N°16 JANVIER 2017 · Christopher Nolan. Suite au déménage-Avec « Dunkirk », le musée ... et Jérôme Degrave) vont le transformer en restaurant gastronomique avec une carte

N°16 JANVIER 2017

L'INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE DUNKERQUE

Communautaire

www.communaute-urbaine-dunkerque.fr

MOBILITÉNouvelle phase de travauxsur la RD601p7

ÉOLIENProcédure accéléréepour le champ off-shorep6

EMPLOIFondation Dunkerque Solidaire :les Dunkerquois s’engagent !p18-19

Avant la sortiede « Dunkirk »,

Le MuséeDunkerque-1940

voit grand

2 Le journal communautaire n°01 / Septembre 2015

REGARD /XXXX

Photographe : xxxx

Bain des givrés

Ce 1er janvier, quelque 500 courageux ont fêté la nouvelle année les pieds dans l’eau. Bonne humeur, déguisements et motivation de rigueur !

Le journal communautaire n°16 / janvier 2017 3

ACTUALITÉS P.4• Modernisation du Musée Dunkerque 1940• Procédure accélérée pour l’éolien offshore• DK’Plus de mobilité : nouvelle phase de travaux

RETROSPECTIVE 2016 P.8

LA CUD EN ACTIONS P.14• La campagne « One, Two, Tri » vous aide à bien

trier • La CUD solidaire des communes en difficultés

financières

À LA RENCONTRE DE… P.16• Andrée Vandamme forme aux gestes qui sauvent

TOUS ACTEURS DE L’EMPLOI LOCAL P.18• Dunkerquois Solidaire : les donateurs répondent

présent

INITIATIVES P.20• Le biocarburant du futur se développe à

Dunkerque • Work&Co s’agrandit• Première mondiale pour BSL Steel

EXPRESSION P.24

HISTOIRE P.26• La prison de Bourbourg

PASSION LOISIRS P.28• Le carnaval dans l’agglomération• Open d’échecs de Cappelle-la-Grande

PASSION CULTURE P.30• La galerie Robespierre repasse en « Couleurs »• Rêves de Lecture

AGENDA P.33• Expositions au Musée de l’Estampe

Directeur de la publication : Patrice Vergriete / Direction de la communication et des T.I.C. : Jean-Pierre Triquet / Rédacteur en chef : Olivier Tartart / Rédaction : Agnès Godefroid, Frédéric Tourneur, Stéphanie Abjean / Photos : Sarah Alcalay, Sarah Damie, DONG Energy A/S, Jean-François Leca, Nelson Philippe, Maryse Sailly, Pierre Volot, Ville de Dunkerque / Mise en page : Anne-Carole Baylly, Happy Day / Tirage : 90 000 exemplaires / Dépôt légal : N°16 janvier 2017 - ISSN : 2496-6657 / Éditeur : CUD, Pertuis de la Marine, BP 85530, 59 386 Dunkerque Cedex 1 / Tél. : 03 28 62 70 00 / Imprimeur : Mordacq / Distribution : 100 % Bons Plans

P.4

P.6

P.18

Sommaire

4 Le journal communautaire n°16 / janvier 2017

L a mémoire et le patrimoine : au-tant de joyaux du territoire dun-kerquois sous-exploités jusqu’à l’arrivée de l’équipe communau-

taire en 2014. Dans le cadre des États Généraux de l’Emploi Local, Patrice Vergriete et les élus communautaires ont placé le tourisme comme l’un des enjeux du mandat. Outre le développe-ment réussi des stations balnéaires et le lancement d’un festival musical d’agglo-mération fin juin, la CUD a décidé de dé-velopper un pôle touristique autour de la mémoire et du patrimoine, notamment sur la Seconde Guerre mondiale, en lien avec l’opération Grand Site de France. Véritable musée à ciel ouvert, l’agglo-mération proposera trois lieux de visites historiques autour desquels s’articule-ront autant de circuits de découverte. À l’est, la Ferme Nord deviendra à terme la maison de l’Opération Grand Site de France, avec un circuit autour de l’hôpi-tal maritime de Zuydcoote et des visites

des épaves de l’Opération Dynamo. À Leffrinckoucke, le Fort des Dunes pro-posera une réflexion sur le thème des conflits contemporains et un chemine-ment à travers la dune Dewulf vers la batterie voisine.

Dynamo : un musée plus grand, plus accueillantActualité oblige, le troisième site, celui du Musée Dunkerque 1940 – Opération Dynamo est le premier chantier de ré-

habilitation à être lancé. En lien avec les bénévoles de l’association Mémo-rial du souvenir et Céline Fournier, la muséographe, la CUD a lancé une pre-mière phase de travaux pour améliorer le confort et l’accueil des visiteurs, offrir une exposition permanente renouvelée et davantage valorisée. Objectif : être prêt le 19 juillet 2017, date de la sortie internationale de « Dunkirk », le block-buster réalisé au printemps dernier par Christopher Nolan. Suite au déménage-

Avec « Dunkirk », le musée Dunkerque 1940 voit grand ! Soucieuse de développer le tourisme de mémoire lié à l’Opération Dynamo, la CUD travaille actuellement à la modernisation du Musée Dunkerque 1940 – Opération Dynamo, en partenariat avec l’association Mémorial du souvenir et ses bénévoles. Lors de la sortie sur grand écran, cet été, de « Dunkirk », le film de Christopher Nolan, le musée proposera aux visiteurs de nouveaux espaces d’exposition, un accueil plus confortable et une collection davantage valorisée.


ment des associations carnavalesques qui oc-cupaient les autres courtines du Bastion 32, le musée Dunkerque 1940 – Opération Dynamo va doubler sa surface d’exposition (de 750 m2 à 1500 m2) et présenter de manière plus confor-table et pertinente l’histoire de ces neuf jours qui ont changé le monde, du 27 mai au 4 juin 1940. Respecteuse de l’histoire du lieu et de l’investissement passionnée des bénévoles du Mémorial du souvenir, la CUD aménagera les espaces de travail et de vie de l’association lors d’une deuxième phase de travaux programmée en 2018. Un espace d’accueil/boutique com-plétera le site, dont l’exposition permanente sera confortée par des dispositifs de médiation modernes et adaptés.

Une sculpture monumentale devant le muséeDans le but d’ancrer visuellement cette Opéra-tion Dynamo dans l’espace public, la CUD a lan-cé une consultation afin d’installer une œuvre d’art monumentale aux abords du musée. Trois artistes (Norman Dilworth, Séverine Hubard et le Dunkerquois Xavier Degans) ont été présé-lectionnés et invités à remettre un projet. Le lauréat sera désigné avant le printemps.

Une nouvelle vie pour le « Princess-Elizabeth »Tranquillement amarré au bassin de la Marine, le « Princess-Elizabeth » va connaître une nou-velle vie, suite à l’appel à projets lancé par la CUD voilà quelques mois. Trois investisseurs régionaux (Jérémy Darme, Raphaël Heurtault et Jérôme Degrave) vont le transformer en restaurant gastronomique avec une carte de spécialités régionales et britanniques. Tout en préservant l’histoire du paddle-steamer âgé de 90 ans, l’un des célèbres « little ships » qui ont assuré le succès du rembarquement du Corps expéditionnaire britanniques et des troupes françaises en mai-juin 1940. Et qui a partici-pé au tournage de « Dunkirk », dont la sortie sur grand écran est attendue avec impatience par les habitants de l’agglomération dunker-quoise !

Mettre en lumière notre histoire singulière de la Seconde Guerre mondialeLe 19 juillet 2017 sortira sur les écrans de cinéma du monde entier « Dunkirk » le film réalisé par Christopher Nolan au printemps dernier, ici, sur les plages de notre agglomération. Unanimement saluée comme l’un des films les plus attendus cette année, cette superproduction hollywoodienne mettra en lumière notre histoire singulière au cours de la Seconde Guerre mondiale. Un épisode qui a durement éprouvé notre agglomération en mai-juin 1940, neuf jours d’Opération Dynamo et de bataille de Dunkerque qui ont permis le rembarquement de 340 000 soldats britanniques et français vers l’Angleterre.

Injustement méconnu en France et à Dunkerque, ce tournant décisif de la Seconde Guerre mondiale sera enfin valorisé dans les courtines du Bastion 32, entièrement dévouées cet été, une fois le chantier de réhabilitation terminé, au Musée Dunkerque 1940 – Opération Dynamo. Coréalisé avec l’association Mémorial du Souvenir qui se bat depuis plusieurs décennies pour assurer la mémoire de cet épisode tragique de 1940 (notamment auprès des touristes anglo-saxons), cet équipement touristique changera de dimension en même temps que la sortie internationale du film qui porte le nom du centre de notre agglomération : « Dunkirk ».

Ce coup de projecteur sur cet épisode incontournable de la Seconde Guerre mondiale légitime notre ambition, affichée depuis près de trois ans, de développer le tourisme dans notre agglomération, et notamment le tourisme de mémoire. L’extension du Musée Dunkerque 1940 – Opération Dynamo n’est que la première pierre de notre politique de développement touristique de mémoire, elle sera suivie par la mise en réseau de cet équipement avec le Fort des Dunes et la Ferme Nord et l’aboutissement de l’Opération Grand Site. Accroître l’attractivité de notre territoire passe également par la poursuite du développement de nos stations balnéaires, matérialisé tout d’abord par la rénovation de la digue dunkerquoise et malouine, l’arrivée du Grand Hôtel et le renforcement des animations estivales de Grand-Fort-Philippe à Bray-Dunes. En s’appuyant sur notre histoire particulière, notre agglomération se dessine aussi un bel avenir.

PATRICE VERGRIETE Président de la Communauté urbaine de Dunkerque

PERSPECTIVES


ACTUALITÉS /DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Depuis l’annonce du choix de Dunkerque pour recevoir un champ éolien offshore, en avril 2016, le dossier a bien avancé

au niveau local : études géologiques, océanographiques et météorologiques, consultation des acteurs locaux autour des usages de la mer par la préfec-ture… Le 9 décembre, Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Éner-gie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat, a loué le travail de concertation réalisé sur notre

territoire et lancé officiellement la phase de dialogue concurrentiel. D’ici à février 2017, les entreprises intéressées présenteront à l’État leurs projets pour un champ éolien de 500 MW. « L’idée est de simplifier les procédures, a expli-qué la ministre, d’accélérer l’installation en ajustant le projet retenu. Dunkerque sera la première agglomération où cette nouvelle méthode sera mise en place. Cela permettra également de sécuriser les investissements des entreprises de la filière. »

De nombreux emplois potentielsPatrice Vergriete a rappelé sa volonté de structurer une filière de production locale pour profiter des emplois induits par un champ d’éoliennes offshore (800 en phase de construction, 400 en phase d’exploitation) : « Tant du point de vue industriel que portuaire, nous avons tous les atouts ».Lors de cette rencontre, Ségolène Royal et Patrice Vergriete ont également com-plété le contrat « Territoires à énergie positive pour la croissance verte », qui permettra à de nombreux projets por-tés par la CUD de bénéficier de l’appui financier de l’État.

Le 9 décembre, Ségolène Royal a annoncé que le Dunkerquois bénéficierait d’une méthode de dialogue

concurrentiel pour la construction d’un champ d’éoliennes offshore. Un nouveau pas vers la structuration d’une filière de production locale prometteuse en emplois.

Le port de Dunkerque en pointe sur le GNL Utilisant des fiouls lourds, le transport maritime reste un important émetteur de pollution. Pour anticiper de nouvelles exigences environnementales, les armateurs étudient la conversion des navires au gaz naturel liquéfié (GNL), une orientation confortée par la publication du Schéma national GNL carburant marin, par Ségolène Royal le 9 décembre. Premier terminal GNL français, le Grand Port Maritime de Dunkerque étudie un service d’avitaillement pour alimenter les bateaux à quai en gaz liquéfié. Dunkerque LNG, Exmar et Air Liquide étudient la mise en place du service, prévue en 2017. « Nous avons également prévu de proposer le transport du GNL par voie terrestre, vers des stations-service, explique Daniel Deschodt, directeur commercial du GPMD. Avec l’évolution des normes environnementales, ce carburant va devenir intéressant pour les camions. » Et proposer un débouché de plus au terminal méthanier.

Éolien offshore : procédure accélérée pour Dunkerque


Lancé depuis deux ans, le projet DK’Plus de mobilité va moderniser le réseau de transports en commun de l’agglomération dans la perspective de la mise en gratuité prévue à l’automne 2018. Rentré dans une phase concrète de travaux, ce projet va profondément transformer le territoire en reconnectant les quartiers, en embellissant le cadre de vie et en fluidifiant le trafic pour tous les modes de déplacement.

DK’Plus de Mobilité, le point sur les travaux

Le chantier de la RD 601 connaîtra dès le 30 janvier une nouvelle phase impor-tante de travaux. Après un premier chan-tier dans le sens Dunkerque-Grande-Synthe, la voie expresse sera totalement fermée à la circulation dans le sens Grande-Synthe-Dun-kerque, entre la sortie de Saint-Pol-sur-Mer et le pont de la Batellerie. D’une durée de neuf mois, ce chantier créera le nouveau boulevard urbain à la circulation apaisée, les voies dédiées aux bus et redonnera vie au canal de Mardyck. Pour rejoindre le centre d’agglomération depuis le rond-point du Kruysbellaert, les usagers devront emprun-ter l’A16 ou la Chaussée des darses. Durant ce chantier qui devrait se terminer en octobre 2017, les ponts reliant Saint-Pol-sur-Mer et Petite-Synthe restent ouverts à la circulation.

Le centre d’agglomération se prépare à changer de visage. Cet été, le centre-ville de Dunkerque entamera sa mue, bou-levard Alexandre-III. Dès la fin du carnaval, Enedis effectuera des travaux de modernisa-tion de ses réseaux avant le lancement de ce chantier d’envergure.

Le rond-point du Kruysbel-laert est prêt pour la traver-sée. Ces dernières semaines, les services communautaires ont réa-lisé les travaux préparatoires qui permettront aux bus de traverser le rond-point et de gagner un temps précieux. Cette modifica-tion sera effective lors de la mise en service du nouveau réseau de transport en commun en 2018.

/MOBILITÉ

/TERRITOIRERévision du Schéma de cohérence territoriale (SCOT)

Mis en place en 2007, le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) est un document d’urbanisme qui organise le développement durable du territoire dunkerquois au sens large (il couvre le territoire de la Communauté urbaine de Dunkerque et de la Communauté des communes des Hauts de Flandre) et répond à des questions essentielles comme l’équilibre entre zones urbanisées et naturelles, les orientations du développement économique, de l’habitat, des services publics… Tous les dix ans, il est nécessaire de le réviser, par une démarche de concertation entre élus et citoyens. Afin d’informer et de sensibiliser le grand public de la révision du SCOT, de partager et d’échanger sur l’avenir du territoire, quatre réunions publiques seront organisées dans les mois à venir. La première d’entre elles est prévue le mercredi 1er février, à 18h, à la Halle aux Sucres.Site Internet : www.scotflandredunkerque.fr.

Les Cafés du chantier de la RD 601

Lancés en décembre, les Cafés du chantier continuent à Petite-Synthe (le 24 janvier, de 11 h à 13 h, à la mairie) et à Saint-Pol-sur-Mer (le 2 février, de 16 h à 18 h, à la mairie). Venez échanger avec les équipes de projet !

www.dk-mobilite.fr


Depuis le début de ce mandat, les élus communautaires se mobilisent pour donner un nouveau souffle à l’agglomération. En 2016, les efforts ont déjà commencé à porter leurs fruits, comme en témoignent les nombreuses réalisations qui améliorent le quotidien des habitants. Emploi, mobilité, participation citoyenne, solidarité… C’est une transformation sans précédent qui est opérée et qui implique les acteurs institutionnels, les partenaires économiques, les membres de la société civile et chaque habitant à qui on a redonné la parole et l’occasion de s’investir. Cette rétrospective vous invite à mesurer l’ampleur de la transformation.

◉ En plus des week-ends, le bus est désormais gratuit les jours fériés et lors des pics de pollution… en attendant la gratuité totale en 2018.

◉ Véritable accélérateur de recherche-developpement, l’incubateur EuraÉnergie est lancé pour soutenir la formation et la création d’entreprise dans le domaine énergétique.

◉ Le débat sur l’eau et ses contributions récoltées au sein d’un livre blanc ont permis de nourrir et d’enrichir la réflexion pour définir la future politique de l’eau dans le Dunkerquois.

◉ La CUD crée un fonds pour soutenir le handisport (matériel, aménagement). Il vise à faire tomber les barrières entre les sportifs valides et ayant un handicap.

Et aussi...

RETRO 2016 /JANVIER / FÉVRIER

2016, le territoire se transforme avec les habitants

Vous cliquez, nous réagissons ! Un éclairage défaillant ? Un trou dans la chaussée ? Grâce à l’application DK Clic, chaque habitant peut signaler en un clic un dysfonctionnement ou une dégradation sur la voie publique. Sans se substituer à l’accueil au guichet, cet outil change la relation des citoyens avec l’administration, pour davantage de proximité et de réactivité.

Votation. La place Jean-Bart, en plein cœur d’agglomération, sera partiellement piétonne*. Une décision qui émane directement des habitants lors d’une consultation citoyenne d’une ampleur inédite (24 456 participants !). C’est une autre conception de la démocratie qui s’exprime, qui place les citoyens au cœur de l’action publique.

*Entre la rue Clémenceau et le boulevard Alexandre-III


Dunkerque choisi pour l’éolienAvec des fonds marins peu profonds, un vent régulier en quantité, un savoir-faire industriel et des acteurs mobilisés, le Dunkerquois a su miser sur ses atouts pour remporter l’appel d’offre national pour l’implantation d’un champ d’éoliennes. Source inépuisable d’énergie, l’éolien offshore est aussi une belle opportunité économique, puisque le projet créera 800 emplois dans la phase construction et 300 dans la phase exploitation.

La Turbine met le turbo ! Lancée lors des Rencontres de l’emploi local, la Turbine réunira en un même lieu tous les dispositifs et les intervenants qui accompagnent les entrepreneurs pour encourager la création et la reprise d’entreprise, tout en favorisant la culture de l’entrepreneuriat dans le Dunkerquois.

◉ Avec 15 nouvelles stations en libre service et un meilleur maillage du territoire, les DK vélos ont séduit 600 cyclistes supplémentaires.

◉ Le chantier d’Aliphos est lancé sur l’ancien site de la raffinerie Total, un investissement de 75 millions d’euros et à la clé, une centaine d’emplois créés.

◉ Le pont du Triangle relie Saint-Pol-sur-Mer, Fort-Mardyck et Petite-Synthe, épargnant à leurs habitants de longs détours.

Et aussi...

/MARS / AVRIL

Le chéquier qui rend service. 100 euros pour découvrir les services à la personne pour les personnes qui fêtent leurs 70 ans ! C’est le coup de pouce de la CUD pour faire découvrir des services qui soulagent le quotidien et qui créent de nombreux emplois non délocalisables.


◉ Bleus, verts, jaunes, les nouveaux bus qui sillonnent l’agglomération n’ont pas pu vous échapper. Roulant au gaz naturel, silencieux et accessibles aux personnes à mobilité réduite, ils améliorent le confort de tous.

◉ La société belge Indaver choisit Loon-Plage pour implanter une usine de recyclage de résidus industriels. Une parfaite illustration d’économie circulaire dans laquelle les déchets des uns deviennent les ressources des autres.

Et aussi...

RETRO 2016 /MAI / JUIN

Le Dunkerquois fait son cinéma Des milliers de figurants, des décors gigantesques, des bateaux, des avions et des stars du cinéma… Le tournage de « Dunkirk » a été une formidable parenthèse qui a mis le territoire sous les projecteurs du monde entier. Une aubaine à l’heure où se dessine une véritable politique de mise en valeur du patrimoine historique pour booster le tourisme de mémoire !

De villes « martyres » à villes « mémoire »

Rebondir sur son passé pour en tirer le meilleur, c’est le parti pris

de la conférence internationale organisée à Dunkerque dans le

cadre d’un projet de coopération de villes du monde entier, à

l’initiative de la CUD. Martyrisées lors des conflits du XXe siècle, ces villes ont partagé leur expérience

pour mieux se projeter dans l’avenir avec un message de paix qu’il devient urgent de défendre.


Le potentiel touristique du littoral se révèleDe Bray-Dunes à Grand-Fort-Philippe, les stations balnéaires s’offrent une cure de jouvence et un regain de dynamisme, comme en témoignent les nombreuses initiatives qui contribuent à dynamiser le tourisme estival : village d’animation, concerts, terrasses sur le sable ou encore la piétonnisation de la digue des Alliés à Malo-les-Bains qui a rencontré un franc succès.

Culture et loisirs à la fête tout l’étéTout au long de l’été, les occasions de sortir n’ont pas manqué : des concerts à Bray-Dunes, le festival Het Lindeboom à Loon-Plage (notre photo), des stages de théâtre à Grande-Synthe avec le Manifeste, un festival du cerf-volant à Grand-Fort-Philippe, les forts en fêtes à Coudekerque-Branche, Saint-Pol-sur-Mer et Petite-Synthe… Sans oublier l’Été des Balises, qui a permis aux bibliothèques de l’agglomération de proposer de nombreuses animations.

/JUILLET / AOÛT

◉ Pour la première fois, l’équipage qui s’est embarqué pour le Tour de France à la Voile était composé de 100 % de jeunes issus du territoire. Une façon de mettre le pied à l’étrier aux sportifs qui aspirent à faire carrière dans la compétition vélique.

◉ Le terminal méthanier réceptionne son premier navire de gaz naturel liquéfié.

◉ La CUD propose une nouvelle aide pour favoriser l’accession à la propriété : en remboursant 80 % de la taxe foncière des primo-accédants.

Et aussi...


◉ CorsaireTV prend son rythme de croisière avec trois magazines hebdomadaires pour rendre compte de l’actualité locale, sportive et des loisirs.

◉ Avec Passion Sport, les grands clubs sportifs du Dunkerquois disposent désormais d’un espace en centre d’agglomération pour venir à la rencontre de leurs supporters.

Et aussi...

RETRO 2016 /SEPTEMBRE / OCTOBRE

Une mutuelle vraiment accessibleParce que la santé n’est pas un bien comme un autre, la CUD et l’espace santé du littoral proposent une mutuelle solidaire. Adaptée aux besoins de chacun et accessible à tous les publics, elle répond à une nécessité de justice sociale et d’équité.

DK Plus de mobilité, le chantier est lancéDeux ans de travaux seront nécessaires pour profiter de transports en commun gratuits et performants. Le chantier permettra de fluidifier le trafic et contribuera à améliorer le cadre de vie dans l’agglomération.


◉ AstraZeneca s’agrandit. Une nouvelle ligne de production verra le jour pour l’entreprise qui exporte dans le monde entier.

◉ Inauguré, le laboratoire IRenE favorise l’excellence dans le domaine de la recherche et de l’innovation pour tout ce qui a trait à l’environnement.

Et aussi...

/NOVEMBRE / DÉCEMBRE

Opération one two tri ! Découvrez quel trieur vous êtes ! La CUD lance une vaste campagne de sensibilisation pour vous aider à mieux jeter. Une mesure prise pour maîtriser le coût de la collecte et du traitement des déchets et réduire l’impact de notre consommation sur l’environnement.

Dunkerquois donc solidaireRefusant tout fatalisme, le territoire mobilise toutes ses ressources pour créer de l’emploi et remettre l’humain au cœur de son économie. Via Dunkerquois solidaire, la nouvelle fondation pour l’emploi local, chacun (entreprise, association ou particulier) peut s’engager en faveur des chômeurs de longue durée. Les dons défiscalisés créeront des emplois utiles à la société à destination des habitants les plus durement touchés par le contexte économique actuel. Un appel à la générosité locale pour relever tous ensemble le défi de l’emploi dans le Dunkerquois. (Lire page 18.)


LA CUD EN ACTION /DÉCHETS

Marron ou bleue ? Bientôt le tri des déchets n’aura plus aucun secret pour vous. C’est l’objectif de

la vaste campagne de sensibilisation « One, Two, tri ! ». Les coaches en tri jettent un œil au contenu de votre pou-belle bleue et remettent un flyer vous indiquant le niveau de qualité du tri. S’il n’est pas suffisant, ils viennent à votre rencontre, avec de précieux conseils, pour vous aider à relever le défi du tri. L’examen des poubelles a commencé dans l’ouest du territoire et les premiers constats sont satisfaisants puisque le tri est respecté dans la majorité des cas. Un effort doit néanmoins se poursuivre

concernant l’habitat collectif, la restau-ration et les commerces. La campagne se prolonge à compter de mi-février dans les communes de l’est du Dun-kerquois. À savoir : Bray-Dunes, Zuyd-coote, Ghyvelde, Les Moëres, Téteghem, Leffrinckou cke, Leffrinckoucke-village.

Et si vous souhaitez devenir « super trieur » et parfaire vos connaissances, l’Eco-maison itinérante se rend dans les différentes communes avec une expo-sition et des ateliers d’une durée d’une heure environ, consacrés aux bons gestes dans l’habitat. L’occasion, par exemple, de mieux cerner les enjeux environnementaux mais aussi finan-ciers qui résultent du tri des déchets. En effet, en plus d’enrayer le recyclage, les mauvais gestes du tri font perdre 400 000 euros par an aux habitants de la CUD, dans le cadre de la collecte et du traitement des déchets. Alors restons mobilisés pour bien trier !

Plus d’infos sur le site : www.dunkerque-coach-tri.fr

Après l’ouest, la campagne de sensibilisation des

déchets « One, two, tri » commence mi-février dans

les communes de l’est du Dunkerquois. Le bon tri, c’est

économique et écologique, pour le bien de tous.

Et vous, quel (bon) trieur êtes-vous ?

www.scotflandredunkerque.fr.

Retrouvez l’exposition de l’Eco-maison itinérante

L’éco-maison itinérante sera présente à la salle des Fêtes de Fort-Mardyck, rue du Maréchal Leclerc, du mardi 7 février après-midi au vendredi 10 février matin. • Pour les groupes d’adultes : tous les jours, sur réservation uniquement au 03 28 59 64 95 ou [email protected] • Pour les familles et les individuels : accueil le 7 février de 17 h à 19 h.


L e contexte économique actuel laisse certaines communes dans des situations financières déli-cates. Face aux baisses des res-

sources liées notamment à la diminu-tion des dotations de l’État, il devient de plus en plus difficile pour certaines d’entre elles de parvenir à l’équilibre budgétaire qui leur est imposé. Les communes les plus fragilisées risquent la mise sous tutelle de l’État, une situa-tion qui se solde bien souvent par une augmentation de l’impôt local.Ainsi, dans le cadre du pacte fiscal et financier, la CUD peut accorder une

dotation exceptionnelle* aux com-munes qui connaissent d’importantes difficultés financières et qui en font la demande. Grâce à une aide de 100 000 euros accordée fin 2015 et aux efforts consentis, Cappelle-la-Grande est ain-si parvenue à redresser sa situation financière. Une expérience positive puisque la commune est désormais à nouveau en mesure de mettre en œuvre ses projets d’investissement pour l’avenir tout en assurant un ser-vice public de qualité. Deuxième commune à bénéficier de ce dispositif de solidarité, Grand-Fort-Phi-

lippe vient quant à elle d’obtenir une aide de 91 000 euros lors du conseil communautaire de décembre 2016. La CUD mettra également à disposition son expertise en matière d’audit et d’analyse (gestion de la dette, analyse financière des associations subven-tionnées…). « Dans le contexte éco-nomique actuel, les maires que nous sommes sont victimes de non-assis-tance à ville en danger, dénonçait Sony Clinquart, vice-président communau-taire et maire de Grand-Fort-Philippe. Cette démarche, de bienveillance et de rigueur, est une belle marque de soli-darité qui contribue à préserver l’unité de notre territoire. »

*Cette dotation présente un caractère exceptionnel, elle est complémentaire de la dotation de solidarité communautaire classique qui vise à réduire les inégalités financières sur l’ensemble du territoire de la CUD.

La solidarité intercommunale est au cœur des missions de la CUD qui vise à préserver l’unité du territoire. C’est

pourquoi elle accorde de manière exceptionnelle des dotations aux communes qui souffrent d’importantes

difficultés financières (Cappelle-la-Grande, puis Grand-Fort-Philippe) ainsi que son expertise pour les aider à rebondir.

La CUD solidaire des communes en difficultés financières

/SOLIDARITÉ


À LA RENCONTRE DE... /ANDRÉE VANDAMME

La mainsur le cœur

S topper une hémorragie, utiliser un dé-fibrillateur, intervenir sur un début de foyer ou plus simplement appeler les se-cours et donner les informations utiles…

voilà ce qu’enseigne depuis trois décennies An-drée Vandamme, avec la même patience et la même détermination. Bénévolement, elle explique les gestes qui sauvent à un public varié. Des adultes de toutes catégories socio-professionnelles et des enfants qui, dès l’école élémentaire, sont capables d’agir. « On a tendance à croire que le secourisme est une affaire d’adultes. Vous serez surpris de voir comment les enfants se comportent face au danger. Ils ont très bien retenu ce qu’ils ont appris et passent à l’action avec beaucoup de spontanéité », analyse Andrée. Un jour, un enfant qu’elle avait formé est revenu la voir. « Sa maman s’était étouffée en mangeant, il est parvenu à la sauver. Sa famille était si fière de lui ! » Des anecdotes comme celles-ci, Andrée en collectionne. Ce sont ces dé-nouements heureux qui la poussent chaque jour à continuer.

Persévérance

Et pourtant rien ne prédisposait la Saint-Poloise à emprunter le parcours de secouriste. Andrée Vandamme est née en 1947 de parents laitiers.

Elle a grandi à Saint-Pol-sur-Mer avant de se marier et de fonder un foyer à deux pas de la ferme familiale. Un jour, sa mère vient précipi-tamment la chercher. Son père a fait un malaise. Les deux femmes appellent un médecin. Quand il arrive, c’est déjà trop tard. « À cette époque, on n’apprenait pas à sauver les gens. C’était un savoir réservé aux professionnels », se désole-t-elle. Rongée par la culpabilité, Andrée pousse quelques années plus tard les portes des Sapeurs Pompiers de Dunkerque pour se former au se-courisme. La jeune mère de famille ne s’arrête pas là. Elle devient formatrice, se spécialise en réanimation et dans le secourisme routier. Dans un monde jusqu’alors réservé aux hommes, elle joue des coudes pour s’intégrer et sa persévé-rance finit par payer.

Précieux sésame

Elle intègre l’association Roger-Charles-Vaillant à Grande-Synthe pour y former des générations entières aux gestes qui sauvent. Établissements

scolaires, entreprises, collec-tivités ou des volontaires qui s’inscrivent spontanément font appel chaque année aux services de l’association. « On croise tous types de per-sonnes, aux motivations va-riées : de jeunes parents qui veulent pouvoir protéger leur famille, des bénévoles asso-

ciatifs, des demandeurs d’emploi en quête d’un diplôme nécessaire à un travail. Pour certains, ce précieux sésame est le seul diplôme qu’ils ont obtenu au cours de leur carrière, c’est aussi va-lorisant, souligne-elle. Que l’on vienne se former par conviction ou par nécessité, l’important est d’apprendre les bons gestes pour être prêt le jour où la situation se présente. Sauver une vie est à la portée de tous ! »

Depuis trente ans, Andrée Vandamme forme les adultes et les enfants au

secourisme. Bénévole très active au sein de l’association Roger-

Charles-Vaillant, elle milite pour que les gestes qui sauvent soient

connus du plus grand nombre.

Sauver une vieest à la portée

de tous !



TOUS ACTEURS DE L’EMPLOI LOCAL /

Solidaire et innovant, le Dunkerquois s’engagepour l’emploiRecourir à la solidarité locale pour permettre à des chômeurs de longue durée de retrouver un emploi, c’est l’ambition du dispositif Dunkerquois Solidaire pour l’Emploi.Par le biais de la Fondation du Dunkerquois Solidaire,les dons collectés financeront des emplois utiles à la société non couverts par le secteur privé ou public. Un échange gagnant-gagnant pour le vivre-ensemble !

Les personnes privées d’emploi depuis plus de deux ans sont les plus fragilisées par le contexte économique actuel. Et pourtant,

certaines ont des compétences et une expérience qui ne demandent qu’à être exploitées et valorisées à nouveau. Me-sure phare annoncée lors de la deuxième Rencontre des États Généraux de l’em-ploi local initiés par la CUD, le dispositif Dunkerquois Solidaire pour l’Emploi lan-cé en novembre 2016 permet à tous, ha-bitants, associations, entreprises, d’agir concrètement pour le retour à l’emploi des chômeurs de longue durée.Les dons, défiscalisés, permettront de

créer des emplois utiles à la société, par le biais de la Fondation du Dunkerquois Solidaire sous l’égide de FACE (Fonda-tion Agir Contre l’Exclusion). En don-nant, vous contribuez à changer le destin d’une famille habitant dans le Dunker-quois et victime de la crise économique.

Élan de générositésur le territoireLes premiers donateurs ont montré que la solidarité est bien ancrée dans notre territoire : plus d’une soixantaine d’ha-bitants ont répondu présent dès les pre-mières semaines de collecte. Parce que les emplois générés seront forcément

« d’utilité sociale », la CUD invite toutes les associations locales à s’investir dans ce dispositif dès lors qu’elles portent un projet créateur de lien social, innovant et non concurrentiel avec le secteur pu-blic ou privé. Cela peut concerner tous les domaines : lutte contre les exclu-sions, lutte contre l’isolement, culture, environnement, sport, santé, handicap, mobilité… La Fondation du Dunkerquois Solidaire sélectionnera les projets qui répondent aux critères du dispositif et les emplois créés pourront être finan-cés par la Fondation pour une durée de trois ans.

Je veux faire un don Pour s’engager, faites un don du montant de votre choix à la Fondation du Dunkerquois Solidaire. Il est défiscalisable à 66 % pour les particuliers et à 60 % pour les entreprises. Vous pouvez également organiser, en tant qu’association, institution ou entreprise, une collecte de dons, un temps fort pour lequel les bénéfices iront à la Fondation. Chèque à l’ordre de FACE- Fondation du Dunkerquois Solidaire, à adresser à :Le Dunkerquois solidaire - Communauté urbaine de Dunkerque - Pertuis de la Marine - BP 85530 - 59386 Dunkerque Cedex 01,accompagné d’un formulaire à télécharger sur le site www.dk-solidaire.fr si vous souhaitez obtenir un reçu fiscal.


Pour Michel Joncquel, habitant et militant : « la solidarité, c’est du concret » Habitant de Grande-Synthe, Michel Joncquel est un retraité bien actif. Au sein d’ECTI, une

association de professionnels séniors bénévoles, il aide de nombreux jeunes en difficulté et les accompagne dans la voie de la réinsertion sociale et professionnelle. Quand il a entendu parler de la fondation Dunkerquois Solidaire, il n’a pas hésité. « Dans le contexte économique actuel, faire appel à la solidarité financière est une belle idée. Sur une somme de 300 euros, les deux-

tiers me seront remboursés par le biais de la défiscalisation. J’ai accepté volontiers de donner car je trouve intéressant de pouvoir décider où j’investis mon argent, notamment pour une

cause qui me tient à cœur et à laquelle je crois. C’est en quelque sorte comme si je choisissais où partaient mes impôts. » Fils et petit-fils de mineur, Michel Joncquel a fait toute sa carrière à Usinor, devenu ArcelorMittal. « J’ai connu l’époque du plein emploi, je n’ai jamais été confronté

au chômage. Je me sens redevable. Ce n’est pas de la charité, c’est de la solidarité. De plus, ces emplois créés vont combler des manques là où le secteur marchand n’intervient pas.

Ils contribueront au bien-être collectif.»

Je suis chômeur de longue durée Contactez un conseiller de la Maison de l’Emploi ou le CCAS de votre commune afin de vérifier si vous êtes éligible au dispositif et pour en savoir plus sur la procédure de recrutement.

J’ai un projet d’utilité sociale Dès à présent, manifestez votre intérêt et vérifiez l’éligibilité de votre projet en appelant le 03 28 62 71 77 ou en complétant le formulaire sur le site www.dk-solidaire.fr.

Premier donneur, New Dance veut « montrer l’exemple » L’association bourbourgeoise New Dance a été la première à s’engager auprèsde la fondation Dunkerquois solidaire. « On ne peut pas être insensible au problème du chômage de longue durée, qui impacte durablement la vie de certaines familles. Faire un don, c’est une façon de ne pas rester les bras croisés,expose Lydie Dulongcourty, présidente de New Dance. Nous avons donné 100 euros, c’est peut-être une goutte d’eau. Mais si toutes les associations s’impliquent, on peut enrayer ce cercle vicieux du chômage de longue durée. »Depuis sa création, il y a onze ans, l’association s’est toujours impliquée auprès des autres, au travers de manifestations comme le Téléthon ou encore le don du sang. « Nous avons des jeunes dans notre association qui ont eu du mal à entrer dans le monde du travail. Donc forcément, on était sensibilisés à cette problématique d’emploi. La force du dispositif, c’est de miser sur le local. Nous sommes tous attachés à notre territoire et à ceux qui vivent autour de nous. La solidarité fait partie de notre culture. En tant qu’association, nous sommes mobilisés. D’autant plus que les emplois qui seront créés, d’utilité sociale, seront bénéfiques au monde associatif. »

« Un laboratoire contre le chômage », pour Thierry Ailleret « Si on considère que le chômage est un problème majeur dans notre société, alors c’est enfin une belle occasion de pouvoir s’engager concrètement et de participer à l’effort collectif ; chacun à la hauteur de ses moyens », estime Thierry Ailleret. Ingénieur de formation, il est arrivé à Dunkerque il y a 16 ans pour travailler à ArcelorMittal. Il a contribué à la Fondation à hauteur de 3000 euros. « C’est en quelque sorte une manière d’orienter où je mets mes impôts. Par le biais de la déduction fiscale, dès que je dépense un euro, l’Etat en injecte deux pour mon territoire. De plus, les emplois créés vont contribuer au vivre-ensemble et donc à la qualité de vie. »Dunkerquois d’adoption, Thierry Ailleret a été séduit par le caractère innovant du dispositif. « Et l’innovation, c’est l’un des points forts de Dunkerque. Avec leur énergie collective, les Dunkerquois peuvent faire de cette expérience un laboratoire contre le chômage et pourquoi pas en faire profiter d’autres territoires ? »


INITIATIVES /XXXX

Le biocarburant du futur en développement à Dunkerque

INITIATIVES /ÉCONOMIE VERTE

À proximité du site de l’établissement des Flandres, Total et ses partenaires viennent d’inaugurer un pilote industriel destiné à synthétiser des biocarburants de 2e génération. Une implantation qui positionne Dunkerque comme un territoire moteur dans la transition énergétique et le développement de l’économie verte.

P roduire des biocarburants à par-tir de paille et de bois, c’est l’ob-jectif du projet BioTfuel. Mené par un ensemble de partenaires

scientifiques et industriels (IFP-EN, CEA, Total…), il entre aujourd’hui en phase de test à l’échelle industrielle, avec l’inau-guration de l’installation pilote de Dun-kerque. L’unité, implantée à proximité de l’Établissement des Flandres, synthé-tisera du biogazole et du biokérosène (carburant pour le secteur aéronautique) dits de « 2e génération », car ils ne se basent pas sur les mêmes matières que les céréales et oléagineux utilisés par la première génération de biocarburants. Les biocarburants de 2e génération n’entrent donc pas en concurrence avec les cultures alimentaires.

Première mondialePour mettre au point la filière de trans-formation des déchets végétaux en carburant, six années de recherche et développement ont été nécessaires.

L’installation pilote de Dunkerque traitera les résidus torréfiés et réduits en poudre, pour les transformer en gaz puis en carburant, une première mondiale à cette échelle. Au total, le programme BioTfuel représente un in-vestissement de 180 millions d’euros et devrait aboutir au développement d’une licence de procédé qui sera uti-lisée au niveau international. Le bio-carburant ainsi produit devrait émettre 90 % de CO2 de moins que celui issu du pétrole conventionnel.

Emplois et attractivitéLe chantier de construction a mobilisé 300 personnes durant plusieurs mois. Le fonctionnement de l’unité dunker-quoise créera 15 emplois, sans compter ceux induits par le développement de la filière agricole et les sous-traitants. En complément avec les projets soutenus dans le cadre d’EuraÉnergie et du pôle Énergie2020, BioTfuel montre l’attracti-vité de l’agglomération autour du thème de l’énergie, notamment dans le cadre de la transition énergétique.


/LUTTE CONTRE LES INÉGALITÉS

La soudure, le fraisage, la chaudron-nerie… Des métiers d’hommes ? Une idée reçue qui n’est pas sans conséquence sur l’emploi fémi-

nin dans le Dunkerquois. En effet, les femmes étant sous-représentées dans le secteur industriel, qui prédomine dans notre tissu économique, leur taux de chômage s’élève à 18 % (contre en moyenne 13 % en France). Organisée par la CUD et Entreprendre Ensemble, avec le concours d’une di-zaine d’entreprises du territoire et des établissements secondaires, l’opération Mixt’Industrie a permis à des lycéennes,

à des collégiennes ainsi qu’à des deman-deuses d’emploi de découvrir les mé-tiers de l’industrie et les formations qui y mènent. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des États Généraux de l’Emploi Local, dans le but de lutter contre les inégalités hommes - femmes et la dis-crimination. Après une visite des entreprises sur site, elles ont été initiées aux savoir-faire in-dustriels au sein du lycée de l’Europe et ont échangé avec les responsables de filières et chargés de recrutement. « À tous les niveaux, de l’opérateur à l’ingénieur, les postes sont mixtes, mais

il y a encore très peu de candidates qui postulent », regrette Sylvie Girardeau, responsable recrutement et mobilité à ArcelorMittal. En effet, dans le Dun-kerquois, seulement 16 % des emplois dans l’industrie sont occupés par des femmes, contre 29 % en France. Preuve qu’il faut poursuivre le travail entamé pour changer les mentalités. Pour Jean-Yves Frémont, président d’Entreprendre Ensemble et conseiller communautaire : « Les femmes ont leur place dans les in-dustries du territoire, comme elles l’ont dans tous les métiers ».

L’industrie, un secteur qui convoite les femmes L’opération Mixt’Industrie a convié le public féminin à découvrir les métiers et les formations de l’industrie. Une initiative qui vise à lutter contre les idées reçues qui pénalisent les femmes sur le marché du travail.

Un potager en pied d’immeubleLa résidence des Maraîchers à Grande-Synthe n’a jamais aussi bien porté son nom : dix familles de copropriétaires se sont associées pour réaliser un jardin en pied d’immeuble. Chacune dispose de son propre potager et tous se partagent un silo à compost ainsi qu’une parcelle dédiée aux aromates. Un beau projet collaboratif mené avec le syndicat de copropriété de l’immeuble et la Ville de Grande-Synthe pour cultiver aussi bien son jardin que ses relations de voisinage…


INITIATIVES /CO-WORKING

Work&Cos’agrandit Depuis son ouverture en septembre 2014, Work&Co séduit créateurs et start-upeurs, toujours plus nombreux à s’y installer. Avec la construction d’un deuxième bâtiment, Work&Co veut les suivre dans leur évolution.

En plus d’essaimer à travers le pays (lire ci-dessous), Work&Co va s’étendre physiquement. Après avoir fait l’acquisition des terrains

mitoyens du premier bâtiment, le long de la rue du Jeu-de-Mail, Pierre Bataille et Steffie De Jong vont pouvoir donner corps à un programme immobilier glo-bal, moyennant 2,5 M€ d’investisse-ment. Celui-ci accueillera le Drone Parc et l’école innovante Extra, ainsi qu’un pôle famille, et de nouveaux espaces de travail pour Work&Co. « Le projet répond à la demande de plus en plus croissante en bureaux, mais aussi aux co-workeurs qui évoluent et veulent rester dans la communauté, mais pour lesquels on a besoin de développer de nouveaux ser-vices », explique Pierre Bataille. Dans ce nouveau bâtiment, Work&Co disposera

de 540 m² répartis en 13 bureaux de 15 à 40 m², un atelier de fabrication nu-mérique, un plateau d’espace partagé, un studio vidéo et photo, une salle de réunion et une douche (coût de l’amé-nagement : 90 000 €). « L’objectif est d’accompagner les entrepreneurs du

territoire avec des solutions qui restent souples, dans l’esprit de Work&Co, mais avec des services et des espaces qui évo-luent avec eux. La valeur ajoutée restera la même. On n’est pas un centre d’af-faires, on reste dans l’univers collabora-tif », assure Pierre Bataille.

Après Dunkerque, Work&Co s’implante à Nantes et RouenDepuis qu’ils ont créé Work&Co, espace de co-working agrémenté d’un lieu de restauration et d’une crèche, et implanté en plein cœur du Jeu de Mail, Pierre Bataille et Steffie De Jong ont en tête d’essaimer le concept à travers le pays, sans s’interdire de passer les frontières. Ils ont mûri le projet et retenu le réseau d’espaces partenaires, « pour rester fidèles à nos convictions », précise Pierre Bataille. Après plusieurs mois de co-construction, c’est à Nantes puis à Rouen que le couple a signé ses premiers contrats avec licence de marque, « dans un esprit de travail très collaboratif ». Les futurs gérants bé-néficient ainsi d’un accompagnement des fondateurs, de leur expérience, mais aussi de la marque et du réseau. « Mais il y a une certaine souplesse dans le partenariat, qui prévoit que chacun puisse s’adapter aux contraintes du marché local. Ce n’est pas une franchise », souligne Pierre Bataille. D’autres sites sont à l’étude, tandis que les fondateurs s’apprêtent à lancer une levée de fonds, avec ouverture possible du capital, pour soutenir ce développement.


/DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Sébastien PalkaPDG de BSL Steel« On est fier d’avoir pu participer à cette première mondiale, et d’avoir contribué au succès de cette opération qui touchait la sécurité du site. Et puis c’est excep-tionnel que le PDG d’EDF se déplace dans une PME comme la nôtre ! C’était une expérience très enrichissante de pouvoir échanger avec lui sur nos pro-blématiques. »

Une agence en région parisienneLes dirigeants de BSL Steel ont créé en avril dernier une société de représentation baptisée BSL IDF (Idées Développement France) dont le siège est à Craywick. Im-plantée à Paris, cette société sœur de BSL Steel est une vitrine du savoir-faire dunkerquois. Elle de-vrait prochainement étoffer son effectif avec des chargés d’affaires qui travailleront pour BSL Steel mais aussi pour des prestataires du territoire avec lesquels BSL collabore déjà. L’objectif étant de regrouper des compétences pour répondre à des appels d’offres nationaux, voire internationaux. Objectif: 1 à 1,5 M€ de chiffre d’affaires supplémentaire.

La société implantéeà Craywick a réaliséune maquette à l’échelle 1 qui a conduit à la réussite d’une intervention sur un réacteur 1 de la centrale de Gravelines. Forte de ce succès, BSL Steel poursuit son développement.

C réée en 2007, BSL Steel s’est fait un nom dans le secteur des aciers spéciaux. En 2012, aidée par la CUD, la société

s’installe dans la zone d’activités de Craywick, investit dans du matériel et passe de nouvelles certifications, notamment dans le nucléaire. Elle décroche alors de nouveaux marchés auprès d’EDF, AREVA, Westinghouse, Engie, Spie, Vinci, Bouygues, Comex Nucléaire... En 2013, elle se positionne pour aider EDF et son prestataire américain Westinghouse à résoudre un problème sous le réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Gravelines. À partir d’un relevé 3D, BSL Steel réalise une maquette reproduisant à l’échelle 1 le dessous du puits de cuve. Après plusieurs semaines d’entraînement

en conditions réelles, les 80 personnes prévues pour l’intervention ont quitté les locaux de BSL Steel pour aller mener à bien leur mission à la centrale de Gravelines. Un succès qui a valu à BSL Steel de recevoir la visite le 22 septembre dernier de Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF, et de conforter ses projets de développement. L’entreprise vient d’investir près de 800 000 € dans la construction d’un atelier de 1 000 m² entièrement dédié à l’activité découpe, ainsi que dans la création d’un atelier blanc de 200 m² pour le travail des matériaux nobles. Livraison prévue à l’été 2017. BSL Steel vise ainsi des travaux à haute valeur ajoutée dans le nucléaire, l’agroalimentaire, l’aéronautique, et autres secteurs de pointe.

Presque dix ans après sa création, l’en-treprise emploie 44 personnes, affiche un chiffre d’affaires de 5 M€, et poursuit son recrutement en personnel qualifié d’ateliers (tôliers fins, chaudronniers qualifiés, chefs de chantier, etc.). Pour l’ensemble de ces projets et investisse-ments, BSL Steel a bénéficié du disposi-tif d’avance remboursable mis en place par la CUD, à hauteur de 210 000 €.

Première mondiale pour BSL Steel


EXPRESSION /

RASSEMBLEMENT RÉPUBLICAIN POUR LE LITTORAL EN MOUVEMENT

Contact mail : [email protected]

Cette année 2017 sera particulière pour notre agglomération, et ce à plus d’un titre.

« L’esprit de Dunkerque » brillera à travers le monde entierD’abord, parce que, soixante-dix-sept ans après l’Opération Dynamo, elle sera mis sous le feu des projecteurs médiatiques grâce à la sortie cet été du film de Christopher Nolan. Cette superproduction hollywoodienne, qui portera la nom de « Dunkirk », permettra à « l’esprit de Dunkerque » de briller à travers le monde entier et nous donnera à tous l’occasion d’être fiers de notre agglomération et de notre histoire.

Nous avons lancé le développement du musée perpétuant la mémoire de cette opération militaire qui a changé la face du monde : des travaux d’extension sont actuellement en cours pour donner au Musée Dunkerque 1940 - Opération Dynamo des conditions idéales pour accueillir les touristes du monde entier. Nous mettrons en valeur des éléments de décor du film tourné au printemps dernier, qui sortira sur les écrans le 19 juillet 2017.

Nous avons également passé une commande artistique afin de rappeler symboliquement que l’Opération Dynamo est une victoire et non une déroute. Le lauréat retenu pour réaliser cette oeuvre aux abords du musée sera désigné par un jury d’ici cet été.Nous avons la chance de compter dans notre « flotte » l’un des « little ships » ayant assuré le rembarquement des 340 000 soldats britanniques et français en mai-juin 1940 : le « Princess-Elizabeth ». Amarré au bassin de la Marine à deux pas du Pôle Marine, ce navire va connaître une nouvelle vie en devenant un restaurant gastronomique.

Le renouveau économique se poursuitCet « esprit de Dunkerque », celui de refuser tout fatalisme et de regarder l’avenir avec optimisme et enthousiasme, nous l’insufflons depuis trois ans dans notre politique communautaire. Lancés quelques mois après notre arrivée, les États Généraux de l’Emploi Local portent les fruits de leur politique volontariste. Le dernier exemple en date concerne la Fondation Dunkerquois Solidaire dont l’ambition est de créer des emplois pour des chômeurs de longue durée. Ce dispositif original et innovant incite chacun d’entre nous à verser un don défiscalisable à cette fondation placée sous l’égide de la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE) et de créer des emplois utiles à la société. En quelques semaines de collecte, plus d’une soixantaine de donateurs ont répondu présent et bien d’autres nous ont fait connaître leur intérêt pour cette démarche qui vous donne le pouvoir d’agir contre le chômage dans notre agglomération et de changer le destin de nombreuses familles frappées par le manque d’emplois et l’exclusion.

Depuis trois ans, nous nous mobilisons également la création d’emplois dans le territoire en soutenant la dynamique économique du Grand Port Maritime de Dunkerque (et notamment un trafic conteneurs en progression constante) et en encourageons l’implantation d’industries : la communauté urbaine n’avait compté qu’une seule implantation industrielle entre 2005 et 2014, elle en a connu trois depuis 2015 et d’autres sont programmées dans les mois à venir !

Changer le visagede l’agglomérationDepuis le début de notre mandat, nous avons mobilisé notre énergie pour changer le visage de notre agglomération, développer notre

attractivité et enrayer la baisse démographique.

Le projet DK’Plus de mobilité, qui vise à doter notre territoire d’un réseau de transports en commun rapide, fiable, efficace et gratuit à l’horizon 2018, entre aujourd’hui dans une phase concrète de travaux. De nombreuses communes du Dunkerquois sont concernées par cette transformation qui va également permettre de nous doter d’un centre d’agglomération plus agréable, depuis la place de la Gare à la place Jean-Bart en passant par la place de la République.

Cette année 2017 verra également certains chantiers arriver à leur terme tandis que d’autres seront lancés. Le chantier de la patinoire vient de commencer sur le môle 1, face à la Halle aux Sucres. Cet été, la piscine du pont-à-Curé ouvrira ses portes, quelques semaines avant le début des travaux du nouveau stade Tribut, trop longtemps délaissé. La digue de Malo sera bientôt repensée totalement, en lien avec l’arrivée du Grand Hôtel (70 emplois direct créés). En fin d’année, les travaux commenceront à la médiathèque du centre d’agglomération, et le chantier du TEP-scan, au centre hospitalier, sera terminé en cours d’année.

Autant de projets qui dans les semaines, les mois, les années qui viennent donneront un autre image à notre agglomération, une image plus dynamique, renforcée par la naissance, fin juin, d’un festival musical d’envergure régionale.

Comme vous le voyez, nous sommes plus que jamais mobilisés, plus que jamais en mouvement pour redresser notre agglomération. En ce début d’année 2017, nous formulons à chacune et chacun d’entre vous, ainsi qu’à vos proches et ces qui vous sont chers, nos vœux de santé, de réussite et de bonheur.

2017, une année en mouvement !


Le 2 décembre dernier, un espace forme fut inauguré au sein de l’entreprise Lesieur de Coudekerque-Branche/Cappelle-la-Grande (Groupe Avril) au bénéfice de ses 247 salariés. Cet espace a été financé conjointement par l’entreprise et les partenaires sociaux, via le comité d’entreprise, pour favoriser le bien-être au travail.

L’occasion pour les dirigeants du groupe d’annoncer la modernisation de la partie conditionnement de l’usine et l’investissement de plusieurs millions d’euros d’ici 2019 pour moderniser l’ensemble du site.

Lesieur, 1ère marque française d’huiles alimentaires et 3ème de la catégorie sauces et condiments possède 2 de ses 4 usines françaises à Coudekerque-Branche / Cappelle-la-Grande et à Grande-Synthe. Ce succès est le résultat d’une histoire centenaire, qui fait partie du patrimoine industriel du Dunkerquois et dont la pérennité demeure essentielle pour notre bassin économique.

Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2017.

L’ouverture du dialogue concurrentiel annoncé par la Ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer fait entrer notre projet de parc éolien offshore dans une nouvelle procédure. Avec l’arrivée sur notre territoire il y a quelques mois du CEA Tech, cet investissement dans une filière énergétique d’avenir va nous permettre de conforter et créer des dizaines d’emplois tout en valorisant notre domaine portuaire et nos expertises indispensables à la nécessaire reconversion économique de notre territoire. Ostende a su en tirer profit, sommes-nous différents ? Le Dunkerquois, avec le savoir-faire de ses habitants, dispose d’un réel potentiel de développement dans beaucoup d’autres domaines, encore faut-il en avoir la conviction et dépasser les idées passéistes prônant de vieux modèles. L’heure est plus que jamais à l’audace et à la collaboration entre le politique, l’économique et l’environnement pour engager positivement le Dunkerquois dans l’avenir. La course à la compétitivité, aux profits sous le joug de dumping ou de conditions néolibérales ne doit plus se faire au détriment du plus grand nombre. Nous tenons à nous engager avec vous pour ancrer notre territoire dans un avenir réellement durable. C’est dans cet esprit que nous tenons à vous souhaiter à vous et à l’ensemble de vos proches une excellente année 2017.

Le Groupe Avril va investir et moderniserle site Lesieur

C’est en début d’année que l’on formule ses vœux, et 2017 n’échappera pas à cette tradition. Que peut-on souhaiter à notre agglomération et à ses habitants ?- Que notre communauté urbaine et ses

communes aient les moyens d’agir, sans être entravés une nouvelle fois par des baisses de dotations de l’Etat, ou par des mécanismes défavorables (fonds de péréquation, compensations d’exonérations fiscales…)

- Que la solidarité entre les communes perdure, af in de rattraper les déséquil ibres historiques dans la répartition des richesses, et d’accompagner les villes les plus en difficulté

- Que les actions menées en faveur du développement économique et à travers les états généraux de l’emploi local, portent leurs fruits, pour que le chômage recule clairement

- Que la maison de l’entrepreunariat suscite une dynamique pour notre économie, en parvenant à fédérer les énergies publiques et privées dans des objectifs communs

- Que les projets de notre territoire lui permettent d’offrir un cadre et

une qualité de vie attendus par nos habitants

- Qu’un « plan piscines » permette à chaque habitant, et notamment à chaque enfant, d’apprendre à nager dans de bonnes conditions, à proximité de chez lui

- Que les ateliers linguistiques, proposés à nos enfants pour les initier à l’anglais et au néerlandais, soient déclinés dans un maximum de communes, afin d’ouvrir notre jeunesse sur les pays qui nous entourent et à leur marché du travail

- Que la qualité des repas servis dans nos cantines s’améliore à travers des menus réalisés localement, et privilégiant la production régionale, non seulement pour nos enfants mais aussi pour la filière agro-alimentaire

A force d’y croire, de nombreuses actions ont déjà vu le jour. Comptez sur les élus de notre groupe pour continuer dans cette voie.Plus que jamais, nous serons à vos côtés en 2017. Meilleurs vœux, et belle année à l’ensemble des habitants du Dunkerquois !

Meilleurs vœux pour 2017.Santé et prospérité pour vous et vos familles. Emploi, sécurité et tranquillité pour tous.Philippe Eymery,les élus Défi et l’équipe du Front national souhaitent pour la France le meilleur pour cette nouvelle année.

Meilleurs vœux solidaires et écolos.

[email protected]

Des vœux de solidarité et de progrès

RASSEMBLEMENT SOLIDAIRE COMMUNAUTAIRE GROUPE SOCIALISTE ET ÉCOLOGISTE COMMUNAUTAIRE

DÉFI BLEU MARINE

EUROPE ECOLOGIE LES VERTS LITTORAL GAGNANT

D. Bailleul, mail : [email protected]

D. Carême, [email protected]

P. Eymery - M. Fortuit : 17 rue Emmery, 59140 Dunkerque,

www.defi-dunkerquois.com

Claudine Ducellier Groupe des Élus Socialistes et Républicains du Dunkerquois (GRIC)contact : [email protected]


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La prison de Bourbourg constitue un lieu exceptionnel qui témoigne de l’univers carcéral sous l’Ancien Régime. Classée monument historique, elle fourmille d’anecdotes aussi passionnantes que frissonnantes.

Derrièreles barreaux, l’histoire

« Qua hora non putatis » : ce verset tiré de l’Evangile selon saint Luc est gravé sur le cadran solaire qui orne la façade de la prison de Bourbourg. « Nul ne sait l’heure », sous-en-tendu : nul ne sait quand son tour viendra… Le ton est don-né. Lourde de menace, cette citation illustre l’atmosphère qui pèse dans l’enceinte de la bâtisse, construite au milieu du XVIe siècle. Donnant sur la Grand-Place, rebaptisée place du Géné-ral-de-Gaulle, l’immeuble est acquis par la duchesse de Vendosmois, Marie de Luxembourg, avant de devenir vers 1550 une prison. On peut supposer qu’auparavant une autre prison se situait « Vanghenisstraete » (la rue des prisons), où se trouve l’actuelle rue de la Paix. Sous l’Ancien Régime, les prisons se doivent d’être visibles, pour représenter l’au-torité de la justice et du magistrat. Son déménagement sur la place principale du bourg peut résulter de cette volonté. La prison dépend du seigneur de Bourbourg. Elle est gérée par un geôlier qui exige alors du prisonnier ou de sa famille des compensations financières ou en nature, en contrepar-tie du pain, de l’eau, parfois de la soupe et des autres frais liés à la gestion de la prison. Un système qui engendre de nombreux abus.

Huit prisonniers évadés

Au cours du XVIIIe siècle, d’importantes dégradations me-nacent le bâtiment. En partie à cause d’un fort tourbillon de vent qui endommage la toiture et le mur qui sépare la cour de la prison du canal intérieur (Schipstadt). Difficile de réaliser les réparations nécessaires puisque la réédification du mur nécessite qu’on fasse baisser le niveau de l’eau, or celui-ci est nécessaire pour le transport fluvial. En 1735, 8 prisonniers parviennent à s’enfuir en creusant un trou dans la muraille sous une fenêtre. Le geôlier pointe alors l’insuffisance des réfections, peut-être pour se dédouaner d’un manque de vigilance ? Au milieu du XVIIIe, d’importantes reconstructions sont fi-nalement entreprises et de nouveaux plans sont dressés. 20 000 ardoises sont importées d’Angleterre ; une autorisa-tion exceptionnelle est accordée compte tenu des tensions entre les deux royaumes. La prison prend alors l’aspect qu’on lui connaît aujourd’hui, à savoir : au rez-de-chaussée, la salle de gardes avec son imposante cheminée et une cour, au premier étage, dif-férentes cellules où logent les prisonniers. Ils dorment à même la paille et peuvent sortir dans la cour une à deux fois par jour. Sur les murs ou les portes, on peut lire di-verses inscriptions, témoignages des anciens prisonniers comme par exemple des déserteurs qui ne veulent pas rejoindre Napoléon à Calais pour envahir l’Angleterre. La prison enferme tous types de prisonniers, des ivrognes aux criminels. Pour ces derniers, le sous-sol leur est réservé. On y trouve de lugubres cachots fermés de double-porte en chêne. Seule une meurtrière laisse pénétrer un peu de lumière et d’air. Dans l’une d’elle, un gros anneau scellé sert à enchaîner le prisonnier.


Occupée pendant la guerre

Après la Révolution française, ne subsiste à Bourbourg qu’une justice de paix. La prison de Bourbourg ne contient alors que de petits délinquants et vagabonds attendant leur jugement. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est utilisée par l’occupant allemand. Des résistants y furent enfermés ainsi que des soldats allemands, reconnus cou-

pables d’indiscipline. Après la guerre, elle sert provisoire-ment à loger des habitants dans un contexte de pénurie de logement provoqué par les dégâts du conflit. Depuis quelques années, elles ouvrent ses portes au pu-blic pour des visites et des animations. Une réflexion est en cours pour mieux faire connaître et mettre en valeur l’histoire et le patrimoine de ce lieu unique, à l’atmosphère si particulière.

VIIe siècle la plaine sur laquelle naît Bourbourg est asséchée

1550 la prison s’installe sur la Grand’Place

1753nouveaux plans de la prison

1873création d’une caserne de gendarmerie, la prison devient des chambres de sûreté

1972Façade, toiture et cachots sont classés aux Monuments historiques

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Photo 1 / La façade de la prison de Bourbourg, bâtisse de style flamand, construite en briques de sable. - Photo Ville de Bourbourg.Photo 2 / Vue de Bourbourg fortifiée, la cité du Marais, Gravure Philippe de Licques. 1714. - Archives de Dunkerque/Centre de la mémoire urbaine d’agglomération. Photo 3 / Michel Leuliette de l’association Parts de Mémoire, passionné par l’histoire de la prison. Photo 4 / les cachots du sous-sol dont l’utilisation cessa en 1866, compte tenu de l’insalubrité et du nombre de suicides.

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PASSIONS LOISIRS /

Au Kursaal de Dunkerque, les Prout ouvrent les festivités, avec un « koncert » le 21 jan-vier, à 20 h. Si vous avez appré-

cié leur dernier DVD, venez vivre un pur moment de bonheur 100% dunkerquois, partagé avec le groupe Ah c’est Hervé !, en première partie de soirée. De Bray-Dunes à Gravelines, en passant par Cappelle-la-Grande et Leffrinckouc-ke, les salles de fêtes vous ouvrent leurs portes pour de nombreux bals, pour tous les publics : enfants, adolescents, adultes, séniors. L’occasion de vivre de joyeux et festifs moments de carnaval, dans le respect de la tradition.

Réveil des géantsAu chapitre des bandes, quelques par-ticularités sont à noter : à Grande-Syn-the, on réveille chaque année les géants. Tirés du lit à 10h, ils sont en-suite emmenés par les masquelours jusqu’au centre-ville. Notons que pour la première fois, le départ de la bande partira à midi de la maison de quartier Saint-Jacques. À Grand-Fort-Philippe, c’est un tout autre sort qui est réservé aux géants. Ces derniers finissent sur le bûcher ! La fête se poursuit avec l’après-bande, à la Criée pour la troisième édition.

C’est parti pour une nouvelle saison carnavalesque ! Avec ses traditions, ses chants, ses géants, ses mets à déguster et, bien sûr, les masquelours qui ont rafistolé leur chapeau à fleurs, raccommodé leur robe, prêts pour les chahuts !

Le calendrier des bandesdans l’agglomération :

Dimanche 22 janvier : Ghyvelde.Dimanche 29 janvier : Bray-Dunes.Dimanche 5 février : Armbouts-Cappel.Samedi 11 février : Zuydcoote.Dimanche 12 février : Téteghem.Samedi 18 février : Mardyck.Dimanche 19 février : Saint-Pol-sur-Mer. Samedi 25 février : la Basse-Ville (Dunkerque) / Grande-Synthe. Dimanche 26 février : Dunkerque. Lundi 27 février : Citadelle.

Mardi 28 février : Rosendaël / Grand-Fort-Philippe / Huttes - Gravelines / Petit-Fort-Philippe.Samedi 4 mars : Petite-Synthe. Dimanche 5 mars : Malo-les-Bains.Samedi 11 mars : Loon-Plage. Dimanche 12 mars : Coudekerque-Branche. Samedi 18 mars : Leffrinckoucke. Samedi 1 avril : Gravelines centre. Dimanche 9 avril : Bourbourg.

En live sur CorsaireTVSur le terrain et au plus proche de vous, votre webTV CorsaireTV diffu-sera en direct les images de la bande de Dunkerque. Rendez-vous le 26 février à 17h pour suivre le lancer de harengs, suivi d’un documen-taire qui retrace l’histoire du carna-val dunkerquois avec le témoignage inédit du regretté Cô-Pinard II. À 19h, le live reprend pour le rigodon final. Vous pourrez ensuite revoir ces images et revivre les plus beaux mo-ments de la bande des pêcheurs de Dunkerque sur Corsairetv.fr.

Mets ton beste clet’che !


Le Tour de France à la Voile prendra son départ à Dunkerque

Rendez-vous les 7, 8 et 9 juillet pour une compétition spectaculaire : la première étape du Tour de France à la Voile organisée à Dunkerque.Un événement sportif incontournable mais aussi une belle fête familiale.

Prenez date ! Le Tour de France à la Voile démarre une nouvelle fois à Dunkerque. Rendez-vous les 7, 8 et 9 juillet sur la digue

des Alliés pour un spectacle à couper le souffle. Pour rappel, la nouvelle formule, avec les multicoques Diam 24, rapproche considérablement la course de la « zone spectateurs ». Les écrans géants, avec les

commentaires en live, vous permettent de suivre la compétition comme si vous y étiez. L’occasion de soutenir l’équipage dunkerquois : des jeunes issus de l’agglomération qui s’entraînent ensemble toute l’année. Durant tout le mois de juillet, ils défendront les couleurs de leur territoire, jusqu’à l’arrivée prévue le 30 juillet à Nice.

Le Tour de France à la Voile, c’est aussi un village d’animation pour toute la famille : des stands, des jeux gonflables, des ateliers pour enfants, des activités nautiques à découvrir et de nombreux lots à gagner. Tous les ingrédients réunis pour commencer la saison estivale de manière sportive et ludique !

L’Echiquier Cappellois organise la 33e édi-tion de l’Open international d’échecs, un événement incontournable dans le monde des échecs. Quelque 300 joueurs sont at-tendus, de tous âges, de tous niveaux et de toutes nationalités, pour disputer chacun neuf parties. L’occasion pour de nombreux amateurs de la discipline d’affronter les meilleurs joueurs professionnels. Le tour-noi est ouvert au public. « Assister à l’open, c’est d’abord découvrir une atmosphère bien particulière et un univers où l’on prend le temps de réfléchir. La concentra-tion est extrême et tout peut vite bascu-ler », souligne Bruno Marchyllie, président de l’Echiquier Cappellois.

33e open international d’échecs, du 18 au 25 février, au Palais des Arts de Cappelle-la-Grande. Ouvert au public de 14 h à 18 h, entrée libre.

Open d’échecs de Cappelle-la-Grande


PASSION CULTURE /

Après le succès rencontré par l’exposition « Cou-leurs ! » il y a un an, la galerie Robespierre réitère avec un deuxième opus qui occupera ses murs du 27 janvier au 16 mars. Cette exposition, fruit d’une

nouvelle collaboration avec le Frac Nord-Pas-de-Calais, le Frac Picardie et la galerie Wagner au Touquet, permettra aux visiteurs de découvrir des œuvres d’artistes dont la plupart ont marqué l’actualité culturelle en 2016. Après le Palais de Tokyo, le Musée de la Monnaie de Pa-ris, Paris art Fair et d’autres lieux prestigieux, c’est donc à Grande-Synthe qu’ils seront tous réunis dans le cadre d’une mise en espace originale mettant en valeur la richesse de la diversité esthétique des œuvres sélectionnées. En parallèle de cette exposition, de nombreux ateliers, stages et conférences tout public seront proposés au sein de la galerie. Ça commence dès le 31 janvier par un ate-lier-découverte de l’exposition pour les tout-petits, suivi le 1er février par un atelier-conférence sur les couleurs dédié aux enfants, et une conférence tout public sur le thème des matières colorées le 2 février... Et bien d’autres rendez-vous sont au programme jusqu’au 21 mars prochain !

Programme complet, réservations, informations sur le www.ville-grande-synthe.fr/galerie.Galerie Robespierre, Place de l’Europe, 59 760 Grande-SyntheHoraires d’ouverture : du lundi au vendredi, de 14 h à 19 h. tél: 03 28 28 90 20.E-mail : [email protected].

Les artistes exposés : Jean-Michel Alberola, Albert Ayme, Ode Bertrand, Walead Beshty, Maurizio Cattelan, Geneviève Claisse, Arthur Dorval, Laurent Grasso, Alain-Jacques Levrier Mussat, Alessio Orrù, David Renggli, Gabriel Sierra, Rachel Wickremer.

La galerie Robespierre repasse en « Couleurs ! »

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Le théâtre de la Licorne, terrain de jeux pour artistes

Artistik’art donne naissanceà un poulpe géant à la LicorneEn plus de confier ses clés à des artistes en résidence et de travailler sur ses pro-chaines créations (les premières constructions des animaux qui tiendront les rôles principaux dans « Bestioles de Légende » sont lancées), la compagnie participe également à des projets portés par d’autres structures du territoire. C’est le cas avec Artistik’art, de la maison de quartier Pasteur. Soutenu par le Conseil Départemental du Nord, ce projet a pour objectif d’accompagner des bénéficiaires du RSA vers le retour à l’emploi, dans une dynamique de mixité. Pendant cinq semaines, un groupe de six personnes a bénéficié de l’accompagnement d’Olivier Sion, artiste de la Licorne, pour réaliser une œuvre collective. Ensemble, ils ont soudé, meulé, peint et donné corps à un poulpe métallique géant haut de 2m70 pour 4m d’envergure. Celui-ci sera visible dans le cadre de l’exposition « Démasqués », installée en mairie de Petite-Synthe du 31 janvier au 16 février, avant d’investir le hall du Bateau-Feu en mai, puis la Licorne en juin...

Chaque année, le théâtre de la Licorne ouvre ses portes à des artistes de passage. En résidence,ils profitent du lieu pour avancer sur leurs projets. Il y a quelques semaines, Maxime Sechaux et ses comédiens avaient investi l’espace pour amorcer la prochaine création du metteur en scène.

Ça s’active derrière les murs de la Li-corne. On distingue des percussions, du métal qui grince, des gens qui courent, des portes qui claquent, des gens qui parlent, qui chantent. Puis le silence. Une voix, posée, fait des commentaires et donne de nouvelles directives. C’est la voix de Maxime Sechaux, jeune metteur en scène qui a pris possession du lieu avec ses comédiens pendant une se-maine en décembre dernier. Le théâtre de la Licorne l’a accueilli dans le cadre d’une résidence. Ce dispositif permet à des artistes de profiter de la structure le temps d’une étape dans leur proces-sus de création. « Ici, c’est comme une grande aire de jeu : c’est un outil très modulable, avec énormément de maté-riel disponible. On peut vraiment tout

faire, c’est plus qu’idéal », résume ce-lui qui a profité de cette semaine pour défricher, se poser des questions dra-maturgiques, de style, de codes, pour transmettre l’histoire.« Être un lieu à partager, offrir un outil de travail aux artistes et leur permettre de profiter des meilleures conditions possibles, c’est inscrit dans le projet de la Licorne, rappelle Claire Dancoisne, di-rectrice de la compagnie. Chaque projet doit avoir un lien avec l’objet, le masque, la marionnette. C’est incontournable, mais ce n’est pas limité au théâtre: on accueille des gens du cirque, d’autres du cinéma qui travaillent sur des films d’animation, des danseurs, etc. » À chaque étape de sortie de résidence, l’ar-tiste peut également choisir de confron-

ter son travail à l’œil du spectateur. « C’est un rendez-vous organisé avec le public et des professionnels, reprend Claire Dancoisne. C’est aussi l’occasion de rencontrer des producteurs, des dif-fuseurs... Un peu comme on présenterait une maquette. » Une option retenue par Maxime Sechaux pour présenter « une première ébauche d’un travail qui verra le jour en 2018-2019 ».


AGENDA

Pour sa 6e édition, l’opération « Rêves de lecture » organisée par le théâtre du Bateau Feu, avec ses nombreux partenaires dans toute l’agglomération, vous invite à apprécier le récit sous toutes ses formes : chanté, mis en musique, conté, mis en scène… Cette année, le thème mis à l’honneur est la transmission... entre générations, membres d’une famille, de savoirs, de valeurs, et évidemment, du goût pour la lecture et le récit. Voici quelques temps fort à ne manquer sous aucun prétexte !

« Les poissons ne fermentpas les yeux », de Erri de LucaComme chaque été, le narrateur descend de Naples pour retrouver le monde des pêcheurs et les plaisirs de la mer sur l’île d’Ischia. Une fillette fait irruption sur la plage et, avec elle, trois garçons jaloux. De quoi remettre en question son ignorance du verbe Aimer et sa vision de la justice... surtout quand on vient d’avoir dix ans.Lecture par Adeline-Fleur Baude, accompagnée par la violonceliste Solveig MeensVendredi 20 janvier, à 18 h 30, à la médiathèque de Gravelines, et le jeudi 26 janvier, à 18 h 30, au LAAC de Dunkerque. À partir de 13 ans.

« Mistu/öko/Nour »,de Mélanie RuttenUn petit monde de la forêt peuplé d’animaux plus ou moins imaginaires qui retrouvent toujours leur joie dans la solidarité et le partage. On y croise Mitsu, dame mi-crocodile, mi-lézarde, qui se réveille de mauvaise humeur ; Öko, qui expérimente la

mort et décide de s’oublier en aidant plus malheureux que lui ; Nour, qui déménage et doit trouver un endroit qui lui convienne… Lecture de Aude Denis accompagnée de la violoniste Maud Kauffman, samedi 21 janvier, à 15 h, à la maison de quartier La Timonerie à Dunkerque, et le mardi 24 janvier, à 10 h, au CIAC de Bourbourg. À partir de 3 ans.

« L’Homme au fond »,par André WilmsDans ce beau roman de l’enfance, l’auteur, Olivier de Solminihac, se souvient de cet homme au fond du jardin, accoudé régulièrement à son vasistas, et qui un jour, n’est plus venu. Ce récit est interprété par le comédien et metteur en scène André Wilms. Vendredi 27 janvier, au Bateau-Feu, à 20 h. tarif : 8 €.

Le final au Bateau-Feu

Tous les comédiens-lecteurs et les musiciens se joignent aux auteurs Frédérique Deghelt et Olivier de Solminihac pour clore cette édition. Des ateliers de lecture, des lectures musicales insolites, des rencontres avec des écrivains s’adressent à des publics de toutes générations. À 19h, 14 comédiens et musiciens sur scène offriront une lecture inédite de « Sauveur & fils saison 1 » de Marie-Aude Murail. Samedi 28 janvier au Bateau-Feu, à partir de 14 h.

Réservation, tél. 03 28 51 40 40ou par mail : [email protected] d’infos sur www.lebateaufeu.com.

Rêves de lecture s’interroge sur la transmission


19 JANVIER

RencontreJean-Michel Meurice sous la surfaceLAAC à Dunkerque | 18 h 30 | 3 €Déborah Laks, docteure en histoire de l’art, explorera les rapports de Jean-Michel Meurice avec le groupe Supports/Surfaces. La conférence sera suivie d’une diffusion du film Hantaï, Les silences rétiniens.

21 JANVIER

ConcertOrchestre National de LillePalais du Littoral à Grande-Synthe| 20 h | 12 €/9 €Entouré de solistes prestigieux, Jean-Claude Casadesus ouvrira le programme avec le très original Triple Concerto de Beethoven qui fait alterner allégresse et mélancolie.

21 JANVIER

ConférenceLe fétichisme de la machineHalle aux Sucres à Dunkerque| 14 h 30 | GRATUITLes machines sont partout, elles sont autour de nous, elles sont à l’intérieur de nous. Comment résister à cette marche en avant vers le progrès technologique ? Avec les enquêteurs grenoblois de Pièces et Main d’œuvre, qui formulent une critique radicale de la tyrannie technologique.

21 JANVIER

Spectacle« Les Sauvages »de Mélanie Rutten, lu par Didier Cousin et Philippe CancelChâteau Coquelle à Dunkerque| 14 h 30 | GRATUITC’est l’histoire nocturne d’une échappée belle : un garçon et une fille décident de partir et d’aller vivre là bas, sur l’île.

21 JANVIER

ConcertBlack Honey + Datcha Mandala4 Ecluses à Dunkerque | 20 h 30 | 9 €/6 €Influences pre-rock/90’s, cette soirée s’adresse aux fans de Nirvana, Weezer ou encore des Pixies.

26 JANVIER

ThéâtreQue ferez-vous de mon profil Facebook quand je serai morte ?La Piscine à Dunkerque | 20 h | 10 €/5 €/1 €Facebook addict, membre du forum Doctissimo, joueuse sur des plateformes de jeux en réseaux, malade chronique, fan de danse classique, simple curieuse ou inconditionnelle de Candy Crush… Ces identités multiples numériques et virtuelles bousculent parfois l’identité réelle, pour mieux semer les traces quand sera venu le temps de disparaître.

26 JANVIER

ConcertSoirée blind test4 Ecluses à Dunkerque | 19 h | GRATUITVenez vous confronter (en binôme !) au second blind test des 4 Ecluses. Qui sera le plus fort pour découvrir des morceaux à l’aveugle, retrouver des pochettes d’album et tester ses connaissances musicales ?

26 JANVIER

ConcertLe siffleur et son quatuorPalais du Littoral à Grande-Synthe| 20 h | 12 €/9 €Le siffleur casse les codes de la musique classique et propose un spectacle virtuose entre maîtrise du sifflet, humour décalé et conférence burlesque.

26, 27 & 28 JANVIER

ConcertMinino Garay QuartetJazz-Club à Dunkerque | 20 h 45 | 15 €/10 €/7 €/3,50 €Figure d’une musique inclassable et éclectique, Minino Garay, le percussionniste le plus « énergumène » de Paris, propose son dernier projet : « Vamos ». Le souffle du jazz et de l’Argentine sont présents dans ce quartet chaleureux, d’une cohésion et d’une énergie remarquables !

ZOOM SUR...

UN WEEK-END GRATUIT POUR LA BANANEPuisque « tout a une fin, sauf la banane qui en a deux », l’exposition Extraordinaire banane s’achèvera en février. Profitez par exemple du week-end des 11 et 12 février pour la visiter gratuitement et découvrir l’histoire de ce fruit qui ne pousse pas sur un arbre. Sans compter les multiples anecdotes que vous glanerez au cours de votre parcours : culture, transport, consommation, représentations culturelles. En sortant, vous aurez aussi peut-être changé d’avis sur le côté qu’il faut ouvrir avant de la déguster.

Musée portuaire à Dunkerque | 11 et 12 février, de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h | gratuit (uniquement l’exposition temporaire)| renseignements au 03 28 63 33 39


AGENDA

28 JANVIER

ConcertBattle pianoScène Vauban à Gravelines | 20 h 30 | 8 €/4 €Quand deux pianistes, Simon Fache et Jacques Schab, s’affrontent musicalement, les notes volent dans toute la salle. Une soirée musicale exceptionnelle pour toutes les oreilles !

29 JANVIER

EvénementJean-Michel Meuriceet Emmanuelle Maggesi autour de John CageLAAC à Dunkerque | 16 h | 3 €Projection du film de Jean Michel Meurice : Against order John Cage, 1972. Concert d’Emmanuelle Maggesi Sonates et interludes pour piano préparé de John Cage.

31 JANVIER& 1ER FÉVRIER

Spectacle« Le Cid »Le Bateau-Feu - scène nationale à Dunkerque | 20 h et 19 h | 8 €Le fougueux metteur en scène Yves Beaunesne monte la plus mythique des pièces de Corneille, Le Cid, servie par des comédiens fabuleux.

3 & 4 FÉVRIER

ExpositionJournées portes ouvertesEcole Supérieur d’Art Nord - Pas-de-Calais / Dunkerque-Tourcoing à Dunkerque | 9 h à 18 h et 10 h à 17 h | GRATUITL’École Supérieure d’Art de Dunkerque organise ses journées portes ouvertes le 3 et 4 février. L’occasion de venir jeter un œil aux travaux réalisés par les étudiants dans les différents ateliers et de rencontrer l’équipe pédagogique.

4 FÉVRIER

ConcertFrançois Hadij-Lazaro & Pigalle présentent « pouët » !4 Ecluses à Dunkerque | 14 h 30 & 18 h | 6 €/5 €Après avec son spectacle « Ma tata, mon pingouin, Gérard et les autres » et sans prendre le temps de souffler, François Hadji-Lazaro et ses acolytes investissent à nouveau les bacs à sable avec un nouveau spectacle « Pouët » !

4 FÉVRIER

RencontreRencontre avec l’auteur Ludovic BertinMédiathèque Emile Zola à Saint-Pol-sur-Mer | 16 h | GRATUITLudovic Bertin est né à Dunkerque, où il vit et enseigne. Venu à l’écriture, c’est tout naturellement qu’il se tourne vers le genre policier et choisit Dunkerque pour décor de ses romans « Lettre de Dunkerque » (Polars en Nord) et « S.O.S. Corsaire : menace sur le carnaval de Dunkerque » (Polars en Nord juniors).

4 FÉVRIER

ConcertGaia CuatroJazz-Club à Dunkerque | 20 h 45 | 15 €/10 €/7 €/3,50 €Né en Argentine, Gerardo Di Giusto est l’une des grandes figures de la scène musicale internationale. Pianiste et compositeur talentueux, riche d’expériences musicales les plus diverses en musique classique et jazz, il présente ici son projet argentin / japonais.

7, 8 & 9 FÉVRIER

ConcertEtienne Mbappé & The ProphetsJazz Club à Dunkerque | 20 h 45 | 15 €/10 €/7 €/3,50 €Une musique transcendante et dynamique qui vous enlace et vous étreint d’une magnifique énergie communicative ! Etienne Mbappé & The Prophets redessinent les paysages d’un Jazz ouvert sur un monde «sans frontières».

ZOOM SUR...

DIMANCHE DES ARTS URBAINSLa collaboration entre la Maison de l’Environnement et le Learning center se poursuit cette année, et les Dimanches des arts urbains vous feront rêver la ville, en invitant des artistes à exprimer leurs visions, et les partager avec vous. Une parenthèse enchantée, tous les 3ème dimanches après-midi du mois.Le détail est consultable sur la page Facebook et le site internet de la Halle aux sucres.

Halle aux sucres | 22 janvier, de 14 h à 19 h| gratuit, sans réservation | renseignements : 03 28 64 60 49 - www.facebook.com/halleauxsucres/ - wwww.halleauxsucres.fr.


7 & 8 FÉVRIER

SpectacleCapilotractéesLe Bateau Feu - Scène Nationale à Dunkerque | 20 h & 19 h | 8 €Deux femmes éblouissantes, suspendues par leur chevelure, réinventent les agrès, une balance, un fil, un trapèze. Capilotractées invite à cette merveilleuse qualité du cirque : nous faire frémir et rire au même instant.

8 FÉVRIER

SpectacleDiscours de la servitude volontaire d’Etienne de La Boëtie Palais du Littoral à Grande-Synthe | 20 h | 7 €/4 €Qu’est-ce qui fait qu’un peuple tout entier se laisse asservir ? Comment ensuite retrouver l’affranchissement quand la pensée est asphyxiée ?

9 FÉVRIER

EvénementExpo-cinéLAAC à Dunkerque| 18 h 30 | 1,50 €/ 4,50 €Visite accompagnée de l’exposition Jean-Michel Meurice, une rétrospective au LAAC à 18 h 30. Buffet apéritif au Studio 43 à 20 h. Projection de « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard, à 20 h 30.

10 FÉVRIER

Spectacle« La petite filleaux allumettes »Salle Dany-Boon à Bray-Dunes | 20 h 30 | 5 €/3 €La Petite Fille aux allumettes de PAN ! La compagnie, c’est Andersen, la fatalité en moins, les questions en plus. Rien n’est édulcoré du conte original, car le XXIe siècle n’est pas moins dur que le XIXe siècle, mais l’humour bouscule, la tendresse renverse.

10 FÉVRIER

Spectacle« Le Lotus d’or et la troisième jambe »Médiathèque Emile-Zola à Saint Pol sur Mer| 19 h | GRATUITApéro conte spécial Saint Valentin par la compagnie L’ours affable.

11 AU 25 FÉVRIER

ExpositionMachine happening and wonderful worldsLa Plate-Forme à Dunkerque | 14 h 30 à 18 h | GRATUITExposition de l’artiste Mathieu Arbez Hermoso, artiste art visuel.

16 FÉVRIER

ConteContes exotiques

Musée Portuaire à Dunkerque | 10 h 30 et 15 h 30 | 4 €

Le froid de l’hiver est glacial… Direction les tropiques et la chaleur avec ces nouveaux contes incroyables

destinés aux petits comme aux plus grands !

ZOOM SUR...

DEUX EXPOS MAJEURESAU MUSÉE DE L’ESTAMPE Paysages lyriques de Terry HaassAu travers de 156 estampes, 14 livres d’artistes et une sculpture, le Musée du dessin et de l’estampe originale de Gravelines vous invite à découvrir l’œuvre de Terry Haass, artiste tchèque disparue l’année dernière. Visitant les rapports entre l’espace, la lumière et la matière, Terry Haass a trouvé dans l’estampe un champ artistique à explorer, dont rend compte l’exposition « Paysages Lyriques » du 11 février au 8 mai 2017

De l’impertinence de la métamorphose, de Mireille BaltarL’univers étrange de Mireille Baltar, peuplé d’êtres hybrides, met en scène de jeunes gens jouant avec un ours, une ogresse ou une poupée, qui semblent échappés de quelque conte. Des figures hiératiques y côtoient des chevaux sauvages. Ses visions allient l’ordonnance classique d’un monde réglé à celui d’un univers enfantin, en gestation, d’un espace magique où règne une folie douce. Un monde à part à découvrir du 11 février au 29 mai 2017.

Musée ouvert la semaine : 14h-17h, le week-end : 15h-18h, fermé le mardi. Tarifs : 3,5 et 2,5 euros, gratuit pour les moins de 15 ans | renseignements au 03 28 51 81 04, www.gravelines-musee-estampe.fr.

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N°16 JANVIER 2017 · Christopher Nolan. Suite au déménage-Avec « Dunkirk », le musée ... et Jérôme Degrave) vont le transformer en restaurant gastronomique avec une carte