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Le magazine de la Ville de Nancy mai-juin 2011 www. .fr DOSSIER : les chiffres clés du budget 2011 QUARTIERS : la ville en débat A suivre L’éclosion des jardins partagés

NancyMag mai-juin 2011

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Le magazine de la Ville de Nancy

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Dossier : les chiffres clés du budget 2011quartiers : la ville en débat

a suivreL’éclosion des jardins partagés

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sommaire

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mai-juin 2011

ACTUALITÉ4 En bref

EN SAVOIR PLUS SUR8 Les chiffres clés

du budget 2011

QUARTIERS10 Haut-du-Lièvre : un grand

banquet le 14 juillet

12 Vie de quartier et engagement citoyen : la ville en débat

14 Mon Désert : le bien-vivre ensemble

16 TRIBUNES LIBRES

À SUIVRE18 Les passerelles entre

Nancy et l’Afrique

19 « Mes arbres et moi... »20 Nouveau spectacle

place Stanislas21 Cancer : un panel

de patients au CHU22 Des jardins à partager23 Sport : Déboulé

de convivialité

Directeur de publication : André Rossinot • Rédacteur en chef : Gérald Bonzé • Rédaction : Ségolène de Calan • Ont collaboré à ce numéro : Simon Anheim, Elise Frisoni, Marie Koenig, Cécile Mouton, Sabrina Tenace, Aurélie Vion • Photos : Serge Martinez, Christophe Cossin, Adeline Schumacker. P.19 : Jean Pinon • Secrétariat : Christiane Materne, tél. 03 83 85 31 00 • Création graphique : Publicis Activ • Impression : Léonce Deprez • Tirage : 62000 exemplaires • Dépot légal n°141 • Imprimé sur du papier issu de forêts en gestion durable.

plus d’informations

plus de photos

vidéoen ligne

Des enrichissements de contenu multimédia sont accessibles sur une version en ligne de Nancy Mag : www.nancy.fr/nancymagLes articles concernés sont repérés sur la version papier par les pictogrammes suivants :

LES RELATIONS INTERNATIONALES SUR LE wEBLe site internet de la Ville de Nancy (www.nancy.fr) inaugure dans sa rubrique « Découverte » de nouvelles pages Relations Internationales.Jumelages, réseaux européens et internationaux, bourses d’étude et de stage, adresses des consulats à Nancy... Ces pages présentent la politique affirmée de la Ville en matière d’action internationale, notamment pour favoriser le rapprochement entre les peuples et promouvoir l’idée européenne, ainsi que relève Jean-Michel Berlemont, l’adjoint au maire délégué.

SOLIDARITé JAPONEn janvier 2010, la Ville et les Nancéiens avaient très vite réagi au tremblement de terre d’Haïti et transmis des fonds aux sinistrés via la Fondation de France. Même sens de la solidarité à l’occasion de la catastrophe qui vient de frapper le Japon. L’association franco-japonaise de Nancy-Lorraine a immédiatement mobilisé ses relais, organisé des animations destinées à collecter de l’argent ou à sensibiliser le public aux conséquences du drame. Le conseil municipal, de son côté, a voté le 11 avril une subvention de 20 000 € versée à notre ville jumelle Kanazawa qui est chargée de répartir au mieux cette somme en fonction des besoins prioritaires identifiés sur place.

KyRIAT SHMONALes contacts avec la capitale de la Haute Galilée, notre ville jumelle en Israël, entrent dans une nouvelle phase, encore plus active. Pour enraciner cette amitié, le nom de Kyriat Shmona figurera désormais sur le plan de Nancy, avec une allée qui lui est dédiée à la Pépinière. La plaque a récemment été inaugurée par les deux maires, Nissim Malka et André Rossinot, en présence de l’ambassadeur d’Israël en France, Yessi Gal, et du président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Richard Prasquier.

vidéoen ligne

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édito

La notion de « reconquête permanente de la ville sur

elle-même » est au cœur de mon engagement pour Nancy.

Elle conjugue continuité dans l’action et proximité avec

les attentes des habitants.

Cette reconquête, c’est ce qui a permis de réhabiliter

la Ville Vieille ou, actuellement, de réinvestir les

Rives de Meurthe.

Mais c’est aussi une question d’équité entre les

quartiers, y compris sur le plan social : il est

évident qu’en matière de logement, de cadre de

vie, la même qualité d’attention doit être portée de

façon constante à tous les secteurs de Nancy, qu’il

s’agisse du centre-ville ou du Plateau de Haye.

Enfin, cette façon de toujours reprendre l’ouvrage,

de « recycler » l’existant (et de ne pas, ou peu,

consommer d’espaces supplémentaires) est l’un

des fondements mêmes du développement durable.

Presque toutes les grandes villes, aujourd’hui,

essayent de le mettre en pratique : nous, nous le

faisons depuis longtemps.

La politique que je mène avec l’équipe municipale,

en cohérence étroite avec le Grand Nancy, est

donc empreinte d’une très grande continuité tout

en s’adaptant, chaque fois que nécessaire, aux

évolutions de la société. Elle n’est pas toujours

simple à mettre en œuvre car le développement

urbain et économique suppose d’harmoniser

beaucoup d’usages parfois contradictoires. Ainsi,

à Nancy, nous savons bien qu’il n’est pas facile

de faire cohabiter piétons, vélos, voitures, voire

transports en commun sur des voiries souvent

étroites. Nous savons aussi qu’il faut beaucoup de

savoir-faire et d’imagination pour gagner chaque

m2 supplémentaire d’espaces verts.

Mais avec la somme de compétences que

représentent, ensemble, les services du Grand

Nancy et de la Ville, nous parvenons à résoudre

les problèmes les uns après les autres. Et à donner

toute leur place aux activités d’aujourd’hui dans un

paysage urbain façonné par l’histoire.

C’est d’ailleurs l’enjeu de fond du projet Nancy

Grand Cœur : après la redynamisation de la Ville

Vieille, après la mise en valeur du patrimoine XVIIIe

siècle, nous voulons cette fois rétablir les liens qui

font défaut entre la Ville de Charles III, avec son

héritage Renaissance, et le quartier de la gare.

Là encore, nous devrons serrer la réalité au plus

près, décider des aménagements structurants et

des réalisations de proximité les mieux à même de

contribuer à l’avenir de cette partie de Nancy.

Nous allons y parvenir parce que nous avons la

volonté de travailler le quotidien de notre ville

comme un jardin, sans cesse repris, sans cesse

amélioré, sans cesse embelli. Et parce que, sur ce

projet comme sur les autres, nous sommes à l’écoute

de ce que les Nancéiens souhaitent vraiment.

André Rossinot

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ACTUALITÉ mai-juin 2011ACTUALITÉ

Pour ne plus gâcher

les canisacs

Médiathèque :retournez quand vous voulez

Du nouveau pour les distributeurs de canisacs ? Un dispositif différent est testé, aux abords de la mairie, depuis quelque temps. A l’origine, un constat : les distributeurs actuels délivrent les sachets par poignée. Du coup, près de deux millions de sacs ont été utilisés en une seule année ! Bizarre... Il fallait trouver, au plus vite, une solution. De nouveaux sachets plus fins ont donc été conçus. « Ils ont été pensés pour qu’on ne puisse pas les détourner en sacs poubelles, par exemple » souligne Magali Delmas-Schaeffer, conseillère municipale déléguée au développement durable. Les distributeurs en contiennent donc plus, mais ne les délivrent qu’un par un. « Sur le mois, 350 sacs ont été pris sur le point test, explique Christelle Paillard, directrice de la qualité du cadre de vie à la mairie. Pour certains distributeurs, on dénombre jusqu’à 155 sacs pris par jour. Grâce à ce dispositif, nous espérons une baisse de la consommation de 30 % ». Un bon point pour l’écologie ! L’opération est donc une réussite, mais le renouvellement des distributeurs se fera très progressivement « et en travaillant à les répartir dans des secteurs moins équipés jusqu’à présent comme le Haut-du-Lièvre, ou les Rives de Meurthe », conclut Magali Delmas-Schaeffer. Rappelons enfin que les canisacs ne sont qu’une aide aux propriétaires. Ceux-ci doivent penser à se munir d’un sac avant la promenade de leur toutou.

« Pour provoquer la réflexion sur ce que signifie vraiment la perte partielle ou totale d’un sens, il nous fallait abandonner l’approche frontale du handicap pour une autre, plus intérieure ». C’est donc sous le signe de « l’émotion » que Lydie Mariani, conseillère déléguée au handicap, et Maryse Cara, responsable mission handicap au CCAS, ont placé l’édition 2011 d’Handinancy.L’émotion, en fil rouge des ateliers mis en place le 28 mai à la Pépinière, en partenariat avec une dizaine d’associations : Bibliothèque des Livres Vivants, basée sur la rencontre en tête à tête avec des personnes souffrant de handicap mental ; Couleur de sens, consistant à exprimer ses émotions sur la toile, les yeux bandés ; Communication sans un mot, consacré à la déficience auditive... Et des épreuves physiques, comme autant de défis à relever malgré des contraintes imposées. Moment fort de la manifestation, une tombola, organisée à bord d’une nacelle de montgolfière. A la clé, des baptêmes de l’air... L’occasion de prendre de la hauteur sur notre vision du handicap. En chiffres :

• 16 000 : le nombre de chiens sur Nancy (estimation par l’Association française d’information et de recherche sur l’animal de compagnie).

• 32 : les canisites sur la ville (ce sont des « toilettes » pour chiens).

• 56 : en euros, le montant d’une amende pour une déjection laissée sur l’espace public.

• 270 : le nombre de distributeurs de canisacs, depuis 2003.

Rendre le document emprunté sans contrainte de jour ni d’horaire, c’est ce que propose à ses abonnés la médiathèque de Nancy. Située près de la porte d’entrée, une « boîte de retour », fonctionnant exclusivement aux heures de fermeture de l’établissement au public, permet depuis quelques semaines le rendu de tout support 24H/24 et 7J/7. Un moyen pour la médiathèque de favoriser le confort de ses abonnés, et, pour ces derniers, de respecter plus facilement le délai d’emprunt (28 jours, renouvelable sur simple appel).

• Dès le 15 juin, la Médiathèque passe à l’heure d’été ! Ouverture mardi et jeudi 14h-18h, mercredi et samedi 10h-18h, vendredi 14h-18h. Fermée le dimanche.

Un atelier pour expérimenter la peinture « à l’aveugle ».

Handinancy laisse place à l’émotion

15 distributeurs de canisacs seront remplacés avant l’été par ce nouveau modèle.

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actualitéACTUALITÉ

Portes ouvertes dans

les accueils de la petite enfanceDu 6 au 10 juin et pour la septième année consécutive aura lieu la Semaine de la petite enfance. L’occasion pour les parents de découvrir toute la palette des activités proposées pour les moins de six ans et les différentes formules qui existent : le multi-accueil, l’accueil collectif régulier, occasionnel ou encore les lieux parents-enfants. A Nancy, plus de 1000 places sont disponibles. « La semaine est ouverte à l’ensemble des structures, qu’elles soient communales, associatives ou parentales », précise Elisabeth Laithier, l’adjointe au maire en charge de la politique familiale.

Organisée par sa délégation et le Centre communal d’action sociale de la Ville, la manifestation débutera le lundi 6 juin à 11h aux galeries de Nancy Thermal et se terminera le vendredi 10 juin de 16h à 18h au stade Maurice de Vienne du parc de la Pépinière (à l’intérieur du gymnase Maurice Jacquet en cas de pluie). Durant toute la semaine au sein des établissements, les enfants apprendront à fabriquer des cerfs-volants, des moulins à vent, feront du jardinage... Des activités en lien avec les quatre éléments, thème qui a été choisi cette année. Ces animations sont ouvertes à toutes les familles (y compris celles qui n’ont pas d’enfants inscrits dans les structures), elles sont aussi gratuites.

• Pour participer, il suffit de s’inscrire en s’adressant à l’une des structures concernées ou en téléphonant au 03 83 39 03 26.

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VelOstan’Lib change de braquet

Avec 29 stations, le dispositif couvrira un territoire plus vaste.

Des journées

« Communication et urbanisme » en juinLes 6èmes rencontres nationales « Communication et urbanisme » se dérouleront les 28 et 29 juin à Nancy, organisées notamment par l’Agence de développement et d’urbanisme de l’aire urbaine nancéienne (ADUAN). Le thème : « communiquer ensemble pour faire exister de nouveaux territoires ». L’urbanisme, en effet, est souvent perçu comme un domaine réglementaire ou technique. Mais il touche avant tout à l’art d’aménager et de développer les territoires et, à ce titre, impacte tout ce qui a trait au quotidien : logement, transport, formation, santé, culture...

Par effet d’entraînement, il influe également sur l’image et l’attractivité des collectivités. C’est cet aspect qui sera plus particulièrement abordé à Nancy, au cours de visites et d’échanges mobilisant des intervenants venus de toute la France, Paris Métropole, Grand Lyon, Saint-Etienne Métropole et (bien sûr) Sillon Lorrain. Un rendez-vous qui devrait intéresser au premier chef les professionnels de la communication des secteurs publics et privés.

• Renseignements au 03 83 17 42 13 et sur www.aduan.fr

plus d’informations

Après deux ans et demi de fonctionnement, le dispositif vélOstan’lib muscle son offre et proposera bientôt des nouvelles stations à Nancy et dans l’agglomération.Si le nombre de cycles disponibles reste le même (250 vélos en libre-service), le maillage, lui, va être renforcé afin de couvrir un territoire plus vaste. Cette extension va s’opérer par un redéploiement du dispositif actuel. Trois stations (place du colonel Fabien, Gare-Mazagran et port Saint Georges) seront déplacées et quatre autres créées portant à 29 leur nombre sur le territoire de la Ville et du Grand Nancy. Toutes seront opérationnelles à l’automne.« Cette nouvelle carte permet une meilleure

desserte des secteurs universitaires – les étudiants étant les premiers utilisateurs - tout en développant les pratiques d’intermodalité », explique Jean-Louis Thiébert, conseiller délégué à la sécurité et au vélo.Les stations créées se développeront essentiellement dans le secteur sud desservant Nancy Thermal, en passant par le futur pôle Artem (à proximité du marché d’Haussonville) jusqu’au Vélodrome à Vandœuvre-lès-Nancy. Deux autres s’implanteront dans le secteur est : l’une du côté du centre commercial des Deux Rives sur la promenade Emilie du Châtelet, l’autre à Saint Max. Enfin, la faculté des lettres sera desservie avec l’installation d’une station sur la Place Godefroy de Bouillon.

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ACTUALITÉ mai-juin 2011ACTUALITÉ

Un univers de hobbits à la Pépinière ? On aura tout vu ! Les sept clubs rotariens de Nancy se sont unis pour doter le parc d’une aire de jeux conçue autour des aventures de Bilbo.« Lors d’une soirée à la salle Poirel, à l’initiative du Rotary Emile Gallé, près de 20 000 euros ont été récoltés, explique Lydie Mariani, conseillère municipale en charge du handicap. L’idée développée par Claude Perette, le président du club, était de verser près de 16 500 euros pour créer une structure à destination des enfants handicapés. Le reste des fonds serait donné à d’autres organismes ».Seul espace vacant : à la Pépinière, à côté du jet d’eau. Le plan de la structure est imaginé : les enfants peuvent monter sur des poutres et s’initier à l’équilibre, glisser, grimper, escalader... Tout est permis ! Les enfants en fauteuil, eux, peuvent s’associer dans l’espace ludique par un jeu de billes, le long d’un parcours gravé dans le bois. Le dispositif rappelle l’univers Tolkien par le biais de deux sentinelles à l’entrée de la structure. Elles symbolisent les gardiens de la Citadelle de Minas Tirith, pour les connaisseurs. L’ensemble a été réalisé à partir de tronc de chênes et de séquoias centenaires. Les arbres retrouvent une seconde vie pour le plaisir des enfants, c’est aussi ça, le développement durable !

Si vous aimez la forêt ou si vous souhaitez mieux la connaître, retenez bien la date du 26 juin : ce jour là, le parc de loisirs de la forêt de Haye accueillera une manifestation intitulée « La science au coin du bois ». Un nom bien choisi pour un événement qui rassemblera organismes de recherche ou de diffusion culturelle autour d’ateliers de découverte, d’expositions, de promenades commentées, le tout se terminant sur un spectacle en plein air. Le rendez-vous, dont l’objectif est de partager avec le grand public les connaissances les plus récentes sur le milieu forestier, a lieu bien sûr dans le cadre de l’année internationale des forêts et bénéficie du concours du Grand Nancy.

Connaître et aimer

la forêt

Objectif prévention pour la sécurité des scolaires

« Notre statut de Ville amie des enfants nous engage, sur la base d’une charte internationale, à promouvoir leurs droits. La santé et la sécurité en font parti ». C’est dans ce cadre que Sophie Mayeux, adjointe déléguée à l’enseignement, place les Journées de la Sécurité des 16 et 17 juin, une manifestation initiée en 2004 qui réunit à la Pépinière les jeunes Nancéiens et les acteurs de leur sécurité au quotidien. Au premier rang desquels l’Union des Sapeurs Pompiers 54, qui forme tout au long de l’année les CM2 aux gestes de premiers secours. Une précocité de l’apprentissage dont la présidente de l’Union 54, Stéphanie Chaubet, souligne l’importance. « Il est vrai qu’à 10 ans, les enfants ne sont pas réceptifs à tous les gestes. Mais on constate un vrai bénéfice au niveau de leur maîtrise des procédures d’alerte. En outre, ils acquièrent de bons réflexes qui font souvent toute la différence ».

Le 16 juin se déroulera la remise officielle des diplômes. Une solennité voulue par Sophie Mayeux. « Ce diplôme n’est pas quelque chose d’anodin. Il ouvre la voie à une sensibilisation durable au secourisme ». L’attribution de « permis piéton » aux CE2 de 37 écoles validera quant à elle la formation reçue de la police municipale, visant à faire d’eux des « piétons prudents et responsables ». Autant de dispositifs - complétés par le

« permis vélo » pour les CM1 - ne servant, pour l’adjointe au maire, qu’une seule cause : la prévention. « Responsabiliser l’enfant, le rendre plus attentif aux autres et conscient du danger, tout cela concourt à plus de sécurité, pour lui-même comme pour autrui ». Un message que les autres partenaires de l’opération – dont le SAMU 54, la Prévention Routière et la Maison du Vélo - relaieront à travers diverses animations.

Tutoyer les hobbits à pied ou en fauteuil

Des formations où les enfants sont très attentifs à acquérir

de bons réflexes.

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actualitéà Nancy (appel gratuit à partir d’un fixe)

InvItez vos voIsIns !Dans votre cour, votre hall d’immeuble ou chez vous…Des affiches et des invitations prêtes à l’emploi sont disponibles au point accueil de l’hôtel de ville et dans les mairies de quartier. Le prêt de matériel est également possible (selon stocks disponibles).

Prenez des Photos !Et envoyez la meilleure sur [email protected]. Elle sera publiée sur notre site internet.

organIsez un aPérItIf éco-resPonsable !Tous les conseils pratiques sur le site internet de la ville (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé)www.nancy.fr

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mai-juin 2011EN SAVOIR PLUS SUR…

Plus de 24 M€d’investissementsLes travaux représentent presque la moitié des dépenses « réelles totales » d’investissement (qui incluent aussi par exemple les subventions d’équipement). On va donc retrouver dans ce chapitre la réalisation d’opérations stratégiques pour le développement présent et à venir de Nancy : participation au réaménagement de la place Charles III ou à la rénovation du Haut-du-Lièvre, traitement des friches urbaines, modernisation des groupes scolaires, restauration du patrimoine historique, entretien des bâtiments municipaux... « Dans les périodes difficiles, il ne faut pas lâcher l’investissement, souligne Michel Dufraisse, l’adjoint aux finances, car il prépare le terrain aux économies de demain ».

Une légère baissedes ressourcesCette politique d’investissements, la Ville la maintient en 2011 malgré une baisse de ses ressources. La crise est passée par là. L’Etat, après avoir utilisé les armes du plan de relance, est désormais contraint de mesurer son soutien financier aux collectivités locales, réduction des déficits

publics oblige. Et certaines recettes, comme les droits de mutation liés à l’activité immobilière, n’ont pas encore retrouvé leur niveau d’avant.

Un recours modéréà la fiscalitéOn l’a vu, l’ambitieux programme d’action de la Ville sera mis en œuvre sans augmenter la dette, qui a même diminué de 1,9 M€ en 2010. Une méthode de gestion « sérieuse », selon de mot de Michel Dufraisse, qui repose en particulier sur le renforcement de l’épargne et de l’autofinancement. La hausse modérée de 1% des taux de la fiscalité locale, votée par le conseil municipal, vient conforter cette approche.

Maîtrise des dépensesPour garantir dans la durée l’équilibre entre investissements et recours minimal à l’emprunt et à la fiscalité, la Ville, comme elle le fait depuis maintenant bon nombre d’années, concentre « des efforts importants sur la maîtrise de ses dépenses et la modernisation du service public », explique André Rossinot. Ainsi, en 2011, « la progression des dépenses de gestion se limite à 0,71% », note Michel Dufraisse,

avec notamment un cadrage de la masse salariale à + 0,15% et une diminution de près de 20% des frais financiers, fruit d’une gestion prudente de la dette.

Le budget 2011et ses chiffres clésCe sont les axes structurants du projet de ville qui, depuis 2009-2010, permettent

de construire et de suivre, avec une très grande précision, chaque budget annuel.

Dans ce cadre, quatre grands secteurs de « politiques publiques » (voir illustration

ci-contre) guident les interventions des services municipaux. Avec une volonté sans

cesse réaffirmée : donner la priorité à l’investissement (plus de 90 M€ « bruts »

sur la période 2010-2014) sans que cela pèse sur la dette, dont l’encours restera

stable entre 2010 et 2011.

vidéoen ligne

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SOLDES

LOGEMENT

CADRE DE VIE27,5 M€

SOLIDARITÉ41,5 M€

FONCTIONNEMENT DES SERVICES

24,2 M€DÉVELOPPEMENT, CULTURE41,7 M€

ESPACES PUBLICS

MAIRIES DE QUARTIER

VIE CULTURELLEÉCONOMIE

PATRIMOINE

NATURE

SANTÉ

SPORT

FAMILLE

ENSEIGNEMENT

EcolesLabellisée « Ville amie des enfants » par l’UNICEF, Nancy s’est engagée à promouvoir l’éducation et la citoyenneté auprès des plus jeunes. Les moyens affectés à ce projet sont à la hauteur des ambitions puisqu’en 2011, près de 9% du budget communal sont consacrés au secteur scolaire. Un choix qui va bien au-delà des obligations légales (fonctionnement des écoles, entretien des bâtiments) pour s’élargir à des services périscolaires de grande qualité et à des actions éducatives concernant en particulier le développement durable et la nutrition. Au total, 415 agents municipaux travaillent dans les écoles avec par

exemple de nombreuses « aides » (ATSEM) dans les classes maternelles.

SubventionsDans un contexte de raréfaction de l’argent public, la Ville a décidé de maintenir intégralement son soutien à l’activité associative : les subventions augmentent de 0,76%. L’importance du rôle des associations dans la promotion du lien social n’est plus à démontrer, et c’est ce que vient conforter la commune en apportant son concours, entre autres, aux MJC (2,3 M€ de fonctionnement), aux clubs sportifs (1,18 M€), aux événements culturels et aux structures qui œuvrent dans le domaine social.

CommunautéLa Communauté urbaine qui, à quelques jours d’intervalle, votait aussi son budget, est avec plus de 180 M€ un « investisseur » majeur de l’agglomération. Parmi les opérations qu’elle soutient, un certain nombre concerne directement Nancy, comme la construction du campus universitaire Artem dans le quartier Blandan ou la vaste rénovation urbaine entreprise sur le Plateau de Haye au confluent de Laxou, Maxéville et Nancy/Haut-du-Lièvre. Une approche coordonnée qui se traduit aussi par « une somme de compétences » mises au service d’enjeux partagés, a relevé André Rossinot.

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NB : les chiffres publiés ici représentent, pour chaque grand secteur, l’addition des dépenses d’investissement et de fonctionnement.

LEs gRaNDs POstEs D’iNtERvENtiON

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QUARTIERS mai-juin 2011QUARTIERS

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Trois MaisonsSaint-Fiacre/CrosneVayringe

Une figure des Trois Maisons disparaît

Un grand banquet en préparation pour le 14 juillet

Les enfants imaginent leur aire de jeux

« Lucie Wilt était une figure bien connue et attachante du foyer club des Trois-Maisons et de l’Office nancéien des personnes âgées », confie Anne Gérard, conseillère municipale en charge des personnes âgées. A 106 ans, la doyenne est décédée à la fin du mois de mars. Pour le président du foyer-club, Raymond Denni, Lucie Wilt avait trouvé le secret d’une vieillesse heureuse : « Elle aimait la vie, s’amuser, se costumer et même danser ! C’était formidable de la voir

esquisser quelques pas à cent ans passé ! C’est simple, elle était toujours de bonne humeur et souriante ». Lucie Pseaume, née en 1905 à Malancourt dans la Meuse, avait épousé en 1930 Eugène Wilt, un gendarme. De cette union naîtront deux enfants, Marc et Carmen. La centenaire avait 5 petits-enfants et 2 arrière-petites-filles. Active jusqu’au bout, elle est décédée chez elle dans le quartier des Trois Maisons où elle résidait depuis une cinquantaine d’années.

Au Plateau de Haye, rénovation ne rime pas seulement avec urbanisme, mais aussi avec humanisme. Le Haut-du-Lièvre à Nancy et les quartiers voisins de Laxou et Maxéville s’apprêtent en effet à fêter ensemble le 14 juillet lors d’un grand repas le long de l’avenue Pinchard, dans l’esprit de l’immense « banquet des 4000 » organisé en 1999 pour les 40 ans du Cèdre Bleu. Un moment de rencontres et de partage articulé autour d’un barbecue et de nombreuses animations préparées par les habitants et les associations du Plateau. « Cette grande manifestation repose sur trois piliers, explique Jérôme Marchand-Arvier, adjoint de territoire de Nancy-Nord. La tradition, car le Haut-du-Lièvre possède un héritage festif et associatif très fort ; la mémoire, car le banquet des 4000 est encore dans tous les esprits ; et les « Aventures partagées », organisées voici deux ans autour du projet de rénovation urbaine ».

Dans la continuité de cette formidable aventure humaine, lancée par trois maires (Henri Bégorre, Laurent Garcia, André Rossinot) et qui avait impliqué toute une population, ce grand banquet ouvert à tous permettra aux habitants du Plateau de se rencontrer et échanger. Kermesse, concerts, ou encore lectures de contes pour les plus petits seront au programme de cette journée pas comme les autres. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, à la fois pour préparer le repas (entrées et desserts) mais aussi pour proposer des animations.

∑ Les personnes souhaitant partager leurs talents sur ce temps de rencontre festif peuvent appeler le 03 83 37 40 62. Rendez-vous le 14 juillet prochain pour ce feu d’artifices de convivialité !

Toboggans ? Balançoires ? Jeux d’équilibre ? A quoi ressemblera l’aire de jeux qui verra le jour à la rentrée prochaine dans le jardin botanique forestier, à proximité des nouveaux immeubles au Haut-du-Lièvre ? Réponse de Dominique Herman, adjointe en charge du quartier : « ce sont les enfants qui vont nous le dire ! ». Une première réunion de concertation a eu lieu en mars avec les riverains pour définir l’emplacement de l’espace ludique qui sera installé au niveau de l’allée des pins, entre les rues Wiener et Jean Monnet. Les enfants ont ensuite planché sur le projet par le biais d’un questionnaire distribué dans toutes les boîtes aux lettres des immeubles riverains : ils étaient invités à s’exprimer sur les activités qu’ils souhaiteraient y trouver. « En les faisant participer à la concertation, c’est une manière de les responsabiliser », souligne l’élue. Les questionnaires rendus à la mairie de quartier vont permettre aux services techniques de définir les contours de la future aire de jeux qui sera présentée aux habitants et à leurs enfants avant l’été.

Lucie Wilt aimait s’amuser en compagnie de ses amis du foyer-club et fêter avec eux son anniversaire.

Plateau de Haye Haut-du-Lièvre

Page 11: NancyMag mai-juin 2011

quartiers

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Une opération qui a rassemblé des étudiants de l’école de Condé, l’association des Amis de la Cure d’Air, le comité d’usagers du parc, l’entreprise ERDF ainsi que les services de la Ville, repré-sentée ici par Patrick Blanchot, adjoint aux espaces verts et Fanny Giussani, adjointe de territoire.

L’idée sommeillait depuis longtemps chez les Amis de la Cure d’Air. Finalement, au printemps 2010, alors que le comité d’usagers des parcs et jardins était relancé par la Ville, le projet de signalétique a pris un nouveau tournant. Il s’agit de baliser le parc avec des panneaux évoquant son histoire depuis le début du XXème siècle ainsi que sa richesse arboricole, photos à l’appui.Le financement trouvé, grâce à un partenariat avec ERDF, le projet est entré dans la phase concrète de sa réalisation. Les talents ont alors pu s’exprimer : l’association des Amis de la Cure d’Air a mis à disposition une importante collection de documents photographiques tout en travaillant sur les textes, l’Ecole de Condé voisine a apporté la touche artistique dans la conception des panneaux, le service municipal des parcs et jardins a coordonné les travaux en lien avec ERDF. Quant à la réalisation technique des totems, elle a été assurée par le chantier d’insertion du Grand Sauvoy et l’ESAT (Etablissement et services d’aide par le travail) de Ludres.« C’est une histoire exemplaire où les intelligences se croisent pour faire naître

un très beau projet, s’enthousiasme Fanny Giussani, l’adjointe de territoire de Nancy Ouest. Il intègre toutes les facettes du développement durable ».Il a fallu ajuster les propositions de chacun en prenant en compte les contraintes techniques et financières. Un bon exercice pour Nastasia Vellandi, en BTS design d’espace à l’Ecole de Condé : « Il y avait beaucoup d’intervenants et nous n’avions pas toujours la même opinion. Dessiner un projet, c’est une chose mais le réaliser, c’en est une autre ! ». Trois prototypes ont été retenus et finalement, les partenaires se sont mis d’accord sur un choix définitif. « La diversité et la complémentarité des participants a donné lieu à des échanges fructueux », souligne Roger Chalot, président des Amis de la Cure d’Air.Le résultat, lui, est à la hauteur du travail réalisé : en flânant à la Cure d’Air, on apprend notamment que le parc était un lieu très prisé des Nancéiens au début du XXème siècle avec sa guinguette, ses attractions et son funiculaire... Une histoire à redécouvrir tout en prenant un bon bol d’oxygène.

A la Cure d’Air : des totems fédérateurs

Diversité. C’est peut-être

le mot qui résume le

mieux la vie participative

à Nancy. Diversité des

acteurs, diversité des

méthodes, diversité des

thématiques traitées. Sur

l’année 2010, quelque

150 moments d’échanges

ont associé près de 4000

personnes avec toujours

en filigrane un même état

d’esprit, celui de « faire la

ville ensemble », comme

aime le répéter Claudine

Guidat, la première adjointe

au maire en charge de

la participation pour

qui « le débat public,

la concertation doivent

contribuer à l’amélioration

du cadre de vie mais aussi

à renforcer le lien social ».

Ce sont quelques unes de

ces réalisations et de leurs

acteurs que nous vous

présentons ici.

Vie de quartier et engagement citoyen

LA VILLE EN DÉBAT

Les quartiers

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12

L’école élémentaire Saint Georges située dans le quartier Rives de Meurthe a cette particularité d’être constituée d’un bâtiment principal rue Bazin et de son annexe à une centaine de mètres de là, rue de Pixérécourt. Dans ce périmètre, se trouve également l’école maternelle Saint Georges et le gymnase Bazin. Le décor ainsi posé, inutile de dire que la présence des bambins dans ce secteur est très forte.« Les parents inquiets se plaignaient du

carrefour Dieuze-Bagard-Pixérécourt. A la sortie de l’annexe, la circulation est très dense et deux passages piétons étaient dangereux », explique Virginie Patéria, directrice de l’école élémentaire. « En lien avec l’atelier de vie, nous avons fait part de nos inquiétudes à la mairie ». Une première réunion sur le terrain - en présence de Valéry Lévy-Jurin, l’adjointe de territoire et de Sophie Mayeux, adjointe déléguée à l’enseignement - a permis aux parents,

Rue de Pixérécourt : passages piétons en question

www.nancy.fr

QUARTIERS

ParcsComité d’usagers du parc

Vous êtes attaché au bon usage et à la tranquillité

de votre parc.

Au sein du comité d’usagers, vous avez la parole.

Particuliers, riverains, associations, atelier de vie

de quartier et acteurs institutionnels… Tous, nous

sommes concernés par la gestion quotidienne du

parc de la Cure d’Air et des jardins du Belvédère.

Ensemble, nous pourrons évoquer les projets

d’aménagements parmi lesquels : la signalétique du

parc, la réfection de l’allée d’entrée ainsi que la

création de toilettes publiques.

Faites-vous connaître auprès de la mission

«développement durable et Eco-citoyenneté»

de la Ville de Nancy en appelant au 03 83 85 32 32

ou par mail à [email protected]

de la Cure d’Air et des jardins du BelvédèreinvitAtion

Mercredi 16 juin 2010 à 18h

Salle de conférence de l’école de Condé

64, rue Marquette à nancy

03 83 85 32 32

[email protected]

Projets en cours soumis à concertation Projets réalisés après concertation Exemples de projets de voirie retenus par les ateliers de vie qui pourront faire l’objet d’une concertation Comités d’usagers des Parcs et Jardins

QuartierQuartier

Poincaré, Foch, Anatole France, Croix de Bourgogne

0800 54 54 00 (appel gratuit depuis un fixe)

www.nancy.fr/quartiers

Pour des raisons de sécurité au niveau du stop, les conteneurs déchets ménagers, verre et papier du terre-plein central avaient déjà été déplacés. Cette fois, ils vont être définitivement enterrés, ce qui améliorera la propreté et la visibilité sur la place (un certain nombre de «bacs gris» disparaîtront à cette occasion). Réalisés par le Grand Nancy, les travaux débutent fin octobre.

Autre intérêt de l’opération : elle permet à la Ville de recréer cinq places supplémentaires de stationnement - dont une pour conducteurs handicapés - pour les riverains et à proximité immédiate des commerces.

Du nouveau place de la Commanderie !

Page 13: NancyMag mai-juin 2011

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quartiers

1313

Lorsque l’on monte à la croisée des rues escarpées Joseph Mougin et Montreville, difficile d’imaginer que la circulation ait pu un jour occasionner à cet endroit des échanges de noms d’oiseaux. Ici, le calme règne et un petit air de campagne rend le site charmant. Pourtant, lorsque les deux rues étaient encore à double sens et que le carrefour étroit les reliant n’offrait pas une visibilité suffisante, les conflits entre automobilistes faisaient partie du quotidien. « Les habitants en avaient assez, explique la dynamique Josiane Kohan, présidente de l’atelier de vie de quartier. Nous avons lancé une concertation en juin 2009 avec Jérôme Marchand-Arvier, l’adjoint de territoire : la première réunion publique a réuni une soixantaine de personnes ». Les débats ne permettent pas de dégager un consensus mais une expérimentation est mise en place. « Sur le papier, on peut tout imaginer mais l’important, c’est quand on passe à la phase concrète... ».De fait, l’expérimentation ne convainc pas et les riverains se réunissent à nouveau. « On a décidé ensemble d’un régime de sens uniques partiels qui, après un nouveau test, s’est avéré satisfaisant, reprend Josiane Kohan. Les gens ont adopté ce système parce qu’ils en étaient les initiateurs. C’est la force de la concertation ». Jérôme Marchand-Arvier confirme : « Nous n’avons pas trouvé la bonne mesure tout de suite, nous avons tâtonné mais finalement nous avons trouvé tous ensemble une solution acceptable ».

Traitées, en cours ou à venir, les réalisations de proximité donnent le pouls de la vie participative à Nancy. Sans être exhaustive, cette carte en répertorie des exemples : aménagements de sécurité à la sortie des écoles, création de nouvelles places de stationnement, installation de zones 30, rénovations de voiries, actions au service du vivre ensemble comme la concertation menée actuellement autour d’une future aire de jeux sur le Plateau de Haye (p. 10).A l’origine de tous ces projets, on trouve des habitants qui, en assistant aux réunions publiques d’information et de concertation, marquent leur volonté d’engagement citoyen. Et bien sûr les 11 ateliers de vie de quartier, interlocuteurs privilégiés des élus et des services techniques. Ils regroupent près de 165 adhérents, ainsi que des « référents » qui participent de près ou de loin à leurs activités. On trouve enfin les cinq comités d’usagers des parcs et jardins qui veulent conjuguer concertation et qualité de vie dans les espaces verts de la Ville.

au conseil d’école et aux membres de l’atelier de vie de discuter avec les services voiries de la Ville et du Grand Nancy. Une rencontre nécessaire pour expliquer aux riverains les contraintes techniques d’un tel réaménagement. Plusieurs propositions ont été retenues et d’autres réunions organisées avec, au final, une situation qui améliore considérablement la sécurité du carrefour : des barrières ont été installées à la sortie de l’école, les

passages piétons ont été éloignés des virages et un îlot refuge a été créé. « Cette concertation s’est faite dans un esprit constructif avec en ligne de mire la sécurité des enfants et de tous les utilisateurs », ajoute Annie Moulin-Franquet, la présidente de l’atelier de vie. La satisfaction des parents est à ce titre le meilleur des baromètres.

Dans tous les quartiers, des projets et des moments d’échange

plus d’informations

QuartierQuartier

Vous êtes habitant de l’immeuble de l’OPH ou riverain alentours ? Cette réunion publique vous concerne. A cette occasion, nous serons heureux de vous présenter le projet d’aménagement du secteur. Au menu des travaux : la création de six places de stationnement devant l’immeuble et le réaménagement du trottoir afin de procéder à la plantation d’arbres.

Boudonville, Scarpone, Libération

0800 54 54 00 (appel gratuit depuis un fixe)

www.nancy.fr/quartiers

Jeudi 3 juin 2010 à 18 h 30Réunion puBLiQue

au 94, rue de la Colline

Boudonville : expérimenter pour mieux circuler

QuartierQuartierVille Vieille, Léopold

Depuis le lundi 6 septembre le Grand Nancy intervient coté rue Baron Louis en respectant les conclusions de la concertation et les souhaits de l’Architecte des Bâtiments de France.> La partie trottoir (au niveau de la planche d’essai) est remplacée

par une pelouse, les bordures côté chaussée deviennent une double bordure sur toute la longueur.

> L’éclairage public au niveau du parking sera totalement rénové avec de nouveaux candélabres.

Ces travaux devraient durer du 6 au 27 septembre. Le stationnement sera neutralisé pendant la durée des travaux. A la fin de ces travaux, ce sera au tour du coté Est (rue de la Craffe) de connaître, du 27 septembre au 18 octobre, son embellissement dans les mêmes conditions.

De nombreux échanges et réunions avec Jérôme Marchand-Arvier, votre élu de territoire, et les techniciens, ainsi qu’un forum Internet vous ont permis de donner votre avis. Aujourd’hui, la première partie des travaux d’embellissement s’engage, en tenant compte de cette concertation.

Au printemps dernier, une concertation a été engagée avec vous pour améliorer ensemble les aménagements du cours Léopold et de la place Carnot.

Place Carnot : réfection du sol de la place Les travaux ont démarré par la pose de fourreaux pour les alimentations électriques afin de sécuriser les différentes manifestations et éviter les alimentations aériennes ou posées sur le sol.L’ensemble du sol de la place sera nivelé pour obtenir une pente unique et continue permettant à l’eau de ruisseler, et donc d’éviter les mares ou flaques.Le sol de la place sera ensuite recouvert par un gravillon concassé de Moselle assurant un meilleur confort de marche.Les murets béton du bassin seront remplacés par des dalles granit et l’espace vert entre la place et le bassin sera mis en valeur.Les travaux doivent s’achever 2ème quinzaine de septembre.

Cours Léopold : aménagement des abords au niveau de l’esplanade du souvenir français

Calendrier de la suite des aménagements > 2011 : aménagements des abords du cours Léopold côté Ouest (côté chemin de fer)> 2012 : aménagements des abords du cours Léopold côté Est (côté ville vieille)> Poursuite de la réflexion et de la concertation pour l’amélioration du cheminement des vélos et la mise en valeur

du patrimoine (obélisque, statue Drouot, espace central de la place Carnot)

0800 54 54 00 (appel gratuit depuis un fixe)

www.nancy.fr/quartiersFaites-nous part de vos remarques !

Page 14: NancyMag mai-juin 2011

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QUARTIERS

Réunis autour d’un même projet citoyen : des élèves de Jean Jaurès, Evelyne Duby, commerçante dans le quartier, Sylvie Colin, enseignante et conseillère municipale et Françoise Algros, présidente de l’atelier de vie.

14

mai-juin 2011

« C’est lors de nos « balades d’inspection » mensuelles dans le quartier que nous est venue l’envie d’agir, raconte Françoise Algros, présidente de l’atelier de vie de quartier Mon Désert-Jeanne d’Arc-Saurupt-Clemenceau. En effet, nous avons constaté que les règles de bon voisinage n’y étaient pas toujours bien respectées ». Agir oui, mais comment ? Une grande

banderole « J’aime mon quartier, je le garde propre » fut un temps envisagée. Mais c’est finalement la rédaction d’une charte du bon citoyen qui a été retenue. Celle-ci rappelle les grands principes du bien vivre ensemble, sous la forme de 10 commandements, tels que « La voie publique tu respecteras » ou « En hiver chez toi tu déneigeras ». « Nous

voulions mettre en avant des règles qui nous paraissent essentielles, mais de façon positive, sans agressivité, explique Françoise Algros. C’est comme ça que nous avons eu l’idée d’intégrer les enfants à ce projet, car ils ont toujours l’art de faire quelque chose d’humoristique. On s’est dit qu’à travers eux le message passerait mieux ».

Le bien-vivre ensemble, un jeu d’enfant Déjections canines, voitures mal garées, détritus au sol... C’est pour lutter contre ces

petites incivilités que l’atelier de vie de quartier Mon Désert-Jeanne d’Arc a eu l’idée

d’établir une charte du bon citoyen, illustrée par des enfants de l’école Jean Jaurès.

Mon Désert-Jeanne d’Arc Saurupt-Clemenceau

Page 15: NancyMag mai-juin 2011

quartiers

www.nancy.fr 15

Tour Lejeune : des abords plus agréables

Après plusieurs réunions de concertation avec les habitants animées par Fanny Giussani, l’adjointe de territoire, les alentours de la Tour Lejeune s’embellissent.Les travaux ont démarré au début du printemps avec la mise en valeur des espaces verts existants et la plantation de nouveaux rosiers et arbustes. Ils se poursuivent avec le déplacement des conteneurs à déchets qui seront dissimulés derrière une palissade en bois, à côté du parking, le long de l’allée des Roches. L’installation de deux nouveaux conteneurs destinés au tri sélectif du verre et du papier est également prévue. Autre opération : la réalisation de fosses de part et d’autre de l’entrée de la tour afin d’y planter des arbres dès l’automne. La structure de jeux remise à neuf a pu retrouver son emplacement initial. Dernier point, la création de 8 places de stationnement supplémentaires le long du mur de l’école Beauregard qui devrait intervenir prochainement.L’entrée et les abords de la Tour Lejeune offriront ainsi aux habitants et aux riverains un visage plus convivial. Davantage de plantations au pied de l’immeuble.

Beauregard/BoufflersButhégnémont

Les enfants, Madame Algros les connaît bien, elle qui fut la directrice de l’école maternelle Jean Jaurès. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est tournée vers Sylvie Colin, directrice de l’école élémentaire du même groupe et conseillère municipale à la politique familiale et au sport.

Des messages aux parents « L’atelier de vie de quartier est venue présenter la charte à une classe de

CM1, explique Sylvie Colin. Ça leur a parlé tout de suite, et immédiatement les exemples ont fusé ». La majorité des élèves a choisi d’illustrer les questions de propreté. « En tant que pédagogue, je sais que les enfants sont un relais, souligne Sylvie Colin. Par leur biais, on peut faire passer des messages aux parents ».

Reste maintenant à l’atelier de vie de quartier de décider sur quels supports

seront imprimés ces dessins. Une chose est sûre, cette campagne ne laisse personne indifférent. « Des commerçants du quartier nous approuvent complètement, et sont prêts à afficher les dessins des enfants dans leurs boutiques », indique Françoise Algros. Prochaine étape : travailler, pourquoi pas, avec d’autres ateliers volontaires pour étendre l’action et inciter davantage encore de Nancéiens à cultiver le bien vivre ensemble.

QuartierQuartier

Un environnement plus propre Des distributeurs de canisacs et des corbeilles vont être installés devant la tour et à proximité de l’aire de jeux. Par ailleurs, les quatre conteneurs à déchets (moloks) vont être déplacés à côté du parking, le long de l’allée des Roches, et dissimulés derrière une palissade en bois. Enfin, deux nouveaux conteneurs vous aideront à trier le verre et le papier. Faciliter le stationnement L’offre de stationnement va être améliorée avec la création de 8 places supplémentaires le long du mur de l’école Beauregard. Les places destinées aux personnes handicapées seront clairement indiquées. Et des arceaux pour les vélos seront installés de chaque côté de l’entrée de la tour.Embellir les espaces vertsLes espaces verts existants vont être mieux mis en valeur et entretenus. Des arbres seront plantés à l’automne devant la tour. Et pour les enfants…Remise à neuf, la structure de jeux va retrouver son emplacement initial.

Beauregard, Boufflers, Buthegnémont

0800 54 54 00 (appel gratuit depuis un fixe)www.nancy.fr/quartiers

Résultat des réunions de concertationTour Lejeune : les premiers aménagements extérieurs prévus dès ce printemps

Page 16: NancyMag mai-juin 2011

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tribunes libres mai-juin 2011

Qui ignore à Nancy l’oeuvre magistrale réalisée par stanislas Leszczynski dans les années 175O ? Edifiant la Place Royale sur l’esplanade située au devant des remparts de la Ville vieille, remodelant les façades de la Carrière, créant la place d’Alliance, il articule et assemble en une unité organique deux villes naguère accolées, la ville médiévale et la Ville neuve de Charles III. La « couture » ainsi pratiquée est étendue, à l’ouest et à l’est, jusqu’à deux portes, les portes Stanislas et Sainte-Catherine.Ce qu’on méconnaît en revanche le plus souvent, c’est que le 18ème faillit doter Nancy d’un second ensemble d’ampleur et de qualité comparables. Une première limite est fixée à la nouvelle rue Sainte-Catherine par l’édification, à hauteur de l’actuelle rue Godron, de la porte Sainte-Catherine. Cette dernière sera déplacée ultérieurement à l’endroit que nous lui connaissons aujourd’hui, en raison de la localisation de la Pépinière et surtout à cause du Quartier Royal. Dernière réalisation architecturale de stanislas, pour laquelle le roi de Pologne plaida inlassablement à Paris, cette vaste caserne, signée Richard Mique, fut appréciée comme une oeuvre de bienfaisance : elle libérait en effet les habitants de la contrainte du logement des troupes.

Pour un analyste, le carré ouvert qu’elle offre est une forme en attente. De fait, deux arrêts du Conseil royal, de 1778 et 1784, portent décision de créer dans le prolongement des bâtiments un quartier nouveau. Transcrit au siècle suivant, un plan du 18ème nous montre, en face du Quartier Royal, une place en fer-à-cheval, d’où part une perspective centrale bordée d’édifices, laquelle débouche sur une nouvelle intendance, principal ornement d’une place Louis Xvi. L’ensemble, qui aurait été dédié essentiellement à l’administration et au commerce, borde un bassin alimenté par un canal de dérivation depuis la Meurthe. Ce projet, qui eût été une remarquable page d’urbanisme et dont certains indices laissent penser qu’il a pu être imaginé par Stanislas lui-même, ne vit malheureusement pas le jour, en raison de l’opposition du Conseil de ville, alors dans une situation financière critique. Cependant au 19ème le canal de la Marne au Rhin - et son bassin Sainte-Catherine - reprirent quasi l’emplacement envisagé à l’époque.a qui regarde les lieux aujourd’hui, une évidence s’impose. Coincé entre le tracé des anciens remparts (rue de l’Ile de Corse) et le bassin qui présageait le nouveau quartier, l’îlot de

l’ile de Corse apparaît comme un délaissé. sa faible occupation (quelques maisons, rue de l’Ile de Corse, et le siège d’EDF) ouvre encore la possibilité d’exécuter jusqu’à l’avenue du XXème Corps le plan prévu au 18ème, bien entendu par étapes progressives. Le POS instruit sous Claude Coulais avait d’ailleurs suivi cette intuition, puisqu’un emplacement réservé permettait de réaliser une jonction en droite ligne des boulevards Lobau et du 26ème RI. Reprendre le tracé directeur d’origine permettrait au surplus d’aménager, en totale cohérence avec le jardin godron, un jardin gallé, évocation-restitution du jardin que possédait l’artiste avenue de la garenne.A l’inverse de l’opération immobilière hâtive actuellement programmée, qui constituera une sorte de bouchon visuel, nous réclamons pour ce site stratégique, puisqu’il opère la liaison entre la ville ancienne et l’eau, un urbanisme à la hauteur du dernier atout de Nancy au bord des bassins.

Île de Corse

Budget 2011 : une action au fil de l’eau3 ans après les dernières élections municipales, la récente adoption du budget municipal 2011 est l’occasion de voir comment les engagements pris par le maire et son équipe en 2008 se sont traduits par des actes concrets, mais également de jeter un regard prospectif sur les 3 prochaines années.

A nos yeux, l’action publique locale doit s’envisager sous l’angle de la proximité et du concret, en engageant des projets à destination de tous les Nancéien-ne-s et une action à même d’assurer le rayonnement de notre ville. Ces engagements doivent se traduire par des services de proximité et des politiques publiques de moyen et long termes. L’actuelle majorité semble de son côté, être en perpétuelle campagne électorale. Les promesses succèdent aux promesses, de nouveaux projets remplacent les anciens, sans que les premiers n’aient abouti. De toute évidence, cette politique du coup par coup, au demeurant fort coûteuse, manque de perspective.

Illustration parfaite de ce constat : le réaménagement de la place Charles III et de sa dispendieuse statue. Engagement totalement absent de la campagne de 2008 qui est devenu du jour au lendemain une priorité absolue, sans qu’aucun débat public n’ait été engagé en amont au sein de Conseil municipal, et encore moins avec les citoyens par le biais de débats publics préalables.

La concertation ou plutôt l’absence de concertation, voilà l’un des premiers décalages saillants entre les discours de 2008 et la réalité de 2011. Alors que la première année de mandat fourmillait de références à la concertation, au renouvellement de l’engagement citoyen, la pratique du pouvoir du maire s’est considérablement éloignée de ces préceptes. Sur le projet Charles III donc, mais on l’a également ressenti lors du passage en force visant à organiser en catimini la fusion des écoles Jaurès, ou au sujet de l’implantation d’un parking relais sur la place Godefroi de Bouillon, ou encore plus récemment, avec l’instauration d’une zone de stationnement payant dans le quartier Isabey.

Le renoncement de la majorité sur ce dossier de la participation, est visible de tous. Il a d’ailleurs été acté à demi-mot par l’adjointe au maire, pourtant « déléguée à la participation, à la vie des territoires et à la citoyenneté », lors de la séance du Conseil municipal d’avril. Nous restons convaincus que ce n’est qu’en trouvant de nouveaux moyens d’investir nos concitoyens dans le débat public que nous pourrons

répondre à la désaffection actuelle de la politique. Il serait temps que la municipalité s’engage sur cette voie.

Et ce changement de méthode devrait également conduire à envisager une nouvelle façon de conduire la politique culturelle. Le poids de la culture dite institutionnelle pèse sur le budget communal. Il ne s’agit pas de remettre en cause les atouts que représentent les 3 musées, l’opéra ou le ballet. Notre ville a également besoin du développement d’une culture plus contemporaine, qui prenne en compte les artistes d’aujourd’hui, une culture qui s’adresse à tous les publics, dans tous les quartiers. La municipalité tourne le dos à cette idée pourtant pertinente que toute œuvre de création artistique s’inscrit résolument dans une dynamique de développement et de valorisation d’un territoire.

Des initiatives, comme l’Autre Canal, ont été prises, mais elles restent isolées. Notre ville manque de lieux d’innovation ouverts aux artistes nancéiens ou d’ailleurs, de moyens mis à leur disposition. Le site de l’ancienne usine Alstom devrait très certainement être exploité de manière plus intense pour offrir des surfaces d’ateliers à ces artistes, et en faire un lieu ouvert sur la ville. C’est l’une de nos propositions mais malheureusement en 2011, aucun projet n’est envisagé sur ce secteur…

Nous le voyons, de nouvelles orientations budgétaires devraient très certainement être entreprises pour donner un nouveau souffle à la politique culturelle de notre commune tout comme sur d’autres dossiers. Et après 3 années de mandat, nous pouvons déjà tirer d’autres enseignements, sur des projets très précis :

• Ainsi, force est de constater que le projet de suppression de la VEBE, pourtant annoncé en fanfare quelques semaines avant les dernières élections municipales, a été abandonné. Lorsque l’on parle d’amélioration du cadre de vie des Nancéiens, voilà un dossier qui devrait être prioritaire. Ces bretelles d’accès défigurent le paysage urbain, et créent un nombre important de nuisances pour les riverains.

• Toujours en matière d’aménagement urbain, qu’en est-il des promesses de réaménagement de la place Maginot ? Qu’en est-il de la deuxième phase d’installation des Velostan’Lib ? Qu’en est-il de la commercialisation des espaces vides des immeubles République et St Léon ? Autant d’exemples qui

démontrent une fois encore qu’il ne suffit pas

d’aligner les projets, de les accompagner de vastes

campagnes de communication pour que notre ville

change réellement. C’est pourtant en agissant sur

de tels dossiers que l’on assure l’attractivité et le

dynamisme économique de notre ville.

• Dernier point, la seconde ligne de Transports en

commun en site propre, initialement annoncée à

l’horizon 2011-2012. L’enquête publique est achevée

depuis plus d’un an mais nous sommes bien loin de

voir le premier coup de pioche. Et déjà d’importants

reculs ont déjà été annoncés : abandon des trolleys

électriques et abandon du parcours en site propre sur

la totalité du parcours. Un sacré pas en arrière qui

remet en cause l’économie générale du projet ainsi

que son intérêt en matière de baisses des rejets de

CO2 et de décongestion de la circulation automobile.

Ce budget 2011, malheureusement comme les

précédents, reflète les capacités limitées de l’actuelle

équipe à mener une réelle politique ambitieuse et

moderne pour notre ville et nos concitoyens. Il est

temps de mettre à profit les 3 années à venir pour

faire entrer Nancy dans une nouvelle ère et la préparer

à relever les nouveaux défis d’un développement

juste et harmonieux.

groupe des Élus de gauche11 élu-e-s à votre écoute :

Bertrand Masson (Président) – Marianne Birck-Gallego – Eric Chenut –

Nicole Creusot – Patrick Hatzig – Maud Hugot – Chaynesse Khirouni – Mathieu Klein -

Dominique Olivier – Areski Sadi – Renée ZabéEcrivez-nous :

Hôtel de Ville - Place Stanislas CO n°1 - 54 035 Nancy Cedex

Visitez notre site internet : www.nancyagauche.com

Pour vous abonner à la newsletter mensuelle du groupe, inscrivez-vous en envoyant un mail à

[email protected]

Permanence téléphonique, du lundi au vendredi : 03 83 85 31 51

Françoise Hervé Victoire pour Nancy

Page 17: NancyMag mai-juin 2011

Maxéville

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Art-sur-Meurthe

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LES BORDSDE MEURTHEEN FETE !DANS LES COMMUNES ETAU PÔLE NAUTIQUE À NANCY PROGRAMME DÉTAILLÉ SURwww.grand-nancy.org

Page 18: NancyMag mai-juin 2011

www.nancy.fr

À SUIVRE

18

mai-juin 2011

Elise Fischer donne régulièrement de ses nouvelles au travers de livres à la fois personnels et remarquablement évocateurs de la Lorraine et de l’Alsace d’aujourd’hui ou d’hier. Cette fois, elle a choisi, avec Le rêve de la Grenouille, de faire revivre un passé pas si lointain, dans les années 50, et sans doute proche de ce qu’elle a vécu, dans une famille modeste de ce Champigneulles où elle est née. Au détour de cette saga familiale, on retrouve aussi la présence de Nancy, qui marque presque tous les ouvrages de la romancière.

∑ Le rêve de la grenouille, éditions Presses de la Cité, 18,50 €.

Ancien rédacteur en chef adjoint de L’Est Républicain, Michel Caffier fait partie de ces journalistes-écrivains qui manient avec plaisir goût de la fiction et passion de l’actualité, qu’elle soit du jour... ou d’hier. C’est le cas cette fois avec Corne de brume, l’histoire de Germaine, la fille d’un patron de pêche qui traverse les péripéties de l’entre-deux-guerres. Une façon pour Michel Caffier de parler de Boulogne-sur-Mer, la ville où il est né, et de la Lorraine, où s’est déroulée sa vie professionnelle.

∑ Corne de brume, éditions Calmann-Lévy, 19 €.

Le Champigneulles d’Elise Fischer

Michel Caffier :de Boulogne-sur-Mer à la Lorraine

LivresLes passerelles entre Nancy et l’Afrique

Pendant cinq ans, le journaliste Rémy Nelson, entouré de son équipe, a présenté sur RCF Jérico l’émission Mirabelles et Piments. Enregistrée en public, elle proposait des rencontres entre Lorrains et Africains. C’est toujours avec cette philosophie de l’échange et du partage qu’un ouvrage vient d’être publié sous le même titre. Il rassemble quarante portraits d’hommes et de femmes, de tous âges, originaires d’Afrique et installés en Lorraine. Au départ de la sélection de ces quarante personnalités,

« un choix purement émotionnel », comme l’explique l’auteur. « Nous avons décidé de raconter leurs histoires, leurs parcours de vie à travers les événements qui les ont marqués ». Exemples de réussites professionnelles, d’engagements au service d’associations ou dans la vie politique locale, artistes ou commerçants, « tous participent et apportent à la vie de la cité ».

Originaires du Sénégal, du Cameroun, du Togo, d’Algérie, du Maroc, du Mali ou encore de Djibouti, ils sont arrivés à Nancy depuis de nombreuses années, pour suivre leurs études ou leurs familles. Parmi les plus jeunes, certains sont nés dans la cité ducale. « Nancy est leur port, ils y ont construit et continuent de bâtir. Cette ville fait partie d’eux. Ils ne sont pas un jour Africain et le lendemain Nancéien : ils aiment manger du manioc et ne manqueraient pas un défilé de la Saint-Nicolas », ajoute en guise de clin d’œil Rémy Nelson.Le livre Mirabelles et Piments a été présenté le 25 mai, dans les grands salons de l’hôtel de ville, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’Afrique. Dans le cadre de sa délégation aux droits de l’homme animée par Lucienne Redercher, la Ville est partenaire de cet ouvrage, un témoignage sensible du vivre ensemble.

Rémy Nelson Anna Fonseca

Eric Ilunga

Mirabelles et

Piments

Photographies

François Noseda

Page 19: NancyMag mai-juin 2011

www.nancy.fr 19

Mes arbres et moi...

C’est l’un des premiers de France. En cette année internationale de la forêt, un sentier numérique de l’arbre vient d’être lancé à Nancy lors de la Fête de la Nature. Il s’agit d’un parcours reliant dans toute la ville 24 arbres équipés de codes QR (Quick Response Codes). Proche du code barre, ce système peut être lu par les téléphones portables de type smartphones. En scannant le symbole présent sur l’arbre, l’utilisateur est connecté à internet où figurent les caractéristiques botaniques, l’histoire et les propriétés médicinales de celui-ci. Une version sonore de ces informations est aussi disponible : chaque essence rencontrée « parle » ainsi directement à son visiteur et se raconte. En chaque point, un mode d’emploi explique comment utiliser le système et télécharger gratuitement le programme nécessaire. Un guidage par géolocalisation inédit aide en outre au parcours.« Développée à la mairie, cette innovation constitue le prolongement de l’exposition « La diversité des arbres de Nancy » à la Maison de la Nature en 2010, explique Pierre Didierjean, directeur des parcs et jardins, qui a coordonné le projet avec Patrick Blanchot, l’adjoint délégué. Au contenu facilement actualisable, elle vise à mettre en avant le patrimoine naturel municipal riche de 334

espèces ». En plein développement, ce nouveau moyen d’accès à l’information, qui vise essentiellement le public des jeunes adultes, intéresse également l’Office de Tourisme pour d’autres applications concernant le patrimoine culturel et historique.

Lorsqu’il dirigeait un laboratoire à l’INRA de Champenoux, Jean Pinon se préoccupait de soigner les arbres malades. Aujourd’hui en retraite, il prend le temps de les apprécier dans toute leur splendeur. Promenade experte dans les parcs de Nancy.

À SUIVRE

www.nancy.fr

Nature Sur le sentier (numérique) de l’arbre

Les platanes évoquent pour moi des souvenirs d’enfance, les premiers contacts d’un jeune citadin avec le monde des arbres. Au jardin du Palais du Gouvernement ou au parc Olry, Nancy possède des sujets remarquables, des platanes de grande taille qui n’ont pas subi les tailles sévères d’habitude infligées en ville à cette essence.

On ne peut être insensible à la feuille si particulière, sobre et élégante, dorée à l’automne, des ginkgos. De nombreux et beaux exemplaires ornent les divers parcs nancéiens. C’est un arbre ancestral, résistant pratiquement à toutes les adversités et qui possède des vertus médicinales. D’ailleurs, une pharmacie, rue des Dominicains, possède une très belle mosaïque à son effigie.

Une mention toute particulière pour la place d’Alliance et ses tilleuls soigneusement taillés. Ce havre de paix et d’harmonie est inchangé depuis plus d’un siècle comme en témoigne une aquarelle dans les carnets de dessins de Jules et Léon Voirin (au musée des Beaux-Arts).

Le chêne pédonculé penché, à la Pépinière, me rappelle le célèbre dessin de Faizant figurant le décès du Général de Gaulle par un chêne tombé. En 2006, alors que cette essence était gravement menacée par une maladie exotique, c’est Nancy qui a accueilli la réunion destinée à coordonner les mesures de protection au niveau européen, un moment important dans ma carrière.

Dans les années 70, les ormes, jadis figurés par Gallé sur un vase, ont été, eux, décimés par une maladie partout en France. Quelques exemplaires ont toutefois survécu, comme au jardin du Palais du Gouvernement.

Et des obtentions plus récentes auxquelles l’INRA a contribué, bien résistantes à la maladie, sont visibles au parc Sainte Marie. J’aime particulièrement un jeune orme en forme de tonnelle, à la Pépinière : un ravissement au printemps lorsqu’il est couvert de ses fruits verts produits avant les feuilles.

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À SUIVRE

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Tout est parti de la réalisation d’une plaquette destinée à présenter aux scolaires la programmation 2009 des musées de la Ville... devenue, par souci d’efficacité, support de communication commun. A première vue anodine, l’initiative faisait alors partie d’une série d’actions transversales menées depuis 2007 par musée des Beaux-Arts, Musée Lorrain et musée de l’Ecole de Nancy pour s’adresser à des publics jeunes ou « éloignés de la culture ». Des succès populaires, venant doucement conforter l’idée d’une mutualisation pérenne et plus large des activités proposées : c’est ce qui se concrétise aujourd’hui avec la création d’un service des publics commun.Pour Marie Ostrowski, sa responsable, la mutualisation est d’abord source de plus de cohérence dans l’offre proposée. « Le renforcement de l’aspect médiation culturelle va non seulement entraîner une harmonisation des propositions faites par les différents musées, mais également une meilleure information du public, plus

fluide et coordonnée ». Les outils ? « Un site internet et une plateforme d’appel unique permettront l’accès à l’intégralité de la programmation ainsi que la réservation en ligne ». Mais harmonisation ne signifie pas uniformisation. « Chaque musée gardera son identité propre », dit Laurent Hénart, l’adjoint à la culture, pour qui le dispositif vise avant tout à l’individualisation de l’offre « dans un parcours que l’on veut adapter à chaque type de public ou d’institution ».Le service a d’ailleurs à cœur de renforcer son action à destination des publics en situation d’exclusion. Un exemple, chaque musée va désormais être en mesure de renseigner le visiteur sur l’établissement le plus accessible pour lui. Et les perspectives à moyen terme ? « Travailler à une meilleure connaissance des visiteurs (nldr : environ 50 000 par an), ce qui nous permettra de sans cesse affiner notre offre », confie Célestine Oster, directrice du développement des projets aux affaires culturelles.

« Continuer à faire rêver avec un spectacle entièrement renouvelé, en trouvant un angle différent pour penser le patrimoine et l’imaginaire de Nancy », tel est le défi que Benoît Quero, fondateur de l’entreprise Spectaculaires, Allumeurs d’Images, entend relever avec le nouveau « Rendez-vous place Stanislas », présenté cet été. Une prouesse technologique et artistique de réalité augmentée qui, cette fois, propose aux spectateurs une immersion aux dimensions de la place avec la projection des images sur cinq façades (hôtel de ville, Opéra, musée des Beaux Arts, Hôtel de la Reine et Pavillon Jacquet). A travers un langage très contemporain, ce sont les valeurs d’humanité et d’universalité qui seront défendues. Ce nouveau voyage va sublimer l’architecture du cœur de Nancy, de la place du 18ème classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. « Par une spectaculaire auscultation, comme dans l’imagerie médicale, le public est invité à traverser les façades pour pénétrer la mémoire vive de Nancy », explique le concepteur.

• Le coup d’envoi du nouveau « Rendez-vous place stanislas » sera donné le 18 juin à 22h45, à l’occasion d’un week-end festif dédié à l’image (Nuit de la vidéo à la MJC Lillebonne le 17 juin et ouverture des ateliers d’artistes les 18 et 19 juin). Le spectacle sera ensuite présenté tous les soirs à la même heure jusqu’au 14 août, puis à 22h jusqu’au 18 septembre.

CultureService des publics commun pour les musées de la Ville

SpectacleLa place Stanislas en habits de lumière

Scolaires ou publics en situation d’exclusion, le nouveau service vient encore renforcer la politique de la Ville en faveur de l’accession pour tous à la culture.

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Recherche sur le cancerLe CHU constitue un panel de patientsSera-t-il possible un jour, à partir d’une simple prise de sang, de diagnostiquer précocement chez des personnes à risques un cancer du sein, du poumon ou du côlon ? Tel est l’enjeu de la création d’une « collection biologique » (appelée également sérothèque) que pilote actuellement le CHU de Nancy et plus spécifiquement Nancyclotep, un groupement d’intérêt économique réunissant le CHU, l’université Henri Poincaré et les entreprises de biotechnologies nancéiennes Genclis et Posifit.

En 2007, Genclis a fait une découverte reconnue mondialement permettant de constituer un « test de diagnostic précoce » du cancer à partir d’un prélèvement sanguin. Une première expérimentation

menée auprès d’un petit nombre de patients a donné des résultats encourageants. « L’objectif de cette collection biologique est de valider cliniquement le test sur des séries plus larges », explique le professeur Gilles Karcher, chef du service de médecine nucléaire et administrateur de Nancyclotep. Deux mille patients (dont 500 sains) constitueront cette sérothèque. Partenaires de l’opération, les CHU de Strasbourg, de Besançon, le centre régional de lutte contre le cancer Claudius Régaud à Toulouse et l’institut Gustave Roussy à Villejuif effectueront des prélèvements sanguins qui seront acheminés vers le CHU de Nancy où ils seront analysés. « Le dispositif nécessite une logistique importante. Les prises de sang doivent être

réalisées dans des conditions pré-analytiques optimums et le transport doit se faire en respectant une certaine température », ajoute Gilles Karcher.

Si les patients atteints de cancers seront « recrutés » par le biais des services médicaux qui les suivent, le CHU de Nancy a besoin de volontaires pour constituer le panel de patients sains (hommes et femmes). Au Centre d’investigation clinique du CHU, les volontaires devront simplement répondre à un questionnaire médical avant que ne soit effectuée la prise de sang. Le dispositif devrait être opérationnel d’ici quelques semaines. • Plus d’informations

sur www.chu-nancy.fr

À SUIVRE

Jean d’Ormesson avait lancé cette deuxième édition de la « Nouvelle de la classe » pendant le Livre sur la Place. Et tiré au sort six mots commençant par « R », lettre que les Académiciens français étudient actuellement au sein de leur commission du dictionnaire.Plus de 60 classes de toute la Lorraine se sont inscrites pour imaginer une nouvelle à partir de ces mots et participer ainsi au concours de valorisation du français organisé par la Ville de Nancy et la Fondation pour la lecture du Crédit Mutuel en lien avec le Rectorat et avec le soutien de l’association « Lire à Nancy », de la SNCF, de l’ATILF-CNRS.Le jury régional a retenu fin mars 10 nouvelles dont le texte sera publié.Parmi celles-ci, c’est maintenant l’Académie française, ultime et prestigieux jury, qui va désigner l’œuvre

gagnante et accueillera la classe lauréate le 30 juin à Paris, sous la Coupole, pour une visite exceptionnelle.Fin du suspens pour les élèves, le 10 juin. L’anonymat des travaux des classes sera levé et les prix proclamés.

• a noter : la romancière tatiana de Rosnay sera, le 6 juin à 18h à l’Opéra, la prochaine invitée des Rencontres du Livre sur la Place qu’anime Françoise Rossinot. Entrée gratuite. Renseignements sur lelivresurlaplace.fr

ConcoursLa « Nouvelle de la classe » à l’Académie française !

Le jury : Françoise Rossinot, Patrick Morel, représentant Michel Lucas, président du Crédit Mutuel ; Marie-Lorraine Kerr, déléguée générale de la Fondation pour la lecture du Crédit Mutuel ; Véronique Noël, directrice du pôle municipal culture-animations ; Martine Lassalle, représentant le recteur de l’Académie ; William Del Mancino (ATILF/CNRS), et Claude André (Lire à Nancy). Absents de la photo : Denis Lorrain représentant Guillaume Pepy, président de la SNCF et Sophie Mayeux, adjointe à l’enseignement.

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À SUIVRE mai-juin 2011

Fruits et légumes bios au cœur des anciennes carrières Solvay.22

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Initiatives

Des jardins à partagerPetites oasis de verdure au cœur de la ville, les jardins

partagés fleurissent dans Nancy. Gérés et entretenus par

les habitants d’un immeuble ou d’un quartier, ils se fondent

sur des valeurs d’échange et de solidarité.

Ville de parcs et de jardins, Nancy cultive son héritage horticole. Parmi ses plus fidèles représentants, la confrérie de Saint-Fiacre (patron des jardiniers) œuvre à la promotion des plantes, fruits et légumes depuis plus de trois siècles et demi. Ses 140 adhérents participent aux festivités organisées par la mairie (Fête d’automne, Nature en Fête...) afin notamment d’inciter les Nancéiens à faire pousser et cuisiner des légumes. Forte de son savoir-faire et de son expérience pédagogique, la confrérie participe tout naturellement à l’élaboration de jardins partagés dans Nancy.

Initiés voici cinq ans, ces jardins permettent de cultiver entre voisins un petit lopin de terre mis à disposition par la Ville. La première année, les jardiniers municipaux se chargent de bêcher le terrain et apportent aide et conseils à ceux qui le souhaitent. « Le jardin partagé, c’est vraiment le partage par excellence, explique Pierre Didierjean, directeur des espaces verts. Le partage des savoirs, des récoltes, mais également des graines, des boutures... ». On compte aujourd’hui quatre jardins de ce type à Nancy : quai René II, parc Charles III (en gestation) et, à plus grande échelle, square Laverny et sur le site des anciennes carrières Solvay, au Plateau de Haye. « Ces deux jardins ont été conçus au cœur du projet de rénovation urbaine. Situés à deux pas de la forêt de Haye, ils répondaient à notre souhait de faire entrer la nature dans la ville », explique Jérôme Marchand-Arvier, l’adjoint de territoire de Nancy-Nord.

Economies et qualité gustative« Lorsque l’on m’a parlé pour la première fois de cultiver des légumes sur les carrières Solvay, j’ai pensé que c’était

de la folie, car le sol y était très caillouteux, se souvient Michel Thomassin, président de la confrérie de Saint-Fiacre et ancien directeur adjoint des espaces verts de Nancy. Finalement le premier qui y ait planté des légumes, c’était moi ! ». Lancé en avril 2010, ce grand espace de 800 m2 s’est révélé très fertile, grâce notamment aux 25 m2 de compost fourni par la Ville. Ce sont aujourd’hui près de 80 variétés de légumes et 10 variétés de fruits qui y sont cultivées, de manière entièrement biologique.Encadrés par des membres de la confrérie de Saint-Fiacre, les volontaires se retrouvent tous les samedis matin de 8h à midi pour apprendre le b.a.-ba du maraîchage. Afin de pouvoir bientôt prendre le relais de la confrérie et voler de leurs propres ailes, ces jardiniers en herbe ont récemment fondé l’association « Comm’un jardin au cœur de Solvay ». « Ce jardin nous apporte beaucoup, autant du point de vue des récoltes que sur le plan humain, souligne Franck Blondelet, président de l’association. On tisse des liens, c’est vraiment convivial. De plus nous n’avons quasiment plus besoin d’acheter de légumes. On s’y retrouve humainement, économiquement et gustativement ».

Et cette vague verte n’est pas près de s’arrêter. Prochaine étape, le Cèdre Bleu, qui accueillera ce printemps une parcelle témoin de 100 m2, afin de faire découvrir le principe des jardins partagés aux habitants du quartier dans le cadre d’un projet qui rassemble nombre de ses acteurs. Au final, une cinquantaine de jardins devraient voir le jour sur l’emprise démolie du bâtiment, réunis, selon le souhait d’André Rossinot, sous forme de coopérative.

SportDéboulé... de convivialité

« Entre sport et convivialité, on a trop souvent à choisir ». C’est chagrinés de ce constat que Jean-Marc Herbinet, coureur, et Hervé Cortina, kinésithérapeute, créent en 2003 leur Déboulé de la Bergamote. L’idée est d’en faire une manifestation aussi sportive que familiale. Le 11 juin prochain se tiendra la 9e édition de ce qui est devenu un vrai rendez-vous populaire... Et un événement reposant sur des gages concrets de convivialité. Ainsi, un système de garde des enfants dès 5 ans permet aux couples de participer aux activités ensemble. Tous les participants se retrouvant à 19h autour du désormais traditionnel « barbecue géant ».Côté activités sportives, le Déboulé cultive la multidisciplinarité – course, roller, marche nordique, vélo. A chaque édition, sa nouveauté ! Il s’agit cette fois d’une course spéciale entreprises organisée à la Pépinière. « Un moyen, souligne Hervé Cortina, de fédérer son personnel autour d’une activité originale ». Avec collation à la clé, convivialité oblige... Autre particularité, la place donnée au « sport pour tous ». Ainsi, tout comme il n’organise pas de remise de prix, le Déboulé ne met pas non plus en œuvre d’activités spécifiquement dédiées aux personnes handicapées. Cela relève, pour Jean-Marc Herbinet, d’une même logique. « Notre ambition ? Casser tous les ghettos. Les sportifs handicapés sont des sportifs tout court ». Et tous les participants, amateurs ou confirmés, au même niveau sur la ligne de départ.

• inscriptions : http://debouledelabergamote.free.fr

À SUIVRE

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BONS PLANS

Une carte pour accéder aux déchetteriesPour améliorer la gestion des déchetteries, le Grand Nancy met en place un système

de contrôle d’accès en proposant une carte gratuite aux habitants de l’agglomération.

Neuf déchetteries sont installées sur le territoire du Grand Nancy. Elles sont à la disposition des habitants qui peuvent y déposer leurs déchets encombrants, végétaux, équipements électriques et électroniques, gravats, ferraille, piles, huiles, cartons... Chaque apport volontaire dans les déchetteries est un geste en faveur de l’environnement puisque les matériaux collectés y sont triés pour être valorisés et recyclés.

Ce service est financé par la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) à laquelle contribuent les Grands Nancéiens. Pour en maîtriser le coût, il s’agit donc de réserver l’accès des déchetteries aux seuls habitants de l’agglomération, d’où la création de la carte.

Pour continuer à accéder aux déchetteries, demandez vite votre carte gratuite :

• Rendez-vous sur le site www.grand-nancy.org (rubrique services / tri des déchets / Demandez votre carte d’accès aux déchetteries). vous pourrez remplir et imprimer le formulaire d’inscription, et le retourner à la Communauté urbaine, accompagné d’une copie d’un justificatif de domicile de moins de 3 mois.

• a la Maison de la Propreté avec votre justificatif de domicile pour effectuer directement votre inscription. 61 rue saint-Nicolas à Nancy, le lundi de 13h à 18h, du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 18h et le samedi de 10h à 13h (sauf juillet et août).

• Ou en utilisant le formulaire ci-dessous.

Une seule carte est remise par foyer (même nom, même adresse).

Quelques chiffres• 36 000 tonnes déposées en 2010

dans les déchetteries de l’agglomération.

• Près des 3/4 de ces déchets sont valorisés ou réutilisés.

• 6000 tonnes de déchets verts collectées chaque année dans les déchetteries et restituées sous forme de compost aux habitants.