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N° 02 - Lundi 28 Février 2011 Hommage posthume à Sotigui Kouyaté Ses œuvres lui survivront S otigui Kouyaté est une icône incontestée et émé- rite du septième art africain, voire mondial. A ce titre, l’Association des critiques de cinéma du Burkina (ASCRIC-B) et l’Association des acteurs de cinéma du Burkina (ABCC), à la faveur de la 22ème édition du FESPACO, lui ont rendu un hommage bien mérité en présence de sa famille. Au-delà de Sotigui Kouyaté, c’est la mémoire de tous les disparus du monde du cinéma que le FES- PACO a salué. Celui dont une forte délégation de cinéastes, de comédiens et d’amis ont honoré la mémoire est connu sous plusieurs noms : « pierre angulaire de la comédie africaine », « porte-dra- peau de la rigueur et de l’excellence », « passeur au cœur généreux », « le fils de la parole vivante », « sage à la bonté sans égal »... Sotigui Kouyaté a porté plusieurs casquettes dans sa vie. Il a été notamment footballeur, acteur, chanteur, danseur, musicien, compositeur. Les critiques africains de cinéma envisagent éditer un ouvrage sur la vie de ce grand homme. En rappel, Sotigui Kouyaté a tiré sa révérence au monde le 17 avril 2010 à Paris. Hermann GOUMBRI L’année 2010 a vu la disparution de figures marquan- tes du cinéma africain dont Sotigui Kouayté. Le FES- PACO lui a rendu un vibrant hommage le dimanche 27 février 2011 au cimetière de Gounghin. La cérémonie riche en émotions a eu lieu en présence de la famille du disparu, du représentant du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Francophonie ainsi qu’une délé- gation de cinéastes et de comédiens.

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N° 02 - Lundi 28 Février 2011

Hommage posthume à Sotigui Kouyaté

Ses œuvres lui survivront

Sotigui Kouyaté est une icône incontestée et émé-rite du septième art africain, voire mondial. A ce

titre, l’Association des critiques de cinéma duBurkina (ASCRIC-B) et l’Association des acteursde cinéma du Burkina (ABCC), à la faveur de la22ème édition du FESPACO, lui ont rendu unhommage bien mérité en présence de sa famille.Au-delà de Sotigui Kouyaté, c’est la mémoire detous les disparus du monde du cinéma que le FES-PACO a salué. Celui dont une forte délégation decinéastes, de comédiens et d’amis ont honoré lamémoire est connu sous plusieurs noms : « pierreangulaire de la comédie africaine », « porte-dra-peau de la rigueur et de l’excellence », « passeurau cœur généreux », « le fils de la parole vivante», « sage à la bonté sans égal »... Sotigui Kouyatéa porté plusieurs casquettes dans sa vie. Il a éténotamment footballeur, acteur, chanteur, danseur,musicien, compositeur. Les critiques africains decinéma envisagent éditer un ouvrage sur la vie dece grand homme. En rappel, Sotigui Kouyaté a tirésa révérence au monde le 17 avril 2010 à Paris.

Hermann GOUMBRI

L’année 2010 a vu la disparution de figures marquan-tes du cinéma africain dont Sotigui Kouayté. Le FES-PACO lui a rendu un vibrant hommage le dimanche 27févr ier 2011 au cimetière de Gounghin. La cérémonieriche en émotions a eu lieu en présence de la familledu disparu, du représentant du ministre de la Culture,du Tourisme et de la Francophonie ainsi qu’une délé-gation de cinéastes et de comédiens.

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FFEESSPPAACCO O

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Evénément Evénément

Achaque édition du FES-PACO, les cinéastes

sacrifient à un rituel initiépar Sembène Ousmane quiest la cérémonie de libation.Cette tradition s’est dérouléeà la place des cinéastes ledimanche 27 février. Ils étaient nombreux, lescinéastes venus se recueillirà la mémoire de leurs collè-gues disparus. Le réalisa-teur Burkinabé GastonKABORE mentionnera quecette cérémonie d’hommagequi se veut très simple per-met tout de même de poserde grands actes. Dans sonadresse, il a rendu unvibrant hommage auxcinéastes qui ont quitté cemonde.Au cours de la cérémonie,Gaston KABORE dira quel’esprit de Sembène

Ousmane continue de guidertous les cinéastes. « Tout ceque nous faisons entre dansle cadre de l’esprit desdevanciers » ajoutera-t-il. A sa suite, MounirBoughédir, notera que lecombat du cinéma africainest une quête perpétuelle.Cette lutte est un flambeauqui se passe de générationen génération. C’est poursymboliser cette gigantes-que œuvre permanente ducinéma africain qu’unmonument a été érigé à laplace des cinéastes en 1987à Ouagadougou.La conception du monumenta été inspirée par les outilsde travail des cinéastescomme la caméra et lesbobines de films.

Firmin OUATTARA

Le partenaire du FFespaco NewSS

Cérémonie de libationEn souvenir des devanciers

Le Ministre de la Culture, du Tourisme et de la Francophonie a effectué un bref pas-sage au siège du FESPACO le dimanche 27 février. Lors de cette visite, Filippe

SAVADOGO, était accompagné de l’invité d’honneur de cette 22ème édition ElikiaM’bokolo et du président du comité national d’organisation, Stanislas Meda.

Les cinéastes étaient nombreux à la place des cinéastes pour honorer la mémoirede leurs pairs disparus.

Le Ministre de la Culture au siège du FESPACO

Le Ministre et les membres de sa délégation ont visité entre autres, le stand du Niger.

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S ur l’avenue Mgr Thévenoud qui mène à la placedes cinéastes, se dressent des statues grandeur

nature de cinéastes. Cette avenue appelée colonnedes Etalons a vu en 2009 l’implantation des sta-tues de Sambène Ousmane et de Idrissa Ouédraogo.A travers cette initiative, le FESPACO entend ren-dre un hommage aux lauréats du FESPACO de leurvivant. «Cette colonne permettra de valoriser aufur et à mesure les étalonnés du Festival, afin qu’atravers eux le cinéma africain soit honoré » a pré-cisé le président du comité d’organisation StanislasMéda. Pour lui cette colonne des Etalons vient enrenfort au monument de la place des cinéastes.Pour cette 22ème édition, grâce au Soutien del’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine(UEMOA) et de ECOBANK (Burkina) la colonnesera enrichie par les sculptures des réalisateurs bur-kinabè Gaston KABORE et du MalienSouleymane CISSE.

Mariam OUEDRAOGO

EvénémentEvénément

Directeur de publicationMichel OUEDRAOGO

SuperviseurGervais HIEN

CoordonnateurJim Moumouni OUATTARA

Redacteur en chefHamado NANA

Maquette & Mise en pageFerdinand DABIREAbdoulaye DAME

Demba DIALLOB. Issa Daniel BAMBA

RedactionOumarou MOGMENGA

Hermann GOUMBRIFirmin OUATTARA

Thierry OUEDRAOGOBoukary NITIEMAPatrice KABORE

Mariam OUEDRAOGOFlavien BATIONO

TraductionBahisimine YOUL

Cathérine Prudence KPODADamatou BAGRE/COLOMPARE

Audrey KPOBLYRasmané KABORE

Sam COLESonia TAMINI

Opératrices de saisieRihanata OUEDRAOGO

Hazara IRAAminata RAMDE

ImpressionIndustrie Grafic du Faso

(IGF)Tél . : 50 34 29 75Fax : 50 34 22 13

Email : igf@fasonet .bf

FESPACO NEWS

Colonne des EtalonsGaston Kaboré et Souleymane Cissé

à l’honneur en 2011

FFFFllllaaaa sssshhhh BBBB aaaacccckkkk

Lauréats des Etalons de Yennenga

1985 = Brahim Tsaki de l'Algérie avec « histoire d'une rencontre »

1987 = Med Hondo de la Mauritanie avec « Saraouinia »

1989 = Kwaw Ansah du Ghana avec « Héritage Africa »A suivre…

La colonne des Etalons sur l’avenue Mgr Thévenoud.

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FocusFocus

8h : Projection de presse au Ciné Burkina et au CinéNeerwaya

8h-18h : MICA sur le site du SIAO

09h-19h : Projection à la carte (MICA) à la Direction géné-rale de la coopération

10h-12h : Ouverture des débats forum à l’hôtel Azalaï

11h : Ouverture Espace jeunes sur le site du SIAO

12h30 : Déjeuner TV5 MONDE-CANAL+AFRIQUE enl’honneur des réalisatrices et actrices africaines à l’hôtel

Azalaï Indépendance. (Sur invitation)

16h : Projections de films au Ciné Burkina et au CinéNeerwaya

19h : Cocktail TV5 MONDE-RFI-AEF-OIF à l’hôtelSilmandé

20h30 : Projections de films dans les salles de cinéma

22h 30 : Projections de films dans les salles de cinéma

23h-03h : Nuits musicales du FESPACO au siège du FESPACO

Programme général du lundi 28 février 2011

La 1ère édition de la journée de laTélévision africaine(JTA) s’est ténue

le 27 février 2011 à Ouagadougou. De 14h à 22h, 07chaines privées de télévisionont diffusé des programmes en direct deAzalaï hôtel Indépendance, en direction deplus de 100 millions de téléspectateurs.Les organisateurs de l’évènement ontsitué les hommes de média sur les objec-tifs de cette initiative originale, première

du genre en Afrique, dans la soirée dudimanche 27 février au cours d’une confé-rence de presse. Le 27 février, les téléspectateurs de GolfTV (Bénin), Canal3 ( Burkina Faso),Renaissance TV (Burundi),STV2(Cameroun), DRTV (CongoBrazzaville), RTT (Niger), 2STV(Sénégal) ont pu suivre sur leurschaînes un ensemble d’émissions entrant

dans le cadre de la 1ère journée de laTélévision africaine. Ces télévisions sonttoutes membres de l’APPTAl’Association privée des Producteurs etTélévisions d’Afrique. Le programme quis’est déroulé sans discontinuer pendant 9heures, se voulait un panorama de la pro-duction africaine avec des contenus sur lapolitique, l’économie, la culture, le sport,la musique, les séries, les longs métra-ges… Le projet de la JTA, vieux de 2 ans,s’est concrétisé à cette 22è édition duFESPACO au grand bonheur des initia-teurs que sont l’APPTA, l’UnionEuropéenne, le Groupe des Etatsd’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique(ACP) et Canal France International(CFI). Au regard de l’engouement suscitépar cette 1ère JTA, l’ambition des organi-sateurs est de le pérenniser afin quel’Afrique puisse véritablement imprimersa marque dans l’univers audiovisuelmondial. Pour le Président de l’APPTA,Mactar SYLLA, c’est un défi impératif àrelever.

Arsène Flavien BATIONO

Journée de la Télévision Africaine7 chaines en direct pour 100 millions de téléspectateurs

Les animateurs de la Conférence de presse.

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision deOuagadougou (FESPACO) est une occasion pour les diffé-rents ciné-clubs disséminés à travers le Burkina Faso demontrer qu’ils sont un maillon important dans le processusde développement du cinéma. Véritables creusets d’initia-tion et d’apprentissage de l’art cinématographique dans leslycées, collèges et écoles supérieures, les ciné-clubs se sontregroupés en 2010 au sein d’une fédération. Les ciné-clubs

sont soutenus par la Cinémathèque africaine deOuagadougou avec notamment des projections de films aucours de leurs activités. Les ciné-clubs seront présents au FESPACO avec des standsau pavillon marron du Salon international de l’artisanat deOuagadougou (SIAO) du lundi 28 février au vendredi 4 mars2011.

Hermann GOUMBRI

Les ciné-clubs en scène

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Point de mirePoint de mire

Werewere Lyking et Nserel NJock Diopforment un groupe artistique. Elles l’onbaptisé « les Reines mères ». Le concepttraduit le fait qu’elles sont d’abord desmères, ensuite parce qu’elles sont effecti-

vement des reines sur scène. Artistespolyvalentes, elles évoluent dans ladanse, la musique, la comédie et la pein-ture. Ambitieuses dans leurs âmes, lesreines mères ne sont pas toujours au

devant de la scène. La reine Nserel estmetteur en scène, alors que la reineWerewere s’investi dans la peinture.Convaincues de la nécessité de former larelève, elles s’investissent dans l’encadre-ment et la formation des jeunes. Dans leur centre de formation, le villageKi-Yi, basé à Abidjan, elles recrutent etforment des jeunes de 9 à 15 ans dansdivers métiers des arts. Plus de 700 jeunesont été formés par les reines mères.Aujourd’hui, certains d’entre eux sont desvedettes internationales, à l’image deMomo Mamadou, Boni Gnanoré, DogbéGnanoré, et King Mensha. Une journéedes Reines Mères au Fespaco se résumeà des rencontres amicales et profession-nelles dans la matinée, et des projectionscinématographiques dans la soirée.

Thierry Rolland OUEDRAOGO

C’est en réponse à ce phénomène qu’ila créé Mambone Distribution, son

entreprise d’édition et de diffusion. Elleest présente sur deux sites du festival : ausiège du FESPACO et à l’InstitutFrançais. Pour assurer la permanence deces deux stands, il a recruté et formé neufpersonnes qui sensibilisent sur la luttecontre la piraterie. « C’est la première

étape pour faire comprendre au publicl’importance de l’achat d’œuvres origina-les », explique-t-il.En plus de son action en faveur de la créa-tion artistique, il travaille conjointementavec les artistes pour favoriser la produc-tion d’œuvres cinématographiques etmusicales à des prix raisonnables. Ainsi,en une seule matinée du FESPACO, il a

réussit à vendre plus de deux cents exem-plaires originaux du fameux film « LeFauteuil » de Missa Hébié.Par ailleurs, il a crée un concept innovantpour compléter son combat contre la pira-terie : les points de vente de référence.Ces kiosques, dont il a lui-même réaliséle design, offrent à la vente des œuvresoriginales : films, documentaires, CDs etcassettes de musique. Toutefois, il déplore encore aujourd’hui lemanque de soutien qu’il a pu rencontrerdans le développement de ses activités.Jusqu’à présent, il n’a pas pu disposer definancements suffisants pour lancer sesactivités comme il le voudrait et seulsson amour du métier et sa volonté d’enfinir avec la piraterie lui permettent decontinuer son travail.Il fait appel aux politiques pour un appuià la lutte contre la piraterie. C’est le seulmoyen d’encourager réellement la créationartistique d’œuvres d’arts audiovisuelles etil faut donner les moyens aux structuresculturelles et aux artistes de mener leursactivités de création, de réalisation, depromotion et de diffusion des œuvres entoute sérénité.

Charlotte DIAGNE

Halte à la piraterie !Dépité par les conséquences dévastatrices de la piraterie sur la création d’œuvresd’arts audiovisuelles, Oumar Mambone s’emploie depuis 2004 à lutter contre cefléau.

Les points de vente de référence et leurs couleurs caractéristiques : vert et beige.

Des reines pas comme les autres au Fespaco

Les reines mères ne passent pas inaperçues au FESPACO.

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Point de mirePoint de mire

RRRR EEEE MMMM EEEE RRRR CCCC IIII EEEE MMMM EEEE NNNN TTTT SSSS

Pour leur contribution remarquable à la tenue et au succès de la 22ème édition, le Festival Panafricain duCinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) remercie les pays et institutions suivants :

L’UNION EUROPEENNE, L’ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE, LE MINISTERE FRANÇAIS DES AFFAIRES ETRANGERES, LA REPUBLIQUE DE CHINE ,L’UNESCO, UNICEF, RHÔNES ALPES,TV5, RFI, LA RADIO TELEVISION DU BURKINA, SIDWAYA, L’OBSERVATEUR PAALGA, LE PAYS, NOTRE AFRIQUE, ARTE, FASO-PLAST, AIR BURKINA, SODIBO, SONABEL, LONAB, AIRTEL, TELECEL, BANK OF AFRICA .

«Quand on va à un festival commele FESPACO, on souhaite faire

de belles rencontres qui pourraientdéboucher sur une collaboration fruc-tueuse, c’est-à-dire croiser le cheminde professionnels du cinéma et de latélévision dans l’optique que ceux-cipuissent vous engager comme comé-dienne dans leurs productions.

Je souhaite de tout cœur que cette22ème édition de la plus grande fêteafricaine du cinéma et de la télévisionse déroule bien de bout en bout, pournon seulement les professionnels maisaussi pour tous les festivaliers. Le nouveau look du siège du FES-PACO est fantastique et représentatifde l’image même du festival. J’espèrequ’au-delà de la période du festivalcet espace va toujours être bien entre-tenu et que des initiatives du mêmegenre continueront de voir le jourdans l’enceinte du FESPACO.»

PAROLE DE COMEDIENNE

Georgette Paré,comédienne burkinabé

« Cinéma africain, vidéo et impactssociaux des nouvelles technolo-

gies», c’est le thème du symposium orga-nisé par CODESTRIA à la faveur de la22ème édition du Fespaco. Cette organi-sation panafricaine qui s’investi dans lapromotion de la recherche en sciencessociales a choisi d’associer sa voix à celledu Fespaco pour dire que l’Afrique doitproduire et consommer ses propres ima-

ges. Dans ce sens, Carlos Cardozo, direc-teur du département de recherche deCODESTRIA explique que « Toutcomme le Fespaco, CODESTRIA penseque l’Afrique doit produire ses propresimages. Il s’agit de faire en sorte que leparadigme qui oriente la production desimages d’Afrique soient des paradigmesafricains, conçus par des experts africains». L’objectif du symposium est de discu-ter des enjeux de la production et de la dif-fusion des films en Afrique. Il regroupe denombreux chercheurs et étudiants venantdes quatre coins du monde. Ces deux joursde réflexion devraient permettre aux parti-cipants de répertorier les contributionspertinentes en vue de leur valorisation.Selon Carlos Cardozo, « CODESTRIApubliera un livre dans lequel seront consi-gnées les réflexions des participants.Aussi, il y a lieu de créer une associationde gens qui réfléchissent sur les films afri-cains ».

Thierry Rolland OUEDRAOGO

Symposium sur les impactssociaux des nouvelles technologies

Le présidium du symposium.

Carlos Cardozo, directeur du département derecherche de CODESTRIA