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m 1 SPORT ACTUALITES RALLYE INTERVIEWS REPORTAGE PEDROSA LAVERTY – LOWES

Moto Webzine - Mai 2013

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Magazine moto mensuel gratuit

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INTERVIEW

RALLYE SPORT

PORTRAIT

ACTUALITES

RALLYE INTERVIEWS

REPORTAGE

PEDROSA

LAVERTY – LOWES

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SELON QUE VOUS SEREZ …

Puissant ou misérable etc, etc … Cette phrase de La Fontaine peut se

décliner dans beaucoup de différents domaines. Nous autres pourrions écrire : selon que vous serez espagnol, roulant sur une Honda, sponsorisé par Repsol et au Grand Prix d’Espagne, la clémence tu auras !

Comment pouvons nous tomber dans le panneau quand le jeune

espagnol déclare « je suis désolé pour Jorge »… Cet homme doit passer sa vie à être désolé car derrière ses airs de gentil garçon c’est un pilote dangereux sur la piste et qui s’en fait une méthode comportementaliste. Il ne faut pas confondre guerrier et voyou, ce ne sont pas les mêmes valeurs porter par les deux catégories. Les médias n’ont pas toujours eu la même tolérance pour Rossi ou le regretté Simoncelli ; étaient-ils pires, j’en doute fort.

Qu’attendent les instances pour réagir ? Qu’un accident grave

survienne ? Il n’est pas du tout question de faire lme procès de Marquez , il est jeune et très talentueux, j’en conviens mais pourquoi ne pas prévenir plutôt que de guérir, sans compter que malheureusement on ne peut pas toujours guérir.

Freiner trop tard, tirer tout droit et se remettre dans le bon chemin en

faisant un block-pass sur un autre concurrent au risque de le faire chuter, n’est pas digne d’un pilote MotoGP. Ne nous étonnons pas si nous voyons ensuite les mêmes actions répétées en championnats nationaux ou coupes de marque. C’est l’histoire du footballeur sélectionné en équipe de France qui se tient mal ; c’est l’idole de beaucoup de jeunes qui reproduiront ces gestes.

Quand La Fontaine écrivit sa fable, nous étions en royauté mais en

Espagne j’y pense …

JEF

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N°16 mai 2013

DDOOSSSSIIEERR PP 2277

GUIDE COMPLET DU GP DE FRANCE 2013

- 3 courses, 3 vainqueurs

Qui pour gagner au Mans ? !

- Valentino ROSSI et Louis ROSSI

la rencontre

- 2013 : une année spéciale

pour le GP de France

- Infos pratiques - Liste des pilotes engagés par catégorie

SSPPOORRTT PP 3388

PEDROSA sonne son retour

au 1er

plan à Jerez Esteve RABAT transforme l’essai à Jerez

Maverick Viñales s’impose

après une course écourtée

WSBK – 1ère

Manche – ASSEN

Tom SYKES loin devant les autres

WSBK – 2ème

manche – ASSEN

LAVERTY vainqueur d’un duel au sommet WSSP – ASSEN : Lutte à couteux tirés

entre Kenan SOFUOGLU et Sam LOWES

Gautier PAULIN signe deux victoires

consécutives en MX1 GP BOL D’OR 2013 : Du Kawa dans mon bol

FSBK NOGARO

LEBLANC s’envole, GINES remonte

CCIIRRCCUUIITT P 53

ISSOIRE par Steffie NAUD

Pilote EUROPEAN BIKES 2013

AAGGEENNDDAA P 55

EEDDIITTOO PP 33

ACTUALITES P 5

RALLYE P 19

JJuulliieenn TTOONNIIUUTTTTII rreemmppoorrttee

llee rraallllyyee ddee CCoorrssee

MMaarrcc CCOOMMAA vvaaiinnqquueeuurr

dduu rraallllyyee SSeeaalliinnee

DDDDMMTT 22001133

ddééjjàà pplluuss ddee 115500 eennggaaggééss !!

IINNTTEERRIIEEWWSS PP 2222

DANI PEDROSA

se confie sur sa saison 2013,

Marquez et sa vie personnelle

EUGENE LAVERTY

revient sur son début de saison

SAM LOWES

dresse un 1er bilan 2013

BBOOUUTTIIQQUUEE PP 2266

LA SÉLECTION DU MOIS

EESSSSAAII LLEECCTTEEUURR PP 2244

Suzuki GSR 750

Comité de rédaction Directeur de la publication : Jean-François FOREST

Rédacteur en Chef : François MICHEL

Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL, Patrice AUBERT

Infographiste – Webmaster : Sébastien FOREST

E-mail : [email protected] Site : www.motowebzine.fr

Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.

Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Honda ; Aprilia ; Ducati

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Une fois la tension retombée suite au spectaculaire dépassement réalisé par Marc Márquez sur Jorge Lorenzo dans le dernier virage du Grand Prix bwin d’Espagne, motogp.com a demandé à plusieurs stars de la catégorie reine de nous donner leur avis sur une manœuvre controversée.

Dani Pedrosa, Repsol Honda Team « C’est le dernier tour, c’est évidemment une manœuvre agressive. Je suppose que s’ils ne s’étaient pas touchés, Marc

serait sorti de piste, parce qu’il avait freiné trop tard. Mais vous savez, ils entrent en contact à un certain point du

virage. C’était un peu comme dans le premier virage au départ de la course d’Austin, mais là-bas j’avais eu le temps

de le voir venir. J’espère juste que ça ne se reproduira pas sur les prochaines courses. »

Andrea Dovizioso, Ducati Team « Je trouve que Márquez a été très agressif mais je ne pense pas qu’il ait dépassé la limite. Mais nous devrons

sûrement discuter de ça avec la Commission de Sécurité, juste pour que le règlement soit clair pour tout le monde.

Tout le monde doit savoir jusqu’à quel point nous pouvons nous battre. Quoi qu’il en soit, c’était agressif mais pour

moi ce n’était pas au-delà des limites. »

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing « C’était évidemment une attaque très dure. Marc a percuté Jorge mais c’était le dernier tour, le dernier virage, et

dans ces cas-là le gars qui est derrière tente toujours quelque chose. Jorge a laissé la porte ouverte et Marc s’y est

glissé. Je pense qu’en compétition, ce sont des choses qui arrivent. »

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Grâce à sa deuxième place remportée au Grand Prix bwin d’Espagne, Marc Márquez a inscrit un nouveau record dans l’histoire du Championnat du Monde.

Marc Márquez continue d’inscrire de nouvelles

lignes dans les livres d’histoire et plus particulièrement à

la rubrique des plus jeunes pilotes à réaliser tel ou tel

exploit.

A Austin, lors de la deuxième manche, le Catalan

avait battu deux records de Freddie Spencer pour devenir

le plus jeune pilote à prendre la pole position et à

s’imposer dans la catégorie reine. Le pilote du team

Repsol Honda devenait en même temps le plus jeune

pilote à s’imposer dans les trois catégories, un titre qui

appartenait auparavant à son coéquipier Dani Pedrosa.

Grâce à sa seconde place à Jerez, remportée sur un

dépassement qui n’a pas manqué de susciter la

controverse, Márquez est devenu le plus jeune pilote à se

retrouver seul en tête du Championnat du Monde.

Márquez occupait déjà la première place à l’issue de

l’épreuve d’Austin mais était à égalité de points avec

Jorge Lorenzo. Il est désormais leader en solitaire du

classement MotoGP en ayant terminé troisième, premier

puis deuxième au Qatar, à Austin puis à Jerez, et est aussi

le plus jeune pilote à aligner trois podiums consécutifs

dans la catégorie reine.

A 20 ans et 77 jours, Márquez prend ce titre de

plus jeune leader du MotoGP à Jorge Lorenzo lui-même,

qui avait lui aussi mené dès sa première saison, après

avoir décroché sa première victoire au Grand Prix du

Portugal de 2008, à Estoril, lors de sa troisième course

dans la catégorie reine.

Avant les deux Espagnols, le quadruple

Champion du Monde Mike Hailwood (21 ans et 75 jours,

suite au TT de l’Ile de Man de 1961) et le double

Champion du Monde Freddie Spencer (21 ans et 89

jours, suite au GP d’Afrique du Sud de 1983) avaient eux

aussi, à leurs époques respectives, pris ce titre de plus

jeune pilote à mener le classement de la catégorie reine.

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Les pilotes du team Yamaha Factory Racing ont profité du test post-GP de lundi à Jerez pour comparer deux versions différentes du châssis de la YZR-M1 2013 et vont devoir en choisir l’une des deux pour le reste de la saison.

Durant le Grand Prix bwin d’Espagne,

motogp.com avait remarqué que Jorge Lorenzo avait déjà

commencé à travailler sur les deux châssis et utilisait les

mêmes sets de pneus sur les deux afin de mieux les

comparer. L’Espagnol et son coéquipier Valentino Rossi

ont affirmé à plusieurs reprises qu’ils espéraient avoir

une machine plus compétitive depuis le début de la

saison 2013, plus particulièrement au Texas et à Jerez, et

Massimo Meregalli, le directeur du team, pense que la

mise au point d’un seul châssis sera cruciale pour obtenir

une configuration optimale.

« Nous avons comparé deux versions du châssis

de 2013, » confiait Meregalli à motogp.com lundi, lors du

test post-GP de Jerez. « Les différences sont minimes et

nous ne savons pas encore lequel est le meilleur. C’est

difficile à savoir parce que les cadres sont identiques. Il y

a évidemment quelques différences mais je ne suis pas en

mesures de dire à quel niveau. Il faut demander aux

Japonais (ingénieurs) ! »

mesures de dire à quel niveau. Il faut demander aux

Japonais (ingénieurs) ! »

« Les pilotes cherchent toujours à améliorer leurs

performances. Le développement se poursuit, surtout sur

l’électronique. Nous avons appris des choses en course et

nous essayons d’appliquer ces enseignements dès que

possible. »

Avec une victoire en trois courses depuis le début

de la saison, Meregalli espère que Lorenzo et Rossi

feront leur choix dès que possible :

« Pour nous, il est important de savoir quel est le

meilleur châssis. Nous aimerions avoir une configuration

de base fixe pour un seul châssis, et éviter la possibilité

de changer de cadre en cours de Grand Prix. Les

différences sont mineures et nous devons les identifier.

L’un des deux châssis est meilleur dans un domaine,

l’autre l’est dans un autre domaine. C’est une décision

que chacun des pilotes devra prendre. J’espère la

connaître en fin de journée (lundi), mais ce n’est pas un

impératif. »

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Le team Repsol Honda réalise pour l'instant un bon début de saison, lors duquel Marc Márquez et Dani Pedrosa se sont tous les deux imposés. motogp.com a eu l'occasion de s'entretenir avec le directeur du team, Livio Suppo, pour discuter des débuts de Márquez en MotoGP ainsi que du retour de Pedrosa à son meilleur niveau.

Plus performant que son coéquipier au Qatar et au

Texas, Marc Márquez ne cesse d'impressionner depuis

son arrivée dans la catégorie reine, dont il n'a pas encore

manqué le podium en trois courses. Le jeune Catalan est

considéré par beaucoup comme l'un des prétendants au

titre 2013, un sujet qu'on n'ose à peine aborder chez

Repsol Honda. « Pour l'instant nous préférons ne pas y

penser, » a déclaré Suppo. « C'est un rookie et il a besoin

d'apprendre. »

« Il est vrai que ses débuts ont été extraordinaires,

il mène le championnat et a fini sur le podium trois fois

de suite, nous ne pouvons pas en demander plus. D'un

autre côté, nous devons conserver la même approche

parce que nous savons aussi qu'il pourrait avoir des

mauvais week-ends, avec des problèmes de set-up ou

quoi que ce soit, et au final rien n'a changé. L'important

est que nous avons deux pilotes qui sont très contents de

parce que nous savons aussi qu'il pourrait avoir des

mauvais week-ends, avec des problèmes de set-up ou

quoi que ce soit, et au final rien n'a changé. L'important

est que nous avons deux pilotes qui sont très contents de

leur machine et que le team continue à bien travailler. »

En difficulté à Losail et toujours un cran en-

dessous de son coéquipier à Austin, Dani Pedrosa a

brillamment renoué avec la victoire dimanche dernier à

Jerez et Suppo pense qu'il pourrait s'agir du début d'une

longue série pour le vice-Champion du Monde.

« Après Austin, il avait dit qu'il n'était pas content

de sa seconde place, surtout parce qu'il avait retrouvé le

feeling qu'il avait avec la moto sur la seconde moitié de la

saison dernière, » a ajouté Suppo au sujet de Pedrosa.

« Sa victoire l'a vraiment confirmé. Nous savons

que quand Dani va bien et que la moto réagit bien à son

pilotage, il peut être imbattable. Espérons qu'il reste sur

cette dynamique, nous nous attendons en tout cas à une

saison très excitante. »

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La nouvelle Desmosedici avait été utilisée durant le Grand Prix bwin d’Espagne par Michele Pirro, qui

courait en Wild Card et qui a fini en onzième positions, deux places derrière Hayden et Dovizioso. D’après les

premières images, les principaux changements se situent au niveau du châssis et du pivot du bras-oscillant, mais

Ciabatti a aussi confirmé la présence d’évolution moteur et électroniques.

« Vous savez déjà que c’est la moto que Pirro a utilisée durant le week-end de course. Ce n’est qu’une

étape du développement et nous avons encore beaucoup à faire avant d’avoir une moto qui soit vraiment

compétitive mais nous avons eu la confirmation que nous avançons dans la bonne direction. »

« Nous avons progressé sur l’entrée de virage, sur la vitesse de passage en courbe mais nous travaillons

aussi sur d’autres choses et nous voulions principalement vérifier que nous étions sur la bonne voie. Nous

l’avons confirmé avec Nicky et Dovi, qui ont fait de bons chronos, et nous continuerons à travailler en piste

demain au Mugello, » précisait Ciabatti lundi, lors du test post-GP de Jerez.

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Paolo Ciabatti, le directeur du projet MotoGP de Ducati, s’est exprimé lors du test post-GP qui a eu lieu lundi à Jerez au sujet de la nouvelle version expérimentale de la Desmosedici GP13 qu’ont

pu essayer Andrea Dovizioso et Nicky Hayden.

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Kevin Schwantz ancien Champion du Monde de Grand Prix 500cc s’apprête à faire son retour en piste cette

année à l’occasion des 8 heures de Suzuka, épreuve du Championnat du Monde d'Endurance.

L’américain, âgé de 48ans pilotera une GSX-R1000 aux côtés de Yukio Kagayama et Noriyuki Haga. Ce

trio surprenant sera au guidon d’une moto aux couleurs de Coca-Cola Zero le 28 juillet prochain. Le Grand Prix et les

8 heures de Suzuka représentent aujourd’hui encore les plus grandes et prestigieuses courses de motos sur le

calendrier des courses au Japon.

Kevin Schwantz a déclaré: «Je suis impatient de courir les 8 heures de Suzuka en Juillet avec Noriyuki Haga

et Yukio Kagayama sur une Suzuki GSX-R1000. Suzuka occupe une place particulière dans mon cœur parce que

c'est là que j'ai gagné mon premier Grand Prix 500cc en 1988. »

"La dernière fois que j'ai couru cette course, c’était en 1992 avec Doug Chandler et nous n'avons pas terminé

en raison de problèmes mécaniques. Je sais déjà que ces prochaines huit heures sur une moto de cette cylindrée seront

très exigeantes physiquement, je dois donc intensifier mon programme d’entraînement pour me préparer à faire deux,

trois heures de moto dans les conditions de course que nous allons rencontrer. Je n'ai jamais gagné les 8 heures et avec

mes coéquipiers qui sont aussi forts que Yukio et Nori, nos pneus Dunlop, je pense que nous aurons une bonne

chance."

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Suite aux déclarations de Kevin Schwantz, qui considère que Dani Pedrosa ne joue pas le titre mondial et qu’il devrait se séparer de son manager, ce dernier, Alberto Puig, a répondu au Texan dans une lettre ouverte.

A l’origine de la polémique, les propos tenus par

Kevin Schwantz dans une interview avec L’Equipe,

durant le Red Bull Grand Prix of the Americas. Le

pilote américain avait alors émis des doutes quant à la

capacité de Dani Pedrosa à lutter pour le titre mondial et

avait durement critiqué son manager, Alberto Puig.

Affirmant que Dani Pedrosa n’était pas l’un des

favoris au titre 2013, alors qu’il encensait Jorge Lorenzo

et Marc Márquez, Schwantz avait confié au quotidien

français : « Non, j’aime bien Dani, mais ça fait huit ans

qu’il est pilote d’usine Honda. Et il n’a jamais rien gagné.

J’aimerais qu’il me prouve que je me trompe, mais je n’y

crois pas. Il ne lui manque rien, il a même quelque chose

en trop, c’est Alberto Puig. Ce type lui bouffe la tête.

Dani aurait besoin d’être lui-même pour prendre une autre

dimension. C’est comme un gamin qui ne parvient pas à

s’émanciper parce que ses parents l’étouffent. »

Ces déclarations n’ont guère plu à Pedrosa,

comme à son manager et mentor, Alberto Puig. Le pilote

du team Repsol Honda a récemment affirmé à ce sujet :

« Le travail de Puig est de trouver de nouveaux talents et

il a déjà prouvé qu’il savait ce qu’il faisait et qu’il le fait

en toute honnêteté. Il a aidé beaucoup de pilotes à devenir

Champion du Monde ou vice-Champion. Je lui

conseillerais (à Schwantz) de revoir les statistiques de ma

carrière, ensuite nous pourrons en discuter. Je n’ai peut-

être jamais remporté le titre mondial, mais j’ai réalisé

beaucoup d’autres choses qu’il n’a jamais faites. »

Puig a de son côté décidé de répondre à

l’Américain dans la lettre ouverte suivante, confiée à

plusieurs publications espagnoles :

« En réponse à ce qu’a déclaré M. Kevin

Schwantz durant le GP du Texas, au sujet de Dani

Pedrosa, je pense qu’il serait juste que je donne mon avis

et mon point de vue, puisqu’il fait aussi allusion à ma

personne.

Du point de vue sportif, je me limiterai uniquement

et exclusivement aux statistiques. Nous parlerons donc de

données 100% objectives et non pas d’opinions ou de

l’avis de quelqu’un qui courait ici il y a des années.

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M. Schwantz a littéralement dit : ‘en huit ans,

Dani Pedrosa n’a jamais rien gagné.’.

Et bien, analysons cela. Pour commencer, il faut

prendre en compte que Pedrosa a 3 titres de Champion du

Monde (1 en 125cc et 2 en 250cc), contre 1 pour

Schwantz en 500cc. Je n’ai aucun doute, puisque j’ai moi-

même couru en 500cc, que le titre 500cc est bien plus

important que ceux des autres catégories, mais les trois

titre remportés par Dani dans les catégories intermédiaires

ne sont pas à négliger pour autant. Cela vaut pour Dani

comme pour tous les autres pilotes qui, au long de

l’histoire du Championnat du Monde, ont remporté le

titre dans ces catégories. Ils ont tous été de grands

champions, quelle que soit la cylindrée sur laquelle ils

couraient, et ils méritent tous le respect.

Pour parler de statistiques, nous pourrions dire que

Pedrosa a un total de 45 victoires en Grand Prix, contre

25 pour le Texan (presque le double). De ces 45 victoires,

Dani en a remporté 22 dans la catégorie reine. Il faut aussi

ajouter que Pedrosa est monté 113 fois sur le podium -

dont 72 fois en MotoGP, contre 51 pour Schwantz - et a

signé 55 fois le meilleur tour en course (dont 35 en

MotoGP) contre 26 pour Schwantz.

En se basant sur les chiffres, qui sont clairement en

faveur de Pedrosa, dire que Dani n’a rien gagné en huit

ans est le fait de quelqu’un qui ne sait pas de quoi il parle

et qui, surtout, fait preuve de très peu de respect.

Mais M. Schwantz a tout de même raison quand il

dit que Dani n’a pas encore gagné le titre mondial, c’est

vrai. Mais il se donne à fond pour y parvenir, malgré les

nombreuses difficultés qu’il a rencontrées dans sa carrière,

je fais référence à ses blessures. Je vous rappellerez que

vous aviez plié bagages parce que vous souffriez du

poignet. Et bien ce pilote a souffert de tout son corps et

continue à se donner à fond.

M. Schwantz, Dani n’a pas encore gagné le titre

dans cette catégorie, mais laissez-moi vous dire quelque

chose qui ne va pas vous plaire, et je vais vous le dire

parce que vous êtes arrogant et que c’est quelque chose qui

s’est réellement passé. Vous avez un titre, oui. Vous avez

mis huit ans à l’avoir, en partant de votre première course

en 1986, mais vous ne l’avez eu uniquement parce que

Wayne Rainey s’était blessé à Misano et avait dû arrêter

la compétition cette année-là. Sinon, vous n’auriez jamais

gagné ce titre, pas même avec de la chance. Vous avez été

un grand pilote, souvent spectaculaire, mais en ce qui

concerne les résultats, vous êtes toujours resté dans

l’ombre, d’abord dans celle d’Eddie Lawson, puis ensuite

et pour toujours dans celle de Wayne Rainey. Alors, ne

vous vantez pas d’être champion.

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Vous dites aussi que Dani aurait dû continuer sa carrière sans

avoir quelqu’un qui soit toujours à ses côtés, vous faisiez référence à

moi-même. Je vous rappelle que dans les années 80, 90, quand vous

couriez encore, la plupart des jeunes pilotes, nous voyagions à

travers l’Europe comme nous le pouvions, alors que vous étiez

toujours accompagnés de vos parents (les deux). C’était d’ailleurs

étonnant à l’époque, ça donnait l’image d’un enfant qui avait besoin

d’avoir ses parents près de lui. En relisant vos déclarations et en

adaptant ce que vous dites à mon sujet à votre propre cas, on serait

conduits à se demander si vous auriez pu gagner plus de titres si vos

parents n’avaient pas été à vos côtés. Repensez-y M. Schwantz.

En dehors de tout ça, j’aimerais vous dire que depuis que j’ai

quitté la compétition, j’ai travaillé très dur pour promouvoir les

pilotes, principalement Dani Pedrosa, mais j’ai aussi aidé et dirigé à

certains moments de leurs carrières des pilotes tels que Casey

Stoner, Toni Elías, Álvaro Bautista, Marc Márquez et Julián

Simón. Et ils ont tous été Champions du Monde.

Vous, M. Schwantz, vous avez une école de pilotage au

Texas depuis quelques années et vous aidez de jeunes pilotes qui

veulent faire de la compétition. Jusqu’à aujourd’hui, aucun de vos

élèves, pas un seul, n’a été capable d’au moins se qualifier pour venir

courir en Europe. Rien de rien. Dans ce domaine, vous n’avez eu

aucune réussite.

M. Schwantz, peut-être que vous ne vous rappelez pas de ce

moment-là, parce que vous avez vécu beaucoup de moments comme

celui-ci, contrairement à moi, mais je m’en souviens très bien :

En 1994, j’ai eu l’honneur de monter sur le podium à vos

côtés et à ceux de Michael Doohan à Hockenheim, sur un circuit

fascinant et brutal. Doohan s’était échappé en quelques tours et

j’avais eu l’honneur de me battre contre vous pour la deuxième

marche du podium. Vous m’aviez clairement battu, et vous m’aviez

battu parce que vous étiez bien meilleur que moi. Mais je me rappelle

que pour cette course, ma Honda était plus rapide que votre Suzuki,

et que je profitais de l’aspiration pour vous doubler dans les lignes

droites du bois, jusqu’à arriver aux chicanes, où vous me doubliez au

freinage. A quelques tours de l’arrivée, vous m’avez passé en

freinant très fort et à ce moment-là, je compris pourquoi vous alliez

partir devant et pourquoi je n’allais pas pouvoir vous suivre. J’ai

certainement grogné dans mon casque mais je pensais en même

temps : ‘Mince alors, qu’est-ce qu’il est bon ! Comment peut-il

freiner aussi tard?’

Après la course, sur le podium, au moment de nous féliciter,

j’ai ressenti beaucoup de respect et d’admiration pour votre

personne, pour un homme qui venait de me montrer comment on

pouvait freiner à la limite sur une moto de compétition.

Je suis triste de vous dire qu’après avoir lu vos déclarations,

dans lesquelles vous manquez énormément de respect au grand

champion qu’a été Dani Pedrosa et à tous les autres pilotes qui ont

gagné dans les catégories intermédiaires, que le respect que j’avais

pour vous, qui était né de cette froide journée de 94, à Hockenheim, a

complètement disparu.

Kevin, à ton époque tu as gagné le titre 500cc, mais même les

champions se trompent et doivent savoir corriger leurs erreurs

lorsqu’ils en commettent. »

M. Schwantz, peut-être que vous ne vous rappelez pas de ce

moment-là, parce que vous avez vécu beaucoup de moments comme

celui-ci, contrairement à moi, mais je m’en souviens très bien :

En 1994, j’ai eu l’honneur de monter sur le podium à vos

côtés et à ceux de Michael Doohan à Hockenheim, sur un circuit

fascinant et brutal. Doohan s’était échappé en quelques tours et

j’avais eu l’honneur de me battre contre vous pour la deuxième

marche du podium. Vous m’aviez clairement battu, et vous m’aviez

battu parce que vous étiez bien meilleur que moi. Mais je me rappelle

que pour cette course, ma Honda était plus rapide que votre Suzuki,

et que je profitais de l’aspiration pour vous doubler dans les lignes

droites du bois, jusqu’à arriver aux chicanes, où vous me doubliez au

freinage. A quelques tours de l’arrivée, vous m’avez passé en

freinant très fort et à ce moment-là, je compris pourquoi vous alliez

partir devant et pourquoi je n’allais pas pouvoir vous suivre. J’ai

certainement grogné dans mon casque mais je pensais en même

temps : ‘Mince alors, qu’est-ce qu’il est bon ! Comment peut-il

freiner aussi tard?’

Après la course, sur le podium, au moment de nous féliciter,

j’ai ressenti beaucoup de respect et d’admiration pour votre

personne, pour un homme qui venait de me montrer comment on

pouvait freiner à la limite sur une moto de compétition.

Je suis triste de vous dire qu’après avoir lu vos déclarations,

dans lesquelles vous manquez énormément de respect au grand

champion qu’a été Dani Pedrosa et à tous les autres pilotes qui ont

gagné dans les catégories intermédiaires, que le respect que j’avais

pour vous, qui était né de cette froide journée de 94, à Hockenheim,

a complètement disparu.

Kevin, à ton époque tu as gagné le titre 500cc, mais même

les champions se trompent et doivent savoir corriger leurs erreurs

lorsqu’ils en commettent. »

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Valentino Rossi a eu l’occasion de rencontrer Kyle

Busch, le vainqueur des trois dernières courses de la

NASCAR Nationwide Series, et a ensuite pu tester la Toyota Camry du pilote américain sur le célèbre ovale de

Charlotte. En contact radio avec Busch, Rossi a réussi à

dompter un monstre à châssis tubulaire et propulsé par un V8 développant pas moins de 650 chevaux. L’Italien n’a pas eu

la moindre hésitation au moment d’arpenter le

Superspeedway d’un mile et demi, caractérisé par quatre

virages inclinés à 24 degrés, et a vite progressé pour ensuite tourner à une vitesse proche des 300 km/h.

« C’était vraiment cool de découvrir ce feeling !» a

affirmé Valentino Rossi. « En Europe et en Italie, j’ai beaucoup d’amis qui suivent le NASCAR. C’est une

compétition complètement différente de celles que nous

avons en Europe et je m’attendais à quelque chose comme ça, de très excitant, avec des vitesses très élevées et un feeling

incroyable dans les courbes. On a beaucoup de grip sur les

parties inclinées et on est vraiment collé à la piste. C’était

génial. Je me suis vraiment fait plaisir. J’adore piloter des automobiles, depuis toujours, et c’était donc très excitant de

conduire une NASCAR. »

Kyle Busch, le plus grand vainqueur de l’histoire de la NASCAR Nationwide Series (55 victoires), était ravi de

rencontrer celui que beaucoup considèrent comme l’un des

plus grands pilotes de l’histoire du motocyclisme mais a aussi

été surpris par l’aisance de Rossi sur quatre roues.

« C’était une expérience vraiment sympa et ça se passe toujours bien quand vous réunissez deux pilotes qui sont

passionnés par leur sport et qui essayent de faire passer un

message positif, » a déclaré Rowdy Busch. « Rossi est vraiment cool. Nous avons passé un bon moment ensemble. Je

pense que l’expérience a été géniale. Monster a eu une très

bonne idée en voulant nous réunir ici, c’était vraiment fun.

Nous avons discuté de son sport et il voulait en savoir plus au sujet du NASCAR. La discussion était plutôt sympa. »

« Quant à sa conduite, je crois qu’il s’en est plutôt bien

sorti. Il est parti doucement, ce qui est normal, mais il a beaucoup progressé à chaque tour. Il est arrivé à un niveau où il

faisait des temps compétitifs, des temps qui le mettraient dans le

Top 15 des essais de la Nationwide Series. C’est vraiment bien pour quelqu’un qui roulait pour la première fois et qui est plus

habitué à rouler sur deux roues. »

Joe Gibbs, coach et propriétaire de JGR, a lui aussi

apprécié cette journée particulière et a commenté : « C’était excitant d’être avec Kyle et Valentino, qui est très fort sur

quatre roues et encore plus sur deux roues. Tout le monde ici

était très enthousiaste. C’était une rencontre assez fun et je suis content d’avoir participé. Valentino a été très bon, je vais peut-

être même lui proposer un contrat ! »

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Le pilote du team Energy T.I. Pramac Racing s’est fait opérer d’un syndrome des loges mardi à Barcelone mais devrait être présent en piste au Mans la semaine prochaine pour le Monster Energy Grand Prix de France.

L’intervention a été réalisée par l’incontournable

Dr Xavier Mir de l’Institut Universitari USP Dexeus

Quiron de Barcelone et visait à solutionner un syndrome

des loges, ou arm-pump en anglais, dont le pilote italien

avait souffert dimanche dernier à Jerez. Sa présence au

Mans n’est pas encore totalement confirmée et le Dr Mir

a affirmé que la date de son retour dépendra de la vitesse

de sa guérison.

« Le Dr Mir m’a assuré que tout s’était bien passé

que j’avais bien un problème d’arm-pump, » a expliqué

Iannone. « Il est difficile de savoir dans quel état sera mon

bras quand j’arriverai au Mans mais j’irai là-bas quoi qu’il

arrive. Je ne serai peut-être pas à 100% pour Le Mans

mais je veux être complètement remis pour la course du

Mugello. »

Son coéquipier Ben Spies, qui poursuit son

programme de rééducation intensif, avait été déclaré

forfait pour l’épreuve quelques jours plus tôt et sera

remplacé par l’Italien Michele Pirro.

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16

Le Circuit de Termas de Rio Hondo a reçu l'approbation de la FIM suite à deux intenses journées d'inspection du nouveau circuit argentin, qui accueillera son premier test au début du mois de juillet.

Le nouveau circuit a été approuvé par la FIM suite

à l'inspection réalisée par Franco Uncini (Responsable

Sécurité pour la FIM en Grand Prix et Champion du

Monde 500cc 1982), Javier Alonso (Directeur général des

Evènements pour Dorna Sports), Arturo Scalise

(Président de la CAMOD, la Fédération Argentine de

Motocyclisme) et Orlando Terranova (CEO de Grupo

OSD, qui organise le GP).

Cette visite et l'avis positif des représentants des

instances dirigeantes des Grands Prix représentent un

important pas en avant pour que le circuit soit plus tard

homologué par la FIM pour accueillir une manche du

Championnat du Monde.

« La piste est magnifique et les critères de sécurité sont

très élevés, » a déclaré Uncini. « Globalement, je peux

dire que nous sommes très satisfaits et impressionnés par

la qualité du travail qui a été réalisé mais nous ne pouvons

« La piste est magnifique et les critères de sécurité

sont très élevés, » a déclaré Uncini. « Globalement, je

peux dire que nous sommes très satisfaits et

impressionnés par la qualité du travail qui a été réalisé

mais nous ne pouvons pas encore complètement

homologuer le circuit parce qu'il reste encore quelques

petites modifications à faire. »

L'Argentine avait accueilli le MotoGP pour la

dernière fois en 1999, à l'Autodromo Oscar Alfredo

Galvez de Buenos Aires.

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Chaz Davies s'est rendu à Munich juste après la

course d'Assen pour passer une après-midi dans la soufflerie du Groupe BMW. Le pilote du BMW Motorrad GoldBet SBK Team a travaillé sur son aérodynamique au guidon de la BMW S 1000 RR afin d'optimiser sa position pour la prochaine course, qui aura lieu à Monza. Marco Melandri avait réalisé des tests similaires l'an dernier, pour sa première saison sur la RR. Face à des vents simulés allant jusqu'à 240 km/h, le Gallois, qui mesure 1m83, a essayé différentes positions afin de réduire le plus possible l'impact de son grand gabarit sur ses performances aérodynamiques.

« C'était très intéressant » a affirmé Davies. « Quand

on travaille en piste, on teste de nouvelles pièces pour la moto, des réglages, mais on ne travaille pas vraiment sur le corps. C'était donc génial de travailler sur ma position dans un environnement stable, de pouvoir bouger sur la moto et d'essayer différentes positions pour les coudes et les épaules. Nous verrons ce que diront les données. Je dois déjà me mettre dans la bulle plus rapidement en sortie de virage, afin

d'être plus rapide en lignes droites. »

« C'est intéressant de voir la différence que ça fait. Nous pourrons peut-être progresser grâce à ça pour la prochaine course. Sur une piste telle que celle de Monza, il est très important d'avoir une bonne aérodynamique parce qu'on reste exposé beaucoup plus longtemps que sur les autres circuits. Avoir amélioré ma position me permettra de mieux tirer

profit du moteur BMW dans les lignes droites. »

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Après être monté sur le podium de la première course dimanche dernier lors de la troisième manche du

Championnat du Monde eni FIM Superbike 2013.

Jonathan Rea est resté à Assen pour un test de deux jours qu'il a conclu jeudi. Le pilote du team Pata Honda a

longuement travaillé sur sa CBR1000RR Fireblade et a

notamment essayé un nouveau réservoir pour optimiser la répartition du poids et l'aérodynamique.

Le Nord-Irlandais était cependant seul en piste pour

ce test puisque son coéquipier Leon Haslam récupère

actuellement de la blessure qu'il s'était faite en chutant lors des essais libres de la semaine précédente à Assen. Le Britannique

s'était fracturé tibia et péroné de la jambe gauche et avait

attendu d'être rentré chez lui dimanche pour se faire opérer. Suite à cette lourde blessure, Haslam manquera

évidemment la prochaine épreuve du Word Superbike, qui a

lieu la semaine prochaine à Monza, et le team Pata Honda a d'ores et déjà annoncé que le Japonais Kousuke Akiyoshi le

remplacerait pour les deux courses italiennes. Akiyoshi court

déjà sur CBR1000RR dans le Championnat All Japan

Superbike, une compétition dont il est actuellement le leader et dont il avait remporté le titre en 2010 et 2011. Agé de 38

ans, le natif de Kurume s'est aussi imposé trois fois aux 8

Heures de Suzuka, dont une fois avec Jonathan Rea, en 2012.

Jonathan Rea : « Ce test a été intéressant, nous avons travaillé sur l'anti-patinage et l'accélération, pour que je puisse

ouvrir les gaz plus tôt. Nous avons aussi modifié la suspension

arrière pour que la moto soit plus stable à l'accélération et nous avons progressé dans pas mal de domaines. C'est la première

fois que nous avons vraiment pu affiner la moto plutôt que de

régler des choses assez basiques et ça a été positif. Je suis aussi

très content de mes chronos, qui sont venus assez facilement. Je suis ravi de retrouver Akiyoshi-san et de l'accueillir dans mon

team alors que c'est habituellement l'inverse. J'ai eu l'occasion

de piloter les motos sur lesquelles il travaille, la RC213V et celle des 8 Heures de Suzuka, et elles sont très bonnes. »

Leon Haslam : « Je passe mon temps à me reposer depuis

que je suis sorti de l'hôpital. J'ai vu mon physiothérapeute jeudi dernier et nous avons préparé un programme mais je dois

attendre que ma jambe soit moins enflée avant de me mettre au

travail. Je retourne voir mon médecin la semaine prochaine, pour enlever les agrafes, et je pourrai ensuite commencer à

travailler à la piscine. C'est dommage que je rate Monza mais

j'ai pour objectif de revenir pour la course suivante, à Donington

Park. Ce sera cependant sympa d'avoir Akiyoshi sur la moto la semaine prochaine. Ses impressions seront utiles et Monza ne

devrait pas être trop difficile à apprendre pour lui. »

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son aise sur les spéciales nocturnes, sa spécialité - il obtient

alors la 2ème

place. Au cumul, Julien Toniutti remporte le

Rallye de Corse édition 2013.

Toujours en tête du championnat avec désormais

161 points, le champion de France en titre se demande déjà

au guidon de quelle machine il participera au Rallye de

l'Ain le 18 mai prochain !

Le pilote KTM monte sur la plus haute marche du podium...au guidon d’une 500 EXC !

Julien Toniutti s’est présenté au Rallye de Corse

ce week-end au guidon d’une 500 EXC, préparée

Supermoto par 2RTeam. L’objectif de l’officiel KTM est

de prendre le départ de chaque épreuve du championnat

avec un modèle différent de la gamme KTM : pour cette

nouvelle manche, cette moto était l'arme idéale sur

l'atypique tracé Corse.

Déstabilisé par un mauvais choix de

pneumatiques lors de la manche de jour (prévus pour du

sec alors qu’il a plu), Julien Toniutti réussi à atteindre la

4ème

place. Après un changement de pneus, il retrouve

son aise sur les spéciales nocturnes, sa spécialité - il

obtient alors la 2ème

place. Au cumul, Julien Toniutti

remporte le Rallye de Corse édition 2013. Toujours en tête du championnat avec désormais 161 points, le

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Le triple vainqueur du Dakar, Marc Coma a

remporté la victoire dans la deuxième édition du Rallye

Sealine Qatar, la deuxième épreuve du Championnat du

Monde des Rallyes 2013.

Marc Coma a remporté le rallye en quatre étapes

par la plus petite des marges, terminant seulement quatre

secondes d'avance sur son dauphin, le portugais Paolo

Goncalves. La troisième marche du podium est revenue à

Przygonski. Enfin, le troisième membre du trio KTM,

l’inépuisable chilien Chaleco Lopez termine quatrième.

Couru pour la première fois en 2012, le Rallye

Sealine Qatar, tout droit issu de l’Abu Dhabi Desert

Challenge, a été réduit de cinq à quatre jours. Mais les

coureurs étaient sur leurs motos, à travers le sable du

désert pendant environ cinq heures par jour pour les plus

rapides.

Entrant dans la dernière étape, Coma était

conscient que arrivée serait serrée. Il a commencé la

journée avec un avantage de 2h04 sur Goncalves. Puis

son adversaire portugais a perdu un peu de terrain après

une erreur de navigation et Coma a alors consolidé son

avantage. Sachant que la victoire était en jeu, Coma a

décidé d’opter pour les options les plus prudentes en

termes de navigation, ce qui explique que Goncalves était

de retour en lice derrière arrivé de 190ème

km des 275 km

une erreur de navigation et Coma a alors consolidé son

avantage. Sachant que la victoire était en jeu, Coma a

décidé d’opter pour les options les plus prudentes en

termes de navigation, ce qui explique que Goncalves était

de retour en lice une fois arrivé au 190ème

km des 275 km

de spéciale. Dès lors, les deux coureurs ne se

départageraient plus et franchirent la ligne d’arrivée

presque ensemble, pour une victoire d’étape revenant à

Marc Coma pour seulement quatre secondes.

Marc Coma : "La longue distance, la navigation, la

météo – c’était vraiment une course de haut niveau. J'ai

perdu un peu de temps dans des zones de sable profond

après le CP, mais j'ai vu Paulo après environ 190 km,

c’est ainsi resté haletant jusqu'à l'arrivée ", a-t-il déclaré à

la fin de la course.

Grâce à cette nouvelle victoire de Marc Coma, le

pilote espagnol signifie qu'il entend conserver sa couronne

mondiale en 2013. Ajouté à sa victoire dans le Desert

Challenge, ce nouveau trophée pose les bases d'une

nouvelle et solide ambition sur le titre 2013 de champion

du monde des Rallyes.

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Vers un nouveau record de

participation

Sur l’élan de la 10e édition qui a battu des records

de participation, le Dark Dog Moto Tour 2013 compte

déjà près de 150 engagés sur les 220 places disponibles.

A cinq mois du départ, les équipes et les moto-clubs les

plus motivés ont déjà réservé leurs places pour la 11e

édition. On note la présence de plusieurs teams qui ont

pris leurs habitudes sur l’épreuve. Les Ch’tis Normands

sont déjà là derrière leur meilleur pilote, Cédric Louvel,

17e en 2012. Ils devraient être une dizaine au départ sous

la bannière jaune des Ch’tis Normands. Le Mondial

Team Sport arrive aussi en force avec plusieurs clients

sérieux pour la victoire en Classique, Renaud Fanon, 10e

et 1er Sport en 2010, et Eric Fortin, 3e en Classique l’an

dernier.

Des ambitions dans chaque catégorie

La Scuderia Moto, créée en 2012, est de retour avec

six MV Agusta. Cette équipe soutenue par le

concessionnaire de Cuers (83) compte sur Julien Vezzuti

pour briller comme l’an dernier dans le top 10.

Grosse délégation aussi pour le Team 202 mené par Fred

Willery qui affiche huit pilotes au départ. Frédéric Ber

sera sur un Yamaha TMax pour la victoire en Scooter et

Grosse délégation aussi pour le Team 202 mené par

Fred Willery qui affiche huit pilotes au départ. Frédéric

Ber sera sur un Yamaha TMax pour la victoire en Scooter

et de Florent Parret, 18e de l’édition 2012, toujours au

guidon de la moto aux couleurs de la Sécurité Routière.

Le Team Delétang est de retour avec le boss, Jean-Marc

Délétang, et Cédric Parmentier, 3e en 2011, qui sera un

candidat à la victoire sur le nouveau 3 cylindres Yamaha.

Mais le team Delétang a aussi recruté deux vainqueurs en

puissance, Denis Bouan, qui sera au guidon d’une R6

pour une 8e victoire d’affilée, et Barba ra Collet qui

repart au guidon d’un TMAx pour la victoire en Scooter.

Et on attend encore les engagements d’autres favoris

comme Julien Toniutti, le champion de France des

Rallyes, 3e de l’édition 2012.

Le Solo bientôt complet

La catégorie Solo va bientôt jouer à guichet fermé.

Les 40 places disponibles ouvertes pour les pilotes sans

assistance ni structure ont été prises d’assaut. On compte

plus de 35 engagés Solo parmi lesquels on trouve une

bonne partie des nouveaux venus. Ils sont déjà plus d’une

quarantaine parmi les engagés à cinq mois du départ.

Le Dark Dog Moto Tour conduira tout ce beau monde de

Saverne à Toulon du 28 septembre au 6 octobre.

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L'an dernier, en Australie, le titre mondial

t'avait échappé, alors que Jorge Lorenzo le

remportait pour la deuxième fois. Maintenant

que la saison 2013 a commencé, peux-tu nous

donner ton bilan de 2012 ?

L'analyse est très simple. Je n'ai pas gagné le

championnat, ce qui était mon principal objectif, mais j'ai

atteint beaucoup d'autres objectifs que je m'étais fixés.

C'étaient peut-être des objectifs moins importants que le

titre mais ils avaient aussi leur importance, comme mon

approche des week-ends de course, la nouvelle façon que

j'ai de travailler avec le team, la manière dont j'ai changé

mon style de pilotage pour éviter les blessures et être

certain d'être en forme pour chaque course, et aussi faire

de bonnes courses sur les circuits qui m'allaient le moins

bien. Globalement je suis satisfait de la saison dernière

parce qu'en dehors de ce "petit détail" qu'est le titre, j'ai

atteint beaucoup d'objectifs que je m'étais fixés.

Est-ce que le fait de ne pas avoir remporté

le titre t'a conduit à t'imposer davantage de

pression durant la trêve hivernale, ou à changer

ta préparation ? Est-ce que tu te sens obligé de

gagner cette année ?

Non, parce qu'on me pose cette question chaque

année depuis que je suis arrivé en MotoGP. Peut-être pas

lors de la première année mais à chaque fois depuis ma

seconde saison. J'ai toujours la même envie de devenir

Champion du Monde, à chaque saison, mais au fil et à

mesure, je dois faire davantage d'efforts pour être plus

proche de cet objectif.

Est-ce que tu as l'impression que cette année, tu dois prouver que tu en es capable ? « Je n'ai rien à prouver à qui que ce soit ! Je n'ai des

choses à prouver qu'à moi-même, j'ai envie de voir que le

Est-ce que tu as l'impression que cette

année, tu dois prouver que tu en es capable ?

Je n'ai rien à prouver à qui que ce soit ! Je n'ai des

choses à prouver qu'à moi-même, j'ai envie de voir que le

travail et les efforts que j'ai fournis au long de toutes ces

années portent finalement leurs fruits. J'essaye toujours de

progresser techniquement et physiquement durant l'hiver.

C'est une aventure qui n'est pas toujours facile parce qu'il

y a parfois des épisodes difficiles. La pression pour gagner

est toujours présente, mais on ne vit pas avec la pression

de prouver des choses aux gens. Je vis quotidiennement ce

que j'ai envie de vivre et quelque chose qui me plaît. Je

veux voir jusqu'où je peux aller parce qu'au bout du

compte, je sais que j'en suis capable.

Au Qatar, à l'issue de la première journée

d'essais, tu t'étais plaint de problèmes à l'avant

de ta moto, puis ensuite d'autres soucis à

l'arrière. Que s'était-il passé durant ce week-end?

Nous n'avions pas réussi à trouver le bon set-up.

Les conditions de piste évoluaient beaucoup et nous

n'avions pas réussi à trouver autant de grip que nos

adversaires, ou du moins le grip qu'ils semblaient avoir.

J'ai essayé de tirer le maximum de ce que j'avais mais sans

ce grip, je ne pouvais vraiment pas faire plus.

Ton coéquipier Marc Márquez est devenu le principal sujet d'actualité dans le paddock comme dans la presse espagnole. Il y a toujours des comparaisons entre deux coéquipiers et au Qatar, il avait fini sur le podium, toi non. Comment l'as-tu vécu ?

« Marc a été génial et il a fait une excellente course. Je suis resté derrière tout du long, je regardais ce qui se passait, en économisant mon énergie, et c'était clairement un très bon début. Après, il y a toujours des comparaisons dans le championnat mais

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Ton coéquipier Marc Márquez est devenu le

principal sujet d'actualité dans le paddock

comme dans la presse espagnole. Il y a toujours

des comparaisons entre deux coéquipiers et au

Qatar, il avait fini sur le podium, toi non.

Comment l'as-tu vécu ?

Marc a été génial et il a fait une excellente course.

Je suis resté derrière tout du long, je regardais ce qui se

passait, en économisant mon énergie, et c'était clairement

un très bon début. Après, il y a toujours des comparaisons

dans le championnat mais je sais pourquoi j'ai fini

quatrième. Notre relation est très bone et je suis content

pour lui comme pour le team qu'il ait fait une bonne

première course. Déçu ? Oui, parce que je ne profitais pas

du potentiel de la moto alors que je me donnais à fond.

Nous n'étions cependant pas dans une situation idéale sur

le plan technique et les résultats ont été ce qu'ils ont été.

Parlons un peu de toi en dehors du circuit.

Que fais-tu de ton temps libre, quand tu n'es pas

en train de voyager aux quatre coins du monde ?

Comme vous le savez, je suis quelqu'un d'assez

calme. Ma vie en dehors des circuits est plutôt tranquille.

Je n'aime pas être au centre de l'attention. Quand je sors

avec mes amis, j'apprécie de n'être qu'un membre de plus

au sein du groupe, je préfère ne pas parler de ce que je fais

en tant que pilote.

Quels sont tes loisirs dont nous ne serions

pas au courant ? Qu'aimes-tu faire quand tu n'es

pas à l'entraînement ?

J'aime la planche à voile. Je dirais aussi le vélo

mais ce n'est pas vraiment un hobby parce que je roule

beaucoup pour m'entraîner ! A part ça je suis cinéphile,

j'adore aller au cinéma ou regarder des films à la maison,

avec mes amis. Marcher et me promener si c'est pour

profiter d'une belle journée, mais pas marcher juste pour

marcher ou pour faire les magasins.

Durant tes interviews, tu sembles souvent

assez timide, ou peut-être élusif. On peut avoir

l'impression que tu es sur la défensive ou que tu

es très timide. Est-ce que tu peux nous en dire

plus à ce sujet ?

Bien sûr. C'est difficile de trouver une réponse

parce qu'il n'y a jamais qu'une raison derrière un

"pourquoi". Pour commencer, oui, je suis timide. Mais

nous devons toujours être présents quand quelqu'un a une

question à poser, et essayer de tout expliquer. J'aimerais

expliquer tous les moindres détails mais parfois j'aime bien

garder mes secrets face aux journalistes parce qu'ils nous

demandent souvent des détails techniques. Ce sont des

choses qui peuvent me donner un avantage sur la piste et je

ne peux donc pas tout dévoiler. Nous ne sommes en plus

jamais seuls durant les interviews, comme celles que nous

garder mes secrets face aux journalistes parce qu'ils

nous demandent souvent des détails techniques. Ce

sont des choses qui peuvent me donner un avantage sur

la piste et je ne peux donc pas tout dévoiler. Nous ne

sommes en plus jamais seuls durant les interviews,

comme celles que nous faisons après les séances, il y a

toujours une foule tout autour. Je ne peux pas avoir une

discussion posée et amicale comme je pourrais l'avoir

avec juste une personne. Il y a beaucoup de gens

autour, certains sont plus ou moins insistants, et la

pression est généralement beaucoup plus élevée que

lors d'une interview personnelle, individuelle.

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Quelle satisfaction t'a apportée ton retour sur le podium à Assen après tout ce qui s'était passé à Aragón ?

C'était vraiment important de repartir d'Assen avec deux résultats suite au double abandon d'Aragón. Ma première course à Assen a été plutôt normale et j'ai été moi-même surpris de remporter la deuxième ! Tom Sykes et la Kawasaki avaient été intouchables durant tout le week-end mais nous avions fait des changements entre les deux courses et ça a payé. L'Aprilia RSV4 n'avait jamais gagné à Assen et j'avais donc l'impression d'avoir réalisé l'impossible, d'autant plus que Tom avait gagné avec près de dix secondes d'avance dans la première course.

Dans la seconde course, tu es resté avec Tom puis tu es passé devant à trois tours de l'arrivée. Quelle était ta stratégie ?

Pour les premiers tours, mon objectif était simplement de rester avec Tom et de m'échapper avec lui. Au bout de quelques tours, j'ai réalisé que je pouvais me battre avec lui pour la victoire. J'ai commencé à penser à un plan et je ne me suis décidé que quelques tours avant de le doubler. Je n'avais que deux endroits pour le doubler mais j'ai réussi et je suis ensuite resté devant.

Ton coéquipier mène le Championnat, devant toi, Tom et Chaz, qui avez 28 points de retard. Est-ce que tu penses que la lutte pour le titre commence à prendre forme ?

C'est très excitant pour le Championnat. Mon coéquipier Sylvain est en pleine forme et il a fini toutes les courses. De l'autre côté, Tom, Chaz et moi avons tous eu au moins un abandon et il faudra donc attendre encore quelques courses pour discuter du titre. Marco Melandri a eu un début de saison difficile mais il ne faut pas l'écarter non plus.

Monza, c'est d'abord pour toi les excellents souvenirs que

courses pour discuter du titre. Marco Melandri a eu un début de saison difficile mais il ne faut pas l'écarter non plus.

Monza, c'est d'abord pour toi les excellents souvenirs que tu as de 2011. Comment abordes-tu la prochaine course et que penses-tu du circuit ?

Monza m'a toujours réussi. J'avais gagné là-bas en Supersport en 2010 puis j'avais décroché ma double victoire en 2011. L'an dernier, la météo avait malheureusement semé le chaos mais j'espère que la pluie ne se mêlera pas de nos affaires cette année et que nous pourrons avoir de vraies courses. Le moteur Aprilia est très fort en ce qui concerne la vitesse de pointe et je pense que nous aurons les moyens de jouer devant.

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Après un mauvais week-end à Aragón, tu as fait une course parfaite à Assen...

Oui. C'était décevant à Aragón mais nous avions

tiré beaucoup de points positifs, j'avais été rapide tout le

week-end et je pouvais gagner. A Assen, j'étais nerveux

parce que je n'avais jamais fini la moindre course là-bas

mais j'ai pris la pole position et la victoire. C'est un feeling

génial et nous avons une fois de plus prouvé notre vitesse.

Je suis très content.

Tu as gagné en passant le Champion en titre dans le dernier tour. Etait-ce important pour toi de prouver que tu pouvais le battre dans un duel de dernier tour ?

Je crois que dans chaque bataille, l'important est de

finir devant. J'ai beaucoup de respect pour Kenan, il se bat

à fond à chaque course. Je pense que je suis au meilleur

moment de ma carrière et je veux me battre contre lui

pour le titre. Pour moi c'est très important. Je crois en

moi-même et je sais que je peux être à ce niveau toute la

saison.

Est-ce que tu l'as volontairement laissé passer devant pour le suivre ?

Oui parce que j'ai encore beaucoup de choses à

apprendre, notamment en situation de course. Kenan

imprime souvent un rythme solide sur toute la course ou il

laisse passer les autres devant puis il attaque sur les trois

derniers tours. Auparavant, j'avais tendance à me mettre

devant et à rouler trop vite, si bien que j'étais un peu court

à la fin. Maintenant je gère mieux mes courses, j'ai appris

de mes erreurs et j'ai toujours un plan de course.

Comment va ta main ? -

Pas trop mal. Je n'aime pas donner d'excuse mais

c'était très dur à Aragón et à Assen, dès que j'ai mis mon

casque, j'ai oublié la douleur et je me suis concentré sur

ce que j'avais à faire. Mon plus gros problème est que la

main comme le poignet sont encore un peu faibles et ça

me gêne sur les changements de direction.

La prochaine manche a lieu à Monza, un circuit exigeant, notamment au freinage. Est-ce que tu seras en bonne condition physique ? -

Oui, j'ai déjà couru là-bas blessé ! Ça ira, j'ai

encore un peu de temps devant moi et ça devrait mieux

aller qu'à Assen.

Comment ça se passe avec le team ? Tu as toujours l'air aussi concentré que décontracté. -

Mon team est fantastique et je suis très heureux.

J'avais une très bonne équipe chez PTR pour mes deux

premières saisons en World Supersport mais je me fais

vraiment plaisir sur Yamaha avec Yakhnich Motorsport.

Nous nous entendons très bien et nous discutons de

beaucoup de choses durant le week-end. Nous sommes

contents de ce que nous faisons et je ne pourrais pas rêver

d'une meilleure équipe. Nous savons ce que nous voulons,

remporter le titre. Nous allons donc continuer à travailler

toujours plus dur.

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Le champion du monde en titre remet sa couronne en jeu cette

année encore. Cette fois-ci, le rôle de Valentino Rossi devrait, en

théorie servir davantage ses intérêts que l’a fait Ben Spies l’an passé.

Le pilote espagnol doit profiter des circuits à l’avantage de Yamaha, se

situant plutôt sur la première motié de saison, un challenge relevé avec

succès l’an passé qui lui permit de remporter une nouvelle fois ce

championnat malgré la fin de saison éblouissante de Dani Pedrosa qui

aligna plusieurs succès d’affilée, revenant très rapidement sur son

compatriote au classement général du championnat. Son début de

saison est encourageant avec 3 podiums dont 1 victoire en trois courses

disputées, le majorquin reste donc plus que jamais sur la liste des

favoris à sa propre succession en fin de saison.

L’as de Tavullia effectue un retour très médiatisé et remarqué

chez Yamaha où il retrouve la M1 avec laquelle il a conquis 5 titres

mondiaux. Au sein de l’équipe officielle du constructeur d’Iwata, Il

Fenomeno retrouve aussi la rivalité vécue en 2009 et 2010 avec Jorge

Lorenzo. On sait que Valentino Rossi est un homme de défi et celui-ci

semble sans doute le dernier d’une longue et riche carrière pour

l’italien. Même si officiellement, les déclarations du Doctor rapportent

qu’il souhaite simplement évaluer son niveau réel par rapport à la

concurrence et reprendre goût à jouer aux avant-postes de la catégorie

dont il est l’idole depuis de nombreuses années, le véritable objectif du

pilote est de reconquérir un nouveau titre mondial en catégorie reine.

Bien que bonnes, les premières courses de la saison semblent montrer

un niveau légèrement en deçà de ses rivaux directs pour le titre mais

Vale a souvent frappé là où on ne l’attendait pas … Sur un circuit qui

lui a souvent réussi, le 46 aura encore à cœur de briller devant le public

français.

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Le jockey espagnol comme on a coutume de l’appeler est

une nouvelle fois déterminé à remporter enfin ce titre de champion

du monde MotoGP qui le fuit maintenant depuis plusieurs années.

Après son étincelante fin de saison 2012, Dani Pedrosa a prouvé

aux yeux de tous l’étendue de son talent et de son potentiel pour

glaner le titre. Seulement depuis ses débuts en catégorie reine, le

Catalan a toujours eu un (ou plusieurs obstacles) pour lui barrer la

route du titre. D’abord ses coéquipiers (Hayden Champion du

Monde en 2006, Casey Stoner lui prenant encore de nombreux

points l’an passé), ses adversaires (Valentino Rossi en tête) et les

blessures qui n’ont pas épargné le pilote ibérique. Alors selon vous,

après sa démonstration en Espagne à Jerez, Pedrosa réitérera-t-il sa

performance en France ?

Le champion du monde Moto2 en titre ne cesse d’étonner

les observateurs et acteurs des grand-prix depuis son arrivée en

MotoGP. 1er tour de force, il intègre dès sa première course le Big

4 faisant jeu égal avec Lorenzo, Rossi et Pedrosa. Justement,

parlons de son coéquipier Dani Pedrosa que le jeune espagnol se

paye le luxe de devancer dès son arrivée sur la scène du MotoGP

au GP du Qatar. Quoiqu’il en dise ? Marc Marquez bouleverse les

standards de la catégorie et affole les compteurs depuis sa prise en

main de la Honda officielle RC 212V. Après un premier podium

acquis à sa première course, le jeune prodige espagnol enchaîne

avec une victoire MotoGP dès sa seconde course dans la catégorie

à Austin aux Etats-Unis. 3 podiums en 3 courses pour lui aussi,

Marc Marquez champion du monde dès sa première année de

MotoGP, pourquoi pas ?

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UNE NOUVELLE MARSEILLAISE Á DOMICILE ?

Le Grand Prix de France 2012 avait été marqué par la

magnifique prestation de Louis Rossi en Moto3 qui l’avait

emporté sous la pluie après une course toute en maîtrise. Espérons

que l’édition 2013 soit tout aussi belle pour nos pilotes tricolores.

Avec à nouveau 6 représentants français participant à l’ensemble

du championnat, la France possède un important contingent. Cela

est notamment rendu possible grâce à la FFM et sa politique de

haut niveau qui soutient les meilleurs espoirs et pilotes, dont

l’ensemble de nos représentants Moto2 et Moto3.

Cette année encore, Randy de Puniet reste l’unique

tricolore au sein du Moto GP. Il vise clairement la place de

meilleur pilote CRT, notamment face à son coéquipier, l’espagnol

Espargaro. Espérons qu’il puisse faire un coup d’éclat devant son

public.

En Moto2, Johann Zarco a confirmé tout son talent en

étant le meilleur rookie de la saison passée. En intégrant le Came

IodaRacing Project, il est entré dans l’un des meilleurs teams de

cette catégorie et devrait poursuivre son ascension. Il se doit de

réaliser une grosse performance au Mans pour confirmer son

potentiel et être aux avant-postes. Mike di Meglio est un habitué

du plateau Moto2 mais n’a pu bénéficier de la stabilité nécessaire

à son épanouissement et sa progression. Le Champion du Monde

125cc 2008 s’est accroché et espérons que 2013 soit son année.

Le contingent français du Moto2 est rejoint cette année par Louis

Rossi qui passe à l’échelon supérieur et a réalisé un rêve en

intégrant le Team Tech-3. Toujours aussi travailleur, le pilote

sarthois devra surtout se familiariser avec sa moto suite à ce

changement de catégorie.

Et enfin en Moto3, l’expérimenté Alexis Masbou réalisait

une excellente saison 2012 avant d’être stoppé en plein élan par

une grave blessure. Il retrouve petit à petit son niveau et pourrait

de nouveau lutter pour les podiums. Autre bon souvenir de 2012

au Mans avec la 8ème place du débutant Alan Techer. Pour cette

nouvelle saison, le jeune pilote devra mettre à profit toute

l’expérience accumulée pour passer un cap.Comptons sur lui pour

marquer ses premiers points cette saison. Et enfin n’oublions pas

nos 2 pilotes wild-cards en Moto3, Jules Danilo et Christophe

Arciero. Courir un Grand Prix sera forcément un événement

exceptionnel pour ces jeunes pilotes.

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MOTO WEBZINE & MOTUL s’associent à l’occasion du Grand Prix de France 2013

pour vous proposer un jeu concours à partir de l’image ci-dessous. A vous d’écrire la légende

de cette photo afin de tenter de remporter un assortiment de produits MOTUL. La réponse la

plus pertinente sera désignée gagnante du jeu par l’ensemble de la rédaction et son auteur se

verra remettre le prix MOTUL mis en jeu. A vos stylos et bonne chance à tous !

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Dani Pedrosa s’est emparé de sa première victoire de l’année en battant Jorge Lorenzo dès le cinquième tour à Jerez de la Frontera. Le Champion du Monde en titre a quant à lui concédé la seconde place à Marc Márquez dans le tout dernier virage de la course, dans lequel le duel entre les deux Espagnols s’est conclu sur un contact.

Au pied du podium au Qatar puis deuxième au

Texas, Dani Pedrosa a enfin renoué la victoire et l’a fait

avec la manière. Très bien parti de la seconde position, le

Catalan a été repris par Jorge Lorenzo dès le second

virage et a suivi son rival jusqu’au cinquième tour avant

de repasser en tête et d’imprimer un rythme infernal. Le

vice-Champion comptait plus d’une seconde et demie

d’avance au dixième tour et est resté intouchable pour les

dix-sept suivants.

Contraint à admettre la supériorité de Pedrosa

beaucoup plus tôt qu’il ne l’espérait, Lorenzo est

temporairement resté seul en seconde position avant de

se retrouver sous les assauts de Marc Márquez, qui était

aussi en première ligne, sur la seconde partie de la

course. Le Champion du Monde en titre a parfaitement

su fermer toutes les portes à son jeune rival, sauf celle du

dernier virage, qui porte désormais son nom et dans

lequel Márquez s’est glissé à l’intérieur en forçant

Lorenzo au contact. La manoeuvre n’a certainement pas

plu à ce dernier, qui descend à la troisième place du

classement général, avec quatre points de retard sur

du dernier virage, qui porte désormais son nom et dans

lequel Márquez s’est glissé à l’intérieur en forçant

Lorenzo au contact. La manœuvre n’a certainement pas

plu à ce dernier, qui descend à la troisième place du

classement général, avec quatre points de retard sur

Márquez et un seul sur Pedrosa.

Valentino Rossi n’a jamais eu l’occasion de se

joindre aux festivités bien qu’il soit brièvement passé

devant Márquez dans le premier tour et a fini en quatrième

position, à huit secondes de Pedrosa et avec près de quatre

secondes d’avance sur Cal Crutchlow. Le Britannique

avait tenté de suivre l’Italien en début d’épreuve mais a

vite perdu du terrain et a ensuite remporté son duel avec

Álvaro Bautista pour la cinquième place.

Nicky Hayden et Andrea Dovizioso ont fini loin

derrière, aux septième et huitième places, tandis qu’Aleix

Espargaró, neuvième, était le premier CRT à l’arrivée

mais a surtout été un sérieux adversaire pour Dovizioso.

Bradley Smith complétait le Top 10 devant Michele Pirro

et Héctor Barberá, qui n’a pas réussi à maintenir

l’excellente forme de son début de week-end. Randy de

Puniet a de son côté abandonné suite à une chute survenue

dès le troisième tour.

peu après celle de Yonny Hernández (Avintia Blusens) et juste avant celles d’Andrea Iannone (Energy T.I. Pramac Racing) et de Stefan Bradl (LCR Honda).

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Qualifié en pole position pour la première fois de sa carrière en Grand Prix, Esteve Rabat a conclu son week-end parfait en Espagne en décrochant sa toute première victoire après s’être échappé devant Scott Redding et Takaaki Nakagami, qui a concédé la troisième place à Pol Espargaró dans l’avant-dernier tour.

L’Espagnol Esteve Rabat s’est imposé en course

pour la première fois d’une carrière en Grand Prix

entamée en 2005 après avoir dominé l’intégralité du

week-end à Jerez de la Frontera. Déjà présent sur le

podium au Texas, lors de la course précédente, le

Barcelonais avait été le plus rapide lors des essais libres et

des qualifications et a été tout aussi impressionnant en

course.

Après avoir essayé de suivre le rythme imposé par

le Catalan dès le départ, Scott Redding et Takaaki

Nakagami n’ont pas tardé à se retrouver isolés aux

deuxième et troisième positions, si bien que le podium

semblait déjà figé à la mi-course. Alors que l’habituel

spectacle proposé par le Moto2 se faisait attendre, Pol

Espargaró, parti quatrième, a tant bien que mal réussi à

revenir sur Nakagami pour une superbe bagarre de fin de

course. Le vice-Champion du Monde a privé le Japonais

de la troisième place dans l’avant-dernier tour tandis que

Rabat s’imposait sans surprise, avec plus de quatre

secondes d’avance sur Redding et plus de sept sur

course. Le vice-Champion du Monde a privé le Japonais

de la troisième place dans l’avant-dernier tour tandis que

Rabat s’imposait sans surprise, avec plus de quatre

secondes d’avance sur Redding et plus de sept sur

Espargaró et Nakagami.

A plus de 11 secondes du vainqueur, Nico Terol a

pris la cinquième place, devant un excellent Xavier

Siméon, sixième sur la grille comme à l’arrivée, et qui

signait son meilleur résultat en Grand Prix depuis ses

débuts en Moto2 en 2010. Jordi Torres, Dominique

Aegerter, Toni Elías et Marcel Schrötter complétaient le

Top 10 à l’arrivée.

Les mentions spéciales reviennent à Tom Lüthi et

à Johann Zarco. Le Suisse a réussi à prendre la onzième

place de sa première course de l’année alors qu’il avait

manqué les épreuves de Losail et d’Austin en raison de

ses multiples fractures du bras droit. Zarco a de son côté,

après une catastrophique qualification en 30ème position,

fait preuve d’une remarquable combativité pour remonter

jusqu’à la treizième place et s’assurer de continuer à

marquer des points après avoir fini douzième au Qatar

puis sixième au Texas.

Mike Di Meglio (JiR Moto2) et Louis Rossi (Tech3 Racing) ont quant à eux fini aux 20ème et 24ème positions.

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Maverick Viñales a remporté sa première victoire de la saison dans une course interrompue dès le 17ème tour en raison de la lourde chute du Français Alan Techer. Luis Salom et Jonas Folger complètent le podium.

La course Moto3 du Grand Prix bwin d’Espagne

a, comme celle d’Austin, été interrompue par drapeau

rouge mais n’a pas été relancée puisque les pilotes avaient

déjà couvert les deux tiers de la distance prévue lorsque

l’incident s’est produit. Le Français Alan Techer (CIP

Moto3) a violemment chuté dans le 17ème des 23 tours

prévus et avait initialement perdu connaissance.

Transporté en civière et conscient à son arrivée au Centre

Médical, Techer pouvait bouger bras et jambes suite aux

premiers examens médicaux, qui écartent une éventuelle

blessure à la colonne vertébrale. Souffrant d’une

commotion cérébrale, le Français ne se rappelait pas de sa

chute mais pourra quitter l'hôpital en fin de journée.

Maverick Viñales (Team Calvo) a ainsi été déclaré

vainqueur puisque l’Espagnol était en tête avant

l’interruption de la course, juste devant un Luis Salom

(Red Bull KTM Ajo) logiquement très déçu d’avoir été

coupé dans son offensive pour la victoire. Distancé après

avoir couru dans le groupe de tête en compagnie de

l’interruption de la course, juste devant un Luis Salom

logiquement très déçu d’avoir été coupé dans son

offensive pour la victoire. Distancé après avoir couru dans

le groupe de tête en compagnie de Viñales, Salom et Álex

Rins, qui était en pole et avait abandonné sur une chute

dans le dixième tour, Jonas Folger a pris la troisième

place et montait donc sur le podium pour la première fois

de l’année.

La troisième manche de la saison 2013 a été

ponctuée par beaucoup d’autres chutes dont celles d’Álex

Márquez à la fin du premier tour, un accrochage entre

Jack Miller et Miguel Oliveira peu avant la mi-course,

ainsi que celles de Niccolò Antonelli et de la coéquipière

de Viñales, Ana Carrasco.

Grâce à cette première victoire cette année, qui fait

suite à deux secondes places, Viñales prend les

commandes du Championnat du Monde Moto3 avec un

total de 65 points et quatre longueurs d’avance sur Salom.

Rins chute à la troisième place suite à son abandon et

dispose de 41 points, soit un de plus que Folger.

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En pole position à Assen, Tom Sykes a largement dominé la

première course de la journée pour remporter la sixième victoire de

sa carrière, sa première cette année. Bien plus rapide que ses

concurrents, le pilote du Kawasaki Racing Team a creusé l'écart dès

les premiers tours et est resté seul, isolé en première position, jusqu'à

la ligne d'arrivée. Le Britannique offrait ainsi à Kawasaki leur

première victoire depuis celle que Chris Walker avait remportée sept

ans plus tôt, en 2006, en Course 1 sur le circuit néerlandais.

Jonathan Rea s'est emparé de la deuxième place en doublant

Sylvain Guintoli dans le dernier tour, dans le virage n°13. Eugene

Laverty était lui aussi en lice pour la seconde place mais a dû se

contenter de suivre Rea et Guintoli en fin de course.

Cinquième sur la grille, Loris Baz a conservé sa position face

à Davide Giugliano, très compétitif sur les premiers tours mais

finalement incapable de tenir le rythme des leaders sur l'ensemble de

l'épreuve.

Chaz Davies n'a pas eu de chance et est tombé dès le tour de

chauffe, dans un incident qui a contraint le team BMW à réparer son

S 1000 RR en urgence afin le Gallois puisse prendre le départ de la

course, de la dernière position. Davies est tout de même parvenu à

remonter jusqu'à la septième place, pour finir devant Jules Cluzel

(FIXI Crescent Suzuki), tandis que Marco Melandri a été victime

d'un problème technique sur le tour de chauffe et a été contraint à

l'abandon avant même le départ de l'épreuve.

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La seconde course de la troisième manche du

Championnat du Monde ENI FIM Superbike 2013 a été

marquée par un duel serré entre Tom Sykes, qui venait de

s'imposer dans la première course, et Eugene Laverty,

parvenu à suivre le n°66 dans sa nouvelle tentative

d'échappée. Sykes s'est maintenu en tête jusqu'au 19ème

tour, dans lequel Laverty s'est enfin décidé à passer à

l'attaque et à doubler le Britannique dans le virage n°6.

Sykes est néanmoins resté dans la roue de

l'Irlandais jusqu'au bout et a réalisé une belle attaque dans

la dernière chicane pour franchir la ligne d'arrivée aux

côtés de son rival. Laverty a cependant été déclaré

vainqueur pour une avance de 0.089s et remportait la

cinquième victoire de sa carrière, sa deuxième de l'année

suite à celle de Phillip Island.

En pleine forme, Loris Baz est parvenu à s'emparer

de la troisième place puis à la défendre face à Jonathan

Rea, qui terminait sur une note positive un week-end

difficile pour le Pata Honda World Superbike Team. Chaz

Davies et Sylvain Guintoli n'ont de leur côté pas été au

niveau qu'ils espéraient et ont respectivement fini

cinquième et sixième.

Dernier sur la grille, Leon Camier s'est

courageusement battu pour prendre la septième place

tandis que son coéquipier Jules Cluzel a été forcé à

abandonner par un problème technique survenu dans le

16ème tour. Très bien parti, Marco Melandri a eu

beaucoup de mal en course et a fini huitième, devant

Michel Fabrizio et Carlos Checa.

Davide Giugliano a manqué de chance et a chuté

dans le virage n°2 dès le sixième tour, alors qu'il occupait

la troisième place. L'Italien s'en est sorti indemne,

contrairement à son Aprilia RSV4 qui a pris feu suite à

une fuite de carburant.

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Après tous les deux avoir connu la déception à Aragón, Sam Lowes et Kenan Sofuoglu, le Champion en titre, étaient de retour en tête du peloton Supersport à Assen, où ils se sont battus en duel pour la victoire. Les deux pilotes sont passés devant chacun leur tour sur les 21 tours de l'épreuve mais leur duel ne s'est vraiment animé qu'à partir du dernier tour. Passé devant Lowes dans la ligne droite qui mène au virage n°6, Sofuoglu a finalement été battu par le Britannique dans la dernière chicane.

Fabien Foret, le leader du Championnat, a pris une importante troisième place malgré les sept secondes qui le séparaient du duo de tête. Bien parti pour rattraper Lowes et Sofuoglu à la mi-course, le Français est finalement resté à distance de la lutte pour la victoire tandis que Michael van der Mark est parvenu à remonter jusqu'à la quatrième place après un mauvais départ en onzième position.

Florian Marino, qui remplaçait David Salom, s'est classé cinquième devant Roberto Rolfo, qui signait son meilleur résultat depuis le début de l'année, et Jack Kennedy.

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Gautier Paulin, pilote officiel Kawasaki, a glané à

Agueda au Portugal son deuxième succès consécutif dans

le Championnat du Monde FIM de Motocross MX1.

Plein de confiance après sa victoire deux semaines

plus tôt en Bulgarie, le Français de 23 ans a dépassé le

champion en titre et leader actuel du championnat Antonio

Cairoli. Afin d’assurer la victoire finale de ce Grand-Prix,

Gautier s’est employé à finir à une solide deuxième place

dans la deuxième course du jour. Le résultat renforce sa

position au classement du championnat du monde dont il

est maintenant le dauphin suite à cette étape portugaise,

réduisant son écart avec Antonio Cairoli à 38 points alors

qu’il reste encore onze week-ends de course à venir.

Tommy Searle continue aussi d'impressionner.

L'Anglais a défié la douleur d'une blessure au doigt

contractée au début de la première manche du Grand-Prix

du Portugal, une performance de haut niveau lui

permettant de prendre une méritante quatrième place dans

la deuxième manche de ce grand prix. A l’image de

Gautier Paulin, ce résultat renforce également son

classement au championnat duquel il rentre dans le Top 6.

Voici la réaction de Gautier Paulin, vainqueur du

Grand-Prix: "Jje suis ravi de cette victoire en GP, surtout

après la grande bataille dans la première manche avec

Voici la réaction de Gautier Paulin, vainqueur du

Grand-Prix: "Je suis ravi de cette victoire en GP, surtout

après la grande bataille dans la première manche avec

Antonio. Lui aussi voulait gagner et nous avons tous

deux pris beaucoup de plaisir, mais j'ai réussi à le passer

pour rester devant. C'est génial de gagner deux courses

d’affilée, c'est la première fois de ma carrière que ça

m’arrive et je tiens à remercier toutes les personnes et

partenaires qui sont derrière moi. J'ai eu un bon feeling

sur la moto durant le week-end, et maintenant nous

devons continuer à travailler pour rester à l'avant étant

donné les onze autres courses restantes au calendrier du

championnat "

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Ce Bol était-il à moitié plein ou à moitié

vide ? La coupe était-elle pleine jusqu’à la lie ou

modérément remplie ? La réponse, ce sont les

organisateurs eux-mêmes qui nous l’ont apporté :

40.000 spectateurs soit 5.000 de moins que l’an

passé, mais puisque nous faisons allusion aux

boissons je préfère pour ma part boire moins avec

plus de qualité que boire à outrance un mauvais vin.

Il en fut de même pour ce 77ème

Bol d’Or, les

motards présents étaient certes moins nombreux mais

de bien meilleure qualité. Durant ces 24 heures, nous

n’avons cessé de déambuler dans l’enceinte du circuit

et pas un seul type n’est venu nous agresser ou nous

provoquer comme c’était devenu l’habitude, la nuit

nous n’avons entendu que le bruit des motos de

course qui en décousaient sur la piste et c’est tant

mieux, que ceux et celles qui cherchent bastons et

saouleries se retournent vers les bals populaires ou

les fêtes de la bière. Ce retour aux fondamentaux, à

savoir la course moto, est une lueur d’espoir pour le

futur de l’épreuve et l’attitude des organisateurs a été

courageuse, certes leur audience a baissé et restera

certainement encore un peu faible un ou deux ans

mais l’affluence d’un bon public sera obligatoirement

au rendez-vous dans les années à venir.

Les propos d’avant-course

Gil Stafler, team-manager SRC Kawasaki, 1er sur la

grille de départ et vainqueur 2012 du Bol d’Or

« Le travail a été compliqué cet hiver avec le

départ de Julien Da Costa que nous n’avions pas

prévu. Il a fallu chercher ailleurs, dans la filière

Kawasaki qui nous a fourni deux jeunes pilotes. Cela

a été long à se mettre en place mais, après ces

qualifications, je suis très fier de mes jeunes pilotes

avec une équipe de 23 ans de moyenne d’âge. Mon

travail est un peu différent, au niveau de la gestion

humaine. Mais même s’ils sont jeunes, Loris Baz et

Jérémy Guarnoni ont déjà une sacrée expérience et je

leur fais confiance. Les qualifications reflètent le

travail du team et des pilotes. Mais nous savons que

la course sera une toute autre chose. »

Grégory Leblanc, pilote SRC Kawasaki

« Nous allons donner le meilleur pour gagner

cette course. La Kawasaki a subi de légères

modifications depuis l’année dernière mais c’est à

peu près la même moto. La grosse différence, ce sont

les nouveaux pneus Pirelli de 17 pouces. La moto

marche bien et je reste confiant pour la course. »

Loris Baz, pilote SRC Kawasaki

« Le passage du Superbike à l’Endurance demande

toujours un temps d’adaptation mais je pense que

nous pouvons gagner cette course. Je connais très

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Loris Baz, pilote SRC Kawasaki

« Le passage du Superbike à l’Endurance

demande toujours un temps d’adaptation mais je

pense que nous pouvons gagner cette course. Je

connais très bien la Kawasaki, il a juste fallu trouver

une bonne position sur la moto parce que je suis plus

grand que mes deux coéquipiers. Mais avec de petites

modifications, nous avons trouvé la solution durant

les essais pré Bol. »

Jérémy Guarnoni, pilote SRC Kawasaki

« L’endurance me plaît beaucoup, elle

m’apporte de l’expérience, surtout au niveau de la

régularité. Nous sommes très motivés pour faire un

bon résultat cette année. Je suis un peu déçu de ne

pas être passé sous les 1’40 pendant les

qualifications, c’est une petite contrariété. Je sais que

j’étais capable de le faire. Je ne suis pas habitué aux

pneus qualifs. Je suis content que l’on ait eu la pole

mais un peu embêté de ne pas avoir fait aussi bien

que mes coéquipiers. »

Vincent Philippe, pilote SERT, deuxième sur la

grille de départ

« Je me suis fait une frayeur pendant la

première séance d’essais qualificatifs. J’ai essayé

un nouveau pneu pour tenter de réaliser 1’39.000

mais ça n’a pas fonctionné. J’ai été plus sage sur

le reste de la séance. On a eu du mal à descendre

les chronos et nous sommes un peu déçus Nous

serons très bien en conditions de course. Nous

avons quand même fait de meilleurs chronos que

l’année dernière. Nous espérons remettre les

pendules à l’heure pendant la course. Ma huitième

victoire personnelle, j’y pense beaucoup mais je

vais déjà essayer d’aller au bout des 24 heures, ce

que je n’ai pas pu faire l’an dernier. Mais ce serait

sympa d’être le seul à huit victoires. »

Anthony Delhalle, pilote SERT

« Il n’y a pas eu de grosse évolution sur la moto.

Nous sommes concentrés sur la course de demain.

Je ne suis pas dans mon élément pendant les

essais. J’ai tenté des choses mais ce n’est pas

toujours passé. »

Julien Da Costa, pilote SERT

« Nous avons travaillé sur la moto en

configuration de course. J’ai personnellement

encore des choses à découvrir dessus. »

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Christophe Guyot, team-manager du GMT 94,

troisième sur la grille de départ

« Nous ne sommes pas du tout déçus des

qualifications. Nous n’avons fait aucune faute.

Nous étions dans les meilleures dispositions

possibles. La semaine a été bonne et

l’homogénéité des trois pilotes est parfaite. »

David Checa, pilote du GMT 94

« Nous sommes en progression par rapport

à l’année dernière. La moto a évolué, notamment

au niveau de l’électronique. Mais on manque de

roulage. Nous sommes confiants parce que nous

allons plus vite cette année. La moto marche bien

et mes coéquipiers aussi. »

Kenny Foray, pilote GMT 94

« L’électronique nous facilite la vie. Je suis

content d’aller plus vite que l’année dernière.

J’aurai préféré aller encore plus vite mais je n’ai

pas voulu forcer. Nous avons une bonne moto et

un bon équipage, nous sommes optimistes. »

Matthieu Lagrive, pilote du GMT 94

« Tout va bien pour nous. Je suis resté

longtemps sans rouler à cause d’une blessure. La

motivation est là et nous sommes en forme. On va

essayer de mener la vie dure aux deux équipes qui

nous précèdent sur la grille de départ. »

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A 15 heures, c’est Vincent Philippe qui fait le hole

shot, bien décidé à accrocher une huitième victoire

individuelle à son palmarès. Départ moyen de David Checa

sur la Yamaha GMT 94 ainsi que de la BMW qui pointe

seulement à la neuvième place au premier passage sur la

ligne droite des stands.

Après un quart d’heure de course, Grégory Leblanc

nous gratifie d’un 1’40.663 réalisant ainsi le meilleur tour

en course, le jeune équipage a les dents longues et compte

bien faire souffrir ses concurrents ! Après seulement

quinze minutes de course, la Suzuki n°1 et la Kawasaki

n°11 commencent déjà à creuser l’écart.

Vers 15h30, la moto des Sapeurs-Pompiers chute

avec Lucas De Carolis à son guidon alors qu’ils étaient

huitièmes. Toujours à la même heure, les ennuis

commencent pour le team Motors Events avec la chute de

la 211. Quelques minutes plus tard, la pluie fait son

apparition et les chronos s’allongent.

A 17h00, le trio de tête est alors composé de la

Kawasaki SRC, suivie de la Suzuki du SERT et de la

Yamaha du GMT 94. Une heure plus tard, la lutte est âpre

en tête et c’est la Yamaha GMT 94 qui pointe à la seconde

place. Dans cette lutte, Anthony Delhalle chute, reléguant

ainsi la Suzuki à la 13ème

place. Une demi-heure, c’est au

tour de Vincent Philippe d’aller au tapis entraînant la sortie

du Safety Car. Vincent est sonné après avoir tapé le mir à

plus de 200 km/h. Touché à la hanche, au genou et à la

cheville, Vincent nous fait peur, il est choqué. Il réussira

quand même à rejoindre son stand avec sa moto mais il

n’est pas très frais ! La Suzuki repart alors en 33ème

position.

A presque 20h, Kenny Foray sur la Yamaha prend

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A presque 20h, Kenny Foray sur la Yamaha prend

la tête de l’épreuve.

A 20h30, Karl Muggeridge chute au guidon de la

BMW n°99 contrainte à l’abandon une demi-heure plus

tard. A 20h55, la Kawasaki prend la tête de ce 77ème

Bol

d’Or pour ne plus la quitter. A 22h00, sans faire de vague

mais roulant à un bon rythme et avec régularité, la Yamaha

du YART s’installe à la troisième place du classement

général. A 2h00 du matin la moto du team des Sapeurs-

Pompiers jette l’éponge sur chute avec de surcroît un pilote

blessé.

Tout ça nous amène dans la matinée… 9h45,

première alerte pour la Yamaha du GMT 94. Un capteur

d’arbre à cales a brûlé, l’équipe d’abord trompée par de la

fumée se creuse la tête pour trouver le vrai problème.

Après avoir cédé sa deuxième place à la Suzuki, la

Yamaha GMT 94 repart à la troisième place. Finalement,

la Suzuki n°1 du SERT et la Yamaha 94 perdront

respectivement une place laissant la moto de Christophe

Guyot au pied du podium. Nul doute que ce capteur cramé

au petit matin laissera un gout amer aux gens de Yamaha

Motor France qui souhaitaient offrir un podium, voire une

victoire, au regretté J.C.O.

En définitive, l’équipage de la Kawasaki numéro 11

dont la moyenne d’âge est de 23 ans a démontré toute sa

maturité dans ce genre d’épreuve, aidé en cela par Gilles

Stafler qui a su canaliser toute la fougue et le talent de ses

pilotes

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Une journée ensoleillée, un peu fraiche, un public venu plus nombreux que l’an passé (+6,62% avec 5 333 personnes) des courses grandioses et ultra serrées dans bon nombre de catégories sont les éléments de la réussite de ce week-end « nouvelle formule » inaugurée avec succès par le MC Armagnac Bigorre. Même si des favoris commencent à se dessiner ici et là, le championnat est encore long et rien n’est bien évidemment joué. Retour sur la journée de Dimanche.

Superbike Le premier week-end de course complet a tourné à l’avantage de Grégory Leblanc qui signe un doublé tandis que son adversaire direct, Julien Da Costa, part à la faute en seconde manche. Etienne Masson et Axel Maurin confirment leurs présences dans le top 5 alors qu’ils découvrent la catégorie. David Muscat profite du passage du FSBK dans son « jardin » pour renouer avec le podium.

La Course : Grégory Leblanc s’impose pour la seconde fois ce week-end après une course en solitaire de 14 tours sur 17. Si Julien Da Costa prend le meilleur départ devant son coéquipier Etienne Masson et devant Grégory Leblanc. Ce dernier double Masson avant la fin du premier tour et prend les commandes de la course au tour suivant.

Avant la fin du 3ème

tour, Da Costa part à la faute et ne

peut repartir. Guillaume Dietrich et Thomas Metro

manquent également à l’appel après un accrochage qui a

mis les deux pilotes au tapis. Les positions du duo de

Avant la fin du 3ème tour, Da Costa part à la faute et ne peut repartir. Guillaume Dietrich et Thomas Metro manquent également à l’appel après un accrochage qui a mis les deux pilotes au tapis. Les positions du duo de tête se figent. Pour accéder au podium, Axel Maurin et David Muscat sont à la lutte et se doublent à de multiples reprises. Dans l’avant dernier tour, Muscat porte une attaque décisive et accède à son premier podium de l’année. Au classement provisoire, Grégory Leblanc repart du Gers seul en tête avec 70 points devant Etienne Masson (52 points) et Julien Da Costa (50 points).

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Supersport Mathieu Ginès était bien parti pour faire un doublé ce

week-end mais sa course s’est résumée à 12 tours en tête et une chute. Lucas Mahias n’a pas eu de chance et n’a pas pu prendre part à la course suite à un problème mécanique sur sa moto. Pour bien figurer sur cette seconde course où il y a eu un grand nombre de chutes, il fallait rester concentré jusqu’au bout. Thibaut Bertin sort son épingle du jeu en remportant sa première victoire dans cette catégorie devant David Perret et Rémi Echard pour un podium inédit.

La Course : La course des Supersport a connu une fin à multiples rebondissements. Au départ, suite à un incident mécanique, Lucas Mahias n’a pas pu prendre le départ. Thibaut Bertin boucle le premier tour en tête suivi de Mathieu Ginès et Nicolas Salchaud. Au 3ème tour, Nicolas Salchaud chute mais parvient à repartir en dernière position. Ginès mène la danse et creuse un écart de plus de 4 secondes sur le duo Bertin / Debise qui s’échangent régulièrement leurs places. Au 12ème tour, Mathieu Ginès part à la faute. Puis David Perret alors qu’il était 4ème devant Remi Echard. Enfin Debise chute à son tour. Le drapeau rouge est sorti par la direction de course et stoppe la course alors que les premiers pilotes rentraient dans leur 14ème tour. Dans ces cas là, le règlement prévoit de prendre le dernier tour complet et de classer tous les pilotes actifs dans la course. Le classement donne après vérification Thibaut Bertin, David Perret et Rémi Echard sur les marches du podium. Au classement provisoire, Nicolas Salchaud mène avec 45 points devant David Perret et ses 45 points et Thibaut Bertin et Lucas Mahias et leurs 36 points.

Moto3 La visite d’Alan Techer au sein du Challenge de

l’Avenir FFM a démontré durant tout le week-end qu’avec du matériel standard on pouvait aller se battre pour la victoire. A l’issu d’un magnifique duel avec Christophe Arciero, le pilote de Grands Prix monte sur la plus haute marche du podium. Maximilien Bau, malgré son très jeune âge (14 ans) termine son superbe week-end avec un podium scratch.

La Course : Alan Techer et Christophe Arciero nous

ont offert un festival durant les 11 tours de course. Le pilote de Grand Prix au guidon d’une Moto3 du Challenge de l’Avenir FFM a su trouver des solutions pour contrer Christophe Arciero et sa moto plus puissante. Derrière, la bagarre entre les « petits jeunes » du challenge de l’avenir a tourné à l’avantage de Maximilien Bau devant Karl Croix et Martin Renaudin. Au classement provisoire du championnat, Christophe Arciero accentue sa position de leader avec 65 points face à Alan Techer (45 points) qui ne fera pas d’autre course, et face à Karl Croix et ses 40 points.

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Pirelli 600 Belle bagarre à 4 puis à 3 pour la distribution des

places sur le podium. Morgan Berchet s’affirme comme l’homme à battre avec sa 3ème victoire de rang face à une meute d’acharnés menée par Hugo Clere et Pierre Texier. Si Berchet s’est montré intraitable, le reste du podium est resté incertain jusqu’au baisser du drapeau à damiers.

La Course : Morgan Berchet remporte une nouvelle

victoire sous le soleil de Nogaro. Hugo Clere a une fois de plus fait un très bon début de course mais doit s’incliner face à la supériorité de Berchet qui creuse un écart de près de 2 secondes à partir de la mi-course. Clere mène le groupe de chasse mais a fort à faire pour contenir Maxime Cudeville, Kevin Meco et Thibaut Gourin dans le début de la course. Mal parti (9ème au premier tour) Pierre Texier effectue une remontée incroyable. Au fil des tours il remonte un à un ses adversaires. Au 10ème tour il rentre dans le top 3 et deux tours plus tard il est en mesure de prendre une place supplémentaire. Clere résiste et franchit la ligne d’arrivée en seconde position.

Au classement provisoire, Morgan Berchet et son parcours sans faute caracole en tête avec 75 points. Derrière on retrouve Hugo Clere avec 53 points et Pierre Texier avec 43 points.

European Bikes Trolard fait plus que sauver les meubles suite à un

petit souci technique et la casse de son sélecteur. Classé second dernière le jeune Adrien Protat qui s’est fait remarquer ce week-end, Nicolas Trolard repart du Gers en tête du classement provisoire. David Roux a fait forte impression aussi en accédant au podium en seconde manche alors que c’est son premier week-end de course.

La Course : Adrien Protat, après un bon départ et

après avoir doublé Bruno Paita dans le second tour s’envole pour un cavalier seul de 12 tours. Handicapé par un sélecteur cassé, Nicolas Trolard réussit l’exploit de finir sur la seconde marche du podium après avoir réussi à se débarrasser de David Roux et de Paita. Roux complète le podium pour son premier week-end de course devant Ludovic Baudry et Laurent Aymonin.

Au classement provisoire, Nicolas Trolard mène les débats avec 65 points devant Adrien Protat (50 points) et Fred Viale (38 points) qui sauve les meubles malgré un week-end en demi-teinte.

Le championnat de France Superbike fera étape pour sa 3ème manche dans le poitevin sur le circuit du Val de Vienne au Vigeant les 24, 25 et 26 mai prochains.

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Moto Webzine vous propose de retrouver ce mois-ci Steffie NAUD, pilote cette année en Coupe de

France European Bikes au guidon d’une Aprilia RSV4 APRC. Cet article est publié à titre informatif et a

pour seul but le partage de l’expérience et du vécu des pilotes qui répondront à notre invitation. Ces

informations ne revêtent en aucun cas une quelconque forme de conseil et n’engage que son auteur qui fait

généreusement part de ses impressions personnelles.

C’est mon terrain de jeu, je le connais presque

comme ma poche, et je trouve que c’est un circuit où il y

a toujours quelque chose à travailler et à essayer. Le

bitume est parfait, un vrai billard et la piste est toujours

propre.

Mon meilleur souvenir sur le circuit d’Issoire,

c’est en 2006, ma première saison en compétition sur une

125 CBR Honda 4tps. Je voulais absolument rouler alors

qu’il grêlait… Finalement je n’ai fait que 5 virages et j’ai

chuté au 6ème

… mais je m’en rappellerai toujours !!

Je n’ai pas de mauvais souvenirs sur ce tracé, si ce n’est

parfois quelques insatisfactions de mon travail, rien de

grave. J’aime la piste en elle-même, avec une partie très

sens, il manque des dégagements plus sécurisant ; tel que

des bacs à graviers.

Le circuit d’Issoire reste un « petit » circuit Français mais

qui est vraiment plaisant à rouler, l’ambiance y est

technique et une autre très rapide. Néanmoins, à mon

sens, il manque des dégagements plus sécurisant ; tel que

des bacs à graviers.

Le circuit d’Issoire reste un « petit » circuit

Français mais qui est vraiment plaisant à rouler,

l’ambiance y est toujours très bonne avec un personnel

intéressé, le tout dans un état d’esprit très familial.

Mon meilleur temps actuel à Issoire est de 1’04’01 en

Aprilia RSV4 APRC, possibilité d’améliorer avec des une

bonne monte pneumatique, tandis que sur le mouillé, pas

encore de chrono établi. Dès la sortie des stands on arrive

directement dans le « gauche rapide » du circuit afin de

se lancer pour un tour de chauffe.

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C’est parti on part de la grande ligne droite, plate,

large et a vue pour arriver sur un freinage où il n’est pas

évident de trouver le bon repère car s’en suit une entrée

de virage à droite très rapide qui se referme

progressivement. Mon repère est juste après le 150m

(c’est pas top mais c’est chaud quand même)… je passe

de 6ème

en 4ème

vitesse depuis toujours, mais après avoir

changé de monture, je passe maintenant ce virage en 3ème

avec le V4 de l’Aprilia. Je rentre sur les freins et les

relâche progressivement en arrivant au premier point de

corde, avant d’élargir au maximum pour revenir prendre

un point de corde final où on prévoit une remise des gaz

très tôt qui conditionne un petit bout de ligne droite

(devant les stands)….4ème

rapport et maintenant, ça rentre

« à fond » ! C’est mon gros point faible de ce circuit, j’ai

vraiment du mal à rentrer vite à cet endroit-là et je perds

énormément de temps. Il ne faut pas couper la ligne

blanche au sol pour avoir la trajectoire parfaite, bien

garder la corde pour être bien placé dans le double droite

qui suit. Double droite dans lequel ne se dessine qu’une

seule trajectoire avec un vrai déhanchement dans le

premier seulement. Il y a un léger devers entre les deux

où il faut faire très attention car il correspond exactement

à la grosse remise des gaz qui termine ce double droite et

qui mène directement au « pif paf ». On est encore un peu

anglé à droite à la prise de frein, ce qui engendre souvent

un balayement de l’arrière qui peut parfois déstabiliser.

Freinage fort mais court, rétrogradage en 3ème

, entrée très

tardive dans le pif à gauche puis on relève fort la moto en

s’aidant d’une accélération pour passer le paf ; un peu

comme un simple bout droit. La roue avant se déleste un

peu mais ce n’est pas gênant. Grosse accélération qui

mène au virage souvent appelé « le rond-point » qui

rentre assez vite (en 3ème

) mais avec plusieurs trajectoires

possible. Il y a une phase neutre très minime et une

remise de gaz anticipée et franche qui conditionne encore

un léger bout droit menant au virage le plus technique du

rentre assez vite (en 3ème

) mais avec plusieurs trajectoires

possible. Il y a une phase neutre très minime et une remise

de gaz anticipée et franche qui conditionne encore un

léger bout droit menant au virage le plus technique du

circuit.

Nouveau freinage tardif qui m’engendre souvent

une roue avant façon stoppie, difficile à éliminer. Je rentre

en 3ème

le plus tard possible dedans en y inscrivant

balancer la moto franchement. Je porte alors mon regard

bien à la corde pour aider la moto à tourner. A ce

moment, il est nécessaire de bien rester au point de corde

pour ensuite déclencher le gauche au bon moment et

gagner ainsi un max d’accélération qui nous ramène à la

grande ligne droite . La piste est très large et permet

vraiment une très forte accélération assez tôt sans risque

de s’élargir de trop (même si on ressort souvent sur le

vibreur…)

Ça va ? Vous êtes encore vivant ? …. Rien qu’en

me relisant je suis en apnée, à fond dans mon tour

chrono !! :)

GazzZZZZZ

PHENIX #119

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