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N. TERRIER, Professeur Associé, Pharmacien d’officine
DERMATOLOGIE :comment améliorer le conseil à l’officine ?
Les différents types de lésions
Erythème : rougeur de la peau, non infiltrée, s’effaçant à la vitro pression (coup de soleil). Macule : modification de couleur de la peau, sans relief (rougeole). Tâche plane- nappe de grande surface
Papule : soulèvement en plateau de l'épiderme, à surface plane ou bombée (urticaire). Pustule : soulèvement de l'épiderme contenant du pus (furoncle). Vésicule : soulèvement de l’épiderme contenant des sérosités dont le diamètre n’excède pas 1 mm (herpès). Bulle : vésicule dont le diamètre est supérieur à 3 mm (ampoule). Tumeur bénigne : verrues, nævus, lipome, xanthome...and
Vésicule : soulèvement de l’épiderme contenantdes sérosités dont le diamètre n’excède pas 1 mm
Varicelle
Zona lombo-sacré de l’enfant
Vésicule : soulèvement de l’épiderme contenant dessérosités dont le diamètren’excède pas 1 mm
Herpès
Dermatite atopique
Lésion
Érythémato
squameuse
Impétigo
Vésicule : soulèvement de l’épiderme contenant des sérosités dont le diamètre n’excède pas 1 mm (herpès).
Bulle : vésicule dont le diamètre estsupérieur à 3 mm (ampoule).
Pemphigoïde bulleuse
Bulle : vésicule dont le diamètre est supérieur à 3 mm (ampoule).
Acné
Pustule : soulèvement de l'épiderme contenant du pus (furoncle).
Furoncle
Pustule : soulèvement de l'épiderme contenant du pus (furoncle).
Nouveau-Né :Croûte de lait = dermite séborrhéique
Mon bébé a de petites croûtes blanches dans les cheveux.
De quoi s’agit-il ? Que faire pour les retirer ? Signes : Pellicules puis croûtes blanches épaisses, adhérentes
composées de sébum sécrété de manière excessive.Milieu favorable au développement de pytorosporum ovale
Localisation : Visage, cuir chevelu et sourcils
Comment les éliminer ?• Enduire les croûtes de vaseline, huile d’amande douce, ou
d’une crème émolliente• Laisser agir toute la nuit. (notice : 10 à 20 min)• Le lendemain
• peigner les cheveux• faire un shampooing doux
Exemple
Action séborégulatrice
Limite la prolifération de malassezia furfur
Action kérato-régulatrice et hydratante
Les croûtes de lait : émollients
Spécialités Composition Posologie
ABCDERMbabysquam
Eau, glycérine, karité Appliquer massage , puis faire un shampooing doux
Eryplast huile Aloe vera, vit E Masser légèrement et laisser poser 15 à 20 min
Kélual Kéluamide 10%Emulsion H/E
Masser légèrement et laisser poser 15 à 20 min
Mustela shampooingmousse
ClimbazoleAc salicylique
1 dose sur cheveux mouillés, laisser 2 minutes, rincer
Pédiatril Avène Eau d’Avène, glycérine sulfate de zinc
Masser, laisser poser 30 minutes, rincer
Sensibio DS Piroctone olamineClimbazole
Masser légèrement et laisser poser 15 à 20 min, dermites du visage
Stelaker Non précisé Masser, laisser agir toute la nuit, rincer
Les croûtes de laitShampooing doux
Cétaphil Charlieu PH5
Extra doux Ducray
Mustela shampoing mousse
Phytolactum
Prévention
• Brosser tous les jours les cheveux avec une brosse douce
• Masser le cuir chevelu chaque jour lors du shampoing• Utiliser un shampoing doux préventif des croûtes de lait
Nouveau-Né :Milliaire sébacée du nouveau-néLa maman de Benjamin a observé des petits points blancs sur son nez et sur son front.De quoi s’agit-il ?Dois-je les percer ?
Signes : petites vésicules blanches remplies de sébum
Localisation : nez, menton, front, joue.
Disparition spontanée à la fin du premier mois. Ne pas les percer ou presser : risque de cicatrices et/ou d’infection
Dermites du siège
Dermite d’irritation : érythème fessier
• Atteint les parties convexes de la région du siège, celles en contact avec les couches
• Épargne les plis
• Topographie approximative en W
• Cause principale: effet abrasif des couches
Dermites des plis
• Dermites touchant le fond des plis inguinaux ou interfessiers
• Topographie dite en Y, inverse de la précédente
• Début souvent à l’occasion d’une diarrhée
•Surinfection possible
Diagnostic différentiel
• Érythème d’irritation: le plus courant– Parties convexes de la région du siège– Épargne les plis
• Erythème d’infection– Débute dans les plis– Du au candida albicans apporté par les selles
• Dermite séborrhéique– Débute dans les plis cervicaux, inguinaux, axillaires– Atteinte du cuir chevelu– Atteinte du siège érythémateux squameux ou suintant– S’associe rarement à une diarrhée
Causes de l’érythème fessier
• L’effet abrasif des couches• L’effet occlusif des couches : déclenche et maintient un
phénomène de macération• La macération fragilise la couche cornée• La macération favorise :
Une activation des enzymes contenues dans les sellesUne transformation de l’urée urinaire en ammoniaqueUne prolifération microbienne(staphylocoques dorés, candida albicans
Nourrisson : dermites du siège
Quels sont les conseils à proposer ?
Questionner la maman sur : La fréquence des changes :
trop rare : macération des selles et des urines, d’ou risque d’ infections
trop rapide : irritation
La nature des produits d’hygiène utilisé
L’existence d’une diarrhée plus ou moins importante
Une corrélation éventuelle avec une poussée dentaire
Nourrisson : dermites du siège
Que conseiller à la maman ?Supprimer les facteurs étiologiques : changer le bébé dès qu’il est mouillé (change très absorbant plus grand que l’enfant),
Désinfecter les lésions d’une façon non irritante : savon doux « antiseptique » exceptionnellement utiliser des « laits nettoyants sans rinçage » (1)
Rincer abondamment les fesses et les plis (laits nettoyants sans rinçage),
Sécher soigneusement par tamponnements ou au sèche cheveux (les solutions asséchantes type solution de Milian aqueuse, éosine aqueuse sont peu à peu abandonnées au profit de sérozinc 1 à 2 fois par jour – 48h)
Mettre des cotocouches
Appliquer une crème protectrice (2)
(1) Antiseptiques doux recommandés en cas de risques
de surinfectionsFORMES PHARMACEUTIQUES
PRINCIPES ACTIFS PRINCIPES ACTIFS UTILISATION
Septalibour Extrait d'avoine RHEALBA 2% Sulfate de cuivre et de zinc 0,55% Lipoaminoacide d'origine végétale 4% Huile de coco et de palme 8%
Antiinflammatoire, adoucissant Antibactériens Antibactériens
1 à 2 fois/jour
sur peau mouillée
rinçage+++
Septiane Eau purifiée
Base lavante végétale Phase nettoyante douce
1 à 2 fois/jour
Glycérine Lipoaminoacides d'origine végétale Triclosan
Hydratant et humectant Antibactériens Antiseptique
rinçage+++
Cu-Zn Uriage gel dermatologique et pain dermatologique
Pidolate de cuivre 0,5% Pidolate de zinc 0,25% Agents hydratants et surgraissants 10% Eau thermale 30%
Antibactériens, aseptisants Hydratants et surgraissants Apaisante
1 à 2 fois/jour
rinçage+++
Atoderm moussant (syndet)
Sulfate de cuivre Sulfate de zinc
Antibactériens Antibactériens 1 à 2 fois/jour rinçage
La protection de la peaurisques de l’application topique chez
le nouveau-né• Résorption par voie systémiqueFacteurs favorisant la pénétration : occlusion application dans les plis cutanés et la zone périnéale haute concentration du produitProduits topiques à utiliser avec prudence chez le nourrisson: antiseptiques iodés, produits contenant de l’alcool, corticostéroïdes, pommade vit A forte concentration
• Allergies Eviter l’application topique prolongée de produit contenant des conservateurs ou excipients potentiellement toxiques
• Produits inadaptés à l’érythème fessierEviter les pommades à base de vaseline(propriétés occlusives)
utiliser une pâte à l’oxyde de zinc, aux propriétés isolante, apaisante et non occlusive
(2) Spécialités contre l’érythème fessier
• Aloplastine• Babyapaisyl rougeur du
siège• Bépanthène pommade• Déflamol(vaseline)• Dermalibour • Eryase(vaseline) :
protecteur• Eryange (protecteur)• Eryplast
• Erytéal• Mitosyl• Mustela crème pour le
change• Oxyplastine(dérivés
terpéniques)• Sénophile (vaseline)
Le mitosyl
Composition par g :- Huile de foie de morue 200 mg- Oxyde de zn 270 mg- Graisse de laine, salicylate de méthyle, vaseline,
huile essentielle de géranium- Antioxydant : butylhydroxyanisole(E320)- Teneur en vit A : 12000 UI/100 g
Nourrisson et jeune enfant :
La maladie débute vers le 2ème ou 3ème mois de la vie.L’incidence augmente, avec un gradient nord-sud : prévalence de 5 % en Espagne, 20 % en Grande Bretagne.
Thomas, 6 mois, ne cesse de se frotter les joues contre les draps, il présente des lésions érythémateuses derrière les oreilles. Sa peau est très rêche.
Nourrisson et jeune enfant :
Eczéma ou dermatite atopique
Signes :Nourrissons : dermatose chronique inflammatoire, plaques érythémato-suintantes et croûteuses, peau sèche, prurit intense, A partir de 3-4 ans : plaques lichénifiées, prurigineuses, rarement suintantes.Evolution avec alternance de poussées et de rémissions plus ou moins complètes,Les poussées s’atténuent avec l’âge, guérison fréquente à la puberté.
Localisation :Nourrissons : visage, cou, dos des mains, poignet, coup de pied,
Enfants : aisselles, coude, aine, creux poplité,
Dermatite atopique
Film protecteur
Hydrolipidique
perméable
Squames (peau morte)
Ciment intercellulaire peu solide
Cellules désolidarisées Cellules de la peau
solidaires entre-elles
Film protecteur
hydrolipidique
imperméableCiment intercellulaire solide et structuré
Peau à tendance atopique Peau normale
Eczéma constitutionnel ou dermatite atopique
Eczéma constitutionnel ou dermatite atopique
Questionner la maman sur :L’existence d’antécédents familiaux d’atopie.
Mettre en garde sur les risques de surinfections bactériennes et/ou virales.
Conseiller :- contre la xérose cutanée :
- baigner l’enfant dans une eau tiède avec des huiles de bain (3),
- contre le prurit, lors des poussées :- les anti H1 per os de 1ère génération (4),
nettoyer la peau sans l’irriter avec des syndets et/ ou savons surgras (5),
rincer et sécher soigneusement,
hydrater et nourrir l’épiderme avec des crèmes émollientes (6),
prévenir les surinfections avec des antiseptiques moussants,
Eczéma constitutionnel ou dermatite atopique
Prévenir les rechutes :
Eviter la diversification alimentaire trop précoce : retarder du
5ème au 9ème mois voire au delà de 1 an, surtout œuf et arachide
Fruits défendus : Kiwis, mangues, papayes, fruits de la passion, châtaignes, cacahuètes, pistaches, noisettes,...
Déconseiller les animaux domestiques, à voir
Eliminer les acariens, les moisissures.
Prévenir les rechutes
• Bain fréquent mais de courte durée. • Eau du bain. Peau desséchée craint l'eau chaude :
la température de l'eau doit être voisine de 35°C. • Bains moussants et sels de bain. A éviter. Leur
pouvoir décapant à un effet irritant sur l'épiderme.
• Huiles dermatologiques ou amidon de blé. A ajouter, au choix, dans l'eau du bain pour l'adoucir, surtout quand l'eau est calcaire.
• Vêtements. Oublier les textiles rêches et rugueux. Ils grattent... et il n'y a rien à gagner au grattage.
Prévenir les rechutes
• Lessive. Méfiance. Ne pas surdoser vos lessives. Elles contiennent des agents favorisant les irritations épidermiques.
. • Lessive toujours. Pour les petits lavages à la main, la lessive liquide est
préférable
• Rinçage. Très important, n'hésitez pas à effectuer deux cycles par lessive.
• Eau de Javel. C'est un produit irritant. Evitez de l'utiliser pour le lavage des vêtements.
• Assouplissants. A proscrire absolument. Ils adoucissent peut-être le linge mais ils irritent la peau
• Repassage. Indispensable, il désinfecte et assouplit le linge.
• Plumeau, balai. Très néfastes : ils brassent de l'air et déplacent
Produits acaricidesNom du produit
Principes Actifs Propriétés Utilisation
ACARCID perles insecticides et acaricides
Pipéronyle Perméthrine
Destruction des parasites et insectes (acariens, puces, tiques) et limitation du développement de leur œufs et larves. Diminue l'action allergénique des acariens. Diffuse une odeur agréable dans l'atmosphère
Equiper l'aspirateur d'un nouveau sac, répandre les perles sur sol et les aspirer
ACARCID solution anti-acariens (200 ou 400 ml)
Acétamide, Crotamiton, Chlorure de benzalkonium, Huiles essentielles de thym, géranium, myrte
Destruction des parasites et insectes (acariens, puces, tiques) et limitation du développement de leur œufs et larves.
Un aérosol permet de traiter une pièce d'une surface moyenne et assure une protection durant 90 jours
Enlever les draps, taies et les laver à 60°C . Ouvrir les fenêtres. Pulvériser ACARDUST 200 à 30 cm des matelas (sur les 2 faces, le sommier, les oreillers, les couvertures).
Laisser agir 1H puis passer soigneusement l'aspirateur sur la literie pour éliminer les acariens morts et leurs déchets. Ne pas utiliser la literie dans les 12h qui suivent
ACARDUST 400 (traitement complet de la chambre)
Esbiol, Butoxyde de pipéronyle
Action sur les trois stades de développement des acariens (adultes, larves, œufs)
Enlever les draps, taies et les laver à 60°C Deux possibilités : soit pulvérisation directe comme ACARDUST 200, soit en diffusion automatique : fermer les fenêtres, placer le flacon au centre de la pièce en hauteur et déclencher l
ANTI-AC spray
Pyrimiphos méthyl, Perméthrine, Butoxyde de pipéronyle
Acaricide puissant détruisant les acariens à tous les stades de développement (adultes, nymphes, larves, œufs)
Même principe que ACARDUST 400, Traitement à renouveler tous les 3 mois, Un spray permet de traiter 60m2
ACARDUST 200 (traitement de la literie)
Esbiol, Butoxyde de pipéronyle
Action sur les trois stades de développement des acariens (adultes, larves, œufs)
Traitement des tissus, canapés, moquettes, tapis
Acarosan ®
Quantification de manière colorimétrique des déjections
allergéniques d’acarien
AcarexTest ®
(3) Les huiles de bains
Formes pharmaceutiques
Principes actifs Principes actifs Utilisation
Exomega huile Aderma
extrait d'avoine RHEALBA 20% Agent surgraissant 5% acides gras oméga 6 Glycérine , Propylène glycol, Parfum +
Anti-irritant, adoucissant Réduit la sécheresse cutanée Adoucissant
2 à 4 bouchons par bain sans rinçage
Aveeno oil:huile
Avoine colloïdale Huile de vaseline Huile de tournesol
Anti-irritant, adoucissant Restaure le film hydro-lipidique Restaure le film hydro-lipidique
2 à 3 cas/bain sans rinçage
Huile corporelle Avène
Eau thermale d'Avène 1% Huile d'avocat 4% Huile de calendula 3% Vitamines E et A
Apaisant, anti-irritante Emollient, relipidant Emollient, relipidant Antiradicalaire (donc protecteur)
en onction 1 à 2 fois/jr sans rinçage
Xeroil Huile de vaseline fluide Octyl dodécanol Polysorbate, PEG 40 Sorbitan, Parfum
Restaure le film hydro-lipidique
1 ou 2 bouchons/ bain en onction avant le bain sans rinçage
Oleatum émollient huile corporelle
Parraffine liquide légère 63,4% Agents adoucissants
Restaure le film hydro-lipidique Adoucissant
2 à 4 bouchons/ bain en onction après la toilette rinçage
Topialyse huile Huile de bourrache 3% Vitamine E 0,5% Huiles minérales
Restructurante Antiradicalaire Emollient, surgraissant
1 à 2 bouchons/ bain en onction avant le bain sans rinçage
Huile corporelle Uriage Ne rend pas les baignoires glissantes
Oléat végétal concentré à 25%en acide glinolénique Huile de millepertuis, Huile d'amandes d'abricot, Vitamine E
Restaure la barrière cutanée, relipidant Antiradicalaire
3 à 4 bouchons/bain ou en onction avant le bain sans rinçage
Les anti-H1 de 1ère générationDénomination DCI Age Posologie
Apaisyl*Istamyl* cp Apaisyl* enf
Isothipendyl Adulte
6 ans
1cp 2 ou 3 fois par jour 1 cp 1 à 3 fois par jour
Primalan*5 et 10 mgQuitadrill 5 mgPrimalan sirop
Méquitazine
Adulte 6 à 12 ansE, nourris
10 mg par jour en 1 ou 2 prises2,5 mg par 10 kg de poids1 c mesure 1,25 mg/5kg de poids
Aphilan*cp Buclizine AdulteEnf > 6 ans
1 à 2 cp/jour½ à 1 cp/jour
Atarax*siropAtarax*25
Hydroxyzine AdulteEnf > 6 ans
1à 4 c à soupe par jour1mg /kg/jour
Dimegan Bromphéniramine
AdulteEnf >12 ans
1 gélule matin et soir
Polaramine*2 mgPolaramine *sirop
Dexchlorphéniramine
Ad, enf > 6 ans
Ad,enf, nour
½ à 1 cp,3 fois par jour½ à 2 mesures 3 fois par jour
Polaramine*repetabs
Dexchlorphéniramine
Adulte 1 matin et soir
(4) Les anti-H1 de 2éme générationSpécialités Composition Posologies
Aerius cp Desloratadine Ad et enf de + de 12 ans : 1/j
Aerius sp Desloratadine 2à5ans : 2,5ml 6à 11ans 5ml/j
Clarityne cps Loratadine 10mg Ad et enf de + de 12 ans : 1/j
Clarityne sirop Loratadine 5mg/5ml Enf de 2 à 12 ans : - de 30 kg : 1 cm + de 30 kg : 2 cm
Mizollen cps Mizolastine 10mg 1/j
Telfast 120(RA)-180(UC) Fexofénadine 1/j
Tinset cps Oxatomide 30mg 2/j
Tinset suspension buvable Oxatomide dose/kg
Virlix cps Cétirizine 10mg 6 ans à adulte : 1/j
Virlix gouttes Cétirizine 0.5mg/gouttes 2 à 6 ans 5 gouttes 2 fois/j ou 10 gouttes/j
Zyrtec cps Cétirizine 10mg 6 ans à adulte : 1/j
Zyrtec gouttes Cétirizine 0.5mg/gouttes
2 à 6 ans 5 gouttes 2 fois/j ou 10 gouttes/j
(5) Les syndets et/ou savon surgras
Pain dermatologique au lait d’avoine Aderma
Gel moussant au lait d’avoine Aderma Sensifluid Aderma Emulave pain Emulave fluid Pain surgras au cold cream Avène Gel surgras au cold cream Avène Atoderm pain Ginkolium pain Surgras physiologique La Roche Posay Xéramance gel nettoyant dermo-
protecteur Xéramance pain surgras Enydrial pain dermatologique sans savon Topialyse gel
Les émollients
• Rôle Préserver ou restaurer la fonction barrière de la couche cornée
• Mode d’action : 3 mécanismes– Formation d’un film occlusif s’opposant aux pertes d’eau
transépidermiques : la vaseline– Effet humectant, augmentant l’hydrophilie de la couche
cornée : la glycérine– Apport de lipides semblables aux lipides physiologiques
du stratum corneum : céramides, stérols, acides gras
(6) Les émollients
Exomega crème (émulsion H/E) Exomega lait Aveeno cream: crème hydratante Lait au Cold Cream Avène
(émulsion H/E) Trixera (émulsion H/E) Ginkolium lait réhydratant et lait visage et corps Atoderm crème Atoderm fluide Atoderm PP
Lipikar baume Lipikar émollient Xeramance (avec ou sans parfum) Lipiderm Dexéryl (spécialité remboursée SS) Enydrial extra émolliente crème Topialyse crème (émulsion E/H) Topialyse lait (émulsion H/E) Hydrolipidique crème (émulsion H/E) Uriage Emolliente texture fluide (émulsion E/H) Uriage
Contiennent des parabens
Molécules en cause dans les sensibililisations
aux topiques
(7) Les DermocorticoïdesClasse Nom de spécialité Présentations Classe I - très forts Dermoval Crème, gel Diprolène Pommade, crème Classe II - forts Betneval Crème, pommade, lotion
Celestoderm Crème, pommade Diprosone Crème, pommade, lotion Efficort Crème Epitopic Crème, gel Halog Crème Locoïd Crème, crème épaisse, pommade, lotion Nérisone Crème, pommade Penticort Crème, pommade Synalar Crème, pommade Classe III - modérés Aclosone Crème, pommade Celestoderm relais Crème Epitopic 0,02 Crème Locapred Crème Tridésonit Crème Ultralan Pommade Classe IV - faibles Hydracort Crème hydrocortisone Astier Crème Onctose hydrocortisone Crème Dermaspraid Crème, solution
Les Dermocorticoïdes : règles d’utilisation
• Choix de la moléculeDC de classe I : psoriasisDC de classe II : utilisation fréquente, eczéma chez l’adulte ; il n’y a pas lieu de préférer une spécialité plutôt qu’une autreDC de classe III : utilisation préférentielle chez l’enfant et sur le visageDC de classe IV : faiblement efficace;
• Choix de la forme galéniqueCrèmes, émulsions : tous les casPommades : lésions sèches, hyperkératinisées ; mais aussi meilleure pénétrationLotions : moins efficaces; zones pileuses
Les Dermocorticoïdes : règles d’utilisation
• Fréquence d’applicationTraitement d’attaque : Une application quotidienneTraitement d’entretien : 3 possibilités
– diluer le DC– choisir 1 DC de niveau inférieur– espacer les applications du DC (alterner avec un
émollient)
• Contrôle des quantités utiliséesConsommation minimale compatible avec un contrôle suffisant de la dermatoseNourrisson : 15 g d’un DC de classe 2 sont un maximum pour un traitement d’attaque de 2 semainesAdulte : 30 g par jour sont un maximum pour un traitement d’attaque bref
• Traitements associés
Urticaire
Signe :Eruption papulo-oedémato-prurigineuse, saillante, isolée ou confluente souvent très fugace ( disparition en moins de 24h).
Ne pas confondre avec un purpura !
Elle résulte d’une vasodilatation aiguë, secondaire à la libération d ‘histamine par les mastocytes du derme.La dégranulation peut-être secondaire à un mécanisme immunologique, ou non.
Urticaire
Elle peut être aigue : début spectaculaire, disparition rapide. La crise dure 4 à 7 jours et ne dépasse pas 6 semaines. Elle peut devenir chronique : début arbitrairement fixé au-delà de 6 semaines pour les uns et jusqu’à 3 mois pour les autres.
UrticaireLa maman de Christelle, 2 ans, s’affole, sa fille ne peut plus consommer de lait de vache, sous peine de développer une éruption spectaculaire composée de une ou plusieurs poussées de quelques heures.
De quoi s’agit-il ? C’est une urticaire alimentaire aiguë aux protéines de lait de vache (PLV), il faut les supprimer.
D’autres aliments peuvent-ils déclencher de telles éruptions ?Oui, d’autres aliments sont concernés : ceux qui sont riches en histamine : le chocolat, les fromages à moisissures, les aliments et médicaments renfermant de la tartrazine,
ceux qui sont histamino- libérateurs : fraise, chocolat, œuf, gruyère...
ceux qui sont riches en tyramine :
il faut utiliser les anti H1 par voie générale, jamais par voie locale !
Allergènes alimentaires les plus fréquemment retrouvés
Œuf Noisettes et
apparentés Lait Céleri Crustacés
Fruits exotiques
Légumineuses Farine de blé Cacahuètes
Aliments riches en histamine
Aliments frais– Epinards– Tomates– Foie de porc– Viandes (bœuf,
veau)– Poissons (saumon,
thon)– Poissons surgelés– Crustacées frais
Aliments en conserves– Fromages fermentés– Conserves d’œuf de
hareng fumé– Saucisson sec– Aliments fermentés
(ex : choucroute)– Conserves de filets
d’anchois– Boissons fermentées– Conserves de thon
Aliments riches en tyramine
Harengs marinés Levure de bière Gruyère, roquefort Chocolat Fromages anglais Brie Conserves de poisson Vins blancs Gibier faisandé
Infectionsbactériennes : l’impétigo
Impétigo • Infection cutanée superficielle à streptocoque bêta-hémolytique A
et/ou à staphylocoque doré• Contagieux avec de petites épidémies familiales ou de collectivité
justifiant l’éviction scolaire• Diagnostic
Forme habituelle de l’enfant Lésion élémentaire = bulle, rarement vue, évoluant vers une
érosion recouverte de croûtes jaunâtres mélicériques Début souvent périorificiel diffusant sur le visage et les membres
supérieurs Pas de signes généraux
Impétigo bulleux forme caractéristique du nouveau-né, surtout staphylococcique
Adulte surinfection de dermatoses préexistantes (eczéma ou gale)favorisée
par le prurit : impétiginisation
Impétigo : traitement• Traitement local
Peut suffire dans les formes peu étendues toilette, douche ou compresses humides pour ramollir et
faire tomber les croûtes application d’antiseptique(chlorhexidine) et d’antibiotique
topique (acide fusidique)
• Traitement général antibiotiqueNécessaire dans les formes étendues ou dans l’incertitude de soins locaux bien appliqués penicilline, macrolide en première intention pendant 7 à
10 jours pristinamycine en deuxième intention, en cas d’allergie guérison sans cicatrice en quelques jours
• Mesures complémentaires éviction scolaire de quelques jours traitement de la fratrie
Dermatoses virales
Herpès Varicelle
Zona
Herpès
• En France 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l’herpès dans des localisations variées
• L’herpès labial est le plus courant: bouton de fièvre
• L’herpès peut toucher d’autres parties du visage : nez, menton, les yeux dans les formes les plus sévères
• L’herpès génital concerne 2 millions de personnes en France, c’est une MST
2 types de virus responsables de l’herpès
HSV 1
HSV 2
Lèvres
Nez
Menton
Doigts Organes sexuels
Fesses
Cuisses
La primo infection herpétique est-elle symptomatique?
• Oui dans 20 % des cas
• Traduction clinique : gingivo-stomatite aiguë
Enfant entre 1 et 4 ans
fièvre supérieure à 39°
nombreuses vésicules rapidement rompues
érosions arrondies, jaunâtres à bordure rouge vif, sur fond d’érythème intense de la muqueuse
gencives, face interne des joues et des lèvres, palais, pharynx, langue, peau péri-buccale sont atteints
• Guérison totale en 12 jours
Comment reconnaître une poussée d’herpès ?
• Signes annonciateurs
Précédent de quelques heures à quelques jours la sortie du virus :picotements, sensations de brûlure, engourdissement, douleur
• Lésion cutanée
Petit bouquet de vésicules entouré d’une auréole érythémateuse siégeant en général dans la région péri-buccale
• Evolution en 7 à 10 jours
Les vésicules se dessèchent, coagulent en croûtesEn l’absence de grattage et de surinfection , pas de cicatrice
Est-on contagieux lorsque l’on ressent les signes annonciateurs ?
• OUI
L’herpès est contagieux du début de l’apparition des signes à la cicatrisation complète
Le risque de contagion est plus important pendant les poussées, mais existe également en dehors
Le virus peut être présent dans les lésions, la salive, les sécrétions nasales, les larmes, le visage, les organes génitaux
La transmission peut se faire : par contact direct
par auto-contamination
Les facteurs favorisants les crises
La fièvreLa fatigue
Le décalage horaireLes règles
L’exposition au soleil
Le stress ou une vive émotionLa prise d’alcool
Un traumatisme local
Les relations sexuelles
Prise en charge : conférences de consensus
• Primo-infection : traitement par voie généraleAdulte et enfant de plus de 6 ans aciclovir cp : 200 mg 5 fois par jour pendant 5 à 10
joursEnfant de moins de 6 ans aciclovir suspension buvableTraitements locaux: pas d’intérêt démontré
• Récurrence Traitement curatif aucune recommandation ne peut-être formuléeTraitement préventif en cas de récurrences fréquentes: au moins 6 par an aciclovir: 400mg 2 fois par jour effet suspensif, la durée optimale du traitement ne
peut-être fixée
AU STADE PRODROMIQUE, EST-IL POSSIBLE D’ ÉVITER L’ ÉRUPTION ?
• Une dose de SULFUR 7 ou 9 CH ou une dose de SULFUR IODATUM 7 ou 9 CH.
• Une heure après, une dose de VACCINOTOXINUM 9 CH.
• Enfin, une ou deux heures après, une dose de RHUS TOXICODENDRON 15 CH.
Infections à virus zona-varicelle
• La varicelle est la primo-infection par le VZVContage direct par les gouttelettes de saliveContagiosité quelques jours avant le début de la maladie, persistant jusqu’à la disparition des croûtesPénétration du virus par les voies aériennes supérieures, multiplication dans les ganglions lymphatiquesAtteinte de la peau et des muqueuses provoquant les lésionsAtteinte des ganglions sensitifs où le virus persiste latent
• Le zona est l’expression clinique de la réactivation du VZV Réactivation favorisée par l’âge ou l’immunodépressionMigration des ganglions sensitifs, le long des fibres sensitives jusqu’à la peau
Varicelle Maladie infantile : 50 % des enfants avant 5 ans, 90 % avant
12 ans
• IncubationInapparente, de 14 jours en moyenne
• Phase d’état – Éruption sur la face et le thorax par phases successives de
macules rosées, puis papules prurigineuses, puis vésicule transparente entourée d’un fin liseré érythémateux
– Dessèchement en 48 heures– Croûte brunâtre au 4ème jour tombant vers le 10ème jour– Fièvre modérée, micropolyadénopathie cervicale
• Guérison– Spontanée en 10 à 15 jours
• Complications Surinfection cutanée fréquente (staphylocoque, streptocoque)
Varicelle : recommandations
• Éviction scolaire jusqu’à disparition des croûtes• Paracétamol uniquement• Antihistaminiques sédatifs• Ongles propres et coupés courts voire port de gants• Si couches : les changer souvent• Douches et bains quotidiens à l’eau tiède avec pain
dermatologique• Traitement antiseptique local• Talc, poudre, pommade etc… non recommandés• Éviter le contact d’une femme enceinte ou d’un
immunodéprimé
Zona • Traitement local
Le traitement local est le même que celui de la varicelle.
• Chez quels patients doit-on prescrire un traitement anti-viral
– Pour les sujets immunocompétents de moins de 50 ans atteints d'un zona non ophtalmique d'intensité modérée, il est inutile de prescrire un antiviral.
L'éviction des collectivités n'est pas nécessaire. Le traitement doit être mis en route avant la 72e
heure de la phase éruptive.– Devant un zona ophtalmique– Chez les sujets de plus de 50ans en prévention des
douleurs zostériennes
Mycoses superficielles :
intertrigo interdigital dermatophytiqueonychomycoses
Pied d’athlète (1)
Mycose de type dermatophyteConcerne les 3éme et 4ème espaces interdigitaux
Signes Prurit, brûlure, majorés par le soir ou le chaudLésions: érythème, fissure au fond du pli, érosion, hyperkératose
macérée
Évolution– Atténuation spontanée à la faveur d’un assèchement local– Extension vers la plante ou le dos des pieds/des orteils– Réaction à distance à type de dysidrose des mains en cas
de foyer plantaire très inflammatoire– Surinfection bactérienne : lymphangite du pied ou érésypèle
• Les mycoses provoquées par les dermatophytes (ce sont de loin les plus fréquentes). Au début, ces mycoses touchent les ongles des pieds. Le champignon contamine d’abord la peau entre les orteils. Il se forme une coupure qui ne guérit pas. La fissure de la peau siège le plus souvent entre le quatrième et le cinquième orteil, parfois entre le troisième et le quatrième. Cette coupure précède souvent de plusieurs mois ou années la contamination des ongles, qui commence souvent au coin de l’ongle d’un gros orteil. Au début,la contamination de l’ongle peut se traduire par les symptômes suivants :
• Coin d’ongle décollé, épaissi, de couleur blanc jaunâtre. En grattant sous l’ongle, on retire une poudre blanchâtre et contagieuse. On observe parfois une traînée brun jaunâtre qui forme un trait ou fusée sur l’ongle. • Taches blanches. • Beaucoup plus rarement, bande ou tache noire qui nécessitent un avis spécialisé.
Pied d’athlète (2)• TraitementLutte contre l’humiditéPort de chaussures adaptées Application d’antifongiques :
– La forme crème semble la plus adaptée, bien faire pénétrer pour éviter la macération
– Les poudres imidazolées ont un intérêt préventif– Déborder largement l’application au-delà de la zone
atteinte– Vérifier pour chaque molécule la posologie et la durée du
traitement ; en moyenne 3 semaines– Un traitement per os n’est justifié qu’en cas d’atteinte
étendue ou chronique
mycoapaisyl*
lamisilate*
Onychomycoses
• 30% des dermatophytoses
• Provoqués aux pieds essentiellement par des champignons kératinophiles les dermatophytes
• Évolution lente, le plus souvent résistantes aux traitements et récidivantes
• Nécessité de rechercher d’autres foyers à distance : mains, plante des pieds, espaces inter-orteils, plis inguinaux, axillaires
• Toute anomalie des ongles n’est pas une mycose
Onychomycoses
Onychomycoses : traitement
• Atteinte non matricielle de l’ongle
Seules les solutions filmogènes permettent la diffusion du principe actif à travers l’ongle
Mycoster s’applique quotidiennement sur tous les ongles du membre atteint. Enlever la solution filmogène une fois par semaine. Ne pas utiliser de savon alcalin
Locéryl s’applique une ou deux fois par semaine. Nettoyer l’ongle au dissolvant avant chaque application
Durée des traitements : 6 à 9 mois
• Atteinte matricielle de l’ongle
Amycor onychoset s’applique une fois par jour après élimination de la partie ramollie de l’ongle
Traitement par voie générale
Acné vulgaire ou acné polymorphe juvénile
Dermatose très fréquente à l’adolescence : prévalence voisine de 100 % 85 % des adolescents ont une acné minime 15 % ont une acné grave dont 3 à 4% des
hommes et 0,4% des jeunes filles ont une acné nodulo-kystique, suppurative et récidivante
C’est une maladie inflammatoire des follicules sébacés du visage et du tronc
Acné : mécanismes
• Ils sont au nombre de 3
L’hyperséborrhéeSécrétion accrue de sébum sous la dépendance des hormones
androgènes
L’hyperkératinisation des canaux excréteurs sébacésObstruction du follicule sébacé aboutissant à une rétention : microkyste fermé microkyste ouvert par élargissement du canal = point noir ou
comédon
Colonisation microbienne et inflammationDéveloppement de la flore résidente de la peau dont : propionibactérium
acnésPathogénie par la libération de facteurs pro-inflammatoire : lipase,
protéasesLésions résultantes : papules, papulo-pustules, nodules
Les mécanismes de l’acné
Acné : 3 niveaux de gravité
• Lésions rétentionnelles : acné débutantLocalisation: haut du visage (front, nez)
– Comédons ou points noirs– Microkystes (élevures arrondies sous la peau)
• Lésions inflammatoiresPapules : boutons rouges de quelques millimètres de
diamètrePapulo-pustules : papules centrées par une pustule remplie
de pus
• Acnés gravesAcné nodulo-kystiquesLésions= kystes inflammatoires laissant d’importantes
cicatrices
Papule
Papulo-pustule
Acné rétentionnelle
Nodule
Les mécanismes de l’acné
Acnés secondaires
• Acnés provoqués par des facteurs externes• Cosmétiques gras comédogènes• Huiles minérales(ouvriers métallurgistes)
• Acnés provoqués par des facteurs internes• Glucocorticoïdes, androgènes anabolisant• Progestatifs(1ère et 2ème génération)• Isoniazide• Barbituriques, phénytoïne• Lithium • Amineptine (toxicomanie)• Autres antidépresseurs• Vitamine B12• Antimitotiques • Halogènes : iode, brome
Acné rétentionnelle : traitement
• Nettoyer Nettoyer la peau matin et soir avec des produits non agressifs qui n’assèchent pas la peau et ne l’irrite pas :
– Gels nettoyants moussants:bactopur, boréade, exfoliac– Lotions de toilette sans rinçage:effaclar, sébium H2O
Soin exfoliant 2 ou 3 fois par semaine: sebium gommant, exfoliac gel désincrustantMasque purifiant : lutsine, epure be-mat, argile, hyfac plusLucas championière
Éviter de manipuler les boutons et points noirsNe pas utiliser de savon de Marseille, de coton imbibé d’alcool ou tout produit qui n’a pas fait la preuve de son caractère non comédogène
Acné rétentionnelle : traitement
• Traiter : le but :Diminuer l’aspect luisant de la peauPrévenir l’hyperkératinisationLimiter la prolifération bactérienne crèmes traitantes séborégulatrices (cleanance,
kéracnyl, boréade émulsion matifiante, sebium matifiant) crèmes traitantes kérato-régulatrices (cleanance K,
kérafnia R, diozinac, effaclar K, exfoliac 10 et 15, hyfac plus, neostrata AHA 15, sebium AKN)
• Hydrater Réduire l’inconfort rencontré au cours des traitements : crèmes hydratantes et apaisantes(clean ac, hydrafnia, exfoliac réparatrice)
Acné rétentionnelle : trétinoïne
• Conseils d’utilisation– S’applique sur une peau propre et sèche en évitant le
contour des yeux, les paupières, les lèvres, les narines
– 1 application par jour en traitement d’attaque, 2 ou 3 fois par semaine en traitement d’entretien. Ajustement en fonction des résultats obtenus
– Amélioration maximum vers la 12ème ou 14ème semaine de traitement
– Éviter tout produit pouvant entraîner une irritation locale
– L’exposition au soleil est à éviter
– Ne pas utiliser chez la femme enceinte
Acné inflammatoire
• Traitement localPeroxyde de benzoylePropriétés : antibactérien, kératolytique, sébostatiqueAppliquer en couche mince sur une peau lavée, rincée, séchéeIrritant en début de traitement, photosensibilisantDécolore certaines fibres
Érythromycine lotion ou gel• Traitement par voie orale : antibiothérapieDoxycycline, minocycline ont l’AMM dan cette indication100 mg par jour pendant trois mois (le traitement demi-dose n’est pas validé)Administrer au cours du repas du soir, avec un grand verre d’eau 1heure avant le coucherPhotosensibilisantCI : grossesse, rétinoïdes
Conseils entourant la délivrance du
« Roaccutane » (peau, muqueuses…)
Roaccutane : traiter les effets cutanéo-muqueux
• Chéilite : stick ou crème labiale• Sécheresse et irritation cutanée : savon surgras, pain
dermatologique, crème ou lait hydratant• Irritation conjonctivale : larmes artificielles• Sécheresse nasale : vaseline officinale ou pommade
cicatrisante• Sécheresse vaginale : lubrifiant adapté• Soleil : éviter de s’exposer aux heures d’ensoleillement
maximal, appliquer des crèmes à haut coefficient de protection
Quelles sont les contre indications du Roaccutane ®?
• Allergie au produit ou à l'un des composants du Roaccutane ®
• Hypervitaminose A • Association aux cyclines• Insuffisance rénale (reins) ou hépatique (foie) • Augmentation des lipides dans le sang • Femme en age de procréer sans contraception
efficace • Grossesse et allaitement
Conseils d'utilisation du Roaccutane ®
• Respecter la prescription du médecin – En cas d'irritation, de sécheresse de la peau, de rougeurs,
d'augmentation du nombre et de la taille des boutons d'acné, de fatigue... sous Roaccutane arrêter le traitement et consulter un médecin pour connaitre la conduite à tenir
– Eviter le soleil et les UV sous Roaccutane ® – Eviter d'appliquer des crèmes irritantes sur la peau durant le
traitement par Roaccutane ® – Eviter les épilations à la cire durant le traitement par Roaccutane ® – Eviter le sport de haut niveau durant le traitement par Roaccutane
® – Préférez les lunettes aux lentilles de contact durant le traitement par
Roaccutane ® •
Mentions obligatoires sur l’ordonnance
• Réalisation récente d’un test de grossesse
• Réalisation du niveau de compréhension
• Signature de l’accord de soin et de contraception
Traitement de l’acné
Acné légère
Acné modérée
Acné
sévère
Acné tardive
femme
Traitement local +++ ++
Antibiotiques généraux ++ +++
Isotrétinoïne
+++ Si nécessaire
Traitement hormonal
À discuter chez la femme
Contraception obligatoire +++
Combien de temps faut-il compter pour que mon acné disparaisse
complètement une fois le traitement débuté ?
• Un traitement local et général bien conduit ne donne que peu de résultats après un mois de traitement, – 20% d'amélioration après deux mois, – 60% après six mois– 80% après huit mois.
• Un traitement par isotrétinoïne permet 100% d'amélioration en 3 à 6 mois.
La contraception peut elle aggraver mon acné ?
• De nombreux contraceptifs peuvent aggraver l'acné notamment ceux qui contiennent des dérivés de la
nortestostérone :
adépal, minidril, trinordiol, ludeal, microval, mirena).
• L'interruption d'une contraception est aussi souvent
l'occasion d'une poussée d'acné.
Quelle est le rôle de l'alimentation dans la survenue de l'acné ?
• L'alimentation n'a aucun rôle à jouer dans la survenue ou l'aggravation de l'acné.
• Les abus alimentaires sont nocifs pour la santé mais une consommation normale de chocolat n'influe pas le devenir de l'acné ! .
• Une étude récente tend à monter un rapport entre acné et poids excessif chez les enfants mais il faut savoir qu'un excès de poids augmente le taux des hormones mâles.