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1 N° 146 Août 2010 7 septembre 2010 Journée nationale unitaire Journée nationale unitaire Journée nationale unitaire Journée nationale unitaire de grève et de de grève et de de grève et de de grève et de manifestations manifestations manifestations manifestations sur les sur les sur les sur les retraites retraites retraites retraites A noter A noter A noter A noter : ASSEMBLEE GENERALE de RENTREE Le 6 septembre 2010 à 14h00 14h00 14h00 14h00 Au siège de l’Union Locale OUVERTE à TOUS les SYNDIQUE(E)S

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Bimestriel d'information de l'Union Locale CGT Région Choletaise

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N° 146

Août 2010

7 septembre 2010 Journée nationale unitaireJournée nationale unitaireJournée nationale unitaireJournée nationale unitaire

de grève et de de grève et de de grève et de de grève et de manifestationsmanifestationsmanifestationsmanifestations

sur les sur les sur les sur les retraitesretraitesretraitesretraites

A noterA noterA noterA noter :::: ASSEMBLEE GENERALE de RENTREE

Le 6 septembre 2010 à 14h0014h0014h0014h00

Au siège de l’Union Locale OUVERTE à TOUS les SYNDIQUE(E)S

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Le secrétariat administratif (accueil, paiement

de cotisations, prise de rendez-vous, etc…) est ouvert du lundi au jeudi de 13 h 45 à 17 h 45

et le vendredi de 9 h à 11 h. � : 02.41.62.01.89

E-mail : [email protected]

Conseils juridiques

CHOLET : Permanences bi-mensuelles (1ers et 3ème mercredis du mois)

de 17 h 00 à 18 h 30 sur rendez-vous Chômage

Permanences «PRIVES D’EMPLOI»PRIVES D’EMPLOI»PRIVES D’EMPLOI»PRIVES D’EMPLOI» Cholet

� 02.41.62.01.89

1ers et 3èmes mercredis du mois

de 9 h à 11 h sur rendez-vous

BEAUPREAU : sur rendez-vous

Retraités

Réunion des sections de retraités le mardi après-midi.

Création de Syndicats et délégués CGT Le lundi matin de 9 h à 12 h

Consommation

Reprise des permanences INDECOSA A partir de Septembre (1ers et 3ème mercredis du mois)

de 16 h 30 à 18 h 30 sur rendez-vous

• Sur Angers : 02.41.25.36.15

Artistes, Spectacle lundi de 14 h à 17 h

Commerce et services lundi de 14 h 30 à 17 h

Construction mercredi de 17 h à 20 h

Construction retraités mercredi de 14 h 30 à 17 h

Education - Enseignants mardi de 15 h à 17 h

Livre mercredi sur rendez-vous

Métaux jeudi de 17 h à 19 h

Nettoyage mardi de 9 h à 11 h 30

Petites communes jeudi de 14 h à 17 h

Santé et action sociale jeudi de 16 h à 18 h

Transport 2ème samedi

et 1er et 3ème lundi de 9 h à 12 h

• Sur Cholet : 02.41.62.01.89

Transport le samedi de 10 h à 12 h

LES CONTACTS CGT

Permanences des secteurs

professionnels

L’accueil

SOMMAIRE

1 ���� LA UNE : 7 septembre 2010 : journée nationale unitaire de grève et manifestations sur les retraites

2 ���� Les contacts CGT - Sommaire 3 ���� Edito : Fini la baignade, les jeux de plage et le farniente, tous à la manif le 7 septembre 2010 ! 4 à 8 ���� Compte-rendu de la 2ème journée du 51ème congrès de l’UL

9 ���� Fusion des CAF Angers/Cholet : le 18 Juin 2010, la convention est signée 10 ���� Stress, violence, mal-être : Les risques psychosociaux/santé mentale au travail, module de 3 j.

11 ���� Formation syndicale de l’Union Locale pour le 2ème semestre 2010 12 ���� St Herblain, jeudi 16 septembre 2010, fête des Retraités CGT 13 ���� LSR, la renrée aura lieu le 16 septembre

14 ���� 4 septembre 2010… 29 septembre 2010 ... 15/16 ���� Une page d’histoire :1906, avant la charte d’Amiens, deux délégués choletais au congrès de

la Fédération Textile 17 ���� Nos camarades qui nous ont quittés 18 ���� Lu dans la NVO

A noterA noterA noterA noter :::: ASSEMBLEE GENERALE de RENTREE

Le 6 septembre 2010 à 14h0014h0014h0014h00

Au siège de l’Union Locale OUVERTE à TOUS les SYNDIQUE(E)S

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FINI la BAIGNADE, les JEUX de PLAGE et le FARNIENTE !FINI la BAIGNADE, les JEUX de PLAGE et le FARNIENTE !FINI la BAIGNADE, les JEUX de PLAGE et le FARNIENTE !FINI la BAIGNADE, les JEUX de PLAGE et le FARNIENTE !

TOUS à la MANIF le 7 SEPTEMBRE 2010 !TOUS à la MANIF le 7 SEPTEMBRE 2010 !TOUS à la MANIF le 7 SEPTEMBRE 2010 !TOUS à la MANIF le 7 SEPTEMBRE 2010 !

Le 24 Juin 2010 était une nouvelle journée d’action unitaire et interprofessionnelle (CGT, CFDT,

FSU, SOLIDAIRES, UNSA, CFTC) pour que le gouvernement ne remette pas en cause les droits des salariés quel que soit leur âge. Ce n’est évidemment pas l’orientation délibérément choisie par le gouvernement qui veut faire payer toutes les générations par un recul de leurs droits, notamment en repoussant l’âge du droit au départ en retraite à 62 ans, et en faisant porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs et travailleuses les plus précaires. Après le succès de la journée interprofessionnelle du 24 juin, qui a rassemblé 3500 personnes à Cholet, 16.000 dans le département et 2 millions nationalement, il s’agit de poursuivre et d’amplifier la mobilisation. Le gouvernement doit renoncer à cette réforme et écouter nos revendications pour un haut niveau de droits à la retraite dans tous les régimes, pour un financement durable.

A entendre les échos sur le projet de loi, de nombreux citoyens rencontrés, lors du tour de France par exemple, expriment un profond rejet des mesures gouvernementales annoncées. Tout l’été, de nombreuses initiatives ont été réalisées par les camarades (rassemblement devant le ministère du

travail, les préfectures le 13 juillet, signature des cartes pétitions sur les aires et les péages

d’autoroutes…). La commission des affaires sociales de l’assemblée nationale a examiné le projet de loi sur la réforme des retraites, sans surprise, le débat n’a pas eu lieu. Tous les amendements contestant le fond de la réforme ont été jugés irrecevables (d’ailleurs, le temps de parole étaient chronométré,

chaque intervention ne pouvait durer plus de 2 minutes). Les quelques amendements adoptés par cette commission n’affectent pas la teneur du projet et son caractère régressif, même en jouant la modération et en conservant pour Septembre quelques marges de manœuvres. Jamais une réforme d’une telle importance n’avait été traitée avec un tel mépris de la

démocratie la plus élémentaire. C’est d’abord la démocratie sociale qui a été foulée aux pieds,

et maintenant la démocratie politique.

L’arrogance de Sarkozy, les soupçons de corruption, les conflits d’intérêt au plus haut

niveau commencent à exaspérer les travailleurs à qui on demande de plus en plus de se

serrer la ceinture. Au mois de Septembre se jouera notre avenir, nous n’avons pas d’autre

choix pour nous faire entendre que d’être encore plus nombreux dans la rue.

SEULE, la MOBILISATION la PLUS LARGE des SALARIES,SEULE, la MOBILISATION la PLUS LARGE des SALARIES,SEULE, la MOBILISATION la PLUS LARGE des SALARIES,SEULE, la MOBILISATION la PLUS LARGE des SALARIES,

dès le 7 SEPTEMBRE PROCHAIN,dès le 7 SEPTEMBRE PROCHAIN,dès le 7 SEPTEMBRE PROCHAIN,dès le 7 SEPTEMBRE PROCHAIN, PERMETTRA d’IMPOSER d’AUTRES CHOIX à ce GOUVERNEMENTPERMETTRA d’IMPOSER d’AUTRES CHOIX à ce GOUVERNEMENTPERMETTRA d’IMPOSER d’AUTRES CHOIX à ce GOUVERNEMENTPERMETTRA d’IMPOSER d’AUTRES CHOIX à ce GOUVERNEMENT

Le Secrétaire Général,

Luigi TAKACSLuigi TAKACSLuigi TAKACSLuigi TAKACS___����

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Mercredi 3 Février 2010 � 8 h 30 – Accueil des délégués � 8 h 50 – Document d’orientation

PARTICIPATION des SYNDICATS à l’ACTIVITE de l’UL Présents à la tribune : Francine DESNOS – Comité Régional CGT Pays de

la Loire Pascal BOUVIER – UD CGT de Maine et Loire

Claudy LACOUTURE – NICOLL, assesseur

Erwan LEBRUN – MICHELIN, Président

Robert CERISIER – Retraité ETA

���� Erwan LEBRUN (MICHELIN) . l’UL est vraiment un outil indispensable et plus il y aura de syndicats à venir à l’UL, plus elle en sera riche. On a un peu tendance à se refermer sur nous-mêmes, la force collective qu’on a, c’est l’Union Locale. ���� Luigi TAKACS (NICOLL) . Il expose l’appui fort trouvé au niveau de l’UL lors de la création du syndicat NICOLL ; c’est très important de faire remon-ter toutes les infos. ���� Denis PLARD (MICHELIN) . Concrètement, à Michelin, en cas de licenciement, on y trouve des conseils juridiques précieux, la consultation des conventions collectives, la mise à disposition d’affiches, de tracts. Nous tenons notre A.G. dans les locaux de l’UL en toute discrétion, réception des journalistes, chose qui ne pourrait pas se faire dans les locaux de Michelin. ���� Robert CERISIER (Retraité ETA) . L’UL est un lieu d’échanges ; ça permet de se cultiver, discuter avec d’autres camarades ; c’est enrichissant, à plus forte raison quand c’est un jeune syndicat qui vient de s’installer. . Aux dernières réunions de la Commission Exécutive, il y avait un peu plus de présence qu’avant. ���� Gérard CLAUSIER (Retraité ASSEDIC) . Les interventions NICOLL et MICHELIN sont très intéressantes ; il faut également mettre en avant leur investissement au sein de l’UL. ���� Isabelle BROSSEAU (CONSEIL GENERAL) . Après six ans de participation à la Commission Exécutive, elle note que cela lui a beaucoup apporté ; elle souhaiterait plus de femmes. ���� Odette LEPETIT (France Télécom Cholet) . Dans le document d’orientation, la participation des femmes n’est pas assez mise en valeur par rapport à la participation sur le terrain ; nombre de femmes au congrès ??? par rapport aux syndicats ???? aux retraités ??? . Dans le service public, elle souhaiterait rajouter un paragraphe sur la parité hommes / femmes : SANTE, beaucoup de femmes ; COMMERCE, beaucoup de femmes ; TRANSPORT en COMMUN : beaucoup de femmes ; à la FAPT, il y a beaucoup de femmes. . Sur la liste CE actuelle, 4 femmes dont 2 du Conseil Général. (suite page 5)

COMPTE-RENDU de la 2ème journée de CONGRES

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���� Gérard CLAUSIER (Retraité ASSEDIC) . La question évoquée par Odette fera l’objet du rapport de la Commission des Mandats. ���� Bernard GACHET (CHOLET Poste) . Effectivement indéniable de constater que l’UL est absolument indispensable sur le choletais, la grande difficulté étant de représenter toutes les entreprises du choletais. . Un renouvellement des membres de tous ceux qui assistent à la CE passe par le renforcement des syndiqués au sein de chaque section. ���� Patrick PELERBE (SAFEN-O-NET) . Remerciements à Robert CERISIER car nous sommes une toute petite section syndicale face à « de gros méchants » ; si une grève se déclenche chez Michelin, nous serons avec eux, l’expédition et la production seront bloquées. ���� Jean-Marie LEGER (Retraité MJC) . Les syndicats nourrissent aussi l’UL ; il y a nécessité de plus de syndicats représentés pour avoir une solidité dans l’insti-tution syndicale ; il souligne la forme historique de l’UL, symbole de toutes les valeurs. ���� Fabrice PAYEN (NICOLL) . C’est très important de fréquenter l’UL, de participer aux distributions de tracts ; . L’Union Locale est à disposition de tous les syndicats pour un travail sur la syndicalisation. ���� Francine DESNOS (Comité Régional CGT des Pays de Loire) . Il y a une grande activité à l’UL de Cholet et beaucoup d’initiatives abouties. . Nous avons besoin d’identifier les obstacles qui bloquent la venue à l’UL pour trouver ensuite les solutions. ���� Robert CERISIER (Retraité ETA) . Il y a beaucoup de personnel féminin à l’hôpital mais pas de syndicat CGT. . Globalement, nous trouvons peu de personnel féminin au sein des entreprises où la CGT s’est implantée mais il peut y avoir des amendements, les textes peuvent être corrigés. ���� Jean-Luc GOURAUD (CHOLET Poste) . C’est une difficulté par rapport à notre organisation, cela la pénalise qu’il n’y ait pas assez de femmes. . Dans les formations où il y a autant d’hommes que de femmes, les débats, les échanges, la vie de groupe, toute la forma-tion est supérieure en terme de qualité. . Au niveau qualité de vie syndicale, si on veut avoir une représentation du salariat choletais, il faut qu’on se préoccupe de cette question-là ; c’est effectivement une question majeure qui doit être posée sur l’avenir dans les orientations de la pro-chaine UL. . Plus les liens sont forts entre les syndiqués de la région choletaise et les militants de l’UL, plus la qualité de l’activité est riche. ���� Didier LAVIGNE (MICHELIN) . Certains délégués ne sont pas au courant qu’ils peuvent prendre des délégations CE. ���� Erwan LEBRUN (MICHELIN) . L’isolement de certains syndicats pose question sur leurs activités au sein de leurs entreprises respectives.

���� Claudy LACOUTURE (NICOLL) . Il y a pas mal de personnel féminin chez NICOLL mais on n’a pas trouvé la solution pour aller les rencontrer dans les bureaux. ���� Odette LEPETIT (France Télécom CHOLET) . Elle suggère d’envoyer un questionnaire en ciblant la population féminine. ���� Pascal BOUVIER (UD CGT Angers) . Alors que la CGT est sous toutes les formes revendicatives, on a plus de mal au sein des entreprises. En outre, il existe de nouvelles professions où la CGT n’est pas présente.

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���� Erwan LEBRUN (MICHELIN) . L’émancipation féminine fait partie de l’évolution du mouvement ouvrier ; il faut qu’on travaille sur un amendement dans le texte. ���� François BOMBLED (THALES) . Par rapport à la mixité, beaucoup de réunions ont été organisées par la direction ; il n’en sort pas grand-chose si ce n’est des statistiques. On bute sur les horaires de travail, ce qui n’offre pas beaucoup de place pour les femmes. ���� Jean-Marie LEGER (Retraité MJC) . Un grand meeting a été organisé à Montreuil le 8 Mars pour la « Fête des Femmes » ; peut-être une initiative est-elle possible sur le choletais dans ce sens ? ���� Guy DEFOIS (Retraité THALES) . Pour rappel, le territoire de l’UL est aussi plus largement un bassin d’emploi qui déborde sur trois départements limitro-phes, 5317 entreprises (174 ont plus de 50 salariés) ; face à cette situation, 613 syndiqués dont 175 retraités, dont 113 isolés syndiqués qui pourraient apporter à l’activité de l’UL ; cela devrait être l’un des soucis de la future direction de l’UL. On devrait s’orienter plus vers la dynamique que vers l’examen du passé. ���� Intervention de Michel LECLER pour le Comité OUMAR DIALLO . Remerciements à l’UL qui est d’un grand soutien pour notre Comité ; nous avons voulu donner un autre impact, c’est-à-dire demander à une famille de venir nous témoigner la réalité de son vécu. . Présentation par Emma de l’activité du Comité pour les sans papiers. . Témoignage très émouvant d’un demandeur d’asile.

Pause à 10 h 30 Réunion de la Commission des Mandats

11 H – Débat sur le document d’orientation ���� Jean-Luc GOURAUD

. Présentation du document d’orientation avec deux parties importantes : � L’état du territoire (chiffres datant de 2006) � Les orientations qui ont fait l’objet des débats depuis hier . Concernant les revendications, page 15 - 3ème point : « impulser une communication de proximité pour l’accès au droit au Revenu de Solidarité Active » : il propose d’enlever cette phrase car c’est accepter le principe de la pauvreté. . Rédaction d’un amendement sur la place des femmes : juste au-dessus de la continuité syndicale (page 16), ajouter : « la place des femmes : sur notre territoire, les femmes sont les premières victimes du chômage et de la précarité ; leur faible syndicalisation pénalise l’activité de l’UL CGT. » « Développer la syndicalisation dans les secteurs professionnels, impulser la prise de responsabilité des femmes dans la vie syndicale doivent être la préoccupation majeure de l’UL ». . Gérard CLAUSIER propose page 18 : « l’Union Locale a besoin de tous ses syndicats »… ; propose de renforcer la première phrase et y ajouter : « … a besoin de tous les syndicats dans leur diversité professionnelle et celle de leur salariat ». ���� Francine DESNOS (Comité Régional CGT des Pays de Loire) . Les femmes sont pénalisées pour le respect de leurs droits au sein de leur activité professionnelle et l’activité de l’UL en est pénalisée. � Amendement de la page 15 : adopté à l’unanimité. � Amendement de la page 16 : la place des femmes : « sur notre territoire, les femmes sont les premières victimes du chômage et de la précarité ; leur faible syndicalisation pénalise les femmes pour le respect de leurs droits et de leur activité professionnelle et la CGT dans son activité et sa représentation… » : adopté à l’unanimité. � Amendement paragraphe C, page 18 : adopté à l’unanimité.

(suite page 7)

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���� Robert CERISIER (Retraité ETA) . Il revient sur l’activité syndicale : on ne propose pas assez souvent la carte syndicale ; il faut créer des syndicats dans des entreprises importantes, là ou on n’est pas présents (TARTROU au Cormier par exemple) ; l’activité de distribution de tracts est indispensable pour se faire connaître, cela suppose une implication plus fréquente des syndicats. . Il faut aussi essayer de se renforcer là où on est déjà. ���� Odette LEPETIT (France Télécom Cholet) . Il ne faut pas oublier les Services Publics, l’Education Nationale, les Maisons de Retraite, les Centres de Santé, l’Hôpital, les Territoriaux… ���� Erwan LEBRUN (MICHELIN) . La présence d’un syndicat CGT dans une entreprise est très importante dans la tête de plein de travailleurs. Intervention de Jean-Marie LE SAULT, LA MACIF, dans le cadre de leur partenariat avec la CGT. . Sur le partage des valeurs communes avec la CGT, . Sur un tour rapide des dispositifs existants pour les syndiqués.

. Gérard CLAUSIER, délégué des sociétaires, donne un exemple de solidarité : le « fonds so » : évènement accidentel

chez un assuré qui met en difficulté la famille s’il n’est pas garanti : en fonction des situations, des fonds sont débloqués pour cette aide spécifique (budget 0,1 % des cotisations des sociétaires). ���� Pascal BOUVIER (UD Angers) . Il expose une réflexion sur une journée d’étude avec intervention des partenaires MACIF et autres pour aller au-delà d’une intervention de quelques minutes (à rajouter aux formations syndicales déjà existantes). Vote du Président de séance et de l’assesseur pour l’après-midi : . Président Jean-Luc GOURAUD . Assesseur Isabelle BROSSEAU Elus à l’unanimité. Avant l’apéritif et le repas, Guy DEFOIS est invité à venir devant la tribune par Jean-Luc GOURAUD. En effet, Guy DE-FOIS ne représente pas sa candidature à la future Commission Exécutive de l’Union Locale. Le Congrès ne pouvait pas le laisser quitter la direction de l’Union Locale sans rien lui dire. Après avoir écouté, confirmé et rectifié certains éléments de sa longue vie militante, Guy assure que son départ de la CE ne l’empêchera pas de continuer à militer.

14 h 30 – Reprise des travaux – Les votes à main-levée 1 – Rapport de la Commission des Mandats -

. Environ 100 bases syndicales regroupées dans 63 syndicats.

. Le 51ème congrès a réuni 28 bases sur 2 jours.

. Composition du congrès : 64 militants et syndiqués, dont 48 hommes et 16 femmes, dont 17 retraités sur 64 militants. . Parmi les bases syndicales représentées, 7 du secteur services publics, Poste et France Télécom compris. . Sur les 27 bases, 5 syndicats de retraités et le Comité des Privés d’Emploi et Précaires. Vote : approuvé à l’unanimité. 2 – Rapport financier – (lu par Isabelle BROSSEAU en l’absence d’Eric BONNET, en formation professionnelle) . Odette LEPETIT pose une question par rapport aux frais de fonctionnement diminués de moitié : Réponse : � mise en place du téléphone par Internet,

� suppression de ligne téléphonique, � moins d’envoi de courrier, � Dépenses de fonctionnement liées à la formation syndicale.

3 – Rapport de la CFC présenté par Jacques BRILLOUET .J.Marie LEGER : colonne des variations calculées sur l’année 2007 au lieu de 2008 ????

Réponse : � Difficile de répondre en l’absence d’Eric.

Le rapport financier est adopté à l’unanimité. Le rapport de la Commission Financière de Contrôle 2009 est adopté à l’unanimité.

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4 – Vote sur le rapport d’activité présenté hier par J.Luc GOURAUD : adopté à l’unanimité. 5 – Les statuts : proposition présentée par G. CLAUSIER et les modifications : adopté à l’unanimité moins une abstention. 6 – Document d’orientation : approuvé à l’unanimité.

15 h 15 – Appel à candidatures à la CE et à la CFC (vote à bulletin secret)

� Liste des candidats pour la CE :

� Liste des candidats pour la CFC : BRILLOUET Jacques LEPETIT Gérard

Résultats des élections de la CE et CFC : 17 syndicats représentés, soit 407 voix. Tous les candidats ont obtenu la totalité des voix. Ils sont donc élus à l’unani-mité des votants.

Pause à 15 h 30. Réunion des membres de la CE et de la CFC pendant la pause. Jean-Luc GOURAUD, Président de séance, prend la parole. La nouvelle CE a décidé d’élire un bureau provisoire en attendant d’élire le bureau définitif qui sera l’objet de la prochaine réunion de la CE le lundi 1er Mars. Ce bureau provisoire est constitué du Secrétaire Général Luigi TAKACS, du Secrétaire Adjoint Robert CERISIER et du Trésorier Eric BONNET.

La parole est donnée à Luigi TAKACS, nouveau Secrétaire Général : « C’est le premier congrès auquel le Syndicat NICOLL participe. Il s’est tenu grâce à tous les syndicats et les délégués, les débats ont été riches et intéressants . On va remercier Jean Fonteneau, Joël Gris, Isabelle et Fabienne, Danièle et tous ceux qui ont aidé les syndicats de retraités pour la tenue de ce congrès et son bon déroulement.

Restent à mettre en œuvre toutes les décisions prises lors de ce congrès. Vive la CGT !

Clôture du 51ème congrès UL Région Choletaise à 16 h 30

BIOTTEAU Joëlle GALLARD Mickaël METAYER Michèle

BONNET Eric GOURAUD Jean-Luc MOUGEL Gabriel

BOUCHET Pascal GRIS Joël PAYEN Fabrice

BROSSEAU Isabelle LACOUTURE Claudy PITON Fabienne

CERISIER Robert LAIZE Richard QUINIOU Pierre

CLAUSIER Gérard LARONCHE Laurent TAKACS Luigi

DA CUNHA Manuel LE BASTARD Jacques TAVENEAU Serge

DROUET Evelyne LEBRUN Erwan

FONTENEAU Jean LEGER Jean-Marie

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A l'occasion de la signature de la Convention de rapprochement des CAF de Maine et Loire, les administrateurs, les représentants du personnel et certains cadres étaient invités à participer à la cérémonie, sous la bénédiction du Président CFTC de la Caisse Nationale et de son Directeur. Avoir choisi le 18 juin pour symboliser la casse de cet outil de solidarité issu de la Résistance illustre bien la dérive voulue par les syndicats réformistes et le patronat pour notre Sécurité Sociale, poussée par le pouvoir politique.

La cérémonie avait lieu au Château Colbert de Maulévrier, là où l'on célèbre les mariages de luxe, dans un décor XIXème, loin de la réalité de la vie des allocataires, des bénéficiaires du RSA ou des familles en difficulté de notre début de XXIème

siècle.

Après en avoir débattu, les administrateurs CGT du département ont finalement décidé d'y participer, d'y faire une déclaration, quitte à passer pour des rabat-joie au milieu de cette noce d'enterrement de la CAF de Cholet. Les administrateurs CGT ont été les seuls à refuser de poser dans la photo de groupe (!). Tous les autres (MEDEF, UDAF, FO, CFDT, CFTC, CGC, représentants du

personnel, etc...) y ont marqué de leur plus beau sourire le souvenir de cette faste journée. Faute d'avoir réussi à mobiliser, malgré toutes les initiatives de la CGT (seule véritable opposition au

projet), il n'existera plus qu'une seule Caisse d'Allocations Familiales en Maine-et-Loire en novembre 2011, celle d'Angers.

Déclaration des

administrateurs CGT

des Caf de l'Anjou et de la

Région Choletaise

« La convention de rapprochement entre la Caf de l’Anjou et la Caf de Cholet qui sera entérinée aujourd’hui, dont la CGT a exprimé son refus

depuis l’adoption des COG, conduit tout simplement à l’annexion de la Caf de la Région Choletaise par la Caf de l’Anjou.

Alors qu’aujourd’hui on ne parle que de rigueur budgétaire, il est quand même paradoxal de fêter cet événement dans ce lieu fastueux, dont le passé en a fait un foyer insurrectionnel contre les valeurs de la Révolution Française. Ce faste est une façade. Il s’agit de donner une aura au Président de la CNAF pour un processus qui ne s’arrêtera pas là; après la fusion départementale, nous assisterons à des mutualisations régionales puis intra-régionales à l’exemple de la Poste, d’EDF GDF, de France Télécom, des ASSEDIC ou du Trésor Public, en un mot : tout ce qui touche au service public. Les CAF risquent de devenir des agences de l’enfance et de la famille.

Il ne s’agit pas en l’occurrence, comme on tente de nous le faire croire, d’une amélioration au service des allocataires mais bien de la mise en œuvre d'un choix comptable et politique imposé par l’Etat.

Comme le seul levier d’ajustement est la masse salariale, il aura pour conséquence la diminution du nombre d'emplois. Déjà, depuis un an, nous assistons au niveau de l’encadrement au jeu «des chaises musicales» entre Cholet et Angers. Déjà, nous savons qu'il n’y aura pas d’emploi supplémentaire, puisque la Caf de l'Anjou devra supprimer 8 postes en 2011.

Ces suppressions engendreront de nouvelles souffrances pour le personnel déjà très sollicité. Ainsi, par exemple, après le RSA arrive le RSA jeune et le suivi des loyers impayés.

Il faut noter que si la situation a été moins dramatique pour la Caf de l’Anjou que dans les autres caisses, c’est tout simplement parce qu’il a été fait appel chaque année à des CDD dont le financement a été

assuré en partie par le budget d’action sociale, ainsi pour 2009 un budget rectificatif de 150.000 euros a été transféré. Cet argent aurait du revenir aux allocataires pour, par exemple, la petite enfance ; il a été détourné de son objectif. Comment être favorable à la fusion des deux Caf du Maine et Loire dont les conséquences seront les suppressions d’emploi et la disparition d'un Conseil d'Administration, celui de la Région Choletaise, dont les décisions en matière d'action sociale ont permis de satisfaire des besoins sociaux collant à la réalité des familles du territoire? L'argument de limiter les déficits sociaux ne tient pas quand ceux-ci sont créés par l’état et quand on agit sur un coût de gestion qui ne dépasse pas les 3%. Ni l'Etat, ni aucune structure ou organisation gérant des fonds publics ne peut se vanter, à l'instar de notre Sécurité Sociale, de redistribuer plus de 97% des fonds recueillis.

Les recettes diminuent, ces pertes sont engendrées par la crise économique et les cadeaux aux entreprises, sans retour en matière de développement de l'emploi et des salaires. Les exonérations vont atteindre cette année 31,5 milliards d’euros, sans qu’il soit prouvé qu’elles apportent un mieux à l’économie du pays, dixit la Cour des Comptes.

Aujourd'hui, face aux besoins des familles, face à l’aggravation de la précarité, il est nécessaire de développer la protection sociale, soutenir au plus près l'enfant et les parents. La richesse créée dans notre pays doit aussi servir à financer cela.

Les administrateurs CGT continueront d'agir pour une réelle justice sociale, pour la satisfaction des besoins des allocataires. »

Fusion des CAF Angers/Cholet : Le 18 Juin 2010, la convention est signée

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Module de 3 jours

« Les risques psychosociaux/ santé mentale au travail »

«««« Comprendre, prévenir et agirComprendre, prévenir et agirComprendre, prévenir et agirComprendre, prévenir et agir »»»»

Formation syndicale du 6 au 8 octobre 2010

Depuis ces dernières années, les risques psychosociaux, c'est-à-dire les risques professionnels qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés, constituent une préoccupation forte des organisations syndicales. La nécessité de construire une action syndicale répond à la dégradation croissante des conditions de vie des salariés au travail : d’une part le sentiment de « mal-être, de souffrance au travail » voire de pathologies (maladies, dépressions, etc.) s’est renforcé, d’autre part les ruptures dans la relation contractuelle de travail (licenciements, démissions, etc.) en lien en particulier avec le « harcèlement » ont considérablement augmenté ; au coeur de ces questions, l’organisation du travail et la gestion du personnel. Dans ce cadre et au-delà de la description des situations, il est indispensable d’aider les acteurs syndicaux à occuper « leur place » - qui n'est ni celle d'un médecin, d'un psychologue ou d'un avocat – et à exercer leur mission « d’étude et de défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs »

afin de mettre en travail cette souffrance pour, patiemment, tenter de la transformer en action. Les témoignages, l’analyse des expériences, l’apport des sciences du travail (économie, sociologie, droit, médecine, psychologie du travail), la réflexion sur de nouveaux cadres d’action syndicale et de coopération entre acteurs et institutions internes et externes à l’entreprise se révéleront très utiles pour la mise en oeuvre de cette démarche.

Objectif A la fin de la session, les stagiaires seront en capacité :

���� de repérer le processus d’émergence des risques psychosociaux dans le contexte des rapports sociaux de travail, ���� de développer une démarche syndicale de prévention des risques et d’action.

Public Militants ayant des responsabilités dans leur organisation (syndicat, UL, UD, FD) et /ou d’IRP (DP,

CHSCT, CE), de conseillers (prud’hommes, du salarié).

Contenu ���� Décrire et comprendre les situations ���� Réfléchir à une démarche d’action syndicale ���� Mettre en oeuvre une démarche d’action syndicale : Agir, de l’individu au collectif

Inscrivez-vous dès à présent en complétant le talon ci-dessous :

�- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

NOM, Prénoms : ……………………………………………………..

Syndicat :……………………………………………………………...

Je m’inscris à la formation « Les risques psychosociaux » qui aura lieu du 6 au 8 octobre 2010 à l’Union Locale CGT Région Choletaise.

A Cholet, le ………………………. Signature :

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Formation Syndicale de l’Union Locale

pour le 2ème semestre 2010

La formation syndicale CGT existe pour permettre à tous les syndiqués, et notamment les nouveaux, de prendre toute leur place dans la CGT, d'être en capacité d'assumer leurs responsabilité syndicales ou leurs mandats d'élus. Les employeurs ou ceux qui les représentent sont formés pour défendre les intérêts

financiers des actionnaires sur le dos des salariés. Acquérir les connaissances pour défendre les intérêts des travailleurs, être en capacité de les mettre en oeuvre, savoir utiliser la CGT comme outil de conquête collective, voici quelques objectifs contenus dans la formation syndicale CGT.

Délégués du Personnel – les 30 septembre et 1er octobre

Destinée aux délégués du personnel, cette session a pour but de permettre à chaque participant d’avoir les moyens d’exercer au mieux son mandat. Nous visons l’acquisition par les stagiaires des capacités suivantes : connaître les missions des D.P., savoir chercher dans le code du travail les articles en rapport avec celles-ci, situer son activité en tenant compte des éléments du débat actuel sur la nature des garanties collectives (nature du code du travail, hiérarchie des normes, principes de faveur…) et de la démarche syndicale, connaître la démarche revendicative de la CGT ancrée sur la satisfaction des besoins sociaux, savoir préparer, participer et rendre compte de la réunion avec l’employeur.

Négociations annuelles obligatoires – les 21 et 22 octobre

Il s’agit de permettre aux militant-e-s à l’entreprise d’acquérir des éléments immédiatement mobilisables pour investir les négociations annuelles obligatoires selon la démarche syndicale CGT. Cette formation s'adresse aux militants d’entreprises qui ont à participer aux négociations, qu’ils soient élus du personnel ou dirigeants de leurs syndicats. A l’issue de cette action de formation, les participants seront capables de construire un projet d’action qui permette d’aboutir à la signature d’un accord de négociations annuelles obligatoires, dans leur entreprise, selon la démarche syndicale CGT.

Feuille de paie et Garanties collectives – les 2 et 3 décembre

Ce stage s'adresse plus particulièrement aux délégués syndicaux, élus du personnel et militants des syndicats d’entreprises privées ou du secteur public, mais il est ouvert à tous les syndiqués. A l’issue de cette action de formation, les participants seront capables de décrypter leur feuille de paie et connaître concrètement les champs revendicatifs qui s’en dégagent (salaires, qualifications, classifications, conditions et organisation du travail, durée du travail, garanties collectives, salaire socialisé, protection sociale, fiscalité...) pour proposer et construire des initiatives revendicatives et de syndicalisation.

Pour mieux connaître la Formation Syndicale CGT, visitez le site www.formationsyndicalecgt.fr/

--�-------------------------------------------------------------------- Bulletin d’inscription

À retourner à l'Union Locale CGT, 81 rue Alphonse Darmaillacq à Cholet

Nom de la formation :

Nom, prénom :

Adresse :

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Parc de la Begraisière

Fête des Retraités CGT Organisée par l’USR CGT 44

Au programme :

14 h Meeting avec Bernard THIBAULT 15 h Spectacle :

1ère partie « Jolie Môme » (chansons théâtralisées, compositions révolutionnaires, reprises et instruments)

2ème partie en vedette :

EMILE & IMAGE

Tous les grands succès des années 80/90 (Rio de Janvier, ville Lumière, etc…)

Avec EMILE, chanteur du groupe GOLD

Inscrivez-vous IMPERATIVEMENT avant le mercredi 7 Septembre

La participation est de 30 €/pers. (transport, entrée, repas compris) ou 20 €/pers. (transport, entrée, sans repas)

Bulletin d’inscription à retourner avec un acompte de 20 €/personne à l’ordre de USLR (UL CGT 81, rue Darmaillacq, 49300 CHOLET)

Nom / prénom : ……………………………………………………….. Adresse : ……………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Tél. Domicile :…………………………………………………………. Tél. portable : …………………………………………………..

ATTENTION !!! Pour la restauration, vous avez le choix entre deux menus :

« Moules frites » ou « Coq au vin », alors remplissez bien la suite du bulletin ci-dessous :

Nombre de personnes : SANS repas

Nombre de personnes : AVEC repas : Moules frites Coq au vin

Départ parking de l’UL, rue Darmaillacq, 9 h 30

����

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La rentrée de septembre s'annonce bien pour LSR Cholet. Nous signons la convention avec le Centre Social et culturel pour y établir notre siège et une permanence les jeudis, de 14 à 17h : accueil, renseignements, adhésions, inscriptions, jeux de société, tricot...

Nous invitons tous les retraité(e)s intéressé(e)s, le 16 septembre, à 15 h 30, pour fêter cette ouverture et présenter les projets du dernier trimestre 2010 :

Mardi 28 septembre : St-Laurent de la Plaine, le matin visite des charpentes Perrault, l'après-midi

visite du Musée des Métiers, commencé dans les années 1960 à partir d'une brouette et de quelques outils, enrichi depuis des donations d'Anjou et de nombreuses régions de France. A 17 heures, visite guidée de St-Florent-le-Vieil, histoire de la ville et de l'Abbaye depuis le VIème siècle.

Dimanche 17 octobre : le vignoble du Layon, visite guidée d’une heure et demie dans les

coteaux de Bonnezeaux, puis dégustation et repas du terroir, au cœur des barriques.

Lundi 18 octobre : visite chez nos amis de LSR Le Mans pour la conférence-débat sur les

bienfaits et les méfaits du vieillissement, avec Hervé Le Bras, démographe, et P-Y Chanu.

Samedi 23 octobre à 11 heures au Musée : visite guidée pour LSR de l'exposition Odon.

Lundi 15 novembre : conférence-débat « vieillissement », avec les docteurs Costa et Waks.

Jeudi 18 novembre : visite guidée du vieux Angers, du Château, des tapisseries de « l'Apocalypse » et, l'après-midi, visite commentée « le Chant du Monde » de Jean Lurçat

En décembre : un événement musical poétique sera suivi du banquet de fin

d'année LSR.

Nous recueillerons aussi les propositions pour l'année 2011, les idées ou critiques ; nous sommes tous invités à être des participants actifs dans l'organisation collective des sorties visites et des activités réguliè-res : les randonnées du jeudi matin, les projets d'initiation à l'informatique, les sorties piscine, le rendez-vous des tricoteuses, les jeux, les sorties cinéma, aller danser, chanter... Et quelles initiatives devons-nous prendre collectivement pour aller voir des spectacles vivants : théâtre, danse, musique, les Folles Journées de Nantes, le festival des Arlequins, Estijazz… ? Et puis quoi faire pour rendre possible aux retraité(e)s, dont les revenus trop faibles ne leur permettent jamais de partir, l'accès aux séjours de la Bourse Solidarité Vacances et aux séjours Seniors en Vacances, en lien avec les efforts développés par la Fédération Nationale LSR. ?

Renseignements et inscriptions :

JeanJeanJeanJean----Marie Léger Marie Léger Marie Léger Marie Léger - 7 rue Archimède - Cholet ℡ ℡ ℡ ℡ 02 41 71 88 62

ou Gérard Clausier Gérard Clausier Gérard Clausier Gérard Clausier - 6 square des Erables – Cholet ℡ ℡ ℡ ℡ 02 41 46 00 95

ou MarieMarieMarieMarie----Claude Jadeau Claude Jadeau Claude Jadeau Claude Jadeau – 3 rue des Chapeliers – Cholet ℡ ℡ ℡ ℡ 02 41 62 19 78

ou Joseph Masson Joseph Masson Joseph Masson Joseph Masson – la Coupelle - route du May s/Evre – Cholet ℡ ℡ ℡ ℡ 02 41 65 13 84

Avec Loisirs et Solidarité des Retraités La rentrée aura lieu jeudi 16 septembre à 15 h 30 au

Centre Social et Culturel du Verger, rue du Bois Régnier

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Jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, on entend des propos qui étaient jusqu’à présent l’apanage de l’extrême droite. Le président de la République lui-même montre du doigt des communautés

et des groupes sociaux entiers, stigmatise les Roms, les Gens du voyage, les étrangers, les Français qui ne sont pas « de souche », les parents d’enfants délinquants, etc. Ce faisant, il ne lutte en rien contre la délinquance, qui est répréhensible pour tout individu sans distinction de nationalité ou d’origine : il met délibérément en cause les principes qui fondent l’égalité républicaine, alors que déjà une crise sociale et économique d’une extrême gravité menace la cohésion de la société tout entière.

L’ensemble des citoyens de ce pays est appelé à manifester publiquement son opposition aux stratégies de stigmatisation et de discrimination et aux logiques de « guerre » qui menacent le « vivre ensemble ». A cet effet, une pétition est disponible en ligne et un grand rassemblement citoyen à l’occasion du 140ème anniversaire de la République aura lieu le samedi 4 septembre Place de la République à Paris, à 14 h00, et partout en France, pour dire ensemble notre attachement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité qui sont et qui resteront notre bien commun.

« Un départ groupé est prévu à Cholet le 4 septembre à 9 h 15, parking de la Bourse du Travail »

Consulter le site cgt.fr : http://cgt.fr/spip.php?article37643 Pétition en ligne : http://nonalapolitiquedupilori.org/

L’Europe est le continent le plus touché par les effets de la crise. Depuis l’automne 2008, des

millions d’emplois y ont été détruits et plusieurs pays de l’UE seront frappés par la récession une deuxième année consécutive en 2010, après une tragique année 2009.

Alors que les signes de la crise semblent encore loin de fléchir, les dirigeants européens, tant au niveau de la plupart des états membres qu’au plan de l’Union elle-même, ont fait le choix de politiques de rigueur et de récession, soucieux d’obtenir une bonne note des agences de notation et de donner des gages aux marchés financiers.

Le risque est grand de voir se développer encore davantage la surenchère anti-dépenses publiques, pour appuyer les mesures d’austérité s’attaquant aux retraites, aux garanties et à la protection sociales, aux services publics, … Ces mesures constituent pour de nombreux gouvernements, hier en Irlande, aujourd’hui en Grèce, demain au Portugal, en Espagne ou en France, les gages qu’ils souhaitent donner aux marchés financiers.

Face à ces logiques, il est urgent de construire une véritable solidarité européenne, au service des peuples, non subordonnée aux intérêts financiers et seule garante d’un réel progrès social à l’échelle du continent.

L’avenir de L’Europe ne peut pas se fonder sur la précarisation du marché de l’emploi et sur une spirale descendante de la protection sociale. Lors de son comité exécutif des 1er et 2 juin 2010, la CES a décidé d’engager une campagne contre les coupes sombres dans les dépenses publiques et pour plus de croissance. Une Euro-manifestation aura lieu le 29 septembre à Bruxelles.

Voir le site de la CES : http://www.etuc.org/frRassemblement

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Adoptée au congrès de la CGT en octobre 1906, la Charte d'Amiens donne au syndicalisme confédéral quelques-uns de ses traits spécifi-ques : la lutte des classes, la lutte quotidienne pour des améliorations immédiates mais aussi la lutte pour la disparition du salariat et du pa-tronat ainsi que l'indépendance vis-à-vis des organisations politiques.

Quelques mois auparavant, du 12 au 15 août 1906, le Congrès National de la Fédération Tex-tile se tient à Tourcoing, au cœur de l'Exposi-tion internationale des industries textiles. Char-les ARANDEL, pour la Chambre Syndicale des ouvriers blanchisseurs de Cholet, et Élie MO-RIN, pour la Chambre Syndicale des ouvriers tisserands de Cholet, sont délégués au Congrès. Une subvention de la commune pour financer les voyages est attribuée par le Conseil municipal à la condition de transmettre un rap-port.

L'arrivée à Tourcoing Elie MORIN nous décrit l'ambiance : « A notre arrivée à la g a r e d e Tourcoing à 9 heures du matin, nous sommes re-çus par le Comité d'organisation du Congrès. Aussitôt une manifestation s'organise, avec le concours de plusieurs musiques, composées des fanfares de l'Union de Lille, de la Paix de Roubaix, la Fraternelle de Mouscron, la Chorale Ouvrière de Mouscron (Belgique) et diverses autres sociétés avec leurs bannières musicales ou syndicales, le cor-tège ,que l'on peut évaluer à 600 personnes, se forme

et parcourt la Ville, allant toujours grossissant. On peut compter 1000 à 1200 personnes qui, au chant de l'Internationale, se dirigent vers l'académie de musique, où doivent se tenir les assises du Congrès. Là eut lieu la dislocation. »

Tensions entre les syndicats de Cholet

Dans le cadre du débat sur l'allocation du secrétaire fédéral, Victor RENARD, Charles ARANDEL exige de prendre la parole. Après plusieurs péripéties , il finit par l'obtenir : « Je dois vous dire que si je persistais tant à avoir [la parole], c'est qu'il s'est passé un fait lors de la venue du secrétaire fédéral faire une conférence à Cholet. Malgré que nous appartenions à la Bourse du Travail, que nous soyons fédérés, on ne nous invita pas à cette conférence, ce qui fit que nous fûmes interpellés à notre réunion trimestrielle. Je voulais déjà rappeler au secrétaire fédéral que pareille chose ne se renouvelle pas, qu'il devait nous aviser individuellement ou du moins s'assurer que le secrétaire de la Bourse du Travail nous ait convoqués. Je lui rappelai que nous étions en scission avec les membres du Bureau du Syndicat des Tisseurs parce que nous ne voulions pas être sous la domination des autoritarismes, que nous nous sentions capables de nous diriger nous-même, sans d'autres ouvriers qui nous ressemblaient, ne possédant pas plus d'instruction que nous, mais qui se croient beaucoup plus qu'ils ne sont. »

(suite page 16)

Académie de musique de Tourcoing

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(suite de la page 15)

A cela « le citoyen Renard réfute en quelques mots la protestation Arandel et déclare qu'il avait totalement oublié qu'il y avait un 2ème syndicat ad-hérent à la Fédération »

« Le citoyen Morin, délégué de la Chambre Syndicale des Tisserands de Cholet, demande la parole pour défendre celle-ci contre les attaques perfides et déloyales du délégué du Syndicat des Blanchisseurs. Il proteste énergiquement contre ces paroles et dit qu'il ne s'attachera pas à soupçonner le syndicat des blanchisseurs de mauvaise foi à l'égard de la Chambre syndicale des Tisserands. Il mettra seulement en cause son président qui, au contraire de ce qu'il vient de déclarer, cherche continuellement à l'immiscion dans les affaires du Syndicat des Tisserands, pour en arriver si possible à la désorganisation. »

Les rapports devant exister entre les organisations économique et politique du prolétariat

Élie MORIN, notre délégué choletais, décrit le débat sur ce point ainsi:

« Une discussion très longue s'engage à ce sujet. Le citoyen Renard donne lecture d'un long rapport sur cette question, dit qu'il est indispensable de se

concerter, et combiner avec les élus du Parti

Socialiste et la Confédération Générale du Travail,

pour obtenir la loi de huit heures, pour obtenir une

législation protectrice du travail, etc...

Le citoyen Desjardin de Paris combat cette

proposition, en disant qu'il ne faut pas introduire la

politique au syndicat. Dans le syndicat, il y a

différentes opinions, il ne faut pas froisser les

susceptibilités des camarades.

J'adjure le Congrès, dit-il, de ne pas entrer dans cette voie, qui pourrait nuire à la prospérité de nos associations. Plusieurs camarades discutent longue-ment de cette question et on passe au vote sur la proposition Renard » qui est adoptée par 45 syndicats (483 voix) contre 23 syndicats (182 voix). Il est décidé que le comité fédéral devra s'entendre toutes les fois que les circonstances l'exigeront, soit par délégations intermittentes

ou permanentes avec le Conseil Central du Parti Socialiste, pour faire triompher plus facilement les réformes ouvrières. Mandat est donné à ce sujet aux délégués qui représenteront la Fédération au Congrès Confé-déral d'Amiens.

Le dernier jour fut consacré à la visite de l'Exposition Internationale des Industries Textiles dont Charles ARANDEL écrira :

« il y avait de belles choses à voir. Il me serait difficile de vous énumérer tout l'outillage perfection-né qui s'y trouvait mais où mon attention s'est le plus portée, c'est un métier à tisser [où] quand un fil de chaîne casse, le métier s'arrête »

Epilogue

Dans le compte-rendu qu'il fit du Congrès Syndicaliste d'Amiens qui se tint du 8 au 14 octobre 1906, Émile POUGET indique que la proposition de la Fédération du Textile « a été la dominante du Congrès. En les mois qui le précédèrent, elle avait passionné les organisations syndicales et avait été copieusement discutée dans les journaux corporatifs. ».

Elle fut donc largement débattue et mise au voix. 34 syndicats votèrent pour , 774 contre et 37 s’abstinrent. La proposition de la Fédération Textile rejetée, il resta au Congrès de la CGT à définir l'orientation confédérale. Ce fut fait par la motion déposé par Victor Grif-fuelhes, secrétaire général de la CGT, adoptée par 830 syndicats contre 8 et 1 abstention. Cette motion portera, plus tard, le nom de Charte d'Amiens. Victor GRIFFUELHES

Sources :

���� Délibération du Conseil Municipal de Cholet du 18 août 1906 (AMC 1D11) ���� Rapport du délégué de la Chambre Syndicale des ouvriers blanchisseurs et apprêteurs de Cholet au Congrès de Tourcoing et Rapport du délégué de la Chambre Syndicale des ouvriers tisserands de Cholet au 8ème Congrès National de Tourcoing (AMC 6F5) ���� Émile Pouget – Le Congrès syndicaliste d'Amiens (Institut CGT d'Histoire Sociale)

Consulter également le site de l'Institut CGT d'Histoire Sociale : www.ihs.cgt.fr dans la rubrique « Documents »

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Nos camarades qui nous ont quittés

Joëlle BIOTTEAUJoëlle BIOTTEAUJoëlle BIOTTEAUJoëlle BIOTTEAU, militante militante militante militante de la de la de la de la cause cause cause cause desdesdesdes privés d'emploi privés d'emploi privés d'emploi privés d'emploi

Celles et ceux qui ont milité à ses côtés garderont le souvenir d'une camarade profondément humaine et attachante, porteuse de ses convictions et de son vécu. Elle avait rencontré la CGT par l'activité du Comité CGT des Privés d'Emploi qui s'appelait alors SOS Chômeurs. Aux côtés de Guy, de Colette, d’Évelyne, d’Élisabeth et d'autres militants, elle agissait pour la défense des droits des chômeurs, tant sur la défense de situations individuelles que sur le développement de l'action collective. Elle avait accepté de devenir administratrice CGT de la Caisse d'Allocation

Familiale de la Région Choletaise où, par ses connaissances des besoins de la petite enfance et des loisirs de l'enfant, elle portait les propositions de la CGT et défendait ardemment l'intérêt des allocataires et des familles sur ces sujets. A la demande de l'Union Départementale CGT, elle avait siégé à la Commission Paritaire ASSEDIC pour défendre les dossiers des chômeurs. Ses qualités l'avait amenée à présider cette commission. Joëlle était membre de la Commission Exécutive de l'UL, organisme dirigeant de la CGT du Choletais entre les congrès. Sa vision personnelle, exprimée de son accent chantant du Périgord, nourrissait le débat et participait activement à la prise de décisions. Son décès, survenu le 17 août dernier après une longue lutte contre la maladie, nous bouleverse tous. Joëlle repose à Beaupréau où elle vivait. La CGT exprime ses plus sincères condoléances à sa famille, son mari et ses enfants.

Gérard MORICEAUGérard MORICEAUGérard MORICEAUGérard MORICEAU, trésorier trésorier trésorier trésorier de la de la de la de la Section Section Section Section dededede Cholet Poste Cholet Poste Cholet Poste Cholet Poste

Notre camarade Gérard était de ces militants discrets mais actifs. Syndiqué de longue date, il avait pris la suite de Guy Barré à la trésorerie de section de la Poste de Cholet. Facteur reconnu pour ses qualités professionnelles, il faisait la tournée de centre-ville de Cholet (vers le début de la rue Nationale). Son activité sportive à l'ASPTT l'avait amené à former de nombreux jeunes footballeurs. C'est au cours d'un conflit majeur au niveau des facteurs de Cholet que Gérard avait dû prendre beaucoup plus de responsabilités militantes. C'est avec son calme caractéristique qu'il exposait avec force ses convictions et ses

engagements. Présent dans la plupart des manifestations interprofessionnelles choletaises, comme sur cette photo du 28 mars 2008 à l'appel de la CGT sur les retraites, Gérard était de toutes les luttes. Après un premier long combat victorieux contre le cancer, Gérard avait fait une rechute qui, début juillet, l'a emporté à l'age de 51 ans. Toute notre sympathie se porte vers sa famille, avec nos plus affectueuses pensées.

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No u s s omme s d e p l u s e n p l u s n omb reu x à u t i l i s e r I n t e r ne t p ou r c o m m u n i q u e r , s e d i s t r a i r e , s e documenter. Ce nouvel outi l peut permettre aux s y n d i q u é s C G T d e s ’ i n f o r m e r rapidement.

Voici quelques sites à consulter :

Droits, Libertés et Action JuridiqueDroits, Libertés et Action Juridique

Les salariés ont droit à une formation tout

au long de leur vie.

La Cour de Cassation, dans un arrêt du 23

octobre 2007, a rappelé, suite à la

contestation de salariés de leur licenciement

économique, le principe, contenu dans

l’article L.900-1 du Code du Travail

(ancienne rédaction), d’obligation nationale

de formation professionnelle tout au long de

la vie… permettant de maintenir les salariés

dans l’emploi… , de favoriser le développe-

ment de leurs compétences…

La loi du 14 Mai 2004 vise l’adaptation à

l’évolution du poste de travail et le maintien

de la capacité du salarié à occuper un

emploi.

L’arrêt confirme qu’au regard de l’obligation

de l’employeur, adaptation et maintien des

capacités, celui-ci commet un manquement

dans l’exécution du contrat de travail,

entraînant un préjudice qui doit être réparé.

La CGT revendique de longue date un droit

à la formation permanent, réalisée et

rémunérée comme temps de travail.

La formation doit favoriser la reconnaissance

professionnelle et permettre à tout salarié

d’atteindre en fin de carrière un niveau de

qualification supérieur, en garantissant

gratuitement la validation des acquis.

Dans les sociétés, 10 % des heures travaillées

doivent être consacrées à la formation et

faire l’objet d’un dialogue social renforcé

dans l’entreprise, dans les branches et dans

les régions.

Le plan de formation doit être décidé par la

négociation et sa mise en œuvre contrôlée

par les partenaires sociaux. Ainsi, libéré des

logiques patronales, chaque salarié doit

pouvoir accéder gratuitement à des actions

de formation qui vont renforcer son

parcours, une étape vers la sécurité

professionnelle.

WEB utile

www.cgt.fr assoc.orange.fr/ulcgtcholet/

www.atousante.com

���� Poids des luttes et privilèges

« Réformer, c’est bousculer les intérêts acquis ! ». Bien que prononcés à la veille du 14 juillet, symbole de la révolution française, les propos du Président de la République n’annonçaient pas une abolition des privilèges. Dans une France qui n’a jamais produit tant de richesse, où les profits continuent d’exploser, il y aurait pourtant, à condition d’un autre partage, de quoi combler les inégalités, de quoi faire justice aux plus démunis. Mais les réformes auxquelles le président et ses « ministres

intègres » se cramponnent, marquent au contraire une marche inversée au progrès social et humain. Un recul de société sans précédent. Mais, si d’aucuns affirment qu’il n’appartient pas à la rue de faire la politique, bien des précédents prouvent que les salariés, les retraités, les demandeurs d’emploi, unis dans l’action, peuvent faire capoter d’injustes réformes… Qu’un peuple rassemblé peut briser les privilèges au nom de l’intérêt général… Et que c’est en voulant ignorer les exigences et les cris de révolte qui montent de la rue qu’un pouvoir - fut-il de droit divin – peut aussi trouver sa fin ! ...

� � � � L’hôpital, c’est vital !

La loi Bachelot est « un projet d’organisation sanitaire et

non de financement ». Une santé à deux visages ?.. Le site internet du ministère de la Santé et des Sports permet d’obtenir quelques réponses. L’objectif est de « proposer

une offre de soins gradués de qualité, accessibles à tous

et satisfaisant à l’ensemble des besoins de santé ». Une loi véritablement « à la croisée de nombreuses

attentes » ?... Pas sûr… « Les textes posent le principe

d’un établissement par territoire » explique Dolorès Canezin, secrétaire régionale de la CGT Santé et Action Sociale de Midi-Pyrénées, « or, non seulement on

n’assistera pas à une addition des offres de soins mais à

leur diminution et on ouvre la porte à une privatisation à

outrance des activités ». Cette dernière réalité est palpable ; exemple en Haute-Garonne et dans le Tarn : « le CHU de Toulouse restera le CHU mais les cliniques

gagnent du terrain. Les activités de neurochirurgie, par

exemple, sont données aux établissements marchands

privés ! ». Mais, n’oublions pas que « le visage de l’offre

de santé publique sera celui qu’on imposera ! ». Sinon, adieu la liberté de choisir entre l’offre publique et l’offre privée ; bonjour l’éloignement des lieux de soins.

���� Liberté d’exploiter !

Le licenciement économique d’une salariée a été jugé sans cause réelle et sérieuse mais la Cour de Cassation lui a refusé la réintégration dans son emploi. Certes, dans notre droit du travail, rien n’oblige un employeur à réintégrer un salarié même s’il a été licencié abusivement. Seule, la nullité d’un licenciement peut avoir cet effet. Mais, dans cette affaire, la salariée invoquait l’article 6.I du pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels du 16.12.1966, selon lequel chacun a le droit de gagner sa vie par un travail librement choisi et accepté. Ainsi, la salariée considérait que le refus de réintégration de l’employeur portait atteinte à son droit à l’emploi. Pour justifier sa décision, la Cour de Cassation a estimé que la loi française a opéré « une conciliation

raisonnable entre le droit de chacun d’obtenir un emploi

et la liberté d’entreprendre de l’employeur à laquelle la

réintégration de salariés licenciés est susceptible de

porter atteinte ». Bigre !... La salariée concernée, âgée de 55 ans, a dû apprécier d’être ainsi sacrifiée sur l’autel de la liberté d’entreprendre ! Mais il est vrai que face à la liberté d’exploiter son prochain (pardon… « d’entreprendre »), tout autre principe semble devoir s’effacer, y compris celui de vouloir faire respecter les engagements internationaux signés par la France !

���� Commerce : les salariés ne sont pas en solde !

À l’occasion des soldes d’été, les salariés des commerces parisiens se sont mobilisés. Dans l’unité, en grève et dans la rue, ils ont défendu leurs acquis et réclamé des augmentations de salaire. Car, eux, s’estimaient déjà bradés : « Tous nos acquis sociaux sont en danger, on

amplifie de plus en plus les horaires d’ouverture, on fait

pression pour ouvrir les dimanches, on multiplie les

nocturnes »exceptionnelles »…, les conditions de travail

sont de plus en plus dures et les salaires, eux, restent c

ollés au plancher » Derrière le luxe affiché par les

enseignes, certains salariés dorment dans leur bagnole et

se douchent au boulot ». À 51 ans, après 30 ans passés à la caisse, « c’est 1.300 € nets mensuels ! Avec cette

politique de bas salaires, c’est la course à la prime, la

course à la nocturne : une fermeture à 21 heures étant

payée 25 € supplémentaires. La réalité, c’est une

progressive généralisation des situations de misère ! ».

L’intersyndicale a rendez-vous le 6 septembre pour lancer la suite des opérations.

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81 rue A. Darmaillacq à CHOLET