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8 Association In terna t ion ale des Sciences Hydrologiques e XIX Assemblee GdnØrale de l'Union Gdoddsique et Gdophysique Vancouver (Colombie Britannique) CANADA P Internationale 9-22 Asut 1987 Institut Français de Recherche Scientifique pour le Ddveloppement en Coopdration Ddpartement F4 Ecole des Mines de Paris Centre d'Informatique Gdologique ATELIER DE L'AIHS WI METHODES DE SIMULATION DU RUISSELLEMENT ET DU DEBIT APPLIQUEES A DIVERSES CONDITIONS PHYSIOGRAPHIQUES ET CLIMATIQUES COMMUNICATION DE G. GIRARD Directeur de Recherche 4 "MODELISATION HYDROLOGIQUE DES BASSINS VERSANTS ET DES NAPPES D'EAU SOUTERRAINE EN REGION MONTAGNEUSE SUE3TROPICALE". APPLICATION DE CE MODELE A LA GESTION DES EAUX DE LA NAPPE DE QUITO COPIE i3 MM. D. DAWDY A. LUMB G. SCKULTZ P. DUBREUIL F. MONIOD G. DE MARSILY $2 2.a -

Modélisation hydrologique des bassins versants et des …horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/... · Afin de pouvoir assurer la gestion de la nappe

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8 Association In terna t ion ale des Sciences Hydrologiques

e XIX Assemblee GdnØrale de l'Union Gdoddsique et Gdophysique

Vancouver (Colombie Britannique) CANADA

P Internationale 9-22 Asut 1987

Institut Français de Recherche Scientifique pour le Ddveloppement en Coopdration

Ddpartement F4

Ecole des Mines de Paris Centre d'Informatique Gdologique

ATELIER DE L'AIHS WI

METHODES DE SIMULATION DU RUISSELLEMENT ET DU DEBIT

APPLIQUEES A DIVERSES CONDITIONS PHYSIOGRAPHIQUES ET CLIMATIQUES

COMMUNICATION DE G. GIRARD

Directeur de Recherche

4 "MODELISATION HYDROLOGIQUE DES BASSINS VERSANTS

ET DES NAPPES D'EAU SOUTERRAINE EN REGION MONTAGNEUSE

SUE3TROPICALE". APPLICATION DE CE MODELE A LA GESTION

DES EAUX DE LA NAPPE DE QUITO

COPIE i3 MM. D. DAWDY A. LUMB G . SCKULTZ P. DUBREUIL F. MONIOD G . DE MARSILY

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4

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2

RESUME

La nappe aquifere de Quito exploitee depuis plus de 40 annees a vu son niveau s'abaisser en moyenne de 20 A 30 metres par suite d'une demande croissante en eau potable pour l'alimentation de la zone urbaine de Quito (consommatlon actuelle 2 ,5 m3/s) et ce, malgr4 les nouveaux apports exterieurs en eau superficielle de 1,6 m3/s depuis 1976. La modelisation de la nappe de Quito a dt6 realis6e. en tenant compte de la progression de I'impermØabilisation de la region de Quito conduisant A une reduction de l'alimentation de la nappe, et de I'evolution des debits de prØlevement dans le te.mps. Cette modelisation a etØ menee conjointement avec la modelisation, des dcoulements superficiels et souterrains afin d'affiner les connaissances des potentialites. en eau de toute la region liees au regime climatologique. Cette partie de la modelisation atteinte. elle s'achevera par un modele de gestion apres obtention des resultats sur les essais de recharge artificielle de la nappe.

1 - - INTRODUCTION

En 1980, la ville de Quito etait suffisamment alimentbe en eau mais. les 6vaiuations de la demande falsalent apparaître un ddflclt probable des 1984 pouvant atteindre 1300 I / s en 1984. La ville de Quito de 800000 habitants distrituait en 1980 environ 280 litres par jour et par habitant soit 2.6 m3/s dont l'origine se repartit de la maniere suivante : - 1.6 m3/s eau d'origine superficielle exterieure 21 ia zone d'Øtude (canalisation du Pita Tambo) - 0.18 m3/s eau de sources de la nappe (Ei Sena et Guabulo) - 0 , 4 2 m3/s eau souterraines de la nappe prelevee par pompage - 0.30 m3/s eau d'origine superficielle de la zone d'Øtude soit : 2,60 m3/s.

S'ajoutait. 8 cette distribution municipale un preldvement par forages particuliers total depassant 1000 I l s en 1982.

Par ailleurs, en pdriode pluvieuse et par suite de l'urbanisation croissante des plaines de Quito et des flancs du volcan Pichincha. les Øgouts de la ville s'engorgent et debordent des que la precipitation orageuse depasse 8 mm avec des intensites de 10 m m / h .

Pour soulager ce reseau de drainage. il est apparu possible de capter les. eaux de crue du Pichincha avant leur entree dans ia ville afin de s'en servir pour recharger artificiellement la nappe aquifere.

Mais. en raison de l'extraordinaire capacite de stockage du reservoir souterrain que nous decrirons ulterieurement, une seconde soiution consiste 8 recharger la nappe avec les eaux superficielles excedentaires de bassins exterieurs en periodes de hautes eaux. Cette reserve annuelle ainsi constltuee permet de satisfaire la demande en eau au cours de periodes de saisons seches pendant lesquelles les debits exterieurs sont reduits.

Afin de pouvoir assurer la gestion de la nappe de Quito un modele d'ecoulement superficie¡ et souterrain a et6 Blabore de maniere A tenir compte

a) des influences de l'urbanisation sur l'alimentation de ia nappe.

b) de celles des prØidvements et/ou des injections d'eau successlfs dans la nappe tout en controlant les dcoulements superficiels,

c) de la variabilite climatique sur une grande periode.

3

I

2 - CADRE GEOGRAPHIQUE

La ville de Quito s'tend sur un plateau de plus de 20 km dans la direction Nord- Sud entre les cotes 2750 et 2850 m et de 4 km de large entre le volcan Pichincha A l'Ouest culminant & 4600 m et la tranchee profonde du rio Machangara A. l'Est A la cote 2550 m.

Les bassins versants draines par le rio Machangara 21 00s Puentos au Centre- Est. et par le rio Pusuqui & El Collegio au Nord, representent 202 et 52 kmz. Ils sont essentiellement constitues de formations volcaniques parmi lesquelles apparaissent le substratum andesitique ancien et les cuvettes remplies de cendres et d'alluvions. recouvertes de vegetation jusqu'8 l'altitude 3600-3800 m.

2. 1 - Climat et hydrologie

Du type Equatorial d'altitude, le climat est caracterise par : - des temperatures mensuelles de 7 A 1OoC : - des precipitations annuelles A Quito (1200 mm) variant de 692 mm en 1925 en 1977 : - des evapotranspirations de l'ordre de 1200 mm.

1905 mm

Les precipitations annuelles croissent du Nord du Sud de la nappe de Quito- de 775 A 1407 mm A. l'altitude 2800-3000 metres et croissent Øgalement d'Est en Ouest en fonction de l'altitude de 1000 A 1600 mm vers 3600 metres; A partir de cette altitude les precipitations plafonnent.

Les evapotranspirations reelles sur les 20 dernieres annees sont comprises entre 780 et 930 mm.

Les Bcoulements avant le debut des 6tudes en 1981 avaient et6 observees d'une maniere, tres discontinue dans le temps entre 1965 et 1972 A la station de Rio Machangara B Guapulo.

Les debits d'btiage natureilement soutenus par suite de la bonne permkabilite des formations sont de l'ordre de quelques I. s--i. km-2. Par suite des captages. des transferts d'eau et des rejets, on peut dire que ces debits effectivement mesures ne s'observeraient que tres rarement sur l'ensemble du reseau hydrographique de cette region. Grace 8 la modelisation des ressources en eau, les estimations de ces 6coulements naturels non perturbes seront reconstituees et presentees ulterieurement. (Figure 2) . ' 2 .2 - Unites hydrogeologiques

Le comblement d'une succession de foss& d'effondrement tectonique s'est effectue avec des produits d'explosions volcaniques et d'apports alluvions. Plusieurs formations sont resumees ci-dessous (figure 2) .

- Formation Macuchi tCretac6) KM : La formation Macuchi est constituee de breches volcaniques et de laves basiques de couleur verte; elle forme le substratum de la region de Quito, recouvert par les formations volcaniques plus recentes des volcans Atacazo et Pichincha; cette formation est consideree comme impermeable.

- Formation volcanique d'Atacazo, PM : Eile est constituee d'andisite porphyrique de couleur gris clair ou gris fonce et de materiaux pyroclastiques, cette formation peut etre consideree comme impermeable.

- Formation volcanique du Pichincha. QP : Elle est analogue 8 celle d'Atacazo, mais plus

f 4

r

recente; elle sera consideree comme impermeable.

- Formation Cangahya, QC La formation Cangahua est constituee d'un mefange de poudres et de cendres volcaniques d'une epaisseur voisine de 50 metres; la couche infbrieure de cette formation est generalement compacte et impermdable; cette formation peut etre consideree comme permeable.

- Formation Cangahua lacustre, QL : Elle est constituee de depots volcaniques de meme nature que la formation precedente, mais remanies par les eaux de ruissellement avant d'etre deposes dans des lacs ou bien de depots volcaniques tombes A la surface des lacs; i'dpaisseur de cette formation est estimee generalement inferieure A 70 metres: la formation Cangahua lacustre est considerbe comme permeable.

- Dbpots colluviaux, c : La partie Ouest de la plaine de Quito et le fond des ravins qui creusent la, montagne voisine sont recouverts d'une faible tjpalsseur de colluvions : quelques metres ; cette formation peut etre considerde comme tres- permeable. c-

Sauf informations complementaires susceptibles de modifier la conception kk

actuelle des capacites aquiferes des formations g6ologiques de la region de Quito. il semble que les aquiferes de la region se situent essentiellement dans la formation Cangahua.

La formation Cangahua rdsulte de phases paroxystique du volcanisme andin dont les depots volcaniques constitues d'un melange de poudres, de cendres et de projections ont et6 repris et remanies par une intense Ørosion fluviale et dolienne.

L'bpaisseur de la formation Cangahua ne semble pas 'depasser 200 metres dans la cuvette de Quito, IB o0 son 6paisseur est maximale; cette formation repose vraisemblablement sur un substratum suppose impermeable constitue :

- par la formation volcano-sedimentaire pleistocene de Manchagara sur l'ensemble de la cuvette de Quito; - par la formation volcanique d'Atacazo au Sud-Ouest de la cuvette; - par la formation volcanique du Pichincha B ¡'Ouest et au Nord-Ouest de Quito.

La connaissance de 1'6palsseur en tout point de la formation Cangahua, de ses caracteristiques granulometriques, de sa permeabilite 10-5 m. . s-L'et des variations de cette permeabilite est indispensable pour la modelisation.

3 - LA MODELISATION

La modelisation conjointe des Øcoulements superficiels et des ,dcoulements souterrains est basde sur un bilan hydrique Øtabli A une echelle discrete en tenant compte de la variabilite spatiale et temporelle des precipitations et de la variabilite temporelle des evapotranspirations c'est-A-dire des conditions climatiques. Ces bilans hydriques y c

6voluent dans le temps, A conditions climatiques identiques, par suite de 1'8volution de la transformation des caracteristiques de surface ( impermdabilisation. deforestation, etc. . . 1 . Ils Øvoluent. dans l'espace. selon les propres caracteristiques du couvert vegetal. du type de sol ou sous-sol.

I

La modelisation citee effectue ces divers bilans tout en permettant d'evaluer les termes infiltration B la nappe et ruissellement. De plus, elle prend en compte I'ØvoIution. dans le temps et dans l'espace, des prelhvements d'eau dans la nappe. des transferts superficiels d'eau et de l'ensemble des rejets d'eau, ce qui est indispensable pour 6tablir aussi exactement que possible la quantification des termes du cycie terrestre de l'eau modifie par les travaux humains et pour tenter de representer les consequences de ces travaux. Par exemple, dans ce dernier cas l'utilisation poussde au paroxysme du reservoir souterrain de la plaine de Quito pour subvenir A la consommation d'eau sera

5 I.

\

traitde.

ANNEE 1960 1977 1981 1983

2 5 14 36 N o m b r e de postes SUI:

les bassins

N o m b r e de postes u t i l i s a b l e s 4 7 17 39

La mise en fonctionnement de ce type de modele est condltionn6e par ia disponibilite d'une importante librairie de donnees temporelles et spatiales se rapportant aux elements suivant :

a) de climatologie : precipitations journalieres

'h'

. I

Grace I'ØvolutIon du nombre de piuviometres dans le temps, il a Øt6 permis d'obtenir une meilleure vue de la distribution reelle des pluies dans ¡'espace en obtenant un .gradient piuviomdtrique. de 1 m m par metre d'altitude et par annee. valable localement jusqu'a 3600 m .

Notons que le modele est apte A prendre en compte les fluctuations pluviomØtriques lors des anndes faible nombre de pluviom4tre (figure 5)

: Øvapotranspiration :

Un gradient de -0.3 m m par metre d'altitude et par an a ØtØ obtenu par les mesures aux bacs de classe A.

b) d'hydrogeoiogie : InfiltrabilitØ dans les couches

La variabilitØ spatiale de ia nature des affleurements des differentes unites hydrogeologiques a etØ prise en compte.

o: permØabilIt6 et transmissivite des couches aquiferes

La variabilit6 spatiale de la perm6abilit6 et de la transmissivite de la couche I L aquifere a etØ prise en compte.

s i o: coefficient d'emmagasinement de ces couches

I Les quelques mesures obtenues par essais de pompage ont etØ utiles pour

l assurer une extension spatiale homogene.

u: extension et puissance de la couche

Ces donnees sont obtenues A la suite de nombreux forages (123 recensØs) et de la connaissance de la structure hydrogeologique.

c) d'urbanisation : surface urbanlsØe

La localisation spatiale de 1,'urbanisation progressive dans le temps, de la region La superficie de Quito a et4 obtenue a partir des plans de 1'6volution hlstorique de Quito.

6

urbaine double toutes les 10 annees en premiere approximation. 1976.

Elle dtait de 4850 ha en

d) de preldvement d'eau :

L'dvolution temporelle et spatiale des prelevements d'eau dans les nappes B partir des forages de la Societe Municipale (EMAPQ) et des forages prives restera toujours une des donnees les plus mal connues en hydrogeologie, Si l'on note une reduction de 40% des prdlevements les mieux connus (330 700 I/s) en 1975 lors de la mise en route du canal de derivation des eaux superficielles B Puengassi, les prelevements aux forages prives souvent non controles ont Bvolu6 de 230 I / s en 1965 i3 1200 I/s en 1980.

e) des apports en eau de surface et transferts :

L'Øvolution des mises en route des captages, des canaux d'alimentation ainsi que la fluctuation temporelle des debits transites demande la compulsion d'archives en tous .genres.

f) les niveaux piezometriques des nappes

Les fluctuation (figure 4) de niveaux piezomdtriques de 1942. l'installation du premier forage dans la plaine de Quito, B 1980 montre rabattements locaux de l'ordre de 20 m ont et4 observes en 8 annees alors que preleves pouvaient etre de l'ordre de 500 11s.

g 1 hyd rol og i e

date de que des es debits

Les debits en sept points des cours d'eau drainant les plaines sont connus depuis Seule la station du Machangara B Guapulo fut observØe dpisodiquement de 1965 B 1981.

1971 et les resultats sont difficilement exploitables.

Les observations actuelles presentent un tres grand interet pour notre 6tude mais aussi pour toutes celles se rapportant au ruissellement urbain.

4 - LES DONNEES ET LES MODELISATIONS

La coilecte de toutes les donnees citees est un point important conditionnant la reussite de la modelisation. Par contre la phase de la critique des donnees et du controle de leur consistance et de leur compatibilite entre elles doit etre extremement bien menee car non sehlement elle evite d'avoir recours B des corrections douteuses ulterieurement mais facilite les prpcedures de transpositions toujours necessaires ainsi que les interpr6tations finales.

Nous insistons sur cette necessite sans presenter les methodes utiiisdes qui seraient trop fastidieuses B developper.

Le modele compose de la couche de surface discr6tisde (figure 6) et de la couche souterraine dgalement discretisee (figure 7) represente sch6matiquement la structure et l'organisation du domaine superficiel et souterrain A mod6liser. Les caracteristiques que nous venons de citer prdcedemment ont et6 introduites maille par maille ou r6gionalement. Si de nouvelle connaissances infirment celles deja introduites la mise i3 jour de la structure du domaine dans le modele doit etre r6alis6e.

- 1

La premiere modØlisation au pas de temps decadaire se rapportant B la periode 1977-1 981 en utilisant 22 stations pluviornetriques a permis de caler approximativement les parametres des fonctions productions (ou du bilan hydrique local) de maniere B restituer au mieux les Bcoulements observes aux exutoires des bassins versants equipes et cela,

7

t

compte tenu grossiereMent des transferts. rejets d'eau etc.. . Par ailleurs le calage des parametres du modele souterrain et les initialisations du niveau piezometrique de la nappe en regime permanent nous ont pos6 de grosses difficultes.

Une seconde modelisation toujours au pas de temps decadaire a et4 r6alisØe pour la periode 1963-1983 bien que l'on ne disposait de donnees precises que pour 4 postes piuvlometriques. Le nombre de zones pluviometriques a et4 porte d 9 au lieu de 22 mais neanmoins. nous avons pu representer correctement les precipitations (figure 5) .. Les parametres du bilan hydrique etant conserves ainsi que les evapotranspirations potentielles mensuelles, le modele cou pl6 a fourni des resultats que nous presenterons apres avoir montre les phases de calage en regime permanent et en regime transitoire.

Le drainage de la nappe par les sources de fractures represente environ 154b du drainage en riviere en l'absence de prelevement et sont de l'ordre de grandeur des debits pompes en 1963.

En phase transitoire, l'appel automatique des debits prdieves mensuellement sur des mailles definies. en nombre croissant comme les forages, et l'appel automatique des debits d'apports exterieurs, des debits transferes ou restitues au reseau de surface permettent au modele de prendre en compte tous ces mouvements d'eau decides par l'homme. Les restitutions <d'eaux usees ont 6tØ Øvaluees A 709b des arrivees.

4

Indiquons qu'auparavant les Qvolutions de I'imperm6abilisatlon de la plaine de . Quito sur l'accroissement du ruissellement urbain et la diminution de l'infiltration i3 la nappe avalent deja et6 prises en compte.

5 - LES RESULTATS DE LA MODELlSATiON

Plusieurs sortes de resultats sont obtenus dans le detail mals ne seront pas

- la fluctuation temporelle des debits aux exutoires et stations hydrometriques des bassins versants Qtudlds. - ia fluctuation temporelle des niveaux piezometriques dans chacune des mailles pr6seiectionnees du souterrain. - ¡'image d la fin de chaque phase calcui de la carte piezometrique du domaine souterrain.

presentes ici. II s'agit de :

La flgure 8 donne le bilan hydrologique naturel brut en l'absence de tout amenagement :

- ' pa r annee et pour l'ensemble des bassins (en haut) - par bassjns versants pour la periode 1963-1983 (en bas).

Elle donne immediatement la fluctuation temporelle des conditions climatiques et les hetØrog6n6ites spatiales.

La figure 9 presente les bilans des Qcoulements de surface ten haut) et de .la nappe (en bas) pour la meme periode en tenant compte des modifications dues A l'urbanisation ( impermeabilisation-preldvement d'eau-rejet eaux usees-transfert) . La contribution de l'extraction de l'eau de la nappe et des apports exterieurs d'eau superficielle compte pour plus de 15% dans I'ecoulement aux exutoires de ces bassins.

La figure 10 montre dans le detail le fonctionnement hydrologique de ia zone Nord et de la zone Sud de i'aquifdre en ce qui concerne les pompages. les infiltrations. les fluctuations de stockage. les drainages et les bcoulements observes A chaque phase representant une annee.

Nous indiquerons qu'en perlode de faible alimentation de ia nappe 1977-1981 le

8

L .

bilan des ecoulements de surface se resume A (en HM3). - ruissellement : 135.6 - drainage riviere : 220.6 - rejet eaux usdes : 282.2 - Øcoulement aux exutoires : 638,7

L'infiltration sur la zone Nord en 1977-1981 atteint 43.5.HM3 pour un d6stockage calcul6 de 117.8 H M 3 avec drainage nappe 1 2 . 4 HM3, drainage riviere 28.6 H M 3 et prelevement de 120.3 HM3.

En resume, malgr4 les nombreuses incertitudes existant sur un certain nombre de donnees d'observations, la modelisation nous a conduit A proposer des hypotheses permettant de realiser une modelisation complete du cycle hydrologique de l'eau perturbe par l'action humaine sur cet ensemble de bassins. Les resultats obtenus presentent le maximum de coherence entre eux et fournissent des Blements int6ressants sur le fonctionnement de ce Systeme complexe.

La cons6quence du developpement de la ville de Quito et de son extendon a Øt6 l'accroissement progresstf des zones lmpermØabilis6es. Cette transformation radicale d e ¡'&at superficiel du sol s'est ressentie directement sur l'accroissement du ruissellement pulsqu'ufie averse d'intensit6 de 6 .A 10 mm/h produit l'engorgement du reseau de drainage. Mais correlativement la quantite d'eau InfiltrØe diminuait progressivement.

ANNEE 1922 1947 1958 1968 1971 1976 1982

aire urbanisbe en Ha 566 1053 1562 2267 3398 4854 7000

Dans la mod6lisation I'bvolution spatiale et temporelle de la part urbanisbe sur chacune des mailles concernees du domaine superficiel, a Øt6 prise en compte, en admettant un coefficient d'impermØabilisation de 50% pour une aire urbanisØe. Sur la periode 1962-1982, l'infiltration globale etait reduite de 6% mais celle sur la cuvette centrale de plus de 20%.

Par ailleurs notons que le debit speclfique de crue mesure sur les zones urbanisees. a depasse les 6 m3. s--i. km-2. Pour une averse de 40 mm. h- i de dur6e 30 minutes. le debit specifique de pointe de crue devrait atteindre 11. m3. s-1. km-2.

CON CLUS ION

Cette methode de modelisation conjointe des 6coulements offre de nombreux 4

avantages. R6alisee A partir d'informations climatologiques . ( precipitation. Qvapotranspiration potentielie). et de caracteristiques physiques des domaines superficiels et souterrains. d'intdgrer non seulement l'ensemble des informations coliect6es tant au niveau 6volution dans le temps et dans ¡'espace des facteurs climatiques du cycle terrestre de ¡'eau mais Øgalement celles des connaissances acquises sur ¡'Øvolution dans le temps des propres caracteristiques du milieu superficiel et souterrain.

Les nombreuses applications realisees A ce jour, sont r6v616es aptes i2 repondre aux objectifs clairement definis.

sous de multiples climats se

J

F I L L A G E DES BASSINS ET DE LA NAPPE DE QUITO

Couche de surface

L-u Couche souterraine

FIGURE N o 1 AQUIFERE DE QUITO ET MAILLAGES

Y

.'

I

EVOLUCI ON HI STORICA DEL CRECIMIENTO DE QUITO

S IMB OLOGlA

I.y-3 I535 p1=11 1537 TRANSCRIPCION PLANO DE RELACION ANONIMA

E!&-

TRANSCRIPCION DEL PLANO 1135 (SCHOTT ELIUS)

1740-1840 TRANSCRIPCION PLANO DE JORGE JUAN

1888-1914 1 9 2 2 - 1 9 3 2 PLANOS DE: RIVADEHEIRA Y HERRERA- I.G.M.

1 9 5 8 - 1 9 6 4 PLANOS DE: PLAN REGULADOR Y TRANSCRIPCION FOTOGRAFIA A I X

Y PLANO DE L A COU1910H GEOOESICA (PARIS 18401 PLANOS OE: GUILBERT0 PEREZ-COMISION GEODESIC*-ANTONIO GIL.

1947 PLANO DE 0aep.u.M. Y DEL I.G.N.

?.F%? 1968 TRANSCRIPCION FOTOORAFIA A C R E * t.G.M. nm:IDilp1 1 9 7 1 ( i d e m ) EK.3 1 9 7 6 ( I d e m l

FIGURE No 3 URBANISATION E T COUPE HYDROGEOLOGIQUE

VhPPd DE C U i l0

VARIATION DES N I V U L N PIEZOHE'ïRIQUES

z _I

FIGURE No 4 NIVEAUX PIEZ3!!ETRIQUES ET PRELEVEMENTS r 1

c 1

1 'i

-I

W

OE L A R E G I O N

1963-1982

I 1 I I I I I I I I 1 l I ' I I 1 I I I I I l I l I

------

I I I I I I I l I I I l ! I I I I

FIGURE NO 6 MAILLAGE DE LA COUCHE DE SURFACE

. .

FIGURE No 7 MAILLAGE DE LA COUCHE Nol DU SOUTERRAIN "

. . ._ /

pér iode 1963.-1983.

Annde

1963 Phase 1

1964 2

1965 3 1966 4

1967 5

1968 6

1969 7

1970 8

1971 9

1972 10 1973 . II.

1974 12

1975 13 1976 14

1977 15

1978 16

1979 17

1980 18

1981 19

1982 20

Total

. . Hoyenne

nax i

Hini

Precipitation Infiltration Ruissellement Evapotranspiratic (en m) (en rmn) réelle (en nun) (en m)

1241 244 93 826.

1042 124 32 882

1367 329 171 832

1088 238 34 913

1029 177 64 804

1225 197 79 896

1464 365 177 862

1334 357 122 869

1696 500 297 907 - . 1446 389 180 882

1090 218 74 876 1366 311 107 863

1602 46 1 202 930

1105 256 76 806 . 940 123 4 8 843

1032 1 4 1 59 833

969 127 37 833

1035 122 41 782

1175 227 67 864

1670 46 1 234 884

24968 5388 2211 17203

1248,4 269,4 110.5 860,1

1696 500 297 930

940 122 32 782

Haille Evapotranspiration Pluie I Infiltration I Ruissellemant reelle

Station a j an Hti3 en 20 ans b) en MD par an

169

489

202

129

48'7

413

188

7

El Batan A ) 1272.6 195.09 117.6 950.7 56,2 277,9 b) 1132 173 104,6 845,8

b) 1319,2 310.0 125,3 875.3

b) 1390 361 133 887

Dos Puentes a) 5494,6 1291,O 522.07 3645.8 208 I 25 4 3 5 , 3

Cuapulo a ) 4198,6 1091,3 403.1 2677.6 151,0 493,5

Rumanach. . a) 171,s 29.71 24.54 116,ZO 7.0 387.5 b) 1225 212 175,3 830

La Libertad a) 526.2 169.2 73,s 280.56 16 750,5 b) 1644 528 229 877

Rio Cusaco a ) 517,06 156,9 38 , 86 324,97 18 524.4 b ) 1436 436 108 903

b) 1410 238 332 833 Rio Cinto a) 564.09 95,36 132.80 333.22 20 570,3

El Collegio a) 1149,95 167.55 140,86 833.77 51,75 297,9 b) 1111 162 136 806

A

A

1012 RR

1123 DR

610 REU

Tous les termes s o n t e n l o õ m 3 ou HM3.

2745 EE

4 . * "

!2

1391 INF

2 4 1 , 3 STOCK

1632 ,3

Dra inage r i v i è r e R u i s s e l l e m e n t (RR) p ( D R ) 1 1012

Rejet eaux u s é e s (REU) 610

Ecoulement aux e x u t o i r e s * 2745 (EE)

DR 1123

DN 7 6 , s

PP 432 ,8

1 6 3 2 , 3

B i l a n d e l a nappe s u r l a p é r i o d e d e 20 a n s (1963-1982) -------------- --------- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tous l e s termes s o n t e n . 1 0 6 m 3 ou H2.13.

I n f i l t r a t i o n ( INF) 1391

Pompages e t p r é l è v e m e n t s I

(PP1 4 3 2 , 8

Dra inage r i v i è r e (DR) a r i a t i o n d e 1123

7 6 , 5 /stock 241y3

I E n t r é e s 1 S o r t i e s I

F I H U R E N o 9 B I L A N DE SURFACE ET DE N A P P E

Bilan zone du sou-tr.errain STATSONS

MDROHElRIQUES Zonr 1 Zonr 2 “E .

F1HU.W No 10 BILAN ZONE DU SOUTERRAIM