MON JOURNAL DU 29.07.2013.pdf

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  • Quotidien national dinformationSite : www.monjournaldz.com Email : [email protected] Prix : Algrie 10 DA - France 1

    N 334 Lundi 29 juillet 2013

    Insulter ou oenser le prsident franais

    Un dlit supprim par le Parlement

    Lire en pages 11, 12 et 13

    Oran

    Les jeuneschmeurs seront

    forms dansla restauration par

    des Espagnols

    An Defla

    Azazga

    La prcipitationde ladministration

    encouragelinformel

    Lire en page 10

    Lire page 5

    De nouveaux inspecteurs rgionauxnomms et des cadres dirigeants remercis

    Lire en pages 2 et 3

    Lire en page 6

    Au moment o lAlgrie enregistre une production record de bl

    La facture alimentaire fera sauterla barre des 10 milliards de dollars

    avant fin 2013

    Enqute sur la prisedotages de

    Tiguentourine

    Lire page 4

    Lire page 4

    Trois terroristesseront entendus

    par la CIA

    Vide sidral,et totale

    dculturation

    Oprationmainspropres la Douane

    Le ministre des Finances, Karim Djoudi,vient de donner un grand coup de pied

    dans la fourmilire. Cest lui-mme, et nonpas la Direction gnrale des douanes,qui sest charg de lopration mains

    propres , la fin de la semaine dernire,et qui consistait introduire du sang

    neuf parmi les cadres dirigeants, en ennommant de nouveaux et en mettant fin

    aux fonctions de certains autres.

  • Exit les vreux et les corrompus remis detous bords qui ont pris en otage les Douanesalgriennes. Le ministre des Finances, KarimDjoudi, vient de donner un grand coup de pieddans la fourmilire des douanes sans mmelaisser le temps au directeur gnral de lins-titution de faire lui-mme le mnage.

    Sous dautres cieux une telle attitude auraiteu des consquences prjudiciables tant legeste aurait t gnant.

    Ce nest dsormais pas le cas chez nous.Ainsi, Djoudi a saisi le taureau par les corneset procd la nomination de nouveaux ca-dres tout en mettant fin aux fonctions dautres.Si les raisons de cette opration mains propresnont pas t rendues publiques, cest quequelque part la rponse tait tout fait vi-

    dente. Il y a quelque temps dj, KarimDjoudi avait instruit ses services pour assainirle corps des Douanes, aprs avoir reconnu pu-bliquement que la corruption gangrnait ladouane algrienne.

    Ne voyant rien venir, Djoudi a fini par ra-gir. Un bras de fer sen est suivi et a mis auxprises le ministre des Finances au directeurgnral des Douanes. Pour Bouderbala, ilnexiste au sein de linstitution que quelquescas isols de corruption et que les quatre ins-pections douanires rgionales pouvaientsautosaisir au moindre soupon de corrup-tion. Piqu au vif, Karim Djoudi lui apporteraillico presto la contradiction en dclarant ou-vertement que personne ne pouvait nier lexis-tence de la corruption dans notre pays.

    Cest en quelque sorte un appel lanc lendroit de ladministration douanire pourfaire preuve du souci d'amliorer la quantifi-cation de leurs donnes pour assurer la bonnegouvernance.

    Depuis laffaire du D15 jusqu celle desclimatiseurs, en passant par celle du caf ivoi-rien qui a rellement branl les fondementsde linstitution douanire algrienne, ce corpsna jamais cess de nous offrir ces feuilletonsde corruption et de trafics, des sries qui ontfini par entacher dfinitivement limage delinstitution tant la gravit des affaires renduespubliques laissait souvent perplexe.

    Commence alors les procs la chane19 douaniers, dont 12 cadres suprieurs, ontt crous pour dilapidation de deniers pu-blics et usage de faux en criture.

    Une enqute mene au niveau des douanesa permis de lever le voile sur une affaire dontle prjudice est estim plus de 1 000 mil-liards de dinars sur les oprations dimporta-tion entre 1998 et 2000Que de procs et

    dincarcrations ! Mais les sanctions dempri-sonnement nont jamais dcourag dautresfonctionnaires indlicats commettre dau-tres dlits. Ces pratiques sont malheureuse-ment ancres dans les murs de lAlgrien, etce ne sont pas des oprations spectacu-

    laires comme celle que vient de menerKarim Djoudi qui vont dfinitivement rglerle problme de la corruption et des affairesdans les milieux de la douane.

    F. D.

    2 Lvnement Lundi 29 juillet 2013

    REpRES

    REpRESAVIS DE CITOYENS

    Houcine Amlaoui,39 ans, informaticien, Bjaa

    Bekkar Acha,28 ans, secrtaire dans un journal, Oran

    Redouane Nassibi,42 ans, coieur, Bjaa

    Personnellement, je pense que la corruption a encore de beaux jours de-vant elle, voire des annes. Je ne pense pas quil y ait une volont de mettrefin ces pratiques abominables. Seule la dmocratisation relle du payspermettra dradiquer la corruption car cest un mal gnralis et enra-cin.

    Koulal Fethi,universitaire, 23 ans, Oran La corruption dans le milieu des douanes ne date pas d'aujourd'hui, vousn'avez qu' consulter les anciens journaux qui ont toujours rapport les faits.Maintenant, la corruption est synonyme de courage, car celui qui n'est pas cor-rompu n'est pas un homme et il est considr comme un cave. En Algrie, lacorruption fait rage et bat son plein. Seulement, le hic est que nul parmi ces corrompus n'a tjug ou mis en prison. C'est la raison pour laquelle ce flau ne cesse de prendre de lampleur.La Douane est le rseau essentiel de la corruption.

    On parle beaucoup de la corruption ces derniers jours, on a limpressionque cest nouveau chez nous. La Douane est la colonne vertbrale des cor-rompus. La preuve, il ny a pas un douanier qui roule sans vhicule demarque et il ny a pas un douanier qui nait pas plus dune maison. LaDouane, cest le paradis, et tout le monde rve de faire partie un jour de ce corps.

    La corruption sest gnralise chez nous. Cest vraiment une banalit.Traquer les corrompus dans la douane ou dans les autres secteurs est unelouable initiative. Il est temps de mettre un peu dordre. Notre pays mritemieux et peut mieux faire. Gardons espoir.

    Septembre 1990 Abdelkader Souhabi a vu son mondescrouler depuis quil a os faireclater, au dbut des annes 1990,lesclandre D-15. Laffaire dite des D-15, qui fait rfrence aux fumeusesautorisations douanires permettant auximportateurs de faire transiter parlAlgrie les marchandises destinesaux pays africains ou maghrbins, nest ce jour pas tire au clair. Lescontainers bourrs de marchandisesdiverses, vhicules, armes, alimentaienten ralit les circuits de la contrebandeen Algrie, avec la bienveillantecomplicit de douaniers. Lesrvlations sulfureuses de lancieninspecteur des douanes de Blida leconduiront droit dans le box desaccuss pour faux et usage de faux, puis lexil. Je vis depuis comme unermite , nous avoue-t-il.

    Janvier 2010Plus de 25 colis contenant jusqu 400tlphones portables, MP3, MP4 ouautres accessoires tels des cartesmmoires, des flashs disk sontachemins quotidiennement,illgalement sentend, au niveau duservice fret de laroport dAlger. Un lotde 800 cellulaires Thuraya et leursaccessoires, envoy la socit UPS, at saisi en 2010. Le mme nombre detlphones portables a t achemin vialautre socit implique, Fedex. Leprocs de laffaire, qui a clabouss leservice fret de laroport dAlger estprvu aujourdhui au tribunalcorrectionnel dEl-Harrach. Pas moins de

    20 prvenus dfileront la barre pourrpondre des chefs dinculpation deconstitution de bande de malfaiteurs,corruption, dtournement, violation de lalgislation douanire Douaniers,importateurs, deux militaires ainsi quedes responsables et travailleurs desocits prives de colis postaux UPS,DHL, Chronopost et Fedex sontimpliqus dans cette affaire qui a lev levoile sur le plus grand trafic de matrielde tlcommunications et dquipementslectroniques (tlphones portables dontThuraya et leurs accessoires, des flashsdisk, Mp3, Mp5, des rcepteurs) enprovenance de la Chine et de Duba.

    Aot 2012Vingt-neuf personnes, dont quatreofficiers de contrle de douanes de sexefminin en activit au port dOran,vingt-quatre transitaires et dclarants endouane et un importateur ont t arrtsau port dOran lissue dune enqutediligente par la Section de recherches(SRGN), relevant du groupement de laGendarmerie nationale dOran. Cetteopration intervient aprs une plaintedpose par le receveur principal desdouanes du port dOran contre desofficiers de douanes et certainstransitaires. Celui-ci, lors duneopration de routine annuelle pourlexercice de 2011, a, en effet, constatun trou de caisse valu cent dix-huitmillions huit cent soixante-dix-huitmille deux cent quatre-vingt-treizedinars algrien (plus de 11,8 milliards).

    DouanesExit les vreux et les corrompus

    a y est, cest fait. Le grandargentier du pays, savoirKarim Djoudi, vient de fairele petit mnage dans lagrande maison des Douanesalgriennes. Il tait temps demettre un terme ladtrioration de cetteinstitution qui se veut sansconteste la vitrine de lEtatalgrien.

    Fadel Djenidi

  • 3LvnementLundi 29 juillet 2013

    Ldito de Salim Djaer

    Liing

    La corruption a toujours exist enAlgrie. Mme si, ces dernierstemps, cette pratique a tendance faire tache dhuile. Ce nest pas dujour au lendemain quon peut met-tre fin la corruption dans toutesses formes. Autrefois, on accusaitjuste certaines sphres mais main-tenant le mal est beaucoup plus pro-

    pag. Mme le petit citoyen est sus-ceptible. Avec la gnralisation dela corruption, certaines personnesnhsitent pas recourir des d-tours malsains pour une raison ouune autre. La fin justifie souvent lesmoyens. Et cest vraiment regretta-ble. La douane est lun des secteurstouch par la corruption car ce cr-

    neau regorge de tentations. Toute-fois, je pense que, depuis un mo-ment, il y a des initiatives pourtraquer les corrompus et les corrup-teurs. Il ne faut pas se faire dillu-sion, le changement ne va pas venirmiraculeusement, mais je suisquand mme optimiste.

    Salim Ait-Mokrane,inspecteur financier : Autrefois, on accusait juste certaines sphres mais maintenant lemal est beaucoup plus propag Le fait est que ce nest srement

    pas un mouvement, mme ample, decertains cadres des douanes ou demise la retraite dautresresponsables de linstitution quirglera le problme endmique dela corruption de linstitution. Je ne suis pas vraiment au fait desmotivations exactes qui ont prsid ce mouvement de cadres mais cela

    ressemble fortement unmouvement de faade, ordinaire ouconditionn par des luttesdinfluence au sein du pouvoir, quise rpercute sur linstitution. Il faut en fait une rforme totale delinstitution pour arriver ladbarrasser en partie des dmonsde la corruption.

    Matre Lezzar,avocat : Cest un mouvement de faade

    Si les raisons de ces changementsbrusques ne sont pas connues, il existepourtant un indice clair. Karim Djoudi

    avait appel auparavant assainir le corps desDouanes, en reconnaissant devant tous le hautdegr de corruption rgnant au sein de cetteadministration.

    Les diverses commissions de disciplinequi ont sig pour licencier des douaniers cor-

    rompus tout au long des annes 2011 et 2012avaient pour mission dassainir et de rprimer.Vers la fin de lanne coule, alors que le DGde la douane ne voulait pas donner de chiffressur le nombre daffaires de corruption qui ontsecou ses services, avouant uniquement quelques cas isols , et prcisant que lesquatre inspections douanires rgionales pou-vaient sautosaisir au moindre soupon decorruption, Karim Djoudi lui apportait imm-diatement la contradiction en dclarant publi-quement que personne ne pouvait nierlexistence de la corruption dans notre pays,appelant aussi ladministration douanire faire preuve du souci d'amliorer la quantifi-cation de leurs donnes pour assurer la bonnegouvernance.

    En effet, le corps des douanes est secoudepuis de longues annes par de graves af-faires de corruption, ce qui na pas manqudentacher limage de cette institution. Cestdans ce contexte que la cour de justice dAl-ger a rendu le 21 octobre 2010 son verdict,dans lequel 19 douaniers, dont 12 cadres su-prieurs, ont t crous pour dilapidation dedeniers publics et usage de faux en criture.Mais cette affaire est loin dtre la seule. Cellequi a fait le plus de bruit est cette obscure his-toire dimportation dquipements lectrom-nagers dans le cadre du systme avantage delexonration de taxes au bnfice des impor-tateurs dquipements destins au montage enAlgrie. Lenqute avait mis la lumire sur unprjudice estim plus de 1 000 milliards dedinars sur les oprations dimportation entre1998 et 2000.

    Cependant, cest laffaire du caf ivoirien

    qui a rellement branl les fondements delinstitution douanire algrienne. Celui-ciavait t import et dclar des prix trs bas,ce qui a amen une fois de plus certains hautsresponsables se poser des questions sur lanature de cette opration.

    Une enqute a mme t ouverte par lesservices de la prsidence de la Rpublique. Apartir de l, les rsultats de ces investigationsapprofondies ont servi d'argument pour lou-verture dune nouvelle procdure judiciaire auterme de laquelle cinq des cadres suprieursdes douanes ont t placs sous mandat dedpt.

    Ainsi, le ministre des Finances a fait decette affaire son cheval de bataille, allantmme jusqu proclamer devant les membresde lAssemble populaire nationale que lemontant du prjudice subi par le Trsor publicdans des affaires de corruption lies au dpar-tement des Douanes est quivalent un bud-get qui aurait facilement permis lEtat deconstruire 100 000 logements sociaux locatifsen plus.

    Quoi quil en soit, le mouvement dans lecorps des Douanes a surpris mme les doua-niers, qui ne sattendaient pas cette rapiditdans lexcution de son plan par Djoudi, enmettant fin aux fonctions de plusieurs hautscadres de cette institution, dont certains quiexercent dans les services du contentieux, ausein de lInspection gnrale, la Directionde la lutte contre la fraude (DLCF), lIns-pection rgionale dOran (IGO), etc., soit lesprincipales structures dirigeantes desDouanes.

    S. A.

    Le ministre des Finances,Karim Djoudi, vient dedonner un grand coup depied dans la fourmilire.Cest lui-mme, et non pasla direction gnrale desdouanes, qui sest charg de lopration mainspropres, la fin de lasemaine dernire, et quiconsistait introduire du sang neuf parmi lescadres dirigeants, en ennommant de nouveaux et en mettant fin auxfonctions d autres.

    Sabrina Aksouh

    Sil est une institution rgulirementsecoue par toutes sortes de turbulenceslies sa position mme comme garantede la rgularit du commerce auxfrontires, cest bien la Douane. On lui attribue parfois tous les maux eton la montre du doigt la moindreoccasion alors que ce corps relevant duministre des Finances ne fait que subirle climat ambiant, des pressions dusommet et un grand retard dans samodernisation.Cest sous limpulsion de son anciendirecteur gnral Brahim Chaib Cherifque les Douanes ont connu uneinformatisation massive de ses services,retarde par toutes sortes dalas justepour permettre la corruption dallerplus vite que la modernisation.Noublions pas que le scandale du D15

    tait pass par l et que ctait le tempstrouble o de nombreux pontes galonnsdu rgime en activit ou la retraitestaient lancs dans le juteux secteur del import-import pour reprendre uneexpression qui avait fait fureur en cesannes- l. Il sagissait alors dempcherautant que faire se peut la Douane detrop fourrer son nez dans des dossiersdimportation peu clairs et pleinsdirrgularits.

    Lusage massif de prte-nom et dhommes de paille

    permettait quelques patrons de lAlgriebien ventrus et fessus de jouirde leur rapine et de blanchir

    leurs commissions etrtrocommissions via des

    socits cran dimportation

    Quand on sait que le statut particulier etle salaire des douaniers taient les moinsavantageux par rapport aux autres corpsconstitus justement parce quon lesaccusait de se payer sur la bte, oncomprend combien ce corps a souert delopprobre et a t victime dunemauvaise rputation quelque partsurfaite. Depuis, les choses ont changdans les formes, les douanes se sontmodernises et se sont dotes destructures de contrle et mme dunservice de renseignement. Ces avancesnempchent videmment pas la mainleste du douanier vreux mais limitenttout de mme les dgts. Le mouvement de cadres et de mise laretraite initi par Karim Djoudi, sil estjustifi et ncessaire, ne fera paslongtemps illusion alors que le pouvoirna jamais t aussi maeux depuis 14ans de rgne de Bouteflika. Avant delancer une opration mains propres ,il faut dabord songer nettoyer la tte.

    S. D.S. D.

    Opration mains propres au sein des DouanesDe nouveaux inspecteurs rgionauxnomms et des cadres dirigeants remercis

  • 4 Lactualit Lundi 29 juillet 2013

    Cest sur la base de rapports tablisque les Amricains ont formul lademande aux autorits algriennes

    de permettre la CIA de venir enquter enAlgrie, plus prcisment Tiguentourine,thtre dune attaque terroriste suivie duneprise dotages sanglante en janvier dernier.

    Les enquteurs de la CIA dont des l-ments ont dj effectu le dplacement dansle cadre de la mme affaire, ont sollicit lesautorits algriennes pour les autoriser ren-contrer les employs algriens du site, qui ontvcu le sanglant vnement de la prisedotages par le groupe arm terroriste.

    L'Algrie a rejet la demande de Washing-ton, pour la simple et unique raison que lesotages algriens ne sont que de simples vic-times, et que ces dernires nont pas tre in-terroges sur des actes terroristes, tant donnquils nont rien voir avec le groupe armauteur de la prise dotages.

    La CIA devra se contenter des procs-ver-baux des auditions effectues par la Gendar-merie nationale et le DRS auprs des rescaps.En revanche, les enquteurs pourront interro-ger trois des preneurs d'otages seulement, ap-partenant au groupe terroriste affili ElQada dirig par le sinistre Belmokhtar, arrtlors de la libration des otages, par les servicesde scurit algriens. Pour rappel, le site deTiguentourine a t la cible d'une attaque ter-roriste le 16 janvier 2013, une attaque reven-dique par katibate El Moulatamine, labrigade des enturbanns, dirige par Bel-mokhtar dit le Borgne. Une prise d'otages senest suivie et les terroristes auteurs de lattaqueavaient pris dassaut la base-vie Sonatrach-British Petroleum-Statoil.

    La prise dotages a fait des dizaines de vic-times algriennes et trangres, rappelle-t-on.Au terme dune offensive mene avec beau-coup de tact par les forces spciales de l'Ar-me nationale populaire (ANP), des centainesd'otages algriens et trangers ont t sauvsdes mains des terroristes auteurs de cette at-taque.

    Aussi, des installations ont t endomma-ges et des travaux de rparation ont dmarrdans cette installation que les acolytes de Kha-led Abou El Abbs ont voulu faire exploser.Certaines parties de cette usine ont t forte-ment endommages par les tirs des armes feu des terroristes.

    F. D.

    Enqute sur la prise dotages de TiguentourineTrois terroristes seront entendus par la CIA

    Au moment o lAlgrieenregistre une productionrecord de bl La facture alimentairefera sauter la barre des 10milliards de dollars avantfin 2013A fin 2013, la facture alimentaire devraitfaire sauter la barre des 10 milliards dedollars et atteindre ainsi son plus hautniveau depuis plusieurs annes. Des conomistes expliquent cette hausseparticulirement soutenue de la facturealimentaire par laugmentation desimportations cralires, savoir le bltendre et dur, lorge ainsi que les lgumessecs. En effet, lon voque des importationsmassives, limage de celle des lgumessecs qui a connu au 1er semestre de lanneen cours une hausse de 64,5%, soit 243millions de dollars. Cette hausse de lafacture alimentaire nest pas sans soulevermoult interrogations par rapport auxchiffres de la production de cralesavancs ici et l, notamment ceux desdiffrentes varits de bl que ledpartement ministriel de Rachid Benassana pas arrt de vanter. Le paradoxe est telquau moment o il est annonc en grandepompe laugmentation de la production decrales, lAlgrie enregistre une hausserecord des importations qui a entrain defacto une importante augmentation de lafacture alimentaire. Cela conjecture-t-il lide de penser quil existe de srieusescontradictions qui nexpliquent pourtant pastoutes les aides octroyes aux producteursde crales. La lecture des chiffresfaramineux de la facture des fonds desoutien de lEtat aux craliculteurs neprte aucune quivoque et met en avantune inadquation qui nexplique pas lerapport qui existe entre la productivit et lesimportations de crales. Est-ce que cesaides ont rellement t utilises bonescient par leurs bnficiaires ? Tout porte croire que non, selon des spcialistes.Rappelons enfin que lAlgrie importedepuis trois ans prs de 5 millions de tonnesde crales par an alors que les besoins debl annuels du pays sont estims environ8 millions de tonnes.

    F. D.

    LAlgrie a ach un nietcatgorique la demandeformule par les Etats-Unisde permettre l'Agencecentrale de renseignement,CIA, de relever destmoignages auprs derescaps et des otagesalgriens victimes delattaque terroriste contre lesite gazier deTiguentourine en janvierdernier.

    Fadel Djenidi

    Finalement, Sonelgaz a lev le voile sur lesnoms des entreprises qui raliseront les sixcentrales lectriques au lendemain de louver-ture des plis pour lattribution des contrats.Afin dviter ses anciens partenaires tous im-pliqus dans des affaires de corruption et donc blacklists , Sonelgaz a d faire du slalom.Pas moins de quatorze soumissionnaires ontainsi prsent leurs offres techniques et finan-cires relatives lappel doffres national etinternational pour la ralisation de ces six cen-trales lectriques dune puissance de 1 200 1 600 mgawatts (MW), chacune lhorizon2017. Ainsi, lon apprend que le groupementdentreprises chinoises CNTIC-JEPDI-ZTPCqui a prsent la meilleure offre pour les cen-trales de Khenchela et de Jijel serait le dten-teur provisoire du march.

    En effet CNTIC-JEPDI-ZTPC a proposla meilleure offre, c'est--dire la moins-di-sante, avec 2,618 DA le kilowatt/heure pour

    la centrale de Kais Khenchela, et de 2,646DA/kw/h pour celle de Bellara Jijel. Lautreentreprise chinoise implique dans le projet, savoir la Power Corp of China , a gale-ment t classe premire pour les offres deralisation de la centrale de Djelfa avec 2,764DA/Kw/h. Le groupement turco-grec, Gama-Metka, a galement remport provisoirementla ralisation des centrales de Nama et deBiskra avec des offres respectives de 2,286DA/Kw/h et de 2,264 DA/Kw/h.

    Le groupe coren Samsung qui a proposun Kw/h un tarif de 2,165 DA, sest vuquant lui attribuer la ralisation de la cen-trale de Mostaganem.

    Les marchs en question seront, selon lesmesures habituelles dattribution, offerts cesentreprises aprs les vrifications dusage.Rappelons toutefois que cet appel doffresportant sur la ralisation de ces six centraleslectriques vient en complment de celui re-

    latif la fourniture des turbines gaz, turbines vapeur, leurs systmes de contrle com-mande et les pices de rechange. Un marchqui a t somme toute attribu lamricainGeneral Electric pour un cot de 1,868 mil-liard de dollars, soit 3,602 milliards de dinars,ainsi qu raison dun tarif Kw/heure de 2,27DA. Pour rappel, lors d'une sance plnire del'Assemble populaire nationale (APN)consacre aux questions orales, M.Yousfi a af-firm que son ministre a dcid que les so-cits du secteur de l'nergie et des mines netraiteront plus avec les socits impliquesdans des affaires de corruption.

    Les socits algriennes sont dtermines exiger des indemnits si l'implication des so-cits trangres dans ces affaires est tablie. Toute personne implique sera traduite de-vant la justice , avait indiqu le ministre.Cette interdiction intervient aprs la dcisionde Sonelgaz de porter sur sa liste noire legroupe canadien SNC Lavalin, souponnd'avoir vers des pots-de-vin pour obtenir lemarch du projet de la centrale lectrique deHadjret En Nouss. Elle intervient, galement,en application des dcisions prises par le gou-vernement dans le cadre de la lutte contre lephnomne corruption.

    La presse nationale et trangre avait cit,en se rfrant des sources judiciaires, plu-sieurs socits trangres impliques dans desaffaires de corruption en Algrie et qui serontinscrites sur la liste noire, telles que les soci-ts italiennes Eni et Saipem, la socit amri-caine General Electric et la franaise Alstom.

    F. D.

    Entreprises retenues pour la ralisation de six centrales lectriques

    Sonelgaz fait du slalom

  • 5Lactualitjeudi 29 juillet 2013France Insulter ou oenser le prsident nest plus un dlit

    Insulter ou oenser unprsident nest plus uncrime, selon le droitfranais, aprs le vote de lAssemble nationalefranaise en faveur de lannulation de cette loi.

    Hakim Benrabah

    Mardi dernier, et ce, aprs le juge-ment mis par la Cour europennedes droits de lhomme,qui a

    condamn le comportement franais dans cequil est dsormais convenu dappeler lAf-faire Herv Ainion , qui a brandi une pan-carte dans laquelle il tait crit Casse-toi,sale con ! ,lors dune visite dinspection duPrsident, cette expression dont sest servielex-prsident Nicolas Sarkozy, loccasionde la Foire agricole, en 2008, Paris.

    La Cour europenne a en outre considr

    que qualifier cet incident d atteinte la li-bert dexpression, passible dune amende de45 000 euros , comme une peine cruelle,alors que le tribunal avait accus Herv Ai-nion doffense au prsident, et lavaitcondamn payer une amende de 1 000

    euros, avant que ne soit prononc le jugementfinal dans lequel le montant a t rduit 30euros, avec arrt de renvoi.

    Dans ce sens, la Cour europenne desdroits de lhomme estime que la loi portantinsulte ou offense au prsident, vote en

    1881,na plus sa place dans la dmocratie mo-derne, car portant atteinte la libert dabor-der des sujets ayant trait au prsident ouencore ironiser autour de sa personne.

    LEurope a considr, avec sagesse, querespecter le prsident de la Rpublique est nonseulement ncessaire mais relve du devoir.Cependant lexistence dune loi pareille esttout fait injustifie !

    Cette loi, vote en 1881, a t applique six reprises, durant le rgne de lex-prsidentCharles de Gaulle avant dtre mise en berne,sous lre de Giscard dEstaing jusqu sonannulation pure et simple.

    En dautres termes, cela signifie que le pr-sident Franois Hollande peut se faire insulterou offenser sans que lauteur de ces insultessoit arrt. Il appartient au prsident denta-mer, par le biais de ses avocats, une procdurejudiciaire pour insulte et diffamation.

    Cela signifie une plus grande libert qui nepeut tre gre parmi les dossiers du prsi-dent, alors que le problme est foncirementune question dducation et de manire de secomporter dans une socit.

    Paris-H. B.

    Fatwas, le rite malkite monte au crneau A force de jouer avec le feu de-

    puis lirruption sur la scne poli-tique et sociale de cette nbuleusereligieuse dobdience musulmaneconnue sous le vocable de Frresmusulmans , cre la fin des an-nes 1920 au Caire par Hassan elBanna, les pouvoirs vassaliss desEtats arabes de la rgion ont touseu cette lancinante prtention et f-cheuse intention de vouloir sappro-prier cette mouvancepolitico-idologique aussi nophyteet singulire dans ses mcanismeset prceptes que sanguinaire et rac-tionnaire dans sa prospective poli-tique et sociale. Autrement dit,brasser du vent.

    Cette conception de la vie appr-hende sous le prisme de la visionque se faisait du monde extrieur unexgte coranique venu des pla-teaux austres et dsertiques duHidjaz et du Najd, Mohamed IbnAbdelwahab (18e sicle), absolu-ment rtrograde et inhumaine, a vitet rcupre par deux forces quiont pu insrer merveille cetteidologie sectaire dans la panopliede leurs agendas et desseins poli-tiques.

    Dans un contexte rgional dudbut du 20e sicle turbulent et in-stable, caractris par la fin enqueue de poisson de lEmpire otto-man (lhomme malade) tomb sousles coups de boutoir du couplefranco-anglais et quelques survi-vances de la course au clocher dont laccord Sykes/Picot de1916, la puissance coloniale britan-nique ne pouvait aucunement tol-rer de possibles rsistances oumouvements nationalistes capablesde remettre en cause sa prmi-nence et son dominion sur toute largion du Proche et Moyen-Orient.

    En Egypte notamment, le partiWAFD de Saad Zaghloul, a men lavie dure aux colonisateurs anglais,et lintrusion aidant du nouveauparti politique autoris par Sa Gra-cieuse Majest Les frres musul-mans a fortement perturb etmme entrav les actions et lactionnationaliste dindpendance de ceparti lac et indpendantiste.

    Il est donc saisissant et trs ins-tructif de constater que laction ori-ginelle des frrots et leurinvestissement du terrain na pas etne saurait tre inscrit dans une pers-pective de lutte pour lindpen-dance et anticolonialiste, et encoremoins anti-imprialiste et antisio-niste. De la pure raction et subver-sion au service de la bte , sansplus.La dmarche pour sapproprierla socit et sattirer laura et laconfiance aveugle des foules subju-gues par un discours enivrant o letemporel le dispute au sacr et leprofane est simple : le proslytismepermanent et lexcommunication.

    Proslytisme et excommunicationLe wahhabisme , cest de lui

    quil sagit, est un corpus thoriquedot de prceptes religieux et dundiscours dune violence inoue,agressif, imposteur et terrorisant,qui ne supporte pas lopposition oule dbat dides.

    Lhistoire politique de cettemouvance dans les pays susmen-tionns nest pas rpute pour trejalonne de faits de guerre ou dh-rosme. Cette ligne politique a unedonne constante : sapproprier lavie spirituelle des gens et avoir lamainmise totale sur leur cadre poli-tique, culturel et social par le biaisde la ruse, limposture et le men-songe : le totalitarisme comme d-marche politique.

    LAlgrie a eu son lot de vio-lence dcoulant de lirruption decette excroissance politico-reli-gieuse sur ses terres : le WAHHA-BISME. Son emprise tentaculairesur les rouages de la socit a com-menc par lembrigadement de lacellule familiale et la cellule duca-tive, lcole. La mthode et le dis-cours thologiques se fondent nonsur les versets coraniques en prio-rit et principalement, mais bel etbien sur les fameux hadiths ma-homtans.

    Au moyen du hadith et sonlasticit smantique, le prdica-teur/agitateur peut au besoinsadonner sans crainte au men-songe.

    La famille et lcole,

    cibles prioritaires du wahhabisme

    Au niveau de la famille, le wah-habisme sape et dtruit petit feulautorit parentale en lui substi-tuant lautorit de DIEU Tout-Puissant par lentreprise de sonvnr cheikh proslyteet aigri dans son uniforme defaux dvot immacul. Les dogmes dont on abreuve les en-fants/ otages lcole se rpercutentde manire systmique au domicileet inaugurent la rivalit entregniteurs dans lducation de len-fant pris en otage par Dieu , et les parents . Le loup est dj dansla bergerie. Cest ainsi que la guerre civile fait sa grandiose entre au sein de nos familles pai-sibles, dsarmes, au-devant decette hydre qui ne recule devant rienpour assouvir les desseins et visesdu chef/mir.

    Et devant ce massacre et ses re-lents gnocidaires, quont fait nos dcideurs politiques et ducatifs,afin de prter assistance popula-tion en danger, livre au discours dela scolastique sanguinaire et auverbe acr du wahhabisme ? Rienet pire encore : nos autorits offi-cielles ont ouvert la bote de Pan-dore par lexclusion teintedostracisme chauvin et de ccitpolitique majeure, de la languefranaise de nos institutions duca-tives, ce formidable butin deguerre que nos parents ont arra-ch au prix de leur sang et que nos assatidhas nont eu de cesse dedilapider au gr de lamalgame etde la surenchre. En bon franais,cela sappelle dilapidation du patri-moine national et dont le champdinvestigation doit relever du droitpnal. Aprs cette dcennie noiremais rouge de sang, les responsa-bles de la chose publique, poussspar limpratif de lurgence et delinstinct de survie osent sexprimerde temps autre et cette fois-ci leurvoix a fait du bruit. Le mme jour,le ministre des Affaires religieusesa mis en garde les citoyens contreles fatwas promulgues par desulma et imams non algriens car

    elles peuvent altrer lintrtsuprme du pays et son intgrit re-ligieuse.

    Des imams parlentLe bureau des fatwas a indiqu

    par la voix de Djelloul Guessoul,imam de la mosque Al-Qods Hydra (Alger), quil y a des Alg-riens qui se renseignent, notammentdurant le mois de ramadhan, auprsdulma dautres pays arabescomme lArabie Saoudite etlEgypte, sans tenir compte du faitque la fatwa diffre selon lespace,le temps et la personne qui la pro-mulgue . Nous mettons en gardecontre ces fatwas sollicites auprsdulma non algriens car vhicu-lant des messages pouvant altrerlintrt suprme du pays, notre r-frence et intgrit religieuses , adclar limam Guessoul lAPS,prcisant que cette mise en garde nest pas une interdiction catgo-rique aux Algriens de contacter cesulma mais plutt un rappel surlimpratif de connatre leurs ten-dances . Il a recommand toutepersonne voulant se renseigner au-prs dun lim tranger, notamment travers les chanes satellitaires, deconnatre dabord son appartenanceet ses tendances, prcisant qu unefatwa promulgue dans un royaumenest pas la mme dans un Etat d-mocratique . Influenc par lapense monarchique qui est loin denotre culture et pense, ce mufti a lepouvoir dendoctriner les gens etdinfluer sur leurs opinions .

    Que dire de telles dclarations etde ces pertinentes remarques ? Lesresponsables algriens se sont rap-pels, pour une fois et en un demi-sicle, que leurs populations onttoujours t musulmanes et croyantes et nont pas attendulavnement du wahhabisme, cou-ronn en 1935 Ryad sous lilbienveillant de Sa Gracieuse Ma-jest, pour se dcouvrir une me d-vote et pieuse. Cet appel, bien quetardif, a le mrite dtre explicite etclair : le rite malkite nord-africain(et non maghrbin, de grce !) sesitue aux antipodes du rite hanbaliteou wahhabite.La dmarche trs

    marxisante de lapproche de Djel-loul Guessoul est saisissante et r-vlatrice des dgts causs par ces chanes satellitaires que mme lesplus complaisants parmi nos diri-geants ne sauraient tolrer. En rap-pelant que la fatwa diffre selonlespace, le temps et la personne quila promulgue , il est fait appel, paradoxe et sacrilge, la dialec-tique du matrialisme historique(temps et espace) pour expliquer unphnomne social et culturel.

    Cest un vritable mea culpa au-quel se livre Djelloul Guessoul, qui nese prive pas duser dun ton agressifet dtonant avec le verbiage davant : la fatwa diffre selon lespace, letemps et la personne qui la promulgue ou mieux encore Influenc par lapense monarchique qui est loin denotre culture et pense, ce mufti a lepouvoir dendoctriner les gens et din-fluer sur leurs opinions . Une autrepersonnalit religieuse tire elle aussila sonnette dalarme devant ce tsu-nami wahhabite : le secrtaire gnralde la Coordination nationale desimams et des fonctionnaires des af-faires religieuses, cheikh DjelloulHedjimi, imam de la mosque CheikhEl Fodhil El Ouartilani (Alger), a in-diqu quune institution officielle dela Fatwa contribuera donner une vi-sion uniforme la Fatwa (avis reli-gieux) sur diverses questionsreligieuses qui intressent le citoyenalgrien sur la base du rite malkitequi constitue le rfrent religieux al-grien. Ceci a pour objectif dunifierles esprits et dviter lmergence decontradictions dans la socit en rai-son de fatwas htroclites qui se d-veloppent ici et l . Les amalgameset confusions des genres et rites quiont prvalu jusque-l nauront plusleur raison dtre dans cette Algriemalkite nord- africaine quon veutbtir. Cest ce message de rappro-priation spirituelle qui est transcrit enfiligrane dans le verbe des responsa-bles des institutions religieuses alg-riennes.

    En rsum, cest lOuest malkitequi saffiche face ce Machrek detoutes les drives pour saffirmer travers son africanit septentrio-nale, en fait son Afrique du Nord.

    Abdellah Khamou

  • 6 Enqute Lundi 29 Juillet 2013An Defla La prcipitation de ladministration encouragelinformel

    Alors quune campagnedradication du marchinformel a t mene sansmerci travers les communesde la wilaya dAn Defla.Cest le cas des communesdEl Attaf o quelque 300commerants illgaux ont t chasss des espacespublics, dAn Defla o 254 acteurs de linformelavaient squatt les placetteset les trottoirs de la ville et finalement dEl Khemisavec une vaste opration de nettoyage des marchs de linformel El Hofra et Eddala. A An Defla cest le priv, de connivence avec ladministration, qui se charge de grer linformel.

    Abdou Kreddaoui

    En effet, lancienne structure deSouk El Fellah au niveau duchef-lieu de la wilaya, devenuePalais des expositions, puisfoire gre par lAPC, a t af-

    fecte on ne sait par quelle gymnastique lagence foncire de wilaya qui, son tour,la cde de gr gr un priv pour en faireun lieu spcialis dans le commerce informel.

    Ces irrgularits soulvent le courroux descitoyens notamment ceux qui activaient danslinformel, faute de poste demploi. La loine sapplique pas ceux qui ont du piston etde largent crie un jeune revendeur de pro-duits cosmtiques.

    En effet, cette structure relevant dans unpremier temps la direction de la jeunessepuis cde lAPC pour que cette dernireutilise les recettes de sa location aux dpenseset la prise en charge du club sportif de laville, abritait avant la cession de sa grance lagence foncire de la wilaya, des foires agri-coles, le salon de lartisanat et des mtiers, lesalon de lautomobile et autres activits socio-culturelles. Elle est devenue un palais de lacontrefaon et de produits souvent loriginedouteuse.

    Mme les commerants disposant dunregistre de commerce nont pas de facturesdachat et ne dlivrent pas de factures lavente dit un marchand de vtements duquartier Hadj Kaddour en signalant que lescommerants lgaux ont saisi maintes re-prises les autorits concernes sans quune so-lution ne soit apporte cette situation.

    Cest la wilaya qui soutient le grant decet espace dit un autre commerant des 60Logements. Nous payons des impts, la Cas-nos, nous achetons des produits facturs etnous assurons nos employs dit un mar-chand de chaussures situ sur la mme artrereprochant aux contrleurs du commerce leursilence envers ces commerants de linformel.

    Et pourtant, la police aussi bien que lagendarmerie disposent de brigades cono-miques soupire notre interlocuteur en sou-lignant que les commerants honntesreoivent de temps autre ces contrleurs quileur dressent des PV pour une petite erreur, neserait-ce que laffichage des prix, tandis queceux qui sont protgs par Lagraa nontjamais t inquits.

    Le silence complice des lus

    Ce grant sest adjug un espace devantltablissement en difiant un parking de plusde 60 vhicules.

    Pour tendre ses doits de stationnement ceprotg de ladministration ira jusqu squat-ter dautres surfaces et ce toujours sous le re-gard et le silence complice des propritairesdes lieux, lAPC, pour en faire des stands entles ondules, films PVC et autres plaques enzinc, exactement ce que le Premier ministreAbdelmalek Sellal a essay dradiquer tra-vers le territoire national.

    Des toilettes publiques payantes, laccsaux stands est galement payant,5 DA par per-sonne, une recette illgale puisque le billetdentre nest pas compost par les servicesdes contributions diverses, une centaine decommerants, dont une dizaine seulement dis-posant dun registre du commerce, occupe cetespace o la location du stand tourne autourdes 21000 DA le stand de 8 mtres carrs parmois, selon la surface et lemplacement, faitremarquer un marchand darticles mnagerschass de la placette des 260 Logements ense demandant les raisons qui ont pargn ceuxde lancien Souk El Fellah. Cest du deuxpoids deux mesures dnonce-t-il en affirmantque le grant de cet espace est soutenu par lesautorits locales puisquayant son frre estcadre dans la wilaya.

    Avez-vous vu un quelconque contrle desprix dans ce souk ? interroge-t-il.

    Puisque cela rapporte autant dargent,pourquoi lAPC ne rcupre-t-elle pas sesbiens, se demandent de nombreux citoyens.

    Les dessous dune adjudication

    En 2005, le palais des expositions quicomme plusieurs souks El Fellah de la wilayaa t cd, par dcision du wali, lAPC deAn Defla qui la lou par adjudication pu-blique un priv pour que les revenus de cettelocation servent au financement du club de laville et particulirement la section football.Lanne suivante il passe de lAPC lagencefoncire laquelle, en plus de cet espace, se voitconfier la gestion de la gare routire du chef-lieu de wilaya, du march hebdomadaire dElAttaf concurrence de 70 %, lAPC ne bn-ficiant que de 30 % alors que ce march taitle poumon conomique de la commune.

    Chaque anne, ce palais des expositionstait mis aux enchres, rapportant jusqu 172millions de centimes par mois la collectivitlocale qui entretenait le club sportif de AnDefla. Mais ces deux dernires annes,lagence foncire dtentrice du portefeuille,na vers aucune somme au club ce qui faitdire au DJS, M.Bouzidi : Jai demand auwali de restituer ce bien pour laffecter

    lAPC du fait que la direction de la jeunessene compte pas utiliser cette structure qui neconvient aucune discipline sportive.

    Il confirme les dclarations des dirigeantsdu club notamment ceux de la section footballqui tiennent pour responsable de leurs checsau manque de moyens financiers durant lesdeux dernires saisons O vont les recettesde ladjudication ? se demande un dirigeant.Les responsables de lagence foncire nayantpas de rponse nous orienterons vers lex-PDG de cette agence, promu directeur centralau niveau du ministre de lHabitat, puis ludput.

    Les enchrisseurs crient au scandale

    Cette anne, aprs des offres proposespar trois adjudicataires, les enchres taientconsidres comme infructueuses. Suite cela, lagence foncire a convoqu un seul ad-judicataire qui agit sous un prte-nom, B.G.,du fait que lintress est fonctionnaire, pourlui cder le Souk de gr gr 110 millionspar mois ce qui rvolta les autres adjudica-taires, un de Chlef et un autre dEl Attaf quiavaient gr cette enceinte auparavant.

    Ces derniers ont galement saisi le wali surcette entorse dans la passation des marchspublics entre autre, la gestion de la gare rou-tire et les locaux commerciaux de lagencefoncire lous la mme Eurl El Izdihar desmontants drisoires, 7000 DA /mois alors quece grant la reloue 20 000 DA/mois.

    Quant la gare routire et le Souk El Fel-lah, la dure dexploitation est passe de 1 an 3 ans. Cest du favoritisme disent M.Mo-hammed et Z.Ahmed enchrisseurs de Chlefet dEl Attaf.

    Les acteurs de linformel, chasss de leurespace commercial, les adjudicataires et denombreux citoyens interrogs lors de notreenqute dnoncent ce favoritisme et deman-dent une commission denqute.

    Les locaux commerciaux, lchec dune politique

    non planifie

    Quelles ques soient les solutions proposeset entreprises pour lradication du march in-formel, les commerants reviennent leurshabitudes en squattant les trottoirs et lesplaces publiques.

    En effet, plus de 3600 locaux commer-ciaux du programme du Prsident de la Rpu-blique ont t raliss travers la wilaya deAin Defla. Ces ralisations ont profit auxentrepreneurs qui les ont construits et ceuxqui ont sign le march dit un jeune artisansans local commercial.

    Plus de la moiti de ces locaux pourtant

    distribus des bnficiaires sont abandonnsdepuis quatre annes.

    A An Defla, chef-lieu de la wilaya, denombreux locaux attribus des proches desdcideurs sont encore ferms alors quau ni-veau de Hay Mazouni, Dhaya, Guimbou etHay Mregueb plusieurs locaux non exploitssont devenus des lieux de dbauche. Des res-ponsables au niveau de lAPC, de la dara etde lAngem nont pas annul les dcisionsdattribution de ces locaux comme cela t fait Miliana. Ce nest pas mon affaire disent-ils, en se renvoyant la balle.

    A El Hassania dans lOuarsenis, la popu-lation sinterroge sur la ralisation de ces lo-caux commerciaux destins aux jeunesdiplms. Quelle activit dvelopper dansce patelin o des locaux communaux 100DA par mois ne trouvent pas preneurs ? in-terroge un lu local.

    Aucune planification

    Les ministres de lintrieur Daho OuldKablia et du Commerce, Mustapha Benbada,sont arrivs en grande pompe et sous lesflashs des camras, ce 14 juillet pour inaugu-rer des marchs de proximit destins ra-diquer les la pratique du commerce informel.

    Trois jours plus tard, cest le wali qui inau-gure le march de proximit dEl Amra.

    A ce jour, 29 juillet, sur les 36 tals au ni-veau du march de proximit inaugur par lesdeux ministres, 4 tals de fruits et lgumessont exploits par des jeunes alors que lesvrais bnficiaires activent toujours sur lestrottoirs des quartiers populeux. Ce marchconnatra le mme sort de celui du marchcouvert dot dune poissonnerie, qui conupour les fruits et lgumes et la boucherie, estdevenu un lieu de commerce des vtementspour hommes, de la quincaillerie et des pro-duits de la contrefaon.

    A Bourached, ces locaux se louent au plusoffrant tandis qu El Amra, les bnficiairesrefusent de lexploiter car ne rpondant aucun critre de proximit. Il faut tre vhi-cul pour sy rendre dit un cadre de la daran signalant que la mnagre naura jamais lecourage de saventurer dans ce march isol.

    Aussi bien les locaux du prsident de la r-publique que ceux de Sella si on ose le dire,ne rsoudront le problme de linformel et dusquat des espaces publics.

    On pourrait dduire qu travers cette si-tuation, le commerant exige de lEtat quillui assure une clientle fidele et dpensire.

    Les locaux de lOpgi

    Sur instructions du Premier ministre,lOpgi devait mettre les locaux non encore af-fects la disposition des jeunes artisans etcommerants exerant dans linformel saufquen application de ces instructions, lOpgia mis en adjudication aux enchres publiquesces locaux dont lentreprise a fix le montantde louverture de loffre de dpart.

    Selon le responsable commercial de cet or-ganisme, lenchrisseur le mieux-disant devrapayer une sorte de pas de porte gal au mon-tant propos pour ensuite payer un loyerjusqu ce que ce local soit mis en vente et ce moment le montant vers sera dduit dumontant global de la vente. Cest ramerdans le noir dit un jeune qui sest dsist enapprenant la procdure.

    Un employ avouera que ce sont les grandscommerants qui ont soumissionn. Ils (cesgrands commerants) feront comme pour tousles autres locaux des 300 Logements, des 112Logements de Hay Mazouni et autres quilsgardent ferms ou les sous-louent aux petitscommerants qui nont pas les moyensdavancer les centaines de millions conclutnotre interlocuteur

    A. K.

  • 7Rgion-CentreLundi 29 Juillet 2013DjelfaProlifration de rseaux dabattage clandestin

    Abattage clandestin,viandes avaries, rseauxtisss avec des bouchersindlicats et la liste est encore longue pournumrer toutes les pratiques la lisire de la criminalit quiaectent certainescommunes de la wilaya de Djelfa.

    Abderrahmane Missoumi

    Pas moins de 256 kg de viande impro-pre la consommation ont t saisisdurant ces cinq derniers jours par les

    lments de lInspection vtrinaire travers10 communes, dont 84 kg pour la seule jour-ne de vendredi dernier. Des viandes avaries,porteuses de maladies comme la brucellose,ont t dtruites au niveau des daras de An-Oussera, Birine, Sidi Ladjel ou Had Sahary.

    Des boucheries et magasins de vente deviandes surgeles ont t fermes. Il faut direque, malgr les nombreux contrles effectuspar les services de la rpression et la protec-tion du consommateur, le commerce de laviande issue de labattage clandestin a pris desproportions inquitantes.

    Et pour principale cause, la barbarie de

    la mercurialequi a poussle consom-mateur versles requins.L e n q u t eralise parMon Journalrevient avecun constat :des centainesde btes c h a p p e n tchaque anneaux abattoirscommunauxou ce qui entient lieu.Certains bou-chers sans foini loi, et de

    plus en plus nombreux, sapprovisionnent es-sentiellement auprs des abattoirs incontrls.La traabilit des viandes ovines chappe engrande partie au contrle des services vtri-naires en mal deffectif et de moyens mat-riels dans cet ocan agropastoral de plus de200 000 hectares, regroupant 3 millions demoutons environ, avec une production esti-

    me 340 000 quintaux/an. Au vu des tmoi-gnages que nous avons recueillis, il y a com-plicit tisse entre rseaux dabattageclandestin et certains bouchers exerant pra-tiquement dans tous les marchs populaires dela rgion. Les consommateurs, eux, nhsitentpas acheter ces viandes douteuses plusdun titre, surtout durant ce mois de Rama-dhan . Des consommateurs qui se ruent ga-lement sur des poulets non viscrs et dela viande hache prpare la veille , com-mente un citoyen de An-Oussera. Comme sicela ne suffisait pas, des tals illicites deviandes rouge et blanche ont fait tache dhuileentre Djelfa et Mda. A Ksar El Boukhari etSebt Aziz, ce sont des carcasses dovins et decaprins enveloppes dans des sacs de jute, etexposes au soleil, de la volaille gorge aumilieu des poussires et dplume dans deschaudrons aux eaux infestes de microbes, la vue et la demande du client Nos inter-locuteurs indiquent, dautre part, que des in-dividus avides de gain facile, localiss dans lafilire avicole, recourent des procds m-dicalement dangereux pour engraisser les vo-lailles. Cest la prochaine enqute de Monjournal dans la wilaya de Mda.

    A. M.

    Chaleur insupportable An Defla Des centaines dhectares de forts et de maquis ravags par les feux

    Des centaines dhectares de forts etde maquis sur les massifs du Dahra et delOuarsenis, enserrant la wilaya de AnDefla, ont t ravags par les feux durantla journe du jeudi. Sur les16 foyers d-clars, onze ont t neutraliss aprs avoirdtruit les meilleures forts de la wilayanotamment celles dEl Amra, Tacheta,Hammam Righa, Ben Allel, Bordj EmirKhaled, El Hassania et Zaccar.

    La canicule a aid les mains crimi-nelles mettre le feu ces espaces vertso vit une faune diversifie dit un ci-toyen de Bourached en affirmant que cestla priode de collecte du miel. Pour lex-traire des ruches difies sauvagementdans la fort, les collecteurs ont recours la fume et nhsitent pas mettre le feuau buisson o la ruche est cache et sansavoir les moyens de lteindre une fois lemiel retir. Ce nectar vaut 6 000 DA lelitre rappelle un citoyen.

    Les quipes dintervention des servicesdes forts, malgr leur dvouement, leurexprience et les moyens mis leur dis-

    position se sont avres impuissantes de-vant lampleur des sinistres. Des forts depin dAlep, de chne et dun maquistouffu et o la temprature flirte avec les58 degrs.

    Au niveau des villes, cest lenfer. Lafume pntre partout, on sent lodeur syl-vestre mme dans les habitations censestre climatises. Les climatiseurs nontpas cess de fonctionner depuis la veille,heureusement quaucune coupure na tenregistre, du moins dans certaines com-munes et ce malgr la surconsommationde llectricit. .

    On narrive pas supporter cette cha-leur, et les piqures de moustiques rendentnos nuits infernales , se plaignent les ha-bitants de la cit Nedjma, 300 mtres dusige de la wilaya. Les moustiques obli-gent les citoyens de plusieurs quartiers deAn Defla, garder leurs fentres fermesde jour comme de nuit.

    Ce sont les habitants de Miliana et deshauteurs qui ressentent le plus le dsagr-ment caus par la fume Comme lair

    chaud monte ona limpressiondtre sous uneserre en plas-tique dit uncitoyen regret-tant le temps ocette ville rece-vait des tou-ristes en qutedune bouffede fracheur. Miliana ouHassi Messaoud, cest pareil signale unemploy de Sonatrach.

    A El Khemis, mme lombre, ontranspire par tous ses pores La chaleur duciel ajoute celle des foyers dincendiesqui entourent la commune a fait fuir descentaines de familles vers le littoral o ence samedi le temps est un peu plus cl-ment quil y a deux jours. Les apparte-ments de la cit Houria sont devenus desfours avoue un habitant de ce quartieren signalant que les murs de ces btiments

    ne sont que des panneaux en bton. On remarquera que les citoyens sont l

    regarder les feux se propager et subirles consquences sans pouvoir porter aideet assistance aux quipes forestires etaux lments de la Protection civile qui seretrouvent seuls combattre ce que desmains criminelles ont provoqu. Le vo-lontariat et la mobilisation des agents etmoyens communaux ne sont pas autoriss lheure actuelle, nos lgislateurs doiventy penser ne serait-ce que pour imiter nosvoisins den face. Abdou Kreddaoui

    Tipasa Des maisons sont transformes en tables Halloula Essahilia

    Halloula Essahilia est une localit de la wilayade Tipasa, situe quelque 3 km louest de laville dAttaba, par consquent dans une zone po-tentiellement agricole.

    Elle tait, dailleurs, lorigine, un village so-cialiste de la Rvolution agraire, cette vaste entre-prise par laquelle le dfunt prsident HouariBoumediene avait voulu transformer le visage descampagnes algriennes mais, surtout, les mentali-ts de ceux qui y vivaient. Au vu du comportementde certains des habitants actuels qui ne sont pasforcment ceux qui y taient lors de son inaugu-ration au dbut des annes 1970 de Halloula Es-sahilia, il est plus quvident que le secondobjectif na pas t atteint, du moins pour ces ha-bitants.

    Selon nos sources, ceux-ci, faisant fi de toutergle de bon voisinage et de respect de lenviron-nement dans lequel ils voluent, ont transformune partie de leurs maisons en tables o ils l-vent vaches, chvres et moutons ; sparment,

    pour certains, ensemble, pour dautres. Ce qui,

    faut-il le prciser, ne manque pas dindisposer

    leurs voisins par les fortes odeurs manant de

    leurs maisons-tables mais galement par les im-

    mondices et salets dcoulant dune telle activit

    dont ils se dbarrassent dans le primtre mme

    du village. Aggravant ainsi ltat dj fort dplo-

    rable y rgnant en matire dhygine : lincivisme

    dune bonne partie des habitants de Halloula Es-

    sahilia ayant transform ses artres en de vrita-

    bles dpotoirs. Cette dplorable situation qui

    dure, nous a-t-on dit, depuis quelque temps dj,

    ne semble pas prs de trouver une solution : toutes

    les autorits concernes par sa rsolution demeu-

    rant toujours sans raction aux multiples d-

    marches effectues, dans ce sens, auprs delles

    par les voisins indisposs des habitants indlicats

    de Halloula Essahilia.

    Mourad Bendris

    A linitiative des responsables de laMaison de jeunes de Halloula Essahilia,une localit situe en bordure de la RN 67, quelque 3 km louest du chef-lieu de lacommune de Attatba, dans la wilaya de Ti-pasa dont elle relve administrativement,une opration de circoncision de 30 enfantsde familles ncessiteuses y rsidant a tlance, et ce, depuis le 21 du mois en cours.Prise en charge financirement par un bien-

    faiteur de la commune, celle-ci, qui sta-lera jusqu la veille du 27me jour de Ra-madhan, est organise avec le concoursmdical de lhpital de Hadjout.

    Cest, en effet, au niveau de cet tablis-sement hospitalier que les bnficiaires decette opration de solidarit, qui ont t r-partis en plusieurs groupes, ont t circon-cis ou vont ltre.

    M. B.

    AttatbaLancement dune opration de circoncision de 30 enfants issus de familles ncessiteuses

  • Lon se souvient lorsque leschoses avaient commencpar linstruction duministre de lhabitatautorisant la constructiondans le cadre de lhabitatrural en surlvationverticale et horizontale.

    Hamid Nabet

    Une instruction qui a fait couler beau-coup dencre, dans la mesure o ellena pas prcis certaines modalits

    en matire de paiement notamment .En clair, lattribution de tranches dargent

    na pas t clarifie. Il est galement observla prsence dune pice dans la constitutiondu dossier dlivre par le P/APC, qui autorisele bnficiaire a construire en surlvation. Cedocument ne peut en aucun cas faire objetdun acte authentique selon les juristes, etlinstruction du ministre ne la pas galementprcise au moment de la transmission decette note ministrielle.

    Des diffrents peuvent en effet surgir encas de msentente entre lancien occupant etle nouveau qui rigera son appartement audessus de ce dernier nonobstant le degrdune relation parentale. Tous ces paramtresnont pas manque de faire objet de blocagespendant plusieurs mois. Il a fallu plusieursrunions au niveau de la wilaya pour dgagerla voie a suivre.

    Le ministre a donc t inform est la situa-tion est selon des sources dignes de foi dblo-que. Aujourdhui et selon des informationsrecueillies auprs de certaines APC, la DLEP,procde la livraison par petits quotas auxcommunes et cette manire de faire condamne

    quelque peu les citoyens concerns par cetype de logements. Ces retards a diffrents ni-veaux ont mis en moi les demandeurs de cetype dhabitations a tel point quils ne savent quel saint se vouer.

    Quelques manifestations avaient mme eulieu pendant un certain moment pour dnon-cer un blocage qui ne veut pas dire son nom.Sinon dans un premier temps les populationsconcernes avaient bien accueillies linstruc-tion ministrielle qui manquaient effective-ment de terrains a btir.

    Dans un premier temps ils ont fait unebonne chose dautoriser les constructions ensurlvation, car comme vous le savez, dans

    ces rgions de Kabylie le seul handicap resteincontestablement labsence de foncier. Aussiet a un certain moment on nous a fait savoirque tout tait bloqu pour des raisons queuxmmes ignorent. Nous avons enfin appris der-nirement que les choses sont entres danslordre et dieu merci. Lon nous a galementfait savoir au niveau de la commune que laDLEP attribue des petits quottas pour lescommunes et nous sommes toujours en situa-tion dattente prcisera un riverain de lacommune dAit Smail.

    Force est de reconnaitre que la position dela Dlep en matire de livraison de quottas auxAPC montre un certain mutisme qui ne veut

    pas dire son nom. Le gouvernement a pourtantpris toutes les dispositions ncessaires en ma-tire de budget allou a ce type de construc-tion et donc ce comportement est-il propreuniquement la direction du logement et desquipements de la wilaya de Bejaia ? Tantquil existe un fond ncessaire pourquoi alors bloquer en procdant lattribution parpetits quottas ? Au moment ou des centainesde familles rurales sont dans le besoin pres-sant dun toit pour leur progniture ? Les ins-tances concernes se doivent de se pencher dece cot pour observer de plus prs cette affairede petits quottas.

    H. N.

    8 Rgion-Centre Lundi 29 juillet 2013Aide lhabitat rural Bejaia Les petits quotas de la Dlep

    Une dizaine de blesss dans un accident de la circulation

    En dbut daprs-midi du samedi28 juillet, un tragique accident estsurvenu sur la RN 26 entre SidiAich et El Kseur.

    Une dizaine de blesss ont tsecourues par la protection civilemais le bilan aurait pu etre pluslourd, selon des tmoignages. Lac-cident sest produit lorsquun bus devoyageurs de la ligne Bjaa Algera percut de plein fouet un camionsemi-remorque au niveau dun vi-rage dangereux entre Sidi Aich et ElKseur.

    Un vhicule lger et un autre ca-mion sont galement entrs en col-lision durant cet accident. Lesvictimes ont t transportes lh-

    pital de Sidi Aich mais aucun dcsna t dplor, lheure o nousmettons en ligne linformation. Unehausse continue des accidents de laroute dans la wilaya de Bjaia est,malheureusement enregistre depuisle dernier bilan tabli par les ser-vices de la gendarmerie de Bejaia,rendu public en mai dernier faisanttat de 495 accidents de circulationdepuis le dbut de lanne 2013.

    Ces accidents de routes ont pro-voqu, le dcs de 17 personnes etentran des blessures plus de 500autres. Le mois davril tait le plusmeurtrier avec un bilan de 151 acci-dents, quatre dcs et 190 blesss.

    Bejaia Aujourdhui.

    Inscrite dans le cadre des plansde dveloppement communaux delanne 2013, une opration de re-vtement en bton bitumineux de laroute communale donnant accs auvillage dIflissen est en cours deralisation au grand bonheur deshabitants de cette localit, relevantde la commune de Sidi Ayad, les-quels ont souffert le calvaire cause de son impraticabilit. Len-veloppe financire consacre parlAPC de Sidi Ayad pour la concr-tisation de ce projet, tant attendupar la population locale, est de lor-dre de 560 millions de centimes.

    Laxe routier en question, qui

    stale sur 850 mtres linaire, reliele village dIflissen au chemin dewilaya 5.

    Cette route se transforme en v-ritable bourbier durant la saison desgrandes pluies, ce qui cause beau-coup de dsagrments aux pitonset aux automobilistes qui la fr-quentent. Notons que cest pour lapremire fois que cette route com-munale est retenue pour une opra-tion de revtement en btonbitumineux. Il a fallu attendre lecinquantenaire de lIndpendancepour que les responsables locauxsen souviennent.

    Bejaia Aujourdhui.

    Aroport Abane Ramdane de BjaaLextension, une priorit

    Laroport international AbaneRamdane de Bjaa est appel sedvelopper pour rpondre dunefaon efficace la demande des pas-sagers dont le nombre ne cesse deprogresser. Tel est le constat fait parM. Benchemmam, le directeur delaroport de Bjaa au lendemainde la visite, dans cette ville, du mi-nistre charg de la communaut al-grienne tablie ltranger.

    Nous prvoyons de recevoir260 000 passagers, en tout pourcette anne, soit 10 000 passagersde plus que lanne 2012, sen-thousiasme le premier responsablede laroport Soummam. Pour seu-lement les trois mois de lt, la pla-teforme de Bjaa enregistre entre60 mille 70 mille passagers et le

    besoin douvrir dautres lignes sefait ressentir chaque anne, selon leresponsable de laroport de Bjaa.De mme, deux nouvelles lignes a-riennes ont t rcemment lances.

    Il sagit dune ligne vers laro-port de Charleroi, en Belgique assu-re par la compagnie lowcost Jetflyet une autre ligne vers St Etienne, enFrance assure par Tassili Airlines. Louverture des lignes se fait selonles demandes effectues par lescompagnies ariennes. Noussommes toujours ouverts pour rece-voir et traiter ces demandes duranttoute lanne , a affirm M. Ben-chemmam. Cependant, laroport deBjaa gr par lEtablissement deGestion des Services AroportuairesdAlger, EGSA-ALGER semble

    victime de son succs. Les infra-structures de laroport peuventsavrer insuffisantes pour faire faceau flux de passagers dans un avenirproche, selon M. Benchemmam quiredoute que cette croissance soitfreine par le manque despace. Le dveloppement de nouvelles in-frastructures laroport de Bjaadevient de plus en plus ncessaire,voire vital pour faire face la de-mande dans les annes venir , a-t-il estim.

    Le DG de laroport de Bjaaplaide dores et dj pour la mise enpriorit du projet dextension delaroport Abane Remdane afin derpondre favorablement cettecroissance.

    Il y a effectivement un projet delextension de la piste datterrissageet de lextension de larogare dontlavis dappel doffre a t lanc. Dema part, jestime que le projet delextension de lAroport doit treune priorit , a-t-il affirm. Par ail-leurs, le DG de laroport de Bjaase montre positif pour louverturede services de fret arien afin de fa-ciliter le transport de marchandiseset de colis pour les nombreuses en-treprises implantes dans la rgion. En matire dinfrastructure, nouspouvons actuellement rserver desespaces pour des entreprises maisnous navons trait jusqu prsentaucune demande dans ce sens , a-t-il expliqu.

    Bejaia Aujourdhui.

    Iflissen560 millions pour le revtement de la route

  • 9Rgion-CentreLundi 29 Juillet 2013Tizi OuzouLes futurs bnficiaires vieillissent dans une interminable attente des locaux

    La situation duprogramme prsidentielrelatif aux 100 locauxcommerciaux par commune, ne cesse de susciter des dbats maisaussi des inquitudes de ceux qui attendent cetteissue de secours.

    Mohamed Amziane Tadjer

    Ils sont 754 locaux tre livrs en2012 et 2013, travers seule-ment 19 communes. La com-

    mission charge du dossier social, au niveaude lAPW, s'interroge sur le nombre trs rduitde communes (19 sur les 67 que compte la wi-laya). Elle relve avec regret 1 409 locaux en coursde ralisation, 501 l'arrt pour diverses rai-sons non numres, mais que le commun desmortels peut imaginer aisment : Rvalua-tion non faite en temps opportun, entreprisesdfaillantes Il est inconcevable quaprsdeux mandats du prsident de la Rpublique,ces locaux commerciaux ne soient toujourspas achevs. Les jeunes futurs bnficiaires vieillissentdans une interminable attente : Nous nousfaisons vieux et nous ne connaissons pas les

    raisons de ces blocages quinous exasprent !, avance unfutur bnficiaire Dra BenKhedda. La frustration, la malvie, loi-sivet accentuent leur dsarroi.Et il nest pas tonnant de voirde jeunes dlinquants en grandnombre. Un autre phnomneattise leur colre : des locauxachevs ne sont pas encore at-tribus. La question se posedelle-mme. Pourquoi ?Les autorits locales avancentplusieurs raisons ou plutt neveulent pas engager leur res-ponsabilit de peur de repr-sailles ou meutes srieusesquant laffichage des listesdj retouches plusieurs re-prises. Cette situation se poseavec acuit Agouni-Gue-ghrane dans la dara des Oua-dhias, At Yahia AnEl-Hammam et Aghribs Tig-zirt sans oublier Dra BenKhedda entre autres com-munes parmi les 19 concernes par le pro-gramme du Prsident. Les locaux achevs depuis des mois ont djsubi des dgradations pour navoir pas t li-vrs. Lannulation propose dun nombre im-portant de locaux commerciaux estessentiellement cause par le fait que les sitessur lesquels ils devraient se raliser sont situsle plus souvent lextrieur de l'agglomra-

    tion, non desservis par les routes et les rseauxd'assainissement. Cest le mme scnario des zones dactivitsqui ne sont pas viabilises. Dautres sont ra-liss sans aucune tude fiable du choix de ter-rain. Lide du dpart de la conception de ceslocaux est dabord politique puis sociale afinde rduire un tant soit peu la srieuse questiondu chmage, selon les initiateurs du pro-gramme. Pendant ce temps, qui se comptabi-

    lise en annes, les postulants avancent en ge. Ils ont perdu espoir.Leurs projets et ambitions seffritent. Place loisivet et toutes ses consquences qui,pour la plupart, sont dangereuses et impardon-nables. Linquitude est grande et le dangerguette cette frange de la population pendantque nos responsables braquent leurs regardsailleurs. La sonnette dalarme est tire !

    M.A. T.

    Tizi Ouzou Plusieurs arrestations enregistresdans la wilaya

    Les forces de police de la 6e sret urbainede Tizi Ouzou ont procd larrestation detrois individus spcialiss dans les vols de ma-

    triel et matriauxde construction.

    Selon la cellulede communicationde la Sret de wi-laya de Tizi Ouzou,ces vols ont t per-ptrs dans deschantiers deconstruction. Ilsagit de A.H.A.R.(21 ans), Y. R. (19ans), M. H. (18ans).

    Lopration etles recherches din-vestigation ins-truites lencontre

    de ces auteurs ont permis de rcuprer tout lematriel et les matriaux vols. Prsents de-vant le parquet de Tizi Ouzou dimanche der-

    nier, les mis en cause ont t placs en dten-tion provisoire. Par ailleurs, les forces de po-lice de la 2e sret urbaine ont pu apprhenderet identifier lauteur du cambriolage perptrdans une librairie situe dans un centre com-mercial.

    Il sagit du nomm B.B.F., 24 ans. Commeles trois premiers, il a t prsent au parquetde Tizi Ouzou le 22 juillet soit le lundi, et misen dtention provisoire.

    A la sret de dara de Bouzegune, un ci-toyen en loccurence H.M.A., 64 ans, qui ven-dait illicitement des boissons alcoolises danssa maison, a t arrt.

    Cette opration a permis galement de sai-sir une quantit importante de bouteilles aunombre de 300 (toutes marques confondues),ainsi quune somme dargent. Prsent lundidernier au parquet dAzazga, il a t mis endtention provisoire.

    Nabil Grachi

    Bouira Les incendies de fortsen baisse par rapport lanne 2012

    Le nombre des feux de forts a connu,cette anne, une baisse ''trs sensible''dans la wilaya de Bouira, par rapport la mme priode de lanne coule(2012), a-t-on indiqu dimanche laConservation des forts. ''Par rapport lanne 2012, cetteanne cest le soulagement'', sestrjoui M. Lafdhal Salah, responsable la Conservation des forts, soulignantque seulement neuf incendies de fortavaient t enregistrs depuis juindernier, dbut de la saison. La superficie vgtale ravage par cesincendies est estime plus de 12hectares entre broussailles, forts etmaquis, alors que durant la mmepriode de lanne 2012, 56 dpartsdincendies avaient ravag plus de 700hectares de vgtations, a encoreprcis la mme source. Les agents dela conservation des forets ainsi queceux de la Protection civile ont effectuneuf interventions pour teindreplusieurs feux de forts enregistrsnotamment MChedallah, Sour El-GHouzlane, Bechloul, Bouira,ainsi qu El-Hachimia, a-t-il prcis. Pour ce week-end (vendredi et samedi),trois incendies staient dclars SourEl-Ghouzlane, Guelta Ezzarga (sud-ouest), ainsi que dans la localitdIzoughar dans la commune dAhlLaqsar (sud-est), ravageant prs dedeux hectares entre maquis et pindAlep, a prcis le mme responsable. Lanne dernire plus de 4000 hectaresde couvert vgtal taient partis enfume, a-t-on rappel de mme source.

    APS

    Les pompiers eectuent 344 interventionssanitaires en 15 jours

    La protection civile de la Wilaya deTizi-ouzou a effectu travers la wilayagrce ses 11 units oprationnelles pasmoins de 344 interventions sanitaires en 15jours, c'est--dire du dbut du mois de ra-madan le 10 juillet au 25 du mme mois.

    Il s'agit de secourir particulirementquelques 305 malades victimes d'hyperten-sion et autres maladies ainsi que de chutesdiverses, a indiqu le charg de la commu-nication de la protection civile de la Wilayade Tizi-ouzou, le lieutenant Ghozali.

    Les agents de la protection civile ont ef-fectu en tout au cours de la mme priode727 interventions parmi lesquelles figurent

    100 sorties lies aux incendies de diversescatgories dont trois de la catgorie liesaux forts.

    La mme source qui a fait tat de la pr-servation de la Wilaya des incendies com-parativement l'anne dernire, a cit unseul cas vritablement important dans lawilaya et qui s'est produit au lieu dit Taqe-nant dans la commune d'Ifigha qui a crampas moins de 20 hectares de chne lige.

    Le lieutenant Ghozali a fait tat de 9 ac-cidents au cours des 15 derniers jours fai-sant 76 blesss et trois dcs, deux hommes Mekla et une femme Oued Falli.

    In kabylienews

  • 10 Rgion-Ouest Lundi 29 Juillet 2013A partir de septembre prochainLes jeunes chmeurs seront forms par des Espagnols

    En vue de faciliterl'intgration des jeuneschmeurs dans le mondedu travail, la Direction del'emploi avait sign, il y aquelques mois, uneconvention avec une socititalienne spcialise dans larestauration et larhabilitation desimmeubles du centre-ville.

    Mourad Belkad

    Un groupe d'une vingtaine de jeunesavait t choisi pour suivre, depuis le19 mai dernier, ce stage de matrise

    des techniques de restauration. En plus decours anims la Chambre de commerce etd'industrie de l'Oranie, les jeunes ont suivi desstages pratiques sur chantier. Un groupe de jeunes chmeurs sera choisi

    partir de septembre prochain pour suivre uneformation dans les diffrentes techniques dela rhabilitation du bti. Cette session,deuxime du genre aprs celle organise le 19mai dernier, sera encadre par des Espagnols.La formation comprendra des cours tho-riques, en plus de stages pratiques assurs surchantier. Les jeunes chmeurs seront donc forms et r-munrs pendant toute la priode du stage.

    Ces stages pratiques vont permettre cesjeunes d'acqurir de nouvelles techniques enmatire de rnovation et de rhabilitation, unsavoir-faire que les responsables locaux veu-lent dvelopper travers cette exprience pi-lote. Une premire tranche concerne quelque 120immeubles du centre-ville limits par ungrand lot situ entre la rue Mohamed Khe-misti et la rue Larbi Ben M'hidi. La seconde

    concerne une quarantaine d'immeubles recen-ss au niveau du boulevard Mata, alors quela troisime cible une trentaine d'immeublesau quartier de Sidi El-Houari. Une opration portant sur 400 autres immeu-bles est galement prvue dans le programmedes autorits locales, en application des direc-tives du prsident de la Rpublique lors de sadernire visite Oran. La cration d'emplois sera donc consquentepour la capitale de l'ouest du pays et notam-ment pour les universitaires qui sont leurtour forms et bien encadrs. Cette oprationde rhabilitation pilote par les services del'Opgi concerne 200 immeubles. Trois sitesont t retenus dans le cadre de ce projet pourlequel une enveloppe de 70 milliards de cen-times a t dbloque. Avant l'intgration des jeunes chmeurs, lesautorits locales ont fait appel aux nombreuxdiplms pour prendre part l'opration de r-habilitation de ces immeubles. Ces effectifssont encadrs par des entreprises trangrescharges de la rhabilitation de nombreusesbtisses dans les grands boulevards d'Orandont celui de l'ALN (Front de mer), la rueLarbi Ben M'hidi et d'autres artres.

    M. B.

    Bidonvilles de An El-BedaPlusieurs familles seront reloges

    Ces familles font partie de celles recenses en 2007. Dessources indiquent qu'il est prvu le relogement des famillesissues des bidonvilles riges du ct de l'htel Hayat Re-gency, pour permettre aux autorits de rcuprer un im-portant portefeuille foncier qui sera utilis pour la ralisationde programmes de logements sociaux.

    Les autorits de la dara d'Es-Snia procderont dans lestout prochains jours au relogement de 240 familles habitantl'un des bidonvilles de An El-Beda situ prs du cimetireet plus communment connu sous le nom de Virage,avant que celui-ci ne soit radiqu, apprend-on de sourcesproches de la commune d'Es-Snia.

    Outre la commune d'Es-Snia, il y a lieu de signalerqu'en application des directives du Premier ministre, rela-tives la distribution de tous les logements achevs, plus

    de 500 logements sociaux locatifs seront attribus leursbnficiaires aprs le mois de Ramadhan au niveau descommunes de Bthioua, Oued Tllat et Arzew. Dans cecontexte, les services concerns prvoient la distribution deplus de 800 pr-affectations pour des familles qui seront re-loges avant la fin de l'anne. Toutes les demandes ont faitl'objet d'une enqute approfondie par les commissions dedara, ce qui a permis de rayer tous les demandeurs ayantdj bnfici d'un logement, d'une aide de l'Etat ou d'uneparcelle de terrain btir. A ce titre, il sera procd au relo-gement de 116 familles issues de la dara de Bthioua, ainsique plus de 200 familles issues de la dara d'Oued Tllat etplus de 200 familles recenses au niveau de la dara d'Ar-zew. Cette dernire dispose d'un parc de plus de 1 300 lo-gements prts tre distribus.

    Durant lanne 2012, le bilan des servicesde la police faisait tat de 340 personnes inter-pelles lors de plusieurs contrles dont 29 pr-sentes au tribunal. Cette hausse s'explique,selon les services de la police, par l'augmenta-tion du nombre d'interventions et des tournesde contrle.

    Par ailleurs, pour ce qui est des affaires devol, celles-ci ont diminu, soit 80 affaires trai-tes en 2013 contre 145 en 2012. Le dispositifcible dj la voie publique et les principales ar-tres du centre-ville dont le boulevard del'ALN (ex-Front de mer) et les rues MohamedKhemisti et Larbi Ben M'hidi qui sont gale-ment scurises avec des tournes de contrlesystmatiques.

    La ville d'Oran a t scinde en trois zoneset chaque zone peut coiffer jusqu' trois sretsurbaines places sous contrle d'un commis-saire. Pas moins de 373 personnes ont t in-terpelles au cours de la premire semaine dumois de Ramadhan par les services de la po-lice, pour un examen de situation. Les per-sonnes ont t interpelles dans le cadre del'application du dispositif de scurit dploy l'occasion du mois sacr.

    L'objectif, selon le divisionnaire, M.

    Nouasri, chef de sret d'Oran, est de scuriser

    et contrler les accs, occuper le terrain avec

    des interventions efficaces et coordonner d'une

    manire adquate avec les forces dployes sur

    le terrain. Des barrages routiers fixes et autres

    mobiles, en plus de tournes pdestres sont en-

    trepris dans le programme d'action de la Sret

    de la wilaya. Dans ce registre, sur les 373 in-

    dividus interpells, 33 ont t prsents au tri-

    bunal dont 13 crous pour port d'armes

    prohibes, 4 pour dtention de stupfiants, 8

    faisaient l'objet de recherches et 8 autres pour

    diffrentes affaires. Quelque 2 000 policiers

    sont mobiliss depuis plus d'un mois pour as-

    surer la scurit des biens et des personnes. Ce

    dispositif se compose, essentiellement, des l-

    ments de la police judiciaire, ceux des srets

    urbaines et srets de dara, en plus des effec-

    tifs des units rpublicaines de scurit (URS).

    Ce dploiement sur le terrain repose sur une

    stratgie et un plan d'action mrement rfl-

    chis lequel tient compte du rush d'estivants que

    connat la capitale de l'ouest du pays.

    M. B.

    Cette anne, une superficie de 54 416 haa t emblave. Cette superficie tait rser-ve diffrentes varits de crales dont 8780 ha de bl dur, 19 691 ha de bl tendre,24 124 ha d'orge et 1 866 ha d'avoine... Il estvrai que ce rendement dpend en grandepartie des conditions atmosphriques et dela pluviomtrie, mais il y a galement la dis-cipline et le respect de l'itinraire de cultureavec les labours en temps opportun, la s-lection des semences, l'utilisation des en-grais en diffrentes priodes, l'utilisation desdsherbants.

    En effet, la production des crales taittrs satisfaisante cette saison. Selon laChambre de l'agriculture, la production a at-teint 850 000 quintaux de crales l'issuede la campagne de moisson-battage. Selonla mme source, ces rsultats ne sont passeulement dus la providence, mais aussi la conjoncture de plusieurs facteurs telle lanouvelle politique de l'Etat en matire desoutien au secteur de l'agriculture.

    Les craliculteurs recourent de plus enplus aux semences certifies, dnotant ainsiune amlioration notable dans la qualit descrales utilises, ce qui a un impact positifsur la production. Lobsolescence de ces en-gins de moisson cause, selon les agricul-

    teurs, des pertes de l'ordre de 30% dues l'grenage. De leur ct, les coopratives decrales et des lgumes secs (Ccls) se sontmobilises pour la rception des productionsen prparant les infrastructures adquates etncessaires pour le stockage des crales.Les Ccls ont reu 260 000 quintaux de bl.Pour rappel, la wilaya d'Oran avait ralis,la saison coule (2012), une production c-ralire abondante dpassant le million dequintaux de crales de plusieurs varits, la faveur de plusieurs facteurs, telles lesconditions climatiques, la prise deconscience de l'importance du respect duparcours technique et l'utilisation des en-grais.

    Quant aux moyens dont dispose la wi-laya, notamment en matire de moisson-neuses-batteuses, leur nombre restelargement insuffisant ( peine une soixan-taine d'engins). Toutefois, le caractre pr-coce de la wilaya d'Oran lui donne lapossibilit de faire appel pour combler sondficit des moyens supplmentaires de lawilaya de An Tmouchent. Mais le plusproccupant, c'est surtout l'tat dans lequelse trouvent ces moissonneuses qui ont unemoyenne d'ge de prs de 20 ans.

    M. B.

    Dans le cadre de l'application du dispositif de scuritAugmentation du nombre de contrles

    Lagriculture Oranproduction des crales trs satisfaisantes cette saison

  • Lundi 29 juillet 2013

    A Azazga, les soires en ce mois sacr de Ramadhan ne semblent pas faire bonmnage avec les activits culturelles. Hormis un citoyen qui a voulu apporter unsemblant danimation en faisant passer des CD, les personnalits locales refusent

    dapporter leur assistance ces jeunes artistes livrs eux-mmes. Outre lespouvoirs publics, la pousse du salafisme accentue le marasme parmi les citoyens

    qui ne savent plus quoi faire. Lire en page 12 et 13

    AZAZGA

    Videsidral,et totaledculturation

    Dossier

  • 12 Dossier Lundi 29 juillet 2013 13

    LLes chaises

    r e s t e n t

    v i d e s

    durant

    l e s

    s o i -

    res et les familles circu-

    lent, certes, dans certains

    quartiers mais pas trs

    longtemps. Les quartiers-

    ouest jouissent dun clai-

    rage public clatant. Et

    dans les autres quartiers,

    lobscurit est totale.

    Le centre-ville donne

    limage dune cit qui vit

    un deuil perptuel. Concer-

    nant la culture, Azazga a b-

    nfici en 2002 dun centre.

    Ce dernier, qui devait ouvrir

    ses portes au mois de fvrier

    2012, demeure ferm ce jour.

    Lieu de savoir, le Centre culturel

    dAzazga, qui devait porter le

    nom de Mohand Ouyahia, ce cl-

    bre pote et homme de thtre dex-

    pression kabyle, dcd en France le 7

    dcembre 2004 lge de 54 ans, na pas

    t baptis et ne porte pas de nom ! Des in-

    dividus gagns par des ides nfastes sy oppo-

    sent et prfreraient quon le baptise du nom dun

    chahid. A croire que les chouhada tombs au champ

    dhonneur avaient pour arme des guitares, des man-

    dolines, etc.

    Le prsident dAPC dobdience FFS, Bouadi

    Mustapha, qui a eu grer cet difice (1997/2002),

    rlu le 29 novembre 2012 sous les couleurs du

    Front pour lAlgrie nouvelle (FAN), a men une

    bataille acharne pour que celui-ci soit sous la res-

    ponsabilit de lAPC. Lors de la dernire campagne

    lectorale des APC, le candidat du FAN na eu de

    cesse de rappeler que le Centre culturel revenait

    lAPC dAzazga, promettant mme de sy atteler

    sil tait lu.

    Un concours darchitecture se soldera par le

    choix de postulants afin quils ralisent ce projet.

    La Direction de larchitecture ainsi que celle des

    beaux arts seront associes un Institut darchitec-

    ture pour la ralisation de ce centre.

    Les travaux entams en 2002 seront financs par

    des tranches prleves sur des programmes commu-

    naux de dve-

    l o p p e m e n t

    (PCD)

    hauteur de

    70% du

    total. Les

    gros-u-

    vres et

    ldifica-

    tion des

    i m m e u -

    b l e s

    c o n n a -

    t r o n t

    mme un

    re l che -

    ment d

    au manque

    de volont

    des autorits

    locales qui

    ont eu rem-

    placer les lus

    du FFS. LAPC-

    FLN et celle qui a

    t gre par le

    RCD feront montre

    dune incapacit criante.

    La premire cite cdera

    mme ce projet au ministre

    de la Culture, au grand dam de ses

    initiateurs. Un dlai sera fix pour fin 2005.

    Il ne sera cependant pas respect. Les travaux

    concernant les lots secondaires, savoir le carre-

    lage, la vitrerie, la clture, la peinture, entre autres,

    connatront un retard norme. Devant cette inertie

    qui ne dit pas son nom, et dcids reconqurir ce

    joyaux, des citoyens initieront une ptition. La

    population sera acquise cette ide revendiquant

    lappartenance de ce Centre culturel aux collectivi-

    ts locales (voir notre dition date du 16.02.2013).

    La ferveur citoyenne sestompera vite. Les ptitions

    resteront, ce jour, introuvables. Les citoyens cen-

    ss faire avancer cette revendication dserteront les

    lieux. Face au laxisme des autorits locales, la Di-

    rection de la culture dcidera de faire de ce Centre

    culturel une annexe de la Maison de la culture Mou-

    loud-Mammeri de Tizi Ouzou. Sa seule ralisation

    depuis cette dcision a t lexclusion des douze

    employs qui iront grossir les rangs des chmeurs,

    lesquels ne manquent gure Azazga.

    Lapproche du mois de Ramadhan laissera pen-

    ser que les autorits communales ainsi que la Direc-

    tion de la culture, y compris la Maison de la culture

    Mouloud-Mammeri, se pencheront sur ce problme.

    Les responsables donnent mme limpression de

    cautionner ce vide culturel qui sera vite colmat par

    les salafistes. Les soires durant ce mois sacr don-

    neront une image hideuse. Mme les tables des ven-

    deurs restent vides. Abord, un commerant

    confiera : Les commerants pleurent en ce mo-

    ment. Nous navons pas de clients. Il est notoire-

    ment connu quAzazga est lune des plus chres du

    pays.

    Ce commerant le rappellera dailleurs et le re-

    connatra. Mais il ne pourra pas justifier ces envo-

    les de prix qui continuent de flamber, excepts

    ceux des fruits et lgumes qui ont connu une baisse

    notable. Il est regrettable quAzazga, qui a donn

    tant dartistes, dont Nouara Hamizi, le groupe You-

    gourthen, etc. tombe aussi bas. Cette ville est deve-

    nue un cimetire ciel ouvert pour la culture. Mme

    lesprit spirituel nchappe pas cette dangereuse

    rgression. Les deux mosques de la ville ne servent

    plus les repas du ftour, comme il tait dusage

    chaque Ramadhan.

    Des fidles ont dailleurs quitt ces lieux de

    culte. Ne trouvant plus de nourriture, certains ont

    prfr changer dair. Une me charitable, qui vient

    de prendre le relais, a dcid doffrir des repas aux

    ncessiteux, et ce, du 22e au 27e jour de Ramadhan.

    Devant ce vide culturel, des rencontres fortuites et

    trs intressantes permettront de mieux cerner cet

    abme culturel qui donne une pitre image de la r-

    gion dAzazga. Abords, le clbre chanteur Dah-

    mani Blad, Ferhat Kaci, arrangeur-musicien et fils

    de Kaci Abderrahmane, artiste trs connu, ainsi

    quun autre musicien donneront chacun son avis sur

    la situation qui prvaut dans le milieu culturel.

    Dahmani Belad :

    La culture a t enterre Azazga. Je rends un

    vibrant hommage cette rgion qui a donn beau-

    coup de chanteurs, mais qui ont fait lobjet de sabo-

    tages avrs. A Azazga, les hommes censs grer

    la culture nexistent plus. Le manque de comp-

    tences a t dmontr maintes reprises. Les bud-

    gets allous par le gouvernement restent lettre morte

    et ne concernent pas Azazga et les communes envi-

    ronnantes.

    Je suis un enfant dAzazga et jai eu des dmls

    avec les autorits cause de mes activits cultu-

    relles. Lorsquon discute avec des responsables,

    nous constatons quils ne connaissent rien au do-

    maine culturel et nhsitent pas en parler mais en

    passant toujours ct. LAPC de Freha, par exem-

    ple, ne collabore jamais. En 2012, il a fallu que lon

    fasse intervenir la Maison de la culture de Tizi

    Ouzou afin quelle organise des activits, en colla-

    boration avec des associations culturelles.

    Navrant ! LAPC de Freha nintervient jamais !

    En ce moment, nous sommes au stade des d-

    marches pour organiser des galas afin dgayer lat-

    mosphre dans la rgion. Ces dmarches restent des

    propositions. Nous attendons la suite, mais ne nous

    leurrons pas trop, car lexprience vcue jusque-l

    nous a donn une certaine ide. Les artistes, chan-

    teurs, musiciens ou autres ne jouissent pas de consi-

    dration. Sans M. Ould Ali El-Hadi, le directeur de

    la Maison de la culture de Tizi Ouzou, le peu que

    nous ayons disparatra jamais.

    Les comptences artistiques existent pourtant. Le

    ministre de la Culture alloue des budgets qui nar-

    rivent pas bon port. Les pouvoirs publics doivent

    enquter sur leur destination. O se trouve la solu-

    tion, me diriez-vous ? Les journalistes ont eux aussi

    leur part de responsabilit. Vous devez mener des

    investigations, sinon vous seriez tenus, vous aussi,

    pour complices de ce marasme. Excusez-moi, mais

    lart na pas de sentiments.

    Il rveille ces derniers chez le citoyen, il les pro-

    voque mme. Empcher lpanouissement de lart

    quivaut dtruire ces sentiments et faire natre

    chez les citoyens une totale ignorance.

    Il faut, donc, annihiler cet esprit de rcupration

    qui anime certains cercles. Les APC doivent se doter

    de bureaux chargs du volet culturel. Il est temps de

    mettre un terme cette dangereuse opacit. Je suis

    trs du dapprendre, par exemple, que les factures

    de restauration dpassent celles des artistes ! Les

    galas sont organiss par eux et pour eux ! Aprs

    stre produit sur scne, le chanteur ne parvient

    mme pas se payer un caf ! Des responsables qui

    ne laissent pas lartiste sexprimer font natre en

    nous des doutes, et ceci est somme toute naturel.

    La culture nest pas uniquement de la danse.

    Lartiste a une responsabilit face au citoyen et il

    doit lassumer pleinement. Encore faut-il lui donner

    les moyens adquats. Il se sacrifie chacune de ses

    apparitions devant le public. Mais que penserait le

    citoyen si celui-ci ne parvient pas faire passer son

    message ? Ce dernier, c'est--dire le citoyen, doit

    t