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Université Hassan II Ain Chock Ecole Nationale Supérieure d’Electricité et de Mécanique Réalisé par : Jamal ABHRY Zakariya ELAARABI 2010 Modulation & Démodulation d'Amplitude & BLU en radiofréquence (Outils de simulation: Matlab & PSpice)

Modulation & démodulation am et blu

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Page 1: Modulation & démodulation am et blu

Université Hassan II Ain Chock

Ecole Nationale Supérieure d’Electricité et de

Mécanique

Réalisé par :

Jamal ABHRY

Zakariya ELAARABI

2010

Modulation & Démodulation d'Amplitude

& BLU en radiofréquence

(Outils de simulation: Matlab & PSpice)

Page 2: Modulation & démodulation am et blu

Plan:

Etude théorique

I. Introduction

II. Généralité sur la modulation AM

III. Modulation AM en radiofréquences

VI. Modulation BLU en radiofréquences

Partie simulation

I. Simulation par Interface Graphique

II. Simulation par Matlab

III. Simulation par PSpice

Conclusion

Page 3: Modulation & démodulation am et blu

I. Introduction

Au cours du développement des dispositifs de télécommunication, il est

rapidement apparu indispensable de coder l'information à transmettre, soit

pour adapter l'information au canal de transmission (fibre optique, câble

coaxial, faisceaux hertziens), soit pour transmettre simultanément

plusieurs signaux informatifs sur un seul et même canal. De ce fait, le

codage de l'information s'est révélé être un point-clef qui fait aujourd'hui

encore l'objet de recherches et de normalisation.

L'une des formes de codage de l'information parmi les plus simples et les

plus anciennes consiste à effectuer une translation en fréquence du signal

informatif. Ce type de codage est appelé modulation. Il est d'usage de

distinguer trois types de modulations analogiques :

Modulation d'amplitude AM (Amplitude Modulation)

Modulation de phase PM (Phase Modulation)

Modulation de fréquence FM (Frequency Modulation)

Le fonctionnement de ces trois modulations repose sur la modification

d'une des caractéristiques (fréquence, phase ou amplitude) d'un signal

sinusoïdal haute fréquence qui est transmis tel quel en l'absence de signal

informatif. Ce signal prend la dénomination de porteuse (carrier en

anglais) et sa fréquence est appelée fréquence porteuse.

Des techniques de modulations analogiques, la modulation d'amplitude

fut la première employée. Comme nous le verrons par la suite, elle se

caractérise par une grande simplicité de mise en œuvre. On la trouve

fréquemment pour les transmissions hertziennes (stations radiophoniques

grandes ondes par exemple).

II. Généralités sur la modulation d'amplitude 1- Modulation AM:

Comme son nom l'indique, un signal s(t) (courant ou tension) modulé en

amplitude est un signal constitué par une porteuse sinusoïdale de

fréquence fp dont l'amplitude Ap est modifiée suivant une loi linéaire par

le signal informatif u(t). Si nous prenons le cas d'un signal modulant

sinusoïdal, l'expression de s(t) est donc :

s(t) Ap cos(w pt) k Am cos(wmt) cos(w pt) où k est le facteur de

proportionnalité du modulateur. k est parfois appelé sensibilité du

modulateur. La grandeur de k dépend des grandeurs de Am et Ap.

Dans le cas général l'expression d'un signal modulé en amplitude est :

Etude théorique

Page 4: Modulation & démodulation am et blu

s(t) Ap1mu(t)cos(w pt) où m est un paramètre essentiel appelé

taux de modulation. Il est d'usage d'exprimer m en %.

La représentation temporelle de s(t) est illustrée par la figure ci-dessous:

La représentation spectrale de S(w), module de la transformée

de Fourier de s(t), appelée spectre de s(t), est donnée par la figure

ci-dessous :

Page 5: Modulation & démodulation am et blu

Puissance:

La puissance nécessaire à la transmission du signal est obtenue en élevant

le signal au carré. S'il s'agit d'une tension (d'un courant), il suffit de

diviser (multiplier) par la résistance de charge, souvent constituée par

l'antenne de l'émetteur. A un facteur constant près, la modulation AM en

courant ou en tension est donc identique.

Calculons la puissance moyenne du signal s(t). Nous nommerons Pp la

puissance en l'absence de signal modulant (u(t)=0).

Pour cela nous prendrons le cas d'un signal modulant u(t) sinusoïdal. Le

signal s(t) est périodique de période T. On a alors :

P=α.ʃT s2(t).dt ,où α est une impédance si s(t) est un courant et une

admittance si s(t) est une tension.

P=α.ʃT [(1+m.cos(wm.t))(Ap.cos(wp.t))]2.dt

en développant, on obtient :

P=α.ʃT (1+2m.cos(wm.t)+ m2.cos

2(wm.t)).Ap

2.cos

2(wp.t).dt

Les termes en cos2(x) peuvent être mis sous la forme (1+cos(2x))/2, puis

en développant l'équation précédente et en remarquant que les termes en

cos(2x) de l'intégrale sont nuls, on obtient :

Le terme en

représente la puissance en l'absence de signal

modulant. C'est la puissance qui est constamment nécessaire pour

transmettre au moins la porteuse. Le terme en

est la puissance

effectivement utilisée pour le signal informatif u(t). Notons que le signal

u(t) est présent deux fois : dans la bande latérale inférieure d'une part

mais également dans la bande supérieure.

Page 6: Modulation & démodulation am et blu

On peut donc écrire:

et PLSB=PUSB=Pp.m

2/4

Si l'on considère maintenant le courant envoyé, par exemple à une

antenne d'impédance R, il est possible d’établir une relation entre

puissances et courants, donc :

d'où:

Par un raisonnement identique :

2- Modulation BLU:

Il a été vu précédemment que, pour la modulation AM, les deux bandes

latérales sont porteuses de la même information, u(t). Il est donc

envisageable de n'en transmettre qu'une des deux, ce qui permet d'une

part de réduire la bande de fréquence allouée pour transmettre le signal, et

d'autre part, de réduire la puissance à émettre pour transporter la même

quantité d'information. Ce type de modulation est appelé Modulation à

Bande Latérale Unique ou BLU (SSB : Single Side Band).

Principe de la modulation en Bande Latérale Unique:

La technique la plus simple et la plus communément employée pour

obtenir un signal en modulation SSB consiste à réaliser une AM sans

porteuse puis à filtrer l'une ou l'autre des deux bandes.

Pour conserver l'USB (respectivement la LSB), il serait théoriquement

possible de n'utiliser qu'un filtre passe-haut (respectivement passe-bas).

Néanmoins, en pratique des filtres passe-bande sont employés afin de

réduire la puissance de bruit. Le schéma de principe d'un modulateur SSB

est donné ci-dessous :

Spectre d'un signal SSB:

Page 7: Modulation & démodulation am et blu

Prenons un signal u(t) = cos(wmt) dont nous déduirons le spectre du

signal SSB. Nous appellerons i(t) le signal intermédiaire modulé AM-P :

i(t) Ap coswmtcoswpt soit : i(t) Ap .mcos(wm+wp)tcos(wm-wp)t

Pour obtenir une SSB-USB, on introduit un filtre passe-bas chargé de

supprimer toutes les composantes fréquentielles de i(t) supérieures à fp.

Après filtrage il ne reste que : i(t) = Ap .m /2.cos((wm+wp)t)

Le spectre du signal est donc composé d'une seule raie. En fait, on

constate que dans le cas de la SSB-USB, le spectre du signal s(t) est

simplement formé du spectre du signal u(t) décalé en fréquence de fp (Ce

n'est pas le cas pour la SSB-LSB puisque les composantes hautes

fréquences de u(t) deviennent les composantes basses pour s(t)).

La bande passante requise pour transmettre le signal u(t) en préservant

son intégrité est donc : BpAM=∆f=fm.

Dans le cas général, le spectre d'un signal modulé SSB est le suivant :

Notons que l'introduction du filtre passe-bande entraîne des contraintes

sur la forme de u(t). En effet, il ne sera pas possible de réaliser des filtres

dont les pentes soient infiniment raides. De ce fait, comme le filtre passe-

Page 8: Modulation & démodulation am et blu

bande ne doit laisser passer que des signaux dans la bande

fp<B<fp+fmMax, il est nécessaire que u(t) ne contiennent pas de

composantes très basses fréquences.

3- Démodulation AM:

La démodulation est l'opération qui consiste à retrouver le signal u(t) à

partir du signal s(t). Dans le cas de la modulation d'amplitude, 2

techniques peuvent être utilisées.

Démodulation par détection d'enveloppe:

Lorsque le taux de modulation m est inférieur à 1, l'enveloppe de s(t) est

identique au signal modulant u(t). Le procédé le plus simple consiste à

extraire l'enveloppe de s(t). Pour cela, il suffit de remarquer que

l'enveloppe est constituée tous les Tp=1/fp par le maximum du signal s(t).

La réalisation électronique d'un tel dispositif est simple puisqu'il s'agit

d'un détecteur crête dont le schéma de principe est donné ci-dessous.

Démodulation cohérente ou par détection synchrone:

Pour aborder l'autre technique de démodulation consiste à remarquer

que le spectre du signal modulé s(t) comprend le spectre du signal u(t)

transposé en fréquence. La démodulation va donc consister à effectuer un

changement de fréquence sur le signal s(t) de façon à faire réapparaître le

signal modulant u(t) aux basses fréquences tandis que le signal delà

porteuse sera rejeté en haute fréquence. Pour cela s(t) est multiplié par un

signal de même fréquence et de même phase que la porteuse. Le résultat

de la multiplication est au signal intermédiaire i(t).

De ce fait : itstcoswp.tit[(1+m.u(t))×Ap.coswp.t].coswp.tEn développant le terme en cos

2(x), on obtient :

it (1+m.u(t)). Ap.(1+cos(2wp.t))/2.

En filtrant le signal i(t) à l'aide d'un filtre passe-bas, le terme en

cos(2wpt) est supprimé et il ne reste plus que le terme en u(t) auquel

Page 9: Modulation & démodulation am et blu

s'ajoute un terme continu. Le signal multipliant s(t) étant rigoureusement

en phase avec la porteuse, on parle alors de détection synchrone.

3- Démodulation BLU:

Nous avons vu que la modulation d'amplitude SSB revient à effectuer un

changement de fréquence. Le procédé de démodulation sera donc, comme

pour la modulation AM-P, une démodulation synchrone. Nous

raisonnerons en nous appuyant sur le cas d'un signal u(t) sinusoïdal. Nous

avons donc:

i(t) = s(t) ×cos(w pt + Φ) où Φ: déphasage entre la porteuse et le terme en

cos(wp.t).

i(t) = Ap.cos((wp - wm)t). cos(wpt + Φ)

En développant le produit cos((wp-wm)t).cos(wpt+ Φ), on obtient :

Après filtrage passe-bas de i(t), on retrouve bien le signal u(t) à une

erreur de phase près.

Or, il se trouve que l'oreille humaine est insensible aux déphasages. Le

fait de renoncer à une erreur de phase nulle permet de simplifier la

réalisation des démodulateurs. La SSB est donc utilisée en téléphonie où

ses avantages (bande minimum, pas de signaux aux très basses

fréquences, puissance utile optimisée) ne sont pas contre balancés par son

unique défaut à savoir l'erreur de phase.

III. Modulation AM en radiofréquence:

Le principe de la modulation AM en radiofréquences reste le même

qu'en basses fréquences, la seule différence se situe au niveau de

circuiterie. En effet en radiofréquences on utilise des circuits particuliers

appelés mélangeurs de fréquences.

En techniques radio, TV etc on nomme mélangeur un circuit auquel on

applique deux tensions d'entrée, V1 et V2. La tension de sortie est le

Page 10: Modulation & démodulation am et blu

produit des tensions d'entrée. Si V1 et V2 sont des signaux sinusoïdaux

de fréquence F1 et F2, on retrouve dans le signal de sortie des

composantes non seulement aux fréquences d'entrée (comme c'est le cas

pour un mélangeur audio), mais aussi des composantes à des fréquences

F1 + F2 et | F1 -F2 |, dont les amplitudes sont proportionnelles au produit

des amplitudes des signaux d'entrée. Par conséquent, si le signal V1 est

un signal modulé, dont le spectre est composé d'une porteuse

accompagnée de deux bandes latérales, on retrouve le spectre décalé en

fréquence (voir schéma). Le mélangeur sert généralement à décaler vers

une fréquence plus basse le spectre du signal d'entrée, de façon à

permettre une amplification plus aisée.

Les 3 composantes inutiles, aux fréquences F1, F2 et F1 + F2 sont

éliminées par filtrage. Le mélangeur est un élément-clé de la structure de

récepteur (car il permet de réaliser des fonctions de démodulateur

analogique) ; celle-ci est utilisée dans les récepteurs de radiodiffusion, de

télévision, de communications satellites (GPS, GSM...), dans les radars

etc.

Les mélangeurs peuvent être réalisés avec différents composants : tubes,

transistors JFET ou bipolaires, diodes. Dans tous les cas, c'est la non-

linéarité de la caractéristique tension de commande / courant de sortie qui

est utilisée pour obtenir l'effet désiré.

Dans de nombreuses applications, le mélangeur est réalisé avec un seul

élément actif, et l'on élimine toutes les composantes indésirables à l'aide

d'un filtre passe-bande. Toutefois, le filtrage est difficile dans certaines

applications, quand les fréquences sont trop proches.

Page 11: Modulation & démodulation am et blu

1- Mélangeurs équilibrés: Le mélangeur équilibré (ou symétrique) utilise deux éléments actifs

(souvent des JFET) attaqués par des signaux déphasés. Il permet

d'éliminer une des fréquences d'entrée en sortie.

Le mélangeur équilibré utilise 4 éléments actifs (souvent des diodes) et il

permet d'éliminer les deux fréquences d'entrée, ne laissant donc que les

composantes "somme" et "différence".

Exemple de modèle équilibré chez Miteq : IRB0218LC1A

Gamme de fréquence: 2 à 18 GHz

2- Mélangeurs double-équilibrés:

Les mélangeurs double-équilibrés standards (voir schéma de principe ci-

dessous) utilise une technique de duplexage pour séparer le signal FI

(fréquence intermédiaire) de la bande de fréquence du signal d’OL

(oscillateur local). Ce type de mélangeurs est généralement utilisé dans

les applications où il n’y a pas de recouvrement en fréquence entre le

signal RF et FI. De plus, le port de sortie couvrant du DC à la RF peut

être utilisé pour la détection de phase.

Exemple de modèles double-équilibrés chez Miteq: AR1826LI8A

Gamme de fréquence: 18 à 26 GHz

Page 12: Modulation & démodulation am et blu

3- Mélangeurs triple-équilibrés:

Les mélangeurs triple-équilibrés utilisent deux lots de quatre diodes

montés en quadrature (voir schéma ci-dessous). L’avantage de cette

architecture est d’isoler fortement le signal FI des signaux OL et RF. Le

désavantage est qu’il n’est pas possible d’obtenir une bande FI

commençant au DC. Ce type de solution reste idéal dans les applications

de translation de large bande de fréquence avec de faible niveaux

d’intermodulation.

Exemple de modèle triple-équilibré chez Miteq : SYS0216N01R

Gamme de fréquence: 26 à 40 GHz

Page 13: Modulation & démodulation am et blu

4- Fonctionnement du mélangeur équilibré:

Appliquons sur l’entrée oscillateur local un signal alternatif de pulsation

et d’amplitude suffisante pour pouvoir soit bloquer les diodes, soit les

rendre conductrices.

Sur l’entrée des fréquences intermédiaire, on applique un signal

d’amplitude nettement plus faible et dont on néglige l’influence sur les

diodes.

Considérons le cas ou VA>VB

Les diodes D1 et D2 conduisent, les diodes D3 et D4 sont bloquées.

Comme D1 et D2 sont identiques, le point C est alors une masse

virtuelle .D3 et D4 étant bloquées, la borne D est en l’air et le schéma se

simplifie. Le rapport de transformation entre secondaire et primaire étant

égal à 2, on a avec un demi-secondaire :

Considérons le cas VA<VB

L0

)(tVe

)()( tVtV es

Page 14: Modulation & démodulation am et blu

D3 et D4 conduisent, D1 et D2 sont bloquées, D est virtuellement à la

masse et c en l’air. En faisant le même raisonnement que

précédemment, on montre alors que la tension d’entrée et la tension de

sortie ont même module et on s’arrange pour que le bobinage dy

transformateur soit tel que l’on ait :

Posons Sign [VOL(t)]=signe de la tension VOL (c-à-d +1 ou -1)

En conclusion le signal Vs est égal à :

On peut écrire :

Soit :

La multiplication par cosinus se traduisant par une transposition en

fréquence, le signal de sortie Vs(t) est la superposition des signaux

Ve(t) transposée en fréquence et centrées sur les pulsations (2n+1) ,

L’amplitude décroissant au fur et à mesure que n augmente.

On pourrait appliquer le signal Ve(t) sur l’entrée RF et charger la sortie

FI par la résistance R. En effectuant un raisonnement similaire à celui

que l’on vient de faire, on montrerait que l’expression de la tension

Vs(t) aux bornes de R est exactement la même que celle-ci-dessus. En

pratique, on réalise le montage de façon à ce que le signal d’entrée ou

de sortie basse fréquence apparaisse à l’accès FI.

Quel que soit le signe de OLV , le rapport de transformation entre Vs et

Ve présente un module égal à l’unité. Le transformateur étant supposé

sans pertes, l’impédance vue par le générateur Ve (impédance ramenée

par le transformateur) est égale à R et la puissance appliquée au

montage s’écrit alors :

Pe=Ve(t)2/R

La puissance Ps fournie à la charge R a pour expression :

)()( tVtV es

)]([*)()( tVsigntVtV OLes

...)5cos5

13cos

3

1(cos

4)]([ tttVsign OLOLOLOL

...)5cos5

13cos

3

1(cos*)(

4)( tttVtV OLOLOLes

L0

Page 15: Modulation & démodulation am et blu

Ps=Vs(t)2/R=Ve(t)

2/R=Pe

Le transfert énergétiques est donc théoriquement égal à l’unité.

5- Fonctionnement en modulateur d’amplitude:

Considérons le cas ou le signal Ve(t) est un signal basse fréquence à

spectre borné à Fc inférieure à 2/OLf .Dans ce cas , les différentes

contributions de Vs(t) sont disjointes du point de vue fréquentiel et on

peut éliminer, par filtrage, les termes centrés sur les pulsations (2n+1)

On obtient :

Le signal de sortie Vs(t) est donc un signal modulé en amplitude, de

fréquence porteuse

2

OL

OL

wf . Si la ue, la tension Ve(t) n’a pas de

composante continue, la modulation est de type sans porteuse, une

modulation du type avec porteuse étant obtenue simplement en

ajoutant une composante continue à la tension alternative Ve(t).

Du point de vue énergétique, la puissance du signal de sortie modulé

est égale à :

6- Fonctionnement en détecteur synchrone:

Supposons maintenant le signal Ve(t) modulé en amplitude de porteuse

OLf :

Ce signal est appliqué sur l’accès RF, la sortie s’effectuant à l’accès FI.

Le signal de sortie s’écrit :

Ou encore:

L0

ttVtV OLes

cos*)(4

)(

2

2

22

2

2 )(*

8cos)(*

16)(

R

tV

R

ttV

R

tV eOLes

)cos(*)()( ttAtV OLe

...)5cos5

13cos

3

1(cos*)cos()(

4)( ttttAtV OLOLOLOLs

]...))15cos[(5

1])13cos[(

3

1]2cos[))(cos((

2)(

tttAtV OLOLOLs

Page 16: Modulation & démodulation am et blu

On effectue un filtrage passe bas éliminant les termes centrés sur les

pulsations 2nwOL:

IV. Modulation BLU en radiofréquence:

Ce type de mélangeur, appelé BLU permet de dissocier les résultante

F1+F2 et F1-F2. Ce type de mélangeur possède deux entrées sinusoïdales

de signaux respectifs f1 et f2 (de manière à ne pas créer de confusion

avec les Up et down converter qui utilise les terminologies FI, RF et OL)

et présente deux sorties dont l’une fournit un signal f3 = (f1-f2), soit la

différence fréquentielle des signaux en entrée et la seconde un signal f4 =

(f1+f2) soit la somme fréquentielle des signaux d’entrées. En générale les

démodulateurs et les downconverters sont dissociés des modulateurs et

upconverters. Lorsque les fréquences de sorties (f3 et f4) sont supérieures

à f1, nous sommes de la cas de réalisation de la fonction modulateur ou

upconverter.

Lorsque f3 est plus faible que f2 et f1, nous réalisons un démodulateur ou

downconverter.

Les mélangeurs BLU sont généralement utilisés avec un préamplificateur

LNA (pour masquer le bruit du BLU qui est du à sa conception utilisant

des coupleurs hybrides 3 dB). Ils servent à dissocier le signal utile (f3 par

exemple) de son image (f4) lorsque ces signaux sont très proches et où un

pré sélectionneur faible bande ne serait pas réalisable.

Modèles Miteq : BMA0104LA1MD (Modulation Driven)

Gamme de fréquence:1 à 4 GHz

)cos()(2

)(

tAtVs

Page 17: Modulation & démodulation am et blu

I. Simulation par Interface Graphique: 1- Programme de l'interface graphique:

function varargout =interface1(varargin) gui_Singleton = 1; gui_State = struct('gui_Name', mfilename, ... 'gui_Singleton', gui_Singleton, ... 'gui_OpeningFcn', @interface1_OpeningFcn, ... 'gui_OutputFcn', @interface1_OutputFcn, ... 'gui_LayoutFcn', [] , ... 'gui_Callback', []); if nargin && ischar(varargin{1}) gui_State.gui_Callback = str2func(varargin{1}); end

if nargout [varargout{1:nargout}] = gui_mainfcn(gui_State, varargin{:}); else gui_mainfcn(gui_State, varargin{:}); end function interface1_OpeningFcn(hObject, eventdata, handles, varargin) handles.output = hObject; guidata(hObject, handles); function varargout = interface1_OutputFcn(hObject, eventdata,handles) varargout{1} = handles.output;

function pushbutton1_Callback(hObject, eventdata, handles) fe = str2double(get(handles.edit1,'String')); fp = str2double(get(handles.edit2,'String'));

Ap=1; Am=3; fm=50; t=0:1/fe:2/fm;

k=1; m=k*Ap/Am; sp=Ap*cos(2*pi*fp*t); sm=Am*cos(2*pi*fm*t); A=(1+1/10*sm); s=A.*sp; axes(handles.axes1); plot(t,s); hold on ; plot(t,A,'r'); plot(t,-A,'k-.'); grid; xlabel('temps'); ylabel('Amplitude en V'); title('Signal modulé'); grid; S=fft(s); N=length(S); S=S/N^2;

Partie simulation

Page 18: Modulation & démodulation am et blu

freq=[-N/2:N/2-1]*fe/N; axes(handles.axes2); plot(freq,fftshift(abs(S)),'r'); grid; xlabel('Fréquence'); ylabel('Amplitude en V'); title('Spectre du signal modulé');

function pushbutton2_Callback(hObject, eventdata, handles) fe = str2double(get(handles.edit1,'String')); fp = str2double(get(handles.edit2,'String'));

Ap=1; Am=3; fm=50; t=0:1/fe:2/fm; k=1; m=k*Ap/Am;

sp=Ap*cos(2*pi*fp*t); sm=Am*cos(2*pi*fm*t); A=(1+1/10*sm); s=A.*sp; y=s;

S=[]; S=fft(y); N=length(S); S=S/N^2; freq=[-N/2:N/2-1]*fe/N;

[num,den] = butter(5,fp*2/fe);

wid = size(y,1); if(wid ==1) y = y(:); end

t = (0 : 1/fe :(size(y,1)-1)/fe)'; t = t(:, ones(1, size(y, 2))); z = y .* cos(2*pi * fp * t );

S=[]; S=fft(z); N=length(S); S=S/N^2; g = tf(num,den); for i = 1 : size(y, 2) z(:, i) = filter(num, den, z(:, i)) * 2; end

z = z - Ap;

if(wid == 1) z = z'; end

S=[]; S=fft(z);

Page 19: Modulation & démodulation am et blu

N=length(S); S=S/N^2; freq=[-N/2:N/2-1]*fe/N; axes(handles.axes3); plot(z/max(z)); grid;

function edit1_Callback(hObject, eventdata, handles)

function edit1_CreateFcn(hObject, eventdata, handles) if ispc && isequal(get(hObject,'BackgroundColor'),

get(0,'defaultUicontrolBackgroundColor')) set(hObject,'BackgroundColor','white'); end

function edit2_Callback(hObject, eventdata, handles) function edit2_CreateFcn(hObject, eventdata, handles) if ispc && isequal(get(hObject,'BackgroundColor'),

get(0,'defaultUicontrolBackgroundColor')) set(hObject,'BackgroundColor','white'); end

function pushbutton2_Callback(hObject, eventdata, handles) Ap=1; Am=3; fm=50; t=0:1/fe:2/fm;

k=1; m=k*Ap/Am; sp=Ap*cos(2*pi*fp*t); sm=Am*cos(2*pi*fm*t); A=(1+1/10*sm); s=A.*sp;

w=abs(s); axes(handles.axes3); plot(t,w); grid; function pushbutton5_Callback(hObject, eventdata, handles)

fe = str2double(get(handles.edit1,'String')); fp = str2double(get(handles.edit2,'String'));

Ap=1; Am=3; fm=50; t=0:1/fe:2/fm;

m=4.5; sm=Am*cos(2*pi*fm*t); sp=Ap*cos(2*pi*fp*t+m*sin(2*pi*fm*t));

axes(handles.axes1); plot(t,sp); xlabel('temps'); ylabel('Amplitude en V'); title('Signal modulé');

Page 20: Modulation & démodulation am et blu

S=fft(sp); N=length(S); S=S/N^2; freq=[-N/2:N/2-1]*fe/N; axes(handles.axes2); plot(freq,fftshift(abs(S)),'r'); xlabel('Fréquence'); ylabel('Amplitude en V'); title('Spectre du signal modulé'); grid;

function pushbutton6_Callback(hObject, eventdata, handles) fp = str2double(get(handles.edit2,'String')); Ap=1; Am=3; fm=50; t=0:1/fe:2/fm; m=4.5; sm=Am*cos(2*pi*fm*t); sp=Ap*cos(2*pi*fp*t+m*sin(2*pi*fm*t)); y=diff(sp);

S=fft(y); N=length(S); S=S/N^2; freq=[-N/2:N/2-1]*fe/N;

[num,den] = butter(5,fp*2/fe); wid = size(y,1); if(wid ==1) y = y(:); end t = (0 : 1/fe :(size(y,1)-1)/fe); t = t(:, ones(1, size(y, 2))); z = y .* cos(2*pi * fp * t );

S=[]; S=fft(z); N=length(S); S=S/N^2; g = tf(num,den); for i = 1 : size(y, 2) z(:, i) = filter(num, den, z(:, i)) * 2; end z = z - Ap; if(wid == 1) z = z'; end S=[]; S=fft(z); N=length(S); S=S/N^2; freq=[-N/2:N/2-1]*fe/N; axes(handles.axes3); plot(z/max(z)) grid;

Page 21: Modulation & démodulation am et blu

2- L'interface graphique:

Résultat de simulation:

II. Simulation par Maltab:

Signal modulé AM:

t=0:1/1000000:0.0005; %paramètres du signal modulant Am=1;

Page 22: Modulation & démodulation am et blu

wm=2*pi*10000; offset=2; sm=offset+Am*cos(wm*t); %paramètres de la porteuse Ap=10; wp=2*pi*100000; sp=Ap*cos(wp*t); %signal modulé s=sm.*sp; plot(t,s,'r'); grid;

xlabel('temps(s)'); ylabel('amplitude');

Signal démodulé AM:

t=0:1/1000000:0.0005; %paramètres du signal modulant Am=1; wm=2*pi*10000; offset=2; sm=offset+Am*cos(wm*t); %paramètres de la porteuse Ap=10; wp=2*pi*100000; sp=Ap*cos(wp*t); %signal modulé s=sm.*sp; subplot(1,2,1); plot(t,s); title('Signal modulé'); grid; subplot(1,2,2); plot(t,sm,'r'); title('Signal démodulé'); grid;

0 1 2 3 4 5 6

x 10-4

-30

-20

-10

0

10

20

30

temps(s)

am

plit

ude

Page 23: Modulation & démodulation am et blu

Signal modulé BLU:

Signal démodulé BLU:

0 1 2 3 4 5 6

x 10-4

-30

-20

-10

0

10

20

30Signal modulé

0 1 2 3 4 5 6

x 10-4

1

1.2

1.4

1.6

1.8

2

2.2

2.4

2.6

2.8

3Signal démodulé

0 1 2 3

x 10-4

-30

-20

-10

0

10

20

30Signal modulé AM

0 1 2 3

x 10-4

-5

-4

-3

-2

-1

0

1

2

3

4

5Signal modulé LSB

0 1 2 3

x 10-4

-5

-4

-3

-2

-1

0

1

2

3

4

5Signal modulé USB

0 1 2 3 4

x 10-4

-5

-4

-3

-2

-1

0

1

2

3

4

5Signal LSB

0 1 2 3 4

x 10-4

1

1.2

1.4

1.6

1.8

2

2.2

2.4

2.6

2.8

3Signal démodulé

Page 24: Modulation & démodulation am et blu

III. Simulation par PSpice:

1. Modulateur AM à JFET:

Paramètres de simulation:

Signal RF: amplitude:0.1V Fréquence: 1Ghz Signal BF: amplitude:1.5V Fréquence: 10Mhz

Résultat:

Page 25: Modulation & démodulation am et blu

2. Modulateur AM à transistor bipolaire: Le circuit MC 1596

Paramètres de simulation:

Signal RF: amplitude:2V Fréquence: 10Ghz Signal BF: amplitude:10V Fréquence: 100Mhz

Résultat:

Page 26: Modulation & démodulation am et blu

3. Démodulateur AM: 3.1 Détecteur d'enveloppe:

Résultat:

3.1 Détection synchrone:

Page 27: Modulation & démodulation am et blu

Résultat: