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TREMBLAY CÉLÈBRE LA MONTAGNE JEAN FERRAT magazine municipal d’informations locales de Tremblay-en-France N° 120 novembre 2010 DOSSIER UNE AUTRE VISION DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ÉQUIPEMENT LE CIRCUIT CAROLE SANS VISIBILITÉ EXPOSITION LES MÉCANIQUES POÉTIQUES D’EZ3KIEL HOMMAGE DU 27 NOVEMBRE AU 10 DÉCEMBRE TREMBLAY CÉLÈBRE LA MONTAGNE JEAN FERRAT Crédit photo : Agence France Presse

N° 120 TREMBLAY CÉLÈBRE LA MONTAGNE … Môme, C’est beau la vie, La Montagne, Que serais-je sans toi ?, Nuit et Brouillard, Potemkine, Camarade, Ma France, Les Guérilleros,

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DOSSIERUNE AUTRE VISION DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

ÉQUIPEMENTLE CIRCUIT CAROLE SANS VISIBILITÉ

EXPOSITIONLES MÉCANIQUES POÉTIQUES D’EZ3KIEL

HOMMAGE DU 27 NOVEMBRE AU 10 DÉCEMBRE

TREMBLAY CÉLÈBRE LA MONTAGNE JEAN FERRAT

Crédit photo : Agence France Presse

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J’ai souhaité que la ville de Tremblay rende un hommage particulier à Jean Ferrat, undes artistes marquants de notre temps. Le décès du chanteur Jean Ferrat m’a beaucoup touché, comme il a ému des millionsde personnes en France et dans le monde. Avec d’autres Tremblaysiens, j’ai assisté, le16 mars dernier, à ses funérailles, dans le petit village d’Ardèche où il vivait depuis denombreuses années, Antraigues-sur-Volane.Tous les Tremblaysiens sont ainsi conviés à participer à trois évènements. Le premier,dès la fin novembre, le samedi 27, à l’Odéon est organisé avec l'AOFA (Association pourl’organisation des foires et animations de Tremblay, présidée par Bruno Bracciale).Puis début décembre, le samedi 4, une rencontre est proposée à la médiathèque BorisVian avec l’un de ses paroliers et amis, Guy Thomas. Enfin, pour clore notablement cet hommage, un spectacle original et inédit estorganisé par la municipalité et le théâtre Louis Aragon, le vendredi 10 décembre authéâtre. L’occasion pour des chanteurs plus jeunes d’interpréter quelques-unes de seschansons et de s’exprimer sur ce que Jean Ferrat leur a apporté. Ces initiatives s’inscrivent naturellement dans la politique ambitieuse de lamunicipalité, menée depuis de nombreuses années, en matière culturelle. Les lieuxculturels emblématiques de la ville, comme le théâtre Louis Aragon, l’Odéon-ScèneJean-Roger Caussimon, la médiathèque Boris Vian accueilleront cet hommage à JeanFerrat. D’autres équipements municipaux lui ont rendu ou lui rendront égalementhonneur. Ce foisonnement culturel permanent de la ville est une des dimensions del’action municipale auxquelles je tiens le plus.Jean Ferrat, chanteur engagé a su, tout au long de sa carrière, mêler la poésie, l’amour,la vie, la tendresse, la lutte, la politique et l’histoire. De sa voix chaude, harmonieuse,charmeuse, il a touché un large public, lui qui ne chantait pas « pour passer le temps ».Il a toujours gardé cet esprit critique et frondeur auquel je suis, moi-même, trèsattaché. Son admiration pour Louis Aragon l’a amené à mettre en musique et à chanterquelques-unes des plus belles poésies de ce grand poète du XXe siècle.Ma Môme, C’est beau la vie, La Montagne, Que serais-je sans toi ?, Nuit et Brouillard,Potemkine, Camarade, Ma France, Les Guérilleros, Aimer à perdre la raison, JeanFerrat a composé plus de deux cents chansons qui s’inscrivent naturellement dans lemeilleur du patrimoine de la chanson populaire française. Il a su faire partager son amour de la poésie au plus grand nombre. Combien sommes-nous aujourd’hui à savoir fredonner des vers d’Aragon grâce à ses compositions ?L’ensemble de son œuvre a incarné, pour beaucoup, l’espoir d’un autre monde plusjuste, plus humain, plus beau.Il est bien naturel que Tremblay honore Jean Ferrat. De lui-même, il disait : « Je suistoujours en colère, c'est dans ma nature » ou encore « Je suis un homme libre et jechante ce que je ressens profondément.» Les Tremblaysiens sont nombreux à sereconnaître dans les espérances qu’il portait.

François ASENSIMaire de Tremblay-en-FrancePrésident de Plaine de FranceDéputé de Seine-Saint-Denis

ÉDITORIAL

JEAN FERRATUN ARTISTE LIBRE HONORÉ DANS NOTRE VILLE

> ENVIRONNEMENT4 000 ARBRES PASSENT AU CRIBLELa Ville expertise l’ensemble des essences présentesdans les rues, parcs et jardins… C’est la premièreétape du nouveau Plan de gestion du patrimoinearboré de la commune.

> ÉQUIPEMENTLE CIRCUIT CAROLE SANS VISIBILITÉLe circuit Carole est sérieusement menacé de fer-meture. Trente ans après sa création, le Conseilgénéral de Seine-Saint-Denis vient de décider deréduire sa subvention de fonctionnement de 90 % àla piste mythique des motards franciliens. Unemenace pour la survie de l’équipement, les 13 sala-riés du circuit et ses 20 000 utilisateurs annuels...

> EXPOSITIONMÉCANIQUES POÉTIQUESLe groupe EZ3kiel a développé un univers entrenostalgie et futurisme. Après leur exposition auPalais de la Découverte, 7 étonnantes installationssonores et vidéo interactives vont s’animer à l’Odéon, au théâtre Aragon et à la médiathèqueBoris-Vian, du 9 au 26 novembre. Petite visite guidée avec Yann Nguéma, bassiste et concepteurgraphique.

> TAC BASKETTOUJOURS SOUS LES PANIERS DE LA N2Sauvé des eaux grâce à un repêchage au cœur del’été, mais contraint de rebâtir un groupe dans l’urgence, le TAC basket a, paradoxalement, entaméplus serein le championnat de Nationale 2. Le maintien reste à l’ordre du jour de l’exercice2010-2011.

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PENDANT LES TRAVAUXLa mairie accessible depuis le boulevard de l’Hôtel-de-VilleActuellement et jusqu’au mois de mai 2011, en rai-son des travaux de rénovation de la place des Droitsde l’Homme, la mairie est exceptionnellementaccessible par le boulevard de l’Hôtel-de-Ville.Personnes à mobilité réduite, personnes âgées etparents utilisant une poussette peuvent ainsi utilisercet accès pour éviter les difficultés de cheminementsur la place en travaux. L’entrée depuis le boulevardde l’Hôtel-de-Ville correspond au niveau 0 de lamairie. Pour rejoindre l’accueil situé au niveau 1,les visiteurs ayant du mal à se déplacer peuvent uti-liser les ascenseurs situés à droite en entrant. Pouréviter de pénaliser les commerces à proximité, l’en-trée habituelle au niveau de la place des Droits del’Homme reste ouverte. L’itinéraire piéton est balisépar un ponton en bois qui sera déplacé en fonctionde l’avancée des travaux.

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Ils vont d’arbre en arbre. Localisentchaque sujet avec un GPS. Mesurentles troncs. Inspectent les branches…Les techniciens de l’entreprise Silva-venir réalisent depuis mi-septembrel’inventaire complet des arbres pré-sents dans la ville, en dehors des es-paces forestiers. Du square Gavrocheaux ronds points du centre-ville, enpassant par les trottoirs du Vert-Ga-lant, aucune essence n’échappe au dia-gnostic. Les relevés s’achèverontdébut décembre et le bilan de cette ex-pertise sera livré en mars prochain.« Les caractéristiques de chaque arbresont répertoriées » précise Pascal Del-ville, directeur du service Espacesverts. « Espèce, hauteur, largeur, étatde la couronne, blessures au tronc,aux branches ou aux racines, etc. Cesdétails permettent d’établir un plande gestion très précis. » Faut-il « net-toyer » les feuillages ? Doit-on sup-primer des « charpentières »( branches principales ) ? Certainsarbres sont tellement malades ou abimés qu’ils deviennent dangereux,comme les deux érables du ChâteauBleu coupés par sécurité en 2004.D’autres doivent au contraire éviterd’être taillés au risque de finir extrê-mement fragilisés, comme les mar-ronniers de la place du Colonel-Fa-bien. Cette expertise apporte donc uneconnaissance technique précieuse.Elle va permettre de définir – pourchaque arbre – les soins à réaliser, àquelles fréquences et pour quel coût.C’est la première étape d’un nouveauplan de gestion de l’ensemble des boistremblaysiens. «  Jusqu’à présent,

nous avons essayé de préserver l’exis-tant » souligne Pascal Delville. « Nouscherchons désormais à améliorer lepatrimoine de la commune. » Dans lesrues, les arbres sont plantés dans desfosses trop petites, ils sont de plus enplus soumis aux utilisations du sol (ré-seaux d’assainissement, eau potable,gaz...) qui limitent la possibilité de dé-velopper les racines. Le développe-mement aérien est aussi limité par laprésence des fils électriques et télé-phoniques qui obligent à des inter-ventions compliquées. Le nouveau Plan de gestion 2010-2020rejoindra, sur certains points, l’ex-pertise sanitaire actuellement encours. Il doit permettre de faire évo-luer le domaine en tenant compte desusages et des événements climatiquesde ces dernières années, qui ont for-tement fragilisé le boisement essen-tiellement constitués de chênes et decharmes. Des essences très sensiblesà la sécheresse, au tassement dessols, au réchauffement du climat, à lapollution… Depuis 5 ans, la dégéné-rescence des massifs s’accélère. Laterre s’appauvrit et les insectes ontpresque disparu de l’écosystème. Leplan de gestion doit donc trouver lamanière d’adapter les espaces boisésà cet environnement.

● EMMANUEL ANDREANI

04 > novembre 2010

TOUTE LA VI(LL)E

> ACTUALITÉ

4 000 ARBRES PASSENT AU CRIBLELa Ville expertise l’ensemble des essences présentes dans les rues, parcs et jardins…C’est la première étape du nouveau Plan de gestion du patrimoine arboré de la commune.

Le Conseil municipal a arrêté son pro-jet de PLU le 30 septembre dernier.Avant de devenir définitif, l’ensembledu dossier vient d’être transmis pouravis à l’État, au Conseil régional, auxcommunes voisines, aux organismesconcernés comme Aéroport de Paris...Ces personnes publiques associées(PPA) disposent désormais de troismois pour transmettre leursremarques. Débutera ensuite l’ultimeétape de concertation avec lesTremblaysiens  : l’enquête publique.Celle-ci est un moment importantdans l’élaboration du PLU, car il estsoumis à l’avis de la population.

Début 2011, un commissaire-enquê-teur sera nommé pour aider les habi-tants à bien comprendre le projet etles inciter à exprimer leur opinion.Durant un mois, il recueillera leursobservations, par des entretiens lorsde permanences en mairie, ou parécrit via un registre mis à disposition.Selon l’avis du commissaire-enquê-teur, il reviendra à la Ville d’amenderle PLU en tenant compte desremarques émises par les PPA et lesTremblaysiens. Le PLU pourra alorsentrer en application, après approba-tion définitive en Conseil municipal. Terrains constructibles, hauteur de

bâtiments, tracé de voiries... Le PLUdéfinit l’aménagement du territoireau terme d’un processus entamé en2008 par la municipalité. C’est unesynthèse. Il réunit les travaux de dia-gnostic et de prospective effectués parla commune. Il détermine les axes dedéveloppement en matière d’habitat,de transport, d’économie, d’écologie…S’y ajoutent le règlement et le plan dezonage fixant les zones à urbaniser,zones naturelles, zones agricoles... etles règles spécifiques qui s’y appli-quent. De même, plusieurs réunionsont permis d’intégrer au fur et à mesu-re de la démarche la vision des élus

comme les remarques des PPA. Leshabitants ont été informés et consul-tés au cours de trois réunionspubliques. Une exposition est aussivisible en mairie. La synthèse de cesdifférentes démarches aboutit aujour-d’hui à un PLU quasi finalisé. Une foisapprouvé au Conseil municipal, lePLU deviendra un document oppo-sable. Et les permis de construiredevront se conformer aux nouvellesrègles d'urbanisme établies.

● E.A.

PLU : ENQUÊTE PUBLIQUE DÉBUT 2011Le Plan local d’urbanisme (PLU) entre dans sa dernière phase d’élaboration. En 2011, il deviendra le document officiel de référence, remplaçant le Plan d’occupation des sols(POS). Auparavant, une étape essentielle se déroule : l’enquête publique.

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LE PLAN DE GESTION 2010-2020 DOIT PERMETTRE DE FAIRE ÉVOLUER LE DOMAINE EN TENANT COMPTE DES USAGES ET DES ÉVÉNEMENTS CLIMATIQUES RÉCENTS,

QUI ONT FORTEMENT FRAGILISÉ LE BOISEMENT.

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C’est à la Maison des associationsqu’une vingtaine d’habitants ont par-ticipé mi-octobre à une rencontreconviviale initiée par le maireFrançois Asensi avec quelques élustremblaysiens, Sophie Darteil et EricAlligner qui suivront les activités dunouveau conseil de quartier, MadaniArdjoune, Patrick Martin etAlexandre Bergh. L’occasion d’échan-ger sur la vie du Vieux-Pays. En intro-duction, le maire revenait sur les réali-sations qui ont permis de redynami-ser le quartier (Parc du Château bleu,Maison des associations, rénovationde l’église…) et la nécessité de construi-re de nouveaux logements (1  300demandes en attente à Tremblay, lesbesoins sont également importantspour les salariés de la plateforme). Leshabitants exposaient ensuite leurspréoccupations et remarques. Uneriveraine regrettait que le parc duChâteau bleu ne soit pas assez fré-quenté. «  On ne peut rien y faire, nirollers, ni vélo, ni jouer au ballon… Enouvrant vers 8 heures le matin, onpourrait le traverser à pied pouraccompagner nos enfants à l’école aulieu de prendre la voiture.  » Un pointde vue partagé par la municipalité quiest déjà en train de revoir le règle-ment. Étroitement lié au nombre d’ha-bitants sur le quartier, le développe-ment du commerce et des services deproximité reste une attente forte. La

ville est actuellement en discussionavec une grande enseigne pour l’ins-tallation d’une supérette. Elle travailleégalement à un accès dématérialiséaux principaux services municipaux.Les habitants de la rue Jules Guesde,où seront construits de nouveauxlogements, se sont inquiétés desconditions de circulation dans leurrue. « On met déjà plus de dix minutespour en sortir, vous imaginez avec desdizaines de nouveaux habitants  ?Comment avez-vous prévu d’aména-ger la rue  ? » Il était aussitôt convenuque l’ingénieur de la voirie viendraitexposer aux riverains le projet dès quecelui-ci serait finalisé. La question dela circulation, et notamment despoids lourds malgré l’arrêté munici-

pal de 2001, est revenue à plusieursreprises. «  On a construit la voie decontournement, la RD 40, mais rienne change» estimait un habitant. Uneprécision importante était apportée  :l’arrêté ne concerne pas les camionsqui viennent livrer au Vieux-Pays. Parailleurs, l’aménagement réalisé parADP au niveau du rond point (au norddu circuit Carole) devrait amener plusde fluidité dans le secteur. Malgré desaméliorations, la desserte du quartierpar les transports en commun resteencore insuffisante. Une habitanteregrettait que «  la navette pour le col-lège Ronsard dépose les élèves unedemi-heure en avance. Ils restent dansle froid, à poireauter ». Débutnovembre, la navette ne desservira

plus le centre ville où l’on compte trèspeu d’usagers, le gain de temps va per-mettre des horaires mieux adaptés.Pour poursuivre ensemble sur cesquestions et bien d’autres, FrançoisAsensi invitait les habitants à partici-per aux différents groupes de travailqui se mettent actuellement en place(transport et voirie, commerces, sportet culture, éducation et petite enfance,service public et vie quotidienne). Lesgroupes sont déjà constitués, de nom-breux présents s’y étant inscritt. Onannonce même une première réunionde l’atelier transport. Façon de prépa-rer concrètement la mise en place duconseil de quartier qui devrait surve-nir en décembre.

● L.M.

novembre 2010 < 05

TOUTE LA VI(ll)E

> ACTUALITÉ

BIENTÔT UN CONSEIL DE QUARTIER AU VIEUX-PAYSLe 11 octobre dernier, la municipalité avait invité les habitants du Vieux-Pays à un échange convivial sur la vie du bourg. Avec en perspective, l’installation prochained’un conseil de quartier.

Il y a des gens comme ça qui fédèrent,rassemblent et permettent à tout lemonde d’avancer. C’était ce genre de

gars Morad Beddar… Les nombreuxTremblaysiens - famille, amis, voisins,monde associatif et sportif - toutesgénérations confondues, qui ont sou-haité lui rendre hommage après sondécès le 29 septembre dernier entémoignent. «  On a grandi ensemble,joué au foot dès l’âge de six ans, faittoutes les colos de Tremblay. Il habi-tait alors en centre-ville, avenue de laPaix. Pour moi, il incarnait les bonnesvaleurs des gens de la cité qui se bat-tent pour faire avancer les choses », sesouvient le copain Madani Ardjoune,adjoint au maire à Tremblay. Avant defaire avancer les choses – il se feramilitant associatif, en lutte contre leracisme et le communautarisme,engagé pour la mixité – Morad Beddar

a fait avancer le ballon, et plutôt debelle façon. En effet, la passion dufootball chevillée au corps, le déjàtalentueux et précoce meneur de jeusera le capitaine de l’équipe de Franceminime  : «  Tous les clubs françaisétaient après lui, c’était vraiment ungrand joueur. S’il est passé à côté d’unecarrière pro, il a vécu une très belleaventure sportive avec les frèresBelkebla au CMA Aubervilliers  », pré-cise Madani Ardjoune. Dans le mêmetemps, le footballeur se fera entraî-neur au Tremblay Football Club(TFC), s’impliquant également à partentière dans la vie de la cité. Membrefondateur de l’Association JeunesseTremblaysienne (AJT), à partir delaquelle a pu se mettre en œuvre un

centre de loisirs primaire et adoles-cent, de l’accompagnement scolaire etdivers ateliers, Morad n’aura eu decesse de se battre. De façon assezemblématique, son engagement pourla défense du football féminin, pour lamixité rassemblait tous les quartiersde la ville. Dans son dernier combatcontre la maladie, il avait réussi à nousfaire espérer – encore – qu’il allaitmarquer dans les arrêts de jeu…

● ERIC GUIGNET

La rédaction a reçu par courrier unhommage écrit par des enfants ducentre-ville, très émus de la dispari-tion de Morad Beddar. La lettre est àlire sur le site de la ville www.trem-blayenfrance.fr.

EN HOMMAGE À MORAD…Morad Beddar nous a quittés, des suites d’une longue maladie, comme on dit pour ne pasécrire « cancer ». Dans cette ultime épreuve, le militant associatif et éducateur sportif tremblaysien s’est comporté comme dans sa vie de footballeur : debout et en meneur de jeu…

RENCONTRE CONVIVIALE ET DISCUSSION OUVERTE À LA MAISON DES ASSOCIATIONS

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> ÉVÉNEMENT

06 > novembre 2010

TOUTE LA VI(ll)E

«  Pourtant, que la montagne est belle/Comment peut-on s’imaginer/en voyantun vol d’hirondelles, que l’automnevient d’arriver… » Ce samedi 11 sep-tembre dernier, la foule venuerendre hommage à Jean Ferrat dansle temps de la Fête de l’Huma faitécho à celle qui accompagnait lechanteur lors de son inhumation le16 mars 2010. Une montagne pour lamontagne… «  C’était ma jeunesse, leschansons qu’écoutaient mes parents.Petit peuple, on se reconnaissait à tra-vers ses paroles. Après Jean Ferrat, iln’y a plus d’après », nous confiait à laCourneuve cette quinquagénaired’origine espagnole.Jean Ferrat, né Jean Tenebaum en1930, est issu d’une famille juive etmodeste. À 11 ans il portera l’étoilejaune et verra, peu de temps après,son père déporté à Auschwitz.L’adolescent est sauvé par des résis-tants communistes, il se le rappelle-ra.

De la chimie au cabaretÀ l’aplomb des années cinquante, lejeune homme se fait aide-chimistemais, très vite, se met à fréquenter lemonde des cabarets parisiens chan-geant son nom pour celui de JeanLaroche à l’occasion de petites appa-ritions sur scène. Puis, 1956 est une

année charnière pour l’artiste débu-tant qui met en musique Les Yeuxd’Elsa, poème de Louis Aragon dontles textes suivront le désormais JeanFerrat tout au long de sa carrière. Ona du talent, ça déroule et l’on entendMa Môme sur toutes les ondes en1959. En 1962, les chemins de Ferratet d’Isabelle Aubret se croisent pourle meilleur puisque Deux enfants ausoleil restera l’un des titres majeursde la chanteuse, amie pour toujours.

Des textes qui dérangentDans un registre plus engagé ce titrede 1963, Nuit et brouillard, qui faitallusion à la déportation –   «  Ilsétaient vingt et cent/ils étaient des mil-liers/ nus et maigres tremblant dans ceswagons plombés  » – fait l’objet d’unenote d’État qui déconseille de la pas-ser sur les ondes. Dès lors, les textesde Ferrat – sans concessions –auront souvent du mal à se faireentendre. C’est qu’il est largementassocié au Parti communiste fran-çais alors qu’il n’en sera jamaismembre – compagnon de route plu-tôt – le chanteur n’hésitant pas àprendre ses distances quand il l’esti-me nécessaire  : une chanson commeCamarade (1968) dénonce l’invasionde Prague par les chars russes.L’auteur fera cependant les frais de

la censure tant à la radio qu’à la télé-vision. Ainsi Potemkine (1965) estinterdite à la télé – en direct  ! – demême que Ma France en 1968, à lasuite de quoi «  je n’ai pas fait d’émis-sion à la télévision pendant deux ans. Jem’étais juré de ne pas y reparaître tantque je ne pourrai pas l’interpréter  »,racontait Jean Ferrat. Sur la listenoire de l’ORTF depuis sa candidatu-re en 66 sur les listes du PCF auxmunicipales d’Antraigues – le petitvillage ardéchois immortalisé en1964 avec La Montagne – l’hommene s’en laissera jamais compter.

Loin des paillettesAnti star-system, Jean Ferrat se reti-re de la scène en 1972, réenregistretous ses titres à la fin de la décennielorsque sa maison de disques estrachetée par la major Polygram.Revenu en grâce, avec le temps, surle petit écran, ses apparitions seferont rares cependant – même s’ilse fait candidat sur la liste PCF auxeuropéennes de 1999, soutient JoséBové pour la présidentielle de 2007,visite régulièrement la Fête del’Huma – avec un Vivement dimanchede Drucker en 2003 et un ultimeentretien sur France Culture diffuséen 2004. Jean Ferrat est mort dessuites d’un cancer le 13 mars 2010. Il

repose désormais à Antraigues, unemontagne dans La Montagne.Mince, il le chantait si bien Tu auraispu vivre encore un peu…

● ÉRIC GUIGNET

LA MONTAGNE JEAN FERRATChanteur, auteur-compositeur, Jean Ferrat, disparu le 13 mars dernier, a donné à entendreune œuvre sans concession, traversée par l’engagement et la poésie. La Montagne est une deses chansons les plus connues. À juste titre : plus que jamais, Ferrat se révèle immense,incontournable…

À GAUCHE, JEAN FERRAT EN 1970 À PARIS. (PHOTO : LIPNITZKI / ROGER-VIOLLET)ET À DROITE, DANS LE PETIT VILLAGE ARDÉCHOIS D’ANTRAIGUES EN 1988 (PHOTO : JEAN-MARIE HURON / AFP)

Quelques dates1930 : 26 décembre, Jean Ferrat, né Jean Tenenbaum, voit le jour à Vaucresson

1956 : Ferrat met en musique Les Yeux d’Elsa, poème de Louis Aragon

1961 : premier album, Deux enfants au soleil.

1965 : « Chantez autre chose ! », inti-ment les gens de la télé (ORTF) à Ferratsur le point d’interpréter Potemkine écrità la gloire des marins mutinés de la merNoire.

1972 : depuis le Palais des Sports, Ferratfait ses adieux à la scène.

1975 : Album La femme est l’avenir del’homme.

2009 : disque de platine pour la triplecompilation des succès de Ferrat sortieen octobre.

2010 : 13 mars, décès à l’hôpitald’Aubenas. 11 septembre, une fouleimmense pour assister à l’hommage àJean Ferrat sur la grande scène de la Fêtede l’Humanité.

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Des millions de personnes ont étéémues d’apprendre le décès de Jean

Ferrat le 13 mars 2010. Le maireFrançois Asensi s’est rendu, commed’autres Tremblaysiens, à ses funé-railles, et a souhaité qu’un homma-ge soit rendu à ce chanteur qui a tou-jours gardé son esprit critique, qui acomposé plus de deux cents chan-sons et a partagé avec le public sonadmiration pour Louis Aragon.

Une soirée exceptionnelleLa municipalité et le théâtre Aragonproposent un spectacle d’hommageà Jean Ferrat original et inédit le ven-dredi 10 décembre à 20h30. Desartistes de la scène française actuelleinterpréteront à leur façon et parta-geront avec le public les joies, lescoups de gueule, la poésie de Ferratsur les planches du théâtre. Autourde Natacha Ezdra, amie du chanteurqui l’a d’ailleurs accompagnée dansses premiers pas, se croiserontjeunes talents et têtes d’affiche. Oncitera parmi ses invités, PierreLebelage, un des «  Talents d’ici2009  » de Perpignan et Serge UtgeRoyo, auteur, compositeur et inter-prète, dont le dernier album reprenddes titres de Léo Ferré. On retrouveraAllain Leprest, Enzo-Enzo etClarika, qui avaient participé àl’hommage à Jean Ferrat sur la scènede la Fête de l’Humanité. Dans lehall du théâtre, espace convivial aux

allures de salon, seront projetés desextraits d’un entretien de cetArdéchois d’adoption avec DeniseGlaser. Émotions en perspectivepour saluer un homme de convic-tions, une œuvre, porteuse d’espoir.

Biographie théâtrale à l’OdéonPremière initiative dans l’agendaautour du chanteur à la moustache,Jean d’ici, Ferrat le cri est une bio-graphie théâtrale et en chanson, àvoir à l’Odéon le samedi 27novembre à 21h. À l’initiative del’Association pour l’organisation desfoires et animations (A.O.F.A.), Jean-Marc Moutet, auteur et comédien,nous arrive d’Ardèche méridionale,chargé des cigales et de cette tran-quillité qui ont poussé Ferrat à s’ins-taller dans le petit village perchéd’Antraigues. La Montagne, il laconnaît pour l’apercevoir depuis lesfenêtres de sa Ferme Théâtre àLablachère, où il joue Jean d’ici…depuis plusieurs années. Il incarneun Jean Ferrat invité par MichelDrucker, qui lui aurait laissé carteblanche pour une émission.L’enfance, les galères du début,coups de cœur, coups de gueule,l’Ardèche, les grandes rencontres…«  J’ai pu voir passer ma vie en chan-son de la plus belle façon et avecbeaucoup d’émotion » signe Ferrat

sur le livre d’or de la Ferme Théâtreen août 2004.

Petit déjeuner avec un parolier deFerratLa médiathèque Boris-Vian s’associeà cet hommage et reçoit GuyThomas, l’un des plus fidèles paro-liers de Ferrat, lors du petit déj’musical du samedi 4 décembre à10h30. C’est à lui qu’on doit, en1985, les textes de l’album Je ne suisqu’un cri, grand succès qui remporteen quelques jours, 2 disques d’or etdisque de platine. La formule petitdéj’ de la médiathèque est simple etefficace, pour un samedi matin endouceur, en musique et dans uneambiance fort sympathique. Ceuxqui le souhaitent pourront retrou-ver ce témoin privilégié de la vie deFerrat dans la salle l’Interlude,autour d’une boisson chaude et dequelques gourmandises. Desmoments à partager entre passion-nés, amateurs et curieux, et qui ras-sembleront assurément toute lafamille, parce que petit ou grand,quelle que soit la génération, il yaura toujours une bonne poignée dechansons de Jean Ferrat que toussauront fredonner ou fredonneronten sortant.

● DÉBORAH BRACCIALE

> ÉVÉNEMENT

novembre 2010 < 07

TOUTE LA VI(ll)E

NATACHA EZDRA, ALLAIN LEPREST, JEAN-MARC MOUTET, ET DE NOMBREUX ARTISTES RÉUNIS À TREMBLAY POUR RENDRE HOMMAGE À JEAN FERRAT.

D.R

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3 rendez-vous

autour de

Jean Ferrat- Samedi 27 novembre à 21h àl’Odéon/ Scène Jean-RogerCaussimon

Jean d’ici, Ferrat le cri, de et avecJean-Marc Moutet1, place du Bicentenaire de laRévolutionRéservation indispensable au 01 49 63 42 90

- Samedi 4 décembre à 10h30 à lamédiathèque Boris-VianPetit déj’ musical, rencontre avecGuy Thomas, parolier de Jean Ferrat8, rue Pierre BrossoletteRenseignements au 01 49 63 69 61

- Vendredi 10 décembre à 20h30au théâtre Louis-AragonSpectacle d’hommage à Jean Ferratavec Natacha Ezdra, Serge UtgeRoyo, Allain Leprest, Enzo-Enzo,Clarika et Pierre Lebelage24, boulevard de l’Hôtel de villeRéservation indispensable au 01 49 63 70 58

TREMBLAY REND HOMMAGE AU CHANTEUR POPULAIRE ET ENGAGÉTrois rendez-vous pour (re)découvrir l’artiste Jean Ferrat, dont une soirée exceptionnelle authéâtre Aragon, le 10 décembre à 20h30, en compagnie de nombreux artistes de la scènefrançaise…

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TOUTE LA VI(ll)E

> DU CÔTÉ DES ASSOC’S

RUN VENT DE BRETAGNELes activités de l’association Morvranont repris depuis la rentrée. Lieu derencontre pour les amateurs de laBretagne et des Pays celtiques, elleorganise des rendez-vous chaque 3e

vendredi du mois à 20h, à la salle dela place Albert-Thomas, au Vert-Galant. Les cours de langue bretonnese déroulent les lundis soir (pour lesinitiés) et mardis soir (pour les débu-tants) à 20h30 à l’Espace Jean-RogerCaussimon, 6, rue des Alpes. Et pourceux qui désirent entrer dans la dansebretonne, ils rejoindront les prati-quants le jeudi à 20h30 à la salleDossisard. Pour connaître le planningexact des cours de danse, on peutconsulter le blog de l’association(adresse ci-dessous). Quant au repasannuel et au Fest Deiz organisés parMorvran, ils se tiendront le dimanche5 décembre 2010, à la salle festive.Attention, date limite des inscriptionsle 20 novembre.http://morvran.over-blog.com

RCAMPAGNE D’HIVER DES RESTAURANTS DU CŒURLe centre des Restaurants du cœur duVert-Galant lance sa campagne d’ins-cription le mercredi 17 novembre2010. Pour s’inscrire, il faut se rendreau centre (adresse ci-dessous) lesmardis, mercredis ou vendredis matinentre 9h30 et 11h30, munis despapiers récents suivants : quittance deloyer, justificatif de ressources et de laCaf. La distribution des repas ainsique les livraisons pour les personnesétant dans l’impossibilité de se dépla-cer, auront lieu tous les mardis, mer-credis et vendredis matin, à partir dumardi 30 novembre. Les restaurantsdu cœur acceptent tous dons alimen-

taires non-périssables, les jouets etvêtements pour enfant. Pour faire undon, il faut se rendre au centre auxhoraires d’ouverture (mardi, mercrediet vendredi de 9h à 12h) ou prendrerendez-vous par téléphone.Les Restaurants du Cœur du Vert-Galant 1 ter, avenue du Général-de-Gaulle à Tremblay

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RMERCI AUX DONNEURS DE SANGL’Établissement français du sangremercie les habitants de Tremblay-en-France pour avoir participé à lacollecte qui s’est déroulée au mois deseptembre à l’hôtel de ville. Avec l’ai-de de l’Association des donneurs desang bénévoles de Tremblay, 170donneurs ont été reçus, parmi eux153 ont été prélevés dont 11 nou-veaux. Accidents, maladies… Lesdons permettent chaque année desauver de nombreuses vies. La pro-chaine collecte aura lieu le 23 janvier2011 de 8h30 à 13h en mairie. Parailleurs, signalons qu’une erreur s’estglissée dans le guide des associations2010-2011 édité par la ville. Lesmembres de l’ADSB de Tremblaysont joignables aux coordonnéessuivantes : Monique Meret (présidente) : [email protected]é Claverie (trésorier) 06 60 16 62 64 Guy Bouzonie (secrétaire)

206 71 26 48 24. Courriel : [email protected].

RDES SKIS À PETIT PRIXComme chaque année à l’approchede l’hiver, l’Association tremblaysien-ne pour l’enfance (ASTRE) assure despermanences de vente de vêtementset accessoires de ski d’occasion. Ellesse tiendront les 1er et 3e mercredis dumois de 17h à 19h, à compter du 1er

décembre 2010 et jusqu’au 16 mars2011, au 83 de la rue SalvadorAllende à Tremblay. L’intégralité dessommes perçues servira pour lesactions humanitaires de l’[email protected]

RUNRPAL’Union nationale des retraités et per-sonnes âgées, section de Tremblay,organise son bal des Catherinettes ledimanche 28 novembre à la salle fes-tive (avenue Gilbert-Berger). Le balest ouvert à tous et animé par l’or-chestre Acapulco. L’entrée est à 11euros (boisson et goûter).

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REXPOSITION POUR LA SOLIDARITE INTERNATIONALEDans le cadre de la semaine de lasolidarité internationale qui se tiendradu 13 au 21 novembre, l’écoleRosenberg réalise une exposition surle droit à l’éducation dans le monde.Elle sera visible du 12 au 15novembre, et ouvrira au public lesvendredi 12, lundi 14 et mardi 15novembre de 16h30 à 19h, et lesamedi 13 novembre de 14h à 17h.Elle s’inscrit dans une démarche pluslarge d’échanges culturels débutés àla rentrée 2009 avec le village deSiniena au Burkina Faso. Une corres-pondance s’est mise en place entreles élèves des deux pays. Un voyagede solidarité internationale doit voir lejour en avril 2011, en partenariatavec l’AJT (Association jeunessetremblaysienne).École rosenberg3, allée Bullant

RRETRAITÉS CHEMINOTSLa Fédération générale des retraitésdes chemins de fer de France etd'Outre-mer (FGRCF) tiendra sonassemblée générale le lundi 22novembre 2010 à 14h30 à la sallefestive de Tremblay-en-France (ave-nue Gilbert Berger). Joseph Muller,secrétaire administratif au siège de laFGRCF animera la séance. Créée dès1917, l’association informe et défendles retraités, veufs et veuves de laSNCF. Elle organise également desrencontres conviviales. Ainsi les vœuxet la dégustation de la galette des roisle lundi 10 janvier 2011 à 14h30 àla salle festive. La lettre d’annonceadressée aux adhérents sert d’invita-tion. La FGRCF espère accueillir denouveaux venus.Ecole Rosenberg, 3 allée Bullant

RFACE À LA MALADIE D’ALZHEIMERFrance Alzheimer 93 assure une per-manence chaque 4e lundi du mois de14h à 16h30 au foyer club HenriBarbusse (60 bis, Dixième avenue àTremblay). Les familles de maladesAlzheimer ou troubles proches peu-vent ainsi se rencontrer et partagerleur expérience. France Alzheimer estle seul réseau d’associations au servi-ce des malades et de leur famille,reconnu d’utilité publique dans ledomaine de la maladie d’Alzheimer etles maladies apparentées, qui tou-chent près d’un million de personnesen France. Cette union nationaleœuvre depuis 1985, date de sa créa-tion, pour soutenir les familles desmalades, informer l’opinion et lespouvoirs publics, contribuer à larecherche et former les bénévoles etprofessionnels de santé.

RDES JOUETS DANS LA HOTTELe dimanche 21 novembre, B.A.L. aucentre proposera son traditionnelDebal’jouets à la salle festive de 9 h à17 h. L’occasion, à l’approche desfêtes de fin d’année, de remplir lahotte du Père Noël avec des jouets enbon état et à des prix accessibles àtoutes les bourses. Pour tenir unstand, il faut contacter l’associationau numéro ci-dessous.

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RL’ASSEMBLÉE DE LA CERISEEn proposant à ses adhérents d’ache-ter des paniers de légumes frais dequalité, à des prix abordables et dansune ambiance conviviale, l’associa-tion La Cerise sur le panier a conquisles assiettes de nombreuxTremblaysiens. Elle informe de latenue de son assemblée générale lemardi 30 novembre à 19h45 à laMaison de quartier et des associa-tions du Vieux-Pays, place RolTanguy.

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TOUTE LA VI(ll)E

> DU CÔTÉ DES ASSOC’S

RREJOINDRE L’AFML'Association Française contre lesMyopathies (AFM) prépare la 24ème

édition du Téléthon qui aura lieu les 3et 4 décembre prochains. Elle souhai-te renforcer son équipe de coordina-tion de Seine-Saint-Denis. Composéede bénévoles, l’équipe de coordina-tion gère la mise en place de l’opéra-tion Téléthon dans le département.Une mission spécifique est confiée àchaque membre de l’équipe en fonc-tion de ses envies et de ses disponibi-lités. La coordination de Seine-Saint-Denis recherche donc des bénévolesqui auront pour mission de s’assurerdu développement des manifesta-tions, du suivi et de l’accompagne-ment des organisateurs sur ce sec-teur. Soit des personnes enthou-siastes pour le sujet, dynamiques,créatives, rigoureuses, et dotées debonnes capacités relationnelles.L’AFM met à disposition des béné-voles des stages de formationsinternes.

201 48 66 70 16 (Alain Béal) Candidature à adresser à [email protected]

RDES PETITS TREMBLAY-SIENS EXPOSENT EN UKRAINELe cercle franco-ukrainien, associa-tion tremblaysienne de promotion deséchanges entre la France et l’Ukraine,a participé à une exposition interna-tionale d’art réalisée par des enfants,sur le thème « Le monde del’amour ». Elle s’est tenue à la Maisondu journalisme de Kiev, la capitaleukrainienne, d’avril à septembre. Lesdessins de jeunes Tremblaysiens issusdes écoles Balzac et Saint Pie X ontainsi rejoint ceux d’autres enfants,principalement européens. Ils ontreçu avec fierté un diplôme les remer-ciant de leur participation. Bravo àAlexis Aubry et Clémence Jarry(4 ans), Quentin Lapleau (5 ans),Ludivine Lapleau, Roman Gras etNicolas Durand (10 ans).

RRENCONTRES CARTOPHILESPlus grand rendez-vous de la cartepostale en Seine-Saint-Denis, lesRencontres cartophiles organisées parla Société d’études historiques deTremblay se tiendront pour leur 23e

édition à la salle festive, avenueGilbert-Berger, le samedi 4 décembre.Renseignements aux numéros ci-des-sous :

201 48 61 95 62

206 58 75 83 [email protected]

RCÉRÉMONIES DU 11 NOVEMBRELes cérémonies de commémorationde l’Armistice du 11 novembre 1918organisées par la municipalité etl’Amicale des Anciens combattantsdébuteront cette année à 9h45devant le monument aux morts situéssur le place Rol Tanguy. Elles se pour-suivront au cimetière du Vieux-Pays à10h20 et s’achèveront autour de lastèle de l’hôtel de ville à 11h. Lesenfants de l’école Jules Ferry pren-dront part à ce moment de partage dela mémoire, auquel sont bien sûrconviés tous les habitants deTremblay.

ROSEZ LE THÉÂTREPourquoi pas ? L’association Vivre nospassions invite chacun à explorer lesfacettes de sa personnalité, à vivreplusieurs vies à travers le théâtre, et àfaire jaillir ses talents cachés. Les ate-liers se déroulent le mardi à 19h à laMaison des associations du Vieux-Pays, en vue d’un spectacle en fin desaison. Ils sont animés par la comé-dienne et metteur en scène IsabelleLoisy. L’association est à la recherchede deux adolescents (garçons) âgésde 15 à 18 ans pour compléter latroupe. Renseignements et inscrip-tions :Monic au 06 80 87 22 57Jean-Pierre au 06 07 75 84 43

RSECOURS CATHOLIQUEComme chaque année le SecoursCatholique organise sa collecte natio-nale le troisième dimanche denovembre. Pour le 21 novembre2010, le thème retenu est le suivant :« Ressources et manque demoyens ». Pour envoyer un don :Secours Catholique, 33, rue PaulCavaré, BP 67, 93114 Rosny-sous-Bois cedex

RLES RENDEZ-VOUS DE CAUSSIMONÀ l’Espace Jean-Roger Caussimon, ilest encore temps de rejoindre cer-taines activités comme le stretching,la danse orientale débutants, les artsnumériques ados/adultes, le dessinenfants, le hip-hop, l’atelier enlumi-nure, la salsa et la country. Un coursd’essai est possible.

Sorties culturelles

Samedi 11 décembre 2010 en après-midi - Musée du Louvre. Exposition« Le néo-classicisme, l’art européenentre antique et réinvention ». Lamise au jour au début du XVIIIe siècle,des vestiges archéologiques dePompéi et Herculanum vont provo-quer des débats dans les académies.Tous les domaines artistiques croienten une régénération par l’antique. Unengouement général qui n’ira passans se heurter tout le siècle à descontre-courants.Samedi 15 janvier 2011 en matinéeau Musée Claude Debussy (notrephoto). Découverte d’un espaceconsacré à un grand compositeurfrançais dont l’œuvre si novatricemarque une étape essentielle de lamusique à l’aube du XXe siècle.Lavisite se termine par une écoute duparcours musical de Claude Debussy.Tarif de 12 euros par sortie (+ 10euros d’adhésion à la M.J.C.).

RandonnéesDimanche 28 novembre 2010, ran-donnée à Compiègne/Saint-Jean-aux-Bois (60) - La Majesté des Futaiessur un parcours de 9,5 km (environ2h30 de marche). RDV sur le parkingde la salle festive à 9h30. Le trajetjusqu’au point de départ s’effectueraen voiture. (Participation de 5 eurospar personne transportée).Tarif : 10 euros d’adhésion à la M.J.C

StagesYoga – samedi 27 novembre 2010 de14h30 à 17h30 : Le yoga est un art de vivre et avanttout une expérience personnelle.C’est une prise de conscience ducorps et de l’esprit, pour vivre et êtreen harmonie dans la vie de tous lesjours. Tarifs : adhérent 20 euros - nonadhérent 30 euros

Cyberb@seLa Cyberb@se de la MJC EspaceCaussimon rouvre ses portes à partirdu samedi 20 novembre. L’accès estgratuit pour tous les adhérents de14h à 18h. Un animateur est présenten cas de besoin : recherche d'infor-mation, courrier électronique, utilisa-tion des logiciels de bureautique, dis-cussion en ligne. Des ateliers d'initia-tion en groupe permettent de décou-vrir différents usages sur des théma-tiques variées : découverte de l’ordi-nateur, notions élémentaires (utiliserla souris, le clavier, créer un fichier,etc.), communiquer avec ses proches(messagerie, discuter en direct, lan-cer une conversation vidéo), etc. Leplanning des ateliers sera disponibleprochainement. Inscription obligatoi-re (les places sont limitées à 8 ordi-nateurs).Informations et réservations au :

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R27 ET 28 NOVEMBRE – MARCHÉ DE NOËLLE PLEIN DE SAVEURS ET DE CHALEUR HUMAINE

Petit à petit, l’hiver fait sonnid… Les fêtes de fin d’annéeapprochent et avec elles lesbonnes odeurs de sapin, lesrepas copieux, les guirlandesde lumière dans la nuit froide,et surtout la chaleur demoments passés en famille.B.A.L. au Centre prépare lanouvelle édition de son mar-ché de Noël qui se déroulerales samedi 27 et dimanche 28

novembre de 10h à 17h, dans le Jardin des cultures Aimé Césaire (à proximi-té de la médiathèque Boris Vian, rue Pierre Brossolette). Artisans et commer-çants étaleront leurs œuvres et leurs mets, de quoi faire le plein de belles etbonnes choses. Plusieurs stands de la ville jumelle de Marsciano proposerontdes spécialités italiennes. Et le Marché de Noël n’aurait pas le même charmesi l’orgue de barbarie, les chants traditionnels et la visite du Père Noël nevenaient compléter l’ambiance. L’Amicale laïque proposera comme chaqueannée des animations scientifiques pour les enfants. Enfin, il est possible de serestaurer sur place le midi, à prix modiques. Samedi : plats italiens. Dimanche :repas hexagonal. Un doux moment de convivialité à partager. Si vous êtes arti-san d'art ou commerçant et souhaitez tenir un stand, contactez l’association quivous fournira toutes les informations. 201 49 63 92 10

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UNE AUTRE IDÉE DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUELe territoire séduit de plus en plus d'entreprises. Paradoxe, les retombées en termes d’emplois profitent peu localement aux habitants. Pour le service économique de la ville, ce n'est pourtant pas une fatalité. Explications.

10 > novembre 2010

Avec 1 350 entreprises et 78 000emplois, Tremblay constitue unpôle économique majeur qu'il fautnéanmoins développer et dynami-ser en permanence. Un rôle quirevient en partie aux services de laville. Depuis 1999, la loi relative aurenforcement et à la simplificationde la coopération intercommunaleimpose aux communautés d'agglo-mération l'exercice de certainescompétences dont le développe-ment économique. Cependant, laville, par l'intermédiaire de son ser-

vice du Développement écono-mique Emploi Formation, du serviceInsertion et le soutien d'autres par-tenaires, reste un acteur incontour-nable dans la promotion du tissuéconomique et dans la mise enœuvre d'actions nouvelles.

Un territoire riche en ressourcesAu premier rang des gisementsd'emploi, il y a d'abord l'AéroportCharles-de-Gaulle qui couvre 36 %du territoire communal, et accueillenotamment des aérogares, des zones

de fret, le module d'interconnexionRER/TGV, le siège d'Air France et lacité d'affaires Roissypôle... Troisquarts des 720 entreprises de l’aéro-port et un tiers des 400 entreprisesde la zone d’activité de Paris-Nord II(qui compte à Tremblay 3 600 sala-riés) sont implantés sur la commu-ne. La zone d’activités Tremblay-Charles-de-Gaulle au nord desCottages accueille 120 PME-PMI. LeVieux-Pays abrite une quinzained’entreprises. Certes, l’emprise de laplateforme aéroportuaire structure

l’économie tremblaysienne. Maisd’autres secteurs sont créateursd’emplois. Des entreprises derenom, françaises ou filiales degroupes étrangers, existent sur leterritoire. Elles appartiennent à dessecteurs spécialisés dans l’innova-tion et la recherche, la distributionet la réparation de biens intermé-diaires industriels et de consomma-tion, ou encore des services auxentreprises. «  Nous sommes dans unsecteur où les services aéroportuaires,les transports et la logistique sont forte-

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L’AÉROPORT CDG COUVRE UN TIERS DU TERRITOIRE COMMUNAL ET CONSTITUE UN PÔLE ÉCONOMIQUE MAJEUR(ICI LA ZONE DE FRET). MAIS D’AUTRES SECTEURS SONT REPRÉSENTÉS.INITIATIVES

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UNE AUTRE IDÉE DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

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ment représentés et concentrent le plusgrand nombre d’emplois. Pourtant, il ya tout un pan de l’économie qui est malconnu  » analyse Henriette Cazenave,adjointe au maire en charge dudéveloppement économique, de lavie des quartiers et de la jeunesse.« Aujourd’hui, il y a un conglomératd’entreprises qui travaillent dans lemême domaine. Nous avons découvertnotamment une filière graphique avecdeux gros poids lourds en termes de dis-tribution, de maintenance de machinesd’imprimerie que sont Heidelberg etKBA. Il y a aussi des entreprises de plusen plus nombreuses qui fabriquent dumatériel médical innovant, qui le répareet l’installe. D’autres entreprises fabri-quent des composants pour des maté-riels de loisirs, professionnels ou pourles particuliers. Des entreprises qui dis-tribuent, réparent des matériels servantaux métiers de l’aéroportuaire sont égale-ment pourvoyeuses d’emplois, mais pasou peu connus des Tremblay-siens » poursuit Laurent Berteau, ledirecteur du Développement écono-mique, de l’emploi et de la forma-tion.

Une situation paradoxaleLa ville est en contact direct avec les71 000 emplois (dont 45 000 salariésd’Air France KLM) de la plateformeaéroportuaire de Roissy-CDG qui esten plein cœur du projet du GrandParis. Pourtant, très peu deTremblaysiens bénéficient de cesemplois et des retombées écono-miques. Le paradoxe s’est encoreaccentué ces derniers mois. LaSeine-Saint-Denis a beau séduire lesentreprises, elle compte de plus enplus de chômeurs. Fin août, ondénombrait 114 880 demandeursinscrits au Pôle emploi. Bien que denouvelles sociétés s’installent dansle département, le nombre de sans-emploi ne cesse de croître. Il atteintaujourd’hui 11 % de la populationactive (contre une moyenne régio-nale de 8 %). Et aucune des 40 com-munes de Seine-Saint-Denis n’estépargnée. Localement, ces mauvaischiffres s’expliquent en partie parune inadéquation entre les besoinsactuels des entreprises du territoire,une carence dans l’offre de forma-tion et un faible niveau de qualifica-tion des demandeurs. Ceux qui setournent vers la plateforme aéropor-tuaire occupent des emplois pré-caires et peu qualifiés. La plupart nedécrochent que des contrats tempo-raires qui sont, en outre, très sen-sibles aux variations économiques.

Même si les demandeurs accèdentau marché de l’emploi, d’autresfreins existent. Le logement, lacontrainte de la mobilité et deshoraires décalés, la part importantedu budget transport, le mode degarde pour les femmes ayant un oudes enfants viennent contrarier lemaintien dans l’emploi. Face à cedifficile constat, les initiativeslocales se multiplient pour luttercontre ces inégalités et pour favori-ser l’emploi et l’insertion desTremblaysiens.

Rassembler lesénergiesLes tâches duservice duDéveloppementé c o n o m i q u e ,E m p l o i ,Formation deTremblay sontmultiples etn’ont pas trait uniquement à la pro-motion économique. Au-delà de l’ac-compagnement à la création ou àl'implantation d'entreprises, ellegère la bourse des locaux profession-nels et accompagne le recrutementde personnel local. Elle établit égale-ment des bases de données qui ali-mentent l’observatoire économiqueet fournit des informations sur lebassin d’emploi et les activités éco-nomiques afin d’éclairer les choixmunicipaux. Le service économiqueassure, en outre, l’instruction admi-nistrative de dossiers tels que lesdéclarations des syndicats, l’implan-tation des taxis, les mutations delicence... Une autre action du serviceest de favoriser le développement etle maintien des commerces deproximité. La ville de Tremblay aainsi contractualisé avec laChambre de commerce et d’indus-trie (93) des conventions de partena-riat. L’objectif étant d’amener lescommerçants à travailler de maniè-re constructive avec la ville par lebiais d’associations représentativesde commerçants de quartiers.L’UCAT (Union des commerçants etartisans de Tremblay) fédère cesassociations pour construire dans lecadre de ce partenariat des anima-tions commerciales et travailler surla sécurisation des commerces deproximité. La coopération est une autre mis-sion du service économique. Elle

s’appuie notammentsur l’associationEntreprendre àTremblay afin d’avoirdes contacts réguliersavec les entrepre-neurs locaux et demonter des partena-riats (voir page 13). Par ailleurs, leservice économique met en œuvredes dispositifs d’accompagnementet de formation en étroite collabora-tion avec un réseau de partenaires(Boutique club emploi, Mission

locale intercom-munale, associa-tions d’insertion,service RSA). Desactions ont ainsivu le jour commedes rallyes d’en-treprises afin deprovoquer desrencontres entrechefs d’entre-

prises et demandeurs d’emploi, oula création, en mai dernier, d’unespace accueil-créateur au sein de laBoutique club emploi en centre-ville. Ce dernier, financé par la ville,le Conseil régional et la Caisse desdépôts et consignations est dédiéaux porteurs de projets. Le serviceéconomique fait aussi la promotiondes différents dispositifs (Parcoursd’accompagnement vers l’emploi(PAVE), Parcours de recherche actived’emploi (PRAE), Parcours jeunesdiplômés et RSA…) auprès des entre-prises et institutionnels. Cependant,aux vues des besoins urgents du ter-ritoire, la ville souhaite maintenantdévelopper et renforcer ces actions

par d’autres dispositifs aujourd’huiinexistants. Le maintien dans l’em-ploi, l’apprentissage de l’anglais oul’aide à la mobilité permettront unevalorisation de la population localeauprès des acteurs économiques.

Favoriser l’emploi desTremblaysiensLa ville est depuis longtempsconsciente des enjeux du territoireet des difficultés rencontrées par lapopulation. Les jeunes sont touchésde plein fouet par la crise écono-mique. Plus généralement, la popu-lation du centre-ville souffre decette situation. La municipalitéaccentue donc ses efforts envers lesjeunes et les personnes les plus éloi-gnés du travail. En amont de la vieactive, elle favorise notamment l’in-formation et l’accompagnement parl’intermédiaire de la Boutique clubemploi, la Mission locale intercom-munale, le Bureau d’informationjeunesse (BIJ) et le service RMI/RSA.Un travail d’accompagnement enpartenariat avec les acteurs institu-tionnels et économiques est égale-ment mené au travers des dispositifstels que les Parcours d’accompagne-ment vers l’emploi (PAVE), le déve-loppement de l’emploi dans le cadredes marchés publics, des contratsd’apprentissage au sein de la ville,

« Avecl’intercommunalité,

une riche coopération débute. »

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DES ENTREPRISES DE RENOM, FRANÇAISES OUFILIALES DE GROUPES ÉTRANGERS,

FONT LA RICHESSE DU TISSU ÉCONOMIQUE.

DOSSIER

L’ASSOCIATION ENTREPRENDRE À TREMBLAY SE CONSACRE AU RAPPROCHEMENT ET ÀLA PROMOTION DES ENTREPRISES LOCALES.

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Françoise ThierryDirectrice générale de DITEC Environnement « Nous sommes une société de traitement des déchets industriels et pro-fessionnels (cartouches d’encre, piles, produits chimiques…). Notre acti-vité consiste à organiser, aussi bien pourdes « grands comptes » publics et pri-vés, des PME/PMI, des professionslibérales ou des collectivités locales, laprise en charge de l’ensemble de leursdéchets, de la collecte au traitement.Auparavant, nous étions implantés surle bâtiment de l’aéronef dans la pépi-nière d’entreprise à Roissy CDG. Nousnous sommes installés sur Tremblay,rue Charles Cros, le 15 juillet dernier.Nous avons choisi Tremblay pour desraisons pratiques. Cela permettait àdes personnes de venir nous voir faci-lement car nous sommes au pied duTGV, de l’aéroport et proches des grands axes autoroutiers, du RER.L’association Entreprendre à Tremblay nous a beaucoup soutenus ennous proposant des locaux adaptés à notre activité. Aujourd’hui, nousdisposons de bureaux et des locaux de stockage. Nous avons pas mald’attaches avec Tremblay, Roissy et des clients du secteur. Nous avonscréé notre société au pire moment. Le contexte économique n’était pasen notre faveur. La première année a donc été très difficile. Nous avonsdécollé en 2010. Mon mari et moi pilotons la société. Nous avons unassistant et des partenaires sur tout le territoire national. La communede Tremblay, par l’intermédiaire du service du Développement écono-mique, nous a également aidés par sa connaissance du territoire et ennous donnant de nombreuses informations sur le tissu économique. »

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12 > novembre 2010

DOSSIER

... les chantiers d’insertion de la Régiede quartier ou le Parcours derecherche active d’emploi (PRAE).«  Nous n’avons que 10 % de la popula-tion active qui travaille sur la zoneaéroportuaire et 80 % sont des emploispeu qualifiés. D’où l’importance de bientravailler sur des projets porteurs (ZACSud CDG, Aéroville, pôle graphique…)et les pôles de formations comme l’IUTde Tremblay  » souligne HenrietteCazenave. «  En matière d’insertion, ilfaut prendre les projets le plus en amontpossible et travailler avec les structurespour anticiper sur des actions qui pré-parent les publics au potentiel d’emploi.Il faut développer des pôles de forma-tion diversifiés en lien avec le tissu éco-

nomique et axer nos efforts sur laconnaissance métier et l’ingénierie »précise Pierre Laporte, adjoint aumaire en charge de l’emploi, de laformation et des projets de dévelop-pement dans le cadre intercommu-nal. Parallèlement, des actions enfaveur de l’emploi ont vu le jouravec l’entreprise d’insertion ARESainsi que des partenariats avec lesentreprises du secteur. Une conven-tion a été signée en 2008 entre laville de Tremblay, la société UnibailRodamco et le promoteur, qui garan-tit 4 % d’embauche locale sur lechantier du futur centre de serviceset de commerces Aéroville (voirencadré). Cet été, un dispositif

«  emplois passerelle  » (voir page  14)a été mis en place en partenariatavec la société Courriers d’Île-de-France et le Conseil régional. Il per-met à des jeunes Tremblaysiensd’être recrutés et formés par l’entre-prise. Pour favoriser les mobilitésvers les bassins d’emploi, la ville afourni un effort important afind’améliorer la desserte en transportsen commun sur le territoire. Ellefinance seule un réseau de bus intra-muros «  T’BUS  » desservant les dif-férents quartiers. Elle finance parailleurs les déficits d’exploitationinhérents à certaines lignes commela 619. Elle a été à l’initiative du dis-positif Filéo (anciennementAllobus) qui est un transport encommun à la demande, 24h/24 et7j/7, permettant aux salariés enhoraires décalés de se rendre à l’aé-roport sur réservation gratuite.

L’intercommunalité, une échellepertinenteLa nouvelle Communauté d’agglo-mération (CA) Plaine de France quiunit depuis janvier dernier les des-tins de Villepinte, Sevran, etTremblay a pour compétence obli-gatoire, entre-autres, le développe-ment économique emploi-forma-tion. L’agglomération perçoit doré-navant l’intégralité de la fiscalitééconomique des villes. Depuis la loide finances du 18 décembre dernier,la taxe professionnelle (TP) a dispa-ru au profit de la Cotisation écono-mique territoriale (CET). C’est pour-quoi, chaque ville transfèrera unepartie de ses ressources pour finan-cer les dépenses communautaires.Avec la communauté d’aggloméra-tion, Tremblay mutualise les res-sources et ouvre des perspectives enmatière de développement écono-

Michel Chiaffi, PDG de MPR Industrie« Nous fabriquons des com-presseurs rotatifs pour l'in-dustrie des gaz que ce soitdans l'environnement oul'énergie. Nos machines,c'est surtout de la mécaniquequi nécessite une grandetechnicité ! Il n'y a que cinqsociétés dans le monde quifabriquent des machinesaussi pointues. Nos compres-seurs récupèrent des gaz qui seraient perdus mais inflammables. Notresavoir-faire reconnu nous amène à avoir un marché extrêmement tournévers l'export. Forcément, nos liens avec le tissu économique de la villesont donc assez restreints même si nous sommes membresd’Entreprendre à Tremblay. En tout cas, l'environnement de Tremblay estagréable. Je ne prête aucune attention aux événements qui ont ternil'image de la ville dans les media. En revanche, comme nous sommesune société qui recrute (40 salariés en ce moment), le problème de loge-ment est, pour nous, plus important, que celui des transports. Et puis cedernier se pose peu puisque finalement Tremblay est assez bien desser-vie avec les deux lignes municipales et régionales de bus qui vont jus-qu'au RER. De toute façon, nous ne cherchons pas particulièrement unrecrutement local, même si cela s'est déjà fait chez nous. D'une maniè-re générale et ce n'est pas propre à Tremblay, je remarque que la forma-tion des jeunes est à côté de la plaque. Enfin, pour le moment, le pro-blème majeur, c’est la crise qui a freiné certains projets. Nous sommesnéanmoins en pleine période de redémarrage d'activité. »

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LE 28 SEPTEMBRE DERNIER, DES APPRENTIS ÉTAIENT MIS À L’HONNEUR EN MAIRIE.LA VILLE DÉVELOPPE UN DISPOSITIF D’APPRENTISSAGE EN ALTERNANCE

POUR L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES.

LA VILLE A FOURNI UN EFFORT IMPORTANT POUR AMÉLIORER LES DÉPLACEMENTS DES TREMBLAYSIENS VERS LES BASSINS D’EMPLOIS.

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ILS SONT IMPLANTÉS À TREMBLAY...

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DOSSIER

Aéroville et ZAC Sud CDG :deux projets porteursAéroville est un projet innovant decentre de services et de commercesprévu pour 2013. Situé sur les com-munes de Tremblay-en-France,Roissy-en-France et les terrainsd’Aéroports de Paris, il est conçu pourla zone aéroportuaire. Il offrira un lieude vie et proposera des servicesmodernes et des commerces (surenviron 50 000 m²) aux nombreuxemployés de la plateforme aéropor-tuaire Roissy-CDG ainsi qu’aux voya-geurs en transit. La création de cepôle d’activité doit générer 2 600emplois en phase d’exploitation etbénéficier prioritairement au bassind’emploi local.

Le projet de ZAC Sud Charles-de-Gaulle vise à créer un nouveau pôled'activités majeur début 2013. Elle a

vocation à accueillir un projet de Parcd’activités international d’environ 180hectares au total, dans le prolonge-ment du Parc d’activités internationalParis Nord 2. L’extension du Parc desexpositions de Villepinte et la créationde la Cité de l’exposition font égale-ment partie du projet. La ZACaccueillera des activités économiquesà haute-valeur ajoutée. Le dossier estpiloté par la Communauté d'agglomé-ration Plaine de France en collabora-tion étroite avec les services écono-miques des villes. L’Agence foncière ettechnique de la région parisienne(AFTRP) en sera l’aménageur et pré-voit la création de 10 000 à 15 000emplois dans des filières et avec desniveaux de qualifications divers.

Betty Robert Directrice régionale de STILL 

« La marque STILL est ungroupe allemand qui construitet distribue des chariots élé-vateurs. En France, le réseaude distribution couvre l’en-semble du territoire national.La direction Paris-Normandie-IDF Nord dont je m’occupeemploie 95 personnes dont25 en sédentaire. Nos techni-ciens couvrent l’ensemble de

la région et assurent la maintenance des chariots élévateurs chez nosclients. Nous nous sommes installés sur la commune en 2005 parce quele groupe disposait à Tremblay d’un site dont les bâtiments répondaientaux besoins de notre activité. Je suis satisfaite d’être à Tremblay. La zoneindustrielle CDG est bien organisée, entretenue, facile d’accès et à proxi-mité de Roissy. Et puis, nous avons une surveillance de la police muni-cipale qui répond très vite. L’avantage, c’est aussi d’avoir le centre de for-mation Camas à proximité depuis peu. Nous lui confions nos techniciensqui ont besoin d’habilitations spécifiques pour accéder à l’aéroport. Pource qui est de nos relations avec le service économique de la ville, je trou-ve intéressant de rapprocher les entreprises qui travaillent sur le secteur.Nous, notre difficulté réside dans le fait de trouver des techniciens for-més et capables d’intervenir sur des chariots élévateurs. Mais, nousrecrutons aussi des débutants (à BAC +2) et localement. Il y a l’aspecttechnique évidemment, mais il faut aussi avoir le sens commercial avecle client. Comme pour nos commerciaux, c’est une expérience qui nes’acquiert pas dans les écoles. Donc, nous sommes obligés de l’assumernous-mêmes. »

« Partner est spécialisée en transfertd’entreprise. Nous avons une trentainede salariés et autant de camions dedéménagement. Nous sommes sur lesite de Tremblay depuis 21 ans. Lamajorité de nos employés vivent àAulnay, Tremblay, Sevran ou Villepinte.En ce qui me concerne, je suis respon-sable de la communication de l’asso-ciation Entreprendre à Tremblay depuisjanvier 2009. Cela m’amène donc àme rendre disponible aussi souventque possible pour les entretiens de find’année, les Validations des acquis del’expérience (VAE), les BTS en alternan-ce du lycée professionnel Hélène Boucher. En fait, nous essayons decréer des liens entre les entreprises et les jeunes. Pour le reste, je croisqu’il faut que l’on développe davantage encore les échanges avec le ser-vice économique. En tout cas, dans le cadre de l’association EAT, nousessayons de tisser des liens en réseaux pour pouvoir arriver à se déve-lopper, à se connaître. La commission Industrie travaille avec les lycéesen développant la problématique suivante : comment placer des jeunesdans les sociétés du coin ? Heureusement, au sein de l’association, nousavons avec Jacques Boyadjian un président très actif. Il consacre unegrande partie de son temps au service des entreprises pour organiser desinitiatives. Il entretient également des contacts réguliers avec la ville deTremblay. Au niveau de la communication, nous allons par exemple,mettre en place un site internet. »

Marie-Christine Bouvier Directrice générale de Partner Transport et responsable de la communication d’ Entreprendre à Tremblay 

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mique et de travail, à tout un bassinde vie et d’emploi. HenrietteCazenave  souligne l’intérêt de cettemutualisation : « L’activité écono-mique ne s’arrête pas aux frontièresd’une ville. Les villes voisines doiventpouvoir bénéficier de l’aéroport. Laconcurrence ne fait pas avancer leschoses. C’est une vision peu dynamiquede l’économie. » Dans le même esprit,Pierre Laporte  précise : «  Noussommes sur un énorme bassin d’em-ploi entre Paris-Nord II, ZAC CDG.Le fait d’être en communauté d’agglo-mération peut permettre de mutuali-ser les moyens, les expériences, etaussi les hommes pour être plus effi-caces notamment au niveau de l’em-ploi. C’est une riche coopération entreles acteurs et les professionnels quidébute et qu’il faut maintenant déve-lopper. »

Le principal objectif de l’agglomé-ration sera finalement de connecterles publics en recherche d’emploiavec les besoins des entreprises duterritoire, que ce soit sur les futuresZAC (Aéroville, ZAC Sud CDG, voirencadré), ou celles déjà existantes.Un travail en réseau entre les ser-vices économiques des villes et lesservices de l’agglomération a déjàcommencé afin d’optimiser la rela-tion entre l’offre et la demande.L’heure est au dépassement desconcurrences territoriales et à unnouvel élan économique, aumoment où se construit le GrandParis.

• PIERRE GRIVOT

LA BOUTIQUE CLUB EMPLOI FAIT PARTIE DES STRUCTURES QUI METTENT EN PLACE DESACTIONS D’ACCOMPAGNEMENT VERS L’EMPLOI.

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LE PROJET DE LA ZAC SUD CDG COMPREND L’EXTENSION DU PARC DES EXPOSITIONS..

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14 > novembre 2010

ÉCONOMIE

Franchement, elle impressionneFadela… Derrière le volant de sonbus d’entraînement, la jeune femmeenchaîne les manœuvres avec unebelle assurance. Tranquille, onnavigue allègrement entre les plotset positionne l’engin sans lemoindre à-coup. D’accord il n’y a pasla pression de la circulation dans lesconditions de la réalité mais, endeuxième semaine de plateau laconduite est plutôt nickel.D’ailleurs, Jean-François, formateurà l’ECF (École de conduite françai-se), apprécie en bon connaisseur  :« Je pense que cela ne devrait pasleur poser de problème pour réussirà valider leur examen. Ils sont vrai-ment motivés.  »Ils  ? Fadela, Mahamadou, Diaguelyet quatre autres jeunes Tremblay-siens se rendent quotidiennement àl’ECF de Dammartin-en-Goëledepuis le mois de septembre der-nier. Le centre de formation assureen effet le suivi individuel de ces 7stagiaires engagés dans le dispositifPasserelle entreprise, mention«  conducteur de voyageurs  ».

Passerelle entrepriseL’initiative, financée par le Conseil

régional, est également portée parles services de la ville et ses parte-naires aux fins de favoriser l’emploiet la formation des Tremblaysiens  :« L’identification des stagiaires a étéréalisée par la Boutique emploi, laMission locale, le service Insertion,la division Vie des quartiers et l’Équipement jeunesse. Il y a eu unlarge recensement, des épreuves desélection [il fallait notamment êtretitulaire du permis B et souscrire àl’âge minimal de 21 ans] puis desentretiens individuels avant de pas-ser le test de conduite », expliqueAdeline Riand, du service Dévelop-pement économique, Emploi For-mation de la ville. Du sérieux et dusolide tout cela puisque, en janvierprochain, la validation du TitreProfessionnel «  Conducteur dutransport routier interurbain devoyageurs  » assurera aux jeunesgens l’obtention d’un CDI auxCourriers d’Île-de-France (CIF).L’entreprise de transport en com-mun s’est effectivement engagéeà pareil recrutement  : «  Pour cettepremière passerelle que nousmontons, les CIF ont vraimentjoué le jeu à un moment où les prévisions de recrutement

étaient plutôt revues à la baisse.Si l’on se souvient des incidentsqu’a rencontrés cette entreprise,elle reste cependant confiante vis àvis des jeunes de la commune », pré-cise-t-on du côté de la municipalité.

Motivés Au vrai, il y a peu de risque de décep-tion pour le futur employeur tantl’application des stagiaires se révèlecomplète sur ce projet. Tous en veu-lent, comme on dit à l’image deFadela, 30 ans, qui depuis un anentendait passer le permis D  :«  Pendant longtemps, j’ai travaillédans le secteur de la vente puis j’aivoulu changer de filière. Un emploià la SNCF m’a mis en contact avec lemilieu des transports et en mêmetemps, je ne souhaitais pas du touttravailler dans un bureau. » Laroute, la conduite alors  ? «  Oui, j’ai-me conduire et j’apprécie le contact,le rapport avec les usagers. C’estpour cela que l’opportunité de cetteformation, j’ai tout de suite sautédessus  !  » Mahamadou, 21 ans, a untout autre parcours  : « Quand j’allaisà l’école, j’aimais bien prendre lebus et parler de son métier avec leconducteur. J’ai eu très vite envie de

le faire moi aussi, mais lorsque j’aiété majeur, on m’a dit que j’étaisencore trop jeune  », raconte-t-il lesyeux tout brillant. Un temps anima-teur à l’Espace Mikado, le jeunehomme a enfin pu recoller à sa voca-tion.

Un vrai diplômeLa formation dispensée à l’ECF ne serésume pas au permis D mais consti-tue un vrai diplôme avec «  énormé-ment de choses à apprendre quandon a arrêté l’école depuis unmoment », mentionne Mahamadou.Ainsi, « l’apprentissage du métier deconducteur de voyageur est ici dis-pensé dans tous ses aspects »,indique Touria Zaraoui, responsableformation à l’ECF.De fait, une partie de l’effectif desapprentis tremblaysiens se trouvaitplongée, in situ et dans le bus, avecles futurs collègues des CIF à assurerle service voyageur en ville.Horaires, sécurité, relation client,gestion du stress… tout est passé enrevue. Diaguely, 22 ans, ça luiconvient le métier, après une expé-rience dans le domaine de la restau-ration  : «  Pour être conducteur, onnous demande d’être ponctuel, detravailler en horaires décalés.Franchement, ça ne me pose aucunproblème  !  »Le groupe est solidaire et avancebien d’après le formateur  : l’autobusimpérial quoi  !

● ÉRIC GUIGNET

> FORMATION

ILS VONT VOUS TRANSPORTER !Fadela, Mahamadou, Diaguely et les autres… soit 7 jeunes Tremblaysiens qui se forment depuis septembre dernier au métier de conducteur de voyageurs. À la clé, un CDI avec les Courriers d’Île-de-France (CIF), partenaire de la Ville et du Conseil régional sur cette initiative.

LA VALIDATION DU TITRE PROFESSIONNEL DE CONDUCTEUR DU TRANSPORT ROUTIER INTERURBAIN DE VOYAGEURS  ASSURERA À CES JEUNES TREMBLAYSIENS L’OBTENTION D’UN CDI AUX COURRIERS D’ÎLE-DE-FRANCE (CIF).

FADELA, 30 ANS, A CHOISI DE SE RECONVERTIRDANS LE DOMAINE DES TRANSPORTS,

MAIS « NE SOUHAITAIT PAS DU TOUT TRAVAILLER DANS UN BUREAU. »

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> 6 févrierDANSES ET RENCONTRESDes danseurs et des chorégraphes reconnus, trois spectacles originaux, des rencontres,des échanges, et un public curieux. Encore une belle soirée de danse au Théâtre Aragon.Toutes générations confondues, les spectateurs ont découvert un programme « À corpset à cri » revisitant le hip hop, la danse classique et la transe. La recette efficace desNocturnes a encore fonctionné.

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> 2 octobreAU THÉÂTRE, LA SAISONDÉMARRE EN BEAUTÉLe théâtre Aragon ne se lasse pas de provo-quer des rencontres. L’ouverture de saisonconsistait non seulement en la présentationdu programme 2010-2011, mais aussi enune cascade de spectacles, performances etsurprises concoctés par les compagnies enrésidence et leurs invités : les artistes en créa-tion au théâtre, Herman Diephuis, Salia NïSeydou, Hamid Ben Mahi, et autres talentstels que les as du micro de la Secte Phonétik,le graffeur Jamel Bouhassane… Une soiréequi augure une saison riche en émotions.

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> 16 octobreRENDEZ-VOUS MUSICAL AU JARDINPremier rendez-vous au Jardin des cul-tures Aimé Césaire depuis son inaugura-tion, le concert donné sous un ciel autom-nal a toutefois profité de la clémencemétéo. La fanfare de rue Le Gros tube don-nait le tempo et les élèves du collègeRonsard, bénéficiant du dispositifOrchestre au collège ont fait vibrer leursinstruments à vent sans se dégonfler. Lenouveau parvis de la médiathèque Boris-Vian, se veut un lieu d’expression et d’ex-position. Il y aura d’autres moments festifsau Jardin…

> 11-17 octobreUN RÉGAL POUR TOUS LES GOÛTSPour la 21e édition nationale de laSemaine du goût, les commerçants del’UCAT (Union des commerçants et arti-sans de Tremblay) ont mis les petits platsdans les grands. Dégustations et sensibi-lisation à la diversité gastronomique ontété proposées aux palais des passantsdans différents quartiers de la ville. Lesécoles se sont également prêtées au jeu dela découverte (ici, l’école Langevin). À lacantine, les enfants ont pu voyager auxquatre coins de l’hexagone à travers desrepas thématiques préparés par le Siresco(Syndicat intercommunal de restaurationcollective).

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> 3 octobreFOULÉES ENSOLEILLÉESLe soleil brillait au-dessus des participants des traditionnels 800 m, 5, 10 km et relais de Tremblay, organisés chaque annéepar le TAC Athlétisme avec le TAC Omnisports, la ville et l’Office des sports. Pour cette édition, quelque 360 coureurs etcoureuses se sont lancés sur les parcours. Résultats en page sport et sur le site de la ville www.tremblay-en-france.fr

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> 15 octobreDES CARRIÈRES À L’HONNEURIssus de milieux professionnelsdivers, 97 Tremblaysiens étaientinvités dans les salons de l’hôtelde ville pour la remise desmédailles du travail, en présencedu maire François Asensi et deplusieurs élus. Parmi eux, 11 ontreçu une médaille grand or, distin-guant quarante années de carrière.

> 11-22 octobreLE SALON DESAMIS DES ARTSLes Amis des Arts, associationd’amateurs pratiquant diversesdisciplines artistiques, ont livré lefruit de leurs sensibilités dans lehall de l’hôtel de ville. Commechaque année, ces quelque 50passionnés ont tenu leur Salond’automne. De la peinture àl’huile à la photographie, de lamarqueterie à la sculpture, de lapoésie aux tableaux en troisdimensions… Une belle édition.

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> 28 septembreINAUGURATION DU NOUVEAU SERVICE DE CARDIOLOGIE ET NEUROLOGIE Le centre hospitalier intercommunal Robert Ballanger dispose dorénavant d’unnouveau service de cardiologie et de soins intensifs de cardiologie et neurologie.Le bâtiment qui a vu le jour a été inauguré en présence de François Asensi, dépu-té maire de Tremblay-en-France et président du Conseil de Surveillance de l’hô-pital, de M. Toulouse, directeur, du Dr. Zarka, président de la Commission médi-cale d’établissement, et du Dr. Montely, chef de service de cardiologie (ici cou-pant le ruban tricolore). Un investissement total de 8,6 millions d’euros qui per-met à l’hôpital d’augmenter ses capacités d’accueil dans ces domaines, et depoursuivre sa modernisation.

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> 18 et 19 octobreLES COLLÉGIENSRENCONTRENT LES ÉLUSÀ l’initiative de Mme Franzetti, profes-seur d’histoire et géographie, les sixclasses de 6e du collège RomainRolland ont rencontré des élus de laville (sur notre photo Alexandre Bergh,conseiller municipal) afin de mieuxsaisir le fonctionnement de la viemunicipale. Au programme égale-ment, une visite commentée du pay-sage urbain de Tremblay, sous la hou-lette de la division Démocratie locale.

> 26 septembreBELLES, QU’IL PLEUVE OU NONMême sous la pluie, ces vieilles carrosseries gardent tout leur pouvoir de séduc-tion. Le rassemblement des Belles du Vert-Galant au parc du Château Bleu n’apas été épargné par le mauvais temps. Les capotes sont restées fermées, lesessuie-glaces ont prouvé que tout fonctionne encore dans ces mécaniques à lacharmante maturité. Ceux qui n’ont pas eu peur de se mouiller sont venus admi-rer les engins et questionner les pilotes.

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> 27 septembre - 5 octobreJUMELAGE PHOTOGRAPHIQUELes échanges avec la ville jumelle Marsciano (Italie) ne manquent pas de dyna-misme. Une exposition photographique, réalisée par les jeunes du Centre d’in-formation jeunesse de la ville de Marsciano et des participants de l’atelier pho-tos de l’Espace Louise Michel, s’est tenue à l’hôtel de ville. Les clichés couleursou noirs et blancs croisaient ainsi les cultures et les paysages urbains. Place étaitégalement faite à la nature et la musique. Une démarche de coopération pleined’inspiration.

> 29 septembreL'ACTEUR SAÏD TAGHMAOUI AU LYCÉE VINCILe lycée Léonard De Vinci est le premier établissement du département à mettreen place un blog, dans le cadre d’un atelier média mené avec l’aide de Canal+.Chaque semaine, des journalistes de la chaîne et des enseignants du lycée ani-ment une séance auprès d’un groupe de 25 élèves. En guise de top départ à cetravail, ils ont reçu le comédien Saïd Taghmaoui, que l'on a pu voir notammentdans La Haine, Les Rois du désert, Trahison… et dans la série Lost, Les dispa-rus. Des articles nourriront le blog régulièrement, abordant des sujets variés del’actualité.

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ÉCONOMIE

> ÉQUIPEMENT

LE CIRCUIT CAROLE SANS VISIBILITÉLe circuit Carole est sérieusement menacé de fermeture. Trente ans après sa création, le Conseil général de Seine-Saint-Denis vient de décider de réduire sa subvention de fonctionnement de 90 % à la piste mythique des motards franciliens. Une menace pour la survie de l’équipement, les 13 salariés du circuit et ses 20 000 utilisateurs annuels...

EN ATTENDANT UNE DÉCISION DES RESPONSABLES PUBLICS, LA MUNICIPALITÉ ENTEND DÉFENDRE LES 13 EMPLOIS DU SITE ET MAINTENIR LA VOCATION SOCIALE ET ÉDUCATIVE DU CIRCUIT.

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En mai dernier, la préfecture de poli-ce a réuni 650 collégiens au circuit Carole pour les sensibiliser durantune journée aux dangers du deux-roues. Sécurité routière, stages deconduite, accès gratuit le week-end…Comme les 20 000 motards franciliensqui fréquentent la piste chaque année,les collégiens risquent pourtant de neplus bénéficier de ce genre d’opéra-tion. Car le circuit Carole est en sursis.

Baisse de subventionDébut octobre, le Conseil général deSeine-Saint-Denis a annoncé son in-tention de baisser sa subvention pour2010 de 375 000 euros à 37 500 euros.Cette décision risque bien d’entraînerla fermeture du tracé mythique où seretrouvent non seulement les mo-tards de la région, mais aussi d’autresvenus de France et du monde entier.Le département s’est vu confier, de-puis 1989, la responsabilité du fonc-tionnement du circuit qu’il financeseul. Il a délégué cette gestion, en1990, à la Semipfa (Société d’écono-mie mixte intercommunale du paysde France et de l’Aulnoy). Le Conseilgénéral, en difficulté financière, ar-gumente de la fréquentation du cir-cuit Carole par seulement 10  % desSéquano-dionysiens et vient donc de

décider de ramener sa subvention àcette hauteur de 10%. Ainsi, les 13 salariés sont directement menacés delicenciement à brève échéance. La fermeture du circuit suivrait.La ville de Tremblay a immédiate-ment réagi à cette décision. « Lemaintien de l’activité du circuit Ca-role dépend de l’État, de la région etde l’ensemble des départements d’Île-de-France, a rappelé le maire, FrançoisAsensi. Ils doivent trouver ensembleles solutions pour payer les salaires,assumer le fonctionnement et lancerd’urgence les aménagements pour lamise en sécurité du circuit  ».

Risque de fermetureL’absence de décisions des respon-sables publics risque de bloquer lefonctionnement du circuit et de pro-voquer sa fermeture définitive.Comme le rappelle Madani Ardjoune,Président de la Semipfa et adjoint aumaire de Tremblay : « Si l’on ne reçoitplus les fonds de fonctionnement, laquestion se posera de fermer le circuit.Il y a 13 salariés à payer. La Semipfan’a pas vocation à financer un circuitde moto sur ses fonds propres. Ellegère du logement social et ce n’est pasaux locataires de la Semipfa, majori-tairement logés à Tremblay, de fi-nancer le circuit. La loi, de toute façon

l’interdit. » La Semipfa envisage de dé-noncer la convention qui la lie au dé-partement. Et Madani Ardjouned’ajouter  : «  L’enjeu est aussi de ga-rantir pleinement la sécurité des usagers. Le circuit est vétuste. Il y a nécessité de le réimplanter ailleurs,tout en lui gardant sa vocation sociale,à la fois grand public et compétitions.En attendant, Il faut absolumentfaire les travaux pour assurer plei-nement la sécurité des motards surCarole ».

Une piste de conception ancienneLe circuit pose en effet des problèmesde sécurité et les associations de mo-tards ne cessent de le souligner. À sacréation en 1979, le circuit Carole a été conçu comme un équipement pro-visoire avec une durée de vie limitée.À ce moment, il n’existe aucun circuitpour les motards en région parisien-ne et les accidents graves se multi-plient. L’État cherche un terrain. Laville de Tremblay accepte de mettrel’actuel lieu du circuit à disposition.Il sera appelé Carole du prénomd’une jeune fille qui trouve la mortsur le périphérique.Cet équipement devait durer 10  ans.La piste souffre d’une conceptionancienne, se dégrade vite et son en-

tretien revient d’année en année deplus en plus cher. Une réalité bienconnue. Dans un rapport commandépar l’État, le Conseil général desPonts et Chaussées a jugé nécessairedès 2006 de déplacer le circuit, esti-mant le site actuel inadapté pour en-visager une réhabilitation sur place.Face à l’urgence, le président duConseil régional d’Île-de-France pre-nait même l’engagement, en no-vembre 2007, de privilégier la relo-calisation du circuit à toute autresolution. Aujourd’hui, le problèmereste intact. Le préfet de région, Da-niel Canepa, vient de proposer troisscénarios pour le circuit  : la restruc-turation du circuit, son déménage-ment ou bien sa transformation en Cité de la moto. Rien de très nouveaupour les protagonistes du dossier...En attendant une décision, la municipalité et la Semipfa entendentdéfendre les 13 emplois du site etmaintenir la vocation sociale et édu-cative du circuit. Il ne fait pas de doute qu’un tel équipement est né-cessaire dans la région.

● E.A.

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20 > novembre 2010

– Monsieur, s’il vous plaît  !  – Euh… moi  ? – Oui  ! Vous  ! On ne traverse pas endehors des passages pour piétons  !– Mais à Paris, on peut monsieurl’agent.– Ici ce n’est pas la France  ! C’est ainsi que j’ai échappé de justes-se à une amende de 37,50 euros dansla principauté de Monaco. Dans cepetit pays, où tout ressemble, oupresque, à la France - n’étaient lesvoitures de luxe - il faut retrouverles bonnes manières. Et surtout nepas cracher sur la voie publique caril en coûtera 22,50 euros. Ces demieuros paraissent incongrus au paysdes milliardaires. Pas une rue de la Principautén’échappe à une armée de balayeursde surface, jardiniers, terrassiers etautres anges gardiens de l’ordre etde la propreté. Difficile d’échapper àla surveillance des caméras instal-lées par grappes entières à chaquecoin de rue. Quatre cents yeux élec-troniques veillent en permanencesur chaque recoin de Monaco, etj’imagine sans mal un opérateur

tapi dans l’ombre d’une grande sallesouterraine aux murs tapissésd’écrans, suivant chacun de mes pasà l’aide d’un joystick. Clochards etmendiants sont interdits de séjourdans Monaco. Place au glamour  !

CasinoLe calme des trottoirs ajoute un sen-timent étrange de culpabilité. Dansce modèle réduit de société on trou-ve même des toilettes pour chiens,pudiquement appelées « abris-chiens  ». Avec ses 2 km2 de superficie, et plusde 16 000 habitants au km2, Monacoest le deuxième pays le plus petit dumonde après la Cité du Vatican. Deux fois moins étendu que le VIIe

arrondissement de Paris auquel ilme fait penser, la Méditerranée enplus. Autre démonstration qu’ici cen’est pas la France  : les jours de grèvegénérale dans l’Hexagone, on nevoit pas ici un seul cégétiste dans lesrues, ni quelconque manifestant  ;pas de banderole, de mégaphone oude stand de merguez. Rien ne sauraitperturber le passage des Bentley et

des manteaux de fourrures à petitschiens. Devant l’Hôtel de Paris et lecélèbre casino de Monte Carlo auxcharmes baroques, la vie sembles’écouler normalement. Les voituresde luxe laissent croire que l’âge de laretraite importe peu pour qui n’ajamais connu les affres du travail.On est bien loin des préoccupationsdes pays voisins. L’ensemble du ter-

ritoire monégasque est porté à lagloire de ses maîtres, passés et pré-sents. Les effigies ne manquent pasde nous rappeler les évènementsmarquants de l’histoire du Rocher.

CarolineDans un pays long de 4 kilomètres,les jambes constituent le meilleurmoyen de transport. Je m’offre lecircuit du Grand Prix automobile de

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MONACO - GARDE DE SA SÉRÉ́NISSIME ALTESSE. (PHOTOS JAMEL BALHI)

DES GENS ORDINAIRES HABITENT AUSSI LA PRINCIPAUTÉ́

SUR LE ROCHERLoin de ses destinations exotiques habituelles, Jamel Balhi a choisi de traverser le deuxièmepays le plus petit du monde après la Cité du Vatican : la principauté de Monaco, vue par notreglobe-trotter…

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Monaco au travers d’un salmigondisd’immeubles. J’effectue les 3,3 kmdu tour de circuit en un petit quartd’heure. Record largement dépasséen 2004 par Schumacher au volantde sa Ferrari, en 1 minute et 13secondes. Une courte route en lacetsme conduit sur le Rocher, fief depuisplus de huit siècles de la dynastiedes Grimaldi. Devant le palais prin-cier les gardes en armes se donnentune allure très Buckingham, avecleur gestuelle saccadée, chorégra-phiée au millimètre. Franchir laporte du palais des Grimaldi coûte 8euros. C’est un peu comme s’il fal-lait payer cette somme pour se voirouvrir les portes du palais del’Elysée. «  Il n’est pas rare de croiserSon Altesse sérénissime Albert II,marchant dans la rue en compagniede quelques proches, et saluant lespassants  » me fait remarquer unbalayeur de surface. Je longe le murd’enceinte de la tout aussi intrigantedemeure de Son Altesse royale laprincesse de Hanovre, duchesse deBrunswick et de Lunebourg, prin-cesse héréditaire de Monaco…  :Caroline  ! Un policier monte lagarde dans une guérite face à l’en-trée. Difficile de savoir ce que renfer-ment les murs du palais quand onne lit pas Paris Match. Je demandeau fonctionnaire la permission derencontrer la Princesse. «  Monsieur, ça ne se passe pascomme ça » me répond l’hommeune main posée sur la crosse de sonpistolet. J’oubliais les bonnesmanières…  Nous sommes à Monaco.

Sorti de prison Du haut de cette vénérable cité-état,on peut admirer les yachts parmi lesplus prestigieux de la Méditerranée.Peut-être vais-je revoir quelque amide Dubaï ou de la Nouvelle Orléans. Le soir venu je délaisse Monaco etses hôtels à étoiles pour les hauteursde l’arrière pays. Je trouve un héber-gement pour quelques nuits dans un

foyer Sonacotra, nouvellement bap-tisé Adoma, à Beausoleil. Parmi lacentaine de pensionnaires, il y a làNico, Jérôme, Mohamed etIbrahim…. Le bâtiment de construc-tion très sobre ne comporte aucuneinscription sur sa façade, comme siles mots «  Foyer Sonacotra  » ris-quaient d’écorcher le glamour de laPrincipauté. Il est vrai qu’ici on croi-se des hommes vêtus en ouvrierstout juste sortis du boulot, des pen-sionnaires à la retraite fatiguésd’une vie de chantier, des gars ensurvêtements. À la fin de la journée,il y a la cabine de téléphone à l’exté-rieur où l’on attend dans le froid uncoup de fil de la famille restée aupays. Jérôme est âgé de 19 ans. Sondébardeur de camionneur sur lesépaules lui permet d’exposermuscles et tatouages. Il a passé 5 ansdans une prison pour jeunes délin-quants à Lille, pour le vol d’un sac àmain. Jérôme a vécu ces six derniersmois dans une voiture abandonnée.Ou comment, quand on n’a pas lesou, élire domicile dans une 206 auxvitres cassées. De centres de redressement enfoyers de réinsertion, le jeune estvenu s’échouer à Beausoleil, sur leshauteurs de Monaco, où il semblefacile de trouver un emploi sansqualification. Le foyer est situé à unkilomètre à vol de goéland duRocher monégasque, de ses façadesluxueuses, ses boutiques de Rolex etdes lumières de ses casinos. Enattendant, le RSA et l’allocationlogement permettront à Jérôme depasser l’hiver au chaud, comme laplupart des pensionnaires de laSonacotra. 357 euros les 7 m2, avectoilettes et douche dans le couloir,c’est déjà ça. Jérôme me propose dedormir dans la cuisine de son étage.«  Je sais ce que c’est la galère, je nevais pas te laisser dormir dehors.  » Àces mots le jeune homme déploie unmatelas sur le sol de la cuisine. Ici, tuseras tranquille, personne ne vientla nuit, et tout est fermé à clé.Dehors, ce n’est pas la galère, c’est

Monaco et son sérénissime Rocheravec vue sur l’Afrique. Dormir dansle foyer Sonacotra est l’occasion defaire connaissance avec quelquesuns de ses pensionnaires. Nous par-tageons un plat de spaghettis, agré-menté d’une fausse bolognaise ache-tée au Lidl de Nice. À chacun sonPérou. Ce lieu est à mi-chemin entreun foyer de réinsertion, une maisonde retraite et un centre d’entraideaux plus démunis.

Boulot, dodoMohamed a 61 ans dont «  40 ans deFrance.  » Il nous offre une tournéede café-maison. Employé à Monacocomme tailleur de pierres, il vit seuldans ce foyer depuis qu’il a émigréd’Algérie en 1970. La Principautéoffre de véritables opportunités detravail avec des salaires supérieurs àceux pratiqués en France. Ainsi leSMIC monégasque est à 1 400 euros.Mohamed ne voit sa femme et sesquatre enfants qu’une fois par an,pendant les deux mois d’été. « Unmois de congé payé et un autre sanssolde  », précise-t-il. Il en est ainsidepuis 25 ans. Parvenu au terme desa vie professionnelle, il appréhendele choc du retour au pays et lesretrouvailles familiales. Son seulami est Ibrahim, de 15 ans son aîné.Un voisin de palier. La Sonacotra decette Côte d’Azur n’a rien d’uncentre de loisir. Elle ne dispose pas

de salle commune avec télévisionpour rencontrer ses camarades d’in-

fortune, ni de tout autre infrastruc-ture d’accueil pour visiteur de passa-ge. À chaque cellule son univers, sesrêves et ses espérances. Boulot,dodo  ! La seule femme de la maisonest l’employée de ménage,Comorienne mutique vêtue d’unetunique aux couleurs affriolantes. Le sérénissime Rocher n’est qu’à unkilomètre de là, mais des annéeslumières séparent ces univers.

● JAMEL BALHI

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22 > novembre 2010

Retraite : la parole citoyenneJamais des manifestations et des mouvements sociauxcontre un projet de réforme n’avaient atteint un telniveau de détermination et de conviction. Plusieurs rai-sons à cela  :

C’est d’abord un projet injuste et inégalitaire qui ignoreles effets pervers que le libéralisme a développés. Commele rappelle J.L. Mélenchon, «  Au cours des vingt-cinq der-nières années, le partage de tout ce qui a été produit parles Français s’est modifié de la façon la plus brutale quisoit. Dix points de la richesse totale sont passés de lamain des producteurs (les salariés) à celle des rentiers ».C’est presque 200 milliards par an qui sont détournés par

des actionnaires qui ne participent que trop peu à la solidariténationale. Presque 200 milliards qui ont disparu de l’assiette descotisations sociales et que le gouvernement refuse à tous crinsde réintégrer.

C’est un projet qui prive les salariés entre 60 et 62 ans de leursindemnités de retraite  ; et qui les en prive à tout jamais. Le mon-tant moyen est faible, mais à raison de 1 300 euros par mois, plusde 30 000 euros sont volés pendant ces deux ans à chaque salarié.

C’est un projet qui feint d’ignorer qu’en France plus de 61% des55-64 ans sont privés d’emploi ce qui signifie pour tous oupresque, à un certain moment, qu’ils seront privés de tout reve-nu. Ce qu’on leur promet dans cette réforme, c’est deux ans deplus au purgatoire !

Le président Sarkozy nous avait déjà servi «  travailler plus pourgagner plus », suivi de «  moraliser le capitalisme  ». Le dernierattrape-gogo sur les retraites n’a plus trompé personne. Lescitoyens l’ont dit, clamé, crié. Le Président reste seul avec sonconseil d’administration de ministres et sa clique du Fouquet’s.Il ne lui reste qu’une alternative  : partir avec eux ou montrer unpeu de respect pour le peuple en l’écoutant enfin.

ALAIN DURANDEAU, VIRGINIE DE CARVALHO, PHILIPPE

FLEUTOT, MARYSE MAZARIN, CATHERINE MOROT

COURRIEL : [email protected]

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TOUTE LA VI(ll)E

La municipalité est composée du maire François Asensi, de 13 adjoints et de 7 conseillers municipaux délégués. Le Conseil municipal compte 39 élus dont 35 font partie de la majorité municipalecomposée des Verts, PCF, sensibilité socialiste et écologiste et de personnalités progressistes non affiliées à un parti politique. L’UMP a 3 conseillers et le Parti socialiste, un conseiller.

DES SENSIBILITÉS POLITIQUESopinions

Chassez le naturel, il revient au galopLe début du quinquennat de Nicolas Sarkozy a étémarqué par l’ouverture. En débauchant quelques per-sonnalités de gauche, en rendant hommage à JeanJaurès ou à Guy Môquet, le nouveau Président voulaitfaire oublier ses excès autoritaires et démontrer sacapacité à rassembler le pays. Trois ans et demi aprèsqu’en reste-il  ? Un pays exaspéré, des millions de per-sonnes dans la rue, et le sentiment qu’avec cePrésident, décidément, rien n’est possible. La réformedes retraites cristallise toute l’angoisse du pays face àl’avenir. Un débat de cette importance devrait faire

l’objet d’un minimum de consensus. La société française a évo-lué, les syndicats font preuve de responsabilité et chacun a bienconscience qu’une réforme est indispensable.Mais plutôt que de dialoguer réellement, le gouvernement pré-fère s’arc-bouter et passer en force. Sa réforme repose essentiel-lement sur la volonté de revenir sur l’âge de départ à la retraitequi est devenue un symbole, un gage adressé à l’électorat le plusconservateur. Ce symbole en rejoint d’autres, comme lesdémonstrations sécuritaires et le débat oiseux sur la nationalité.Notre Président a clairement lancé sa campagne de premier touren vue de l’élection présidentielle de 2012. Il a très vite oublié cequi fait la grandeur de la fonction présidentielle  : son rôle d’ar-bitre et de garant de l’intérêt général. Pourtant, comme le Partisocialiste et les syndicats l’ont très largement démontré, dessolutions alternatives sont possibles. Mais Nicolas Sarkozy nepeut l’entendre. L’ouverture est oubliée, premier tour des prési-dentielles oblige.

THIERRY GODIN

CONSEILLER MUNICIPAL

VICE-PRÉSIDENT DE LA CA PLAINE DE FRANCE

WWW.THIERRYGODIN.FR

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Plan Local d'Urbanisme (PLU),le rejet d’un projet qui engagela ville pour au moins unedécennieÇa commençait bien : maintien voire création de tramesvertes, densification mesurée de la population et doncdes projets de constructions nouvelles en zones pavillon-naires notamment, alliant logements sociaux et copro-priétés pour une mixité sociale indispensable.

Mais... ce PLU prévoit aussi la densification de l'habitat au Vieux-Pays, et là, rien ne va plus. Nous nous sommes toujours opposés àdes constructions nouvelles dans cette zone : on y flirte en perma-nence avec les zones dites sensibles du PEB (Plan d'exposition aubruit) et les études en cours sur les dommages colatéraux engen-drés par Le Bourget vont assombrir le tableau. Par ailleurs, d'aprèsles mesures inconstestées d'Airparif, on se trouve dans la zone oùla qualité de l'air est la moins bonne (comprenez la plus mauvaise)en Île-de-France.L’augmentation de la population du Vieux-Pays signifierait l’en-trée dans le cercle vicieux consistant à la création de nouveauxéquipements municipaux, puis ré-augmentation de la populationpour la « rentabilité », puis à nouveaux besoins de services...Alors qu’au Vieux-Pays le nombre de personnes atteintes de mala-dies respiratoires est anormalement élevé, il nous paraît irrespon-sable de multiplier des citoyens exposés à ce degré très fort de pol-lution. ADP et ses triples vitrages sur des habitations exemplaires(même version haute qualité environnementale) ne peut bannirl'envie de sortir de chez soi : pourquoi à Tremblay, ne serait-il paspossible de refuser que l'on sacrifie la santé et le bien vivre sur l'au-tel du développement économique ?Résultat : nous avons voté contre le projet de PLU.D'ici peu, une enquête publique sera lancée : soyons tous vigilants.

FABIENNE LAURENT, PASCAL SARAH, DRISS TOURHZA

GrèvesNotre département, si souvent montré du doigt par lagauche comme étant le parent pauvre de l’Île-de-France,cumulant toutes les inégalités fiscales et sociales, ne s’ensort plus des freins qu’on lui impose. En cet automne émaillé de grèves, notre département nese distingue pas des autres. C’eût pourtant été pour l’al-liance socialo-communiste qui le dirige l’occasion deparler autrement de la Seine-Saint-Denis. N’en déplaise àMonsieur Bartolone et ses amis qui ruinent nos financesen opérations de communication visant à dénigrer legouvernement. C’est toujours plus facile de jeter la pier-re sur les autres. Pourquoi en ces temps difficiles ne pas

faire savoir qu’en Seine-Saint-Denis les transports fonctionnent,que les administrations répondent aux usagers, que les entre-prises tournent à plein régime. Voilà du positif, aidons le travailet les travailleurs en créant les conditions adéquates. Puisquenotre département est au bord du gouffre, faut-il le pousser unpeu plus  ?

Un exemple frappant, notre RER B, qui est celui des RER le plusperturbé. Non seulement il dessert une banlieue dont les condi-tions de vie sont difficiles pour ses habitants, faut-il en plus lespénaliser de paralysie  ? Les syndicats savent-ils qu’ils pénalisentles plus fragiles  ?Cerise sur le gâteau, on apprend qu’à Tremblay on va construiredes logements spécialement dédiés aux agents de la RATP, afin defavoriser leur quotidien. Belle mesure d’égalité sociale que de favo-riser le quotidien de ceux qui nous le gâchent  ! Vu les accointancesqu’il existe entre les partis de gauche et les syndicats on n’ose ima-giner qu’il s’agisse d’une manœuvre électoraliste.

GAUTHIER DEBRUYNE

UMP LE MOUVEMENT POPULAIRE

COURRIEL : [email protected]

Le Gouverne-ment !Quand les lycéens se mobilisent pour remettre en causeune réforme dont ils voient l’injustice criante pour lasociété française, le Premier ministre accuse les syndi-cats de manipulation. Propos qui laissent sourire quandon voit combien le gouvernement utilise le mensonge etla crédulité des Français pour faire passer sa réforme.

Taisant la donnée de l’augmentation de la productivité,Sarkozy et son équipe argumentent sur le mode du catas-trophisme démographique  : «  il y a de moins en moinsd’actifs, de plus en plus de retraités, nous courons à lacatastrophe  ! ». En 1960, certains présageaient en Francela famine pour 2010. Une évidence  puisqu’en effet, le

nombre de paysans diminuait tandis que le nombre de bouches ànourrir augmentait. Le nombre de paysans a été divisé par 10, lenombre de bouches à nourrir multiplié par 2, mais la famine n’estpas là. L’explication est simple  : l’agriculture a gagné en producti-vité  !

Pour financer les retraites, il faut augmenter la capacité de finan-cement. C’est ce que permet la réforme alternative des parlemen-taires du Front de Gauche.

1. L’augmentation de la productivité. Un travailleur de 2050 pro-duira presque 2 fois plus de richesses qu’aujourd’hui.

2. Augmenter les salaires et taxer les dividendes versés aux action-naires. Cela aura pour conséquence la hausse des cotisationssociales. Depuis 1980, la part des salaires dans la richesse nationa-le produite a chuté de 9,3% au profit des actionnaires. En fait,c’est   plus de 100 milliards d’euros qui profitent chaque année aucapital plutôt qu’aux salariés.

3. La lutte contre le chômage : plus il y a d’actifs, mieux la protec-tion sociale est financée. Or, la réforme Sarkozy mettra les jeunesau chômage en faisant travailler leurs aînés  !

La réforme Sarkozy seule réforme possible  ? Voilà la manipula-tion  !

LES ÉLUS DU GROUPE COMMUNISTE ET RÉPUBLICAIN.COURRIEL : [email protected]

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Ó VDS ballon eauchaude électrique15 litres instantané.60 euros.06 60 04 89 11après 20h30.

Ó VDS vêtementsenfants de 0 à 14ans, 50 centimes et1 euro. Chaussuresenfant, jouetsdivers, peluches,poussette, décora-tion chambreenfant, 10 euros.06 63 77 04 28.

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Ó VDS bagagère,100 kg, 80 euros.Bouteille de gazbleue pleine, 10euros.06 80 06 13 12.

Ó VDS kimonos(120 cm et 150cm). 9 euros pièce.06 82 91 91 89.

Ó VDS vêtementsd’enfant de 0 à 1an, entre 50 cen-times et 1 euro.Trotteur, 10 euros.06 19 88 91 14.

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Ó VDS vélo de cour-se Manufranceblanc« ancien modèle »12 vitesses,sacoche, bidon,pompe. 20 euros.06 88 97 64 95.

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LES PETITES GRATUITES

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DEMANDED’EMPLOIS

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Ó Propose travauxde jardinage ou debricolage, règlementCESU.01 64 27 77 95.

Ó Propose aide auxpersonnes âgées ouhandicapées pourtrajet courses,banque, médecinetc.06 50 65 78 04.

Ó Assistante mater-nelle secteur Balzaccherche enfants àgarder, horairessouples.01 48 61 42 78.

Ó Femme expéri-mentée chercheextra en restaurant,jours et heures indif-férents.01 48 60 83 47.

Ó Assistante mater-nelle agréée PMIcherche enfants oubébés à garder dansle secteur du Vert-Galant.01 48 61 02 53.

Ó Retraité cherchetravaux de rénova-tion.06 73 93 34 45.

Ó Dame chercheheures de repassageà son domicile. 13euros/heure.06 86 46 19 89.

Ó Propose bricolage,jardinage, cuisinepour personnesâgées.06 03 19 46 92.

Ó Dame fait de lapâtisserie orientale.06 31 24 27 23.

Ó Retraité cherchetravaux de jardinage,peinture, papierspeints, etc.09 54 78 93 00 ou01 48 69 78 40.

Ó Aide à domicile eten maison de retrai-te cherche emploi àTremblay, Aulnay,Sevran.06 50 00 40 37.

Ó Jeune femmecherche enfants àgarder.01 48 60 44 62 ou06 23 10 96 70.

Ó Étudiante chercheenfants à garder soiret week-end.06 71 24 16 06.

Ó Esthéticiennecherche un emploi àTremblay, Villepinte,Sevran, Mitry…06 74 60 67 82.

Ó Cherche petits tra-vaux de jardinage.06 82 91 91 89.

Ó Etudiante enmode chercheretouches ou autrestravaux de couture.06 73 74 64 75.

Ó Jeune fille chercheenfant à garder àpartir de 2 ans, sor-tie d’école et/ouheures de ménage.06 12 10 44 79.

Ó Carreleur retraitécherche emploi.01 48 60 09 94.

Ó Dame chercheenfant à garder enjournée ou sortied’école (secteurVieux-Pays).06 03 65 87 04.

Ó Couturière expéri-mentée réalise toustravaux.06 07 61 10 98.

Ó Cherche bébés ouenfants à garderdans le secteur duBois-Saint-Denis,écoles S. Buisson etDesnos.01 48 61 20 59.

Ó Dame rechercheheures de repassageà son domicile. 25euros le panier.06 74 25 14 83 ou01 49 63 39 80.

Ó Assistante mater-nelle agréée chercheenfant de 0 à 3 ansà garder.06 16 65 15 93 ou09 51 72 17 84.06 35 29 26 19.

OFFRED’EMPLOIS

Ó Cherche personneen pavillon pouvantgarder une chiennependant vacances ouabsence.01 48 60 53 11.

Ó Cherche femmesachant faire la cireorientale.06 28 25 96 90.

Ó Salon « Cheveuxd’ange » au Vieux-Pays recherche coif-feuse à mi-temps.01 48 65 97 22.

Ó Cherche jeune filleou dame célibatairepour s’occuper d’en-fants (6 et 7 ans) 2à 3 heures parsemaine contrechambre.06 17 29 84 83.

COURS

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Ó Donne coursd’arabe 3 niveaux àpartir de 6 ans. 15euros/heure.06 33 35 61 95.

Ó Donne cours d’an-glais tous niveaux.14 euros/heure.06 18 45 75 25.

Ó AssociationBaraka donne coursd’anglais tousniveaux. 10euros/heure.06 18 45 75 25.

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Ó Professeur desécoles en retraitedonne cours deremise à niveau,soutien scolaire, rattrapage en fran-çais, expressionorale et écrite du CPà la 3e.06 62 76 10 20.

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ÉCRIVEZ ICI VOTRE PETITE ANNONCEEnvoyez votre annonce (une seule annonce par coupon-réponse). Prièred’exprimer vos offres en euros. Valable pour 1 parution. Les annoncesparaîtront en fonction de l’espace disponible. Le contenu de l’annonce n’en-gage que la responsabilité de son auteur.Pas d’annonce par téléphone

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Brayan 23/9, DacadeImane 15/9, DelvalleeAnaïs 9/9, DogboleNathanaël 23/8,Doucouré Leyla 5/9,Düsunceli Lina 2/9,Ettamri-Benjel Rochdy30/8, Filisan Anna-Maria15/8, Griette Victor18/9, Iguergaziz Loni6/9, Kissi Kawtar 30/8,Labiche Thomas 4/9,Megy-Guillaume Elijah14/9, Mhadjou Amine5/9, Ounoughi Maria28/8, Privat-Olivier Enza5/9, Privat-Olivier Kerla5/9, Reais Leandro 21/8,Ribeiro Quillet Marcia26/8, Rouquette Yseuline29/8, Souanto Mathéo10/9, Tchoutang ChatiOcéane 5/9, TighanimineYasmine 25/8, VallezMattéo 16/9, Ziani-Capobianco Emma 22/9,Zoukaghe Amira 21/8.

MARIAGES :Moyse Sébastien etQuillet Delphine, DartoisOlivier et Lemoine Céline,Dieudonné Jérôme etLion Prin Kelvis, AmaechiGeorge et Cuvalay Nancy,Keller Brice et BasquinAudrey, Bel Jattou Lotfiet Ladhari Chaïma,Mjaïber Brahim et LoulidiLamyae, Leger Jean-Louis et Canuel Evelyne,Boujenane Mohamed etColombo Johanna.

DÉCÈS :Bizouard Gérard, BuissonDaniel, Colin Marcelleveuve Tonds, DefrenneGeneviève, DestroJacques, Di MeoUmberto, Djafer Ahmed,Fernandes Rosa veuveFontoura, GrenierJacques, Pain Jacques,Santos Moro Fabien,Valenti Pierrette épouseAgnello, Clech Jeanineveuve Varlet, MetayerBerthe veuve Ragois,Messaoud Zoulikhaveuve Mesbah.

Le 9 octobre dernier,Dominique Beduneau,salarié depuis de longuesannées à la ville deTremblay, s'est éteint bru-talement à son domicile.Âgé de 43 ans, il laisse àleur immense chagrinson épouse, ses 4enfants ainsi que sesfrères et sœurs. Intégréau service des Espaces

verts, il s'occupait plusparticulièrement depuis 2ans des jardins pédago-giques. Sa bonne humeurpermanente et son souri-re vont cruellement man-quer à ses collègues.

ENQUÊTE PUBLIQUEAÉROVILLEL’enquête publique portantsur la demande de permisde construire déposée parla SCI Aéroville, en vue dela construction d’un centrede services et de com-merces à cheval sur lescommunes de Tremblay etRoissy (rue des Buissons),a démarré fin octobre et sedéroule jusqu’au jeudi 25novembre 2010 inclu. Lepublic peut prendreconnaissance du dossiercomportant notammentune étude d'impact soumi-se à enquête et consignertoute observation éventuel-le sur les registres d'en-quête tenus à sa disposi-tion aux jours et heuresd'ouverture à la Mairie deTremblay-en-France et à laMairie de Roissy-en-France. Le Commissaire-enquêteur se tiendra à dis-position du public en mai-rie de Tremblay le vendredi5 novembre 2010 de 14hà 17h, le mardi 9novembre 2010 de 9h à12h et le jeudi 25novembre de 14h à 17h.À l'expiration du délai d'en-quête, le registre sera clospar le Commissaire-enquê-teur. Ce dernier disposerad'un délai d'un mois pourdresser et déposer en mai-rie son rapport d'enquête.

ACCUEIL PARENTS-ENFANTSLe centre social LouiseMichel/Mikado proposedepuis quelques mois unlieu d’accueil parentsenfants, « Les P’tis cha-tons », ouvert tous les jeu-dis de 9h30 à 11h30.C’est un espace pour lesparents et leurs enfants de0 à 4 ans, permettant lasocialisation de l’enfant etles échanges entreparents. Les familles sontaccueillies dans une gran-de salle aménagée dejouets d’éveil, de motrici-té… Lieu gratuit et anony-me. Renseignements auCentre social, 4, cours dela République. Tél. : 01 48 61 87 87.

FAUX ÉBOUEURSDepuis quelquessemaines, des personnesse faisant passer pour deséboueurs se rendent chezles particuliers pour récla-mer des étrennes. Leséboueurs de la sociétéOtus Veolia, qui intervien-nent sur le territoire deTremblay, collectent leursétrennes fin novembredébut décembre et sont enpossession d’une carteprofessionnelle.

AIDE À LA MOBILITÉ Mis en œuvre par leConseil général, Pam 93est un service de trans-ports collectifs à lademande, destiné à toutepersonne titulaire d'unecarte d'invalidité mention-nant un taux supérieur ouégal à 80 % et résidant enSeine-Saint-Denis. Ne sontpas couverts, les déplace-ments dont la prise encharge est prévue par unautre dispositif ou uneaide sociale spécifique(transports scolaires, sani-taires, à destination d'éta-blissements médico-sociaux...). PAM 93 vousconduit de porte à porte àtravers toute l'Île-de-Franceà l'aide de véhicules adap-tés aux différents types dehandicap. Le service detransport fonctionne tousles jours de l'année sauf le1er mai, de 6 h du matin àminuit. Réservations de 7hà 20h. Tarifs de 6 euros à15 euros selon la destina-tion. Plus d'informationspar téléphone : 0 8100 810 93 (numéro Azur)ou01 49 90 40 30.

BTP-RETRAITEComme chaque année, laCaisse de retraite et deprévoyance Pro BTP lanceson invitation à fêter laFête de Noël le 15décembre prochain auPavillon Baltard à Nogent-sur-Marne.Renseignements et inscrip-tions auprès de la corres-pondante locale : PierretteDurand, 39, avenueGeorges Cuvier, 93290Tremblay-en-France. Tél. :01 48 60 74 84 ou 06 13 89 09 88.

VISITE AU CENTRE DE TRILe centre de tri des col-lectes sélectives de Sevran(24, rue Henri Becquerel,parc d’activité BernardVergnaud) organise unejournée portes ouvertes lesamedi 6 novembre 2010de 9h30 à 16h. Elle com-portera une exposition surla prévention et la valorisa-tion des déchets ména-gers, suivie d’une visitecomplète de l’installation(départ toutes les 20minutes environ). Cesvisites seront pour chacunl’occasion de venir décou-vrir le fonctionnement ducentre et le traitement desdéchets.

BÉNÉVOLES POUR L’ALPHABÉTISATIONLe Centre Social LouiseMichel - Mikado recherchedes bénévoles pour animerdes ateliers d’alphabétisa-tion en journée et/ou ensoirée. Renseignementsau : 01 48 60 72 69.

ENQUÊTE MOBILITÉLe Syndicat des transportsd’Île-de-France (STIF) etl’État (Direction régionaleet interdépartementale del’équipement et de l’amé-nagement) réalisent actuel-lement et jusqu’en avril2011 une grande enquêtedont l’objectif est de recen-ser les déplacements desFranciliens, quels quesoient leur lieu d’habitationet leurs habitudes (trans-ports en commun, automo-bilistes, piétons…). TNSSofres, qui a été choisipour réaliser cette enquê-te, contacte par téléphonepuis par courrier quelque8 000 ménages de larégion. Dans un secondtemps, un enquêteur -muni d’une accréditationofficielle - se rend audomicile des ménagescontactés pour réaliser desinterviews.

OBJETS ENCOMBRANTSPOUR TOUS RENSEIGNEMENTS

CONCERNANT LA COLLECTE DES DÉCHETS APPELER LE NUMÉRO VERT

TÉL : 0 800 10 23 13

26 > novembre 2010

PERMANENCES EN MAIRIE (S’ADRESSER À L’ACCUEIL)

RETRAITES COMPLÉMENTAIRES CICAS ET ARCCO

Pour les rendez-vous de la CICAS qui ont lieu les 1er et 3e jeudis de chaque mois, veuillez, à présent, prendre rendez-vous au 08 20 20 07 01.

IMPÔTSVendredi : 4e de chaque mois, 14h - 16h.

PERMANENCE JURIDIQUE (prendre rendez-vous à l’accueil)Lundi : 14h – 17h (dernier rdv à 16h30) au BIJ.Jeudi : 16h – 19h (dernier rdv à 18h30) à Mikado.

PERMANENCE AVOCAT (prendre rendez-vous à l’accueil)Mardi de 18h à 19h30, et jusque fin décembre 1er et 3e

samedis du mois de 9h30 à 11h30, 2e et 4e vendredis dumois de 18h à 19h30.

PERMANENCES HABITAT (prendre rendez-vous à l’accueil)

- PERMANENCE DE L’ADIL 93 (Agence Départementaled’Information sur le Logement de la Seine-Saint-Denis)3e mardi du mois, de 15h à 17h30 en mairie et sur RDV.

- PERMANENCE DU PACT ARIM 93 (Mouvement Pact Arimpour l’amélioration de l’Habitat) : 2e et 4e mercredis dechaque mois, de 15h à 18h au BIJ.

PERMANENCE CNAVSans rendez-vous, le lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h.

PERMANENCE DE LA HALDE (prendre rendez-vous à l’accueil au 01 49 63 70 81 ou au 01 49 63 70 96).2e et 4e vendredis du mois de 9h à 12h.

ENQUÊTES INSEE : pour tous renseignements sur lesenquêtes Insee en cours sur la commune, contacter le :01 49 63 70 04 ou les correspondants enquêtes auprès desménages en mairie au 01 49 63 69 44/72 32.

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28 C’EST BIENTÔT > AGENDA NOVEMBRE 2010

29 ON EST DE SORTIES > EXPO : LES MÉCANIQUES POÉTIQUES

30 ON EST DE SORTIES > CHRONIQUES CINÉMA - LIVRES - MULTIMÉDIA

32 ON EST DE SORTIES > DANSE : C’EST REPARTI POUR LES NOCTURNES !

33 ON EST DE SORTIES> VINCENT COURTOIS ET ZE JAM AFANE EN AFRICOLOR

34 LA VIE EN SHORT > LE TAC BASKET TOUJOURS SOUS LES PANIERS DE LA N2

35 LA VIE EN SHORT > PIERRE YVES GUENNEC REPREND LA MER

36 LA VIE EN SHORT > HAND : UN MOIS D’OCTOBRE COMPLIQUÉ

37 LA VIE EN SHORT > L’ÉCHO DES CLUBS

38 LES MAINS VERTES > LE COIN DES JARDINIERS

EXPOSITION - DU 9 AU 26 NOVEMBRE

LES MÉCANIQUES POÉTIQUES D’EZ3KIELINSTALLATIONS MUSICALES INTERACTIVES À VOIR À L’ODÉON/CONSERVATOIRE MUNICIPAL, AU THÉÂTRE ARAGON ET À LA MÉDIATHÈQUE BORIS-VIAN.

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7 SAMEDI 6ONE MAN SHOW : LE COMTE DE BOUDERBALA Depuis sa première venue au théâtre Aragon en 2009, ilfait salle comble partout où il passe. Passé maître dansl’art du stand-up, il confronte son expérience américaine,ses origines algériennes et sa culture française. Finegâchette de la tchatche, le Comte épingle tout aussi bienla syntaxe approximative des rappeurs français, la poli-tique, le poids des traditions et des communautés, lesséries télévisées ou la violence conjugale.Théâtre Aragon 20h30

7 SAMEDI 6BLUES : DAVE SPECTER & THE BLUEBIRDS FEAT. JIMMY JOHNSON / K-LED BA’SAMDepuis 1985, Dave Specter joue régulièrement sur les meilleuresscènes de Chicago et des États-Unis, ainsi qu’au Brésil, en Israël etdans toute l’Europe. Il reçoit le guitariste-chanteur, pilier du ChicagoBlues depuis 1950, Jimmy Johnson, assurément l’un des dernierstrès grands stylistes du West Side Sound teinté de soul. Une occa-sion rare d’apprécier cette légende sur scène.En ouverture, le Parisien K-led Bâ’sam.L’Odéon 21h

7 VENDREDI 3 DÉCEMBREMUSIQUE DE CHAMBRE : TRIO APPASSIONATOViolon, violoncelle, piano, pour deuxchefs d’œuvre parmi les plus grands.Jean-Noël Molard, Paul Boufil et JeanAngliviel, musiciens et chambristesconfirmés, interprètent les deuxgrands trios de Schubert. La fraîcheurteintée de nostalgie, la puissance dra-matique et le génie mélodique de cecompositeur font merveille.L’Odéon 20h30

C’EST BIENTÔT

> AGENDA NOVEMBRE 2010

7 SAMEDI 13FESTIVAL AFRICOLOR: VINCENTCOURTOIS & ZE JAM AFANEComme chaque année, le festi-val Africolor fait une halte àTremblay. L’Homme Avion, pro-jet commun de Vincent Courtoiset du camerounais Ze JamAfane, pose une réflexion acideet grinçante sur la condition del’homme noir. Textes acerbes et poé-tiques scandés par ce derniercomme des fables naïves, les motsont toute liberté de divaguer et de setordre au son des compositionshybrides du premier. Voir notrearticle en page 33. L’Odéon 21h

7 SAMEDI 20CONFÉRENCE : BILL VIOLA

L’artiste plasticienne et conférenciè-re Sylvie Testamarck se penche surBill Viola. Né en 1951 à New-York, ilest l’un des pionniers et l’une desfigures majeures de l’art vidéo. Desthèmes récurrents traversent sonœuvre : la vie, la mort, le sommeil,le rêve, l'eau, le feu, le désert… Àdécouvrir.Espace Jean-Roger Caussimon 15h

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7 SAMEDI 27NOCTURNE #1 : NOUS LESFEMMES…

Premier rendez-vous sous la luneà Aragon, une soirée danse confiéeaux femmes. Résolument engagé,assurément féministe. Et bien sûr,des rencontres, des échanges et laconvivialité naturelle de ces noc-turnes. Voir notre article p 32.Théâtre Aragon 19h

7 SAMEDI 20LES HISTOIRES DE ZOË Catherine Fontaine régale une nou-velle fois de chansons qui ravirontpetits et grands dès 5 ans. Une écri-ture exigeante qui ne laisse rien auhasard, pour que les enfants s’enri-chissent avec plaisir et fantaisie demots nouveaux. Zoé raconte les his-toires de la vie, ses petits malheurset ses grandes joies. Dragons etprincesses, poissons-lunes et oursblancs, danseurs et abeilles infati-gables, et puis l’arrivée du bébé etla famille qui s’agrandit…L’Odéon 15h, à partir de 5 ans

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7 SAMEDI 20MUSIQUE : FÉFÉ

Depuis la sortie de son premieralbum solo, Jeune à la retraite,et son tube Vilain petit canard,Féfé fait un carton sur les ondes.Membre fondateur du SaïanSupa Crew, rendu célèbre dansles années 90 par son raggazouk Angela, Féfé a depuis élargisa palette musicale. À la croiséedu hip hop, du blues, de la soul,du funk et de la chanson, il seplaît à briser les barrières et àbrasser les genres. Une desrévélations musicales del’année !Théâtre Aragon 20h30

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ON EST DE SORTIES

> EXPOSITION

MÉCANIQUES POÉTIQUESLe groupe EZ3kiel a développé un univers entre nostalgie et futurisme. Après leur expositionau Palais de la Découverte, 7 étonnantes installations sonores et vidéo interactives vont s’ani-mer à l’Odéon, au théâtre Aragon et à la médiathèque Boris-Vian, du 9 au 26 novembre. Petitevisite guidée avec Yann Nguéma, bassiste et concepteur graphique.

TM  : EZ3kiel c’est d’abord ungroupe de musique. Et là, tu pré-sentes des installations musicaleset visuelles interactives. Une peti-te histoire de ces Mécaniques poé-tiques d’EZ3kiel  ?Yann Nguéma : On a fait un albumen 2007, Naphtaline, qui est un coffretcontenant un dvdrom interactif. Et aulieu de faire le concert, on a décidé defaire une exposition. Curieusement,ce format se prêtait mieux. On a com-mencé par fabriquer quatre machines,puis on a été contacté par l’AtelierArts-Sciences [association del’Hexagone, Scène nationale deMeylan et du centre international derecherche, le CEA-Grenoble]. Et on aréalisé six machines supplémentairesavec l’aide de chercheurs. La toutepremière que j’ai conçue s’appelle LePiano quart de corps. C’est un vraipiano qu’on a fait découper et qui joueune boîte à musique virtuelle quis’anime sur l’écran. Toutes les installa-tions illustrent l’univers deNaphtaline  : une imagerie et deschoses anciennes utilisées dans uneperspective moderne. On a remplacéla souris par de vraies machines aveccette esthétique propre à l’album.

Une esthétique passéiste, entrebaroque et Renaissance, très nos-talgique. Pourquoi ce détourne-ment de vieux objets  ?Depuis les débuts d’EZ3kiel, il y a tou-jours eu un aspect rétro-futuriste. La

mélancolie naît de ces éléments unpeu poussiéreux. Il y a une douzained’années, j’ai réalisé Le Lac des signes,une vidéo en images de synthèse pourmon projet de fin d’étude : deux dan-seuses façon boîte à musique, qu’onretrouve dans Naphtaline qui est enfait une extension de ce travail. On adonc inversé le processus de création  :à partir de l’univers du clip, on a com-posé une musique. On vient du rock,du dub, de l’électro. Là, on s’est pen-ché sur les berceuses et petitesmusiques pour enfants, avec desimages en rapport  : mécanismes,métal, ornements… Pour les machines,j’ai chiné tous les composants dans lesbrocantes ou sur Internet. Des plaquesde la marine, un piano, une madone,des boutons de télégraphe… Aubesoin, j’ai fait fabriquer par un ébé-niste. Et je collectionne énormémentd’images sur un disque dur.

On a tout de suite envie d’essayer,appuyer sur les boutons, et pasbesoin de connaissances tech-niques ni d’oreille musicale.Il faut prendre le temps d’expérimen-ter, de tester. J’aime le côté interactif.Les gens peuvent manipuler sansqu’on soit là. C’est vivant sans la pré-sence des auteurs, et en fonction de lapersonne qui va se servir de la machi-ne et en chercher ou non les possibili-tés. Avec de la curiosité et du temps,tout le monde peut explorer L’Orgue àflacons, Le Cycloharpe, La Cage de Fa,

Ré, Do ou Le Jardind’Exebecce. Ce dernierconsiste en un voyage surun vrai vélo, dans des pay-sages un peu lunaires, qu’onvient peupler de person-nages en costume Renais-sance en maniant les poi-gnées de freins ou la sonnet-te. Chaque installation estune porte d’entrée dans unmorceau, un tableau deNaphtaline. Il suffit de sou-lever des bouchons de fla-cons, de toucher un écran,un peu comme un i-phone…Je ne suis pas passionné denouvelles technologies, cequi me fascine c’est de créerde la musique et des images.S’il faut apprendre des codespour le faire, je le fais. Surscène, on retrouve cetaspect interactif.

Si tu devais me décrireNaphtaline…Notre album le plus accessible, grandpublic, bien qu’il soit sorti de manièretrès discrète. Certains ont découvert legroupe grâce à lui, et ont été très sur-pris par la suite en assistant à un  live.On gagne notre vie en faisant de lascène, il y a une certaine tension. Onn’a jamais pu jouer Naphtaline parceque les morceaux sont trop calmes.Des ambiances très aériennes, inti-mistes, épurées. Un tout autre travail,qu’on adore faire. Pour un concert, ontoucherait un autre public que celuiqui nous suit  : il faudrait un orchestre,asseoir les gens. Ça s’est fait àGrenoble, ça se fera à Tours et à Lille.● PROPOS RECUEILLIS PAR DÉBORAH BRACCIALE

Du 9 au 26 novembre, Les méca-niques poétiques d’EZ3kiel :4 installations à l’Odéon, 1 authéâtre Louis-Aragon, 1 à la média-thèque Boris-Vian, aux horairesd’ouverture.

Soirée spéciale le mardi 23novembre à 20h30 à l’Odéon, lelaboratoire sonore interactifd’EZ3kiel en présence des artistes. Entrée libre, réservation indispen-sable au 01 49 63 42 90.

Site : www.ez3kiel.com

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ON EST DE SORTIES

> CINÉMA

Mon premier est plus qu’un film d’auteur fran-çais, mon second est le premier long métraged’une réalisatrice prometteuse, mon tout a étémis à l’honneur pendant la Semaine de la cri-tique à Cannes 2010. Diplômée de la Femis(École nationale supérieure des métiers del’image et du son), Rebecca Zlotowski présenteson premier long métrage, dont elle signe et lescénario et la mise en scène. Dans Belle épine,Prudence, une adolescente en plein deuilaprès le décès de sa mère, cherche à se donnerdes airs de liberté pour intégrer une bande demotards qui tournent dangereusement sur lecircuit sauvage de Rungis. Les nombreusesscènes nocturnes, en fait réalisées au Havre,participent d’une atmosphère toute particu-lière. «  Ce circuit a réellement existé à la findes années 70 en France. Des adolescents s’ytuaient dans l’indifférence générale : ça arran-geait tout le monde que les blousons noirssoient en banlieue. C’est ça qui au départ adicté l’époque du film, qui reste volontaire-ment indécise. J’ai tout de suite comprisqu’une reconstitution n’était pas souhaitable,je suis née en 1980 et je n’ai pas connu cetteépoque, je l’ai rêvée. Le film ne se situe ni dansles années 70, ni les années 80, ni aujourd’hui,il est « avant », comme dans la mémoire. »Rebecca Zlotowski ne fait pas dans le docu-mentaire, et c’est tant mieux, elle s’attacheavec d’autant plus de profondeur à ses person-nages et leurs émotions. Ainsi Prudence, jeunefille de 17 ans, murée dans sa solitude, toute enretenue. La comédienne s’y frotte avec briomalgré la difficulté  : « Prudence ne dévoile passes sentiments, et ce genre de personnage estdifficile à construire parce qu’il faut faire pas-

ser beaucoup en montrant peu.  » Et d’ajouter  :«  Au fur et à mesure du film, ma détermina-tion a fait place à un sentiment très étrange,effondré, à fleur de peau, qui servait le film. »Rebecca parvient à percer cette vie intérieure,à la canaliser du bout de sa caméra. Aux côtésde Léa Seydoux, de jeunes acteurs décidem-ment doués  : Anaïs Demoustier, AgatheSchlencker, Nicolas Maury… La relève se profi-le côté cinéma français.

● D.B.

À voir à Jacques-Tati du 24 au 30novembre. En présence de la réalisatriceRebecca Zlotowski le vendredi 26novembre à 20h30. Réservation indispen-sable.

30 > novembre 2010

MÉDIATHÈQUE

LE PETIT CHAPUBRON ROUGEIl était une fois une histoireque tous les enfants adorentse faire raconter et re-racon-ter encore. Alors, des gens dela publicité se sont dit quec'était une belle occasionpour glisser des noms demarques dans la tête desenfants... Mais les lecteursauront-ils tous envie de sefaire croquer par ces mar-chands qui aiment tellementles enfants ? Cet album origi-nal propose un pastiche ducélèbre conte de Charles Perrault, Le Petit chaperonrouge. Ici, dans les pages du livre, la publicité s’invite !Régulièrement, des pages de publicités s’affichent aucours de l’histoire et commentent à leur manière les aven-tures du petit chaperon si connu, vantant les méritesd’une pâte à tartiner bio, d’un yaourt qui rend fort, oud’un dentier qui ne lâche jamais prise ! Cette nouvelle ver-sion du conte amène l’enfant à se poser des questions surla place de la publicité dans la société, son utilité et saréelle fonction. Voici donc ici une grande première : l’al-bum publicitaire ! Bien sûr c’est assez dérangeant pour lelecteur, parfois même énervant mais… On est toujourslibre de fermer les yeux au moment de la pub, non ?

Alain Serres, Clotilde Bernos, Le petit chapubron rouge,d’après Charles Perrault, Rue du Monde, 2010

> ALBUM JEUNESSE

> MANGA

UNE SACRÉE

MAMIE 1958. Akihiro, jeune garçonde huit ans turbulent et unrien pleurnichard, vit à Hiro-shima avec sa mère, veuveet gérante d’un restaurant, etson grand frère. Ayant du malà joindre les deux bouts, elledécide de le confier à sagrand-mère qui habite dans

la petite ville de Saiga. Tout d'abord triste de quitter sa fa-mille et un peu effrayé, de vivre seul avec une vieille damequ’il ne connaît pas dans une petite bicoque, Akihiro vanéanmoins apprendre à s'adapter à la vie rude de la cam-pagne et apprécier sa nouvelle existence au grand air. Adapté du roman autobiographique de Yoshichi Shimadaqui a rencontré un vif succès au Japon, Une sacrée mamieest un manga intergénérationnel qu’on peut lire à tout âge.Drôle, émouvant, on suit avec plaisir la vie quotidienne deces deux personnages où la complicité et la débrouillardi-se font face aux difficultés de la vie. Naïveté de l’enfanceet sagesse des anciens se rejoignent pour insuffler des va-leurs comme la générosité et la solidarité. Savoir se conten-ter de peu, voilà l’enseignement de cette grand-mère es-piègle qui fera comprendre à l’enfant que la pauvreté estdavantage dans le cœur que dans l'assiette.

Yoshichi Shimada, Saburo Ishikawa, Une sacrée mamieT.1, Delcourt, 2010.

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BELLE ÉPINEPour son premier long métrage, Rebecca Zlotowskidresse le portrait d’une adolescente confrontée audeuil, et d’une jeunesse en quête de vitesse et d’aven-ture. Léa Seydoux y excelle dans le rôle de Prudence.

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Ce n’est pas la première fois que Bertrand Ta-vernier rend visite à Tremblay, et c’est chaquefois avec beaucoup de plaisir partagé. Le dernierdimanche de novembre, il présentera non seu-lement son dernier long métrage, La Princessede Montpensier, mais aussi Au feu les Pompiers !,dernier film tchécoslovaque de Milos Forman,réalisé en 1967. On lui connaît mieux Hair, Volau-dessus d’un nid de coucou, Amadeus ou en-core Larry Flint. Un choix motivé  : lors du grandbal annuel organisé pas le comité des pompiersbénévoles d’une petite ville de province, entretombola, élection de «  miss pompiers  » et re-mise de la hache d’honneur au vétéran, sejouent les universelles hypocrisies et bas-sesses, solidarités et mépris. Une satire poli-tique mêlant comique et pathétique à laChaplin. Tavernier sera là pour expliquer sonsalut à Forman, qui «  refuse de se soumettreaux codes hollywoodiens » et leur préfère uncinéma « de lutte contre le pouvoir et les ins-titutions ». Après la discussion, un apéro-goû-ter et une séance de dédicaces des livres deBertrand Tavernier, au café Lutécia, serontpropices à poursuivre l’échange avec le réa-lisateur. Un rendez-vous qui s’achèveraavec la projection de La Princesse de Mont-pensier, en compétition officielle au Festi-val de Cannes 2010, une adaptation del’écrit de Mme de Lafayette. En 1562,Marie de Mézières, riche héritière éprise duDuc de Guise, est contrainte d’épouser lePrince de Montpensier. Dans un pays misà feu et à sang par les guerres de religion,

ce dernier est appelé par Charles IX à rejoindrele champ de bataille contre les protestants. LaPrincesse de Montpensier est envoyée au châ-teau de Champigny, en compagnie du Comte deChabannes. « Je ne voulais pas reconstituer uneépoque mais capter son âme  » confie le réali-sateur qui signe ici un film d’amours contrariés.Tavernier gagne le pari de la modernité en plon-geant sa caméra et son enthousiasme d’adoles-cent en plein XVIe siècle. Pas d’effets spéciaux,une priorité accordée aux décors naturels, et unesincérité de jeu, voilà la recette efficace de cettePrincesse, portée notamment par la jeune Mé-lanie Thierry et Lambert Wilson.

● D.B.

La Princesse de Montpensier, à voir à Jacques-Tati du 17 au 30 novembre.

En présence de Bertrand Tavernier : Rencontres cinématographiques le di-manche 28 novembre, avec à 14h Au feules Pompiers !, à 16h apéro-goûter et dédicaces des livres de Bertrand Tavernierau café Lutécia, à 17h15 La Princesse de Montpensier.

Tarifs : 5 euros pour les deux films ou filmà l’unité aux tarifs habituels.

Réservation indispensable avant le vendredi26 à 16h.

> CINÉMA

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MÉDIATHÈQUE

> DVD

> DOCUMENTAIRE

À L’ORIGINEPhilippe Miller est un escroc.Découvrant un chantier d’au-toroute abandonné, dont l’ar-rêt des travaux fut une catas-trophe économique pour lapopulation, il y voit la chancede réaliser sa plus bellearnaque. Mais son plan va luiéchapper… Tiré d’un fait divers, À l’origi-ne représente l’alchimie réus-sie entre un drame social etun thriller à l’atmosphèrenoire. Le film allie la force

d’une épopée gigantesque à la délicatesse d’une aventurehumaine ; car c’est aussi l’histoire d’un homme dépassépar l’ampleur de son mensonge devenant le bienfaiteurd’une ville en attente de renouveau. Le réalisateur nousmet face aux disfonctionnements d'une société à la dériveet nous montre une population prête à tout pour s’en sor-tir. À l'origine raconte aussi la spirale qui entraîne l'usur-pateur vers la rédemption, via son nouvel attachementaux choses du réel. François Cluzet livre ici une prestationtout en justesse, marquée par l’ambivalence entre sa cul-pabilité et son attirance vers une solidarité collective.Xavier Giannoli fait également exister une myriade de per-sonnages secondaires captivants qu'il enracine dans leurcontexte géographique et social, notamment EmmanuelleDevos, bouleversante en maire de la commune.

Xavier Giannoli, À l’origine, EuropaCorp, 2010.

HERBEÀ l’opposé de la vision pas-séiste et émotionnelle deRaymond Depardon dansLa Vie moderne, les paysansfilmés dans ce documentaireapparaissent en prise directeavec leur quotidien : in-fluence des grands groupes,de la politique agricole de laCommunauté européenne,du choix ou non - quand ilest encore possible, d’uneagriculture à taille humaineet écologique, ou pris dansla spirale de l’endettement et de la surexploitation… afinde rembourser l’endettement.Grâce à ce film, on comprend que les paysans représen-taient un marché pour les vendeurs de matériel agricole etde semences, et que la PAC (Politique agricole commune)a longtemps encouragé ce phénomène en subventionnantl’agriculture intensive et en pénalisant l’agriculture autar-cique et écologique, qui privilégie le pâturage (d’où le titredu film). Et pourtant, aux dires des paysans qui le prati-quent, le pâturage est moins coûteux, plus rentable et éco-logique. Il permet aussi une meilleure qualité de vie. Cedocumentaire est donc un plaidoyer pour une agriculturehumaniste et une dénonciation des dérives de la PAC, quia remodelé le paysage agricole des cinquante dernières an-nées en privilégiant le modèle productiviste. « Hérisson d’or »au 23e festival du film Nature et environnement de Grenoble.

Matthieu Levain, Olivier Porte, Herbe, Blaq Out, 2010.

CARTE BLANCHE

À BERTRAND TAVERNIERÀ l’occasion des Rencontres cinématographiques deSeine-Saint-Denis, le cinéma Tati accueille BertrandTavernier le dimanche 28 novembre. On pourra notam-ment échanger avec le réalisateur autour de son der-nier film, La Princesse de Montpensier…

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Que l’intitulé ne freine pas les élans dela gente masculine, la Nocturne #1« Nous les femmes… » n’est pas une soi-rée non-mixte. Bien au contraire, le mes-sage des danseuses qui se succèderontdéplace les conventions, détourne lescodes de la féminité et souffle un ventde revendication. Elles ont des tripes etça se sent. Leurs danses évoquent lalutte, leurs corps une force qu’on vou-drait masculine. «  On a souhaité tra-vailler autour de la femme engagée oud’une grande figure de femme  » préci-se Nathalie Béné, coordinatrice desprojets danse. Mélange des esthétiques,

des formats, des compagnies en rési-dence et invitées, les Nocturnes em-barquent le public dans un voyage dedécouverte, au fil duquel il peut piocherau gré de ses envies les trésors choré-graphiques distribués par le théâtreLouis-Aragon. Invités de marque ce 27novembre, deux danseurs de l’Opéra deParis interprètent un extrait de La Dameaux Camélias, chorégraphié par JohnNeumeier. Le danseur-étoile Benjamin Pech et la première danseuse EleonoraAbbagnato incarnent le duo d’amourà travers une technique classique maî-trisée et une tension dramatique pre-

nante. Tendue et percutante, des ad-jectifs qui collent parfaitement à la per-formance Florès des hip hopeuses bré-siliennes et françaises de la compagnieMembros, en résidence dans le cadre deTremblay, Territoire(s) de la Danse2011. Ces fleurs de l’asphalte, dirigéespar Taís Vieira, n’effleurent pas le bi-tume, elles s’y confrontent, le cho-quent, s’y jettent et domptent la rue. Dé-monstration aux abords du théâtre, oùelles donneront à voir une féminité dé-calée, révoltée et puissante. Les filles deBitter Sugar, création de la compagnieRaphaëlle Delaunay, ont tout autant de

caractère et de choses à dire. Noires etmétisses, elles se réapproprient lesdanses swing des années 1920-30, joiecommunicative de la communauté afro-américaine alors fortement discriminée. Une histoire de luttes sociales racontée par le corps via le jazz,le fox trott, le lindy hop… à l’époqueprincipalement pratiqués par leshommes noirs. Cela donne des pas en-levés, une énergie récréative et sucrée,cependant chargée d’une certaine amer-tume. Une rencontre discussion inti-tulée avec humour «  Non ma fille, tun’iras pas danser » sera animée par Pier-re-Emmanuel Sorignet. Auteur du livreDanser, enquête dans les coulissesd’une vocation, il racontera la réalité duparcours d’une danseuse, depuis lanaissance de la vocation jusqu’au désen-chantement. Des vérités parfois duresà entendre, mais il faut bien admettreque devenir et être danseuse n’est pasun conte de fée. Une soirée résolumentchoc, à vif, portée par des femmes quifont face, le poing levé.

● DÉBORAH BRACCIALE

Nocturne #1 : Nous lesfemmes… au théâtre Aragon le samedi 27 novembre

17h30 : rencontre discussion« Non ma fille, tu n’iras pas danser »

19h : Bitter Sugar, Florès,La Dame aux Camélias

Informations et réservations au01 49 63 70 58 ou à

[email protected]

Ce qui relie Loropéni, région du BurkinaFaso dont les ruines ont été classées aupatrimoine mondial de l’Unesco, la pe-tite commune du centre de l’ItalieMarsciano, et Tremblay-en-France, c’estavant tout la volonté de coopérer etd’apprendre à se connaître. « La venuede ces délégations, à la fin du mois denovembre, doit relancer une dyna-mique à trois » explique Christelle Lefoldu service Relations internationales.

D’une part, il s’agit de développer lesprojets de coopération de la ville et co-ordonner les actions menées conjoin-tement  ; d’autre part, d’encourager le ju-melage, déjà solide. Diverses initiativesà destination des habitants sont au pro-gramme. Le jeudi 25 novembre en soi-rée, M. Simpore, conservateur desruines de Loropéni présentera ce for-midable patrimoine culturel classé parl’Unesco, et traitera plus largement du

Burkina Faso. Le vendredi 26, les Italiensde la chorale Chorus proposent unconcert dont le répertoire se composede chanson de variété italienne. Nuldoute que quelques airs seront familiersaux Tremblaysiens. Les horaires etlieux de la conférence et du concert sontà encore à préciser (renseignements aunuméro ci-après). Avant de rentrer aupays, les invités internationaux tien-dront des stands au marché de Noël, les

samedi 27 et dimanche 28 novembre,au Jardin des cultures. Le rendez-vousidéal pour faire le plein de spécialitésculinaires et artisanales, pour rencon-trer, échanger, s’informer. Le monde estpetit  !

Renseignements auprès du servi-ce Relations internationales au01 49 63 69 09.

● D.B.

> DANSE

NOCTURNE #1 : DES FEMMES ET UN PLATEAULa première Nocturne de la saison, samedi 27 novembre, navigue du classique au hip hop enpassant par le swing, avec pour dénominateur commun « Nous les femmes… »

> COOPÉRATION INTERNATIONALE

DES INVITÉS DU BURKINA ET D’ITALIEDu 24 au 29 novembre, Tremblay accueille les délégations des villes jumelles Marsciano (Italie) etLoropéni au Burkina Faso. Plusieurs événements invitent les Tremblaysiens à découvrir le patri-moine et la culture de ces autres régions du monde.

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> AFRICOLOR 2010

LES PILOTES DE « L’HOMME AVION »Le violoncelliste Vincent Courtois et le conteur slameur Ze Jam Afane reviennent au festivalAfricolor présenter L’Homme avion, le 13 novembre à l’Odéon. Découverte de deux artistes horspairs vraiment faits pour se rencontrer.

Ze Jam Afane est conteur et slameurnoir, Vincent Courtois est violoncel-liste de jazz blanc. Les deux ont accordéviolons et cordes vocales pour se re-trouver le 13 novembre à l’Odéon surla scène Jean-Roger Caussimon. Le 22e

festival Africolor réunit à nouveau lesdeux compères dans «  L’HommeAvion », une création musicale à quatremains mais jouée par un sextet. Le se-cond est derrière l’archer flanqué dequatre musiciens à la note jazz-rock. Lepremier sera devant le micro dans unprojet beau et audacieux, mélanged’afrobeat délivré par une guitare,une batterie, un violoncelle, un saxo-phone alto, des flûtes et une contre-basse. Les textes de notre conteur-sla-meur, d’une écriture imagée, sont à lafois engagés et ironiques sur l’Afrique,sur ses magies, et sur certains aspectsde la mondialisation. Ils expriment unlyrisme réaliste en abordant les socié-tés capitalistes, l’obscurantisme reli-gieux et le racisme. Et tout cela, d’unevoix ample, une diction veloutée, unrythme impeccable. L’œuvre ne se veut nullement mora-

lisatrice. Le prétexte est d’abord artis-tique pour ces deux phénomènes quise sont rencontrés au début des années2000. Vincent Courtois est né à Paris en 1968.Il est tombé dans le violoncelle dèsl’âge de six ans. De formation classique,il passe notamment par le conserva-toire d’Aubervilliers. Il découvre le jazzet l’improvisation auprès de quelquesmaîtres. À 22 ans, il joue dans plusieursformations parisiennes et enregistreson premier disque, intitulé CelloNews. Plusieurs autres ont suivi, jus-qu’à sa rencontre avec Ze Jam Afanedans la création  Petites histoires trans-lucides. Cette attraction réciproquefaite de musique et d’amitié se concré-tisera à travers deux disques  : LesContes de Rose Manivelle (2004) etL’Homme Avion (2008). Les influencesde Vincent Courtois l’ont mené jus-qu’aux rivages d’artistes comme lesRita Mitsouko. André Ze Jam Afane est originaire duSud Cameroun. Slameur et conteur, ilarrive en France avec un répertoire decomptines, fables et mythes universels

qui interrogent sur les choses et lemonde contemporain. Ce diplômé deDroit et philosophie politique com-pose des histoires et son métier deconteur le conduit de bibliothèques enlieux de culture, dans toute la France.Ses spectacles mêlent les arts plas-tiques, la musique et la poésie, dans desateliers qu’il anime auprès du jeune pu-blic. «  Transmettre est un devoir, la pa-role qu’on donne aura certainement une ré-sonance à l’âge adulte » aime-t-il répéter.Il initie les élèves à l’improvisation parle slam et les musiques actuelles. En amont de l’Odéon, Vincent Courtoiss’est produit avec des élèves violon-cellistes du conservatoire, dans lecadre d’une master classe qui s’est dé-roulée au mois d’octobre. On retrou-vera également le musicien samedi 6novembre lors d’un petit déjeunermusical à la médiathèque Boris Vian.Il ne viendra pas seul, mais accompa-gné de son complice camerounais.Tout le monde sera le bienvenu.

● FRÉDÉRIC LOMBARD

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La Ville vient de décider de changer le sta-tut de la scène Jean-Roger Caussimon. Lepersonnel, aujourd’hui de droit privé, rejoindrait ainsi le personnel communal.La mairie gèrerait directement la salle.Cette décision produit des inquiétudescompréhensibles. La municipalité est pourtant très claire surl’avenir de la salle. Mathieu Montes, 1er

Adjoint au maire chargé de la culture, l’affirme sans ambiguïté dans un courrieradressé aux administrateurs : il n’est pasquestion de fermer la scène Jean-RogerCaussimon. Le choix de l’équipe munici-pale est de changer son statut. Le passaged’un mode de gestion privée à une ges-tion publique doit permettre de dégagerdes marges de manœuvres supplémen-taires, sans rien changer par ailleurs. Ainsi, la programmation prévue pour la saison 2010-2011 sera intégralement respectée. Il n’est pas question que le bluesdisparaisse. Il contribue à la diversifica-tion des genres musicaux présentés surcette scène. L’association peut d’ailleurscontinuer à participer à la programmationde la salle. Il lui est bien sûr proposé d’êtreassociée au prochain comité de programmation. Personne ne remet encause le formidable travail réalisé pour fairevivre cet espace culturel de qualité.L’équipe municipale, comme cela à tou-jours été le cas, souhaite faire de la scèneJean-Roger Caussimon un lieu ouvert àtous. Elle cherche à proposer une programmation toujours plus ouverte, enparticulier en direction des tendances mu-sicales appréciées des plus jeunes. Cesderniers sont encore trop absents des spec-tacles qualifiés pourtant de tout public. Cette démarche vise à lutter contre le phé-nomène de mise à l'écart de la vie cultu-relle d’une partie de la population. Bref,l’objectif est d’attirer de nouveaux publics.Car sensibiliser et former d’autres mélo-manes relèvent des missions d’un équi-pement public de cette qualité, au service de l’intérêt général.À aucun moment, il n’a été proposé defermer la scène Caussimon, l’un des équi-pements culturels emblématiques deTremblay-en-France. La ville se mobilisedepuis des années pour offrir aux Tremblaysiens le meilleur de la culture.Rien ne la fera dévier de sa route.

La scène

Jean-Roger

Caussimon n’est

pas menacée

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LA VIE EN SHORT

Le TAC basket maître du suspense  ?Sous la raquette comme sur le tapis vert,certainement. Si une pure arithmétiqueavait été de mise, l’équipe senior seraitredescendue en Nationale 3 au termed’une saison chaotique à déconseilleraux cardiaques. Il y a un an, Tremblaydisputait les premiers matches de son

histoire dans le championnat de Na-tionale 2. Les spécialistes ne donnaientpas cher de la peau de ce promu auxailes fragiles. Alternant perfs et contreperfs, l’équipe avait caressé jusqu’aubout l’espoir du maintien, même privéede deux joueurs essentiels, blessés. 9eau classement final sur 14, c’était dansla poche. Hélas, seulement 12e au goalaverage, c’était la charrette annoncée.Des défections à l’étage supérieur luiavaient permis de sauver sa tête. « Nousavons appris notre repêchage le 7juillet alors que tous les clubs avaientdéjà recruté » rappelle Yacouba Traoré,le coach. Quatre éléments étaient déjàpartis sous d’autres cieux. Son carnetd’adresses, une bonne image du club, etune aide supplémentaire de la ville, ontpermis à l’entraîneur de rebâtir en untemps record un groupe.

Six nouveaux joueursS’il a dû composer avec les recrues en-core disponibles sur le marché destransferts, c’est sans regretter ses choix.« Notre saison difficile s’est avérée po-sitive sur le plan de l’expérience en-grangée et sur la façon d’aborder la com-pétition  » précise Yacouba Traoré.« Même avec six nouveaux joueurs, j’aieffectué un recrutement qualitatif avecdes élément chevronnés et des jeunes. »Exit Dan Carlisle le pivot US et retour

en Europe avec l’arrivée du pivot li-tuanien de 2,05m, Justinas Pavlavi-cius. Dans son sillage, Thierry Zig. À 35ans, il apporte son expérience de la ProA. À 32 ans, Mickaël Saplana, pivot à2,02m, vient de N1. Luc Hilaire, 26 ans,a joué en N3. C’est le baptême du feupour le meneur de jeu Thomas Breggion(19 ans) et Adrien Tribout (17 ans). Cesdeux basketteurs prometteurs sontrentrés au bercail après un passage dansdes centres de formation de l’élite.

Le maintien, le plus tôt possibleLe niveau de jeu, mais aussi l’état d’es-prit et la capacité à s’investir dans unprojet ont aiguillé les choix de l’en-traîneur. « Cette saison encore, nous vi-sons le maintien, mais avec l’objectif dese rassurer le plus tôt possible  » an-nonce le coach. Il a fixé la barre à 12 vic-toires sur 28 matches à disputer. L’au-tomne s’annonce donc crucial sous lespaniers. Si le championnat a démarrépar deux victoires et trois défaites,celles-ci ont été concédées in extremiscontre des prétendants affichés à lamontée en N1. « Nous progressons surle plan tactique, et aussi dans la struc-ture d’encadrement du groupe, afin d’at-teindre le niveau d’exigence de la Na-tionale 2. » Personne ne s’en plaint. Toutle club est tiré vers le haut. Et tant piss’il perd aussi des joueurs. Ainsi, Regis

Onjyal recruté par Limoges et Diawa-ra Baffode par le Havre. Ils ont démar-ré le basket au TAC. « Là où ils vont,nous ne pouvions les retenir car ils sontpromis à une carrière au plus haut ni-veau. Mais je les considère quelque partcomme deux ambassadeurs de Trem-blay qui, je le sais, reviendront un jourjouer chez nous. » Et qui, en tout cas,en parleront en bien autour d’eux.

● FRÉDÉRIC LOMBARD

> TAC BASKET

TOUJOURS SOUS LES PANIERS DE LA N2 Sauvé des eaux grâce à un repêchage au cœur de l’été, mais contraint de rebâtir un groupedans l’urgence, le TAC basket a, paradoxalement, entamé plus serein le championnat de Nationale 2. Le maintien reste à l’ordre du jour de l’exercice 2010-2011.

POUR L’ENTRAÎNEUR YACOUBA TRAORÉ, LA DERNIÈRE SAISON, DIFFICILE, S’EST AVÉRÉE POSITIVE SUR LE PLAN DE L’EXPÉRIENCE ENGRANGÉE ET SUR LA FAÇON D’ABORDER LA COMPÉTITION.

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Si le TAC basket est à fond derrièreses seniors, sa vie ne se résume pasà son équipe vitrine. Avec 280 licen-ciés, le club fait preuve d’une vitalitéqui lui permet de mener de front ledéveloppement de ses sections mas-culines et féminines sans en laisserune au bord du terrain. De la N2 aubasket loisir en passant par les cham-pionnats départementaux et régio-naux, toutes les pratiques sont repré-sentées. Du côté des filles, l’équipepremière a retrouvé l’échelon régio-nal. À noter que toutes les catégoriesd’âges sont pourvues en effectif, cequi devient rare ailleurs chez lesfilles. Il doit cette richesse, notam-ment au partenariat avec le collègeRonsard à Tremblay et Claudel àVillepinte. Une part du vivier du clubest issue de ses établissements où lebasket est largement pratiqué lorsdes activités sportives du mercredi. Àterme, le club aimerait fixer son équi-pe senior au plus haut niveau régio-nal. Chez les garçons, l’attraction de laN2 agit comme un aimant. Lesminimes et les cadets évoluent enchampionnat régional. Pour ces der-niers, l’objectif est de participer lasaison prochaine au championnat deFrance, parmi les équipes de clubsprofessionnels. Les benjamins et lespoussins défendent les couleurs deTremblay au niveau départemental.En fille ou en garçon, le Tac basketalimente les sélections départemen-tales de jeunes, notamment en ben-jamin. Une autre promesse d’avenirest l’école de basket qui tourne àplein régime. Elle accueille, en totalemixité, une cinquantaine d’enfants de5 à 8 ans. Et - cerise dans le panier- le comité départemental de basketvient de labelliser son activité. Unejolie marque de reconnaissance.

Une vitrine,

des piliers

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novembre 2010 < 35

LA VIE EN SHORT

Le nom sonne comme une anti pub delutte contre l’alcoolisme. Mais soyez cer-tains que les 87 skippers qui ont pris ledépart de la 9e Route du Rhum, le 31 oc-tobre dernier à Saint-Malo, avaient lesidées claires. La transat océanique neverra pas ses marins chevaucher des éléphants roses, mais plutôt gérer desvents à 80 nœuds en rafales promptesà mettre leurs voiliers la quille en l’air.Pierre-Yves Guennec est prévenu. À labarre de Jeunes dirigeants/Lorans, mo-nocoque en aluminium de la classeRhum, ce Tremblaysien de 52 ans at-taque sa 3e participation dans cette cour-se fameuse qui relie tous les 4 ans laville de Surcouf à Pointe-à-Pitre, en Gua-deloupe. 24j 01h 52’10’’, c’est son recordpersonnel, établi en 2006 sur un mo-nocoque de classe 1, créditée par unemagnifique 2e place. C’était 4 heures demoins qu’en 2002 sur un classe 3. Maisc’est encore à mille milles des 7j 17h19’06’’ de Lionel Lemonchois, le derniervainqueur de cette transatlantique ensolitaire. Mais on ne navigue pas sur lesmêmes océans. Notre steward chezAir France  concourt dans une catégo-rie plus « modeste » que celle des mul-ticoques de 20m. Leur budget aussi n’arien à voir avec celui de Pierre-YvesGuennec, vingt fois moindre que pourles gros multicoques. Si l’esquif diffé-rencie les marins, question compéten-ce, passion et gnac sur l’eau le notre n’arien à envier aux gros bras de la trans-at. Pour preuve, sa 5e place au « Rhum »2002, avec son trimaran de 12 mètres,le plus petit trimaran de l’épreuve. « Ma

première victoire c’est déjà d’être au dé-part  » confiait-il en pleins préparatifssur un ponton de Saint-Malo. Sur place,pas d’armada de techniciens aux petitssoins. Mais, l’aide d’une poignée de copains, Jean Pierre Durand, ou enco-re Luc Hebert et Jacques Michel Bigaud,deux anciens Tremblaysiens. Pierre-Yves, lui, veut surtout arriver en-tier de l’autre côté de l’atlantique etprendre son pied dans une épreuve dontil aime par-dessus tout le dépassementde soi qu’elle impose. Entre ce marin et

la mer, c’est une longue histoired’amour. Notre navigateur sillonne lesocéans depuis plus de 20 ans, entreconvoyage de voiliers et courses aularge. Sa perf inaugurale, c’est en 1981 :une 6e place à la mini-transat sur sonMuscadet. Sa première transat, c’est laJacques Vabre en 1997, en double sur lemonocoque Noé Tremblay-en-France,son partenaire. Entre mer et ciel, il a tou-jours su conserver les pieds sur terrelorsqu’il s’agit d’organiser des séjoursclasses de mer pour les écoles pri-

maires de la ville, les associations spor-tives, les comités d’entreprise. Les per-sonnes handicapées également commecelles du foyer du Vert-Galant. Avecelles, les écoliers, des centres de loisirset les retraités pourront dialoguer en di-rect avec Pierre Yves-Guennec via un PCcourse installé en mairie. Il permettrade suivre au jour le jour - carte marineà l’appui - le périple de notre marin d’unbord à l’autre du monde.

● F.L.

Le 3 octobre dernier, c’est un beautemps inespéré qui a accueilli les cou-reurs de tous âges venus se mesurer àl’occasion du classique tremblaysien.Cette édition 2010, toujours organiséepar le TAC Athlétisme, le TAC Omni-sports, l’Office des sports et la ville, a ras-semblé près de 360 participants, soitquelques dizaines de plus que l’anpassé. Voici les principaux résultats ob-tenus par le TAC Athlétisme  : surl’épreuve du 800 m (78 jeunes cou-reurs), une large majorité des partici-pants étaient issus du TAC athlétisme

qui s’empare des trois premières places  :Akil Kouider (minime) est 1er en2mn24s, Sinai Yema Osango (minime)est 2e en 2mn28s et Fahim Machroub(benjamin) est 3e en 2mn34s. Surl’épreuve du 5 km (37 coureurs), Sté-phane Matton (senior) du TAC Athlé-tisme se classe 7e avec un chrono à17mn40s. Le meilleur temps a été réa-lisé par Emeric Soulier (senior AS Pier-refite) en 16mn28s. Sur l’épreuve du 10km (125 coureurs)  : José Dospazos (vé-téran) est le premier coureur du TACAthlétisme avec une quinzième place

en 37mn13s. Jean-Luc Jarvis (senior ASPierrefite) signe la meilleure perfor-mance en 31mn27. Enfin, concernantle relais (10 équipes soit 120 coureurs),l’AS Pierrefite remporte l’épreuve en27mn24s devant le Dynamic AulnayClub et Livry-Gargan Athlétisme. L’équi-pe 2 du TAC se classe 4e en 29mn08s.L’ensemble des résultats est consultablesur le site de la ville www.tremblay-en-france.fr.

● L.M.

> VOILE

UN DERNIER RHUM POUR LA ROUTELe skipper tremblaysien Pierre-Yves Guennec a repris la mer pour une troisième traverséesur la mythique course de Saint-Malo à Pointe-à-Pitre.

> COURSE SUR ROUTE

UN CLASSIQUE BIEN EN JAMBESous une météo clémente, quelque 360 participants ont avalé le bitumelors du traditionnel rendez-vous des 800m, 5, 10 km et relais de Tremblay.

PIERRE-YVES GUENNEC EST À LA BARRE DE JEUNES DIRIGEANTS/LORANS, MONOCOQUE EN ALUMINIUM DE LA CLASSE RHUM.

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36 > novembre 2010

LA VIE EN SHORT

> HANDBALL

Avec les absences de Drouhin,Ostertag, Stefanovic, Sall, Peyrabout…c’est dans un contexte difficile que lesTremblaysiens se rendent àMontpellier le 29 septembre. LesMontpelliérains, toujours avides detrophées, viennent de perdre leur pre-mier match de Coupe d’Europe dansleur toute nouvelle Arena. Et rencon-trer une équipe blessée n’est jamaischose aisée. Sans démériter, dans uneconfiguration par moment très jeune,avec les trois avants Pitre, Bordier etBotesti, tout juste ou à peine 20 ans, legroupe de Stéphane Imbratta peine àcontenir les Héraultais et s’inclinelourdement (34-20). L’entraîneur lesait, «  avec les nombreux blessés, nousn’avions pas les moyens de réaliser l’ex-ploit, mais nous étions sans pression etcela a permis de donner du temps de jeuaux jeunes. De toute façon nous ne seronspas la seule équipe à perdre àMontpellier  !  »

St-Cyr sous le signe de la solidaritéLe 27 août dernier, un incendie dansle parking du Cosom de Noisiel rend

la salle de sport inaccessible auxhandballeurs noisiéliens pour unetrès longue durée. Affecté par cettecatastrophe, le TFHB organise pour laréception de St-Cyr, le 9 octobre, unesoirée de soutien au club Seine-et-Marnais. Invitations aux licenciés duHBC Noisiel, don d’un jeu de maillots,de ballons, tombola de soutien (350euros), même les Joyeux supportersdu TFHB sont de la partie avec la remi-se d’un chèque de 150 euros et d’un lotde tee-shirts. Patrick Ranfaing, le pré-sident noisiélien apprécie  : «  noussommes très touchés. C’est un grandmoment de bonheur. Cela montre que lemilieu du handball est vraiment unegrande famille, de l’élite aux amateurs. Jen’ai pas de mots suffisamment forts pourremercier Tremblay de son geste enversnos licenciés.  » Et les joueurs ne sont pasen reste, offrant un beau spectacle, se sol-dant, enfin, par une nette victoire 29-21.

Voyage perturbantRetour à Istres, trois semaines après lematch retour des 1/8 de finale de laCoupe de la Ligue. Mais cette fois

pour le compte du championnat.Même si cela ne paraît pas, il faut seméfier de cette équipe. D’une part,c’est la dernière à avoir chipé un titreà Montpellier (Coupe de la Ligue2009). D’autre part, elle compte bienfaire chuter ceux qui l’on éliminédans la même coupe cette saison.Déplacement difficile donc, d’autantque les sourdes oreilles gouvernemen-tales ne facilitent pas le voyage desjoueurs tremblaysiens, obligés pourl’occasion de se lever dès 4h pourespérer avoir un avion. Sinon, la sanc-tion est radicale, le match est perdupar forfait. Sur le terrain, un gros pas-sage à vide en fin de première périodeamenuise tout espoir de victoire.Après avoir encaissé un 6-1, les parte-naires d’Ibrahima Sall regagnent lesvestiaires avec 6 buts de retards (14-8).Les efforts de Teddy Poulin, auteur de10 réalisations, en seconde période, nesuffisent pas à combler l’écart (27-23).«  En fin de rencontre, on paye les effortspour revenir, en plus de la fatigue noc-turne  », reconnait l’entraîneur.

Une histoire de jets de 7 mètresPour finir ce mois d’octobre, place à laCoupe de la Ligue, dans un derby fran-cilien opposant Tremblay à Paris.Match aller, le 20, à Coubertin, bienque côté sonore, les joueurs auraientpu se croire à Tremblay. La rencontreest très équilibrée, à tel point qu’ellese solde par un match nul 25-25. Laqualification pour les demi-finales sejouera donc au Palais des Sports le 24.Malheureusement, les Tremblaysiensaprès un bon début de rencontre sontencore confrontés à un gros passage àvide qu’ils paient cash. Le score passede 10-6 à la 14e à 11-15 à la 28e. Malgréune belle envie en seconde période,les partenaires d’Arnaud Bingo ne par-viennent pas à reprendre l’avantage.Ils ratent même 4 jets de 7 mètresdans les 20 dernières minutes  ! Scorefinal 23-24. Frustrant et synonymed’élimination  ! Certes, rien de drama-tique tant le calendrier du mois denovembre paraît compliqué. Placemaintenant à la mini-trêve, histoirede reposer un peu les organismes et dese reconcentrer sur le championnatoù les points vont vite devenir pré-cieux.

● CHRISTOPHE AUDEBRAND

UN MOIS D’OCTOBRE COMPLIQUÉToujours confronté à une infirmerie trop remplie, les Tremblaysiens peinent à trouver le bon rythme en ce début de saison...

AVEC 27 BUTS MARQUÉS EN 5 RENCONTRES, TEDDY POULIN JUSTIFIE SON ARRIVÉE AU TFHB. (PHOTOS : JEAN-YVES LHORS)

STÉPHANE IMBRATTA EN DISCUSSION AVEC LES JEUNES

NOISIELIENS, À L’ISSUE DE LA RENCONTRE

CONTRE ST-CYR.

Prochains matches

À domicile – Palais des sports

Mercredi 3 novembre 20h30TFHB – Nantes

Mercredi 17 novembre20h30TFHB – Nîmes

Samedi 20 novembre 20hTFHB – Aalsmeer (Coupe d’Europe)

Dimanche 5 décembre 16hTFHB - Dunkerque

À l’extérieur

Samedi 6 novembre 18h30 St-Raphaël – TFHB(Orange Sport)

Samedi 27 novembre 20h30Aalsmeer – TFHB (Coupe d’Europe)

Mercredi 1er décembre 20h30

Ivry – TFHB

Cela fait longtemps qu’il y travaille. Depuis quelque temps, c’est même deve-nu un de ses objectifs : accéder à l’Equipe de France. Mission réussie ! ClaudeOnesta a fait appel à lui pour le stage de préparation et les deux rencontrescontre la Tunisie du mois d’octobre. Rien de plus logique. À tout juste 23 ans,Arnaud Bingo a démontré à plusieurs reprises ses capacités à être un élémentdéterminant de l’équipe tremblaysienne. C’est lui, la saison passée qui dans unultime effort inscrivit le dernier but face à Chambéry, son 10e de la rencontre,qualifiant le club en finale de la Coupe de France. Mais « ce n’est que le début,avoue-t-il. Maintenant, il va falloir bosser encore plus dur pour essayer de gar-der le maillot national. Cela ne va pas être évident, mais je vais me bagar-rer. En tout cas, j’espère que cela va bien se passer.» Bon vent à lui, toutcomme à Sébastien Ostertag, autre sélectionné.

Arnaud Bingo chez les Experts

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LA VIE EN SHORT

Full kick boxingGlaude Gusner, champion du mondeGlaude Gusner dit « bingo »,licencié du Full kick boxingclub de Tremblay, entraîneur deboxe pied-poing à Tremblay de1996 à 1999 et par la suiteau Faucon gym boxing de Vil-lepinte, a conquis le titremondial WKBC K-1 Rules -63kg le 4 septembre dernierà Bogota (Colombie). Il étaitopposé à Rouen Lopez Ferrea,professionnel de boxe anglai-se et champion d’Amérique duSud. Voilà qui vient ajouter uneligne supplémentaire à un

palmarès déjà bien fourni avec notamment 4 titres de champion de Fran-ce (1999, 2000, 2001 et 2002) ainsi qu’un titre européen (1997). Pourse préparer à cette échéance mondiale, le boxeur a réalisé un entraîne-ment intensif, sous la houlette de Diop Sadouka, vice-président et entraî-neur du Full kick boxing club de Tremblay. Une nouvelle très belle pagede la discipline vient d’être écrite…

CyclotourismePorte ouverte à l’USBSDAprès une belle saison 2010, l’USBSD prépare d’ores et déjà celle de 2011.Le club organise une matinée portes ouvertes le samedi 11 décembre 2010de 10 h à 12 h à la Maison des sports de Tremblay (18, rue Jules Ferry).On pourra y obtenir des informations sur le club, le calendrier de la pro-chaine saison, prendre ou renouveler sa licence.

Gymnastique sportiveFête annuelle le 11 décembreDans quelques semaines, le 11 décembre2010, la section gymnastique sportive du TACorganise sa grande fête annuelle, soit un spectacle en après-midi qui mettra enscène les gymnastes, suivi d’une grande soi-rée dansante où l’ambiance est garantie.Comme chaque année le thème de la fêterelève du plus grand secret ! Pour rejoindreles membres du TAC gymnastique sportivele 11 décembre, on peut prendre contact avecla section au 01 48 61 66 20.

Apollo ClubLe club en deuilC'est avec une grande émotion que les membres de l’Apollo Club ont ap-pris le décès de Rachid Mezrai, à l’âge de 41 ans. Domicilié à Villeparisis,Rachid était l'un des plus anciens membres du club. L'Apollo Club adressetoutes ses sincères condoléances à sa famille.

Gymnastique volontaire « Vivre mieux » tient la formePour le plaisir et le bien-être, l’association tremblaysienne « Vivre mieux »propose de découvrir son club de gym et sa formule adaptée aux besoinsde chacun… Les adhérents disposent de 23 heures de cours mixtes avecle choix entre gym douce, gym d’entretien, gym dynamique, stretching etmusculation, sur une large plage horaire et de sites. Le tout dans une am-biance conviviale dans laquelle faire du sport redevient un plaisir. Pour plusde renseignements, contacter l’association par mail à l’adresse suivante :[email protected] ou par téléphone auprès de Michelle au 06 13 41 21 21.

JudoEncore quelquesplaces au DJKTQuelques inscriptions sontencore possibles dansles différentes catégoriesde cours proposées par leDojo Jigoro Kano deTremblay. Au dojoNginteng (centre-ville), leclub accueille les judokasen herbe ou confirméspour des cours de judo etju-jitsu garçons et filles,à partir de 4 ans. Babyjudo (lundi de 18h15 à19h15 et mercredi de14h à 14h45, de 14h45 à 15h30 et de 15h30 à 16h15). Judo mini pous-sins (mardi et jeudi de 18h15 à 19h15). Judo poussins (mardi et jeudide 19h15 à 20h15). Judo benjamins (mercredi et vendredi de 18h à 19h).Judo minimes (mercredi et vendredi de 19h à 20h). Judo cadets, juniorset seniors (lundi, mercredi et vendredi de 20h à 21h30). Ju-jitsu et judoloisir (mardi et jeudi de 20h15 à 21h45). Katas et préparation à la com-pétition à partir de cadets (lundi de 19h15 à 20h45, préparation spécialeà la compétition et ceinture noire). Les cotisations et licences peuvent êtrepayées en trois chèques maximum remis en une seule fois. Tarif dégressifde 20 euros à partir du 2e inscrit de la même famille. Pas de cours pen-dant les vacances scolaires. Renseignements au 01 48 61 00 67 et surle site du club www.djkt.fr.

Flash DanseÀ deux c’est mieuxL’association Flash Danse invite tous les Tremblaysiens à découvrir les joiesde la danse à deux : rock, chacha, samba, rumba, salsa, tango, paso-doble,valses, quick step… - avec François Delplace, danseur professionnel.L’occasion de faire du sport sans effort, de s’amuser dans une ambiancerythmée et décontractée, de partager sa passion de la danse ou encore devalser sans complexe lors de grandes occasions. Flash danse organise éga-lement des soirées et des après-midis dansants pour ses adhérents et leursamis. Les cours ont lieu les lundis et mercredis entre 19h et 23h à la sallefestive avenue Gilbert-Berger. Le premier cours est gratuit, tarif réduit pourles moins de 25 ans. Contacts :René Ollivier (01 48 60 53 37 ou 06 31 46 54 08), François Turek (0164 27 69 88 ou 06 62 64 69 88), Catherine Lair (06 63 26 21 93).

prochainS matchESFootballDeux matches à domicile ce mois-ci pour les seniors (DHR) du TFCqui reçoivent Noisy Le Sec le dimanche 7 novembre et Torcy le 28novembre (matches à 15 h au Parc des sports). Les Tremblaysiensse déplacent à Saint-Maur le 14 novembre.

BasketLe TAC Basket (Nationale 2) reçoit l’AS Kaysersberg AmmerschwihrBCA le samedi 13 novembre et le BC Longwy Rehon le 27 (matchesà Guimier à 20 h). À l’extérieur, l’équipe fanion se rendra à Polignyle 6 novembre et à Mâcon le 20.

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L’ÉCHO DES CLUBS

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Très difficile

Règle du jeu : chaque ligne, chaque colonne et chaquecarré de 3x3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.Il ne faut jamais avoir 2 fois le même chiffre danschaque ligne, colonne et carré.

Chaque mois, retrouvez la rubrique des jardiniersdu service municipal des Espaces verts.

> LES MAINS VERTES

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Édité par la ville de Tremblay-en-France

Directeur de la publicationMathieu Montes

Standardde l’Hôtel de ville01 49 63 71 35

Administrationet rédaction de TM01 49 63 71 99E-mailtremblay.magazine@tremblayenfrance.frwww.tremblay-en-france.fr

Rédacteur en chefLoïc Magnolon

JournalistesEmmanuel AndréaniDéborah BraccialePierre Grivot

Ont collaboré à ce numéroChristophe AudebrandLudovic BédéFrédéric LombardÉric Guignet

ConceptionAgence Acte-là

Maquette PAOCindy Del PesoGilles RohartChristophe Semerak

ImpressionDirect Impression

PublicitéPrest’action01 56 49 10 00

Distribué par

01 43 84 41 41Imprimé sur papier recyclé

Le Ginkgo

38 > novembre 2010

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Le Ginkgo, ou « arbre aux milleécus » est originaire del'Extrême-Orient et serait la plusvieille espèce d'arbre aumonde ; elle daterait de plus de200 millions d'années. On attri-bue sa survie à sa grande résis-tance au froid, aux insectes, auxchampignons, aux bactéries etaux virus. On la cultive actuelle-ment en Corée, dans le sud-ouest de la France et aux États-Unis afin d'alimenter le marchépharmaceutique. À Tremblay-en-France, on peut en admirerune vingtaine, plus particulière-ment sur l’avenue HenriBarbusse et du côté de l’IUT.Ces sujets ont une vingtained’années environ. Ce sont dessujets mâles que choisissent engénéral les collectivités car lafructification est connue pourles odeurs rances désagréablesdégagées par les graines. Cetteessence est aussi choisie pourses qualités esthétiques : unebelle couleur dorée à l’automne.Le nom d’« arbre aux milleécus » est d’ailleurs souventexpliqué par l’aspect de sesfeuilles qui deviennent jaunedorée à l’automne et forment

comme un tapis d’or à sespieds. L’arbre pousse sansforme particulière, les formeshautes et harmonieuses quel’on peut observer sont donc lefruit du travail des profession-nels pour les modeler.

Traditionnellement, les méde-cins chinois utilisaient lesfeuilles de Ginkgo pour soignerles problèmes pulmonaires etasthmatiques. Le Ginkgo possè-de plusieurs propriétés pharma-cologiques. Il est capable dedilater les artères, les veines etles capillaires. C'est pour cetteraison qu'on l'utilise contre laperte de mémoire à courtterme, les problèmes intellec-tuels engendrés par la vieillesse(sénilité) et les tintements desoreilles. Bref, pour améliorer lesfonctions mentales. On l'utiliseaussi depuis peu pour améliorerles problèmes d'impuissancecausées par les antidépres-seurs. Le Ginko est un aussiantioxydant très puissant. Bref,ces effets semblent expliquerson utilisation chez les patientssouffrant d'Alzheimer.

Le service municipal des Espaces verts

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