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Nº15 - Septembre 2014

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3 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

«Le secteur privé libanais plie …mais ne cède pas !»Ce n’est un secret pour personne que le Liban passe par une des périodes les plus difficiles de son histoire politique, économique et sociale.

Les tensions entre les grandes puissances battent leur plein et les règlements de comptes, bras de fer ou encore transmissions de messages (directs ou indirects) passent par leur nouvelle «boîte à lettres» qui n’est autre que le Moyen-Orient. Le reste du monde, tenu en haleine, s’accroche à de maigres lueurs d’espoir comme par exemple un coup de fil par là ou une poignée de main par là-bas, ce qui calme «le jeu» d’une part mais augmente les dissensions d’autre part. En d’autres termes, le monde est en ebullition et l’avenir est incertain. La récession mondiale, accompagnée d’une inflation galopante est toujours omniprésente autour du globe et fait payer aux citoyens du monde une lourde facture…

Le printemps arabe a passé toutes les saisons et s’est transformé en «hiver arabe» selon le Secrétaire Général des Nations-Unis, M. Ban Ki-Moon. Les leçons à tirer sont nombreuses mais très claires: - Les changements de régimes à eux seuls ne suffisent pas; des réformes structurelles jusqu’aux racines qui nécessitent de longues années, sont indispensables. - Les problèmes qui ont enflammé les révolutions et ont mis le feu aux poudres, comme la crise sociale et économique notamment le chômage, existent encore et s’accentuent dans la région. Nous n’osons plus affirmer que nous sommes toujours à la case de départ mais peut-être même plusieurs cases en arrière…

La guerre en Syrie s’envenime de jour en jour et a changé de cap et de direction. On a beau vouloir être optimistes et croire au miracle de la paix, de la reconstruction et de la croissance qu’elle pourrait générer… toutefois, l’évidence est bien différente et laisse à penser à un long et pénible conflit dont les débordements et les effets directs et indirects se font sentir au Liban au quotidien: tension sécuritaire, instabilité constante, recul dramatique du tourisme, réduction des échanges commerciaux, difficulté des exports terrestres et bien évidemment le nombre croissant de refugiés syriens qui devient insoutenable d’autant plus qu’aucune issue ou solution ne serait possible sans un accord et plan international.

Au Liban, les divisions politiques et partisanes battent leur plein et nous mènent vers un vide généralisé et une paralysie au niveau des pouvoirs exécutif, législatif et constitutionnel. Les libanais vivent dans le spectre d’un vide du pouvoir suprême l’année prochaine, à moins que la sagesse, la maturité et l’intérêt national reprennent le dessus …

La croissance touche des abîmes jamais atteints, la crise économique et sociale est intenable surtout dans les régions les plus défavorisées et délaissées. Le chômage surtout chez les jeunes pousse nos espoirs les plus productifs vers l’exode -seule issue pour survivre- sans aucune envie de revenir à leur terre d’origine.

A l’ombre de se constat assez sombre, le secteur privé libanais plie mais ne cède pas et se démêle en se battant corps et âme pour se maintenir sur pieds et survivre… Il est vrai qu’il a réussi à se développer durant les années les plus dures de guerre, à un moment où la région limitrophe était en pleine croissance et non en ébullition comme le cas se présente actuellement.

Ceci dit, il est crucial voir primordial aux entreprises libanaises de se restructurer à tous les niveaux pour faire face à cette crise sans précédent, notamment:- Rééchelonner leurs dettes tant que possible avec l’aide du secteur bancaire qui ne ménage pas ses efforts pour aider les entreprises en difficulté.- Restructurer leur endettement en faisant appel à de nouveaux investisseurs.- Baisser leurs coûts, fixe et variable, au plus bas possible.- Développer de nouveaux marchés commerciaux comme l’Afrique et l’Amérique Latine et dessiner de nouvelles stratégies pour l’export se basant sur leurs avantages compétitifs.- Se baser sur une économie et un commerce de niche et non de masse.- Essayer de se repositionner et se focaliser sur la demande interne du moment que le tourisme est touché en plein fouet.- Diversifier les activités économiques et se tourner vers des domaines en croissance (par exemple l’agriculture, certaines productions alimentaires….)- S’engager dans des chantiers de restructurations internes absolues avec une revue de strategies et de plans. C’est le moment idéal de remuer le sable pour espérer avoir une

bonne moisson, une fois la tempête passée…

L’Etat de son côté, pourrait aider les entreprises en leur offrant:- Des prêts s u b v e n t i o n n é s pour leurs fonds de roulement, lesquels donneraient un peu d’oxygène au marché.- Continuer à injecter de la liquidité dans les secteurs productifs- Offrir «un panier» d’avantages fiscaux aux entreprises qui investissent, qui emploient et qui favorisent la croissance.- Aider et encourager la création de micro entreprises, créatrices de richesse et «moteur» de croissance. - Mettre en place un plan de secours économique et social commun et unilatéral - Finaliser le projet de loi sur les «PPP», unique moyen pour rebâtir nos infrastructures, réduire les coûts et améliorer le service aux contribuables.- Finalement et surtout offrir le minimum de sécurité et de stabilité sans lesquelles il est impossible d’opérer.

Il est vrai que les chefs d’entreprises proposent des issues et conseillent les dirigeants mais demeurent réalistes et ne s’attendent pas à de résultats palpables en retour. Ils sont conscients qu’ils devront, une fois de plus, compter uniquement sur eux-mêmes, sur leur savoir faire, sur leurs idées innovatrices, leurs plans stratégiques de secours et leurs ressources personnelles pour traverser cette crise atypique.

Pour terminer, les chefs d’entreprises libanais sont connus dans le monde pour être les plus rapides à retourner les situations difficiles et pour leur facilité à s’adapter à toute sorte de scénarios. Il est vrai que l’exercice est pénible cette fois-ci mais nous sommes confiants qu’ils pourront prouver, une fois de plus, au monde entier leur résilience inégalable et surtout leur don du ciel de savoir saisir les opportunités par-dessous les crises.

Notre devise est et restera la même: le secret de la réussite est la persévérance !

Editorial

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Le Conseil d’Administration

PrésidentDr. Fouad ZmokholZimco Printing Press salEmail: [email protected]

Vice-PrésidentClaude J. BahsaliITG (Holding) salEmail: [email protected]

TrésorierPatrick FarajianSociété SodetelEmail: [email protected]

Secrétaire GénéraleCarine HusniHelliozid Technologies sarlEmail: [email protected]

MembresElie AounInvestment HoldingEmail: [email protected]

Michel AssailyPrime Investment salEmail: [email protected]

Dr. Ahmad HageEmail: [email protected]

Farid El DahdadConcrete Plus salEmail: [email protected]

Jean HleissAdir InsuranceEmail: [email protected]

Fouad RahmeBLC InvestEmail: [email protected]

Walid SfeirVal QuestEmail: [email protected]

Georges M. TabetBanque de Syrie et du LibanEmail: [email protected]

Maquette: Sabine Bahri Abou Sleiman

Immeuble Sarraf, 12e étage, Avenue de l’indépendance, Achrafieh, Beyrouth, Liban.Tel.: (+961-1) 320450 – (+961-3) 289800 ; Fax: (961-1) 320395 ; Email: [email protected]; www.rdcl.org.lb

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4 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Sommaire

Editorial du Président

Tribune Libre

Assemblée(s) Générale(s)Assemblée Générale Ordinaire

Tables Rondes et DébatsTable Ronde: “La Crise Economique au Liban – Risques et Opportunités “Table Ronde Economique en coordination avec «L’Orient Le-Jour» Table Ronde: “A quand l’adhésion du Liban à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC)?“Table Ronde: “Proposing a draft Law on Secured Transactions“ Table Ronde: “Pour une Intégration, une Convergence Economique et une Vision Commune de l’Avenir de la Région Méditerranéenne “

ConférencesParticipation à la conférence “The SME and Entrepreneurship Summit“Participation à l’événement annuel “Social Economic Award 2013 “Signature d’un protocole d’entente entre le RDCL et la BLC pour le déploiement du site “SME toolkit“ au LibanParticipation à la conférence: “Hedging Market Risk vs Alternative Means of Finance - The Challenge for Entrepreneurship and SME Finance “ Conférence:“Le succès n’arrive pas par hasard“ au Collège Notre Dame de JamhourParticipation au débat économique lors de l’ouverture du “Waterfront City” BeirutParticipation à la conférence: “Lebanon Economic Forum” Participation à la conférence: “The experts’ meeting on SME and Startups initiative”Conférence au Rotary Club de BeyrouthConférence à la Faculté des Sciences Economiques de l’USJParticipation à la visite de la délégation libanaise économique en Arabie SaouditeParticipation au consortium “Méditerranée 2030” organisé par IPEMED à ParisParticipation au colloque «L’employabilité: enseignement supérieur - Défi des universités»Participation au sommet de l’Union des Banques Arabes 2014 à ParisParticipation à l’Atelier d’informations sur le Liban à Paris Participation à la conférence de l’Union des Banques Arabes «SME’s Beirut Forum»

Activités externes et réceptions Déjeuner-débat avec le gouverneur de la Banque du Liban SEM Riad SalamehDéjeuner avec le service économique de l’Ambassade de FranceDéjeuner-débat avec les Ambassadeurs d’Amérique Latine au LibanDéjeuner avec SEM David Hale - Ambassadeur des Etats-Unis au LibanDéjeuner-débat avec les Ambassadeurs d’Afrique Déjeuner avec le nouvel Ambassadeur de Taïwan au Moyen-Orient

Réunions Externes Visite à l’Ambassadeur de France au Liban SEM Patrice PaoliVisite au Ministre de l’éducation SE Dr. Hassan DiabVisite au Ministre de l’Economie SE Dr. Alain HakimVisite au Premier Ministre SEM Tammam SalamVisite au Ministre de la Réforme Administrative SEM Nabil de FreigeVisite à la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Zahlé et de la Bekaa Réunion avec la «Lebanese Development Network» Participation au projet «Empowering women leader in the fight against corruption in Lebanon”Participation à la réunion «Consultation Workshop on Bankruptcy Law reform»

Visites et Réunions au RDCLRéunion avec le Haut Comité de Privatisation

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5 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Visite de l’ancien ambassadeur du Liban au MexiqueVisite de la représentante au Liban de la Fondation de l’Industrie Allemande pour la Coopération Internationale “The Senior Experten Service “Réunion du Comité Fiscal du RDCLRéunion avec la Responsable de la Section Commerciale de l’Ambassade d’AutricheRéunion avec le Délégué Commercial Principal de l’Ambassade du CanadaRéunion avec le Ministre Commercial de l’Ambassade d’Egypte au LibanVisite du Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de TripoliRéunion avec la Banque Mondiale pour introduire le programme-pilote intitulé “Nouveaux arrivants sur le marché du travail “Visite du directeur du Centre International pour le secteur privé en développement de l’UNDPVisite de l’Ambassadeur du Mexique au LibanRéunion avec les représentants de la «Lebanese Food Bank»Réunion avec l’association libanaise pour la médiation commercialeVisite des délégués de la World Bank de l’International Finance Corporation (IFC)Réunion du comité interne sur le projet de loi sur les sociétés par Action Simplifies (SAS)Visite du conseiller des relations internationales au sein de l’IPEMEDLe RDCL soutient officiellement la candidature du Dr Fadi Gemayel à la présidence de l’Association des Industriels Libanais (AIL)Visite du conseiller économique et commercial de l’Ambassade de la République de Bulgarie au LibanVisite de l’équipe dirigeante de la Lebanese Transparency Association (LTA)Visite de la Vice Présidente du Syndicat des guides touristiques au LibanVisite de la responsable du centre de la médiationVisite des membres d’une délégation de la Commission EuropéenneVisite de la co-fondatrice de la NGO “Women to Women success“Réunion avec l’Agence Française de Développement (AFD)Visite du réseau français de chercheurs et d’experts internationaux “RSE & interculturalité “Visite du Conseil Exécutif du “Egyptian Lebanese Businessmen Friendship Association “ (ELBA)Visite du Résponsable du département du Commerce International de la Banque MondialeMise en garde des organismes économiques Participation à la réunion de la commission parlementaire mixte sur la nouvelle échelle des salairesSoutien à l’armée libanaise à l’occasion de leur fête nationale du 1er AoûtParticipation à la fermeture générale du Mercredi 4 Septembre

Info des membres

ArticlesLe rôle des Conseils Economiques et Sociaux dans l’élaboration de l’équilibre entre le développement économique et la protection socialeLe capital humain, la grande richesse du LibanThe Lebanese Banks Presence Abroad Source of Strength for the Banking Sector... and the CountrySuggestions aux milieux économiquesQu’en est-il du marché immobilier dans la crise actuelle ?“Il faut encourager les partenariats public-privé au Liban “Ethique et droit dans le monde des affairesL’intégration de l’économie libanaise dans l’environnement économique mondialOperational Excellence, People Excellence and Excellence in OrganizationsSavoir OserLa médiocrité des chiffres et des remèdes !L’employabilité: créer sa place ou combler un vide ?La Nouvelle Gouvernance Transnationale«Pour une Convergence Économique et une Vision Commune de l’Avenir de la Région Méditerranéenne»

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6 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

L’importance des sociétés familialesPar Mr. Nabil Kettaneh (Membre du RDCL)

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les structures familiales (family businesses) ont une importance capitale dans l’économie mondiale ; elles constituent la majorité des activités économiques dans notre monde moderne, que ce soit en Asie, aux Etats-Unis ou même en Europe. Plusieurs parmi les grands de ce monde, que ce soit Wallmart ou HP aux Etats-Unis, les de Wendell en Europe, ou plusieurs firmes au Japon, sont toujours des groupes familiaux.

D’après les statistiques mondiales, 90 % des sociétés sont des sociétés à structure familiale, même aux Etats-Unis.

Par ailleurs, les structures familiales continuant à exister sont aussi une illustration de la pérennité des “family businesses “. Ainsi, une des plus anciennes firmes au monde Kongo Gumi a été fondée en 578 au Japon par le prince Shotoku qui construisit il y a plus de 1 400 ans les temples bouddhistes de Shitennoji. Aujourd’hui, cette famille continue depuis son siège à Osaka, à être active dans le secteur de l’entreprise, et son président actuel est Toshitaka Kongo.

En France, les Ets. Richard de Bas (ne pas confondre bien sûr avec Debbas chez nous!!!) produisent du papier haute-qualité depuis 1 326, papier qui a été entre autres utilisé pour des éditions limitées des œuvres de Braque et Picasso.

Chez nous, l’immense majorité, pour ne pas dire, la quasi-totalité des activités économiques ont une structure de “family business “. En effet, les Proche et Moyen Orientaux gardent encore une forte tradition familiale avec des liens puissants, (tribaux), et une tradition “patriarcale “qui peut parfois être discutable mais qui peut aussi permettre d’acquérir et de transmettre l’expérience et la sagesse et surtout de prendre des décisions à long terme.

Bien entendu, toutes ces structures dites familiales génèrent plein de problèmes et les solutions pour la poursuite de cette “activité “familiale avec la succession des générations peuvent différer selon les régions.

La plupart de ces problèmes de “succession “viendrait en grande partie d’une différence de vision entre la génération des “patriarches “et leurs enfants (generation gap); il s’agit donc de pouvoir essayer de créer et surtout communiquer, et faire admettre par tous, une vision familiale qui soit acceptée par toutes les générations.

Dans une structure familiale, les relations restent toujours TRES chargées d’émotivité.

Comment faire pour résoudre ou plutôt rester au-dessus de ces problèmes relationnels inhérents à toutes les familles:

1. Dans toute famille, il y a des clans, frères, cousins, qui souvent s’antagonisent. 2. Il y a aussi, surtout au Moyen-Orient, une vision que j’appellerai “Macho “dans les successions familiales (uniquement les mâles de la famille).

3. Il y a aussi un problème d’ordre géographique ou religieux qui créerait des antagonismes, mais la solution est de pouvoir transmettre avec force et conviction ce dont j’ai parlé plus haut, à savoir, cette vision familiale.

4. Il faut aussi pouvoir faire comprendre (convaincre) à tous les membres de la famille (et surtout les plus éloignés) de l’importance de leurs intérêts à rester au sein de cette structure familiale.

Un exemple me vient à l’esprit: Une des plus grandes affaires Nord-Américaines de “commodities “est possédée par deux clans familiaux très violemment antagonistes, les Cargill et les McMillan. Pourtant ces deux clans arrivent à dépasser leurs ressentiments extrêmement violents les uns envers les autres pour envisager tous, la famille (au sens large du terme incluant les divers clans ennemis) comme UN business et le business comme UNE famille.

Loin de moi l’idée de vouloir trop schématiser à force de résumer. Je ne voudrais surtout pas porter à concevoir au niveau du Liban, ce raisonnement en concevant le pays comme une “Mazra’a “.

Cependant, ce cas est cité pour utiliser ces mêmes relations conflictuelles parfois extrêmement violentes, et qui peuvent être gérées et canalisées une fois l’intérêt et le bien commun compris et accepté par tous.

En conclusion, l’esprit d’entreprise familiale est un atout majeur et une source de succès, c’est pourquoi 90% des entreprises mondiales les plus prestigieuses sont des entreprises familiales.

Il faudrait cependant créer une structure pour préparer la relève, qui est surtout difficile entre la deuxième et la troisième génération, et éviter le risque de péricliter. C’est ici que nous avons le taux d’échecs le plus élevé.

Un pacte détaillé entre actionnariats est un must, car en cas de conflit, les actionnaires essaieront d’arriver à un modus vivendi pour le bien et la continuité de la société.

Tribune Libre

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7 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Assemblée(s) Générale(s)

Assemblée Générale OrdinaireLe RDCL a tenu une Assemblée Générale Ordinaire le Mercredi 29 Janvier 2014 à 17h au siège du rassemblement en présence d’un grand nombre de membres.

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8 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

La réunion a débuté par une présentation détaillée par le Secrétaire Général Mlle Carine Husni concernant les événements de l’année 2013 suivie de la présentation du Trésorier Mr. Patrick Farajian sur le rapport financier de l’année écoulée et du budget pour l’année 2014.

Une discussion amicale entre les membres a eu lieu et plusieurs propositions pertinentes en ont été suggérées.

Au nom du Conseil d’Administration, le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol et le Vice- Président Mr. Claude Bahsali ont défini les priorités de l’année 2014, comme suit:

- Poursuivre la synergie avec les universités pour développer des études économiques, projets et publications diverses et renforcer les relations et canaux de communication entre les étudiants et les chefs d’entreprises.

- Organiser des conférences dans les universités et même dans les écoles pour les classes secondaires afin de donner de l’espoir à la nouvelle génération, de les encadrer et de les pousser à entreprendre et se battre pour réussir et ce en restant au Liban car ils constituent le moteur essentiel de notre croissance future et de notre économie.

- Maintenir l’organisation de tables rondes régulières avec tous les membres sur les sujets d’actualité, tout en assurant un suivi structuré sur les dossiers discutés.

- Maintenir une communication régulière et solidifier notre partenariat avec la Banque Mondiale (World Bank), le fond s monétaire International (IMF), et l’IFC (International Fund Corporation) en organisant des réunions régulières entre le RDCL et ces agences internationales.

- Revivifier une communication régulière avec les dirigeants d’entreprises d’origine libanaise expatriés à l’étranger et créer des relations professionnelles et des projets communs.

- Poursuivre le “lobbying “pour la mise en œuvre du projet d’assurance retraite et de la protection sociale proposé par le RDCL.

- Capitaliser sur l’accord signé avec la CGTL et bâtir un projet socio-économique commun tout en maintenant une communication régulière avec les syndicats.

- Suivre le projet de loi proposé par le RDCL sur les actions préférentielles aux entreprises privées et pousser le parlement pour son approbation.

- Finaliser et proposer au parlement un projet de loi sur les sociétés par actions simplifiées (SAS) au Liban.

- Poursuivre l’initiative du RDCL pour favoriser les échanges économiques et commerciaux avec les pays d’Amérique Latine et pousser pour la signature de l’accord sur le “Mercosur “, crucial pour dynamiser les échanges.

- Aider les chefs d’entreprises à s’ouvrir également au marché colossal d’Afrique étant donné que se continent peut devenir un acteur principal pour nos échanges commerciaux.

- Œuvrer afin de pousser de l’avant le nouveau gouvernement à établir et appliquer un budget de l’Etat pour l’année en cours, favorisant ainsi la relance de l’économie, tout en appliquant des réformes structurelles dans les secteurs productifs garants de croissance économique durable.

- Proposer un plan économique de secours pour redynamiser notre économie et réduire le chômage.

- Pousser le nouveau gouvernement à finaliser la loi autorisant le Partenariat Public / Privé (PPP) et proposer une étude de projet (PPP) pour le transport en commun.

- Maintenir une communication régulière avec la banque centrale, d’une part pour œuvrer à l’injection de fonds et de liquidité sur le marché local et d’autre part pour offrir des prêts subventionnés pour financer le fond de roulement (FDR) des entreprises en cette période de crise.

- Protéger les valeurs du secteur privé, pilier essentiel de notre économie nationale, tout en s’opposant activement aux dérivés antilibéraux auxquelles les entreprises font face.

- Exiger une révision et redynamisation de la gestion du secteur public, réduire son poids budgétaire et œuvrer pour une transparence des administrations publiques et privées.

- Pousser pour une application généralisée et raisonnable de la responsabilité sociale (CSR: Corporate Social Responsibility) dans nos entreprises.

- Promouvoir la bonne gouvernance des entreprises dans les secteurs privés et publics.

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9 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Tables Rondes et Débats

Table Ronde: “La Crise Economique au Liban – Risques et Opportunités“Le RDCL a organisé une table ronde le mercredi 30 Octobre 2013 sur le thème: “La Crise Economique au Liban – Risques et Opportunités“ avec pour invité d’honneur: Mr. Ferid Belhaj, Director of the Middle East Department- World Bank, accompagné de Mr. Éric Le Borgne, Lead Economist in the Middle East Department- World Bank, et Dr Ibrahim Jamali, Economic Expert - World Bank. Étaient présents l’ancien ministre Dr. Adel Cortas, le Président de IDAL Nabil Itani, le vice-président de la CCIAB Dr. Nabil Fahed, le Président de l’ACAL Assaad Mirza, le Conseiller du Syndicat des importateurs de voitures Salim Saad, le Président des directeurs des Compagnies Françaises au Liban Christian Besse, et un grand nombre de membres et amis du RDCL.

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10 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Tables Rondes et Débats

“L’Orient-Le Jour“, en coordination avec le Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL), a organisé une table ronde européenne le 7 février 2014 avec plusieurs représentants du secteur privé. Après avoir dressé un bilan alarmant de l’année 2013, le secteur privé s’est penché sur des solutions potentielles à la crise qui pèse sur l’économie depuis plus de deux ans.L’année 2013 fut l’une des pires que le Liban ait connues au niveau économique. Tel était le constat alarmant de sept grands représentants du secteur privé, réunis dans les locaux de L’Orient-Le Jour.Tour à tour, Fouad Zmokhol, président du RDCL, Makram Sader, secrétaire général de l’Association des banques du Liban (ABL), Joe Kanaan, président-directeur général de Sodeco Gestion, Fouad el-Khazen, président du syndicat des entrepreneurs des travaux publics, Fady Gemayel, président des industries papetières, Paul Ariss, président du syndicat des restaurateurs, et Assaad

Mirza, président de l’Association des compagnies d’assurances au Liban (ACAL), ont dressé un amer bilan de l’année écoulée.

“Sur le plan sécuritaire, l’année 2013 a battu des records en termes d’attentats, le pays a connu une paralysie aux niveaux exécutif, législatif et constitutionnel, et le nombre de réfugiés syriens a triplé, atteignant près d’un million et demi de personnes, soit pratiquement le tiers de la population libanaise“, a listé M. Zmokhol. “Le conflit syrien a coûté 2,9 points de croissance au Liban l’année dernière“, a-t-il ajouté. Selon lui, ce douloureux constat atteint toutes les entreprises, quelles que soient leurs tailles, et se répercute directement sur les investissements et les créations d’emplois. “Les petites et moyennes entreprises sont les premières touchées et peinent à rembourser leurs dettes, les grandes entreprises, elles, sont plus résilientes, mais investissent et embauchent

moins ou pas du tout, et enfin, les multinationales implantées au Liban se tournent vers d’autres horizons comme l’Irak, le Soudan ou le Nigeria où, malgré l’insécurité, les marges de profits sont plus élevées“, a expliqué le président du RDCL. “Le Liban est devenu un pays à haut risque mais à faible rentabilité, et les investisseurs y voient de moins en moins l’intérêt d’y faire de bonnes affaires“, a-t-il poursuivi.

Constat tout aussi alarmant, si ce n’est plus, de la part du président du syndicat des restaurateurs. “L’équation est simple. Tant qu’il n’y aura pas de stabilité politico-sécuritaire, il n’y aura pas de tourisme“, a-t-il affirmé. “Le secteur a connu tout au long de l’histoire mouvementée du pays des hauts et des bas, mais depuis l’année 2011, c’est la chute libre “, a-t-il précisé. “Même au plus fort de la saison, les hôtels baissent leurs prix de 60 %, les locations de voitures ne représentent que 30 % du parc automobile et les

Table Ronde Economique en coordination avec “L’Orient Le-Jour ”

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11 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

appartements meublés ne sont loués qu’à hauteur de 40 %“, a indiqué M. Ariss. Par ailleurs, il a mis l’accent sur le dilemme auquel sont confrontés les hôtels et restaurants qui sont obligés de revoir le salaire de certains de leurs employés indispensables pour les empêcher d’accepter de meilleures offres à l’étranger. “Aucune région du pays n’est épargnée, mais le Nord et la montagne libanaise ont été particulièrement touchés cette année, et les institutions touristiques risquent de mettre la clé sous la porte très rapidement“, a-t-il conclu.

Le secteur immobilier n’est pas en reste. “La crise économique a profondément entamé le pouvoir d’achat des ménages, entraînant une diminution du nombre de transactions et de notre chiffre d’affaires“, a souligné M. Kanaan. Selon lui, le principal problème réside dans le décalage entre l’offre immobilière sur le marché, qui était principalement destinée aux riches acheteurs des pays du Golfe, et la demande réelle sur le marché local.

La crise frappe également les assureurs de plein fouet. “En 2013, nous avons connu une croissance de 7 %, principalement due à la branche médicale, mais la situation reste très critique pour les autres“, a indiqué M. Mirza. Il a estimé à trois millions de dollars les pertes dues aux accidents causés par des voitures syriennes non assurées. M. Mirza a également cité à titre d’exemple la baisse des primes d’assurance-auto qui suivent la tendance du marché: à savoir, une baisse drastique dans les ventes de voitures de luxe.

Pour les industriels, la crise syrienne a eu quelques retombées positives. “Notre activité n’a pas été tellement touchée en 2013 et l’industrie locale a pu reprendre sa place grâce à la baisse des importations de produits illicites qui venaient de Syrie“, a expliqué

M. Gemayel.

Du côté des banques, pilier de l’économie libanaise, les temps sont moins noirs que pour le reste des secteurs productifs, sans pour autant être roses. Le secteur a affiché en 2013 un taux de croissance de 7 %, équivalent à celui de 2012, mais des profits qui chutent de 5 % en glissement annuel. “Nous avons par ailleurs atteint un parterre du point de vue des intérêts débiteurs qu’on ne peut plus dépasser“, a indiqué M. Sader, qui a déploré que l’État n’ait pas tenu ses engagements pour réduire les dépenses publiques.

M. Khazen, enfin, a pointé du doigt le problème de la corruption généralisée dans les ministères et institutions publiques, déplorant également l’absence de budget depuis des années, “qui rend très compliquée l’exécution de tout projet “. L’économie tributaire de la politiqueLa seconde partie de la table ronde tenue hier était axée sur les prévisions des participants par rapport à l’année en cours et les solutions envisagées pour surmonter les obstacles auxquels est confrontée l’économie nationale.Il va sans dire qu’à quelques exceptions près, la majorité des intervenants étaient relativement pessimistes pour 2014. “Le mois de janvier était en tout cas catastrophique pour les compagnies d’assurances. Pas de travail, pas d’encaissements, a résumé sans détour M. Mirza. Quelque 50 compagnies opèrent au Liban, dont beaucoup sont en difficulté.“

L’année en cours “devrait normalement s’inscrire dans la continuité de 2013, en termes de dégradation sécuritaire et de tensions politiques“, a noté M. Zmokhol. Cela étant, a-t-il souligné, à la différence de l’an dernier, “2014 comporte des échéances, autant à l’échelle locale que régionale“: présidentielle au Liban, en Égypte et

en Syrie... En fonction des événements, “la situation s’améliorera – ou sera envenimée (...) Les agences de notation dégraderont la note du Liban à C-, ce qui est très grave pour le pays – ou pas. La croissance économique du pays reprendra, comme nous l’avons vu après Doha – ou pas“.

“La situation actuelle n’est pas tenable, a estimé pour sa part M. Ariss. Les loyers ne baissent pas. L’énergie représente une part énorme des coûts (des restaurateurs). Le mazout à lui tout seul équivaut à 15 % des dépenses!“ “Libaniser“ l’économieAu cœur des solutions proposées par les participants, quelques grandes lignes se dégageaient. En premier lieu, la mise en place d’une stratégie nationale a été mise en avant par l’ensemble des participants.“Il faut, à l’instar des États-Unis, qu’un plan de relance soit mis au point. Il comprendrait l’injection de liquidités par la Banque centrale, de l’ordre de 1 milliard de dollars, pour dynamiser l’économie“, a insisté M. Gemayel.Autres propositions soumises par les participants, le maintien des programmes subventionnés de type Kafalat, l’abaissement de la TVA sur les biens de consommation durables, des exemptions fiscales pour alléger le fardeau des entreprises et/ou un rééchelonnement de leurs amendes.

Également, selon M. Ariss, “il serait important qu’une part plus conséquente du budget étatique soit octroyée aux ministères de certains secteurs productifs comme le tourisme (0,04 % du budget), ou encore que des prix préférentiels pour la consommation énergétique soient pratiqués. Cette dernière pèse très lourd dans les frais des entreprises touristiques (le mazout à lui tout seul représente 15 % des coûts) ou industrielles (part du mazout: 35 %)“.

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12 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Autre point soulevé par M. Gemayel et repris par les participants, l’importance d’atténuer la dépendance envers les consommateurs ou les touristes étrangers.

Il faudrait “libaniser“ l’économie, mettre en harmonie toutes les compétences (...), a-t-il souligné. Ainsi, sur le plan du tourisme, une action pourrait être entreprise ciblant la diaspora libanaise: organisation de séminaires, etc.

Sur le plan de l’immobilier, la nécessité

de projets prenant en compte les besoins spécifiques du marché libanais se fait sentir. “J’appelle depuis 2009 à cesser de construire des 500 mètres carrés (m2), conçus pour la clientèle arabe, qui valent des millions de dollars“, a relevé M. Kanaan. Ce dernier a fini par proposer des logements de taille nettement plus réduite à des prix plus abordables, achetés aussi vite que mis sur le marché.

Mais une bonne coordination des efforts à l’échelle nationale passe, selon les participants, par deux conditions:

la mise en place d’un organisme central, selon M. Khazen, qui a déploré la suppression du ministère du Plan, et le PPP.“ Je ne vois pas d’autre issue que la privatisation des services publics“, a-t-il poursuivi.Un point de vue largement repris par les intervenants, qui ont pointé du doigt la corruption généralisée, le manque de compétences et de moyens, auxquels s’ajoute la paralysie politique.

Le consensus général? “Donnez plus de marge d’action au privé.“

Le RDCL a organisé le Jeudi 6 Fevrier 2014, une table ronde intitulée: “A quand l’adhésion du Liban à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC)?“ avec pour invité d’honneur:

Mr. Talal Abu Ghazaleh, Président directeur général de l’organisation “Talal Abu Ghazaleh“ et membre de la commission des experts de L’OMC.

Parmi les conviés, étaient présents

entre autres, SE M. Jean Ogassapian, SE Dr. Adel Cortas (ancien ministre), Dr. Shadi Karam (conseiller du Président de la République) ainsi que nombreux membres du RDCL.

Table Ronde: “A quand l’adhésion du Liban à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC)?“

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13 | Septembre 2014

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Le RDCL a organisé une table ronde le Mardi 1er Avril 2014, intitulée “Proposing a draft Law on Secured Transactions“ présentée par Mr. Thomas Jacobs (Resident Representative of the International Finance Corporation (IFC) Lebanon & Syria) et Mme Yasmina el Khoury Raphaël (Director, Improving the Business Environment Initiative -Presidency of the Council of Ministers).

Au cours de cette réunion, le projet de loi a été présenté et argumenté; des recommandations ont été également formulées afin de permettre une meilleure compréhension des enjeux

économiques liés aux réformes en cours ainsi qu’une meilleure évaluation des attentes et des besoins

de financement des entreprises libanaises, notamment les PME.

Table Ronde: “Proposing a draft Law on Secured Transactions“

Tables Rondes et Débats

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14 | Septembre 2014

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Le RDCL a organisé le Mercredi 2 Juillet 2014, une table ronde intitulée: “Pour une Intégration, une Convergence Economique et une Vision Commune de l’Avenir de la Région Méditerranéenne“ avec pour invités d’honneurs les membres du comité exécutif de l’Institut de Prospective Économique du Monde Méditerranéen (IPEMED) à savoir: Mr. Jean-Louis Guigou (Délégué Général de L’IPEMED), Mr. Jean-Marie Paintendre (Conseiller international d’IPEMED) et Mr. Michel Gonnet (Conseiller d’IPEMED), venus spécialement de France pour:

1.Solidifier les relations et discuter ouvertement des objectifs communs

2.Développer les échanges économiques avec la région méditerranéenne

3.Signer un Protocol de partenariat avec le RDCL afin de renforcer notre coopération et promouvoir la création d’un espace méditerranéen intégré et solidaire.

Parmi les convives étaient présents: l’ancien ministre M. Adel Cortas, le conseiller de l’Association des Importateurs Automobiles au Liban M. Sélim Saad, le Chef du parti du Dialogue National M. Fouad Makhzoumi, le Président des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) M. Christian Besse, le Directeur de l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA) M. Stéphane Attali, l’économiste M. Nassib Ghobril et un parterre de membres du RDCL.

Table Ronde: “Pour une Intégration, une Convergence Economique et une Vision Commune de l’Avenir de la Région Méditerranéenne“

Tables Rondes et Débats

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15 | Septembre 2014

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Participation à la conférence “The SME and Entrepreneurship Summit “Le RDCL a activement participé à la conférence “The SME and Entrepreneurship Summit“ qui s’est tenue le Mardi 25 Juin 2013 à l’hôtel Crown Plaza.

Le Président du RDCL Dr. Fouad Zmokhol a modéré la séance inaugurale en présence de SE Mr. Nicolas Nahas Ministre de l’Économie, Mr. Roger Nasnas Président du Conseil Économique et Social (CES) ainsi que Mr. Ferid Belhaj Directeur Régional de la Banque Mondiale.

Conférences

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16 | Septembre 2014

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Participation à l’événement annuel “Social Economic Award 2013 “Le Conseil d’Administration a participé pour la seconde année consécutive, à l’événement annuel “Social Economic Award 2013“ organisé par la société First Protocol le 23 Novembre 2013 au Casino du Liban.

L’objectif de cet évènement était d’honorer les établissements

agissant dans les secteurs suivants: industrie, commerce, franchise, bancaire et éducation et ce, pour le développement de concepts et de produits qui favorisent le bien-être social et un environnement meilleur, créant des offres d’emplois et préservant l’identité, l’historique et le patrimoine du pays.

Nous estimons que la reconnaissance des efforts des institutions de différentes catégories et tailles dans divers secteurs économiques et sociaux, permettra d’améliorer la situation des “moins fortunés“ avec un impact positif sur la société, voire même sur la nation.

Conférences

Signature d’un protocole d’entente entre le RDCL et la BLC pour le déploiement du site “SME toolkit“ au LibanLe RDCL a signé un protocole d’entente / Memorandum of Understanding (MoU) avec la “BLC bank“ concernant le déploiement du site “SME toolkit“ au Liban.

Le “SME Toolkit“ est un programme lancé par l’IFC (International Finance Corporation). Il fournit aux petites et moyennes entreprises (PME) des outils nécessaires à leur développement selon un contenu adapté au contexte local. Il comprend des réseaux de communication reliant les chefs d’entreprises, un accès à la formation continue et aux meilleures pratiques en matières de: gestion, marketing, comptabilité, finances, droit, assurance, ressources humaines, commerce international etc. D’autre part, ce site fournit un ensemble d’articles spécialisés, de données commerciales, de procédures de financement, de services de conseil, ainsi que d’autres outils nécessaires au

développement des PME.Cette plateforme électronique existe en plusieurs langues et représentée par des partenaires locaux dans plus de 30 pays à travers le monde. Le site enregistre globalement un nombre annuel de visiteurs qui dépasse les 5 millions. La BLC bank a été sélectionnée par L’IFC comme partenaire stratégique exclusif pour la gérance et le déploiement de ce site au Liban.

Dans le cadre de la gestion de cette plateforme locale dédiée au développement économique des PME, la BLC bank a établi des partenariats avec des institutions locales notamment le RDCL ainsi qu’avec le ministère libanais de l’économie et du commerce qui fournira des données et des statistiques locales qui seront publiées sur le site dans le but d’assurer aux PME une meilleure transparence.

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17 | Septembre 2014

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Conférences

Participation à la conférence: “Hedging Market Risk vs Alternative Means of Finance- The Challenge for Entrepreneurship and SME Finance “ Le RDCL a participé à la conférence intitulée “Hedging Market Risk vs Alternative Means of Finance- The Challenge for Entrepreneurship and SME Finance“ qui s’est tenue le Lundi 23 Décembre 2013 à l’hôtel Crown Plaza. Le Président du RDCL Dr. Fouad Zmokhol a inauguré la séance.

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18 | Septembre 2014

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Conférences

Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol a participé à la table ronde économique organisée par “Majid Al Futtaim Properties“ lors de l’inauguration du Waterfront City Beirut, comprenant le premier “Parc d’Affaires“ ou “Business Park“ au Liban, et ce le lundi 17 février, à l’hôtel Le Royal, Dbayeh.

Waterfront City Beirut est une “ville“ ancrée au sein de la Marina de Joseph Khoury qui prévoit offrir une vie communautaire dynamique et variée. Profitant d’un espace deux fois plus grand que celui de la marina à Monte Carlo et à Monaco, elle propose à ses clients un Parc d’Affaires classifié “Grade A“, des hôtels internationaux étoilés, des appartements de diverses superficies, un grand choix de boutiques et restaurants,

des clubs de remise en forme etc.… le tout au milieu d’un espace vert inégalable.

L’intervention du président du RDCL fut marquée par une note positive qui certifie encore une fois, la volonté et la résilience des libanais à toujours regarder de l’avant et croire en leur pays. Il a affirmé que bien que la situation actuelle soit difficile, aggravée par une conjoncture régionale critique, le futur du Liban demeure prometteur. A cet égard, il a mis en évidence l’importance d’un projet de telle envergure sur, la croissance économique du pays, la création de nouvelles opportunités, la création d’emplois, l’attraction de nouveaux investissements régionaux et étrangers ainsi que le positionnement du Liban à nouveau, comme pôle d’affaires incontournable de la région.

Conférence: “Le succès n’arrive pas par hasard“ au Collège Notre Dame de Jamhour

Participation au débat économique lors de l’ouverture du “Waterfront City” Beirut

Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol, a donné une conférence aux élèves du secondaire du Collège Notre Dame de Jamhour, intitulée “Le succès n’arrive pas par hasard“.

L’objectif de cette démarche était de promouvoir la création d’entreprises, l’entreprenariat, le développement personnel et surtout de donner une vision optimiste mais réaliste aux futurs diplômés afin de se préparer à affronter le monde des affaires. Nous croyons fermement que cette nouvelle génération devrait être le moteur principal de notre croissance future.

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19 | Septembre 2014

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Conférences

Participation à la conférence: “Lebanon Economic Forum”Le RDCL a participé au “Lebanon Economic Forum“ organisé par le groupe “Al-Iktissad Wal-Aamal“ le Samedi 8 Mars 2013, à l’hôtel “Four Season“ Beyrouth.Le Président du RDCL Dr. Fouad Zmokhol a présidé la séance relative au secteur privé libanais, intitulée “Business Sector: Present Situation and Potential for Growth“.

Le RDCL a participé à la conférence intitulée “The experts’ meeting on SME and Startups initiative“ qui s’est tenue le Jeudi 27 Mars 2014 à l’hôtel Crown Plaza.

Participation à la conférence:“The experts’ meeting on SME and Startups initiative“

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20 | Septembre 2014

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Le président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a été invité par le Rotary Club de Beyrouth, à donner une conférence intitulée “Économie Libanaise: Bilan de l’année 2013 / Risques et Opportunités de l’année 2014“, le Lundi 10 Mars 2014 au Palm Beach Hotel.

Conférence au Rotary Club de Beyrouth

Conférences

Conférence à la Faculté des Sciences Economiques de l’USJ

Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol, a donné une conférence aux étudiants de la Faculté des Sciences Economiques de l’Université Saint Joseph (USJ).

L’objectif de cette démarche était de promouvoir la création d’entreprises, l’entreprenariat, le développement personnel et surtout de donner une vision optimiste mais réaliste aux futurs diplômés.

Cette initiative rentre dans le cadre du «Plan d’Actions et Vision 2014» du Conseil d’Administration et sera suivie par d’autres conférences similaires dans plusieurs autres universités.

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21 | Septembre 2014

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Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a participé à la délégation économique libanaise qui s’est rendue en Arabie Saoudite (KSA) pour l’inauguration de la semaine du Liban à Jeddah en présence notamment du Ministre de l’Économie et du Commerce, SE Dr. Alain Hakim.

Participation à la visite de la délégation libanaise économique en Arabie Saoudite

Cette exposition était consacrée aux produits et services libanais et s’étendait sur plus de 4 000 m² regroupant environ 300 exposants de divers secteurs.

L’objectif de cette initiative était de rebâtir et de fructifier les liens commerciaux et économiques avec les chefs d’entreprises saoudiens et de les encourager à revenir au Liban.

Conférences

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22 | Septembre 2014

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Conférences

Participation au consortium “Méditerranée 2030“ organisé par IPEMED à Paris. Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a participé à la première réunion plénière du consortium “Méditerranée 2030“ organisée par l’Institut de Prospective Économique du Monde Méditerranéen -IPEMED- qui s’est tenue à Paris.

40 représentants de 36 institutions venant de 14 pays de la région méditerranéenne, dont le RDCL, ont participé à cette coopérative appelée CALAME: “Coordination for the Action and Linkage between the Actors of the Mediterranean Economy “. L’objectif global de “Calame“ est de mettre sur pieds, dans un esprit de mutualisation et de plus grande masse critique, des “outils“ de long terme pour la coopération des acteurs de l’économie euro-méditerranéenne. Le but particulier du programme de prospective Méditerranée 2030 est triple. Il s’agit: 1. D’abord d’échanger les expériences et de construire des habitudes de travail en commun, afin d’éviter que chaque institution ne fasse qu’une prospective nationale sans prendre en compte l’enjeu euro-méditerranéen.2. Ensuite diffuser la culture de la prospective dans les pays de la région.3. Enfin produire une publication commune tous les deux ans (“État de la Méditerranée“) afin de faire un état des lieux de l’intégration économique régionale et de transmettre des recommandations aux décideurs publics et privés.

Durant son intervention, le Président du RDCL a clarifié que le point de départ devrait être un état de lieu de la région méditerranée, suivi par une liste de priorités et suggestions afin que le point d’arrivée soit la proposition d’un plan d’action global commun pour la région méditerranéenne.Par ailleurs, Zmokhol a proposé que les études, projets et publications soient préparés sur des bases triangulaires avec le support des universités, du secteur privé et des ministères publics concernés. La réunion s’est terminée par quatre prises de décisions majeures:

1. Constitution du consortium et de sa gouvernance; le RDCL en sera membre fondateur.2. Proposition des scénarios de Med 2030. Les scénarios arrêtés sont: • “Business as usual “(le fil de l’eau, caractérisé par une intégration régionale faible, voire déclinante, et un partenariat économique limité au libre-échange) • une convergence régionale mais avec un contenu limité au libre-échange (“intégration superficielle“) • une modernisation

productive et environnementale mais sans progression de l’intégration régionale (“modernisation séparée“). • un développement productif, durable et solidaire associé à une convergence régionale (“intégration profonde“). 3. Structure d’une publication commune sur le web: des orientations stratégiques et des recommandations sur l’état des lieux de l’intégration régionale seront associées.4. Création d’un site web commun, outil de travail collectif et vitrine des achèvements du consortium notamment pour promouvoir de manière continue, la culture de la prospective et se donner une représentation partagée de la région.Les prochaines étapes du consortium sont scientifiques et politiques. • Scientifique: parmi les groupes de travail du consortium, celui dédié aux scénarios devra préciser leur quantification au regard des hypothèses économiques, démographiques et environnementales.• Politique: les membres du consortium promouvront le projet auprès de leur gouvernement pour renforcer sa crédibilité.

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23 | Septembre 2014

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Finalement le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol a officiellement invité l’équipe dirigeante de l’IPEMED à venir au Liban en Juillet 2014 afin de signer un accord de coopération et de partenariat avec le RDCL et

d’identifier des projets et un plan d’action communs.

Il a conclu que quelques soient les difficultés et vide constitutionnel auxquels fait face le Liban, les chefs

d’entreprises libanais vont continuer à persévérer, lever haut les couleurs de leur pays dans le monde et bâtir des partenariats stratégiques régionaux et internationaux.

Le RDCL a participé au colloque organisé par la Faculté de Gestion et Management de l’Université Saint-Joseph (USJ) en partenariat avec la Conférence Internationale des Dirigeants des Institutions d’Enseignement et de recherche de Gestion d’Expression Française (CIDEGEF), le Bureau Moyen-Orient de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), l’association des Banques du Liban (ABL), l’association des Industriels Libanais (AIL), l’association des gestionnaires diplômés de L’USJ, d’autres associations sociales économiques, intitulé «L’employabilité: enseignement supérieur - Défi des universités».

L’objectif de cette conférence était de contribuer au développement de la prise de conscience, de l’importance de l’employabilité et de ses dynamiques pour le Liban et pour la région.

Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a participé à la séance d’ouverture de la conférence suivi par la participation de Mr. Jean Hleis et de Mr. Fouad Rahmeh à la table ronde intitulée: «Les formations universitaires (attentes et perceptions) à la croisée des chemins. Pour une compréhension de la mission des universités»

Nous croyons fermement qu’il est crucial de réfléchir ensemble au rôle des universités dans l’employabilité des diplômés et de prendre en compte les exigences du marché du travail et de la conjoncture pour aider les jeunes étudiants dans leur orientation et leur insertion dans le monde professionnel. Il est primordial de bâtir des ponts entre les universités et les entreprises pour améliorer les chances d’employabilité prenant en compte des mutations et des démarches des employeurs.

Participation au colloque «L’employabilité: enseignement supérieur - Défi des universités»

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24 | Septembre 2014

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Conférences

Participation au sommet de l’Union des Banques Arabes 2014 à Paris

Participation à l’Atelier d’informations sur le Liban à Paris

Le Président du RDCL Dr. Fouad Zmokhol a participé au sommet de l’Union des Banques Arabes 2014 intitulé “Transitions in the World Economy “qui s’est tenu à Paris le 20 et le 21 Juin 2014 sous le Haut Patronage du Président de la République Française Mr. François Hollande.

Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a participé à l’atelier d ’ i n f o r m a t i o n s organisé par UBI France, intitulé: «LIBAN: Un marché et une plateforme de développement régional pour les entreprises françaises» qui s’est tenu à Paris le 24 Juin 2014.

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25 | Septembre 2014

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Conférences

Participation à la conférence de l’Union des Banques Arabes «SME’s Beirut Forum» Le Président du RDCL, Dr. Fouad Zmokhol a présidé la première séance de la conférence «SME’s Beirut Forum» préparée par «l’Union des Banques Arabes (UBA)» 2014, qui s’est tenue à Beyrouth du 21 au 23 Août 2014 sous le Haut Patronage du Ministre de l’Economie, son excellence Dr. Alain Hakim.

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26 | Septembre 2014

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27 | Septembre 2014

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Déjeuner-débat avec le gouverneur de la Banque du Liban SEM Riad SalamehLe RDCL a organisé un déjeuner-débat avec le gouverneur de la Banque du Liban, SEM Riad Salameh, le Mercredi 26 Juin 2013 au restaurant le Maillon, en présence de plus de 200 personnes. Outre les membres du rassemblement, étaient présents également entre autres:MM. Nicolas Nahas (Ministre de l’Economie), Chakib Cortbaoui (Ministre de la Justice), Walid Daouk (Ministre de l’Information) Nicolas Sehnaoui (Ministre des Télécommunications), Marwan Kheireddine (Ministre d’Etat), les anciens ministres: MM. Raymond Audi, Farid Raphaël, Georges Corm, Ziyad Baroud et Jean Ogassapian, ainsi que: les Ambassadeurs de Suisse Ruth Flint et d’Egypte Ashraf Hamdi, MM. Elie Assaf (Conseiller du Président de la République), Roger Nasnas (Président du Conseil économique et social), Raëd Charafeddine et Mohamad Baassiri (vices-gouverneur), Alain Bifani (directeur du ministère des finances), Louay Chehadé (directeur général des ressources au ministère des finances), Mohamad Choucair (Président de la Chambre de Commerce de Beyrouth), Wagih El Bizri (Président de la Chambre de Commerce Internationale), Toufic Daboussi (Président de la Chambre de Commerce de Tripoli), Edmond Jreissati (Président de la Chambre de Commerce de Zahlé), Fouad El Khazen (Président du Syndicat des Travaux Publics), Assaad Mirza (Président de l’Association des Compagnies d’Assurance), Samir Homsi (Président du Syndicat des importateurs de voitures), Rafic Zantout (Président du Forum Economique), Fady Gemayel (Président des Industriels de Carton), Arslan Sinno (Président du syndicat des commerçants des produits agroalimentaires au Liban), Serge Hochar (Président du Syndicat des producteurs de vin), Samir Abillamaa (Président de la ligue Maronite), Paul Ariss (Président du Syndicat des restaurants),Armand Pharès (Président du Syndicat des importateurs de médicaments), Nehmé Mahfoud (Président du Syndicat des enseignants), ainsi que des représentants d’ambassades et de ministères, des chefs d’entreprises, des banquiers et des économistes libanais.

Activités externes et récéptions

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Activités externes et récéptions

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Activités externes et récéptions

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Activités externes et récéptions

Au nom du RDCL Les membres du Conseil d’administration ont remis une plaque commémorative au gouverneur sur laquelle est inscrit:

MERCI pour

20 ans de dynamisme au service de notre économie20 ans de stabilité et d’une politique monétaire exemplaires

20 ans de support à notre croissance20 ans de réussite locale, régionale et mondiale

20 ans de leadership au sein de la Banque du Liban.

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Déjeuner avec le service économique de l’Ambassade de FranceLes membres du Conseil d’Administration du RDCL ont reçu à déjeuner le Lundi 4 Novembre 2013, une délégation du service économique du Liban et du Proche-Orient de l’Ambassade de France.

Cette rencontre avait pour objectif: d’une part échanger les divers points de vue concernant la situation économique et sociale, locale et régionale et d’autre part, converser sur la crise économique alarmante ambiante. Par ailleurs, les discussions se sont concentrées sur les divers moyens d’améliorer et de fructifi er les échanges commerciaux entre la France et le Liban ainsi que de développer des partenariats et une synergie entre les entreprises notamment les PME des deux pays.

Etaient présents:

•M. Jacques de LAJUGIE - Chef des services économiques pour le Proche–Orient auprès de l’Ambassade de France•M. Henri CASTORES - Directeur UbiFrance•M. Christian BESSE - Président des CCEF (Conseillers du Commerce Extérieur de la France), Directeur Général de Bancassurance•M. Pascal DUFOUR - CCEF, Directeur Général de Cellcast Lebanon•M. Gérard GARZUEL - CCEF, Directeur Général de la SGBL

Cette réunion très productive, sera évidemment suivie par d’autres rencontres plus élargies et par une communication régulière entre les entreprises françaises et libanaises.

Activités externes et récéptions

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Déjeuner-Débat avec les Ambassadeurs d’Amerique Latine au LibanAfin d’entamer une démarche cruciale pour redynamiser et favoriser les relations économiques et commerciales entre le Liban et la région d’Amérique Latine, le RDCL a organisé un déjeuner-débat le Mercredi 11 Décembre 2013, avec Leurs Excellences les Ambassadeurs d’Amérique Latine, en l’occurrence: SEM Ricardo Lariera (Ambassadeur d’Argentine), SEM José Miguel Minchaca (Ambassadeur du Chili), S.E. Mme Georgina Chaer Mallat (Ambassadeur de Colombie), SEM Jaime Garcia (Ambassadeur du Mexique), S.E. Mme Martha Ines Pizzanelli (Ambassadeur d’Uruguay), S.E. Mme Vivian French de Meshaka (Consul Honoraire du Pérou), M. Frank De Suza, (représentant l’Ambassadeur du Brésil). Outre les membres du rassemblement et leurs invités (plus de 180 personnes), étaient présents entre autres: SEM Walid Daouk (Ministre de l’Information), Jean Ogassapian (Député), Mme Nayla Mouawad (ancien député), les anciens ministres: Roger Dib, Raya El Hassan, Mohamad Rahhal, Ibrahim Najjar et Adel Cortas, MM. Elie Assaf et Naji Abi Assi (Conseillers du Président de la République), M. Mohamad Machnouk (Conseiller du Premier Ministre désigné par Tammam Salam), le juge Chucri Sader, Dr Joseph Torbey (Président de la Fédération des Banques Arabes), Wagih El Bizri (Président de la Chambre de Commerce Internationale), Assaad Mirza (Président de l’Association des Compagnies d’Assurance), Fouad El Khazen (Président du Syndicat des Travaux Publics), Samir Abillamaa (Président de la Ligue Maronite), Serge Hochar (Président du Syndicat des producteurs de vin), Révérend Père Salim Daccache (Recteur de l’Université Saint Joseph), M. Nadim Hakim (Président du Club de la Sagesse), ainsi que des représentants d’ambassades et de ministères, des chefs d’entreprises, des banquiers et des économistes libanais.

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Déjeuner avec SEM David Hale - Ambassadeur des Etats-Unis au Liban Les membres du Conseil d’Administration du RDCL ont reçu à déjeuner le Mercredi 9 Avril 2014, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Liban SE Mr. David Hale accompagné des membres de son équipe économique.

Cette rencontre avait pour objectif d’une part échanger les divers points de vue concernant la situation économique, sécuritaire et politique tant au niveau local que régional et d’autre part, converser sur la crise économique alarmante ambiante.

Déjeuner-Débat avec les Ambassadeurs d’Afrique Afi n d’entamer une démarche cruciale pour dynamiser et favoriser les relations économiques et commerciales entre le Liban et la région d’Afrique, le RDCL a organisé un déjeuner-débat le Mercredi 14 Mai 2014, avec leurs Excellences les Ambassadeurs d’Afrique: SEM Shaun Byneveldt Ambassadeur d’Afrique du Sud, SEM Ashraf Hamdi Ambassadeur d’Egypte, SEM Ali Oumlil Ambassadeur du Maroc, SEM Amos O.Idowu Ambassadeur du Nigeria, S.E.Dr Ahmad Hassan Ambassadeur du Soudan, SEM Gilbert Doh, Ambassadeur de la Côte d’Ivoire, et Mme Imane idrissi, Chargée d’Aff aires de l’Ambassade de Tunisie.

Outre les membres du rassemblement et leurs invités (plus de 180 personnes), étaient présents entre autres: SEM Gebran Bassil (Ministre des Aff aires Étrangères), SEM Dr. Alain Hakim (Ministre de l’Economie), SEM Sejaan Azzi (Ministre du Travail), S.E Mme Nayla Mouawad (ancien député), le Directeur Général du Ministère des Ressources hydrauliques Dr Fadi Comair, le Président du Conseil Economique et Social Roger Nasnas, les anciens ministres: SEM Nicolas Sehnaoui et SEM Vrej Sabounjian, S.E. Mme Angelina Eichhorst (Ambassadeur de l’Union Européenne), SEM Inan Oyilidiz (Ambassadeur de Turquie), Dr Elie Assaf et Dr Shadi Karam (Conseillers du Président de la République), Dr Raëd Charafeddine (1er Vice Gouverneur de la BDL), Dr Joseph Torbey (Président de la Fédération des Banques Arabes), Dr Fadi Gemayel (Président de l’Association des Industriels Libanais), Mr. Wagih El Bizri (Président de la Chambre de Commerce Internationale), Mr. Assaad Mirza (Président de l’Association des Compagnies d’Assurance), Mr. Edmond Jreissati (Président de la CCIA de Zahlé), M. Toufi c Dabboussi (Président de la CCIA de Tripoli), Mr. Fouad El Khazen (Président du Syndicat des Travaux Publics), Mr. Saad Azhari (Vice-Président de l’Association des Banques), ainsi que des représentants d’ambassades et de ministères, des chefs d’entreprises, des banquiers et des économistes libanais.

Activités externes et récéptions

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Le Président du RDCL Dr. Fouad Zmokhol ainsi que les membres du Conseil d’Administration ont organisé un déjeuner en l’honneur du nouvel ambassadeur de Taiwan au Moyen-Orient, son Excellence Mr. Matthew Lee, accompagné du vice-consul auprès de l’Ambassade Mr. Chihcheng Fang et ce pour leur première visite éclaire au Liban.

Dans son allocution, le président Zmokhol a tout d’abord remercié l’Ambassadeur pour cette rencontre amicale puis a mis l’accent sur l’importance accordée par le RDCL au développement des relations économiques entre le Liban et Taiwan. Il a exprimé sa volonté de mettre tout le potentiel nécessaire pour réduire les obstacles et faciliter les échanges entre les deux pays.

Pour sa part, l’Ambassadeur Matthew Lee, qui visitait le pays du Cèdre pour la première fois, a souligné que le Liban est le premier pays qu’il visite dans la région. Il a déclaré que son gouvernement était prêt à prendre les mesures nécessaires pour encourager et développer les relations économiques et commerciales entre les deux pays. Il a aussi mis en avant les avantages compétitifs de Taiwan tel que producteur et

exportateur reconnu de technologie de pointe. Parmi les autres projets qu’il souhaiterait développer avec le Liban, demeure celui du volet humanitaire.

D’autre part au nom de son pays, l’Ambassadeur s’est engagé à faciliter l’obtention des visas aux membres du RDCL désireux de se rendre à Taiwan tout en leur accordant une faveur spéciale d’envoyer leurs demandes par poste avec une lettre d’indentification du bureau exécutif du RDCL au lieu d’avoir à venir sur place en Jordanie pour effectuer les formalités selon la formule régulière obligatoire.

Cette réunion productive sera suivie par d’autres rencontres plus élargies et par une communication régulière entre l’Ambassade de Taiwan et le RDCL.

Réunions externes

Déjeuner avec le nouvel Ambassadeur de Taiwan au Moyen-Orient

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Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol accompagné de certains membres du Conseil d’Administration à savoir: MM. Elie Aoun, Patrick Farajian et Georges Tabet se sont réunis avec l’Ambassadeur de France au Liban SE M. Patrice Paoli en présence également du conseiller financier du service économique pour le Moyen Orient, M. Thierry Borel.

Le Président du RDCL a tout d’abord présenté les diverses priorités en cours du rassemblement ainsi que les projets déjà entamés, notamment: le projet sur l’assurance vieillesse, la révision du Code de Commerce, le budget étatique pour l’année 2013, le projet des actions préférentielles du secteur privé, le projet de loi sur les sociétés par actions simplifiées (SAS), ainsi que les résultats des tables rondes avec la CGTL, la Banque Mondiale, la Banque du Liban, le Fonds Monétaire International (FMI), l’ESCWA, L’Association des Banques Libanaise (ABL), L’Union Européenne….

L’objectif de la réunion qui fut le premier point abordé, portait sur les derniers développements concernant la publication par le gouvernement français de la nouvelle liste noire des paradis fiscaux dans laquelle figure le Liban. Dr Zmokhol a insisté sur la transparence et le professionnalisme du secteur privé libanais, pilier central de notre économie locale. Nos entreprises s’exportent fièrement dans le monde conformément aux lois internationales afin de croître et de se développer. Les chefs d’entreprises libanais sont engagés dans la lutte contre le blanchiment d’argent et contre toute pratique financière frauduleuse et il est de leur devoir de respecter toutes sanctions internationales et d’assurer le meilleur controle possible à tous les niveaux afin de maintenir et d’augmenter les échanges commerciaux à travers le monde. Il a martelé que “Le Liban n’est pas et ne sera jamais un Paradis fiscal! Nous avons besoin du support des pays amis du Liban comme la France et non de pressions supplémentaires! “

Les participants ont par la suite insisté sur le rôle du RDCL de défendre le secteur privé libanais tout en le gardant loin et indépendant de toutes les tensions politiques qui enveniment l’environnement des affaires. Il ont rappelé l’importance et les opportunités de la reconstruction des infrastructures libanaises (électricité, eau, transport public…) avec l’aide notamment des entreprises françaises, européennes et internationales sous forme de Partenariat Public-Privé (PPP) qui est la seule issue possible et réalisable pour le Liban.

D’autre part, avec la multiplication du

nombre de déplacés syriens au Liban et dans la perspective de l’arrivée d’un nouveau flot avec l’intensification des batailles, les membres de la délégation du RDCL ont insisté sur l’urgence de bâtir une stratégie et un plan de secours national. Face à la gravité de la situation, une organisation œuvrant à un recensement méticuleux devrait être mise en place, dotée d’un support régional et international. Il est crucial d’internationaliser ce dossier et de le transférer au Conseil de Sécurité en vue d’organiser un congrès consacré à cette crise humanitaire. D’autre part, l’implantation de camps pourrait être envisagée pour mettre un terme à la présence chaotique des déplacés sur

Réunions externes

Visite à l’Ambassadeur de France au Liban SEM Patrice Paoli

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le territoire Libanais.

De son coté, l’Ambassadeur de France a remercié le Président et les membres présents du Conseil pour leur visite et les a félicités pour leur dynamisme au service du secteur privé Libanais. Il a insisté que le Liban n’a pas encore été listé, ni été inscrit sur la liste des “États et Territoires Non Coopératifs (ETNC) “mais il en est menacé. Il y a eu une proposition de décision qui n’a pas encore été entérinée ni finalisée. “Tout ne va pas bien… mais tout ne va pas mal! “a insisté Paoli. En effet, il existe un débat houleux entre les différents acteurs judiciaires en France pour créer un mécanisme judiciaire et administratif entre nos deux pays. Il est crucial que le Liban soit vigilant et

fasse un réel effort de transparence et de coopération pour être conforme aux critères internationaux. Il y a plusieurs conventions à signer et de multiples garanties à donner au plus tôt. Il existe un problème contractuel avec le Liban et il est impensable selon l’Ambassadeur d’annuler des accords déjà signés en se cachant derrière la loi sur le secret bancaire. Paoli a conclu qu’il fallait agir vite et efficacement ; toutefois, le plus grand problème demeure l’absence d’un plan sérieux, de mécanisme réel établi et de gouvernement officiel en mesure de signer de nouveaux accords de coopération.

Les participants ont conclu unanimement et se sont mis d’accord

d’organiser au plus tôt une table ronde avec l’Ambassadeur de France et tous les acteurs économiques libanais concernés afin de discuter ouvertement et constructivement du problème mais surtout de mettre un plan de travail en vigueur en attente de la nomination d’un nouveau gouvernement. Il est indispensable et crucial que la société civile libanaise et le secteur privé libanais soient le moteur principal de ce projet.

Cette réunion productive sera suivie d’autres démarches et d’une communication régulière entre le bureau économique de l’Ambassade de France et le RDCL afin de trouver une solution rapide à ce problème.

Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol accompagné de certains membres du Conseil d’Administration à savoir: Messieurs Elie Aoun, Georges Tabet, et Patrick Farajian, se sont réunis le lundi 26 Août 2013 avec le Ministre de l’Éducation SE Dr Hassan Diab dans les bureaux de son ministère à l’Unesco.

Le Président Zmokhol a entamé la discussion en expliquant au ministre Diab les grandes difficultés économiques et sociales qui secouent le pays depuis de longs mois. C’est une première pour le Liban de faire face concomitamment à une crise interne, régionale et internationale. Le Liban traverse une période instable, mouvementée et incertaine au niveau sécuritaire et politique. Les pays voisins et limitrophes traversent des guerres et des crises sans précédents. Le reste du monde ne s’est pas encore remis de la crise financière qui l’a secoué depuis quelques années.

Par conséquence, nous souffrons tous péniblement de cette morosité et stagnation ambiante: les chefs d’entreprises sont confrontés à des reculs alarmants de leur vente et font face au même moment à une inflation galopante. Les grandes sociétés n’osent plus investir, ni croître et s’agrandir et sont dans l’expectative,

attendant que les nuages sombres se dissipent. Les PME sont les plus touchées car elles arrivent à peine à combler leur dette et déficit et à assurer leurs dus mensuels.

En même temps, les salariés sont confrontés à une baisse de leurs rentrées et sont rongés par une rude inflation, les poussant à un net recul

de leur niveau et qualité de vie. Ils n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires et leur vie se transforme en une survie et une lutte journalière. Les derniers chiffres relatifs au chômage surtout chez les jeunes diplômés, ont atteint des pics très graves et alarmants!

Les membres de la délégation ont

Visite au Ministre de l’éducation SE Dr. Hassan Diab

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insisté que durant une crise de cette ampleur, l’auto-flagellation et la déprime sont nos plus grands ennemis et ne peuvent qu’empirer la situation. La seule et unique stratégie dans ces moments de tourmente, est de se focaliser sur les problèmes que nous pouvons traiter, amoindrir et résoudre. L’idéal serait de se fixer des objectifs réalisables qui puissent servir de bouée de secours et d’oxygène à notre économie.

De leurs côtés, les chefs d’entreprise ont déjà commencé à se réorganiser, à restructurer leurs dettes et essayer de réduire leur coût. Ils se battent pour trouver de nouveaux marchés, de nouveaux produits innovateurs afin de traverser la crise avec les moindres dégâts possibles.

Il est crucial d’œuvrer main dans la main pour bâtir une stratégie sociale et d’aider nos concitoyens à traverses cette lourde épreuve. De ce fait, il ne faut pas uniquement se pencher sur les rentrées des salariés mais aussi et surtout sur leur paiements et frais réguliers ; par exemple et dans la plupart des cas, plus de 10 % de leurs frais sont destinés à l’éducation privée.

Est-il normal que l’instituteur des écoles publiques insiste à inscrire ses enfants dans les écoles privées par manque de confiance dans le système

public?

N’est-il pas le moment de restructurer notre enseignement public?

L’ultime objectif serait d’améliorer le niveau des écoles publiques, de redorer leur réputation et de permette à tous nos concitoyens d’éduquer leurs enfants suivant un niveau acceptable et au moindre coût et ce avec le support de l’état.

L’éducation est et devrait rester notre pilier central social et économique interne. Il est de notre devoir à tous d’éduquer les nouvelles générations, sur de nouvelles bases, leur introduire une nouvelle culture, leur apprendre à se servir des anciennes expériences et surtout ne jamais répéter les mêmes erreurs passées.

D’autre part, il est aussi primordial au ministère de l’éducation d’aider au développement des écoles techniques selon les besoins du marché local et les demandes des entreprises.

Finalement, nous espérons créer avec l’aide et la supervision du ministère de l’éducation, des centres de recherches et de conseils aux jeunes diplômés, de placement et d’embauche…

Concernant la nouvelle grille des salaires publiques, le Président du

RDCL a insisté que de nombreux instituteurs méritent en effet des révisions à la hausse de leurs salaires mais nous croyons fermement à des augmentations étudiées sur base de mérite, d’ancienneté et des résultats, non pas des augmentations unilatérales mettant tous dans “un même sac“ et rémunérant de la même façon le salarié productif et celui qui ne s’est jamais présenté ou ne connait même pas son lieu de travail!

D’autre part, le financement de la grille devrait être étudié méticuleusement à court, moyen et long terme sans recours à une augmentation de taxes qui donnerait le coup de grâce à notre économie et au secteur privé.

Les autres sujets sociaux qui devraient aussi être suivis et traités en parallèle sont la santé, la protection sociale, la couverture médicale, le projet de l’assurance vieillesse… qui sont rangés au placard depuis de longues années…

Les membres du Conseil ont conclu que c’est le moment ou jamais d’entreprendre des réformes structurelles, profiter de la crise pour corriger nos plus grandes lacunes et être près à faire face au développement et à la croissance qui ne peuvent que refaire surface après la tempête.

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Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol s’est réuni avec le Ministre de l’Économie et du Commerce, S.E Dr. Alain Hakim pour un tour d’horizon sur la situation économique actuelle du pays ainsi que pour identifier divers projets communs.

Le Ministre Hakim a entamé la réunion en appuyant le point sur la vitalité de la coopération entre les secteurs public et privé, sur la nécessité d’attirer de nouveaux investissements étrangers (FDI) ainsi que sur l’importance de remonter le niveau de confiance des consommateurs. Il a par ailleurs salué le dynamisme du RDCL pour ses efforts déployés sur la scène économique ainsi que les divers projets déjà entamés.

De son côté, Dr Zmokhol a souligné que le RDCL vise à collaborer avec tous les ministères à caractère économique afin d’atteindre les objectifs communs, notamment:

- la réalisation d’une croissance équilibrée pour l’ensemble des secteurs

- l’amélioration de l’infrastructure

- le soutien au secteur privé en particulier aux petites et moyennes entreprises (PME).

Il a par la suite présenté les divers projets de loi proposés par le RDCL durant cette dernière période, notamment sur: l’assurance vieillesse, les actions préférentielles aux entreprises privées et les sociétés par actions simplifiées (SAS). Il a également insisté sur l’importance de l’adhésion du Liban à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et la signature de l’accord du “Mercosur“ avec les pays de l’Amérique Latine qui

permettrait d’encourager les échanges commerciaux internationaux.

Le Président du RDCL a clôturé cette rencontre en appelant le nouveau ministre à:

- Assurer le suivi du projet de protection du consommateur selon

les normes internationales,

- Publier de façon continue des chiffres et indicateurs économiques relatifs à la croissance et à l’inflation,

- Encourager le commerce électronique.

Visite au Ministre de l’Économie SE Dr. Alain Hakim

Réunions externes

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Réunions externes

Au nom du RDCL, le Président Dr Fouad Zmokhol a tout d’abord félicité le premier ministre pour la formation du nouveau gouvernement après avoir réussi à décrocher un accord historique entre tous les protagonistes et partis politiques, tout en le remerciant pour avoir défendu et obtenu gain de cause sur les bases qu’il avait initialement proposées, à savoir: la rotation des ministères et pas de majorité allouée à un parti donné (i.e. formule 8/8/8) Dr Zmokhol a poursuivi qu’après la formation du nouveau ministère et de l’accord politique qui a précédé, il a été clairement senti durant quelques jours, un souffle d’espoir et un vent d’optimisme qui commençaient à manquer aux libanais depuis un bon moment. Une sorte de dégel s’est fait sentir sur le marché libanais qui a réagi positivement et rapidement à cette formation consensuelle.Mais malheureusement les libanais sont rapidement revenus à la triste réalité et ont été bloqués autour de la déclaration ministérielle dont la durée constitutionnelle est de 3 mois uniquement. Le président du RDCL a clairement expliqué au premier ministre que ce manque de responsabilité et d’intérêt national de la part des politiciens, est devenu inacceptable, voire même

invivable et ingérable ! Les chefs d’entreprises croyaient qu’il suffisait d’un accord politique entre tous les partis pour relancer l’économie mais malheureusement même cette équation n’est plus valable de nos jours car les accords ne durent plus que quelques jours ou quelques heures et cachent souvent d’autres enjeux que nous ignorons et qui dépassent nos frontières. - Qu’est-ce qu’on aurait pu espérer de plus qu’une nomination d’un premier ministre consensuel à 124 voix … mais n’empêche, il a fallu 11 longs mois pour avoir un gouvernement.- Qu’est-ce qu’on aurait pu espérer de plus qu’un accord et une satisfaction généralisée de tous bords après la nomination d’un nouveau ministère d’union national…mais nous revoilà une fois de plus au bord du gel de notre pouvoir exécutif …. Avec le spectre d’un vide à la présidence en mai prochain.- Comment pouvons nous opérer, investir, créer des emplois, avec un avenir incertain et un gel généralisé de nos institutions exécutives et législatives et aucun respect des délais constitutionnels? Nous ne pouvons plus continuellement payer le prix des différends internes improductifs et des conflits régionaux

incompréhensibles.Nos entreprises, nos employés, nos institutions, nos projets d’emploi sont devenus les otages des oppositions internes. Les participants ont enchaîné en rappelant que le pays était plongé il y a quelques semaines dans une troublante incertitude et le spectre du vide constitutionnel. Par la suite, les membres du Conseil d’Administration ont exposé au PM les projets déjà entamés proposés par le RDCL et ceux en cours, notamment: le projet de loi sur l’assurance vieillesse en septembre 2011, le projet de loi sur les actions préférentielles en Juillet 2012, le projet de loi sur les sociétés par actions simplifiées en mai 2013… ainsi que les résultats des diverses tables rondes économiques notamment avec la Banque Mondiale, Le Fonds Monétaire International (FMI), le “International Finance Corporation (IFC) “, l’association des banques(ABL). Tout en insistant sur l’importance du projet de loi sur le “Public–Private Partnership (PPP) “qui constitue une des priorités du RDCL. D’autre part, les participants ont insisté sur l’importance de l’adhésion du Liban à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et ont informé

Visite au Premier Ministre SEM Tammam Salam Les membres du Conseil d’Administration du RDCL ont rendu visite au Premier Ministre SE M. Tammam Salam, le Jeudi 13 Mars 2014 au grand Sérail.

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le premier ministre des démarches entamées par le RDCL dans ce domaine, ainsi que la signature de l’accord sur le “Mercosur “(Marché commun du Sud), crucial pour favoriser les échanges entre le Liban et l’Amérique latine. Le Président du RDCL a par la suite insisté qu’il serait du devoir des chefs d’entreprises libanais de prêter main forte au Premier Ministre Salam, de créer avec son ministère une solide synergie pour traverser les défis et les obstacles et de travailler main dans la main sur tous les dossiers épineux économiques et sociaux qui se dressent à l’horizon. Pour terminer, les membres de la délégation ont proposé le plan d’actions suivant:

1. Que les priorités de la nouvelle équipe dirigeante soient entre autres, d’assurer une stabilité constante et une sécurité permanente et soutenue sans lesquelles il est impossible d’opérer et de survivre. 2. Que tous les pôles politiques se rassemblent autour d’une seule stratégie et d’un plan économique de secours commun afin de traverser la crise économique ambiante. 3. Que la nouvelle équipe soit en mesure de respecter les délais constitutionnels et d’œuvrer pour que les élections aient lieu comme prévu dans une ambiance de compétitivité constructive et de respect mutuel, loin de toute tension en offrant (pour une fois) un exemple de liberté et de démocratie.

4. Que la priorité soit de rétablir la confiance des touristes, de nos frères arabes et des investisseurs locaux et étrangers. Il ne faut surtout pas rater la chance de préparer un été florissant qui redonnerait un peu d’oxygène à notre économie. Il serait vraiment désolant de passer à côté d’une nouvelle opportunité de rebâtir une croissance constante et équilibrée. 5. Qu’une stratégie et un plan de secours national soient mis en place urgemment face au nombre croissant des immigrés syriens qui traversent la frontière libanaise quotidiennement. Une organisation œuvrant à un recensement méticuleux devrait être mise en place, dotée d’un support régional et international.

Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol, accompagné des membres du Bureau Exécutif, à savoir: le trésorier Mr. Patrick Farajian et le Secrétaire Général Mlle Carine Husni, ont rendu visite au Ministre de la Réforme Administrative, SE Mr. Nabil de Freige, et ce, le Vendredi 02 Mai 2014 à son ministère à Starco.

Les membres de la délégation ont exposé au Ministre de Freige les projets déjà entamés, ceux dernièrement proposés par le RDCL ainsi que ceux en cours, en particulier: le projet de loi sur l’assurance vieillesse en septembre 2011, le projet de loi sur les actions préférentielles en Juillet 2012, le projet de loi sur les Sociétés par Actions Simplifiées (SAS) en mai 2013, le projet de loi sur les “Secured Transactions “ en mars 2014… ainsi que les résultats de

diverses tables rondes économiques, notamment avec la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International (FMI), “l’International Finance Corporation (IFC)“, l’Association des Banques… tout en insistant en particulier sur l’importance du projet de loi sur le “Public–Private Partnership (PPP)“ qui constitue une des priorités du RDCL.

Le Président du RDCL a par la suite ajouté qu’il est du devoir des chefs

d’entreprises libanais de prêter main forte au Ministre De Freige et de créer avec son ministère une solide synergie afin de traverser les défis et les obstacles et de travailler main dans la main sur tous les dossiers épineux économiques et sociaux qui se dressent à l’horizon.

Ce ministère constitue pour le RDCL la plateforme idéale pour entamer les réformes dont a besoin notre pays. En

Visite au Ministre de la Réforme Administrative SEM Nabil de Freige

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effet, nous avons besoin de réformes structurelles cruciales et d’une réelle administration pour pouvoir sauver notre économie. D’ailleurs, la solution au problème relatif à l’échelle des salaires devrait essentiellement commencer par des réformes qui devraient aller de paire avec toute augmentation de rémunération quelle qu’elle soit.

De son côté, le Ministre De Freige a pour sa part mis l’accent sur l’importance du ministère qu’il dirige, étant donné que la réforme administrative à laquelle aspirent tous les libanais, est devenue aujourd’hui le point de mire de toutes les factions politiques et non-politiques, en particulier les organismes économiques.

Il a par ailleurs souligné que le projet de l’échelle des salaires a été réalisé au sein d’un comité parlementaire

spécial; son ministère travaillant actuellement sur plusieurs projets de développement dans différentes administrations officielles afin d’améliorer les performances et d’activer les services.

Au nom du RDCL, le président Dr Fouad Zmokhol a souhaité le plan d’actions suivant:

1. Que tous les pôles politiques se rassemblent autour d’une seule stratégie et d’un plan économique de secours commun afin de traverser la crise économique ambiante.

2. Que l’équipe dirigeante soit en mesure de respecter les délais constitutionnels et d’œuvrer pour que les élections aient lieu comme prévu dans une ambiance de compétitivité constructive et de respect mutuel, loin de toute tension en offrant (pour

une fois) un exemple de liberté et de démocratie.

3. Que la priorité soit de rétablir la confiance des touristes, de nos frères arabes et des investisseurs locaux et étrangers. Il ne faut surtout pas rater la chance de préparer un été florissant qui redonnerait un peu d’oxygène à notre économie. Il serait vraiment désolant de passer à côté d’une nouvelle opportunité de rebâtir une croissance constante et équilibrée.

4. Qu’une stratégie et un plan de secours national soient mis en place urgemment face au nombre croissant des immigrés syriens qui traversent quotidiennement la frontière libanaise. Une organisation œuvrant à un recensement méticuleux devrait être mise en place, dotée d’un support régional et international.

Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol ainsi que les membres du Conseil d’Administration se sont réunis avec les membres de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Zahlé et de la Bekaa présidée par Mr. Edmond Jreissati, le Vendredi 30 Mai 2014, afin de discuter des problèmes économiques et sociaux des chefs d’entreprises de la région.

Visite à la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Zahlé et de la Bekaa

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Une réunion plénière s’est tenue au siège de la Chambre de Zahlé en présence des membres du Conseil d’Administration des deux organismes. Durant la réunion, les problèmes majeurs de l’heure ont été débattus et plusieurs projets communs ont été identifiés.

A l’issue de la rencontre, un déjeuner en l’honneur du Conseil d’Administration du RDCL a été organisé au bord du fleuve “Berdaouné “.

Il a été convenu qu’une communication régulière sera entretenue entre la CCI de Zahleh et le RDCL afin de défendre des intérêts économiques et commerciaux libanais ainsi que les valeurs du secteur privé.

Pour terminer, le RDCL rassemble fièrement des chefs d’entreprises de toutes régions libanaises et de tous secteurs productifs. Il est de sa mission et devoir donc de visiter toutes les régions libanaises et de rencontrer les divers dirigeants d’entreprises libanais afin de bâtir des partenariats stratégiques, des projets communs et de fructifier les échanges entre les régions, les entreprises et les entrepreneurs… et ce, dans le but de continuellement créer des opportunités et de générer de la croissance au niveau national.

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Réunions externes

Réunion avec la «Lebanese Development Network» Le Secrétaire Général du RDCL Mlle Carine Husni s’est réunie avec le président et fondateur du «Lebanese Development Network» (LDN) Mr Amin Nehmé le 7 Août 2014.

Participation à la réunion «Consultation Workshop on Bankruptcy Law reform»

Participation au projet «Empowering women leader in the fight against corruption in Lebanon»Le RDCL a participé à la réunion et au projet «Empowering women leader in the fight against corruption in Lebanon” organisés par la Lebanese Transparency Association (LTA) en Juillet dernier.

Cette réunion avait pour objectif de discuter une opportunité de partenariat avec le RDCL à travers le concept de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) au Liban.

La «Lebanese Development Network» (LDN) (Réseau Libanais de Développement) est une organisation à but non lucratif visant à aider les individus, les communautés et les institutions à:

1.Développer leurs capacités et connaissances

2. Améliorer leurs performances afin de gérer les conditions sociales, en constante évolution

3. Saisir les opportunités et à relever les défis imposés par le développement.

La LDN opère au niveau du développement des capacités, du marketing social et des pratiques du réseautage tout en offrant des services de conseil, de formation et de programme de développement, destinés à différents secteurs.

Il est à noter que l’Introduction au

programme de gestion des ONG, module initial global, constitue la partie fondamentale du projet à long terme du «Développement des Capacités». Il prévoit de fournir à 100 organisations nouvelles les connaissances nécessaires, la solide expertise et les compétences adéquates pour réaliser une meilleure performance.

Le programme devrait démarrer au début de 2015 et s’étendre sur une année avec une campagne promotionnelle régulière, bien ciblée et à forte visibilité.

Le RDCL a participé à la réunion «Consultation Workshop on Bankruptcy Law Reform» organisée par la Présidence du Conseil des

Ministres et l’IFC «International Finance corporation» le mercredi 13 Août au Grand Sérail.

Mr Michel Asseily, membre du Conseil d’Administration, a représenté le RDCL à cette réunion.

Mme Roula Gharios Zahar (Directeur Général Adjoint de l’Hôpital Mont-Liban) et membre du RDCL, a représenté notre rassemblement.

L’objectif de cette initiative était tout d’abord de regrouper des témoignages de femmes professionnelles concernant des expériences vécues de combat contre la corruption dans divers secteurs économiques puis de les résumer dans une déclaration portant sur les risques de corruptions sectorielles.

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Visites et Réunions au RDCL

Le comité interne du RDCL qui a étudié en détail le projet sur le Partenariat Privé Publique (PPP) présenté par le gouvernement s’est réuni le Vendredi 7 Juin 2013 avec Dr. Ziad Hayeck Secrétaire général du Haut Comité de Privatisation, au bureau du premier ministre ainsi que certains membres de son équipe de travail.

Les participants ont présenté en détails leur remarques et suggestions sur ledit projet dans le but d’essayer d’obtenir un projet viable qui encourage et protège les investisseurs privés tout en réduisant l’intervention de l’état.

Nous sommes convaincus que seul le partenariat privé publique (PPP) pourra nous aider à reconstruire nos infrastructures et à bâtir un développement durable.

Réunion avec le Haut Comité de Privatisation

Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a reçu la visite de l’ancien ambassadeur du Liban au Mexique son excellence Mr. Nouhad Mahmoud.

L’objectif de la réunion était d’essayer de développer les relations et les échanges commerciaux bilatéraux entre les chefs d’entreprises Libanais au Liban et leur confrères au Mexique.

Une visite d’une délégation d’hommes d’affaires Libano-Mexicaine et des rencontres professionnelles sont en cours de préparation.

Visite de l’ancien Ambassadeur du Liban au Mexique

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Le Senior Experten Service (SES) – la fondation de l’industrie allemande pour la coopération internationale – est l’organisation allemande la plus importante de bénévolat et d’envoi d’experts et de cadres retraités. Depuis 1983, la société d’intérêt général soutient les efforts d’auto-assistance d’entreprises et d’organisations dans le monde entier, surtout dans les pays en développement, les pays émergents et en transition, mais aussi en Allemagne.

Le SES est une grand chance pour l’industrie libanaise pour profiter de l’expertise allemande.

Le SES travaille en fonction de la demande et des besoins. Il réagit aux demandes soumises par les

entreprises Locales intéressées, les examine et conclut des accords particuliers avec l’entreprise et avec l’expert. Dans leurs interventions, les experts présentent des propositions; le client est seul responsable de la mise en œuvre de celles-ci. Un des principes les plus importants de toute intervention SES est le respect des droits de la propriété intellectuelle d’autrui.

L’offre du SES vise surtout les petites et moyennes entreprises, les services administratifs publics, les chambres et associations commerciales, les institutions sociales et médicales, et les institutions de formation continue. La coopération avec d’autres organisations s’occupant de l’aide au développement est bien établie.

Les missions pour 2013 en Liban sont en ces secteurs: Construction automobile, tourisme, secteur de l’énergie, transformation des métaux, industrie agro-alimentaire, éducation, industrie de l’environnement, caoutchouc, bois…

La durée d’une mission varie entre trois à six semaines.

Les experts du SES se caractérisent par une longue expérience professionnelle. Ils réunissent le savoir-faire d’environ 50 secteurs d’activité, sont dotés de compétences relationnelles, savent s’adapter aux conditions locales et disposent très souvent de bonnes connaissances des langues étrangères.

Les membres du conseil d’administration du RDCL ont reçu la visite Mme Helen Staude, représentante au Liban du ‘ Senior Experten Service‘ (SES).

Visite de la représentante de la fondation de l’industrie Allemande pour la CoopérationInternationale “The Senior Experten Service” (SES)

Visites et Réunions au RDCL

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Messieurs Habib Hatem et Jean Doumani, membres du comité fiscal du RDCL ont representé le Rassemblement dans toutes les réunions des commissions fiscales de la chambre de commerce et du ministère des finances.

Réunions du Comité Fiscal du RDCL

Visites et Réunions au RDCL

Les membres du Conseil d’Administration du RDCL ont reçu le lundi 09 Septembre 2013, la visite de Mme Isabel Schmiedbauer, Conseillère pour le Liban, la Syrie, la Jordanie et l’Irak de la section commerciale de l’Ambassade d’Autriche, rattachée à la Chambre économique fédérale (qui regroupe 100 bureaux dans le monde).

Mme Schmiedbauer, qui a pris son poste en Juillet 2013, était accompagnée de Mr. Sayed Karam, consultant commercial.

La mission de la section commerciale est d’essayer d’aider les entreprises autrichiennes intéressées à exporter, à développer des “Joint-venture“ et à investir au Liban, ainsi que d’encourager les coopérations, la communication et le networking entre entreprises libanaises et autrichiennes.Les échanges commerciaux entre nos deux pays s’élèvent a €53Millions composés à 96% d’importations d’Autriche réparties principalement entre les médicaments, les boissons énergisantes et les produits dérivés du bois. Quant aux exportations libanaises vers l’Autriche, elles sont constituées essentiellement de vêtements et de produits de bijouterie.

Mme Schmiedbauer a souhaité que les entreprises, des membres du RDCL, intéressées par des échanges ou partenariats avec des entreprises autrichiennes se fassent connaître. Une recherche pour déterminer des secteurs d’intérêts permettrait de dynamiser la coopération entre nos deux pays. “L’Austrian Business Agency ABA-Invest in Austria“ est le consultant (géré par le gouvernement) spécialisé pour promouvoir les investissements en Autriche et apporter les informations sur l’établissement d’entreprises, sur le marché et sur la fiscalité.Deux établissements financiers autrichiens proposent des

investissements à travers les banques libanaises du groupe Alpha ainsi qu’à travers des sociétés financières libanaises.Les membres du RDCL qui souhaiteraient avoir plus d’informations ou publier leurs demandes, peuvent le faire à travers le site www.advantageaustria.org.joLes membres du RDCL qui auraient des idées ou des propositions spécifiques sont encouragés à les présenter.Les membres du Conseil ont remercié Mme Schmiedbauer pour sa visite très positive dans le contexte politique actuel tendu.Il a été convenu qu’une réunion plus focalisée aurait lieu à l’avenir.

Réunion avec la Responsable de la Section Commerciale de l’Ambassade d’Autriche

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Les membres du Conseil d’Administration du RDCL ont reçu le Jeudi 19 Septembre 2013, la visite du nouveau délégué commercial principal de l’Ambassade du Canada Mr. Jean-Philippe Tachdjian, accompagné de Mme Grace Dib et Mme Nathalie Nercesian, déléguées commerciales de la section commerciale de l’Ambassade Canadienne au Liban.La réunion avait pour objectif une mise au point des dernières évolutions et chiffres économiques du pays, notamment en ce qui concerne le commerce extérieur (import-export), les investissements locaux et étrangers, le tourisme, l’agriculture ainsi que le système bancaire Libanais. Les membres de la délégation canadienne se sont également informés des derniers rapports relatifs à l’impact économique et financier de la guerre syrienne sur le Liban ainsi que du problème des réfugiés syriens sur le territoire Libanais.De son côté, le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol a présenté les divers projets entrepris par le rassemblement ces derniers mois ainsi que les chantiers en cours, tout en insistant sur les récentes positions du RDCL par rapport aux derniers événements économiques du pays.La mission de la section commerciale est d’essayer d’aider à développer les relations commerciales bilatérales entre les deux pays, créer des “Joint-venture“, ainsi que d’encourager les coopérations, la communication et le networking entre les entreprises libanaises et canadiennes.Les exportations canadiennes au Liban se sont élèvées à 115 millions de dollars en 2012 reparties essentiellement dans les domaines de l’aviation (39%), automobiles (23%), produits pharmaceutiques (8%) et machines industrielles (6%).

Les exportations libanaises au Canada se sont élèvées à 21 millions de dollars en 2012 reparties essentiellement entre “preserved food“ produits congelés (42%), machines industrielles (12%) et boissons (9%).Il est crucial d’identifier les diverses opportunités existantes pour améliorer ces échanges et timides liens commerciaux et surtout se baser sur la grande communauté d’expatriés libanais habitant le Canada. De ce fait les participants se sont mis d’accord pour œuvrer pour la signature de plusieurs traités de coopération entre les deux pays afin d’encourager et faciliter les échanges et transactions commerciales. Par

exemple la signature d’un traité de libre échange, et traité de “double taxation agreement“ qui pourraient donner des résultats palpables et fructueux.D’autre part, il a été convenu que les membres de la délégation canadienne vont œuvrer de leur coté pour créer un rapprochement et une communication régulière entre le RDCL et le Conseil du Patronnat du Québec ainsi qu’avec le Canadian Council of Chief Executive.Cette première réunion sera suivie par d’autres démarches et une communication régulière sera maintenue entre l’Ambassade canadienne et le RDCL.

Réunion avec le Délégué Commercial Principal de l’Ambassade du Canada

Visites et Réunions au RDCL

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Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a reçu le Mardi 1er Octobre 2013, la visite du Ministre Commercial de l’Ambassade d’Égypte au Liban Mr. Saad El Sheikh.

La réunion avait pour objectif une mise au point des dernières évolutions et chiffres économiques du pays, notamment en ce qui concerne le commerce extérieur (import-export), les investissements locaux et étrangers, le tourisme, l’agriculture…

De son côté, le Président du RDCL a présenté les divers projets entrepris par le rassemblement ces derniers mois ainsi que les chantiers en cours, tout en insistant sur les récentes positions du RDCL par rapport aux derniers événements économiques du pays.

La mission de la section commerciale est d’essayer d’aider à développer les relations commerciales bilatérales entre les deux pays, créer des “Joint-venture“, ainsi que d’encourager les coopérations, la communication et le Networking entre les entreprises Libanaises et Égyptiennes.

Les exportations Égyptiennes au Liban se sont élevées à 841 millions de dollars en 2012 reparties essentiellement dans les domaines de l’agriculture, les produits médicaux et paramédicaux, matériel de construction, le marbre, la peinture, les produits alimentaires…

Les exportations libanaises vers l’Égypte se sont élevées à 86 millions de dollars en 2012 reparties essentiellement dans les services bancaires, l’assurance, le tourisme….

Il est crucial d’identifier les diverses

opportunités existantes pour améliorer ces échanges et liens commerciaux et surtout se baser sur les avantages existants comme par exemple la livraison par voie maritime en 24h, de plus que l’exemption de taxes entre nos deux pays….

Il est important de noter que le Liban est classé 14ème sur 250 pays concernant les investissements

étrangers en Égypte qui se chiffrent à plus de 3.6 milliards de dollars et repartis sur 1159 sociétés privées. Cette première réunion sera suivie par d’autres démarches et une communication régulière sera maintenue entre l’Ambassade Égyptienne et le RDCL

Réunion avec le Ministre Commercial de l’Ambassade d’Egypte au Liban

Visites et Réunions au RDCL

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Visites et Réunions au RDCL

Le Conseil d’Administration du RDCL a reçu le Mardi 22 Octobre la visite des membres du Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce de Tripoli présidé par Mr. Toufi Dabboussi, accompagné du directeur général du port de Tripoli Dr Ahmad Tamer.

Les membres de la délégation ont expliqué en détails les grands problèmes multiples auxquels ils font face notamment concernant le manque de sécurité, de stabilité, des tensions régulières et le manque de support de l’état et l’absence d’infrastructures qui pèsent très lourd sur leurs entreprises. Ils ont par ailleurs insisté qu’il est crucial et bénéfique de pouvoir finaliser le projet de création d’une zone franche au port de Tripoli ainsi qu’une zone industrielle qui pourrait accueillir une grande partie des producteurs de la région du nord.

Les membres du Conseil d’Administration du RDCL ont salué et ont félicité leurs confrères pour leur résilience, leur dynamisme et leur persévérance à tenir face à cette situation extrêmement difficile et instable dans cette région. Ils ont insisté et ont conseillé, qu’il est crucial de se lancer dans une communication régulière, constante et organisée concernant la région du

Nord du Liban. Il est indispensable de se focaliser sur les points forts de cette région et de capitaliser sur leurs avantages compétitifs. D’autre part,

un partenariat privé public (PPP) du port pourrait être aussi très productif et pourrait améliorer énormément sa productivité, efficacité et rentabilité.

Visite du Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tripoli

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Visites et Réunions au RDCL

L’objectif de la rencontre était de discuter et d’introduire le programme-pilote novateur, intitulé “Nouveaux arrivants sur le marché du travail (New Entrants to Work Program, ou NEW) lancé par le Gouvernement du Liban avec l’assistance financière et technique de la Banque Mondiale. Le programme est géré par l’Office National de l’Emploi (National Employment Office ou “NEO“), sous la supervision étroite du Ministère du Travail. Le programme vise à améliorer le niveau d’employabilité des jeunes libanais âgés entre 18 et 30 ans à la recherche de leur premier emploi, 50% étant des femmes et 50% munis au plus d’un diplôme secondaire.

Le “NEW” offrira aux participants un programme intégré de formation sur les compétences de vie courante ou compétences transversales (“life skills, soft skills“), de services de conseil/orientation, de services de placements et de services de surveillance auxquels s’ajoute une formation en cours d’emploi (“on-the-job training“) pour une période de 2 ans dans une entreprise du secteur privé. La formation visera à améliorer les compétences de vie courante et transversales à travers des services d’encadrement professionnel (“job coaching“) et l’apprentissage des techniques de recherche d’emploi. Les employeurs qui embaucheront les jeunes à la recherche de leur premier emploi/participants du programme “NEW” recevront une subvention salariale de 10% du salaire de chaque participant pour une période de 12 mois. En outre, les cotisations de sécurité sociale des participants du programme NEW seront remboursées

aux employeurs pour une période de 24 mois. Le remboursement des cotisations pour la sécurité sociale diminuera progressivement de la manière suivante: (i) un remboursement intégral s’élevant à 21.5% des salaires des participants sera versé durant les 12 premiers mois de la formation en cours d’emploi; (ii) 14.3% (2/3 du remboursement intégral des cotisations de sécurité sociale) des salaires des participants sera versé durant les 6 mois suivants; et (iii) 7.2% (1/3 du remboursement intégral des cotisations de sécurité sociale) des salaires des participants sera versé durant les derniers 6 mois.

Le Ministère du Travail confiera la conception et mise en œuvre du programme de formation et de placement (50-heures), et surveillance durant la formation en cours d’emploi aux organisations spécialisées du secteur privé/ONG, qui seront sélectionnées selon un processus concurrentiel. Une demande d’expression d’intérêt a été publiée le 13-14 Novembre 2013 dans des journaux locaux pour donner l’opportunité aux organisations spécialisées du secteur privé/ONG de présenter leurs propositions. Les propositions devront inclure des engagements écrits d’un certain nombre d’entreprises/employeurs du secteur privé pour offrir un contrat à durée déterminée (24 mois) aux participants du programme. Par conséquent, ces organisations

chercheront à contacter des employeurs dès le mois prochain.

Nous sommes menés à croire que les incitations financières aux employeurs, la formation ciblée aux jeunes (particulièrement sur les compétences de vie courante et transversales), et les formations en cours d’emploi, devraient avoir ensemble un impact positif sur l’employabilité des jeunes à la recherche de leur premier emploi, tout en répondant aux besoins du secteur privé de trouver des employés qualifiés et formés.

Par la présente, nous souhaitons vous inviter à participer à “NEW” en informant NEO - point de contact: Mr. Jean Abi Fadel, Directeur général du NEO, [email protected] - des offres d’emplois/opportunités de formations en cours d’emploi que vous pourriez avoir au sein de votre entreprise. La formation en cours d’emploi est prévue de débuter en Mai 2014. Les employeurs de tous secteurs sont invités à postuler! Les employeurs et entreprises intéressés doivent être enregistrés auprès du Ministère des Finances et Ministère du Travail. Ils devraient également être prêts à payer aux participants soit le salaire minimum soit un salaire qui correspond au salaire moyen d’un débutant dans le secteur où l’apprenti travaillera. Enfin, ils devraient avoir la capacité de fournir une formation en cours d’emploi.

Réunion avec la Banque Mondiale pour introduire le programme-pilote intitulé “Nouveaux arrivants sur le marché du travail “Les membres du Conseil d’Administration du RDCL ont reçu la visite d’une équipe de la Banque Mondiale le Vendredi 25 Octobre 2013.

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Le président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a reçu en date du 14 Novembre 2013 la visite de Son Excellence Dr Simona Marinescu, Directrice du centre international pour le secteur privé en développement de L’UNDP (United Nations Development Programme) basé à Istanbul et ancienne ministre Secrétaire d’Etat pour la protection sociale et du travail en Roumanie.

La visite de la délégation avait pour objectif de présenter ses projets en cours ainsi que de développer un partenariat entre l’UNDP et le RDCL pour améliorer les compétences et les technicités des ressources humaines libanaises, ce qui réduirait éventuellement le chômage ainsi que le niveau de pauvreté local alarmant.

Une des priorités de l’équipe régionale de l’UNDP est d’assurer des fonds à coûts réduits aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) et surtout d’encourager les entrepreneurs libanais à traverser plusieurs initiatives afin de créer de la valeur ajoutée tout en étant encadrés et conseillés par d’autres chefs d’entreprises qui ont largement réussi dans leurs affaires.

Les prochaines étapes de cette première rencontre seront entre autres:

1. de créer des liens constructifs et des discussions entre les PME, les grandes entreprises et le gouvernement afin d’encourager les entreprises à participer aux projets étatiques en préparation.

2. identifier une équipe de chefs d’entreprises libanais prête à former et à aider de jeunes entrepreneurs à se développer et à croître.

3. Aider les entreprises à obtenir des prêts à long terme et à coûts réduits et surtout attirer des investisseurs potentiels afin de transformer leurs dettes en fonds propres.

Cette première réunion sera suivie par d’autres démarches régulières et par une communication régulière entre L’UNDP et le RDCL.

Visite du directeur du Centre International pour le secteur privé en développement de l’UNDP

Visites et Réunions au RDCL

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Visites et Réunions au RDCL

Les membres du Conseil d’administration du RDCL ont reçu la visite de l’Ambassadeur du Mexique au Liban, Son Excellence Mr. Jaime Garcia Amaral.

Le Président de RDCL Dr Fouad Zmokhol a tout d’abord présenté les divers projets entrepris par le rassemblement ces derniers mois ainsi que les chantiers et priorités en cours, tout en insistant sur les derniers rapports et chiffres économiques et les récentes positions du RDCL.

De son côté, l’Ambassadeur, a expliqué que les affaires économiques constituaient une priorité pour l’Ambassade et qu’il est en charge de développer les relations économiques et les échanges commerciaux entre nos deux pays.

Il a présenté l’économie de son pays qui est la 16e économie mondiale avec un PIB d’US$1.5 Trillions, le 7e producteur mondial de voitures, le 4e exportateur mondial de voitures et la 8e destination mondiale pour le tourisme.

Un organisme Pro-Mexicain est également en charge de promouvoir les investissements et plusieurs aides sont accordées aux entrepreneurs; par exemple, un visa pour 10 ans est délivré aux investisseurs à $36 uniquement.

A l’heure actuelle, les échanges entre les 2 pays sont très faibles et s’élevaient en 2011 à US$20 Millions, constitués à 85% d’exportations mexicaines vers le Liban (moteurs pour véhicules, graines légumineuses, instruments médicaux, appareils électriques, générateurs).

Les secteurs économiques cruciaux au Mexique sont surtout ceux de

l’automotrice, de l’aérospatiale et des appareils médicaux.

Les membres du Conseil ont discuté avec l’Ambassadeur de la diaspora libanaise présente au Mexique qui pourrait être sensibilisée à l’égard du Liban et servir de levier pour le développement des relations économiques bilatérales. Le gouvernement mexicain actuel compte 6 ministres d’origine libanaise.

L’Ambassadeur a rappelé que deux accords ont été signés entre nos deux pays (accord de coopération commerciale de 1999 et Mémorandum de 2006) mais sont restés désormais sans suite. Un accord a été également signé concernant le tourisme.

Son Excellence souhaiterait connaître les attentes des entrepreneurs

libanais, les difficultés rencontrées pour le développement des échanges commerciaux (de la part des entrepreneurs qui en ont vécu cette expérience) et des investissements, les secteurs qui pâtissent de certains obstacles ou problèmes ainsi que les suggestions de la communauté des affaires pour améliorer les relations commerciales bilatérales.

Il a par ailleurs informé les membres du Conseil des activités prévues pour l’année 2014 à savoir la visite d’une mission libanaise au Mexique ainsi que celle d’une mission mexicaine au Liban et souhaiterait vivement y impliquer le RDCL.

Pour conclure, le Président Zmokhol a exprimé la grande confiance du RDCL dans le potentiel et la capacité de développement d’échanges du Liban et de l’Amérique Latine.

Visite de l’Ambassadeur du Mexique au Liban

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61 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Visites et Réunions au RDCL

Le président du RDCL Dr Fouad Zmokhol et les membres du Conseil d’administration ont reçu en date du 17 Décembre 2013 la visite de M. Sinno, M. Naffi et Dr. N. Daoud représentants de la “Lebanese Food Bank “.

M. Sinno a présenté les chiffres inquiétants sur la pauvreté au Liban avec 12 % de la population vivant au-

dessous du seuil de pauvreté (moins de $2,5 par personne et par jour).

La “Lebanese Food Bank“ s’est donnée pour mission d’éradiquer la pauvreté d’ici à 2020 et de lutter contre le gaspillage à travers le programme “Not to waste food“. Elle assure des repas aux familles nécessiteuses et coopère pour cela avec d’autres ONG.

Malgré le réseau existant de contributeurs (Hôtels, Traiteurs, Entreprises agro-alimentaires, Banques), beaucoup reste à faire.

Les besoins essentiels sont:-les contributions alimentaires-les besoins en logistique (pour le stockage, le transport et la distribution des aliments)-la communication et la sensibilisation

Réunion avec les représentants de la «Lebanese Food Bank»

Réunion avec l’association libanaise pour la médiation commerciale Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol ainsi que quelques membres du Conseil d’Administration: Melle C. Husni, Mr. E. Aoun et Mr. G. Tabet ont reçu Mr. Arslan Sinno Président de l’association libanaise pour la médiation commerciale.

“La médiation est une tentative de règlement amiable d’un litige par les partis eux-mêmes sous la forme d’une négociation et sous le sceau de la confidentialité avec le concours d’un médiateur intervenant pour créer les conditions d’un dialogue … “

Au cours de la discussion, il a été convenu d’associer à cette démarche les organismes existants en matière de médiation tels que le Centre Libanais de Médiation (créé en 2012 au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban), le Centre Professionnel de Médiation de l’Université Saint-Joseph créé en 2006, ou la Banque BEMO qui a lancé la première unité de médiation bancaire au Liban en 2010. Une table ronde sera organisée au RDCL avec le Ministre de la Justice ainsi que plusieurs autres intervenants et specialistes pour informer et sensibiliser les membres du RDCL sur cet outil indispensable au monde des affaires.

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62 | Septembre 2014

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Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokol a reçu la visite de Mr. Peter Mousley (Lead Specialist in Financial Private Sector Development for the Middle East and North Africa) de la World Bank et Mr. Thomas Jacob (Resident Representative) de l’international Finance Corporation (IFC).

La discussion a porté essentiellement sur la situation des petites et moyennes entreprises (PME) au Liban: leurs financements, besoins, croissance, problèmes ainsi que les

opportunités et les risques auxquels elles font face.

A noter que la Banque Mondiale est en cours de préparation d’un projet concernant les PME au Liban comportant une étude détaillée divisée en trois volets principaux:

- La création d’un “observatoire économique“ pour suivre de près les performances de ces sociétés et leurs différents ratios de croissance et de profitabilité ainsi que les études

économiques se rapportant à ces PME.

- Les besoins des PME en matière de conseil, de “training “et de financement.

- La création de régions et zones spécifiques aux PME, aux micros entreprises et aux “Start up “.

Cette réunion sera suivie par plusieurs autres réunions et tables rondes avec les représentants de la Banque mondiale et de l’IFC.

Visite des délégués de la World Bank et de l’International Finance Corporation (IFC)

Visites et Réunions au RDCL

Réunion du comité interne sur le projet de loi sur les Sociétés par Actions Simplifiées (SAS)Suites aux besoins des PME au Liban (85% des Entreprises), le comité exécutif du RDCL a décidé d’adopter la société par actions simplifiées (SAS) crée en 1994 en France comme structure intermédiaire entre les SARL et SAL, ayant les avantages suivants:

1) Quasi-totale liberté statutaire: possibilité d’intégrer un pacte d’associer “Shareholders Agreement“ dans la structure et sans souci d’exécutables auprès des tribunaux.2) Simplicité d’apports de capitaux.3) Possibilité d’attirer des experts à travers des plans programmes d’investisseurs (Vesting Shares Programs) ou l’acquisition par industrie reliée à la performance4) Création d’actions privilégiées. 5) Cession facilitée des parts: Pas de processus d’agrément ni de

préemption obligatoire.6) Capacité d’évolution: L’entrepreneur peut, au moment où il rédige les statuts de sa SAS, faire en sorte de se servir des droits de vote pour garder la main sur la vie de la société.7) Légèreté: Elle peut être constituée par un seul fondateur au départ, il fera appel plus tard à de nouveaux investisseurs.8) Sécurité Juridique: Les Fondateurs peuvent rédiger leurs statuts de manière à garantir une stabilité

d’actionnariat. 9) Responsabilité limitée au management.

Un comité avec l’aide de 3 Juristes: Dr. Rana Chaaban, Me Jihad Rizkalalh & Me. Karim Torbey s’est formé pour travailler sur toutes les remarques et recommandations des membres et amis de RDCL afin d’avoir un projet de loi final des sociétés par actions simplifiées (SAS).

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63 | Septembre 2014

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Visites et Réunions au RDCL

Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol a reçu le Vendredi 31 Janvier la visite de Mr. Jean-Marie Paintendre, Conseiller en relations internationales au sein de l’IPEMED (Institut de Prospective Économique du Monde Méditerranéen).

L’objectif de cette rencontre était de discuter la formation et le développement d’un mouvement EMCC (Euro-méditerranéen Competitiveness Confederation) au Liban ainsi qu’au Maroc, en Tunisie et en Algérie durant l’année 2014.

Ce mouvement de chefs d’entreprises d’EMCC se structure de façon relativement autonome, à côté du “think tank“ IPEMED et a pour plan de:

- Satisfaire les besoins des acteurs locaux et régionaux qui ont un intérêt majeur dans le développement du bassin méditerranéen et entendent parler d’une seule voix

- Répondre à la demande des membres fondateurs d’IPEMED qui souhaitent propager les travaux et les propositions du “think tank“ IPEMED.

L’EMCC, rassemble les chefs d’entreprises des deux rives intéressées par la Méditerranée. Il met en avant l’importance des acteurs économiques comme pionniers de la coproduction de l’intégration euro-méditerranéenne.

Les objectifs principaux de cet organisme sont de:

- Faire parler d’une seule voix les entreprises méditerranéennes afin d’améliorer l’environnement des affaires dans le bassin Méditerranéen.

- Proposer des projets économiques pour favoriser l’intégration régionale

- Créer des opportunités de l’expertise et la production du “think-tank“ IPEMED pour anticiper les évolutions de la région.

- Créer un réseau d’influence pour:

o Faire émerger une grande région

économique Nord-Sud qui pèse dans la mondialisation

o Promouvoir une économie productive, durable, régulée et inclusive.

Cette première réunion introductive sera suivie par plusieurs autres rencontres afin de discuter et d’élaborer la possibilité d’un partenariat entre le RDCL et le l’EMCC.

Visite du conseiller des relations internationales au sein de l’IPEMED

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64 | Septembre 2014

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Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol ainsi que les membres du Conseil d’Administration ont reçu la visite de Dr Fadi Gemayel, membre du RDCL, ancien membre du Conseil d’Administration et candidat à l’élection présidentielle de l’Association des Industriels Libanais (AIL), qui a eu lieu en Avril 2014.

Dr Gemayel a détaillé les grands points de son programme électoral comme suit:

- Œuvrer à réduire les coûts de production, d’industrialisation, de transport et à assurer les économies d’échelle

- Accroître la productivité en encourageant et en stimulant la formation professionnelle et technique

- Se concentrer sur la recherche et le développement des pôles d’excellence

- Trouver des canaux de financement supplémentaires et se concentrer sur de nouveaux marchés et des accords

de coopération avec des partenaires techniques ou financiers, sur le plan local ou international

- Créer une unité de planification et d’études pour l’élaboration des dossiers

- Défendre le slogan “Made in Lebanon“

- Assurer des crédits instantanés pour certaines institutions, accordés par la liquidité disponible

- Créer d’un fonds pour les secteurs à forte intensité énergétique

- Suivre l’évolution au niveau des actions menées de par le monde au sujet du libre-échange

- Coordiner avec les entités du secteur privé notamment le RDCL sur la réforme de la sécurité sociale

Dr Zmokhol a de son coté rappelé les mérites et vertus dont bénéficie Dr Gemayel ainsi que sa contribution, sa confiance et son support continus à l’industrie et à l’économie libanaise.

Suite à la réunion, au nom du Conseil d’Administration et du RDCL, le président Zmokhol a officiellement soutenu la candidature de Dr Fadi Gemayel à la présidence de l’AIL, tout en affirmant que le RDCL déploiera tous ses efforts et se mobilisera pour la réussite de son candidat dans le but de travailler main dans la main autour de multiples objectifs communs et afin de bâtir un plan et une stratégie pour la reprise économique du pays.

Le RDCL soutient officiellement la candidature du Dr Fadi Gemayel à la présidence de l’Association des Industriels Libanais (AIL)

Visites et Réunions au RDCL

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65 | Septembre 2014

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Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol et le Secrétaire Général Mlle Carine Husni ont reçu la visite de Mr. Stephan Sofroniev, conseiller économique et commercial de l’Ambassade de la République de la Bulgarie au Liban, le vendredi 21 Février 2014.

La discussion a porté en premier lieu sur l’adhésion du Liban à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC); Mr. Sofroniev a vivement salué l’initiative du RDCL dans ce projet crucial, favorisant les échanges commerciaux internationaux.

Par la suite, la discussion s’est tournée sur les importations de la Bulgarie vers le Liban lesquelles, en croissance continue, arrivent à doubler d’une année à l’autre: ils ont totalisé 200 millions $ en 2013 venant de 100 millions $ en 2012 et de 50 millions

$ en 2011. Ces importations sont constituées en grande partie de produits pétroliers (USD 100 millions) de produits laitiers (USD 22 millions), de céréales (USD 18 millions) et de maïs (USD 10 millions).

En contre partie, les exportations libanaises vers la Bulgarie demeurent assez modestes et sont constituées essentiellement de tabac.

Visite du conseiller économique et commercial de l’Ambassade de la République de Bulgarie au Liban

Visites et Réunions au RDCL

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66 | Septembre 2014

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Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a reçu la visite de l’équipe dirigeante de la Lebanese Transparency Association (LTA) représentée par Mr. Yehya Hakim, membre du Conseil d’Administration, Dr Said Issa et Mr. Ronald Barakat directeur exécutif.

L’objectif de la rencontre était la gestion de plusieurs projets communs détaillés ci-dessous:

1) La coopération entre Lebanese Transparency Association (LTA) et le RDCL pour l’organisation du concours portant sur les “cinq meilleures histoires à succès contre les pots-de-vin, enregistrées dans le secteur privé“(Five best success stories against bribery in the private sector), et ce, dans le cadre du projet fondé par CIPE (Center for International Private Enterprise).

2) La coopération entre le RDCL et le programme LALAC (Lebanese Advocacy and Legal Advice Center) de LTA, de sorte à inciter les entreprises à dénoncer les cas de corruption, en tant que victimes ou témoins, au même titre que les individus, en composant le numéro du programme financé principalement par l’Union Européenne: 01-386886, pour une consultation et une orientation gratuites pour les entreprises victimes ou témoins, ou pour une coopération entre les deux partenaires contre ce fléau.

3) Les discussions ont aussi porté sur le projet d’établissement d’une “norme de transparence“, établie par l’association LTA avec la coopération de l’organisation internationale à laquelle elle est rattachée, Transparency International, dans

le but de décerner ce label aux entreprises conformes au standard en contrepartie des avantages suivants:

· Leur admission en tant que membres corporatifs cotisants dans l’assemblée de l’association, ce qui se répercutera positivement sur l’image de transparence et de bonne gouvernance de l’entreprise-membre.

· Le financement de projets soumis par l’association et destinés à combattre la corruption et favoriser la bonne gouvernance. Dans ce

rapport de parrainage (sponsoring), les entreprises éligibles et donatrices, bénéficieront de la visibilité requise sur le matériel publicitaire du projet financé et démontreront à l’opinion publique de l’importance de la gouvernance et de la transparance des entreprises.

Nous croyons fermement que c’est en créant des synergies productives et en joignant nos efforts avec les divers acteurs de la société civile que nous pourrons toujours renforcer nos actions et faire aboutir notre message.

Visite de l’équipe dirigeante de la “Lebanese Transparency Association (LTA)”

Visites et Réunions au RDCL

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67 | Septembre 2014

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Le Président Dr Fouad Zmokhol ainsi que les membres du Conseil d’Administration ont reçu la visite de Dr. Nour Farra-Haddad, vice présidente du syndicat des guides touristiques, professeur d’université et fondatrice de la société NEOS (société de conseil en Tourisme), le Mardi 11 Mars dans les locaux du RDCL.

Mme Haddad a présenté la société NEOS comme suit:

- NEOS est un agent réceptif au Liban (agent local de grands tours opérateurs étrangers comme Terre Entière) qui fait du conseil en tourisme pour des municipalités et des ONG pour le développement du tourisme durable. Elle s’est spécialisée d’une part en tourisme familial avec NEOS KIDS et d’autre part en tourisme religieux avec NEOS TOURISM. NEOS organise deux à trois fois par an des voyages culturels et d’études vers divers pays tel que l’Ouzbékistan, l’Ethiopie, L’Iran…

- NEOS KIDS est né d’une demande sur le marché local pour des activités pour enfants en famille. Un calendrier fixe d’activités à la fois éducatives et ludiques de diverses natures est proposé régulièrement à une large clientèle. Les activités sont organisées à travers l’ensemble du territoire libanais pour faire connaître le Liban

et sortir des sentiers battus. Un des objectifs de NEOS est d’encourager les communautés locales et les agriculteurs en allant dans les diverses régions libanaises, dont certaines encore méconnues par les libanais.

Mme Haddad a présenté un guide Eco-Lebanon: “Nature and Rural Tourism - a guide to unveil Lebanon” qu’elle vient de publier en collaboration avec le Ministère du Tourisme. Ce guide conçu principalement pour être facilement transportable et pratique d’utilisation, est inédit en son genre. Divisé en 6 parties il fera connaître le tourisme vert au Liban avec les possibilités multiples d’activités en montagne comme la marche, la spéléologie, l’escalade, le vélo….le tourisme bleu avec la natation, la plongée, le surf, les ballades en bateaux, le canoë et kayak, les restaurants au bord de l’eau…. Le tourisme blanc avec toutes les activités de neige allant du ski (alpin, fond et randonnée) aux ballades en raquettes et aux hébergements et possibilités de restauration en montagne….Le tourisme rural avec des informations sur l’agritourisme (cueillettes de fruits et de légumes, visites de fermes, “mouneh “….), les artisans, les festivals de villages, les produits du terroir… Les dernières parties comprennent des informations pratiques pour organiser au mieux des excursions

de courte ou de longue durée sur plusieurs jours avec tous les détails sur les espaces verts protégés au Liban, les projets éco-touristiques, les hébergements alternatifs (couvents, maisons d’hôtes….), les restaurants spécialisés, les éco-tours opérateurs…

Mme Haddad a insisté sur le fait que le guide a été édité en ces temps difficiles afin de donner une chance de développement au tourisme local. En effet, le tourisme domestique peut servir de bouée de secours au secteur touristique actuellement en souffrance. Les libanais eux-mêmes peuvent faire une différence si on leur mettait à disposition toutes les informations nécessaires pour les encourager à découvrir leur propre pays. L’idée est de donner espoir aux habitants des zones rurales en encourageant les libanais à profiter des richesses de leur pays.

Nous croyons fermement qu’il est crucial aux chefs d’entreprises d’encourager une telle initiative qui ne vise pas uniquement à développer l’écotourisme, le tourisme rural et de nature au Liban mais aussi à donner un espoir réel aux libanais vivant du tourisme alternatif contribuant ainsi à un développement économique et au freinage de l’exode rural.

Visite de la Vice Présidente du Syndicat des guides touristiques au Liban

Visites et Réunions au RDCL

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68 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

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69 | Septembre 2014

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Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol et les membres du Conseil d’Administration ont reçu le Mardi 25 Mars, Me. Dala Ghandour, consultante du Centre Libanais de Médiation affilié à la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIABML) et ce sur le thème de la médiation, en tant que méthode alternative de résolution de conflits permettant à la

communauté des affaires de régler les différends commerciaux sans recourir à une procédure judiciaire longue et coûteuse.

La médiation est un processus souple et confidentiel, dans lequel un tiers neutre -le médiateur- aide activement les partis à parvenir à une solution négociée mettant fin au litige par un accord écrit et signé.

L’objectif de la rencontre était de sensibiliser les membres du Conseil d’Administration du RDCL à la médiation et ses principales caractéristiques, à savoir: une confidentialité totale pendant toutes les étapes de la médiation, l’indépendance et la neutralité du médiateur ; ce qui permet aux partis de trouver des solutions créatives à leur litige et correspond aux besoins du monde des affaires. Me. Ghandour a exposé en détail les cinq phases de la médiation ci-dessous:- La phase préparatoire - L’ introduction- L’ exploration - La négociation - Le règlement du différend Il est important de noter que l’accord né de la médiation est un contrat comme les autres, soumis au principe de la liberté contractuelle, comme consacré dans l’article 166 du COC libanais. Me. Ghandour a encouragé les membres du RDCL à inclure dans leurs contrats la clause de médiation,

afin que l’entrepreneur libanais soit pionnier dans l’adoption des méthodes les plus modernes de résolution des conflits et que le recours à la médiation rentre dans “les mœurs légales“ de la communauté des affaires libanaises. Nous croyons fermement que la médiation est un moyen crucial pour la gestion de nos entreprises. Une table ronde élargie sera organisée très prochainement au RDCL.

Visite de la responsable du centre de la médiation

Visites et Réunions au RDCL

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70 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol ainsi que certains membres du Conseil d’Administration se sont réunis avec Mme Virginie Cossoul Attachée au secteur du développement de l’économie et du secteur privé de la délégation de la Commission Européenne, en présence de MM. Charles Abdallah, économiste de la Commission Européenne, et ce, le Mardi 29 Avril 2014.

Dr Zmokhol a tout d’abord présenté les diverses priorités en cours du rassemblement ainsi que les projets déjà entamés, notamment: le projet sur l’assurance vieillesse, la révision du Code de Commerce, le budget étatique, le projet pour les actions préférentielles du secteur privé, le projet de loi sur les Sociétés par Actions Simplifiées (SAS), le projet de loi sur les “Secured Transactions “ ainsi que les résultats des tables rondes avec la CGTL, la Banque Mondiale, la Banque du Liban, le Fonds Monétaire International (FMI), l’ESCWA, l’Association des Banques (ABL) ainsi que celle se rapportant à l’adhésion du Liban à l’Organisation Mondiale de Commerce (OMC).

Le Président du RDCL s’est ensuite penché sur les problèmes de l’échelle des salaires du secteur publique qui secoue le pays et a exprimé les craintes du secteur privé sur le coût de

ce projet ainsi que son financement exorbitant à moyen et long terme et qui reste désormais une sérieuse énigme non étudiée.

Il a insisté sur le rôle essentiel du RDCL de défendre le secteur privé libanais tout en le gardant loin et indépendant de toutes les tensions politiques qui enveniment l’environnement des affaires. Il a rappelé l’importance et les opportunités de la reconstruction des infrastructures libanaises (électricité, eau, transport public…) avec l’aide notamment des entreprises européennes sous forme de Partenariat Public Privé (PPP) qui est la seule issue possible et réalisable.

De leur côté, les membres de la délégation européenne ont félicité le Président ainsi que le Conseil d’Administration pour leur dynamisme et les actions concrètes et efficaces au service de l’économie libanaise.

Ils ont salué le haut niveau des entreprises libanaises privées, moteur central de l’économie, qui a atteint les normes internationales et ont par ailleurs insisté sur l’importance du secteur privé à maintenir un avantage compétitif et rester loin des problèmes d’ordre politique et confessionnel.

Mme Cossoul et Mr. Abdallah ont ensuite présenté les grandes priorités de la mission européenne ainsi que les projets accomplis (ELCIM, Beyritech, BIAT …) et ceux en cours de préparation.

Cette première réunion productive sera suivie de plusieurs autres démarches, d’une communication régulière et d’un plan d’actions entre la mission économique européenne et le RDCL afin d’identifier de nouvelles idées et des projets efficaces et productifs à l’économie libanaise.

Visite des membres d’une délégation de la Commission Européenne

Visites et Réunions au RDCL

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71 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a reçu la visite de Mme Maud Jabbour, co-fondatrice de la NGO “Women to Women success“.

Cette association sociale à but non lucratif a pour objectif d’une part d’améliorer la vie sociale de femmes douées ou passionnées par l’art culinaire et qui ne peuvent pas travailler en dehors de leurs domiciles, et d’autre part de commercialiser leurs plats préparés selon des normes internationales de propreté, d’hygiène et de discipline, aux entreprises ou

individus.

Les membres de l’association ont mené des formations (selon un calendrier bien défini) sur la sécurité alimentaire ainsi que des sessions de cuisine devant des chefs ou sur le vif.

L’objectif de la rencontre était de discuter les possibilités de collaboration

entre le RDCL et ses membres, pouvant être de clients potentiels ou partenaires à l’association “Women to Women Success“.

Nous pensons fermement qu’il est de notre devoir de supporter une telle initiative efficace, dynamique et productive faisant partie de notre responsabilité sociale.

Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a reçu la visite du directeur de l’Agence Française de Développement (AFD), Mr. Lionel Cafferini et de Mme Nabila Haddad, chargée de projets.

L’AFD est présente dans plus de 50 pays et favorise des actions de développement portées sur le terrain par des Etats, des collectivités locales, des entreprises publiques ou privées et des organisations non gouvernementales. Les projets soutenus par l’AFD améliorent les conditions de vie des populations, soutiennent la croissance économique et protègent la planète: scolarisation des enfants, appui aux agriculteurs et aux petites entreprises, construction d’infrastructures, protection de maternelle et infantile, adduction d’eau, lutte contre le réchauffement climatique…

L’AFD a déjà entamé au Liban plusieurs projets dont des stations

d’assainissement d’eau (depuis 2000), des initiatives de développement urbain et protection du patrimoine historique notamment a Byblos, Tyr, Saida, Baalbek et Tripoli.D’autre part sa filiale Proparco, dédiée au développement du secteur privé, essentiellement les secteurs productifs et financiers, soutient la création d’emplois, la compétitivité des entreprises et l’émergence de l’entreprenariat.

L’objectif de la rencontre était: - D’évaluer les besoins de financement des secteurs de l’enseignement et de la santé au Liban et leur assurer des prêts à long terme à taux préférentiels.

- D’identifier en concertation avec les entreprises Libanaises et l’Union Européenne des projets mixtes communs pour le développement du secteur privé libanais.

L’échange entre le RDCL et l’AFD a permis d’une part de partager un diagnostic économique sur la région et d’autre part d’identifier les principaux besoins du secteur privé.

De plus nous avons souligné l’intérêt de promouvoir le Partenariat Public-Privé (PPP) dans la rénovation des infrastructures publiques.

Visite de la Co-fondatrice de la NGO “Women to Women success “

Réunion avec l’Agence Française de Développement (AFD)

Visites et Réunions au RDCL

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72 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Le Président Zmokhol ainsi que les membres du Conseil ont reçu le Mardi 10 Juin 2014, Mr. Alexandre Wong du réseau français de chercheurs et d’experts internationaux “RSE & interculturalité “.

Mr. Wong coordonne ce réseau (www.rse-interculturalite.org), qui réalise, avec l’appui de la direction de l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA) de Beyrouth, et en partenariat avec la Caisse des Dépôts (France), une série de recherches-actions

explorant la dimension interculturelle de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), avec pour objectif de capitaliser et de diffuser les pratiques responsables mises en place par les organisations des pays d’Asie, du Proche et Moyen Orient,

d’Afrique ou d’Amérique Latine.

La recherche-action, qui a eu lieu du 9 au 21 juin au Liban (ces dates sont flexibles), a porté sur les pratiques de RSE, et en particulier de dialogue, de médiation et de cohésion sociale dans les multinationales, les administrations et les entreprises libanaises, suite à deux autres recherches-actions menées sur le même thème au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

Il s’agit d’identifier deux séries de facteurs ou d’acteurs ayant un impact sur les performances des organisations:

- les pratiques ou les personnes (médiateurs formels ou informels) permettant de gérer les conflits, de créer des liens ;

- les valeurs et fondements culturels, religieux, communautaires… renforçant les liens (la confiance) avec les partis prenants (collaborateurs, clients, communautés…).

Mr. Wong a souhaité rencontrer, si cela est possible, des entreprises qui auraient mis en place des pratiques formelles ou informelles de dialogue avec leurs partis prenants: des pratiques de gestion de conflit et des liens relationnels fondés sur la confiance.

Les entreprises qui ont mis en place des actions dans le cadre de la RSE et/ou des pratiques de dialogue avec les partis prenants au Liban et qui seraient intéressées à contribuer à cette recherche sont invitées à nous le faire savoir.

Visite du réseau français de chercheurs et d’experts internationaux “RSE & interculturalité“.

Visites et Réunions au RDCL

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73 | Septembre 2014

Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a reçu le Vendredi 27 Juin 2014 la visite d’une délégation du Conseil Exécutif de l’ELBA “Egyptian Lebanese Businessmen Friendship Association “accompagné du ministre des Affaires Commerciales Mr. Saad el Sheikh ainsi que de certains chefs d’entreprises égyptiennes en visite au Liban.

Cette rencontre avait pour objectifs d’une part de bâtir des liens solides entre L’ELBA et le RDCL et d’autre part d’inviter les membres du RDCL à participer au forum des hommes

d’affaires Libanais et Egyptiens prévu au Caire en Octobre 2014.

Visite du Conseil Exécutif du “Egyptian Lebanese Businessmen Friendship Association “ (ELBA)

Visites et Réunions au RDCL

Le Président du RDCL Dr Fouad Zmokhol a reçu le Vendredi 27 Juin 2014 la visite Mr. Massimiliano Cali (Trade Economist, International Trade Department) de la Banque Mondiale à Washington.

Mr. Cali était en visite au Liban dans le but d’étudier l’impact de la crise syrienne sur le secteur privé libanais et d’identifier les besoins des entreprises pour traverser cette tension atypique.

Le président Zmokhol a exposé les

problèmes, les craintes et les défis des chefs d’entreprises libanais en toute transparence et objectivité.

Nous vous communiquerons les détails de cette étude en cours de préparation par la Banque Mondiale,

une fois complétée.

Cette visite entre dans le cadre de la coopération et communication régulière entre la Banque Mondiale et le RDCL.

Visite du Responsable du département du Commerce International de la Banque Mondiale

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74 | Septembre 2014

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Mise en garde des organismes économiques

Il faut sauver l’économie du pays qui est en plein naufrage. C’est le message délivré par les organismes économiques lors d’une réunion élargie, la troisième en moins de deux ans, qui a eu lieu le 11 juin dernier au Biel. Ce cri de SOS économique a été lancé par le président des organismes économiques Adnane Kassar, le président de la Fédération des Chambres de Commerce du Liban, Mohamed Choucair, le président de l’Association des Banques (ABL), Joseph Torbey, le président du Rassemblement des dirigeants et des chefs d’entreprises, Fouad Zmokhol,

le président de l’Association des Industriels, Neemat Frem, et bien d’autres représentants des secteurs économiques.

L’objectif de cette rencontre était d’appeler à l’apaisement et au dialogue pour que la vie économique du Liban

reprenne son cours habituel.

Les participants ont également appelé à respecter la déclaration de Baabda, qui stipule la distanciation du Liban à l’égard des crises régionales, notamment syrienne.

Au vu de la situation économique et sociale du pays, et des dangers qui menacent non seulement la saison estivale mais l’intégralité de l’économie libanaise, les organismes économiques tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme en appelant à sauver l’économie libanaise, plus que jamais menacée.

Etudes et position

Participation à la réunion de la commission parlementaire mixte sur la nouvelle échelle des salaires

Dr Zmokhol a tout d’abord réitéré la position des chefs d’entreprises Libanais qui ne se sont jamais opposés aux employés du secteur public mais auraient par contre de fortes craintes sur les moyens du Trésor de couvrir toute hausse de salaires non calculée. Il a par ailleurs insisté sur le rôle de la commission d’étudier en détails le coût exact du projet, les moyens de son financement ainsi que les effets “économiques“ de cette décision à court, moyen et long terme avant de s’y lancer. Le Président du RDCL a par ailleurs argumenté les points suivants: - Il est primordial d’étudier le coût du projet non seulement relatif à la première année mais étalé sur les 10 ou 15 années à venir, tenant compte des coûts exorbitants, découlant d’une part des indemnités de fin de

service et d’autre part des salaires des employés à la retraite, ainsi que les augmentations régulières qui en découleraient les prochaines années selon les grades et l’ancienneté.- Le financement à étudier sur un long terme (10 à 15 ans) devrait être totalement couvert sans creuser d’écart qui alourdirait la dette et le déficit public.- Concernant les effets économiques, il est clair que l’application de ce projet entraînerait une inflation immédiate qui absorberait directement l’augmentation et entraînerait encore plus de pression sur tous les habitants, les ménages et les entreprises …. En d’autres termes, cette augmentation ne servirait presque pas les 300 000 employés publiques ni au niveau de leur pouvoir d’achat, ni à celui de leur qualité de vie mais par contre, elle

augmenterait les pressions sur les quatre millions d’habitants.

D’autre part, la hausse des taxes accentuerait encore plus le recul et la stagnation économique et aurait un effet négatif sur la croissance. De plus, il est clair que ce recul se reflèterait sur les profits du secteur privé et donc implicitement sur les taxes récoltées par le trésor ce qui réduirait d’avantage ses rentrées. Finalement il est certain que l’effet sus mentionné impliquerait aussi indirectement une réduction des embauches et donc une hausse du chômage.

Le Président du RDCL, Dr Fouad Zmokhol a participé à la réunion de la commission mixte -parlementaire et ministérielle- chargée d’étudier le projet de loi sur la nouvelle échelle des salaires des employés du secteur public, et ce, le Jeudi 11 Juillet 2013.

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75 | Septembre 2014

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Au nom du RDCL, le Président et les membres du Conseil d’Administration ont présenté à l’armée libanaise leurs meilleurs vœux à l’occasion de leur fête nationale qui a eu lieu le jeudi 01 Août 2013.

- Il est crucial et demeure du devoir de tous les libanais de se ranger fièrement au côté leur institution militaire, signe et symbole de stabilité, de confiance et de sécurité

- Il est vital que les partis politiques -tous bords confondus- se regroupent et supportent continuellement d’une voix unie l’armée nationale.

- L’unité, le patriotisme, la ténacité, l’amour de la patrie de nos militaires, devraient servir d’exemple pour tous nos dirigeants, quelques soient leurs divisions, diversité, conflits, idéologie et priorités.

Dans une démocratie, il est normal d’assister à certains choc d’idées, de programmes antagonistes, de priorités diversifiées ou opposées, mais il est inconcevable et inacceptable de se diviser sur des thèmes vitaux et cruciaux

comme la stabilité la sécurité et la protection.

- L’armée devrait demeurer l’institution modèle, organisée et transparente qui résiste à tous les tiraillements politiques et qui regroupe et rallie tous les protagonistes.

- Notre armée nationale doit être une ligne rouge intouchable à préserver et à ne jamais trainer dans des conflits internes interminables, incompréhensibles et autodestructeurs.

- Nous saluons le courage de tous les martyrs de l’armée, tombés en défendant et protégeant les valeurs de notre patrie. Mais il est aussi révoltant et désolant de savoir que la majorité de nos héros ont payé de leur sang dans des conflits internes inacceptables.

- Seule notre armée peut nous protéger, maintenir nos droits et nos intérêts économiques et sociaux. Elle seule peut nous assurer la stabilité et la sécurité qui sont les ingrédients uniques pour redynamiser notre économie et renouer avec une croissance régulière et constante sur le territoire libanais.

- Nous avons pu lire sur les panneaux publicitaires “Le peuple veut l’armée“, nous ajoutons fièrement à ce slogan “l’économie et nos entreprises ont aussi besoin de l’armée“ pour pouvoir persévérer dans cet environnement instable et traverser cette période difficile et critique de notre histoire.

Le président du RDCL Dr Fouad Zmokhol, a conclu que l’économie et la croissance devraient être aussi le deuxième thème rassembleur à aborder, qui devrait bénéficier de l’appui de tous les bords afin de faire face à la crise que nous traversons péniblement.

“Notre ultime chance serait de se regrouper tous ensemble sur une table de dialogue économique et sociale afin de bâtir main dans la main un plan de secours économique commun, clair et dynamique, capable de briser la stagnation ambiante, faire face à la crise économique et sociale et renouer avec la croissance, redynamiser les investissements, favoriser l’emploi et ramener nos touristes et expatriés“. Dr. Fouad Zmokhol

Soutien à l’armée Libanaise à l’occasion de leur fête nationale du 1er Août

Etudes et position

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Etudes et position

“C’est sans doute un des courriers les plus durs que j’ai eu à vous écrire -d’ailleurs à contre cœur- car je me permets de faire appel à votre support et soutien pour vous rallier à un jour de fermeture générale le Mercredi 4 Septembre 2013.

Notre but serait de demander à l’unisson à tous les protagonistes politiques de s’asseoir sur la même table afin de mettre en place un gouvernement efficace, productif, capable de gouverner, d’assurer la protection à nos concitoyens et de nous aider à traverser cette période critique.

Il est vrai que l’arrêt de travail n’a jamais été de nos méthodes, ni de nos habitudes, ni de notre culture, ni de notre éducation…tout au contraire notre ultime dessein a toujours été et restera la productivité, la croissance et la persévérance…Malheureusement, cette fois-ci nous avons été contraints -hors de notre volonté- de frapper fort pour faire entendre notre voix, nos maux, nos demandes légitimes à nos politiciens qui font la sourde oreille depuis plusieurs mois et qui ont complètement ignoré toutes nos précédentes demandes...

Nos objectifs dérivant de notre démarche d’arrêt de travail sont très clairs:

Nous ne pouvons plus:1.Rester silencieux face à la dégradation journalière de notre sécurité, de notre économie, de notre pays, laquelle devient couronnée pas des conflits politiques internes inacceptables.2.Accepter d’être gouvernés par “des responsables sans responsabilité“ qui refusent de discuter, de s’entendre, de coopérer pour assurer nos besoins les plus élémentaires et légitimes.3.Vivre dans la psychose du prochain attentat, alors que nous sommes conscients qu’un accord entre tous les partis réduirait considérablement les

risques sécuritaires.4.Vivre “au le jour le jour“ sans plan ou stratégie claire commune gouvernementale qui nous permettrait de traverser cette crise ambiante pesante.

Notre cri et notre action, n’est pas dirigée contre un parti spécifique ou à l’égard d’un parti contre un autre, bien au contraire notre message s’adresse à tous nos politiciens -tous bords confondus- afin d’espérer les ramener à la raison, au dialogue constructif qui devient vital durant cette période critique de notre histoire.

La diversité des avis, des priorités et des méthodes entre les partis politiques est évidemment, dans toute démocratie, compréhensible et légitime ; ceci dit, il demeure crucial et vital que tous les politiciens soient sur la même longueur d’onde, du moins sur le sujet se rapportant à la sécurité des concitoyens en premier lieu et à un plan de secours social et économique en second lieu.

Certains d’entres vous se demanderont sûrement si cette initiative portera ses fruits et donnera les résultats espérés: Pour être franc, vos doutes sont tout à fait logiques et vos interrogations pertinentes… mais nous devons être tous convaincus que:- L’action est bien meilleure que la négligence et la somnolence,

- Le refus et l’indignation sont bien meilleurs que l’acceptation par fait accompli- La défaite en se battant dignement serait éventuellement bien meilleure que l’abandon sans résistance…

Si nous rêvons d’un vrai changement structurel, nous n’avons d’autre choix que de faire face à la réalité, faire entendre notre voix avec les moyens pacifiques que nous disposons et faire certaines concessions qui donneront sûrement des résultats un jour ou l’autre.

Notre pays, nos familles, nos salariés et nos entreprises méritent cet investissement à fond récupérable… du moins, on l’espère!

Cette action ne sera clémente envers nous que si nous réagissons tous ensemble main dans la main pour sauver notre pays “des mains invisibles“ qui veulent l’enflammer à nouveau.

Nous comptons sur vous tous afin de joindre nos forces et de réveiller les consciences dormantes et demander d’une seule voix et pour une fois, un gouvernement “made in Lebanon“, capable de gouverner, capable de décider, capable de nous protéger et capable de nous aider à faire face à cette situation économique et sociale rampante… Dr. Fouad Zmokhol

Participation à la fermeture générale du Mercredi 4 Septembre

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The BLC Bank Awards recognize the achievement and contribution of businesses in Lebanon that can point to best practice in various aspects of the way they are run. There are two main categories that the awards honor:

Best Business of the Year and Woman Entrepreneur of the Year

Woman entrepreneur of the year went to Carine Baroudi Barakat (RDCL member) of Entotox Public health, a highly ambitious pest control service that has managed impressive growth and shown signs of highly innovative and dominated arena, Barakat has driven the company forward from a sole trader when it was acquired to the point where she now heads a dominated company in the sector in

Lebanon, one which increasingly has to be thought of in regional terms.

Carine Barroudi Barakat: Woman Entrepreneur of the Year

Info des membres

On 4 December 2013, longtime RDCL member and CEO of Saleh Shipping. Mr. Nassif Naim SALEH was bestowed the “Order of the Italian Star- STELLA d’TALIA, rank of Knight“ in recognition of special merits and direct warship services rendered to the Italian Navy and Nation, along with his dedication to strengthening relationships between Italy and Lebanon.

This rare Decoration was granted by the Italian Ambassador Giuseppe MORABITO, on behalf of President Georgio NAPOLITANO aboard Italian Navy ship ITS ANDREA DORIA, during one her port

calls.

By awarding Mr. SALEH this prestigious decoration, the President of the Italian Republic wanted to honour him and show homage to his professional and human qualities.

Mr. Nassif SALEH is the sole agent of NAMSA (NATO Maintenance and Supply Agency) in Lebanon. In addition, SALEH SHIPPING continues as the sole Port & Chandler Agent for prime Western Navies calling Lebanon, namely, the United States, Italy, Canada, Britain, Spain, Belgium and NATO.

Nassif Naim Saleh: “Order of the Italian Star- STELLA d’TALIA, rank of Knight“

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8 colors Rapida 106 for Arab Printing Press salAs part of a long-standing relationship with Koenig and Bauer Group (KBA), Arab Printing Press announces the purchase of a new 8 colors KBA Rapida 106 – the first of its kind in the Middle East region - to be installed in the Beirut plant in March 2014.

The eight-colour press comes with a raft of automated functions, and can reach speeds up to 20,000 sheets per hour. This latest purchase is in direct response to the ever-increasing delivery schedule demands of APP’s global client base.

Elie Raphael, Chairman, commented, “we are extremely proud and excited to have added the 106 during such challenging times. It will have a significant impact on capacity at our Beirut plant, and the advanced functionality enables us to continue to provide the very best print quality with the fastest turnaround times. We price ourselves on our ability to meet the expectations of our customers, and the new press will most certainly help us to retain our competitive edge. “

Pre-installation mechanical, electrical, and operator training is currently underway at KBA headquarters and the press is expected to go ‘live’ in April 2014.

The new press will enable one of the existing KBA machines to be relocated to the APP plant in Cote d’Ivoire, West Africa, in response to steady growth in this market.

ITG SAL (Holding) and Fadel Systems SAL are proud to announce that they have entered into a definitive merger agreement, whereby ITG SAL (Holding) will acquire the majority of shares of Fadel Systems SAL.

“This merger, which comes in the context of ITG’s strategy to invest in the value-added software and services fields, will further strengthen ITG’s leading position in the Lebanese and Regional IT markets. The combination of Fadel Systems’ Oracle expertise and ITG’s resources & market reach will provide our clients with significant advantages. Indeed, ITG will leverage Fadel Systems’ proven track record in the provision of quality Oracle solutions and invest in growing the company’s delivery capabilities. This partnership is also expected to result in greater efficiencies and significantly increase our footprint, when it comes to the Oracle local and regional

business space “said Mr. Claude J. Bahsali, Chairman & CEO of ITG Holding.

Mr. Tarek E. Fadel, Chairman & CEO of Fadel Systems (Beirut), added: “We are very excited at the tremendous opportunities that this merger presents. In addition to continuing to provide our customers with the very best Oracle ERP and Middleware Implementation Services, we will also expand our portfolio of offerings across other key Oracle products. Our customers will benefit from an expanded team and service offerings combined with our relentless dedication to customer satisfaction. We will work closely with our customers, partners and employees to make the integration process seamless. It is worth noting that the current management team of Fadel Systems will remain intact. Mr. Mounir Rahmeh, who was instrumental in the

growth of the company will remain the General Manager and will be actively supported by ITG’s executive team to take the company to the next level. The integration of both companies will take place over the next few weeks. Of course, in the meantime our customers will continue to receive the same high quality services from Fadel Systems, which they have come to expect “.

Fadel Systems SAL, which will be renamed to PrimeWare and will - effective immediately - operate under this new name, is now a subsidiary of ITG Holding.

The merger was announced during a conference that took place at the Phoenicia Beirut Hotel, on January 30th, gathering ITG and Fadel Systems most valuable customers, as well as Oracle Middle East executives.

ITG SAL (Holding) and Fadel Systems SAL merger agreement

Info des membres

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Info des membres

Gaby Ferneineh nommé membre du nouveau Conseil d’Administration de l’hôpital gouvernemental de BeirutAfin de mettre en place un plan de sauvetage pour l’hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beirut, le conseil des ministres a décidé en date du 22 Mai 2014 la nomination d’un nouveau Conseil d’Administration .

Ont été nommés Dr. Faysal Chatila PDG et directeur Général, Dr. Walid Ammar actuellement directeur Général du ministère de la Santé représentant de l’Etat, ainsi que 8 membres dont Mr Gabriel Fernainé directeur de l’agence principale à la Banque Byblos et membre du RDCL auquel nous souhaitons bonne chance dans sa mission pour le redressement de l’état financier déficient de l’hôpital .

Dr Fady Gemayel, membre du RDCL, a remporté les élections pour la présidence de l’Association des industriels libanais (AIL). Son credo: utiliser la conjoncture difficile et l’expérience de l’instabilité pour renforcer les points forts de l’industrie libanaise. Il s’est montré optimiste quant à l’avenir du secteur industriel qui représente environ 12 % du PIB et qui a fait preuve d’une résilience relative au cours des derniers mois comparé à la majorité des secteurs économiques. «Le développement continu et la réussite des industriels libanais malgré la conjoncture très difficile de ces dernières années et malgré l’absence de soutien de la part des pouvoirs publics – mis à part quelques initiatives ponctuelles – sont une preuve à eux seuls des capacités multiples du secteur», a-t-il indiqué. Il reste cependant un grand chantier de réformes à entreprendre pour permettre à l’industrie libanaise de prospérer et de se démarquer dans la région et à l’international. Parmi les principaux problèmes ponctuels que rencontrent les industriels et qui font partie des priorités du programme du président de l’AIL, celui des coûts énergétiques trop élevés ou du manque de main-d’œuvre spécialisée. Mais d’autres pistes, nouvelles, plus originales, seront également au programme du mandat du nouveau

président. Parmi elles, créer une synergie entre le secteur industriel et les points forts ou les «success stories» du secteur privé libanais. Le président de l’AIL a par ailleurs insisté sur le besoin de renforcer la confiance et les partenariats avec le système bancaire afin de permettre aux industriels d’avoir plus facilement accès aux capitaux, «surtout que les liquidités existent, les banques libanaises possédant plus de 164 milliards de dollars d’avoirs». «Il va falloir profiter de la mondialisation pour faire du secteur industriel libanais une plateforme de rayonnement régional pour les grands groupes internationaux, en s’appuyant sur notre expérience à gérer les crises politiques et économiques ainsi que

sur notre capital humain et naturel», a affirmé M. Gemayel. «Ainsi, ce sont de nouveaux marchés qu’il faut aller chercher, dans la Syrie post guerre à moyen et long terme, mais également dans les pays où se trouve la diaspora libanaise, en renforçant les routes maritimes», a-t-il ajouté. Enfin, le président de l’AIL a insisté sur la nécessité de collaborer avec l’ensemble des instances économiques du pays, «car aujourd’hui, le principal défi n’est pas de développer uniquement notre secteur, mais de ramener la croissance en mettant en place un programme global de relance économique, qui bénéficierait à l’ensemble du pays», a-t-il conclu.

Fady Gemayel prend les rênes de l’Association des Industriels Libanais(AIL )

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...and still going

P.O.Box: 11-9232 Beirut - LebanonTel: 00961 1 376821 - 00961 9 217944/5/6

Fax: 00961 1 376818 - 00961 9 217734E-mail: [email protected] - Website: www.ldlp.com

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Articles

Le rôle des Conseils Economiques et Sociaux dans l’élaboration de l’Equilibre entre le développement économique et la protection sociale

Le sujet de l’équilibre entre la croissance économique et la protection sociale nous oblige de reconnaître que nous sommes encore loin d’une politique satisfaisante en matière de gestion des ressources, ou de lutte contre les crises, en vue d’assurer une base solide de stabilité et de vaquer au développement social et culturel.

La protection sociale et le développement durable nécessitent un partenariat entre le secteur public, le secteur privé et la société civile. La protection sociale et le développement ne sont pas de la responsabilité d’une seule des trois composantes, mais le résultat de leur coopération dans le cadre des programmes de l’état pour le développement qui couvrent l’ensemble des régions et des catégories sociales dans chaque région.

La protection sociale, qui vise à préserver la dignité du citoyen en le mettant à l’abri du besoin et en lui assurant la sécurité nécessaire. Cette protection comprend essentiellement la couverture de la santé, des soins médicaux, de l’éducation et de la retraite des personnes âgées ; ainsi que la lutte contre le chômage qui est un lourd fardeau dans notre société.Le développement économique qui nécessite l’éducation, la formation et la mise en œuvre de techniques modernes pour accroitre la productivité du pays et le mettre au niveau de la concurrence internationale. A cet effet je voudrais signaler le rôle de la créativité et de l’innovation.

Dans ce contexte, j’aimerai partager avec vous certaines convictions, résultat de notre expérience au sein du

Conseil économique et social libanais ou des échanges que nous avons eu avec les conseils en Europe, en Asie ou ailleurs: 1) Tout projet de développement qui ne tient pas compte de la dégradation de l’environnement à long terme n’atteindra pas ses objectifs. Il est utile, par exemple, de tenir compte dans le calcul du PIB de la réhabilitation de l’environnement due à des facteurs de pollution ou de catastrophes naturelles. 2) Les deux indicateurs qui démontrent le potentiel de l’évolution sociale sont: l’indice du chômage et le taux d’activité de la population en âge de travailler (15-64 ans).3) Nous devons prendre en considération les biens et services disponibles à la consommation, et pas seulement les chiffres de la production. Comme nous devons nous baser sur le revenu familial, plutôt que le revenu individuel, vu que nos sociétés sont essentiellement basées sur la famille. Les jeunes vivent beaucoup plus longtemps dans leur famille et contribuent à ses frais ; de même l’individu peut beaucoup plus qu’ailleurs compter sur le soutien familial.4) L’Etat doit assurer des chances égales à tous les citoyens afin de travailler, de produire et de créer des richesses. 5) Il ne suffit pas d’élaborer des politiques et des stratégies de production, il faut se soucier autant du mode de vie et d’assurer autant que possible bien-être des citoyens et la satisfaction de leurs besoins.

A partir de ces données, il devient claire que le rôle des conseils économiques et sociaux découle de cette

responsabilité qui s’efforce de trouver un équilibre entre le développement et la protection sociale.

Nous avons souligné à maintes reprises, que la sécurité sociale ne peut se réaliser au détriment de la croissance économique, et que la croissance ne peut être durable que si elle assure la sécurité sociale. C’est là l’une des principales constantes de l’engagement du Conseil économique et social libanais depuis sa création en 2000.

Ce conseil, qui de par sa loi constitutive et par ses statuts s’est vu attribuer la mission d’être un agent de dialogue entre l’État, les organisations économiques et la société civile.

Ce dialogue cherche à mettre en relief la position des parties et les propositions qui en découlent en vue de constituer un terrain d’entente majoritaire auquel tout le monde adhère, et qui peut devenir un projet d’Etat pour la promotion de la société dans son ensemble. Le développement et la démocratie naissent du partenariat entre l’Etat et la société civile dans toutes ses composantes, syndicats, associations et organisations économiques.

Dans ce contexte on peut élaborer une stratégie favorable au développement et qui puisse mettre un terme au mal endémique de la région, même avant la crise internationale, le chômage, et surtout le chômage des jeunes. Cette stratégie repose sur trois piliers

Par Mr. Roger Nasnas (Président du Conseil économique et social, et ancien Président du RDCL)

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complémentaires:1) Œuvrer à créer des conseils économiques et sociaux dans les pays arabes.2) Chercher à renforcer la coopération entre l’Organisation arabe du Travail et les Conseils économiques et sociaux de la région.3) Inviter les Conseils économiques et sociaux des pays Arabes, à faire statutairement partie du Conseil économique et social relevant de la Ligue Arabe.

En outre, et compte tenu de l’importance des réseaux qui se sont créés dans le monde autour

des CES, je suggère la création de l’Union des Conseils économiques et sociaux arabes afin de contribuer au développement des moyens de coopération avec l’Organisation Arabe du Travail et l’Union internationale des Conseils économiques et sociaux AICESIS qui regroupe actuellement plus de soixante-dix Conseils à travers le monde.

L’importance de ce forum réside dans le fait qu’il se tienne alors que certains pays de notre région affrontent une guerre civile ou témoignent de troubles sécuritaires, alors que le monde n’est pas encore sorti d’une

crise économique dévastatrice, et affronte des défis majeurs sur le plan du chômage et de la croissance.Pour ces raisons, nous sommes ici. Nous y sommes pour les générations futures. Nous devons envisager l’avenir avec perspicacité et sang froid pour assurer le progrès contre vent et marée. La justice sociale fruit d’un bon équilibre entre la protection sociale et la croissance contribue certainement à endiguer la violence, et aide à établir les valeurs de la démocratie, de l’harmonie et du progrès.

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Le capital humain, la grande richesse du Liban

Organizations have since long decades explored ways to keep on improving their excellence. In their journey towards excellence, organizations have noticed that they needed discipline and vigilance as, as Aristotle puts it, “Excellence is an art won by training and habituation. We do not act rightly because we have virtue or excellence, but we rather have those because we have acted right. We are what we repeatedly do. Excellence, then, is not an act but a habit “. They have also learned that excellence meant product leadership, operational excellence and customer intimacy (M. Treacy and F. Wiersema, 1997), and witnessed as well that excellence needed capable and motivated people, people who can drive market share, financial resources, technical competencies… The purpose of this article is to address the last two characteristics of the excellent organizations, i.e. operational excellence and people excellence. 2. Operational Excellence (OE)Operational excellence is when all employees in the organization act in a coordinated manner to ensure effectively creating and delivering

the values the organization drives at providing to its clients.2.1. Foundations of Operational ExcellenceWe would agree that operational excellence translates to increased production flexibility, improved customer responsiveness and cost minimization. It is not however easy to define as it advocates doing things right, at a good cost, providing value to customers, earnings to shareholders, contribution to stakeholders… Observations show that operationally excellent organizations: 1) Follow a well-defined strategy and operational planning, 2) Translate their objectives into measurable success indicators and ensure alignment among the different constituents of their setup, 3) Are process oriented that enjoy proficient management, value chain and support processes, 4) Have the right attitude, capabilities and motivation. Moreover, as per W. Boothe and S. Lindgor (2012), for organizations to be successful they also need to identify and agree on their mission, vision and values, which help their managers be sincere in their excellence journey and hold each other

accountable. To sum up operational excellence, I particularly appreciate the model of John R. Darling et al (2007) which model of Keys to Organizational Excellence and Leadership Strategies focuses on customers, people and innovation:2.2. Examples of the perception of Operational Excellence by some organizations2.2.1. Du Pont de Nemours (Source: DU PONT document on “Delivering Operational Excellence – A Du Pont Integrated Systems Approach - 2005)Du Pont de Nemours OE model is believed to be the key to their global business competitiveness. It drives their business productivity by applying best practices with respect to: 1) Asset Productivity, 2) Capital Effectiveness, and 3) Operational Risk Management. It gives the company the benefits of

Par Mr. Stéphane Attali- Directeur général de l’ESA - Président du MEREF

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lower costs, increased efficiencies, fewer injuries, maximum sustainable returns on operating assets, and an enhanced competitive position. It confers the company the following advantages: 1) Strategic clarity about the company’s mission, objectives

and organizational expectations, 2) A culture of OE Best practices in process architecture, 3) A well-orchestrated improvement journey, and 4) A superior organizational alignment and execution.2.2.2. Chevron (Source: Chevron:

Operational Excellence Management System – An overview of the OEMS)• For Chevron, OE is not something separate from their business; it is how they must run their business to achieve

The Lebanese Banks Presence Abroad Source of Strength for the Banking Sector… and the Country

During the past two decades, the Lebanese banks have developed an external wide spread network, compared to the size of its activity, within many legal representation such as offices, branches, sister and subsidiary banks. Currently, sixteen (16) Lebanese banks which represent nearly 86% of the sector’s size are present in more than 30 countries covering major Arabic markets such as Syria, Jordan, Egypt, Sudan, Algeria, Saudi Arabia, United Arab Emirates, Bahrain, Qatar and Oman. These banks also cover a regional prominent market such as Turkey, and the old/new Lebanese banking deployment in the European continent starting with Switzerland, France, United Kingdom, Germany, Luxembourg and Monaco; and across Romania, Bella Russia, Armenia, Belgium and Cyprus. Our Lebanese network abroad has expanded outside the two mentioned continents to reach the American continent (Canada) and the African one (Ivory Cost, Nigeria, RD of Congo, Senegal), and finally in Australia. The Lebanese extended network has spread in the main cities of the referred countries; its subsidiaries, partner or

sister banks totaling thirty nine (39) count more than two hundred and forty (240) branches which represent 25% of Lebanon operating branches. The volume of activity of the sixteen (16) Lebanese banks abroad reached 17% of their consolidated total assets. The reasons that push or encourage the Lebanese banks to have presence highlight it here after.

The Lebanese banks tendency to expand towards foreign markets is mainly due to the narrow economy on the one hand and, to the weak size of the population, on the other hand. Sometimes, other pragmatic reasons impose themselves. The continuous political tensions with the absence of security and the associated instability drive the Lebanese people of all age brackets to immigrate, especially young elements and most dynamic ones. The political–security instability leads to the retraction of new investments and consequently to the regression of the growth rate, the household income and the businesses’ profits. The effect of these causes is reflected internally on the deposit banking activity and investments. Due

to these circumstantial developments tending to be permanent, banks seek more expenditure towards Arab and foreign countries to follow the Lebanese non-resident communities or to overcome the narrow internal market size.

It is not odd but quite natural that some foreign banks operating in Lebanon should be affected by the current situation more than the Lebanese banks, on the one hand, due to their small share of the banking activity, and on the other hand, to the increase of risks rating which are accounted for in their headquarters balance sheet, as per Lebanon sovereign rating downgraded by all international rating agencies. Nevertheless, twelve (12) foreign banks are still operating in Lebanon and their share does not exceed 2% of the domestic market. In addition, eleven (11) representative offices of very important international

By Dr. Makram Sader (Secretary General of the Association of Banks in Lebanon)

Source: John R. Darling, Michael J. Keeffe and John K. Ross Where:• Leadership strategies: Attitudes such as Fairness, justice, honesty, discipline… that affect behaviors• Meaning through communication: Enthusiasm, Getting commitment of others, Shared meanings and creation of common perspectives• Trust through positioning: Accountability, predictability, reliability… that help effective functioning and maintain the organization integrity• Confidence through respect: Listening, knowing that people are differently good at different tasks/jobs… bring the best out of people and enhance self-worth• Attention through vision: search for opportunities, focus on Customers, effectiveness in work…

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banks are registered in Lebanon. Also, fourteen (14) foreign banks are stakeholders of consistent shares in large and long-standing Lebanese banks with deep-rooted Lebanese management. To complete this overview, the operating banks in Lebanon have correspondent relations with two hundred and twenty six (226) banks that facilitate operations with the financial world and vice versa.

Regardless the legal form of the Lebanese presence abroad, whether it is a sister or subsidiary bank, branch or representative office, our banks in Lebanon deal with non-resident Lebanese and foreign individuals, enterprises and banks. The volume of activities of the operating banks in Lebanon with non-residents can be estimated to nearly the third (1/3) of the total activities; it includes on the asset side the banks’ deposits in foreign currencies at the Banque du Liban that are invested in the world capital markets and especially in the non-resident banks; and it takes into consideration the non-resident deposits that are included within the resident deposits as stated in the IMF reports; finally we have to add the share of non-resident and foreign entities in the banks’ capital funds. In other terms, the volume of NR Assets/Liabilities in excess of USD 50 billion are coming from abroad to our banks and characterize their placements. Thus, the rate of internal banking assets to GDP is less than 238%, and it gets closer to the world standards; knowing that the world structure of financial assets, in the advanced or emerging economies, includes equivalent shares of assets from Sovereign Bonds, Corporate Bonds and Equities held by non-banking parties. We hope that with the implementation of the financial markets laws and regulations and the appointment of its supervisory committee that these markets be launched in order to ensure diversification in source

funding which are urgently needed by the corporate sector, and provide new opportunities for investors, individuals and institutional, to diversify in their portfolio investments. Thus, we hope that this law would also encourage, at least large enterprises, to list their shares and securities at Beirut Stock Exchange; such a listing shall be associated to an increase of transparency in the corporate sector Profit and Loss account statements.

In the context of our subject, it seems that recently, some have criticized the deployment of the Lebanese banks abroad, where risks could eventually arise from exiting of their domestic natural market towards regional and international ones because of a weak knowledge of such new markets in general. In fact, this observation is far from the truth and reality for a number of considerations:

First, the experience of the Lebanese banks to foreign markets should not be underestimated. It goes back in time to more than forty (40) years, it is very deep and vast; the Lebanese banking sector and the economy has always been characterized, despite its small size, by a high degree of well thought out openness to the world. Also, the Lebanese success on the global scale is obvious to all. Second, it is important, as stated above, to take into account when assessing the Lebanese banking presence abroad that there are 16 Lebanese concerned banks and their share of the overall assets and capital accounts exceeds 86%, while the size of its activity abroad does not exceed 17% of its consolidated assets as mentioned earlier!!.. This means that the risks are not concentrated but well distributed in line with the markets shares of the concerned banks. Third, we draw attention to the fact that our banks’ investments abroad are mostly concentrated in countries with a higher degree of Sovereign risks rating which is known

as the Investment grade. For example, Turkey has the largest economy in the region and is member of the G20. Its Sovereign risks rating (BBB-) is largely better than Lebanon, not to mention also the higher rating of the European countries (AAA and AA) where our banks are present along with the Gulf countries (A+, A-). Of course, there are, currently, some unclassified countries with higher risks than Lebanon such as Syria, Sudan and Iraq, but our banks’ share in these countries compared to their overall activity abroad and to their total consolidated balance sheets remains marginal. The risks are very limited and well controlled. However, these countries are promising markets in the future and it is wise to maintain our presence there.

In conclusion, we believe that the investments and placements of our banks abroad constitute a well-diversified activity and it follows the Basel concept of lower weighted risks than the one applied to our domestic assets, and consequently less requirements of capital funds. In this context, this does not eliminate the fact that our presence abroad should be associated with the strengthening of the concerned banks’ human resources, internal organization and capital funds. Also, the banking presence abroad is assimilated to an exporting of services and it should contribute in the future to restore equilibrium to our balance of payments. If only other sectors could copy our model to overcome the narrow Lebanese market especially that globalization brought down lot of barriers and borders for the export of goods and services, but increases the competition that should require higher qualified labor skills, quality standards and modern business models. We surely rely on our banks’ management capacities while discussing the Lebanese banks’ presence abroad.

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Au fi l de ces dernières années, le Liban a été attaqué par des puissances internationales, et a subi combats et invasions. Aucune de ces attaques n’a réussi à aff ecter, le dynamisme économique de ce pays.

Ayant échoué, aujourd’hui, ces mêmes forces sont entrain de s’en prendre à son secteur le plus productif: Son économie.

Convoqué au Biel pour écouter les doléances des milieux économiques, dont le sujet était “Le maintien du pays, et de son économie “, je me permets de m’adresser à tous les représentants présents à ce colloque pour leur dire ce qui suit:

Il y a déjà deux ans, nous avons assisté à un même cri de détresse, ces représentants, se plaignant de la situation défectueuse dans laquelle nous nous trouvions.

Aujourd’hui, et après avoir écouté les mêmes discours, et les mêmes cris d’alarme parfaitement exprimés par tous les représentants, nous aurions aimé, face à cette situation, voir présenter une stratégie commune à adresser au Chef de l’Etat et des gouvernements sortant, et désigné.

Face à ces réalités économiques désastreuses, je suggère les grandes lignes d’un plan de sauvetage, étalé dans un premier temps sur six mois, quitte à le prolonger, selon la conjoncture:

1- Une réunion de tous les représentants présents à ce colloque, doit se tenir dans les plus brefs délais, afi n qu’ils évoquent dans un programme général les principales

initiatives à prendre.

Certes, association par association, certaines décisions ont déjà été présentées auprès de divers gouvernements, sans résultat.

2- Ces initiatives communes doivent englober une stratégie basée sur les points suivants:

a- Dans le secteur commercial ou industriel, faire pression, sans retard sur les instances gouvernementales concernées, pour arrêter défi nitivement et irrévocablement, les importations parallèles de marchandises, rentrées sans douane et sans TVA.

b- Protéger les secteurs industriels productifs par des taxes à l’importation, et primes à l’exportation, qui resteraient à défi nir par le Conseil d’Administration des industriels.

c- Dans le domaine touristique, et pour la période de crise, qui semble devoir couvrir une année, exempter, ou diminuer les taxes…, impôts, et la sécurité sociale, tant soit pour les hôtels, restaurants et agences de voyages, et réduire les factures d’électricité, et de mazout pour les hôtels, sous forme de moratoire établi pour une période de six mois, renouvelable, si les circonstances demeurent perturbées.

d- Accorder aux commerçants, également, des délais de paiement de leurs taxes et impôts, étalés sur X mois.

e- Créer des zones franches, tout au long du littoral Libanais, pour installer des industries, qui pourraient employer une main d’œuvre libanaise et

étrangère, exempte de taxes, sécurité sociale, et remplacer la sécurité sociale par des assurances obligatoires pour couvrir la main d’œuvre, et leurs soins médicaux.

f- Accorder des subventions à l’encouragement de l’exportation des produits industriels libanais, et créer cinq bureaux dans le monde, qui s’occuperaient de promouvoir ces produits.

g- Demander au secteur bancaire de rabaisser le taux de tous les comptes débiteurs de 1%, en considérant cette initiative, contribution à la crise que nous vivons. Dans tous les cas de fi gure, ce secteur reste le seul à enregistrer des profi ts sur les comptes débiteurs, leurs intérêts s’étalant entre 6 à 14% selon leurs clients.

Toutes ces suggestions, et bien d’autres, doivent être prises, en présence de tous les représentants des secteurs économiques, réunis en session permanente et urgente, en y ajoutant les revendications que chaque secteur pourrait avoir. Sans stratégie à appliquer, encore une fois, dans les plus brefs délais, le pays court à la faillite.

Suggestions aux milieux économiques Par Mr. Fouad J. Tabet (membre du RDCL)

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Qu’en est-il du marché immobilier dans la crise actuelle ?

Le marché immobilier vit depuis plus de deux ans une crise qui s’est accentuée ces derniers temps.En effet, les Libanais se posent beaucoup de questions auxquelles ils reçoivent des réponses diverses qui les perturbent encore plus.En conséquence il est naturel que j’essaye de répondre à certaines de ces questions pour clarifier la situation actuelle de l’immobilier au Liban et indiquer la tendance.

1) Quels sont les types de biens les plus recherchés ?

Actuellement la tendance du marché immobilier va vers les petits appartements qui sont entre 80m2

et 150m2, d’une bonne qualité de construction sans rechercher le très haut standing pour qu’ils restent à des prix abordables.L’idéal entre US$ 3000 et US$ 3500 le m2 dans Beyrouth et US$ 2000 à US$ 2500 le m2 dans la première couronne autour de Beyrouth.Malheureusement il y a très peu de projets actuellement qui correspondent à ces critères, car tous les projets qui ont été construits jusqu’à maintenant ne répondent pas à l’attente des clients. Par contre, Sodeco Gestion a réussi à convaincre quelques promoteurs à développer ce genre de produits.

Ainsi nous sommes en train de commercialiser deux immeubles à Sin El Fil qui répondent à ces critères. Grand Tower: des appartements de 125m2 à partir de US$ 1900 le m2

et un projet près du Futuroscope: 140m2 à US$ 2200 le m2. Nous avons un troisième projet dans Beyrouth à la rue Mar Mikhael: Michelange SAL: des appartements de 83m2 à partir

de US$ 240000, des 109m2 à partir de US$ 325000 et 121m2 à partir de US$360000 avec parking et cave.

2) Existe-t-il encore de la demande pour les propriétés de luxe ? et pour les propriétés secondaires ? (Faraya….) ?

Il existe toujours une demande pour les appartements de luxe et pour les résidences secondaires style chalet à Faqra ou Faraya ou villa pieds dans l’eau, mais la demande est tellement faible qu’il faudra de longues années pour pouvoir écouler les stocks existants.C’est des biens immobiliers qui reviennent à plusieurs millions de dollars et qui ne sont qu’à la portée des Libanais qui ont une activité avec l’Etranger, ou avec des ressortissants arabes du Golfe mais qui depuis deux ans ont disparu du marché et qui sont actuellement en phase de vendre les biens qu’ils ont au Liban.

3) Les expatriés investissent-ils encore au Liban ?

Jusqu’en 2008 soit jusqu’à la crise financière mondiale, les Libanais de la diaspora venaient acheter des appartements au Liban poussés par les faibles prix des biens immobiliers, comparés à ceux des grandes villes Européennes (Paris, Londres, New York).

A l’époque avec un million d’euros, un expatrié pouvait acheter presque 500 m2 dans Achrafieh. Actuellement avec un million d’euros on lui propose un 300m2 maximum d’une part, et d’autre part il ne dispose plus des mêmes disponibilités d’épargne économisée avant la crise grâce

aux investissements financiers qui leur permettaient de faire ce genre d’investissements. Enfin l’insécurité actuellement au Liban n’encourage aucun investisseur à courir le risque d’acheter un bien immobilier au Liban.

4) Qu’en est-il du marché de la location?

Jusqu’à il y a un an le marché de la location se portait très bien. D’une part, les appartements se louaient à des prix assez élevés. Soit entre US$ 100 et US$ 150 le m2 par an pour les appartements bien placés avec des pointes allant jusqu’à US$ 200 pour le m2 par an comme Tilal Beyrouth ou équivalent. Et entre US$ 75 à US$ 100 pour les autres appartements. Malheureusement les prix ont chuté de 20 à 30%, surtout pour les appartements de plus de US$150 le m2 par an pour plusieurs raisons:

La première est qu’il y a un grand nombre d’appartements disponibles sur le marché surtout grâce aux expatriés qui ont acheté des appartements alors qu’ils vivent à l’Etranger, ils les mettent à la location dans l’attente de revenir un jour au Liban.

Aussi de nombreuses familles ont acheté des appartements pour leurs enfants en vue de placements en attendant que leurs enfants

Par Mr. Joe Kanaan (membre du RDCL)

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se marient et aient besoin de ces appartements. D’une phase où nous étions en manque d’appartements disponibles à la location avant l’an 2000, nous sommes actuellement avec un portefeuille existant excédentaire depuis 2010 à cause des points évoqués dans le paragraphe

précédent.

A cela l’insécurité existant actuellement au Liban empêche les sociétés étrangères à revenir s’installer au Liban et les ambassade existantes ont actuellement tendance à baisser leur budget à la location des

appartements:

Nous avons eu des demande de baisse de plusieurs ambassades et sociétés, sinon ils refusaient de renouveler et allaient chercher à déménager. Toutes les demandes de baisse ont été acceptées par les propriétaires.

En marge de la la réunion du Comité d’orientation politique d’Ipemed, un dîner a été organisé, l’occasion de rassembler les membres du cop, les membres fondateurs d’IPEMED ainsi que des personnalités et des journalistes s’intéressant au devenir des relations entre les deux rives de la Méditerranée. Dans ce cadre, nous avons rencontré Fouad N. Trad, président du comité de direction de Byblos Bank Europe depuis 2009.

Pouvez-vous nous présenter en quelques mots le groupe Byblos et sa stratégie à l’international?

Le groupe Byblos a été fondé en 1963 au Liban et s’est rapidement hissé dans le Top 10 des banques libanaises. Banque universelle et pionnière de la banque de détail au Liban, la Byblos Bank se situe désormais à la troisième place des banques libanaises avec plus de quatre-vingt agences au Liban et une présence dans onze pays. Elle a connu une forte croissance par acquisitions et croissance interne. Les actions de la banque sont cotées sur les bourses de Beyrouth et de Londres.

Dès 1976, la Byblos Bank s’est déployée en Europe, à Bruxelles

d’abord, puis à Paris et à Londres. Depuis dix ans, elle a choisi de s’implanter dans certains pays arabes, africains et européens pour accompagner sa clientèle et diversifi er ses revenus.

Quelle place occupent les pays méditerranéens dans les activités de la banque et avez-vous une stratégie vers l’Afrique?

Née sur la ville côtière (phénicienne) de Byblos, la banque s’est toujours intéressée aux pays de la Mare Nostrum.

Nous n’avons pas suivi une stratégie d’implantation sur le pourtour méditerranéen mais nous sommes actifs en trade fi nance avec le Maghreb, la Libye et l’Égypte, présents en Syrie et en France, et aux côtés de nos clients commerçants en Espagne, Portugal, Italie, Malte et Grèce.

En Afrique, nous sommes implantés au Soudan et en rdc et nous avons un bureau de représentation au Nigéria. Nous sommes actifs dans beaucoup d’autres pays africains en trade fi nance et nous maintenons des relations de correspondants avec certaines banques locales. La

présence d’une diaspora active dans plusieurs pays africains nous permet de capitaliser sur l’accompagnement des entrepreneurs et importateurs libanais.

Les tensions qui traversent les pays du Sud de la Méditerranée ont-elles des incidences sur votre activité?

Les secousses provoquées par le dit Printemps arabe nous ont amenés à adopter une attitude de prudence vis-à- vis de certains pays de la rive sud de la Méditerranée, mais sans jamais remettre en cause notre engagement de poursuivre notre partenariat avec nos clients.

“Il faut encourager les partenariats public-privé au Liban “Par Mr. Fouad Trad (Président du comité de direction de Byblos Bank Europe)

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Ethique et droit dans le monde des affaires

Il existe des zones grises( ) à la limite du «non-droit»( ), où l’homme de loi peut se sentir démuni face à l’absence de textes normatifs d’application obligatoire, et où l’homme d’affaires peut se sentir esseulé puisque rares sont ses concurrents qui l’y accompagnent. Le premier est poussé à se demander qu’est-ce que l’éthique dans les affaires: est-ce du droit en devenir (c’est-à-dire des principes non encore obligatoires qui finiront par être absorbés par le droit positif et donc devenir contraignants), ou est-ce de la morale qui ne sera jamais codifiée ? Et le second est en droit de se demander: pourquoi l’éthique dans les affaires et pourquoi s’engager à aller au-delà des réglementations applicables? Précisons que, par hommes d’affaires, nous entendons à la fois les personnes physiques et les personnes morales(), l’éthique s’étant remarquablement développée dans le cadre du fonctionnement de ces dernières, même si parfois elle suit d’autres chemins, passant par la gouvernance de l’entreprise() ou la culture de l’entreprise(). Deux questions doivent donc être examinées: qu’est-ce que l’éthique dans les affaires et pourquoi l’éthique dans les affaires ?

1- Qu’est-ce que l’éthique dans les affaires ?L’homme d’affaires qui souhaite être informé des règles obligatoires qui lui sont applicables et qui réglementent son secteur d’activité se tourne vers un homme de loi qui le conseille. Or, celui-ci peut l’accompagner jusqu’à la frontière extrême des règles obligatoires concernées, mais pas au-delà ; l’homme d’affaires est alors livré à son propre sort. Le praticien se sent

déjà mal à l’aise face à l’obligation que le législateur qualifie, à l’article 2 du Code des obligations et des contrats, de «naturelle» et qui trouve parfois sa source dans un «devoir moral» aux termes de l’article 3(). Or, cet élément moral est directement pris en compte par le législateur dans le droit des affaires au Liban. En effet, cette matière est constituée de dispositions législatives ou réglementaires situées essentiellement dans le Code de commerce, mais aussi dans plusieurs textes spéciaux applicables aux diverses branches, que ce soit des codes (Code de commerce maritime; Code de la monnaie et du crédit; etc.) ou des lois et décrets plus spécifiques régissant par exemple la représentation commerciale, les assurances, la protection du consommateur, les médias, les transports, etc. A ces textes, s’ajoutent la jurisprudence, les usages de la profession et ce que l’article 3 du Code de commerce appelle les «exigences de l’équité et de la loyauté commerciale».

L’homme d’affaires est donc confronté à plusieurs sources du droit, comportant des règles obligatoires, qu’il est possible de regrouper en deux grandes catégories: une première catégorie de sources, à caractère «technique» et aux contours bien déterminés, composée du Code de commerce, de codes et textes spéciaux, de la jurisprudence et des usages de la profession ; et une seconde catégorie de sources, à caractère «moral» et aux contours mal déterminés, qui comprend l’équité et la loyauté commerciale.

La question qui se pose est de savoir si

l’éthique, qui, par nature, n’est pas une source directe du droit (en ce sens qu’elle ne créé pas des obligations à la charge de l’homme d’affaires dont l’inexécution par celui-ci serait source de recours judiciaire et de sanctions), ne fait pas double emploi avec cette seconde catégorie. Si les deux notions d’équité et de loyauté s’identifient à l’éthique, ou si elles y sont incorporées, nous nous retrouverons alors devant la quadrature du cercle: d’une part, l’éthique sort renforcée dans sa substance, puisqu’elle est promue au rang de norme juridique au même titre que les autres sources du droit, et elle est donc susceptible de sanction en justice ; mais, d’autre part, l’éthique sort affaiblie dans sa forme, puisque ce qui devient une norme n’est plus techniquement de l’éthique.

D’où, à nouveau, la question: qu’est-ce que l’éthique ? Il serait intéressant de se pencher sur les définitions proposées par un juriste et un philosophe. Le juriste qualifie d’éthique le rapprochement du droit et de la morale(). Le philosophe définit l’éthique comme étant «la science ayant pour objet le jugement d’appréciation en tant qu’il s’applique à la distinction du bien et du mal»() ; cette idée de distinction entre le bien et le mal dans les affaires est adoptée par les auteurs américains qui se penchent sur les «Business Ethics»(). A partir de là, il est possible de définir l’éthique des affaires comme

Professeur Nasri Antoine DIAB- Avocat aux Barreaux de Paris et de Beyrouth Professeur des Facultés de Droit

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étant la morale des affaires, ou le rapprochement de la morale et de la pratique des affaires.

L’homme d’affaires est donc tenu, de par la loi, de se conformer à l’équité et à la loyauté commerciale, et s’il le fait ce n’est pas pour être récompensé d’avoir été fidèle à une éthique subjective et facultative, mais pour ne pas être sanctionné d’avoir violé une source du droit des affaires objective et impérative. Dans ce cas, la morale est prise en compte et, par le biais de l’éthique, elle pénètre le droit lui-même( ). Cette pénétration du droit par la morale n’est pas toujours indirecte, subtile, puisque le législateur a directement consacré et réglementé certaines facettes de l’éthique, de l’équité et de la loyauté dans des textes exprès. Il suffit de citer l’exemple de la prohibition de l’usure: le profit sur le prêt d’agent est admis, alors que l’abus constitue une infraction pénale( ).

2- Pourquoi l’éthique dans les affaires?Il s’agit ici de la vraie éthique, celle qui est voulue, choisie et définie par l’homme d’affaires, et non pas celle qui lui est imposée et qui n’est plus de l’éthique stricto sensu. Le choix et la liberté sont consubstantiels à l’éthique. C’est donc la part d’éthique qui n’est pas prise en compte par le droit et qui suit un «cheminement propre»( ) qu’il nous faut examiner.

Contraint par toutes sortes de textes, soumis à la jurisprudence, lié par les usages de la profession, tenu, de par un commandement législatif et non par choix, à l’équité et à la loyauté commerciale, que peut encore s’imposer l’homme d’affaires ? Et surtout pourquoi irait-il au-delà de tout cela ?

Un exemple concret, tiré de la pratique des affaires au Liban permet d’aborder la question de savoir que faire de plus: le blanchiment d’argent, qui avait

commencé par être une question d’éthique avant d’être rejoint par le droit. Cet exemple illustre un cas dans lequel l’éthique a été saisie par le droit, et n’est donc plus de l’éthique stricto sensu. Le blanchiment d’argent n’est devenu un délit au Liban qu’en 2001, lorsque le législateur a adopté une loi en ce sens, applicable en matière bancaire( ). Depuis cette loi, les banques ne peuvent plus participer à des opérations de blanchiment d’argent sous peine de sanctions pénales et disciplinaires. Auparavant, le banquier se demandait si, en l’absence de texte, il pouvait recevoir tous genres de dépôts d’argent, même de provenance suspecte, au risque de se prêter involontairement à une opération de blanchiment.

Se demander que faire de plus revient à se demander où trouver les standards qui ne sont pas dans le droit positif. Plusieurs axes ont été suivis au Liban par diverses entités privées et publiques. Ainsi, l’Association des Banques au Liban, le Rassemblement de Dirigeants et Chefs d’Entreprises Libanais (le RDCL) et la Banque du Liban avec la Commission de Contrôle des Banques et aujourd’hui l’Autorité des Marchés Financiers( ) ont, chacun de son côté, entamé une réflexion ou ont pris des mesures concrètes.

Pour rappel, le RDCL avait formé un groupe de travail chargé de proposer des modes de développement des méthodes de management et de l’éthique dans les affaires. Le résultat de ce très intéressant travail a été la publication, en 2004, d’un document intitulé «Code d’Ethique et Code de Conduite»( ) comprenant un volet pour les individus et un autre pour les entreprises et comportant des «valeurs» qui couvrent un très large spectre, allant de la transparence dans l’information au respect de la confidentialité et au refus des conflits d’intérêts, en passant par la reconnaissance de la valeur

du travail d’autrui et le partage des compétences. L’éthique y est omniprésente: refus d’accepter un travail qui semble «contraire à l’éthique»; prise de mesures appropriées chaque fois qu’un collègue se conduit «contrairement à l’éthique» ; etc.

Enfin, la Banque du Liban a édicté, en 2006 et en application du document de travail de la Commission internationale de Bâle de la même année, une directive sur la «Corporate Governance»( ) applicable aux banques et aux établissements financiers opérant au Liban. L’article 2 de cette directive énumère huit principes, le deuxième comprenant une notion qui intéresse notre sujet: les «Corporate Values». L’intérêt de ce deuxième principe est de relier directement la gouvernance de l’entreprise aux «valeurs» de l’entreprise, lesquelles relèvent, d’une manière ou d’une autre, de l’éthique.

L’œil rivé sur le compte de résultats, tenu à des performances par les différents «stakeholders» de l’entreprise( ), l’homme d’affaires doit-il, ou même est-il en droit de s’imposer des contraintes auto-créées, au risque de détériorer le compte de résultats et d’affaiblir son entreprise par rapport aux concurrents moins rigoureux, moins «éthiques» ? La réponse ne saurait être seulement «morale», puisque l’homme d’affaires évolue par essence dans un milieu à but lucratif et non pas caritatif. Ce n’est pas pour faire le «bien» (par opposition au «mal» dans la définition du philosophe) ou pour apaiser sa conscience, qu’il le fera. Dans une vision utilitariste, il le fera bien sûr pour cela, mais aussi en vue d’un plus grand profit potentiel. Il va sacrifier un peu de court terme pour, éventuellement, plus de long terme. Cette vision utilitariste a été retenue par l’Association des Banques au Liban dans un rapport de 2006( ) dans lequel

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elle a considéré que le «rationale» pour une gouvernance améliorée de l’entreprise réside dans la prévention de l’abus contre les actionnaires minoritaires, l’accroissement de la confiance entre les investisseurs et l’attraction qu’exerce alors sur les autres «stakeholders» l’entreprise devenue plus équitable («fairer») et, par là, plus prospère que ses concurrentes.

L’éthique va, en quelque sorte, établir un équilibre entre les différents groupes de «stakeholders» et prévenir les conflits qui peuvent les opposer dans le partage des richesses générées par le travail de l’homme d’affaires (). Celui-ci prend donc le risque d’affaiblir (légèrement) sa position aujourd’hui pour la renforcer à terme: en étant éthique avec ses salariés, il les mobilise et attire les meilleurs candidats; en étant éthique

avec ses actionnaires et son conseil d’administration, il les contente et renforce la cohésion collective; en étant éthique avec ses clients, il les fidélise ; et enfin en étant éthique avec la collectivité à laquelle il appartient, il renforce son image de marque en créant une culture d’entreprise qui la distingue des autres, ce qui constitue la plus efficace des publicités.

- Tout projet d’intégration dans le nouvel environnement globalisé exige des pays l’ouverture de leurs économies et stimule des réformes nécessaires à une telle intégration, en particulier pour une économie de petite taille à tradition libérale, comme l’économie libanaise.

- Les profondes mutations de l’économie mondiale, dans le sens de la libéralisation et de la globalisation, et l’adhésion du Liban à des accords multilatéraux pour le libre-échange nécessitent une adaptation de ses structures économiques dans le sens de la compétitivité et d’une meilleure productivité.

- En clair, les avantages compétitifs de l’économie libanaise restent à déterminer dans ce nouvel environnement globalisé.

I- L’économie libanaise à la recherche de nouvelles fonctions économiques

- Avec la fi n de la guerre en 1991, le pays s’est engagé dans un ambitieux

programme de reconstruction dans l’objectif d’un retour rapide de Beyrouth en tant que place bancaire dans la région, parallèlement aux projets de paix annoncés à l’époque. L’économie du pays a alterné entre une forte croissance et une croissance plus modérée, ensuite une récession suivie d’un retour de la croissance puis d’une dépression, en fonction des fl uctuations du cycle économique et des chocs principalement de nature politique. Toutefois, la guerre en Syrie, l’instabilité politique et sécuritaire dans le pays, mais également les mutations économiques et fi nancières dans la région constituent autant de défi s à l’économie libanaise.

- En eff et, l’économie libanaise est à la recherche de nouvelles fonctions. Si la réforme de notre économie est fortement tributaire de la situation politique, elle n’en demeure pas moins vitale à toute possibilité de relance. En particulier, deux défi s majeurs se posent à l’ensemble des nos dirigeants politiques et économiques: la restructuration de l’économie et la redéfi nition du rôle économique de

l’Etat.

II- De la nécessité d’une restructuration de l’économie libanaise: réforme et ouverture

- La compétitivité de notre économie nécessite une maîtrise des coûts de production et/ou amélioration de sa qualité. - Une maîtrise des coûts de production, tels les charges salariales, fi nancières et fi scales, les coûts en matières premières, ne semble pas facile pour une économie, comme celle du Liban. En eff et, les coûts salariaux d’une main-d’œuvre libanaise comparativement bien qualifi ée sont diffi ciles à réduire. Quant aux coûts fi nanciers, les impératifs de la politique monétaire, les contraintes de la politique budgétaire, un marché fi nancier peu développé et l’instabilité politique et sécuritaire font que les taux d’intérêt

Par Professeur Joseph GEMAYEL (Doyen de la Faculté de sciences économiques Université Saint-Joseph de Beyrouth)

L’intégration de l’économie libanaise dans l’environnement économique mondial

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incorporent une prime de risque certaine. De même, l’état actuel des fi nances publiques ne permet pas de réduire les charges fi scales, bien au contraire. Par ailleurs, la plus grande partie des matières premières étant importées, leurs coûts ne sont pas maîtrisables dans le pays. Sans oublier évidemment, les importantes factures des ressources en électricité, en télécommunication,…du fait de la structure peu compétitive, parfois ineffi ciente, des entreprises qui les fournissent.

- La stratégie de la réforme des structures de production au Liban devrait donc impérativement passer par une meilleure qualité de notre production et une plus grande ouverture de notre économie.

- Certes, des réformes ont été réalisées, ces dernières années, concernant notamment la propriété intellectuelle, les normes de qualité, la modernisation de l’administration douanière, la promotion des investissements, la mise en place de la TVA,…

- Mais une stratégie globale de modernisation et d’ouverture s’impose, nécessitant notamment d’approfondir les axes suivants:

. développer le facteur capital par l’extension continue des nouvelles technologies,. investir toujours plus dans le capital humain par des investissements en éducation et en formation,. exploiter davantage ces nouveaux facteurs que sont le savoir, l’information et l’innovation,. favoriser les investissements et promouvoir les exportations,. adapter encore plus notre production aux normes et standards

internationaux, . créer un cadre légal stable et prévisible, notamment dans le domaine de la fi scalité,. développer de nouveaux outils de fi nancement des entreprises, surtout des PME,. rendre l’administration plus transparente et plus effi cace, . mettre l’information à la disposition de l’ensemble des acteurs économiques.

III- Vers une redéfi nition du rôle économique de l’Etat

- Un paradoxe caractérise la place actuelle de l’Etat dans l’économie libanaise: alors que la dette publique atteint des proportions importantes du PIB, de même que les dépenses publiques et le défi cit budgétaire, les institutions économiques de l’Etat demeurent quasi-inexistantes, la contribution du secteur public au PIB est faible, et tout programme de privatisations risque de ne dépasser que de peu l’accroissement annuel de la dette publique.

- Réformer les structures économiques du Liban nécessite particulièrement une restructuration du secteur public et de nouvelles lignes de partage entre le secteur privé et le secteur public. Un tel processus de restructuration contribuera à redéfi nir le rôle économique de l’Etat, pas nécessairement dans le sens de son désengagement de la sphère économique, mais sûrement dans le sens de l’effi cience et de l’équité.

- Le principal obstacle à la réforme du secteur public au Liban réside moins dans la place qu’il occupe dans la sphère économique, mais davantage dans son entière soumission à la sphère politique. Une

meilleure intégration dans le nouvel environnement globalisé appelle le respect de l’autonomie de la sphère économique, notamment à l’égard de la classe politique.

IV- Conclusion:

- Certes, la restructuration de l’économie libanaise risque d’exposer un certain nombre de secteurs et d’activités à la concurrence étrangère sans qu’ils n’y soient préparés. En eff et, l’intégration de l’économie libanaise à un environnement globalisé est assurément douloureuse à court terme, mais ne pas l’intégrer risque de lui être fatal à long terme.

- Paradoxalement, le Liban à tradition libérale a parfois du mal à retrouver la voie de la compétition, c’est peut-être parce que le libéralisme d’aujourd’hui n’est plus le laisser-aller d’hier. Le libéralisme d’aujourd’hui exige une plus grande conformité à un ensemble de règles et de normes. C’est à un vrai changement de mentalités que les Libanais sont appelés.

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Articles

Operational Excellence, People Excellence and Excellence in Organizations

Organizations have since long decades explored ways to keep on improving their excellence. In their journey towards excellence, organizations have noticed that they needed discipline and vigilance as, as Aristotle puts it, “Excellence is an art won by training and habituation. We do not act rightly because we have virtue or excellence, but we rather have those because we have acted right. We are what we repeatedly do. Excellence, then, is not an act but a habit “. They have also learned that excellence meant product leadership, operational excellence and customer intimacy (M. Treacy and F. Wiersema, 1997), and witnessed as well that excellence needed capable and motivated people, people who can drive market share, financial resources, technical competencies… The purpose of this article is to address the last two characteristics of the excellent organizations, i.e. operational excellence and people excellence. 2. Operational Excellence (OE)Operational excellence is when all employees in the organization act in a coordinated manner to ensure effectively creating and delivering the values the organization drives at providing to its clients.2.1. Foundations of Operational ExcellenceWe would agree that operational excellence translates to increased production flexibility, improved customer responsiveness and cost minimization. It is not however easy to define as it advocates doing things right, at a good cost, providing value to customers, earnings to shareholders, contribution to stakeholders… Observations show that operationally excellent organizations: 1) Follow a

well-defined strategy and operational planning, 2) Translate their objectives into measurable success indicators and ensure alignment among the different constituents of their setup, 3) Are process oriented that enjoy proficient management, value chain and support processes, 4) Have the right attitude, capabilities and motivation. Moreover, as per W. Boothe and S. Lindgor (2012), for organizations to be successful they also need to identify and agree on their mission, vision and values, which help their managers be sincere in their excellence journey and hold each other accountable. To sum up operational excellence, I particularly appreciate the model of John R. Darling et al (2007) which model of Keys to Organizational Excellence and Leadership Strategies focuses on customers, people and innovation:

Source: John R. Darling, Michael J. Keeffe and John K. RossWhere:• Leadership strategies: Attitudes such as Fairness, justice, honesty, discipline… that affect behaviors• Meaning through communication: Enthusiasm, Getting commitment of others, Shared meanings and creation of common perspectives• Trust through positioning: Accountability, predictability, reliability… that help effective functioning and maintain the organization integrity• Confidence through respect: Listening, knowing that people are differently good at different tasks/jobs… bring the best out of people and enhance self-worth

• Attention through vision: search for opportunities, focus on Customers, effectiveness in work…

2.2. Examples of the perception of Operational Excellence by some organizations2.2.1. Du Pont de Nemours (Source: DU PONT document on “Delivering Operational Excellence – A Du Pont Integrated Systems Approach - 2005)Du Pont de Nemours OE model is believed to be the key to their global business competitiveness. It drives their business productivity by applying best practices with respect to: 1) Asset Productivity, 2) Capital Effectiveness, and 3) Operational Risk Management. It gives the company the benefits of lower costs, increased efficiencies, fewer injuries, maximum sustainable returns on operating assets, and an enhanced competitive position. It confers the company the following advantages: 1) Strategic clarity about the company’s mission, objectives and organizational expectations, 2) A culture of OE Best practices in process architecture, 3) A well-orchestrated improvement journey, and 4) A superior organizational alignment and execution.

Pr. Tony GIBEILY – Dean Faculty of Business Administration and Management, Saint Joseph University of Beirut

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2.2.2. Chevron (Source: Chevron: Operational Excellence Management System – An overview of the OEMS)• For Chevron, OE is not something separate from their business; it is how they must run their business to achieve their vision of success. For them, to achieve and sustain high levels of performance, they must develop strong capability in operational excellence throughout their organization.- Chevron states the following Objectives to their OEMS: 1) Achieve an injury-free work place, 2) Promote a healthy workplace and mitigate significant health risks, 3) Eliminate spills and environmental incidents. Identify and mitigate key environmental risks, 4) Operate incident-free with industry leading asset reliability, and 5) Maximize the efficient use of resources and assets.• Chevron OEMS consists of 3 parts:- Leadership Accountability: establishes the vision and sets objectives that challenge the organization to achieve world-class results. - Management System Process: drives progress toward world -class performance. It is linked to the business planning process and begins with defining a vision of success and setting objectives.- OE Expectations: they are met through processes and programs put in place by local management and are detailed under 13 elements: 1) Security of Personnel and Assets, 2) Facilities Design and Construction, 3) Safe Operations, 4) Management of Change, 5) Reliability and Efficiency, 6) Third-Party Services, 7) Environmental Stewardship, 8) Product Stewardship, 9) Incident Investigation, 10) Community and Stakeholder Engagement, 11) Emergency Management, 12) Compliance Assurance, and 13) Legislative and Regulatory Advocacy.2.3. The need for changeOrganizations seeking achieving operational excellence must

simultaneously seek the right mixture of structural and executional changes while accounting for market discontinuities. This is well put by ACCENTURE in their following model where:• Competitive Essence is about what makes the organization better than others• Operational Excellence Strategy is about the right blending of structural and executional moves the organization wants to make• Change Journey is about planning the right change journey.

3- People ExcellenceExcellent organizations depend on seniors capable of developing their people by inspiration, and by providing them with proper means so that they attain an appropriate level of competence and motivation to get involved in the fulfillment of the organizations’ goals. While these seniors would keep on working on helping their people improve on their capacities (experience on the job, trainings…), they also need to boost their motivation as performance is the result of these two constituents: Performance = Capacity x Motivation.They need however to give enough care also about getting their people in the right mood… enjoying the right attitude as attitude is everything. Among the thing seniors can do in this area are the following:• Incite people to indulge themselves with a Positive Attitude and helping them matching their attitude with

their superior • Help people know themselves, their dreams, what pleases / displeases them, their skills / transferable competencies, their hindrances that do not allow them making their dream come true • Encourage people to assess from time to time their strengths and weaknesses, as well as their opportunities and threats in order to help them best exploit their capabilities• Make sure that people acquire the discipline of getting things done, giving their job what it takes, stopping accepting half works, doing today what they have to do today• Find ways to getting people fully involved and committed, and helping them becoming real organization builders by improving on their personal competencies and engaging in team plays • Help people remembering that, as per Arthur Ashe, “Success is a journey, not a destination “. While doing above, seniors need to remember that they can never force their people into perfection. They can only engage them enough so that they want to do perfect work. It is so as they cannot change the personality of their people. They can however influence their behavior. In fact, and as advocated by Chip Conley, seniors are to help their employees succeed their Happiness Emotional Equation that should be > to 1: Seniors in fact need to stop applying A. Maslow’s Hammer Maxim “He that is good with a hammer tends to think everything is a nail “(he tends to apply this to all situations…). They should remember well that the more meaning the organization gives to its employees, the more commitment it gets from them (the higher the employees performance)… and people deserve it. After all, these same seniors recruited these same people, and they did it trusting that they were good, and these people were happy

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and fully motivated when they joined the organization. The issue for the seniors should then always be: What best to do / how best to treat these new comers so as they remain happy and proud and go even further in their willingness to serve themselves through serving the company by being EXCELLENT!Seniors should better act as Leaders and not as Managers to improve their people performance:

As per the CIPD “unlocking the black box “study, John Purcell et al (2003) advocates that for organizations to excel, they need to help their employees secure three characteristics: 1) The ability to perform (skills, competencies, knowledge, education), 2) The motivation to perform (reasons and attitude), and 3) The opportunity to perform (the chance and the right conditions to do).Above may be tedious to do. But seniors can accomplish it by helping their people: 1) Be responsible and stop presuming, keep focused, see the big picture and set goals, 2) Be action oriented and not only reactive. Do what they have to do without overshooting and without expecting apples from those who have none, 3) Properly manage their time and persist till they finish it, without sticking to errors, and 4) Be creative and accept mistakes. While working on building the capability of people, seniors must remember that their job will be a

multifaceted one as the individual capability has two dimensions as determined by the 4A model of capability of Tamkin P. et al (2004):• 1st dimension encompasses the development capability at one end and its deployment at the other• 2nd dimension has the individual at one end and the organization at the other in terms of their role:

Of course, coping with above would often prove to be laborious. However, the question should not be “do our people deserve such efforts?“, but rather “do we deserve them? “It is so as people would foster the excellence of good companies, and good companies would foster the excellence of good people. In the final count, let our seniors set their priorities right. And let them not permit their daily operational issues crowd their important ones, i.e. recruiting, developing and retaining good people. Mostly, they should stop looking only at the “hands “and “heads “of their people. fsexcellence).

4. ConclusionThe key to creating excellence in organizations requires hard and systematic work. But:• It is simple business-management sense, especially when it comes to attracting and retaining good people (it’s about Confidence, Motivation, open Communication, mutual Respect, and superior Performance… good deeds in fact!!!). • Our people would stand by us,

and in fact may amaze us. Let’s not underestimate the capabilities of our people once they are motivated!? In his speech about “Schools Kill Creativity “, Ken Robinson told the following story: A little girl who was in a drawing lesson. She was six and she was at the back, drawing, and the teacher said this little girl hardly ever paid attention, and in this drawing lesson she did. The teacher was fascinated and she went over to her and she said, “What are you drawing? “And the girl said, “I’m drawing a picture of God. “And the teacher said, “But nobody knows what God looks like. “And the girl said, “They will in a minute. “Bibliography• ACCENTURE - Operational Excellence, Finding the Right Formula for High Performance, 2011• BOOTHE William and LINDGORG Steven – Operational Excellence, 2012• CONLEY Chip - Video on TED.com “Measuring what makes life worthwhile “• DARLING John, KEEFFE Michael and ROSS John - Entrepreneurial Leadership Strategies and Values: Keys to Operational Excellence, Journal of Small Business & Entrepreneurship – Volume 20, Issue 1, January 2007, pages 41-54• PURCELL John et al – Unlocking the black box – a study carried out by Chartered Institute of Personnel and Development (CIPD), 2003• ROBINSON Ken - Video on TED.com “Schools kill creativity “. Transcript can be found at http://dotsub.com/view/8faa77e7-6d84-4ed6-881a-42bf4280929f/viewTranscript/eng• TAMKIN P., GILES L., CAMPBELL M., HILLAGE J. – Skills pay: The contribution of skills to business success, SSDA Research Report 5• TREACY Michael and WIERSEMA Fred – The discipline of market leaders, 1997

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Une année vient de s’écouler… Mais quelle année!Une année extrêmement diffi cile, triste et parsemée d’embuches avec une succession d’évènements plus malheureux les uns que les autres. Devant autant de déceptions, c’est tout naturellement que la plupart d’entre nous n’avaient qu’un seul souhait, celui de la voir s’achever enfi n! Qu’elle s’achève afi n que nous puissions nourrir de nouveaux espoirs pour celle qui commence… En eff et, si l’année 2013 correspond à une étape cruciale dans la matérialisation de maigres dialogues public-privé, c’est également une année douloureuse pour le secteur privé du fait de la défaillance chronique et structurelle des établissements publics.Certes, il ne peut y avoir d’activité économique et d’investissement sans gouvernement qui puisse gouverner avec des objectifs clairs et déterminés!

Comment pouvons-nous espérer un avenir meilleur avec nos pouvoirs exécutif, législatif et constitutionnel gelés au moment même où notre pays souff re quotidiennement des retombées des turbulences des pays voisins? Cet état de néant a conduit à une accumulation de faiblesses qui ont été tout au long de l’année observées. En eff et, nous en sommes arrivés là parce qu’il prévalait un dialogue de sourds entre les partis impliqués et nous ne pouvons que réitérer aujourd’hui que seul le dialogue franc et une médiation cohérente permettront

l’émergence que nous ambitionnons pour notre cher pays… L’année 2014 s’annonce être une année pleine d’incertitude et de risques mais aussi une année porteuse d’espérance au regard des attentes légitimes qu’une situation nouvelle fait entretenir en tout être humain: avoir de grandes ambitions, savoir oser et travailler dur, franchement et sincèrement avec persévérance et passion. Nous saisissons cette occasion festive pour formuler les vœux de:• Voir l’amélioration du climat des aff aires, de la promotion de l’entreprenariat et des investissements, • Doter le pays d’un fond de garantie destiné aux PME afi n de leur permettre de mieux s’armer pour faire face à la compétitivité régionale et internationale et traverser la période critique en cours.• Faciliter la création de nouvelles entreprises qui seront les moteurs de la croissance.• Engager la réforme profonde de notre économie avec la mise en œuvre d’actions concrètes en faveur de la relance des secteurs de production.• Mettre en place un cadre permanent de haut niveau du dialogue public-privé. • S’ouvrir à de nouveaux marchés et continents comme l’Amérique Latine et l’Afrique, régions en croissance régulière et stable, afi n de refaire de notre pays la plaque tournante du Moyen-Orient.• Mais surtout retrouver nos dirigeants autour d’une table de négociations et s’entendre sur la meilleure formule de

règlement de confl its, animée par la vertu du dialogue dans la sincérité et le respect de l’intérêt du citoyen.

Le secteur privé est encore et toujours perçu, à juste raison, par nos concitoyens et par nos partenaires comme étant le catalyseur des orientations stratégiques. Ce rôle d’avant-garde se joue sous la clairvoyante conduite de nos entreprises, appuyée par le dévouement et la compétence de nos collaborateurs.

En eff et, nul ne doute, qu’avec la volonté qui nous anime, l’engagement qui nous habitent, la détermination et le souci de l’intérêt de nos entreprises qui nous caractérisent, nous continuerons à faire du secteur privé, l’ultime arme du pays dont nous rêvons tous. C’est pourquoi jour après jour, nous nous battons et nous continuerons à le faire jusqu’au bout afi n de franchir tous les obstacles qui risquent d’entraver notre chemin.

Cette nouvelle année devra être résolument placée sous le signe du dépassement de soi et notre mot d’ordre sera de “Savoir Oser “, en faisant référence à une réfl exion de Sénèque qui semble toujours d’actualité: “Ce n’est pas parce que les choses sont diffi ciles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas, qu’elles sont diffi ciles “.

Par Dr. Fouad ZMOKHOL - Président du RDCL

“Savoir Oser “L’Orient- Le jour – 27 Décembre 2013

Articles

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L’année 2013 vient fi nalement de s’achever et tous nos espoirs et objectifs se tournent désormais vers la nouvelle année 2014. D’après les règles les plus élémentaires de stratégie managériale privée ou publique, il est crucial de s’arrêter et de méditer méticuleusement sur les chiff res, les résultats et les faits concrets de l’année écoulée.

L’objectif principal de cette étude devrait être indiscutablement, d’une part, de prendre des mesures correctives sur les mauvaises performances et les points faibles, et, d’autre part, de capitaliser sur les réussites et les points forts tout en dessinant une stratégie et un plan économique national clair et défi ni.Les principaux indicateurs économiques du Liban pour 2013 se sont fait sentir et ont pesé tout au long de l’année écoulée sans relâche sur tous les ménages, les salariés et les entreprises toutes tailles confondues... Nous nous souviendrons sûrement, ainsi sans doute que les prochaines générations à venir, de ces résultats dramatiques et alarmants étalés en toute transparence et objectivité.

La croissance du PIB réel est estimée à 0,7 % en 2013, en baisse de 1,1 % par rapport à 2012, de 1,8 % par rapport à 2011 et de 7 % par rapport à 2010. L’indice de confi ance des consommateurs a atteint son niveau le plus bas dans la première moitié de 2013 et s’est maintenu dans ce même abîme dans la seconde moitié de l’année 2013.

La balance de paiements a enregistré un défi cit de 1,66 milliard de dollars

au cours des 11 premiers mois de 2013. L’affl ux de capitaux privés nets vers le Liban est estimé à 2,9 milliards de dollars en 2013, ce qui constitue une baisse de 42 % par rapport aux 5 milliards de dollars en 2012, de 54 % par rapport à l’affl ux de 6,3 milliards de dollars en 2011, sans oublier le pic de 12 milliards de dollars en 2009.

Le nombre de touristes entrant au Liban a totalisé 1 162 962 dans les 11 premiers mois de 2013, constituant une diminution de 7,3 % par rapport aux 1 255 091 touristes durant la même période de 2012 et une baisse de 23,7 % par rapport aux 1 525 038 touristes au cours des 11 premiers mois de 2011. Les dépenses totales des touristes au Liban ont diminué de 6 % au cours du troisième trimestre de 2013 comparativement à la même période en 2012. Elles ont chuté de 11 % au cours des neuf premiers mois de 2013 par rapport à la même période en 2012.

Le défi cit budgétaire a atteint 3,5 milliards de dollars au cours des 10 premiers mois de 2013 et a augmenté de 31,4 % par rapport aux 2,7 milliards de dollars à la même période de 2012. Le défi cit était équivalent à 30,8 % du budget total et des dépenses du Trésor par rapport à 24,8 % des dépenses totales dans les 10 premiers mois de 2012. Le défi cit budgétaire devrait s’établir à 10,4 % du PIB en 2013 par rapport à 9 % du PIB en 2012.

La balance primaire a enregistré un défi cit global de 313,4 milliards de dollars ou 2,7 % des dépenses par rapport à un excédent de 433,8 milliards de dollars, ou 4 % du

total des dépenses pour la même période en 2012. La dette publique brute du Liban a atteint 62,44 milliards de dollars fi n octobre 2013, constituant une augmentation de 8,2 % par rapport à fi n 2012 et une augmentation de 10,2 % par rapport à fi n octobre 2012. Le niveau de la dette publique par rapport au PIB devrait atteindre 143,1 % en 2013 alors que ce ratio était de 136 % en 2012.

Les exportations globales ont baissé de 7 %, soit de 3,8 milliards de dollars, conduisant à un défi cit commercial de 15,6 milliards de dollars, donc à une hausse de 2 % par rapport à l’année dernière.D’autre part, le Liban s’est désormais distingué négativement dans la plupart des classements et notation mondiaux. Le rapport «Doing Business» de la Banque mondiale a classé le pays à la 111e place parmi 189 pays dans le monde et à la 9e place parmi 21 pays arabe en termes d’environnement propice aux aff aires. Le classement du Liban a régressé de six points dans ce rapport signifi catif et a diminué sur les neuf des dix sous-indices des classements en termes de facilité pour mener des aff aires.

Le Forum économique mondial a classé le Liban à la 103e place parmi 148 pays et à la 11e place parmi 15 pays arabes sur son Indice global de concurrence pour 2013-2014. Le classement du Liban a diminué de 12 points depuis l’enquête précédente, constituant la septième plus forte baisse à l’échelle mondiale et la plus forte baisse dans le monde arabe.

Le Wall Street Journal a classé en 2013

Par Dr. Fouad ZMOKHOL - Président du RDCL

La médiocrité des chiff res et des remèdes !

Articles

L’Orient- Le jour – 16 janvier 2014

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Rassemblement de Dirigeants et Chefs D’entreprises Libanais|

le Liban à la 91e place parmi 177 pays dans le monde et à la 9e place parmi 15 pays arabes, en nette régression par rapport à l’année précédente. L’indice de transparence internationale pour les perceptions de la corruption 2013 (CPI) a classé le Liban à la 127e place sur 177 pays dans le monde et à la 14e place parmi 20 pays arabes, en recul constant d’une année à une autre.L’agence de notation Standard & Poor a, quant à elle, baissé la notation souveraine du Liban de «B» à «B-», représentant six points inférieurs au niveau d’investissement et nous craignons une nouvelle dégradation de notre notation en cas de vide au niveau de la présidence en mai 2014.

Ces résultats alarmants et dramatiques n’ont pas l’air d’inquiéter nos responsables politiques, qui ne font qu’accentuer les tensions et divisions partisanes. On ne peut s’empêcher de se demander s’ils sont vraiment conscients de la gravité de cette crise économique et sociale ambiante.Les réponses «offi cielles» et «remèdes» proposés à ces chiff res frustrants ont jusqu’alors été des propositions de «formule magique» comme par exemple: 8/8/8... ou 9/9/6... !Nous savons pertinemment que ces jeux de chiff res sont loin d’être des «antidotes» ou des stratégies de secours mais ne sont malheureusement que des découpages politiques et des

répartitions de parts très souvent improductifs !

De leur côté, les chefs d’entreprise libanais ne se laisseront sûrement pas impressionner par ce recul et cette indiff érence révoltante mais se battront vaillamment avec conviction et persévérance en comptant sur eux-mêmes comme ils l’ont toujours fait d’ailleurs, afi n d’améliorer leurs résultats et leur performance durant l’année à venir, et ce quelque soient les enjeux, les risques et les sacrifi ces qui se dressent à l’horizon.

L’emploi est devenu un défi majeur pour les étudiants, leurs familles, les universités, l’économie nationale et surtout le pays. C’est un défi , un combat, une quête de plus en plus diffi cile dans notre partie du monde qui passe par des turbulences sans précédent.

Le monde a changé et change constamment à une vitesse vertigineuse. L’économie mondiale n’est plus la même et ne s’est pas encore remise de la crise fi nancière de 2008 qui a durement frappé le système fi nancier mondial entraînant une stagnation économique globale alarmante dont les eff ets se font encore ressentir.

Le monde arabe n’a pas encore pansé les plaies de ce qui fut appelé le «printemps arabe». Les problèmes qui ont mis le feu aux poudres, notamment le chômage et la crise

sociale, sont toujours à la case départ ou peut-être encore plusieurs cases en arrière...

Quant au Liban, ses problèmes politiques et sécuritaires, ses diff érents chefs politiques ou plutôt féodaux ne changent pas et se maintiennent depuis de longues décennies. Nos maux sont malheureusement bien connus depuis très longtemps. L’histoire se répète ou se maintient devant des spectateurs impuissants.

S’ajoute à cette triste réalité la guerre en Syrie qui pèse lourdement sur notre économie, ainsi que de nouvelles crises sociales et économiques – comme celle de la grille des salaires – qui creusent encore plus le fossé.

Notre croissance ne dépasse pas la barre des 1,5 % et nous ne nous attendons pas à des miracles dans les années à venir. D’après

le rapport «Miles» de la Banque mondiale, le Liban compte environ 19 600 demandeurs d’emplois par an et uniquement 3 500 créations d’emplois.

Par ailleurs, dans les moments de crises économiques, les grandes sociétés emploient peu et gèlent leurs investissements, les petites et moyennes entreprises (PME) arrivent à peine à joindre les deux bouts, donc emploient également très peu, ne pouvant pas augmenter davantage leurs charges fi xes. La création d’entreprises, quant à elle, est assez timide au vu de la situation économique déplorable.

Rôle des entreprisesIl est crucial que les chefs d’entreprise adoptent la stratégie des «3 D»: diversifi er / déléguer / développer. Diversifi er, tout d’abord, afi n d’employer des ressources qualifi ées

Par Dr. Fouad ZMOKHOL - Président du RDCL

L’employabilité: Créer sa place ou combler un vide ?L’Orient- Le jour – 16 juillet 2014

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de diff érents secteurs à haut potentiel et grande rentabilité. Déléguer, ensuite, en recrutant des élites qui pourront s’occuper de leurs responsabilités et permettre aux chefs d’entreprise de se focaliser sur d’autres priorités. Enfi n, développer en sélectionnant les meilleures ressources humaines pour s’étendre sur la région ou à l’international, à la recherche de nouveaux marchés et horizons.

Nous ne pouvons plus gérer nos entreprises comme nous le faisions il y a quelques années. Nous sommes à la recherche de secteurs à haut potentiel, des marchés en croissance et des élites qui pourraient nous aider à atteindre nos objectifs et développer les missions de nos entreprises.

Rôle des universités et des étudiantsIl est vrai que la préparation à ce monde de plus en plus compétitif se passe dans les universités. La plupart des enseignants identifi ent clairement

dans chaque promotion une timide partie d’excellents étudiants et une grande partie d’élèves moyens, qui se contentent de réussir avec les moindres eff orts. C’est là où se situe le grand chantier de restructuration. Il est crucial d’aider nos étudiants à utiliser leur potentiel et à tirer le meilleur d’eux-mêmes afi n de former non seulement des entrepreneurs de demain, mais aussi «les élites» dont ont besoin les entreprises. Des élites dans plusieurs domaines, à diff érents moments, dans divers structures, régions, domaines... Il y aura toujours de la place pour ceux qui créent et creusent leur place... Les étudiants doivent être convaincus qu’ils ne sont pas là pour combler des vides, mais créer de la valeur ajoutée et leurs propres opportunités.La priorité devrait être donc d’inculquer aux étudiants l’ultime «arme» et «ressource» pour la croissance de demain: se battre vaillamment chaque jour, chaque heure, chaque minute. Leur

apprendre à accepter de débuter «petit», de gagner de l’expérience, de faire ses preuves, pour ensuite devenir «grand» et aspirer à des postes de plus haute responsabilité. Le secret et les ingrédients de la réussite de la nouvelle génération résident dans leur volonté et surtout leur persévérance !

Quant au rôle de l’État, il n’y a pas matière à le commenter puisqu’on n’ose plus s’attendre à quoi que ce soit d’un État dont les pouvoirs exécutif, législatif et constitutionnel restent gelés de longs mois sans aucun remords, d’un État qui ne respecte pas sa Constitution et qui n’a pas de plans économique et social clairs, et d’un État qui applique la politique de l’autruche en œuvrant uniquement pour son propre intérêt. Si le rôle de l’État se limitait à assurer la stabilité et la sécurité, je peux vous assurer que le secteur privé créera tout seul des emplois, de la croissance et du développement.

Le monde qui nous entoure a changé et continue de changer à une vitesse vertigineuse vers de multiples directions, souvent peu prévisibles et peu connues.

L’économie mondiale, l’économie européenne, les économies régionales arabes sont en pleines mutations, au cœur d’un chantier de restructuration et en phase de réorganisation majeure.

Les institutions fi nancières ainsi que les entreprises privées – toutes confondues – commerciales, industrielles, de technologie, de

services... sont aussi en cours de restructuration pour accompagner autant que possible ces multiples changements diffi cilement gérables, tant au niveau fi nancier qu’humain.

On n’arrive plus à gérer nos sociétés – quels que soient leurs domaines – de la même manière qu’on le faisait il y a quelques années. Nos points forts d’hier et nos avantages compétitifs précédents ne sont plus valables et peuvent même devenir nos points faibles aujourd’hui. Il est donc crucial que nos plans, nos stratégies, nos objectifs soient régulièrement vus et revus, adaptés et réadaptés

aux conditions de l’environnement régional et mondial (en pleine perturbation) afi n de persévérer et de croître.

Il est important de noter que les sociétés privées sont de plus en plus convaincues qu’il est de leur intérêt d’avoir une bonne gouvernance et transparence pour être aptes et prêtes à générer plus de fonds (assurer un fi nancement supplémentaire à des coûts réduits et préférentiels) et se développer au niveau interne et externe, local et international. Ce n’est donc un secret pour personne que les entreprises privées ont besoin de plus

Par Dr. Fouad ZMOKHOL - Président du RDCL

La Nouvelle Gouvernance Transnationale

L’Orient- Le jour – 7 Août 2014

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en plus de fonds pour opérer. Ils en ont besoin pour:

1. Financer leurs besoins en fond de roulement (BFR) en augmentation continue à l’ombre des tensions infl ationnistes mondiales.2. Se restructurer et se développer.3. Persévérer dans cet environnement instable.

D’autre part, il est important de noter qu’un grand nombre d’entreprises privées sont surendettées ou alors leur capacité d’endettement a atteint son pic. Par exemple, au Liban, le taux d’endettement est égal au PNB du pays. De ce fait, ces entreprises devront se tourner vers des banques ou des fonds d’investissements, vers des investisseurs privés pour les inciter à injecter des fonds propres supplémentaires (Equity).

C’est donc le moment idéal pour les entreprises fi nancières de jouer le rôle de régulateur privé, de contrôleur de bonne gestion, de transparence et de bonne gouvernance.

Il est primordial aux apporteurs de fonds non seulement de bien étudier la rentabilité de leurs dossiers, mais surtout la structure et la gouvernance des sociétés et servir de «fi ltre» pour identifi er et fi nancer les plus performantes et les plus transparentes.

Plus de contrôle et plus d’étude ne signifi e en aucun cas plus de complication, plus de bureaucratie ou plus de délai, mais plutôt une amélioration et «upgrade» du système de fonctionnement, de sélection, de communication, de coopération entre les investisseurs, les institutions fi nancières et entre les pays...

L’objectif serait donc d’assurer un meilleur fi nancement, plus ciblé, plus stratégique et plus productif qui puisse assurer une croissance régulière, constante et soutenue à notre pays et notre région.

Quant aux entreprises, il leur est crucial d’être prêtes à cette transition importante et de maintenir un haut niveau de professionnalisme, de gouvernance et de transparence pour être visible aux radars des apporteurs/bailleurs de fonds.

Par ailleurs, dans cette économie en pleine mutation, il faut être vigilant mais aussi très méticuleux et être de minutieux observateurs pour identifi er les microentreprises, qui se créent et se forment, bénéfi ciant d’un fort potentiel de croissance et qui devront percer leur chemin pour devenir les PME ou peut-être même les géants de demain.

Les nouveaux «leaders» seront indiscutablement ceux qui sauront identifi er ces nouveaux entrepreneurs ou ces jeunes entreprises innovatrices et créatrices de richesse qui pourront les accompagner dans leur croissance future.

Quant aux rôles des États, leurs priorités majeures devraient être:• d’encourager les investissements privés• d’aider sans arrêt à la croissance de ces entreprises et du secteur privé.

Pour cela, il faudrait des actions concrètes et directes et une implémentation rapide et effi cace.

Je suis un fervent partisan d’une baisse des impôts sur les entreprises et la création de panier d’encouragement aux sociétés qui investissent, se

développent et créent des emplois... Je rappelle que c’est aux États d’être au service des entreprises et non le contraire !

Pour terminer, un nouveau type de système de réglementation internationale est en train de découler spontanément de l’échec de «l’ancienne gouvernance» (à savoir les traités et les organisations intergouvernementales) à pouvoir règlementer de manière adéquate les aff aires commerciales internationales. Les organisations non gouvernementales, les entreprises privées et autres acteurs, au niveau individuel et celui de nouvelles combinaisons, créent des institutions novatrices visant à appliquer les normes transnationales pour les entreprises. Ces institutions sont principalement privées et fonctionnent grâce à des normes bien déterminées. Nous devons illustrer la diversité de ces nouvelles institutions règlementaires par le modèle du «triangle de la gouvernance», selon les rôles des diff érents acteurs au sein de leurs opérations. Pour analyser ce système complexe, nous adaptons le modèle interne de la «Nouvelle Gouvernance» pour la réglementation internationale.

La Nouvelle Gouvernance Transnationale off re potentiellement de nombreux avantages et convient particulièrement pour la réglementation internationale, car elle exige moins d’intervention de la part de l’État et d’organisations intergouvernementales (OIG). Cependant, la Nouvelle Gouvernance transnationale requiert que ces États et ces organisations agissent comme les orchestrateurs du système de réglementation internationale, sachant que ce système souff re

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actuellement d’un manque d’harmonisation important.

Si les États et les organisations intergouvernementales élargissaient

leurs «directives» et surtout l’orchestration «facilitatrice» du système de la Nouvelle Gouvernance transnationale, ils pourraient renforcer les normes de haute qualité

de la règlementation privée, améliorer le système de réglementation internationale et, par conséquent, mieux atteindre leurs propres objectifs en matière de règlementation.

Il n’y pas d’avenir pour le développement de la méditerranée en l’absence d’une coopération accrue, d’un dialogue ouvert et d’une compréhension mutuelle entre tous les pays de cette région. Nos défi s spécifi ques à cette région, et nos objectifs communs sont de construire un monde meilleur et une économie prospère pour nos populations méditerranéennes.

L’intégration économique doit être une priorité pour la région, elle devrait être l’essence d’une véritable source d’actions concrètes et fructueuses. Cette intégration reste tributaire d’une mobilisation de tous les pays de cet espace et doit être couronnée d’actions régulières, claires et tangibles, notamment dans le domaine de la coopération productive et effi cace entre les pays de la méditerranée.

Pour ce faire, il est crucial de mettre à contribution les diff érents outils d’échange entre les deux rives de la méditerranée et de créer un espace commun basé sur les complémentarités économiques, sociales, culturelles et scientifi ques, ainsi que sur les valeurs partagées de démocratie, de droits de l’homme, de tolérance et de coexistence des

diff érentes cultures et religions.

La réalisation du développement dans la région de la méditerranée, passe aussi par l’inclusion du continent africain, qui doit être une priorité. Il n y a aucun doute qu’une vision commune pour un espace méditerranéen sera générateur d’emplois et de richesses pour nos pays respectifs et pour la region. D’autre part la protection de l’environnement, la promotion du tourisme, des échanges culturels, ainsi que la croissance des secteurs de l’énergie, de l’éducation et des sciences sont autant de défi s qu’il convient de relever pour réaliser et stimuler le développement dans la région méditerranéenne. Dans un monde interdépendant, aucun pays ne peut faire cavalier seul et être prospère. Nous ne pouvons plus croitre et se developper sans un dialogue constant et une volonté de “dégager des compromis”, des plans d’action et des strategies communes.

Au nom des chefs d’entreprises libanais, nous appelons à plus de cohésion et de responsabilité partagées entre les pays de la méditerranée tous bords confondus.Les principaux défi s à relever par les

pays de la région pour la période à venir devront être de se focaliser sur les dossiers stratégiques fédérateurs tels que l’énergie, l’agriculture, l’eau, l’environnement, la santé, la fi nance et l’infrastructure.

Pour atteindre nos objectifs méditerranéens communs, au nom des chefs d’entreprises libanais, je propose le plan d’actions ci-dessous:- Mettre en place d’une banque méditerranéenne d’investissement qui aura pour mission de répondre aux besoins de fi nancement des PME méditerranéennes, de stimuler l’investissement, et de créer plus de richesse dans la région.- Créer des projets euro-méditerranéens intégrés qui favoriseraient la mobilité des personnes au sein de cette zone, l’échange du savoir, d’expertise, de compétences et de technologie entre les pays méditerranéens.- Encourager la création de pôles de compétitivité et de recherche euro-méditerranéens, notamment dans les secteurs porteurs et à forte employabilité (TIC, services, effi cacité énergétique…) et à mettre en place un réseau euro-méditerranéen de formation professionnelle et de reconnaissance des compétences et diplômes.

Par Dr. Fouad ZMOKHOL - Président du RDCL

«Pour une Convergence Économique et une Vision Commune de l’Avenir de la Région Méditerranéenne»

L’Orient- Le jour – 28 Août 2014

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- Mettre en place un système d’enseignement supérieur commun, consolider le réseautage des universités et développer un marché d’emplois intégré dans la zone.- Créer un cadre institutionnel commun garantissant la liberté de circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes au sein de l’espace euroméditerranéen chargé de suivre le processus de développement de la Méditerranée et d’évaluer l’effi cacité des mesures qui seront prises pour favoriser l’intégration des pays de la zone.- Créer un fonds méditerranéen visant à fi nancer les projets d’infrastructure, de transport, d’énergies renouvelables en plus de l’élaboration d’une politique commune de sécurité alimentaire et

de développement rural.

Il est vrai que notre région et spécifi quement notre pays passe par une période instable et extrêmement diffi cile à tous les niveaux. Des nuages sombres planent sur notre économie. Nous sommes victimes des tensions et bras de fer internationaux, des confl its et guerres régionales et des diff érents politiques au niveau interne qui polluent l’environnement des aff aires et ne cesse de nous pousser vers l’arrière. Nous vivons malheureusement dans le vide de notre pouvoir suprême avec un gel de nos pouvoirs législatif, exécutif et constitutionnel. Mais quelles que soient les craintes et les défi s qui se dressent à l’horizon, les chefs d’entreprises libanais

ne baisseront jamais les bras et continueront à se développer et à bâtir des partenariats stratégiques avec toute notre région afi n de:- favoriser les échanges économiques,- créer de la valeur afi n de maintenir une croissance régulière et soutenue - se développer contre vent et marrée.Nous sommes convaincus que l’intégration économique euro-méditerranéenne est une condition majeure au développement des pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée et de l’Europe, et que la co-production est un processus effi cace pour nouer des relations sur des bases nouvelles et équilibrées.

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