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LE MAGAZINE DU TRANSPORT ET DES VOYAGEURS 100% GRATUIT N° 5 - janvier 2009 Centrales de mobilité il reste du chemin à parcourir ! DOSSIER Présentation du nouveau bureau p.15 Un nouveau secrétaire général à la FNTV Eric Ritter p.14 Des trains en plus entre Aix et Marseille p.4 Offre spéciale : gratuité pour toutes les petites annonces des trois prochains numéros Secrétaire générale du Conseil Natio- nal du tourisme Chantal Lambert

N°5 Transports&Voyageurs - Janvier 2009

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N°5 Transports&Voyageurs - Janvier 2009

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Page 1: N°5 Transports&Voyageurs - Janvier 2009

LE MAGAZINE DU TRANSPORT ET DES VOYAGEURS 100% GRATUIT

N° 5 - janvier 2009

Centrales de mobilitéil reste du chemin à parcourir !

DOSSIER

Présentation du nouveau bureau p.15

Un nouveausecrétaire généralà la FNTVEric Ritter

p.14

Des trains en plus entre Aix et Marseille p.4

Offre spéciale : gratuité pour toutes les petites annonces des trois prochains numéros

Secrétaire générale du

Conseil Natio-nal du tourisme

Chantal Lambert

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ÉDITO:

SOMMAIRE :

N°5 - janvier 2009

FNTV Services106, rue d’Amsterdam - 75009 Paris

Tél. : 01 40 82 62 72

Dans le contexte économique actuel, nous nous devons plus que jamais de développer des solutions de transport adaptées aux besoins locaux et aux nouveaux réflexes de consomma-tion.

Il est essentiel de favoriser la complémentarité entre les différents modes de transport que ce soit à l’échelle régio-nale, départementale ou locale, et offrir ainsi une alternative au déplacement automobile individuel.

Il est également primordial de développer de nouveaux systèmes d’information multimodaux de façon à répondre aux besoins de mobilité des usagers tout en relevant le défi du développement durable.

Nous devons placer le client au centre du problème et faire preuve d’imagination !

Joël Verdié Président de la FNTV Midi-Pyrénées.

Rédacteur en chef :Michel SEYT

Directeur de la publication : Patrick VILLESSOT

Réalisation Web & Print :IMAGINANCEwww.imaginance.com

Publicité et petites annonces : IM Régie 23 rue Faidherbe 75011 PARIS Tél : 01 40 24 15 33 [email protected]

« La mobilité au cœur du défi du développement durable »

DES TRAINS EN PLUS ENTREAIx ET MARSEILLE

4 -

FNCDT & FNLAF : L’UNION FAIT LA FORCE

5 -

CONSEIL NATIONAL DU TOURISME : CAP SUR LA COMMUNICATION

9 -

10 - CENTRALES DE MObILITé :IL RESTE DU ChEMIN à PARCOURIR !

14 - L’ACTUALITé

bULLETIN D’ANNONCES 17 -

INTERNET :D’UN SIMPLE OUTIL PUbLICITAIREà UNE VéRITAbLE AGENCE EN LIGNE

6 -

CRéATION D’UN ObSERVATOIRENATIONAL DU TOURISME DE GROUPE

8 -

N° ISSN 1760-5423

Toute l’équipe de «Transports et Voyageurs»

vous présente ses meilleurs vœux personnels

et professionnels pour 2009

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4 - T&V janvier 2009

Des trains en plusentre Aix et Marseille

Deux ans après sa ferme-ture, la ligne de chemin de fer entre Aix-en-Provence et Marseille a réouvert le 14 dé-cembre dernier. Pendant la durée des travaux de moder-nisation, quatre autocaristes ont assuré les services de substitution.

Entre décembre 2006 et décembre 2008, quatre trans-porteurs ont assuré les services de substitution suite à la fer-meture pour travaux de la voie ferrée entre Aix-en-Provence et Marseille. Pour cela, les trans-ports Robert (Keolis), Sabardu, la Régie départementale des transports des Bouches-du-Rhône (RDT13) et les transports Mouv’Idées (Transdev) se sont unis au sein d’un groupement momentanée d’entreprises. L’objectif : remplacer les 47 trains qui assuraient des liaisons quotidiennes entre les deux vil-les, distantes de 36 kilomètres. Ce qui pendant deux ans a re-

présenté l’équivalent de 112 ro-tations en autocars par jour. Im-possible de faire l’impasse sur ces services. En effet, cet axe essentiel de la Région Proven-ce-Alpes-Côte d’Azur enregistre chaque jour plus de 200 000 dé-placements et se trouve au bord de l’asphyxie. La raison : les agglomérations de Marseille et d’Aix-en-Provence concentrent 90% de la population du corri-dor et des emplois. C’est pour cette raison, et surtout pour améliorer globalement le ser-vice aux usagers du TER que la Région a décidé de moderniser cette voie ferrée, longue de 70 kilomètres.

180 millions d’euros investis

Une ligne à voie unique qui ne permettait pas d’assurer une offre satisfaisante et attractive. Ainsi, les travaux – dont le coût s’élève à 180 millions d’euros, dont 20 ont été affectés à la ré-novation des gares et à la créa-

tion de trois haltes ferroviaires dans les quartiers nord de Mar-seille – ont consisté à la mise à double voie sur un tiers du parcours. La signalisation a été modernisée et cinq passages à niveau ont été supprimés. Cette ligne a été réouverte au public le 14 décembre dernier, le jour même de la mise en place du cadencement des TER proven-çaux. A cette occasion, l’offre a été doublée : elle est passée de 47 à près de 100 trains quoti-diens. Soit un bond de 20% qua-lifié de « saut historique » par le Conseil régional de Provence-Al-pes-Côte d’Azur. Ces importants investissements permettront de transporter 3760 clients par jour. Ils étaient 1744 en 2006.

En 2008, la Région a consa-cré 360 millions d’euros aux transports collectifs. Ce qui représente la circulation quoti-dienne de 568 TER et l’exploita-tion de 113 services routiers via les lignes expresses régionales. Une vingtaine, toutes accessi-bles aux personnes à mobilité réduite, assurent le transport de 760 000 voyageurs. « Ces liaisons sont complémentaires des trains régionaux », indique-t-on à la Région. « Elle sont une compo-sante importante de l’offre régiona-le de transport collectif ». Avec la mise en place du cadencement, le budget transport de la Ré-gion augmentera de 20 millions d’euros en 2009.

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5T&V janvier 2009 -

FNCDT & FNLAF :L’union fait la force

Les fédérations des Co-mités départementaux de tourisme et celle des Loisirs Accueil en France ont fu-sionné le 1er janvier 2009.La nouvelle entité, présidée par Jean-Pierre Serra, a 2 objec-tifs : être plus performant et rationaliser les moyens.

Rassembler les fédérations des Comités départementaux de tourisme (FNCDT) et celle des Loisirs Accueil en France (FNLAF) au sein d’une même entité aura pris moins de deux ans. En ef-fet, cette réflexion a été lan-cée fin 2007, pour être validée l’année suivante et mise en œu-vre le 1er janvier 2009. Depuis cette date, les deux fédérations ne font plus qu’une. « L’objectif était d’être plus cohérent car les deux fédérations avaient les mêmes missions », explique Véronique Brizon, directrice de la toute jeune Fédération des comités départementaux du tourisme et des Loisirs accueil. Instance dont les missions sont au nom-bre de trois : la représentation des adhérents, la mutualisation des centres de ressources et l’accompagnement de la profes-sionnalisation. Autre intérêt de cette fusion : regrouper sous une même entité des adhérents

qui intervenaient sur les mê-mes territoires ou qui étaient membres des deux fédérations. « Ainsi nous serons plus perfor-mants et encore plus au service des adhérents. A nous de mettre en place des services différenciés en fonction de leurs métiers ». Aujourd’hui, la fédération regroupe 114 ad-hérents. Lesquels interviennent dans l’ingénierie, le développe-ment et la structuration de l’of-fre à l’échelle d’un territoire, mais aussi dans la promotion, la communication, la production et la distribution. «On constate que les métiers exercés hier étaient très différenciés et verticalisés. Aujourd’hui, ces métiers existent toujours, mais il y a plus de trans-versalité. Grâce à ces passerelles, il est plus facile de penser développe-ment et globalisation ».

Etre plus performant

L’un des autres buts de cette fusion est de rationaliser les moyens. Ce qui était déjà le cas avec la mutualisation des fonctionnements entre les deux fédérations, lesquelles dispo-saient d’une équipe et de lo-caux communs depuis quelques années. Ces deux secteurs ont un poids économique non négli-geable. L’ensemble des budgets des CDT représente 192 millions d’euros. Le volume d’affaires des centrales de réservations départementales pèse 97 mil-

lions d’euros. Concrètement, les actions et les axes de déve-loppement des deux fédérations ont été intégrés dans la nouvelle organisation. Ainsi, le tourisme en autocar, promu par les Loisirs Accueil en France sera toujours d’actualité. « Nous intervenons là où les agences de voyages récepti-ves ne sont pas. A savoir : dans les zones plutôt rurales », précise Vé-ronique Brizon. « Notre objectif est de faire en sorte qu’il y ait une consommation touristique dans des régions qui, à priori, ne sont pas sur des flux de clientèle « naturel ». Le tourisme en autocar est une des formes de tourisme qui permet d’avoir des retombées économiques à l’échelle de territoires plutôt ru-raux ». Une activité qui repré-sente 20% du volume d’affaires des centrales de réservation départementales. Si le nom et la stratégie de développement de la nouvelle Fédération ne seront connus qu’au printemps prochain, un Président a été désigné. Il s’agit de Jean-Pierre Serra, (ancien président de la FNCDT). Pour sa part, Raymond Massip (ancien président de la FNLAF) assure la fonction de Président délégué. Par ailleurs, le conseil d’administration a été renforcé : il est passé de 24 membres à 36. « Notre souci était que tous les métiers et espaces géo-graphiques soient représentés au sein du conseil d’administration ».

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6 - T&V janvier 2009

Internet : d’un simple outil publicitaire à une véritable agence en ligne.

On compte aujourd’hui 21 millions de cyberacheteurs pour 31,9 millions d’inter-nautes selon Médiamétrie et, ce nombre croît plus vite que celui des internautes 1.

Alors, pourquoi ne pas pro-fiter de cet outil et attirer une nouvelle clientèle ? Surtout que depuis la Loi pour la Confiance dans l’Economie Numérique (LCEN) du 21 juin 2004, un contrat peut être entièrement conclu par voie électronique. Les parties n’ont pas besoin de se rencontrer physiquement.

Néanmoins, avant de créer une véritable agence en li-gne, quelques règles à ne pas oublier.

Le commerce électronique est défini, par la Loi du 21 juin 2004, comme «l’activité écono-mique par laquelle une personne

propose ou assure à distance et par voie électronique la fourni-ture de biens ou de services».

Outre les règles générales du droit de la consommation, cette activité est encadrée par les dispositions spécifiques de la vente à distance.

1. Informations à déli-vrer aux consommateurs

Afin de protéger le consom-mateur, vous devez indiquer sur votre site, conformément à l’article 19 de la Loi du 21 juin 2004, l’ensemble des élé-ments permettant d’identifier votre entreprise (vos noms et prénoms, la raison sociale de la société, adresses postale et électronique, numéro de télé-phone, numéro d’inscription au registre du commerce et des sociétés, numéro d’habilitation tourisme ou de licence d’agent de voyages…).

Vous devez éga-lement indiquer au

consommateur : - Le prix de manière précise

et non ambiguë. Vous devez no-tamment préciser si les taxes et les frais de livraison sont in-clus.

- Les différentes étapes à suivre pour conclure le contrat par voie électronique.

- Les moyens techniques per-mettant à l’utilisateur, avant la conclusion du contrat, d’identi-fier les erreurs commises dans la saisie des données et de les corriger.

- Les langues proposées pour la conclusion du contrat.

- En cas d’archivage du contrat, les modalités de cet archivage par l’auteur de l’of-fre et les conditions d’accès au contrat archivé.

- Les moyens de consulter par voie électronique les règles pro-fessionnelles et commerciales auxquelles l’auteur de l’offre entend, le cas échéant, se sou-mettre.

1 -Étude menée en mai 2008 auprès de 3 152 internautes du MegaPanel de Médiamétrie//NetRatings.

Les fichiers constitués des données personnelles obtenues au cours de l’acte d’achat en ligne doivent respecter les dispositions de la Loi du n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Les consommateurs doivent être informés qu’ils disposent d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition sur les données no-minatives les concernant. Le site Internet ainsi que chaque fichier doit être déclaré à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL).

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7T&V janvier 2009 -

Internet : d’un simple outil publicitaire à une véritable agence en ligne.

2. Passation de lacommande

Afin de protéger le consom-mateur, la formation du contrat électronique se déroule en plu-sieurs étapes.

Première étape : le client ex-prime son intention de contrac-ter après avoir pris connaissan-ce de l’offre et sélectionné les produits ou services qui l’inté-ressent. Une fois la commande du client reçue par voie élec-tronique, le vendeur en accuse réception dans les meilleurs délais. Cette formalité donne à l’acheteur la certitude que son intention de contracter a bien été prise en compte.

Attention :Vous restez engagés

par l’offre tant qu’elle est accessible par voie électronique.

Deuxième étape : le vendeur adresse au client un récapitu-latif de la commande. Celui-ci doit pouvoir vérifier le détail des clauses qui y sont stipulées, notamment le montant du prix à payer et, le cas échéant, de pouvoir corriger les éventuelles erreurs de saisie.

Troisième étape : le client réitère son acceptation. La vo-

lonté de l’internaute est confir-mée par cette seconde accep-tation par laquelle le client vérifie et valide sa commande (procédé du « double clic »).

Quatrième et dernière éta-pe : l’auteur de l’offre accuse réception par voie électronique de la commande qui lui a été ainsi adressée.

Quid du droit de rétracta-tion du consommateur ?

En principe, lors d’un contrat de vente conclu à dis-tance, le consommateur dis-pose d’un droit de rétractation (Article L.121-20 du Code de la consommation). Ce droit n’est cependant pas applicable aux contrats ayant pour objet la vente de services d’héberge-ment, de transport, de restau-ration et de loisirs qui doivent être fournis à une date ou se-lon une périodicité déterminée. (Article L.121-20-4, 2° du Code français de la consommation).

Cette absence de droit de rétractation doit être expressé-ment indiquée (Article L. 121-18 du code de la consommation).

3. Responsabilité

Le vendeur est responsa-ble de plein droit à l’égard de l’acheteur de la bonne exécu-tion des obligations résultant du contrat sauf s’il apporte la

preuve que l’inexécution ou la mauvaise exécution du contrat est imputable, soit à l’acheteur, soit au fait, imprévisible et in-surmontable, d’un tiers, soit à un cas de force majeure (Article 15 de la loi du 21 juin 2004).

La responsabilité qui pèse sur le vendeur est donc très lourde : quel que soit le pro-blème, c’est le vendeur qui de-vra prendre en charge tous les dommages et intérêts en cas de préjudice subi par l’acheteur.

4. Litiges

Conformément à l’article 17 de la Loi du 21 juin 2004, cette activité en ligne « est sou-mise à la loi de l’Etat membre sur le territoire duquel la personne qui l’exerce est établie, sous réserve de la commune intention de cette per-sonne et de celle a qui sont destinés les biens ou services ».

La Loi du 3 janvier 2008, dite Loi Chatel « pour le dévelop-pement de la concurrence au ser-vice des consommateurs» susvisée interdit les appels surtaxés vers les numéros spéciaux pour le suivi de l’exécution de la com-mande, le service après-vente et toutes réclamations.

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8 - T&V janvier 2009

Création d’unobservatoire national du tourisme de groupe

3 milliards d’euros, c’est le poids économique que pè-serait le tourisme de groupe en France. Face au manque de statistiques, le MAP Pro a crée ce mois-ci le premier observatoire national de tou-risme de groupe et des ré-ceptifs.

Le tourisme de groupe est le parent pauvre en matière de statistiques. Et pourtant, il pè-serait en France un chiffre d’af-faires de 3 milliards d’euros, soit 30 millions de nuitées et 170 millions de repas servis. Des données qui pour l’instant ne sont qu’intuitives. Ce qui ne sera plus le cas. L’objectif : dresser un état des lieux de ce secteur, tant d’un point de vue

économique que des destina-tions les plus vendues. Ce qui reviendra à identifier le poids du marché, les régions-phares, ainsi que le type de consomma-teurs et leurs envies. Pour cela, des enquêtes vont être confiées à un bureau d’études spécia-lisé. Celui-ci enquêtera auprès des professionnels du tourisme, ainsi que du grand public. Le principe : interroger des clients adeptes du tourisme de groupe pour cerner leurs destinations favorites et leur budget moyen. Mais pas seulement : il s’agira également d’enquêter auprès de personnes qui refusent de voyager en groupe. Le but étant de comprendre quels sont les freins et les raisons de ces re-fus pour y pallier. Globalement, l’observatoire national du tou-risme de groupe dégagera les tendances sur les nouvelles

destinations en France, celles qui sont les plus prisées par la clientèle et le budget moyen. Un volet concernera également les destinations à l’étranger qui se vendent le mieux, en sachant que 70% des voyages de groupe ont lieu dans l’hexagone. Les éléments recueillis seront mis à la disposition des produc-teurs de tourisme de groupe, ce qui permettra d’une année sur l’autre, de bénéficier d’une évolution des pratiques et des marchés.

Les résultats de cette étude seront communiqués le 8 octo-bre 2009, à l’ouverture du Map Pro qui se déroulera à Paris.

Les partenaires de la Commission tourisme FNTV-SNET

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9T&V janvier 2009 -

Conseil national du tourisme : cap sur la communication

Alors qu’il fêtera ses 100 ans l’année prochaine, le Conseil na-tional du tourisme souhaite valo-riser ses travaux.

Le Conseil national de tou-risme (CNT) est un organe consultatif présidé par le minis-tre en charge du tourisme. Il a un rôle de réflexion, de conseil, d’échanges et de concertation. Il dispose d’une grande repré-sentativité puisqu’il rassemble deux cents membres que sont les représentants économiques et sociaux du secteur. Le CNT émet également des avis, des rapports et des recommanda-tions sur des thématiques en lien avec le tourisme. «Comme il n’existe pas d’instance pro-fessionnelle réunissant tous les secteurs, le CNT est un outil de dialogue précieux entre tous les acteurs. C’est une sorte de « parlement du tourisme » auprès du ministre», résume Chantal Lambert, Secrétaire gé-nérale du CNT. Celui-ci est orga-nisé en quatre sections : écono-mie touristique, solidarités et politiques sociales, politiques territoriales et développement durable, questions européennes et internationales. «Son orga-nisation le rend opérationnel

pour mener des réflexions de fond sur les enjeux liés au sec-teur et apporter son concours à la définition d’une politique touristique». Ainsi, les mem-bres planchent régulièrement sur des thématiques proposées, soit par le ministre, soit par les professionnels. «Avant chaque réunion de section, nous leur demandons quelles sont les pré-occupations sur lesquelles des réflexions pourraient être me-nées»; parmi les sujets trans-versaux qu’il a à connaître, le tourisme en autocar pourrait être abordé. «Nous ne sommes pas opposés au principe», pré-cise Chantal Lambert. «Il faut simplement que les autocaris-tes en émettent le souhait». Exemple de travaux récemment confiés par le Ministre: le tou-risme et la crise. Un sujet visant à comprendre comment les dif-férents métiers vont être tou-chés et surtout quelles solutions pourront être apportées.

Valoriser les travaux du CNT

Les travaux sont consulta-bles en ligne sur le site du CNT (www.tourisme.gouv.fr) pour diffuser largement les résul-tats des réflexions qui ont été conduites. Des efforts sont encore à consentir pour mieux

valoriser les travaux du CNT. «Les membres du comité per-manent ont indiqué au Minis-tre qu’ils souhaitaient avoir une plus grande visibilité sur la prise en compte de leurs rap-ports. C’est vrai que lorsqu’il y a une action, une décision, une mise en oeuvre ou une utilisa-tion des travaux, ce n’est pas toujours affiché comme éma-nant du CNT». L’idée consiste-rait à ce qu’il y ait une étape intermédiaire, avec une pré-sentation officielle par le Mi-nistre. Démarche qui permet-trait de mieux faire connaître les travaux et réflexions menés par le Conseil national de tou-risme. «Ces rapports et leurs recommandations contribuent à l’action gouvernementale et il serait légitime que l’implica-tion des membres du CNT dans cette démarche soit mieux va-lorisée».

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10 - T&V janvier 2009

LE DOSSIER

Les centrales de mo-bilité intégrant un logi-ciel de recherche d’iti-néraire sont un élément déterminant pour favo-riser l’intermodalité et par conséquent l’uti-lisation des transports collectifs. Pourtant, il en existe peu de déve-loppées à l’échelle des régions et intégrant l’ensemble des modes de déplacement, excep-tion faite de l’Ile-de-France (www.transport-idf.com) et des Pays de la Loire (www.destineo.fr). Dans la plupart des cas, il s’agit de guichets uniques qui renvoient vers les sites des trans-porteurs. C’est notam-ment le cas en Basse- Normandie.

Tout le monde rêve de pou-voir trouver en un seul clic l’iti-néraire le plus rapide et le plus pertinent pour se déplacer en transport public. Et ce, quels que soient les modes de dépla-cement à utiliser. C’est la pre-mière fonction des centrales de mobilité. Première autorité organisatrice à proposer un tel service : la région Pays de Loire qui, en 2006, a créé Destineo. A l’époque, le Vice-président en charge des transports, Jean-Claude Antonini, déclarait

« avoir le souci d’offrir un meilleur service aux usagers pour tous types de déplacement, plus particulièrement ceux respectueux de l’environnement ». Destineo vise à faciliter l’utilisation des transports publics en proposant une seule source d’information sur les offres de transport en Pays de Loire. Un site traduit en quatre langues, accessible aux personnes mal voyantes, où il est possible de se renseigner sur seize modes de transports collectifs développés à l’échelle du territoire. Ce qui englobe les cars, les trains, les bus, le tram, les navettes fluviales et l’avion. Le logiciel de calcul d’itinéraire (le premier développé en Fran-ce après l’Ile-de-France) intègre en temps réel les perturbations survenant dans les réseaux. Le site propose également des in-formations touristiques et per-

met de rechercher des lieux d’hébergement ou de restaura-tion dans la région. Un outil qui a nécessité un investissement de 1,9 million d’euros pour la période 2006/2009. Deux ans après sa mise en service, la fré-quentation est au rendez-vous avec 21 500 visites mensuelles et des pics à 30 000 en période pré estivale. «Les collectivités ne comptent pas en rester là ! », se fé-licite Gilles Bontemps, premier Vice-président en charge des transports au Conseil régional. Dans l’avenir, Destineo intègrera de nouvelles fonctions telles que le transport à la demande et les itinéraires cyclables, ainsi que l’accessibilité pour les person-nes à mobilité réduite (PMR).

Mopy en Midi Pyrénées

Le 25 février prochain, la ré-gion Midi-Pyrénées lancera une nouvelle centrale d’informa-tions multimodale accessible sur le site www.mopy.fr. Ce système reprendra les services proposés dans l’ancienne centrale (expé-rimentée pendant trois ans) et proposera de nouvelles fonc-tionnalités. Parmi lesquelles figurent la représentation sur cartographie des itinéraires pié-tons et de transport collectif, des informations en temps réel concernant le réseau ferroviaire et le covoiturage en Midi-Pyré-

Centrales de mobilité : il reste du chemin à parcourir !

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11T&V janvier 2009 -

LE DOSSIER

nées. Ces données complèteront celles intégrées au moteur de recherche d’itinéraire inhéren-tes aux TER et Grandes lignes, aux transports interurbains des huit départements et de onze réseaux urbains. Cet outil a été financé par la Région qui a in-vesti 225 000 euros qui seront accompagnés d’un budget de fonctionnement. La gestion et l’exploitation de la centrale d’information ayant été délé-guées à la SNCF.

Multitud à Lyon

A Lyon, la région urbaine a développé un autre produit. Celui-ci intègre l’offre de dou-ze autorités organisatrices de transport. Lesquelles intervien-nent au niveau de différents bassins de déplacement de l’aire métropolitaine. Soit une zone équivalent à un périmètre d’une soixantaine de kilomètres autour de Lyon. Baptisé Multi-tud, ce site a été créé en 2002 avec comme objectif de coor-donner l’information de douze réseaux de transports publics. « A l’époque ces réseaux étaient gérés de façon assez indépen-dante les uns des autres » se souvient Pierrick Arnaud, chargé de mission à la Région urbaine de Lyon (RUL). «De plus, ils étaient très différents. Pour parvenir à la coordination des offres, nous avons

commencé par travailler sur l’information ». Il aura fallu attendre cinq ans pour doter Multitud d’un mo-teur de recherche. « Dés le dé-part, nous étions conscients qu’un tel outil drainerait 90% des de-mandes ». Mais pour proposer un tel système, cela demande de créer une base de données qui centralise tous les horaires, de toutes les lignes et de tous les réseaux. Pas simple. « D’un point de vue politique, cela demande un certain temps d’appropriation par les partenaires ». C’est d’autant moins facile que le système d’organisation des transports publics repose sur trois niveaux décisionnels. « Ce contexte insti-tutionnel ne facilite pas la mise en place de tels projets. Multitud a été lancé il y a six ans et en 2009, nous avons un calculateur d’itinéraire, ce qui est quasiment le niveau zéro de l’information multimodale ! ». Pour développer cet outil, la RUL a passé le relais au Conseil régio-nal. Depuis ce mois-ci, le nou-veau site dispose d’un logiciel de calcul intégrant l’ensemble des transporteurs : la SNCF, les autocars de l’Ain, de l’Isère, de la Loire, du Rhône, les réseaux urbains de Lyon, Bourg-en-Bres-se, l’Isle d’Abeaud, Roanne, Saint-Etienne, Vienne et Ville-franche-sur-Saône. Un nouveau lien permet parallèlement d’ac-

céder à toutes les fiches horai-res de tous les réseaux. La partie « actualité » a été développée et diffuse des informations sur les perturbations en cours. « Le suc-cès croissant en terme de fréquenta-tion prouve qu’une information cen-tralisée à l’échelle de douze réseaux de transports collectifs répond à un véritable besoin de la part des usa-gers et des non-usagers », rappelle Pierrick Arnaud. Fréquentation qui varie de 12 à 20 000 visites selon les mois. « L’utilisateur se fiche de savoir quel type de réseau il emprunte. Il veut une continuité de service, de l’information, des ta-rifications cohérentes et une offre coordonnée »

Et ailleurs

Autres cas de figure : les centrales de mobilité dévelop-pées en Basse- Normandie et en Bourgogne. En Basse-Norman-die, la Région a mis en ligne un guichet unique qui permet aux internautes d’accéder aux in-formations des différents modes de déplacement. Il s’agit d’un outil en lien avec les centrales de mobilité locales ou les sites des transporteurs. Il est ainsi possible de se renseigner sur l’offre des TER, des transports départementaux du Calvados, de la Manche et de l’Orme. Fi-

Centrales de mobilité : il reste du chemin à parcourir !

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12 - T&V janvier 2009

LE DOSSIER

Qu’est-ce qu’une centrale de mobilité ?

La centrale de mobilité est un service qui joue le rôle d’interface entre les utili-sateurs et les transports publics. Il a pour objectif de faciliter les déplacements et développer la mobilité grâce à un accès rapide, pratique et fonctionnel aux différentes informations nécessaires au déplacement. Et ce au travers d’un système de recherche d’itinéraire et d’horaire intégré qui permet de choisir le trajet le mieux adapté selon les modes de transport. Les centrales de mobilité peuvent également disposer d’un centre d’appel qui renseigne les utilisateurs par téléphone.

gurent également les transports urbains d’Alençon, d’Argentan, de Flers et de Caen. Figurent également des informations sur la location de voitures et de vé-los. Par contre, ce site ne pos-sède pas de moteur de recher-che et incite les internautes à contacter une opératrice pour organiser leur voyage. En Bour-gogne, Mobigo (www.mobigo-

bourgogne.com) dont le site est en cours d’évolution, propose pour l’instant une possibilité de recherche d’itinéraire intégrant les TER, les cars de la Côte d’Or et le réseau urbain de Dijon. Ce portail renvoie par ailleurs vers les sites des autres transporteurs présents dans cette région.

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BRAVOet

MERCI

Nos 65 000 conducteurs d’autocars trans-portent chaque année 1milliard de passagers.

Ils font du transport en autocar l’un des plus sûrs au monde.

www.fntv.fr

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14 - T&V janvier 2009

L’ACTUALITÉ

Présentation du nouveau bureau et des commissions professionnelles de la FNTV

Le 15 janvier dernier, Michel SEYT, Président de la FNTV, a procédé à l’installation de son Bu-reau et à la désignation des présidents des commissions professionnelles.

Un acte fort de début de mandat qui marque la continuité de la dynamique engagée par son prédécesseur, Serge FOUQUET, mais qui confirme également la volonté de Michel SEYT de construi-re une FNTV forte et ouverte aux autres acteurs du transport collectif, une FNTV qui accompagne ses adhérents dans leur stratégie de développement et une FNTV qui défende les adhérents auprès des Pouvoirs Publics et des institutions européennes.

Un Bureau représentatif de toutes les composantes de la Profession :

• Président : Michel SEYT (Seyt Voyages)

• Vice Président Trésorier : Jean-Pierre SELLIER (Groupe Lacroix)

Membres :

• Alain-Jean BERTHELET (Berthelet Cars/REUNIR),

• Jean-Luc FRIZOT (TRANSDEV),

• Jacques LAGRANGE (KEOLIS),

• Bernard LAVOIX (VEOLIA TRANSPORT),

• Jean-Baptiste MAISONNEUVE (Autocars Maisonneuve),

• Daniel MEYER (Transports Daniel Meyer/OPTILE),

• Daniel PARSY (autocars Finand),

• Patrick VILLESSOT (Villessot SAS).

Les commissions : des professionnels au service des professionnels pour anticiper et préparer les évolutions de la Profession :

• Commission sociale : Marc WEUGUE

• Commission formation : Vincent DUMONT

• Commission économie, juridique et réglementaire : Jean-Luc FRIZOT, Bernard LAVOIX

• Commission technique et sécurité : Jean-Baptiste MAISONNEUVE

• Commission tourisme : Michel SEYT, Thierry SCHIDLER

• Commission intermodalité et évolution des métiers : Jacques LAGRANGE, Etienne MIQUEL

Ethylotest anti démarrage, lignes régulières rou-tières nationales de longue distance et réflexion sur la reprise des négociations avec les organisations syndi-cales ont été les trois premiers dossiers examinés par le Bureau.

En conclusion, Michel SEYT a demandé à toute son équipe de se mettre au travail avec comme objectif premier d’anticiper les décisions pour pouvoir être force de proposition et acteurs de l’avenir de la Pro-fession.

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L’ACTUALITÉ

15T&V janvier 2009 -

Le Comité Interministériel sur la Sécurité Routière (CISR) du 13 février 2008 avait conclu à la nécessité de « renforcer la lutte contre les risques liés à l’alcool et aux stupéfiants », et de « développer les éthylotests anti-démarrage dans les véhicules de transport d’enfants » à compter de la rentrée scolaire 2009.

Depuis ce jour, la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV), tout en rappelant qu’elle était favorable aux mesures allant dans le sens de la sécurité routière, n’a eu de cesse de dénoncer :

- le manque de concertation avec la profession,

- l’inefficacité d’une mesure qui ne concernerait pas tous les véhicules de transport d’en-fants,

- les contraintes techniques en période de forte activité et difficultés sociales,

- le coût économique, estimé à 2.500 euros (acquisition et installation), insupportable pour les entreprises en période de crise économique.

Plusieurs interventions auprès du Ministre Dominique BUSSEREAU et autant de réunions avec ses services, n’ayant pas permis de répondre aux attentes des professionnels du transport de voya-geurs, la profession s’est largement mobilisée depuis le 5 décembre dernier pour démontrer qu’el-le était prête à passer à l’action.

Ainsi, ce ne sont pas moins de 700 pétitions (représentant près de 27.000 véhicules) émanant d’entreprises de toute la France qui ont été recueillies par la FNTV et déposées sur le Bureau du Secrétaire d’Etat aux Transports, le mercredi 14 janvier 2009, par une délégation conduite par Michel Seyt (Président de la FNTV) pour affirmer la nécessité d’écoute et de dialogue.

Ethylotest anti-démarrage: mobilisation générale

Eric RITTER, nouveau secrétaire général de la FNTV

Avocat de formation (Paris, 1991), Eric Ritter est spécialisé dans les transports et les contrats publics : une expertise qu’il a acquise au sein de l’administration (directions transport), puis au Groupement des Autorités Responsables de Transport (GART) dont il a été le res-ponsable juridique avant de rejoindre la recherche et l’enseignement (ENPC/INRETS) et la formation (AFT-IFTIM Managers). Il enseigne à Lyon II (Laboratoire d’économie des transports).

Depuis le début de l’année, Eric Ritter a pris les fonctions de secrétaire général de la Fédération Nationale des Transports de Voya-geurs (FNTV).

Il les exercera sous la responsabilité de Michel SEYT, nouveau président de la FNTV.

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16 - T&V janvier 2009

L’ACTUALITÉ

Rendez-Vous de la Stratégie : « Mutations du tourisme, adaptation des entreprises »

Les conséquences du contexte économique actuel sur les entreprises du tourisme ont été au cœur des discussions du 25ème rendez-vous de la stratégie, organisé par la Direction du Tourisme, le 19 décembre dernier.

Partant du constat que le taux de départ en vacances n’a pas fondamentalement chuté (52% des personnes interrogées déclarent, en juin 2008, être parties en vacances au cours des douze derniers mois contre 56% en 2006), la Direction du Tourisme a demandé au Crédoc1 d’analyser plus précisément les conséquences du présent contexte économique sur l’activité touristique.

Le Rapport du Crédoc « 2008, les vacances des français s’ajustent à leur pouvoir d’achat » a permis de mettre en évidence les modifications comportementales engendrées par la conjoncture actuelle. Effectivement, au regard de cette enquête, « les deux tiers de la population envisageraient de pratiquer moins d’activités payantes sur leur lieu de séjour (64%) ou d’aller moins souvent au restaurant (64%) ; une majorité conçoit de choisir une destination moins éloignée (56%), d’être hébergée dans sa famille (52%) ou bien de se rendre chez des amis (46%) ; et la moitié est prête à adopter un mode d’hébergement moins confor-table (51%), ou encore un moyen de transport moins coûteux (50%). Au total, près des quatre cinquièmes de la population (83%) se disent prêts à envisager au moins l’un de ces compromis pour partir en vacances. »

Ces nouveaux comportements sont à l’origine de nouvelles demandes et attentes des consom-mateurs. Les entreprises françaises devront donc relever le défi et s’adapter à cette mutation des comportements touristiques.

2 Ce rapport peut-être téléchargé in extenso sur le site Internet du Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (www.credoc.fr).

La taxe d’apprentissage : un levier pour former et recruter

Les fonds collectés au titre de la Taxe d’Apprentissage sont un important levier financier pour former et à recruter les femmes et les hommes qui, quotidiennement, sont les ambassadeurs des entreprises pour assurer un transport routier par autocar moderne, performant, confortable, sûr, et au service de tous.

L’AFT : UN PARTENAIRE POUR ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES DANS LA GESTION DES RESSOUR-CES HUMAINES

L’AFT perfectionne les salariés comme les dirigeants des entreprises, forme les jeunes à l’en-semble des métiers du transport routier de voyageurs, informe ces jeunes et leurs familles sur les débouchés et réalités des activités du secteur... un plus certain pour faire face aux difficultés de recrutement que rencontre la profession.

L’AFT : UN PARTENAIRE DES ETABLISSEMENTS DE FORMATION AUX METIERS DU TRANSPORT DE VOYAGEURS

Equiper les établissements d’enseignement, ou les écoles professionnelles et centres de for-mation d’apprentis créés à la demande de la Profession, en les dotant d’outils pédagogiques, de véhicules-école (autocars), ou actualiser les connaissances des professeurs transport… sont des compléments importants aux efforts de formation de la Profession elle-même, et nécessitent des investissements financiers significatifs.

Date limite de versement de la taxe d’apprentissage : 28 février 2009

Pour tous renseignements, n’hésitez pas à appeler le Service Collecte de l’AFT : n° 01 42 12 51 34 ou à consulter son site internet : www.aft-iftim.com, rubrique « services aux entreprises » vous permettant de calculer votre taxe en ligne et d’imprimer votre bulletin.

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LES ANNONCESTRANSPORTS & VOYAGEURS

17T&V janvier 2009 -

Offre spéciale : g

ratuité pour

toutes les petite

s annonces

des trois prochains numéros