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Une équipe d’attaque et ferme- ment armée pour nettoyer, éla- guer, ratisser,... lors de la journée des corvées. « La partie de rafroball a permis aux valides de mesurer leurs limites sur deux roues » Vercorin et liaison Zinal-Gri- mentz, les travaux des grands projets des remontées méca- niques sont bel et bien en cours de réalisation! NUMÉRO 7 ÉTÉ JUILLET 2012 © Adriana Tenda Claude

N 7 - Juillet 2012

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Les 4 Saisons d'Anniviers - juillet 2012

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Une équipe d’attaque et ferme-ment armée pour nettoyer, éla-guer, ratisser,... lors de la journéedes corvées.

« La partie de rafroball a permis aux valides de mesurer leurs limites sur deux roues »

Vercorin et liaison Zinal-Gri-mentz, les travaux des grands projets des remontées méca-niques sont bel et bien en cours de réalisation!

Numéro 7 été juillet 2012

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Sommaire2 Concours photo

3 L’Edito

4 Aide et soins à domicile en Anniviers

6 Anniviers par Simon Epiney

8 Ces pierres qui parlent

10 Sauver, tenir, éteindre

11 Notre histoire.ch

12 Le coin du bien-être

13 Ski-team Anniviers

14 A la découverte d’un service d’utilité publique

16 Bruits de coulisses…

18 Corvées, pas de manches, ni de bras cassés!

20 La tête dans les nuages (2)

22 La naturalisation

23 Anniv’info

27 La petite école de Grimentz

28 Itinéraire santé pas à pas…

31 Festival astronomique de l’OFXB

32 A Mission, l’avenir rend hommage au passé

34 Recette de vie

36 Eau cristalline d’Anniviers

38 RMA

41 Brève

42 Les pensées d’un mayen d’alpage

44 Un été à repenser pour Vercorin Tourisme

46 Le Val d’Anniviers…

CoNCourS Photo myStèreà la déCouverte de votre vallée

Gagnez un bon de Fr. 50.- à la phar-macie d’Anniviers à Vissoie!Le/la gagnant/e sera tiré/e au sort et son nom publié dans l’édition d’oc-tobre du journal « Les 4 Saisons d’An-niviers ».Envoyez votre réponse par e-mail à l’adresse [email protected] ou votre carte postale avec la mention « Concours-photo de juillet» à l’adresse: Imprimerie de la Vallée, 4 Saisons d’Anniviers,CP 102, 3961 Vissoie.Délai de réponse: 13 septembre.

La gagnante de l’édition No 6 est Lara Vianin de La Combaz-AyerLa réponse était B. Télésiège du Rotzé

où est-ce ?

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C. Bisse des Sarrasins

d. Bisse de Pramarin

a. Grand Bisse

B. Bisse de vercorin

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l’éditoVivre chez soi, un vœu vraimentpieux ?

« Pendant que l’on peut rester à la maison, ce n’est que du bonheur ! » Ce témoignage de Lucie, 87 ans, exprime parfaitement notre volonté à tous : vivre dans son environnement familier le plus longtemps possible.

Avec l’avance en âge, il arrive que la santé commence à se péjorer et que nos forces s’amenuisent peu à peu. Notre corps réclame des soins et certains gestes de tous les jours deviennent fatigants ou pénibles à accomplir. Faut-il pour autant envisa-ger de quitter notre « chez soi » auquel nous sommes tous si attachés ? Heu-reusement, dans la plupart des situa-tions, des solutions pour vivre à domi-cile sont possibles.

Depuis les années septante, le Valais a souhaité faire de l’aide et des soins

à domicile l’un des piliers de son sys-tème de santé. Cette claire volonté se concrétise en particulier dans le man-dat de prestations que chaque CMS de notre canton reçoit pour définir le cadre de sa mission : soins et soins palliatifs à domicile, aide à domicile, sécurité, soutien social, ergothérapie, repas à domicile, matériel, apparte-ments à encadrement médico-social (appartements DOMINO). Les CMS sont également chargés d’autres prestations qui ne concernent pas directement le domicile : consultation parents-enfants, santé scolaire, aide sociale sur mandat des communes.

Cette politique porte ses fruits, le Valais fait partie des cantons suisses où le taux de placement en EMS est l’un des plus bas. La région de Sierre relaie au mieux cette volonté canto-nale en dispensant un nombre d’heures d’aide et de soins à domicile supérieur aux autres régions. Les CMS jouent

également leur rôle dans le nouveau contexte de la politique hospitalière qui vise à réduire toujours davantage la durée des séjours et contribuent ainsi aux efforts de maîtrise des coûts de la santé.

Cependant, beaucoup reste à faire ! Il faut notamment renforcer l’aide aux proches aidants. Les structures dites de décharge – foyers de jour ou lits de courts séjours – sont encore insuffisantes pour répondre à tous les besoins. Il convient enfin d’améliorer la coordination et la transmission d’in-formation entre les différents parte-naires. Enfin, il faudra progressivement répondre aux besoins des générations qui arriveront nombreuses, ces pro-chaines décennies, aux âges les plus élevés du parcours de vie.

Dominique Germann, directeur du CMS

de la région sierroise

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Depuis plus de trente-cinq ans, le Centre médico-social, avec l’appui des 16 communes membres et du canton, a développé l’aide et les soins à domi-cile dans la région sierroise. De quoi s’agit-il ? En étroite collaboration avec le médecin de famille, le CMS propose toute une palette de prestations qui vont de l’application de traitements médicaux aux soins de base, en pas-sant par l’aide aux tâches domestiques, la mise à disposition d’un lit électrique, l’installation d’une téléalarme – le DOMITEL – ou encore la livraison de repas à domicile. A ce propos, il faut adresser un grand merci aux chaleu-reux bénévoles qui font, chaque jour, été comme hiver, la tournée des vil-lages d’Anniviers pour apporter bien plus qu’une belle assiette fumante.

Il arrive aussi qu’il faille soulager, momentanément ou dans la durée, un conjoint ou les enfants. Le CMS prend alors le relais pour des présences, de l’accompagnement ou encore des veilles. L’entourage joue un rôle essen-tiel dans le maintien à domicile. Sou-tenir, rassurer, aider les proches qui

aide et SoiNS à domiCile eN aNNivierS

Informations pratiques pour la Commune d’Anniviers

Aide et Soins à domicile 079 412 23 81Ergothérapie 027 452 07 18Soutien social 027 452 07 12Domitel : la sécurité à domicile 24 h/24 027 455 51 51Matériel auxiliaire (lits électriques, fauteuils roulants, etc.) 027 452 07 18 Repas à domicile 027 452 07 06DOMINO, appartements intégrés à encadr. médico-social 027 452 07 17 Services bénévoles Pro Socio 027 452 07 06

Consultation parents-enfants Vissoie - Place de l’Eglise, 1er jeudi du mois de 14h00 à 15h00

Contacts : [email protected] ou [email protected] d’informations : www.cms-sierre.ch

aident ! Cela fait évidemment partie de la mission des six équipes pluri-disciplinaires du CMS. Celle d’Anni-viers est basée à Vissoie. Placée sous la responsabilité de Claire Zufferey, elle est composée d’infirmières de santé publique, d’infirmières, d’une assistante en soins et santé commu-nautaire (ASSC), d’aides familiales et d’auxiliaires. Dix personnes – occu-pant 5,2 postes équivalents plein

temps – assurent des prestations à domicile, sept jours sur sept, sur tout le territoire de la Vallée. Chacun, où qu’il habite, doit pouvoir bénéficier des services du CMS.

Un ergothérapeute peut être appelé pour aménager de manière sécuri-sée l’intérieur d’un logement ou pour améliorer l’autonomie pour les actes de tous les jours. Rappelons que les chutes constituent un risque trop fré-quent qui peut entraîner de graves conséquences. Signalons enfin qu’une assistante sociale est à disposition pour apporter soutien, aide et conseils dans la gestion administrative ou financière d’un maintien à domicile.

En lien avec la prévention, le CMS de la région sierroise propose des visites préventives gratuites à domicile. Anti-ciper les difficultés pour les éviter ou mieux les surmonter, c’est le pari visé de cette prestation destinée aux plus de septante ans. Sur demande, Isa-belle Fellay, notre infirmière spéciali-sée, se rend à domicile pour procéder avec la personne à une évaluation de ses risques personnels, psychiques et sociaux. Le but est de proposer des mesures et des solutions adaptées à chaque personne et à chaque situa-tion afin d’améliorer la qualité de vie à domicile et de favoriser le maintien de

Devant de gauche à droite : Véronique Salamin, aide familiale, Isabelle Ammann, auxiliaire, Hélène Progin, infirmière, Inès Varzea, auxiliaire, Claire Zufferey, responsable d’équipe, Marlène Salamin, infirmière

Derrière de gauche à droite: Cécile Cattin, aide familiale, Isabelle Fel-lay, infirmière adjointe, Laurence Kummer, assistante en santé et soins communautaires. Manquent: Isabelle Hugon, infirmière et Cathy Barman Perren, auxi-liaire.

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l’autonomie. « Préparer ses vieux jours, se prendre en main avant que d’autres ne doivent le faire pour vous », c’est la philosophie des visites préventives.

Le CMS apporte donc différentes pres-tations au service de l’ensemble de la population de notre région afin de per-mettre à chacun de poursuivre une vie

de qualité, le plus longtemps possible et là où il se sent le mieux.

Dominique Germann, directeur

fam. Zuffrey 3961 St-jean 12 sortes de fondues salle de banquets menu anniviard sur réservation027/475.13.03 lagougra.chwww.lebeausite.ch

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aNNivierS

De tout temps, les Anniviards ont été des nomades, calquant leur vie sur le rythme des saisons. Ils étaient tantôt appelés en plaine par les travaux des vignes et des champs, tantôt dans la vallée par les travaux des prés, des bisses, des alpages ou des forêts. Ils pratiquaient le remuage, une sorte de transhumance qui voyait des villages entiers se déplacer à Sierre avec ins-tituteur, curé et famille, sur une route scabreuse dont seul le mulet était en mesure de déceler les pièges. Avec l’endiguement du Rhône, qui a permis de rendre habitable la plaine, et l’avè-nement de l’usine d’aluminium à Chip-pis, les Anniviards ont déserté la vallée pour s’en aller gagner leur vie à l’usine. L’agriculture qui avait été une terre nourricière pour de grandes familles fut progressivement abandonnée dans les années 1950. L’exode rural avait atteint son paroxysme.

Le tourisme d’été, que les Anglais avaient alimenté par leurs récits d’ex-péditions était à l’agonie. Des pion-niers dans les années 1960 ont lancé le tourisme d’hiver en sollicitant surtout des capitaux extérieurs à la vallée.

Des entrepreneurs prirent le risque d’hypothéquer leur lopin de terre pour créer des emplois. Le tourisme d’hiver fut une véritable planche de salut. Il enraya l’exode rural, augmenta

le niveau de vie, créa des emplois de qualité, contribua à la mise en place d’équipements publics, offrit aux jeunes une véritable égalité des chances par la centralisation scolaire et attira à nouveau de jeunes familles dans la vallée avec un niveau de for-mation plus élevé et une ouverture nouvelle sur le monde.

Dans l’Arc alpin, la diversification économique est un leurre. Certaines communes essayèrent d’introduire l’horlogerie et la petite mécanique. Malheureusement, au premier soubre-saut de la crise les ateliers fermèrent alors que les employeurs vantaient la qualité du travail fourni par les employés du lieu.

Pour le montagnard, le tourisme est une carte forcée, un passage obligé. Il a l’avantage insigne de ne pas se délocaliser. Il permet notamment à la population d’exister économique-ment, de vivre là où sont ses racines et ses ancrages d’épanouissement et de pouvoir jouer ses propres atouts qu’ils soient touristiques, énergétiques, envi-ronnementaux, agricoles ou dans les services.

Reste à trouver l’alchimie entre le développement économique et la pro-tection du cadre de vie, car pour réus-sir ensemble – hôtes et habitants – il faut que chacun trouve son compte.

Or, trop souvent, le tourisme est consi-déré comme une activité destructive de paysage, alors que, paradoxalement, le citadin a favorisé le développement alpin et réclame couramment de meil-leurs équipements touristiques et des infrastructures modernes. Le citadin, non sans raison, car contaminé par ses propres excès, redoute et jalouse le développement de l’Arc alpin. Ecar-ter l’homme de la nature relève du colonialisme. La montagne fut de tout temps façonnée par la présence fami-lière de l’homme, qui anoblit le pay-sage, édifia un patrimoine, et préserva

l’environnement de la destruction et de l’avance des friches. Anniviers est considérée par toutes les études scien-tifiques et auprès des hôtes, comme une destination attractive. Plus de 80% des visiteurs visitent la vallée grâce au bouche à oreille. Le taux de fidélisation est donc élevé.

La vallée s’articule autour de 4 sta-tions : Chandolin, Grimentz, St-Luc et Zinal. Vissoie, au centre, regroupe notamment l’école, le centre médical, la pharmacie, la laiterie, les banques et divers magasins et entreprises. Un foisonnement de petits villages au charme indicible agrémente les visites des hôtes.

Vivre en montagne n’est pas une siné-cure. C’est un choix de vie. Les débou-chés professionnels sont limités, les activités culturelles rares, les services lacunaires, les instituts de formation des jeunes inexistants, les transports coûteux, les impôts plus élevés, etc…

De surcroît, le montagnard a l’intime conviction d’être traité de citoyen de 2e zone. D’un côté, la Confédération se désengage de la politique régionale et des services publics. Les agglomé-rations s’accaparent de l’essentiel de

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la répartition des ressources, confron-tées qu’elles sont dorénavant aux déficits publics, à l’augmentation de la population, à l’insécurité, à la mobi-lité croissante, à la précarité sociale, à l’immigration incontrôlée, à la pollu-tion, etc…

De l’autre côté, le montagnard constate avec amertume et conster-nation que la Confédération faillit à sa mission constitutionnelle (article 2) de « garantir une égalité des chances aussi grande que possible » et de « favoriser la prospérité commune, le développe-ment durable, la cohésion interne et la diversité culturelle du pays ».

Avec la votation du 11 mars 2012 sur les résidences secondairesAvec le projet de spolier les valaisans d’une bonne partie de la zone à bâtirAvec la menace de nationaliser l’eauAvec des exigences au niveau de la formation agricoleAvec l’initiative sur l’impôt sur les suc-cessions la Suisse s’engage dans un proces-sus de désintégration et de « belgisa-tion ». La colère gronde, la grogne se fait menaçante. La population est aux abois. Les cantons de montagne ne se reconnaissent plus dans cette patrie qui a su si bien cultiver le droit à la dif-férence et la protection des minorités. A-t-on déjà oublié que la Suisse n’est pas un pays comme un autre, qu’elle est née de la volonté de ses habitants de vivre ensemble leurs différences? Elle n’est en aucune manière la résul-tante d’une histoire commune. A-t-on déjà oublié ce que déclarait Napoléon en 1802 à la délégation helvétique à Paris : « La nature a fait votre Etat fédé-ratif. Vouloir la vaincre ne peut pas être d’un homme sage »?

Depuis des temps immémoriaux, l’Arc alpin demeura en marge de la prospé-rité. Il fut objet de jalousie des grands centres urbains ou de nostalgie des conquérants des cimes blanches. La montagne fut trop idéalisée par plus d’un écrivain et convoitée par des cita-dins en mal de ruralité, de détente ou de spéculation. Avant le développe-

ment du tourisme et la construction des barrages, la montagne agonisait. Confronté au handicap des distances, pénalisé par le morcellement des terres, désavantagé par l’aridité du sol et la topographie des lieux, exposé aux caprices de la nature, attiré en plaine par l’industrie naissante ou contraint de nourrir trop de jeunes bouches, le montagnard était contraint à l’exode et à l’émigration.

La vocation de la montagne demeure incomprise du citadin. Ce dernier méconnaît trop souvent le rôle de jar-dinier du paysage joué par le paysan dans l’intérêt des hôtes, le rôle d’ani-mateur d’un environnement menacé par la désolation et la monotonie des sites ou les activités de gestionnaire d’un riche patrimoine. Et pourtant, le citadin apprécie la présence perma-nente et accueillante de l’alpin dans les établissements publics, les maga-sins, ou les Remontées mécaniques. Il n’en demeure pas moins que le cita-din sous-estime l’impact économique que génère le développement alpestre au profit des industries de la Plaine et du Plateau. Il oublie que jusque vers 2040, tous les bénéfices colossaux des barrages sont encaissés par des sociétés extérieures au canton. A titre d’exemple, le Valais gagnerait plus de 500 millions par an en valorisant et commercialisant dans le Canton ses 10 milliards de kw/h d’énergie hydrau-lique.

Le montagnard n’est pas suicidaire ou idiot pour couper la branche sur laquelle il est assis. Il sait que l’éco-logie d’aujourd’hui fera l’économie de demain. Il a démontré à plusieurs reprises avoir pris en main son des-tin. Par exemple, Anniviers a mis en place l’horaire continu au Centre sco-laire, a aménagé une crèche modèle, a voté l’entrée de la Suisse à l’ONU à quelques 80% des voix (faisant ainsi basculer la majorité en Suisse), a res-tructuré son tourisme, fusionné des Remontées mécaniques, et surtout, a été un élève précurseur en matière de fusion des communes et des Remon-tées mécaniques.

En novembre 2006, en plébiscitant à plus de 70% la fusion, Anniviers a su faire le deuil de structures qui avaient fait leur temps. Les communes se sont rendues compte qu’elles n’avaient plus la taille critique pour répondre aux attentes des gens et qu’il fallait pro-fessionnaliser les services. Elles ont su démystifier le rôle des communes pour viser l’intérêt commun et appré-hender ensemble les défis notamment sur le plan touristique, en matière de développement durable, d’énergie renouvelable, de formation, de gestion publique.

La Confédération commettrait une erreur historique en brimant les can-tons alpins qui sont tout à fait aptes et décidés à s’émanciper de la tutelle fédérale. « On ne subit pas l’avenir, on le fait » disait Bernanos.

Simon Epiney, Président d’Anniviers

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CeS PierreS qui ParleNt

3) l’eldorado aNNiviardDans les numéros précédents des 4 Saisons nous avons vu que les habi-tants primitifs du Val d’Anniviers n’ont laissé aucune trace écrite et que la transmission orale au fil des siècles s’est peu à peu perdue dans les ou-bliettes du passé. En dépit de toutes les hypothèses élaborées durant ces 200 dernières années sur l’origine des An-niviards, il est possible d’ébaucher une théorie sur l’ethnogenèse de cette val-lée malgré l’absence de témoignages écrits. Les premiers habitants nous ont légué une vingtaine de pierres à cupules qui sont des témoins du passé datant probablement de la fin de l’ère du Néolithique et du début de l’âge de Bronze. Ces pierres à écuelles sont en quelque sorte le premier média que nous ont transmis les tribus primitives de la vallée. Bien entendu il faut que le lecteur sache qu’après avoir « inter-rogé » les pierres, mes récits ne sont que des extrapolations hypothétiques basées sur des observations et des dé-ductions intuitives.

Première occupation de la valléeL’histoire des origines des habitants primitifs du Val d’Anniviers débute par une légende que les anciens du village d’Ayer racontaient au 19ème siècle. L’ancienne tradition nous dit que la vallée fut découverte et primitive-ment peuplée par trois hommes venus du côté de l’Italie en passant le col Durand, qui se fixèrent d’abord dans

l’extrémité méridionale, avant de se répandre successivement dans la par-tie inférieure du Val d’Anniviers. Cette ancienne tradition possède un fond de vraisemblance et nous offre une pre-mière clé qui corrobore l’hypothèse émise par l’archéologie officielle.Profitant d’une époque où les condi-tions topographiques et climatiques étaient très favorables, des hommes ont traversé, il y a 3500 ans, le col Durand pour une raison bien précise. Ils prospectaient les vallées alpestres à la recherche de gisements de cuivre, minerai très convoité, dès que les objets métalliques commencent à circuler dans les sociétés de la fin du Néolitique (3ème millénaire av. J.-C).Les trois hommes mentionnés par la légende venaient de découvrir le Val d’Anniviers, qui était alors recou-vert d’une épaisse forêt et habité uniquement par des bêtes sauvages. C’étaient des prospecteurs attirés par ce précieux minerai qui entrait dans la composition de fabrication de perles, de haches plates et de poignards qui étaient diffusés par les civilisations méridionales, campaniformes et du nord de l’Italie.Ces hommes découvrant des gise-ments de cuivre au pied du Besso peuvent être comparés aujourd’hui à des chercheurs d’or qui découvrent un important filon aurifère. Après avoir prélevé quelques échantillons, ils ont dû certainement s’en retourner dans la vallée de Zermatt prévenir les hommes

de leur tribu, installés provisoire-ment, durant la saison estivale, dans des grottes au-dessus de Zmutt, qui portent aujourd’hui le nom de « Hei-denloch » (trou des païens). Les gens du petit hameau de Zmutt ont découvert à l’intérieur et autour de ces grottes des pierres grossiè-rement taillées et creuses d’un côté qu’ils nommèrent « Heidenschüsseli » (écuelles des païens). Est-ce que ces pierres servaient de lampes à huile, de coupes ou alors de creusets où l’on fondait le cuivre pour en faire des lingots afin d’être plus facilement transportés pour exporter ces produc-tions métalliques originales jusqu’à la Méditerranée ? Des pierres similaires à celles trouvées dans la région de Zmutt ont été également découvertes à Ayer, un des premiers endroits du Val d’Anniviers à être habité toute l’année.Il est à noter que non loin de ces grottes se trouvent les « Heidenplätte » (pierres plates des païens), pierres à écuelles dont l’une d’elles comporte deux grandes cupules de 20 cm et 12 cm de diamètre, reliées entre elles par une rainure assez importante, qui res-semblent à celles de la pierre du Gilliou entre Les Moyes et St-Luc. En aval des « Heidenplätte », à environ 500 mètres, se trouvent les pierres de « Hubelwän-gen » qui en plus de cupules, com-portent des signes très intéressants gravés sur du gneiss erratique. Si les « Heidenplätte » sont des pierres à cupules qui ressemblent à celles que l’on trouve dans le Val d’Anniviers, les pierres de « Hubelwängen » ressemblent à certaines pierres à cupules que l’on trouve dans les alpages autour d’Evo-lène dans le haut Val d’Hérens, en-dessous du col de Torrent, un pas-sage pour rejoindre le Val d’Anniviers et notamment Grimentz, autre lieu important pour l’extraction du mine-rai de cuivre.

l’âge de cuivreOn peut plus ou moins situer cet âge de cuivre à l’époque dite « chalcoli-thique » (du grec chalcos/cuivre et

Pierre du Pralic, Ayer

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lithos/pierre). Le cuivre est arrivé dans une période où l’Europe commençait à être progressivement défrichée et cultivée vers 3500 ans av. J.-C. en pro-venance des régions plus orientales. Des zones de production sont avérées dans les régions métallifères, en par-ticulier, pour les Alpes dans les Gri-sons, le Salzkammergut en Autriche, le Trentin et la Ligurie en Italie. Il faudra attendre encore mille ans pour que la production de ce métal se développe en Valais. Avec le cuivre, les pièces peuvent être fabriquées uniquement dans des moules constitués d’un creux de la forme de l’objet désiré, car ce métal fondu, visqueux, coule mal. De ce fait, la production est limitée et la diffusion d’objets métalliques reste marginale. Le cuivre, rare et cher, doit lutter contre la concurrence des outils en silex et en pierres dures, plus faciles à obtenir, car on les trouve en abon-dance dans les Alpes et dont la mise en œuvre est passée depuis longtemps dans l’usage quotidien.Vers 2200 av. J.-C, le bronze apparaît dans les régions alpestres, lui aussi en provenance de l’Europe orientale. Ce sera une grande avancée pour la métallurgie. Le bronze, composé de cuivre et d’étain inférieur à 30%, per-met d’obtenir des pièces plus variées, aux formes complexes, de n’importe quelle épaisseur et de grandes dimen-sions. Le cuivre fondu, mou et cassant, est difficile à mouler, en y ajoutant de l’étain, l’alliage devient fluide, plus résistant, plus malléable et peut rem-plir des moules, ce qui permet la fabri-cation d’armes, de protections et de bijoux en série. Les premières produc-tions de bronze seront d’abord implan-tées près des gisements métallifères. Sous l’influence de puissants centres métallurgiques de l’Autriche du Nord, le Valais voit fleurir la « Civilisation du Rhône » qui exploitera les gisements de cuivre du Val d’Hérens et du Val d’An-niviers et exportera ses productions jusqu’à la Méditerranée.

Sédentarisation de la vallée à l’âge de bronzeSur quelle base peut-on supposer que ce sont des prospecteurs de cuivre

qui auraient en premier investi le Val d’Anniviers ?La première pierre à cupules connue que l’on rencontre dans le fond du vallon de Zinal, si l’on arrive du col Durand, se trouve sur le versant de la « Côtà de Maya », non loin de la bifurcation du chemin pour le « Pas du Chasseur ».Cette pierre comporte 5 cupules ovales, une croix et de nombreux signes gra-vés par les bergers d’une époque plus récente. Trois cupules de 10, 11, 12 cm de diamètre, à 48 cm d’intervalles, sont disposées dans la direction nord-est, et deux cupules de 10 cm de diamètre, à 57 cm d’intervalles, vont dans la direc-tion nord. Dans la même lignée, sur la face nord du rocher, une croix a été gravée. Si l’on observe la topographie du terrain et si l’on considère que cette pierre était là pour nous indiquer un lieu bien précis, nous tombons sur la face nord du « Roc de la Vache » où se trouve un gisement ancien de cuivre. Est-ce un hasard ?Une autre constatation possible concerne les pierres à cupules qui se trouvent entre Ayer et St-Luc. Toutes ces pierres sont situées à une altitude de 1600 à 1700 mètres, pour la plu-part non loin de filons métallifères. C’est également le cas des pierres du Boccard à Grimentz.Entre 1800 et 1350 av. J.-C. la dégra-dation climatique a entraîné proba-blement des difficultés d’exploitation minière en haute altitude. Le pied du Besso et du Roc Noir devenaient inac-cessibles, obligeant les hommes qui exploitaient le cuivre dans ces mines à ciel ouvert, de descendre et de venir s’installer de façon permanente en moyenne altitude. Avant que le village d’Ayer n’existe, il y avait au-dessus de celui-ci trois hameaux où justement se trouvent des pierres à cupules. Le Lagec où se trouvent les pierres du Pissiour et du Déjer, une des pre-mières pierres inventoriées en Suisse ; le hameau du « Rawyr » qui comporte une pierre que les anciens d’Ayer nom-maient « la pierre du vieux village » ; le hameau du « Cor », non loin de la pierre du « Deven dou Sché » qui était cer-tainement une pierre culturelle où se

réunissait la tribu dans cette enceinte sacrée.Apparemment, il semblerait que ce n’est pas autour d’une société d’agri-culteurs et d’éleveurs que des com-munautés se sont implantées dans le Val d’Anniviers, mais plutôt autour d’hommes qui avaient basé leur vie sur l’exploitation de ressources pro-prement alpines, en l’occurrence dans notre vallée le cuivre, qui à cette époque avait une importance primor-diale dans le développement écono-mique des peuples alpins. En plus, en s’installant au-dessus d’Ayer, de St-Luc et de Grimentz, les prospecteurs avaient une manne indispensable à l’exploitation de ce minerai : la forêt. Pour traiter et façonner un kilo de cuivre, il fallait un mètre cube de bois. Voici encore une constatation qui a toute son importance et qui n’a pas été développée. On a découvert dans les fouilles de l’hôtel Bella-Tola, à 2 m de profondeur, parsemés autour d’une pierre à cupules, au milieu d’ossements carbonisés et à côté d’un vase plein de cendres, une bague en or, un bracelet en argent datant du 5ème siècle de notre ère, un bracelet en bronze, des fibules et des colliers datant, eux, du 6ème siècle av. J.-C. Pensez-vous que des éleveurs de chèvres et de moutons pouvaient avoir autant de richesse pour l’époque ? Il faut croire qu’il y avait des « sauvages » qui avaient fait fortune dans le Val d’Anniviers .Les gens de Grimentz racontaient que, dans les anciens temps, deux peuples de sauvages se sont rencontrés sur les plateaux du col de Torrent et se sont livrés une bataille formidable. Est-ce que ces « sauvages » se seraient entre-tués pour deux chèvres et trois mou-tons ? J’en doute. A l’âge de bronze, des conflits d’usage, liés à l’exploitation du minerai, étaient fréquents. L’homme est ainsi fait, où il y a de la richesse, il y a de la convoitise. Les mines de cuivre du Val d’Anniviers n’ont pas échappé à cette règle !(A suivre : LA VALLEE D’ANA)

jean-louis Claude

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Sauver, teNir, éteiNdre

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078 671 11 51 - Vissoie-Anniviers

A la hauteur de Fang, l’alarme rouge se déclencha soudain. Parés pour cette improbable éventualité, nos deux compères* firent derechef vrombir la machine et traversèrent toute sirène hurlante un village de Vissoie ébahi par la célérité des « pompiers sierrois ». Ils arrivèrent les premiers sur les lieux de l’incendie à St-Luc, parés pour intervenir.Contrairement à ce que la légende raconte, c’était pourtant bien un véhi-cule anniviard que l’on inaugurait en ce samedi 5 mai à Vissoie sous une petite pluie taquine (un comble!).Il y a d’abord le « VPI » ou véhicule de première intervention rattaché au commandant. Pajero 4x4 tout terrain, avec extincteurs, matériel de signalisa-tion, plan d’intervention, iPad, détec-teurs de gaz, etc., quelques caractéris-tiques techniques fièrement décrites par Claude Peter, commandant des pompiers d’Anniviers.

Le second véhicule, celui-là même qui servit à notre anecdote, est un Pick-up 4x4, VPI du secteur de St-Luc et Chandolin, le seul détachement à ne pas encore en posséder. Qui d’autre. C’est un objet unique qui contient un module-réservoir de 500 litres d’eau à haute pression détachable et hélipor-table pour une intervention en terrain escarpé, par exemple.Longtemps mis au budget, firent remarquer nos sapeurs en rigolant, la livraison en aura été rapide comme l’éclair.L’inauguration de ces véhicules fut le prétexte d’une visite de l’OCF, l’office cantonal du feu, par leurs représen-tants Nicolas Moren - chef de service - et Philippe Hildbrand, inspecteur technique. Ceux-ci en ont profité pour relever avec beaucoup de gratitude que la vraie valeur de ces véhicules réside avant tout en ces hommes et ces femmes qui les manipulent. En les

bénissant, notre curé Luc Devanthéry n’a pas hésité à comparer ces héros, le sort a malheureusement dû lui donner raison cet hiver encore, à une branche d’arole dont la capacité de rester debout dans la difficulté force le respect.Les autres secteurs du feu de la val-lée sont le centre – Vissoie, Pinsec, Mayoux, St-Jean, Mission – qui est aussi le centre de renfort pour les autres secteurs en cas de nécessité, Ayer, Zinal et Grimentz. Chacun d’eux a effectué à tour en ce début mai son exercice de printemps. Tous les secteurs se retrouvent en automne ensemble pour le cours de compagnie.

Alarme rouge: sinistre, feu, pollution, tunnel ou galerie - tous les pompiers du secteur partent. Temps d’inter-vention exigé: être sur place en 20 minutes.Alarme jaune: intervention spéciale et/ou importante (feu de forêt ou de véhicule, intempérie, désincarcéra-tion,…).Alarme bleue: feu, inondation, de « moindre importance », sauvetage, divers; appel à un détachement de renfort en cas de gros pépin (Centre qui est équipé de façon spécialisée).

Galerie-photos sur www.limmoblog.ch, billet du 09 mai 2012, et sur la page Facebook des 4 Saisons d’Anniviers.

* Augustin Rion, conseiller communal en charge de la sécurité, et Christophe Salamin, chef du détachement de St-Luc / Chandolin

Nicole Salamin

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Notre hiStoire.Ch

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Pittet Charles - Chandolintél 078 601 23 18

Salamin Claude-Albert - St-Luc/Niouctél 027 455 53 86 - tél 079 417 63 86

Revey Jacky Sàrl - Mayouxtél 027 475 23 74 - fax 027 565 53 43

Melly Sarl - Ayertél 027 475 17 38

Monnet SA - Mayouxtél 027 475 18 33 - fax 027 475 44 57

Salamin François - St-Luctél 027 475 23 39 - fax 027 475 30 55

Theytaz Jean-Noël - Grimentztél 027 475 20 70 - fax 027 475 29 70

Viaccoz SA - Ayer/Zinaltél 027 475 17 78 - fax 027 475 37 78

Multibois-Anniviers Sàrl - Missiontél 079 277 07 68 - fax 027 475 49 54

Patrice Michlig - St-Luc/Niouctél & fax 027 455 99 00 - 079 393 37 12

Les Menuisiers - Ebénistes - Charpentiers d’Anniviers vous souhaitent plein succès

Photo: Collection Paul-André TheytazRavitaillement du Grand-Mountet. Photo de 1945 de gauche à droite Vianin Joseph, oncle Marcel Epiney, papa André Theytaz, Crettaz Narcisse.

Proposé par Michel Savioz de Vissoie

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la gentiane jaune et le roi.

Un matin d’août tout au fond de la vallée, au pied des parois de calcaire gris, là ou le sentier finit… aérienne, accrochée entre le ciel et la forêt, une gentiane se balance sous la poussée du vent.Cela fait 30 ans qu’elle regarde le vil-lage du haut des pentes abruptes.En cette fin de journée où ses amies les saxifrages ferment leurs petites fleurs pour la nuit, la gentiane est surprise par un léger chatouillement qui la fait légèrement plier. Une force qui arrive du fond de la terre la transforme. Len-tement un bouton délicat prend sa place entre la tige et la naissance de la feuille qui lui sert de berceau.Au matin de jolies pétales jaunes s’offrent au soleil en s’étirant avec élégance.Soudain un bruit de pas.Un Seigneur vivait plus bas dans la vallée. Son château ressemblait aux rochers qui gardaient l’entrée du vil-lage.C’était un solitaire.Il aimait se promener dans les prés des hauts pâturages, sur les sentiers qui traversaient les couloirs.Dans cet univers sans arbres, il mar-chait en admirant les jeux de la lumière et de l’ombre sur les replats ou pous-saient l’anémone et la gentiane bleue.Le sifflement d’une marmotte attira son attention, mais il continua sa marche entre de rares arbustes rabou-gris et couchés près du sol qui avaient survécu au vent et à la neige. Arrivé au bord d’un torrent, il sentit son estomac se nouer, des frissons le traverser.

Le mal des montagnes. C’était donc cela.Un sentiment de solitude mêlé de panique le traversa. Personne ne savait qu’il était là.Alors, il pensa à son ami le Roi Gentius, qui vivait bien loin de chez lui, dans son royaume en Illyrie (aujourd’hui les Balkans). C’était un grand guerrier. Il se battait pour protéger son peuple des hordes venues du Nord. Parfois ses sol-dats tombaient malades alors il faisait appel à un vieil homme qui connais-sait le bienfait d’une plante vivace qui poussait dans les hauts pâturages de son pays.Cette plante, il l’avait offerte au Sei-gneur des montagnes lors d’un de ses voyages.Celui-ci se rappela son odeur.Dans la brise du soir il sentit sa force. Elle ne devait pas être bien loin.Le souffle court et les jambes trem-blantes il marcha à sa rencontre.Au premier tournant elle était là… belle plante aux pétales jaunes. Il creusa pour trouver un bout de sa racine.Bien qu’elle fut très amère, il la trempa dans son vin et attendit. Puis il avala ce mélange âcre. Trente minutes plus tard, son malaise disparut, il put reprendre calmement son chemin vers le village.

Cette plante fantastique croît lente-ment.Elle donne sa première fleur à dix ans et peut vivre une soixantaine d’années.Son nom de gentiane lui a été donné par le Roi Gentius en reconnaissance pour les services rendus aux soldats de ses armées.

l’impératoire et le vieillard.

Il était une fois un homme qui avait rêvé toute sa vie de voyager et de découvrir le monde.Sur l’insistance de sa famille, il finit par vivre en montagne. Donc il choisit une vie de labeur, de devoirs et d’obli-gations.Après des années de cette vie dure, il tomba malade. Ses articulations qui avaient supporté tant de charges pen-dant de longues années finirent par lui faire si mal qu’il resta immobilisé sur une chaise roulante.Ses nuits, comme il ne dormait pas beaucoup, il les passait à regarder les étoiles depuis sa chambre.Quand un soir l’une d’elles se décrocha du firmament et vint parler à l’homme.Elle lui expliqua que tout près de chez lui une grand-mère préparait des potions à base de plantes.Le lendemain notre homme se rendit avec sa chaise chez la grand-mère. Elle lui donna un onguent préparé avec de l’impératoire, plante que les monta-gnards connaissent bien pour ses pro-priétés anti-inflammatoires.Oh ! Stupeur. La magie de la plante fit son effet et l’homme remarcha.Il partit alors pour un long voyage autour du monde et tous les soirs où qu’il fût, il regardait le ciel et retrou-vait sa petite étoile.

Josette Ganioz

le CoiN du BieN-être

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SKi-team aNNivierS

Mais comment s’entraînent les skieurs Anniviards pendant l’été ?

A la mi-avril, les skieurs Anniviards ont rangé leurs skis. A la mi-mai, ils recommencent l’entraînement avec un «power test», test qui mesure leur valeur dans différentes épreuves asso-ciant vitesse, agilité, endurance et force parmi tous les groupes muscu-laires du corps. Il y a également une mesure de la statique et de la dyna-mique du corps, contrôle effectué par le physiothérapeute Anniviard Benoît Torrent. Puis, on passe à l’entraînement de la condition physique proprement dite, avec un programme qui est effec-tué sous la supervision du spécialiste Michael Amos. Pendant cette période de préparation, la polysportivité reste très importante, le jeune devant pra-tiquer différentes activités physiques pendant la période estivale. Mais tout cela ne garde de son intérêt que si le skieur maintient ce qui est essentiel : l’enthousiasme pour la glisse, la mon-tagne et le sport, En se donnant des objectifs qui ne seront atteints qu’avec un entraînement où le plaisir joue un rôle primordial, le jeune développe l’aspect physique et psychologique de son corps qui grandit, le but restant une école de vie qui lui apprendra à se surpasser dans les moments clés de son apprentissage en vue de sa future vie d’adulte et de sportif.

Dès le mois de juillet, on retrouve le jeune skieur junior et OJ du Ski Team

Anniviers, du Centre 5 et des équipes nationales sur les glaciers. Les entraî-neurs restent à Zermatt alors que les athlètes s’y succèdent à tour de rôle selon leur catégorie d’âge avec des camps blocs de 4 jours. Entre deux, ils auront de la place pour le repos, les vacances et..., la condition physique, Celle-ci reste omniprésente chez des skieurs qui ont appris à faire des exercices de façon quotidienne pour maintenir la souplesse, la force, la symétrie et l’équilibre de leur corps, le but étant d’éviter la blessure par la surcharge sportive. En fait, les camps d’été restent durs. Ils doivent se lever très tôt, en l’occurrence à 5 heures du matin, pour pouvoir profiter de condi-tions idéales sur un glacier devenant rapidement mou. Après leur descente du petit Cervin, ils sont invités à un repas « magique » au restaurant de Furi. Ce dernier a acquis énormément de savoir-faire dans l’art de réaliser une cuisine réjouissant nos Anniviards fati-gués par leur dure journée de labeur sur les skis. Après un moment de repos, il sera temps pour le groupe de préparer leurs skis pour le lendemain et… de faire encore quelques exer-cices d’assouplissement et de renfor-cement. Après un tel bloc de 4 jours, le retour en plaine reste un moment où le plaisir des progrès réalisés sur les skis se mêle à la joie de retrouver leurs parents. Durant ces camps, les jeunes apprennent la vie d’équipe, la gestion individuelle de leur matériel et l’indépendance. Vers la fin de l’été,

la totalité des jeunes appartenant aux différentes sélections de Ski Valais se retrouvent pour des olympiades du ski qui auront lieu cette année fin août à Crans-Montana. Les adultes de Swiss-Ski, les juniors du NLZ, et les athlètes de Ski Valais auront alors le temps avec l’automne qui commence à faire venir l’envie de skier aux jeunes qui ne sont pas encore OJ. Ceux-ci verront leur saison de ski commencer lors des relâches scolaires d’automne où le Ski Team Anniviers réalise son traditionnel camp d’automne, camp ouvert à tous les jeunes âgés de 9 à 15 ans affiliés à un ski club Anniviard. Le but sera alors de convaincre les non membres du Ski Team Anniviers de le devenir, les membres du Ski Team Anniviers de tout faire pour rentrer dans une sélection cantonale, et les membres de cette sélection de tenter le grand saut du NLZ ou de l’équipe nationale de ski, et ce à moins qu’au terme de son périple OJ, il ou elle se dirige vers une fonction d’entraîneur. Ce dernier saura motiver de jeunes skieurs à rejoindre la filière qu’ils ont eux-mêmes connue.

Maurice Fellay

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Vous connaissez certainement l’une ou l’un d’entre nous, ou même plusieurs. Savez-vous que Nadine, Christine, Benoist et Luc se rencontrent environ toutes les trois semaines, mais qu’est-ce qui peut bien les réunir ? Un coup de rouge à la « Puchotaz » de Mayoux certainement, mais pas seu-lement…Savez-vous qu’en Valais la Chambre pupillaire remplit le rôle d’autorité tutélaire ?

La composition de la chambre pupil-laire d’Anniviers On trouve une Chambre pupillaire dans chaque commune, étant précisé que ces dernières peuvent se regrou-per pour former un arrondissement. Depuis la création de la nouvelle com-mune d’Anniviers en 2009, la Chambre siège dans les locaux du bureau com-munal du village de Mayoux. Mais, dès

2005, une Chambre intercommunale réunissait déjà les 6 anciennes com-munes et siégeait à St-Luc.La Chambre est composée de trois membres permanents, le président (Benoist Germann « juge de com-mune »), de deux membres (Christine Torche Mercier « vice présidente » Nadine Savioz « secrétaire ») et de deux membres suppléants (Nadine Zufferey « conseillère communale » et Simone Salamin) qui ne siègent qu’en l’absence d’un des trois membres permanents. Ils sont nommés pour quatre ans par le conseil communal. La Chambre est assistée dans son tra-vail par un greffier juriste (Luc Epiney) qui participe à toutes les séances. La Chambre pupillaire a nécessairement pour membre le Juge de commune, car elle représente l’autorité judiciaire de cette dernière. Dans le cadre de son activité, la

a la déCouverte d’uN ServiCe d’utilité PuBliqueChambre pupillaire fonctionne de manière autonome et indépendante. Elle garantit la confidentialité des dossiers qu’elle traite. Mais pour assu-rer une bonne gestion tutélaire, la Chambre pupillaire est placée sous la surveillance d’un inspecteur des Chambres pupillaires qui, chaque année, contrôle son fonctionnement. L’autorité tutélaire de surveillance est la Chambre des tutelles, sous réserve des compétences attribuées au tribu-nal du district. Il y a une autorité par district.

Les services de la Chambre pupillaireLa mission prioritaire de la Chambre consiste avant tout à apporter des mesures de protection prévues dans Le Code Civil et destinées à assurer l’assistance et la représentation de celui qui ne peut, seul, faire face aux difficultés qu’il rencontre. Les per-sonnes physiques sont censées pouvoir sauvegarder leurs intérêts personnels et/ou matériels. Cependant, un cer-tain nombre de personnes ont besoin de protection ou d’assistance en raison d’incapacité de discernement, de l’âge, de la maladie, de la dépendance, etc. Elle vise parfois aussi la protection de la société lorsque l’individu devient un danger pour elle ou une charge insupportable pour sa famille ou ses proches.Les demandes qui arrivent à la chambre pupillaire sont soit volon-taires, soit signalées par la famille, l’entourage, les services sociaux, l’école et les médecins. Lorsqu’il s’agit de mineurs, la Chambre collabore avec l’office pour la protection de l’enfant, l’OPE de Sierre, qui est une instance d’évaluation.Les compétences de la chambre s’ap-pliquent à deux domaines distincts :

• La protection de l’adulte et des biens de l’adulteLa Chambre pupillaire est compétente pour prononcer les mesures de tutelle, de conseil légal et de curatelle lorsque les conditions sont remplies et exerce

Siège de la Chambre pupillaire à Mayoux

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la surveillance de ces dernières. Elle est également compétente pour les supprimer (mainlevée).Elle peut prendre des décisions de privation de liberté à des fins d’as-sistance, lorsque les circonstances l’exigent.Elle délivre également des attestations de jouissance des droits civils.

• La protection de l’enfant et des biens de l’enfantDans ce domaine, elle est appelée à prendre un certain nombre de déci-sions, notamment : des mesures de

curatelle éducative, de retrait du droit de garde, de droit de visite, d’appro-bation des conventions relatives aux contributions d’entretien et d’auto-rité parentale conjointe (parents non mariés), elle donne un préavis dans le cadre de la procédure d’adoption et de retrait de l’autorité parentale.

Les activités de la chambre pupil-laire d’Anniviers et sa spécificitéEn 2011, en Anniviers elle a siégé 18 fois, traité 33 dossiers et pris 35 décisions de nouvelles mesures et d’exécution. A la fin de l’année 2011, 17 mesures sont en cours, hormis les mesures des mineurs qui représentent environ une dizaine de cas.

Au sein de la Chambre, chaque membre prend sa charge à cœur et favorise le côté relationnel et huma-niste de sa tâche, tout en observant une grande rigueur. Le fait de fonc-tionner dans une petite communauté où presque chacun se connaît, leur permet de mettre l’humain au centre de leurs préoccupations. Certaines décisions n’ont pas toujours été faciles à prendre, mais la collégialité et leur complémentarité (la formation de juriste du président, de psychologue de la vice présidente, la connaissance « du terrain » de la secrétaire, l’assistance du greffier juriste) sont des atouts qui leur permettent, ils l’espèrent, de prendre des décisions « intelligentes », les plus impartiales possible, tout en mettant la confidentialité au premier plan.

La révision du Code Civil suissePour terminer, sachez que lors de la révision du Code Civil suisse, le domaine de la tutelle a fait l’objet d’une refonte, et les dispositions qui le régissent céderont la place au nouveau droit de la protection de l’enfant et de l’adulte, dès le 1er janvier 2013. Plu-sieurs modules de formation sont des-tinés aux membres, ils vont les suivre afin de pouvoir officier de manière optimale et être au courant des nom-breuses modifications qui vont entrer en vigueur. Cette réforme se fait au niveau fédé-

ral, mais les lois d’application sont cantonales. Le Valais est le seul canton qui a décidé de conserver de multiples autorités, en effet notre organisation est très différente de celle des autres cantons. La proposition des experts était de cantonaliser afin de viser un degré de spécialisation de plus en plus grand, mais les communes et tous les partis ont refusé. Pourtant, de nom-breux regroupements se mettent en place, de 90 autorités communales, nous allons passer à 25 autorités intercommunales et cinq communales. Anniviers est l’une de ces cinq, elle a décidé de ne pas se regrouper, c’est la géographie et le nombre de dossiers juste suffisant pour ambitionner un fonctionnement régulier qui font que cette décision a été privilégiée.

Dans un premier temps, vous écou-ter est le plus beau cadeau que nous puissions vous faire…Les soussignées espèrent que ces quelques considérations pourront vous apporter un éclairage sur un domaine un peu méconnu et vous informent que vous pouvez en tout temps vous adresser aux membres de la Chambre. N’hésitez pas à demander des ren-seignements : ils sont là pour vous écouter, vous informer ou simplement partager une discussion sur vos diffé-rents problèmes (inquiétudes, doutes concernant un ami, un membre de la famille ou un enfant).

Chambre pupillaire d’ Anniviers - Case postale 15 - 3961 Vissoie

Pour la chambre:

Nadine et Christine

Benoist

Christine

Nadine

Luc

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Griment 027 475 18 55

BruitS de CouliSSeS……à la journée Suisse des moulins, le 19 mai 2012

Chaque année, à la mi-mai, les Mou-lins anniviards participent à cette journée et accueillent les visiteurs portes grandes ouvertes et roues tour-noyantes dans la fraîcheur de l’eau.Avec l’aide des SD locales, de nom-breuses petites mains s’agitent pour offrir visites commentées, fabrication de pains de seigle et apéro en toute convivialité.Tôt le matin, meuniers, boulangers du jour et cantiniers s’activent dans les

coulisses. Un regard anxieux est jeté vers ces gros nuages noirs qui décident de stationner au-dessus de la vallée… il est 10 h, tout est prêt. A St-Luc, le rythme du foulon à drap donne le coup d’envoi, l’eau réveille les roues des moulins après leur longue léthargie hivernale. Les pâles grincent, hésitent puis trouvent enfin l’harmonie du mouvement dans la force de l’eau.Tout-à-coup, la pluie fait une visite redoutée mais, courtoise, elle se calme rapidement et se retire dans ses nuages, ouf ! Maintenant les visi-teurs curieux ou connaisseurs défilent, ralentissent le pas devant l’apéro offert par la bourgeoisie ; « la verrée, c’est au retour, visitez d’abord » qu’on leur dit en riant. De bon gré, ils pour-suivent le chemin et reviennent un peu plus tard, enchantés et émerveillés par ce génie ancestral qui a su s’adapter aux rigueurs du passé.Des passionnés font le tour des Mou-lins d’Anniviers, après ceux du Bas-Valais l’an dernier et avant ceux du Haut-Valais l’an prochain peut-être. Certains viennent de loin, juste pour admirer l’extraordinaire patrimoine fondateur de notre histoire enracinée ici.

Que soient félicitées l’Association qui, année après année nous encourage à reconduire ces belles journées, ainsi que les personnes de bonne volonté qui font le nécessaire en coulisses pour que ces moments vivent, encore et encore…

…au local de répétition de l’echo des alpes, sur la place de fête à vissoieEn ce soir du 10 mai 2012, ici aussi des petites mains dessinent, découpent, assemblent, collent, forment, défor-ment, cousent, photographient, bref s’activent joyeusement.Depuis plus d’un an, 9 copines Anni-viardes ont commencé par se creuser les méninges, puis les idées, douce-ment, ont émergé. Par exemple, les photos des différents directeurs des sociétés de musique participant au

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festival seront suspendues au-dessus des tables sous la tente pour indi-quer les emplacements, des photos d’enfants sur le pot indiqueront les WC, l’utilisation de matériel de récu-pération servira à confectionner les décorations, comme des couvertures de survie habillant des parapluies…Le choix des couleurs doit être précis : bleu et rouge rappelant le costume de l’Echo des Alpes, noir et blanc des pho-tos avec petites touches de couleur, dorures des notes de musiques égre-nées sur les chemins de table…Tout est fait main, même les cocardes des commissaires, avec le souci du détail et du budget.Balcons et terrasses ont été fleuris à l’unisson et les vitrines de Vissoie ont joué la même partition.Bravo à vous Tulia, Gaby, Nadine, Inès, Lucienne, Marie-Thé, Isabelle, Chris-tine et Sabine qui avez travaillé dans la bonne humeur et autour d’un bon verre ! Les résultats ont réjoui nos yeux !

…lors d’une répétition de théâtre par les Compagnons de la NavizenceMais, mais… c’est l’anarchie ou bien ? Je m’approche à pas de loup, tends l’oreille, ouvre l’œil et pourtant non, je vois que ce n’est pas du « chenis », c’est bien orchestré, l’objectif fixé par le metteur en scène est clair, les directives précises. Il est vrai que la situation paraît très agitée, les acteurs s’invectivent, se bousculent, les esprits s’échauffent… La scène en cours demande cette agitation, l’animation est au plus haut, beaucoup d’acteurs se retrouvent en même temps sur un

espace restreint et c’est là que le tra-vail de mise en scène prend tout son sens. Du coup, on rit beaucoup car les caractères qui s’affrontent rappellent étrangement certaines situations bien réelles ! L’amour, la notoriété, le pou-voir, la ruse : éternels sujets d’éton-nement qui traversent les âges et les civilisations.Là encore, les coulisses sont bien vivantes grâce à toutes ces personnes qui mettent leur énergie, leur envie et même leur crainte à disposition de la communauté pour monter un joli spectacle et nous amuser cet été, lors du festival astronomique à St-Luc.

Les bruits de coulisses peuvent bien continuer à nous étonner, on en rede-mande comme une prochaine friandise qui nous serait promise.

Simone Salamin

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L’exposition figurant sur les parcours mesurés de la Combaz à été remplacée par certains dessins des enfants du centre scolaire d’Anniviers.

Ces derniers sont en lien avec le festival astronomique de cet été à St-Luc et ont comme thèmes :- Comment imagines-tu la Terre dans l’espace ? - Comment imagines-tu l’exploration spatiale ?- Comment imagines-tu les extraterrestres ?

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CorvéeS, PaS de maNCheS, Ni de BraS CaSSéS!

Tronçonné, débroussaillé, élagué, creusé, pelé, scié, cloué, bétonné, nettoyé, râtelé, ratissé, balayé, balisé, enfin. Seule l’évacuation des grosses souches tombées en travers des chemins nécessiteront de plus gros moyens que ceux que nous avi-ons à disposition.Un hiver rigoureux avec d’intenses chutes de neige en décembre et jan-vier, puis le foehn qui sévit de façon très violente un samedi d’avril. D’au-tant qu’après un magnifique automne, le sol n’avait pas eu le temps de geler au moment d’affronter les premiers dangers. Soumis à rude épreuve, dés-tabilisés, les éléments faibles de la nature furent balayés. Réfection des chemins et entretien des infrastruc-tures, une tâche rendue nécessaire au printemps.C’est pourquoi la journée des travaux s’annonçait conséquente, bien que les employés communaux en charge des chemins les arpentent sans relâche tout au long de l’année, s’adonnant à chaque saison à leur tâche spécifique.Réveil matinal en ce samedi de Pen-tecôte. 07h45, une bonne quaran-taine de personnes est réunie sur la place, prête à recevoir les instructions du responsable de la SD (société de développement) pour le déroulement de la journée. Parmi eux, un éventail d’indigènes, de personnes établies à l’année, de propriétaires de résidences

secondaires, tous motivés par leur attachement à la région, désireux d’en prendre soin, autant que par le senti-ment d’appartenance à notre société locale, celle que rapproche encore ce genre d’occasion. Sans oublier la récompense délassante de la raclette du soir. Hommes, femmes, enfants de 7 à 77 ans.La répartition des tâches se fait dans la plus grande bonne humeur et le volontariat le plus dynamique. Vous l’aurez compris, aucun bras cassé dans l’équipe. Distribution du matériel et chacun de s’éparpiller en se souhaitant « à ce soir, bonne journée ! ».Ce type de journée communautaire est plus connu dans la vallée sous l’appellation de « corvée » à laquelle tout consort, bourgeois, communier, villageois, paroissien et même forain se devait de participer. A l’époque, ces journées étaient une évidence pour des raisons bassement pratiques, sanc-tionnées en cas d’absence à la tâche. Aujourd’hui, l’intérêt est patrimonial et touristique. Notre économie évolue.Dans notre contexte, cette journée des chemins existe « depuis toujours » selon le souvenir de certains. Il faut dire que notre SD a été fondée en 1930 déjà. Cette année, la corvée a permis l’abou-tissement d’une réflexion qui tournait autour des axes verticaux du village, les « roa », des raccourcis en fait, qui, avec l’avènement de l’automobile et

des routes de contournement, finirent par disparaître. C’est ainsi que 2 d’entre eux sont réhabilités après réa-ménagement.Courbaturés, cloqués, rompus, mais très heureux d’avoir participé au bien commun, la journée de travail s’est terminée dans l’après-midi, juste le temps d’une pause avant la soirée-raclette et l’immense satisfaction des organisateurs de voir de nouveaux contacts s’établir entre indigènes et gens de l’extérieur, des amitiés éclore durablement.Cette journée se confond avec celle des bénévoles, des liens qui se tissent pour mieux s’ancrer encore. Elle aide aussi à faire prendre conscience de la tâche à accomplir pour l’entretien. Un tronçon peut vite être enseveli ou s’effondrer jusqu’à la disparition. Un chemin proprement ratissé assure une meilleure sécurité au promeneur et, au-delà, procure une joie toute particulière, celle des bons souvenirs et l’envie de revenir. En tout cas, la prise de conscience environnementale de ce genre d’exercice est thérapeu-tique. L’oeil averti de celui qui y a tra-vaillé une fois ne laissera plus passer un endroit négligé et/ou dangereux, ramassera jusqu’au moindre papier.La gestion des chemins relevait aupa-ravant de la responsabilité des SD ou de groupements privés. Elle a pour l’essentiel été reprise par la nouvelle commune d’Anniviers. Pour notre SD, cette journée n’est donc pas inscrite dans le cadre d’une obligation, mais se veut une participation sous forme d’heures de parrainage.Les parrains, d’ailleurs, sont un atout indispensable au bon entretien de ces chemins pédestres. Ils ont à tra-vers l’histoire été nommés comme tels pour l’un ou l’autre d’entre eux. Ils se chargent alors de surveiller, voire d’en-tretenir leurs kilomètres. Aujourd’hui encore et nonobstant le changement de gestion, il tient toujours à coeur de ces personnes de vérifier et de signaler le bon état de leur filleul à qui de droit.Vu la motivation, autant dire que la

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journée des travaux comme les par-rains sont des traditions vivaces. De la Tenda (Pinsec) à la Tsarva (Grimentz), la rive gauche anniviarde était, ce soir-là, toute proprette pour accueillir les estivants.

Petit survol par sondage (merci à tous mes informateurs!) et non exhaustif des corvées:La SD d’Ayer (Mottec, Ayer, Mission, Cuimey, La Combaz, Les Morands) n’organise cette année pas de journée des bénévoles mais a consacré celle de l’année dernière au patrimoine pour l’entretien des musées. Elle gère selon les besoins. Elle garde un lien étroit avec la commune pour les com-munications relatives à l’entretien des chemins.La société de Zinal (1571) est un consortage de plus de 80 proprié-taires fonciers, qui assurait la gestion communautaire des biens (parcours ou pâturages communs, chaux, forêt, chemins, bisses, fontaines,…) et des bêtes. La chapelle et l’hôtel-restaurant le Trift lui appartiennent. La journée des Viés (chemins) a lieu le premier samedi après le premier dimanche de juin.La société du village, la première fon-dée dans la vallée, était aussi sur le pont ce samedi pour s’occuper de ses biens comme de la place de pic-nic,

sous la direction de ses 3 chefs.La journée de Vissoie s’est déroulée le 28 avril pour préparer le village au festival des fanfares. Comme les autres SD, elle s’occupait des chemins, bancs, fleurs, repris par la commune. Elle gère le couvert de la place de fête et pro-jette de remonter le moulin sis à côté du torrent de Prapane avant la réfec-tion de son tracé. Fang réunit à mi-mai les gens de sa société, des indigènes, comme ceux de l’extérieur mais originaires des lieux. Ils bichonnent les alentours des villages et leurs valeurs (moulin, cha-pelle, four, place de fête).Les sociétés des villages de Chandolin et Pinsec organisent toutes deux leurs journées du bois en automne pour alimenter le four banal, ainsi qu’une seconde ou une autre selon les besoins au printemps.A Vercorin… c’est aux Ziettes que notre consortage de propriétaires, des Anni-viards pour la majorité, s’est retrouvé pour construire un bassin ou déterrer un robinet qui a mal passé l’hiver, à part l’entretien des chemins.Au sein des bourgeoisies d’Anniviers, les vignolages sont toujours de cou-tume. Chacune d’elle possède sa vigne « dans la grande vallée ». Ces journées ont généralement lieu en mars pour la taille, il y en a même deux pour St-Luc. Elles regroupent des bourgeois d’ici ou

d’ailleurs très enclins à faire perdurer les traditions et sont, comme dans le temps, toujours rythmées par les fifres et tambours pour l’occasion.

Galerie-photos sur www.limmoblog.ch en date du 3 juin 2012.

Nicole Salamin

www.sivacolor.ch

ST-Luc Pub

Azimut

027 475 33 95

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Simon fait la pluie, Paulon la neige et le 4 Saisons d’Anniviers votre soleil. Nous les avions rencontrés dans notre édition d’avril.

Pour les instituts qui les utilise, SLF (www.slf.ch) pour la neige et les ava-lanches du côté de Paulon, Météo-suisse (www.meteosuisse.ch) pour les précipitations de Simon, ces observa-teurs sont une aubaine! Il devient de plus en plus difficile de trouver des personnes désireuses de participer à de tels projets car cela exige rigueur et discipline. Du coup, les stations de contrôle s’automatisent, mais ce qui doit être fiable nécessite un investis-sement certain. Ces machines four-nissent des données rapides par liaison radio. Elles aident à prendre des dispo-sitions plus accentuées sur une vallée en cas d’alerte. A cela s’ajoutent les radars pluviométriques qui fournissent des renseignements complémentaires. Ils permettent de localiser les précipi-tations, mais pas leur intensité. Ils sont aussi soumis, selon leur emplacement dans le relief, à des zones d’ombres potentielles.Les points d’observation ne sont pas répartis de façon uniforme sur le terri-toire de notre pays. Chez Météosuisse, des raisons historiques définissent

l’emplacement des instruments de mesure. Les régions bâloise ou argo-vienne, celles des EPF et du Jura sont très actives dans ce type de recherche depuis 3 ou 4 unités de temps (1 unité = 30 ans). C’est pourquoi elles sont quadrillées de « points de mesure » depuis plus d’un siècle. Du côté de la SLF à Davos, on dénombre pas moins d’une cinquantaine d’observateurs. A part celui de Brienz, situé à 600 m, la plupart d’entre eux se trouve entre 1400 et 1600 m d’altitude.Les sondes automatiques sont situées à plus haute altitude. En Anniviers, ce sont celles de Tracuit, 2’590 m, Sore-bois, 2’896 m, Orzival, 2’630 m. La sonde de Sorebois est un anémomètre, tandis que les 2 autres mesurent hau-teur de neige, vent, humidité et tem-pératures (air + neige).Toutes ces analyses permettent d’offrir une foule de prestations dont la plus connue est le bulletin d’avalanches diffusé deux fois par jour en hiver pour les Alpes et dont l’échelle sur 5 a été définie en 1993. Dans un autre registre, elles participent même à l’éla-boration de meilleures crèmes glacées par l’étude des cristaux!

Comment tirer les grandes lignes de la récolte de données minutieuse de nos

la tête daNS leS NuaGeS (2)observateurs à travers les années? Les dictons météorologiques se vérifient-ils? Une médiane des précipitations en mm et du nombre de jours de pluie par mois [(mm + jrs) / 2] permet d’établir une échelle pour notre contrée qui donne les mois de juin et août suivis de juillet les plus humides - risqué pour l’inalpe, les foins et les manifes-tations de plein air, usuelles durant « la belle saison ». A l’autre extrémité, le mois de novembre précédé de ...? *Le mois de novembre écoulé confirme ces dires. Février a surpris les météo-rologues par sa sécheresse dans le Valais central, et Christophe Salamin de Météosuisse valide les observa-tions des carnets de Lucien Epiney (4 Saisons d’Avril): mars est souvent ensoleillé, 2012 a d’ailleurs battu les records avec 260 heures, dû à des situations de plus en plus fréquentes de blocage « qui voient alterner de lon-gues périodes de beau temps avec de longues périodes de temps perturbé ». Reste à savoir si cela se confirmera dans la durée. A l’opposé, toujours en Anniviers, le mois d’août 2007 fut de loin le plus arrosé: 235,7 mm! pour « seulement » 182,5 mm d’eau en décembre dernier juste derrière, ce qui

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«LE BOUQUETIN» GRIMENTZ

• salle pour banquet (cuisine équipée en gestion libre)• salle de fête• possibilité de logement(maximum 110 places)• classe de montagne

• mariage-fête de famille-anniversaire -communion-W-E entre amis (hors saison de ski)

Renseignements: 003243803320

Page 21: N 7 - Juillet 2012

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équivaut tout de même à une couche de neige de 222 cm…Les dictons météorologiques se véri-fient-ils sous l’angle scientifique du ciel?Ils se classent en différentes catégories selon qu’ils se basent sur des observa-tions fondées (ex. rouge du matin…) ou non et qu’ils traitent d’un jour d’un calendrier, d’une fête mobile, d’un mois-saison-jour de semaine, période de l’année**. Ils traduisent surtout les préoccupations, à la limite entre le dicton climatique et agricole. Si « Mars aride, avril humide » s’avère correct cette année, ce n’est statistiquement pas prouvé.Que dire dès lors des Saints de Glace à l’heure du jardinage? Observation du temps ou croyance magico-religieuse? Ou que s’il pleut à la St-Médard, il pleuvra 40 jours plus tard? D’abord se rappeler que ces dictons existent depuis la nuit des temps, et que les calendriers ont changé pour n’être uniformisés dans le monde occidental qu’il y a tout juste un siècle. Une étude statistique prouve finalement que ceux qui prédisent le temps reposent plutôt sur des croyances, bien qu’ils soient partiellement liés à la percep-tion du climat. Le gel, par exemple, est un phénomène très local, et une préoccupation, il est lié à une arrivée

de masse d’air froid habituelle à fin mai. Les Saints de Glace ne sont donc dans les chiffres certes pas à prendre à la légère. Quant à St-Médard, ils lui donnent souvent tort.« Le vent d’avril n’a pas d’abri, pas plus que le pauvre d’ami ». Dans nos vallées alpines, le mois d’avril EST le plus ven-teux. Cela est scientifiquement prouvé par la station de Sierre.Alors, « Noël au balcon, Pâques au tison »? La température est souvent douce à Noël tandis que nous subis-sons les retours de froid à Pâques (à l’opposé des retours de chaleur durant l’été de la St-Martin), une saison mou-vementée de transition qui suit celle de blocage de mars. « Même si le lien entre les deux événements ne se justi-fie pas, tous deux se produisent assez souvent pour que l’on puisse percevoir une relation de cause à effet dans ce qui n’est qu’une coïncidence ». En tout cas cette année, la neige était au ren-dez-vous pour recouvrir les oeufs. A la question de savoir si la lune joue aussi son rôle, Pâques étant fixé après la 4e depuis Noël, la question sera peut-être un jour éclaircie…

* Comment ranger, à votre avis, tous les mois du plus humide au plus sec pour notre vallée? Réponse sur www.limmoblog.ch le jeudi 19 juillet et sur

la page Facebook des 4 Saisons.** Source: Les Saints de glace, St-Médard et les autres… Martine Rebe-tez, Stratus, 1986

Nicole Salamin

t. 027 475 32 70 - f. 027 475 32 [email protected]

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Nouvelle adresse: Rte de Zinal 2

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la NaturaliSatioN

En 2006, il fallait encore acheter une bourgeoisie pour être naturalisé Suisse. Au cours des années, cette étape a été franchie par plusieurs familles vivant depuis longtemps dans le Val d’Anni-viers.

Ainsi pour la famille Chailley à St-Luc. Les parents, français tous les deux, sont venus travailler ici pour expéri-menter une saison d’hiver, comme tant d’autres. Avec cette différence qu’eux ne sont jamais repartis. C’est donc bien ici qu’ils se sont connus et cette ren-contre a donné naissance à une famille de 3 enfants.

En grandissant, les enfants nés ici pre-naient conscience qu’ils n’étaient pas Suisses et ne comprenaient pas pour-quoi. Ce questionnement a poussé la famille à en débattre, et c’est tout naturellement que la décision de se lancer dans les démarches nécessaires à la naturalisation a été prise.

Selon Benoît (bientôt 18 ans), ces dis-cussions n’ont pas pris beaucoup de temps car ce processus leur a paru naturel, dans l’ordre des choses. Les enfants se sont dits que c’est ici qu’ils mèneraient leur formation à terme et, probablement, que leur futur se construirait également dans ce pays.

La famille a demandé à acheter la bourgeoisie de St-Luc afin d’acquérir le droit de citoyenneté, comme d’autres familles domiciliées au village. La bourgeoisie a consenti un prix d’achat familial avantageux pour les accueillir au sein de notre communauté.

Benoît se souvient d’avoir participé à la cérémonie d’assermentation prési-dée par le conseiller d’état de l’époque, M. Fournier ; il en a gardé un bon sou-venir, c’était très sympathique. « Dans la salle » dit-il, « il y avait plein de gens

de toutes couleurs, mes parents ont discuté avec d’autres personnes qui vivaient ce moment solennel et émou-vant comme nous, mais moi non, car j’étais préoccupé par le fromage de l’apéro ! ».

Ensuite la famille a encore fêté digne-ment l’événement dans un restaurant.

Benoît dit avoir vécu cela « comme un passage de la vie, une étape normale en quelque sorte ».

Merci à lui, à sa famille et à tous ceux qui ont choisi notre bel Anniviers pour partager le futur avec nous autres, les Anniviards de souche.

Simone Salamin

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www.becsdebosson.ch

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DEMANDE PONCTUELLE D’AUTORISATION D’EXPLOITER

SUBVENTIONNEMENT DES TRAITEMENTS DENTAIRES SCOLAIRES DES LE 01.01.2012

Nous avons constaté à plusieurs reprises, que lors de manifestations, certaines sociétés oublient de faire une demande ponctuelle d’autorisation d’exploiter pour la tenue d’un bar ou d’une cantine, auprès de la Commune.

Or, l’offre occasionnelle de mets et de boissons est soumise à autorisation.

Dès lors, nous profitons de vous rappeler la marche à suivre :

Remplir et signer le formulaire de demande d’autorisation, que vous retrouvez sur notre site Internet www.anniviers.org (rubrique « Formulaires », puis « Buvette/cantine » : « demande ponctuelle d’autorisation d’exploiter ») ou à réclamer auprès de notre administration (027/476.15.00).

S’acquitter de Fr. 50.00.

Garder l’autorisation durant la soirée en cas de contrôle de police.

De plus, nous vous rendons attentifs à l’état d’ivresse constaté sur des mineurs, lors de ces fêtes.

Le Conseil municipal conscient et soucieux de la propagation de ce phénomène, souhaite que les sociétés ou personnes organisatrices, soient vigilants à ne pas vendre d’alcool aux mineurs.

Une affiche sur le « rappel des dispositions légales en la matière », est d’ailleurs remise par l’administration communale lors de la délivrance de l’autorisation ponctuelle d’exploiter.

Aucun changement n’intervient concernant : > le montant des subventions versées > les limites de subventionnement > le droit aux subventions

En 2012, comme auparavant, les parents recevront les mêmes subventions, aux mêmes conditions.

Seul le financement du subventionnement est concerné par la modification pour l’instant et ce jusqu’au 31.12.2012 (« les traitements dentaires scolaires sont subventionnés exclusivement par les Communes dès le 01.01.2012, tout en maintenant toutes les conditions existantes pour le

L’ordonnance sur la promotion de la santé et la prévention des maladies et des accidents du 4 mars 2009 a été modifiée dans ce sens le 21 décembre 2011.

Les factures adressées par l’Association aux parents, dès le 1er janvier 2012, comportent un nouveau libellé pour le calcul des subventions (sous le libellé « Franchise »), à savoir :

> Subvention selon RPT

> Subvention communale

Association Valaisanne pour la prophylaxie et les soins dentaires à la jeunesse

Anniv’ info Juillet 2012 Numéro 09

LEGISLATURE 2009-2012

LE SURVOL DE LA LEGISLATURE

Dresser un bilan de législature relève de la gageure.

Un tel exercice peut, en effet, soit paraître prétentieux ou soit être considéré à l’aune de la subjectivité.

S’agissant d’une nouvelle commune, nous savons pouvoir compter sur la compréhension du citoyen.

1. Au niveau du Conseil municipal

Un groupe soudé a permis d’éviter l’émergence de l’esprit de clocher et d’aborder, en toute objectivité et transparence, même les questions qui peuvent fâcher (95 % des quelques 50 procédures ont été réglées). Cette ambiance ne s’est jamais démentie depuis la répartition des dicastères, la désignation des cadres, la conclusion des divers contrats d’assurances, la composition des commissions, l’acquisition de matériel, l’harmonisation des taxes, des émoluments, le salaire du personnel, la priorisation des travaux, l’établissement des budgets, l’adoption des règlements communaux (sur l’aide à la famille, l’aide au logement, le règlement de police, les taxes sur l’eau, l’égout et les ordures, la promotion touristique, les taxes de séjour, etc…), l’adjudication des travaux pour plus de 20 millions au niveau des seuls investissements, les autorisations de bâtir dont le nombre dépasse 700, les achats, ventes et locations de terrains, etc…

2. Au niveau touristique

Nous avons élaboré un nouveau concept s’articulant sur les innovations suivantes :

Anniviers Tourisme (AT) a remplacé Sierre-Anniviers-Tourisme, dont la voilure a été réduite avec pour mandat de vendre à l’extérieur les produits confectionnés par AT.

AT est devenue l’entité opérationnelle chargée de gérer le tourisme en Anniviers, d’assurer les liens entre tous ses acteurs, de gérer les offices de tourisme et le personnel, d’assurer le marketing interne, d’harmoniser les prospectus.

Les offices de tourisme doivent se consacrer à l’accueil, l’animation et l’information.

Les Sociétés de développement doivent assurer l’animation locale.

DANS CE NUMÉRO Le survol de la législature 1 2 3 Demande d’autorisation d’exploiter 4 Subventionnement des traitements dentaires 4

Photos © : Sierre Anniviers Tourisme

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La Commune s’est investie dans le tourisme de manière prépondérante en reprenant l’entretien du réseau pédestre, l’exploitation des équipements sportifs et des places de jeux, et en participant au financement des remontées mécaniques à travers les crédits bancaires, les cautionnements ou la souscription du capital-actions.

Dans ce contexte, il a fallu désenchevêtrer les tâches entre la Commune, les Bourgeoisies, les paroisses, les remontées mécaniques, les Consortages, les Sociétés de développement et de village ou les privés.

Anniviers Liberté devrait relancer le tourisme d’été grâce aux prestations gratuites octroyées, en particulier, aux contributeurs de taxes de séjour (bus gratuit et remontées mécaniques gratuites l’été).

3. Au niveau de la politique sociale

Nous allouons une aide à la famille (Fr. 500.- par enfant), un abonnement de ski gratuit, une aide au logement (intérêt 1er rang pendant 5 ans sur 100'000.- voire 200'000.- à l’intérieur du village).

Les soins dentaires sont pris en charge à hauteur de 25 %.

Les repas au Centre scolaire et à la crèche sont facturés à un prix favorable.

4. Au niveau financier

Nous avons réduit la dette bancaire de 1 million, augmenté la marge d’autofinancement de 3.4 à 5.4 millions. Nous avons négocié des taux d’intérêts sur 15 ans à moins de 2 %.

5. Au niveau énergétique

En résiliant le contrat avec Alpiq, qui a reçu parallèlement le contrat d’approvisionnement du district de Sierre, nous aurons gagné plus de 15 millions d’ici 2016.

Les études de mini-hydrauliques sont quasi terminées avec les jaugeages connus. Plusieurs projets sur rivière et sur l’eau potable seront mis à l’enquête, le premier Chandolin, Fang, en septembre.

Un règlement sera présenté en décembre en vue d’encourager les mesures d’isolation : le solaire, la géothermie, le bois…

6. Au niveau sécurité

Nous avons investi en priorité dans les digues de protection contre les avalanches, les laves torrentielles, les débordements de ruisseaux ou les chutes de pierres.

Le corps des sapeurs-pompiers a été restructuré et renforcé.

Un concept d’intervention en cas de catastrophe a été mis en place.

La carte de dangers n’a suscité qu’une seule opposition lors de sa mise à l’enquête.

LE SURVOL DE LA LEGISLATURE (SUITE)

  

7. Au niveau agricole

Nous avons adopté un concept de planification agricole et de développement rural. Nous allouons un soutien marqué à ce secteur au niveau du prix du lait (15 cts/litre, par UGB Fr. 100.-), pour le nivellement des terres, pour compenser des réductions de subventions, pour les alpages, les accès, l’irrigation, etc…

8. En matière d’investissements

Nous avons respecté les engagements des anciennes communes en fonction de l’urgence, des priorités, du rapport coût/efficacité.

Sont en cours de réalisation ou achevés, la piscine de Zinal, l’école de Grimentz, la rénovation du Centre scolaire, la place de St-Luc, la patinoire de Vissoie, le bisse de Grimentz-St-Jean, l’espace loisirs et détente de l’ilot Bosquet, le musée de la faune à Chandolin, les vestiaires du FC, le téléphérique Grimentz-Zinal, le bisse des Sarrasins, l’Arche de St-Jean, l’accès au site de Beauregard, la Tour d’Anniviers, des sentiers pédestres, etc…

9. Au niveau des perspectives

Sont prévus notamment le centre multifonctionnel pour la voirie, Siesa, le Canton, Gougra…. L’agrandissement du Centre scolaire (UAPE, Crèche) avec un chauffage à bois à distance, la réalisation de l’espace détente et loisirs à Grimentz, la déchetterie de St-Luc, l’adoption du plan d’aménagement du territoire, l’Arche de St-Jean, l’étude du Centre médical, une maison d’accueil pour les aînés, la continuation du réseau pédestre et des bisses, la création de lits commerciaux en partenariats…

En d’autres termes, le nouveau Conseil municipal devra faire des choix dans les investissements, même si la situation financière est très bonne avec une fortune de plus de Fr. 3000.- par habitant. En effet, des décisions fédérales pourraient nous amener à gérer pour la première fois la décroissance. Mais le temps n’est pas aux lamentations, mais dans la foi en notre avenir qui sera celui que nous ferons. Et cela commence par l’accueil de ceux qui ont le droit de voter différemment et qui sont nos hôtes et nos clients.

Avec mon cordial message.

Simon Epiney, Président

LE SURVOL DE LA LEGISLATURE (SUITE ET FIN)

  

La Commune s’est investie dans le tourisme de manière prépondérante en reprenant l’entretien du réseau pédestre, l’exploitation des équipements sportifs et des places de jeux, et en participant au financement des remontées mécaniques à travers les crédits bancaires, les cautionnements ou la souscription du capital-actions.

Dans ce contexte, il a fallu désenchevêtrer les tâches entre la Commune, les Bourgeoisies, les paroisses, les remontées mécaniques, les Consortages, les Sociétés de développement et de village ou les privés.

Anniviers Liberté devrait relancer le tourisme d’été grâce aux prestations gratuites octroyées, en particulier, aux contributeurs de taxes de séjour (bus gratuit et remontées mécaniques gratuites l’été).

3. Au niveau de la politique sociale

Nous allouons une aide à la famille (Fr. 500.- par enfant), un abonnement de ski gratuit, une aide au logement (intérêt 1er rang pendant 5 ans sur 100'000.- voire 200'000.- à l’intérieur du village).

Les soins dentaires sont pris en charge à hauteur de 25 %.

Les repas au Centre scolaire et à la crèche sont facturés à un prix favorable.

4. Au niveau financier

Nous avons réduit la dette bancaire de 1 million, augmenté la marge d’autofinancement de 3.4 à 5.4 millions. Nous avons négocié des taux d’intérêts sur 15 ans à moins de 2 %.

5. Au niveau énergétique

En résiliant le contrat avec Alpiq, qui a reçu parallèlement le contrat d’approvisionnement du district de Sierre, nous aurons gagné plus de 15 millions d’ici 2016.

Les études de mini-hydrauliques sont quasi terminées avec les jaugeages connus. Plusieurs projets sur rivière et sur l’eau potable seront mis à l’enquête, le premier Chandolin, Fang, en septembre.

Un règlement sera présenté en décembre en vue d’encourager les mesures d’isolation : le solaire, la géothermie, le bois…

6. Au niveau sécurité

Nous avons investi en priorité dans les digues de protection contre les avalanches, les laves torrentielles, les débordements de ruisseaux ou les chutes de pierres.

Le corps des sapeurs-pompiers a été restructuré et renforcé.

Un concept d’intervention en cas de catastrophe a été mis en place.

La carte de dangers n’a suscité qu’une seule opposition lors de sa mise à l’enquête.

LE SURVOL DE LA LEGISLATURE (SUITE)

  

7. Au niveau agricole

Nous avons adopté un concept de planification agricole et de développement rural. Nous allouons un soutien marqué à ce secteur au niveau du prix du lait (15 cts/litre, par UGB Fr. 100.-), pour le nivellement des terres, pour compenser des réductions de subventions, pour les alpages, les accès, l’irrigation, etc…

8. En matière d’investissements

Nous avons respecté les engagements des anciennes communes en fonction de l’urgence, des priorités, du rapport coût/efficacité.

Sont en cours de réalisation ou achevés, la piscine de Zinal, l’école de Grimentz, la rénovation du Centre scolaire, la place de St-Luc, la patinoire de Vissoie, le bisse de Grimentz-St-Jean, l’espace loisirs et détente de l’ilot Bosquet, le musée de la faune à Chandolin, les vestiaires du FC, le téléphérique Grimentz-Zinal, le bisse des Sarrasins, l’Arche de St-Jean, l’accès au site de Beauregard, la Tour d’Anniviers, des sentiers pédestres, etc…

9. Au niveau des perspectives

Sont prévus notamment le centre multifonctionnel pour la voirie, Siesa, le Canton, Gougra…. L’agrandissement du Centre scolaire (UAPE, Crèche) avec un chauffage à bois à distance, la réalisation de l’espace détente et loisirs à Grimentz, la déchetterie de St-Luc, l’adoption du plan d’aménagement du territoire, l’Arche de St-Jean, l’étude du Centre médical, une maison d’accueil pour les aînés, la continuation du réseau pédestre et des bisses, la création de lits commerciaux en partenariats…

En d’autres termes, le nouveau Conseil municipal devra faire des choix dans les investissements, même si la situation financière est très bonne avec une fortune de plus de Fr. 3000.- par habitant. En effet, des décisions fédérales pourraient nous amener à gérer pour la première fois la décroissance. Mais le temps n’est pas aux lamentations, mais dans la foi en notre avenir qui sera celui que nous ferons. Et cela commence par l’accueil de ceux qui ont le droit de voter différemment et qui sont nos hôtes et nos clients.

Avec mon cordial message.

Simon Epiney, Président

LE SURVOL DE LA LEGISLATURE (SUITE ET FIN)

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La Commune s’est investie dans le tourisme de manière prépondérante en reprenant l’entretien du réseau pédestre, l’exploitation des équipements sportifs et des places de jeux, et en participant au financement des remontées mécaniques à travers les crédits bancaires, les cautionnements ou la souscription du capital-actions.

Dans ce contexte, il a fallu désenchevêtrer les tâches entre la Commune, les Bourgeoisies, les paroisses, les remontées mécaniques, les Consortages, les Sociétés de développement et de village ou les privés.

Anniviers Liberté devrait relancer le tourisme d’été grâce aux prestations gratuites octroyées, en particulier, aux contributeurs de taxes de séjour (bus gratuit et remontées mécaniques gratuites l’été).

3. Au niveau de la politique sociale

Nous allouons une aide à la famille (Fr. 500.- par enfant), un abonnement de ski gratuit, une aide au logement (intérêt 1er rang pendant 5 ans sur 100'000.- voire 200'000.- à l’intérieur du village).

Les soins dentaires sont pris en charge à hauteur de 25 %.

Les repas au Centre scolaire et à la crèche sont facturés à un prix favorable.

4. Au niveau financier

Nous avons réduit la dette bancaire de 1 million, augmenté la marge d’autofinancement de 3.4 à 5.4 millions. Nous avons négocié des taux d’intérêts sur 15 ans à moins de 2 %.

5. Au niveau énergétique

En résiliant le contrat avec Alpiq, qui a reçu parallèlement le contrat d’approvisionnement du district de Sierre, nous aurons gagné plus de 15 millions d’ici 2016.

Les études de mini-hydrauliques sont quasi terminées avec les jaugeages connus. Plusieurs projets sur rivière et sur l’eau potable seront mis à l’enquête, le premier Chandolin, Fang, en septembre.

Un règlement sera présenté en décembre en vue d’encourager les mesures d’isolation : le solaire, la géothermie, le bois…

6. Au niveau sécurité

Nous avons investi en priorité dans les digues de protection contre les avalanches, les laves torrentielles, les débordements de ruisseaux ou les chutes de pierres.

Le corps des sapeurs-pompiers a été restructuré et renforcé.

Un concept d’intervention en cas de catastrophe a été mis en place.

La carte de dangers n’a suscité qu’une seule opposition lors de sa mise à l’enquête.

LE SURVOL DE LA LEGISLATURE (SUITE)

  

7. Au niveau agricole

Nous avons adopté un concept de planification agricole et de développement rural. Nous allouons un soutien marqué à ce secteur au niveau du prix du lait (15 cts/litre, par UGB Fr. 100.-), pour le nivellement des terres, pour compenser des réductions de subventions, pour les alpages, les accès, l’irrigation, etc…

8. En matière d’investissements

Nous avons respecté les engagements des anciennes communes en fonction de l’urgence, des priorités, du rapport coût/efficacité.

Sont en cours de réalisation ou achevés, la piscine de Zinal, l’école de Grimentz, la rénovation du Centre scolaire, la place de St-Luc, la patinoire de Vissoie, le bisse de Grimentz-St-Jean, l’espace loisirs et détente de l’ilot Bosquet, le musée de la faune à Chandolin, les vestiaires du FC, le téléphérique Grimentz-Zinal, le bisse des Sarrasins, l’Arche de St-Jean, l’accès au site de Beauregard, la Tour d’Anniviers, des sentiers pédestres, etc…

9. Au niveau des perspectives

Sont prévus notamment le centre multifonctionnel pour la voirie, Siesa, le Canton, Gougra…. L’agrandissement du Centre scolaire (UAPE, Crèche) avec un chauffage à bois à distance, la réalisation de l’espace détente et loisirs à Grimentz, la déchetterie de St-Luc, l’adoption du plan d’aménagement du territoire, l’Arche de St-Jean, l’étude du Centre médical, une maison d’accueil pour les aînés, la continuation du réseau pédestre et des bisses, la création de lits commerciaux en partenariats…

En d’autres termes, le nouveau Conseil municipal devra faire des choix dans les investissements, même si la situation financière est très bonne avec une fortune de plus de Fr. 3000.- par habitant. En effet, des décisions fédérales pourraient nous amener à gérer pour la première fois la décroissance. Mais le temps n’est pas aux lamentations, mais dans la foi en notre avenir qui sera celui que nous ferons. Et cela commence par l’accueil de ceux qui ont le droit de voter différemment et qui sont nos hôtes et nos clients.

Avec mon cordial message.

Simon Epiney, Président

LE SURVOL DE LA LEGISLATURE (SUITE ET FIN)

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DEMANDE PONCTUELLE D’AUTORISATION D’EXPLOITER

SUBVENTIONNEMENT DES TRAITEMENTS DENTAIRES SCOLAIRES DES LE 01.01.2012

Nous avons constaté à plusieurs reprises, que lors de manifestations, certaines sociétés oublient de faire une demande ponctuelle d’autorisation d’exploiter pour la tenue d’un bar ou d’une cantine, auprès de la Commune.

Or, l’offre occasionnelle de mets et de boissons est soumise à autorisation.

Dès lors, nous profitons de vous rappeler la marche à suivre :

Remplir et signer le formulaire de demande d’autorisation, que vous retrouvez sur notre site Internet www.anniviers.org (rubrique « Formulaires », puis « Buvette/cantine » : « demande ponctuelle d’autorisation d’exploiter ») ou à réclamer auprès de notre administration (027/476.15.00).

S’acquitter de Fr. 50.00.

Garder l’autorisation durant la soirée en cas de contrôle de police.

De plus, nous vous rendons attentifs à l’état d’ivresse constaté sur des mineurs, lors de ces fêtes.

Le Conseil municipal conscient et soucieux de la propagation de ce phénomène, souhaite que les sociétés ou personnes organisatrices, soient vigilants à ne pas vendre d’alcool aux mineurs.

Une affiche sur le « rappel des dispositions légales en la matière », est d’ailleurs remise par l’administration communale lors de la délivrance de l’autorisation ponctuelle d’exploiter.

Aucun changement n’intervient concernant : > le montant des subventions versées > les limites de subventionnement > le droit aux subventions

En 2012, comme auparavant, les parents recevront les mêmes subventions, aux mêmes conditions.

Seul le financement du subventionnement est concerné par la modification pour l’instant et ce jusqu’au 31.12.2012 (« les traitements dentaires scolaires sont subventionnés exclusivement par les Communes dès le 01.01.2012, tout en maintenant toutes les conditions existantes pour le

L’ordonnance sur la promotion de la santé et la prévention des maladies et des accidents du 4 mars 2009 a été modifiée dans ce sens le 21 décembre 2011.

Les factures adressées par l’Association aux parents, dès le 1er janvier 2012, comportent un nouveau libellé pour le calcul des subventions (sous le libellé « Franchise »), à savoir :

> Subvention selon RPT

> Subvention communale

Association Valaisanne pour la prophylaxie et les soins dentaires à la jeunesse

Anniv’ info Juillet 2012 Numéro 09

LEGISLATURE 2009-2012

LE SURVOL DE LA LEGISLATURE

Dresser un bilan de législature relève de la gageure.

Un tel exercice peut, en effet, soit paraître prétentieux ou soit être considéré à l’aune de la subjectivité.

S’agissant d’une nouvelle commune, nous savons pouvoir compter sur la compréhension du citoyen.

1. Au niveau du Conseil municipal

Un groupe soudé a permis d’éviter l’émergence de l’esprit de clocher et d’aborder, en toute objectivité et transparence, même les questions qui peuvent fâcher (95 % des quelques 50 procédures ont été réglées). Cette ambiance ne s’est jamais démentie depuis la répartition des dicastères, la désignation des cadres, la conclusion des divers contrats d’assurances, la composition des commissions, l’acquisition de matériel, l’harmonisation des taxes, des émoluments, le salaire du personnel, la priorisation des travaux, l’établissement des budgets, l’adoption des règlements communaux (sur l’aide à la famille, l’aide au logement, le règlement de police, les taxes sur l’eau, l’égout et les ordures, la promotion touristique, les taxes de séjour, etc…), l’adjudication des travaux pour plus de 20 millions au niveau des seuls investissements, les autorisations de bâtir dont le nombre dépasse 700, les achats, ventes et locations de terrains, etc…

2. Au niveau touristique

Nous avons élaboré un nouveau concept s’articulant sur les innovations suivantes :

Anniviers Tourisme (AT) a remplacé Sierre-Anniviers-Tourisme, dont la voilure a été réduite avec pour mandat de vendre à l’extérieur les produits confectionnés par AT.

AT est devenue l’entité opérationnelle chargée de gérer le tourisme en Anniviers, d’assurer les liens entre tous ses acteurs, de gérer les offices de tourisme et le personnel, d’assurer le marketing interne, d’harmoniser les prospectus.

Les offices de tourisme doivent se consacrer à l’accueil, l’animation et l’information.

Les Sociétés de développement doivent assurer l’animation locale.

DANS CE NUMÉRO Le survol de la législature 1 2 3 Demande d’autorisation d’exploiter 4 Subventionnement des traitements dentaires 4

Photos © : Sierre Anniviers Tourisme

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Le 29 juin prochain, les enfants de 4 à 6 ans de Grimentz et de Zinal seront comme tous les autres écoliers… en congé d’été !La petite école qui les accueillait pren-dra elle aussi des vacances, après avoir reçu entre ses murs durant 30 années, presque 200 petites têtes blondes et moins blondes…

En 1982, un 26 août bien ensoleillé, c’était la première rentrée. Une salle de classe a été aménagée dans le salon de Mr le Curé, et la première maî-tresse était Mlle Ariane Duc. Il y avait 8 élèves…3 de 2ème enfantine « les grands » et 5 de 1ère enfantine, « les petits ». En 1986, des travaux furent entrepris au rez-de-chaussée de la Cure et à la fin de l’été, 15 élèves ont pu colorier leur premier dessin, bien assis sur leur nouvelle petite chaise en bois.

7 enseignantes ont initié tous ces bambins à la Grande Ecole…Ariane Bagnoud-Duc, Christine Coquoz-Zuf-ferey, Adrienne Rey-Crettaz, Nicole Zuber-Zufferey, Florence Glassier, Flo-rence Constantin et Virginie Salamin Massy.

En 2012, la petite école du village fer-mera ses portes pour quelques temps sûrement… et comme un clin d’œil au passé, ce seront 8 élèves… 3 de 2ème enfantine « les grands » et 5 de 1ère enfantine… « les petits », qui tourneront la clé et s’en iront à Vissoie pour… étu-dier.

Et un jour, ne sait-on jamais, ennuyée de tout ce silence, la petite école ouvrira à nouveau ses portes et les rires des enfants résonneront encore pour de longues années.

Ma petite école…Mon école est pleine d’images,Pleine de fleurs et de bricos.Mon école est pleine de motsQue l’on voit s’échapper des pages.Pleine d’avions, de paysages,De trains qui glissent au loinOù nous attendent les visagesDes amis qu’on connaît bien.Mon école est pleine de lettres,Pleine de chiffres qui s’en vontQui grimpent du plancher au plafondEt qui s’envolent par les fenêtres.Mon école est pleine de problèmesGentils ou coquins quelque foisDe chansons, de poèmesDont on aime la jolie voix.Pleine de rêves et de penséesPleine de souvenirs et de secretsPleine d’amour et d’amitiéUne petite école qu’on n’oubliera jamais !!!

D’après le Poème de Pierre Gamarra (1919-2009)

Petit poème récité par les enfants lors de la dernière cérémonie des diplômes de l’école enfantine, le 22 juin…

Virginie Salamin-Massy

le Petite éCole de GrimeNtz…

Le 26 août 1982… Olivier Salamin, Thierry Rouvinez, Vincent Massy, Jérôme Salamin, Thierry Salamin, Vinciane Rion, Virginie Salamin et Yann Jacot.

Le 29 juin 2012…Yanis Rion, Lola Waltregny, Johann Lebet, Nalame Monard, Ignatius McTighe, Noélie Massy, Timothé Vouillamoz et Ilan Ménard.

Le saviez-vous ?

• Entre 1831 et 1947, la salle de classe actuelle servait d’école aux petits gri-mentzards…• Elle fut ensuite déplacée au Chalet Ecole près de la salle polyvalente et accueillit des élèves de tous les degrés entre 1947 et 1972.• Cette année-là, le Centre Scolaire d’Anniviers fut construit … et tous les enfants de la Vallée s’y rendirent.•10 ans plus tard, en 1982, l’école enfantine de Grimentz fut créée afin d’éviter aux tout petits de trop longs trajets.

Ah ! Toute une histoire, cette école !!!

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itiNéraire SaNté PaS à PaS…Comment est née l’idée d’itinéraire Santé ?Itinéraire Santé est né d’une alliance entre le chemin et la santé.Depuis toujours, j’aime les chemins, surtout ceux dont on ne sait pas où ils mènent.En 1966, alors âgée de 18 ans, j’ai entrepris, à Grenoble, des études de géographie.Passionnée par les reliefs et les cartes, j’aimais arpenter le monde et plus spé-cialement celui des montagnes.

Et puis, coup de tête, j’ai bifurqué vers les études de médecine.Certainement pas génétiquement pro-grammée pour la médecine conven-tionnelle, là non plus je n’ai pas réussi à suivre les sentiers battus.

L’idée d’Itinéraire Santé remonte pro-bablement au jour où Mme Dubois-Dutoit* est venue frapper à la porte du cabinet médical de Vissoie que j’ai ouvert en 1976 avec Urs Wiget.C’était il y a plus de 30 ans.Dans l’espace discret de la consulta-tion médicale, nous discutions âpre-ment de l’opportunité de prescrire un coupe-faim, pour son problème récur-rent de surpoids, sourdes toutes 2 aux arguments de l’une et de l’autre.Comme je lui brossais le sombre tableau des effets secondaires de ces miraculeuses pilules, elle m’interpellait sur l’impuissance de la médecine à la débarrasser de sa surcharge pondérale.Eh oui, il faut l’avouer, la médecine ne peut pas TOUT. Si elle s’avère une res-source précieuse pour les cas aigus, un bon nombre de problèmes de santé au long cours requiert le secours de res-sources extérieures au monde médical.

C’est ainsi que je suis sortie du cabinet médical convaincue que nous pou-vions, Mme Dubois-Dutoit* et moi, élargir la discussion en déambulant sur les chemins de montagne qui com-mencent au seuil de nos maisons.Marcher sur les sentiers faisait du bien au corps et à l’esprit, en plus de

ne coûter qu’un effort physique, tout compte fait plaisant. Sensible au fait que la nature nous offrait un espace de liberté digne de figurer parmi ces ressources hors champ médical, Madame Dubois-Dutoit* prit conscience de sa capacité à influencer les écarts capricieux de son poids, et au-delà, la qualité de sa vie.

Longtemps principal moyen de dépla-cement, la marche était tombée en disgrâce à l’arrivée des progrès tech-nologiques. La sédentarité qui suivit, devint elle-même un facteur de risque pour la santé.

Quand je commençai à repenser sérieusement le plaisir de marcher comme moyen d’agir sur la santé, il était encore trop tôt pour qu’il soit reconnu comme une activité de santé valable.Au début des années 90, on était seu-lement aux balbutiements d’un nou-veau concept de santé.

l’arrivée du concept de promotion de la santéEn 1986 à Ottawa, la première confé-rence internationale de la promotion de la santé venait d’adopter une charte dans laquelle elle rappelait les condi-tions indispensables à la santé et fixait le but de la promotion de la santé : « Donner aux individus davantage de maîtrise de leur propre santé et davan-tage de moyens de l’améliorer ». Elle prônait une réorientation des ser-vices de santé : « Par-delà son man-dat qui consiste à offrir des services

cliniques et curatifs, le secteur de la santé doit s’orienter de plus en plus dans le sens de la promotion de la santé ».

En 1993, ce nouveau concept était déjà entendu par le centre scolaire d’Anniviers, toujours à l’avant-garde, mais apparemment pas par le service cantonal valaisan de la santé. En mai de cette année-là, les élèves du CO d’Anniviers organisèrent une « journée santé » si conviviale que des années plus tard un élève devenu adulte me la rappelait comme la « fête de la jeunesse ». Moi-même n’ai-je pas confié imprudemment sur canal 9 « Le thème de la santé est un prétexte. C’est surtout la façon dont chaque jeune a pu jouer un rôle, se sentir exis-ter et reconnu par rapport au reste de la classe, à ses parents, au Val d’Anni-viers, qui est important pour sa santé ». Cette conception de la santé et l’ini-tiative entièrement bénévole qui la soutenait ne figurait pas au cahier des charges du médecin scolaire. L’événe-ment n’eut-il pas l’heur de plaire au service cantonal valaisan de la santé? A la rentrée 1993-1994, je ne fus pas reconduite à cette fonction…

Le décalage entre ma philosophie de santé et ce qui est attendu classique-ment d’un médecin me prenait beau-coup d’énergie.

« En 1996, je quitte, non sans tiraille-ments, ma pratique de médecin géné-raliste ».

l’école des accompagnateurs en montagne de St-jean, anniviersCette même année 1996, avec la créa-tion de la formation des accompa-gnateurs en montagne de St-Jean, je fais de la marche accompagnée sur les sentiers, mon activité de prédilection. Pourquoi pas une formation orientée tourisme pour ouvrir discrètement des portes à la promotion de la santé ?Une actualité récente pourrait inciter à inverser les rôles…

Florentin 2006

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Pourquoi pas des formations orientées promotion de la santé pour faire vivre le tourisme ?15 ans après l’ouverture de l’école, Romaine Lehmann, jeune accompa-gnatrice en montagne de St-Jean, a choisi « la montagne guérison » comme thème de mémoire, sous la direction de Bernard Crettaz. En novembre 2011, elle déclarait à Christian Dayer du Nouvelliste « L’action de l’école de St-Jean ne se résume pas à un rôle tou-ristique, mais est liée à la promotion de la santé ».

les étapes de la promotion de la san-té en anniviers« Promotion de la santé », ce terme, longtemps incompris, est-il en train d’entrer dans le langage courant ?Notre président, Simon Epiney, a sou-ligné son importance lors de la remise des distinctions culturelles et sportives le 3 mai dernier à Zinal.Anniviers, commune en santé, a déjà fait un joli bout de chemin pour conquérir les étoiles de la promotion de la santé, dont la première en juin 2011.

La promotion de la santé est un pro-cessus en pleine maturation.

En mars 2010, à Sion Expo, Itinéraire Santé a profité de l’espace offert à la commune d’Anniviers pour sou-mettre à la réflexion de tous le vaste inventaire en ressources de santé des régions alpines.

En septembre 2010 à Nottwil, la conférence suisse de santé publique consacrée à la problématique « santé et responsabilité sociale » insistait sur le rôle important des politiques en se référant principalement aux agglomé-rations urbaines. Itinéraire Santé a saisi l’opportunité pour relever la richesse en ressources de santé des communes de montagne et plus précisément le rôle qui pour-rait être joué par une commune telle qu’Anniviers. « Comment mettre en valeur et rendre accessibles au plus grand nombre les ressources socio-écologiques d’Anni-

viers reconnues comme déterminants de la santé? » est la question qu’a posée Itinéraire Santé à la conférence, en pariant sur les caractéristiques ori-ginales d’Anniviers :« Un esprit d’innovation communau-taire lié à• Son relief montagneux• Sa culture nomade et la diversité de ses voies d’accès • Ses capacités d’adaptation et ses compétences sociales »

L’individu n’est pas seul responsable de sa santé, mais aussi son environne-ment familial, économique, architec-tural, naturel, socioculturel.

En 2012, mettre en valeur et faire fructifier les ressources de santé devient « tendance ». La commune d’Anniviers possède des ressources de santé considérables et elle peut se profiler avantageusement pour faire reconnaître ce qu’elle a fait et compte faire pour encore améliorer le milieu de vie de ses citoyens et de ses hôtes.

Les 21 et 22 septembre à Meyrin, Itinéraire Santé est invité à présen-ter ses expériences consacrées aux démarches de santé communautaire, lors des 7èmes rencontres de l’institut Renaudot. Le titre de la rencontre: Nos lieux de vie, des espaces de santé ?

ou quand les démarches communau-taires s’invitent dans la construction des territoires.

Itinéraire Santé est bien décidé à y exposer les expériences vécues en Anniviers qui lui ont permis d’évoluer, avec le soutien des collectivités, de la promotion de la santé vers la santé communautaire.

introduction à la santé communau-taire en anniviers1. En 2008, Mme Jaquier Delaloye, directrice à la HES de Sion, domaine santé et social, attestait des com-pétences sociales de la population d’Anniviers, au terme de la Formation Itinéraires Santé soutenue par Promo-tion Santé Suisse, tout en félicitant la population féminine, majoritairement représentée :« Les femmes qui recouvrent un rôle clé dans la communauté sont l’interface entre la famille et la société, et qu’on le veuille ou non, porteuses de cette responsabilité ».

Depuis 2009, les actions d’Itinéraire Santé sont en grande partie soutenues par la Fondation Sana, en partenariat avec les communes, les écoles, des associations, des privés.

2. En 2009, le premier forum de Tignousa a mis en lumière les capaci-tés des personnes dites handicapées, plutôt que leurs incapacités3. En 2010, le forum de Vercorin a sou-ligné les passerelles à construire entre personnes valides et personnes dites vulnérables4. En 2011, les ateliers « Rêve de mobi-lité » ont cherché à sensibiliser la popu-lation aux obstacles rencontrés par les personnes dites « à mobilité réduite ».« Tous en route vers une joyeuse conni-vence », c’est sous ce titre que France Massy a rédigé un article de 2 pages consacrées au 3ème atelier qui s’est déroulé en juin 2011 en Anniviers.On peut y découvrir « Après la balade, la partie de rafroball qui a permis aux valides de mesurer leurs limites sur deux roues ».

Poster Nottwil septembre 2010 Mali

” Qui désire prendre la responsabilité sociale de la santé? “Une question de la conférence suisse de santé publique 2010

Extrait du guide d’introduction à l’évaluation d’impact sur la santé en Suisse GEIS (p.10 tableau 1)

Les déterminants de la santé en 2010 selon :

Les données de la recherche

La perception de la population suisse

Estimation par Itinéraire Santé de la place, en Anniviers, des ressources déterminant la santé d’après le GEIS

1 2 3

¢ 10 à 15% ¢ 20 à 25% ¢ 45 à 50%¢ autre 20%

¢ 60 à 65% ¢ 20% ¢ 10%¢ autre 10%

¢ 10 à 15% ¢ 65 à 70% ¢ autre 20%

¢ Services du système de santé suisse ¢ Environnement ¢ Conditions socio-économiques ¢ Autre¢ Ressources socio-écologiques estimées en Anniviers

CMS de la région sierroise, UNIPOP, FDDM, HES, CM

Itinéraire santé

En pariant sur les caractéristiques originales d’Anniviers :Un esprit d’innovation communautaire lié à • Son relief montagneux • Sa culture nomade et la diversité de ses voies d’accès • Ses capacités d’adaptation et ses compétences sociales

Pour créer en communauté alpine:

Un espace itinérant d’écoute, d’accompagnement et de partage de compétences de santé, entre plaine et montagne

” Mais comment mettre en valeur et rendre accessibles au plus grand nombre, les ressour-ces socio-écologiques d’Anniviers qui déterminent la santé? “

Anniviers 2010, commune alpine consciente de la richesse de ses ressources ET compétences de santéUne réponse plausible

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S’investir dans la santé communau-taire implique la volonté et la mobi-lisation de tous les partenaires de la

communauté et souvent on se retrouve bien seul avec ses utopies.Mais Itinéraire Santé, c’est aussi

prendre du temps pour l’accompa-gnement individuel de personnes aux questionnements problématiques.Marcher sur le chemin redevient alors un moment privilégié de confidentia-lité et s’il peut amener quelqu’apaise-ment aux personnes que j’accompagne, c’est souvent aussi la réciproque qui est vraie.Entendre et être écouté est un acte de confiance mutuelle qui renforce l’estime de soi.« On n’est pas écouté », « On n’est pas entendu » entend-on bien souvent.Comment se faire entendre ? Avez-vous une idée ?Y réfléchir pour un prochain forum ? Pourquoi pas en automne, après la fébrilité de l’été? N’hésitez pas à me faire part de vos suggestions.

Itinéraire SantéMadeleine Wiget Daly

Mai 2012

*nom fictif

Rafroball centre scolaire de Vissoie 13 juin 2011, Mali

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Dans le cadre du Festival Astronomique de l’OFXB et de la Fête de l’Eté 2012 de St-Luc.

le Cosmos est dans le préPièce de théâtre astrocomique en création

de Georges MEYNET et Javier GARCIA NOMBELA

mise en scène de Cédric JOSSENjouée par les Compagnons de la Navizence.

Dans le cadre du Festival Astronomique de l’OFXB et de la Fête de l’Eté 2012 de St-Luc

le Planet Cabaret ShowSpectacle musical planétaire et planantConçu, écrit et réalisé par Robert Jaffray

Interprété par de nombreux musiciens, chanteurs et comédiens

vendredi 3 août à 21hsamedi 4 août à 21hdimanche 5 août à 21h

salle polyvalente de St-Luc

Billets sur réservationà l’Office du Tourisme de St-Luc au 027 476 17 10

Au programmeJericho, Fly me to the Moon, Le Soleil et la Lune, Au Clair de la Lune,Blue Moon, La Lune est Morte, A Stairway to Paradise, Rock around the Sun, Dans l’Espace, Summertime, Dis-moi Vénus, Vénus Callipyge, Jupiter & Junon, Saturne, La Mer, Il est Mort le Soleil, Over the Rainbow, Surprise !, What a Wonderful World

Pour en savoir plus : www.ofxb.ch

le CoSmoS eSt daNS le Pré

le PlaNet CaBaret ShoW

Une météorite est tombée au pied du Touno...

samedi 28 juillet à 20h30dimanche 29 juillet à 20h30vendredi 3 août à 18h00

sous tente près de l’Hôtel du Cervin à St-Luc

Billets sur réservationà l’Office du Tourisme de St-Luc au 027 476 17 10Possibilité de combiner buffet et spectacle les 28 et 29 juillet

IntrigueTout est calme en ce début d’été au gîte du Touno... trop calme ! Adélaïde, Anniviarde enjouée et vive, la pro-priétaire du gîte, reçoit sa première et seule cliente de la saison. Son mari, Melrose, ancien trader de Londres reconverti dans le coaching de vaches pour combats de reine, bichonne sa favorite, Catherine, qu’il rêve de voir sur le podium du concours cantonal. Clovis, leur fils, n’en a que pour les poètes et la littérature. Sa passion a du mal à se frayer un chemin entre l’accueil des touristes et le soin des bovins.

Mais voilà que la quiétude du lieu va être bouleversée par une irruption impromptue du Cosmos ! Les frag-ments d’une grosse météorite, brisée lors de son entrée dans l’atmosphère de la Terre, créent deux énormes cra-tères dans les alpages du Touno ! Un des cratères se trouve sur la propriété d’Edmond, le président du village, per-sonnage haut en couleur et au verbe truculent. L’autre cratère orne main-tenant l’alpage de Madame La Caille, PDG des TVA, Téleskis du Val d’Anni-viers, candidate aux prochaines élec-tions communales contre Edmond. Elle non plus n’a pas sa langue dans sa poche.Un combat des chefs s’amorce avec pour enjeu ce cadeau du ciel ! Cela va déchaîner les passions, réveiller les colères, et enflammer les imaginations. Mais voilà que la météorite cache une nouvelle surprise…Vous voulez en savoir plus? Alors réservez dès maintenant vos places pour venir assister au dénouement de l’intrigue.

Pour en savoir plus : www.ofxb.ch

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N’est-ce pas faire preuve d’une ori-ginalité toute particulière, pour un Ski-Club, que de fêter son anniver-saire en plein été ?C’est précisément ce que va faire le Ski-Club L’Avenir de Mission, le 21 juillet prochain. Ce jour-là, comme chaque année, le village de Mission fêtera Sainte Marie-Madeleine, sa patronne, suivant un programme devenu classique au fil des ans : messe à 10h, suivie de l’apéritif animé par les Fifres et Tambours et du repas en commun.C’est dans l’après-midi que l’habituelle « Madeleine » se transformera en une journée, puis une soirée, d’exception : d’entente avec la Société du Village, le Ski-Club célébrera alors ses 75 ans d’existence.

Brève présentation du Ski-ClubC’est en 1937 que quelques jeunes du village décident, à l’image de ce qui se faisait dans de nombreuses localités de notre pays, de créer une société de skieurs. Ils poursuivent les objectifs suivants : développer la résis-tance physique de la jeunesse par un mode de déplacement particulièrement adapté à un village de montagne, tout en encourageant la pratique du sport.La nouvelle société, baptisée Ski-Club L’Avenir, organisera aussi des colonnes de secours durant les rigoureux hivers anniviards. Les statuts d’origine indiquent que peuvent être membres actifs, outre les membres fondateurs, tous les jeunes hommes ayant atteint l’âge de 15 ans. Chaque membre actif qui ne possède plus les aptitudes nécessaires à la pra-tique du ski devient membre honoraire

et est exonéré des cotisations statu-taires. Dès le début des années 60, les femmes et les enfants du village prennent une part assidue aux activités du club. De nouveaux statuts ont été proposés et acceptés lors de l’Assemblée géné-rale de février 2012.La société compte aujourd’hui plus de 120 membres actifs. Le secours en montagne a été abandonné depuis longtemps et les activités consistent essentiellement en des sorties à ski, des randonnées et un concours villa-geois. Une année sur deux, les membres du ski-club se retrouvent à Mission, au lieu-dit « les Tsamplans », pour partici-per à un concours villageois. Le matin, par patrouilles de trois, une soixan-taine de concurrents se mesurent à l’épreuve du triathlon : course à pied, ski de fond et tir à la carabine. L’après-midi tout le monde se rassemble sur les hauts de Mission pour disputer le célèbre « Critérium du Val d’Uccle ». L’engagement et la détermination des descendeurs sont inversement propor-tionnels aux enjeux de la course. Mais quelle joie, pour petits et grands, d’être le héros de sa catégorie ! En fin de journée, l’Assemblée générale se tient au restaurant Cholaïc, suivie de la distribution des prix, du tradi-tionnel repas et de la soirée récréative.L’année sans concours villageois est marquée par une sortie à ski dans une station hors du val d’Anniviers et une randonnée automnale.Les statuts de 1937 précisent que la société ne peut être dissoute tant que l’effectif sera de 5 membres au moins. Le seuil fatidique n’est pas près d’être atteint et le Ski-Club L’Avenir porte bien son nom, puisqu’à 75 ans il est plus vivant que jamais et qu’il parti-cipe activement à faire de Mission un village où il fait bon vivre.

Les festivitésDurant l’hiver, de nombreux documents (photos, diapositives, films) plus ou moins anciens, ont été rassemblés, puis

a miSSioN, l’aveNir reNd hommaGe à SoN PaSSé

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Programme du samedi 21 juillet 2012

10h00 messe de la patronale à la Chapelle de Mission11h30 apéritif sous le couvert, sous la conduite des Fifres et Tambours12h30 repas sous le couvert15h00 présentation de l’exposition et projection de films / diapositives à la salle d’école16h00 arrivée des Corback’s et ouverture du 75e anniversaire du Ski-Club 18h00 ouverture des caves (valaisanne, portugaise et vaudoise), de la partchère (bar de la SDJA) et du bar brésilien, pizzas au four banal, animations musicales dans les caves par Louis de Grâce et un duo d’accordéons21h00 bal avec le duo Ambiance sous le couvert

numérisés. Une sympathique rétros-pective les présentera aux visiteurs dans l’ancienne école. Des skieurs en bois, créés pour l’occa-sion par la Corem, émailleront le vil-lage, évoquant le jubilaire du jour.A 16h les Corback’s lanceront la mani-festation du 75ème anniversaire lors d’un défilé entraînant. 3 caves, représentant la diversité des habitants de Mission, seront ouvertes : une proposant des bières, vins et autres spécialités portugaises, une autre permettant d’écouter un petit air d’accordéon un verre de « Montreux » à la main, la 3ème servant des vins bien de chez nous. Un bar brésilien et un bar pour jeunes, installé par la SDJA à la partchère (ancien parc à chèvre) du village, complèteront l’offre.Le four banal, reprenant du service, actualisera sa production en cuisant de délicieuses pizzas.

La neige apparaîtra-t-elle en invi-tée surprise ? Nul ne l’espère. Nul ne l’attend. Pas besoin de manteau blanc pour fêter dignement un ski-club qui n’a guère d’ambition sportive, mais qui porte haut les couleurs de l’ami-tié, de la rencontre et de la solida-rité. Un sport à pratiquer quelle que soit la saison. Et ce n’est pas le dyna-mique comité du club qui vous dira le contraire…

Janine Barmaz et Myriam Viaccoz

© Ja

nine

Bar

maz

3961 St-LucTél. 027 475 13 48

[email protected]

Famille Simon Epiney3961 Grimentz

Bât. Poste - Tél. 027 475 12 42Bât. Lona - Tél. 027 475 15 68

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reCette de vie

Depuis l’essor du tourisme, au fil du temps, un grand nombre de per-sonnes en provenance de différents pays vivent au Val d’Anniviers. Zinal, par exemple, qui comptait 6 habi-tants à l’année en 1960 et 110 en 1970, s’est métamorphosé de vil-lage-mayen, habité de manière périodique par des personnes origi-naires d’Anniviers, en village-station, habité toute l’année par des per-sonnes de divers horizons. Comment se réalise cette conjugaison d’ici et d’ailleurs ? Quels sont les ingrédients de la recette de chacun ? Je vous invite à découvrir la recette d’Ilija Zoljic.

Depuis le 5 décembre 1981, Ilija vit à Zinal en travaillant l’hiver à Sorebois et l’été pour une entreprise de construc-tion. Né en 1956 à Zolje (commune de Kalesija) en Bosnie-Herzégovine, il a quitté son village tout de suite après s’être marié, parce qu’il ne lui offrait aucune possibilité de travail. Son choix s’est porté tout naturellement sur Zinal, car sa femme Smilyka et ses beaux-parents avaient travaillé au Fla-tôtel quelques années auparavant. Depuis son arrivée à Zinal, beaucoup de choses ont changé. Le projet initial de retour au pays a été balayé par la

guerre des Balkans, mais aussi par sa nouvelle vie.

est-ce que tu pensais rentrer rapide-ment dans ton pays ?Au début, je pensais rester en Suisse deux ou trois ans, gagner un peu d’ar-gent pour commencer à me construire une maison, m’acheter une voiture et rentrer travailler en Bosnie. Puis, beau-coup de problèmes politiques sont nés et la situation est devenue de plus en plus tendue. Avec l’éclatement de la guerre, j’ai été obligé de rester ici. En 1992, des membres de ma famille, mon frère, mon beau-frère et plusieurs de mes cousins ont été tués. En tout, vingt personnes de mon village ont péri, trois cents maisons ont été brû-lées et le village a été complètement détruit. J’ai perdu ma maison et, avec elle, les épargnes de quinze ans de tra-vail. En Bosnie, avant la guerre, vivaient ensemble sans problèmes des per-sonnes de trois religions différentes : musulmans, orthodoxes et catholiques. Puis, des conflits ont éclaté, mais en réalité rien n’a changé. Dans ma com-mune, il y a à nouveau des habitants de religions différentes comme avant la guerre. Pour moi, nous sommes tous pareils. Peut-être qu’un jour, quand je serai très âgé, je voudrai à nouveau vivre dans mon pays. Je ne sais pas, parce que mes filles vivent ici. L’ainée, Jelena, est à Granges avec son mari et ses enfants, tandis que Nevena vit à Vétroz.

est-ce que tu aimes aller en Bosnie ?Désormais, mon village n’existe plus. Ma famille, comme tous les habitants de mon village, a été obligée de se déplacer à 40 km. Lorsque je vais les voir, je suis un peu comme un étranger, je ne connais pas bien les gens.Je vais toujours chez moi une fois par année, en septembre, pour trois semaines. Je suis content de voir ma famille et puis de revenir ici, à cause de mes filles. Mes frères et sœurs ne

sont jamais venus en Suisse, car c’est trop difficile d’obtenir un visa. Moi, j’ai le passeport suisse depuis 2010.

est-ce que ton pays te manque ?Ce qui me manque c’est surtout la fête. Chez moi, il y a beaucoup de fêtes de familles dans tous les vil-lages, au moins une fois par semaine. On mange, on boit, on danse et il y a beaucoup de monde. Ma famille aussi me manque. J’ai des amis ici, mais moins qu’en Bosnie.

que penses-tu de cette vallée ? A mon arrivée, je n’ai pas eu de pro-blèmes. J’ai beaucoup aimé les mon-tagnes, si grandes. La Bosnie est beaucoup plus plate. Chez moi, tout le monde vit d’agriculture et d’élevage. Les gens sont des paysans. J’ai travaillé au restaurant de Sorebois pendant 27 ans, mais, depuis 3 ans, je suis au téléski du mini et c’est vraiment super.

quelle langue parlez-vous en fa-mille ?Nous parlons le serbo-croate. Notre fille aînée parle aussi bien le russe et le français. Maintenant, notre petit-fils David nous parle en français et nous corrige. J’ai appris le français en travaillant et n’ai jamais pris de cours, c’est pourquoi je ne parle pas bien. Nous n’avons jamais réussi à fréquen-ter des cours, parce que c’est compli-qué de nous organiser après le travail à cause des horaires et de la fatigue.

Si tu décidais de partir du val d’anni-viers, est-ce que tu aimerais prendre une chose particulière avec toi ?Peut-être une photo de paysage. C’est sûr que je garderai toujours ce paysage dans ma tête.J’aime beaucoup le chocolat avec de la williamine ou du kirsch et aussi le fro-mage à raclette. Nous faisons souvent la raclette.

que gardes-tu de ton pays ici ? Le tableau de St-Georges qui est accroché au salon avec une bougie.

Ilija Zolijic

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Il est le saint protecteur de toute ma famille qui porte le même patronyme Zoljic, de père en fils. Je l’ai pris avec moi, lorsque ma femme et nos filles m’ont rejoint ici. Nous sommes ortho-doxes et, le 6 mai, nous célébrons la fête de St-Georges en famille. Pour l’occasion, nous partageons le pain béni par le pope, que nous allons cher-cher à Sierre. Nous mangeons des spé-cialités et buvons de la Sljivovich, de l’alcool de pruneau. Un vrai régal, à boire en disant : « ziveli » !

quels sont les endroits que tu aimes le plus ?J’aime l’atmosphère de Zinal, c’est pourquoi je suis resté vivre ici. Cet endroit est tranquille, il n’y a pas de

bruit, pas trop de monde. Les gens sont gentils. Je suis ici depuis longtemps, je les connais. Avec ma femme, nous aimons aussi beaucoup aller à Interlaken où elle a travaillé avant notre mariage, à Mon-treux et aussi à Aquaparc.

quels plats aimes-tu offrir ? quelle recette ?Il y a beaucoup de spécialités, comme les « cevapcici », des boulettes de viande et le petit cochon à la broche. Nous commandons les produits pour concocter des plats directement en Bosnie et ils nous sont livrés en mini-bus. Pour la fête de St-Georges, ma femme a préparé la « sarma ».

Recette de la « Sarma » (feuilles de chou farcies) pour 4 personnes

• faire mariner des feuilles de chou dans de l’eau salée pendant une nuit• faire revenir 2 oignons coupés fine-ment• ajouter 400 gr de viande hachée (bœuf et porc), 100 gr de riz cru et une carotte rapée, sel, poivre, paprika et 2 cuillères de saindoux• mélanger, mettre la farce dans les feuilles, les enrouler et disposer les rouleaux dans une casserole avec de l’eau presque à niveau, un peu de sel, quelques feuilles de laurier, un peu d’huile• ajouter un gros morceau de lard fumé au-dessus et couvrir avec une assiette maintenue par un poids• contrôler le niveau de l’eau et laisser cuire à petit feu 1h30• préparer une sauce en mélangeant 2 cuillères de farine et une pincée de paprika dans de l’huile chaude• verser la sauce sur les rouleaux et servir.

Bon appétit ! « Prijatro » !

Adriana Tenda Claude

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Dans la précédente édition du 4 Sai-sons d’Anniviers paraissait une infor-mation communale qui traitait de la qualité de nos eaux avec un tableau des localités, une somme de chiffres et de dates. Ce récapitulatif nous a donné envie d’en savoir un peu plus sur la question et nous a menés à la

rencontre de Dominique Barmaz, chef d’exploitation de la STEP d’Anniviers. Dominique vient d’achever un brevet fédéral (c’est joliment nommé) « de fontainier ». C’est donc lui qui s’occupe de contrôler la qualité de notre réseau et s’assure de son irréprochable entre-tien.

S’il est tenu d’effectuer des prélève-ments officiels réguliers par zone de captage, le distributeur (soit la com-mune) doit aussi publier les informa-tions (loi ODAlOUs) de dureté et de provenance des eaux une fois l’an. Gènes totaux et bactéries (échérichia-colie et entérocoque doivent être nuls) sont dûment contrôlés.

Les prélèvements indiqués dans le tableau d’avril ont donc été effectués en août et septembre dans tous les villages, aux fontaines. La température varie bien sûr selon les saisons, mais le pH peu. De de 7.30 à 8.10, il est plu-tôt neutre à basique (citron ou Coca = 2.5). La dureté °F est aussi une donnée assez stable. Sur la base du tableau indicatif en fond de page, on comprend que l’eau d’Anniviers est douce, voire très douce. Elle est donc dénuée de calcium et de magnésium qui forment le tartre (= eau dure, >30). Elle est au contraire agressive puisqu’elle aura tendance à ronger les tuyaux, ce qui rend l’eau rouge, à les boucher. Douce, donc agressive. C’est clair, non?

La dureté °dH est la même donne tra-duite à l’échelle allemande, sans plus. Quant à la conductivité, elle traite de la minéralisation de l’eau et est utile

aux milieux techniques. L’année pro-chaine, l’accent sera mis sur d’autres mesures. A suivre.

Le constat: notre eau est excellente et pas calcaire du tout. Sa qualité ne nécessite aucun traitement chimique (ex. chlore, uv, ultra-filtration) autre qu’en cas d’anomalie accidentelle sur une zone de captage. Ce qui est rare, mais jamais acquis, même si certains secteurs demandent plus d’attention.Elle ne vient d’aucune nappe phréa-tique ni de lacs, mais de sources. C’est ainsi que sa provenance est la plupart du temps d’origine inconnue, tout comme le temps passé à circuler dans les méandres plissés par subduction de nos Alpes qui peut se compter en années. Celle qui sort au Plat de la Lé pourrait venir de 3 vallées au moins, nous raconte Dominique. Sauf cas rare, il ne s’agit donc pas d’eau de ruissel-lement. Elle surgit parfois en quantité (m3/sec.) importante. De vraies auto-routes aquatiques sous nos pieds dou-blées de labyrinthes inextricables.

Des drains de captage ont été placés à ces sources dans le terrain, ce ne sont pas des ruisseaux, à l’époque de nos ancêtres, déjà. Des tuyaux de terre cuite ou de béton, en bois même, ont été retrouvés, aujourd’hui en acier ou en PE (plastique). Des travaux de réno-vation seront entrepris à Ayer, cette année. Dominique pense que cer-tains d’entre eux on plus de 100 ans! Remarquez, de tels vestiges se décou-vrent dans tous les villages.

Le réseau de Chandolin nécessite, lui, des mesures de débit prioritaires car l’eau manque un peu en haute saison, l’occasion d’étudier la mise en place d’une mini-centrale sur Fang.

Notre réseau d’eau est aujourd’hui ramifié, dans le but d’être mis en boucle (maillé) grâce à des intercon-nexions et des réunions afin d’éliminer tous les bras morts. Ainsi, en cas de débit ponctuel insuffisant sur un sec-

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teur, la circulation des conduites peut être compensée par des apports sup-plémentaires. L’alimentation est donc bien distribuée dans tous les secteurs de la vallée. De plus, ce redimension-nement nous offre une sécurité accrue. C’est pourquoi toutes ces études sont aussi très utiles aux pompiers.Ceci expliqué autour d’un verre… d’eau, bien sûr!

Le conseil de notre fontainier:« L’agressivité naturelle de notre eau rend le sel parfaitement inutile dans votre lave-vaisselle, s’il n’accentue pas son effet d’usure! ». Vous l’aurez ainsi déduit, inutile de vous ruer sur Calgon pour l’entretien de votre lave-linge…

Nicole Salamin

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…votre spécialiste en informatique…

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rma - du 12 du 12 au 13 eN 13, Petit tour d’horizoN

Le 12 du 12 prochain, c’est l’objectif visé par la Télécabine de Vercorin SA pour la mise en fonction de sa nou-velle télécabine à 10 places. Une année plus tard, ce sera au tour de la liaison Zinal-Grimentz de se concrétiser.

A Vercorin, après 38 ans de bons et loyaux services, les cabines méritent leur retraite et la concession d’être renouvelée. L’occasion pour la station de se donner un nouvel élan et revoir sa stratégie d’entreprise car elle ne peut se passer du ski. Celle également de lier ses entités administratives et techniques avec le téléphérique de Chalais (mai dernier) dont les cabines seront aussi remplacées, par des 35 places. Du télé à la télé, des navettes assureront dès cet hiver le transit des skieurs débarqués de la plaine pour une gestion des flux intégrée. Puis, et pour autant que l’apport financier de la souscription le permette, on s’ingé-niera à développer la zone ensoleillée du Crêt-du-Midi en usant d’énergie solaire renouvelable sur ses bâtiments puis à rationaliser l’enneigement (2013?). La construction de lits rési-dentiels (env. 400) dans la zone de la télécabine clora l’ensemble en permet-tant d’assurer la viabilité de l’entre-prise et de la station (2014 et 2015?). La souscription pour l’augmentation du capital-actions a été lancée en mai.

Il lui faut absolument trouver 3,5 mio de CHF pour être en mesure de réaliser l’ensemble du projet sur un total de 15 mio.Illustré ci-dessus, voici le démon-tage du câble de Vercorin à mi-avril. L’échéance du 12 du 12 doit être res-pectée afin de pouvoir ouvrir les pistes pour la saison 2012-2013. Tout est donc fermé, cet été, y compris la forêt de l’aventure.Les 2 projets sont entrés de plain-pied dans leurs phases de réalisation sur le terrain.En effet, l’autorisation anticipée ou partielle d’attaquer les travaux de la liaison Zinal-Grimentz est arrivée le 06 juin dernier. La concession globale ou définitive du projet est donc accordée, mais sa rédaction est longue et fasti-dieuse. Elle sera remise en théorie d’ici fin juillet.Entre-temps, 2 dates butoir se sont écoulées. L’assemblée primaire fré-quentée par plus de 160 citoyens d’Anniviers acceptait à l’unanimité le 11 juin dernier que la commune se fasse l’intermédiaire d’un crédit ban-caire de 12,5 mio, ce qui réduit d’1% le taux d’intérêt et permet une écono-mie de CHF 125’000.-/an (1 mio 25 sur 10 ans!). Autant faire profiter les RM plutôt que les banques, assurent les autorités communales, d’autant que le risque est le même pour la population

locale car tout le monde est impliqué dans ce genre de projet. 4 jours plus tard les travaux de démolition de la gare aval et de terrassement avaient bel et bien débuté.Le financement du projet s’élève à 30 mio de CHF. Il est constitué du crédit bancaire évoqué, d’un crédit NPR de 8 mio, voire de 12 mio, crédit sans inté-rêt accordé par l’Etat dans le cadre de sa nouvelle politique régionale, des fonds propres et d’une ouverture de souscription de 6 mio sur un capital actuel de 11,6 mio des 2 sociétés, soit un peu plus que la moitié du capital actuel afin de permettre à de nou-veaux actionnaires d’en faire partie.La concession accordée permet la fusion des 2 sociétés de Grimentz et de Zinal, qui régateront dans le top 10 sur le plan suisse. La fusion nécessite cependant une mise en place admi-nistrative (beaucoup d’encre!) qui prendra un peu de temps ainsi que le respect de certaines priorités dans les formalités comme la consultation des travailleurs des entreprises et le droit à l’information des actionnaires qui doivent être traités dans des délais impartis avant les assemblées géné-rales et de fusion. Celle qui était par conséquent agendée en juillet a dû être reportée à septembre.

Agenda des travauxMi-juin 2012 : début des travaux2ème semestre 2012 : construction partielle de la gare de départ et de la partie administrative à Grimentz, construction des socles de pylônes de ligne et montage du 1er pylône, excavation et génie civil de la station d’arrivée à Sorebois1er semestre 2013 : second œuvre à la station de départ, suite et fin des travaux de génie civil aux stations de départ et d’arrivée (printemps)Avril à novembre 2013 : montage de la partie électromécanique dont le tirage spectaculaire du câble planifié pour juillet 201315 décembre 2013 : installation prête au fonctionnement !

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Vercorin et liaison Zinal-Grimentz, les travaux des grands projets des remontées mécaniques sont bel et bien en cours de réalisation!

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Dans la pratique, la liaison ne rem-place pas le téléphérique de Zinal! Au contraire, elle assure un second accès à Sorebois en cas de panne et permet d’envisager sereinement son renouvel-lement de concession dans les années à venir, tout comme la rénovation de la partie gauche de Bendolla. Cette installation sera probablement l’une des plus longues au monde. Elle est composée de 2 cabines de 125 places. La distance parcourue est de 3’522 m à l’aide de 3 pylônes pour une durée moyenne de 7’20’’. Le débit de transport est de 825 personnes/heure.

Le détail des projets vercorinards: www.12du12.ch Le détail anniviard: www.rma.chSuivi photos et actu sur la page Face-book des 4 saisons comme sur www.limmoblog.ch

Nicole Salamin

3961 VISSOIETél. 027 475 26 22 Fax 027 475 26 15

[email protected]

Venez fêter avec la grande famille du FC Anniviers les nouveaux vestiaires du club !

Samedi 1er septembre 2012Dès 10h00, matchs de championnat de toutes les équipes du FCAAnimation musicale avec les fifres et tamboursAnimations et jeux pour les enfants. Le soir, paëlla géante22h30 : concert Ana’ChuanBal avec DJ’Robert.

Dimanche 2 septembre 201210h00 : messe au stade de la Navizence11h00 : bénédiction des vestiaires, partie officielle et apéro12h30 : repas de soutien Animations et jeux pour les enfants15h00 : match de gala

inauguration des vestiaires à mission

En juin, les joueurs du FC Sion s’entraînaient à Mission, en présence de leur nouvelle star « Gattuso »!

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Brève - allo allo…iCi aNNivierS

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Avec les moyens de communication actuels, nous sommes parfois plus au fait de ce qui se passe dans le reste du monde que dans notre propre vallée. Sourire en coin, c’est sur cette piquante remarque que Marc Genoud, conseiller communal, s’est réjoui d’ac-cueillir la centaine de personnes pré-sente à la salle du Forum à Zinal pour la distribution des distinctions spor-tives et culturelles 2011, les mérites Anniviards.

Ces distinctions sportives sont reve-nues à:- Ludivine Melly de Zinal, gymnastique aux agrès- Yves Crettaz de Vissoie, course à pied- Mark Dehoul de St-Jean, VTT de descente- Alexandre Mermoud de Mayoux, hockey sur glace- Guillaume Revey de Mayoux, ski alpin- Jean-Baptiste Salamin de Grimentz, course à pied.

Quant à la distinction culturelle de l’année, elle est remise à Anthony Vouardoux de Grimentz pour son court métrage primé à Locarno «Yuri Len-non’s landing on Alpha 46».Enfin, la fanfare de Vissoie «L’Echo des Alpes», qui a par ailleurs fêté son 125ème anniversaire en mai dernier, a été désignée nominée culturelle pour son école de musique. Les intermèdes musicaux ont été assu-rés par Florent Savioz et Cyril Zufferey de ladite école de musique de la fan-fare.

Epicure le premier s’est interrogé sur l’existence d’une vie extraterrestre il y a 2300 ans de nous. La réflexion revient au goût du jour en 1950 grâce à Enrico Fermi qui se demande pour-quoi, étant donné le jeune âge de notre galaxie par rapport à d’autres, des civilisations “voisines” ne sont/seraient pas encore parvenues jusqu’à nous par des traces visibles dans l’uni-vers. Depuis, les discussions vont bon train et plusieurs messages terrestres ont été envoyés au ciel.Voici, et de façon “succincte” car la question est complexe autant que passionnante, ce qui a été relaté à une assemblée pendue à ses lèvres par le brillant et sympathique professeur astrophysicien Tour... Georges Mey-net de Genève. Ses 3 météorites sont ensuite passées de main en main à l’heure conviviale de l’apéro offert par la Commune d’Anniviers.…Pierres intergalactiques que nous retrouverons en exposition lors du fes-tival astronomique de St-Luc à la mi-été et qui, selon les dires de notre pro-fesseur, sont légions dans nos contrées si on sait les reconnaître. Alors, regar-dez bien où vous mettez les pieds, sur les chemins d’Anniviers!

Petite galerie-photos sur www.limmo-blog.ch, billet du 08 mai 2012, et sur la page Facebook des 4 Saisons d’Anni-viers.

Nicole Salamin

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leS PeNSéeS d’uN mayeN d’alPaGe

Un été à PonchetAprès avoir passé un hiver sous la neige, je commence à sentir le soleil qui réchauffe mes pâturages. Les petites fleurs pointent le bout de leur nez et le gibier sort de sa léthar-gie pour venir brouter les premières touffes d’herbe fraîchement poussées. Cerfs et chamois par dizaines foulent l’herbe qui commence à verdir et me frôle dans un contentement non feint.Voici bientôt le printemps ; comme il fait bon vivre et que la vue est belle ! La nature s’éveille et aussitôt une pen-sée m’effleure. Je me mets à me sou-

venir des bons moments vécus l’été passé ;Ah ! Que de magnifiques journées passées ! Tout pimpant de la seconde jeunesse que l’on m’a donnée, mais gardant encore dans mes murs des souvenirs des époques passées, j’en-tends au loin des cris.

Voici arriver les enfants, venus les premiers me réchauffer et m’étourdir de leurs rires. Quels moments inou-bliables ; tantôt les pieds sur terre, tantôt les yeux dans les étoiles. Je me remémore les regards et les commen-taires de Dany, d’Alice, de François, de Dave lorsqu’ils ont commencé à mani-puler les pierres chaudes qui consti-tuaient mon mur de soutènement. Quelle volonté de vouloir apprendre les techniques ancestrales afin de me redonner de la prestance. Je me sou-viens aussi de ce groupe venu jusqu’à moi pour découvrir les bienfaits des plantes. Et surtout quelle ambiance,

lorsque je commence à accueillir les premiers randonneurs qui cherchent à se restaurer ou simplement à étancher leur soif. Le fourneau à bois crépite et je suis envahi de merveilleuses odeurs passant de la tarte aux pommes aux crêpes de toutes sortes, du ragoût aux herbes sauvages mitonné avec amour par les maîtres des lieux.Et puis arrive le moment où la création prend le pas et tout redevient calme et paisible. On me chauffe, on me dorlote, et surtout on me fait oublier la solitude de l’alpage. Ce moment est annonciateur d’un automne qui s’approche tout doucement. Dans quelques semaines, on fermera mes volets et le silence retombera comme une chape de plomb. Mais toutes ces belles images resteront gravées dans mes murs et me permettront d’oublier la solitude de l’hiver.

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Et si tout cela n’était qu’un rêve ?Un rêve qui est devenu réalité depuis maintenant cinq ans sur l’alpage de Ponchet à Chandolin. L’association Pro Ponchet en collaboration avec la Bour-geoisie, à qui appartiennent les lieux, a décidé de rouvrir les volets de ce beau mayen et d’en faire un lieu d’accueil.Un magnifique projet inscrit dans l’esprit du développement durable, alliant nature, santé et culture y est né et prend, aujourd’hui, de plus en plus d’essor.Durant l’été 2012, l’association vous propose de vous plonger dans un lieu où le stress et les soucis seront mis de côté l’espace d’une journée. Ces moments de détente vous permettront de faire une pause dans ce quotidien toujours plus astreignant. Vous aurez la possibilité de découvrir la nature d’une manière différente, d’aborder le thème de la santé sous un autre aspect et d’y réapprendre les gestes d’antan dans une ambiance détendue et stu-dieuse. Toutes les activités sont propo-sées par des professionnels triés sur le volet. Ils vous offriront des animations de grandes qualités et aux coûts abor-dables.Outre les activités proposées, la buvette « Le Mayen Gourmand » ouvrira ses portes le 7 juillet pour les refer-mer le 19 août. La générosité de l’ac-

fam. Zuffrey 3961 St-jean 12 sortes de fondues salle de banquets menu anniviard sur réservation027/475.13.03 lagougra.ch

cueil dans ce lieu où le temps semble s’être arrêté, est une priorité. Des ren-contres exceptionnelles et de véritable moment d’échange entre les gens de passage et les bénévoles s’y créent. Le savoir-faire de nos cuisiniers d’un jour ou plus en fait un lieu unique dans le Val d’Anniviers.Et lorsque la buvette ferme ses portes, le mayen se transforme en résidence pour artistes. Durant le mois de sep-tembre, plusieurs artistes de tout bord, y séjournent. L’idée d’être plongé dans un lieu tel que l’alpage de Ponchet attire bon nombre de candidatures. Une exposition est proposée en fin d’année.

Tout un chacun peut participer de manière active au développement du projet :1. En devenant membre de l’association2. En proposant une activité

3. En devenant bénévole4. En y séjournant en tant qu’artiste.

Nous espérons faire découvrir ou redé-couvrir aux gens de passage mais éga-lement aux habitants de notre belle vallée un endroit hors du commun. Par notre projet, nous désirons continuer à faire vivre un alpage qui a longtemps été délaissé.

A une heure et quart de marche de Chandolin, l’alpage de Ponchet est un but de promenade accessible à tous y compris aux poussettes. Le chemi-nement jusque là, vous offre une vue unique sur la vallée du Rhône, sur Ver-corin et sur le fond de la vallée.

Pourquoi ne pas en faire votre but de promenade cet été ?Le programme d’été ainsi que toutes les informations concernant notre association sont disponibles sur notre site internet www.ponchet.ch.

Pour le comitéDanielle Zufferey-Wenger

Coordinatrice

CH-3967 VercorinT. +41(0) 27 455 87 00

[email protected]

www.virage.ch

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Arian Kovacic, cet été la station de Vercorin n’aura pas de télécabine en fonction, puisque celle-ci est rem-placée par une nouvelle installation. Avez-vous des craintes quant à cet état de fait ?

Nous sommes conscients que la sai-son risque d’être un peu plus difficile qu’à l’habitude, mais nous sommes confiants et heureux pour le futur de la station. La population et les touristes habituels de Vercorin se réjouissent que les travaux de rempla-cement de la télécabine aient débutés et que, jusqu’à ce jour, les délais soient respectés. Pour rappel, l’installation de base sera entièrement modifiée. Elle offrira à ses utilisateurs de nouvelles cabines de 10 places assises et divisera par deux le temps du parcours entre Vercorin et le Crêt-du-Midi. De plus, l’enneigement artificiel sur le secteur au-dessus de Sigéroulaz est en projet.

Toutefois, les hôtes de la station, nos touristes habituels ainsi que les nou-veaux venus ne pourront pas utiliser cette infrastructure jusqu’en décembre 2012. Afin de pallier cette probléma-tique, Vercorin Tourisme a cherché à redynamiser l’offre actuelle afin d’of-frir des vacances estivales de qualité à nos touristes et de les remercier de leur confiance ainsi que de leur fidélité à notre station.

Pour ce faire, plusieurs réflexions sont nées dans le but de trouver une solu-tion adéquate afin que nos visiteurs soient satisfaits de leurs vacances à Vercorin.

Premièrement, le Creux-du-Lavioz jouira de nouvelles infrastructures, comme des terrains de beach volley, de foot et de badminton, de 4 slacklines, ainsi que d’un trampoline. Selon la fréquentation de ces nouvelles activi-tés et les possibilités financières, nous prévoyons d’élargir l’offre du Creux-du-Lavioz dans le futur. Nous dési-rons vraiment donner une vie à ce lieu

privilégié afin qu’il soit tout autant attractif en été qu’en hiver.

Deuxièmement, nous prévoyons exceptionnellement cet été d’orga-niser des tours afin que les touristes puissent profiter de découvrir la région dans sa globalité. Notre but initial était d’offrir un accès rapide au Vallon de Réchy, étant donné qu’il n’est pas possible d’y accéder par la télécabine Vercorin – Crêt-du-Midi cet été. Alors, nous avons imaginé amener nos hôtes en bus à d’autres lieux de départs afin qu’ils puissent se balader dans le Val-lon et revenir à Vercorin. Nous avons choisi l’Alpage de Bouzerou qui offre un accès direct au Vallon de Réchy et Moiry, et qui offre plusieurs options de retour.

Hormis la marche, nous avons voulu offrir un plus à nos hôtes. C’est pour-quoi nous avons décidé de proposer des tours à options. Pour Moiry, les touristes pourront également retour-ner en bus, ce qui leur permettra de pouvoir visiter Grimentz, le barrage ou alors la Via Ferrata.

Nous avons également voulu qu’ils puissent découvrir la plaine du Rhône : des tours sont organisés à Sierre, avec le musée de la Vigne et du Vin et le sentier viticole; à Sion, avec le marché du vendredi, ainsi qu’à Martigny, avec les musées Gianadda et des chiens St-Bernard ont été planifiés. Durant la haute saison, du 15 juillet au 15 août, nous proposerons ces tours 4 fois par semaine, avec une destination diffé-rente par jour.

L’avantage de ces tours est que les activités sont à options : si un tou-riste préfère aller à la piscine, faire du shopping ou alors tout simplement flâner, il pourra tout à fait le faire.

Il est clair que ces sorties en bus auront pour nous un certain coût, et nous ne pourrions pas les effec-tuer sans le soutien de la commune

de Chalais, que nous remercions. La réflexion a été commune sur le fait que nous devions prendre nos respon-sabilités face à nos hôtes afin de leur permettre de bénéficier de vacances de qualité malgré le fait que la télé-cabine soit fermée. Avec ces produits, nous sommes persuadés qu’ils seront satisfaits de leurs vacances et recon-naissants de l’offre proposé.

Directeur de Vercorin Tourisme Arian Kovacic

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Tarif : 50.-/an (4 éditions) en Suisse et 100.-/an à l’étranger. Adressez votre demande par e-mail à [email protected] ou par courrier à Imprimerie de la Vallée, 4 Saisons d’Anniviers, 3961 Vissoie.

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LES KM DE ChANDo Fang - Chandolin - illhornCourse à pied 29 septembre 2012: Km vertical & double Km, Chandolin, valais, Suisse

le val d’aNNivierS CoNtiNue à avaNCer daNS la temPête

L’économie mondiale peine à se rele-ver des crises successives de ces der-nières années, la branche du tourisme subit un accroissement constant de la concurrence et la faiblesse de l’Euro décourage nombre d’hôtes potentiels à venir en Suisse, tout en incitant nos compatriotes à s’exiler pour leurs vacances. Nous étions passablement épargnés jusqu’en 2010, mais la tem-pête a fini par nous atteindre et avec elle l’érosion de nos nuitées et le pou-voir d’achat de nos hôtes. Nous pour-rions faire le dos rond en espérant que ça passe rapidement, mais ce type de comportement ne fait pas partie du tempérament des Anniviards, popula-tion d’alpinistes qui savent que sans abri dans la tempête, il faut conti-

nuer à avancer pour survivre… surtout lorsqu’on ne sait pas quand elle va réellement se calmer.

Loin de se laisser abattre par la moro-sité ambiante et portés par un dyna-misme hors-pair, les Anniviards ont une fois de plus travaillé main dans la main pour développer une offre touris-tique attractive et novatrice en Valais : Anniviers Liberté. A l’instar de la fusion des communes et de la création d’An-niviers Tourisme, le développement d’Anniviers Liberté met en lumière une unité dont nous pouvons être fiers. En effet, le développement et la mise en œuvre de cette offre qui a été initiée il y a à peine plus d’une année, n’aurait pas été possible sans une forte cohé-sion et une vision partagée des enjeux actuels et futurs de notre tourisme.

Afin d’être équipé au mieux pour affronter les défis à venir et permettre à Anniviers de jouer dans la cour des grands, la population d’Anniviers a accordé sans hésiter les prêts néces-saires à la concrétisation de la liaison Grimentz–Zinal dont les travaux ont débuté pour une inauguration prévue fin 2013. Nos voisins de Vercorin ont également choisi la voie de la moder-nité pour leurs remontées mécaniques et c’est l’installation principale Verco-rin–Crêt du Midi qui est complètement changée. Ces deux projets majeurs

sont des signaux forts envoyés à nos hôtes existants et potentiels : le Val d’Anniviers n’hésite pas à réaliser des investissements importants pour les accueillir au mieux.

Ces projets, ajoutés aux nombreuses autres initiatives et à des efforts sup-plémentaires réalisés dans la qualité de l’accueil et des prestations à l’atten-tion de nos hôtes, renforcent notre tourisme et nous donnent les atouts nécessaires pour assurer notre futur dans le Val d’Anniviers. Ainsi dotés, nous serons en position de force au sortir de la crise et nous pourrons nous démarquer encore plus. Dans le cas non souhaitable, mais possible, où la crise se prolonge, nous serons alors bien armés pour l’affronter et la gérer au mieux de nos intérêts.

L’esprit combatif des Anniviards se révèle encore plus précieux dans ces moments difficiles et l’adage « avant de lâcher, on ne lâche pas ! » prend alors tout son sens. Si l’avenir appartient à ceux qui prennent des initiatives et qui les réalisent, alors le futur touristique du Val d’Anniviers laisse entrevoir un beau ciel bleu à travers la tempête que nous traversons.

Simon Wiget, Directeur d’Anniviers Tourisme.

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Comité de rédaction :Marc Genoud (Conseiller communal)

Jérôme Bonvin (Président Ski-Team Anniviers)

Christian Caloz (Président FC Anniviers)

Benoît Epiney (Présient HC Annviers)

Pascal Zufferey (Montagne-Club Anniviers)

Paolo Marandola (Imprimerie de la Vallée)

Rédactrices : Janine Barmaz, Nicole Salamin, Simone Salamin, Adriana Tenda Claude

Correctrice : Ursula Surber

Mise en page et impression : Imprimerie de la Vallée, Vissoie-Anniviers

Remerciements : Commune d’Anniviers et tous les annonceurs

Mode de parution : trimestrielle Tirage : 2’000 exemplaires

Des journaux sont à disposition dans les différents offices du tourisme d’Anniviers et de Vercorin, dans les bureaux communaux d’Anniviers ainsi que dans la caissette située sur le bâtiment de la poste à Vissoie, à côté de l’entrée d’Anniviers Tourisme.

impressum « les 4 Saisons d’anniviers »

• A louer: 2 places de parc au centre de St-Luc (l’une extérieure au chemin Fond-Villa; l’autre cou-verte au parking de l’Achelli) ; sai-son ou année. Tél. 021 907 82 52.

• JF avec expérience recherche mandats comptables variés (gestion immobilière, magasin, restaurant, etc...) en vue de l’obtention du bre-vet fédéral de spécialiste en finance et comptabilité.Tél. 079 365 49 10.

• L’Unipop Anniviers cherche ensei-gnant pour cours de français.Contacter [email protected]

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Les petites annonces gratuites

envoyez vos petites annonces à [email protected] Prochaine parution: octobre

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