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Citadelle de Port-Louis (56) M la Compagnie des Indes Contact : Conservation : Edith Joseph [email protected] / Communication : Gwenc’hlan Broudic [email protected] Musée d’art et d’histoire de la Ville de Lorient

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  • Citadelle de Port-Louis (56)M

    la Compagniedes Indes

    Contact : Conservation : Edith Joseph [email protected] / Communication : Gwenc’hlan Broudic [email protected]

    Musée d’art et d’histoire de la Ville de Lorient

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    Mémoires d’éléphant du 10 juin au 26 septembre 2011musée de la Compagnie des Indes

    Pourquoi cette exposition ?

    Du Voyage aux Indes de Nicolo de Conti à L’Inde des Rajahs de Louis Rousselet, dès le 15e siècle, les récits de voyage suscitent curiosité et fascination pour l’exotisme, dont l’éléphant est l’une des figures emblématiques.

    Mémoires d’éléphant célèbre la présence des éléphants dans les collections du musée et met en scène documents graphiques, porcelaines, statuettes, textiles, peintures, objets mobiliers représentant celui qui fut longtemps considéré comme le roi des animaux.

    Cette exposition est également un clin d’œil au travail imposant que représente le premier récolement du musée, achevé en 2009. Qui mieux que l’éléphant, pourvu d’une grande intelligence, d’une mémoire prodigieuse et d’une légendaire sagesse pouvait symboliser ce travail d’érudition et de mémorisation des collections ?

    L’exposition couvre la période d’activité des Compagnies des Indes aux 17e et 18e siècles, tout en élargissant la proposition jusqu’à l’époque moderne.

    Afin de compléter le corpus propre au musée de la Compagnie des Indes et pour donner plus de relief à l’exposition, différentes institutions amies ainsi que quelques partenaires privés ont apporté leur concours en prêtant différentes oeuvres.

    Famille éléphant, W. Daniell, extrait de Tableaux pittoresques de l’Inde.Musée de la Compagnie des Indes.

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    Présentation de l’exposition

    L’éléphant en cinq thématiques :Un mammifère singulierOriginaire d’Afrique et d’Asie, continents lointains et mal connus, l’éléphant éveille la curiosité des hommes de sciences européens, qui l’associent à un animal merveilleux, étrange et sauvage.

    Une matière précieuse, l’ivoireL’ivoire de ses défenses est synonyme de luxe et les objets d’art issus de cette matière sont précieux.

    Un symbole du pouvoirDans les royaumes européens, son image de destrier princier venu des cours orientales se propage et la plupart des ménageries royales possède un spécimen.

    Un personnage mythiqueA l’image du sage et puissant «Ganesh» dans l’Inde védique, la mythologie asiatique est parcourue des exploits de Divinités éléphant dont les représentations locales ont fasciné les occidentaux.

    L’exotisme incarnéLa puissance de résonance qu’a l’éléphant dans l’imaginaire européen provoque la production de nombreux objets de commande aux 17e et 18e siècles.

    La mise en scèneChacune des thématiques est guidée par trois types d’objets : les productions locales, les productions destinées à l’export - objets « métissés » - et les productions européennes.Le visiteur est amené à distinguer les influences de styles et de factures selon la provenance de ces objets et leur destination. Les différences perçues aident à décrypter leur usage et apportent un regard croisé.

    Une interprétation contemporaineLes créations d’Eunji Kim-Peignard, artiste, et celles des étudiants de l’Ecole supérieure d’art de Lorient, apportent à l’exposition un aspect contemporain.

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    Autour de l’expositionDes animations de médiation sont prévues, avec des visites guidées de l’exposition, de la Citadelle, des musées de la Compagnie des Indes et de la Marine, de la ville de Port-Louis ainsi que des ateliers découverte pour jeune public.

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    Éléphants à Ceylan devant un temple à Amuradhapura, André Maire, 1938.Musée de la Compagnie des Indes.

  • Éléphant avec son éléphanteau, estampe.

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    « Aussi l’éléphant paroît surchargé de son propre poids : ses jambes ressemblent à quatre piliers mal dressés, qui soûtiennent son corps informe, dont le dos est voûté, la croupe ravalée et les flancs presqu’aussi renflés que les côtés. »

    Un mammifère singulier Eléphant à trompe accordéon d’Ambroise Paré, éléphant avec des dents, éléphant fripé comme le chien chinois shar-pei … les représentations naturalistes, ou supposées comme telles, offrent des descriptions parfois fabuleuses ou fantaisistes de l’éléphant. Elles circulent pendant plusieurs siècles avant la véritable étude scientifique faite par Cuvier au 19e siècle.

    L’exposition propose des illustrations extraites d’ouvrages scientifiques et de récits de voyages, qui replacent l’animal et sa découverte dans l’histoire naturelle du 16e au 19e siècle. Ces documents sont autant d’échos aux descriptions que propose le naturaliste Buffon1 en poste au museum d’histoire naturelle jusqu’en 1788 (voir ci-contre).

    Diderot et d’Alembert apportent leur point de vue au 18e siècle « En considérant l’éléphant relativement à l’idée que nous avons de la justesse des proportions, il semble être mal proportionné & mal dessiné, pour ainsi dire, à cause de son corps gros et court, de ses jambes roides & mal formées, de ses pieds ronds et tortus, de sa grosse tête, de ses petits yeux, & de ses grandes oreilles ».

    Au-delà des particularités physiques, certains auteurs attribuent de hautes vertus morales à l’éléphant, ainsi Paré nous parle de sa pudeur :

    « La femelle est beaucoup plus petite que le mâle […]. Pour consommer leurs amours, ils se retirent dans quelque lieu peu fréquenté, où ils restent jusqu’à la conception…[…]. Quelques auteurs ont écrit que les éléphants consommoient leurs amours comme les hommes et qu’ils évitoient et craignoient autant d’être aperçus dans cette occasion que pourroit faire le plus modeste de notre espèce. »

    Figure d’un Eléphant par Ambroise Paré, 1575.Service historique de la défense de Brest

    1 Histoire naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet du Roy. Tome XI, 1749. Texte établi, introduit et annoté par Stéphane Schmitt avec la collaboration de Cédric Crémière, Paris, Honoré Champion, 2007.

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    Une matière précieuse, l’ivoireéventails chinois, cabinet indo-portugais, statuette de mandarin... autant d’objets en ivoire, souvent précieux, que l’exposition donne à voir.

    La Compagnie des Indes est impliquée dans le commerce du « morfil », terme désignant l’ivoire, aux 17e et 18e siècles. Il figure parmi les marchandises d’Afrique au même titre que la gomme arabique, l’or et les animaux exotiques, sans oublier la traite humaine.

    Les côtes de l’Afrique de l’ouest (Golfe de Guinée) sont le théâtre d’un important commerce autour de l’ivoire. Celui-ci provoque des chasses actives d’éléphants qui alimentent une industrie du travail de l’ivoire florissante en France et en Angleterre. Les productions ne concernent pas uniquement les objets précieux mais également des pièces destinées à un usage courant (peigne, manche de couteau, brosse, boule de billard…) qui sont remplacées par le plastique au début du 19e siècle.

    J-F Laharpe2, en 1825, relate les pratiques commerciales sur la cote de l’ivoire de la manière suivante :

    « Les marchandises qui font la matière du commerce sont les étoffes de coton, le sel, l’or et l’ivoire. Les contrées intérieures

    derrière les Koakas fournissent une grande quantité de dents d’éléphans qui font le plus bel ivoire du monde. Elles sont achetées

    constamment par les Anglais, les Hollandais et les Français, quelquefois aussi par les Danois et les Portugais  ; mais depuis que le commerce de la Guinée est ouvert à toutes les nations, l’Angleterre en tire plus d’avantage que la Hollande.

    2 Abrégé de l’histoire générale des voyages. Tome troisième. 1825. Paris, Ménard et Desenne, fils.

    Cabinet en marqueterie, marqueterie sur âme

    de bois et ivoire tourné, 18e siècle.

    Musée de la Compagnie des Indes.

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    Le pays en fournit une si étrange quantité qu’il s’en est vendu dans un seul jour jusqu’à cent quintaux. Les Nègres racontent que le pays intérieur est si rempli d’éléphans, surtout dans les parties montagneuses, que les habitans sont obligés de se creuser des cavernes aux lieux les plus escarpés des montagnes et d’en rendre les portes fort étroites. Ils ont recours à toutes sortes d’artifices pour chasser de leurs plantations ces incommodes animaux ; ils leur tendent des piéges dans lesquels ils en prennent un grand nombre.

    Cependant on observe que cette quantité d’ivoire est fort diminuée, soit que les Nègres aient plus de négligence à chercher les dents, soit que les maladies aient emporté une grande partie des éléphans : l’une ou l’autre de ces deux raisons, jointe à la multitude de vaisseaux qui abordent sur la côte, a fait hausser le prix de cette marchandise. »

    Les défenses d’éléphant sculptées figurent parmi les objets précieux de la collection. Dans une partie de l’Afrique, l’éléphant est considéré comme le roi des animaux et

    comme un symbole de force et de sagesse. Les défenses sculptées sont porteuses de

    cette symbolique et se retrouvent dans le royaume Africain du Dahomey (actuel Bénin).

    En Chine, la sculpture sur ivoire est un art très ancien (6e siècle avant notre ère),

    mais l’extinction des éléphants combinée au développement du commerce maritime a pour conséquence l’importation d’ivoire d’éléphants

    d’Afrique puis une cession progressive de la production locale.

    Déesse du culte taoïste, ivoire, 18e - 19e. Dépôt du musée Cernuschi.

    Défense sculptée, Dahomey, ivoire, 18e siècle. Dépot du musée du Quai Branly.

    « [...] la principale raison qui

    rend l’ivoire si commun dans le même pays,

    est que tous les éléphans jettent leurs

    dents tous les trois ans ; de

    sorte qu’on les doit moins à la chasse des Nègres qu’au

    hasard qui les fait trouver

    dans les forêts. »

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    Un symbole de pouvoir en Europe et aux Indes orientalesCadeaux des rois destinés à éblouir et impressionner les destinataires, quelques éléphants d’Asie sont offerts aux différentes cours européennes et contribuent à accroître le légendaire de cet animal encore rare en Europe aux 17e et 18e siècles.

    Bien des auteurs décrivent la richesse et la splendeur des éléphanteries de la cour du grand Moghol ou de certains princes indiens ainsi que celles du Roi de Siam et de l’empereur de Chine. Leur puissance ne se mesure-t-elle pas au nombre d’éléphants entretenus ? Attribut régalien par excellence, l’éléphant est au service du pouvoir et le magnifie à l’occasion des activités royales suivantes : parades d’éléphants caparaçonnés, combats d’éléphants, chasse au tigre, exécution capitale, sans oublier l’art de la guerre à dos d’éléphants.

    Un attribut de prestigeCette splendeur princière qui entoure les éléphants et impressionne les Européens est décrite par le Père Tachard3 en 1619 : « M. Constance mena M. l’Ambassadeur voir l’Éléphant blanc, qui est si estimé dans les Indes et qui est le sujet de tant de guerres  : il est assez petit, et si vieux qu’il est tout ridé ; plusieurs

    Voyage au Siam des pères jésuites, Guy Tachard, Paris 1686.Musée de la Compagnie des Indes.

    3 Premier Voyage du Père Tachard, Paris, 1686, p 239.

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    Mandarins sont destinés pour en avoir soin, et on ne le sert qu’en vaisselle d’or ; au moins les deux bassins qu’on avoit mis devant lui étoient d’or massif d’une grandeur extraordinaire. Son appartement est magnifique, et le lambris du pavillon où il est logé est fort proprement doré. »

    Desvaulx4 observe, en 1777, de manière suivante les pratiques des princes moghols :« Les éléphants sont encore d’usage aujourd’hui dans les armées indiennes ; mais il servent plus pour la montre que pour le combat. Ce sont surtout les Mogols qui s’en servent. Il est de la grandeur de leurs chefs de n’aller que monté sur des éléphants superbement enharnachés. Ces grands officiers sont armés de plusieurs flèches et d’armes à feu, sans parler d’une longue lance qui dépasse de beaucoup la tête de l’éléphant. » «  [Les éléphants] servent encore dans les sièges pour enfoncer les portes des villes à coups de tête, c’est pour l’empêcher que quelquefois elles sont garnies en-dehors de fortes et longues pointes de fer. »

    Une « marchandise » encombranteLa Compagnie des Indes approvisionne la ménagerie royale de Versailles en animaux exotiques. En 1772 elle transporte à bord du vaisseau le « Gange  » un éléphant venu d’Inde accompagné par Joumone, son cornac. Jean-Bernard Lacroix décrit l’opération :

    « Deux jours avant le départ on procède à un important ravitaillement en prévision du trajet jusqu’en France. La consommation d’un éléphant est en effet énorme puisqu’elle atteint à l’âge adulte 50 kilogrammes de graine et fourrage par jour. C’est dire les quantités nécessaires même pour un jeune lorsque la durée du voyage est de plusieurs mois. La dépense atteint près de mille livres.

    4 Mœurs et coutumes des indiens, 1777, publié par Sylvia Murr, Ecole française d’Extrême-Orient, Paris, 1987.

    Croc de cornac Moghol, métal et bronze, 19e siècle.Musée de la Compagnie des Indes

  • Le « Gange » arrive en rade de Lorient le 14 décembre 1772 au seuil de l’hiver aussi décide-t-on de le [l’éléphant] garder à Lorient pour lui éviter les rigueurs du climat et ne pas prendre les risques qui ont coûté la vie quatre mois plus tôt au « sciagos ».

    Ainsi l’éléphant reste-t-il à Lorient pendant les six premiers mois de l’année. Sans doute, comme le rhinocéros 3 ans plus tôt, l’a-t-on placé dans les écuries de la Compagnie où il ne devait guère poser de difficultés de surveillance en raison de sa domesticité et de la compagnie du cornac. »

    « Le départ a lieu le 21 juillet. La lettre du ministre au commissaire général à Lorient datée du 6 septembre semble indiquer que le cornac est arrivé peu de temps avant et qu’il aurait donc mis entre un mois et un mois et demi pour se rendre à Paris accompagné d’un archer de la marine sans doute pour lui indiquer la route mais surtout calmer l’enthousiasme débordant les gens au passage de l’éléphant.»

    « Je vous préviens, Monsieur, écrit de Boynes, que je viens de faire compter au nommé Joumanne, indien qui a été chargé du soin de l’éléphant destiné

    pour la ménagerie du roy une somme de cent livres à compte du traitement de 50 livres par mois qui luy a été payé à L’Orient et qu’il paroit juste de luy continuer jusqu’à son rembarquement, ainsi vous aurés agréable de faire faire la retenue de cette somme sur ce que vous pourrés avoir à faire payer à cet indien lors de son départ.

    Il a reçu en outre une gratiffication de 150 livres que le roy luy a accordé sur sa cassette ainsi qu’au nommé Bombot et à l’archer de la marine qui ont accompagné cet indien, en considération des soins qu’ils ont

    pris de cet animal qui a été remis à la ménagerie du roy en très bon état. »

    Nabab passant une revue, JN Le Rouge, estampe, 1821.Musée de la Compagnie des Indes

  • Cour du Grand Mogol, estampe, 18e siècle. Dépôt de Mr Rio.

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    Un personnage mythiqueLa visite de l’exposition se poursuit dans l’évocation des récits mythiques liés à l’éléphant en Asie. Les artistes s’emploient à représenter avec ferveur et diversité les nombreuses et fabuleuses figures du dieu éléphant. Des oeuvres issues des arts indiens et chinois guident la découverte de ces univers et, au-delà, la perception qu’en ont les Européens par le biais des gravures. La figure bien connue de Ganesh est au centre de cette section. Il est dans l’Inde hindouiste le Maître-des-obstacles, le Seigneur-des-catégories et préside à toutes les classifications.L’histoire de Ganjendra Moksha, contée dans le Bhagavata Purana (ancien traité hindou) est également évoquée. Ce roi devenu éléphant est sauvé par sa ferveur envers le dieu Vishnu, il symbolise le pouvoir et la foi.

    Quenevadi fils d’Ixora, divinité des Indes orientale, B. Picart, estampe, 18e siècle. Dépôt de Mr Rio.

  • « Je te salue Seigneur-des- catégories. Tu es la seule forme visible du Principe. Tu es le seul créateur, tu es le seul soutien, tu es le seul destructeur, tu es, sans erreur possible le seul principe de toutes choses, le seul Soi véritable. »

    Ganapati Upanishad, II.

    Ganesha assis, Dépôt du musée du Quai Branly.

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    L’exotisme incarnéMémoires d’éléphant s’interroge sur les raisons de la sur-représentation de l’éléphant dans les documents et les œuvres du 18e siècle. Son aspect physique singulier, ses dimensions imposantes et sa puissance lui valent d’être l’objet d’une abondante représentation : c’est l’animal exotique par excellence. Sa présence, tel un sceau d’authenticité, se révèle nécessaire à l’iconographie descriptive des Indes Orientales et de l’Afrique. Les artistes se plaisent à représenter cet animal étrange que peu d’entre eux ont réellement vu.

    Ainsi l’éléphant est présent dans de nombreux cartouches de cartes de l’Inde ou de l’Afrique. Associé au singe ou au magot, il figure abondamment dans les chinoiseries des 18e et 19e siècles. C’est également lui que les amateurs se plaisent à faire entrer dans leurs collections à travers les porcelaines chinoises d’exportation et notamment les porte-encens.

    En pendant aux arts graphiques illustrant la période d’influence de la Compagnie des Indes, l’exposition présente un ensemble de peintures du 20e siècle telles que les oeuvres d’André Maire ou de Paul Jouve afin d’illustrer ces siècles de visions exotiques. L’éléphant est finalement un élément pittoresque de la représentation de l’Inde et de l’Afrique du 17e siècle au 20e siècle.

    Novissima et perfectissima Africae Descriptio

    I. Danckerts, 1698. Dépot de Mr Rio.

  • Le temple de Madurai, André Maire, gouache sur papier, 1938, Musée de la Compagnie des Indes

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    Une interprétation contemporaineL’artiste Eunji Kim-Peignard, propose un contrepoint contemporain à l’exposition, à travers ses oeuvres réinterprétant le combat d’éléphant, exposées dans le parc à boulets de la citadelle.

    Mémoires d’éléphant est également source d’inspiration pour les étudiants de l’Ecole supérieure d’art de Lorient. Ils confrontent des approches et des univers différents, aussi bien dans l’évocation de l’animal, de sa symbolique ou encore sur la notion de mémoire.

    Autour de l’exposition De nombreuses animations sont proposées à l’occasion de Mémoires d’éléphant pour les petits et les grands.

    VisitesDu 1er au 23 juillet et du 22 août au 26 septembreExposition Mémoires d’éléphant tous les dimanches à 15h.

    Du 24 juillet au 21 aoûtExposition Mémoires d’éléphant, tous les jours à 15h.La Citadelle et ses musées: découverte de la Citadelle et visite des musées de la Compagnie des Indes et de la Marine, tous les jours sauf mardi et vendredi à 17h.La ville de Port-Louis : un parcours historique pour découvrir la cité, ponctué de clins d’oeil à l’exposition Mémoires d’éléphant, les mardis et vendredis à 17h.

    Activités jeune publicAteliers découverte de l’éléphant, avec déambulations et jeux autour de l’exposition, les mardis et vendredis à 15h.Raconte-moi le musée de la Compagnie des Indes : visite familiale, avec un livret pour les enfants, les mardis et vendredis à 17h.

    Renseignements auprès du Service de l’animation de l’architecture et du patrimoine au 02 97 02 23 29.

    Visites guidéesPlein tarif : 7,50 €, Réduit : 6,20 €,12-18 ans : 3 €, Moins de 12 ans : gratuitAtelier jeune public : 2,50 €

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    Un livret accompagnant l’exposition fait la part belle aux images et aux textes d’auteurs anciens qui entrent en parfaite résonance avec les représentations ou les œuvres présentes dans l’exposition : Marco Polo, Ambroise Paré, Buffon, Pyrard de Laval, Thévenot, Tachard, John Bell sont à l’honneur …

    LocalisationMusée de la Compagnie des Indes, Citadelle de Port-Louis,Avenue du Fort de l’Aigle 56290 Port-Louis Tél. 02 97 82 19 13 - http://musee.lorient.fr

    Horaires > du 2 mai au 31 août 2011 : 10h - 18h30 tous les jours> du 1er septembre au 15 décembre 201113h30 - 18h sauf le mardi

    Tarifs (renseignements au 02 97 82 56 72)> Le billet d’entrée donne accès à la Citadelle, au musée de la Compagnie des Indes, au musée national de la Marine.Plein : 6 €Réduit : 4, 50 €Gratuit : moins de 26 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, enseignants et militaires en activité (Union européenne), justificatif requis.

    Partenaires Ecole supérieure d’art de Lorient, Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), Paris.

    Les prêteurs Musée national des arts asiatiques, Musée Guimet, Paris,Musée d’art et d’histoire de la ville de Saint-Denis,Musée des arts décoratifs de l’océan indien, la Réunion,Musée d’Agesci, Niort,Service historique de la défense de Lorient,Service historique de la défense de Brest,Prêteurs privés.

    Citadelle de Port-Louis (56)

    M

    la Compagniedes Indes

    Musée d’art et d’histoirede la Ville de Lorient

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    la Compagniedes Indes

    lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche

    15h Mémoires d’éléphant- Mémoires d’éléphant- Atelier jeune public

    Mémoires d’éléphant

    Mémoires d’éléphant

    - Mémoires d’éléphant- Atelier jeune public

    Mémoires d’éléphant

    Mémoires d’éléphant

    17hLa Citadelle

    et ses musées

    - La ville de Port-Louis- Raconte-moi le

    musée…

    La Citadelle et ses

    musées

    La Citadelle et ses

    musées

    - La ville de Port-Louis- Raconte-moi le

    musée…

    La Citadelle et ses

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    La Citadelle et ses

    musées

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    Rendez-vous au musée de la Compagnie des Indes

    ou devant la citadelle et bon voyage !

    Les visites en résumé :

    Renseignements :visites guidées 02 97 02 23 29musée 02 97 82 19 13billeterie 02 97 82 56 72

    Crédit photo : R. Le Gall, Y. Boëlle, G. BroudicConception maquette : Imprimerie municipale de Lorient