jounieaux e , C. Fournier f , S. Lachkar a , C. Hermant g , C. Raspaud h , X. Quantin i , J.-J. Quiot j , A. Molard k , C. Dayen l , C. Marquette m , H. Lena n , G. Zalcman o , C. Chouaid c a Hôpital Charles-Nicolle, CHU de Rouen, Rouen, France b Hôpital Tenon, AP—HP, Paris, Paris, France c Hôpital Saint-Antoine, AP—HP, Paris, France d Service de pneumologie, CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France e Service de pneumologie, CHU d’Amiens, Amiens, France f Service de pneumologie, CHU de Lille, Lille, France g Hôpital Larrey, CHU de Toulouse, Toulouse, France h Clinique Pasteur, CHU Toulouse, Toulouse, France i Service de pneumologie, CHU de Montpellier, Montpellier, France j Service de pneumologie, CHU Brest, Brest, France k Service de pneumologie, CHU Strasbourg, Strasbourg, France l Service de pneumologie, CHG Saint-Quentin, Saint-Quentin, France m Service de pneumologie, CHU Nice, Nice, France n Service de pneumologie, CHU Rennes, Rennes, France o Service de pneumologie, CHU Caen, Caen, France Le programme de recherche EVIEPEB2, financé par l’INCa, avait pour objectifs d’évaluer la place de l’écho-endoscopie bronchique dans le bilan d’extension des cancers non micro cellulaires (CBNPC) et d’en réaliser l’analyse médico-économique. Méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective contrôlée, effec- tuée dans 16 centres franc ¸ais entre février 2009 et décembre 2010. L’étude a porté sur les patients avec CBNPC ‘‘résécables’’ ayant une adénopathie médiastinale > 1 cm au scanner ou fixant à l’imagerie TEP. La vidéo-échocytoponction médiastinale était effectuée en première ligne, suivie d’une médiastinoscopie en cas de ponction négative ou de chirurgie d’exérèse tumorale en cas de ponction et TEP négatives. Un relevé prospectif des coûts directs et indirects de la stratégie a été effectué. Résultats.— Cent soixante trois patients ont été inclus par 16 centres : le geste a eu lieu sous anesthésie générale dans 56,4 % des cas (durée moyenne : 80mn). Un anatomopathologiste était présent dans 18,4 % des cas. La tolérance de l’examen a été excellente (1 épisode de douleur, 3 laryngospasmes). Le diagnostic histologique a été obtenu par l’écho-endoscopie seule dans 16 cas. L’écho-endoscopie était informative dans 91,4 % des cas : ganglion malin dans 75 cas, permettant d’éviter 71 médiastinoscopies ; gan- glion non pathologique dans 74 cas entraînant la poursuite des explorations dans 64 cas. Elle était non informative dans 18,6 % des cas. Conclusion.— Dans ce travail, la tolérance du geste a été excellente et le taux de médiastinoscopies évitées était de 43,6 %. Les résul- tats complets de l’analyse médico-économique seront présentés au congrès. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.084 59 Complémentarité des ponctions transbronchiques non-écho-guidées ou écho-guidées dans le diagnostic des adénopathies médiastino-hilaires néoplasiques L. Thibonnier a , M. Cottier b , J.-M. Vergnon c a Service de pneumologie, CHU Nord, St-Étienne, France b Laboratoire d’histologie, CHU Nord et LINA, St-Étienne, France c Service de pneumologie, CHU Nord et LINA, St-Étienne, France L’exploration des adénopathies médiastino-hilaires (ADP) au cours des néoplasies thoraciques est primordiale. Le but de ce travail était d’étudier les résultats et complémentarités des ponctions transbronchiques non-écho-guidées (PTBA) et des ponctions écho- guidées (EBUS-PTBA). De janvier 2009 à novembre 2011, tous les patients adressés au CHU de St-Étienne pour l’exploration d’ADP suspectes de néoplasie et ponctionnés par le même opérateur (JMV) ont été inclus. Il s’agissait de 148 patients (âge moyen 64 ans) 74,3 % d’hommes et 83,1 % de fumeurs. Tandis que 139 ADP ont été ponctionnées par PTBA (23,0 ± 10,8 mm avec 3,1 ± 1,2 passages), 100 ADP ont été ponctionnées par EBUS-PTBA (13,9 ± 6,0 mm avec 3,0 ± 1,1 passages). Les stations 4R (67 ADP), 7 (89 ADP) et 11 R (35 ADP) étaient les plus ponctionnées ; 12,9 % des PTBA étaient non contributives et 11 % des EBUS-PTBA. Pour les ponctions contributives, les rentabilités diagnostiques, sensibilités et valeurs prédictives négatives étaient respectivement de 88 %, 86 % et 50 % pour les PTBA et de 88 %, 84 % et 65 % pour les EBUS-PTBA. À par- tir de la date d’acquisition de l’écho-endoscope, 12 examens ont été nécessaires pour atteindre une rentabilité diagnostique et une sensibilité > 90 %. Pour les ADP > 20 mm, les sensibilités et rentabi- lités diagnostiques étaient respectivement de 93 % et 93 % pour les PTBA et de 100 % et 100 % pour les EBUS-PTBA sans différence signi- ficative. PTBA et EBUS-PTBA sont des techniques complémentaires pour le diagnostic de malignité des ADP. La PTBA doit être privi- légiée pour les ADP > 20 mm, car moins coûteuse à performances comparables. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.085 60 MMP13 est associée à la progression de l’adénocarcinome pulmonaire

MMP13 est associée à la progression de l’adénocarcinome pulmonaire

  • Upload
    m-l

  • View
    217

  • Download
    2

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: MMP13 est associée à la progression de l’adénocarcinome pulmonaire

A ngu

d

F

IrmtLaePdvsépedreRsehcLeDcr

h

5ÉlpmLJCCa

b

c

d

Fe

f

g

h

i

j

k

l

Fm

n

o

LoldMtL

aTpnTdR1dpehLmgedCetc

h

5CndnLa

b

c

Ldétgpso7p13(ncpptéslPfiplc

h

26 17e Congrès de pneumologie de la

Service d’anatomopathologie, hôpital de la Timone, Marseille,rance

ntroduction.— Certaines mutations de l’EGFR sont prédictives deéponse aux inhibiteurs de tyrosine-kinase de l’EGFR (ITK-EGFR)ais in fine tous les patients progressent. Des mécanismes de résis-

ance ont été décrits et la notion d’hétérogénéité tumorale émerge.’objectif de ce travail est l’étude de l’hétérogénéité tumorale desltérations géniques les plus fréquentes dans le cancer bronchiquet son rôle dans les résistances aux ITK-EGFR.atients et méthodes.— Vingt patients avec mutations synchronese KRAS et EGFR ont été sélectionnés. Ces mutations ont étéérifiées sur tous les blocs et sections disponibles par PCR etéquencage. Les mutations d’EGFR à la surface des blocs ont ététudiées par IHC. Des carottes biopsiques ont été réalisées enrofondeur pour l’étude de l’hétérogénéité des mutations d’EGFRt KRAS. Le pourcentage des mutations d’EGFR et KRAS a étééterminé par PCR digitale. Sept patients avec mutation d’EGFRésistants aux ITK-EGFR ont été sélectionnés pour l’étude par PCRt séquencage des facteurs de résistance connus.ésultats.— Pour un même patient, les mutations d’EGFR et KRASont différentes dans chaque bloc ou section. Le marquage en IHCst hétérogène. L’analyse en profondeur des blocs retrouve uneétérogénéité, surtout pour KRAS. La PCR digitale montre pourhaque prélèvement un pourcentage de mutations de KRAS et EGFR.’étude des patients résistants retrouve des mutations synchronest une hétérogénéité de KRAS.iscussion.— L’hétérogénéité tumorale est ici démontrée dans unontexte clinique avec des techniques très sensibles applicables enoutine. L’implication de ces résultats doit encore être étudiée.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.083

8valuation de l’écho-endoscopie bronchique dansa stratégie de prise en charge des cancers duoumon : résultats de l’étude francaiseulticentrique EVIEPEB2

. Thiberville a, V. Gounant b, M. Salaun a, M. Febvre c,

.-M. Vergnon d, V. Jounieaux e, C. Fournier f, S. Lachkar a,. Hermant g, C. Raspaud h, X. Quantin i, J.-J. Quiot j, A. Molard k,. Dayen l, C. Marquette m, H. Lena n, G. Zalcman o, C. Chouaid c

Hôpital Charles-Nicolle, CHU de Rouen, Rouen, FranceHôpital Tenon, AP—HP, Paris, Paris, FranceHôpital Saint-Antoine, AP—HP, Paris, FranceService de pneumologie, CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne,ranceService de pneumologie, CHU d’Amiens, Amiens, FranceService de pneumologie, CHU de Lille, Lille, FranceHôpital Larrey, CHU de Toulouse, Toulouse, FranceClinique Pasteur, CHU Toulouse, Toulouse, FranceService de pneumologie, CHU de Montpellier, Montpellier, FranceService de pneumologie, CHU Brest, Brest, FranceService de pneumologie, CHU Strasbourg, Strasbourg, FranceService de pneumologie, CHG Saint-Quentin, Saint-Quentin,ranceService de pneumologie, CHU Nice, Nice, FranceService de pneumologie, CHU Rennes, Rennes, FranceService de pneumologie, CHU Caen, Caen, France

e programme de recherche EVIEPEB2, financé par l’INCa, avait pourbjectifs d’évaluer la place de l’écho-endoscopie bronchique danse bilan d’extension des cancers non micro cellulaires (CBNPC) et

’en réaliser l’analyse médico-économique.éthodes.— Il s’agit d’une étude prospective contrôlée, effec-

uée dans 16 centres francais entre février 2009 et décembre 2010.’étude a porté sur les patients avec CBNPC ‘‘résécables’’ ayant une

6Ml

e francaise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

dénopathie médiastinale > 1 cm au scanner ou fixant à l’imagerieEP. La vidéo-échocytoponction médiastinale était effectuée enremière ligne, suivie d’une médiastinoscopie en cas de ponctionégative ou de chirurgie d’exérèse tumorale en cas de ponction etEP négatives. Un relevé prospectif des coûts directs et indirectse la stratégie a été effectué.ésultats.— Cent soixante trois patients ont été inclus par6 centres : le geste a eu lieu sous anesthésie générale dans 56,4 %es cas (durée moyenne : 80mn). Un anatomopathologiste étaitrésent dans 18,4 % des cas. La tolérance de l’examen a étéxcellente (1 épisode de douleur, 3 laryngospasmes). Le diagnosticistologique a été obtenu par l’écho-endoscopie seule dans 16 cas.’écho-endoscopie était informative dans 91,4 % des cas : ganglionalin dans 75 cas, permettant d’éviter 71 médiastinoscopies ; gan-

lion non pathologique dans 74 cas entraînant la poursuite desxplorations dans 64 cas. Elle était non informative dans 18,6 %es cas.onclusion.— Dans ce travail, la tolérance du geste a été excellentet le taux de médiastinoscopies évitées était de 43,6 %. Les résul-ats complets de l’analyse médico-économique seront présentés auongrès.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.084

9omplémentarité des ponctions transbronchiqueson-écho-guidées ou écho-guidées dans leiagnostic des adénopathies médiastino-hilaireséoplasiques. Thibonnier a, M. Cottier b, J.-M. Vergnon c

Service de pneumologie, CHU Nord, St-Étienne, FranceLaboratoire d’histologie, CHU Nord et LINA, St-Étienne, FranceService de pneumologie, CHU Nord et LINA, St-Étienne, France

’exploration des adénopathies médiastino-hilaires (ADP) au courses néoplasies thoraciques est primordiale. Le but de ce travailtait d’étudier les résultats et complémentarités des ponctionsransbronchiques non-écho-guidées (PTBA) et des ponctions écho-uidées (EBUS-PTBA). De janvier 2009 à novembre 2011, tous lesatients adressés au CHU de St-Étienne pour l’exploration d’ADPuspectes de néoplasie et ponctionnés par le même opérateur (JMV)nt été inclus. Il s’agissait de 148 patients (âge moyen 64 ans)4,3 % d’hommes et 83,1 % de fumeurs. Tandis que 139 ADP ont étéonctionnées par PTBA (23,0 ± 10,8 mm avec 3,1 ± 1,2 passages),00 ADP ont été ponctionnées par EBUS-PTBA (13,9 ± 6,0 mm avec,0 ± 1,1 passages). Les stations 4R (67 ADP), 7 (89 ADP) et 11 R35 ADP) étaient les plus ponctionnées ; 12,9 % des PTBA étaienton contributives et 11 % des EBUS-PTBA. Pour les ponctionsontributives, les rentabilités diagnostiques, sensibilités et valeursrédictives négatives étaient respectivement de 88 %, 86 % et 50 %our les PTBA et de 88 %, 84 % et 65 % pour les EBUS-PTBA. À par-ir de la date d’acquisition de l’écho-endoscope, 12 examens ontté nécessaires pour atteindre une rentabilité diagnostique et uneensibilité > 90 %. Pour les ADP > 20 mm, les sensibilités et rentabi-ités diagnostiques étaient respectivement de 93 % et 93 % pour lesTBA et de 100 % et 100 % pour les EBUS-PTBA sans différence signi-cative. PTBA et EBUS-PTBA sont des techniques complémentairesour le diagnostic de malignité des ADP. La PTBA doit être privi-égiée pour les ADP > 20 mm, car moins coûteuse à performancesomparables.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.085

0MP13 est associée à la progression de

’adénocarcinome pulmonaire

Page 2: MMP13 est associée à la progression de l’adénocarcinome pulmonaire

P2AnsRtc((lp4eapmpmacCTvn

h

6IpCSMa

Lb

F

Rbcm(mfiOClnSR(oCLedsMnDd

Affiches discussion

M. Salaun a, J. Peng b, H. Hensley c, N. Roder c, H. Borghaei d,D. Flieder e, S. Houlle-Crepin f, L. Thiberville a, M.-L. Clapper b

a Clinique pneumologique & QuantIF-LITIS, CHU Rouen, Rouen,Franceb Cancer Prevention Program, Fox Chase Cancer Center,Philadelphia, États-Unisc Biological Imaging Facility, Fox Chase CC, Philadelphia,États-Unisd Thoracic Medical Oncology, Fox Chase Cancer Center,Philadelphia, États-Unise Department of Pathology, Fox Chase Cancer Center,Philadelphia, États-Unisf Service d’anatomopathologie, CHU Rouen, Rouen, France

Les métallo protéases (MMPs), impliquées dans l’invasion tumo-rale, sont une cible potentielle pour le développement de sondesfluorescentes bio-activables dédiées à l’imagerie moléculaire enoncologie.Objectif.— Évaluer une sonde ciblant l’activité métallo protéasiquepour suivre la progression de l’adénocarcinome (ADK) pulmonaire.Méthodes.— L’imagerie par tomographie en fluorescence molécu-laire (TFM) a été réalisée à 4, 8, 12, 16 et 20 semaines aprèsl’instillation intra-trachéale du virus AdenoCre chez les sou-ris 129/SvJ portant la mutation Kras-LSL-G12D, 24 heures aprèsl’injection I.V de la sonde MMPSense® 680. La dernière acquisi-tion TFM était couplée à l’IRM pour fusionner la tumeur pulmonaireet le signal fluorescent. La région d’intérêt était identifiée surles TFM précédents pour quantifier la concentration de sondeMMPSense® au cours du temps. Les tumeurs et le tissu pul-monaire sain ont été micro disséqué et l’expression des gènescodant MMP2, 3, 9, 13 a été quantifiée par RTq-PCR. L’expressionde ces gènes a ensuite été quantifiée sur les tissus d’ADK pul-monaire humain (n = 26) et l’expression de MMP13 a été évaluéepar IHC.Résultats.— En TFM, 12 lésions (5 adénomes et 7 ADK) ont étéidentifiées et le suivi rétrospectif des lésions a montré un signalapparaissant à partir de la 8e semaine, augmentant avec la pro-gression de la lésion. La RTq-PCR a montré une expression plusimportante de MMP13 dans le tissu tumoral en comparaison avecles autres MMPs ciblés par la sonde. Les résultats étaient similairessur les tissus humains et confirmés par IHC.Conclusion.— MMP13 est sur exprimée dans l’ADK pulmonaire et estune cible pertinente pour le développement de sondes dédiées àl’imagerie moléculaire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.086

AD02 - Pneumopathies interstitielles, pathologieiatrogène, maladies orphelines et génétiques

61Présentations TDM rares de la sarcoïdose : étudecas-témoinsF. Crockett a, H. Ben Romdhane b, A. Hervé a, T. Gille a,D. Valeyre a, M. Brauner b, H. Nunes a

a Service de pneumologie, AP—HP, hôpital Avicenne, Bobigny,Franceb Service de radiologie, AP—HP, hôpital Avicenne, Bobigny, France

Introduction.— Certains aspects TDM de la sarcoïdose posent des

difficultés diagnostiques. L’objectif de l’étude était d’identifier etdécrire les aspects rares, leurs caractéristiques cliniques et paracliniques et les comparer à un groupe témoin.

lrrd

A27

atients.— Étude rétrospective monocentrique incluant20 patients consécutifs ayant eu une première TDM à l’hôpitalvicenne entre 01/2005 et 01/2012 pour une sarcoïdose prouvéeon traitée (bilan initial ou second avis). Les TDM étaient analyséselon une grille prédéfinie.ésultats.— Soixante dix sept patients (35 %) présentaient un pat-ern prédominant rare (< 10 % de l’ensemble des TDM) de type :ondensations alvéolaires (10 %), opacités linéaires/réticulations9 %), verre dépoli diffus (8 %), distorsion (5 %) et hyper clartés3 %). L’association à des lésions non rares permettait d’évoquere diagnostic dans 67 % des cas. Par rapport au groupe témoin, lesatients ayant un pattern prédominant rare étaient plus âgés (47 vs1 ans, p = 0,001), plus souvent diabétiques (18 % vs 8 %, p = 0,03) etxposés professionnellement. Leur fonction respiratoire était plusltérée (CVF : 68 vs 87 % et DLCO : 57 vs 73 %, p < 0,0001), l’évolutionlus chronique (65 vs 42 mois, p = 0,01) et le recours à un traite-ent immunosuppresseur plus fréquent (45 vs 29 %, p = 0,05). Leattern condensations alvéolaires se présentait volontiers sur unode aigu, chez des sujets jeunes et fumeurs et répondait bien

u traitement. Le pattern verre dépoli diffus survenait d’avantagehez les femmes.onclusion.— Un tiers des sarcoïdoses thoraciques ont un patternDM prédominant rare, mais l’analyse des lésions associées orienteers le diagnostic. Leur phénotype varie selon le pattern prédomi-ant et leur évolution est plus sévère.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.087

2ntérêt de l’analyse minéralogique (AM)ulmonaire dans les syndromes infiltratifs (SI). Chemarin a, M. Catinon a, B. Daverton b, A.-S. Blanchet b,. Vuillermoz b, M.-J. Labalme b, E. Laennec b, C. Pouchelle b,. Vincent b

Laboratoire de minéralopathologie, centre hospitalier St J-St L,yon, FranceService de pneumologie, centre hospitalier St J-St L, Lyon,rance

ationnel.— L’AM réalisée sur biopsie pulmonaire (BP) et lavageronchioalvéolaire (LBA) permet de mettre en évidence des sur-harges en corps asbestosiques (CA). Le développement d’uneéthode d’analyse numérique d’image en microscopie optique

imageJ) [1] parfois suivie de microscopie électronique (ME) per-et d’étudier l’empoussièrement pulmonaire des particules nonbreuses (PNF).bjectif.— Principal : colliger les cas de positivité des dosages deA parmi les 226 prélèvements adressés pour bilan de SI et préciser

e diagnostic final et la notion de déclaration en maladie profession-elle (MP) ou au fond d’indemnisation des victimes de l’amiante.econdaire : évaluer l’intérêt de l’analyse des PNF.ésultats.— Entre 2005 et 2011 : 4/32 BP (12,5 %) et 39/194 LBA20 %) se sont avérés positifs pour le dosage de CA. Douzent été reconnus en MP liée à l’amiante, 8 déclarés au FIVA.oncernant l’analyse des PNF, la moyenne géométrique dans leBA de 12 patients porteurs de pneumoconiose est de 88 000/mLt de 6 patients, dont la cause de SI a été identifiée comme’origine non empoussiérée, est de 13 000/mL sans différenceignificative (test de Mann et Whitney : p = 0,061). L’analyse enE d’un cas de sarcoïdose a révélé une surcharge en alumi-ium.iscussion.— L’AM avec quantification des PNF par traitement’image numérique est une méthode novatrice intéressante pour

e dépistage de surcharges minérales anormales en plus de laecherche de CA. Elle peut permettre d’aider à requalifier, aprèseprise de l’interrogatoire, des maladies infiltratives en maladiese surcharge minérale type pneumoconioses.