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N70 Bonne année à toutes et à tous ! DANS MA VILLE Le magazine de Saint-Leu-la-Forêt I Janvier-Février 2020 Nos vœux de bonheur à la carte Saint-Leu-la-Forêt

N70 Le magazine de Saint-Leu-la-Forêt I Janvier-Février 2020 … · 2020. 1. 8. · Delangle : HMY Royal Caroline (1750). « Les 40 bosses » ou le 2e trail en forêt de Montmorency

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    N70

    Bonne année à toutes et à tous !

    DANS MA VILLE Le magazine de Saint-Leu-la-Forêt I Janvier-Février 2020

    Nos vœux de bonheur à la carte

    Saint-Leu-la-Forêt

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    Noël sur glace Les couronnes lumineuses de l’hôtel de ville se reflètent sur la patinoire. Les sourires des enfants ne font que peu de cas des chutes sans conséquences. Félicité ambiante et chorégraphies improvisées, où seul compte le bonheur au bout des patins.

    3

    Scènes de ville

    Scènesde ville

  • 4

    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Deux mois

    M O I S

    101e commémoration de l’armistice qui mettait fin à la Première Guerre mondiale sous la pluie, avec la participation des élèves du Rosaire

    7e journée des droits de l’enfant et 30e anniversaire de la convention internationale des Droits de l’Enfant

    Le club de modelisme remet à Sandra Billet la dernière maquette réalisée par Serge Delangle : HMY Royal Caroline (1750).

    « Les 40 bosses » ou le 2e trail en forêt de Montmorency au départ de Saint-Leu réunit 1000 participants

    Crédit photo : © Charles Baudouin

    Belle affluence pour le 3e salon des talents de Saint-Leu organisé par le syndicat d’initiative

    72 artisans promeuvent la 32e édition des « Métiers d’Art » organisée par Saint-Leu Art Expo

    11 nov.

    16 nov.

    17 nov.

    6 déc.

    22, 24, 24 nov.

    7 & 8 déc.

  • 5

    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Deux mois

    17 déc. Le goûter de Noël des Seniors, sous le signe de la félicité

    Saint-LeuFÊTE

    NoëlAteliers créatifs à la Maison consulaire, marché de Noël, patinoire, chants de Noël avec l’école de Musique : toute la ville s’en donne à cœur joie.

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    Sommaire

    Saint-Leu en images

    Actualités partagées

    Attention travaux ! Demandez le programme !

    Directeur de la publication : Sandra Billet I Directeur de la rédaction : Loïc Drouin I Rédaction : Olivier Plantecoste

    Couverture : Michaël Lévy I Création et Mise en page : Creative Mind, Mélissa Zambrana I Photos : Mairie de Saint-Leu,

    Adobe Stock. Impression : Imprimerie RAS 01 39 33 01 01 I Régie publicitaire : Cithéa Communication 01 53 92 09 00

    Ce numéro a été imprimé à 8000 exemplaires.

    ISSN 1632-3203 I Papier aux normes environnementales.

    www.saint-leu-la-foret.fr

    03

    08

    12 25

    31

    SCÈNES DE VILLE& DEUX MOIS

    D’ICI ET D’AILLEURS

    AMÉNAGEMENTSURBAINS

    AGENDA CULTUREL

    L’INVITÉDU DMV

    Michaël Lévy :Du bonheur d’être

    Saint-Loupien

    14GRANDIR ÀSAINT-LEU

    Agenda 21, « une planètepour tous »

    16ACTIONS

    ÉCOLOGIQUESL’Agenda 21

    est devant nous

    Questions pratiques et citoyennes

    Tu me fais tourner la tête !

    Par Othman Attig

    Passer la ligne

    32

    31

    30

    DES DROITSET DES DEVOIRS

    MON SAINT-LEU

    CE QUE NE DIT PAS LA PHOTO

    Tribunes des groupes politiques

    34 LIBRE EXPRESSION18 ENTREPRENDREDe tout Bois ! L’avènement du distributeur de bûches

    Avec SLO*, elle court, elle court la forêt !

    20 LA VIEDES ASSOCIATIONS

    Les rendez-vous culturels

    21 SOUS NOSAPPLAUDISSEMENTS

    Ils font l’actualité

    28 LES SAINT-LOUPIENS

  • 7

    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    Éditorial« LA CARTE, LE TERRITOIRE, L’HISTOIRE ET LA GÉOGRAPHIE :

    EN 2020, PLUS QUE JAMAIS, L’ENDROIT OÙ NOUS VIVONS DOIT AUSSI PARLER DE L’ENDROIT QUE NOUS AVONS CHOISI POUR VIVRE »

    C’est l’année qui commence ! Et pas n’im-porte quelle année ! Une année importante, tant il est évident que nous sommes à la croi-sée des chemins et qu’un autre monde se dessine : plus numérique et moins matériel ! Un monde avec de nouveaux repères, où certes, le GPS nous empêche de mémo-riser le chemin, simplement parce qu’on s’est perdu, mais un monde qui peut aussi nous réserver de belles surprises. Notam-ment concernant l’avenir que nous saurons donner à la planète. Car à la conscience collective que nous devons déployer pour faire face au dérèglement climatique, nous devons aussi pouvoir entraîner une nou-velle solidarité, source de responsabilité et de nouvelle citoyenneté ! C’est dire que les Saint-Loupiens de tout âge, à l’instar de tous les Français, ont leur rôle à jouer dans la mise en place de l’Agenda 21 en 2020 et que tous les projets attenants qui auront pour objectif d’asseoir le développement durable au niveau local seront parfaitement utiles dans l’articulation des enjeux et des contraintes qui relèvent des onze défis re-tenus dans le cadre de l’Agenda communal qui vous sont présentés dans ce magazine de rentrée.

    Vous y verrez aussi comme les plus jeunes sont impliqués dans le cadre d’un projet « Une planète pour tous ».Saint-Leu, naturellement ! La carte de Vœux que vous avez reçue se veut comme une évi-dence que nous pouvons tous partager. Il y a dans le choix d’une carte topographique qui nous révèle un territoire à la forme d’arbre, l’idée que pour beaucoup, Saint-Leu devient rapidement « nos racines ». À l’aune d’un en-vironnement privilégié, où nous portons la forêt jusque dans le nom de la cité, Saint-Leu est l’endroit où faire sa vie veut dire as-surément vivre une vie agréable. Même pour ceux qui sont installés depuis peu dans la cité. Dans cette édition de début d’année, nous irons à la rencontre de Saint-Loupiens heureux et dont les enthousiasmes sont sim-plement contagieux. Alors la carte, le terri-toire, l’histoire et la géographie : en 2020, plus que jamais, l’endroit où nous vivons doit aussi parler de l’endroit que nous avons choi-si pour vivre. 100 ans après les années folles, 100 ans après les coupes à la garçonne, Saint-Leu conserve son goût des jours heu-reux au pied de la forêt. Et les Saint-Lou-piens n’ont jamais été aussi Saint-Loupiens !

    Bonne année à toutes et à tous !

    La rédaction du

    Éditorial

    DMV

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Actualités partagéesActualités partagées

    8

    Le Val d’Oise sera manifestement l’un des grands oubliés

    des JO 2024 de Paris ! Aucune compétition ne sera

    organisée sur son territoire. Et ce n’est pas l’organisation

    des rencontres entre les habitants et les athlètes de la

    région, des présentations des sports paralympiques

    aux élèves des écoles, ou l’engagement des bénévoles

    des associations qui suffiront à créer l’impact qu’aurait

    eu une compétition olympique organisée à Cergy

    ou Argenteuil. Même si le 95, a obtenu du Comité

    d’Organisation des Jeux olympiques et paralympiques

    le label « Terre de Jeux », les Valdoisiens ne sont pas

    loin de penser qu’il s’agit là d’un lot de consolation pour

    fédérer au mieux un département voisin et francilien !

    La dynamique des jeux sur un territoire qui n’accueillera

    pas de compétitions officielles devra donc passer par

    d’autres connexions en charge de composer l’ADN JO 24.

    Pour s’approprier les jeux, chacun devra pouvoir s’y

    retrouver. Pour les collectivités cet axiome est essentiel.

    Saint-Leu, de son coté, a candidaté pour accueillir des

    délégations étrangères. Des équipements sportifs

    comme le stade municipal, le gymnase Jean-Moulin et la

    future piscine intercommunale (avec Taverny) sont tout

    à fait susceptibles d’être retenus. Par ailleurs, les écoles

    de la ville et les associations, prendront pleinement part

    au mouvement olympique défini par Pierre de Coubertin

    et qui constitue une place emblématique de l’esprit

    sportif nécessaire aux enjeux éducatifs.

    À partir de 2020, les 5 policiers municipaux de la

    ville seront officiellement armés. Chacun ayant reçu

    la formation et l’habilitation. Cette disposition fait

    suite à la nécessité pour les collectivités de disposer

    d’une police municipale dont les missions ont été

    revues en fonction des diminutions drastiques et

    constantes de la police nationale. Jusqu’alors, il était

    difficile pour un policier municipal d’intervenir sur

    certaines opérations, comme lors d’un cambriolage.

    Car comment appréhender raisonnablement un

    malfaiteur quand ce dernier est peut-être lui-même

    armé ? La Police municipale de 2020 a désormais les

    attributs d’une société qui redessine ses nouveaux

    contours régaliens au fil des transferts de compétences

    de l’État, aussi bien dans le registre répressif que

    préventif. Ces dernières semaines trois nouvelles

    caméras de video-protection ont été installées. Et

    depuis peu, la police municipale a accès au service des

    immatriculations (dévolues jusqu’ici, uniquement à la

    police nationale) et au fichier national des permis de

    conduire (FNPC) particulièrement utile dans certaines

    situations de contrôle d’identité.

    Police municipale : 46 bis square Leclerc

    01 39 32 15 55

    peut savoir s’il est bien inscrit sur les listes électorales

    et connaître son bureau de vote sur l’adresse en ligne :

    www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/services-

    en-ligne-et-formulaires/ISE et chaque citoyen, quelle

    que soit sa commune de domiciliation, peut s’inscrire

    directement par internet sur le site service-public.fr.

    Les élections municipales auront lieu les dimanches

    15 et 22 mars. Si vous souhaitez participer au scrutin et

    que vous n’êtes pas encore inscrit sur les listes électo-

    rales, vous avez jusqu’au 7 février pour vous inscrire.

    Vous pouvez vérifier votre situation électorale direc-

    tement en ligne. Avec la mise en place du répertoire

    électoral unique, confiée à l’INSEE, chaque citoyen

    TERRE DE JEUX, TERRE DE PEU POUR LE VAL-D’OISE !

    POLICE MUNICIPALE : LES MOYENS DE LA PROXIMITÉ

    ÉLECTIONS MUNICIPALES : ÊTES-VOUS INSCRIT SUR LES LISTES ÉLECTORALES ?

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Actualités partagéesActualités partagées

    Du 16 janvier au 22 février 2020, certains d’entre

    vous seront appelés à participer au recensement. Le

    recensement de la population permet à l’Insee de

    connaître le nombre de personnes vivant dans chaque

    commune. De ces chiffres découlent la participation

    de l’État au budget des communes, le nombre de

    conseillers municipaux ou le nombre de pharmacies.

    Par ailleurs, ouvrir une crèche, installer un commerce,

    développer des moyens de transport sont des projets

    consécutifs à la connaissance précise de la population.

    Le recensement permet ainsi d’ajuster l’action publique

    aux besoins des populations. Participer est simple :

    un agent recenseur recruté par la mairie se présen-

    tera chez vous et vous remettra vos identifiants pour

    vous faire recenser en ligne ou, si vous ne le pouvez

    pas, vous remettra les questionnaires papier à remplir

    qu’il viendra récupérer. Le recensement se déroule

    selon des procédures approuvées par la Commission

    nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).

    Le recensement par internet, c’est plus pratique !

    Pour en savoir plus, vous pouvez vous adresser à votre

    agent recenseur, à votre mairie ou vous rendre sur

    www.le-recensement-et-moi.fr

    RECENSEMENT 2020

    La 16e édition de la désormais classique saint-loupienne

    aura lieu le dimanche 29 mars (attention passage à

    l’heure d’été !) et sur la ligne de départ sont attendus

    plus de 700 compétiteurs de tous niveaux. La montée

    de Chauvry et son dénivelé impressionnant devraient

    une nouvelle fois faire le spectacle ! Pour les coureurs

    les plus modestes, n’oubliez pas qu’à côté de la course

    reine, les jeunes (des poussins aux cadets) et les moins

    aguerris (un parcours de 5 km) peuvent également

    prendre part à la plus belle des courses.

    Inscription en ligne sur www.topchrono.biz à partir du

    13 janvier 2020 et à la direction des affaires scolaires de

    l’enfance de la jeunesse et des sports (14 rue de l’Église).

    Renseignements : 01 30 40 22 52 et 01 30 40 22 19 /

    [email protected]

    ET SI VOUS PARTICIPIEZ À LA COURSE DES COTEAUX ?

    Cette année, la collectivité souhaite soutenir

    une association à caritative.

    Comme le souligne régulièrement l’Établissement fran-

    çais du sang (EFS) dans ses campagnes, « Donner son

    sang, c’est offrir la vie ». Il faut absolument que les dons

    ne fléchissent pas pour répondre aux besoins constants

    des malades et des blessés. Si vous avez entre 18 et

    70 ans et que vous êtes en bonne santé, Rendez-vous

    le dimanche 5 janvier à l’espace Claire-Fontaine,

    23 avenue de la Gare (9 h - 14 h).

    1¤ sera donc reversé à l’association « les Bouchons

    d’Amour » pour chaque inscription payante.

    9

    DON DE SANG

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    10

    Les dangersdu monoxyde de carbone (CO)Le monoxyde de carbone est un gaz dangereux qui peut être mortel. Il ne sent rien et ne se voit pas.

    Utilisez dehors :

    appareils de cuisson (brasero, barbecue)

    et groupes électrogènes

    260-

    1138

    15-A

    - C

    once

    ptio

    n gr

    aphi

    que

    : -

    Illu

    stra

    tions

    : Pa

    scal

    Fin

    jean

    / Co

    ntre

    Fish

    Respectez le mode d’emploi

    des appareils de chauffage et de cuisson

    Aérez au moins 10 min. par jour

    Faites vérifier et

    entretenir : chaudières et

    chauffages chaque année avant

    l’hiver

    www.prevention-maison.frLes intoxications au monoxyde de carbone peuvent concerner chacun de nous ! Lorsque les températures

    baissent, les risques d’intoxication au monoxyde de

    carbone (CO) augmentent. Chaque année, ce gaz

    toxique est responsable d’une centaine de décès en

    France. Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde

    de carbone est indétectable. Alors chaque année, faites

    vérifier vos appareils de chauffage par un professionnel

    (chaudière, conduit, chauffe-eau, poêle, cheminée, etc.).

    Demandez-lui une « attestation d’entretien » qui prouve

    que l’appareil est bien entretenu. Le monoxyde de

    carbone vient des appareils de chauffage ou de cuisson

    qui marchent au gaz, au bois, au charbon, à l’essence,

    au fuel ou à l’éthanol. Pour ces raisons, il est essentiel

    d’adopter les bons gestes pour réduire les risques !

    Si vous utilisez un poêle à bois, n’utilisez que du bois

    (sans vernis et sans peinture), ne laissez pas votre moteur

    de voiture allumé dans le garage, utilisez un chauffage

    d’appoint au maximum 2 heures de suite et dans une

    pièce avec aération, ne bouchez pas les ouvertures qui

    permettent à l’air de circuler (sous les portes, dans la

    cuisine, la salle de bain, etc.), aérez chaque jour votre

    logement pendant au moins 10 minutes, même en hiver.

    Pour plus d’information : www.prevention-maison.fr

    www.ars.sante.fr • www.inpes.sante.fr • www.invs.sante.fr

    FAIRE CONTRÔLERSON CHAUFFAGE

    C’est une nouvelle fois une hyppoville (véhicule tracté

    par un cheval et son cocher) qui prendra en charge

    le ramassage des sapins déposés dans la rue après

    Noël. Cette opération durable permet de recycler les

    arbres de Noël en copeaux, particulièrement utiles

    comme paillage* dans les jardins. Pour votre premier

    geste éco-citoyen de l’année en ne jetant pas votre

    sapin avec les ordures ménagères, vous devez vous

    être assuré qu’il est naturel, sans peinture ni flocage,

    sans décoration et avec ou sans racines. Le ramassage

    aura lieu en deux temps : Les mercredis 8 et 15 janvier,

    pour le Centre-ville et les jeudis 9 et 16 janvier dans

    les quartiers de la Plaine et des Tannières. Les sapins

    devront être déposés sur le trottoir le matin avant 9h

    (ou la veille au soir). Concernant les Coteaux, comme

    les accès sont difficiles pour l’hyppoville, deux points

    de dépôt seront installés au niveau du chemin des

    Claies et sur le parking de la Châtaigneraie.

    *Les copeaux issus du broyage par les services

    techniques seront mis à disposition des Saint-Loupiens

    lors de la distribution des sacs à déchets verts.

    MON PREMIER GESTE ÉCO-CITOYEN 2020

    Actualités partagéesActualités partagées

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    11

    Actualités partagéesActualités partagées

    Vous avez jusqu’au 12 mars prochain, si vous êtes inscrit sur les listes

    électorales, pour demander un référendum d’initiative partagée sur la

    privatisation du groupe Aéroports de Paris. Cette démarche initiée par

    248 parlementaires (une première depuis sa mise en place en 2008),

    est l’occasion pour les Français de se prononcer sur un enjeu crucial

    pour notre pays. Il faut rappeler que la privatisation possible de ce fleu-

    ron national au seul motif de la recherche de profit, risque de se faire au

    détriment des enjeux essentiels de sécurité nationale !

    Pour que le référendum ait lieu, il est impérieux de recueillir

    4,8 millions de signatures. Pour signer : https://www.referendum.

    interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

    Pour la nouvelle année, Sandra Billet et l’ensemble du conseil

    municipal présenteront leurs vœux aux Saint-Loupiens à l’occasion

    de la traditionnelle cérémonie qui se déroulera le vendredi 24 janvier

    à 19 h au Gymnase Jean-Moulin.

    PERMANENCES DU MAIRE ET DES ÉLUS

    Sandra Billet, sans rendez-vous de 9 h à 11 h : samedi 1er février

    Anne Marioli, adjointe au maire déléguée aux Affaires sociales.

    Sans rendez-vous de 9 h à 11 h : samedi 1er février

    Christian Malacain, conseiller municipal RN reçoit en mairie sans

    rendez-vous tous les premiers samedis du mois de 10 h à 12 h

    Permanence de la députée Naïma Moutchou : 46, avenue de la Gare.

    Rendez-vous au 01 30 26 15 65

    Prochain Conseil municipal : Mardi 25 février à 20 h 30 à la Maison Pour Tous.

    Ils vous représentent et font remonter les

    informations du quotidien de votre quartier.

    Groupe de quartier de la [email protected]

    Groupe de quartier du [email protected]

    Groupe de quartier des [email protected]

    Quartier des Tanniè[email protected]

    VACANCES SCOLAIRESLes inscriptions en accueil de loisirs pour

    les vacances d’hiver (du samedi 8 février

    au dimanche 23 février) se dérouleront du

    lundi 6 au vendredi 24 janvier.

    STAGE SPORTIFl’École Municipale du Sport propose un stage

    sportif du 17 au 21 février. Au programme,

    activité escalade (avec une sortie extérieure)

    et gymnastique (acrobatie, sol, et agrès).

    Le nombre de places est limité.

    Inscription du 6 au 24 janvier auprès de la

    Direction des Affaires Scolaires, de l’Enfance,

    de la Jeunesse et des Sports.

    Stage 5 jours (restauration incluse) : Tarif

    commune 125 ¤ / Tarif hors commune 175 ¤

    CONTRE LA PRIVATISATION D’AÉROPORT DE PARIS : IL EST ENCORE TEMPS DE SIGNER LA DEMANDE DE RÉFÉRENDUM !

    CÉRÉMONIE DES VŒUX

  • 12

    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Aménagements urbains

    La requalification de la rue Michelet (coût estimatif :

    490 000 ¤) s’est achevée avec la pose d’un bel enrobé

    après la réfection de la chaussée et des trottoirs (dont

    un trottoir pour Personne à Mobilité Réduite) et la créa-

    tion du cheminement cyclable qui assure la liaison avec

    le centre-ville depuis la rue du Général de Gaulle. L’An-

    cien chemin de Paris a également retrouvé sa plus belle

    mine avec les aménagements de sécurisation de l’espace

    pour les piétons (et le public scolaire) et la création d’un

    rond-point sur lequel on peut admirer une sculpture ath-

    létique d’Aristide Patsoglou (Coût estimatif 110 000 ¤).

    Aménagements substantiels ou travaux ordi-naires, petit inventaire des principaux chantiers mis en place ces dernières semaines ou caracté-ristiques de ce début d’année.

    Pour mieux sécuriser l’espace public, un radar péda-

    gogique a été installé avenue des Diablots, au niveau

    des accès aux établissements publics fréquentés

    par de nombreux enfants : médiathèque Georges-

    Pompidou, crèche collective les Loupinous, accueil

    de loisirs Marie-Curie, école Marie-Curie, gymnase

    Jean-Moulin et collège Wanda-Landowska.

    Suite à une demande du groupe de quartier des Tan-

    nières et l’enquête de concertation réalisée auprès

    des riverains après l’assemblée consultative du 14

    novembre, les aménagements souhaités concernant la

    sécurisation de l’espace, la règlementation du station-

    nement et la mise en place d’une place PMR (personne

    à mobilité réduite) ont été rapidement mis en place rue

    des Grandes Tannières afin de répondre au mieux aux

    attentes des habitants.

    DE BELLES ROUTES

    LE PLUS DU RADAR

    LA CONCERTATION

    La salle des arts créatifs va faire l’objet d’améliora-

    tions indispensables en rapport avec sa vocation

    polyvalente. Sont programmés des travaux de trai-

    tement acoustique ainsi que des travaux de rafraî-

    chissement des murs et de rénovation des sols.

    (Coût estimatif des travaux 45 000 ¤).

    SALLE POLYVALENTE

    Des opérationsprofitables aux Saint-Loupiens

    Suite à l’installation de capteurs sur les places

    de stationnement des parkings du centre-

    ville : parking de l’Église (50 places) ; parking

    de la gare (190 places) et parking de la poste

    (200 places), le nombre de places dispo-

    nibles est désormais consultable sur votre té-

    léphone grâce à une application « smart city »

    dédiée qui vous guide facilement pour trouver

    une place libre et ne pas tourner indéfiniment

    en centre-ville. L’application de stationnement

    intelligent vous sera précisément détaillée dans

    un tutoriel dans le DMV de mars. En attendant,

    des panneaux digitaux vous guideront vers les

    places disponibles

    STATIONNEMENT INTELLIGENT

  • 13

    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Aménagements urbains

    L’angle entre la rue du Général Leclerc et la rue de

    Chauvry a fait l’objet d’aménagement de sécurisation de

    l’espace public pour sensiblement améliorer la visibili-

    té des piétons. Les trois passages piétons existants ont

    été refaits avec la mise en place de bandes podotactiles.

    Un peu plus haut, au tout début de la rue de Chauvry,

    deux places de stationnement ont été neutralisées dans

    l’alignement des bornes enterrées, pour pérenniser les

    collectes de déchets, régulièrement remisées en raison

    de stationnements gênants. À noter qu’à l’entrée du par-

    king de la poste, un nouveau portique a été installé avec

    parallèlement la création d’un nouveau passage piéton.

    Suite aux chantiers d’envergure consécutifs aux deux

    programmes immobiliers au niveau de la rue Gambetta,

    la Ville a mis les promoteurs face à leur responsabilité et

    leur a demandé expressément de rénover la chaussée

    endommagée en la recouvrant d’un enrobé adéquat,

    esthétique et sécurisant. L’opération a été program-

    mée pour fin février, après la période de grand froid.

    C’est beau une ville la nuit ! Encore plus quand Noël et

    sa félicité ambiante sont tellement bien incarnés par

    les décorations et les lumières dans la ville ! Bravo aux

    services municipaux qui ont merveilleusement contri-

    bué à faire des périodes de fête de fin d’année un beau

    moment d’émotions partagées.

    AMÉNAGEMENTS

    « Bien écouter et bien apprendre » peuvent également

    être conditionnés par la qualité d’isolation acoustique

    des classes. 3 classes de l’école Marcel Pagnol vont

    faire l’objet d’un traitement acoustique tout particulier.

    Après une première classe de CP durant les vacances

    de Noël, 2 autres classes seront également équipées

    (coût estimatif 15 000 ¤).

    SOINS ACOUSTIQUES

    RUE GAMBETTA

    ILLUMINATIONS

    CDC Habitat, le bailleur social va, au premier semestre

    2020, rénover l’immeuble qui abrite le bureau de poste

    des Diablots et de la crèche « Les Loupinous » (dont

    Valestis était le précédent bailleur).

    RAVALEMENTVoilà un ravalement de fa-

    çade qui s’inscrit dans l’em-

    bellissement du quartier et

    de ses principaux axes.

    Ce projet est motivé par le bien-être des enfants qui,

    aujourd’hui sont plus nombreux à déjeuner dans ce res-

    taurant scolaire. La surface de restauration sera agrandie

    avec un autre usage des patios. Sont également prévus

    des travaux pour le traitement acoustique, le traitement

    d’air, la luminosité et une plonge plus performante. (Coût

    estimatif : 300 000 ¤)

    EXTENSION Le projet d’extension du res-

    taurant scolaire de l’école Foch

    avance et les premières es-

    quisses devraient pouvoir être

    présentées au cours du pre-

    mier trimestre.

  • 14

    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Grandir à Saint-Leu

    Question d’urgence climatique,

    les jeunes Saint-Loupiens ont une

    réelle conscience écologique : les

    questions d’environnement les in-

    téressent au premier chef, parce

    qu’elles conditionnent sérieuse-

    ment leur avenir. Ils sont souvent

    convaincus, avant même leurs pa-

    rents, que pour sauver la planète,

    il faut changer nos modes de vie

    et de consommation ! Pour ces rai-

    sons fondamentales, la ville a sou-

    haité associer les plus jeunes dans

    l’élaboration de l’Agenda 21 en leur

    présentant les onze défis arrêtés

    à l’issue des dernières assemblées

    consultatives de quartier. Ainsi, les

    2 et 3 décembre, plus de 400 en-

    fants provenant de 8 classes élé-

    mentaires de la ville (CM1 et CM2)

    et de 8 classes de collège (6 classes

    de 4e de Wanda-Landowska et

    2 classes de 3e du Rosaire) ont parti-

    cipé à une journée de sensibilisation

    au développement durable appliqué

    à leur vie quotidienne. Dans un pre-

    mier temps, les jeunes Saint-Lou-

    piens ont pris part au ciné-débat

    organisé dans le cadre du projet

    pédagogique « une planète pour

    tous » qui se déroulera jusqu’en juin

    2020. Après la projection du film,

    son auteur, Gaël Derive, a échangé

    avec le public scolaire en abordant

    les enjeux et les grands défis liés

    au dérèglement climatique. Puis,

    après l’exposé du pôle environne-

    ment de la Ville sur les missions et

    les objectifs de l’Agenda 21 com-

    munal, les enfants ont été amenés

    à voter pour leur défi préféré. Chez

    les enfants (CM1, CM1-CM2 et CM2),

    le défi ayant reçu le plus de voix

    est en rapport avec le pilier écono-

    mique « Favoriser un aménagement

    éco-responsable ». Le défi ayant

    reçu le plus de voix chez les jeunes

    (4e, 3e) relève du pilier environne-

    mental « Préserver et développer

    les espaces naturels ». Enfin, le défi

    ayant été plébiscité par l’ensemble

    des élèves est un défi du pilier so-

    cial « Renforcer les liens entre les

    Saint-Loupiens ». Des résultats qui

    font déjà montre d’une responsabi-

    lité individuelle d’écocitoyen.

    AGENDA 21« UNE PLANÈTE POUR TOUS » :LES JEUNES SAINT-LOUPIENSAUX AVANT-POSTES !

    400 écoliers et collégiens vont prendre part au projet « Une planète

    pour tous » mis en place par Gaël Derive, grand explorateur et expert

    du changement climatique. L’occasion de réfléchir à l’impact de nos

    comportements à l’échelle de la planète et de bien engager les actions

    motivées par l’Agenda 21.

    « UNE PLANÈTEPOUR TOUS »AVEC GAËL DERIVE

    Expert, grand témoin et explora-teur, depuis plus de vingt ans, Gaël Derive interpelle la conscience de l’humain face à la beauté et la fra-gilité de la planète Terre. « Parce qu’aujourd’hui, le défi climatique nous impose un nouveau regard sur le développement de l’huma-nité ». Référence en matière de développement durable de proxi-mité, il a mis en place le projet « Une planète pour tous » où, tout en accompagnant les collectivi-tés dans leurs actions concrètes pour accélérer la transition verte et lutter contre le réchauffement climatique, il est aussi question d’éduquer les plus jeunes (de 6 à 18 ans). Saint-Leu est ville pilote dans le département du Val-d’oise et une soixantaine de collectivités ont décidé d’intégrer ce projet d’envergure nationale.

  • 15

    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Grandir à Saint-Leu

    « La période post-attentat nous

    avait contraints d’organiser les der-

    niers carnavals dans l’enceinte du

    gymnase Jean-Moulin. Certes, à

    chaque fois, c’était un plaisir pour

    les enfants de se déguiser et de

    s’amuser, mais il faut bien avouer

    que le carnaval, c’est autre chose

    quand on défile en cortège dehors,

    tous à la joie d’un événement léger

    et convivial. Pour cette liberté re-

    trouvée cette année, il nous a donc

    semblé idéal de ne pas décider d’un

    thème particulier. Chacun sera libre

    de se déguiser comme il l’entend.

    C’est cela aussi l’esprit du carnaval ».

    Marie-Christine Pinon-Baptendier,

    maire-adjointe déléguée à la culture

    entend bien promouvoir le carnaval

    2020 qui peut à nouveau se préva-

    loir de sa dimension citadine, avec

    un véritable parcours sur le pavé

    saint-loupien. Dès 14 heures, les

    familles sont attendues sur l’aire

    des Diablots, avant d’entamer en-

    semble, le fameux défilé qui les mè-

    nera de la rue de Verdun à l’avenue

    de la gare, pour passer ensuite des

    jardins du Charme au Loup à la rue

    du Général Leclerc jusqu’à l’atelier

    des arts créatifs (dans la contre-al-

    lée du marché avant la rue de

    Chauvry) où sera donné un goûter

    gourmand exalté par des douceurs

    sucrées dont des chocolats-chan-

    tilly appelés à devenir des souve-

    nirs durables ! La fête sera le mot

    d’ordre avec la légèreté et la gaîté

    réquisitionnées et largement por-

    tées par une kyrielle d’artistes inspi-

    rés qui intègreront avec fantaisie le

    défilé des enfants. Il y aura Tif, Houla

    et Pétoche, drôle de trio de clowns

    géants qui chanteront et danseront

    avec flonflons et tambours ! Max et

    Lili avec leur triporteur musical qui

    transformeront la merveilleuse pro-

    cession en parade aux ballons, qu’ils

    sculpteront malicieusement au

    gré de leurs saynètes improvisées.

    Enfin, que serait un carnaval sans

    le rythme qui doit galvaniser les

    émotions de tous les participants !

    Cette année, les formidables mu-

    siciens de la Banda du Sud-Ouest

    nous viennent des Landes, Béarn,

    Pays Basque, Gers et Bigorre pour

    carrément nous installer la joie au

    cœur ! Avec un répertoire plein d’al-

    légresse, ils ne nous lâcheront pas

    la main, ces 15 gars vaillants et sou-

    riants, tels les joueurs d’une équipe

    de rugby décidée à faire le score !

    Alors c’est d’accord ? Rendez-vous

    samedi 29 février pour faire la fête !

    VIVE LE CARNAVAL !

    Samedi 29 février, après quatre

    années de fêtes colorées au gym-

    nase Jean Moulin, le carnaval re-

    trouve ses quartiers extérieurs et

    les rues enjouées de la cité ! Les

    familles de Saint-Leu vont se ré-

    approprier l’esprit bon enfant des

    défilés traditionnels, au rythme

    d’une banda du sud-ouest pleine

    d’énergie et de bonne humeur !

    Et si on décidait d’être heureux ?

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Actions écologiques

    16

    « Les enjeux environnementaux

    motivent et vont motiver une autre

    manière d’appréhender la ville.

    Cette réalité signifie que dès de-

    main, les décisions municipales ne

    pourront pas faire l’économie d’une

    vraie réflexion de développement

    durable et évidemment d’une ac-

    tion raisonnable et raisonnée. Notre

    ville est en passe de répondre à la

    question de la transition écologique

    à l’échelle locale. Ce qui est essen-

    tiel car n’oublions pas que ce sont

    les villes qui seront le fondement

    d’un monde durable pour demain. ».

    Yannick Martin, conseiller municipal

    au cadre de vie et au développe-

    ment durable est heureux de cette

    pierre angulaire collégialement plé-

    biscitée par la majorité du Conseil

    municipal. Le 17 décembre, en ap-

    prouvant les onze défis qui seront le

    socle de l’Agenda 21 mis en place au

    printemps prochain, l’essentiel des

    élus a clairement tracé le chemin

    du plan d’action en cours, véritable

    genèse de l’application concrète du

    développement durable communal

    qui doit concilier les objectifs éco-

    nomiques, sociaux et environne-

    mentaux, par des politiques qui se

    renforceront mutuellement. Dans

    cet esprit, les onze défis, un peu

    comme les douze commandements,

    ont valeur de recommandations

    comportementales censées conver-

    ger vers un seul et même objectif.

    En attendant le printempsLes onze défis qui ont été arrêtés

    s’inscrivent dans une concertation

    continue. La ville a mis en place le

    processus d’Agenda 21 avec tous les

    Saint-Loupiens. Et en privilégiant

    le principe de démocratie parti-

    cipative, l’engagement collectif a

    pu sereinement s’appuyer sur une

    réflexion de tous, englobant les

    3 piliers fondamentaux (environne-

    ment, économie et social) qui ont

    été précisément passés en revue à

    l’occasion des assemblées consulta-

    tives des groupes de quartier. Cette

    phase de diagnostic qui courait de

    mars à avril était une première phase

    de concertation constructive avec

    les Saint-Loupiens. Dès lors, avec le

    cabinet Vizea, en charge de l’élabo-

    ration de l’agenda communal, la ville

    se mobilise pour mettre en place la

    stratégie de développement durable

    la plus efficiente qui se déclinera en

    un plan d’action opérationnel après

    les élections municipales.

    C’est dans cette perspective, qu’au

    mois d’octobre et novembre, les as-

    semblées consultatives des groupes

    de quartier, qui faisaient également

    office de groupes de travail, ont per-

    mis de mettre en lumière une iden-

    tification claire des défis souhaités

    par les participants qui, tout en

    faisant valoir des souhaits concrets

    en rapport avec la typologie de leur

    quartiers, ont démontré une belle

    cohésion de centres d’intérêt. Ainsi,

    le défi « Préserver et développer les

    espaces naturels » a été plébiscité

    par les quatre groupes de quartier.

    Il est à noter que 400 enfants issus

    de l’école élémentaire et du collège

    ont, dans le cadre du projet « Une

    planète pour tous », choisi leur défi

    préféré (voir page 14). Une manière

    d’associer toutes les composantes

    de la population saint-loupienne à

    la stratégie de l’Agenda 21 dont la

    présentation est programmée pour

    au printemps 2020. Aujourd’hui,

    c’est essentiellement à l’échelle des

    territoires que les problèmes de dé-

    veloppement durable sont perçus et

    c’est sans doute également là qu’ils

    peuvent trouver des solutions à la

    fois équitables et démocratiques.

    2020 L’AGENDA 21 EST DEVANT NOUS

    Après les phases de concertation avec les Saint-Loupiens, le conseil muni-

    cipal a approuvé les onze enjeux constitutifs du plan d’action de l’Agenda

    21 communal qui sera mis en œuvre au printemps prochain. Une décision

    d’utilité publique impliquant des modifications concrètes et structurelles

    profitables à tous.

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Actions écologiques

    17

    Saint-Leu-la-Forêt, Horizon 2030 3

    STRATÉGIE AGENDA 21

    Forêt et jardins à portée de

    main…

    Ville nature

    Les Saint-Loupiens au

    cœur des échanges…

    Ville solidaire et animée

    Mobilités apaisées,

    attractivité des activités…

    Ville Éco-dynamique

    Une stratégie en 3 pilliers

    Préserver et développer les espaces naturels

    Connaître, protéger et favoriser la biodiversité

    Économiser et valoriser la ressource en eau

    Requalifier et redynamiser le quartier des Diablots

    Renforcer les liens entre les Saint-loupiens

    Elargir l’offre de services à tous les publics

    Développer les mobilités douces et actives

    Repenser la place de l’automobile

    Favoriser un aménagement éco-responsable

    Promouvoir des commerces et des entreprises éco-responsables

    Ville natureForêt et jardins à portée de main…

    Ville solidaire et animéeLes Saint-Loupiens au cœur des échanges

    Ville éco-dynamiqueMobilités apaisées, attractivité des activités

    Mieux consommer et valoriser les déchets

    TROIS CŒURSD’ACTION

    À VALORISER

    11 DÉFIS À RELEVER

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    Depuis 5 semaines, un distributeur de bois est installé au 49 avenue de la Gare.

    Rencontre avec Alexandre Penon et Gilles Lebossé, deux entrepreneurs bûcheurs

    et innovants, à l’initiative d’un projet étonnant.

    « J’ai créé Bois de chauff 95 en 2009 avec la

    conviction que le bois à Saint-Leu c’était une

    évidence ! Mais nous avons dû préciser notre

    projet : Il a d’abord fallu veiller à la qualité du

    bois qui doit être sec toute l’année et nous

    adapter à la demande de la clientèle. C’est

    d’ailleurs pour cela que j’ai voulu créer cette

    entreprise. Avant, la plupart du temps, quand

    je passais commande c’était la déconvenue.

    Les entreprises qui disaient se déplacer n’ac-

    ceptaient pas de me livrer moins de 5 stères !

    Je me suis donc dit qu’il y avait un créneau,

    et c’est encore plus vrai aujourd’hui, où l’on

    peut ponctuellement avoir envie d’une pe-

    tite flambée ». Alexandre Penon précise que

    cette fameuse flambée, au-delà d’un vieux

    concept de convivialité, c’est justement le

    nom du carton-Kit qu’ils ont conçu avec son

    associé Gilles Lebossé, pour un prêt-à-flam-

    ber destiné à toutes les bonnes cheminées

    et déposé dans des casiers installés avenue

    de la Gare. Le gros avantage selon Gilles

    Lebossé, « c’est qu’en plus de satisfaire une

    envie inopinée, cette solution permet aussi

    de ne pas entreposer des bûches quand on

    n’a pas de place chez soi. C’est quand même

    formidable un système qui vous permet de

    retirer votre bois 24 h / 24 h et 7 jours sur 7,

    juste avec un code de déverrouillage trans-

    mis par mail ». Les deux associés qui se sont

    rencontrés au collège, en 4e à Maisons-Laffitte,

    se sont retrouvés pour promouvoir ce pro-

    jet de premier distributeur de bûches en

    Île-de-France. Un projet qu’ils souhaitent

    également inscrire dans une démarche de

    développement durable. Car le bois, même

    si certains stigmatisent son potentiel pol-

    luant dans le cadre d’une combustion dans

    un foyer ouvert, est aujourd’hui, l’assurance

    d’un chauffage confortable et vertueux avec

    les poêles et cheminées de nouvelle généra-

    tion, performants ou labellisés 6 ou 7 étoiles.

    Et la garantie d’émettre 10 fois moins de

    particules fines ! Leur vision du projet ne se

    départit non plus du cadre nécessaire des

    énergies renouvelables, puisqu’en consom-

    mant du bois, des arbres seront replan-

    tés pour maintenir l’impérieuse vitalité de

    nos forêts. En plus, le bois qu’ils proposent

    vient des Ardennes et de la région Île-de-

    France. C’est dire que les circuits courts ont

    été privilégiés pour se procurer du bois de

    chauffage issu des hêtres, charmes et autres

    frênes. Si vous passez commande, vous

    pourrez retirer dans votre casier : filet de

    bois d’allumage, filet de bûches (pas plus de

    30 cm) et allume feu. Votre seule obligation

    sera de réaliser votre retrait dans les 2 jours.

    Au-delà de ce délai, la commande sera à

    disposition au 2, rue Ernest Renan. Le choix

    d’installer le distributeur au 49 avenue de la

    Gare (à côté de la brasserie) s’est vite impo-

    sé car c’est l’endroit de la ville où il y a le plus

    de passage. Le système fait déjà écho et a

    toutes les qualités pour être franchisé. « Dire

    que l’idée vient d’un faux post sur Facebook,

    il y a deux ans, et vu par plus de 24 000 per-

    sonnes ! J’avais blagué au sujet d’un distri-

    buteur de bûches imaginaire qui d’emblée

    avait fait le buzz ! Les gens étaient super in-

    téressés ! Je n’avais donc pas le choix, l’idée

    était dans un coin de ma tête ! Et puis Gilles,

    lors d’un salon professionnel à Lyon, a vu un

    genre de casier qui nous a semblé adaptable

    pour le bois au quotidien ». Avec même pour

    les beaux jours, un service spécialisé dans le

    bois de barbecue. « Tout est certifié, déposé,

    le projet n’a plus qu’à vivre sa belle vie. Notre

    force est qu’on intervient sans intermédiaire :

    de la forêt jusqu’au distributeur. Et c’est aus-

    si bon pour l’environnement que pour les

    clients ! »

    De tout bois

    Entreprendre

    18

  • Janvier • Février

    BOIS DE CHAUFF 95

    01 82 41 06 30www.boisdechauff95.com

    « C’est formidable un système qui vous permet de retirer votre bois 24 h / 24 h et 7 jours sur 7 »

  • 20

    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    Le trail « les 40 bosses » c’est eux !

    Il y a Fabrice Bedin (président de

    l’association), Nicolas Humbertjean

    (trésorier), Sébastien Besnard

    (vice-président) et Thierry Leonard

    (secrétaire). Quatre mordus de la

    course de fond, le genre d’épreuve

    où l’on en bave, où l’on fait mine de

    ne pas cracher ses poumons et où

    les crampes te taquinent comme

    des baisers de récompense ! Vaut

    mieux avoir la condition physique qui

    convient pour en découdre avec les

    éléments naturels ! La forêt ce n’est

    pas la piste ! Et ils en savent quelque

    chose ces quatre quadras qui

    courent et font courir, aussi remuants

    que créatifs : ils ont inventé un trail

    qui, en deux années seulement, est

    en passe de devenir un classique !

    Le 1er décembre dernier ils n’étaient

    pas moins de 1000 participants à

    braver le froid, la bruine et même la

    pluie pour prendre le départ, rue de

    Chauvry, du déjà fameux Trail des 40

    bosses. L’an passé, pour la première

    édition, ils étaient déjà 700. Pour

    Nicolas Humbertjean, également

    l’un des organisateurs du formidable

    Cabaret Vert de Charleville-Mézières,

    pour une manifestation à bonne

    échelle, il faut se concentrer sur l’es-

    sentiel. « 1000 c’est bien et c’est suffi-

    sant ! Il ne faut pas dénaturer le projet

    d’origine, c’est le plaisir des coureurs

    qui compte ! L’intérêt de ce trail c’est

    aussi d’aller à la rencontre d’une forêt

    exceptionnelle ». D’ailleurs si un tiers

    des participants sont Valdoisiens,

    la plupart viennent de Paris ou des

    Hauts-de-Seine. Ils ne connaissent

    pas la Forêt et ses endroits remar-

    quables : Le pont du Diable, la tour

    du Plumet ou encore le petit tunnel

    situé sous la route des parquets, rare-

    ment emprunté. Les concurrents dé-

    couvrent aussi Saint-Leu, ses sentes,

    son Lavoir de L’eauriette, tout ce qui

    fait le charme de la ville. L’idée de trail

    germait depuis 2016, mais c’est l’an

    dernier que les quatre amis ont réussi

    à organiser la première édition qui

    s’est inscrite dans l’esprit original d’un

    trail de montagne. Il leur importait de

    conjuguer la variété des paysages,

    les dénivelés (1950 m et 915 m), les

    lieux atypiques, les terrains singuliers,

    les reliefs. « On n’a pas des sommets,

    mais on a l’esprit des montagnards »

    ajoute Nicolas. Dans cet esprit

    d’exigence, deux distances ont été

    retenues. L’une, plus accessible de

    20 km et l’autre, plus sélective de

    41 km. Cette signature qu’ils ont

    souhaité conférer au parcours a ren-

    contré un succès immédiat. Et dans

    leur défi, ils ont été parfaitement

    accompagnés par 125 bénévoles qui,

    sur le parcours, ont ravitaillé, guidé et

    soutenu les participants. Il y a fort à

    parier que cette année, de nouveaux

    émules tenteront l’expérience. Avec

    plus de jeunes (la moyenne d’âge est

    de 35/40 ans) et plus de femmes (18 %

    de participation pour l’instant). Pas

    de doutes, l’aventure du trail des 40

    bosses ne fait que commencer !

    Plus d’infos : www.les40bosses.fr

    *SLO, nom de l’association organisatrice,

    signifie « Saint Leu Outdoor »

    La vie des associations

    AVEC SLO*, ELLE COURT, ELLE COURT LA FORÊT !

    Ils sont quatre garçons résolument rock et définitivement sportifs, comme le logo coloré et vrombissant des

    « 40 bosses », le trail un rien « extrême » qu’ils ont créé. Quatre garçons aux semelles de vent qui ont dédié à la

    forêt de Montmorency leur folle envie de course intense et solidaire !

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Sous nos applaudissements

    Rendez Vous

    Ballets, cinéma, concerts, théâtre, conférences, expositions :demandez le programme !

    CULTURELS

    21

    L’Hiver musical revient avec un

    magnifique programme qui ras-

    semblera tous les amoureux de

    la musique qui sait si bien rendre

    hommage à la nature, avec comme

    point d’orgue, « Jack et le Haricot

    magique » pour le jeune public et

    « Les quatre saisons » de Vivaldi

    par Le Concert de la Loge.

    MUSIQUE AU CŒUR

  • 22

    N° 70 • Dans Ma Ville Janvier • Février

    Argan est persuadé d’être l’homme le plus malade du monde. Afin de s’assurer un secours quotidien et durable, il a décidé de marier sa fille à un médecin. Mais celle-ci ne compte pas se laisser faire...La dernière œuvre de Molière a beau être l’une de

    ses satires les plus connues, on oublie souvent qu’elle

    était, à sa création, une comédie-ballet agrémentée

    d’intermèdes musicaux. Le compositeur et metteur

    en scène Raphaël Callandreau a eu l’idée de s’empa-

    rer du Malade imaginaire pour le transformer en co-

    médie musicale, entremêlant à sa prose originelle des

    chansons qui swinguent, adaptées dans le respect du

    vocabulaire et des tournures de l’époque à la lumière

    de nos problématiques contemporaines. On swingue,

    on chante, on se dispute, on tousse, on rit mais sur-

    tout, comme dans toutes les comédies du grand

    Molière : on s’aime ! Quatre merveilleux artistes pour

    dix rôles, ce « Malade imaginaire » avec ses mélodies

    entraînantes vous laissera littéralement baba ! Cette

    adaptation originale et complétement déjantée du

    classique de Molière vous fera vivre un moment rare.

    Une version musicale surprenante et réjouissante !

    Pour exalter des rythmes et des ambiances qui

    tiennent chaud en hiver, le Jazz-Club de Saint-Leu a

    programmé pour son premier concert de l’année des

    artistes uniques, pointures de la scène-jazz parisienne.

    Tout d’abord avec Manuel Fraiman dont le répertoire

    et la nature font penser au Sacha Distel des débuts.

    Né dans une famille musicienne, Manuel Fraiman de-

    vient chanteur-guitariste de jazz, d’abord dans la rue,

    puis en clubs et festivals, où son énergie et son sens

    du partage font naître des vocations. Il sera à ce titre

    lauréat du concours Crest Jazz Vocal. Son répertoire

    large (du blues au jazz moderne), son scat éclatant

    et son swing puissant, lui font partager l’affiche avec

    les meilleurs jazzmen parisiens. En seconde partie, la

    chanteuse sans frontières, Manu Le Prince, l’une des

    plus belles voix du Latin Jazz de l’hexagone, don-

    nera toutes ses dimensions à un tour de chant qui

    fera le pont entre jazz et bossa nova. Brésilienne de

    cœur et anglo-argentine de par ses origines, Manu se

    partage depuis plus de vingt ans entre Paris et Rio,

    mêlant avec bonheur le Jazz qui a bercé son enfance

    à la musique ethnique ou brésilienne qui porte subti-

    lement les couleurs de la femme qu’elle est devenue.

    LE MALADE IMAGINAIRE EN LA MAJEURMOLIÈRE POUR RIRE ET POUR CHANTER !

    LES CONCERTS DU JAZZ-CLUBDU SOLEIL EN HIVER

    Sous nos applaudissements

    THÉATRE MUSICAL

    LES CONCERTS DU JAZZ CLUB

    Avec Cécile Dumoutier - Rosy Pollastro - Arnaud

    Schmitt et Raphaël Callandreau (mise en scène)

    Samedi 18 janvier à 20 h 30 à la Croix-Blanche

    Sur inscription uniquement au 01 30 40 22 88

    Dimanche 19 janvier à 15h à la Croix Blanche.Prix : 15 ¤ (adultes) 7 ¤ (enfants de 12 à 18 ans). Gratuit pour les moins de 12 ans et pour les élèves de l’École de Musique et de DanseRenseignements : 06 60 18 64 95 I Billetterie : La Fontaine aux Pralines 41 rue du Général Leclerc

    Manuel FRAIMAN Quartet : Manuel Fraiman (guitariste et chanteur), Antoine Boiron (contrebasse) Vinh Lé (piano) et Jonathan Kahn (batterie)Manu LE PRINCE Quintet : Manu Le Prince (chanteuse), Pierre Mimran (sax/flute) Julian Le Prince Caetano (piano), Acelino de Paula (basse) et Gaël Le Prince Caetano (batterie)

  • 23

    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Sous nos applaudissements

    Jack vit dans la pauvreté avec sa mère dans une ferme éloignée. Un jour, leur vieille vache ne don-nant plus de lait, sa mère lui demande d’aller la vendre en ville. Sur le chemin, Jack échange sa vache contre des haricots “magiques”…Comme les baladins des temps anciens qui allaient

    de place en place raconter leurs histoires, ce spec-

    tacle musical fait appel à différentes techniques de

    marionnettes, théâtre d’objets, masques, images et

    chariot-castelet magique. À travers ce conte, l’en-

    semble La Rêveuse et le marionnettiste Kristof Le-

    garff ont choisi de s’intéresser à divers aspects de

    l’Angleterre. Des airs à danser anglais, irlandais et

    écossais du XVIIe siècle seront joués sur des instru-

    ments baroques (dessus de viole, cistre, luth…) en

    utilisant ponctuellement des effets électroniques.

    Les musiques de John Playford et John Dowland

    (Angleterre 17ème siècle) retrouvent leur jeunesse

    inépuisable grâce au concours inspirant de l’uni-

    vers visuel de Walter Crane, membre fondateur du

    mouvement Arts & Crafts. Un spectacle intelligent,

    sensible et émouvant à partager en famille.

    Quand, au début du XVIIIe siècle, Vivaldi s’attaque aux

    quatre saisons, des musiciens fort connus ont déjà

    tenté d’imiter les sons de la nature dans plusieurs

    œuvres. Le prêtre roux et grand musicien, réussira

    un tour de force majeur, transformant ses quatre sai-

    sons en un monument de l’art musical italien pour les

    siècles à venir. Mais les références sonores qui étaient

    celles des compositeurs de cette époque n’ont rien à

    voir avec les nôtres aujourd’hui, et l’on peut se poser

    la question suivante : Comment ont évolué les bruits

    de la nature depuis 3 siècles ? Sommes-nous capables

    de différencier le chant du chardonneret de celui de

    la tourterelle, le zéphyr des vents du nord? Nous, qui sommes devenus citadins et avons perdu pour la plupart le rapport à la terre… Explorons ensemble, nos sens tout en éveil, et rêvons d’une autre monde ! Le désormais fameux Concert de la Loge de Julien

    Chauvin vous donne rendez-vous avec les éléments

    terrestres qui enrichissent notre nature contemplative,

    largement sublimés par des musiciens exceptionnels

    dont Sébastien Marq (flûte à bec) qui portera notam-

    ment le sifflement du guilleret chardonneret.

    LES QUATRE SAISONS DE VIVALDIOÙ EST PASSÉE LA NATURE DANSNOS VIES ?

    « JACK ET LE HARICOT MAGIQUE »LES BONS CONTES FONT LES BONS AMIS SPECTACLE FAMILIAL

    CONCERT PRESTIGE

    Vendredi 7 février à 20 h à la Croix-Blanche

    Par l’Ensemble La Rêveuse : Florence Bolton (viole de

    gambe) / Benjamin Perrot (luth et guitare) / Kristof Le

    Garff (marionnettiste)

    Tarif : 15 ¤ / Tarif Réduit : 12 ¤ (adhérents, 12-18 ans,

    étudiants, handicapés, chômeurs) / -12 ans : gratuit

    Billetterie en ligne / La Fontaine aux Pralines :

    (41 rue du Général Leclerc) Réservations :

    01 34 18 00 27 / [email protected]

    Les Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi avec le Concert

    de la Loge Samedi 29 février à 20 h à la Croix-Blanche

    Plein tarif : 20 ¤ / Tarif Réduit : 15 ¤ (adhérents,

    12-18 ans, étudiants, handicapés, chômeurs)

    -12 ans : gratuit

    Billetterie en ligne / La Fontaine aux Pralines :

    41 rue du Général Leclerc. Réservations :

    01 34 18 00 27 / [email protected]

  • 24

    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Sous nos applaudissements

    24

    Eva Ribera Fraga à la harpe et Renée Bayi à la flûte

    traversière forment le duo Evoëlle. Avec Antoine De

    La Morinerie qui fera jaillir les mots des paysages,

    avec les photographies de Yanis Baybaud jamais

    sages comme des images, la nuit de la lecture pro-

    posée par l’Hiver musical vous emmènera dans ce

    pays où l’on n’arrive jamais. Où la nature sommeille

    dans le moindre cri des hommes ! Des musiques,

    des textes et des images se mêlent pour un voyage

    au-delà des frontières, aux rythmes des saisons et

    des jours. De Piazzolla à Villa-Lobos, de Levinas

    à Takemitsu, de Debussy à Satie, les paysages du

    monde entier défilent. Atmosphères, passages du

    temps sur chacun des continents ; partout la nature

    est sujet de contemplation et de réjouissances.

    MAGIE DES MOTS ET DES MUSIQUESÔ RYTHME DE LA NATURE, ICI ET AILLEURS NUIT DE LA LECTURE

    Samedi 18 janvier à 18 h 30

    Nuit de la lecture et concert, en partenariat avec la

    Médiathèque Georges-Pompidou

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    hy.

    fr.

    politiques, chômeurs... Le portraitiste a organisé ses

    images en 7 chapitres et 45 sous-chapitres, consti-

    tuant ainsi un ensemble ambitieux intitulé Hommes

    du XXe siècle. Des milliers de tirages qui façonnent

    autant une vision artistique, documentaire et socio-

    logique des Allemands pendant la République de

    Weimar et le IIIe Reich. August Sander suit aussi

    une démarche politique ; sa vision objective des

    hommes se fracassant contre celle de l’idéologie

    nazie. Son livre Antlitz der Zeit (Visages d’une

    époque) est interdit à la vente en 1936. Après 1945,

    il crée quatre nouveaux chapitres: « Persécutés »,

    « Nationaux-socialistes », « Prisonniers politiques »

    et « Travailleurs émigrés ». August Sander intègre

    ainsi à son œuvre majeure les photos d’identité de

    Juifs opprimés qu’il a dû réaliser en 1938 et des

    portraits de Nazis pris avant et pendant la guerre.

    À son histoire et à son œuvre, son fils Erich est

    définitivement associé. En 1934, Erich, le fils aîné

    d’August Sander, étudiant en lettres et membre du

    Parti ouvrier socialiste est arrêté par la Gestapo

    et condamné à dix ans de prison. En détention, le

    photographe amateur réalise des portraits de ses

    compagnons de cellule et les transmet à son père.

    A la mort d’Erich, en 1944, August Sander les ajoute

    au chapitre « Prisonniers politiques ». Le père ne

    se remettra jamais du traumatisme de cette dispari-

    tion. Une émouvante photo de 1948 le montre assis

    à son secrétaire. À côté de lui, cinq clichés d’Erich

    Sander sont accrochés aux murs. Parmi eux, la pho-

    tographie de son masque mortuaire. Ultime image

    du chapitre final « Derniers Hommes ».

    Pour leur première conférence de l’année, Les « Amis

    de la médiathèque » ont souhaité mettre en lumière

    le parcours d’un homme et de son fils qui donne tout

    son sens au meilleur de l’humanité, au moment où cette

    même humanité se commettait dans des bas-fonds in-

    surmontables. Dans sa conférence du 7 février à l’espace

    Claire-Fontaine, Bernard Guillaume reviendra d’abord

    sur l’œuvre de l’Allemand August Sander (1876-1964)

    qui a consacré sa vie à un projet considérable : dresser

    le portrait de son pays en photographiant sans effet de

    style les Hommes de son temps. Toute la société est pas-

    sée dans son atelier du 201, rue Düren, à Cologne : pay-

    sans, femmes de ménages, ouvriers, artistes, industriels,

    AUGUST ET ERICH SANDER : « TÉMOIGNER ET RÉSISTER PAR LA PHOTOGRAPHIE »

    CONFÉRENCE

    Samedi 7 février à 17 h à l’Espace Claire-Fontaine

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    25

    Agenda Culturel

    EXPOSITION

    THÉATRE MUSICAL

    CONFÉRENCE

    LECTURE PUBLIQUE

    IkebanaExposition en hommage àMichèle CaptierDu 18 janvier au 8 marsMédiathèque Georges-Pompidou

    Éléments Photographies d’Anne JodiouDu 18 janvier au 1er février Médiathèque Georges-Pompidou

    Opérations élémentairesProposée par Vicky Estebez avec l’atelier graphique « Et pourquoi pas ? »Du 18 janvier au 2 févrierMaison consulaire

    « Le malade imaginaire en la majeur »De Raphaël Callandreau d’après la pièce de MolièreSamedi 18 janvier à 20 h 30 Croix-Blanche

    Avec Les Amis de la Médiathèque« Cécile Lauru ou la vie romanesque d’une musicienne compositrice française en Europe centrale » Par André Paléologue Samedi 18 janvier à 17 hEspace Claire-Fontaine

    « August et Erich Sander, témoigner et résister par la photographie » Par Bernard GuillaumeSamedi 7 février à 17 h Espace Claire-Fontaine

    Avec Saint-Leu Terre d’Empire « Offenbach » Par Christian Flahaut, musicologueSamedi 11 janvier à 17 hCroix-Blanche

    « Schulmeister, l’espion de Napoléon 1er » Par Abel Douay, historien et président des Amis de Napoléon III de ParisSamedi 29 février à 17 hEspace Claire-Fontaine

    Médiathèque Georges-Pompidou

    Alphabib & Omegalu (6 ans et plus) Nouvelles histoires numériquesMardi 21 janvier à 17 h 30

    Instant galopin (de 3 à 6 ans)Nouvelles histoires de la MédiathèqueSamedi 25 janvier à 10 h 30

    Jeux vidéo (8 ans et +)Switch™ et Nintendo® Labo PS4®Samedi 1er février à 14 h 30

    Atelier « Compositions florales » Dans le cadre de l’hiver musicalPar Bénédicte Coquio-Marq et Pascale JacquotSamedi 18 janvier à 14 h

    On en parle ? (Ados et adultes)Venez partager vos plaisirs de lectureMardi 4 février à 18 h

    Conférence « Vivaldi et la nature »Dans le cadre de l’hiver musicalPar Sébastien Marq Samedi 23 février à 15 h

    Des bulles dans le café (Ados et adulte) Rendez-vous pour parler BD Samedi 29 février à 15 h

    Animations sur réservation : 01 34 18 36 80

    Ô Rythme de la nature, ici et ailleursLecture et musique Avec Evoëlle, Antoine De La Morinerie et Yanis BaybaudSamedi 18 janvier à 18 h 30Médiathèque Georges-Pompidou

    Carnaval de Saint-Leu-la-ForêtDéfilé dans la villeSamedi 29 février à partir de 14 h

    NUIT DE LA LECTURE

    ÉVÉNEMENT

    MUSIQUE

    L’école de Musique présente« Carte blanche aux pianistes » Rag time, new Orléans, spirituals…Vendredi 31 janvier à 19 hCroix-Blanche (Entrée libre)

    Le Jazz-Club présenteManuel Fraiman Quartet et Manu Le Prince QuintetDimanche 19 janvier à 15 h Croix-Blanche

    L’Hiver Musical présente« Jack et le Haricot magique »Ensemble La RêveuseVendredi 7 février à 20 hCroix-Blanche L’Hiver Musical présenteLes Quatre Saisons d’Antonio Vivaldiavec le Concert de la LogeSamedi 29 février à 20 hCroix-Blanche

  • 26

    Michaël LévyDu bonheur d’être Saint-Loupien

    Celui qui a conçu la carte de vœux de la ville est cartographe, photographe, graphiste et éditeur. Saint-Loupien depuis une année, il a installé ses bureaux dans un cadre qui n’en finit pas de l’émerveiller. Rencontre avec un promeneur du monde qui est aussi un promoteur du beau.

    Dans Ma Ville : Vous avez conçu la carte de vœux 2020 pour la Ville, pourquoi ce parti

    pris et que souhaitiez-vous exprimer en faisant le choix d’une carte topographique?

    ML : Ce fut un choix collégial : lors de mon premier rendez-vous, plutôt que de

    présenter mes travaux de graphiste, j’ai pris le parti de montrer ma carte d’Islande

    car elle symbolise le mieux ma passion et mon savoir-faire. Les cartes ont un côté

    magique et inspirant... Donc l’idée de créer une carte du territoire de Saint-Leu

    pour la carte de vœux est venue spontanément ! Et l’inspiration poétique avec

    la forme qu’elle a prise (autour de l’arbre) s’est rapidement imposée. Le hasard et

    la nécessité comme on dit !

    DMV : À l’heure du GPS et de la dématérialisation, ce type de carte a-t-elle encore un sens

    et un avenir pour l’ensemble de la population ?

    ML : Je suis convaincu que les cartes imprimées ont encore beaucoup d’avenir,

    d’autant que celles que je publie sont respectueuses de l’environnement. On avait

    prédit la mort du livre imprimé, il se porte toujours comme un charme ! Aucune

    carte digitale ne vaudra jamais la beauté d’une carte papier. Il en va de même pour

    les cartes de vœux !

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    27

    L’invité du DMV

    INTERNATIONAL PHOTOGRAPHER présentera la 4e édition de

    la carte d’Islande en mars 2020. Les amoureux de cartes et de

    beaux paysages peuvent retrouver le travail de Michaël Lévy sur

    le site internet : www.international-photographer.com

    À partir de 2020 Michaël Lévy proposera des cours particuliers

    de design graphique et de photographie. Si vous êtes intéressés,

    contactez-le par email: [email protected] et pour le suivre,

    rejoignez le sur instagram : @international_photographer_

    EN DEUXMOTS...(OU PRESQUE)

    DMV : Votre métier c’est essentiellement de faire des cartes ?

    ML : Mon activité est multiple : Je suis graphiste freelance et photographe spécialisé

    dans le voyage et le paysage mais je me régale à travailler sur tous les sujets y compris le

    portrait. Je suis par ailleurs le créateur de la maison d’édition INTERNATIONAL PHOTO-

    GRAPHER. Je publie des guides et des cartes pour voyageurs amoureux de la photogra-

    phie. Je suis aujourd’hui le seul à proposer ce type d’outil si utile aux voyageurs. J’ai pour

    l’instant publié une carte d’Islande et une des Iles Féroé, je travaille actuellement à celle

    de l’Ecosse puis viendra celle de la Bretagne. J’expédie mes cartes dans plus de 100 pays.

    DMV : Il y a un an vous étiez Parisien et vous avez finalement atterri à Saint-Leu-la-

    Forêt : pourquoi ce choix ?

    ML : Le désir d’acheter mon premier logement couplé au besoin d’espace pour travailler

    et d’offrir une chambre à mon fils. Ce projet était irréalisable à Paris. J’ai découvert la

    région grâce à un ami qui a fait le même chemin que moi, depuis Paris jusqu’au quartier

    de Vaucelles, à Taverny. Je suis immédiatement tombé amoureux du Val-d’Oise.

    DMV : Dans votre façon d’appréhender Saint-Leu-la-Forêt, on a effectivement l’im-

    pression d’un choix amoureux ?

    ML : Il suffit de se promener dans Saint-Leu pour ressentir les ondes particulières

    qui s’en dégagent. Ces meulières au charme fou, les faïences colorées qui ornent les

    façades, ces charpentes sous lesquelles dansent des lambrequins dentelés. J’aime

    l’étroitesse des sentes, ces labyrinthes qui me rendent mon âme d’enfant : quel trésor

    vais-je y trouver ? Et comment ne pas être enchanté par cette multitude de jardins

    dont les fleurs colorent nos rues, ces séquoias géants qui semblent narguer de leurs

    cimes le clocher de l’église ? Et le marché ! Si vivant et chaleureux, témoin d’un riche

    passé maraîcher : je ne pourrais plus m’en passer. Saint-Leu est une ville gorgée d’His-

    toire, de charme et de beauté. Irrésistible et pas seulement pour les artistes comme

    Wanda-Landowska ou Patsoglou !

    DMV : Comment définiriez-vous Saint-Leu-la-Forêt ? Comme Saint-Loupien, comme

    photographe, comme communicant et comme Parisien d’origine toulousaine ?

    ML : Je retrouve à Saint-Leu tout ce que j’aime. Authenticité et Romantisme. C’est une

    ville inspirante. J’y trouve une douceur de vivre que j’avais perdue à Paris. Avec la forêt

    et les jardins, on y voit s’écouler tranquillement les saisons. Pendant que les Parisiens

    regardent la pluie tomber, les Saint-Loupiens vont chercher des champignons ! Même

    si le photographe que je suis est spécialisé dans les grandes étendues sauvages je

    trouve beaucoup d’inspiration à Saint-Leu. Peut-être un jour chanterai-je Saint-Leu,

    ma ville d’adoption comme Nougaro a chanté Toulouse, ma ville natale ? (Sourires)

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    28

    TOUTE L’HUMANITÉ DANS SES BOUQUETS

    Les Saint-Loupiens

    SAISIR LES YEUX DU PAYSAGE

    L’hiver musical rend un bel hommage à Michèle Captier avec une

    exposition à la médiathèque Georges-Pompidou. Nombreux d’entre

    vous connaissaient Michèle Captier, Saint-Loupienne et médecin

    scolaire. À côté de son métier, de sa famille, de ses amis, il y avait

    dans la vie de Michèle Captier, la passion de l’Ikebana, art floral ja-

    ponais qu’elle étudia à Paris, au sein de l’école Sogestu, pendant

    dix ans avant de devenir professeure : elle enseigna pendant 8 ans

    au sein d’un atelier à la maison de la Plaine, puis pendant 12 ans à

    son domicile. De nombreuses expositions, à Saint-Leu et dans le

    Val-d’Oise, ont ponctué sa carrière essentiellement consacrée à ses

    élèves auxquels elle souhaitait transmettre des valeurs séculaires

    empreintes d’humanité. L’Ikebana est l’art de faire vivre les fleurs;

    de leur donner une seconde vie. Il constitue une forme raffinée d’ar-

    rangement floral dont l’origine remonte au 7e siècle, époque où fut

    introduite au Japon, la coutume venue de Chine par la Corée, d’offrir

    des fleurs au Bouddha Sâkyamuni. Michèle Captier, nous a quittés le

    17 mars 2018 suite à la récidive d’un cancer du sein. Son « monde »

    et son jardin extraordinaire continuent de nous émerveiller.

    Aymeric Daudel voue son plus bel intérêt de photographe aux

    Dolomites, guettant tel un peintre impressionniste, l’exposition ino-

    pinée du soleil sur la crête d’une montagne usée dans l’œil abyssal

    d’un lac. À 24 ans, Aymeric, après des études d’art et un Master en

    design, un voyage majeur au Canada, au creux des territoires blancs

    et glacés, sait ce qu’il veut faire de sa vie : susciter des émotions

    au fil des images où, sans effets secondaires, il sait trouver la lu-

    mière des plus beaux jours : les yeux du paysage. Photographe et

    Vidéaste, il veut expérimenter toutes les contrées de son métier :

    portrait ou panorama, photos de mariage, shooting de mode, film

    d’entreprise ou book pour comédien. « Point de spécificité quand le

    voyage débute, seul compte l’instinct du photographe ».

    LE VERRE EST UNE COULEUR L’an passé Anne Legrandgerard avait animé un projet pédagogique

    « La palette du peintre » avec une classe de CP de l’école Marie-Curie.

    Les enfants devaient réfléchir aux différents modes de peinture au

    fil des siècles. C’était un peu, de Lascaux à Auvers-sur-Oise, avec

    une manière d’appréhender les expressions de ceux qui peignent

    en fonction de leur environnement et des matières à leur disposi-

    tion. Anne propose aujourd’hui des ateliers de peinture sur verre

    où elle peut transmettre sa passion des couleurs sublimées à des

    publics différents. « Ce que j’aime, c’est pouvoir rencontrer des per-

    sonnes différentes dont la sensibilité est aussi le reflet des choses

    vécues ». Résultat, elle intervient aussi bien auprès des maisons de

    retraite qu’au sein d’établissements spécialisés autour du handicap

    (comme le public sourd), des écoles, et vers tous ceux qui voient

    plus loin que la transparence du verre ou même du plastique.

    Aymeric Daudel - Photographe et vidéaste

    06 14 85 61 22 I www.aymericdaudel.com

    Anne Legrandgerard - Atelier Veranne

    58 rue de Verdun I 06 64 46 49 18

  • Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    29

    Les Saint-Loupiens

    Elles se déplacent pour accompagner des malades qui ont autant

    besoin d’être soulagés, aidés ou réparés. Christelle Sokolik-Kouris

    et Lydie Marguerat, toutes deux infirmières, soignent à domicile.

    Une profession d’humanisme qu’elles n’ont de cesse d’exercer.

    Après 23 ans en hôpital de nuit pour Christelle (Hôpital du Parc

    à Paris puis celui d’Argenteuil) et 10 années d’aide-soignante

    pour Lydie (infirmière depuis 2013), elles ont décidé d’unir leurs

    convictions de « femmes en blanc » pour être au plus près des

    besoins des malades. Cela, sans avoir à gérer les contraintes de

    productivité de l’hôpital public. L’une comme l’autre, l’affirme.

    « C’est souvent dur et pesant mais notre travail prend tout son

    sens quand, dans l’intimité d’une personne qui souffre, on peut

    tout simplement lui consacrer le temps qu’il faut ».

    FIÈRES D’ÊTRE INFIRMIÈRES

    LA FLÛTE ENCHANTÉE Le Saint-Loupien sera indéniablement l’une des plus belles signa-

    tures du prochain Hiver musical. À l’occasion des « Quatre saisons »

    par le Concert des Loges, vous ne manquerez pas d’être littérale-

    ment ébahi par le flûtiste Sébastien Marq qui, depuis une trentaine

    d’années, prête son talent exceptionnel aux formations et orchestres

    les plus illustres. Soliste des Arts Florissants de William Christie, il est

    régulièrement invité par Jordi Savall, Emmanuelle Haïm, le Concert

    de la Loge de Julien Chauvin, ou l’Ensemble Marguerite Louise de

    Gaétan Jarry. Il se produit aussi en musique de chambre avec l’Acca-

    demia dei Dissonanti ou les Marq’s Brothers & Sisters, qui réunit les

    musiciens de sa famille. Il a récemment été soliste invité du Wiener

    Philharmoniker et du New York Philharmonic, et se produira prochai-

    nement avec le Berliner Philharmoniker. Sébastien Marq est aussi di-

    recteur musical du Festival L’Hiver Musical de Saint-Leu.

    Christelle Sokolik-Kouris (06 27 27 06 96)

    et Lydie Marguerat (07 64 09 21 10)

    Cabinet sur rendez-vous : 10 rue Émile Aimond

    AUX MARCHES DU GRAND PALAISSophie Patry est arrivée 2e (et la seule photographe !) au concours

    du Prix national du Géant des beaux-arts. C’est l’Association

    ADAÏS de Senlis qui a porté sa candidature en présentant une de

    ses photos de la série « People ». Suite à ce magnifique résultat,

    la photographe et galeriste saint-loupienne (SoLo) est invitée à

    exposer à « Art Capital » au Grand Palais en février 2020 et verra

    la parution de sa photo dans le Magazine n°41 de mai 2020.

    GÉRARD ET LES GRANDS ARBRESÀ la question « Votre fibre écolo remonte à quand ? », Gérard Lanvin,

    l’un des plus grands acteurs français a répondu au magazine Gala :

    « J’ai été élevé comme ça, dans ma banlieue, près de Saint-Leu. Moi, je

    me sens bien auprès des arbres, dans les bois. Il n’y a rien de plus beau

    qu’une forêt si on sait la ressentir. C’est un trip physique pour moi ».

    Une déclaration qui en dit long sur notre privilège et nos obligations,

    quand on vit à Saint-Leu, ville à la lumière des grands arbres…

  • 30

    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    Jeudi 24 octobre 2019 à Tiguerna (Ma-roc), il est 17 h 45. Après 9 jours de course, elles arrivent. Main dans la main, elles fran-chissent la ligne d’arrivée du Trophée Roses des sables. Le bras levé de la victoire, des sourires qui valent les médailles d’or s’échappant de leurs sacs à dos de barou-deuses ! Josy et Laura, Laura et Josy, Josy avec Laura, Laura avec Josy. La veille, le mo-teur de leur voiture a cassé : leur véhicule s’est cogné contre un gros caillou recouvert de sable, tel un vaisseau qui a percuté un récif ! Aucune possibilité de réparation ! La désolation et la déception. D’autant qu’elles venaient de finir 3e d’une course de nuit ! Et quand bien même, elles concourent également à des fins humanitaires (155 kg de matériels transportés à Haroun au pro-fit des « enfants du désert »), elles restent des compétitrices aguerries qui veulent surtout aller au bout d’elles-mêmes. Josy, la maman, conductrice très concentrée, qui tient son volant comme la main d’un cavalier qui ne la laisserait pas tomber et Laura, sa fille, la navigatrice dont l’œil ex-pert sait fixer la moindre difficulté réperto-riée par le road book. D’une dune à l’autre, accrochées à l’immensité de l’oued, elles assurent, avec plus de 10 h de voiture par jour et une complémentarité qui s’affirme

    chaque jour un peu plus, dans l’adrénaline et dans l’intensité d’une épreuve sportive. Et sur le sable, cela glisse comme sur la neige. Parties le 15 octobre de Biarritz, elles arriveront le 27 octobre à Marrakech. C’est là que la course se terminera officiellement. Après douze jours aussi éprouvants que dé-licieux, qui les auront rapprochées : Josy et Laura, déjà pourtant si complices ! Et il en fallait de la complicité pour s’engager dans pareille aventure. Car l’hostilité du terrain n’est pas toujours évacuée par la cordialité des sourires rencontrés. Il y a tous ces im-pondérables qui participent à l’expérience. Résultat, elles apprendront encore l’une de l’autre. Binôme, équipe, duo, partenaires elles sont bien plus qu’une mère et sa fille. Josy est impressionnée de l’analyse rapide et pointue de Laura quand il faut tracer la route. Laura est scotchée par la pugnaci-té de Josy quand, dans l’adversité, le dé-couragement vient. Et puis cette aventure, ce sont aussi des souvenirs qui appellent d’autres photos : la solidarité des 12 équi-pages féminins, le tajine partagé avec une famille d’Haroun, les bivouacs au coin d’un feu nourri aux crottes de chameau, les sou-rires des enfants, les silhouettes dansantes des nomades sur les crêtes du désert. Du bonheur hors du temps.

    Ce que ne dit pas la photo

    Passer la ligne d’arrivée

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    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    Signé Othman ATTIG Comme un coup de foudre ! De ma rencontre fulgurante avec toi, Saint-Leu, m’est venue l’envie toute aussi fulgurante de te peindre.

    Je me souviens de ce 8 juin 1994, de la sensation que j’ai eue en

    arrivant à la gare, venant de mon Xe arrondissement de Paris.

    Il était 17 h. J’ai été saisi par cette lumière d’été qui signe la fin

    d’après-midi et expose les façades des maisons à un éclairage

    doré ou argenté selon qu’elle soit meulière ou parée de pein-

    ture blanche. Guidé par mes pas, j’ai remonté l’avenue de la

    gare jusqu’à l’église, si originale avec son clocher latéral avant

    de découvrir la rue du général Leclerc, ses commerces colorés,

    sa mairie altière, son marché légèrement cuivré avant de gagner

    la place de la Forge, où se ressentait la fraicheur de l’eau de la

    fontaine du moissonneur et celle de la forêt et de ses ombres

    réjouissantes. Je me souviens que je n’ai pas pu rentrer chez

    moi avant de prendre rendez-vous avec un agent immobilier

    pour trouver une maison. Ma maison ! Plus de 20 ans ont passé :

    un mariage, trois baptêmes et 2 adresses plus tard, j’ai toujours

    l’envie irrésistible de te peindre. Peindre ta saveur matinale,

    quand j’accompagne mes enfants à l’école. Peindre le bonheur

    des mères, tenant la main de leurs petits garçons, pressés de

    monter sur le manège du square Leclerc. Peindre la fierté des

    pères, tenant la main de leurs petites filles au petit panier, pour

    le marché du samedi matin. Peindre et toujours te peindre. Parce

    que le bonheur se réinvente au fil de mes pinceaux des quatre

    saisons et que mes cheveux un peu plus blancs ont gardé ta jeu-

    nesse intacte.

    Né en 1968, ce peintre saint-lou-pien connaît une cote ascendante et prometteuse. Par son trait agile et singulier, il vous emporte dans un tourbillon de carrés de couleurs reflétant la lumière. En regardant de plus près ses toiles, vous y devine-rez des visages qui vous observent. Vous y trouverez aussi en filigrane, des lettres, des mots cachés, des chiffres suggérés. Après « Voyage autour du monde » en 2018, sa pro-chaine exposition « Paris », aura lieu en septembre 2020 dans la capitale.

    À chacun sa ville. Inconnus ou célèbres, ils aiment Saint-Leu, et ils en parlent tellement bien !

    Mon Saint-Leu

    Tu me fais tourner la tête

    OthmanATTIG

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    C’està savoir !

    RESTAURATION SCOLAIRE

    Informations pratiques, démarches administratives ou obligations légales, vos questions citoyennes ont assurément des réponses précises. À votre service !

    Ayant repris mon activité professionnelle, je souhaite que ma fille puisse déjeuner à la cantine.

    J’aimerais donc savoir si son allergie aux arachides peut être prise en considération par le

    délégataire qui compose les menus servis aux enfants ?

    Dans le cadre de la restauration scolaire,

    nombre de situations différentes se pré-

    sentent et sont justement considérées, au

    motif que tous les enfants doivent être ac-

    cueillis dans le cadre précis qui assure aux

    enfants la sécurité alimentaire. À ce titre, l’en-

    fant ayant, pour des raisons médicales, be-

    soin d’un régime alimentaire particulier peut

    profiter du service de la restauration scolaire

    sous réserve de la mise en place préalable

    d’un Protocole d’Accueil Individualisé (PAI).

    Soit l’allergologue préconise une simple

    éviction d’un plat, soit les parents devront

    fournir un panier repas selon la pathologie

    de l’enfant. Ce document précise les condi-

    tions de prise des repas, les interventions

    médicales, paramédicales ou de soutien, leur

    fréquence, durée et contenu. Pour l’enfant

    qui consomme le repas fourni par ses parents

    dans le restaurant scolaire, une réduction de

    50% est appliquée sur le tarif correspondant

    à la tranche du quotient familial.

    Bon à savoir : Toute situation particulière devra être signalée par l’intermédiaire de la fiche

    individuelle de renseignements remise chaque année en juin pour l’année suivante. Le PAI

    (Protocole d’Accueil Individualisé) se renouvelle chaque année. Les renouvellements se font en

    année civile et non scolaire. Pour les enfants concernés, le PAI est obligatoire car il est interdit

    d’apporter de la nourriture au sein des restaurants scolaires en provenance de l’extérieur, sans

    la mise en place de ce protocole. Par ailleurs, il est recommandé aux familles qui souhaitent

    préparer un panier repas, de le composer avec des aliments en rapport avec le menu proposé à

    la cantine. Ainsi, l’enfant se sent parfaitement intégré à la pause-déjeuner.

    Des droits et des devoirs

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    Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville

    URBANISME

    SANTÉ PUBLIQUE

    Je souhaite transformer mon garage en chambre supplémentaire et mon

    voisin me dit que je dois demander une autorisation à la mairie : si c’est le

    cas, que dois-je faire pour me mettre en conformité avec la loi ?

    En transformant un garage en chambre, comme il y a création d’une surface

    de plancher, vous devez déposer une déclaration préalable de travaux si la

    transformation du garage concerne plus de 5 m2 de surface close et couverte

    en une pièce de vie. La modification de l’aspect extérieur, comme la pose

    d’une fenêtre, par exemple, est également soumise à déclaration préalable.

    Vous pouvez déclarer l’ensemble de votre projet avec le même formulaire. En

    transformant votre garage, vous supprimez une ou plusieurs places de sta-

    tionnement. Le plan local d’urbanisme (PLU) de Saint-Leu comporte des pres-

    criptions concernant la création des aires de stationnement. Dans ce cas, vous

    êtes susceptible de devoir installer d’autre(s) place(s) sur votre terrain. Dans

    le dossier que vous déposerez à la Mairie, il conviendra alors de mettre en

    évidence que le nombre de place(s) de stationnement sera conforme au PLU,

    une fois l’opération réalisée. Bon à savoir : Avant de commencer les travaux,

    vous devez attendre l’accord de la Mairie. N’oubliez pas d’installer un panneau

    d’affichage sur le terrain et visible depuis l’espace public, le plus tôt possible,

    pendant toute la durée des travaux, et au moins pendant deux mois. C’est une

    obligation d’information publique. À compter du premier jour de l’affichage,

    un tiers peut déposer un recours dans un délai de deux mois. Les panneaux

    d’affichage sont en vente, entre autres, dans les magasins de bricolage.

    Mon papa souffre d’Alzheimer et il est devenu de plus en plus difficile

    pour maman de l’accompagner dans les gestes élémentaires de la vie

    quotidienne. Pourriez-vous me dire s’il existe des associations susceptibles

    d’aider les aidants dans les questions pratiques ?

    Qu’il s’agisse de votre maman ou de vous-même, toutes deux très pré-

    sentes dans l’accompagnement quotidien de votre papa, vous devez ab-

    solument vous faire aider. Chaque jour ou presque, vous êtes amenées

    à vous interroger sur le comportement de votre papa : troubles de la

    mémoire, du comportement, de l’orientation et tous les changements que

    vous notez, vous affectent et vous laissent impuissantes et désemparées.

    Il est extrêmement difficile pour les proches des malades d’Alzheimer de ne

    pas perdre des forces vitales : être fatigué jusqu’à l’épuisement, connaître

    le découragement jusqu’à la dépression sont des réalités constamment

    vécues. Vous devez savoir que dans le cadre d’une prise en charge APA,

    le Conseil Départemental peut vous aider financièrement, en fonction des

    ressources et de la dépendance du malade, une ou plusieurs journées

    en Accueil de Jour. Il permet aux personnes âgées vivant à domicile et

    présentant la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée, d’être

    accueillies dans une structure adaptée. Par ailleurs, la Ville de Saint-Leu

    et l’Association France Alzheimer