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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN N°1968 VENDREDI 21 MARS 2014 www.lesdepechesdebrazzaville.com 300 FC L’opus produit par Paulkamusic France a été mis sur le marché depuis le 1er mars. « Désoléééé » suc- cède au précédent album « Libala ya temps plein » que la chanteuse avait mis sur le marché il y a quelques années. « Le nouvel opus contient des mélodies très sublimes avec des textes optimistes et engagés qui s’appuient sur des histoires vraies », avait indiqué l’artiste au cours d’une récente interview. Adepte et pure produit de la Rumba, Faya Tess déclare vouloir se réapproprier ce style mu- sical avec son histoire et ses fondamentaux. L’artiste envisage de se rendre à Kinshasa et à Brazzaville au courant de l’été pour la promotion de ce nou- vel album. Née en 1966, Kishila Ngoyi Thérèse s’est fait connaître du grand public lorsqu’elle a intégré en 1986 l’Afrisa International de Tabu Ley Rochereau, aux côtés de Mbilia Bel. Page 21 MUSIQUE « Désoléééé », nouvel album de Faya Tess Pour la Banque mondiale, ce secteur est le plus dynamique de l’économie congolaise avec plus d’un million de clients en 2013 dont 38% de femmes, a affirmé son directeur des opérations pour les deux Congo, Eustache Ouayoro. Sur ce même secteur, la Fédération des entreprises du Congo, pour sa part, reste très critique. Pour elle, les données de l’Association des banques congo- laises sont « peu encourageantes ». Elle prend pour exemple le taux de ban- carisation établi à 5% contre une moyenne régionale de 25% et ce, en dépit de la bancarisation de la paie des fonctionnaires. Malgré les chiffres peu reluisants, le secteur a connu une progression considéra- ble du nombre de clients en l’espace de six ans. Ces efforts devront se poursuivre pour redorer la situation économique et financière du pays. Page 19 MICRO-FINANCE Le secteur serait le mieux coté du pays Le chef de l’État, Joseph Kabila, procédera à la cou- pure du ruban symbolique de l’hôpital du Cinquante- naire et de l’Institut national pilote d’enseignement des sciences de la santé situés dans la commune de Kasa-vubu. L’inauguration de ces deux imposants bâ- timents abritant respectivement un hôpital moderne de niveau tertiaire et une école d’enseignement mé- dical s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la révolution de la modernité dont le secteur de la santé occupe une place de choix. Avec ses cinq cent dix-sept lits pour le service d’hospitalisation doublé d’un personnel soignant de qualité recruté sans complaisance et un maté- riel moderne, l’hôpital du Cinquantenaire fera la fierté non seulement du pays mais aussi de la sous- région. Cette structure médicale sera en mesure de réaliser deux mille à trois mille consultations ambulatoires par jour et trois mille interventions chirurgicales par an. Page 18 Au détour d’une intervention médiatique, un cadre du PPRD a évoqué la non- orga- nisation des élections en 2016 compte te- nue de certains préalables non encore sa- tisfaits parmi lesquels le recensement général, le découpage territorial, l’établis- sement des cartes d'identité, etc. Plus, il a envisagé la possibilité de modifier la loi fondamentale pour ouvrir la voie à plu- sieurs mandats présidentiels afin de per- mettre au chef de l’État d’achever son programme de gouvernance dénommé «révolution de la modernité ». D’autres sont allés jusqu’à envisager la modification du mode de scrutin prési- dentiel qui passerait au suffrage indirect. Des hypothèses qui ont sérieusement se- coué la majorité présidentielle dans son unité avec, à la clé, une caste des modé- rés qui militent en silence pour le strict respect de la Constitution. Page 17 Le commandement des Fardc a annoncé dernièrement la défaite de la rébellion ou- gandaise de l’ADF dans le territoire de Beni ainsi que celle de l’Alliance des patriotes pour un Congo Libre et Souverain avec la prise de leurs derniers bastions respectifs de Saha Sita, Lukweti et Mont Sinai. Les opéra- tions de bouclage et ratissage menées dans ces localités ont provoqué la débandade de commandants et éléments de ces groupes armés. Il y a eu également des opérations contre les rebelles rwandais des FDLR sur l’axe Tongo-Kalengera dans le territoire de Rutshuru, auxquelles les insurgés ont ré- servé peu de résistance jusqu’à présent. Suite à l’intensification des opérations me- nées par l’armée congolaise avec l’appui de la Monusco, les forces négatives sont dans la déroute à l’est du pays. Page 17 Infrastructures BFCB A D BEBBF SITUATION SÉCURITAIRE L’est de la RDC se pacifie davantage Révision de la Constitution Les stratèges de la majorité se déchaînent Hôpital du Cinquantenaire Quelques membres du PPRD lors d'une manifestation

N°1968 VENDREDI 21 MARS 2014 Infrastructures B F …lesdepechesdebrazzaville.fr/_zbhfiles/download.php?doc=20140321... · MICRO-FINANCE Le secteur serait le mieux coté du pays Le

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L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N°1968 VENDREDI 21 MARS 2014www.lesdepechesdebrazzaville.com300 FC

L’opus produit par Paulkamusic France a été mis sur le marché depuis le 1er mars. « Désoléééé » suc-cède au précédent album « Libala ya temps plein » que la chanteuse avait mis sur le marché il y aquelques années. « Le nouvel opus contient des mélodies très sublimes avec des textes optimisteset engagés qui s’appuient sur des histoires vraies », avait indiqué l’artiste au cours d’une récenteinterview. Adepte et pure produit de la Rumba, Faya Tess déclare vouloir se réapproprier ce style mu-sical avec son histoire et ses fondamentaux.L’artiste envisage de se rendre à Kinshasa et à Brazzaville au courant de l’été pour la promotion de ce nou-vel album. Née en 1966, Kishila Ngoyi Thérèse s’est fait connaître du grand public lorsqu’elle a intégré en1986 l’Afrisa International de Tabu Ley Rochereau, aux côtés de Mbilia Bel.

Page 21

MUSIQUE

« Désoléééé », nouvel album de Faya TessPour la Banque mondiale, ce secteur est le plus dynamique de l’économiecongolaise avec plus d’un million de clients en 2013 dont 38% de femmes, aaffirmé son directeur des opérations pour les deux Congo, Eustache Ouayoro.Sur ce même secteur, la Fédération des entreprises du Congo, pour sa part,reste très critique. Pour elle, les données de l’Association des banques congo-laises sont « peu encourageantes ». Elle prend pour exemple le taux de ban-carisation établi à 5% contre une moyenne régionale de 25% et ce, en dépit dela bancarisation de la paie des fonctionnaires.Malgré les chiffres peu reluisants, le secteur a connu une progression considéra-ble du nombre de clients en l’espace de six ans. Ces efforts devront se poursuivrepour redorer la situation économique et financière du pays.

Page 19

MICRO-FINANCE

Le secteur serait le mieux coté du pays

Le chef de l’État, Joseph Kabila, procédera à la cou-pure du ruban symbolique de l’hôpital du Cinquante-naire et de l’Institut national pilote d’enseignementdes sciences de la santé situés dans la commune deKasa-vubu. L’inauguration de ces deux imposants bâ-timents abritant respectivement un hôpital modernede niveau tertiaire et une école d’enseignement mé-dical s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de larévolution de la modernité dont le secteur de la santéoccupe une place de choix.Avec ses cinq cent dix-sept lits pour le serviced’hospitalisation doublé d’un personnel soignantde qualité recruté sans complaisance et un maté-riel moderne, l’hôpital du Cinquantenaire fera lafierté non seulement du pays mais aussi de la sous-région. Cette structure médicale sera en mesurede réaliser deux mille à trois mille consultationsambulatoires par jour et trois mille interventionschirurgicales par an.

Page 18

Au détour d’une intervention médiatique,un cadre du PPRD a évoqué la non- orga-nisation des élections en 2016 compte te-nue de certains préalables non encore sa-tisfaits parmi lesquels le recensementgénéral, le découpage territorial, l’établis-sement des cartes d'identité, etc. Plus, ila envisagé la possibilité de modifier la loifondamentale pour ouvrir la voie à plu-sieurs mandats présidentiels afin de per-mettre au chef de l’État d’achever sonprogramme de gouvernance dénommé«révolution de la modernité ».D’autres sont allés jusqu’à envisager lamodification du mode de scrutin prési-dentiel qui passerait au suffrage indirect.Des hypothèses qui ont sérieusement se-coué la majorité présidentielle dans sonunité avec, à la clé, une caste des modé-rés qui militent en silence pour le strictrespect de la Constitution.

Page 17

Le commandement des Fardc a annoncédernièrement la défaite de la rébellion ou-gandaise de l’ADF dans le territoire de Beniainsi que celle de l’Alliance des patriotespour un Congo Libre et Souverain avec laprise de leurs derniers bastions respectifs deSaha Sita, Lukweti et Mont Sinai. Les opéra-tions de bouclage et ratissage menées dansces localités ont provoqué la débandade decommandants et éléments de ces groupesarmés. Il y a eu également des opérationscontre les rebelles rwandais des FDLR surl’axe Tongo-Kalengera dans le territoire deRutshuru, auxquelles les insurgés ont ré-servé peu de résistance jusqu’à présent.Suite à l’intensification des opérations me-nées par l’armée congolaise avec l’appui dela Monusco, les forces négatives sont dans ladéroute à l’est du pays.

Page 17

Infrastructures

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SITUATIONSÉCURITAIRE

L’est de la RDC se pacifie davantage

Révision de la Constitution

Les stratèges de la majorité se déchaînent

Hôpital du Cinquantenaire

Quelques membres du PPRD lors d'une manifestation

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2 | POLITIQUE Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLELes Dépêches de Brazzaville sont une publicationde l’Agence d’Information d’Afrique centrale

(ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

DIRECTIONDirecteur de la publication : Jean-Paul PigasseSecrétariat : Raïssa Angombo

Comité de directionEmmanuel Mbengué, Émile Gankama,Lydie Pongault, Bénédicte de Capèle, AngePongault, Charles Zodialo, Gérard Ebami-Sala,Philippe Garcie.

RÉDACTIONSDirecteur des rédactions : Émile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothèque : Sandra IgnamoutSecrétaire des rédactions : Jocelyn Francis WaboutSecrétaire des rédactions adjoint :Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo, ClotildeIbara, Norbert Biembedi

Rédaction de BrazzavilleRédacteurs en chef : Guy-Gervais Kitina,Thierry NoungouService Société : Parfait Wilfried Douniama (chef de service)Guillaume Ondzé, Fortuné Ibara, Lydie Gisèle OkoService Politique : Roger Ngombé (chef de service),Jean Jacques Koubemba, Josiane Mambou LoukoulaService Économie : Nancy France Loutoumba

(chef de service) ; Lopelle Mboussa Gassia, Firmin OyéService International : Nestor N’Gampoula(chef de service), Yvette Reine Nzaba, Tiras AndangService Culture et arts : Bruno Okokana (chef de service),Hermione Désirée Ngoma, Rosalie BindikaService Sport : James Golden Eloué (chef de service),Rominique Nerplat MakayaService Enquête : Quentin Loubou (chef de service),Rock NgassakysChronique littéraire :Meryll Mezath (chef de service),Luce Jennyfer Mianzoukouta, Durly Emilia Gankama

Rédaction de Pointe-NoireRédacteur en chef : Faustin AkonoLucie Prisca Condhet N’Zinga, Hervé BriceMampouya, Charlem Léa Legnoki,Prosper Mabonzo, Séverin IbaraCommercial : Mélaine EtaBureau de Pointe-Noire : Av. Germain Bikoumat :Immeuble Les Palmiers (à côté de la Radio-CongoPointe-Noire). Tél. (+242) 06 963 31 34

Rédaction de KinshasaDirecteur de l’Agence : Ange PongaultChef d’Agence: Nana LondoleRédacteur en chef : Jules Tambwe ItagaliCoordonateur : Alain DiassoÉconomie : Laurent Essolomwa, Gypsie OïssaSociété : Lucien Dianzenza, Aline NzuziSports : Martin EnyimoRelations publiques : Adrienne LondoleService commercial : Marcel Myande, Stella Bope

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MaquetteEudes Banzouzi (chef de service)Cyriaque Brice Zoba, Mesmin Boussa, Stanislas Okassou

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ADMINISTRATION ET FINANCESDirectrice : Lydie PongaultSecrétariat : Armelle MounzeoChef de service : Abira KiobiSuivi des fourrnisseurs : Farel MbokoComptabilisation des ventes, suivi des annonces :Wilson GakossoPersonnel et paie : Martial MombongoStocks : Arcade BikondiCaisse principale : Sorrelle Oba

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Bureau de Paris (France) / 38 rue Vaneau75007 Paris/Tél. : (+33) 1 45 51 09 80

ÉDITORIAL

La vérité

Il est rare, dans le champ politique, que la vérité

dont il est ici question soit plaisante, mais elle

doit toujours être regardée en face car l’enjeudu

débat dépasse de très loin les personnalités qui

s’affrontent dans l’arène. Cela pour dire que, dans le

moment présent, l’opposition congolaise ferait bien

de ne plus contempler son nombril, de s’interroger

sur son rôle dans la société et de tirer les conclusions

qui surgiront du travail d’introspection que

l’approche des échéances électorales rend

aujourd’hui indispensable.

La principale faiblesse de notre jeune démocratie

est, en effet, l’inexistence de l’opposition, la disper-

sion de ses différentes composantes, la vacuité de

ses programmes, le peu de charisme de ses diri-

geants, l’extrême faiblesse de sa présence sur le ter-

rain. Autant de défauts qui empêchent les oppo-

sants de se poser comme une alternative à la

majorité présente et qui les maintiennent dans une

impasse dont on voit mal a priori ce qui pourrait les

sortir.

La guerre des ego étant ce qu’elle est, il n’est pour

l’oppositioncongolaisequ’uneseule façond’échapper

aunouveaudésastre électoral qui se profile pour elle

à l’horizon : bâtir un programme de gouvernement

digne de ce nom, puis coaliser autour de ce pro-

gramme les hommes et les femmes qui brigueront

demain les suffrages des électeurs. Une telle tâche

est certes difficile, mais elle n’est pas impossible si

les personnalités en lice décident de réfléchir

ensemble au devenir de notre pays et de proposer

de nouvelles voies pour l’accession du Congo au

développement durable.

Se contenter, comme le fait présentement l’opposi-

tion, de rejeter les actions de la majorité présiden-

tielle sans proposer aux citoyens un véritable

programmede gouvernement ne saurait convaincre

les électeurs de voter pour ses candidats. Lancer en

revanche de nouvelles idées et proposer des stratégies

inédites pour moderniser la société congolaise lui

permettrait à coup sûr de gagner l’estime d’une partie

non négligeable de l’opinion publique et, par

conséquent, de franchir une étape décisive sur la

voie du pouvoir qu’elle brigue.

Ses leaders sont-ils assez sages, assez lucides, assez

intelligents somme toute, pour le comprendre?

Les Dépêches de Brazzaville

L’un des formateurs, Doudou Dia,

directeur exécutif de l’Institut pa-

nafricain Gorée du Sénégal, spé-

cialisé dans les questions électo-

rales et la prévention des conflits

électoraux, l’a fait savoir au terme

des travaux. « Nous avons étémandatés par le Pnud dans lecadre d’un projet d’accompa-gnement du processus électoralau Congo. Ce processus va demars 2014 jusqu'aux électionslocales prévues pour le mois dejuin. L’objectif est de former 200observateurs venus essentielle-ment de la société civile », a ex-pliqué Doudou Dia. Il a, par ail-

leurs, poursuivi qu’une unité de

monitoring des médias, composée

de 22 journalistes, a été mise en

place, en partenariat avec le

Conseil supérieur de la liberté de

communication (CSLC). « Lesmoniteurs, constitués essentiel-

lement des journalistes, serontdéployés sur le terrain afin deremonter les informations auniveau du Conseil supérieur dela liberté de communication », aajouté l’expert. La formation était

également axée sur l’administra-

tion électorale. Dans ce cadre, il a

expliqué : «Nous avons eu à for-mer les membres de la Courconstitutionnelle, ceux duConseil supérieur de la libertéde communication, de la Direc-tion générale des affaires électo-rales, les cadres du ministèrede l’Intérieur et de la Commis-sion nationale d’organisationdes élections, ceux des partispolitiques et de la société ci-vile.»Cette formation, a renchéri l’ora-

teur, a permis aussi de présenter

un aperçu large sur les principes

et normes internationaux en

termes d’élections et de voir le

fonctionnement et la responsabi-

lité de chaque partie prenante,

ainsi que leurs interactions.

Durant cette formation, un réseau

d’organisation de la société civile

intervenant dans le domaine des

élections a été créé. « Nous pen-sons que la société civile est unmaillon important dans le pro-cessus électoral car elle est letampon naturel entre les popu-lations et les pouvoirs publics.À ce sujet, nous avons mis enplace une superstructure quiregroupe l’essentiel des réseauxet des organisations de la so-ciété civile congolaise œuvrantdans le domaine des élections.L’idée ici est de voir commentharmoniser les stratégies d’in-tervention et les initiatives dechacun », a conclu Doudou Dia.

Tiras Andang

ÉLECTIONS LOCALES 2014

Le Pnud s’engage à former200 observateurs nationauxIl s’agit de l’une des recommandations de l’atelier de formation que le Pnud a organisé, du 17 au 18mars à Brazzaville,à l’endroit des acteurs intervenant dans le processus électoral congolais.

Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

Les participants à l'atelier de formation

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POLITIQUE / ÉCONOMIE | 3Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014 ....Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

Afin d’identifier et d’estimer lesbesoins en personnel techniquequalifié capable d’œuvrer dansl’exploitation des mines, le Fondsd’appui à coût partagé (FACP),unité opérationnelle du Projetd’appui à la diversificationéconomique (Pade), se propose des’appuyer sur la Fédération desmines pour mener des actions plusconcrètes.La décision de créer un groupe deréflexion a été prise à l’issue d’unéchange qui a regroupé les repré-sentants de la direction généraledes Mines, de la Fédération desmines et les structures de forma-tion technique et professionnelle.« Nous allons prendre appui

sur la Fédération des mines.

Elle est déjà organisée. C’est le

moyen pour nous d’exercer

une attraction sur le reste des

acteurs qui interviennent, car

on ne peut pas s’éparpiller sur

toute la République pour aller

chercher les acteurs », a déclaréle responsable du programme for-mation du FACP, le Dr JeanninNdamba.Cette initiative servira à définir lecadre de collaboration entre lesentreprises du secteur, les struc-tures de formation et le FACP, quipeuvent proposer des offres deformation capables de doter, àcourt et moyen termes, les entre-prises d’un personnel techniquequalifié.En effet, le secteur minier, y com-pris la sous-traitance, a été iden-

tifié par le FACP comme un gise-ment d’emplois, compte tenu dunombre de permis d’exploitationet de recherche minières. Cepen-dant, en se développant, il risqued’être confronté à un manque deressources humaines qualifiéesqui pourrait, à court et moyenterme, constituer un facteur limi-tant l’optimisation des investisse-ments réalisés par les entre-prises. Ainsi, le Pade, à travers leFACP, veut faciliter l’accès desPME, des structures de forma-tions et de formateurs individuelsà une gamme de services d’appuitechnique et de formations à tra-vers l’octroi de subventions.L’enveloppe disponible est de 2,5milliards FCFA, octroyés sousforme de subvention non rem-boursable, avec un apport de 20%exigé du bénéficiaire. La de-mande de celui-ci ne devra pasdépasser 75 millions.

L’opérationnalisationde la « Task force »Profitant de cette rencontre, lePade a informé les différents ac-teurs intervenant dans la forma-tion qu’il existait au plan nationalun projet sur ces questions.« Vous ne pouvez pas prétendre

diversifier votre économie si

vous n’avez pas de ressources

formées spécifiquement […]. Il

convient d’observer comment

nous allons nous accorder pour

que les subventions dont nous

disposons au niveau du projet

servent à impulser des actions

en faveur de la formation dans

le secteur minier pour que, de

manière progressive, les em-

plois qui s’offrent soient occu-

pés par des Congolais », a souli-gné le responsable du programmeformation du FACP. Selon le pré-sident de la Fédération desmines, Aimé Emmanuel Yoka,l’approche est bonne, mais il fautréfléchir sur l’opérationnalisationde la « task force » qui sera miseen place et sur le rôle que la fédé-ration devra jouer dans la créa-tion d’emplois au Congo.En réponse à certaines préoccu-pations exprimées à la suite deson intervention, Aimé Emma-nuel Yoka a souligné qu’aucuneentreprise, quel que soit son ni-

veau, ne voulait utiliser des expa-triés, car ils revenaient chers,mais qu’elles y étaientcontraintes par manque de com-pétences locales.Dans sa communication, le repré-sentant de l’Administration mi-nière a conclu sur les perspec-tives, notamment sur la formationd’une main-d'œuvre qualifiée.Poursuivant dans le même ordred’idées, l’expert en ingénierie dela formation par compétence,François Sita, est revenu longue-ment sur le référentiel pour nepas se retrouver dans une situa-tion d’inadéquation entre la de-mande et l’offre.Rappelons que le Pade est unprojet d’assistance technique

d’un montant de 10 milliardsFCFA. Il est cofinancé par laBanque mondiale et la Répu-blique du Congo. L’objectif duprojet est de diversifier l’écono-mie en mettant un accent parti-culier sur la promotion des inves-tissements et le développementdu secteur privé congolais horspétrole. Ces secteurs concernent,notamment, l’agroalimentaire, letransport, la transformation dubois et les mines.Le Pade s’appuie sur une doublestratégie, dont la seconde porte leFACP qui a, entre autres mis-sions, le développement du mar-ché local de la formation.

Nancy France Loutoumba

DIVERSIFICATION DE L’ÉCONOMIE

Un personnel qualifié dans le secteur minier en gestation

Une vue des participants (© Adiac).

Émile Wongolo Mokoko, directeurgénéral de la Société nationale dedistribution d’eau (SNDE), a regrettéque la présentation des faits puisselaisser croire que la société serait àl’origine de cette fuite d’eau,occultant les vraies causes qui nesont pas toujoursle fait du réseau.« On a vu des images diffusées

par la télévision nationale mon-

trant une fuite d’eau. Nous

sommes venus à l’endroit filmé

et nous avons constaté qu’il n’y

avait pas de fuite. Il s’agissait

d’une image ancienne et nous le

déplorons. La presse devait faire

un travail plus approfondi, plu-

tôt que de détruire pour aider à

construire. Ces enquêtes, nous

pourrons les mener conjointe-

ment », a-t-il indiqué.Selon Émile Wongolo Mokoko, àNgangouoni, la fuite d’eau seraitliée au fait que, la voie étant encais-sée, les automobilistes, et notam-ment les poids lourds, préfèrentemprunter le trottoir sous lequel,comme dans toute la ville, se trou-vent les canalisations. Ces pas-sages répétés cassent les conduitsd'eau et entraînent des fuites. «Voilà ce que nous avons constaté,

et de temps en temps, on va le

constater dans le reste de la ville.

Ici, par exemple, il y a une tête

de vanne et les poids lourds pas-

sent dessus : elle a fini par

s’écraser et avec la pression de

l’eau, supérieure à 5 bars, qu’il y

a dans les tuyaux, il va y avoir

des fuites et quelquefois de

grosses fuites. On peut tout re-

faire, mais si des dispositions

ne sont pas prises en amont, la

même chose va se répéter », a-t-il expliqué.Pour Émile Wongolo Mokoko, il

s’agit de toute une chaîne de res-ponsabilités : « Quand vous pre-nez un bout de la chaîne, vous

n’avez pas réglé le problème.

C’est transversal. Les autorités

locales, en l’occurrence les

maires, les chefs de quartiers,

etc., doivent nous apporter leur

concours : s’il y a une fuite d’eau

dans les quartiers, il faudrait

que la SNDE soit informée pour

qu’elle entreprenne les travaux

nécessaires pour stopper cette

fuite », a-t-il argumenté.Ces informations ont été donnéeslors d’une mise au point organiséece 19 mars au château d’eau deNgangouoni, dans le 1er arrondis-sement de Brazzaville, en face del’endroit filmé. Émile Wongolo Mo-koko a tenu àmarquer son indigna-tion face aux accusations dont lasociété qu’il dirige a fait l’objet de lapart de la télévision nationale.Cette communication avait pourobjet principal d’apporter deséclaircissements afin, d’une part,d’éclairer l’opinion sur ce qui s’estréellement passé concernant lesimages diffusées par Télé Congo,et, d’autre part, de rétablir la véritésur ces accusations non fondées.

Guillaume Ondzé

SNDE

La direction générale déplore sur l'importance donnée à la fuite d’eau de Ngangouoni

Vue de la vanne où une fuite d'eau a été constatée (© DR)

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4 | ANNONCE Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

1.Le Gouvernement de la République du Congo a reçu un

financement de l’Association internationale de développe-

ment (IDA) et a l’intention d’utiliser une partie du montant

de ce prêt pour effectuer les paiements au titre du contrat

suivant : spécialiste en passation de marchés (SPM) du

Projet Développement des capacités pour l’employabilité

(PDCE). Sous la supervision générale du Coordonnateur

du Projet, les services de l’expert consisteront à :

•Etre responsable de la mise en place d’un système sim-

ple de gestion de la passation des marchés comprenant :

(i) la planification des opérations de passation des mar-

chés, (ii) le suivi de l’avancement, (iii) l’analysedesécarts entre

les réalisations et le plan de passation desmarchés ;

•Etre chargé de planifier, préparer et coordonner le calen-

drier d’acquisition de services de consultants, de fourni-

tures et travaux pour chaque sous-composante ;

•Etre responsable de l’établissement de tous les rapports

d’activités prescrits par le manuel des procédures de

l’Unité de Coordination du Projet, mais également de tout

autre rapport que les bailleurs pourraient demander dans

le cadre de l’exécution du projet ;

2.Etre responsable de la qualité de l’ensemble du proces-

sus d’acquisition. La durée totale des prestations est d’un

(1) an renouvelable à temps plein. Le (la) candidat(e) re-

tenu(e) sera invité(e) à signer un contrat d’une année re-

nouvelable compte tenu de ses performances.

3.L’Unité de Coordination du PDCE invite les candidats in-

téressés à manifester leur intérêt à fournir les services dé-

crits ci-dessus. Les Consultants intéressés doivent fournir

les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifica-

tions requises et une expérience pertinente à exécuter les-

dits services. Le dossier de candidature devra comporter

les renseignements suivants :

-une lettre de motivation pour le poste ;

-un Curriculum Vitae détaillé

-les copies de Diplômes, Certificats, ou tout autre docu-

ment justifiant la formation et l’expérience.

4.Profil du Consultant :

a) Un diplôme supérieur en Ingénierie, Administration pu-

blique, Droit commercial, ou Gestion (minimum Bac +5

ou équivalent) ;

b) Excellente connaissance des pratiques de passation des

marchés en générale et des règles et procédures de pas-

sation des marchés des banques multilatérales de déve-

loppement: Banque africaine de développement et

Banque mondiale, aussi bien que du cycle de projet ;

c) Expérience professionnelle: 5 ans minimum dont 3 ans

aumoins dans le domaine de la passation desmarchés en

qualité de spécialiste en passation des marchés pour des

projets financés ou cofinancés par la Banque mondiale ;

d) une bonne connaissance du français de même qu’une

aptitude à communiquer oralement et verbalement aussi

bien avec les responsables du projet, que la hiérarchie et

les collègues;

e) une bonne capacité de résolution des problèmes liés à

la Passation de marchés publics;

f) une connaissance informatique des logiciels courants

(Word, Excel, Power Point, internet Explorer, et autres ou-

tils de communication);

g) Bonne aptitude pour la communication et le travail en équipe.

5.Il est porté à l’attention des Consultants que les disposi-

tions du paragraphe 1.9 des « Directives : Sélection et Em-

ploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque

mondiale dans le cadre des Prêts de la BIRD et des Cré-

dits et Dons de l’AID », Edition de janvier 2011 (« Direc-

tives de Consultants »), relatives aux règles de la Banque

mondiale enmatière de conflit d’intérêts sont applicables..

Un Consultant sera sélectionné selon la méthode de com-

paraison de CV telle que décrite dans les Directives de

Consultants.

6.Les consultants intéressés peuvent obtenir des informa-

tions supplémentaires au siège du PEEDU sis au 2ème

étage du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, ex

Ministère de l’Equipement et des Travaux Publics à Braz-

zaville, de 09 heures à 16 heures (heure de Brazzaville).

7.Les manifestations d’intérêt écrites doivent être rédigées

en Français, portées la mention «Manifestation d’intérêt

pour le recrutement d’un expert en passation desmarchés

pour le PDCE » et déposées sous pli fermé à l'adresse ci-

dessus au plus tard le 18 avril 2014.

Le Coordonnateur de l’UC-PEEDU

Maurice BOUESSO./

AVIS DE SOLLICITATION A MANIFESTATIONS D’INTERETN°05 METPFQE-CAB-/PDCE/13

Publication du 17 mars 2014

« Recrutement du spécialiste en passation de marchés (SPM) du projet développement des capacités pour l’employabilité (PDCE) »

Page 5: N°1968 VENDREDI 21 MARS 2014 Infrastructures B F …lesdepechesdebrazzaville.fr/_zbhfiles/download.php?doc=20140321... · MICRO-FINANCE Le secteur serait le mieux coté du pays Le

ÉCONOMIE / SOCIÉTÉ | 5

Idées-forces,sujets en débat

Anecdotes, petites phrases, cris du cœur etcoups de gueule meublent la vie de tous lesjours. Cette rubrique se propose de sélection-ner les idées les plus saillantes qui font la

force des débats de société

______________________

INSCRIPTIONTéléphone : +242 06 913 81 45 | +242 06 992 04 91E-mail : [email protected] / Site web: www.iprc-training.orgBP: 537 Brazzaville - République du Congo

DES FORMATIONS POUR BOOSTER VOTRE CARRIERE !L’IPRC organise des séminaires de formation à Brazzaville, Pointe-Noire et Kinshasa suivant le programme ci-dessous. Pour les inscriptions et pour tous renseignements, contactez- nous aux numéros indiqués ci-dessus.

CODEMDP01MDP13BTP02GRH04GMP07GMP04BTP07BTP03

INTITULE DE LA FORMATIONPlanification et Gestion des projets avec MS ProjectEtude d’impact environnemental et social des projetsAssurer la fonction de conducteur de travauxOutils de pilotage des Ressources HumainesGestion des contentieux dans l’exécution des contrats des marchés publicsEssentiel de la passation desmarchés : rappel pour spécialistes, Chef de projets, Chefs de cellule de passation demarchés etc.Maitriser le logiciel EPANET : dimensionnement des réseaux d’eauDessiner avec Autocad 2D&3D : initiation

DUREE10 jours5 jours5 jours3 jours4 jours5 jours5 jours10 jours

PERIODE01 au 11 avril 201407 au 11 avril 201414 au 18 avril 201415 au 17 avril 201415 au 18 avril 201421 au 25 avril 2014Nous contacterNous Contacter

Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

Après des exposés sur le thème«Per-mettre un accès durable à l’eau enmi-lieu rural, enjeux et retours d’expé-riences pour le Congo », les acteursdu secteur ont focalisé leurs débatssur l’amélioration de l’accès à l’eau, eten particulier sur la pérennisation desinvestissements réalisés en faveurdes populations rurales. Ils ont relevéque depuis une trentaine d’années,les difficultés restent importantes enla matière en termes de recouvre-ment des coûts et d’accès aux piècesdétachées du matériel de pompaged’eau. Pour résoudre ce problème, lanécessité a été évoquée de mettre enplace non seulement des comités degestion des ouvrages réalisés, maisaussi, et surtout, de former des arti-sanspour assurer l’entretiendumaté-riel, une fois en possession des piècesde rechange appropriées.Pour la représentante du bureau duCongo de l’organisation internatio-nale Eau et assainissement pourl’Afrique (EAA), Georgette Ingani,unepart de responsabilité dans la nonpréservation des ouvrages déjà dispo-nibles incombe aux opérateurs qui lesréalisent. « Presque tous les opéra-teurs viennent construire des ou-vrages de technologies diverses sansau préalable faire le transfert de cestechnologies aux bénéficiaires dansle pays d’accueil ou mettre les piècesde rechange à leur disposition, a-t-elle expliqué. Lorsque le projet prendfin, ils s’en vont sans laisser le maté-riel d’entretien nécessaire. Ainsi,lorsqu’unepannesedéclare, ilest trèsdifficilepourlesbénéficiairesdelaré-parer et, généralement, les ouvragessont abandonnés aussi bien par les

donateurs que par les bénéficiaireseux-mêmes. »Georgette Ingani a par ailleurs appeléau sens des responsabilités les pou-voirs publics concernant l’entretiendes ouvrages : «Jenesaispassi l’Étatsonge aussi à remettre des pièces derechange aux bénéficiaires de cesprojets souvent réalisés à des coûtsélevés. Je ne sais pas si les autoritéshabilitées ont déjà pensé à une telleapproche concernant des ouvragesd’eau construits dans les départe-ments du pays. » Elle a présenté lesenjeux de l’accès à l’eau pour les po-pulations et les initiatives de l’EAApour y faire face.Le chef du projet Eau et assainisse-ment de l’AFD, Martin Lemenager, aédifié les participants sur l’expériencede son agence concernant les projetsd’adduction d’eau réalisés en Afriquesubsaharienne ainsi que sur leur pé-rennisation. Parlant spécifiquementdu Congo, il a mis l’accent sur la né-cessité de mieux coordonner les pro-jets en vuede la pérennisationdes ou-vrages. « La crise de l’eau est souventla crise de la gouvernance multini-veaux», a-t-il souligné, faisant remar-quer qu’au Congo, la politique secto-rielle en matière d’accès à l’eau étaiten train d’être mise en place, contrai-rement à certains pays comme la Ré-publique démocratique du Congo, leTchad et la Centrafrique, pour ne ci-ter que ces cas.De son côté, le directeur général del’Agence nationale pour l’hydrauliquerurale, François Gamboni, rappelantle fort potentiel en eaudont dispose leCongo, a appelé à lamutualisationdesefforts pour que les populations ru-

rales puissent disposer d’eau commecelles des grandes agglomérations.«Ensemble, a-t-il souligné, tout estpossible.» Il a néanmoins reconnudesdifficultés d’accès à l’eau enmilieu ru-ral et a noté les efforts consentis parle Congo pour satisfaire les attentesde la population. Ainsi, a-t-il souligné,quatremille forages vont être réalisésdans les villages retenus dans les dif-férents départements. Parlant spéci-fiquement des enjeux rencontrés auCongo, François Gambomi s’est féli-cité de l’ouverture à la concurrencedes exploitations des ressources eneau et que le marché de la consom-mation d’eau soit en plein essor dansle pays. L’accès à l’eau constitue un en-jeu important au Congo où le tauxd’équipement en milieu rural était enmoyenne de 29% en 2008, avec defortesdisparitésentredépartements.Sides efforts importants sont consentispar le gouvernement congolais afind’améliorer cette situation, la questionde l’accès à l’eau en milieu rural repré-sente encore un enjeu compte tenu del’isolement, des contraintes techniquesou socioéconomiques rencontrées.L’eauet l’assainissement font partie desactions prioritaires de l’AFD au Congo.À ce titre, l’agence mène actuellementun projet de drainage pluvial et de ges-tion des déchets à Brazzaville, pour le-quel sont engagés 24 millions d’euros,soit 15,8 milliards FCFA, dans le cadreduContratdedésendettementetdéve-loppement (C2D). La table ronde deBrazzaville sur l'accès à l'eau en milieurural s'est d'ailleurs déroulée en pré-sence du directeur de l'AFD au Congo,Patrick Dal Bello.

Nestor N'Gampoula

EAU ET ASSAINISSEMENT

Les acteurs du secteur fontun plaidoyer pour la pérennisation des ouvragesLors d’une table ronde sur l’accès durable à l’eau en milieu rural, organisée le 19mars à l’Institut français duCongo par l’Agence française de développement (AFD)/Bureau de Brazzaville, les participants ont plaidé pour lapérennisation des ouvrages réalisés ou en cours de réalisation dans les différents départements du pays.

Les quatre animateurs de la table ronde (© DR).

� « L’agriculture, ce n’est pas de la théorie. Elle a besoin des

symboles. Et la terre ne doit pas être un obstacle à l’épa-

nouissement de ce secteur au Congo. »

Rigobert Maboundou, ministre de l’Agriculture et de l’Élevage,

message public à Pokola (Sangha), le 17 mars 2014

�« L’appartenance à une ethnie ne doit plus être un prétexte

politique, le pluralisme est le moteur de la vie politique. »

Charles Fromageond, Sous-préfet de Louvakou,

Le Manager n°13, mars 2014

� « L'Europe est l’un des seuls continents au monde où les

communications restent à l'intérieur du territoire, à la diffé-

rence par exemple de l'Amérique latine et de l'Afrique».

Stéphane Bortzmeyer, spécialiste des réseaux, Slate.fr, le 18 mars 2014

� « Les diplômés africains sontmajoritairement formés dans

les sciences humaines et sociales. L’enseignement supérieur

technologique et scientifique enAfrique a été trop longtemps

délaissé. Nous devons aujourd’hui inverser la tendance pour

permettre à l'Afrique de prendre sa place dans l'économie

mondiale entièrement intégrée. »

Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la zone

Afrique, Jeune Afrique, le 17 mars 2014

�«Les entreprises africaines ne sont pas suffisamment ca-

pitalisées, pas tout à fait transparentes, c’est un problème de

gouvernance. Elles doivent grandir, atteindre une certaine

taille critique, pour exister dans le monde. »

Mohamed Bennani, PDG de Bank of Africa, filiale africaine du groupe

marocain BMCE Bank, jeuneafrique.com, le 18 mars 2014.

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6 | SOCIÉTÉ . . . Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

L’Ordre national des avocats du

Congo (ONAC) recherche, dans le

cadre du Partenariat avec l’Union

européenne (PAREDA) relatif au

projet d’assistance des détenus in-

digents des maisons d’arrêts de

Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie,

un ou une secrétaire ayant des

connaissances en comptabilité,

pour le temps d’exécution dudit

projet.

Les personnes intéressées par cette

offre sont priées de faire parvenir

leur curriculum vitae et une lettre

de motivation au siège de l’ONAC

sis 1 e r étage de l ’ immeuble

SOPROGI, en face de l’E.N.A.M, ou

appeler aux numéros suivants :

06 628 78 04/ 06 668 72 69

ANNONCE

Après avoir réalisé des émissionsradiophoniques pour améliorerles connaissances despopulations sur le sujet deschangements climatiques et desforêts du bassin du Congo, leCentre international de rechercheforestière (CIFOR) évalue sonimpact tout en distribuant etdiffusant des supports produits enlingala et kituba pour les deuxCongo.

Une mission du CIFOR-COBAMest actuellement en séjour auCongo pour le suivi évaluation. Lesite pilote d'Ignié a été choisi.Les initiateurs devraient déter-miner s’il y a amélioration ou pasdes connaissances au sein despopulations. Celles-ci serontévaluées à l’aide d’un question-naire distribué avant et aprèsl’écoute de l’émission.Le CIFOR, à travers son projet«Changement climatique et forêt

dans le bassinduCongo : synergie

entre adaptation et atténuation

(COBAM) », a voulu élargir la cou-verture géographique des émis-sions à d’autres pays du Bassin duCongo. L’équipe du CIFOR a pro-duit au total 10 émissions en lin-gala et kituba, du 29 octobre au 19novembre 2013, au Centre natio-nal de la radio et télévision(CNRTV) du Congo, en partena-

riat avec les ministères de la Ré-publique du Congo et de la Ré-publique Démocratique duCongo (RDC). Le programmeradiophonique existe au Came-roun et est diffusé en français eten anglais familier (pidgin En-glish) sous l’intitulé « Au rythmedes saisons ».La diffusion et la distribution desprogrammes en langues locales

au Congo et en RDC, s’étendrontsur une durée de 6 mois. Les mi-nistères en charge de la Commu-nication, des Forêts et de l’Envi-ronnement des deux Congo,bénéficieront des supports ra-diophoniques. Ces derniers se-ront distribués aux médiasd’État, aux représentants desradios communautaires, auxjournalistes et communicateurs

environnementaux.Ces émissions radiophoniquesapportent un plus aux popula-tions des zones les plus reculées.Elles répondent à leurs de-mandes. En effet ces popula-tions sont très affectées par leschangements climatiques et lalangue se présente comme unebarrière pour elles, s’exprimantle plus souvent en langues ma-

ternelles. Ainsi, le COBAM a dé-ployé d’importants moyens ma-tériels et humains, combinés surun plateau de radio pour des dé-bats en langues locales. Y pren-nent part, des experts et des re-présentants de la société civile,des ministères et des popula-tions.Par ailleurs, ce projet du CIFORdécoule du constat du déficitd’informations au sujet deschangements climatiques et desforêts dans le Bassin du Congo.Les informations et données dis-ponibles, disparates, sont diffici-lement accessibles en l’absencede banques de données et ren-dent mal aisées l’évaluation desbesoins. Selon certains observa-teurs, la nécessité de coordonnerles recherches et de mettre surpied une plateforme fonctionnelled’échanges de connaissances etd’informations sur le climat etl’environnement, s’impose à tousles acteurs. « L’évolution des pro-cessus et des concepts est si ra-

pide que les décideurs et les po-

pulations ont de la peine à

suivre. Les processus devien-

nent de plus en plus complexes

et de nouvelles barrières sont

érigées au fil du temps », a signi-fié un expert du CIFOR.

Nancy France Loutoumba

CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Un support radiophonique diffusé en langues locales

La réalisation de l’émission au studio du CNRTV

Des témoins joints à

Pokola font état de la

présence d’un gorille

dans cette localité de

la Sangha. Animal

protégé, les

populations n’ont pas

osé le tuer malgré la

menace qu’il est censé

représenter. Pourtant,

la peur gagne cette

ville.Cette présence de l’ani-mal, signalé dans le boisqui jouxte le collège pu-blic depuis quelquesjours, a mobilisé les au-torités locales. Alorsque certains se per-daient en conjecturespour évoquer une pré-sence mystique ou an-nonciatrice d’un mal-heur dans la ville, d’autres, plus sensibilisés, yvoient le signe d’une politique de protection quia réussi.En effet, dans cette zone forestière, frontalièredu parc Nouabalé-Ndoki, les consignes sontclaires sur le respect de la faune sauvage. Sur-tout à l’égard des animaux protégés. C’est ainsique le 19 mars, une réunion a été organisée àl’issue de laquelle un comité de crise a été misen place, coordonné par Jacques Makita, chef decabinet du maire de cette communauté urbaine.Au nombre des mesures arrêtées, l’ultimatumlancé à la brigade de l'Économie forestière etaux ONG (Progepp et WCS) afin d’attraper l'ani-

mal et le ramener en forêt, son biotope. « Dé-passé ce délai l'animal sera abattu », a-t-onaverti. Ainsi, un spécialiste de la capture de cetype d’animal a été invité à Pokola avec la mis-sion d’anéantir le gorille à l’aide d’un fusil munid’un produit anesthésiant. Ceci pour endormirl'animal et réunir les conditions de transportvers la grande forêt.Annoncé pour le 20 mars à Pokola, ce spécialistene serait pas arrivé. D’où, le courroux des Poko-lais. Pourtant, certaines personnes contactéesironisent sur la présence d’un gorille dans la villedont l’ombre n’a pas été aperçue.À suivre donc.

Les Dépêches de Brazzaville

POKOLA

Un gorille inquiète les populations

Un gorille dans une forêt de la Sangha

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SOCIÉTÉ / INTERNATIONAL | 7Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

En prélude à la Journéemétéorologique mondialecélébrée le 23mars commechaque année, la direction de lamétéorologie a organisé le 20mars, à la Banque dedéveloppement des États del’Afrique centrale à Brazzaville,un forum sur le thème « Lesservices climatologiques enappui à la prise de décision danstous les secteurs climato-sensibles »La rencontre qui a regroupéscientifiques, prestataires de ser-vices, communicateurs, déci-deurs, bailleurs de fonds et usa-gers, visait, entre autres :instaurer un dialogue avec les uti-lisateurs des services climatolo-giques ; démontrer l’importancede l’utilisation des services clima-tologiques et leurs limites ; renfor-cer les liens entre les prestatairesdes services climatologiques et lesdifférents utilisateurs. Visant éga-lement à recenser les sources lo-cales d’information, ce forum apour but ultime de définir la stra-tégie de la mise en œuvre du ca-dre national des services météo-rologiques afin d’offrir un accèsaux informations à ceux qui enont besoin, par la mise en placed’une interface-utilisateurs.Pour le chef de service climatolo-gie à la direction de la météorolo-gie, PaulNdinga, cette réunion estle résultat de la conjonction del’exécution de la 2e recommanda-tion des journées de réflexion de

lamétéorologie organisées àBraz-zaville en juillet 2012, et lamise enœuvre du cadre mondial des ser-vices climatologiques décidé parla 3e Conférence mondiale sur leclimat, tenue à Genève en 2009.«Ce forumdevrapermettrede jeter

les bases de partenariats entre les

fournisseurs de services et les utili-

sateurs », a-t-il précisé.Présidant les travaux, l’inspecteuraux transports aériens au minis-tère des Transports, de l’Aviationcivile et de la Marine marchande,Fidèle Tsassa, a rappelé que ce fo-

rum avait également pour objectifde mettre sur pied des méca-nismes pour transmettre l’infor-mation climatologique aux com-munautés qui en ont besoin et depréparer des alertes précocespermettant d’agir par anticipationen fonction de la variabilité et duchangement climatique. « Il va

contribuer à la mise en place du

cadremondialpourlesservicescli-

matologiques (CMSC) au Congo.

Ce forum devrait surtout veiller à

garantir l’accès aux données et

connaissances, en adaptant l’in-

formationauxbesoinsdesusagers,

en assurant l’utilisation courante

de l’information climatologique

dans le processus de planification,

degestionetendéveloppantdesca-

pacités durables », a-t-il souligné.La Journée météorologique mon-diale est placée cette année sousle thème « Temps et climat : mo-bilisons les jeunes ». Selon FidèleTsassa, le temps, le climat et l’eauont des incidences considérablessur la santé et sur la vie en géné-ral, partant des besoins élémen-taires aux plus complexes. De

même, a-t-il ajouté, ils ont un effetsur la durabilité du développe-ment dans sa globalité, sur l’urba-nisme, la construction, l’énergie,la sécurité alimentaire et l’appro-visionnement en différents pro-duits de consommation.«Notrepays, leCongo, ensubitdu-

rement les impacts. On observe de

plus en plus des sécheresses, des

inondations,des érosions,des cou-

lées de boue et affaissement de ter-

rains, des modifications de la bio-

diversité, des maladies hydriques

etàvecteurs.Cesphénomènescau-

sent chaque année, désolation,

morts d’hommes et d’importantes

pertes matérielles mettant en mal

l’économie de notre pays et ses ef-

fortsdedéveloppement», a déplorél’inspecteur aux transports aé-riens.Enfin, il a insisté sur le fait que lamétéorologie devrait être axée etorientée vers le développement,prenant en compte les préoccupa-tions et les besoins des produc-teurs à la base, avec commeconviction, celle d’apporter unevaleur ajoutée réelle dans tous lesprocessus d’évolution. « Elle doit

contribuer à la lutte contre la pau-

vreté, à la recherche de solutions

scientifiquesàlaproblématiquedu

climat et de l’eau et des catas-

trophes naturelles au regard des

avancées de la science météorolo-

gique et des programmes au ni-

veauinternational », a martelé Fi-dèle Tsassa.

Parfait Wilfried Douniama

MÉTÉOROLOGIE

Un forum en faveur des usagers

Le présidium des travaux

Dans notre journal n°1962 du 14 mars 2014, était publié un article intitulé : « Contrôle technique desvéhicules : colère suite à l’augmentation de la TVA. »Le contenu de cet article a interpellé la Société congolaise de contrôle technique (SCCT) qui s'estimeaccusée à tort et nous a adressé une protestation.Selon la SCCT, l'Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD) dont un communiquéde presse avait inspiré notre article l’« accusait injustement d’avoir majoré le pourcentage de la TVA ».La société chargée du contrôle technique de véhicule parle de « fausses allégations ». Car, précise-t-elle : « l’applicationde laTVAdansnotrestructurene fait l’objetd’aucunemajorationdans l’établissement

de nos factures parce que, respectant le pourcentage normal fixé à 18% TVA et 5% centime additionnel, ce

qui donne 1589,96 (tva+ca) pour les taxis et 1986.96 pour les bus comme prescrit dans nos factures. »

Au regard des explications fournies par cette société, «Les20%évoquéspar l’Observatoire congolaisdes

droitsdesconsommateursémanentdoncd’une simpleerreurd’inscriptionsur lesbanderolesquiavaient

été érigées par le collectif des transporteurs en commun lors de la campagne de sensibilisation sur le

contrôle technique et n’engagent de ce fait, en rien la Société congolaise de contrôle technique (SCTT). »

Pour appuyer ses arguments, la SCCT a fait parvenir à la rédaction desDépêches deBrazzaville des fac-tures, dûment signées, de citoyens qui leur auraient soumis leurs véhicules pour ledit contrôle tech-nique.La Société congolaise de contrôle technique dit son regret à l’égard de l’Observatoire congolais desdroits des consommateurs qui a mis « sur la place publique des affirmations gratuites » pouvant « non

seulement ralentir l’élandesentrepreneurs,maisaussi, saper les effortsdugouvernement relatifsà l’amé-

lioration de la sécurité routière à travers le contrôle technique. »

La rédaction

MISE AU POINT

LaSCCTprécise « qu’il n’y a aucunemajorationdans l’application de la TVA»

Le Cameroun vient de réaffirmer son opposition à poursuivre lesmalfaiteurs en territoire étranger au terme de la deuxième réuniondes ministres chargés de la Défense et des chefs d’état-major desarmées des pays membres de la Commission du bassin du lacTchad (CBLT).Leministre camerounais en charge de la Défense, Edgar Alain MebeNgo’o, a également écarté l’idée de mixité de la force multinationalede sécurité dans la région, estimant que chaque pays devait canton-ner ses troupes à l’intérieur de ses frontières. Il a toutefois indiquéque son pays allait mettre un contingent de 700 soldats à la dispo-sition de la CBLT et que les détails seraient définis lors du prochainsommet au Niger. Cette décision intervient au moment où la régionest en proie au trafic d’armes, de munitions, d’êtres humains, à la pi-raterie maritime, au braconnage, à la destruction des écosystèmes,à la montée des extrémismes religieux, à l’immigration clandestineet au phénomène des coupeurs de route.Cette prise de position arrive au lendemain de l’appel du secrétaireexécutif de la CBLT, Sanusi Imra Abdullahi, en faveur de la mise enplace rapide de la force mixte multinationale de sécurité dans lazone. Le Nigeria reproche à son voisin camerounais de l’empêcher– les États étant souverains - de pourchasser sur son territoire lesmembres de la secte islamiste Boko Haram, responsable d’exactionsà l’intérieur du Nigeria et en dehors des frontières.

Noël Ndong

DÉFENSE

LeCameroun veut protéger son indépendanceenmatière de sécurité nationale

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8 | ANNONCE Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

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INTERNATIONAL / ANNONCE | 9Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

A l’occasion de la célébration de la journée de l’entente entre les peuples et du 109e anniversaire du Rotary International, le 23 février 2014, les Ro-

tary Clubs de Brazzaville ont lancé en présence de S.E Mme l’Ambassadeur de la RCA au Congo, Doyen du corps diplomatique, de S.E l’Ambassa-

deur, Chef de Délégation de l’Union Européenne au Congo et Mme la coordinatrice ai, du système des nations unies, un appel à contribution à un

fonds de solidarité avec le peuple centrafricain, qui depuis plusieurs mois subit une crise humanitaire sans précédent.

Le compte bancaire dont les références sont ci-dessous indiquées a été ouvert

à cet effet:

INTITULE DE COMPTE : SOS SOLIDARITE RCA

CODE BANQUE : 30014 (ECOBANK)

CODE GUICHET : 00001

N° de compte : 01405837501

CLE RIB: 86

SWIFT CODE: ECOC CGCG

REF INIT: 0010143505837501

IBAN: CG3930014 00001 01405837501 86

La campagne de mobilisation de ressources lancée le 23 février 2014 sera clôturée le 31 mars 2014. Les fonds collectés permettront d’acquérir des

kits humanitaires en faveur du peuple de la République centrafricaine, qui seront livrés en collaboration avec le Rotary Club de Bangui.

Les Rotary Clubs de Brazzaville vous remercient d’avance pour votre geste de générosité.

Vive l’entente mondiale entre les peuples.

Contacts : + 242 06 666 89 86 / +242 05 551 27 88

Appel à contribution des Rotary Clubsde Brazzaville au fonds de solidarité

avec le peuple centrafricain

Rotary International

Rotary Clubs de Brazzaville

La jeunesse de l’espace francophone bénéficie

ces dix dernières années d’une certaine atten-

tion de la part de l’Organisation internationale de

la Francophonie (OIF). Le gouvernement congo-

lais a félicité cette politique, le 20 mars, à l’oc-

casion de la célébration de la 44e Journée

internationale de la Francophonie qui s’est dé-

roulée à l’auditorium du ministère des Affaires

étrangères et de la Coopération à Brazzaville.« Francophonie et Jeunes talents » : ce thèmechoisi pour le Congo engage la communautéfrancophone à accorder une attention particu-lière à sa jeunesse. Dans la déclaration du gou-vernement lue par la secrétaire générale ad-jointe du ministère des Affaires étrangères,Chantal Maryse Itoua-Apoyolo, en lieu et placedu ministre empêché, elle a signifié que c’est àpartirdes jeunesquedépendra laqualitéde l’es-pace francophone demain. Elle a, par ailleurs,ajouté : « Depuis plus d’une décennie l’OIF

consacre plusieurs initiatives en faveur de

la jeunesse. » Illustrant sespropos,ChantalMa-ryse Itoua-Apoyolo a cité l’implication desjeunes dans les principaux enjeux de dévelop-pement, afin de faire valoir leurs talents et d’enacquérirdesnouveaux,notammentdans lesdo-maines d’intervention prioritaires de la franco-phonie. Parmi tant d’autres initiatives en faveurde la jeunesse francophone, il y a également levolontariat international, programme mis enplace depuis 2006 et qui permet aux jeunes departiciper et de vivre une expérience de mobi-lité internationale au sein de l’espace franco-phone, a-t-elle poursuivi. Le Forum internatio-nal « Jeunesseetemplois verts»,qui s'était tenuen2012 àNiamey auNiger, a également été pris

comme exemple par la secrétaire générale ad-jointe duministère des Affaires étrangères. En-fin, Chantal Maryse Itoua-Apoyolo s’est réjouiedesJeuxde laFrancophonie.Pourelle, ces Jeuxconstituent un rendez-vous sportif et festif quioffre, tous les quatre ans, une occasiond’échanges et de rapprochement entre plus de3.000 jeunes de divers pays francophones.Pour Chantal Maryse Itoua-Apoyolo, les initia-tives entreprises par l’OIF en faveur de la jeu-nesse riment avec les préoccupations du gou-vernement congolais, qui a adoptéunepolitiquenationale et une Charte de la jeunesse. C’estdans ce sens, a-t-elle précisé, que s’est tenue àBrazzaville, en février dernier, la 3e Conférencegénérale de la jeunesse congolaise. Elle a égale-ment signifié qu’un Conseil national de la jeu-nesseavait étécrééet implantédans tous lesdé-partements du Congo, en vue de faciliter leséchanges d’expérience et d’information entreles jeunes, à travers les Technologies de l’infor-mation et de la communication (TIC). « D’au-

tres initiatives sont envisagées en vue d’as-

surer un meilleur encadrement des jeunes

talents, telles que l’organisation de colonies

des vacances, le renforcement des centres

d’insertion socio-économiquede la jeunesse,

la mise en place du fonds d’appui à la jeu-

nesse, et l’institution du corps de jeunes vo-

lontaires du Congo », a-t-elle conclu. Le mes-sage du Secrétaire général de la francophonie,Abdou Diouf, a été lu par le directeur nationalde la francophonie, Victorien Obouangongo.Parmi tous ces aspects évoqués à l’occasion dela 44e éditionde la Journéemondiale de laFran-cophonie, Abdou Diouf souligne : « La franco-

phonie c’est vouloir susciterdes jeunes voca-

tions, révéler les jeunes talents, pour mieux

s’adjoindre leurs compétences.»

Lecloudes festivitésmarquantcette journée in-ternationale a été la remise de présents auxmeilleures élèves au concours de dictée et dedissertation française organisé par la directionnationale de la Francophonie. La cérémonieétait animéepar les griotsduSénégal etduMali.

Tiras Andang

JOURNÉE MONDIALE DE LA FRANCOPHONIE

LeCongo salue les initiatives de l’OIF en faveur de la jeunesse

Le public venu à la cérémonie

Le président angolais, José Eduardo dos Santos, amissionné, le 19 mars, son ministre des Affairesétrangères, Georges Chikoti, auprès de ses homo-logues de la Conférence internationale de la régiondes Grands Lacs (CIRGL) pour des discussions di-plomatiques sur les derniers développements danscette partie du continent.Georges Chikoti s’est déjà rendu auTchad où il a re-mis au président Idriss Deby Itno, un message deJosé Eduardo Dos Santos, et s’est rendu le 19 marsen République démocratique du Congo (RDC),avant de poursuivre sa route au Congo pour y ren-contrer le président Denis Sassou N'Guesso.À N'Djamena, au Tchad, Georges Chikoti et IdrissDeby Itno ont eu des discussions notamment surl’évolution des événements dans la région desGrands Lacs, en particulier sur la situation sécuri-taire et politique enCentrafrique, auSoudanduSudet en RDC.L’Angola préside la CIRGL depuis janvier 2014.

Noël Ndong

RÉGION DES GRANDS LACS

L’Angolamèneuneoffensive diplomatique

Le Comité d’organisation des Vendredis duLivre et du Théâtre informe le public de laprésentation, ce vendredi 21 mars 2014,de 17h 00 à 18h 30mn, dans la salle desconférences de l’hôtel de la Préfecture deBrazzaville, du roman intitulé "Les balan-çoires" de l’écrivaine congolaise KharineYIDIKA, publiée par les Éditions Clé, àYaoundé, en 2009.La cérémonie est ouverte au public.

FAIRE-PART

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10 | PUBLICITÉ Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

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CULTURE | 11Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

Horaires d’ouverture du Salon :

Vendredi 21 mars : 10h-20h

Ouverture aux groupes scolaires le vendredi.

Samedi 22 mars : 10h-20h

Dimanche 23 mars : 10h-19h

Lundi 24 mars : 9h-13h : matinée réservée aux profes-sionnels du livre13h-19h : ouverture au public (entrée gratuite pour lesseniors)

Les cinq axes thématiques du Salon :

1. L'Argentine, pays invité d'honneur2. Shanghai, ville invitée3. Savoir et Connaissances4. Lettres au Féminin5. Le livre qui a changé ma vie

Jeudi 20 mars

18h – Accès sur invitation• Soirée d’inauguration avec cocktail animé par la chan-teuse de Jazz acoustique Helmie Bellini• Discours de Monsieur Henri Lopes, annonce de la pré-sence des auteurs du Bassin du Congo au Marché de laPoésie 2014 en tant que Pays Invités et annonce du lau-réat du Prix Mokanda.

Vendredi 21 mars

10 h : Intervention du Ministre de la Culture du Congo,Jean-Claude Gakosso, pour l'inauguration officielle dustand Livres et Auteurs du Bassindu Congo.10 h: (espace médias) : Tête à tête télévisé entre FranckCana (CE2A, Cercle des Écrivains et Artistes des Afriques)et Sauve Gérard Ngoma Malanda (Télé Congo).11 h : Table ronde « Soixante ans de littérature congo-laise» avec Jacques Chevrier, universitaire, Henri Lopes,Ambassadeur du Congo en France et écrivain, MireilleOpa, Directrice du Livre au Ministère de la Culture duCongoModérateur : Jean Luc Aka Evy, Directeur général Arts etCulture au Ministère de la Culture du Congo11 h (espace médias) : Atelier d'écriture avec tablettesnumériques en partenariat avec la Cité des Mots et saprésidente Catherine Zoungrana. Démonstration avec ungroupe de 6-7 enfants âgés de 8 à 11 ans. Vocation decet atelier : sensibiliser les enfants à l'application Ateliervirtuel d'écriture de la Cité des mots. (Durée : 1h30)

12 h : Table ronde « La lutte contre le racisme en Eu-rope»: À l'occasion de la Journée Internationale pour l'éli-mination de la discrimination raciale, Roland Monpierrequi vient de publier aux éditions Dagan une adaptation enbande dessinée du seul roman d'Alexandre Dumas surl'esclavage et le préjugé racial Monsieur Georges, ClaudeSchopp, président de l'association des Amis d'AlexandreDumas et biographe de l'auteur, Mariama Samba Baldé,Boubou – Hors clichés (Paroles tissées éditions) et Es-ther Kamatari, conseillère à la mairie de Boulogne-Billan-court, vont aborder le sujet du racisme en Europe.Modérateur : Dieudonné Gnammankou, éditions Dagan13 h : Table ronde « Bande dessinée et immigration »avec Simon-Pierre Mbumbo, Malamine (Les Enfantsrouges), Al'Mata, Retour au pays d'Alphonse Madiba, ditDaudet (L’Harmattan BD), Joëlle Esso, Eto’o fils volume 2(éditions Dagan) et Luke Razaka, Le Turban et la capote(L’Harmattan BD).Modérateur : Christophe Cassiau-Haurie, Dictionnaire dela bande dessinée d’Afrique francophone (L’Harmattan)13 h: (espacemédias) : Atelier d'écriture sur tablettes nu-mériques en partenariat avec la Cité des Mots et sa pré-sidente Catherine Zoungrana.14 h : Table ronde Géopolitique Africaine « Comment s'or-ganisera la ville africaine, métropole de demain » : Seronttraitées les questions d'urbanisation, d’environnement,l'approvisionnement des villes, les problèmes liés à la pré-servation des infrastructures, toute une équation à résou-dre et un challenge pour l'Afrique. Avec un spécialiste del'AFD chargé de l'urbanisation, Jean Haëntjens, spécia-liste des villes et des politiques urbaines, Crise : La solu-tion des villes (Fyp Editions), Pierre Pougnaud GlobalLocal Forum (à confirmer), Josué Rodrigue Ngouonimba,ministre de l’environnement.Modérateur : Jean Dumonteil, Directeur de la Lettre dusecteur public

15 h : Table ronde « L'écriture au féminin » : Discussionautour de quatre écrivaines et de leur rapport à l'écriture,de la difficulté pour une femme auteure de s'imposerdans un milieu littéraire francophone traditionnellementdominé par la gent masculine. Les pays représentés àcette table ronde sont le Congo, les Comores et le Gabon,où les femmes peinent encore à trouver leur place dansle paysage littéraire. Avec Liss Kihindou, Chêne de Bam-bou (Anibwé), Touhfat Mouhtare, Âmes suspendues (édi-tions Coelacanthe), Adèle Caby Livannah, Case aux centsecrets (L’Harmattan) et Nadia Origo, Le Bal des débu-tants (La doxa éditions).Modérateur : Ralphanie Mwana Kongo, chroniqueuse lit-téraire, La Boue de Saint-Pierre (L'Harmattan).16 h : Table ronde « À la découverte de la littératurecongolaise » : focus sur une sélection d'auteurs congolais,Florent Sogni Zaou, La Saison des chenilles (L’Harmat-tan), Pierre Ntsemou, La Flûte du cœur (L’Harmattan),Heyko Lekoba, Le Poids des souvenirs ou la quête duprésent (L’Harmattan) et Raymond Loko, L’Héritage deMeya (éditions Baudelaire).Modérateur : Jean-Aimé Dibakana, sociologue17 h : Table ronde « De l’écrit à l’écran ou l’art d’adapterune œuvre littéraire au cinéma » : Euzhan Palcy, prési-dente du Fespaco 2013, Abderrahmane Sissako, ci-néaste et producteur mauritanienModérateur : Marie Roger Biloa, Présidente du GroupeAfrica International et des Prix Lumière (2012)18 h : Axe thématique : « Le livre qui a changé ma vie ».Confidences d'auteurs sur le livre qui les a marqués oules a incités à prendre la plume. Avec Henri Lopes, UneEnfant de Poto-Poto (Gallimard), Yves Thréard, directeuradjoint de la rédaction du Figaro, Gaston Kelman, Mon-sieur Vendredi en Cornouaille (Michel Lafon).Modérateur : Samira El Keiy, journaliste à RFO19 h : Table ronde « Voyage à travers soixante ans de lit-térature congolaise» : Gérard Yongo, Un Guru apprentisorcier (éditions Hémar), Ludovic Julien Nkodia, Destincruel (Edilivre), Bitala Bitémo, Théâtre d’ombres (L’Har-mattan) et Isaac Djoumali Sengha, L’Ingratitude du caï-man (L’Harmattan).Modérateur : Aimé Eyengué, Briseurs de rêves (L’Harmat-tan)

Samedi 22 mars

11 h : Table ronde « Rites, confréries, sociétés secrètes àtravers le kiebe kiebe » : Grégoire Léfouoba, Enjeux et dy-namique des rivalités sociales au Congo (L'Harmattan),Lydie Pongault, Conseillère Arts et Culture auprès du Pré-sident du Congo et Jean Luc Aka Evy, Directeur généralArts et Culture au Ministère de la Culture du CongoModérateur : Myriam-Odile Blin, professeur de sociologie12 h : Table ronde « Poésie et mode de pensées enAfrique noire. Quelle formule littéraire ? ». Avec LéandreSahiri, Accusations (éditions Menaibuc), Hamidou Sall,Rhapsodies fluviales (La Cheminante), Antoine HoulouGarcia, Métamorphoses de la poésie (La Cheminante) etSerge Eugène Ghoma Boubanga, Vents solaires (L’Har-mattan). Ce débat sera l’occasion d’interroger la poésieafricaine dans la prise en compte effective de la penséeet des cultures africaines. Au-delà des mots, commentrapprocher les structures poétiques africaines d’expres-sion française aux cultures et aux traditions africaines.Modérateur : Zacharie Acafou, enseignant et critique lit-téraire13 h : Table ronde « Lettres au Féminin » : Quels sont lesthèmes, les discours, les aspirations de cette littératureau féminin ? Y a-t-il un style qui lui serait propre ? La no-tion de littérature féminine a-t-elle un sens ?Jusqu’à la fin des années soixante-dix, les femmes sontquasiment absentes de la scène littéraire africaine. C’està partir des années quatre-vingt que s’impose la littératureféminine. Dès lors, polygamie, excision, trahisons conju-gales, viols, sont mis au ban des accusés et la parole dis-crète est remplacée par un langage cru et ironique quidevient une arme au service du combat pour le respectde la femme. Avec Calixthe Beyala, C’est le soleil qui m’abrûlé (Stock), Le Christ selon l'Afrique (Albin Michel),Fantah Touré, Les Disculpées (Présence Africaine) etHemley Boum, Si d'aimer (La Cheminante).Modérateur : Yvan Amar, journaliste à RFI14 h : Entretien croisé entre Marie Darrieussecq, Il fautbeaucoup aimer les hommes (P.O.L) et Nimrod, Un Bal-con sur l'Algérois (Actes Sud) dont les derniers romanstournent autour du thème des relations mixtes.Modérateur : Valérie Marin la Meslée, journaliste au Point15 h : En tête à tête avec… Entretien avec SouleymaneBachir Diagne, L’Encre des savants (Présence Africaine)

et Séverine Kodjo-Granvaux, rédactrice en chef adjointeà Jeune Afrique, philosophe, Philosophies Africaines,Présence Africaine15 h 30 : En tête à tête avec… Thomas Dietrich, Là où laterre est rouge (AlbinMichel) et Réassi Ouabonzi, critiquelittéraire (Chez Gangoueus et Terangaweb)16 h : Table ronde « Les spécificités du polar africain » :L'Afrique offre tous les ingrédients du roman policier avecses « villes tentaculaires ». Radioscopie et comparatif desréalités sociales et politiques, entre le continent et l'Ar-gentine, grâce au regard croisé demaîtres du roman noir.Avec Janis Otsiémi, African Tabloïd (éditons Jigal), Flo-rent Couao-Zotti, La Traque de la musaraigne (éditionsJigal), Maurice Gouiran, Sur nos cadavres, ils dansent leTango (éditions Jigal) et Alain Mabanckou, Tais toi etmeurs (éditions La Branche).Modérateur : Nicolas Michel, journaliste Jeune Afrique17 h : En tête à tête avec… Entretien entre CalixtheBeyala, Le Christ selon l’Afrique (Albin Michel) et Elisa-beth Tchoungui, journaliste.17 h 30 : En tête à tête avec… Entretien avec GabrielOkoundji, Chants de la graine semée (éditions Fédérop)et Zacharie Acafou, critique littéraire.18 h: (Axe thématique Savoir et connaissances) Tableronde « L'initiation et ses pratiques rituelles » : Le SavoirAfricain représente souvent un parcours initiatique dansla tradition africaine. Les rites d’initiation ou rites de pas-sage existent dans presque toutes les cultures. La plu-part des peuples en Afrique les placent aucommencement de la vie d’adulte. Réflexion sur la placeet l’importance des rites initiatiques dans la « modernité» et leur capacité à résister à l’usure du temps et à l’ur-banisation. Avec Léandre Sahiri, Lettre ouverte auxNoir(e)s qui ne lisent pas (éditions Kasimex), Anatole Col-linet Makosso, Ministre de l'Éducation civique et de laJeunesse du Congo, Mireille Opa, Directrice du Livre auMinistère de la Culture du Congo, Grégoire Léfouoba, En-jeux et dynamique des rivalités sociales au Congo (L'Har-mattan) et Jean-Célestin Edjangue, Afrique, que fais-tude ta jeunesse ? Les paradoxes d'un enjeumoteur du dé-veloppement (L’Harmattan).Modératrice : Dominique Loubao, ingénieure culturelle etprésidente du salon Plume noire

Dimanche 23 mars

11 h 30 : Table ronde « Politique culturelle et écrivains dela diaspora ». Avec Edith Itoua, responsable du départe-ment des Congolais de l’étranger, Edwige-Laure Mom-bouli et Marien Ngombé, écrivain.12 h 30 : Palabres autour des arts avec Joss Doszen etson équipePalabres autour des arts, rendez-vous mensuel autourdes littératures des Afriques, propose une édition spé-ciale Salon du Livre sur le thème « Histoires de l'adultèreet de ses conséquences ». Sous l'arbre à palabre, des ré-cits : les chroniqueurs Joss Doszen, Françoise Hervé,Ralphanie Mwana Kongo et Grace Poliwa présenterontL'hôte indésirable de Doris Kelanou, Cent vies et despoussières de Gisèle Pineau, Un chant écarlate de Ma-riama Ba et La polyandre de Bolya. Chroniques suiviesd'un débat avec le public.13 h 30 : Table ronde « Les primo romanciers et les nou-velles écritures africaines » : Edith Serotte, Les Fourmisrouges (Présence Africaine), Marius Nguié, Un Yankee àGamboma (Alma éditeur), Papy Maurice Mbwiti, Mozikilittéraire (à lire sur africultures.com) et Laura Kutika, Ànos actes manqués (Edilivre).14 h 30 : Rencontre autour de l'anthologie Première nuit: Une anthologie du désir – Mémoire d'Encrier. L’initiativeest signée Léonora Miano, romancière : dix hommes,écrivains des mondes noirs, racontent une première nuitd’amour. La rencontre amoureuse, le plaisir et la sexua-lité se déclinent sous une diversité de tons et de formes :un ouvrage passionnant, tout en frémissements, pulsionset vibrations.Avec la présence de deux auteurs parmi ceux qui ont ra-conté leur expérience, Insa Sané et Sunjata et celled'Anaïs Heluin, Littérature et désir dans lemonde afro-ca-ribéen (Acoria).15 h 30 : En tête à tête avec… Entretien entre Erik Or-senna Mali, ô Mali (Stock) et Valérie Marin La Meslée,journaliste.16 h : En tête à tête avec… Entretien entre BonifaceMongo Mboussa et Gabriel Okoundji autour du premiervolume des Œuvres complètes de Tchicaya U Tam’siJ’étais nu pour le premier baiser de mamère (Gallimard,Continents noirs) en présence de l'éditeur, Jean-NoëlSchifano.

16 h 30 : En tête à tête avec… Mamadou MahmoudN’Dongo, Les Corps intermédiaires (Gallimard, Continentsnoirs) et Jean-Noël Schifano, directeur de la collectionContinents noirs.17 h : Annonce de notre participation comme pays invitédu Marché de la poésie : débat entre Jacques Darras,président du Marché de la Poésie, Henri Lopes, prési-dent d'honneur pour l'édition 2014, et Gabriel Okoundji,poète.

Débat suivi d'une animation poétique avec VéroniqueKanor, Combien de solitudes… (Présence Africaine), pré-sentée par Gabriel Okoundji et d'une démonstration deslam en musique par Marc Alexandre Oho Bambe ditCapitaine Alexandre, poète slameur.18 h : En tête à tête avec… In Koli Jean Bofane, CongoInc. Le Testament de Bismarck (Actes Sud) et JacquesChevrier, universitaire.18 h 30 : En tête à tête avec… Papa Wemba et YvanAmar.

Lundi 24 mars

10 h : Table ronde « Édition numérique, une opportunitépour la littérature africaine francophone? » :Le numérique n'est plus un phénomène d'édition margi-nal et constitue un nouvel enjeu pour les éditeurs afri-cains. Débat entre trois éditeurs africains, adeptes dunumérique : les éditions Nuo, Lamine Sarr, des NouvellesÉditions Numériques Africaines – NENA.Modérateur : Réassi Ouabonzi, responsable RubriqueCulture de Terangaweb.

11 h : Table ronde « Le rôle des bibliothèques dans lapromotion du livre au Congo » : avec Ondaï Akiera, di-recteur de la Bibliothèque Nationale, Pierre Galloï, direc-teur des Bibliothèques et Séraphin Edy Kanda Bonazebi,directeur de la Promotion du livre.11 h : Médias en ligne…12 h : Table ronde « Littérature jeunesse » : Avec KidiBebey, Aimé Césaire, le poète prophète (Cauris livres) etGabriel Kinsa, Fukubutu et autres contes (Présence Afri-caine).Modérateur : Viviana Quinones, spécialiste de la littéra-ture africaine jeunesse à la BNF13 h : Table ronde « L’édition africaine à la croisée desunivers » : Jean-Michel Deshaires, éditions Athéna-Edif(Sénégal), Isabelle Grémillet, L’Oiseau Indigo (France) etSansy Kaba Diakité, L’Harmattan (Guinée).Modérateur : Stéphane Marill, Scolibris14 h : Table ronde Géopolitique africaine « Le Congo et samémoire » : Débat entre Catherine Coquery-Vidrovitch,Le Rapport Brazza, Mission d'enquête du Congo (Le Pas-sager clandestin) et Jean Luc Aka Evy.Modérateur : Henri Lopes, Ambassadeur du Congo enFrance15 h : Table ronde Géopolitique africaine « Culture et dé-veloppement : atout de la renaissance africaine ». AvecGaston Kelman, Dov Zerah, Jean Digne et BienvenuOkiémy.Modérateur : Lucien Pambou, journaliste à Africa 2417 h : Table ronde Géopolitique africaine « Miser sur lesfemmes : un impératif pour l’Afrique » : À partir du débatlancé par Makhtar Diop, le vice-président de la Banquemondiale pour la région Afrique, et des économistes etdes ministres africains sur le rôle crucial joué par lesfemmes dans le développement du continent, preuves àl’appui les intervenants évoqueront la nécessité et l'im-pact des programmes de développement ciblant lesfemmes en Afrique dans des domaines tels que l’éduca-tion, l’agriculture, l’entrepreneuriat et l’emploi. Avec unreprésentant de l'OIF, Pierre Schapira, adjoint auMaire deParis et, Catherine Zoungrana, Images de Femmes, écri-vain, coach littéraire de la Cité des motsModérateur : Lucien Pambou, journaliste18 h : Remise du Prix RFI Stéphane Hessel – Accès surinvitation

Toutes les tables rondes sont suivies de dédicaces.Certains auteurs nous font l’honneur de leur visite et dé-dicaceront leurs ouvrages :- Sylvie Mombo, Le Voyage de M'Toto Lunettes (L’Har-mattan) le vendredi 21 mars de 11h à 12h- Étienne de la Rochère, Ô Brazza ! (L’Harmattan) le sa-medi 22 mars de 14h30 à 15h30- Amal Sewtohul, Made inMauritius (Gallimard) le samedi22 mars de 14h30 à 15h30Retrouvez le programme des dédicaces sur le sitehttp://www.livresdubassinducongo.com/

Stand Livres et auteurs du Bassin du CongoProgrammation 2014

(Sous réserve de modifications)

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12 | ANNONCES . . . Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

• Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

• Chers compatriotes.

Le 22mars de chaque année, la communauté internationalecélèbre la journée mondiale de l’eau avec pour objectif, d’at-tirer l’attention de tous et de toutes sur l’importance de cettedenrée, combien fragile et non renouvelable, d’une part, etpromouvoir sa gestion durable, d’autre part.

Le thème choisi pour cette année 2014 est “L’EAU ETL’ÉNERGIE”. En le choisissant, les Nations Unies veulentnous faire prendre conscience de l’interdépendance entreces deux secteurs. En effet, la demande énergétique est ap-pelée à augmenter sensiblement dans les décennies à venir,notamment dans les économies émergentes, ce qui pourraitse faire au détriment des ressources en eau, avec des consé-quences graves pour le développement.Cette célébration, cette année, est donc l’occasion idéale pournous, de rappeler le débat toujours actuel, autour d’un thèmeétroitement lié aux Objectifs duMillénaire pour le Développe-ment.

En effet, la sécurité énergétique et la sécurité hydrique occu-pent une place capitale dans le développement humain etéconomique. Ces ressources sont aujourd’hui plus interdé-pendantes que jamais, qu’il s’agisse de l’hydroélectricité, biensur, mais aussi du refroidissement des centrales thermiquesou encore, de l’extraction et de la transformation de combus-tibles. La quasi-totalité des procédés de production d’énergieexige d’importantes quantités d’eau et inversement, le pom-page, le traitement et le transport de l’eau nécessitent del’énergie, principalement sous forme d’électricité.

Or, les ressources énergétiques et les ressources en eau sontaujourd’hui soumises à une pression sans précédent. Ce quimenace la viabilité à long terme des projets énergétiques,avec de graves conséquences pour le développement.Les changements climatiques ajoutent, quant à eux, d’avan-

tage d’incertitude à cette situation, en provoquant notammentune variabilité accrue des disponibilités planétaires en eau, etdonc une intensification de la fréquence et de la gravité desinondations et des sécheresses.

D’où, aujourd’hui un défi majeur : Utiliser plus des ressourcesen eau et en même temps, les protéger, les valoriser, lesconserver et même les réutiliser.

Le Congo notre pays, dispose aujourd’hui d’importantes res-sources en eau renouvelables, qui leurs offrent un potentielhydroélectrique considérable, estimé à 14.000 MW. De cepotentiel, le Gouvernement a déjà développé des infrastruc-tures de production hydroélectrique, pour une puissance ins-tallée d’à peine 210MW, ce qui nous laisse une marge deprogression encore substantielle pour l’aménagement àmoyen et long terme, de nombreux sites hydroélectriques àl’instar de Sounda, de Chollet, de Kouembali et de Mourala,lesquels pourront nous apporter près de 1600 MW supplé-mentaires.

Cependant, Malgré ces atouts, certaines localités de notrepays sont hélas, encore privées d’eau et d’électricité. Ce pa-

radoxe est dû principalement, à l’inégale répartition structu-relle des ressources en eau, à l’échelle nationale.

C’est pourquoi, cette année encore, la lutte pour la réductionou l’éradication de la pauvreté demeurent l’objectif principaldes actions du gouvernement, car elles s’inscrivent dans unedémarche qui à terme, pourra garantir les conditions d’un dé-veloppement durable.En effet, comme chacun le sait, il est désormais établi qu’au-cun développement durable n’est envisageable sans accèsviable à l’eau, à l’assainissement et à l’énergie.Toutefois, au fil des années, le niveau national de couverturedes services publics dans les secteurs de l’eau et de l’électri-cité, naguère bas, est aujourd’hui en nette progression, grâcenotamment,• à la volonté du chef de l’Etat lui-même et à l’exceptionnellemobilisation volontariste des investissements consacrés de-puis quelques années par l’Etat ;• au programme de municipalisation accélérée et au-jourd’hui;• au projet « Eau pour Tous » en partenariat avec ASPER-BAS, qui doit permettre d’offrir une eau de qualité à 4000 vil-lages d’ici à la fin 2015.

• Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs

• Chers compatriotes

Que 2014 soit donc une année d’opportunités à saisir. Uneannée durant laquelle nous devons concentrer notre atten-tion sur la protection et le respect de nos ressources en eau,en tant qu’individus, en tant que communauté, en tant quepays, et surtout en tant que citoyens du monde.En protégeant notre eau, nous assurerons notre futur com-mun et les perspectives d’avenir à long terme pour l’humanitétoute entière.

Je vous remercie.

JOURNÉE MONDIALE DE L’EAU

Le message du ministre de l’Énergie et de l’hydraulique, Henri Ossebi

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PUBLICITÉ/CULTURE 13....Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

Organisé par l’association Cridor, que préside Christelle Dabira et

dont le cheval de bataille est la lutte et la prévention contre le

VIH/sida, ce concert multigenres a pour but de sensibiliser les

Brazzavillois à ce fléau. Quatre artistes sont invités à cet événe-

ment : Davido du Nigeria, Mampi de la Zambie et les frères Too-

fan du Togo. Ils seront accompagnés de leurs confrères congolais

pour mener ensemble cette bataille. En effet, les artistes peuvent

jouer un rôle déterminant pour porter le message de prévention

contre le VIH/sida en mettant leur renommée au service d’un en-

gagement. C’est la raison pour laquelle l’association Cridor a

pensé les inviter en partenariat avec le Programme national de

lutte contre le VIH/sida, l’Onusida et de nombreux autres spon-

sors. En prélude à ce concert, une conférence de presse regrou-

pant les organisateurs de l’association Cridor—Christelle Dabira

(présidente), Vernard Okinga (manager), Krist Duford Bakissi

(expert en communication événementielle) — et les musiciens a

été organisée le 20 mars à Brazzaville. L’organisation de ce

concert, ont-ils indiqué, vient du constat que les séminaires et au-

tres activités liées au VIH/sida s’adressent assez rarement aux

jeunes. Un concert est l’événement par excellence qui réunit la

jeunesse et donne l’occasion de communiquer efficacement sur

le VIH/sida.

L’association Cridor invite les Brazzavillois à venir massivement

le 21 mars au Palais des congrès non seulement pour faire la fête,

mais aussi pour agir contre le VIH/sida.

Bruno Okokana

MUSIQUE

L’association Cridor organiseun concert pour la préventioncontre le VIH/sidaCet événement, que les organisateurs veulent le plus important del’année, regroupera plusieurs artistes venus de l’étranger. Il aura lieuce vendredi 21 mars au Palais des congrès de Brazzaville

21 mars 2010-21 mars 2014, il y a

quatre ans, mourait le Colonel Guy

Samuel Bongo Ngaporo. En cette

date commémorative du quatrième

anniversaire de sa disparition, Parfait

Wilfried Douniama, journaliste aux

Dépêches de Brazzaville, les enfants

Bongo et familles prient tous ceux qui

l’ont connu d’avoir une pensée

pieuse pour sa mémoire.

Ils félicitent, par ailleurs, tous ceux

qui leur ont apporté un soutien phy-

sique, moral et financier lors de cette

dure épreuve.

IN MEMORIAM

21 mars 2013-21 mars 2014, il y a préci-

sément un an que Dieu rappela à lui, Hila-

rion-Caleb Bongo-Tsendé. En cette date de

triste souvenir marquant l’an un de sa dis-

parition, Hilaire Bongo-Gamporo et

Chrichna Bakinga prie tous ceux qui ont

connu leur fils d’avoir une pensée pieuse

en sa mémoire.

Ils n’oublient pas, par ailleurs, l’honorable

vice-président de l’Assemblée nationale,

Sylvestre Ossiala, «Bulldozer», Flore

Oboula, le DG Athanase Ngassaki, les fa-

milles Bongo, Bakinga, Ibombo, Nké

Ngouba et Ngoro, ainsi que tout le quartier

Mandela et les Mitsié Milie qui les ont sou-

tenus lors de cette dure épreuve.

Que ton âme repose en paix !

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14 | PUBLICITÉ Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

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ANNONCES | 15Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

FOURNITURE D’UN GROUPEÉLECTROGÈNE DE 45 KVA

1- Le Gouvernement de la République du Congo met en œuvre en par-tenariat avec le World Ressources Institute (WRI) un projet pilote inti-tulé «Renforcement des capacités des ébénisteries du Congo » commecomposante du projet régional « Une approche régionale harmoniséeà la gestion durable des forêts de production dans le bassin du Congo»,financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial(FEM).

2- Ce projet sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidatsshort listés invités pour la fourniture d’un groupe électrogènede 45 KVA.

3- Le processus de passation du marché sera conduit par appel d’offresouvert aux candidats short listés ayant leur place d’affaires à Pointe-Noire.

4- Les candidats invités peuvent se rapprocher du Ministère del’Économie Forestière et du Développement Durable

Tél. 055-556-95-67

AVIS PUBLIC D’APPEL D’OFFRES

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16 | CULTURE

ENVENTEÀLALIBRAIRIE “LESDÉPÊCHESDEBRAZZAVILLE”

Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

Dorénavant, les artistes pourrontbénéficier d’une rémunération, aannoncé le président del’association, Sylvain Ngambolo,au cours d’une assembléegénérale extraordinaire organiséele week-end dernier à la mairiede Ouenzé, dans le cinquièmearrondissement de Brazzaville.

Le ballet traditionnel Bana Moye,

qui est une émanation de l’Asso-

ciation pour le développement

des collectivités de Makotimpoko

(ADCM), fait l’objet d’un pro-

gramme décennal de développe-

ment économique et social de

l’ADCM.

Ce programme, qui consiste à

transformer le ballet traditionnel

Bana Moye en un établissement

privé à caractère industriel et

commercial (EPIC), vise plu-

sieurs objectifs : l’autonomisation

du ballet par un changement radi-

cal dans le mode de gestion ; l’in-

cubation d’une culture d’entre-

prise dans le logiciel mental des

associés et artistes desBanaMoye

EPIC ; la création à terme d’une

entreprise de production de mu-

siques traditionnelles et tradi-mo-

dernes.

Cette trilogie est elle-même sous-

tendue par la détermination des

associés et artistes desBanaMoye

EPIC à relever le défi de l’épa-

nouissement de l’identité cultu-

relle du district de Makotimpoko

en insufflant une nouvelle dyna-

mique de groupe. Aussi de nou-

veaux statuts et règlements inté-

rieurs ont-ils été élaborés, afin

d’atteindre ces buts, l’ambition

des fondateurs étant d’assurer

une gestion efficace et efficiente

des Bana Moye EPIC.

Une assemblée générale qui évite

l’explosion…

L’assemblée générale, dont l’ob-

jectif était d’expliquer les docu-

ments juridiques aux artistes et

membres, a permis d’éviter l’ex-

plosion du groupe. Les artistes

étaient fortement déçus de la ges-

tion, et le président de l’ADCM,

Sylvain Ngambolo, leur a expliqué

ce à quoi ils pouvaient s’attendre.

En premier lieu, il y aura une

phase d’incubation pendant la-

quelle l’association va solliciter

des adhésions et des prises de

participation : au bout de deux

ans, l’assemblée générale élective

pourra se tenir.

«Tout ce que nous faisons, c’est

pour lebiendesartistes.Sinousen

sommes arrivés là, c’est parce que

les artistes disaient que la gestion

était chaotique.Onacraint l’explo-

sion et nous avons pensé qu’il fal-

lait rattraper les choses mainte-

nant et donner satisfaction aux

artistes ; après tout, ce sont euxqui

travaillent, qui sont sur scène, qui

subissent la furie du soleil qui

brûle le crane. On voudrait bien

qu’ils ne dépendent pas seulement

de ces appels, mais qu’ils réussis-

sent à faire des spectacles leur per-

mettant de récolter beaucoup d’ar-

gent», a-t-il expliqué, ajoutant

qu’il s’agissait d’une phase transi-

toire.

«Nous allons essayer de gérer de

manière à ce que ce soit les artistes

qui priment et soient satisfaits de

cette gestion. Jusque-là, ils étaient

mécontents, du fait que les diri-

geants successifs ont provoqué

beaucoupdedéception,menantles

BanaMoyeà ladérive. Il fallait rat-

traper les chosesà temps», a-t-il as-

suré.

Comment rémunérer les artistes?

Pour le président duballet Sylvain

Ngambolo, la rémunération va

s’évaluer selon la catégorisation

des artistes, sur la base du Smig.

Ainsi, le travail des artistes ne sera

pas vain. Ils souhaitent d’abord

trouver des associés pour appor-

ter une contribution et constituer

une sorte de fonds de roulement.

Chemin faisant, a assuré Sylvain

Ngambolo, la confiance va s’éta-

blir et les artistes y trouveront

leur compte, d’autant que le nom-

bre d’artistes est restreint.

Créé le 7 janvier 1995, le ballet

traditionnel Bana Moye est pré-

sidé par Sylvain Ngambolo. Il est à

l’origine de nombreux autres

groupes dans ce même espace

moye. Ses organes d’administra-

tion sont l’assemblée générale des

associés, le conseil de surveillance

et la direction gérance.

Bruno Okokana

VIE ASSOCIATIVE

Le ballet traditionnel BanaMoye se transformeenentreprise

Sylvain Ngambolo expliquant les nouveaux textes organiques aux artistes et membres

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RDC / KINSHASA | 17B���A���E����F���D��D���������������C��F��F������D���������

Faisant fi des scenarii concoctés parles bonzes du régime pour garantir àJoseph Kabila un troisième mandatsuccessif, les opposants, eux, plaidentpour que les engagements pris par lesconcertateurs soient respectés et quel’article 220 de la Constitution ne soit nitouché ni révisé. Le débat continue d’enfler au sein dela classe politique congolaise au sujetde la représentation de Joseph Kabilaen 2016 aux fins de briguer un troi-sième mandat au mépris de l’article220 de la Constitution. En lieu et placede l’intéressé aphone sur la question,ce sont ses lieutenants de la majoritéqui donnent de la voix sur fond decontradiction quant à la position à sui-vre. Jamais le camp présidentiel n’aété aussi secoué dans sa cohésion euégard aux approches divergentes dé-veloppées par ses cadres n’ayant pastous la même perception des enjeux.Deux tendances se dégagent au seinde la « mouvance kabiliste » par rap-port à la révision constitutionnelleprésentée comme l’unique voie desortie pour lever le verrou de la limita-tion du mandat présidentiel et per-mettre ainsi à Joseph Kabila de rempi-ler pour un troisième mandat.La première incarnée par le Parti dupeuple pour la reconstruction et le dé-veloppement (PPRD) ne fait plusmystère sur ses intentions de déver-rouiller l’article 220 fixant le nombredes mandats présidentiels. Le PPRDest soutenu dans cette démarche parplusieurs partis alliés et par des indé-

pendants qui tiennent mordicus à lasauvegarde de leurs intérêts. Premierà avoir exhumé le sujet à travers sonouvrage « Entre la révision de laConstitution et l’inanition de la Na-tion», Évariste Boshab, secrétaire gé-néral du PPRD, est aujourd’hui rejointpar d’autres ténors du parti qui vontau-delà des axiomes pour édicter desrègles de jeu. Le débat académique a,de ce fait, été sacrifié sur l’autel des in-térêts politiques. Là-dessus, le sémil-lant Claude Mashala apparaît commecelui que la majorité avait choisi pourdire tout haut ce qui se concocte endessous des tables. Une façon de pré-parer l’opinion par rapport aux cham-boulements qui s’annoncent.

Retouche de la constitution ou rien Sans ambages, le secrétaire nationaldu PPRD a, à la faveur d’une récenteintervention médiatique, évoqué lanon-organisation des élections en2016 compte tenue de certains préa-lables non encore satisfaits (organisa-tion du recensement général, décou-page territorial, établissement descartes d'identité, structuration de laCéni, etc). Plus, il a envisagé la possi-bilité de modifier la loi fondamentalepour ouvrir la voie à plusieurs man-dats présidentiels afin de permettreau chef de l’État d’achever son pro-gramme de gouvernance dénommé «révolution de la modernité ». Et pourallier l’acte à la parole, une pétition enfaveur de la révision de la Constitutiona été initiée par le même Claude Mas-

hala. Entre-temps, certains bonzes dela majorité soutiennent la modifica-tion du mode de scrutin pour la prési-dentielle qui passerait au suffrage in-direct, et celle relatif à la durée dumandat du chef de l’État. D’autres, vi-siblement mieux inspirés, vont jusqu’àpréconiser l’instauration d’un régimeprésidentiel fort et de la création d’unposte de vice-président de la Répu-blique, etc. Tous ces schémas non en-core actés officiellement viseraient,de l’avis d’un observateur, « à assénerun coup fatal à l’actuelle Constitutionpourtant adoptée par référendum etqui, au départ, avait reçu le quitus deceux qui la vilipendent aujourd’huipour des raisons politiciennes ».

Simples hypothèsesL’autre tendance au sein de la majorité

incarnée cette fois-ci par l’aile modé-rée milite en silence pour le strict res-pect de la Constitution. Plusieurs dis-cours développés par quelques cadresde la majorité entendus sur les ondesdes médias périphériques n’ont cesséde marteler sur cet aspect de choses.« Le président Kabila respectera stric-tement ce qui est écrit dans la Consti-tution. Il nous a dit qu’en 2016, il yaura un passage de flambeau civiliséentre un président qui sort et un pré-sident qui entre », avait rassuré Lam-bert Mende au cours d’une émissiondiffusée sur RFI et TV5 le 9 mars. Au-paravant, C’est Aubin Minaku qui an-nonça dans une interview à JeuneAfrique que le président de la Répu-blique allait respecter la Constitutiondu pays. « C'est lui qui a amené le peu-ple, par référendum, à adopter les dis-positions constitutionnelles, du pre-mier au dernier article. Il en est legarant, il les respecte et les fera tou-jours respecter »,avait-il alors martelé.Cependant, cette deuxième tendanceparaît minorisée dans un camp prési-dentiel où le credo dominateur se cris-tallise autour de la prolongation dumandat de Joseph Kabila. Par ailleurs,la question de lui trouver un succes-seur en vue d’assurer l’alternance dé-mocratique n’est évoquée que sur lesbouts des lèvres.Tout comme en 2006, le camp prési-dentiel se préparerait, au cours de laprésente session parlementaire, àfaire passer ses thèses en force en ac-tivant sa majorité mécanique au grand

dam d’une opposition affaiblie et enmanque de moyens. Martin Fayulupeine à recueillir les 100.000 signa-tures requises pour faire passer sa pé-tition contre toute velléité de révisionconstitutionnelle. Les opposants plai-dent pour que les engagements pris parles concertateurs soient respectés etque l’article 220 de la Constitution nesoit ni touché ni révisé. Ils sont rejointsdans leur combat par la société civile,elle-aussi écartelée en interne dans samanière d’appréhender les enjeux.Pour la majorité, tous ces scenarii évo-qués ne constituent que des simpleshypothèses de travail émises pour ali-menter le débat politique. L’opposi-tion, quant à elle, attend que ces pro-positions soient portées devantl’Assemblée nationale pour lever lebouclier. En attendant, elle exhorte lechef de l’État en tant que garant desinstitutions et de leur bon fonctionne-ment à éclairer l’opinion. Au-delà de lapolémique, l’application de l’article 70de la Constitution tend à mettre unbémol aux prétentions des uns et desautres. Car, à défaut d’organiser laprésidentielle de 2016 dans le délai(une hypothèse de plus en plus crédi-ble), l’actuel président restera « enfonction jusqu’à l’installation effectivedu nouveau président élu ». Une au-tre possibilité susceptible de prolon-ger de fait le mandat de Joseph Kabilaen prenant appui sur les tergiversa-tions d’un processus électoral qui nerassure guère. Dossier à suivre.

Alain Diasso

Pour le directeur du bureau politique decette formation politique, cette action visele retour au front de leur rassemblementpour un combat idéal. Le directeur du bureau politique duMouvement national congolais/ Lu-mumba (MNC/L), Joseph Bula-BulaOnya, a signé le retour de ce parti aufront politique. Il a battu, au cours de laconférence de presse qu’il a tenue, le 20mars, dans sa résidence de l’UPN, unrappel de troupes en direction de tousles Lumumbistes « égarés ou non », de lajeunesse congolaise ainsi que desfemmes et filles « soucieux de faire duCongo une oasis de paix, pour pérenni-ser la vision prophétique de Patrice-Émery Lumumba ». « Nous avons l’obli-gation de relancer le MNC et le reclasserdans le concert de combats politiquespour la reconquête du pouvoir », a rappeléle directeur du bureau politique de cetteformation politique.Pour atteindre cet objectif, Joseph Bula-Bula a annoncé des stratégies arrêtées parle bureau politique de ce parti. Dans le ca-dre de ces tactiques, le MNC compte no-tamment étoffer son directoire avec des «hommes intègres », en vue de faire aboutirdans le concret la pensée de Lumumba, quia été relayée par Laurent-Désiré Kabila.Ce parti compte également relancer sesactivités sur toute l’étendue de la RDC,réanimant les fiefs électoraux à traverstout le pays, en commençant par ceux duhéro national, Patrice-Émery Lumumba,jusqu’à l’organisation du congrès. « Nousavons une obligation morale de tenirle congrès du parti pour un nouveau

départ », a-t-il souligné.Solidaire au combat de Joseph KabilaEn traçant l’histoire de ce parti politique,qui se confond avec celle du pays, le direc-teur du bureau politique du MNC/L a re-gretté que ce parti n’ait participé à aucunpouvoir ni gouvernement dans le pays, de-puis le coup de force de 1960, qui a confis-qué le pouvoir légalement et légitimementconquis par le héros national Lumumba.Pour lui, « il faut un jour que l’on recon-naisse que le sang de Lumumba et celui deMzée Laurent-Désiré Kabila ont coulé pourle bien-être du pays et a servi à la libéra-tion du pays, avec à sa tête, le chef de l’ÉtatJoseph Kabila ».Par ailleurs, Joseph Bula-Bula Onya s’estréjoui de voir le chef de l’État actuel, Jo-seph Kabila, incarner la vision de Lu-

mumba relayée par son père, Mzée Lau-rent-Désiré Kabila. Le directeur du bu-reau politique du MNC/L a profité decette occasion pour réitérer la solidaritéde ce parti au combat politique quemène le président Kabila.Il justifie cette position par certaines«raisons évidentes » que sont notam-ment sa lutte pour l’émergence écono-mique de la RDC, sa volonté de donnerau peuple des réponses positives auxfrustrations sociales et réelles. « Pournous, c’est la suite logique du combat deLumumba et de Mzée Kabila », a-t-il sou-ligné. Bula-Bula Onya a notamment sa-lué les prises de positions de Joseph Ka-bila et pour ses actes hautementnationalistes qui ont ému sa conscienceentant que membre du MNC/L. Il a éga-lement reconnu l’érection du monu-

ment de Patrice-Émery Lumumba en vuepérenniser son combat politique pour rap-peler l’idéal et son combat politique, et lacréation et l’élévation de Mzée Laurent-dé-siré Kabila au rang de héros national ainsique l’institutionnalisation de l’ordre des hé-ros nationaux Kabila-Lumumba.Le directeur du bureau politique du MNC/La également remercié Joseph Kabila pourl’élévation de Christophe Gbegne, l’héritierpolitique de Lumumba, à la dignité deGrand cordon de l’ordre de Héros Kabila-Lumumba ainsi que de la démonstrationfaite de sa grande sagesse dans la conduitedu pays et de la vision qui a été traduite enprogramme du gouvernement. « On a as-sisté à un esprit d’ouverture et de réconci-liation », a-t-il noté.

Lucien Dianzenza

Les Forces armée de la RDC (Fardc) poursuivent leur offensivecontre les forces négatives dans l’est du pays. Après le M23, c’estle tour de la rébellion ougandaise de l’Alliance des forces démo-cratiques (ADF) de subir la loi de l’armée qui a le vent en poupe.Des opérations contre les rebelles des Forces démocratiques delibération du Rwanda (FDLR) ont également été lancées en vued’une paix totale dans le corridor est de la RDC.La situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu a étémarquée par les succès militaires de l’armée gouvernemen-tale soutenue par la Force onusienne sur plusieurs groupesarmés. Le commandement des Fardc a en effet annoncé ladéfaite de la rébellion ougandaise de l’ADF dans le territoirede Beni, ainsi que celle de l’Alliance des patriotes pour unCongo libre et souverain (APCLS), avec la prise de leursderniers bastions respectifs de Saha Sita, Lukweti et MontSinai. Les opérations de bouclage et ratissage menées dansces localités ont provoqué la débandade de commandants etéléments de ces groupes armés.Des sources concordante font état de la récupération par lesFardc soutenues notamment par des hélicoptères d’attaque dela Force de la Monusco, de trois bastions de l’ADF, MakoyobaIII, camp Canada et Saha Sitasa, situé entre Nadui et Nobili, àenviron 60 km au nord-est de Beni. Quarante-cinq rebelles del’ADF et quinze soldats congolais ont été tués pendant cettepériode tandis que quatre autres militaires ont été blessés. LaMonusco précise à cet effet que deux rebelles de l’ADF ont ététués et une arme de type AK-47 récupérée, au cours d’une em-buscade tendue aux Fardc dans la région de Beni, le 14 mars.Il y a eu également des opérations contre les rebelles rwandaisdes FDLR sur l’axe Tongo-Kalengera dans le territoire de Ruts-huru, auxquelles les insurgés ont réservé peu de résistancejusqu’à présent. Les forces gouvernementales ont conquis la lo-calité de Miriki, précédemment contrôlée par les FDLR-Foca(Forces combattantes Abacunguzi).

Jeannot Kayuba

RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Les stratèges de la majorité se déchaînent

Joseph Kabila Kabange

SITUATION SÉCURITAIRE

L’est de la RDC se pacifiedavantageLes forces négatives sont en déroute suite àl’intensification des opérations menées par l’arméecongolaise avec l’appui de la Monusco.

VIE DES PARTIS

Le MNC/ Lumumba bat le rappel des troupes

Le directeur du bureau politique de MNC/L, Joseph Bula-Bula, devant la presse

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18 | RDC / KINSHASA B���A���E����F���D��D���������������C��F��F������D���������

Le chef de l’État, Joseph Kabila,procédera, le 22 mars, à la coupuredu ruban symbolique de l’hôpital ducinquantenaire et de l’Institutnational pilote d’enseignement dessciences de la santé (INPESS) situésdans la commune de Kasa-vubu. D’après les informations glanéesauprès du ministère de la Santé pu-blique, l’on apprend que le ministrede tutelle, le Dr Félix KabangeNumbi, qui tient à la réussite totalede ces deux évènements a momen-tanément aménagé son bureauavec quelques conseillers à l’hôpitaldu Cinquantenaire pour suivre deprès tous les préparatifs.Même à des heures tardives, le co-mité d’organisation chapeauté parle Dr Félix Kabange Numbi ne selasse pas de travailler pour marquerd’une pierre blanche l’inaugurationde cet hôpital qui sera géré sous letype de partenariat public-privé parla filiale indienne Healthcare group.L’inauguration de ces deux impo-sants bâtiments abritant respecti-vement un hôpital moderne de ni-veau tertiaire et une écoled’enseignement médical s’inscritdans le cadre de la mise en œuvrede la révolution de la modernitédont le secteur de la santé occupeune place de choix.Pour bien des Congolais, l’ouver-ture de cet hôpital tant attenduleur permettra de ne plus voyagerà l’extérieur du pays, notammenten Inde déboursant ainsi dessommes faramineuses pour dessoins de santé. Avec un personnelsoignant de qualité et recruté sanscomplaisance, avec du matérielmoderne, l’hôpital du Cinquante-

naire fera la fierté non seulementdu pays mais aussi de la sous-régionFruit de la coopération sino-congo-laise, cette formation médicale bâ-tie sur une superficie de 40 000 m²est totalement équipée avec ses517 lits pour le service d’hospitali-sation. L’hôpital du cinquantenairecomprend quatre bâtiments, à sa-voir le bâtiment abritant le départe-ment de l’hospitalisation avec sesannexes, le bâtiment administratif,le centre de rééducation avec unepiscine par hydrothérapie, le centred’énergie, un héliport et les aména-gements extérieurs. Il est doté d’unappareil d’imagerie par résonnancemagnétique, d’un scanner de hauterésolution… Cet hôpital sera enmesure de réaliser deux mille àtrois mille consultations ambula-toires par jour et 3000 interventionschirurgicales par an.L’INPESS sera aussi inauguré lemême jour. Cet établissement d’en-seignement médical, don du japon àla RDC, accueillera dans un premiertemps cent vingt élèves sur un ef-fectif global de trois cent soixanteélèves prévus. Cinq filières de for-mation seront organisées. Cetteécole formera donc des infirmiers,des accoucheuses, des assistantsen pharmacie, des techniciens delaboratoire et des techniciens d’assai-nissement. Elle assurera également laformation du personnel de santé deniveau A2. Il sera aussi organisé la for-mation continue des enseignants desinstituts d’études médicales et desinstituts des techniques médicales dupays ainsi que des professionnels desanté de niveau A 2.

Aline Nzuzi

L'objectif est d’améliorer leursconnaissances de la conduiteautomobile. La Commission nationale de pré-vention routière (CNPR) vient delancer, le 18 mars, une série desessions de recyclage des chauf-feurs de transport en commun dusecteur privé et leurs aides dits «receveurs ». L’objectif poursuiviest, selon cette structure, d’amé-liorer leurs connaissances de laconduite automobile. La CNPR aégalement expliqué que chaquesession dure quarante heures decours dont la théorie et la pra-tique, alors que les brevets sanc-tionnant la première session 2014ont été remis le 19 mars.Pour le président de la CNPR,Vale Manga, ces sessions sont mo-tivées par le fait que les routes ki-noises sont devenues plus spa-cieuses ces cinq dernières années.À l’en croire, plus exposées à la vi-tesse, elles sont également expo-sées aux accidents.De son avis, cette série de ses-sions de recyclage est aussiconforme à la recommandation lé-gale du pays, qui prévoit un recy-clage des conducteurs chaque

trois ans en vue de réduire les ac-cidents de la route. « Nous avonsmaintenant plus de 10 000 pan-neaux implantés et il faudraitque les chauffeurs sachent les in-terpréter », a-t-il expliqué.Ces sessions, note-t-on, intervien-nent alors que la capitale congolaisedéplore des accidents de la route dusnotamment au mauvais comporte-ment des conducteurs dans la chaus-sée ainsi qu’au non-respect du Codede la route. Les autres sinistres sontcausés par l’état défectueux des vé-

hicules surtout ceux affectés autransport en commun dont les bus,taxis et taxi-bus.

Lutter contre les accidentsPour lutter contre ces accidents,le gouvernement provincial a prisune série de mesures parmi les-quelles l’obligation du contrôletechnique décidée au mois de jan-vier. Le week-end dernier, le gou-verneur de la ville-province deKinshasa, André Kimbuta Yango,est venu accorder un deuxième

moratoire de quarante-cinq joursaux propriétaires des véhicules af-fectés au transport en commun envue de se conformer à cette exi-gence. Ce nouveau délai, qui a priseffet le 15 mars, expirera le 1er mai.Dans son intervention, AndréKimbuta, qui a motivé sa décisionpar la demande de l’Associationdes chauffeurs du Congo (Acco),a noté que ce moratoire était ledernier. L’autorité urbaine se ditpas disposée à accorder un autredélai de grâce aux propriétairesde ces engins. Elle promet par ail-leurs qu’au 2 mai, un contrôle sé-vère sera instauré sur toutes les ar-tères de la ville en vue de mettrehors circuit tous ceux qui ne seconformeront pas à ces mesures.En plus du contrôle technique, lesvéhicules affectés au transport encommun devront également se sou-mettre aux couleurs exigées (bleue-jaune), à la police d’assurance, àl’autorisation de transport et auxautres taxes de circulation routière.Pendant que les obligations sur lacouleur et le contrôle techniquesont soumis au moratoire de qua-rante-cinq jours, les véhicules doi-vent, selon le gouverneur, pres-

crire aux autres obligations et lecontrôle pour cela continue surtoute l’étendue de Kinshasa.Cette mesure de contrôle tech-nique obligatoire, note-t-on, visepremièrement les bus de marqueMercedes 207 et autres qui pullu-lent dans ce secteur de transporten commun. La majorité de cesengins ne répond pas aux normesde transport et de circulation.C’est pour obliger les proprié-taires à les conformer aux normesqu'on les a obligés de se faire obli-gatoirement contrôler.Pour beaucoup, le souhait est devoir les bus des gouvernementscentral et provincial envahir lesdifférents itinéraires en vue de ré-sorber le problème de transport àKinshasa. Une promesse a égale-ment été faite dans ce sens par legouverneur André Kimbuta, dontle gouvernement attend l’arrivéed’un autre lot de bus, qui s’ajoute-ront à ceux qui sont déjà en ser-vice dans la capitale congolaise.André Kimbuta compte égale-ment sur les bus du gouverne-ment central dont une bonne par-tie est déjà à Kinshasa.

Lucien Dianzenza

Le comité de coordination de lalocalité a donné les premiers chiffressur l’atteinte de la cible au premierjour de la campagne dans toutes lesonze zones de santé.

La campagne de vaccination contrela rougeole des enfants de six mois à10 ans est couplée à la vaccinationcontre la poliomyélite des enfants dezéro à 5 ans et à l’enregistrement desnaissances des enfants âgés de zéro àtrente jours. Au cours de sa réuniondu 19 mars présidée par le médecinde district, le comité de district decoordination (CDC) se dit satisfait dudébut de la campagne dans toutes leszones de santé, malgré que certaineszones aient connus du retard dû à lalogistique.Dans tout le district, la population ci-ble est de 894.353 enfants de six moisà 10 ans pour la vaccination contre larougeole ; 512.220 enfants de zéro à5 ans pour la polio et 40.889 enfantsde zéro à quatre-vingt-dix jours sontattendus pour l’enregistrement àl’état civil. Au premier jour de la vac-cination, 20.156 enfants ont déjà étévaccinés contre ka polio et 36.850 ontreçu le vaccin contre la rougeole.Initiée par le niveau national, cettecampagne s’inscrit dans le cadre ducontrôle de la rougeole et l’éradica-tion de la poliomyélite. « Dans le ca-dre de la rougeole, c’est une cam-pagne de suivi selon les stratégies deProgramme élargi de vaccination,laquelle est différente de la campagnede riposte », a déclaré Dr Collard Ma-dika, médecin chef d’antenne duPEV du district de Tanganyika, qui a

expliqué que la campagne de ripostese fait lorsqu’il y a une épidémie tan-dis que la campagne de suivi inter-vient 3 à 5 ans après la riposte.

Vaccination dans les frontièresLe médecin chef d’antenne a fait sa-voir que les dispositions sont prisespour vacciner les enfants se trouvantdans les frontières. « Nous avons éla-boré une stratégie en mettant dessites de vaccination dans les fron-tières avec tous les pays. Lorsqu’il y aun bateau qui accoste, nous instal-lons un site de vaccination au portpour ramasser tous ces enfants quiviennent de ces pays frontaliers », a-t-il déclaré.A l’issue de la réunion du CDC, le mé-decin directeur adjoint du Pev, DrGuylain Kaya, a prévenu les mem-bres de la décision du niveau centralde ne plus mobiliser les fonds en casde résurgence de l’épidémie. « C’estle district lui-même qui aura la

charge de mobiliser les fonds », a-t-ilinsisté. Pour bien évaluer les résul-tats de la campagne, Dr Guylain Kayaa invité les zones de santé d’envoyernon seulement les données sur le nom-bre des enfants vaccinés, mais ils doi-vent aussi accompagner ces chiffresdes données sur la gestion des vaccins.« Autant des doses reçus, autant desenfants vaccinés », a-t-il déclaré.Avec l’appui de ses partenaires, lePEV a adopté une approche secto-rielle en organisant progressivementdes campagnes de suivi contre la rou-geole dans toutes les provinces. Lesprovinces du Nord et Sud-Kivu,l’Équateur et la Province Orientaleont déjà vacciné en 2013. Pour cetteannée, le Katanga et le Maniema vac-cinent au mois de mars tandis qu’aumois de mai, ce sera le tour des deuxKasaï. Les provinces de Kinshasa,Bandundu et Bas-Congo vont clôtu-rer cette série de campagne de suivi.

Gypsie Oïssa Tambwe

INFRASTRUCTURES

Inauguration de l’hôpital du Cinquantenaire et l’INPESS

DISTRICT DE TANGANYIKA

Début effectif de la campagne de vaccination contre la rougeole

Le médecin de district de Tanganyika présidant la réunion du CDC

CIRCULATION ROUTIÈRE

Des sessions de recyclage des chauffeurs de transport en commun du secteur privé

Un contrôle de routine de la police de circulation routière à Kinshasa

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RDC / KINSHASA | 19B���A���E����F���D��D���������������C��F��F������D���������

Le document permettra de mesurer le niveaude développement du pays en termes de tousles indicateurs économiques et sociaux. Dans son engagement de fonctionner commeun État normal et des normes universelles, laRDC s’attelle à confectionner son rapport na-tional sur le développement humain pourl’année 2014. Le lancement des travaux d’éla-boration de ce document stratégique a eulieu le 18 mars en présence du ministre duPlan, Célestin Vunabandi Kanyamihigo. Le

nouveau rapport sera le quatrième de la sériequ’aura à élaborer le gouvernement, le toutdernier ayant été publié en 2010 avec pourthème : « La décentralisation et la gouver-nance démocratique face à l’impératif du dé-veloppement humain ».C’est depuis 2002 que le pays s’est engagé surcette voie avec l’appui du Programme des Na-tions unies pour le développement (Pnud) etd’autres partenaires qui accordent des facili-tés nécessaires pour arriver à cette fin. Cegenre des rapports, indique-t-on, permetde mesurer le niveau de développement dupays en termes de tous les indicateurs éco-nomiques et sociaux. Pour le rapport en cours d’élaboration, ilest placé sur le thème « Cohésion sociale etémergence de la RDC ». Il permettra, del’avis du ministre du Plan, d’apprécier demanière objective la marche du pays vers laréalisation des objectifs de développement.Parlant de la thématique retenue pourcette édition, Célestin Vunabandi estimeque ledit rapport favorisera la consolida-tion de l’exercice de recherche d’unconsensus national autour des objectifs dudéveloppement de la RDC. Et le ministred’ajouter que ce document appuie les ini-tiatives de renforcement de la cohésion na-tionale à l’instar des concertations natio-nales convoquées en septembre dernierpar le chef de l’État.

Alain Diasso

Selon le ministre de tutelle, JeanChrysostome Vahamwiti, cetteopération d’identification vise lerajeunissement du personnel duditministère par la mise en retraitehonorable de tous les agents ayantatteint l’âge légal de retraite, à savoir65 ans. L'opération concerne tous les agentssous-statuts et sous-contrat. Parlantde statut des agents, Jean Chrysos-tome Vahamwiti précise qu’un agentde l’État est sous statut quand il est en-gagé par le ministre de la Fonction pu-blique par l’attribution d’un numéromatricule. « Tous les responsables poli-tiques et administratifs à différents ni-veaux savent qu’ils n’ont pas de pou-voir d’engager des agents de l’État si cen’est sous la forme prescrite par la loisous la coordination du ministre de laFonction publique », martèle –t-il.L’identification des agents et fonc-tionnaires du ministère de l’Agricul-ture et du développement rural sefera sans complaisance. Le personnelconcerné par cette opération sera re-censé « gratuitement, sans état, sanssentiment ni règlement des comptesentre différents agents ».En outre, cette opération, à entendre leministre de l’Agriculture ne vise pas lamécanisation des agents qui ne le sontpas encore. Après la mise en retraire, le

ministère procédera à l’engagement demilliers de jeunes cadres. Tout cela, ex-plique Jean Chrysostome Vahamwiti, sepassera dans le respect de la loi en lamatière et de préférence sur concourstel que cela a été le cas pour le recrute-ment des cinq cents jeunes cadres en2011 au sein de ce ministère. Le déroulement du recensementLa première opération consistera en laprise des photos et la capture des em-preintes digitales. Cela dans l’objectif dedéterminer le personnel éligible à la re-traite. Il sera question donc de collecterles informations sur le parcours profes-sionnel des agents des administrations.Les informations recueillies seront ex-ploitées pour constituer une base desdonnées fiables. Celle-ci sera mise à ladisposition des services utilisateurs.De cette base des données, il sera tiréles listes des agents qui seront sélec-tionnées pour être mis en retraite et leslistes du personnel qui va devoir conti-nuer de travailler. Il est également prévudans le cadre de cette opération d’iden-tification des agents et fonctionnairesdu ministère de l’Agriculture de prépa-rer les projets des actes de mise à la re-traite à l’attention de la hiérarchie, pré-parer l’opération de la paie desindemnités de fin de carrière et de déga-ger l’impact financier y afférent.

Aline Nzuzi

Pour la Banque mondiale (BM), cesecteur est le plus dynamique del’économie congolaise avec plusd’un million de clients en 2013,dont 38% de femmes, a affirmé sondirecteur des opérations pour lesdeux Congo, Eustache Ouayoro. Sur ce même secteur, la Fédéra-tion des entreprises du Congo(FEC), pour sa part, reste très cri-tique. Pour elle, les données del’Association des banques congo-laises sont « peu encourageantes».Elle prend pour exemple le tauxde bancarisation établi à 5%contre une moyenne régionale de25% et ce, en dépit de la bancari-sation de la paie des fonction-naires. Plus loin, elle déplore la fai-blesse du crédit à l’économie, soit10% du PNB contre 30 à 40% enAfrique subsaharienne. Enfin, ellerelève la faible capitalisation desbanques prises individuellementresponsable, selon elle, d’une in-tervention limitée par secteur oupar entreprise, avant d’épinglerla concentration des activitésbancaires dans les grands pôleséconomiques, principalement lesvilles du pays.Malgré les chiffres peu reluisants,le secteur a connu effectivementune progression considérable dunombre de clients en l’espace desix ans. Mais ces efforts devront sepoursuivre pour redorer la situa-tion économique et financière du

pays. « Notre mission en RDCdoit avant tout soutenir des ac-tivités qui stimulent la compé-titivité des industries à fort po-tentiel et permettre de fairetomber les principaux obsta-cles au développement écono-mique », a insisté le chef de pro-jet à la BM, Steven R. Dimitryev.

30 millions $ en faveur de la RDCEustache Ouayoro a annoncé l’ap-probation par le Conseil d’admi-nistration de la BM, le 18 mars,d’un don de 30 millions de dollars

américains pour aider les jeunes etles femmes, en soutenant la mo-dernisation du système bancaireet le financement des micro-entre-prises. Ce financement contri-buera à stimuler la croissance éco-nomique et à donner aux famillesla possibilité de sortir de la pau-vreté grâce à un secteur financiercongolais consolidé et à une faci-lité d’accès aux financements tantpour les entrepreneurs que les mi-cro, petites et moyennes entre-prises (MPME), a martelé StevenR. Dimitryev.

Concrètement, il s’agit de renfor-cer le rôle de quelques institutionsde micro-finance et des banquescommerciales dans les services deprêts adaptés aux MPME et auxentrepreneurs. Cette facilité d’ac-cès au crédit concernera des fi-nancements à moyen et longtermes. Pour le cas des femmes,elles auront également la possibi-lité de suivre un apprentissageadapté en gestion financière. Cefonds viendra ainsi en appui auProjet Infrastructure financière etmarché qui vise à améliorer le sys-

tème bancaire en créant uneplate-forme électronique et des of-fres de financement adaptées auxchefs d’entreprises. L’on espèreainsi promouvoir les services élec-troniques et accessibles à dis-tance, notamment par téléphone.D’autres projets en cours, notam-ment le CDSP pour la compétiti-vité et le développement du sec-teur privé, ont permis par le passéd’améliorer la gestion et la régula-tion de l’activité bancaire ainsi quela sécurité des investissements.Du côté de la FEC, l’on se ditconvaincu que le plus grand défiest d’arriver à mettre en place enRDC un véritable marché financierlocal et à renforcer les contactsavec les partenaires expérimen-tés. Il reviendra à la Banque cen-trale du Congo de le créer pourdrainer également vers les entre-prises les milliards de dollars quicirculent dans l’informel. La FECpartage l’avis selon lequel la facili-tation de l’accès au financementdes promoteurs nationaux dePME par un système garanti deprêts et de crédit à taux bonifiédemeure une urgence pour lepays. Pour la FEC, il faut songerdès cette année à mettre en placeun guichet de refinancement àmoyen et long termes au sein de laBanque centrale du Congo pourles PME et PMI.

Laurent Essolomwa

MICRO-FINANCE

Le secteur serait le mieux coté du pays

Le siège de la Banque mondiale à Kinshasa

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DU DÉVELOPPEMENT RURAL

Démarrage bientôt du recensement biométrique des agents et fonctionnaires

MINISTÈRE DU PLAN

Un rapport national sur le développementhumain en chantier

Le ministre du Plan, Célestin Vunabandi

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20 | RDC / KINSHASA B���A���E����F���D��D���������������C��F��F������D���������

Kabandu Kadima a marqué pourFC MK à la 47e minute etOnendika a égalisé pour Lupopo àla 53e minute. Lupopo garde sadeuxième place avec vingt-troispoints, tandis que FC MK totalisedouze points avec un match enretard. Le FC MK de Kinshasa et le FCSaint-Éloi Lupopo ont fait matchà égalité d’un but partout, le 19mars, au stade Tata-Raphaël dela Kethule de Ryhove de Kins-hasa, en match comptant pour la13e journée du groupe A de la19e édition du championnat na-tional de football. Les joueurs du coach ivoirienBruno Bla ont été les premiers àouvrir la marque à la 47e minute dejeu par l’attaquant Kabangu Ka-dima d’une frappe à bout portantque le gardien de but Joseph bu-layima du FC Saint-Éloi Lupopon’a pas pu arrêter. Mais la réactiondes poulains de l’entraîneur JoséMundele a été assez rapide. Sur uncorner obtenu à la 53e minute, ledéfenseur central Onendika de Lu-popo (ancien du FC MK) a égalisé

de la tête, catapultant le cuir dansles buts gardés par le gardien debut Nathan Mabruki du FC MK. Auterme d’une partie fort engagée,les deux équipes se sont donc par-tagé les points. Ce score d’un butpartout permet à Lupopo de gar-der sa deuxième place du groupe Adu championnat national de foot-

ball en totalisant désormais vingt-trois points. Le FC MK pour sa partcompte désormais douze pointsavec un match en retard.L'on doit noter que la rencontreentre l’AS Nika de Kisangani et leCS Don Bosco de Lubumbashi, dis-putée le 18 mars, au stade Lu-bumba de Kisangani en Province

Orientale, s’est achevée en queuede poisson, alors que CS DonBosco menait à la marque par unbut à zéro, une réalisation d’HervéKamba à la 15e minute, les suppor-ters de Nika s’en sont pris audeuxième arbitre assistant Kadusià la 27e minute, provoquant ainsil’arrêt de la partie. Tout est parti en

vrille, il y a eu de jets de projectilessur l’aire de jeu pendant plusieursminutes, jusqu’à ce que les officielsdu match ont été contraints dequitter le stade Lumumba à la sau-vette. Vraisemblablement, l’ASNika va écoper d’un forfait au pro-fit de Don Bosco qui comptera dix-neuf points. Nika compte dix-septpoints et va perdre sa troisièmeplace au profit de Don Bosco.Dans le groupe B, le secrétariat dela Ligue nationale de football (Li-nafoot) a, dans un communiqué,renvoyé le match entre l’OC Muun-gano et Daring Club MotemaPembe (DCMP) au 22 mars austade de la Concorde de Kadutu àBukavu. L’instance organisatricede la Division 1 a évoqué le cas deforce majeur du fait que le DCMPne peut joindre Bukavu que le 21mars. C’est aussi le cas du matchentre Don Bosco et DauphinsNoirs de Goma qui se jouera égale-ment le samedi, le temps d’atten-dre que Don Bosco quitte Kisan-gani pour retourner à Lubumbashioù aura lieu la rencontre.

Martin Enyimo

Les deux éditions précédentesorganisées à Genève, capitalesuisse, ont permis d’asseoir lanotoriété de ce grand rendez-vous des dirigeants africainsmais la Banque africaine dedéveloppement (BAD),coorganisateur de l’évènementavec le groupe Jeune Afrique,a estimé que le moment estvenu pour revenir dans lecontinent où évoluent desentreprises européennes,américaines et japonaises. L’organisation de l’Africa CEOforum en Afrique posera desexigences, notamment l’ouver-ture du pays africain hôte sur lereste du monde, particulière-ment les espaces francophoneet anglophone. Mais l’Afriquedoit malgré tout reprendre sesdroits, avec ses forces et sesfaiblesses, a tranché le prési-dent de la BAD, Donald Kabe-ruka. Au terme de la troisièmeédition, Donald Kaberuka aréaffirmé l’intérêt de placerl’Afrique dans une chaîne devaleur pour renforcer son inté-gration. Il s’avère indispensa-ble, a-t-il ajouté, de prendrepour modèle d’intégration l’Eu-rope avec son Airbus fabriquépartout, y compris en Afriquedu Sud, mais assemblé à Tou-louse, en France.En se mettant ensemble, Air-bus a réussi à concurrencer legéant américain Boeing. C’estle nouveau visage du com-merce international qui doitforcément donner matière à ré-flexion pour les pays du conti-

nent africain. Il est possible pourl’Afrique de réfléchir dès à présentà la production des minibus, parexemple. Une Afrique mieux inté-grée est aussi un continent qui separle. « Nous ne sommes pas icipour faire des déclarations gé-nérales mais pour articuler desproblèmes, notamment par sec-teur »,a-t-il ajouté. Un autre forumdu genre se tiendra en mai : l’AfricaHealth forum. Le défi n’est pas demultiplier les forums ou de cher-cher à élaborer des déclarationsqui ne seront jamais appliquéesmais la démarche est plus pragma-tique. « Tout cela est cumulatif :chaque forum s’ajoute au précé-dent. Et il faut savoir continuerà se parler entre les forums ».En effet, il y a bien des ques-tions qui méritent une atten-tion particulière du continent

africain. Pour preuve, les coûtsde transport des marchandisess’établissent à 10 000 dollarsaméricains et onze à dix-septjours de délai pour déplacer unseul conteneur par voie terres-tre de Dakar à Ouagadougou,soit 2 000 km, alors que lemême conteneur transportésur la même distance en Chinene coûtera à l’entrepreneurque 2 300 à 1 000 dollars amé-ricains. Aussi les défis en infra-structures du continent afri-cain vont-ils bien au-delà desroutes et ponts pour intégrer labureaucratie et l’administration.

C’est le prix à payer pour voirémerger une Afrique plus com-pétitive. Les dirigeants afri-cains doivent composer avecles nouveaux partenaires chi-nois, brésiliens ou indiens pourmobiliser les financements in-dispensables à la constructiondes infrastructures. Selon uneétude d’Eco Bank, rien que lescoupures d’électricité génèrentdes pertes économiques de l’or-dre de 80 heures de travail parmois pour une grande majoritédes entreprises.Forcément, cela se répercutesur le coût final du produit.Pour cette deuxième éditionarrivée à son terme le 19 mars,l’on a connu durant ces troisjours la participation active de150 banquiers et financiersainsi que des patrons de l’agro-

industrie, des télécoms, destransports, de l’énergie et destravaux publics. Il y a eu unedélégation de RDC constituéed’opérateurs économiques, no-tamment les patrons desagences de publicité et com-munication. Sur le plan du bi-lan des assisses, on a comptéhuit conférences thématiquesconsacrées aux diverses ten-dances du capitalisme sur lecontinent, notamment les res-sources naturelles, le familybusiness, l’intégration finan-cière et l’agrobusiness.

Laurent Essolomwa

Le ministre de l’Enseignement pri-maire, secondaire et professionnel, Ma-ker Mwangu, a lancé, le 19 mars, unprojet de construction et de réhabilita-tion de trente écoles à Goma. Ce projetfinancé par le gouvernement japonais àhauteur de 1,6 million de dollars viseles territoires de Masisi, Rutshuru etNyiragongo, dans le Nord-Kivu.Le directeur pays de l’Organisation desNations unies pour l’éducation, lascience et la culture (Unesco) en RDC,Abdourahamane Diallo, qui avait ac-compagné le ministre congolais, avaitnoté à radiookapi.net que ce projet vaconsister en la réhabilitation ou laconstruction d’à peu près cent quatre-vingts classes ainsi que l’équipement etla formation d’enseignants. « Une for-mation psycho-sociale, une formationà la culture de la paix. C’est très impor-tant. Vous savez que tout commence

par là. Les enfants sont nés dans cesconflits », a-t-il expliqué.Il a été rappelé que les déplacés fuyantles violences dans leurs milieux vers laville de Goma étaient souvent logésdans des écoles ou des églises, à défautde trouver des places dans des famillesd’accueil. « Les écoles devraient êtreprotégées comme les sites du patri-moine mondial, comme les églises. Çadoit être des endroits qu’on doit tou-jours respecter », a indiqué le directeurpays de l’Unesco, qui a appelé tous lespartenaires dans ce domaine à se met-tre au travail pour « mettre les enfantsdans les meilleures conditions d’ap-prentissage ». Le directeur pays duFonds des Nations unies pour l’enfanceavait également fait partie de cette dé-légation qui avait fait le déplacementpour le Nord-Kivu.

Lucien Dianzenza

DIVISION 1

Résultat de parité entre FC MK et Lupopo à Kinshasa

FC Saint-Éloi Lupopo

NORD-KIVU

Lancement du projet de constructionde trente écolesLe projet d’une valeur de 1,6 million de dollars va consister en laréhabilitation ou la construction de près de cent quatre-vingts classes,l’équipement et la formation d’enseignants.

Des élèves dans une école de Kinshasa

FORUM AFRICA CEO

La prochaine édition se tiendrait en Afrique

« Nous ne sommes pas ici pour faire des déclarations générales

mais pour articuler des problèmes, notamment par secteur »

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RDC / KINSHASA | 21B���A���E����F���D��D���������������C��F��F������D���������

Le sextuor composéexclusivement des élèves del’Institut des arts et desspectacles a fait très bonne figureà son premier grand concertpublic livré, le 18 mars, au CentreWallonie-Bruxelles. Six des dix morceaux du réper-toire de la soirée étaient des com-positions personnelles du jeunejazz band. Pour sa première sortie,Vijana Jazz a tenu à laisser sesmarques. Dans la section ryth-mique, il fallait compter sur DannyNgunga à la batterie, Dedieu Mu-nene à la basse, Chérubin Ngembaà la guitare, Isaac Singi aux per-cussions et Doxa Landu au piano,tandis que la section mélodiqueétait tenue par le saxophone deJean-Louis Musumba.Le public très enthousiaste àl’écoute du sextuor ne manquaitpas de l’encourager par ses accla-mations à la fin de chaque mor-ceau. Des fois même , il n’attendaitpas la fin, enchanté par les in-fluences musicales locales obser-vées dans certains interprétations.Raga, un air où se percevait un mé-

lange de musique indienne et desalsa avait donné le ton de la soiréequi semblait avoir pour vedettes leguitariste et le saxophoniste. L’ar-rangement de Je veux t’adorer, faitpar le directeur artistique dugroupe Doxa, a rendu encore plusappréciable le gospel bien connude plusieurs et souvent interprétéà Kinshasa. Clair de lune, né d’unarrangement commun a eu sa partd’applaudissements avant VijanaJazz, une improvisation libre misesur pied juste quarante-huitheures plus tôt nous a confié Doxa,visiblement fier du rendu de cetteœuvre de dernière heure. «Comme il est tout nouveau nousl’avons momentanément baptiséVijana Jazz afin de l’insérer dansle répertoire de la soirée le tempsde lui trouver un autre titre plusconvenable », a-t-il affirmé.Après cette série qui a servi à fairemontre de leur créativité person-nelle, Vijana Jazz est passé à desinterprétations de grandes figuresdu jazz telles que Earl Klugh,Charlie Parker et Wes Montgo-mery. Des moments que les férus

de jazz présents dans la salle ontaffectionné. Et pour finir enbeauté, mutuashi et seben se sontinvités. Entre les deux, le slow I’mthirsty s’est élevé comme unecomplainte agréable à entendre.Dans Two coulors, qui lui a pré-cédé ont été ressenti les in-fluences du rythme kasaïen mixé à

du blues. Isaac a alors pris la li-berté de gagner le devant de lascène échangeant ses percussionscontre le ditumba dont le son par-ticulier a ravi le public. Il n’y avaitpas mieux que Yaka Tobina pourcréer une ambiance festive. Le se-ben que certains condisciples desstars de la soirée semblaient

connaître par cœur s’est joué enchœur. Les instruments du sex-tuor devaient désormais rivaliseravec les sons émis par plusieursd’entre eux, occupés à reproduire,mieux imiter un instrument ou unautre avec sa bouche. Un exerciceauquel ils s’adonnaient avec ferveur.

Nioni Masela

Danseuse professionnelle, l'artiste originairede la RDC organise régulièrement dessessions d’afro danse en Belgique. Formée avant tout en danses d'Afrique del'ouest, Sidonie Madoki a tourné dans plu-sieurs spectacles de diverses formations. Elleest présidente et chef de groupe de l’ASBL«Banafro » qui vise à promouvoir la danse etla culture africaine auprès des enfants. Elleenseigne la danse africaine lors de diversstages et formations pour un public profession-nel et amateur.« Banafro » est la contraction deBana Ya Africa (Les enfants de l’Afrique).La danse a toujours été une évidence pour Si-donie Madoki. Elle, qui n’a pas grandi enAfrique, a d’abord débuté par la danse clas-sique avant d’enchaîner la danse moderne.Mais la jeune fille de l’époque n’est pas encoreartistiquement satisfaite. Vers l’âge de 16 ans,elle entend parler des premiers cours de

danse africaine, qui se donnaient à Bruxelles.C’est le déclic. Elle commence par apprendreles danses d’Afrique de l’ouest auprès de dif-férents professeurs à Bruxelles. Elle perfec-tionne son art en côtoyant des troupes dedanse traditionnelle au Burundi, au Sénégalet en Côte d’Ivoire. Forte de cette expérienceaqcuise lors de ses voyages en Afrique, elle selance dans l’enseignement de la danse vers1993, avec des fillettes, qui avaient entre 6 ou7 ans et qu’elle a encadrées pendant plusieursannées. Après des années de pratique desdanses de l’Afrique de l’ouest, Sidonie Madokise tourne finalement vers l’apprentissage desdanses congolaises en intégrant une troupede danseurs congolais de Bruxelles. Legroupe évolue surtout dans la communautécongolaise, pour les cérémonies familiales etaussi des fêtes belges. « Danser les dansescongolaises, cela a été pour moi, après tout ce

parcours, une expérience unique.Les ngomas résonnent de façon dif-férente des djembés. Je le ressensdans mon ventre : mon grand-pèreétait un grand joueur de ngoma etj’ai l’impression d’avoir réintégréun univers qui m’est propre et quim’a attendue tout ce temps : c’estdonc très fort pour moi »,a-t-elle in-diqué au cours d’une interview.La danseuse professionnelle mixeainsi les danses d’Afrique del’ouest avec les danses congolaisesen faisant « se rencontrer desmouvements qui n’avaient pasvocation à se rencontrer dans latradition ». Elle s’approprie ainsila danse africaine comme unetechnique à part entière au mêmetitre que la danse-jazz ou la danseclassique. Car, estime-t-elle, «cettetechnique d’expression cultu-relle doit mûrir pour devenirune véritable discipline ».

P.K.

L’opus, produit par PaulkamusicFrance, été mis sur le marchédepuis le 1ermars. L’artiste qui vit en France, de-puis plusieurs années, a donnéune conférence de presse quis’est déroulée à Vitry-sur-Seine en banlieue parisienne.« Désoléééé » succède au pré-cédent album « Libala yatemps plein » que la chan-teuse avait mis sur le marchéil y a quelques années. L’ar-tiste envisage de se rendre àKinshasa au courant de l’été2014 pour la promotion de cenouvel album, dont le clip dutitre éponyme « Désoléééé »est déjà en ligne sur Youtube.Elle devrait se produire en liveà Kinshasa ainsi qu’au CongoBrazzaville, a fait savoir sonproducteur lors de la confé-rence de presse. « C’est un album quine laissera pas le public indifférent. Ilcontient mélodies très sublimes avecdes textes optimistes et engagés quis’appuient sur des histoires vraies »,avait fait savoir l’artiste au coursd’une précédente interview. Adepte etpure produit de la Rumba, Faya Tessdéclare vouloir se réapproprier cestyle musical congolais avec son his-toire et ses fondamentaux.Née en 1966, Kishila Ngoyi Thérèses’est fait connaître du grand publiclorsqu’elle intègre en 1986 l’Afrisa In-ternational de Tabu Ley Rochereau,aux côtés de Mbilia Bel. Surnommée« La Sirène-d’eau-douce », elle excelle

dans la danse et au chant notammenten interprétant les célèbres tubes « Ca-marade O » et « Moto akokufa ». pen-dant une dizaine d’années, elle alignedifférents albums notamment Cama-rade O(1986), Nadina (1988), MotoAkokufa (1989), Allo paris (1991), SamTora (1993), Kebo beat (1997), Kin-godi ngodi (1998),Keba (2000), Bana(2004) et libala ya temps plein(2009).En dehors de ses propres projets musi-caux, Faya Tess collabore dans d’autresalbums de ses collègues musiciens.C’est ainsi qu’elle a notamment inter-prété la chanson « Paulina » de l’ar-tiste Elba Top.

Patrick Kianimi

SEMAINE DE LA FRANCOPHONIE

Vijana Jazz se révèle au public

Un extrait du concert du 18 mars avec Jean-Louis Musumba à l’avant-plan

MUSIQUE

« Désoléééé », nouvelalbum de Faya Tess

Faya Tess envisage de se rendre à Kinshasa pour la promotion de son album

PORTRAIT

Sidonie Madoki, passionnée de danse africaine

Sidonie Madoki

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22 | POINTE-NOIRE Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

La remise du don a eu lieu en présencedes membres de l’Association de soutienaux orphelins du Congo (Assoc). Ces donssont composés de sacs de riz, de bidonsd’huile, de boîtes de lait, de beurre, dechocolat, de cartons de spaghettis, desavon et autres.« Nous sommes très émus du geste de

l’Assoc, et nous souhaiterions que d’au-

tres associations, de la place ou d’ail-

leurs, en charge de ces questions s’ins-

pirentdecetexemplepouraméliorerles

conditions des enfants à travers tout le

pays », a déclaré Françoise Bouyou,promotrice de l’orphelinat Amour-de-Dieu. Elle a aussi saisi cette opportunitépour présenter aux membres de l’asso-ciation les difficultés freinant le fonc-tionnement normal de sa structure,comme l’absence de mur de clôture,d’un foraged’eau, d’électricité et autres.Pour sa part, Alias Bouity, responsable

Évangélisation de l’association, aadressé une prière pour l’Assoc en vued’appuyer les réalisations entreprisesprécédemment par la direction de l’or-phelinat Amour-de-Dieu. En effet, en saqualité d’association à caractère reli-gieux, l’Assoc se dit déterminée à pour-suivre samission, à savoir le soutien des

enfants orphelins du Congo. Depuis sacréation, en 2011, l’association est répu-tée pour l’assistance aux orphelins. Sesmembres sont d’ailleurs affectueuse-ment appelés « Papa ou Maman » parles orphelins des deux principales villesdu Congo, Brazzaville et Pointe-Noire.

Séverin Ibara

NGOYO

L’orphelinat Amour-de-Dieu reçoit des vivres

Béatrice Bouyou receptionnant un échantilon du don

De hautes herbes aux abordsdes rues et le long des rivièrestraversant de part en part laville, donnent l'impression quela ville océane souffrirait d’unréel manque d’entretien. « Mal-gré quelques rares endroits as-

sainis, dans l’ensemble, il faut

reconnaître que la ville d’une

façon générale, est sale. On y

voit à des endroits différents

soit des tas d’immondices, soit

des herbes débordantes, qui

nous feraient croire que l'on est

dans la brousse. Pourquoi ceux

qui en ont la responsabilité ne

se préoccupent-ils pas d'opéra-

tions d'assainissement ? », s’estinterrogé un Ponténégrin. Cedernier pense que la capitaleéconomique devrait être l’unedes villes les plus propres dupays. D'autres exemples corro-borent cet état d’insalubrité,comme une portion du tronçonroutier de l’avenue allant del’hôtel Elaïs à l’avenue Mâ-Loango, l’avenue Bord-Bord enface du centre des sapeurs-pom-piers, les rives bourrées enherbes et immondices des ri-vières Tchinouka et Bakadila, lesherbes flottantes sur les eaux auquartier Saint-Pierre, les rives

de la rivière se trouvant entre letronçon routier du rond-pointGuénin et du rond-point Sympa-thique, l’espace se trouvant surl’avenue Savon au croisement del’avenue Jean-Félix Tchicaya auniveau du pont, la bordure exté-rieure du lycée technique com-mercial du côté du stade V.-Club, sans oublier plusieurspoints d’intersection d'avenuesen centre-ville. « La ville souf-

frirait peut-être d’un manque

de matériel adéquat pour son

assainissement, cette question

n'étant pas une priorité au ni-

veau des décideurs munici-

paux. Même les inondations

que nous subissons souvent à

la moindre pluie, seraient dues

au bouchage des rivières et à

un manque d’entretien », a dé-claré un autre habitant victimedes eaux de pluie dans la nuit du4 au 5 mars dernier.Sur quelques marchés dePointe-Noire, on ne peut queconstater des mauvaises odeurs,des tas d’immondices et de la sa-leté de toute sorte, à côté desvieilles mamans qui vendent lé-gumes, safous, avocats, ma-niocs, oignons, tomates...

Faustin Akono

Les combats se déroulent au stadeKokolo-Kopa dans le deuxième ar-rondissement de la ville océane, etprendront fin le dimanche 23 mars.Lemot « catch » vient de l’expressionanglaise « catch as catch can » qui si-gnifie « attrape-le comme tu peux ».Pour certaines personnes, le catch estune discipline beaucoup plus théâ-trale que sportive même s’il nécessiteune excellente condition physique.À Pointe-Noire, voire dans toute la

République du Congo, le catch aperdu ses lettres de noblesse, à causedu manque de compétitions. Car au-trefois, pour la promotion de la disci-pline, il se tenait dans la capitalecongolaise des tournois inters PoolMalebo mettant en prise les cat-cheurs de la République du Congoet ceux de la République démocra-tique du Congo.Le catch est un sport de contact, pra-tiqué par des professionnels qui s’ins-

pirent des différentes techniques delutte, et qui s’affrontent à 2 ou à plu-sieurs sur un ring. Au cours d’un com-bat, les risques de se blesser sont bienréels. Notons que, contrairement aucatch américain ou occidental, lecatch congolais se mêle de fétiches,de quelques notes de fanfares quis’accompagnent de pas de danses,tout ceci dans le but d’attirer le pu-blic.

Prosper Mabonzo

INSALUBRITÉ

Certains lieux nécessitentdes opérations d'assainissementÀ l’image de ce qui se passe dans des marchés de la ville, où certainsjours sont consacrés à leur assainissement, plusieurs sites rendant laville très sale nécessitent des opérations de désherbage et de curagedes caniveaux.

CATCH

Un tournoi enmémoire des anciens catcheursPointe-Noire abrite depuis le mercredi 19 mars une compétition de catch, organisée en mémoire desanciens catcheurs.

Page 23: N°1968 VENDREDI 21 MARS 2014 Infrastructures B F …lesdepechesdebrazzaville.fr/_zbhfiles/download.php?doc=20140321... · MICRO-FINANCE Le secteur serait le mieux coté du pays Le

TEMPS LIBRE | 23Les Dépêches de Brazzaville n°1968 - Vendredi 21 mars 2014

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24 | DERNIÈRE HEURE B���A���E����F���D��D���������������C��F��F������D�������������

Depuis quelques années, des filsd’anciens ministres ont fait leurentrée dans différents gouverne-

ments de la République. Sans que l’ontrouve à redire. À vrai dire, même invo-lontairement, c’est un véritable progrèsqui met en berne la suspicion patholo-gique des Congolais.

L’ancien ministre Pierre Ngouonimba-Nczari fit son entrée au gouvernement en1970 en qualité de secrétaire d’État audéveloppement, chargé de l’Agriculture.Son fils Josué-Rodrigue Ngouonimba estactuellement ministre du Tourisme et del’Environnement. Guy Brice Parfait Kolé-las est ministre de la Fonction publique etde la Réforme de l’État. Son père, Ber-nard Kolélas, incarna longtemps l’opposi-tion au pouvoir marxiste sur une ligne departage idéologique. Il était crédible,contrairement à l’opposition sociale-dé-mocrate actuelle qui ferraille contre d’au-tres sociaux-démocrates au pouvoir.Inexplicable. En pleine guerre dite du 5juin 1997, Bernard Kolélas est nomméPremier ministre, chef du gouverne-ment, le 8 septembre 1997, par le prési-dent Pascal Lissouba.

Serge-Blaise Zoniaba est ministre de l’En-seignement technique, professionnel, dela Formation qualifiante et de l’Emploi.Son pater, Bernard Zoniaba, est né àSouanké, en République du Congo. En-seignant de carrière, il fut membre dugouvernement, sous le président Mas-samba-Débat, par un décret du 28 octo-bre 1964, en qualité de secrétaire d’Étatà la présidence de la République, chargéde l’Information et de l’Éducation popu-laire et civique. Admis à la retraite, il seconsacra à l’écriture. La Pygmédie, vrai-semblablement un néologisme forgé pourles besoins du livre, vient d’être publié, àtitre posthume, aux Éditions Métsio.

Les pygmées, ceux qu’on désigne au-jourd’hui sous le vocable inapproprié depopulations autochtones, sont, depuis lanuit des temps, au ban de la société ban-toue. Leur sort préoccupe de plus en plusles pouvoirs publics. Mais avec cet euphé-misme contreproductif, « populations au-tochtones », on stigmatise et on ostracise,sans le vouloir, ces habitants nomades del’immense forêt de l’Afrique équatoriale,pygmées et fiers de l’être. Le livre de Ber-nard Zoniaba pose le problème des rela-

tions entre les Bantous et les pygmées.«La Pygmédie, comme l’écrit l’auteur,englobe, outre la majeure partie duCongo septentrional, le sud et le sud-estcamerounais, l’extrême sud centrafri-cain, le nord, le nord-est et le sud-est ga-bonais. Les habitants de souche de laPygmédie sont les pygmées ou pygmé-diens.» La trame romanesque tourne au-tour de Demi Dakar, pygmée au servicedu préfet blanc à Impfondo. Il a le mal-heur d’être présent au cours d’une alter-cation entre Vaillant, le préfet, et sonépouse. C’est ainsi qu’il apprend que Vail-lant couchait avec la bonne au service ducouple et, d’autre part, que sa femme pro-fitait de ses absences pour entraîner lecuisinier dans la chambre conjugale. La vérité sort de la bouche des enfants.C’est Jean-Claude, le fils du couple, qui,innocemment, est à l’origine de ces ré-vélations qui vont bouleverser la vie dela famille du préfet et celle de Demi Da-kar. Pour éviter que cette informationne filtrât à l’extérieur, le préfet blancmolesta furieusement et copieusementle pygmée qui, pour se sauver d’unemort certaine, n’eut d’autre solutionque la fuite. Le cuisinier lui, n’eut pas la

chance de Demi Dakar. Il fut abattu par lepréfet.

À la manière d’un thriller, le roman deBernard Zoniaba est nourri de rebondis-sements multiples qui montrent in fineque le pygmée n’en est pas moinshomme, en dépit de l’ostracisme dont ilest frappé par son voisin bantou. La Pyg-médie est la chronique des relations tour-mentées entre deux communautés qui vi-vent sur le même territoire sans vraimentse mélanger. Pour le Bantou, le pygméeest un être inférieur, méprisable, uncheptel corvéable à volonté. Pour ce der-nier, le Bantou est instable, menteur etstupide. Au fond, on est toujours le pyg-mée de quelqu’un. C’est la leçon de ce li-vre de Bernard Zoniaba.

Revenons à notre sujet, ministres et filsde ministres, une réalité à laquelle nousne prêtons même plus attention. Lorsquedes fils de présidents sont devenus prési-dents en Afrique, l’opinion a décrié unesuccession dynastique. Aux États-Unis,Bush père président, Bush junior prési-dent : pas de commentaires sulfureux!

Mfumu

BRIN D’HISTOIRE

Ministres et fils de ministres

Après la tenue de l’assemblée

générale élective le 5 mars

dernier, qui a mis en place les

nouvelles instances chargées de

conduire aux destinées du Parti

congolais du travail (PCT) à

Brazzaville, le conseil fédéral a

procédé, le 20 mars, à la

passation de consigne entre le

président sortant, Gabriel Oba-

Apounou, et le nouveau promu,

Gabriel Ondongo.« Le parti était organisé du hautjusqu'en bas. Au-dessus, il yavait un comité du parti, suivid’un secrétariat qui avait per-mis l’installation des différentessections dans les arrondisse-ments, sans oublier le sous-co-mité du parti de l’arrondisse-ment 6 Talangai », a indiquéGabriel Oba-Apounou, qui a éga-lement présenté la situation desdépartements, tout autant struc-turés. « Cette organisation, a-t-ilfait savoir, a permis le bon fonc-tionnement du parti dans lesconditions telles que connues, cequi a fait que le parti ait été portéhaut jusqu’à ce jour. »La tenue du congrès a aussi per-mis l'installation de comités, defédérations. C’est donc dans cecadre, a fait remarquer GabrielOba-Apounou, que s’était im-planté le comité de Brazzaville.«Au moment où nous nous sépa-rons de la direction du parti àBrazzaville, nous avons tenu àrendre compte de cette activité etde dire comment nous avons tra-

vaillé, tout en faisant l’état deslieux pour permettre aux nou-veaux venus de prendreconnaissance du travail quenous avons fait », a précisé leprésident sortant du conseil fédé-ral du PCT.Pour sa part, Gabriel Ondongo asouhaité que l’ancien président,au nom de sa grande expérience,accompagne la nouvelle équipequi arrive à la tête du conseil fédé-ral de la ville capitale.Tel est aussi le sens du messagede Jeanne Françoise Lékomba-Loumeto qui a déclaré : « J’espèreque le travail sera fait de façoncollégiale pour la bonne marchedu parti ». Exprimant sa joied’avoir présidé cette cérémonie,la déléguée du secrétariat perma-nent du bureau politique du PCT,a félicité le président sortant pourses sages conseils à l’endroit del’équipe entrante ainsi que pour laclarté des documents légués à lanouvelle équipe. La cérémonie qui a eu pour cadrele siège communal du PCT, aconnu la participation des mem-bres du bureau politique ainsi queceux du Comité central de cetteformation politique. Faisant le bi-lan de son action, le président sor-tant du comité du parti de la villede Brazzaville, Gabriel Oba-Apounou, a présenté devant l’en-semble des responsables, le ta-bleau du comité du parti de la villecapitale.

Jean Jacques Koubemba

PARTI CONGOLAIS DU TRAVAIL

Gabriel Ondongoprend officiellementses fonctions L’œuvre de la Croix-Rouge

congolaise au service des plusvulnérables est jugéeconsidérable au Congo. Pour cefaire, les cadres, secouristes etvolontaires, sans oublier laprésidente d’honneur, lesreprésentants des partenaires etdu ministère, se sont retrouvés,le 20 mars, autour du présidentnational, pour une conférence-débat.Le débat a permis de dégager uncertain nombre d’objectifs à at-teindre, à court, moyen et longtermes. On notera la contributionà la préparation juridique des opé-rations internationales d’urgencecomme l’a indiqué le président na-tional de la Croix rouge, ChristianSedar Ndinga. Une évocation a étéfaite sur son parcours, sa missionhumanitaire et son mandat ausein du mouvement de la Croix-Rouge et Croissant-Rouge.La cérémonie a été marquée parplusieurs temps forts : toutd’abord les discours : celui de Pe-ter Maurer, président du ComitéInternational de la Croix-Rouge,lu par son chef de bureau auCongo, qui après avoir adressé sesvœux à tous les volontaires, mem-bres et employés de la CRC, a fé-licité la société nationale pour sonimplication lors des différentsconflits que le Congo a connusainsi que sur l’accueil et l’assis-tance apportés aux réfugiés. Puisle message du représentant de laCroix-Rouge française, n’a pasmanqué de souligner la collabora-tion étroite entre les deux socié-

tés nationales, qui permet de met-tre en œuvre des projets de déve-loppement, mais aussi d’interve-nir rapidement en cas d’urgence.Sur un autre ton et dans un lan-gage empreint de courtoisie, leprésident national a livré son mes-sage et donné la nouvelle orienta-tion de son action à la tête duCRC. Parlant de la 7e assembléegénérale, à travers de nouvellesorientations, il a fixé de nouveauxenjeux et défis à relever, qui en-trent en adéquation avec les prin-cipales recommandations du Co-mité international de laCroix-Rouge et du Croissant-Rouge, comme l’une des bataillesde son action. Pour tenir ce pari,la substance de ses missions se ré-sume, entre autres, à répondreaux besoins du moment et mieuxpréparer aux actions pertinentes,permettant de relever les défisd’aujourd’hui et de demain ; à édi-fier une société nationale quifonctionne bien et qui est profon-dément attachée à la qualité, l’ex-cellence, la transparence, l’inté-grité, la notion de durabilité et labonne gouvernance ; à renforcerle cadre de coopération de la so-ciété nationale avec les autrespartenaires, pour accroître l’im-pact de l’action humanitaire dansle pays. « Tenant compte de ceque le cadre d’action de Hyogode 2005, appelle les États, no-tamment, à veiller à ce que la ré-duction des risques de catas-trophe soit une prioriténationale et locale, ce déficonsiste à appeler le gouverne-

ment à examiner les lois et lespolitiques en vigueur pour inté-grer pleinement les stratégies deréduction des risques liés auxcatastrophes dans tous les ins-truments juridiques, politiqueset de planification pertinents,afin de prendre en compte lesfacteurs sociaux, économiques,politiques et environnemen-taux, qui influencent la vulnéra-bilité des communautés face auxcatastrophes », a indiqué, dansson discours d’ouverture, Chris-tian Sédar Ndinga. La présidented’honneur et le président nationalont également enrichi l’auditoirepar leurs contributions relativesaux choix et à la pertinence desthèmes traités. En effet, cetterencontre entre les animateurs etles journalistes présents à cetteconférence, a suscité un grandmoment d’échanges entre lesdeux parties. De nombreuses in-terrogations ont trouvé des élé-ments de réponses au jeu desquestions-réponses.Créée le 22 février 1964 à Brazza-ville, sur la base de la loi de 1901 etdes Conventions de Genève du 12août 1949 auxquelles la Républiquedu Congo est haut contractant, laCroix-Rouge congolaise, au niveaunational, est la principale organisa-tion humanitaire, auxiliaire des pou-voirs publics en République duCongo. La CRC compte environ14.000 cadres et volontaires, avecun riche vivier de plus d’une cen-taine d’experts dans différents sec-teurs de l’action humanitaire.

Guillaume Ondzé

CROIX-ROUGE CONGOLAISE

Lancement hier des activitésdu cinquantenaire