La lettre N° 17 - Janvier 2005

La lettre Betocib n° 17 – Édition 2005Rédaction : J. Féliot – B. Rochefort

Conception : www.barbary-courte.comRéalisation : www.glizarra.com

Pour toute information et abonnement : J. Féliot – 01 55 23 01 15 — j.feliot@betocib.com

Crédits photographiques (DR) : Hervé Abbadie - Jean-Christophe Courte - Philippe Demail - Hung Hô Thành - Claudine de Vericourt

Le Président Daniel KAHANE,

les membres du Conseil d’Administration

et les adhérents de BETOCIB

vous souhaitent

une bonne et heureuse an

née !

ÉD I T O R I A L

Chers lecteurs,

Nous sommes très heureux de reprendre contact avec ce numéro qui couvre deux années d’activité de BETOCIB.

Les premières pages de cette lettre témoignent des travaux qui nous ont occupés pendant cette période, principalement : la préparation de la célébration du trentième anniversaire, du livre Architectures en béton de ciment blanc avec les éditions du Moniteur et d’un projet de fi lm – toujours d’actualité.

La rédaction

Collège des Sarrazins - Créteil.Architectes : Valéro-Gadan

Lycée Paul-Louis Courier - Tours.Architectes : Pierre Chomette, Jean-Pierre Lupi

Hôtel de Police - Bordeaux.Architecte : Claude Marty

SO M M A I R E

ÉDITORIAL ............................................................................ p 3

PRÉSENTATION GÉNÉRALE ................................................... p 5

ÉVÉNEMENTS ........................................................................ p 6

RETROSPECTIVE (LE COUVENT DE LA CLARTÉ-DIEU À ORSAY) .........p 13

COMMUNICATIONS DES ADHÉRENTS

Collège 1CANALE 3 .......................................................................p 15DANIEL KAHANE ...............................................................p 16MONIQUE LABBE ..............................................................p 17PIERRE LEFRANC ...............................................................p 18LOBJOY & ASSOCIÉS .........................................................p 19FRANÇOIS NOËL ...............................................................p 20GIOVANNI PACE ..............................................................p 21RICHARD & SCHŒLLER ......................................................p 22MICHÈLE SAILLY ................................................................p 23

Collège 2AXIM ..............................................................................p 24CIMENTS CALCIA ..............................................................p 25CHRYSO .........................................................................p 26GRACE PIERI ....................................................................p 27LAFARGE CIMENTS ............................................................p 28

Collège 3CAPREMIB .......................................................................p 29DELTA PRÉFABRICATION .....................................................p 30SEE SIMEONI ....................................................................p 31

NOUVEAUX ADHÉRENTS

LISTE ...............................................................................p 32QUELQUES PORTRAITS :• ACOB ..........................................................................p 33• DOCOMOMO ...............................................................p 34• IFA ..............................................................................p 34• IUMP............................................................................p 35

BRÈVES

AMO ..............................................................................p 36AOCDTF .........................................................................p 36ATILH..............................................................................p 36ÉCOLE FRANÇAISE DU BÉTON ..............................................p 37MONBEAUBETON.COM ......................................................p 37LAURENT HESS ..................................................................p 38YANN LIEBARD .................................................................p 39UNSFA ............................................................................p 39

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APR É S E N T A T I O N G É N É R A L E

OBJECTIFS DE BETOCIB

Association créée en 1973, BETOCIB constitue un lieu d’échange et d’information entre les professionnels de la construction :

– architectes, plasticiens, bureaux d’études et de recherches, économistes de la construction

– fournisseurs de matériaux et matériels

– entreprises et préfabricants

– maîtres d’ouvrage

– organismes professionnels

Sa mission est de valoriser l’architecture en béton notamment par :

– des études et des recherches sur le béton et ses composants

– l’information des professionnels au moyen de colloques, journées d’études, visites de chantier et publications

MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONBUREAU :

Daniel KAHANE PrésidentGeorges BLAISE Vice-président et trésorierRoland MERLING Vice-présidentJocelyne FELIOT Secrétaire générale

DELEGUES COLLEGIAUX :

Premier collège Patrice de VERICOURTDeuxième collège Jacques HENNARDTroisième collège François L’HUILLIER

ADMINISTRATEURS :

Georges BLAISE Chef de produits, LAFARGE CIMENTSÉric BOURDAIS-MASSENET Directeur général, ACOBPierre CHOMETTE Architecte dplgArmand CORVIOLE Directeur marketing, CIMENTS CALCIA, UNIBETONJean DABOS Président-directeur général, OMGBernard DELABRECHE Responsable prescriptions, GRACE PRODUITS PIERIJacques HENNARD Directeur général, AXIM Jean-Yves JOUSSELIN Président-directeur général, JOUSSELIN PREFABRICATIONDaniel KAHANE Architecte dplgAlain LE HOUEDEC Architecte dplgFrançois L’HUILLIER MSAGiovanni LELLI Architecte dplgRoland MERLING Responsable marché vrac, CIMENTS CALCIAFrançois NOËL Architecte dplgGérard THIBAULT Architecte desaPatrice VERICOURT (de) Architecte dplg

5La lettre BETOCIB

BÉV É N E M E N T S

TRENTIÈME ANNIVERSAIRE DE BETOCIB

La célébration du trentième anniversaire de BETOCIB s’est tenue le jeudi 6 novembre 2003 au Conseil économique et social, à Paris. Témoin de l’anoblissement du béton armé par Auguste PERRET, le palais d’Iéna fut en effet considéré comme le lieu idéal pour accueillir cet événement.

Président de BETOCIB et architecte, Daniel KAHANE accueille ses invités venus nombreux avec un rappel historique de l’association, et rend hommage à ses créateurs et membres les plus actifs, tout particulièrement Jacques CHAULIAT et Luc ARSENE-HENRY.

Jean-Louis COHEN, directeur de l’INSTITUT FRANÇAIS D’ARCHITECTURE (IFA), présente le projet de la CITE DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE qui réunit le MUSÉE DES MONUMENTS FRANÇAIS (MMF), le CENTRE DES HAUTES ÉTUDES DE CHAILLOT (CEDHEC) et l’IFA. Ce lieu de recherches, d’études, de diffusion et d’échanges qui associe réfl exion contemporaine et remémoration de l’histoire de l’architecture, ouvrira ses portes dans l’aile Paris du palais de Chaillot, place du Trocadéro. Cette présentation se double d’une vaste exposition.

Maristella CASCIATO, présidente de DOCOMOMO INTERNATIONAL, présente cette organisation non gouvernementale dont la mission est la documentation et la conservation de l’architecture, des sites et du patrimoine bâti du Mouvement moderne. Par la diversité de leurs formations et de leurs expériences, ses membres forment un réseau pluridisciplinaire international.

Près de six cents personnes se sont réunies pour célébrer cet anniversaire avec un programme très dynamique inauguré par un rappel historique du palais d’Iéna suivi de sa visite, commentée par Serge MACEL, architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, chargé du bâtiment « Perret », et Gilles BOUCHEZ, architecte de l’extension en béton de ciment blanc. Des fi lms documentaires sur la Grande Souffl erie de Meudon, l’église Notre-Dame du Raincy, la piscine de la Butte-aux-Cailles ont permis de découvrir ou redécouvrir ces lieux étonnants, véritables révolutions techniques, architecturales ou artistiques aujourd’hui classés à l’inventaire des Monuments historiques.

Le diaporama sur le livre publié aux éditions du Moniteur à l’occasion de cet anniversaire, Architectures en béton de ciment blanc. 29 réalisations au quotidien, rappelait l’objectif fondateur de BETOCIB : valoriser l’architecture en béton à base de ciment blanc.

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RENCONTRES PROFESSIONNELLES

2 0 0 3– Mercredi 5 févrierBordeaux – Hôtel de policeL’hôtel de police s’inscrit parmi les équipements publics majeurs de Bordeaux. C’est un immeuble d’angle en hauteur (R + 7) dont l’architecture permet de répondre de manière économique aux contraintes techniques liées au terrain.Les parements de façade sont réalisés en béton autonettoyant poli à base de ciment TX Millennium blanc.Au total 750 panneaux, soit une surface de 5 400 m2 de béton préfabriqué architectonique.Présentation du béton autonettoyant par Maryline VERBAUWHEDE (CIMENTS CALCIA).

Maître d’ouvrage MINISTERE DE L’INTERIEURMaître d’œuvre Claude MARTY, architecte mandataireEntreprises CARILLION BTP – CIR préfabricant

– Jeudi 24 avrilCréteil – Collège des SarrazinsLe collège s’implante en équerre le long de la rue des Sarrazins et de la rue de Saussure. Depuis les voies en contrebas, l’ensemble de la composition architecturale donne à voir l’élément majeur du programme : l’enseignement. Placés en son centre, les plots d’enseignement sont orientés au nord-est et donc préservés des nuisances sonores, tout en exprimant clairement leur fonction. Implantés perpendiculairement au bâtiment principal, les plots sont dans la géométrie du bâtiment rue des Sarrazins, qui complète le fonctionnement du collège et regroupe les équipements complémentaires.La position particulière de cet ensemble construit fait du collège un élément majeur de la composition urbaine de la ZAC. La création d’un socle de référence a permis d’asseoir le projet sur le terrain, de traiter la pente du site et d’offrir une liaison entre les corps de bâtiment séparés pour des raisons techniques. Depuis ce socle, les cours plantées achèvent le dispositif de mise en scène. Les différents espaliers qui épousent la pente sont contenus par un mur d’enceinte qui, lui aussi, participe à la protection du site. Cette coque arrondie, dans laquelle se lovent les cours de récréation, met en évidence et laisse émerger les bâtiments posés sur des pilotis qui renforcent cette forme de présentation et de mise en exergue.Les matériaux de façade assurent la pérennité de l’ouvrage. Sur l’ensemble des murs de soubassement, le choix d’une pierre granitique offre une meilleure résistance. Le bâtiment, qui se développe sur deux niveaux, est en béton blanc coulé en place.

Maîtrise d’ouvrage CONSEIL GENERAL DU VAL-DE-MARNEMaîtrise d’œuvre B. VALERO, F. GADAN, architectes dplg N. DIEBOLD et V. MEGROT, architectes assistantsBET BET TCE : EUROTEC – Économiste : MDETCSHON 7 500 m2

Entreprises URBAINE DE TRAVAUX – HANNY – SILMER

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– 22 septembreChamps-sur-Marne – Laboratoire de recherche des monuments historiquesPrésentation des objectifs de cet établissement par Isabelle PALLOT-FROSSARD, directrice, accompagnée d’Elisabeth MARIE-VICTOIRE, ingénieur. Au service des responsables du patrimoine et des praticiens de la restauration, le laboratoire se tient au plus près de leurs besoins concrets, aussi bien dans les recherches sur les techniques et produits de la conservation et de la restauration que dans les études de cas et les conseils donnés sur le terrain.C’est dans la recherche sur les techniques de conservation-restauration que réside l’originalité du laboratoire, que complètent des recherches sur les processus d’altération des matériaux et des programmes européens de recherche sur les techniques d’analyses et d’essais.

Noisiel – Siège de Nestlé FrancePrésentation par Philippe ROBERT, architecte, d’un lieu magique dont l’aménagement est un excellent dialogue entre l’ancien et le moderne (41 000 m2

de structures réhabilitées).L’ancienne chocolaterie Menier est aujourd’hui considérée comme le plus vaste et le mieux conservé des patrimoines industriels du XIXe siècle.

2 0 0 4– Mardi 6 avrilTours – Lycée Paul-Louis CourierCe lycée d’enseignement général et scientifi que a fait l’objet d’une rénovation qui consiste en la redistribution de certains locaux : administration, intendance, locaux d’enseignement. Surplombant des vestiges gallo-romains, son extension comprend le pôle vie scolaire avec CDI et salle polyvalente. Le nouveau bâtiment, traité en panneaux préfabriqués de béton blanc poli cinq passes avec des granulats de marbre blanc des Pyrénées, s’est intégré dans le centre ancien classé de la ville de Tours. Il est organisé autour d’un patio et fondé sur des pieux évitant les vestiges inventoriés en sous-sol.

Maître d’ouvrage CONSEIL REGIONAL DU CENTREMaître d’œuvre PIERRE CHOMETTE – JEAN-PIERRE LUPIBureaux d’études EURATECH/GAY-PUIGSHON Restructurées : 1 374 m2 – Créées : 1 535 m2

Entreprises S2G (préfa) – OMG (granulats) – DV Construction (gros œuvre)

Tours – Pôle Villes et Urbanisme dans le contexte du quartier des Deux LionsDans un site entièrement à constituer, le futur bâtiment est situé au cœur de la Zac des Deux Lions, où il doit jouer le rôle d’une pièce urbaine structurant très fortement le quartier. Il est divisé en deux entités dont l’expression architecturale est différente : le centre d’études supérieures d’aménagement (CESA) d’une part, et les laboratoires de recherche, la maison des sciences de la ville (MSV) et le centre d’études et de recherches sur l’urbanisation du monde arabe (URBAMA), d’autre part.La façade Sud présente un soubassement en béton clair ; les brise-soleil du corps principal s’insèrent dans des cadres en béton. La façade Est et son retour d’angle

BÉV É N E M E N T S

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sont également en béton clair. La façade Nord est subdivisée en pavillons avec encadrements de béton clair.

Maître d’ouvrage MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE, ACADEMIE D’ORLEANS, RECTORAT DE TOURSMaître d’ouvrage délégué DDE D’INDRE ET LOIREMaître d’œuvre Daniel KAHANEBureaux d’étude KHEPHREN INGENIERIE (structure) – ALTO INGENIERIE (fl uides)SHON 4 500 m2

Entreprises BAILLEREAU (gros œuvre) – JOUSSELIN PREFABRICATION

– Mardi 8 juinSarrebourg – Musée du PaysDédié à l’archéologie et à l’histoire du pays, l’expression architecturale du nouveau musée est à l’échelle d’une grande bourgade rurale. Le musée est formé de trois chais parallèles reposant sur un épais soubassement qui ceinture les réserves du niveau bas en les éclairant naturellement. Le plus grand chai est en béton de ciment blanc, laissé brut de décoffrage.

Maîtrise d’ouvrage VILLE DE SARREBOURGArchitecte Bernard DESMOULINBET BETCISHON 3 350 m2

Coût de construction 5,3 millions d’eurosEntreprise CGS PICCIN

Strasbourg – CathédraleRéparation de la fl èche de la cathédraleElisabeth MARIE-VICTOIRE (LRMH) et l’entreprise CHANZY-PARDOUX présentent la réparation de la fl èche, qui culmine à 142 mètres.Trois types d’altération sont observés : l’érosion locale de la peau du béton, quelques épaufrures de la structure en béton laissant apparaître des armatures faiblement oxydées, et des faciès de dissolution du grès au contact du béton.En ce qui concerne les bétons, les travaux consistent en la réparation classique des épaufrures par purge et mise en œuvre de mortiers de réparation à base de liant hydraulique, application d’une peinture minérale dont la teinte est adaptée en fonction des grès avoisinants allant du rose au jaune, que complète un confortement parasismique.

Strasbourg – Pôle européen de gestion et d’économieReconversion d’anciennes subsistances militaires. Cet ensemble accueille 2 500 étudiants. Il comprend : salles de cours, sept amphithéâtres, trois facultés, l’IECS, l’IAE et une bibliothèque interuniversitaire. Le parti architectural adopté permet de mettre en valeur cette construction du XIXe siècle par un langage contemporain.

Maîtrise d’ouvrage COMMUNAUTE URBAINE DE STRASBOURGArchitecte mandataire MERAT & PARTNERS – Jean-Michel WILMOTTEBET SIRR – CETI (économiste de la construction)Coordination des travaux E3 ÉCONOMIESHON 18 000 m2

Enveloppe fi nancière 18,3 millions d’euros HT

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– Vendredi 10 décembreVitry – Musée d’art contemporain Val-de-Marne/Vitry

Ce projet horizontal met au diapason la diversité bâtie : immeubles tours, pavillonnaire, expressions multiformes, giratoires. Le site initialement boisé sera reboisé en jardin de sculptures ; le musée s’inscrit sur la pente, en suivant le dénivelé naturel.

À partir du centre de gravité qui marque l’entrée, le hall ouvert entre le parvis et le jardin, le bâtiment dessert deux orientations : vers l’Est, les salles d’expositions et les réserves ; vers l’Ouest, la salle de conférences, le restaurant, la médiathèque et l’administration. Le musée prend la lumière du Nord comme principe générateur des salles d’expositions.Les corps de bâtiment s’inscrivent dans une géométrie simple, canalisée, horizontale, révélant le sol, cadrant des vues, offrant des murs, des cimaises pour les œuvres. Il n’y a pas de concession ; le singulier ce sont les œuvres ; l’architecture est un support d’exposition et de lumière. Cette exigence volumétrique est renforcée par l’exigence des matériaux et leur mise en œuvre : le béton blanc, limpide, monochrome, réalisé sur de grandes hauteurs ; l’acier, qui marque la fi nesse des limites et des transparences ; le verre, le moins morcelé possible ; le bois de Wenge, sombre et irrégulier.C’est un musée en noir et blanc ; l’architecture est une présence retenue pour les œuvres.

Maîtrise d’ouvrage CONSEIL GENERAL DU VAL-DE-MARNEMaîtrise d’œuvre Jacques RIPAULT, architecte dplg Corinne CURK et Giovanna COMANA, architectes assistantesBET général et économiste AS MIZRAHISHON 13 000 m2

Entreprises de gros œuvre LEON GROSSE – URBAINE DE TRAVAUX – BETON DE FRANCE

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CONFÉRENCES - DÉBATS

LES RÉPARATIONS DES BÉTONS

Conférence-débat le mercredi 5 février 2003, à la base sous-marine de Bordeaux :- Historique des bâtiments en béton : Daniel KAHANE, architecte- Pathologie : Roland MERLING, CIMENTS CALCIA- Protection et entretien : Bernard DELABRECHE, PIERI- Réparations : Elisabeth MARIE-VICTOIRE, LRMH, et Guy TACHE, CEBTP- Béton autoplaçant : Valérie ROUQUEYS, LAFARGE BÉTONS

LES ARCHITECTES ET LA PRATIQUE DU BÉTON

ARCHINOV/BETOCIB au CSTB le 13 juin 2003Rencontre de l’architecture et de l’innovation avec l’Atelier RICHARD ET SCHŒLLER, ARCHITECTURE STUDIO et le SEDIP.

EMPREINTES

[…] Capable de prendre toutes les formes qu’il est possible de lui donner, le béton est un matériau qui permet à l’architecte de s’exprimer comme il le souhaite, une matière dont chaque particule conserve et développe une empreinte qui est celle de sa genèse. Ici un sable concassé avec des arêtes vives, expression typique, inimitable souvenir de la manière dont il a été fabriqué ; sur ce lit de sable, ce qui semble être des cailloux : en fait, ce sont des météorites ferriques, marqués par les fusions qui se sont développées sous l’effet du feu céleste et se sont fi gées au terme d’un voyage long de millions d’années…

Différent en chaque point de sa surface, le béton n’est monotone qu’en apparence. Intrinsèquement minéral, c’est sa nature qui le caractérise et non pas tant ces classements en sections et sous-sections qui séparent le béton ordinaire du moins ordinaire, l’architectonique et le très architectonique, etc. C’est sur son inaliénable minéralité que se fonde son appartenance à une même famille.

Ainsi, discret ou effronté le dialogue qui s’établit entre l’homme et le béton passe par toutes ces empreintes qu’il convient de savoir regarder, de savoir lire sur le parement – jusqu’à l’émotion esthétique. […]

(Extraits de la conférence de Jean-Pierre AURY, plasticien, donnée à la Cité de l’architecture et du patrimoine, le mercredi 22 septembre 2004).

PUBLICATIONS

Réparations des bétons à base de ciment blanc.Annexe aux prescriptions techniquesSeptembre 2003.Les raisons de réparer un ouvrage en béton sont diverses : enrayer les phénomènes de dégradation, remettre en état le parement du béton, éviter l’apparition de nouveaux désordres et assurer une bonne durabilité, tout en préservant l’esthétique.

Sommaire. Préambule • Observation et diagnostic des dégradations courantes • Méthodologie de réparation • Conclusion : les dix commandements à suivre pour la réparation d’un édifi ce en béton • Annexe : principales méthodes d’analyse physico-chimiques • Bibliographie.

BÉV É N E M E N T SRÉTROSPECTIVE

La lettre BETOCIB12

Les Sols fi nis en bétonLa minéralité du béton répond aux exigences de l’architecture contemporaine extérieure mais aussi intérieure : logements privés, magasins, bâtiments publics et aménagements urbains. Coulées in situ ou constituées de carreaux, de dalles ou de pavés fabriqués en usine, les réalisations de sols en béton sont nombreuses et beaucoup sont exemplaires. Ce cahier technique s’applique uniquement aux sols fi nis en béton à l’intérieur et aux abords des bâtiments (esplanades, parvis…). Il exclut les zones circulées.

Sommaire. Introduction • Aspects de surface conseillés à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments • Constituants • Supports • Sols fi nis – étapes préparatoires • Sols fi nis coulés en place • Sols fi nis préfabriqués • Terrazzo • Protection et entretien • Référentiels techniques • Normes et DTU.

Architectures en béton de ciment blanc. 29 réalisations au quotidienÉditions du Moniteur, octobre 2003.Publié à l’occasion des trente ans de BETOCIB, ce livre rend compte de l’essor pris ces dernières années par le béton de ciment blanc – décliné aujourd’hui dans une large gamme de produits dont la séduction s’exerce sous de multiples formulations et fi nitions. Vingt-neuf réalisations témoignent de ces applications récentes à travers des programmes immobiliers insérés dans la vie quotidienne. Un propos fait le point sur l’art et les techniques, rappelant les notions de base et les principes de mise en œuvre d’une fi lière dynamisée par la créativité de ses acteurs. Qualité architecturale et variété architecturale renouvellent l’image du béton de ciment blanc, désormais démultipliée par les progrès techniques et l’imagination des concepteurs.

Sommaire. Qualités architecturales et atouts des bétons de ciment blanc • Exemples et réalisations • Mise en œuvre des bétons de ciment blanc • Constituants du béton • Organismes professionnels • Bibliographie.

Le Langage du minéral au service de l’architecture - Guide pratiqueDeuxième matière première consommée en France, soit 75 % des substances minérales extraites annuellement, le granulat est devenu aujourd’hui le composant majeur de la fabrication du béton, coulé en place ou préfabriqué. L’objectif de ce guide largement illustré est de faire connaître aux architectes les caractéristiques et qualités des granulats.

Sommaire. Historique • Granulats : défi nition, origine, traitements des minéraux, suivi de production et qualité, obligations du carrier • Utilisation (granulats et béton) : rôle du granulat dans le béton, aspects de parement, pigments, surfaces brutes et traitées • Normes et réglementations.

Les bétons colorésBETOCIB a participé à la réalisation du guide illustré sur les Bétons colorés publié par l’association adhérente TERRES ET COULEURS, qui a pour but de faire connaître les terres colorantes, de relancer leur utilisation dans des secteurs divers et de valoriser le patrimoine architectural qui leur est lié.

Sommaire. Béton : un peu d’histoire – ses constituants • Pigments et teintes • Mise en œuvre du béton • Poétique de l’espace, couleur minérale • Réaliser des carreaux de ciment coloré • Réaliser une voirie en béton coloré • Carnet d’adresses.

RAPPORTS DES « RENCONTRES PROFESSIONNELLES »

- Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, à Vitry-sur-Marne,le 10 décembre 2004.

- Collège La Varenne à Noisy-le-Grand et l’église Notre-Dame du Raincy, le 14 janvier 2005.

CRÉTROSPECTIVE

13La lettre BETOCIB

Édifié entre 1952 et 1956 par trois jeunes architectes, Xavier et Luc Arsène-Henry et Emmanuel Besnard-Bernadac, le couvent1 de la Clarté-Dieu à Orsay (91) est vraisemblablement le premier édifi ce en France construit en béton de ciment blanc dans une utilisation structurelle et non décorative.

Un programme extraordinairement précis2 a été rédigé par deux frères franciscains, en 1952, pour définir les besoins de la communauté destinée à s’installer dans l’édifi ce. Ses 97 pages décrivent avec minutie le nombre de pièces nécessaires, leurs connexions et leur usage. Les deux notes préliminaires jointes à ce programme, la première sur “l’esprit qui doit présider à une construction franciscaine”, la seconde sur “le caractère religieux dans l’architecture”, sont fondamentales pour la conception et la réalisation de cette construction. Elles font leurs les idées régulièrement développées par le père Régamey dans la revue l’Art Sacré, incitant à un renouveau puisant dans l’art et les techniques contemporaines.

Le choix de jeunes architectes, certes prometteurs mais n’ayant pas encore vraiment fait leur preuves, s’explique principalement par le souci de trouver des hommes sensibles à l’esprit franciscain, mais également par une recherche d’économies, les honoraires étant fi xés au taux le plus bas des taux légaux de l’époque3.La conception des plans se fait en 18 mois, le chantier dure deux ans. Le couvent est implanté

dans un parc d’un peu moins de 5 hectares. Ce parc boisé, agrémenté d’une pièce d’eau, présente une déclivité importante. Le couvent comporte quatre niveaux qui épousent le dénivelé du terrain. Il s’organise autour d’un cloître carré, avec une aile - celle du scolasticat - reliée à cet ensemble par une extension du déambulatoire. Cette aile d’habitation est légèrement désaxée par rapport à l’ensemble, ceci pour obtenir un ensoleillement équitable des cellules situées de part et d’autre de ce long rectangle. Les frères Arsène-Henry ont appelé cette orientation l’axe “héliothermique”. Tous les bâtiments sont de hauteur égale, seule l’église, symboliquement, est un peu plus haute que le reste des bâtiments.

Une étude des terrains ayant démontré leur instabilité, les fondations sont faites sur pieux de béton coulés et moulés dans le sol, à une profondeur moyenne de 7 mètres. Les murs verticaux extérieurs sont constitués par des voiles de béton armé, de 8 cm d’épaisseur, raidis et laissés bruts de décoffrage. Les parements extérieurs sont réalisés à l’aide de coffrages en planches dressées et rabotées sur la face en contact avec les bétons et sur leurs rives. Les planches sont décalées en profondeur de 0,3 cm les unes par rapport aux autres, créant ainsi des jeux de lumières et d’ombres sur les façades. Les coffrages ont été conçus de sorte à pouvoir être réutilisés environ 12 fois. Mis en œuvre avec beaucoup de soin par l’ingénieur Wladimir Bodiansky4

(des goulottes étaient insérées dans les coffrages et remontées au fur et à mesure de la coulée du

béton pour éviter toute dissociation des éléments c o n s t i t u a n t s ) , c e s bétons sont aujourd’hui dans un parfait état de conservation : les arêtes des piliers du cloître sont restées vives, et un seul éclatement du béton a pu être constaté –sur la paroi de l’escalier extérieur au nord du scolasticat. Les joints entre deux matériaux, autour des huisseries, sont traités en creux d’1 centimètre de large et de profondeur environ, de sorte que les fi ssures

ART SACRÉ ET BÉTON DE CIMENT BLANC :LE COUVENT DE LA CLARTÉ-DIEU À ORSAY (91)

CRÉTROSPECTIVECOMMUNICATIONS DES ADHÉRENTS

La lettre BETOCIB14

qui ne manquent pas d’apparaître à ces endroits sont dissimulées par ce creux. Les toitures sont en feuilles de cuivre. Elles se sont révélées être le “talon d’Achille” de l’aile du scolasticat, tant par une malfaçon lors de la pose que par un défaut de conception : la pente du toit est trop faible pour ce type de revêtement, 9 % au lieu des 12 % préconisés par la Société industrielle et commerciale du cuivre5. Les premières restaurations effectuées en 1958 s’avérant insuffi santes, les feuilles de cuivre de la toiture du scolasticat sont remplacées en 1966 par un revêtement bitumeux revêtu d’une finition “ardoisine verte” pour garder une harmonie visuelle avec les autres toitures. Les menuiseries extérieures sont en niangon vert d’Afrique.

La sobriété de la décoration du bâtiment est en accord avec celle de l’architecture. Les sculptures métalliques de Costa Coulentianos aux formes simplifiées (tels les anges entourant la croix qui dominent le portail d’entrée), les vitraux abstraits dont Serge Rezvani a fourni les cartons (réalisés par les peintres verriers Henri Déchanet et Paul Virilio, qui ont travaillé avec Léon Zack pour l’église Notre-Dame-des-Pauvres à Issy-les-Moulineaux6), les mosaïques abstraites en grès cérame dessinées par le peintre Jean-Claude

Vignes, ainsi que le mobilier de Denis Voisin sont en parfaite harmonie avec les murs couverts d’un simple enduit clair.

Inauguré le 4 juillet 1956, le couvent fait l’objet de très nombreuses publications dans la presse locale et nationale, ainsi que dans les revues spécialisées - françaises et étrangères -, tant en architecture qu’en art sacré. Les articles consacrés au couvent, dès le début de l’année 56, sont élogieux. Deux ans après, en 1958, l’opinion est toujours favorable à cette réalisation : une vue partielle de cette construction est choisie pour figurer au pavillon français de l’exposition de Bruxelles, et le couvent fait partie des quatre œuvres françaises sélectionnées pour l’exposition internationale d’art sacré de Louvain. Il a été sélectionné en 2005 pour illustrer, avec d’autres bâtiments contemporains, la carte de vœux du Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine de l’Essonne, ce qui ne fait que souligner son inscription forte et toujours actuelle dans le patrimoine architectural de l’Ile-de-France.

Annabel RÉMY,chargée d’études documentaires

à la DRAC Ile-de-France

(1) Depuis 1968, le couvent a perdu sa fonction de noviciat pour devenir un centre d’accueil pour des séminaires, en lien avec l’évêché dÉvry.(2) Tous les documents préparatoires, écrits et plans depuis les premières esquisses sont conservés dans les archives du couvent, ainsi que les documents comptables de suivi de chantier. Archives du Couvent (conservées in situ), Programme fourni par les franciscains, Dossier Travaux Immobiliers N°4 “Construction du couvent, préparation du programme ; affaire Page de Fontenelle ; Choix des architectes”.(3) Archives du couvent (sans cotation) : “Les frères Arsène-Henry et E. Besnard-Bernadac recevront des honoraires suivant le barème minimum des honoraires dus à l’architecte, établi par le Conseil Supérieur, dont le taux global applicable sur le coût des travaux est fi xé comme suit, taux global applicable : 6 % du coût des travaux.”(4) Les entreprises ayant travaillé sur ce chantier sont : Bulgheroni (maître maçon), Cailliez (maçonnerie), Fradelle (menuiserie et charpente), Deux (plomberie et couverture), Phibor (électricité), Lardot (serrurerie), Laviron (peinture), Bion (ou Billion) (carrelage), O.C.C. (chauffage) et le bureau d’études ATBAT dans lequel travaillait Wladimir Bodiansky.(5) Archives du couvent : dossier Travaux Immobiliers n°14, construction du couvent, règlement des entreprises.(6) Perrot Françoise, “Le vitrail contemporain”, Lyon, 1984, p.16, information fournie par Laurence De Finance, Conservateur du Patrimoine.

RÉTROSPECTIVED

COMMUNICATIONS DES ADHÉRENTS

15La lettre BETOCIB

CANALE 3155, rue Manin - 75019 PARIS - Tél. : 01 42 02 77 06 - www.canale3.com

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DCOMMUNICATIONS DES ADHÉRENTS

La lettre BETOCIB16

6, boulevard Jourdan75014 PARISDaniel Kahane

architecte d.p.l.g. Tél. : 01 45 80 51 67 – Fax : 01 45 80 97 13

ECOLE POLYTECHNIQUEDE L'UNIVERSITE DE TOURS

DEPARTEMENT AMENAGEMENTLe département aménagement de l’Ecole Polytechnique del’Université de Tours est issu du regroupement dans unmême lieu du Centre d'Etudes Supérieures en Aménagementet de plusieurs laboratoires de recherche travaillant dans ledomaine de la ville et de l’urbanisme.

Ce bâtiment est situé dans le secteur en développement de laZAC des Deux Lions au sud de Tours. Il est implanté àl’angle du grand axe et de la place centrale et constitue unélément structurant majeur de ce nouveau quartier.

L’aile "enseignement" située le long du grand axe estsubdivisée en deux pavillons dont les pignons sontconstitués de panneaux préfabriqués en béton clair deciment blanc et agrégats de Loire. Une bande servantecontenant les noyaux de circulations verticales ainsi que lessanitaires et les locaux techniques structure verticalement cebâtiment. Elle est ceinte de murs en béton brut lasuréscoulés en place. La façade sud sur rue des salles de classeest protégée par des grands cadres de brise-soleilorientables.

Il est composé de deux ailes de 4 niveaux, l’une abritant leslocaux d’enseignements et l’autre les laboratoires derecherches ainsi que les bureaux des chercheurs. Ces deuxentités sont reliées au rez-de-chaussée par un grand hallvitré et au troisième étage par une passerelle vitréesuspendue. Une grande toiture métallique débordante vientparachever la liaison et contribue ainsi à créer une porteurbaine qui ouvre visuellement la place centrale vers leCher.

L’aile "recherche" est implantée à l'alignement sur la pluspetite des rues. Elle présente un caractère plus domestiquedu fait de la taille plus réduite des salles qu’elle abrite. Elleest entièrement réalisée en panneaux préfabriqués de bétonclair. De larges bandeaux saillants en béton encadrent lesfenêtres horizontales sur rue. Un grand voile courbe vientterminer ce bâtiment et faire une sorte de proue en surplombau-dessus du parvis d’entrée.

NOTE TECHNIQUEMaître d'ouvrage : Programme :

• MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE L’ÉDUCATION NATIONALE • AILE ENSEIGNEMENT : Administration, Salles de Cours,

ET DE LA RECHERCHE Bibliothèque, Bureaux d'Enseignants et de Chercheurs

RECTORAT DE L'ACADEMIE D’ORLEANS / TOURS • AILE ENSEIGNEMENT : Administration, Labos de recherche,

Conducteur d'opération : Centre de Documentation, Bureaux de Chercheurs

• DDE D’INDRE-ET-LOIRE Surfaces :

SERVICE INGENIERIE ET CONSTRUCTIONS PUBLIQUES • SHON : 4500 m_ • SURFACES UTILES : 2900 m_

Maître d'œuvre : Calendrier

• DANIEL KAHANE ARCHITECTE • CONCOURS : MARS 1999

• OLIVIER DESALEUX & NICOLAS SUTOUR ASSISTANTS • ETUDES : 2000 - 2001

Entreprises : • CHANTIER : 2003 - 2004

• BAILLEREAU (GROS ŒUVRE) Coût total :

• JOUSSELIN (PREFABRICATION) • 6 760 000 HT

DANIEL KAHANE

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3 - Déchetterie (en cours de construction en 2004)

La déchetterie s’intègre dans la cohérence de ce paysage industriel par sa toiture incli-née comme une grande aile qui vient s’amarrer aux toits en éventail de la halle.

2 - Arthélyse, usine de traitement des déchets par thermolyse (achevée en 2003)

La façade nord de la halle métallique est composée de panneaux de béton préfabriqués formant un grand voile dont la géométrie oblique fait écho à la station d’épuration voi-sine; il dresse une toile de fond pour le bâtiment des bureaux dont le volume semble flotter sur un miroir d’eau. L’aspect lisse et mat du béton blanc est valorisé par une bande désactivée. Sa forme trapézoïdale de (80x18)m et la continuité des bandes obliques sont assurées par une pose en échelle sur une structure métallique (PRS) des panneaux de (600x300x15)cm majoritairement identiques.

TROIS EQUIPEMENTS POUR L’ECOPÔLE DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE D’ARRAS :

1 - Station d’épuration (achevée en 1998)

Premier équipement d’une zone dédiée à l’environnement dont le Cahier des Charges est la création d’un paysage industriel harmonieux. Une conception d’ensemble où les éléments de process « nobles » sont mis en scène devant un mur-écran qui masque la zone d’exploitation. Ce fond de scène est constitué de panneaux en béton blanc pré-fabriqués, posés en oblique sur ossature béton. La continuité des motifs en creux des panneaux a nécessité une grande rigueur de montage et une précision des calages.

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Plan de masse : 1 - la station de traitement d’eau,2 - l’usine de thermolyse, 3 - la déchetterie

Détails sur les panneaux de la station d’épuration( photo: Marcus Robinson )

Les bureaux d’Arthélyse

Vue nocturne du «fond de scène» incliné de la station d’épuration ( photo: Marcus Robinson )

Arthélyse

Les toitures de la déchetterie

MONIQUE LABBÉ14, Promenée Supérieure - 94200 IVRY-SUR-SEINE - Tél. : 01 46 58 86 28

Trois équipements pour l’écopôle de la communauté urbaine d’Arras

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Maîtrise d’ouvrage : communauté urbaine d’ArrasMaîtrise d’œuvre : Monique LABBÉ, architecte DPLGPréfabricant : N.V. CONDECOEntreprise générale : CATHELAIN

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CABINET PIERRE LEFRANC49, avenue Aristide Briand - 92160 ANTONY - Tél. : 01 46 74 62 62

Crèche du Bua - Haute qualité environnementale (HQE)Les travaux de la crèche du Bua, rue Henri Bourrelier, sont en cours. Ce projet de construction s’inscrit dans une démarche HQE. La qualité environnementale des bâtiments consiste à maîtriser l’impact d’un bâtiment sur son environnement intérieur et extérieur, tout au long de leur durée. Cette qualité environnementale intéresse chacun d’entre nous ainsi que la collectivité. Elle a pour objectifs la qualité de vie de l’occupant et la protection de notre environnement.Les exigences techniques et environnementales qui sont déclinées pour un projet HQE se situent à plusieurs niveaux : esthétique, durabilité, fonctionnalité, confort, réduction des consommations.

Préserver l’environnement : éco-constructionIl s’agit ici de trouver une relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat, de procéder à un choix intégré des procédés et des produits de construction. Des mesures sont prises pour la réduction des nuisances induites par l’activité et par le déroulement du chantier.

Gérer le patrimoine : éco-gestionDans la démarche HQE entre en ligne de compte la gestion de l’énergie, de l’eau, des déchets d’activité, de l’entretien et de la maintenance.

Assurer le confortLe confort est privilégié à plusieurs niveaux : hygrothermique, acoustique, visuel et olfactif.

Privilégier la qualité de vie : santéLes conditions sanitaires des espaces, la qualité de l’air et la qualité de l’eau font également partie des préoccupations de la démarche haute qualité environnementale.

La crèche du Bua : une réponse aux besoins d’accueil à VerrièresCette nouvelle crèche dont la livraison est prévue pour le 31 décembre 2005, est destinée aux enfants de 3 mois à 3 ans. Elle pourra recevoir 40 berceaux, 35 places en accueil permanent et 5 places en accueil occasionnel. Les enfants seront pris en charge par un personnel qualifi é composé d’une directrice (éducatrice), d’une directrice adjointe (infi rmière), de trois éducatrices de jeunes enfants, d’auxiliaires de puériculture, d’agents sociaux, et d’un agent d’entretien. Chaque semaine interviendront un psychologue, une psychomotricienne et un éducateur musical.

Un lieu d’accueil de haute qualité architecturaleCette réalisation comprend plusieurs espaces répartis autour d’un atrium. Petits, moyens et grands disposent chacun de leur espace de vie qui se prolonge vers l’extérieur par des jardins semi-privatifs aménagés selon les âges, de jeux ou d’activité d’éveil à la nature et au jardinage. Une contre-allée parallèle à la rue Henri Bourrelier desservira des places de stationnement et une placette paysagée, espace de transition entre le parking et la crèche.

Maître d’ouvrage : Mairie de Verrières-le-BuissonArchitecte : Cabinet Pierre LEFRANCAdresse du projet : rue Bourrelier - Verrières-le-Buisson (91370)Structure et bandeau en béton

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LOBJOY & ASSOCIÉS10, Grande Rue Charles de Gaulle - 92600 ASNIÈRES-SUR-SEINE - Tél. : 01 41 11 20 20

Parc de stationnement de Montigny-le-Bretonneux

Le parc de stationnement est situé dans le centre-ville de Montigny-le-Bretonneux, considéré comme le centre de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Le parc de stationnement, qui a fait l’objet d’un concours public de maîtrise d’œuvre en 2001, est un ouvrage public, mitoyen du projet de Centre Commercial et de Loisirs SQY Ouest, et dont la vocation est principalement d’apporter à l’équipement commercial la capacité de stationnement nécessaire à son bon fonctionnement. Le parc comporte 11 niveaux de stationnement (R-3 à R+7) et totalise 1090 places. Les niveaux courants comportent environ 130 places, les niveaux spécifi ques (R–1 et R+1) comportent environ 75 places, le niveau R+0 ne comporte aucune place publique.

Le concept développé pour ce projet est de répondre fortement à l’objectif de traitement du giratoire en entrée de ville, mais également d’exprimer une identité forte pour le parc de stationnement public, en cohérence avec l’équipement commercial SQY Ouest qu’il dessert et dans le souci d’une bonne intégration au centre-ville à l’échelle urbaine des îlots et des voies.

L’optimisation du volume utile du parking a conduit à utiliser autant que possible un principe de voile béton porteur, percé d’ouvertures permettant la ventilation et l’apport de lumière. Le jeu des façades construit autour de cette « boîte » des expressions diverses.

Les structures béton apparentes en façade (voiles des façades transversales et des deux rampes, façade du noyau principal de la circulation, allèges et auvent) sont prévues en panneaux de béton préfabriqué blanc avec une fi nition lisse. Elles pourront recevoir un traitement hydrofuge ou antigraffi ti au niveau de la rue, nécessitant un entretien minimum. Le soubassement de façade Avenue des prés et en pied de rampes Avenue du Pas du Lac et Avenue des Sources de la Bièvre est traité en béton lasuré.

Les structures non apparentes (voile derrière la double peau) sont prévues en béton gris courant, sans traitement particulier.

La façade transparente est constituée de panneaux de polycarbonate (type Danpalon) éloignée de la façade béton de 1,50 m environ et fi xée sur des profi ls métalliques qui viennent s’accrocher à la façade béton par l’intermédiaire d’une structure métallique légère.

Maître d’ouvrage : Communauté d’agglomération Urbaine Saint Quentin en YvelinesArchitectes : LOBJOY & AssociésEntreprises principales : EIGCC Entreprise Générale, CIBETEC Préfabricant panneaux bétonMontant global des travaux : 13,1 Million euros HT

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FRANÇOIS NOËL10, rue Victor Poirel – 54000 NANCY - Tél.: 03 83 37 20 75 / 91, rue Sedaine – 75011 Paris - Tél.: 01 48 05 99 62

Salle polyvalente culturelle et sportive au Coudray-Montceaux

Le nouveau complexe, placé le long de la Nationale 7, marque l’entrée de la commune. Une rue intérieure double hauteur distribue les différentes entités : salle principale, salle de judo, salle de réunion, bureaux. Un escalier aérien mène aux 300 places de gradins. Un mur d’escalade complète le dispositif.La bonne lumière, douce et tamisée, est obtenue par le travail sur l’épaisseur du bâtiment : creusé, sculpté, ciselé, il propose des avancées et des lames brise-soleil qui évitent tout éblouissement.Le projet est entièrement traité en béton blanc et menuiserie aluminium noir.Des touches colorées rehaussent le jeu des formes et renforcent leur dynamique.À l’intérieur, quelques couleurs vives égaient la grande salle et la présence de bois dans le hall allié à la lumière rendent l’ensemble chaleureux, convivial et accueillant.

Maître d’ouvrage : Communauté d’Agglomération Seine EssonneAdresse du maître d’ouvrage : 45, avenue Charles de Gaulle – 91830 LE COUDRAY-MONTCEAUXArchitecte mandataire : François NOELEntreprise générale : SEE SiméoniSurface hors œuvre nette : 2 260 m2

Coût TTC : 2,3 M€Année de livraison : 2003Durée du chantier : 15 moisPrincipaux matériaux : béton blanc, béton strié, menuiseries en aluminium noir mat, sol souple.

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GIOVANNI PACEArchitecte - 7, rue Kellermann - 51100 REIMS - Tél. : 03 26 88 78 92 - www.giovanni-pace.fr

Collège Terres Rouges à Epernay

EsthétiqueLa texture du béton blanc possède une noblesse comparable à celle de la pierre ; les nuances, le grain ou la patine sont autant d’éléments nécessaires à la vie de la matière.

SoliditéLe béton a un rôle porteur, structural et constitue un matériau solide et pérenne. Dans le cas de grandes portées comme pour le Collège Terres Rouges (10 mètres), l’épaisseur des poutres et des pilastres est importante (35 cm). L’emploi du béton blanc confère à l’édifi ce, à travers ses proportions, une double sensation de légèreté et de solidité.

Magnifi er l’acte de construireLe mode d’emploi du béton s’inscrit à part entière dans « l’acte de construire » : il faut d’abord réaliser le moule, mesurer, malaxer, ajuster la formule du béton ; attendre le jour propice pour le couler avec une grande précaution, en respectant le protocole établi ; décoffrer soigneusement pour découvrir sur la matière vivante les premiers rayons du soleil qui patineront la surface en la faisant évoluer. Seul le béton coulé sur place peut donner cette sensation de « naissance » de la construction et conférer à l’acte de construire cette noblesse toute particulière…

Date de réalisation : 2003 - 2005Maîtrise d’ouvrage : Conseil Général de la MarneMaîtrise d’œuvre : Architecte Mandataire - Giovanni PACE Architecte - Architecte cotraitant - Cabinet Lilbert Pingat (Epernay)Bureau de contrôle : QualiconsultEntreprise gros œuvre : SOTRAM / BEC CONSTRUCTION (groupement momentané d’entreprises)Thème technique : Le bâtiment du Collège Terres Rouge s’articule en forme de T et se développe sur deux niveaux. L’entrée principale se situe à l’intersection des deux ailes. Le rez-de-chaussée abrite les pièces nécessaires au fonctionnement du collège : réception, administration, bibliothèque, ateliers, réfectoire. Les salles de classes se trouvent au premier étage. Le gymnase s’inscrit en contrebas du projet, refermant l’espace propre au collège et protégeant la cour et le terrain de sport.

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Médiathèque de Gentilly (94)Béton autoplacant très clair coulé en place dans un coffrage en peau bakélisée avec un calepinage 90 x 226 cm. Constitué d’une structure acier-béton, le bâtiment est conçu comme un pont à une seule pile - une courbe rassemble l’assise.

RICHARD ET SCHŒLLER119, rue du Château - 75014 PARIS - Tél. : 01 43 22 59 61 - www.richard-schoeller.com

Hôtel de ville de Franqueville Saint-Pierre (76)Ce béton clair de consistance très fl uide a été coulé en place dans un coffrage en bois. La structure en porte-à-faux complexe sert de cadre à la scénographie urbaine.

Date de réalisation : 2005Maîtrise d’ouvrage : MAIRIE DE FRANQUEVILLE ST-PIERREMaîtrise d’œuvre : RICHARD et SCHŒLLER (+ ALPES STRUCTURE)Entreprises : MILLERY

RUE D’ARCUEIL GENTILLY (94)Date de réalisation : 2005Maîtrise d’ouvrage : VILLE DE GENTILLYMaîtrise d’œuvre : RICHARD et SCHŒLLEREntreprises : GERY - DUTHEIL

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MICHÈLE SAILLY, AVOCAT AU BARREAU DE PARIS

67, rue du Ranelagh - 75016 PARIS - Tél. : 01 42 88 45 29

Le béton n’est pas droit

Alors que concepteurs, prescripteurs, fabricants et entreprises recherchent passionnément la perfection de l’aspect du béton apparent, son esthétique n’est pas protégée par le droit, singulièrement absent de ce domaine.

En effet, selon la tradition jurisprudentielle du droit de la construction, le préjudice

esthétique n’est pas réparable, du moins n’est-il pas indemnisable. Est-il satisfaisant de nourrir une haute ambition qui valoriserait enfi n le béton, si son aspect n’est en défi nitive nullement reconnu par le droit qui pourtant est le refl et philosophique et moral d’une société ?

LE BÉTON ARCHITECTONIQUE

EST-IL À CE POINT IGNORÉ ?

De très rares décisions jurisprudentielles le concernent.

Rendons cependant hommage aux magistrats de la 1ère Chambre du Tribunal de Grande Instance de Toulouse qui, dans un jugement récent, ont tenté de le défi nir : « du béton de qualité esthétique destiné à être vu. Quand un maître d’œuvre présente un projet architectural dans lequel sont inclus des éléments en béton destinés à rester bruts de décoffrage, selon divers degrés ou natures de fi nitions, et que ces éléments participent à l’organisation et à la structure de l’œuvre artistique que sont les façades et les pièces d’apparat, il s’agit de béton architectonique. Il faut que la description des ouvrages prenne en compte le choix des agrégats, le procédé de fabrication du béton, la nature de la peau intérieure du coffrage, les couleurs et fi nitions destinées à être vues, ainsi que les précautions pour la réalisation et les protections des ouvrages durant les travaux. »

Les spécialistes diront sans doute que ces critères sont imprécis et insuffi sants.

Cette décision a été rendue dans un litige relevant du droit de la propriété intellectuelle.Néanmoins et à y bien réfl échir, une voie pourrait être ouverte dans le domaine du droit de la responsabilité contractuelle et plus précisément dans celui de l’obligation de résultat.

Combien d’ouvrages à l’aspect esthétique maladroit ont-ils été réceptionnés sans réserve et sans que puisse être utilement élevée une contestation ultérieure, parce qu’ils n’avaient pas été précisément décrits en fonction tant du résultat visuel et esthétique à atteindre que des matériaux, du savoir-faire et des techniques à mettre en œuvre ? À l’inverse, combien de réceptions ont-elles été abusivement refusées, pour la même raison ?

Quand il n’y a pas de volonté clairement exprimée, quand les choix sont incohérents, les prescriptions imprécises, les voies de la technique et du droit deviennent vite inextricables et les procès diffi ciles.

Suivant l’évolution actuelle du droit qui fait une large place à l’anticipation et au principe de précaution, la voie ne serait-elle pas de défi nir cette volonté, ces choix, ces prescriptions, le plus clairement possible et avant le début des travaux, dans les pièces contractuelles ?

Haute technicité et haute définition se rejoindraient pour le bon droit (de cité) du béton.

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AXIMUsine Ciments Calcia - 78931 Guerville cedex - Tél. : 01 30 98 36 36

Troisième Tours de contrôle de RoissyJe possède une sortie laser N&B mais pas le document numérique !

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Performance technique et esthétiqueau service de chaque projet

Spécialiste du béton prêt àl'emploi, Unibéton a réalisédeux chantiers qui illustrent lespossibilités architecturales deses produits.

L’architecte Wallyn a choisi unbéton coloré noir avec unparement imitant l’aspectrocheux et Unibéton a mis aupoint les deux produits corres-pondants du point de vue

esthétique et pour la mise enœuvre requise.Isyvoil version coloré noir est lebéton auto-plaçant développépour les voiles verticaux du murd’escalade de 14 mètres dehauteur à Gravelines (59).Décovoil coloré et de consis-tance très plastique a été retenupour la réalisation du murpériphérique de l’IUEFM deVilleneuve d’Ascq (59).

Bâtiment IUEFM de Villeneuve d’Ascq (59)Maîtrise d'ouvrage : Ministère de l’Education NationaleMaîtrise d'œuvre : Entreprise Holbat (Arras 62)Ouvrage : mur périphérique Matériau : Decovoil anthraciteDate de mise en œuvre : avril 2004

Mur d’escaladeSalle de sports de la ZAC de Gravelines (59)Maîtrise d'ouvrage : Mairie de GravelinesMaîtrise d'œuvre : Entreprise STL / Spie Batignolles (Arras 62)Ouvrage : pignon et mur d’escaladeMatériau : Isyvoil coloré anthraciteDate de mise en œuvre : mars 2004Mise en œuvre par pompage

Ciments CalciaItalcementi Group

Direction de la CommunicationLes Technodes - BP 0178931 Guerville CedexFrancewww.ciments-calcia.frTél. : 01 34 77 77 16Fax : 01 34 77 78 80

Les Technodes - B.P. 0178931 Guerville Cedexwww.unibeton.frinfo@unibeton.frTél. : 01 34 77 78 00Fax : 01 34 77 79 06

UnibétonItalcementi Group

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Publireportage

V i a d u c d e M i l l a u

9 décembre 2003 - 22 h : un feu d’artificeillumine les sept piles du viaduc de Millau.Cette date marque l’achèvement du bétonnagede cet ouvrage exceptionnel en ce début demillénaire, réalisé par le groupe Eiffage.Commencé fin 2001, le pari technologique atenu ses promesses grâce au CHRYSO®FluidOptima 175. Cet adjuvant a permis deformuler plusieurs types de bétonsrépondant aux contraintes géologiques,climatiques (vent, variations de températureimportantes) et géographiques. La réalisations’est faite en trois temps :

1 - Coulage des puits marocains (fondations)8 000 m3 de béton ont été coulés pour cettepartie invisible de l’ouvrage avec lescaractéristiques suivantes :• Formulation d’un B35.• Slump : 15 ± 3 cm avec un maintien de

rhéologie demandé de 90 min.• Résistances moyennes à la compression à 28 j

> 50 MPa.• Résistances à la traction à 28 j > 4 MPa :

très important car les puits sont sollicités pardes efforts de traction.

Ce type de béton, formulé avec 100 % degranulats concassés et 300 kg de liantscontenant de la fumée de silice, donne engénéral des bétons très collants donc trèsdifficiles à mettre en œuvre. Grâce àl’utilisation de CHRYSO®Fluid Optima 175,le béton obtenu est homogène, non visqueux,gardant une plasticité et permettant une miseen place du béton facilitée.

2 - Les semelles (assises de chaque pile etdes palées provisoires)Au total, 22 300 m3 de B35 ont été couléspour la réalisation des semelles de piles et dessemelles de palées.Les semelles de piles font 1 700 m3 pour laplus petite à 3 400 m3 pour la plus importanteet les semelles de palées font toutes 1 300 m3.Chaque semelle a été coulée en 24 h non stop,le chantier étant alimenté par deux pompes àbéton.Les semelles de palées supportent une ossaturemétallique provisoire située entre deux piles del’ouvrage, permettant de recevoir la tête dutablier pendant le poussage de celui-ci.Le cahier des charges était le suivant :• Formulation d’un B35 TP.• Slump : 13 ± 3 cm avec un maintien

d’ouvrabilité de 90 min.• Résistances à la compression à 28 j > 50 MPa.La difficulté principale a été d’obtenir un bétonmaintenant une ouvrabilité de 90 min, demaîtriser son exothermie, de contrôler sa priseet d’avoir un mélange le moins visqueuxpossible.Afin de contrôler la prise du béton et sonexothermie (masse importante du béton),l’emploi du retardateur CHRYSO®Tard CHRa été préconisé.En associant CHRYSO®Fluid Optima 175 etCHRYSO®Tard CHR, la centrale à béton apompé un béton formulé en 100 % concasséavec 300 kg de liant contenant de la fumée desilice sans souci et le chantier a pu contrôler laprise du béton.

3 - Les pilesIl s’agit de la partie la plus technique del’ouvrage. Eiffage TP a coulé au total50 500 m3 de béton à la benne de 3 m3.Le béton doit répondre aux recommandations du Groupe Rhône-Alpes (GRA) : formulationd’un B60 résistant au gel et de consistance fluide.• Etalement à la table DIN : 50 ± 5 cm, avec

un maintien d’ouvrabilité demandé de 90 min.• Résistances à la compression à 28 j > 75 MPa.• Résistances moyennes à la traction à 28 j >

6 MPa : important pour pouvoir répondreaux contraintes exercées sur les piles.

• A 20°C Rc moyen 12 h : 3 MPa.

• Rc à 17 h : 29 MPa (en caisse isotherme).• Ciment : 420 kg de CEM I 52.5 N PMES

CP2 du TEIL.Le béton de cette partie de l’ouvrage necontient pas de fumée de silice afin d’obtenirdes parements les plus clairs possible.Grâce à ses caractéristiques chimiques,CHRYSO®Fluid Optima 175 a permis deformuler un béton très peu visqueux,homogène et facile à mettre en œuvre, malgréun E/C total faible de 0,335.Lors de la réalisation de cette partie de l’ouvrage,nous avons pu constater la grande souplessed’utilisation de CHRYSO®Fluid Optima 175 :• Une plage de dosage large suivant le type de

béton réalisé : 0,4 % pour un B35 à 1,4 %pour un B60G.

• Une aptitude à obtenir des bétons réguliersen gardant toujours les caractéristiquesrhéologiques et mécaniques demandées,même avec de grandes variations detempérature extérieure.

• Une qualité de béton homogène et peuvisqueux facilitant le pompage et améliorantla mise en place dans le coffrage.

19, place de la Résistance - 92446 Issy-les-Moulineaux Cedex - FranceTél. : + 33 (0) 1 41 17 18 19 - Fax : + 33 (0) 1 41 17 18 80 - www.chryso-online.com

Pari réussi avecCHRYSO®FluidOptima 175

Vue générale de la vallée traversée par le viaduc La pile la plus haute du monde

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Béton Auto-Plaçant

Extension Hopital St. Morand à Altkirch - 68 Architecte : Martini à Mulhouse Entreprise de gros œuvre : Zimmer (Eiffage Construction Alsace) BPE : Foltzer Béton

Avec le béton auto-plaçant, les murs ne sont plus coulés étage par étage, mais par blocs de 12 mètres de hauteur. Les avantages sont l’obtention d’un parement uniforme , sans défauts ni reprise, y compris les parties courbes du bâtiment

PRODUITS PIERI MIS EN ŒUVRE : Adjuvant pour béton auto-plaçant : MIRA 93 Huile de décoffrage végétale: Décobio-S

Façade montée par pans de 8 mètres sur 12

Injection du béton en pied de coffrage

Mesure en continue de la pression dans les coffrages

Béton pompé

Qualité de parement

PIERI – 71580 SAILLENARD – France ǒ Tel +33 3.85.76.45.00 ǒ Fax +33.3 .85.74.10.84 http://www.pieri.com

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LAFARGE CIMENTS5, boulevard Louis Loucheur - B.P. 302 - 92214 SAINT-CLOUD Cedex - Tél. : 01 49 11 40 40

École maternelle d’OrnansLa nouvelle école maternelle d’Ornans, dans le Doubs, imaginée par l’agence Architectes associés Duncan Lewis et Yvan Loizeau, démontre les innombrables possibilités créatives du Ductal®. « La volonté des architectes était de mettre en œuvre des résilles de faibles épaisseurs sur une façade constituée essentiellement de baies vitrées aluminium », explique le préfabricant Jean-Yves Jousselin. Les architectes souhaitaient jouer sur l’effet très décoratif d’une peau en façade de très faible épaisseur présentant une multitude d’incrustations traversantes en forme de feuille, (7 formes différentes et jusqu’à 100 incrustations pour les panneaux les plus denses). Ces résilles auront pour vocation de créer des effets d’ombres et de lumières dans les salles de classe.Les propriétés mécaniques du Ductal® nous ont permis de leur proposer des pièces de 3 cm d’épaisseur sans renforts périphériques. Les 21 ensembles (1,55 m x 3,60 m pour certains et de 4,6 m x 5,6 m pour d’autres) ont été assemblés par 4 points de fi xations très discrets constituant ainsi une façade poétique diffusant une ambiance intérieure d’une grande douceur.À un aspect de surface plissée et légèrement acidée, les architectes ont voulu apporter une touche fi nale de rendu de feuilles fossilisées que nous avons obtenu après la mise au point de nombreux prototypes ».

Adresse : Groupe Scolaire 25290 ORNANS Date de réalisation : septembre 2004 Maîtrise d’ouvrage : Syndicat intercommunal Mairie d’Ornans (25) Maîtrise d’œuvre : Architecte : Duncan LEWIS (architecte associé : Cabinet ALDO) Préfabricant : JOUSSELIN (fourniture et pose) Particularités des bétons : Ductal® blanc (fi bres organiques)Surface totale : 200 m2 de panneaux ajourés

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CAPREMIBBP 1 - RN 44 - 51220 CORMICY - Tél. : 03 26 48 47 00 - www.capremib.fr

Couverture des quais de la gare d’Austerlitz - Avenue de France à Paris

La couverture des quais de la Gare d’Austerlitz a marqué le début de la construction de l’avenue de France.

CAPREMIB a réalisé les coques en sous-face du tablier. Ces coques mesurent en moyenne 7,5 m par 3,25 m et pèsent 12 tonnes. Afi n de conserver une épaisseur constante (15 cm) elles sont préfabriquées dans des moules à doubles parois, en métal ou en bois peint. Le choix d’un béton blanc autoplaçant permet d’obtenir un parement de meilleure qualité, l’ajout d’adjuvants et de fi ller silico-calcaire en diminue la porosité.

La complexité de ces coques, qui ondulent en trois dimensions et sont très lourdes, a nécessité la mise en place d’une technologie et d’une rigueur de fabrication et d’organisation logistique en relation avec le chantier du groupement d’entreprises DGC/SPIE/CHAGNAUD pour la satisfaction du maître d’ouvrage.

Date de réalisation : 2003Maître d’ouvrage : SEMAPAMaître d’œuvre : SNCFEntreprise gros œuvre : Groupement : DG + SPIE + CHAGNAUDPréfabricant : CAPREMIBThème technique : Béton autoplaçant

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DELTA PRÉFABRICATIONZI - Chemin des Artisans B.P. 333 - 07003 PRIVAS Cedex - Tél. : 04 75 64 29 11

Pontons préfabriquésAppontements du port occidental (83310 Port Grimaud)Dalles en béton coloré sablé, formulé avec un ciment utilisé en environnement fortement agressif (PMES).Ces pontons ont été préfabriqués et assemblés en usine : poutres, dalles et équipements techniques.Ouvrages très particuliers avec des contraintes liées à l’environnement marin et des exigences esthétiques, notamment la régularité des teintes.

Immeuble Dauphine – Part-DieuAngle de la rue Paul Bert et du boulevard de la Villette 69003 Lyon.Béton de ciment blanc et de granulats de marbre blanc de Carrare avec une fi nition polie brillante.Cet immeuble de bureaux (14 029 m2 SHON) s’inscrit dans l’écriture générale du boulevard de la Villette, dont il marque un point fi nal au sud de la Part-Dieu.Les façades sont composées d’éléments préfabriqués porteurs.Alliant robustesse et esthétique, la structure devait suivre l’avancement du chantier à un rythme soutenu. L’organisation mise en place entre préfabricant et entreprise a permis de respecter les délais et de faire de ce bâtiment une référence unanimement reconnue.

Date de réalisation : 2003Maîtrise d’ouvrage : SNPG Port Occidental 83310 Port GrimaudMaîtrise d’œuvre : BET ACRI-N (06904 SOPHIA ANTIPOLIS) et BET ICTP (06700 St LAURENT du VAR)Préfabricant : DELTA PREFABRICATION - ZI Chemin des artisans BP 333 (07003 PRIVAS)Entreprises : EMCC ZI de Courtine 84097 AVIGNON

Date de réalisation : décembre 2002 - août 2003Maîtrise d’ouvrage : GECINA SCIC Développement 2 ter bd St Martin - 88 rue Pail Bert - 75473 PARIS 69003 LYONMaîtrise d’œuvre : Atelier d’Architecture et d’Urbanisme Thierry ROCHE 91 bis av de la République - 69160 TASSIN la DEMI-LUNEPréfabricant : DELTA PREFABRICATION ZI Chemin des artisans BP 333 - 07003 PRIVASEntreprises : LEON GROSSE 21 bis av Salvador Allende BP40 - 69672 BRON

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SEE SIMEONI10, rue de Liège - ZA de la Petite Villedieu - 78990 ELANCOURT - Tél. : 01 34 82 75 75

Construction d’un collège 600 et d’un gymnase à Asnières

Adresse : 2/6 rue Paul Déroulède, 92600 ASNIERESDate de réalisation : printemps 2003 - hiver 2004Maîtrise d’Ouvrage : Conseil Général des Hauts de SeineMaîtrise d’œuvre : Jean François LAURENTPréfabricant : DECOMOGroupement d’entreprises : SEE SIMEONI/HERVE

Uti l i s a t ion en façades de panneaux préfabriqués en béton blanc de 30 cm d’épaisseur, calepinés sous la forme d’éléments pesant de 6 à 7 tonnes.

Panneaux faciles à poser malgré leur forme inclinée.

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ENOUVEAUX ADHÉRENTS - LISTEQUELQUES PORTRAITS

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PREMIER COLLÈGE

GIOVANNI PACE, architecte7, rue Kellermann - 51100 REIMSTél. : 03 26 88 78 92

HELLIN-SEBBAG, architectes10, rue Boileau - 75116 PARISTél. : 01 42 24 90 90

CHRISTINE MAIGNE, plasticienne, professeur à Olivier de Serres53, rue Sacco et Vanzetti - 94800 VILLEJUIFTél. : 01 49 58 20 61

TERRELL INTERNATIONALreprésenté par John HANLON11, rue Heinrich92100 BOULOGNE BILLANCOURTTél. : 01 46 21 07 46

ASSOCIATION FRANÇAISE DES FABRICANTS DE CHARPENTES EN BÉTON (ACOB) représentée par Eric BOURDAIS-MASSENET39, avenue Aristide Briand92120 MONTROUGETél. : 01 55 58 16 25

CANALE 3 SARLreprésentée par Pierre BOUDON - Architecte155, rue Manin - 75019 PARISTél. : 01 42 02 77 00

FÉLIX PERROTIN, sculpteur5, allée Marc Chagall - 75013 PARISTél. : 01 45 84 66 37

MICHÈLE SAILLY,avocate à la Cour d’Appel de Paris67, rue du Ranelagh - 75016 PARISTél. : 01 42 88 45 29

TROISIÈME COLLÈGE

BÉTON CONTRÔLE DU SEEBODEN (BCS)Représenté par Flavio GHERARDI, directeur1, route de Kingersheim - 68120 RICHWILLERTél. : 03 89 50 27 12

CIRreprésenté par Patrick SOUBIRAN,directeur commercialBP 9000 - 47400 TONNEINSTél. : 05 53 84 15 00

JOUSSELIN PRÉFABRICATIONreprésenté par Jean-Yves JOUSSELIN,président directeur-généralRue d’Anjou - 49420 CHAZE-HENRYTél. : 02 41 94 75 10

URBAINE DE TRAVAUXreprésenté par Allain BRUNET,directeur de département2, avenue du Général de Gaulle91170 VIRY-CHATILLONTél. : 01 69 12 68 17

PARTENAIRES

ASSOCIATION NATIONALE DES ARCHITECTES DES BÂTIMENTS DE FRANCE (ANABF)représentée par Philippe CIEREN, présidentSDAP 91 - Ferme du Bois Briard91080 COURCOURONNESTél. : 05 56 51 83 90

DOCOMOMO INTERNATIONALreprésenté par Maristella CASCIATO, présidentePalais de la Porte Dorée293, avenue Daumesnil - 75012 PARISTél. : 01 58 51 52 65

IFA/CITÉ DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINEreprésenté par Francis RAMBERT, directeurPalais de la Porte Dorée293, avenue Daumesnil - 75012 PARISTél. : 01 58 51 52 19

INSTITUT UNIVERSITAIRE DES MÉTIERS DU BÂTIMENT ET DE FORMATION AUX TECHNIQUES DU PATRIMOINE (IUMP)représenté par Maïté WAAG, directriceRue Saint-Martin-ès-Aires - 10000 TROYESTél. : 03 25 80 74 09

UNICEM ILE-DE-FRANCEreprésentée par Alain SNAKKERS, président3, rue Alfred Roll - 75017 PARISTél. : 01 44 01 47 23

BETOCIB est heureux d’accueillir ses nouveaux adhérents

NOUVEAUX ADHÉRENTS - LISTEE

QUELQUES PORTRAITS

ASSOCIATION POURLE DÉVELOPPEMENT DE LA CHARPENTE ETDE L’OSSATURE BÉTON (ACOB)39, avenue Aristide Briand - 92120 MONTROUGE - Tél. : 01 55 58 16 25 - www.acob.net

Créée en septembre 1998 à l’initiative de dix préfabricants de renommée nationale, l’association française des fabricants de charpentes en béton (Acob) a pour but le développement de la charpente et de l’ossature béton dans le domaine des locaux commerciaux, industriels et de stockage.

Au sens de l’Acob, un bâtiment en ossature béton est constitué d’éléments préfabriqués en béton essentiellement précontraint : poteaux, poutres, pannes ainsi que d’éléments verticaux (bardage) et horizontaux (dalles et couverture). Ces composants de la charpente béton sont fabriqués en usine et bénéfi cient obligatoirement d’un suivi qualité contrôlé et délivré par le CSTB. Les éléments constitutifs de la charpente sont ensuite assemblés sur site par des équipes spécialisées.La préfabrication des éléments en usine et leur assemblage sur site permettent un prix de revient et un délai de réalisation particulièrement compétitifs.

L’action de promotion de la charpente et de l’ossature béton s’appuie sur les caractéristiques intrinsèques du matériau béton, telles que :

– résistance structurelle du béton vis-à-vis de l’incendie ;

– délai et coût de réalisation ;

– pérennité dans le temps et valorisation patrimoniale ;

– absence d’entretien ;

– sécurité vis-à-vis de l’intrusion ;

– sécurité phytosanitaire.

L’Acob, forte de l’expérience technique de ses adhérents, propose aux maîtres d’ouvrage et aux maîtres d’œuvre la réalisation d’études technico-économiques sur des projets de bâtiment. Elle offre une aide à la décision et à la conception. Ces études entrent dans le cadre des actions de promotion et sont donc réalisées à titre gracieux.

L’Acob en quelques chiffres : – 17 usines de production ;

– 2 000 000 m2 par an de surface construite ;

– des bâtiments de 1 000 m2 à 100 000 m2.

33La lettre BETOCIB

EQUELQUES PORTRAITS

La lettre BETOCIB34

DOCOMOMO INTERNATIONALInstitut Français d’Architecture – Palais de la Porte Dorée 293, avenue Daumesnil – 75012 PARIS - Tél. : 01 58 51 52 65 - www.docomomo.com

Docomomo International est une organisation non gouvernementale qui œuvre pour la DOcumentation et la COnservation des édifi ces, sites et ensembles urbains du MOuvement MOderne. Parmi ses nombreuses activités, l’organisation stimule l’intérêt du grand public et des autorités pour l’architecture moderne, encourage la publication d’ouvrages, de brochures et de monographies, coordonne la réalisation d’inventaires sur le patrimoine bâti, promeut le développement de techniques de restauration appropriées aux méthodes de construction moderne et s’oppose, par des campagnes de sauvegarde, à la défi guration et la destruction d’œuvres importantes.

Depuis sa création, Docomomo International est devenu un partenaire indispensable dans le domaine de la conservation et de la culture architecturale moderne. L’organisation compte aujourd’hui quarante-sept sections nationales et régionales et plus de 2 000 membres présents sur cinq continents.

Les membres de Docomomo International (architectes, historiens, urbanistes, paysagistes, spécialistes de la préservation architecturale, étudiants, universitaires et membres d’institutions publiques) forment, par la diversité de leurs formations et de leurs expériences, un réseau international unique.

INSTITUT FRANÇAIS D’ARCHITECTURE (IFA)Palais de la Porte Dorée - 293, avenue Daumesnil – 75012 Paris - Tél. : 01 58 51 52 65 - www.citechaillot.org

Département de la Cité de l’architecture et du patrimoine, l’Institut français d’architecture (Ifa) est un lieu de diffusion de la culture architecturale vers un large éventail de publics.

À ce titre, c’est un lieu privilégié du débat critique en matière de création contemporaine. À la fois espace de réfl exion, d’exposition et de prospective, l’Ifa s’intéresse au destin de la ville et à la fabrication de la métropole. Il veille ainsi autant qu’il éveille.

Producteur de programmes et d’expositions thématiques et monographiques, l’Ifa suit le travail des architectes, des urbanistes, des paysagistes du XXe et du XXIe siècles. En tant que lieu d’échanges, il se situe au carrefour de la maîtrise d’œuvre et de la maîtrise d’ouvrage, à la croisée de l’offre des professionnels et de la demande du public. Pour mener à bien ses missions, l’Ifa dispose en outre d’une bibliothèque ouverte aux lecteurs, d’un centre d’archives destiné aux chercheurs, et d’un mensuel Archiscopie à l’attention de tous.

À compter de l’installation de la Cité de l’architecture et du patrimoine au palais de Chaillot, prévue à partir de fi n 2005, l’Ifa sera l’élément moteur du Centre d’architecture, situé dans le pavillon d’about. Ses actions s’appuieront alors sur l’ensemble des ressources de la Cité et, particulièrement, sur l’auditorium, le “salon” de l’Ifa, et la “galerie d’actualité”.

EQUELQUES PORTRAITS

35La lettre BETOCIB

INSTITUT UNIVERSITAIREDES MÉTIERS DU BÂTIMENT ETDE FORMATION AUX TECHNIQUESDU PATRIMOINE (IUMP)10, rue St-Martin-Es-Aires 10000 TROYES – Tél. : 03.25.80.74.09

L’Institut Universitaire des Métiers et du Patrimoine est un centre de formation et de réfl exion spécialisé dans le patrimoine bâti dispensant :

– une formation originale alliant la formation à un métier du bâtiment avec acquisition de diplômes professionnels, à une formation universitaire axée sur la gestion et la création d’une entreprise, menant à un diplôme universitaire de management des entreprises du bâtiment et du patrimoine (formation destinée aux DE, personnes en reconversion, jeunes) ;

– des formations en direction des entreprises, des architectes et des collectivités territoriales axées sur le perfectionnement, le patrimoine immobilier, le patrimoine immatériel, la connaissance et la pérennité du patrimoine bâti, les techniques de diagnostic du bâtiment, les techniques des métiers du patrimoine.

L’Institut Universitaire a développé et développe des partenariats avec, par exemple :– l’association Construire en Chanvre (mise en place de formations nationales) ;

– l’école de Vannerie de Fayl-Billot (projet commun : menuisiers-vanniers) ;

– des associations comme la Sauvegarde et Avenir de Troyes, etc. ;

– avec et pour les Compagnons du Devoir : nos formateurs professionnels sont principalement des compagnons et des professionnels du bâtiment. Nous avons formé en 2003 et 2004 des jeunes de la maison de Troyes aux techniques de badigeons, de fresques et à l’utilisation de l’outil informatique ;

– la participation à la mise en place d’une licence professionnelle « gestion des chantiers du BTP » à l’IUT de Reims avec le lycée Arago ;

– un travail de réfl exion avec les maîtres verriers de la région concernant les recherches dans le domaine du vitrail ;

– la participation à la mise en place de la découverte des métiers du bâtiment auprès des femmes ;

– l’IUMP a un positionnement fédérateur, auprès des organismes de formation du bâtiment et de l’Éducation nationale de l’Aube ainsi qu’avec les organisations professionnelles (FFB, CAPEB) en participant, en commun, à des salons et forums permettant de mettre en avant le BTP ;

– une réfl exion de coopération européenne avec des organismes pointus en matière de patrimoine immobilier est en cours ;

– l’IUMP met en œuvre une politique de communication afi n d’être ancré au sein de la région Champagne-Ardenne mais aussi, du point de vue national, comme pôle de référence en matière de patrimoine immobilier.

L’Institut Universitaire des Métiers et du Patrimoine fait preuve d’une réelle volonté de développer les connaissances et les formations, dans le patrimoine bâti, de sauvegarder les savoir-faire, et de curiosité intellectuelle envers le développement des nouvelles technologies, aux services des entreprises artisanales. La motivation et les compétences des acteurs de l’IUMP sont un réel moteur afi n de se positionner dans le dispositif national des pôles d’innovation.

FBRÈVES

La lettre BETOCIB36

ARCHITECTURE ET MAÎTRES D’OUVRAGE (AMO)c/o METL - Arche de la Défense - 92055 LA DÉFENSE Cedex - Tél. : 01 40 81 23 69/23 71 - www.amo.asso.fr

Le 20 juin dernier, Bernard ROTH, promoteur, président de Promaffi ne a été élu président d’AMO, succédant à Michel MACARY, architecte, devenu président d’Honneur.Sous l’égide de son nouveau président, l’association poursuit son programme pour promouvoir la qualité architecturale et urbaine en soulignant l’importance du dialogue entre maître d’ouvrage et architecte. Visites, conférences, voyages d’études, etc. se succèdent.En octobre 2004, les Rencontres Nationales AMO ont eu lieu à Marseille avec 400 participants venus de toute la France pour fêter les 10 ans d’AMO Provence-Méditerranée tandis qu’une huitième association régionale doit voir le jour très prochainement.Jean-Pierre DUPORT, président de Réseau Ferré de France, a présidé le Jury de la 10e session du Prix AMO architecture et lieux de travail. Le palmarès sera proclamé offi ciellement au printemps prochain.

ASSOCIATION OUVRIÈRE DES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE (AOCDTF)82, rue de l’Hôtel de Ville - 75180 PARIS Cedex 04 - Tél. : 01 44 78 22 50 - www.compagnons-du-devoir.com

Encyclopédie des métiersL’encyclopédie de la maçonnerie et de la taille de pierre

L’encyclopédie des métiers « de la maçonnerie et taille de pierre » est un ouvrage de connaissances et de savoir faire, rédigé par des hommes ayant œuvré sur les chantiers et des collaborateurs compétents dans la rédaction et l’édition. Tous les sujets abordés sont le refl et du chantier, exprimés sur papier par un compagnon aidé et conseillé par d’autres compagnons, des ingénieurs ou hommes de la profession. C’est une Encyclopédie du savoir faire à un moment déterminé et qui devra servir de référence dans les temps à venir.Dans leur ouvrage, les compagnons ont à cœur de faire sur chaque sujet abordé un retour en arrière succinct, mais c’est surtout une image actuelle du métier et des matériaux nouveaux qu’ils veulent transmettre le plus fi dèlement possible ainsi que leur mise en œuvre dans les règles de l’art.Nous allons être obligés de fi ger en ce début 2005 la partie sur les liants, les granulats et les bétons – malgré le nombre incessant de nouveaux produits – recenser ceux existants afi n d’en faire la plus complète analyse et d’expliquer la façon de les mettre en œuvre de la meilleure manière qui soit.Avec l’aide et le soutien à tous les niveaux de l’ensemble de la profession, nous continuons l’élaboration de cette Encyclopédie destinée aux hommes de métier.

ASSOCIATION TECHNIQUE DE L’INDUSTRIE DES LIANTS HYDRAULIQUES (ATILH)7 place de la Défense – La Défense 4 – 92974 Paris la Défense Cedex – Tél. : 01 55 23 01 37

Depuis le 1er janvier 2005, la norme NF EN 206-1 Béton – Partie 1 : Spécifi cations, performances, production et conformité est applicable en France.La norme NF EN 206-1 s’applique au matériau béton et couvre donc les trois fi lières de fabrication : BPE, centrales de chantier et usines de préfabrication ; elle ne s’applique, sans restriction ni condition particulière, qu’au BPE. Elle s’applique aux bétons de chantier dans les conditions défi nies dans la norme d’exécution des ouvrages en béton NF P 18-201 (DTU21) révisée en 2004 pour tenir compte de l’EN 206-1, et au béton pour structures ou éléments de structures préfabriqués dans les conditions défi nies dans la norme NF EN 13369 Règles communes pour les produits préfabriqués en béton. La norme NF EN 206-1 prévoit également que certaines normes de produits préfabriqués autorisent d’y déroger.

Michel Delort (ATILH)

FBRÈVES

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ÉCOLE FRANÇAISE DU BÉTON7, place de la Défense – 92974 Paris La Défense Cedex - Tél. 01 55 23 01 07

L’École Française du Béton est un club de réfl exions et d’actions regroupant nombre des meilleurs experts français de la construction en béton, qu’ils soient maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, architectes, entrepreneurs, industriels du béton, contrôleurs, enseignants, chercheurs ou journalistes. Un des objectifs majeurs de l’École Française du Béton est d’aider à la diffusion des produits de la recherche et de l’innovation auprès de tous les acteurs de la construction en béton, après que ces produits aient reçu en dimensions et conditions réelles, une indiscutable validation. Un autre de nos objectifs majeurs est de contribuer à l’information des jeunes afi n qu’ils découvrent les très nombreux et très variés métiers de la construction. Yves MALIER Académie des technologies et ENS de Cachan Président de l’EFB

(Extrait du Rapport d’Activités 2005, disponible à l’École Française du Béton)

MONBEAUBETON.COMLe site du béton dans l’art et la décoration

Élaboré par l’industrie cimentière française, monbeaubeton.com est un espace dédié à tous ceux qui aiment le béton au quotidien, chez eux, en architecture d’intérieur, en décoration, et sous toutes les formes conçues dans l’art et le design.

Longtemps prescrit comme matériau de structure, le béton est aujourd’hui beaucoup utilisé en architecture d’intérieur, en design ou pour des applications purement artistiques. Souple et moulable, il répond, dans ses formes et ses aspects, aux exigences créatives les plus variées. Qualités décoratives, caractère sain et rassurant : le béton participe au confort et au charme des intérieurs contemporains.

monbeaubeton.com vous invite à poser un regard neuf sur un matériau qui construit son image, celle d’une matière naturellement douée pour la création. Matériau de la modernité, le béton investit notre quotidien en douceur, plus chic, pour une séduction toute en nuances. Avec monbeaubeton.com, découvrez un autre visage du matériau, pénétrez au cœur de la création contemporaine en béton et laissez-vous guider dans un nouvel univers de séduction.

FBRÈVES

La lettre BETOCIB38

LAURENT HESS26, rue de la Providence - 75013 PARIS - Tél. : 01 45 65 94 30

Architectes de l’urgence - Atelier relais pour la formation des architectesKaboul University Polytechnic (Afghanistan)Laurent HESS, architecte de l’urgence, a participé en 2004 à un atelier-relais pour la formation des architectes, à l’université polytechnique de Kaboul (Afghanistan).Le programme vise à réorganiser la profession d’architecte face aux enjeux de la reconstruction du pays après vingt ans de guerre, une longue sécheresse et de récents tremblements de terre.

Les besoinsLa formation et la pratique professionnelle des architectes afghans a été freinée par l’instabilité du pays pendant l’occupation simultanée des Russes et des Talibans. Beaucoup d’architectes afghans ont quitté le pays et les autres survivent en faisant d’autres métiers.Depuis près d’une année maintenant les architectes afghans prennent une part active dans la reconstruction de leur pays en collaboration avec des ONG internationales.Les architectes de l’urgence veulent proposer leurs expertises et leurs expériences pour aider ces architectes à se former, à se structurer et se préparer face aux nombreux projets de reconstruction, d’urbanisme et d’aménagement du territoire à venir.

Le plan d’actionCréer et animer un atelier relais d’architecture, lieu privilégié d’échange et de partage qui assure la formation continue du plus grand nombre d’architectes afghans en relais pendant quatre mois.

Mission d’évaluation.

Cette mission s’est déroulée lors du premier trimestre 2004, pour évaluer les besoins, la faisabilité, identifi er les bénéfi ciaires en Afghanistan, étudiants, architectes et maîtres d’ouvrage, sélectionner et recruter en France les architectes formateurs.

Cette mission a nécessité un architecte responsable de projet au siège de l’association en France et un architecte responsable de mission a Kaboul, et a duré trois mois.

Mission d’installation.

Du choix et de l’aménagement des locaux ainsi que du recrutement du personnel sur place à Kaboul. Un architecte responsable de mission pendant deux mois à Kaboul. Cette mission s’est déroulée lors du deuxième trimestre 2004.

Mission de soutien professionnel et de formation continue.

Organisation et coordination du projet, suivi de la communication avec tous les partenaires sur place comme en France. Huit architectes formateurs assurent la formation continue en relais sur place à Kaboul et selon leurs disponibilités, avec un minimum de deux semaines chacun. Un architecte responsable de mission à Kaboul pendant quatre mois, un aide traducteur/informaticien sur place pendant quatre mois, huit formateurs architectes en mission sur place en relais de deux semaines minimum. Cette mission a commencé lors du troisième trimestre 2004.

Mission de bilan et de développement.

Bilan de l’opération avec tous les acteurs concernés, élaboration d’un plan de développement pour les années suivantes. Un architecte responsable de mission + architecte responsable du projet + architectes formateurs. La structure permanente des Architectes de l’Urgence en France assure le soutien logistique pendant toute la durée de la mission.

Finalité.

À long terme, ce projet veut poser les fondations d’un réseau d’architectes afghans formés à répondre aux situations d’urgence et à la reconstruction durable de leur pays.

FBRÈVES

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UNION NATIONALEDES SYNDICATS FRANÇAISD’ARCHITECTES (UNSFA)26, boulevard Raspail – 75007 PARIS - Tél. : 01 45 44 58 45 - Fax 01 45 44 93 68 - unsfa@archilink.com

YANN LIÉBARDEnseignant à l’école d’architecture de MontpellierRoute de Saint-Privat - 34700 SAINT-JEAN-DE-LA-BLAQUIÈRE

Le béton au service de la plastique

La création architecturale a évolué dans l’histoire conjointement avec les découvertes techniques. Aujourd’hui, l’industrialisation des composants architecturaux est en constant développement. Soucieux de cette dynamique, l’atelier de design architectural propose aux étudiants de deuxième cycle une méthode pour :

– découvrir et analyser les potentialités industrielles ;

– développer la création d’éléments usinés et préfabriqués ;

– inventer de nouveaux concepts architecturaux par une pratique qui réunit le sensitif, l’imaginaire et la technique.

Le sensitif est considéré comme un moyen d’appréhender l’espace : parcours polysémiques d’espaces architecturaux réels, relevés et inventaires graphiques des informations perceptives. La technique comme méthode de connaissance des systèmes constructifs dans l’histoire, matériaux et mise en œuvre – mémoire des rapports existant entre eux.

La plastique comme support de création d’espaces : projet « utopique » sous forme de maquettes d’éléments répétitifs. Le paysage urbain et rural est compris comme un régulateur de territoires architecturaux : conception d’actes et de signes architecturaux composés d’éléments plastiques modulaires, composition spatiale, réalisation grandeur de prototypes.

Chaque chantier est unique, aussi faudra-t-il concevoir des moules spécifi ques pour y couler un béton précis, composé de ciment, de granulats et d’adjuvants soigneusement dosés, qui sera vibré et ferraillé sur mesure.

Le 36e congrès de l’Unsfa se tiendra à Paris, au cirque d’Hiver et à la Cité des sciences et de l’industrie de la Villette, les 6, 7 et 8 octobre 2005, sur le thème :« cohésion sociale et architecture ».

7, place de la Défense - La Défense 492974 Paris - La Défense Cedex

Tél. : 01 55 23 01 15 / Fax- : 01 55 23 01 16www.infociments.fr – Mail : j.feliot@betocib.com

Association loi de 1901

En couverture : Siège social Colas Screg - Villeneuve d’Asq - Projet de Paul Chemetov