Magazine mensuel N°25 - Janvier 2016 www.lemondedesdattes-dz.com Prix : 300 DA / 3€ ISSN 2352-9881

Mobilisation de gros moyens

La gestion de l’eau en Algérie

Slimane Lassakeur. Président de la chambre de l’agriculture de Ghardaïa

Source d’équilibre pour la nature et l’homme

La grande utilité des palmiersdu Vietnam

Machines de conditionnementet emballage

Intercond et ses 25 ans de service

«4 500 agriculteurs activentdans les palmeraies»

N°25 - Janvier 2016 3

Magazine mensuel édité par A.G.R.I.V.E.T CONSULTING

Directeur de la publicationAbderrezak Benkhedda

Directeur de la rédaction Salah Eddine Belabes

Directeur des Relations extérieures :

Mohamed Ladjadj

Ont collaboré à ce numéro Malika Bahiani, Mourad Tayeb,

Ryad Ben, .

Infographie et mise en pageATH

Photographie(Ph LMD)

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Les multiples programmes d’aide publique dans le domaine agricole doivent, inéluctablement, donner de la satisfaction en ces temps de graduelle, mais dure crise économique. Les

capacités naturelles, humaines, techniques et autres sont aujourd’hui réunies pour assurer une meilleure productivité pour le grand bien de tous les opérateurs et des caisses de l’Etat. L’année 2016 qui s’annonce très difficile sur tous les plans et loin des relents alarmistes doit inciter autant les pouvoirs publics que les opérateurs (agriculteurs, chefs des entreprises, commerçants, …) à choisir les formules de rentabilité maximale pour atténuer un tant soit peu la crise financière qui s’est bien installée depuis des mois. En d’autres termes, il n’est plus possible maintenant de perdre du temps et surtout d’engager des dépenses inutiles car la marge de manœuvre est très serrée pour tout le monde. D’où l’urgence d’une plus grande rationalité dans le calcul des coûts et chaque dépense peut avoir des conséquences assez graves pour la suite de telle ou telle activité. Même dame nature joue aujourd’hui de ses siennes quand on voit les changements climatiques qui ont un impact négatif sur notamment l’agriculture partout dans le monde. Et comme l’a souligné le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, fin octobre à Ain Defla, il y a nécessité de créer et de développer des pôles agricoles par filière et d’éviter les investissements disparates. Une nécessité que dictent les grandes avancées enregistrées dans le secteur, avec notamment l’augmentation en termes de superficie des périmètres irrigués e du volume de production.

L’année de toutes les attentes

Abderrezak Benkhedda

EDITO

N°25 - Janvier 20164

SOMMAIRE

A l’ETRANGER 6SIAL Canada en avril 2016Le Québec, un marché alimentaire attractif

REPERES 7-8Agence spatiale algérienneTolga couverte par Alsat-2A Assises nationale sur l’aménagement du territoire L’implication du Bneder dans les recommandations

DANS LA PALMERAIE 9Ksar Idir (Béchar) Hadj Barakat, du paramédical à l’agricultureZOOM 10-11

Perte et gaspillage de la nourriture 1 000 milliards de dollars par an

Un patrimoine de 40.000 palmiers à Naâma 10 000 quintaux de dattes cueillisQUESTIONS-REPONSES 12-13Slimane Lassakeur. Président de la Chambre de l’agriculture de la wilaya de Ghardaïa

«4 500 agriculteurs activent dans les palmeraies» DOSSIER DOSSIER 14-15-16-17Mobilisation de gros moyens La gestion de l’eau en Algérie VUE SUR L’ENTREPRISE 19

Fabrication de machines pour conditionnement et emballage Intercond et ses 25 ans de service

LES TECHNIQUES 20Institut national de la protection des végétaux (INPV) Protéger la production en post-récolteDERIVES DE LA DATTE 21

Un métier datant du XIXe siècleDes maisons en palmier d’eau

OPPORTUNITES 23Metlili (Ghardaïa) Installation de pompage photovoltaïque

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SOMMAIRE

DESTINATION 24-25Source d’équilibre pour la nature et l’homme La grande utilité des palmiers du Vietnam

MALADIES DES PALMIERS 26-27 Papillon palmivore et charançon rouge Traitement d’intervention sur les deux ravageurs SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT 28-29

Institut national de la recherche forestière (INRF) 13 stations régionales dans des écosystèmes

EQUIPEMENTS AGRICOLES 31Algerian Bovines L’accompagnateur pour un bon élevage

LOIS ET PROCEDURES 33Bureaux de liaison des sociétés étrangèresBientôt de nouvelles dispositionsLE PALMIER 34-35Les palmeraies traditionnelles d’AdrarNombreux cultivars restent marginalisésPUBLICATIONS 36

Graines d’espoir Sagesse et merveilles du monde des plantes

HIER ET AUJOURD’HUI 37On l’offrait le jour de l’an La datte, premier fruit exotique à Rome

TOUT EN SANTE 38-39Du haricot jaune au pois chiche2016, année internationale des légumes secs

A GOUTER 40-41Sauce à l’orange et aux abricots secsBlancs de poulet farcis aux dattes fraichesLégers et croustillantsTalecht ou beignets à la pâte de dattes

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A L’ETRANGER

Du 21 au 25 février à Dubai

Palmeraies du MarocMAP

Un marché alimentaire attractif

Gulfood, salon leader du Moyen-Orient

Production record en 2015Le réchauffement de la planète

SIAL en avril 2016 à Montréal

Le salon international de l’alimentaire est le seul événement au Canada mettant les exposants en contact avec les acheteurs du détail et de la restauration. Le

salon international de l’agroalimentaire sera organisé du 13

au 15 avril 2016 au Palais des congrès de Montréal (Canada) avec une offre de produits et d’équipements complète et unique en Amérique du Nord.Plus de 850 exposants originaires des 10 provinces canadiennes et de 50 pays représentés avec 15 000 visiteurs de plus de 60 pays attendus. Deux programmes d’acheteurs internationaux exclusifs et plus de 30 conférences et ateliers.Le Québec, 2ème province la plus importante du Canada, est un marché alimentaire qui offre de nouvelles opportunités. Avec 2 400 transformateurs, 20 000 restaurants et plus de 8 000 épiceries. C’est l’occasion de bénéficier d’un plus grand nombre d’acheteurs au Québec avec un marché composé de 63 % d’indépendants et 37 % de grandes bannières (le taux le plus élevé parmi les provinces canadiennes).

La 21ème édition du salon international Gulfood aura lieu, du 21 février au 25 février 2016,

à Dubaï (Emirats arabes unis).Gulfood est un salon leader au Moyen-Orient dédié à la restauration et à l’hôtellerie. Il met à la disposition des fournisseurs de l’industrie de la région le plus grand centre d’affaires, avec des offres de produits et de services

inégalées. Il constitue notamment une occasion de mettre face à face des partenaires internationaux dans les domaines de la restauration et de l’hôtellerie. Gulfood comprend la conférence Gulfood comme rendez-vous majeur qui rassemble des experts internationaux et des professionnels pour discuter des questions fondamentales sous-tendant l’industrie.

La production nationale des dattes au Maroc a enregistré en 2015 un

record historique avec 117.000 tonnes, soit une progression de 30 % par rapport à l’exercice précédent, selon le ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch.Cette bonne performance trouve origine dans les conditions climatiques favorables ainsi

que l’accompagnement garanti par le Plan Maroc vert à travers les projets d’implantation des palmiers dattiers, notamment dans les régions de Zagora et Ouarzazate. La moyenne de production calculée durant la période de 2000-2007 a progressé de 49 000 tonnes à plus de 95 000 tonnes durant 2008-2015, période marquée par la mise en place du Plan Maroc vert.

D’après le 4e rapport du GIEC, «le réchauffement du climat ne fait aucun doute et est désormais attesté par l’augmentation observée des températures moyennes de l’air et de l’océan, la fonte généralisée de la neige et de la glace et l’augmentation du niveau moyen de la mer». Ainsi, la température moyenne a la surface du globe a augmenté de + 1°C de 1901 à 2012.La hausse des températures moyennes à la surface du globe est la première conséquence attendue et constatée des émissions massives de gaz à effet de serre. Or, les relevés météo enregistrent des anomalies positives de températures qui se confirment d’années en années par rapport aux températures enregistrées depuis le milieu du XIXe siècle. A ce titre, les climatologues soulignent que les 30 dernières années ont connu les températures les plus élevées de l’hémisphère Nord depuis plus de 1 400 ans !

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Appartenant à une région au climat sec et chaud, la région de Tolga est caractérisée par la culture de la datte, notamment la variété «Deglet Nour». L’image

Alsat-2A du 18 novembre 2015 met en valeur les ressources phœnicicoles présentes dans l’oasis de Tolga ainsi que les cultures sous serres. L’arboriculture et la serriculture sont également pratiquées ainsi que l’élevage ovin de la race « Ouled Djellal », dans la localité qui porte le même nom, plus au Sud. Les traces d’humidité

ainsi que la présence d’eau liées au débordement de l’Oued Djedi, lors des inondations du 10 septembre et du 9 octobre 2015, sont également visibles sur l’image Alsat-2A.

REPERES

Agence spatiale algérienne

SIEE Pollutec Algeria

Salon de l’agroalimentaire (SIAG)

Tolga couverte par Alsat-2A

Exposition le 1er février 2016

Plate-forme des contacts professionnels

La SIEE Pollutec Algeria aura lieu du 1 au 04 février 2016 à Alger. C’est une exposition

internationale de l’équipement, des technologies et des services pour la gestion des eaux qui a lieu une fois par an l’Algérie depuis sa fondation en 2005. Ce salon ne peut être accédé que par les visiteurs professionnels et attrait les experts des secteurs hydrauliciens de la construction, de la fabrication et du montage, mais aussi des bureaux d’ingénieurs et de planification,

des services administratifs et des entreprises publiques. La SIEE Pollutec Algeria est accompagnée par un symposium international thématisant les tendances et les développements actuels de l’industrie de la gestion des eaux, mais aussi les programmes et les projets actuellement en cours, qui thématisent également l’établissement de relations commerciales et de partenariats, ainsi que l’échange d’expériences avec les pays voisins.

Conférence arabe sur l’engineering

Des panneaux solaires sur les

bâtiments

La Siag-Algeria Food, le salon international de l’industrie de l’agroalimentaire, aura lieu

du 9 au 12 mars 2016 au centre des conventions d’Oran. Environ 500 exposants présentent une variété d’aliments, de boissons du secteur agricole, de la pâtisserie de toutes sortes jusqu’à café, viande, fruits et légumes. Les machines et équipements et les services correspondants sont également présentés. Cependant, l’exposition constitue

aussi une plate-forme d’information et communication importante qui réunit les décideurs et professionnels de différentes entreprises du secteur afin d’atteindre une meilleure compréhension du potentiel du secteur agricole.

Lors de la 13ème conférence arabe sur l’engineering de la construction organisée à l’université Saâd Dahleb de Blida en décembre 2015, des participants ont recommandé la nécessité de s’orienter vers la dotation des terrasses des bâtiments programmés à la réalisation, à l’avenir, en panneaux solaires, afin de réduire la facture d’électricité.Les experts ont souligné «l’impératif pour les pays arabes d’adopter cette stratégie, en vue de la réduction de leur facture d’électricité, fort élevée», ont-ils estimé.Les architectes sont, désormais, appelés, lors de la conception des plans des bâtiments, à affecter un espace sur les terrasses des habitations, aux panneaux solaires, qui seront exploités dans le chauffage et climatisation des appartements, a soutenu le Pr. Mohamed Adelhalim Chiab, membre du comité d’organisation permanent de cette conférence.La 4ème édition de cette conférence arabe sur l’engineering de la construction sera abritée, par la Jordanie, en 2017.

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Le Bneder a pris part, les 14 et 15 décembre 2015, aux travaux des assises nationales sur l’aménagement du Territoire qui se sont déroulés au Palais des Nations, Club des Pins (Alger).

Le bureau national d’études pour le développement Rural (Bneder) a eu à contribuer

dans l’élaboration du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) 2030, comme il a pris en charge la réalisation des Schémas d’espaces de programmation territoriale (SEPT) des Hauts Plateaux Ouest et Centre, Nord-Est et Centre. Les représentants du Bneder ont eu, par ailleurs, une implication très active aux travaux de l’atelier consacré au secteur de l’agriculture à travers, notamment, une série de recommandations dans le cadre d’un développement agricole durabilisé telles que l’institution rapide d’un système de microcrédit agricole en mesure de répondre aux besoins de trésorerie de l’agriculteur, la création d’un système d’assurances-revenu agricole, l’initiation d’une politique publique en direction de la petite exploitation (75% des exploitations

d i s p o s e n t de moins de 5ha), le renforcement du soutien à la mise en culture des terres mises au repos inutilement, l’ajustement de la politique forestière aux besoins des popula t ions r i v e r a i n e s tout en les i m p l i q u a n t d a v a n t a g e dans la protection et la préservation des espaces forestiers, la réorientation de la politique de mise en valeur par la concession du domaine privé de l’Etat au profit de la sécurisation

de l’investissement porteur de modernisation et d’emplois agricoles, la qualification de l’emploi agricole pour combler le déficit de disponibilité de la main d’œuvre agricole.

REPERES

Assises nationales sur l’aménagement du territoire

L’implication du Bneder dans les recommandations

FLASH INDICE

Le Bureau national d’études pour le développement rural (Bneder) a signé, le 06 décembre 2015, un contrat avec la coopération allemande au développement - bureau de la Giz à Alger - (Die Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit «GIZ» GmbH) portant sur l’appui au cabinet international pour l’élaboration d’une analyse et d’une cartographie de la vulnérabilité nationale aux changements climatiques pour les écosystèmes aride, semi-aride et steppique. Les signataires du contrat sont mesdames Susane Wahl et Mijako Nierenköther, pour la partie GIZ, et Salah-Bey, directeur général du Bneder.

L’association des producteurs algériens de boissons (APAB), réunie en séance extraordinaire le 8 octobre 2015, avait pris la décision d’élargir le champ de son intervention à trois nouveaux produits que sont le lait, le lait aromatisé et les boissons laitières acides (mélange de lait et de jus de fruit). L’APAB a pour vocation, désormais, de représenter les produits suivants :• Les eaux embouteillées.• Les jus de fruits et dérivés.• Les boissons gazeuses.• Les boissons alcoolisées.• Le lait et lait aromatisé.• Les boissons laitières acides.

La liste des boissons élargieCartographie aux changements climatiques

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De la ville d’Alger où il a grandi et accompli ses études en paramédical, El Hadj Barakat,

44 ans, décide de prendre le cap vers Béchar, plus exactement à Ksar Idir, localité relevant de la commune de Temtert et située à 40 km de Béni Abbes.Technicien en paramédical, il a troqué le métier du tablier blanc pour exposer ses mains et ses pieds au soleil, à la chaleur, à la poussière et à la terre.«Malgré que j’ai grandi dans une grande ville comme Alger, mais l’amour de la terre m’a fait venir ici à Ksar Idir pour me consacrer au travail de cette exploitation agricole de mes ancêtres» témoigne El Hadj avec un grand air de fierté.Son amour pour le travail agricole l’a conduit à suivre différentes formations dans ce domaine à Timimoun, Ain Témouchent et Ain Oussera. Avec son niveau d’instruction, il se documente tout le temps pour bien entretenir sa palmeraie constituée de quelque 700 palmiers.«Je sais que les techniques anciennes sont efficaces, mais j’aime également appliquer les progrès réalisés dans le secteur des dattes pour assurer un meilleur rendement et préserver les

palmiers» relève El Hadj.D’ailleurs, plusieurs variétés de dattes sont produites au niveau de son exploitation agricole comme Cherka (une sorte de Deglet Nour), Feggous, H’mira, Takerboucht, Hartan et Gharet.

Adhésion au consortium des dattes Avec les deux dernières variétés, il prépare du Robb (miel de dattes) et de la confiture en attendant d’autres

produits dérivés de dattes. Selon lui, elles sont très riches en apport alimentaire.Malgré tous les efforts entrepris ces dernières années, El Hadj Barakat regrette les dégâts causés successivement par les inondations de 2008 et de 2014 notamment pour les agriculteurs de la région. Cependant, il garde grand espoir de voir le secteur des dattes se développer en Algrie avec une meilleure coordination des volontés notamment dans les wilayas productrices.D’ailleurs, Hadj Barakat lance un appel aux autorités locales de Béchar pour lui faciliter, en compagnie d’autres exploitants de palmeraies, les procédures afin de représenter la wilaya de Béchar dans le consortium d’exportation et de valorisation des dattes algériennes (CEVDA) créé en mars 2015 . La réunion ayant abouti à la création de cette organisation professionnelle a eu lieu à Tamanrasset entre les présidents des coopératives des dattes des wilayas de Ouargla, Tamanrasset, Ghardaia, Biskra, El-Oued, Adrar, Bechar, Djelfa, Tindouf, Illizi, et Tébessa.

M.T.

DANS LA PALMERAIE

Ksar Idir (Béchar)

Hadj Barakat, du paramédical à l’agriculture

A Ksar Idir, une petite localité relevant de la commune de Temtert et située à 40 km de Béni Abbes dans la wilaya de Béchar, active El Hadj Barakat dans sa palmeraie. Un choix qu’il a voulu malgré qu’il a le diplôme de technicien en paramédical.

Par Mourad Tayeb

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ZOOM

Perte et gaspillage de la nourriture

1 000 milliards de dollars par anActuellement, un tiers de la production alimentaire mondiale - soit assez de nourriture pour nourrir deux milliards de personnes pendant un an -est perdu ou gaspillé chaque année. Les ministres de l’agriculture du G20 ont noté que les pertes énormes de nourriture et le gaspillage tout au long des chaînes de valeur alimentaires sont «un problème mondial d’une importance économique, environnementale et sociétale immense».

La FAO et l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) ainsi que le

programme de recherche du GCRAI sur les politiques, institutions et marchés financiers (PIM) ont lancé en décembre 2015 une nouvelle initiative visant à améliorer la coopération mondiale en matière de mesure et de réduction des pertes et du gaspillage alimentaires. En mai dernier, les ministres de l’agriculture du G20, réunis à Istanbul, avaient demandé à la FAO et à l’IFPRI de lancer cette initiative.La plateforme technique sur la mesure et la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires est un réseau de partage d’informations et de coordination impliquant les différentes parties prenantes, notamment les organisations internationales, les banques de développement, les organisations non gouvernementales et le secteur privé.Environ 800 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim. La malnutrition reste également très répandue avec quelque deux milliards de personnes souffrant de déficit en nutriments essentiels comme le fer, le zinc et la vitamine A. A cela s’ajoute l’augmentation du nombre de personnes atteintes de surpoids et d’obésité, en particulier dans les pays à revenu intermédiaire.

Gaspillage dans les pays pauvresLa nourriture est perdue quand elle se gâte ou qu’elle est jetée avant d’atteindre le produit final ou le stade de détail. Elle est gaspillée quand elle se gâte pendant la vente au détail ou qu’elle est rejetée par les consommateurs. La plupart des pertes de nourriture se produisent au stade de la post-production (récolte, transport et stockage). Cela est dû principalement à l’insuffisance des infrastructures dans les pays en développement alors que dans les pays développés, le gaspillage alimentaire est un problème qui se pose

aux stades de la commercialisation et de la consommation.Des études de l’IFPRI ont montré que le développement des infrastructures est essentiel pour réduire les pertes alimentaires après récolte. Toutefois, la réduction des pertes de nourriture n’est pas une alternative à faible coût pour atteindre la sécurité alimentaire et une bonne nutrition. C’est plutôt la réduction à grande échelle des pertes après récolte qui nécessite des investissements publics et privés car elle soutient la croissance de la productivité à long terme qui contribue, à son tour, à la sécurité alimentaire. La FAO estime que plus de 40 % des plantes à tubercules, des fruits et des légumes sont perdus ou gaspillés, de même que 35 % des poissons, 30 % des céréales et 20 % des oléagineux, de la viande et des produits laitiers. Au total, les pertes alimentaires représentent une valeur économique d’environ 1 000 milliards de dollars par an.Des études de la FAO ont également montré que le gaspillage alimentaire est responsable à la fois de l’émission dans l’atmosphère de milliards de tonnes de gaz à effet de serre, de la consommation de quelque 250 km3 d’eau et de l’exploitation de 1,4 milliard d’hectares de terre chaque année.

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N°25 - Janvier 2016 11

Quelque 10.196 quintaux de dattes de différentes variétés ont été cueillis dans les

palmeraies du sud de la wilaya de Naâma, soit une légère hausse par rapport à la campagne de cueillette de la saison précédente, selon la direction des services agricoles (DSA).Cette production, récoltée à partir de quelque 40.000 palmiers à travers les communes de Moghrar, Djeniène Bourezgue, Asla et de Tiout, se répartit entre diverses variétés, notamment El-Feggous, El-Ghers, Lahmira er Adhma, a-t-on précisé.Les rendements obtenus à travers les nouveaux périmètres agricoles de Hadj-Mimoune (commune de Djeniène Bourezgue) et les anciennes palmeraies telles que Kalaât Cheikh Bouamama (daïra de Moghrar), se situent entre 40 et 58 quintaux à l’hectare, selon la même source.Une légère hausse de 286 quintaux a été relevée cette saison dans la production, comparativement à la saison dernière, induite par une augmentation du nombre de palmiers

entrés en phase de production et favorisée aussi par les opérations de traitement contre les maladies du palmier et par les bonnes conditions climatiques.Plusieurs mesures d ’ a c c o m p a g n e m e n t ont été concrétisées, dans le but d’assurer une bonne production, à l’instar du lancement d’un large programme de vulgarisation agricole en direction des agriculteurs, tels que les systèmes d’irrigation et la protection de la production contre les intempéries, en sus de la mobilisation des moyens matériels nécessaires afin de réussir une bonne saison agricole dans les communes concernées par la phoeniciculture.Les agriculteurs appréhendent, cependant, le problème d’absence d’espaces de commercialisation et de chambres froides qui reste

toujours posé, amenant certains à changer d’activité agricole, tandis que d’autres essayent de commercialiser leurs produits hors wilaya, a relevé le secrétaire général de la Chambre de l’agriculture, Abdelkrim Boudouaia.Des efforts sont consentis ces dernières années dans la région afin de développer les palmeraies, à travers la mobilisation d’importantes enveloppes financières dans le cadre du programme national du développement agricole, afin de réhabiliter les palmeraies de la région qui s’étendent sur une surface de 80 hectares, et ce à travers leur protection contre l’érosion des sols et le remplacement des vieux palmiers.Une surface de plus de 600 hectares a été mise en valeur pour la plantation des plants de palmiers, à travers les régions d’El-Euch, N’tila, Sidi-Brahim et Darmel (Sud de la wilaya), et les agriculteurs ont bénéficié d’équipements de plusieurs puits agricoles et de réseaux d’irrigation de goutte-à-goutte, ont indiqué les services de la DSA.

(APS)

ZOOM

Un patrimoine de 40.000 palmiers à Naâma

10 000 quintaux de dattes cueillisUne légère hausse de 286 quintaux a été relevée cette saison dans la production, comparativement à la saison dernière, induite par une augmentation du nombre de palmiers entrés en phase de production et favorisée aussi par les opérations de traitement contre les maladies du palmier et par les bonnes conditions climatiques.

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QUESTIONS-REPONSES

«4 500 agriculteurs activent dans les palmeraies»Cette année la production de datte a été très satisfaisante avec notamment une bonne qualité par rapport aux compagnes précédentes. Les efforts accomplis par les agriculteurs au niveau des différentes palmeraies éparpillés au niveau du territoire de la wilaya de Ghardaïa ont porté leurs fruits.Dans cet entretien, Slimane Lassakeur, président de la chambre de l’agriculture de la wilaya de Ghardaïa depuis 1994, président de l’association des éleveurs bovins laitiers de la wilaya de Ghardaïa, vice-président du conseil de wilaya interprofessionnel du lait et secrétaire du conseil régional interprofessionnel du lait, donne des indications fort intéressantes sur le secteur de l’agriculture dans cette région de l’Algérie.

Slimane Lassakeur. Président de la Chambre de l’agriculture de la wilaya de Ghardaïa

Entretien réalisé par Ryad Ben

Quels sont les importants résultats réalisés dans l’agriculture au niveau de la wilaya de Ghardaïa ?

D’importants résultats sont réalisés au niveau de la wilaya de Ghardaïa dans le secteur agricole. D’ailleurs, il y a lieu de relever que le développement de l’agriculture a eu pour conséquence l’obtention de rendements très significatifs durant cette saison.Ainsi, il faut mentionner très particulièrement les résultats obtenus dans la production laitière malgré les conditions climatiques très difficiles cette année. Ensuite, il y a également les bons chiffres réalisés dans la production de miel, mais c’est surtout la production oléicole qui a connu en hausse remarquable d’année en année.

Comment appréciez-vous la production des dattes pour cette saison agricole ?

Cette année la production de datte a été très satisfaisante avec notamment une bonne qualité par rapport aux compagnes précédentes. Il faut dire que les efforts accomplis par les agriculteurs au niveau des différentes palmeraies éparpillés au niveau du territoire de la wilaya de Ghardaïa ont porté leurs fruits.Malgré certains problèmes qui se sont posés aux exploitants des palmeraies dont notamment la main d’œuvre, mais leur volonté et leur

courage pour bien travailler la terre ont abouti à de bons résultats.

Combien d’agriculteurs activent dans les palmeraies dans la wilaya de Ghardaïa ?

Le nombre d’agriculteurs qui activent au niveau des différentes palmeraies situées dans la wilaya de Ghardaïa s’élève actuellement à 4 513 agriculteurs. C’est pour dire combien les palmiers demeurent un patrimoine ancestral auxquels les agriculteurs de Ghardaïa restent très attachés d’une génération à une autre.Une grande partie des palmeraies est un héritage et donc les familles font tout pour préserver et développer ce type d’exploitations agricoles.

Quels sont les principaux problèmes qui freinent le bon développement du secteur des dattes à Ghardaïa ?

Les principaux problèmes qui

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Le nombre d’agriculteurs qui activent au niveau des différentes palmeraies situées dans la wilaya de Ghardaïa s’élève actuellement à 4 513 agriculteurs. C’est pour dire combien les palmiers demeurent un patrimoine ancestral auxquels les agriculteurs de Ghardaïa restent très attachés d’une génération à une autre.

Une grande partie des palmeraies est un héritage et donc les familles font tout pour préserver et développer ce type d’exploitations agricoles. C’est également une bonne ressource financière pour la survie de certaines familles qui dépendent des recettes de la vente des dattes.

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QUESTIONS-REPONSES

«4 500 agriculteurs activent dans les palmeraies»

Les principaux problèmes qui freinent le bon développement du secteur des dattes à Ghardaïa sont le manque de main d’œuvre spécialisé exerçant dans la palmeraie. Il s’agit ici particulièrement du cas des grimpeurs qui font de plus en plus défaut surtout durant la période de cueillette des dattes où il faut un nombre assez suffisant pour venir à bout des grappes de dattes.

freinent le bon développement du secteur des dattes à Ghardaïa sont le manque de main d’œuvre spécialisé exerçant dans la palmeraie. Il s’agit ici particulièrement du cas des grimpeurs qui font de plus en plus défaut surtout durant la période de cueillette des dattes où il faut un nombre assez suffisant pour venir à bout des grappes de dattes. Autre problème qui se pose également au niveau des palmeraies

c’est celui du machinisme agricole adapté qui manque cruellement et qui reste, d’une manière ou d’une autre, la solution d’avenir.

La chambre de l’agriculture de la wilaya de Ghardaïa a-t-elle développé des partenariats avec des organisations activant dans le secteur des dattes au niveau national ?

La chambre de l’agriculture de la wilaya de Ghardaïa fournit continuellement de grands efforts pour mener à bien les missions qui sont les siennes notamment pour le bien des agriculteurs. Elle mène des actions d’information et de sensibilisation pour éviter certains problèmes qui se posent généralement aux exploitants agricoles.Pour le secteur phoenicicole, la chambre de l’agriculture de la wilaya de Ghardaïa ne cesse d’accompagner les agriculteurs pour l’exportation des dattes. Dans ce cadre, malgré un marché local qui demeure important, mais une grande part des dattes cueillies notamment celles de bonne qualité mérite d’être exportée.

R.B.

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DOSSIER

Mobilisation de gros moyens

La gestion de l’eau en Algérie

Depuis le début des années 2000, le gouvernement algérien a pris des mesures importantes pour sortir de la situation de pénurie d’eau qui touchait le pays. La question hydraulique a été placée en priorité sur l’agenda politique et de gros moyens ont été mis en œuvre pour mobiliser de nouvelles ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles.

En 2011, M. Bekele Debele Negwo, expert à la Banque mondiale, a désigné l’Algérie

comme un «pays exemple» dans la région Moyen-Orient-Afrique du Nord (Mena) en matière de mobilisation des ressources en eau.La nouvelle politique de l’eau s’est ainsi structurée autour de deux axes stratégiques :•lle développement de l’infrastructure hydraulique : barrages, transferts, stations de dessalement d’eau de mer, stations d’épuration etc.•lla réforme institutionnelle du secteur de l’eau qui vise à promouvoir une meilleure gestion de la ressource.Afin de réduire le déficit croissant de mobilisation de ressources en eau, les autorités algériennes ont privilégié une politique de l’offre. Peu d’actions ont été conduites pour agir sur l’évolution de la demande en eau, c’est-à-dire les comportements des usagers. Si cet aspect se révèle crucial afin de réduire

les pressions sur la demande en eau, il doit s’articuler avec une vraie politique de réduction des fuites et des gaspillages. Les trois leviers qui visent à influer sur la consommation des ressources en eau sont les programmes de sensibilisation, les politiques de tarification et la transition vers des équipements plus économes en eau. Ces trois leviers devraient davantage être actionnés pour répondre aux enjeux de l’eau en Algérie.

Tarification équitableL’orientation progressive vers une gestion intégrée des ressources en eau au cours des années 2000 a renforcé le rôle des Agences de bassins hydrographiques (ABH). Elles sont chargées, entre autres, de mettre en place des « actions d’information et de sensibilisation des usagers domestiques, industriels et agricoles en vue de promouvoir l’utilisation rationnelle et la protection des ressources en eau ». À ce titre, des

classes d’eau, séminaires et colloques sont organisés et des brochures sont publiées en vue de toucher en priorité les jeunes générations. Le rôle des ABH mériterait d’être renforcé dans ce domaine afin de leur donner des attributions claires et fortes sur ce sujet.Une tarification équitable de l’eau semble être un moyen efficace pour inciter les usagers à adapter leur consommation à leurs besoins. Les décrets de 2005 et 2007 soulignent que la nouvelle tarification de l’eau est désormais axée autour du principe de couverture des coûts réels du service de l’eau par les redevances payées par les usagers. En réalité, cette exigence est difficilement appliquée et le ministère des Ressources en eau tarde à réévaluer dans ce sens les bases tarifaires, à la fois pour les usages domestique et industriel, mais aussi pour l’usage agricole (fixées aujourd’hui à 2,5 centimes d’euro le m3).

Par Morgan Mozas et Alexis Ghosn (*)

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DOSSIER

Le manque d’acceptabilité sociale par les usagers d’une hausse des tarifs de l’accès au service de l’eau explique en partie cette situation. Plusieurs spécialistes reconnaissent qu’une eau cédée à 10 % de son prix n’engendre pas un usage rationnel de la ressource. Si dans l’inconscient collectif il est souvent admis « que l’eau est un don du ciel », la mobilisation, le stockage, le transfert, la production d’eau potable et la distribution de l’eau nécessitent pourtant d’importants engagements financiers.La loi nationale algérienne définit l’eau comme un «bien de la collectivité nationale» et sa gestion est un service public encadré juridiquement quelles que soient les stratégies élaborées pour l’un ou l’autre mode d’exploitation ou de gouvernance. La volonté affichée d’un système tarifaire progressif (barèmes progressifs par tranche et par usagers) et unifié à travers l’ensemble du territoire national pose la question du financement, longtemps éludée du fait des ressources issues des exportations d’hydrocarbures. En 2012, la moyenne d’une facture d’eau dans le budget d’un ménage algérien

s’évalue autour de 1 % de son revenu global.

Payer le prix réel de l’eau !Pour les autorités, la difficulté majeure consiste à concilier les données sociales, le contrôle des consommations et le respect de l’environnement. Cette situation explique le refus d’augmenter le prix de l’eau domestique et agricole à la hauteur des dépenses effectuées pour sa mobilisation et d’internaliser les coûts en lien avec la raréfaction des sources (pollution, pompages et forages excessifs, épuisement des eaux fossiles, etc.). Les responsables de l’hydraulique estiment que les usagers ne paieront l’eau à son juste prix qu’une fois que les services seront qualitativement et quantitativement satisfaisants.

Diversification des partenariats

Depuis que les autorités ont fixé comme priorité l’amélioration de la situation hydraulique du pays, on constate une diversification de ses partenaires

internationaux dans ce secteur. À titre d’exemple, deux accords furent signés en juin et octobre 2010 entre l’Algérie et le Koweït actant leur coopération dans les domaines du dessalement d’eau de mer, de l’agriculture et du tourisme. Le mémorandum d’entente stipule que les deux parties «s’engagent à renforcer la coopération scientifique et technique, à travers l’échange d’expériences et d’experts» et appuie en particulier sur la planification stratégique dans l’usage de ressources en eau non-conventionnelles.

Plus largement, cette coopération dispose d’un cadre commun où les ministres se réunissent : le Conseil ministériel arabe de l’eau, qui a adopté en 2011 une stratégie de sécurité hydrique dans le monde arabe jusqu’à l’horizon 2030. Par ailleurs, les pays émergents occupent une place de plus en plus importante. A titre d’exemple, un mémorandum d’entente a été signé entre l’Algérie et la Corée du Sud sur la mise en place de mesures visant la sécurisation des barrages, l’assainissement et la réutilisation des eaux usées épurées à usage agricole. Une partie comprenant la formation de cadres algériens dans les métiers de l’eau et de l’assainissement a également été actée entre les deux pays. ../..Ph DR

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DOSSIER

../..La Commission européenne appuie quant à elle le partenariat entre l’UE et l’Algérie. En 2007 le premier programme d’appui budgétaire sectoriel en Algérie a vu le jour et a été axé sur la planification de l’eau à long terme et sur le développement institutionnel. Il a été suivi d’un second en 2012 pour soutenir les réformes des autorités algériennes dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement, intitulé Plan Eau II40. Ce plan, en plus de soutenir la création d’un centre national de formation aux métiers de l’assainissement, envisage de mettre en œuvre un réseau d’assainissement national digitalisé et de renforcer le laboratoire central d’Alger pour s’assurer des analyses optimales de la qualité des eaux. Dernièrement, Marek Skolil, chef de la délégation de l’UE en Algérie, a d’ailleurs souligné, reconnu et félicité les efforts entrepris par le pays dans le secteur de l’hydraulique.

L’expérience algérienneLa volonté de l’Algérie de s’ouvrir progressivement à l’international, voire d’exposer son expérience acquise dans le secteur de l’eau, s’illustre à travers sa participation active lors de nombreuses rencontres internationales (Forum mondial de l’eau en 2012, Journée mondiale de l’eau en 2012-2013, Global Water Summit, Conseil des ministres

arabes de l’eau, etc.).L’étude analyse et détaille, d’une part, les efforts consentis par l’Algérie pour augmenter et diversifier la mobilisation des ressources en eau. D’autre part, les autorités ont mené à bien le dessein d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, avec une capacité de production d’eau potable multipliée par trois en dix ans et des taux de raccordement de la population aux réseaux publics d’eau potable et aux réseaux d’assainissement de respectivement 95 % et 87 %. Toutefois, les ressources mobilisées ne suffisent pas à offrir des services efficients dans toutes les régions du pays et des progrès majeurs restent à faire dans les zones rurales et les petites-moyennes

villes, en associant alimentation en eau potable et assainissement. Les besoins en eau pour l’irrigation sont quant à eux loin d’être satisfaits (seulement 40 % sont couverts).

Ressources non-conventionnellesLa dizaine d’années qui s’est écoulée depuis les premières grandes constructions d’ouvrages hydrauliques a également montré les limites (financières, environnementales et sociales) des politiques de l’offre pour répondre à un contexte de rareté des ressources. Les perspectives à court et moyen terme pour l’Algérie se regroupent prioritairement autour de deux axes. Tout d’abord la poursuite de la mobilisation de nouvelles ressources en eaux conventionnelles et non-conventionnelles pour sécuriser l’alimentation en eau potable et renforcer l’irrigation. Une stratégie nationale ambitieuse, ensuite, en matière de gestion de la demande.Les programmes d’économie et de protection des ressources hydrauliques sont appelés à se traduire en objectifs ciblés et quantifiés. Les actions de sensibilisation devraient aller de pair avec une implication plus grande des usagers41, notamment les agriculteurs. Donner autant d’importance à la gestion de la demande qu’à l’offre apparaît comme le défi majeur à long terme pour que la gestion des ressources en eau intègre les enjeux de durabilité, au sens environnemental et économique.

Mobilisation de gros moyens

La gestion de l’eau en Algérie

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DOSSIER

À l’échelle méditerranéenne, où la situation de stress hydrique est une réalité pour chaque pays, le développement de stratégies visant à mobiliser massivement des ressources en eau non-conventionnelles a conduit à minimiser les impacts sur l’environnement. La réduction de la pollution (d’origine tellurique) en Méditerranée fait partie des projets structurants de l’Union pour la Méditerranée. Les ressources allouées pour la diminution des pollutions industrielles et domestiques en Algérie ne sont jusqu’à présent pas suffisantes. Or, les rejets de saumure résultant de l’osmose dans l’opération de dessalement et la consommation d’énergie fossile de ce procédé invitent à penser l’impact des choix effectués en prenant en compte l’érosion de la biodiversité des écosystèmes de la région euro-méditerranéenne.

L’horizon 2025

Un plan d’action national qui fixerait des objectifs précis en matière de réduction des pollutions à l’horizon 2025 pourrait inclure le traitement des eaux usées des villes côtières, la réduction de polluants industriels et agricoles (pesticides) ainsi que de déchets à hauts risques. L’amélioration des techniques et l’application de la législation et de la réglementation (pour les eaux industrielles non traitées) sont deux

moyens réalistes de lutter contre la pollution.La possibilité d’utiliser les énergies renouvelables pour le fonctionnement des stations de dessalement d’eau de mer devient également une alternative envisageable.La production hydroélectrique a fortement diminué depuis 2010 en Algérie mais les besoins en eau pour le secteur de l’énergie sont amenés à progresser avec le développement des énergies renouvelables et l’exploitation potentielle du gaz de schiste (à fracture hydraulique). L’eau et l’énergie sont interdépendantes comme le montrent les besoins en énergie

pour l’eau, en constante augmentation : pompage, transferts, stations d’épuration et de dessalement d’eau de mer.

Des chantiers durables

Même dans le scénario le plus favorable, qui suppose une diminution drastique des pertes dans les réseaux de distribution et la généralisation des équipements économes en eau, la situation de pénurie d’eau en Méditerranée devrait persister et l’écart entre les deux rives s’accroître à l’horizon 2050.Dans un tel contexte, une gouvernance de l’eau qui sache relier l’échelon local à l’échelon national devrait également pouvoir doter, au niveau régional, les agences de bassins hydrographiques d’autonomie et de responsabilités financière et technique. Si l’Algérie a entamé un cycle de réformes pour s’éloigner de la situation de pénurie en eau dans laquelle elle se trouvait, les autorités sont appelées à poursuivre leurs efforts dans le secteur hydraulique et à s’engager dans des chantiers durables à long terme.

(*) M.M. et A. G. Chefs projet d’IPEMED (Institut de prospective économique du monde

méditerranéen)

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INFOS PLUS

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Intercond est fabricant et concepteur d’équipement de production industrielle. Elle étude, fabrique et assure la mise en service et le service après vente. Elle adapte

à son actif des réalisations variées dans le domaine du conditionnement et de l’ensachage.Fondée en 1991 en Algérie, l’Eurl Intercond exerce les activités suivantes :llConception et fabrication d’ensacheuses / conditionneuse. llConception et fabrication d’unité de dosage automatique et semi-automatique. llSous-traitance et maintenance des machines, sous ensemble et pièces détachés. llMélangeur. L’objectif de l’entreprise est le développement d’une gamme de machines basé sur la qualité et le service. Nous souhaite produire des machines au meilleur rapport qualité/prix du marché. Pour cela Intercond s’efforce constamment à améliorer ses montages et simplifie l’utilisation de son matériel. L’entreprise utilise des composants de marque et disponible sur le marché. L’étude, le montage mécanique et électrique, la mise en service ainsi que le service après vente sont toujours assurés par des employés de l’entreprise. Les machines et équipements d’Intercond sont utilisés dans les industries agro-alimentaires, détergentes, cosmétiques et chimiques par des sociétés allant de grands industriels à la PME.

INTERCOND fournit des machines de conditionnement et de remplissage pour une grande variété de secteur industriels. Ses machines sont adaptées à de nombreux types de produits et d’emballages.Divers types de produits:llCafé poudre et grain. llPatte courte. lllevure chimique et améliorant. llCacao. llLait en poudre. llGarantica. llConfiserie, Bonbons. llPop corne llAssaisonnement, Epices poudre et grain. llGrains, Riz, Lentille, Haricot, Poids Chiche, Couscous. llSucre glace, Sucre cristallisé, Sucre en stick, Flan. llPistache, Cacahuète et divers granulés. llDétergent en poudre. llDivers produits chimiques en grains et poudres.

Structure profilé et inox alimentaireLes machines d’Intercond sont fabriquées avec structure en profilé d’acier approprié et toutes les parties en contact avec le produit sont en acier Inox alimentaire. Ces machines ont été conçues et fabriquées localement et elles sont commercialisées avec succès à travers tout le territoire national.Intercond assure aussi la pièce de rechange et le service après vente ainsi que la garantie de ses produits. L’entreprise est spécialisée aussi dans la fabrication et la conception des produits:llTubes conformateurs (rond, rond à fond rectangulaire et rectangulaire) llMâchoires de soudure. llConvoyeur à chargement à vis et à bande (spécifique) avec sonde de démarrage automatique. llMécanisme pour fond plat. llTapis de dégagement des produits (spécifique). Intercond assure l’étude et le montage des accessoires sus-cités sur toutes les marques et types de machines de conditionnement.

VUE SUR L’ENTREPRISE

Fabrication de machines pour conditionnement et emballage

Intercond et ses 25 ans de serviceLes machines et équipements d’Intercond sont utilisés dans les industries agro-alimentaires, détergentes, cosmétiques et chimiques par des sociétés allant de grands industriels à la PME. Basé à Blida, Intercond packaging est fabricant et concepteur d’équipement de production industrielle.Ph DR

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LES TECHNIQUES

Après la protection des régimes des dattes pendues sur les palmiers contre les différents bioagresseurs survivant dans la palmeraie. Il est important de

maintenir la protection en post- récolte avec une préparation judicieuse de la campagne de cueillette qui touche deux phases importantes :

Préparation des locaux de stockage Cette phase débutera avant l’aménagement des locaux, tout en réfléchissant sur les points suivants :llLe bon choix de l’emplacement des lieux de stockage qui doivent être loin des palmeraies dans la mesure du possible pour minimiser le déplacement des bioagresseurs de la parcelle ;llLe respect des critères d’installation de ces lieux y compris l’exposition nord, l’aération et l’étanchéité ;llL’occlusion des ouvertures (accès et fenêtres) par des insectes-proof ;llL’élimination de l’ancienne récolte pour les locaux déjà opérationnels ;llLe nettoyage à l’eau bouillante javellisée des murs, du sol et du matériel utilisé dans le stockage (caisse, étagères ……etc) ;llLa réparation des fissures et badigeonnage des murs avec

de la chaux (10Kg de chaux vive pour 100L d’eau).Ces mesures sont accompagnées d’une désinsectisation et d’une dératisation poussée de l’intérieur et de l’extérieur des locaux.

Phase de post-récolte Cette phase consiste à entamer des préparations assurant une récolte dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité. Elle comprend :llLe nettoyage et le contrôle des outils ainsi que le matériel utilisé dans l’opération de récolte (matériel de grimpage et d’élagage, caisses, sacs, cordes et bâches pour couvrir les caisses)llLe ramassage et l’élimination des dattes tombées sur terre (destinées pour l’alimentation des bétails) avant d’entamer la coupe des régimes ;llL’ensachage immédiat des régimes et le ramassage des dattes restées sur la bâche dans des caisses couvertes avant de les acheminer aux centres de triage (élimination des dattes véreuses) ;llLe stockage des dattes triées dans des emballages fermés;llUne fumigation par un fumigeant homologué est nécessaire afin d’éviter le développement de l’insecte dans les lieux de stockage.

Institut national de la protection des végétaux (INPV)

Protéger la production en post-récolte

La phase de post-récolte consiste à entamer des préparations assurant une récolte dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité. Une fumigation par un fumigeant homologué est nécessaire afin d’éviter le développement de l’insecte dans les lieux de stockage.

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DERIVES DE LA DATTE

Les habitants de Câm Thanh les utilisent pour recouvrir les maisons, comme matériau pour la construction des habitations ou encore pour la production de biens

artisanaux comme les paniers.D’après les anciens de la commune, le métier de constructeur de maisons en nypas date du XIXe siècle. L’artisan Trân Bua, 75 ans, se souvient : «J’ai appris à construire des habitations en palmier d’eau à l’âge de 12 ans. Je suis la 4e génération de ma famille à pratiquer ce métier». Il y a cinq ou six ans, le métier n’avait la cote qu’au sein de la commune et des régions rurales avoisinantes mais ces dernières années, avec le développement du tourisme dit «écologique», les palmiers d’eau, respectueux de l’environnement, ainsi que leurs artisans, occupent une place de choix.Les artisans de Câm Thanh, sont invités par les investisseurs des zones touristiques, des villégiatures ou encore des restaurants à construire des bungalows, des parasols ou des maisons en chaume, leur permettant par la même occasion de voyager partout : Dà Nang, Huê, Quang Ngai, Dak Lak (Centre) et même à Quang Ninh ou Hai Phong (Nord).«Beaucoup d’entre nous reçoivent des commandes ou des invitations à fabriquer des parasols ou des maisons en feuilles de nypa pour les cafés, les restaurants et même les hôtels de luxe situés au bord de la mer. Ces établissements ont trouvé le moyen de donner à leurs ouvrages un peu d’originalité pour impressionner les touristes qui préfèrent les endroits écologiques», explique Dinh Xê, un artisan.

Cinq mois de constructionPour faire une maison entièrement en palmier d’eau, les artisans doivent suivre plusieurs étapes complexes : depuis la cueillette des tronçons ou des feuilles vertes jusqu’au traitement de ceux séchés, pour finir par la formation des formes désirées : chaume, mûr, etc.

Chaque année, les tronçons et les feuilles de nypa sont récoltés aux premier et sixième mois lunaires. Après l’abattage, ils séparent les folioles des pétioles. Les folioles servent à la fabrication du chaume, les pétioles à celle des mûrs. Les folioles et les pétioles seront rassemblés en poignées, puis séchés en plein soleil. Elles macéreront ensuite dans l’eau salée pour éviter les moisissures.Lê Ly, 53 ans, précise que pour construire une belle maison en palmier d’eau, les étapes les plus difficiles sont de tresser les feuilles séchées pour avoir des chaumes de bonne qualité et de fabriquer des tenons de bambous. Chacun est taillé selon la forme d’une gousse d’ail. Il faut des artisans expérimentés pour avoir des tenons de belle forme. «L’art de construction des maisons ne suit aucun principe, sa réussite dépend de l’expertise, de l’expérience et du talent des artisans», explique M. Ly.La maison géante en palmier d’eau de Câm Thanh, créée par l’artisan Phan Môt, 63 ans et 30 ans de métier, est impressionnante. Longue de 15 mètres et large de 11 mètres, elle est supportée par 80 colonnes. Les murs sont en bambous et tronçons de nypas. Le toit en chaume est fait de 100 pièces de feuilles de nypas tressées. La matière première coûte à elle seule 175 millions de dôngs et les travaux environ 700 millions de dôngs pour une durée de construction de cinq mois. Phan Môt est fier de posséder une maison en palmiers, la plus grande de Hôi An et même de tout le Centre. Chaque jour, son établissement accueille des touristes qui viennent la visiter et en savoir plus sur son métier d’artisan.

(Source : www.vietnamtourism.com)

Un métier datant du XIXe siècle

Des maisons en palmier d’eau Si auparavant les palmiers nypas jouaient le rôle de brise-vent et de prévention de l’érosion du sol au Vietnam. Au fil du temps, les habitants de Câm Thanh ont appris à l’exploiter de diverses manières. Le nypa produit de grandes feuilles pennées pouvant atteindre une longueur de neuf mètres.

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OPPORTUNITES

Installation de pompage photovoltaïqueMetlili (Ghardaïa)

Un système de pompage photovoltaïque a été installé à Metlili, région agricole située à 40 km de Ghardaïa, dans un puits réel appartenant à un

agriculteur. Cette réalisation a été utilisée comme système principal pour le pompage d’eau destinée à l’irrigation de la ferme.

Objectifs :L’installation de pompage photovoltaïque vise plusieurs objectifs dont voici les plus importants :llElargir l’expérience acquise au laboratoire pour un cas réel. llEtude des performances des systèmes de pompage photovoltaïque dans un site réel, llAugmenter la fiabilité du système de pompage photovoltaïque par l’ajout d’un groupe diesel comme source d’appoint, llProcéder à une évaluation technico-économique d’un projet type dédié au pompage photovoltaïque

Fonctions :L’installation de pompage photovoltaïque permet d’assurer deux fonctions principales dans une exploitation agricole:llAssurer les besoins en eau d’irrigation pour la ferme par énergie solaire photovoltaïque llAssurer une irrigation moins coûteuse des palmeraies.

Impact :L’installation de pompage photovoltaïque a différents impactsllInitier les agriculteurs et les exploitants au domaine des énergies renouvelables. llPromouvoir l’agriculture en milieux aride.llAvoir la chance de travailler sur des paramètres réels.

Descriptif :Le système de pompage photovoltaïque se compose de : llun générateur photovoltaïque constitué de 15 modules de marque Isofoton (modèle 130wc) llune pompe DC immergée de type Grundfos d’une puissance de 0. 9 kw installée à une profondeur de 38 m. llcapteurs (résistance shunt pour la mesure du courant jusqu’à 50A, thermocouples de type k pour mesurer la température ambiante et du coffre) pyromètre. Le datalogger de marque Agilent (modèle 34972a) permet l’acquisition de données. Un computer pour la collecte et le traitement des données.

Innovation :Exposer l’apport accru du pompage photovoltaïque sous un climat aride et spécifique et pour aussi des paramètres hydrogéologiques spécifiques.

Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a initié, en mars 2015, l’installation de pompage photovoltaïque pour assurer l’alimentation en eau des palmeraies. C’est une manière d’initier les agriculteurs et les exploitants au domaine des énergies renouvelables

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DESTINATION

Source d’équilibre pour la nature et l’homme

La grande utilité des palmiers du Vietnam

Les plantes ne sont pas toutes originaires d’Asie, cela est notamment dû au climat. On

y trouve des papayers, sapotilliers, ananas, fruits du dragon. Diverses espèces végétales sont présentes, comme les bananiers, manguiers, mangoustaniers, agrumes, gingembre, curcuma, cannelle, citronnelle etc. Quelques plantes comme des orchidées, platyceriums, ficus de toutes sortes, lagerstroemias, palissandres, rotins, aréquiers, et d’autres palmiers sauvages. Plantes de sol aride et sec, comme les dracaenas, euphorbes…Après un parcours de 4.500 km des hauts plateaux du Tibet et avec le concours d’innombrables affluents de la région du Sud-Est Asiatique, le Mékong, une fois arrivé au Việt Nam, devient un immense fleuve, charriant des quantités énormes d’alluvions qui, au fur des ans, a façonné ce vaste et fertile delta. En effet, des vergers, des rizières, des mangroves, des palmiers etc., couvrent tous ces espaces verts à perte de vue. Le Delta du Mékong attire les touristes par le mode de vie d’au jour le jour des communautés vietnamienne, chinoise, cham et khmer, lié à un environnement fluvial.A environ trois kilomètres de la

ville antique de Hoi An, le nuoc Dua (palmier mangrove), la forêt situé sur la commune de Cam Thanh dans la province de Quang Nam au centre Vietnam est devenu une véritable destination touristique.La forêt si situe à la convergence des rivières Thu Bon et Truong Giang avant qu’elles ne se jettent dans la mer de l’Est. La forêt de palmiers ou mangrove de Hoi An joue un rôle important en formant un système de filtration naturel avant la fusion des courants du fleuve dans la mer.Tout au long de l’année la forêt progresse le long des berges de la rivière et du canal. Sur les îlots et les zones autour de la forêt, se trouve un écosystème particulier, qui abrite

de nombreuses espèces de poissons et de crevettes. Les résidents locaux sont bien conscients de la valeur de la palmeraie de mangroves pour l’environnement et pour le tourisme et coopèrent avec les organisations et les entreprises touristiques afin d’exploiter le potentiel touristique, et chaque année d’élargir et de préserver la forêt. Les visiteurs de la forêt peuvent également s’offrir une promenade à vélo à travers la forêt. En traversant les différents chemins, ils pourront voir les agriculteurs locaux lors de la cueillette des feuilles de palmier de mangrove, dont ils se servent comme matériau de couverture et pour des articles d’artisanat.Les bateaux sont toujours disponibles pour transporter les visiteurs le long des canaux pour ramasser les noix de palme de mangrove et profiter d’un verre de noix de coco fraîche.

Le millénaire palmier NypaLe palmier Nypa pousse dans la vase ou la boue, où le courant de la marée lui apporte les nutriments nécessaires à sa croissance. Le palmier peut se disséminer aussi loin que le courant parvient à déposer les graines. Il est courant sur les côtes et les rivières de l’océan indien et de l’océan pacifique du Bangladesh aux îles du Pacifique.

La forêt de palmiers ou mangrove de Hoi An joue un rôle important en formant un système de filtration naturel avant la fusion des courants du fleuve dans la mer. Les visiteurs pourront voir les agriculteurs locaux lors de la cueillette des feuilles de palmier de mangrove dont ils se servent comme matériau de couverture et pour des articles d’artisanat.

Par Sara Djema

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C’est un genre très ancien. On a ainsi retrouvé des restes de pollen fossilisé de palmier mangrove qui sont estimés à 70 millions d’années. Le genre Nypa est l’unique représentant de la sous-famille des nypoideae. Nypa est un genre de plantes de la famille des arécacées qui ne comprend qu’une seule espèce, Nypa fruticans. On trouve à Cửa Đại une grande et belle plage aux sables fins où le soleil brille presque toute l’année. Son cadre naturel et primaire ainsi que les palmiers longeant la côte font de cette plage Vietnam un véritable oasis de bien-être.

Le palmier Areca catechuLes palmiers du Vietnam semblent peu étudiés. Le palmier le plus souvent planté près des habitations jusque dans la capitale est de toute évidence l’aréquier Areca catechu. Sa noix mélangée à de la chaux éteinte et des feuilles de bétel est mastiquée en guise de stimulant par des habitués, des femmes âgées. Dans la région Nord de Hanoi, vers le magnifique lac Ba Be, de très grands palmiers dont les palmes servent à couvrir les toits dominent rizières, champs de thé et habitations rurales. Il s’agit sans doute de Livistona speciosa, aux larges palmes en éventail dont les pétioles comportent une raie jaune. Le palmier à sucre Arenga pinnata est

très commun, bien qu’il n’y ait pas de très grands sujets et qu’on ne semble pas utiliser sa sève pour produire du sucre. En pleine nature il est visible facilement depuis les routes ou le long des rivières ou lacs dans la région du lac Ba Be, et dans le Nord vers la frontière chinoise. Quelques beaux Caryota mitis sont aussi présents, mais ce sont surtout d’énormes Caryota maxima dépassant la canopée dans des lambeaux de forêt humide. Ce paysage grandiose et unique où le palmier domine majestueusement à moins de dix kilomètres de la ville de Lai Chau mériterait une visite plus approfondie.

Le «chapeau de feuilles»Très utilisé à la campagne pour se protéger du soleil et de la pluie, le chapeau conique est une des nombreuses particularités de ce pays asiatique. Il ne faut pas cependant mélanger cet accessoire indispensable des paysans vietnamiens avec les chapeaux chinois le «lìmào» et japonais le «sugegasa». Ce chapeau vietnamien présente ses qualités propres. Le chapeau vietnamien utilise comme matériaux des feuilles de latanier. Une espèce de palmier qui pousse en abondance au cœur du Vietnam, dans ses forêts de moyenne altitude. C’est la raison pour laquelle, ce couvre-chef est dénommé nón lá qui est littéralement traduit en français par «chapeau de feuilles».Le «nón quai thao» est également un

autre chapeau vietnamien traditionnel fait de feuilles de palmier ayant la forme ronde et très large (diamètre : 70–80 cm). Jusqu’au début du 20ème siècle, il était souvent porté par les femmes du Nord du Vietnam. Aujourd’hui, on ne le retrouve que dans les spectacles ou manifestations folkloriques. C’est un «nón lá» spécial de la région de Hué. Il se caractérise par la présence d’un poème (bài thơ en vietnamien) ou des motifs décoratifs intégrés habilement entre les 2 couches de latanier et cette finesse romantique ne se montre qu’à la lumière.

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MALADIES DES PALMIERS

Contre le papillon palmivore et le charançon rouge

Traitements d’intervention sur les deux ravageursLes cycles biologiques du papillon palmivore et du charançon rouge étant convergents, il est possible de faire «d’une pierre, deux coups...», par une intervention phytosanitaire ciblée sur les deux cycles respectifs de ces ravageurs.

Le choix d’une technique de grimpe adaptée :La réussite d’une intervention nécessite de «faire-corps» avec le palmier, de bien voir et de bien opérer avec ses deux mains aux plus proche du tissu végétal.

Palme-doc n’utilise pas de nacelle élévatrice, en raison d’un manque d’approche par rapport à la tête du palmier, de la lourdeur à effectuer un 360° autour du palmier, de son encombrement sur la voierie, et enfin de son défaut d’accessibilité aux palmiers isolés, de plus son emploi majore le coût d’intervention.Palme-doc n’utilise pas aussi de griffes, dont les blessures qu’elles infligent sur le stipe (tronc) sont non seulement inesthétiques, mais aussi peuvent induire un risque de maladie par les champignons pathogènes.Il faut savoir que les palmiers ne peuvent pas cicatriser comme les arbres le font avec leur écorce, chaque blessure reste donc en stigmate et risque d’être une porte d’entrée pour des maladies.

Technique du «baumvelo» :llAccessibilité en tous lieux et toutes hauteurs.llRapidité d’intervention.llRotation à 360°.llErgonomie + sécurité de travail.llAbsence de blessure induite au palmier.llAbsence d’encombrement sur la voierie.llAbsence de nuisance sonore.llBaisse du coût d’intervention.

L’importance du diagnostic : Le diagnostic est un acte important pour jauger le niveau d’infestation du palmier, elle conditionne la stratégie d’intervention (choix qualitatif et quantitatif de produit phytopharmaceutique, assainissement ou pas).Remise à chaque propriétaire de palmier, la fiche de diagnostic sert aussi de base pour définir et proposer le devis d’intervention.

L’assainissement du palmier :llL’assainissement concerne les palmiers dont les niveaux d’infestation sont importants;llLa densité et la progression des larves associées à la pourriture, sont telles que la pression de l’infestation enserre les derniers tissus sains du bourgeon du palmier, il est donc nécessaire d’opérer par ablation des tissus infectés (‘’dendrochirurgie’’), en veillant à ne pas toucher au bourgeon.

L’assainissement permet :llde libérer le palmier des ses larves de ravageurs.llde ‘’raboter’’ les galeries jusque dans leurs profondeurs.llde décaper la pourriture issue des tissus en décomposition.Une fois l’assainissement terminé, on «embraye dans la foulée» sur l’application du traitement curatif pour éradiquer les dernières larves qui pourraient rester.Il est à remarquer que le rendu visuel du palmier après un assainissement peut sembler déconcertant, mais il faut savoir que les palmiers ont une capacité de reprise phénoménale, faites confiance au bourgeon (méristème) pour produire rapidement de nouvelles palmes, il suffit généralement d’une saison pour que le palmier reprenne sa forme.

Le traitement curatif du palmier :llLa difficulté d’appliquer le traitement à l’intérieur du palmier...llLa structure ‘’plastique’’ des couches externes du palmier est très peu perméable, remettant ainsi en question l’efficacité des traitements par simple pulvérisation.llLes larves des ravageurs sont donc protégées par

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MALADIES DES PALMIERS

Traitements d’intervention sur les deux ravageurs

«l’armure» du palmier, heureusement il existe des points de porosité, la technique consistera à utiliser ces portes d’entrée pour faire diffuser le traitement à l’intérieur de chaque palmier.Mieux que l’efficacité, la recherche de l’efficience...L’efficacité ne veut rien dire, si un produit phytopharmaceutique est mal appliqué.Les limites de la pulvérisation sur palmier est un sujet qui avait été clairement abordé lors du dernier colloque de Nice (réunion annuelles des spécialistes mondiaux du palmier).

L’application par l’Apex :(En une seule fois lors de la première intervention) Le but de cette technique est d’adapter et d’optimiser la pulvérisation, pour imprégner l’intérieur de la tête du palmier avec la juste quantité de solution phyto-pharmaceutique.

Avantages:llCiblage du traitement curatif dans les tissus infestés par les larves.llLe produit imprègne et reste confiné à l’intérieur du

palmier.llLe contrôle optimal de la quantité et de la qualité de produit.llUn meilleur contrôle de l’impact environnemental.(absence de rejet aérien et absence de ruissellement au sol).llPotentialisation de produits dont l’efficacité était remise en cause.

Principes actifs :Les insecticides sont choisis selon leur niveau d’efficacité curative et selon leur affinité envers Paysandisia archon (papillon palmivore) et Rhynchophorus ferrugineus (charançon rouge). Ce sont des produits agrées

AB (Agriculture Biologique) et homologués pour la lutte contre les 2 ravageurs du palmier.Mortalité sur les larves de ravageurs: en 48h.Ce qui compte, c’est la technique d’application...Après l’application du traitement curatif, et l’éradication des ravageurs à l’intérieur du palmier acquise, la probabilité que le palmier soit de nouveau infesté demeure importante; c’est pourquoi il faut protéger ce dernier contre le risque de sur-infestation en passant à l’étape suivante: l’application du traitement curatif (1X/an) qui prendra le relais des interventions.

Application du traitement préventifLa glue de l’INRA :llUn dispositif anti-pontes + répulsif.llApplication d’une couche protectrice sur la zone de ponte des ravageurs.llDurée d’efficacité => 1an après intervention.llProduit mis au point spécifiquement pour la problématique des palmiers.llAgrée AB (agriculture biologique).La réussite de ce traitement préventif résulte aussi dans sa technique d’application:AlLa viscosité de la glue nécessite une forte pression pour être appliquée.AlUn matériel spécifique pour projeter la glue.AlLa zone d’application requiert précision et profondeur sur le palmier.

De couleur claire au moment de l’application, la glue vire au marron foncé après un temps de séchage d’1h, se confondant ainsi avec la couleur naturelle du palmier.A chaque traitement préventif du palmier, j’attache un soin particulier à une application méticuleuse de la glue, car je dois concilier deux objectifs:llGarantir un objectif phytosanitairellAtteindre un objectif esthétique.

(Source : www.palme-doc.fr)

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SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT

Institut national de la recherche forestière (INRF)

Les objectifs socio-économiques des recherches en cours prennent en compte les grandes orientations du plan d’action forestier à court,

moyen et long termes élaboré par le Plan national de développement agricole (PNDA) du ministère de l’Agriculture et du développement rural.

Les actions prioritaires prévues comprennent :llle reboisement de production et de protection,llla mise en valeur intégrée des terres de montagne et le développement rural, llla réalisation d’aménagements forestiers et de gestion sylvicole, llla protection du patrimoine forestier et la veille permanente sur la santé des forêts;llla régénération des nappes alfatières;llla lutte contre la désertification (protection contre l’ensablement des périmètres agricoles et des infrastructures des zones steppiques et sahariennes);llla protection de la flore et de la faune dans le cadre de la valorisation de la biodiversité.L’INRF est un établissement public à caractère scientifique et technologique fonctionnant selon le décret exécutif n°04-420 du 20 décembre 2004 modifiant le décret de création n° 81-348 du 12 décembre 1981. Conformément aux textes fixant les missions de l’I.N.R.F, les domaines de recherches ont été ventilés en 03 unités de recherche, ces unités de recherche comportent des divisions, des équipes de recherche et les moyens de recherche appropriés.

1-Unité de recherche en foresteriellDivision de recherche en écologie et biodiversité. llDivision de recherche en santé des forêts.llDivision de recherche en sylviculture.2-Unité de recherche en biotechnologie forestière et reboisementllDivision de recherche en génétique et biotechnologie.llDivision reboisement.3-Unité de recherche en érosion éolienne et hydriquellDivision érosion hydrique.llDivision érosion éolienne.Les programmes de recherche de l’INRF visent à développer les connaissances et savoir-faire dans les domaines suivants : llla croissance, la production et la sylviculture des arbres et des peuplements forestiers, steppiques et sahariens; la technologie du bois et la valorisation des dérivés et sous-produits forestiers et para-forestiers; la Protection des forêts contre les incendies; lll’écologie et le fonctionnement des écosystèmes forestiers, steppiques et sahariens;lll’amélioration génétique des espèces forestières, steppiques et sahariennes; l’utilisation et la conservation de la biodiversité, la biologie et la physiologie du développement ; les biotechnologies forestières ;llle reboisement; l’amélioration des techniques de reboisement et de production de plants ; la culture des essences à croissance rapide; llL’entomologie et la pathologie forestières;llla faune sauvage et l’aménagement cynégétique;lll’érosion hydrique et la mise en valeur intégrée des terres de montagne;lll’érosion éolienne et la désertification des milieux arides et semi-arides;

13 stations régionales dans des écosystèmes

L’Institut national de la recherche forestière (I.N.R.F) a créé et équipé 13 stations régionales de recherche implantées dans les principaux écosystèmes forestiers, steppiques et sahariens. Ces stations se répartissent comme suit : Djelfa, Jijel, Tizi Ouzou, Sétif, Tamanrasset, Ténès, Médéa, Telagh, Ain Skhouna, Tlemcen,

El Kala et Baraki.

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SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT

Un découpage spatial biogéographique

L’I.N.R.F a créé et équipé 13 stations régionales de recherche implantées dans les principaux écosystèmes forestiers, steppiques et sahariens: les stations régionales de recherche se répartissent comme suit : Djelfa, Jijel, Tizi Ouzou, Sétif, Tamanrasset, Ténès, Médéa, Telagh, Ain Skhouna,

Tlemcen, El Kala et Baraki.Au niveau spatial, l’institut est organisé en stations de recherche et en stations expérimentales. Celles ci sont des entités de recherche scientifiques pluridisciplinaires, exerçant sous le contrôle, la coordination et le suivi des unités de recherche dont l’activité est dominante.Chaque station a pour objet :-L’organisation, l’exécution et la diffusion des travaux nécessaires à l’amélioration et au développement de la discipline dont elle a la charge.-La constitution, le suivi et la conservation de la documentation et des publications ;-L’établissement de rapports semestriel et annuel,

-L’établissement d’un programme annuel qu’elle soumet au chef du département concerné; -La station centrale peut disposer d’un ou plusieurs laboratoires, des arboreta, des placettes d’essais et des forêts expérimentales;-Elle effectue aussi des travaux relevant des autres disciplines en relation avec la ou les stations concernées. Ces travaux de recherche sont menés conformément au programme arrêté par l’institut et approuvé par le ministère de l’agriculture et du développement rural et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ces stations de recherche sont réparties entre les unités.

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Relations avec les secteurs scientifiques et socio économiques :ll Appui scientifique et technique au secteur des Forêts (expertise, dossiers techniques, suivi de forêts pilotes et de placettes d’essai...).llCollaboration avec les entreprises du secteur des forêts : modernisation des techniques de production des plants forestiers, choix des espèces de reboisement et autres techniques.llConventions de collaboration scientifique avec le secteur universitaire : USTHB, INA, Instituts agronomiques de Blida, Djelfa, Tizi Ouzou, Mascara, Chlef, l’Université de Constantine. llConventions de collaboration scientifique avec le secteur de la recherche scientifique : CNTS, CDER, CRSTRA, CDER, ANRHRelations avec les institutions internationales :llDe 1988 à 1992 des projets de coopération scientifique

bilatérale ont été établis avec deux principaux partenaires :llL’INRA France,/département forêtllL’UCL Louvain La Neuve (Belgique)/ Unité des eaux et forêts llDes concertations sont en cours pour le relance de la coopération scientifique avec les deux partenaires susmentionnés. Relations internationales :ll L’INRF est membre de réseaux de recherche internationaux : llUIFRO, Union internationale des instituts de recherche forestière.llCIHEAM (Formation et recherche).llUniversité de Padoue (Italie) réseau forestier méditerranéen. llOADA (ceinture verte de l’Afrique du Nord).llSylva Méditerranea (FAO) sur la foresterie.

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EQUIPEMENTS AGRICOLES

Algerian Bovines

L’accompagnateur pour un bon élevage

Fort d’une expérience de plus de 15 ans, Algerian Bovines propose à ses différents

clients plusieurs produits. Il s’agit notamment de :

•lUne gamme complète et adaptée de matériel d’élevage comme par exemple des refroidisseurs à lait, des machines à traire, des salles de traite, des abreuvoirs automatiques.•lL’équipement de petite ou moyenne fromagerie.•lDes pièces détachées pour l’ensemble du matériel.•lDes bovins vivants, et notamment des génisses pleines et des veaux d’engraissement.

Algerian Bovines est une entreprise qui fait l’aménagement des étables pour bovins selon les normes, et concrétise le projet d’élevage de ses clients. Elle leur garantit ses produits et assure un service après vente (SAV).

De multiples produitsAplatisseur d’aliment : L’aplatisseur d’aliment a pour objectif de rompre l’enveloppe extérieure des céréales, afin de permettre aux sucs digestifs de pénétrer à l’intérieur de celles-ci. Il n’est donc pas nécessaire de faire des flocons ou de la farine, mais un léger écrasement suffit à améliorer l’assimilation, et limiter les risques d’acidose pour les animaux

Case à veaux : Composé d’une paroi latérale fabriquée en PEHD à double peau, résistante aux chocs. Caillebotis «UP & Clean» en PEHD, antidérapant et relevable.Brosse à veau : L’installation d’une brosse à vache contribue de façon évidente au bien-être de l’animal et, par conséquence, à l’amélioration de la production laitière. Les animaux sont moins stressés donc en meilleure santé.Niche à veau : Le logement idéal pour des veaux jusqu’à 6 semaines. Niches à veaux mini, midi et maxi. Pour faciliter

un bon départ aux jeunes veaux et renforcer leurs défenses immunitaires, il est indispensable qu’ils puissent bénéficier de conditions de logement optimal.Salle de traite parallèle : La gamme des salles de traite parallèles MP Cow Armektron Superb Parallel offre des avantages considérables aux éleveurs parce que elle est fabriquée pour un fonctionnement. La gamme des salles de traite parallèles MP Cow Armektron Superb Parallel offre des avantages considérables aux

éleveurs parce que elle est fabriquée pour un fonctionnement de 24h/24, qu’elle réduit le temps d’entrée et de sortie des animaux, qu’elle nécessite moins de surface d’installation et qu’ elle peut être combinée avec l’équipement de traite le plus moderne. La distance parcourue par le trayeur est plus courte, le contrôle du procédé de traite est meilleur et moins de personnes sont nécessaires pour la traite (surtout pour les grands systèmes). L’installation des salles de traite de vaches parallèles de Milkplan est très facile et rapide, en réduisant ainsi le temps et le coût pour le producteur.

Algerian Bovines est spécialisé dans l’importation de bovins et la commercialisation de matériels et équipements professionnels pour l’élevage bovins. C’est une entreprise qui possède, à son actif, 15 années d’expérience dans le domaine.

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LOIS ET PROCEDURES

Bientôt de nouvelles dispositionsBureaux de liaison des sociétés étrangères

Les bureaux de liaison non commerciaux des sociétés étrangères, activant en Algérie, seront soumis, prochainement, à de nouvelles dispositions dont celle de leur interdiction de l’exercice d’activités commerciales, selon un haut responsable du ministère du Commerce.

Ces nouvelles mesures, qui font l’objet d’un nouvel arrêté signé récemment par le ministre du Commerce et appliqué dès sa publication au journal officiel, viennent palier au vide juridique en instituant un ancrage légal pour l’enregistrement de ces bureaux de liaison.En effet, le principe universel de cette catégorie d’entités est de réaliser des activités exclusivement non commerciales telles la prospection et les prises de contact pour le compte d’une entreprise étrangère.Or, il est constaté qu’une grande partie de ces bureaux en activité en Algérie s’adonnent à des activités commerciales dont celles même d’importations des produits fabriqués par les sociétés étrangères qu’ils représentent.

Plus de 300 bureaux de liaison Il est dénombré 335 bureaux de liaison implantés dans le pays avec cette particularité que la plupart d’entre eux se sont installés en 2009, et ce, juste après la mise en place de la règle 51/49% régissant l’investissement étranger en Algérie.Ce constat a amené le ministère du Commerce à redouter que la prolifération de ces bureaux ne cache une volonté de contourner cette règle des 51/49% puisque, légalement, elles n’ont pas le statut de sociétés et peuvent, ainsi, importer tout en échappant à cette règle, sachant que les précédents textes ne leur interdisent pas explicitement les activités commerciales.«Nous avons constaté que certains bureaux, ayant des agréments de bureaux de liaison pour le compte de grandes entreprises internationales relevant du secteur pharmaceutique, de l’énergie ou des travaux publics, font du commerce», relève le directeur de la réglementation et des affaires juridiques auprès du ministère du Commerce, El Hadi Bakir.«C’est à partir de ces infractions constatées qu’il y a eu une nécessité pour le ministère du Commerce d’initier un texte réglementaire qui définit les

conditions et les modalités d’ouverture et de fonctionnement des bureaux de liaison», souligne-t-il. «Nous leur permettons de s’installer en Algérie, mais la loi régissant l’investissement étranger en Algérie ne doit absolument pas être contournée», avise le même responsable. En fait, l’objectif de ce texte est non seulement d’assainir cette activité, mais de permettre aussi aux entreprises étrangères, qui sont représentées par ces bureaux de liaison, de s’orienter, à terme, vers un investissement direct en Algérie.

Ce que prévoit le nouveau texteComposé de 15 articles, le nouvel arrêté ministériel considère que ces bureaux sont des «structures temporaires de représentation» qui sont chargées de «prospecter le marché, d’établir des contacts, de recueillir des informations, de faire la promotion des produits... au profit de sociétés commerciales étrangères».Il précise clairement dans son article 4 que les bureaux de liaison «ne jouissent pas de la personnalité morale et ne peuvent exercer des activités économiques».L’ouverture d’une telle structure est soumise à un agrément du ministère du Commerce pour une période de deux (2) ans renouvelable.

Droit d’enregistrement de 1,5 million DAEn outre, en cas d’acceptation de la demande d’agrément, le bureau de liaison doit payer un droit d’enregistrement de 1,5 million DA (contre 100.000 DA auparavant), déposer un cautionnement de 30.000 dollars auprès d’une banque primaire (contre 20.000 dollars auparavant) et ouvrir un compte étranger en dinars algériens convertibles (Cedac) auprès de la même banque avec un versement d’un montant en devises correspondant à un minimum de 5.000 dollars.Aussi, le représentant légal de la société commerciale étrangère doit présenter un engagement portant «le respect des lois et règlements en vigueur en Algérie, notamment à ne pas exercer des activités économiques directes ou indirectes» en Algérie, note l’arrêté.Dans son article 9, le nouveau texte stipule que «l’exercice d’activités commerciales par le bureau de liaison au nom et pour le compte de la société commerciale étrangère est strictement interdit».Et ajoute: «L’exercice d’une activité commerciale entraîne le retrait de l’agrément sans préjudice des sanctions prévues par la législation en vigueur». (Algérie Presse Service)

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LE PALMIER Les palmeraies traditionnelles d’Adrar

Nombreux cultivars restent marginalisés

Il convient d’encourager et de soutenir par une politique «participative et incitative» des agriculteurs ksouriens qui, par leur action de conservation et de gestion, sont les premiers garants de la foggara et du maintien de la biodiversité du palmier dattier ainsi que toute la biodiversité agricole locale.

En Algérie, la culture du palmier dattier s’étend sur une superficie de plus de 160 000 hectares avec une production moyenne de plus de 700 000 tonnes/an.

Le patrimoine phoenicicole algérien est caractérisé par une diversité variétale importante évaluée à plus de 940 cultivars. Adrar située dans le sud-ouest du Sahara algérien et recouvrant une superficie de 427.968 km2, est une région à vocation agricole principalement phoenicicole à l’exception de Tanezrouft surnommé «le désert des déserts». Elle compte à travers ses trois régions, le Touat, le Gourara et le Tidikelt, près de 300 ksars avec un patrimoine phoenicicole appréciable. Dans ces palmeraies à foggara, le palmier dattier, Phoenix dactylifera L., représente le fondement de l’économie oasienne, la strate arborescente et la biomasse dominantes. La superficie totale réservée à la phoeniciculture (y compris les mises en valeur) est de 27.804 hectares. On compte 2.695.882 palmiers productifs dont 1.845.820 palmiers dans les palmeraies traditionnelles (D.S.A, 2013). La diversité variétale est estimée à plus de 350 cultivars.

Précocité de certains cultivarsCertains cultivars se distinguent par leur précocité dans la maturation et sont appelés localement «Ferrane». Ces cultivars très appréciés par la population, dont l’effectif des arbres par jardin est peu élevé, font l’objet de petits points de vente informels dans les marchés locaux. Ils

sont essentiellement représentés par les cultivars Chikh M’Hamed, Bamekhluf et Mes’Udia.

Les cultivars de dattes fréquentes et communes dans les trois régions phoenicicoles sont les cultivars : Hmira, appelé également Tilemsu, Tgazza, Tinnaser, Aghamou, Taqerbucht, Tazerzai, et Ahartane. Certains cultivars sont plus spécifiques tels que les cultivars Anfel, Asemmate de la région du Touat. Les cultivars Agaz, Agaen Agaen et Cheddakh de la région du Tidikelt. Et les cultivars Deglet Talmine, Adam Boula, Afilale et Abdeslem de la région du Gourara.

(*) Par Malika Bahiani

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LE PALMIER

Nombreux cultivars restent marginalisés

Avec les forces du marché, un intérêt particulier s’oriente vers les cultivars Hmira, Aghamou, Tgazza et Tinnaser qui sont le plus souvent troqués vers le Mali et le Niger. Aussi, un intérêt particulier s’oriente vers le cultivar Takarbucht, connu pour sa résistance à la maladie du Bayoud. Sinon, de nombreux cultivars restent marginalisés et méconnus en dépit de leurs qualités physiques et biochimiques intéressantes. Tel que le cultivar Bufeggus, datte de forme ovoïde et aux caractères physiques intéressants. Le cultivar Awakhsai du ksar Benzitta à Tinekouk, avec une datte mielleuse de consistance molle et dont le palmier peut supporter beaucoup de régimes comme c’est le cas du cultivar Lebghal, rencontré dans les palmeraies du Touat.Aussi, le cultivar Khanechouche du ksar Tabelkoza à Tinekouk, le cultivar Khanefrete Lahmar du ksar Charef à Aougrout ou encore le cultivar Tiwadjdel apprécié en «S’fouf» (dattes de consistance sèches concassées) par la population du ksar Benzitta à Tinerkouk. Par ailleurs, d’autres facteurs abiotiques (tarissement des foggaras, salinité, le vieillissement des palmeraies…) et biotiques (Bayoud et Boufaroua) accentuent l’érosion génétique du palmier dattier.

Raréfaction de certains cultivarsNous assistons à la raréfaction de nombreux cultivars comme c’est le cas du cultivar Tinaqor, connu pour produire peu de rejets et très sensible au Bayoud. Certains cultivars ne sont plus représentés que par un seul pied tels que les

cultivars Bedjout du ksar Bâarmor à Fenoughil et Degli Farradji du ksar Baouandji à In Zeghmir, dans la région du Touat. En dépit de cette grande diversité variétale, aucune industrie de transformation n’est implantée dans la région.Il devient alors urgent de valoriser cette biodiversité et la valorisation biotechnologique reste une perspective sûre et prometteuse.

Il convient également d’encourager et de soutenir par une politique «participative et incitative» des agriculteurs ksouriens qui par leur action de conservation et de gestion, sont les premiers garants de la foggara et du maintien de la biodiversité du palmier dattier ainsi que toute la biodiversité agricole locale.

(*) M. B. Chercheuse, équipe bioconversion et environnement, U.R.E.R.MS/Adrar.

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PUBLICATIONS

«Cet ouvrage ne se réduit pas à une lettre d’amour dédiée aux végétaux, bien qu’en partie cela soit assurément le cas. Il s’agit aussi d’un appel aux armes, en même temps qu’une alerte devant la destruction de l’habitat naturel, la violence de l’industrie agroalimentaire, et des risques de l’ingénierie génétique. Il démontre qu’à notre époque, le long et beau voyage des plantes et des animaux à travers l’évolution, voyage mutuellement bénéfique, est arrivé à un nouveau stade critique, qui fonde l’urgence du propos de Graines d’espoir. Jane Goodall veut étendre la portée de l’empathie humaine une fois encore, de manière suffisamment large pour y inclure nos amies buveuses d’eau et de lumière. Pour leur bien comme pour le nôtre, partageons ces graines.»

(Extrait de l’avant-propos de Michael Pollan)

Vert dorés, verts profonds, jades, jaunes limpides et jaunes soleils, amères, douces, piquantes, harmonieuses, rondes, sucrées, fruitées, délicates, ardentes, aux saveurs d’amande, de pomme, d’artichaut, d’herbes coupées, d’agrumes... Il existe des dizaines et des dizaines d’huiles d’olives et chacune d’elles a sa propre personnalité. comme les vins, leurs gouts témoignent de la richesse et de la singularité d’un terroir et elles ont leur grands crus, leurs années d’exception. Au fil de ce livre, nous suivons Olivier Baussan, grand spécialiste de l’huile d’olive, dans un fabuleux voyage à travers les oliveraies du bassin méditerranéen. Invitation à découvrir et à savourer les meilleurs crus, c’est aussi un périple savoureux et convivial de la Provence à la Corse, l’Italie, l’Espagne, la Grèce ou la Galilée. Puis pour prolonger cette aventure, nous voici conviés à la table de Jacques Chibois, dont la cuisine contient tous les parfums de la Méditerranée. Il dévoile ici cinquante recettes inédites, du traditionnel pageot au four à l’huile de Sicile aux étonnantes madeleines à l’huile de haute Provence. Illustré de plus de 150 photographies en couleurs, voici un superbe livre à feuilleter et à regarder encore, puis à déguster entre amis autour d’une table au soleil, pour prolonger le plaisir.

Voilà un tour complet de l’histoire des hommes et des fruits sauvages comestibles, à croquer sans modération !Nous sommes loin d’imaginer la quantité de bonne nourriture que la nature nous offre. Inutile de les cultiver, il n’y a qu’à se baisser pour pouvoir se régaler de toutes ces saveurs sucrées.De la myrtille à la noisette, de la framboise à la sorbe, de l’airelle à la châtaigne, du coing à la jujube, de la nèfle à la figue... Découvrez les portraits de 46 baies et fruits communs à connaître et à reconnaître pour se régaler, et préparez d’excellents sirops, confitures et pâtisseries. Bon appétit sauvage !

Graines d’espoirSagesse et merveilles du monde des plantes

Auteurs : Jane Goodall et Gail Hudson. Edition : Actes Sud. 2015

Saveurs et parfums de l’huile d’oliveAuteurs : Jacques Chibois et Olivier Bausson. Flammarion.1999.

Cueillette sauvageAuteur : Serge Schall. Edition : Plume de carotte. 2015.

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HIER ET AUJOURD’HUI

On l’offrait le jour de l’an

La datte, premier fruit exotique à Rome

Les conquêtes romaines menées par César en Gaule (58-51 av. J.-C.) ont engendré une nouvelle civilisation : la civilisation gallo-romaine qui

perdura jusqu’à l’avènement des Francs (486 apr. J.-C.). Elle regroupe un ensemble de peuples gaulois (belges, armoricains, bretons, éduens etc.) aux origines celtiques qui s’imprègnent de la culture romaine.En s’installant en Gaule, les Romains y importent leur système administratif. Ils fondent des cités qui se substituent aux oppida (anciennes demeures fortifiées), reliées entre elles par des routes construites sur les anciennes voies de communication gauloises.Les Gaulois adoptent le latin, langue officielle dans l’empire, afin de pouvoir commercer ou s’élever dans les hautes sphères de l’administration romaine. Ils délaissent leur religion celte au profit de la religion romaine et imitent le mode de vie romain. Ils font bâtir des villas, s’habillent à la mode romaine.

Histoire des fruits secsC’est dans ce contexte d’interpénétration des deux cultures que la cuisine gauloise connaît de grands changements. Elle adopte les habitudes alimentaires romaines.La cuisine romaine est une cuisine parfumée, aux saveurs multiples relevées par des herbes aromatiques (persil, fenouil, menthe, romarin, sauge, sariette, cumin, graines de pavot, etc.) ou des épices importées comme la cannelle ou le poivre qui à l’époque coûte déjà très cher. On y retrouve également des condiments comme le garum (sauce obtenue par macération du poisson dans le sel) ou le miel, le vinaigre.

Les Romains étaient très friands des saveurs aigres-douces obtenues par le mariage du miel et des ingrédients salés.La datte est le premier fruit «exotique» apparu à Rome. Très consommée, aussi bien en friandise que dans certaines préparations culinaires salée, on l’offrait le jour de l’an, fourrée d’une pièce de monnaie. Dulcia domestica, est une recette de dattes fourrées aux pignons de pin. Lorsqu’elles sont fraîches, les dattes sont si délicieuses que seul le danger de périr vous arrête d’en manger. (Pline, histoire naturelle, L. XXII).

Les fruits secs étaient certes connus et appréciés à Rome, où l’on utilisait les figues, les raisins secs, les noix, les noisettes ou avelines, et également les dattes, aussi bien en amuse-gueules, que dans les plats sucrés mais aussi salés. Au Moyen-âge, on appelait les fruits secs fruits du Carême car, durant cette période de jeûne précédant Pâques, il n’y avait guère d’autres fruits que les fruits secs. Au XVIe siècle, un célèbre prédicateur, le père André, expliqua le rapport entre les fruits secs et les ordres religieux mendiants.

La datte est le premier fruit «exotique» apparu à Rome. Très consommée, aussi bien en friandise que dans certaines préparations culinaires salée, on l’offrait le jour de l’an, fourrée d’une pièce de monnaie.

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TOUT EN SANTE

Du haricot jaune au pois cajan

2016, année intern ationale des légumes secsLes légumineuses sont une alternative aux protéines animales qui sont en général hors de portée des populations pauvres, ce qui les rend idéales pour améliorer les régimes alimentaires dans les régions moins favorisées de la planète. 2016 sera l’année de la promotion des apports protéiniques et des effets bénéfiques sur la santé procurés par les légumes secs.

Les légumineuses, notamment toutes sortes de haricots secs et de pois, sont une source bon marché, délicieuse et nutritive de protéines et de

micronutriments essentiels et aux effets bénéfiques sur la santé et les moyens d’existence, en particulier dans les pays en développement, souligne aujourd’hui l’ONU dans un message annonçant le lancement en 2016 de l’année internationale des légumineuses.«Les légumineuses sont des cultures vivrières importantes pour la sécurité alimentaire de vastes tranches de populations, en particulier en Amérique latine, Afrique et Asie, où elles font partie de l’alimentation traditionnelle et sont souvent cultivées par les petits agriculteurs», a déclaré notamment M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO. «Les légumineuses ont, au cours des siècles, constitué une partie essentielle de l’alimentation humaine. Et pourtant, leur valeur nutritive est généralement méconnue et souvent sous-estimée», a-t-il ajouté. «Les légumineuses peuvent contribuer de manière

significative à la sécurité alimentaire et à la santé humaine, ainsi qu’à la lutte contre la faim, la malnutrition et les défis environnementaux», a indiqué de son côté le Secrétaire général de l’ONU M. Ban Ki-moon dans une déclaration écrite prononcée en son nom lors de la cérémonie de lancement de l’Année internationale des légumineuses.Sous le slogan «Des graines nutritives pour un avenir durable», l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré 2016 année internationale des légumineuses afin de sensibiliser sur les nombreux avantages que les légumineuses offrent, d’en stimuler la production et le commerce et d’en encourager de nouvelles utilisations intelligentes le long de la chaîne alimentaire.Dans un geste symbolique après son allocution, le Directeur général de la FAO a planté une poignée de fèves dans un pot de terre au moment où il proclamait ouverte l’Année internationale des légumineuses.

Un potentiel inexploitéLes légumineuses font partie de la culture alimentaire et de l’alimentation de tous les jours du commun des mortels dans la plupart des régions du monde et constituent un ingrédient essentiel dans un grand nombre de plats nationaux ou régionaux, notamment le falafel, le dahl, le piment et les fèves au lard.On trouve des centaines de variétés de légumineuses cultivées à travers le monde. Les plus populaires comprennent les différentes variétés de haricots secs, tels que les haricots rouges, les haricots de Lima, les haricots jaunes et les fèves, mais aussi les pois chiches, le niébé, les haricots à œil noir et les pois cajans.Les légumineuses sont une alternative aux protéines animales qui sont en général hors de portée des populations pauvres, ce qui les rend idéales pour améliorer les régimes

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TOUT EN SANTE

2016, année intern ationale des légumes secs

alimentaires dans les régions moins favorisées de la planète. A titre d’exemple, les protéines procurées par le lait sont cinq fois plus chères que les protéines des légumineuses.Du fait que les cours des légumineuses sont deux à trois fois plus élevés que ceux des céréales, elles offrent un potentiel supérieur pour tirer les agriculteurs de la pauvreté rurale et leur traitement représente des possibilités économiques supplémentaires, surtout pour les femmes rurales.

Les bénéfices sur la santéBien que de dimensions réduites, les légumineuses sont riches en protéines: le double par rapport au blé et le triple par rapport au riz. Elles sont également riches en oligo-éléments, acides aminés et vitamines B qui sont, ainsi que l’a rappelé le Directeur général de la FAO, les éléments essentiels d’une alimentation saine.Pauvres en gras et riches en nutriments et en fibres solubles, les légumineuses sont également excellentes pour la gestion du cholestérol et de la digestion. Leur forte teneur en fer et en zinc les rend un allié puissant pour combattre l’anémie chez les femmes et les enfants. Elles sont un ingrédient clé dans les régimes alimentaires conçus contre l’obésité et la prévention ou la gestion des maladies chroniques telles que le diabète, les conditions coronariennes et le cancer.En raison de leur haute teneur nutritionnelle, les légumineuses sont un aliment de base dans les paniers alimentaires d’urgence et vu qu’elles ne contiennent pas de gluten, elles sont également appropriées pour les patients cœliaques.

Bienfaits pour les animaux et l’environnementLes légumineuses ne sont pas seulement bénéfiques pour la santé humaine; elles améliorent aussi la santé des animaux et des sols tout en maintenant la biodiversité.Les résidus de récolte de légumineuses sont utilisés comme fourrage pour augmenter la concentration d’azote dans l’alimentation animale, ce qui améliore la croissance et la santé des animaux.Le Directeur général de la FAO a souligné en particulier la façon dont les propriétés fixatrices de l’azote des

légumineuses améliorent la fertilité des sols, ce qui accroît la productivité des terres agricoles et élimine la dépendance à l’égard des engrais chimiques. Cela a d’ailleurs pour effet direct de réduire l’empreinte carbone et indirectement les émissions de gaz à effet de serre.En outre, les légumineuses, en améliorant la santé des sols, enrichissent aussi la biodiversité du terreau où se multiplient les insectes, les microbes et les bactéries de toutes sortes.Les légumineuses, en tant que groupe génétiquement extrêmement varié, détiennent également un grand potentiel pour l’adaptation au climat, car elles permettent aux agriculteurs de sélectionner de nouvelles variétés et d’adapter ainsi leur production à l’évolution des conditions climatiques.

Par ailleurs, l’utilisation des légumineuses comme cultures de couverture et dans les systèmes de cultures intercalaires - en les plantant entre d’autres cultures ou dans le cadre de la rotation des cultures - réduit l’érosion des sols et aide à lutter contre les ravageurs et les maladies des plantes.

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N°24 - Décembre 201540

A GOUTER

Sauce à l›orange et aux abricots secsBlancs de poulet farcis aux dattes fraiches

(Source : www.ptitchef.com)

Ingrédients :• 2 blancs de poulet assez épais (env.300 gr).• 150 gr de dattes fraîches dénoyautées.• 1 oignon.• 1 gousse d’ail.• 1 cuillère à café de ras el hanout.• 50 gr d’abricots secs.• Jus de 3 oranges.• 20 gr de beurre.• sel et poivre.

Ingrédients :• 250 gr de butternut râpé (gros trous de la râpe).• 225 gr de farine.• 1,5 cuillère à café de levure chimique.• 1 cuillère à café de cannelle.• 1 cuillère à café de gingembre.• 100 g de sirop d’agave.• 50 g d’huile de maïs.• 3 œufs.• 75 g de noix de pécan• 10 dattes.

Cake au butternut, dattes et noix de pécan

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Préparation :1-Préchauffez votre four à 170°C.2-Dans un saladier, fouettez l’huile et les œufs. Ajoutez ensuite la farine, la levure, le sirop d’agave et les épices.3-Ajoutez ensuite le butternut râpé, les noix concassées et les dattes en morceaux.4-Enfournez pendant 55 minutes.

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Préparation :1-Couper les abricots en petits morceaux et les laisser tremper 30 min dans le jus d’orange.2-Dans le bol d’un robot hacher l’oignon, l’ail et les dattes. Ajouter un peu de «Ras el hanou», du sel et du poivre.3-Fendre les filets de poulet dans l’épaisseur. Les farcir avec la préparation aux dattes.4- Fermer les blancs en les maintenant avec un pic en bois ou en les ficelant (la 2ème solution est la plus sûre pour ne pas que la farce s’échappe).5-Dans une poêle faire chauffer le beurre puis y ajouter les blancs de poulet. Cuire à feu doux et à couvert pendant 10 minutes en les retournant régulièrement. Ça caramélise un peu, c’est normal ! Saler et réserver au chaud.6:-Verser le mélange jus d’orange/abricots dans la poêle et laisser réduire un peu en grattant avec une spatule en bois.7-Servir en tranches épaisses avec la sauce.

(Source : www.ptitchef.com)

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A GOUTER

Légers et croustillantsTalecht ou beignets à la pâte de dattes

Avec du miel et du citron

Ingrédients :• 500 gr de semoule fine.• Une pincée de sel.• Un sachet de levure sèche (7 gr).• Eau tiède.• Huile pour friture.• 50 gr de beurre fondu.• de la pâte de datte.

Ingrédients :Ingrédients pour environ 25 bouchées avec une plaque d’environs 26x16 cm.• 100 gr de beurre mou.• 100 gr de sucre.• 1 pincée de sel.• 2 œufs.• 1/2 citron zeste et jus.v100 gr de farine.Fourrage:• 1/2 citron (jus).• 200 gr de dattes.• 2 cuillères de miel.

Bouchées aux dattes

Préparation :Fourrage: Presser le citron, mettre le jus obtenu dans un bol, ajouter le miel et bien mélanger; partager les dattes en deux et les dénoyauter, puis les mettre à mariner pour 30 minutes dans le bol de citron au miel.Crumble : 1-Faire fondre le beurre et ajouter aux autres ingrédients, bien mélanger.2-Préchauffer le four à 180 °C. Chemiser une plaque de papier sulfurisé comme un plat à gratin dont les dimensions se prêtaient mieux à la recette. 3-Battre en mousse pendant 5 minutes le beurre et le sucre, ajouter les œufs et le zeste de citron finement râpé, puis le jus et bien mélanger. 4-Incorporer la farine et mélanger pour obtenir une pâte lisse.Etaler la pâte au fonds de la plaque et lisser la surface. 5-Presser les dattes dans la pâte et répartir le crumble par dessus. 6-Cuire dans la partie inférieure du four durant environs 30-35 minutes. Laisser refroidir avant de couper en bouchées.

(Source : www.ptitchef.com)

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Préparation :1-Préparer la pâte de dattes en malaxant bien entre les mains avec un peu de beurre.2- Sans un saladier mélanger la semoule, le sel et la levure puis ramasser avec de l’eau tiède votre pâte, couvrer bien et laisser lever une heure ou plus jusqu’à ce que celle ci double de volume.3- La pâte est bien levée dégazer la en pétrissant durant 15 à 20 minutes en ajoutant de l’eau tiède petit à petit jusqu’à obtenir une pâte très molle et collante.4- Laisser la levée une seconde fois dans le même récipient en le couvrant bien avec un torchon dans un endroit tempère.5- Prendre la pâte de dattes et faire des galettes rondes pas trop fines ni trop épaisses les mettre de coté. Dans un bol mélanger de l’eau avec un peu de sel et à chaque fois qu’il faut manipuler la pâte il faut impérativement mouiller ses mains pour que celles ci ne collent pas.6- Mettre le bain d’huile à chauffer à température moyenne et commencer par façonner talecht.7- Prendre une boule de pâte l’étaler en un rond mettre dessus la pâte de datte et recouvrir avec une autre boule de pâte bien souder les bords.

(Source : www.ptitchef.com)

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