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1 E n 2009, les employeurs ont déclaré pour la seule Haute-Savoie douze mil- lions d'heures supplémentaires, ce qui représente 45,7 millions d'€ d'exonérations de charges (source: Pôle Emploi). De toute évidence, la loi TEPA (travail emploi, pouvoir d'achat) est donc une excellente mesure pour accompagner le déficit des orga- nismes sociaux et l'accroissement du chôma- ge. Le bon sens voudrait que l'on abandonne ce dispositif voté en 2007, et contre lequel de plus en plus de voix s'élèvent pour dire qu'il est inopérant (pour ne pas dire imbécile), qui plus est en période de crise. Mais rien n'y fait ! Aujourd'hui, les résultats sont là et l'urgence créée par l'augmentation du chômage et les déficits sociaux imposent qu'il soit mis fin dans les plus brefs délais aux heures supplémen- taires et au bouclier fiscal, le deuxième sym- bole de l'action politique de Nicolas Sarkozy. Mais voilà ! Le Président de la République n'est ni plus moderne que ces prédécesseurs, ni moins dogmatique que ceux qu'il a tant fus- tigés à propos des 35 heures. Il est manifeste aujourd'hui que ce Président n'a rien changé pour une très large majorité de français bien au contraire, mais il n'est cependant pas aussi certain qu'il puisse enco- re tenir longtemps dans le même registre ; car on sent poindre une véritable levée de bou- cliers... Didier MANSOT T.E.P.A. un peu fou ? N°25 avril 2010 Le 1 er mai, la CFDT appelle à une levée de boucliers Le 1 er mai, la CFDT appelle à une levée de boucliers Le 1 er mai, la CFDT appelle à une levée de boucliers Le 1 er mai, la CFDT appelle à une levée de boucliers Le 1 er mai, la CFDT appelle à une levée de boucliers

N°25 avril 2010 - CFDT Haute-Savoiecfdt74.fr/spip/IMG/pdf/CFDT_Flash74_Num25_avril2010.pdf · l Recruter des personnels titulaires formés et arrêter d'embaucher des CDD. Les personnels

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En 2009, les employeurs ont déclarépour la seule Haute-Savoie douze mil-lions d'heures supplémentaires, ce qui

représente 45,7 millions d'€ d'exonérations decharges (source: Pôle Emploi).

De toute évidence, la loi TEPA (travail emploi,pouvoir d'achat) est donc une excellentemesure pour accompagner le déficit des orga-nismes sociaux et l'accroissement du chôma-ge.

Le bon sens voudrait que l'on abandonne cedispositif voté en 2007, et contre lequel deplus en plus de voix s'élèvent pour dire qu'ilest inopérant (pour ne pas dire imbécile), quiplus est en période de crise. Mais rien n'y fait !

Aujourd'hui, les résultats sont là et l'urgencecréée par l'augmentation du chômage et lesdéficits sociaux imposent qu'il soit mis fin dansles plus brefs délais aux heures supplémen-taires et au bouclier fiscal, le deuxième sym-bole de l'action politique de Nicolas Sarkozy.

Mais voilà ! Le Président de la Républiquen'est ni plus moderne que ces prédécesseurs,ni moins dogmatique que ceux qu'il a tant fus-tigés à propos des 35 heures.

Il est manifeste aujourd'hui que ce Présidentn'a rien changé pour une très large majoritéde français bien au contraire, mais il n'estcependant pas aussi certain qu'il puisse enco-re tenir longtemps dans le même registre ; caron sent poindre une véritable levée de bou-cliers...

Didier MANSOT

T.E.P.A. un peu fou ?

N°25avril 2010

Le 1er mai,la CFDT

appelle à unelevée de boucliers

Le 1er mai,la CFDT

appelle à unelevée de boucliers

Le 1er mai,la CFDT

appelle à unelevée de boucliers

Le 1er mai,la CFDT

appelle à unelevée de boucliers

Le 1er mai,la CFDT

appelle à unelevée de boucliers

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Cette rencontre fai-sait un point dansune stratégie régio-

nale de revendications.Les délégués syndicauxont alerté tous les parle-mentaires du départementet l'un d'entre eux LionelTardy a posé une questionouverte au gouvernementle 25 février dernier. Ledéputé s'étonne de lacharge de travail dechaque conseiller, le ratiodu nombre de deman-deurs inscrits par agent encapacité de recevoir est leplus dégradé de Rhône-Alpes, à Annemasse certainsportefeuilles dépassent 300demandeurs ! CatherineLagarde et la ConventionUnedic proposaient des por-tefeuilles idéaux de 60 per-sonnes.

Comme partout en France lafusion Anpe-Assedic au seinde Pôle Emploi s'est faite à lahussarde sans concertation.Les 4 autres revendicationsprincipales :

Arrêter le nomadisme : l Entre les lieux de travaild'un même site comme àAnnecy, Seynod, Thonon,Sallanches et même à laDirection territoriale…l Dans un même lieu de tra-vail puisque les agents n'ont

plus de bureau attitré pourrecevoir et ranger leur docu-mentation…

Augmenter et enrichir lescompétences humaines :l Recruter des personnelstitulaires formés et arrêterd'embaucher des CDD. Lespersonnels affectés sur laCTP et la CRP bénéficient decontrats de 6 mois pour suivre

des demandeurs qui ontcontracté une conventionde 12 mois ! l Former correctement lesagents pour rendre la tota-lité de leurs missions. Lesanciens Anpe ont bénéficiéde 3 jours pour apprendrel'indemnisation, lesanciens Assedic ont béné-ficié de 7 jours pourapprendre le conseil auplacement ! Dans les 2filières la formation jadisdurait au minimum 6 mois.

Respecter le dialoguesocial :l Tous les nouveaux sitesmixtes de Haute-Savoie ontété officiellement ouvertsavant que les instances pari-taires, CE et CHSCT, n'aientété consultées. Pris par lesengagements gouvernemen-taux, l'important était d'affi-cher des chiffres théo-

La souffrance des agent s de Pôle Emploi en Haute-Savoie

Rencontre à l'UD 74 le 5 mars dernier

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riques même si dansla réalité les travaux d'aména-gement n'étaient pas réaliséset les équipes non encoredésignées.l Une nouvelle conventioncollective a été signée par laCfdt fin décembre 2009, elle aété dans la foulée agréée parle ministère mais des objetssont encore à négociercomme la grille de classifica-tion, les horaires de travail, lanomenclature des métiers,etc.l Les horaires d'ouverture necoïncident pas avec leshoraires de travail. Lesanciens accords ORTT nesont pas dénoncés par l'em-ployeur qui crée desastreintes pour nécessité deservice.

Prévenir les RPS, risquespsycho-sociaux :l C'est l'employeur qui amandaté l'ISAST ennovembre pour réaliser uneenquête sur ce sujet. Plus de51% des salariés ont répon-du. 71% d'entre disent êtresous pression et tendus dansleur travail. Le DG dit être très

surpris de ces résultats. Lesagents de Haute-Savoie seretrouvent totalement dansces résultats. Depuis lafusion, il y a eu au plan natio-nal un suicide et une douzai-ne de tentatives et au planlocal les incivilités et incidentsà l'accueil augmentent.l Les salariés manquent d'in-formations pour leur travail,les réunions d'unité ou d'équi-pe ne sont plus régulières.Surtout il est interdit de faireremonter ses difficultés car ceserait une mauvaise organisa-tion soit du site soit de l'agent.

Les militants haut-savoyardssont regroupés avec tousceux de Rhône-Alpes etd'Auvergne au sein du SIE-RAA affilié à la PSTE. Mais ilsont constaté la nécessité poureux de s'investir davantagedans l'interprofession localecar leur mission rejoint lespréoccupations de tous lessalariés.

Bernard NOUYRIGAT

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S'il est vrai que tropsouvent nousavons négligé ce

que l'on appelle com-munément les condi-tions de travail, la situa-tion que vivent les sala-riés confirme malheu-reusement la faiblessedu syndicaliste face àl'employeur.

Les 120 militants venusparticiper à la journéeRPS (risques psychoso-ciaux) organisée parl'Union RégionaleInterprofessionnelleCFDT Rhône-Alpesn'ont pas dit autrechose. Ils auraientmême aimé avoir plus deconcret, car au delà duconstat, comment traiter leproblème, comment antici-per ?Mais le concret n'est paschose courante et force est deconstater que nous ensommes aux balbutiements.L'équipe CFDT de FournierMOBALPA a fait l'expériencede la négociation de ce sujetcomplexe. Sa tentative dès2003 d'intégrer le « risquestress » dans le documentunique est restée vaine. Il fau-dra en 2007 le suicide d'unancien salarié laissant uncourrier pour relancer l'actionsyndicale. Un groupe de travail « Risques psychoso-ciaux » (Secrétaires CHSCT,Médecin du travail et infirmiè-re, Directeur de production,Service Sécurité, DRH,Cabinet extérieur) se consti-tue en 2008, mais son actionne va pas au delà du partaged'expérience et du diagnostic.Pas question pour la directionde parler de plan d'action.

Cependant, l'annonce du gou-vernement suite aux nom-breux suicides de FranceTélécom, d'une obligation denégocier sur les risques psy-chosociaux dans les entre-prises de plus de 1.000 sala-riés et le « black listage » desentreprises sur Internet, dutype « Name and shame » -« Nomme et fait honte » faitréagir. Fournier est classé enORANGE.En janvier 2010, a lieu la 1èreréunion de négociation sur lestress au travail (propositionssyndicales donc démarcheconcrète…).Sans lien avec la réunion, sui-cide de l'ex-délégué syndicalCFTC en arrêt de travaildepuis plusieurs mois. Lors de la deuxième réunionen mars 2010, la direction n'aapporté aucune réponse auxpropositions syndicales. Pourla CFDT, les réalités de laSociété FOURNIER sont :Plan industriel de croissance= « Cassage » du collectif detravail (d'une logique d'ate-

liers au sein d’une entreprise,vers une logique « Unités deProduction autonomes ») ;passage d'une organisationen « flux poussés » vers des« flux tirés » (tension desdélais de fabrication, juste àtemps, « lean production » -production dégraissée…).Les conséquences ?Nombreux accidents du tra-vail, maladies profession-nelles (absentéisme), rixes etbagarres entre collègues,plaintes en gendarmerie pourharcèlement (sur conseil duDRH !), « pêtage de plombs »(crise de larmes, salariés quiquittent leur lieu de travail),mise au placard suite à réor-ganisation, « démissions ins-tantanées » (dont rupturesconventionnelles du contratde travail), conduites addic-tives (alcool, drogue)…Bien que la Société FOUR-NIER ne semble pas mana-gée par le stress, on peut légi-timent se demander quelle estla part du facteur « travail »(organisation, manage-

PREMIERE URGENCE EN ENTREPRISE : LES CONDITIONS DE TRAVAIL !

Les animateurs : Stanislas DEIANA, chargé de mission sur le handicap à l’URI ;Jean-Pierre LAURENSON, Secrétaire régional ; Nicolas FRAIX, de l’AgenceRhône-Alpes de Valorisation de l’Innovation Sociale (ARAVIS), branche del’Agence Nationale de l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT).

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De la lutte à la scène

ment…) de ceux qui relèvent de lavie privée (divorce, solitude…) ? Il ya des liens étroits entre vie privée et vie professionnelle, avec desconséquences dans l'entreprise,tout comme dans sa vie personnel-le.Le sujet des risques et troubles psy-chosociaux est complexe à traiter ; ilfaut évacuer l'aspect individuel afinde se concentrer sur le collectif,moins sujet à émotions.

Cet exemple montre combien il estaujourd'hui indispensable de tenterd'apporter une réponse collective àcette désorganisation du travail,organisée dans le seul but d'indivi-dualiser toute relation au travail. Ce que d'aucuns pouvait voircomme une reconnaissance per-sonnelle d'un employeur cachebien évidemment d'autres intentionsque l'on pourrait payer très cher enterme de santé.

Eric LAFRASSE

Irène Favier ,jeune étudiantehistorienne a

choisi pour sonmémoire de

master de traiterle conflit avec

occup ationd'usine chez ST

Dupont àFaverges en

mars-avril 1976.

Cette grèvede 6semaines,

érigée en épopéepar la CFDT locale, vécuecomme un traumatisme parles dirigeants patronaux, estrestituée avec une rigueurchirurgicale. Sans aucunecomplaisance, Irène Favier

explore le jeu intime des rap-ports de forces et toutes lescomposantes de cet événe-ment qui prend les dimen-sions d'une déflagration dansl'ordre social établi. Elle pous-se l'investigation jusqu'à étu-

dier les effets de l'atmosphèreexaltée de l'usine occupée surle sentiment amoureux destravailleurs (et travailleuses)en rupture de soumission àl'autorité hiérarchique.

Ce journal peut-être p arfois celui des très mauvaises nouvelles...

C’est le cas pour ce numéro puisque l'on y annon-ce la disparition de trois militants de longue date: Christian Beirnaert, Solange Burnier et

Dominique Blanchet.Christian est décédé le 11 mars, alors qu'il avait pris saretraite depuis peu. Militant de longue date à la CFDTmais aussi dans d'autres organismes politiques et asso-ciatifs, il s'apprêtait à remplir un nouveau mandat CFDTdans le tout nouveau conseil de l'unité territoriale dePôle Emploi dès la fin de ce mois. Il était aussiConseiller prud'homme à Annecy.Quant à Solange, partie le 27 mars, elle était égalementmilitante depuis longtemps à la CFDT et avait étéConseillère Prud'homale à Bonneville de 1997 à 2008.Enfin, Dominique, dont nous fêtions le jubilé et les 40ans de militantisme il y a un an (voir Flash74 n° 18),nous a quitté le 16 avril, après toute une vie au servicedes plus démunis.Tous trois laissent un grand vide dans notre organisa-tion. L'Union départementale partage cette tristesse etprésente aux familles, aux proches de ces militants che-vronnés qu'étaient Solange, Christian et Dominique, sesplus sincères condoléances.

LLe choix de la pièce "A la renverse" estle fruit d'une rencontre avec le drama-turge Michel Vinaver, qui a débouché

sur un mémoire consacrée à son rôle en tantque PDG de Gillette France dans un conflitsocial survenu dans l'usine de Faverges, enHaute-Savoie, au printemps 1976. Cetterecherche a permis une rencontre avec l'uni-vers professionnel dans lequel le dramaturgeévoluait à l'époque et les interlocuteurs(cadres, ouvriers, employés) avec lesquels ilinteragissait. Lors d'un des entretiens orauxqu'il nous a été donné de réaliser avec lui, laconversation s'est brièvement orientée surune pièce écrite à cette période de reprisede l'écriture pour Michel Vinaver : A la ren-verse. C'est à l'issue de cet entretien, maiségalement sur la suggestion de certains deses interlocuteurs de l'époque qu'est né leprojet de monter A la renverse.

Dans cette pièce, le personnage principal estl'entreprise elle-même -comme pour Par-dessus Bord ou, à certains égards, pour King.Bronzex, entreprise commercialisant lesproduits solaires, leader sur son marché, estdéstabilisée par une campagne médiatiquehebdomadaire: la princesse Bénédicte deBourbon-Beaugency passe chaque samedi à latélévision. Mortellement atteinte d'un can-cer de la peau, elle y dénonce les méfaitsd'une exposition au soleil, ce qui a des consé-quences sur la trajectoire commerciale etfinancière de la firme, et sur le sort de sesemployés, à chaque échelon de la hiérarchie.Equipe de direction, cadres, employés,ouvriers, tous sont affectés par le grandébranlement que crée cet « événement »médiatique.

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Compagnie « Les Azurp ateurs »

« A la renverse » de Michel V inaver

Note d'intention du metteur en scène

FLASH 74 - Rédacteur en chef : Didier MANSOTUnion Départementale CFDT - 29, rue de la Crète - BP 37 -CRAN-GEVRIER - 74962 ANNECY cedex. Tel : 04 50 67 91 70 -Fax : 04 50 08 13 85. Courriel : [email protected] www.cfdt74.fr

Bref, ce mémoire est une perle rare. Ilapporte une inestimable contribution à l'histoi-re de nos luttes syndicales. Mais il éclaire aussila personnalité paradoxale, énigmatique,déchirée et fascinante d'un des principaux pro-tagonistes du conflit, le patron à l'époque deST Dupont, Michel Grinberg, qui se révèle êtreen même temps l'un des plus grands de nosdramaturges contemporains, sous le nom deMichel Vinaver. Il est aussi le père de la comé-dienne Anouk Grinberg.

Pour faire de ce mémoire un livre et en finan-cer la publication, Irène Favier, qui a la passiondu théâtre, propose de monter avec la compa-gnie « Les Azurpateurs », l'une des œuvres duthéâtre de Michel Vinaver-Grinberg : « A la renverse ».

Jean-Pierre T OUBHANS

Représent ation à Annecy : Lundi 31 mai 2010 à 20h, Salle Pierre Lamy.

Le spectacle sera suivi d'un débat sur le conflit de 1976.

Renseignements et billetterie : Aliaces 74 Tel : 04 50 45 32 [email protected]

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Première réunion deconcert ation sur les

retraites

L e ministre du Travail, dela Solidarité et de laFonction Publique, Eric

Woerth, ainsi que le secrétai-re d'Etat chargé de laFonction Publique, GeorgesTron, ont reçu la délégationCFDT le 12 avril 2010 dans lecadre d'une Journée de ren-contres bilatérales avec lespartenaires sociaux. Ils ontexposé le calendrier du ren-dez-vous des retraites ainsique la méthode envisagée.L'agenda présenté est trèsresserré :u Mi-mai : publication d'undocument d'orientation, cen-tré sur les principes du projetde réforme, u Mi-juin : présentation d'unprojet plus précis,u mi-juillet : présentation dutexte au Conseil desministres,u Mi-septembre : discussiondu texte par le Parlement.

Des réunions thématiquesd'échange seront organiséesjusqu'à la fin du mois de maiavec les partenaires sociaux,de manière bilatérale, sur :

u La prise en compte de lapénibilité,u L'emploi des seniors,u Les mécanismes de soli-darité (périodes d'interruptionde carrière, droits familiauxde retraite),u La gouvernance desrégimes de base (dans lecadre de rencontres qui pour-raient se tenir de manièremultilatérale).

En parallèle une concertationsera engagée au sujet desretraites des fonctionspubliques, afin de tenir comp-te de leurs spécificités.La CFDT a rappelé :l Qu'elle ne refuse pasd'aborder la question desretraites, mais le calendrierproposé est trop court etréducteur. Le calendrier et lefond de la réforme ne peu-vent être dissociés. Il est illu-soire de penser que 3 moisseront suffisants pour traiterl'ensemble des thèmes énu-mérés par le ministre duTravail.

l Qu'une réforme des seulsparamètres accentuerait lesinégalités qui existent dansnos systèmes de retraites, audétriment des femmes, deceux qui ont commencé à tra-vailler jeunes, de ceux qui onteu un métier pénible, ou ontconnu la précarité dans leurparcours. La problématiquedes polypensionnés est trèsprésente dans les fonctionspubliques.

l Qu'elle reste attachée àl'âge légal de 60 ans, quiouvre une possibilité de choixindividuel au salarié. Elles'opposerait à tout décalagede l'âge légal de départ car ilpénaliserait les salariés ayantcommencé à travailler jeunes.

l Que l'enjeu est de redon-ner confiance dans le systè-me de retraite, notammentaux plus jeunes générations.Pour cela, il faut sortir d'uncycle de réformes répétées etanxiogènes. Une réforme defond doit permettre de confor-

ter le système de retraite parrépartition et de remédier àson manque de transparence,en s'inspirant d'expériencesissues d'autres pays euro-péens.

Délégation CFDT : FrançoisChérèque, SecrétaireGénéral, Jean-Louis Malys,Secrétaire National, BrigitteJumel, Secrétaire Généralede l'Union des Fédérations deFonctionnaires et Assimilés(UFFA - CFDT), YvesCanévet, SecrétaireConfédéral.

Confédération CFDT

RETRAITE : Des dates de négociations très proches pour prép arer un

départ en retraite qui pourrait être de plus en plus loint ain...

Edgar GROSPIRON

à 10 000 €mensuels...

...pour assurer la présidencesportive de la candidaturefrançaise d'ANNECY 2018.

C'est en tous cas ce quel’on pouvait lire sur le blogdu Maire adjoint à l'environ-nement, Thierry Billet, le 2mars 2010.Si tel est le cas, voilà unerémunération qui peut vousmettre à l'abri des bossesde la vie pour un moment...

L a CFDT qui a active-ment participé à l'avène-ment de cet accord

aurait tort de s'en cacher !Obtenir par les temps qui cou-rent un + salarial pouvant allerjusqu'à 300€ par mois, voilàdu concret pour les postiersqui vont s'installer dans les« zones vie chère » (aide aulogement pour faciliter lesmutations sur les zones défici-taires). Cette mesure phare qui faitpartie d'un accord global, c'està la CFDT qu'on la doit, nousl'avons défendue bec et ongle. Ce ne sont pas les facteursqui vont rejoindre la Haute-Savoie qui s'en plaindront.

Principaux axes de l'accordsigné par CFDT - CFTC -CGT - FO :

n Prime d'adapt ation men -suelle pendant 18 mois :300€ les 6 premiers mois +200€ pendant 6 mois + 100 €les derniers 6 mois.n Stage découverte du posteavec prise en charge des frais(hôtel, repas).n Partenariat avec la D.N.A.Spour la pré-réservation delogements en amont de l'arri-vée.n Remboursement dans cer-taines limites des frais de rési-dence provisoire.n Prise en charge des frais dedéménagement sur facture.n Mesure d'accompagnementpour le conjoint.

Notre objectif : obtenir desavancées pour les salariés enattendant la révolution...

Gérard Lassiaz

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Accord sur la mobilité à la Poste :

c'est bien écrit « CFDT » !

28 avril :

Journée internationalede commémorationdes travailleurs mort set blessés au travail.Les syndicat s dumonde entier rendronthommage à ceux etcelles qui ont perdu lavie, qui ont été blessésou qui souffrent demaladies à cause deconditions de travailpeu sûres, malsainesou intolérables. Lesactivités menées cetteannée se concentre -ront sur le rôle quejouent les syndicat spour rendre le mondedu travail plus sûr .