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B8* Année. — N>47. LE NOMÊKO VINGT CRNTIMES Dimanche 20 Novembre 1907 : r . ^ u . ..•* »•■. ^ 9 JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS 16 Paraissant manche A .BO W N 'E M EISrTS Un an. •• Six mois P*Pos1» 12 7 On s’ahoimr aux Itiircaui du Journal cl dnnx |ou« io» ijurc.au*.do |iu:,in. — l/« bonnement est m yabla d'avance et continue de plelu droit jusqu'à réception d’avis contraire. TjAhonnamania partent du 1” de chaque moi» bureaux , r é d a c tio n s administration SPNLIS 11 , p ia o -ï-IV , 11 TÉLÉPHONÉ N° 4 S E N L I S Directeur Commercial t B. VIQNOM « ï kxx d es xisrBïJiiTioisra Annonce I6g»le*....... . I IV. aB U UKno. I Réol.m». i Annonçai volontaire* .... I tr. 26 la ligne. I z' üu 3* P*«a ................................ t tr. 1a ligna. t.es manuscrits, insérés ou non, ne sont pas renuus Après l’Assemblée du 13 Novembre Un résultat : un point de départ et plus que jamais méthode et discipline La réunion des modérés de la lre circonscription de Senlis qui se tint dimanche dernier, marque à la fois un résultat et un point de départ. Un résultat : elle a donné l’inves titure officielle comme candidat d’Union républicaine à M. Robert Burnand, conseiller municipal à Ermenonville. M. Burnand a exposé son pro gramme avec beaucoup de franchise et de simplicité, avec une très grande brièveté aussi. Parfaitement loyal, il s’était soumis — à l’avance— au vote de l’assemblée, apportant par écrit l’engagement formel non seulement de se retirer devant son concurrent si celui-ci était élu, mais encore de travailler personnellement au succès de sa candidature. L’assemblée l’a désigné comme candidat à une majo rité considérable. Présidée a^ec autorité et distinc tion par M. Georges-Picot, conseiller général, la réunion s’est déroulée dans une tenue parfaite. On y sentait des esprits lucides, d’eux-mêmes parfaitement avertis et comme tels ennemis de longs discours, esprits plutôt avides d’activité et d’organisa tion, animés d’une égale volonté d’aboutir. Sans doute il ne convient pas d’enfler la voix et il est prudent d’attendre... Mais on peut dire qu’il y avait dan3 cette assemblée, petite par rapport à la France, mais consi dérable pour iïotre région, quelque chose d’assez nouveau : le sentiment de la dignité électorale, le sentiment d’une force tranquille et d’une vo lonté fermement résolue à prendre d’elle-même ses déterminations. C’était là, croyons-nous, le résultat de la composition même de l’assem blée et ceci fait honneur au comité qui l’a préparée. Ici même, où depuis quelques se maines, nous faisons campagne pour que soient dégagées et miaes à l’œu vre les élites régionales, nous ne pouvons que nous réjouir d’avoir pu constater de visu dans la salle la pré sence des meilleurs éléments de ces élites. Pour les réunir on a employé en somme une méthode de coopta tion. Méthode non pas démogagique mais démocratique, méthode d’initia tive, de discernement et de liberté, la seule claire, la seule etïicace, la seule possible au départ d’un mouvement comme celui qu’il s’agit de lancer. Au lieu de s’adresser à des partis qui ou bien n’existent pas, ou bien, s’ils existent et pour autant qu’ils existent, nous sont irréductiblement hostiles, on s’est adressé à des hommes, à des groupes vivants, à des personnalités individuelles ou collectives, et toutes ces personnalités, tous ces groupes, toutes ces catégories sociales et professionnelles étaient représentées d’une manière parfaitement réelle et authentique — non pas seulement les plus riches, comme on voudrait le faire croire — toujours les « puis sances d’argent », naturellement ! — mais tout simplement les meil leures quel que soit leur degré de fortuné. La méthode des mandats et des délégations oflicielles dont on a parlé n’aurait rien donné vu qu’il n’existe pas de groupes constitués qualifiés pour donner mandat. Ces groupes, il aurait fallu les constituer d’abord. Et qu’est-ce qui les aurait constitués ? Ceux-là même qui se trouvaient à cette assemblée. Et quels sont ceux qui auraient été mandatés? Ceux-là même qui se trouvaient à cette assemblée. De telle sorte que quel que fût la méthode qu’on y eût employée — à supposer qu’une autre eut été possible, ce que nous ne pensons pas — elle aurait donné, à bien peu de chose près, exactement la même composition et très exactement le même résultat. Dès lors, et c’est là le point de départ obligatoire — ne le faisons pas au sentiment ! soumettons-nous à la décision de l’assemblée du 13 novem bre, — évitons les discussions irri tantes, soyons enfin disciplinés, même s’il y faut quelque générosité voire un peu d’héroïsme car, autrement, avec les meilleures intentions du monde, nous ferions le jeu des immo dérés et pour vouloir sauver la France d’une certaine manière qui serait la nôtre, nous la laisserions pousser aux abîmes d’une manière très certaine qui est celle de nos adversaires. ACTION POLITIQUE ACTION SOCIALE Les programmes d’action, si éloquem ment présentés qu’ils soient, si ingénieuse que soit leur ordonnance, ne valent que par la base sur quoi ils reposent et par la volonté qu’on a de les réaliser. Si la base est molle, de lignes indécises — si la volonté est vague — le bel édifice ne tien dra pas. Il n’est d’ailleurs pas besoin d’aller chercher bien loin les principes qu’on pro pose; ne suffit il pas de regarder autour de soi, dans le cadre de l’existence quoti dienne et d’appliquer à la vie publique la doctrine qu’on s’efforce d’appliquer à la vie privée? L’ordre dans le ménage, la paix chez soi, la paix avec les voisins, des comptes bien équilibrés, le souci de l’éco nomie et la volonté de travailler. Beaucoup d’enfants par surcroît, dans une maison propre et bien tenue, n’est ce pas pour la France, comme pour tous les Français, le plus beau, le plus fécond des programmes ? Chacun libre de faire ce qui lui plaît — dans le cadre de la morale et des lois — de cultiver son jardin à sa manière, mais sans vouloir pour cela imposer sa méthode aux autres, libre de travailler plus ou de travailler moins, mais sans qu’il puisse imposer son horaire aux autres — libre d’élever sa famille comme il l’entend, sans que personne y trouve à redire. Je sais bien que toutes ces libertés existent, du moins théoriquement. Il y a bien loin, nous le voyons tous les jours, de la théo rie à la réalité. U en sera ainsi tant qu’on gouvernera, qu’on écrira, qu’on votera, qu’on agira, non pour une idée et un prin cipe, mais contre quelqu’un ou quelque chose. Il semble, depuis quelque trois ans sur tout, q u ’on ne puisse rien faire, sans que derrière les formules sonores, se discerne Tintedtion non tant de construire que de combattre, ou plutôt de contrarier. Pour quoi duiic les suspicions, les jalousies, les haines, alors, que seul, est bienfaisante l’union? Pourquoi prêcher la lutte des classes, puisqu’il est avéré qu’il n’est en France — et c’est l’honneur d’une démo cratie, digne de ce nom — ni classes, ni barrières, que chacun peut arriver où il veut, pourvu qu’il ait l’esprit clair, le cœur bien placé et des manches haut retroussées ?-Pourquoi plutôt laissant de côté les querelles politiques, si déplora- blement stériles, ne pas s’attaquer au ter rain social, immense, à peine défriché, où peuvent «jLe* en œuvre toutes fis toutes 1«* hqUttej; velouté» ? Su» V* «eut réftg I faire. Les assurances sociales naissent à E eine et sont déjà grosses de possibilités. ,es syndicats ouvriers, une fois soigneu sement étudiés et mis au point, peuvent travailler non pas en lutte mais en colla boration avec les syndicats patronaux; aider, aussi bien à la ville que dans les campagnes, à résoudre des problèmes dé licats. Tout le domaine de l’hygiène publique ou privée ; lutte contre la mortalité infan tile, les maladies contagieuses, salubrité de l’habitation, colonies de vacances, loge ments à bin marché, gouttes de lait, crèches et maternité, secours aux femmes en couches, primes à l’allaitement : quel plus beau, quel plus inépuisable champ d’action ? Tous ces problèmes sont d’ailleurs dominés par celui de la natalité ; les sta tistiques officielles sont plus angois santes de trimestre en trimestre. Le danger augmente, qu’on semble ne pas vouloir comprendre, le plus grave danger, le dan ger mortel. Ce n’est pas seulement par le nombre que la famille sauvera la France, c’eit par son essence même ; les familles nombreuses sont la plus sûre barrière contre le désordre et les partis de révolu tion. Dans la famille s’incarnent les vertus traditionnelles, qu’on affecte aujourd’hui de mépriser. Un programme politique qui oublierait ou négligerait la famille est un programme mort né. Moins de politique, et un plus grand effort social. Je voudrais que l’action so ciale perdît le caractère d 'assistance qu’elle revêt trop souvent, mais que chacun à sa place, selon ses moyens, travaillât à l’œuvre commune. Pour cela, une éducation sociale est né cessaire. Est-elle possible sans éducation morale ? De ce côté là non plus, la be sogne ne manque pas Les trois années qui viennent de s’écou 1er ont été marquées par d’innombrables discours, une lutte de paroles incessante, par des tentatives, des essais, des inten tions contradictoires, des à-coups dont le pays commence à peine à se remettre. L’heure est venue de parler moins et d’agir plus, de ne pas se griser de mots vides, de travailler, de réaliser. Puisse ce souci dominer la campagne électorale qui Robert BURNAND. va s ouvrir. L’EXPORTATEOfi FRANÇAIS H ****** a**»» m « m fUMA I» m M. Jammy SCHMIDT L’illustre Ministre — qui ne fut qu’un obscur sous secrétaire d’Etat se couvre de ridicule en prétendant montrer le carac tère néfaste des efforts de M. Poincaré pour rétablir la situation financière de la France. Pour se faire de la réclame en vue des prochaines élections, il poursuit son œuvre néfaste de basse démagogie. Ce financier d’occasion ne prétendait-il pas instaurer au Club du Faubourg une controverse avec un représentant du Président du Conseil à ce sujet. M. Raymond Poincaré , président du Conseil , a adressé à M. Léo Poldès, pré sident du Club du Faubourg , la lettre suivante : Paris, le 6 novembre 1927 . Monsieur le Président, En me faisant connaître que M. Jammy Schmidt, député, se propose de commenter et de développer, au cours de la discuision qui doit avoir lieu le 10 novembre courant au « Club du Faubourg », l’accusation qu’il a portée à la Chambre, le 3 juin dernier, contre mon gouvernement d’être « le prisonnier des banques », vous me demandez de vous adres ser une déclaration qui serait lue au cours de ce débat, et de vous désigner un orateur sus ceptible de répondre aux critiques de M. Jam my Schmidt, ainsi qu’à celles récemment for mulées par M. Mowskoski, dit Cbaminade, sur la politique financière actuellement pour suivie. Je vous remercie de l’invitation que vous avez bien voulu m’adresser, mais à mon grand regret, il ne m’est pas possible de ''accepter. Je ne puis, en effet, répondre à un député qu’à la tribune du Parlement et vous pouvez être assuré que le moment venu, je ne man querai pas de le faire. Au surplus, M. Léon Blum a déjà fait loyalement et spontanément justice, devant la Chambre elle-même, de l’allégation de M. ammy Schmidt. Au cours de la deuxième séance du 15 juillet dernier, il s'exprimait ainsi : « J’estime qu’à l’heure actuelle, l’expérience a largement réussi au point de vue politique. . e vais vous dire dans quel sens, oh ! non pas au point de vue des combinaisons de ma jorité ou de la vie parlementaire, mais au point de vue de la position de l’Etat vis-àfhvis d’un certain nombre de puissances financ&res et économiques. » « Je crois — et pour ma part, je rends vo lontiers cet hommage à M. le Président dn Conseil — que s’il quittait demain le pou-' voir, il laisserait l'Etat plus indépendant, plus libre, vis-à-vis des puissances financiè res, qu’il ne l’a trouvé » Je n’ai pour le moment rien à ajouter à cette déclaration. Agréez, Monsieur le président, l’assurance de ma considération distinguée. Le Président du Conseil , Ministre des Finances, Poincaré. M. Schmidt n’a pas le sens du ridicule et le département de l’Oise préférerait se rendre célèbre autrement que par l’outre cuidance de semblable représentant. Quand l’illustre homme d’Etat... était au pouvoir, tous les braves gens ayant quelques obligations ou quelques titres de rentes chèrement acquis dans leur tiroir, voyaient avec peine leurs économies fon dre comme neige au soleil..,. C’était le plus clair résultat de la politi que transcendante de celui qui attaque, de peur sans doute d’être lui-même confondu. C’est une tactique bien connue; il suffit de la divulguer pour meltre tout au point. DEPARTEMENT Les belles familles U y a deux ans, le prix Cognacq, de 25.000 francs, était attribué à M. et Mme Henri Piat, de Baugy. Ces heureux époux viennent d’avoir leur vingtième enfant. Quinze de ceux qu’ils ont eus sont vi vants et jouissent d’une magnifique santé. Le dernier venu et sa maman se portent à merveille. Ce couple, qui suit, en notre siècle, les fortes traditions des anciennes familles françaises, ne mériterai t il pas d’être proposé en exemple et de recevoir les plus chaleureuses félicitations ? Retrait de permis de conduire La Commission consultative instituée, dans le département de l’Oise, en vue du retrait des permis de conduire, a émis l’avis, dans sa séance du 7 novembre 1927, qu’il convenait, dans l’intérêt de la sécu rité publique, de retirer temporairement les permis de conduire de 21 conducteurs condamnés par application des articles 319 et 320 du Code pénal (homicide et blessures par imprudence). Le prix de la viande dans l’Oise La Commission convoquée par le Pré fet de l’Oise, pour étudier l’établissement d’un barême des prix normaux de la vente de la viande au détail, s’est réunie le samedi 12 courant, à la Préfecture de l’Oise. La Commission, après avoir pris connaissance des mercuriales comportant les prix du bétail sur pied depuis le 1er janvier 1927, a examiné dans quelles conditions pourrait être établi un barême des prix normaux de la viande de bou cherie. Elle a arrêté les différentes caté gories de morceaux et de qualités qui seraient compris dans le barême et elle a désigné une Sous-Commission chargée d’étudier, dans le courant de la semaine prochaine, les prix normaux pour la viande de bœuf, de vea«i de mouton et de porc. La prochaine réunion de la tjwnmbr »te» ». été Hvêç à vendredi Office d'Kygiine Sociale de l’Oise Assemblée Générale ; L’assemblée Générale de l’Office d’Hy- giène Sociale et de Préservation Antitu berculeuse du Département de l’Oise s’est tfoue dimanche dernier, à Clermont, dans une des salles de l’Hôtel de Ville. Avaient pris place au bureau : MM. Brisac, di recteur de l’Office Nationale ; Le Beau, préfet de l’Oise ; Lecomte, maire de Clermont ; Mme la baronne Edgard Le jeune, secrétaire générale ; MM. Fournier Sarlovèze, vice président ; le comte Pillet- Will, trésorier. Dans l’assistance, nous remarquons : M. D. Bouteille, député de l’Oise; les membres du Comité de Cler mont et les représentants des Comités des autres arrondissements Bref, une assis tance tout aussi attentive que sympa thique. Le baron Robert de Rothschild, qui préside, souhaite la bienvenue à M. Bri sac et à M. le Préfet de l’Oise. Il continue pa^ quelques mots affectueux pour tous ■■■ •■ '** *}ui aident l’Office par leurs souscrip tions et par leur concours personnel Ensuite, Mme la baronne Edgard Le jeune donne lecture de son rapport, large esquisse documentée de tous les progrès et de tous les efforts de chacun des dis pensaires, dans la lutte vaillante qu’ils poursuivent, sans trêve, contre le redou table fléau de la tuberculose. Les statis tiques de cette année nous apportent un premier et réconfortant témoignage. Il apparaît, suivant leur données, que la funeste maladie marque un temps d’arrêt dans le département de l’Oise, où tant de judicieuses mesures sont prises pour la dépister. Entre tous les centres où s’orga nise cette résistance victorieuse, il con vient de désigner le préventorium de la Faisanderie, près de Compiègne, réservé aux petits garçons, et celui de Chevrières, qui est destiné aux jeunes filles. La crèche Léon Bernard à Beauvais, les dispen saires rivalisent de soin et d’initiative. Partout règne l’émulation. Partout, dans le département de l’Oise, se retrouvent le même élan de solidarité et la même ardeur généreuse. Souhaitons que les tim bres, qu’on va vendre au prix modeste de dix centimes, permettent à tous d’aider l’Office. Les plus humbles oboles totalisées faciliteront une tâche fort lourde. C’est stppel que se terminera le rapport de Mme la baronne Edgard Lejeune. Nous nous excusons de n’en avoir donné qu’une bien pâle analyse. U fut très chaudement applaudi. Le docteur Loyer nous présente, avec intérêt, des considérations techniques, d’ordinaire assez rébarbatives. Son rap port était nourri de faits et inspiré de suggestions pratiques. Mme Harvequy-Jorys nous présenta ses enquêtes avec beaucoup de goût ; elle ne néglige pas les détails pittoresques, sa bonne humeur spirituelle semble cacher, par une discrète ri tenue, tout ce qu’elle dépense de cœur et de dévouement pour ses chers malades. Après l’approbation des chiffres du budget, qui avait été présenté par M. le comte Pillet-Will, M. Brisac prit la pa role. Charmante et heureuse allocution, il confirma que le département de l’Oise était de ceux qu’il fallait imiter et dont la réussite, dans la lutte antituberculeuse, tenait au dévouement de Mme la baronne Edgard Lejeune et à l’esprit réalisateur de M. Fournier Sarlovèze. Le Directeur de l’Office National d’Hygiènese loua de sa présence à Cler mont ; elle lui a montré, dans ses détails, une organisation exemplaire, de tous points digne d’éloges. "Sur ces compliments courtois et méri tés, la séance fut levée. Réformés d’avant guerre Dans sa réunion mensuelle, le bureau de la Section de l’Oise a décidé de porter à la connaissance de ses cotisants que, conformément aux avantages que lui accorde la loi du 22 juin 1927, ils avaient intérêt à adresser, sans retard, à M. ie Sous-Intendant militaire, à Beauvais, leur demande de bénéfice de pension de la loi du 31 mars 1919. Des formules imprimées pour l’établis sement de la déclaration seront adressées aux intéressés — cotisants ou pas — sur demande faite, accompagnée de 50 cen times pour retour, à M. F. Piriou, à Clermont (Oise). . Chez les Préparâteurs en Pharmacie " Le Syndicat des Préparateurs et Em ployés en Pharmacie de l’Oise, réuni en assemblée générale le dimanche 13 no vembre, à l’Hôtel du Chemin de Fer, à Creil, sous la présidence de M. Morange, doyen d’âge du syndicat, après avoir épuisé l’ordre du jour et approuvé les statuts de la caisse de secours en cas de tadie, a abordé la question de la ferme ture des pharmacies le dimanche. Au .cours de cette réunion, plusieurs adhésions ont été faites. Le Bureau. A travers Pharmacie ouverte t Dimanche 20 Novembre : M. Morcrette, place de la Halle. Comité d’Union Républicaine l te Circonscription de Senlis M. Robert BURNAND Conseiller Municipal d’Ermenonville est proclamé Candidat La réunion organisée dimanche dernier, par le Comité provisoire de l’Union répu blicaine de la lr* Circonscription de Sen lis, avait pour objet de désigner le candi dat unique de l’Union aux prochaines élections législatives. La salle de l’Hôtel Henri-IV était trop petite pour contenir toute l’assistance qui a dû se répandre jusque dans le couloir et l’entrée. M. Georges-Picot, conseiller général, président du Comité provisoire, a présidé la séance, entouré des délégués des cinq cantons de la circonscription. Le tirage au sort a favorisé M. Burnand pour parler le premier. M. Georges-Picot a donné lecture de la lettre qu’il avait adressée au nom du Comité, à MM. Burnand et Escavy, qui avaient fait acte de candidature. M. le Président a ensuite donné connais sance à l’assistance d’une lettre de M. Escavy dans laquelle celui-ci n’accepte pas la manière dont le choix des délégués a été fait. M. Georges-Picot, après avoir fait connaître comment les listes de convoca tions avaient été établies, a exposé en quelques mots la situation politique et expliqué pourquoi un certain nombre de personnalités de la région avaient pensé que l’heure était venue de se grouper sur un programme politique et social d’ordre et de liberté, et de désigner un candidat qui, par sa vie, son passé et sa personne, serait appelé avec toutes les garanties désirables à être le porte-drapeau de l’Union Républicaine dans la lr" Circons cription de Senlis. Le succès est entre vos mains, a ajouté M. Georges-Picot, vous avez encore une heure pour réfléchir, après quoi, le candidat sera désigné au bulletin secret, et alors tous nous devrons marcher, sans arrière-pensée, la main dans la main, et chacun dans notre sphère jusqu’au mois de mai prochain pour ie succès de ce candidat, agissant ainsi nous aurons rempli tout notre devoir. Cette allocution dont nous ne donnons qu’un court extrait a été couverte par de longs et chaleureux applaudissements. M. Robert Burnand, conseiller munici pal d’Ermenonville, a exposé son pro gramme. M. Louis Escavy, avoué, maire de Sen lis, a ensuite exposé le sien. Les deux candidats ont répondu aux diverses questions qui leur ont été posées. M. Burnand a déposé au bureau un engagement écrit aux termes duquel il déclarait qu’au cas où il ne serait pas dési gné par l’Assemblée, il se retirerait et s’emploierait de toutes ses forces au succès du candidat désigné. M. Escavy, pour les raisons données dans la lettre dont nous parlons plus haut, n’a pas cru devoir donner cet engagement. Après quelques paroles de M. Georges- Picot, il a été procédé au vote par bulle tins secrets. En voici le résultat : Votants : 342. — Bulletins blancs ou nuls : 11 . M. Robert Burnand 249 M. Louis Escavy ................. .82 En conséquence, M. Burnand a été pro clamé aux applaudissements de l’Assem blée, comm.e candidat unique de l’Union Républicaine dans la l ra Circonscription de Senlis. L’Assemblée a confirmé la désignation du comité provisoire qui devient ainsi un comité définitif et à cet effet, lui a donné mandat pour prendre toutes déci sions utiles en cas d’urgence. Le Comité. #** Fédération Républicaine de France Le Congrès annuel de la Fédération Républicaine de France aura lieu à Paris les jeudi 8 , vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 décembre 1927, sous la pré sidence de M. Louis Marin, président de la Fédération. Le banquet de clôture du Congrès aura lieu le dimanche 11 décembre, à midi trente, dans la grande salle du Parc des EspesUiottB, MM. Louis Marin. Jules Moejjagj Piétiiu «Me - |ft parclsi Mais je vous demande la permission de vous soumettre quelques observations. Des listes communiquées, il ressort que les délégués dont les noms y figurent ont été désignés par quelques personnalités, et non point par les adhérents d’un Parti réunis en comités cantonaux ou commu naux. Il en résulte que quels que soient l’ho norabilité, la sincérité, le désir de bien faire des personnalités qui ont choisi ces délégués, ceux-ci, par le mode même de leur désignation, ne se trouvent point in vestis d’un mandat politique les autorisant à établir un programme, à faire choix d’un candidat et à lui donner l’investiture. Cette observation est d’autant plus grave qu’il est à la connaissance de tous que le parti de l’Union Républicaine est depuis plus d’une année privé de son Président démissionnaire, M. le docteur Delpierre et de la plupart de ses comités cantonaux. Le mode de désignation des délégués par le choix de quelques-uns a encore cet inconvénient : il est inévitable que des erreurs ou des omissions parfois regret tables se produisent dans l’établissement des listes ; soit que des personnalités qua lifiées pour y figurer aient été oubliées, soit que les organisations régionales et locales ne s’y trouvent point également représentées. A tout cela il convient d’ajouter que ce mode de désignation des délégués ne tient pas compte des droits élémentaires des électeurs et n’est aucunement démocra tique. En ce qui me concerne, je suis candidat d’Union Nationale. Je fais appel, sans distinction de partis, à tous les citoyens qui, conscients de la gravité de l’heure présente, veulent oublier les divisions et les querelles d’hier pour faire bloc contre les partis de désordre et de révolution et donner à un Gouverne ment d’Union Nationale l’appui loyal dont 1 a et dont il aura besoin pour achever ’œuvre du redressement financier et assu rer la sécurité de la France. Ce grand parti de l’ordre, je vous convie Monsieur le Président ainsi que l’Assem blée à le constituer toute affaire cessante : Etablir un programme d’union ; Demander à tous les citoyens d’y donner leur adhésion ; Constituer au chef-lieu de chaque canton des comités largement ouverts à toutes les opinions ; Ne demander à ceux qui s’y feront ins crire que de faire le serment de s’unir pour la défense de quelques points essen tiels au salut du PayS. Inviter ensuite ces comités à désigner des délégués qui constitueront le congrès souverain qui arrêtera les termes définitifs du programme de l’ordre, entendra les candidats qui s’offriront à le défendre et donnera l’investiture à celui qui lui pa raîtra le plus digne d’être choisi. Telles sont, M. le Président, les obser vations que je prends la liberté de vous présenter. Je sais très bien que je demande à cha cun de faire un sacrifice et un effort de volonté ; mais je suis sûr que je serai compris de tous. Je ne crois pas que le pays ait jamais couru des dangers plus imminents et plus grands. La paix sociale gravement menacée, l’audace chaque jour grandissante des partis de la révolution admirablement or ganisés et à l’affût de la moindre circons tance leur permettant de réaliser leurs desseins criminels, à l’extérieur, notre sé curité chaque jour de plus en plus menacée, que faut il de plus pour donner à chacun de nous la force et te courage de nous unir. Hâtons-nous. Gardons-nous de laisser passer l’heure. Il n’y a pas une minute à perdre pour le parti de l’ordre. Je vous serais très obligé Monsieur le Président, de bien vouloir porter cette lettre à la connaissante de l’Assemblée au début de la séance et je vous prie d’agréer l’expression de mes meilleurs sentiments. Nous avons reçu de M. Escavy , une lettre accompagnée de la copie de celle qu’il avait adressée à M. le Président de VAssemblée de dimanche. Nous déférons au désir de M. Escavy en les publiant : Senlis, le 17 Novembre 1927. Monsieur le Directeur. Dans le compte rendu de la réunion de dimanche, je vous serais très obligé de vouloir bien insérer la copie de la lettre que j’ai écrite à M. le Président et lue par lui à l’Assemblée (copie jointe). Je compte du reste sur votre souci deja vérité pour indiquer également que je me suis refusé à me soumettre à la décision de l’Assemblée. Veuillez agréer mes meilleurs sentiments. Louis ESCAVY. X * Senlis, le 12 Novembre 1927. Monsieur le Président, J e vous remercie d’avoir bien voulu m’in viter à venir exposer mon programme devant l’assemblée générale de l’Union Républicaine et de m’avoir communiqué la liste des noms des délégués de toutes tes Odmmuûe? de la. ôîrcanacrlptloO. Je «e tea^qqerAi pw <jg *»» •teted'te à Licence en droit Nous apprenons avec plaisir que M, Georges Levasseur, ancien élève de l’Ins titution Saint Vincent, fils de M. Georges Levasseur, architecte, conseiller muni cipal, et de Mme Levasseur, vient de passer avec succès son examen de licence en droit. Nous sommes heureux de nous joindre aux nombreux amis du nouveau licencié pour lui adresser nos plus cordiales féli citations. Compagnie d’Arc du Montauban Prix Général 1927 1 . Fauvel PasGal, Béthisy-Saint-Pierre, l m, 100 francs. 2. Leroy, Saint - Pierre - Montmartre, 4m2, 75 francs. 3. Fontaine René, lre Compagnie de Saint-Maximin, 5m5, 50 francs. 4. Canet, 2* Compagnie de Fleurines, 6m9, 40 francs. 5. Rimbert Roger, Lamorlaye, 7m4, 40 francs. 6 . Jérôme, La Fère, 7ra6, 40 francs. 7. Bienbas, Montreuil-sous-Bois, 8 m 8 , 40 francs. 8 . Gruyer, Saint-Sauveur, 8 * 8 , 40 tr. 9. Dollé, Saint-Sauveur, 8“9, 30 francs. 10. Havy, 2* Compagnie de Fleurines, IL Gauthier, Chaînant, 10-8, 30 fr. 18 , Oousbet, Rully, H *!, 30 francs. î«f feomteafi ittltfUfi, I t f ’L

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JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS16 ■P ara issan t m a n c h e

A . B O W N ' E M E I S r T S

Un a n . •• Six mois

P* Pos1» 12 7

O n s ’a h o i m r a u x I t i i r c a u i d u J o u r n a l c l d n n x | o u « io » i j u r c . a u * . d o | i u : , i n . — l / « b o n n e m e n t e s t m y a b l ad'avance e t con tinue de p le lu d ro it ju squ 'à réceptiond ’avis contraire.

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b u r e a u x , r é d a c t i o n s a d m i n i s t r a t i o nSPN L IS 1 1 , p i a o f î - ï - I V , 1 1

TÉLÉPHONÉ N° 4

S E N L I S

Directeur Com m ercial t B. VIQNOM«

ï ’k x x d e s x i s r B ï J i i T i o i s r aAnnonce I6g»le*....... . I IV. a B U UKno. I Réol.m». iA n n o n ç a i v o l o n t a i r e * . . . . I t r . 2 6 la l i g n e . I z ' ü u 3 * P * « a ................................ t t r . 1a l i g n a .

t.es m anuscrits , insérés ou non, ne sont pas renuus

Après l’Assemblée du 13 NovembreUn résultat : un point de départ

et plus que jamais méthode et disciplineLa réunion des modérés de

la l re circonscription de Senlis qui se tint dim anche dernier, marque à la fois un résultat

et un point de départ.Un résultat : elle a donné l ’inves­

titure officielle com m e candidat d ’Union républicaine à M. Robert B urnan d , conseiller m unicipal à Erm enonville.

M. Burnand a exposé son pro­gram m e avec beaucoup de franchise et de sim plicité, avec une très grande brièveté aussi. Parfaitement loyal, il s ’é ta it so u m is — à l ’a v a n c e — au vote de l ’assem blée, a p p o r ta n t par écrit l ’engagem ent formel non seulem ent de se retirer devant son concurrent si ce lu i-c i était élu , m ais encore de travailler personnellem ent au succès de sa candidature. L’assem blée l’a désigné com m e candidat à une majo­rité considérable.

Présidée a^ec autorité et d istinc­tion par M. Georges-Picot, conseiller général, la réunion s ’est déroulée dans une tenue parfaite. On y sentait des esprits lu c id e s , d’eux-m êm es parfaitem ent avertis et com m e tels ennem is de longs d iscours, esprits plutôt avides d’activité et d’organisa­tion, anim és d’une égale volonté d ’aboutir. Sans doute il ne convient pas d’enfler la voix et il est prudent d ’attendre... Mais on peut dire qu’il y avait dan3 cette assem blée, petite par rapport à la France, mais consi­dérable pour iïotre région, quelque chose d’assez nouveau : le sentim ent de la dignité électorale, le sentim ent d ’une force tranquille et d’une vo­lonté ferm em ent résolue à prendre d ’elle-m êm e ses déterm inations.

C’était là, croyons-nous, le résultat de la com position m êm e de l ’assem ­blée et ceci fait honneur au com ité qui l ’a préparée.

Ici m êm e, où depuis quelques se­m aines, nous faisons cam pagne pour que soient dégagées et miaes à l ’œ u­vre les élites régionales, nous ne pouvons que nous réjouir d’avoir pu constater de visu dans la salle la pré­sence des m eilleurs élém ents de ces élites. Pour les réunir on a em ployé en som m e une m éthode de coopta­tion. Méthode non pas dém ogagique

mais dém ocratique, m éthode d ’initia­tive, de discernem ent et de liberté, la seule claire, la seule etïicace, la seule possible au départ d’un m ouvem ent com m e celu i qu’il s ’agit de lancer. Au lieu de s ’adresser à des partis qui ou bien n ’existent pas, ou bien, s ’ils existent et pour autant qu’ils existent, nous sont irréductiblem ent hostiles, on s ’est adressé à des hom m es, à des groupes vivants, à des personnalités individuelles ou collectives, et toutes ces personnalités, tous ces groupes, toutes ces catégories sociales et p ro fe ss io n n e lle s é ta ie n t re p ré se n té e s d ’u n e m a n iè re p a r fa i te m e n t ré e lle et authentique — non pas seulem ent les plus riches, com m e on voudrait le faire croire — toujours les « puis­sances d’argent », naturellem ent ! — m ais tout sim plem ent les m eil­leures quel que soit leur degré de fortuné. La m éthode des mandats et des délégations oflicielles dont on a parlé n ’aurait rien donné vu qu’il n ’existe pas de groupes constitués qualifiés pour donner mandat. Ces groupes, il aurait fallu les constituer d’abord. Et qu’est-ce qui les aurait constitués ? Ceux-là m êm e qui se trouvaient à cette assem blée. Et quels sont ceux qui auraient été m andatés? C eux-là m êm e qui se trouvaient à cette assem blée. De telle sorte que quel que fût la m éthode qu’on y eût em ployée — à supposer qu’une autre eut été possible, ce que nous ne pensons pas — elle aurait donné, à bien peu de chose p rès, exactem ent la m êm e com position et très exactem ent le m êm e résultat.

Dès lors, et c ’est là le point de départ obligatoire — ne le faisons pas au sentim ent ! soum ettons-nous à la décision de l’assem blée du 13 novem ­bre, — évitons les d iscussions irri­tantes, soyons enfin disciplinés, m êm e s ’il y faut quelque générosité voire un peu d’héroïsm e car, autrem ent, avec les m eilleures intentions du monde, nous ferions le jeu des im m o­dérés et pour vouloir sauver la France d ’une certaine m anière qui serait la nôtre, nous la laisserions pousser aux abîm es d’une m anière très certaine qui est celle de nos adversaires.

A C T I O N P O L I T I Q U E

A C T I O N S O C I A L E

Les programmes d’action, si éloquem ­m ent présentés qu’ils soient, si ingénieuse que soit leur ordonnance, ne valent que par la base sur quoi ils reposent et par la volonté qu’on a de les réaliser. Si la base est molle, de lignes indécises — si la volonté est vague — le bel édifice ne tien­dra pas.

Il n ’est d ’ailleurs pas besoin d’aller chercher bien loin les principes qu’on pro­pose; ne suffit il pas de regarder autour de soi, dans le cadre de l’existence quoti­dienne et d’appliquer à la vie publique la doctrine qu’on s’efforce d ’appliquer à la vie privée? L’ordre dans le ménage, la paix chez soi, la paix avec les voisins, des comptes bien équilibrés, le souci de l’éco­nomie et la volonté de travailler. Beaucoup d ’enfants par surcroît, dans une maison propre et bien tenue, n ’est ce pas pour la France, comme pour tous les Français, le plus beau, le plus fécond des programmes ? Chacun libre de faire ce qui lui plaît — dans le cadre de la morale et des lois — de cultiver son jard in à sa manière, mais sans vouloir pour cela imposer sa méthode aux autres, libre de travailler plus ou de travailler moins, mais sans qu’il puisse im poser son horaire aux autres — libre d ’élever sa famille comme il l ’entend, sans que personne y trouve à redire. Je sais bien que toutes ces libertés existent, du moins théoriquem ent. Il y a bien loin, nous le voyons tous les jours, de la théo­rie à la réalité. U en sera ainsi tant qu’on gouvernera, qu’on écrira, qu’on votera, qu’on agira, non pour une idée et un p rin­cipe, mais contre quelqu’un ou quelque chose.

I l s em b le , d e p u is q u e lq u e trois a n s s u r ­tout, q u ’on ne puisse rien faire, sans que derrière les formules sonores, se discerne Tintedtion non tant de construire que de com battre, ou plutôt de contrarier. Pour­quoi duiic les suspicions, les jalousies, les haines, alors, que seul, est bienfaisante l’un ion? Pourquoi prêcher la lutte des classes, puisqu’il est avéré qu’il n ’est en France — et c’est l ’honneur d’une dém o­cratie, digne de ce nom — ni classes, ni barrières, que chacun peut arriver où il veut, pourvu qu’il ait l’esprit clair, le cœur bien placé et des manches haut retroussées ?-Pourquoi plutôt laissant de côté les querelles politiques, si déplora- blem ent stériles, ne pas s’attaquer au ter­rain social, immense, à peine défriché, où peuvent «jLe* en œuvre toutes fis

toutes 1«* hqUttej; velouté» ? Su» V* «eut eù réftg I

faire. Les assurances sociales naissent à

Eeine et sont déjà grosses de possibilités. ,es syndicats ouvriers, une fois soigneu

sement étudiés et mis au point, peuvent travailler non pas en lutte mais en colla­boration avec les syndicats patronaux; aider, aussi bien à la ville que dans les cam pagnes, à résoudre des problèmes dé­licats.

Tout le dom aine de l’hygiène publique ou privée ; lutte contre la m ortalité infan­tile, les maladies contagieuses, salubrité de l’habitation, colonies de vacances, loge­ments à b in m arché, gouttes de lait, crèches et m aternité, secours aux femmes en couches, primes à l’allaitem ent : quel plus beau, quel plus inépuisable cham p d’action ?

Tous ces problèmes sont d’ailleurs dominés par celui de la natalité ; les sta­tistiques officielles sont plus angois­santes de trim estre en trim estre. Le danger augmente, qu’on semble ne pas vouloir com prendre, le plus grave danger, le d an ­ger mortel. Ce n ’est pas seulement par le nombre que la fam ille sauvera la France, c’e it par son essence même ; les familles nombreuses sont la plus sûre barrière contre le désordre et les partis de révolu­tion. Dans la fam ille s’incarnent les vertus traditionnelles, qu’on affecte aujourd’hui de mépriser. Un programme politique qui oublierait ou négligerait la famille est un programme mort né.

Moins de politique, et un plus grand effort social. Je voudrais que l’action so­ciale perdît le caractère d 'assistance qu’elle revêt trop souvent, mais que chacun à sa place, selon ses moyens, travaillât à l ’œuvre commune.

P our cela, une éducation sociale est né­cessaire. Est-elle possible sans éducation morale ? De ce côté là non plus, la be­sogne ne manque pas

Les trois années qui viennent de s’écou 1er ont été marquées par d’innombrables discours, une lutte de paroles incessante, par des tentatives, des essais, des in ten­tions contradictoires, des à-coups dont le pays commence à peine à se remettre.

L ’heure est venue de parler moins et d ’agir plus, de ne pas se griser de mots vides, de travailler, de réaliser. Puisse ce souci dominer la cam pagne électorale qui

Robert B U RN A N D .v a s o uv r i r .

L ’EXPORTATEOf iFRANÇAIS H

****** a**»» m « mfU M A I» m

M. J a m m y S C H M I D T

L ’illustre M inistre — qui ne fut qu’un obscur sous secrétaire d’E tat se couvre de ridicule en prétendant montrer le carac­tère néfaste des efforts de M. Poincaré pour rétablir la situation financière de la France.

Pour se faire de la réclame en vue des prochaines élections, il poursuit son œuvre néfaste de basse démagogie. Ce financier d ’occasion ne prétendait-il pas instaurer au Club du Faubourg une controverse avec un représentant du Président du Conseil à ce sujet.

M . R aym ond P oincaré , président du Conseil, a adressé à M. Léo Poldès, pré­sident du Club du Faubourg , la lettre suivante :

P aris , le 6 novembre 1 9 2 7 .Monsieur le Président,

En me faisant connaître que M. Jam my Schm idt, député, se propose de commenter et de développer, au cours de la d iscuision qui doit avoir lieu le 10 novembre courant a u « C lu b d u F a u b o u r g » , l ’a c c u s a t io n q u ’il a portée à la C ham bre , le 3 juin dernier, contre mon gouvernem ent d ’être « le prisonnier des banques », vous me demandez de vous adres­ser une déclaration qui serait lue au cours de ce débat, et de vous désigner un ora teur su s ­ceptible de répondre aux critiques de M. J a m ­my Schm idt, ainsi q u ’à celles récemment for­mulées pa r M. Mowskoski, dit Cbaminade, su r la politique financière actuellement pour­suivie.

Je vous remercie de l’invitation que vous avez bien voulu m ’adresser, mais à mon g rand regret, il ne m ’est pas possible de ''accepter.

Je ne puis, en effet, répondre à un député q u ’à la tr ibune du Parlem ent et vous pouvez être assuré que le m om ent venu, je ne m an ­querai pas de le faire.

Au surp lus, M. Léon Blum a déjà fait loyalement et spontanément justice, devant la C ham bre elle-même, de l’allégation de M.

ammy Schm id t. Au cours de la deuxième séance du 15 juillet dernier, il s 'exprimait ainsi :

« J ’estime q u ’à l’heure actuelle, l’expérience a largement réussi au point de vue politique.. e vais vous dire dans quel sens, oh ! non pas au point de vue des combinaisons de ma­jorité ou de la vie parlementaire, mais au point de vue de la position de l’E ta t vis-àfhvis d ’un certain nombre de puissances financ&res et économiques. »

« Je crois — et pour ma part , je rends vo­lo n t ie r s c e t h o m m a g e à M . le P r é s id e n t dn Conseil — que s’il q u it ta i t demain le p o u - ' voir, il laisserait l 'E ta t plus indépendant, plus libre, v is -à-v is des puissances financiè­res, q u ’il ne l’a trouvé »

Je n ’ai pour le moment rien à ajouter à cette déclaration.

Agréez, Monsieur le président, l’assurance de ma considération distinguée.

L e P résident du C onseil, M inistre des Finances,

P o i n c a r é .

M. Schm idt n ’a pas le sens du ridicule et le départem ent de l’Oise préférerait se rendre célèbre autrem ent que par l’outre­cuidance de semblable représentant.

Q uand l ’illustre homme d ’E ta t... était au pouvoir, tous les braves gens ayant quelques obligations ou quelques titres de rentes chèrem ent acquis dans leur tiroir, voyaient avec peine leurs économies fon­dre comme neige au soleil..,.

C ’était le plus clair résultat de la politi­que transcendante de celui qui attaque, de peur sans doute d’être lui-même confondu.

C’est une tactique bien connue; il suffit de la divulguer pour meltre tout au point.

D E P A R T E M E N TLes belles familles

U y a deux ans, le prix Cognacq, de25.000 francs, était attribué à M. et Mme H enri P iat, de Baugy.

Ces heureux époux viennent d ’avoir leur vingtième enfant.

Quinze de ceux qu’ils ont eus sont vi­vants et jouissent d ’une magnifique santé.

Le dernier venu et sa m am an se portent à merveille.

Ce couple, qui suit, en notre siècle, les fortes traditions des anciennes fam illes françaises, ne m ériterai t il pas d ’être proposé en exemple et de recevoir les plus chaleureuses félicitations ?

Retrait de permis de conduireLa Commission consultative instituée,

dans le départem ent de l’Oise, en vue du retrait des perm is de conduire, a émis l’avis, dans sa séance du 7 novembre 1927, qu’il convenait, dans l’intérêt de la sécu­rité publique, de retirer tem porairem ent les permis de conduire de 2 1 conducteurs condamnés par application des articles 319 et 320 du Code pénal (homicide et blessures par imprudence).

Le prix de la viande dans l’OiseLa Commission convoquée par le P ré ­

fet de l’Oise, pour étudier l’établissem ent d’un barêm e des prix norm aux de la vente de la viande au détail, s’est réunie le samedi 12 courant, à la Préfecture de l’Oise.

L a Com m ission, après avoir pris connaissance des mercuriales comportant les prix du bétail sur pied depuis le 1er janvier 1927, a examiné dans quelles conditions pourrait être établi un barême des prix norm aux de la viande de bou cherie. Elle a arrêté les différentes caté gories de morceaux et de qualités qui seraient compris dans le barême et elle a désigné une Sous-Commission chargée d’étudier, dans le courant de la semaine prochaine, les prix norm aux pour la viande de bœuf, de vea«i de mouton et de porc.

La prochaine réunion de la tjw n m b r »te» ». été Hvêç à vendredi

Office d 'Kygiine Sociale de l’OiseA ssem b lée G énérale

; L ’assemblée Générale de l’Office d ’Hy- giène Sociale et de Préservation A ntitu ­berculeuse du Département de l’Oise s’est tfoue dim anche dernier, à Clerm ont, dans une des salles de l’Hôtel de Ville. Avaient pris place au bureau : MM. Brisac, d i­recteur de l’Office Nationale ; Le Beau, préfet de l’Oise ; Lecomte, m aire de Clermont ; Mme la baronne Edgard Le jeune, secrétaire générale ; MM. Fournier Sarlovèze, vice président ; le comte Pillet- Will, trésorier. Dans l’assistance, nous remarquons : M. D. Bouteille, député de l’Oise; les membres du Comité de C ler­mont et les représentants des Comités des autres arrondissements Bref, une assis­tance tout aussi attentive que sym pa­thique.

Le baron Robert de R othschild, qui préside, souhaite la bienvenue à M. B ri­sac et à M. le Préfet de l’Oise. Il continue pa ̂ quelques mots affectueux pour tous ■■■ •■'** *}ui aident l ’Office par leurs souscrip­

tions et par leur concours p erso n n e l Ensuite, Mme la baronne Edgard Le­

jeune donne lecture de son rapport, large esquisse documentée de tous les progrès et de tous les efforts de chacun des d is­pensaires, dans la lutte vaillante qu’ils poursuivent, sans trêve, contre le redou­table fléau de la tuberculose. Les statis­tiques de cette année nous apportent un premier et réconfortant témoignage. Il apparaît, suivant leur données, que la funeste maladie m arque un temps d’arrêt dans le départem ent de l’Oise, où tant de judicieuses mesures sont prises pour la dépister. Entre tous les centres où s’orga­nise cette résistance victorieuse, il con­vient de désigner le préventorium de la Faisanderie, près de Compiègne, réservé aux petits garçons, et celui de C hevrières, qui est destiné aux jeunes filles. La crèche Léon Bernard à Beauvais, les d ispen­saires rivalisent de soin et d’initiative. Partout règne l’ém ulation. Partout, dans le département de l’Oise, se retrouvent le même élan de solidarité et la même ardeur généreuse. Souhaitons que les tim ­bres, qu’on va vendre au prix modeste de dix centimes, perm ettent à tous d’aider l’Office. Les plus humbles oboles totalisées faciliteront une tâche fort lourde. C’est

s t p p e l q u e s e t e r m i n e r a l e r a p p o r tde Mme la baronne Edgard Lejeune. Nous nous excusons de n’en avoir donné qu’une bien pâle analyse. U fut très chaudement applaudi.

Le docteur Loyer nous présente, avec intérêt, des considérations techniques, d’ordinaire assez rébarbatives. Son rap ­port était nourri de faits et inspiré de suggestions pratiques.

Mme H arvequy-Jorys nous présenta ses enquêtes avec beaucoup de goût ; elle ne néglige pas les détails pittoresques, sa bonne hum eur spirituelle semble cacher, par une discrète ri tenue, tout ce qu’elle dépense de cœur et de dévouement pour ses chers malades.

Après l’approbation des chiffres du budget, qui avait été présenté par M. le comte P ille t-W ill, M. Brisac prit la pa­role. C harm ante et heureuse allocution, il confirma que le départem ent de l’Oise était de ceux qu’il fallait im iter et dont la réussite, dans la lutte antituberculeuse, tenait au dévouement de Mme la baronne Edgard Lejeune et à l’esprit réalisateur de M. Fournier Sarlovèze.

Le Directeur de l’Office National d’H ygiènese loua de sa présence à C ler­mont ; elle lui a montré, dans ses détails, une organisation exem plaire, de tous points digne d ’éloges.

"Sur ces com plim ents courtois et m éri­tés, la séance fut levée.

Réformés d’av an t guerreDans sa réunion mensuelle, le bureau

de la Section de l’Oise a décidé de porter à la connaissance de ses cotisants que, conformément aux avantages que lui accorde la loi du 22 juin 1927, ils avaient intérêt à adresser, sans retard , à M. ie Sous-Intendant m ilitaire, à Beauvais, leur demande de bénéfice de pension de la loi du 31 m ars 1919.

Des formules im prim ées pour l’établis­sement de la déclaration seront adressées aux intéressés — cotisants ou pas — sur demande faite, accompagnée de 50 cen times pour retour, à M. F . P iriou, à Clermont (Oise).

. Chez les Préparâteurs en Pharmacie "

Le Syndicat des Préparateurs et Em ployés en Pharm acie de l’Oise, réuni en assemblée générale le dim anche 13 no­vembre, à l’Hôtel du Chem in de Fer, à Creil, sous la présidence de M. Morange, doyen d ’âge du syndicat, après avoir épuisé l’ordre du jour et approuvé les statuts de la caisse de secours en cas de

tadie, a abordé la question de la ferme­ture des pharm acies le dimanche. Au .cours de cette réunion, plusieurs adhésions ont été faites.

Le B ureau .

A traversP harm acie o u v erte t

D im anche 20 N ovem bre : M. Morcrette, place de la Halle.

Comité d’Union Républicainel te Circonscription de Sen lis

M. Robert BURNAND C on seiller M unicipal d ’E rm en o n v ille

est proclamé Candidat

L a réunion organisée dim anche dernier, par le Comité provisoire de l’Union répu­blicaine de la l r* Circonscription de Sen­lis, avait pour objet de désigner le can d i­dat unique de l’Union aux prochaines élections législatives.

La salle de l’Hôtel H enri-IV était trop petite pour contenir toute l’assistance qui a dû se répandre jusque dans le couloir et l’entrée.

M. Georges-Picot, conseiller général, président du Comité provisoire, a présidé la séance, entouré des délégués des cinq cantons de la circonscription.

Le tirage au sort a favorisé M. Burnand pour parler le prem ier.

M. Georges-Picot a donné lecture de la lettre qu’il avait adressée au nom du Comité, à MM. B urnand et Escavy, qui avaient fait acte de candidature.

M. le Président a ensuite donné connais­sance à l’assistance d’une lettre de M. Escavy dans laquelle celui-ci n ’accepte pas la manière dont le choix des délégués a été fait.

M. G eorges-Picot, après avoir fait connaître comment les listes de convoca­tions avaient été établies, a exposé en quelques mots la situation politique et expliqué pourquoi un certain nombre de personnalités de la région avaient pensé que l’heure était venue de se grouper sur un program m e politique et social d ’ordre et de liberté, et de désigner un candidat qui, par sa vie, son passé et sa personne, serait appelé avec toutes les garanties désirables à être le porte-drapeau de l ’U n io n R é p u b l i c a in e d a n s la l r" Circons­cription de Senlis. Le succès est entre vos m ains, a ajouté M. Georges-Picot, vous avez encore une heure pour réfléchir, après quoi, le candidat sera désigné au bulletin secret, et alors tous nous devrons m archer, sans arrière-pensée, la main dans la m ain, et chacun dans notre sphère jusqu’au mois de mai prochain pour ie succès de ce candidat, agissant ainsi nous aurons rem pli tout notre devoir.

Cette allocution dont nous ne donnons qu’un court extrait a été couverte par de longs et chaleureux applaudissem ents.

M. Robert B urnand, conseiller m unici­pal d ’Erm enonville, a exposé son pro gram m e.

M. Louis Escavy, avoué, m aire de Sen­lis, a ensuite exposé le sien.

Les deux candidats ont répondu aux diverses questions qui leur ont été posées.

M. Burnand a déposé au bureau un engagement écrit aux termes duquel il déclarait qu’au cas où il ne serait pas dési­gné par l’Assemblée, il se retirerait et s’em ploierait de toutes ses forces au succès du candidat désigné.

M. Escavy, pour les raisons données dans la lettre dont nous parlons plus haut, n ’a pas cru devoir donner cet engagement.

Après quelques paroles de M. Georges- Picot, il a été procédé au vote par bulle­tins secrets.

En voici le résultat :Votants : 342. — Bulletins blancs ou

nuls : 1 1 .M. Robert B u rn a n d 249M. Louis E scavy................. .82

En conséquence, M. B urnand a été pro­clamé aux applaudissem ents de l’Assem ­blée, comm.e candidat unique de l’Union Républicaine dans la l ra Circonscription de Senlis.

L ’Assemblée a confirmé la désignation du comité provisoire qui devient ainsi un comité définitif et à cet effet, lui a donné m andat pour prendre toutes déci­sions utiles en cas d ’urgence.

L e Comité.#**

Fédération Républicaine de FranceLe Congrès annuel de la Fédération

Républicaine de France aura lieu à Paris les jeudi 8 , vendredi 9, samedi 10 et dimanche 1 1 décembre 1927, sous la pré­sidence de M. Louis M arin, président de la Fédération.

Le banquet de clôture du Congrès aura lieu le dim anche 1 1 décembre, à midi trente, dans la grande salle du Parc des EspesUiottB, MM. Louis M arin. Jules Moejjagj Piétiiu«Me - |ft parclsi

Mais je vous dem ande la permission de vous soum ettre quelques observations.

Des listes communiquées, il ressort que les délégués dont les noms y figurent ont été désignés par quelques personnalités, et non point par les adhérents d ’un Parti réunis en comités cantonaux ou com m u­naux.

Il en résulte que quels que soient l ’ho­norabilité, la sincérité, le désir de bien faire des personnalités qui ont choisi ces délégués, ceux-ci, par le mode même de leur désignation, ne se trouvent point in ­vestis d ’un m andat politique les autorisant à établir un program m e, à faire choix d’un candidat et à lui donner l’investiture.

Cette observation est d ’autant plus grave qu’il est à la connaissance de tous que le parti de l’Union R épublicaine est depuis plus d’une année privé de son Président dém issionnaire, M. le docteur Delpierre et de la plupart de ses comités cantonaux.

Le mode de désignation des délégués par le choix de quelques-uns a encore cet inconvénient : il est inévitable que des erreurs ou des omissions parfois regret­tables se produisent dans l’établissem ent des listes ; soit que des personnalités q u a­lifiées pour y figurer aient été oubliées, soit que les organisations régionales et locales ne s’y trouvent point égalem ent représentées.

A tout cela il convient d ’ajouter que ce mode de désignation des délégués ne tient pas compte des droits élém entaires des électeurs et n ’est aucunem ent dém ocra­tique.

En ce qui me concerne, je suis candidat d ’Union Nationale.

Je fais appel, sans distinction de partis, à tous les citoyens qui, conscients de la gravité de l’heure présente, veulent oublier les divisions et les querelles d’hier pour faire bloc contre les partis de désordre et de révolution et donner à un Gouverne­ment d’Union N ationale l’appui loyal dont

1 a et dont il aura besoin pour achever ’œuvre du redressem ent financier et assu­

rer la sécurité de la France.Ce grand parti de l’ordre, je vous convie

M onsieur le Président ainsi que l’Assem ­blée à le constituer toute affaire cessante :

E tablir un program m e d’union ; Dem ander à tous les citoyens d’y donner

leur adhésion ;Constituer au chef-lieu de chaque canton

des comités largem ent ouverts à toutes les opinions ;

N e dem ander à ceux qui s’y feront ins­crire que de faire le serm ent de s’unir pour la défense de quelques points essen­tiels au salut du PayS.

Inviter ensuite ces comités à désigner des délégués qui constitueront le congrès souverain qui arrêtera les termes définitifs du program m e de l’ordre, entendra les candidats qui s’offriront à le défendre et donnera l’investiture à celui qui lui pa­ra îtra le plus digne d’être choisi.

Telles sont, M. le Président, les obser­vations que je prends la liberté de vous présenter.

Je sais très bien que je dem ande à cha­cun de faire un sacrifice et un effort de volonté ; mais je suis sûr que je serai compris de tous.

Je ne crois pas que le pays ait jam ais couru des dangers plus im m inents et plus grands.

La paix sociale gravem ent menacée, l’audace chaque jour grandissante des partis de la révolution adm irablem ent or­ganisés et à l’affût de la moindre circons­tance leur perm ettant de réaliser leurs desseins crim inels, à l’extérieur, notre sé­curité chaque jour de plus en plus menacée, que faut il de plus pour donner à chacun de nous la force et te courage de nous unir.

Hâtons-nous.Gardons-nous de laisser passer l’heure. Il n ’y a pas une m inute à perdre pour

le parti de l’ordre.Je vous serais très obligé M onsieur le

Président, de bien vouloir porter cette lettre à la connaissante de l’Assemblée au début de la séance et je vous prie d’agréer l’expression de mes meilleurs sentim ents.

Nous avons reçu de M. E sca vy , une lettre accompagnée de la copie de celle qu’il avait adressée à M . le P résiden t de VAssemblée de dimanche.

N ous déférons au désir de M. E scavy en les publiant :

Senlis, le 17 Novem bre 1927.

M onsieur le Directeur.Dans le compte rendu de la réunion de

dim anche, je vous serais très obligé de vouloir bien insérer la copie de la lettre que j’ai écrite à M. le Président et lue par lui à l’Assemblée (copie jointe).

Je compte du reste sur votre souci d e ja vérité pour indiquer également que je me suis refusé à me soumettre à la décision de l’Assemblée.

Veuillez agréer mes meilleurs sentiments.Louis ESCAVY.

★X *

Senlis, le 12 Novembre 1927.

M onsieur le Président,J e vous remercie d’avoir bien voulu m ’in

viter à venir exposer mon program m e devant l’assemblée générale de l’Union Républicaine et de m ’avoir com m uniqué la liste des noms des délégués de toutes tes Odmmuûe? de la. ôîrcanacrlptloO.

J e « e tea ^ q q e rA i p w <jg *»» •teted'te à

Licence en droitNous apprenons avec p laisir que M,

Georges Levasseur, ancien élève de l ’In s­titution Saint Vincent, fils de M. Georges Levasseur, architecte, conseiller m uni­cipal, et de Mme Levasseur, vient de passer avec succès son examen de licence en droit.

Nous sommes heureux de nous joindre aux nom breux amis du nouveau licencié pour lui adresser nos plus cordiales féli­citations.

Compagnie d’Arc du MontaubanP r ix Général 1927

1 . Fauvel PasGal, B éthisy-Saint-P ierre, l m, 1 0 0 francs.

2. L eroy , Saint - P ierre - M ontm artre,4m2, 75 francs.

3. Fontaine René, l re Com pagnie de Saint-M axim in, 5m5, 50 francs.

4. Canet, 2* Compagnie de F leurines, 6m9, 40 francs.

5. R im bert Roger, Lam orlaye, 7m4, 40 francs.

6 . Jérôm e, La Fère, 7ra6, 40 francs.7. Bienbas, M ontreuil-sous-Bois, 8 m8 ,

40 francs.8 . Gruyer, Saint-Sauveur, 8 *8 , 40 tr.9. Dollé, Saint-Sauveur, 8“9, 30 francs.10. Havy, 2* Compagnie de F leurines,

IL Gauthier, C haînant, 10-8, 30 fr.1 8 , Oousbet, R ully , H * ! , 30 francs.î«f feomteafi ittltfUfi, U» I t f ’L

Page 2: ne A traversbmsenlis.com/data/pdf/js/1927-1928/bms_js_1927_11_20_MRC.pdf · 2014-02-11 · vre les élites régionales, nous ne pouvons que nous réjouir d’avoir pu constater de

l e cmmmx mi ummSociété d’Histoire et d’Archéologie

L i .Société d’Histoire et d’Archéologie s’est réunie le 1 0 novembre, sous la pré­sidence de M. le- baron André de M ari- court. Après des comm unications diverses et l’exposé des dons récents t'aits à notre m usée qui s’enrichit presque chaque jour, M- le Président a donné la parole à M. Louât qui, à l’occasion de la dissolution, à Senlis, du 5e régim ent .de chasseurs à cheval, a cru devoir faire l’historique de ce glorieux régim ent.

On peut remonter cet historique jusqu’à 1676 et on trouve cette formation dans les guerres de la fin du règne de Louis XIV et. dans les campagnes d’Allemagne du

•X V tît* siècle. Sous la tiévûlutlon et l’Em pire il est sans oes.se en cam pagne et c’est pendant cette période qu’il peut ins­crire à son drapeau : Zurich 1799, Ho-l i u n l i iu i e u 18ÜO, A u s t e r l i t z 1ÜÛT*, O rio .iW n< l 1 8 0 1 . I I s e d i s t i u g u e e n A l g é r i e e t p e n d a n t la g u e r r e f r a n e o - a l l e tm a o t i e d e 1870 ; la dernière guerre lui permet d ’ajouter les noms glorieux d e PYser 1914, l’Àvre 1918 et la M arne 1918.

M. Maçon parla ensuite des deux Rose, évêques de Senlis, dont le prem ier Guil­laum e Rose fut le plus fougueux des li­gueurs. Il alla prêcher jusqu’à P aris avec une violence inouie contre le roi H enri I I I et surtout contre le « Béarnais » et fut l ’un des organisateurs de la fameuse procès sion de la ligue. H enri IV lui pardonna mais il ne s’am enda guère, même après l’abjuration. Antoine Rose, plus effacé, paraît avoir eu les mêmes sentiments.

Les deux conférences, suivies avec grand intérêt par les auditeurs, furent très ap­plaudies.

».-----Soirée de Gala

du 2 4 Novembre 1 9 2 7Nous avons annoncé dans notre dernier

num éro que pour donner satisfaction aux nombreuses personnes qui n ’ont pu trou­ver de place à la soirée du 3 novembre, une deuxième aurait lieu le jeudi 24 no­vembre, au T héâtre M unicipal.

Pour perm ettre aux personnes qui ont assisté à la soirée du 3 novembre, de ve n ir à cette seconde séance, le comité d’or­ganisation a cru bien faire en modifiant te program m e.

En plus des artistes qui ont prêté leur - concours à la séance du 3 eourant, le

public entendra M. M aréchal, basse chan­tante du T héâtre d ’Amiens, qui a été engagé exclusivement pour jouer et chan ter le rôle de Loîseau dans L a F ille du C harpentier , opérette en un acte; il aura comme partenaires dans cette opérette : Mme R ucart, MM. P ru v o ste t R ucart.

P our mémoire nous donnons ci-dessous les noms des artistes qui prêtent leur concours à cette soirée. Ce sont : Mme R ucart, Mlles Rochefort et V audier, MM. Delvienne, Vincent, C hrétien, Van de W yngaert, Lorius, Pruvost, R ucart et M aréchal. Orchestre sym phonique.

Nous ne saurions trop engager nos lecteurs à retenir leurs places dès m ainte­nant, car il y aura foule au Théâtre, le jeudi 24 novembre.

Location au Théâtre. P rix des places : 2, 4, 6 et 7 francs.

Comité Cantonal de la Fédération Catholique

Ce comité avait organisé le dim anche ( novembre dernier, une journée de souve n ir en hommage à la mémoire d ’André Lesage qui fut, avec tant de générosité et de m aîtrise intellectuelle, l ’anim ateur de l’Union Catholique dans le canton de Senlis.

C ette journée a été adm irablem ent rem ­plie et a été très consolante tant pour la famille du regretté Lesage que pour le Comité organisateur.

Le m atin, en présence d’une foule nom ­breuse, une messe offerte pour le repos de l ’âm e de cet ami par l’Union Catholique a été célébrée en la C athédrale. A l’évan­gile, M. le chanoine Bellanger, directeur général des Œ uvres Diocésaines, a dans une émouvante allocution rappelé le grand devoir de l’affirmation catholique, et a m ontré combien l ’avait été celui pour lequel une si nombreuse assistance de fidèles était là dans cette belle cathédrale.

La Chorale de l’Amicale des anciens écoles de l’Ecole de la rue de Villevert a fait entendre des chants aux grandes orgues, avec le concours d ’Amis de l’Union catholique.

A l’issue de la messe, les membres pré­sents ont fait une pieuse visite au cime­tière, à la tombe du cher disparu.

A midi et demie, un déjeuner en com­m un, a été servi à l ’Hôtel R idart, menu excellent et bien servi pour lequel il convient de féliciter les propriétaires de cette maison. M. le docteur Chastel et M. H. de Xoussanne ont prononcé quel­ques paroles très applaudies.

A 14 h. 30, la salle Jeanne d’Arc était comble quand M. le Dr Chastel, le dévoué président de l’Union cantonale a ouvert la séance en rem erciant tout d ’abord M. Jean des Cognets, le porte-parole d ’Amédée G uiard, Henri du Roure et Léonard Constant. Après avoir dit combien ils étaient, Lesage et lui, fraternellem ent, unis, M. le Président parla de son ami. « Il vécut installé dans le Bien, cherchant avec une passion soutenue le bonheur du prochain dans l’ordre de Dieu égrenant les bonnes actions dans cette communion, source de joie féconde, du travail intellec­tuel et du travail m anuel, qu’il considérait comme un privilège de sa profession de pouvoir associer... Au service de Dieu, il était à toutes m ains, au service de son prochain, on le trouvait toujours alerte dans la charité où l’on peut dire qu’il habitait. Sa pensée ardente et nourrie en faisait un anim ateur inspiré son cœur tou­jours empressé à secourir en faisait un m anouvrier de la. solidarité chrétienne. Dès que son esprit avait conçu, il fallait que son cœ ur réalise, c’est à-dire donne, se donne par un geste qui m atérialise l’inspiration, et ce geste, c’était en la recherche ardente d ’u n document intéres­s a n t l a d é m a r c h e p r e s s a n t e , e n l ’a c h e m i ­nement d’un secours financier, o u — d’un crayon si fam ilier à mes yeux — la mise au point d ’-un plan de réalisation. »

Le Dr Chastel montre André Lesage quand il se donnait licence d ’être enjoué, comme alors, il buvait la gaîté ... » Obser­vons aussi « sa puissance d’émotion au spectacle des belles choses offertes direc­tement par Dieu sur le grand livre de la N ature ou par l’interm édiaire de l’écri­vain, du peintre, du musicien. Voyons le évoluer dans ce diocèse qu’il servit si généreusement, avec ses conférences re­m arquables... A Dieu et à son foyer, foyer où Dieu se plaît parce qu’il est aim é de chacun et qu’il aime chacun, il donne tout, et m algré cela, sa générosité est si ardente, qu’il trouve des richesses complé- taires pour combler son prochain. »

Puis le docteur Chastel évoque quelques

gestes em pruntés au tem ps de la guerre et à sa vie senlisienne. « Au début des hosti­lités il est, par la foroe des choses,' resté civil, mais civil sur le front, à R eim s, à l’ombre de cette cathédrale point de m ire douloureux du m onde entier, et dont, jeune étudiant, il a su pénétrer l ’âm e dans un travail édité avec a rt, en 1910. Le grand vaisseau de France retentit sans arrê t du fracas des explosions sacrilèges, les îneen- 1 dies se m ultiplient, Lesage se dépense., pompier volontaire, sauveteur em pressé. La nouvelle le surprend, au m ilieu de son activité professionnelle qui continue, du feu à la chapelle annexe de la C athédrale. Il s’y précipite, en tra înant M. le Curé, Mgr l’Evêque, m ais le bom bardem ent est tel, l’incendie si violent que M onseigneur, m algré son habituel courage, reste p a ra ­lysé, a en dépit, d ira-t-il ensuite, de l’im- eom parable exem ple de ce merveilleuxen £ a .n t » . L e s a g e o p è r e s e u -l, vja*,, v i e n t , s a u v e to u t ce q u i d o it ê t r e s a u v é , a t ten t i f , m algré le dram e, à procéder par ordre d’iuiportance- C haque fois qu’il pénètre dans la chapelle, on a l’im pression qu’il n ’en sortira pas vivant. Il reparaît pour­tant, annonçant que sa tâche est achevée, mais à peine a-t-il mis le pied dans la petite cour, que le plafond et la charpente s’écroulent;; on ne saurait dire le nombre des blessés ram assés dans les rues, mis à l ’abri, pansés ou préparés à bien m ourir. D.es citations civiles exaltent sa belle conduite, mais alors, comme plus tard , beaucoup de témoignages ne peuvent être livrés, enfouis dans le secret du service rendu. E t dans une le ttre adressée à un am i, il s’intéresse du vénéré M. Bresson, duquel il dit « quel saint et combien de fois, j ’ai désiré son aide. »

M. Léon Fau tra t et le Père Bresson furent les deux personnalités senlîsiennes auxquelles il m arque, duran t leur vie et après leur départ, le plus dévoué respect. Il m ultiplie les dém arches, obtient d ’être versé dans le service arm é. M aintenu, m algré cela, aux hôpitaux de sa ville, il continue d ’in triguer et réussit enfin à par tir au front comme pharm acien auxiliaire, affecté au 87e régim ent régim ent d’infan­terie, qui tenait alors la côte 304, et où servait son plus jeune frère Jean Lesage, d o n t a t t e s t e n t d e n o m 'b r e u s e s c i t a t i o n s , « l a b ra v o u re e s t l é g e n d a i r e d a n s ce ré g im e n t . » L e docteur Chastel donne alors les échos de trois des cam arades d’A ndré Lesage, un m édecin auxiliaire et deux capitaines qui dém ontrent q u ’il fut pour tous un soutien moral incom parable, un généra­teur de m oral de 1“ ordre, « quel don de lui même, quelle ardeur de générosité. »

M. le P résident évoque le souvenir d’André Lesage à la Jeunesse Catholique de l’Oise et salue avec une particulière am itié l’un d’eux, Georges Levasseur, qui a fait le récit d’une soirée d’apostolat à la Jeunesse Catholique, évocation prenante de ces soirées hebdom adaires où la foi active, l’érudition étendue, la bienveillance spirituelle se développaient dans une in ti­mité pleine de charm e et de douceur. Puis c’est André Lesage au m ilieu du Cercle d’Études.

« Il nous a paru que pour m ieux situer Lesage à sa place spirifuelle, à son rang d’élection, il serait d ’un bon enseignement que l’on évoque devant nous les être d’éli­te, disparus d’hier, auxquels il s’appa rente si directem ent, et qui reçoivent au ­jourd’hui l’hommage unanim e de tous ceux qui les ont approchés durant leur vie ou fréquentés depuis leur mort.

« Pour un tel exposé, nous avons fait une d é m a r c h e p rès de M . j e a n des Cu- gnets. Je devrais vous en dire les raisons, mais vous me l’avez défendu, M onsieur, en m ’interdisant même une esquisse de présentation. Elle eut d ’ailleurs été super­flue, car vous comptez dans cette salle de nom breux lecteurs attachés à la d istinc­tion de votre talent, et beaucoup ne sont pas sans savoir la bienfaisance et l ’auto­rité de votre activité sociale. »

« Aussi bien, M onsieur, vous allez par­ler d’Amédée Guiard, d ’H enry du R oure, de Léonard Constant; vous les avez connus, vous avez été leur collaborateur, leur am i, et à travers ce que vous direz, quoi qu’en veuille votre modestie, nous ne pourrons pas ne pas vous trouver. »

Cette allocution dont nous ne donnons qu’un co.urt extrait a été longuem ent ap ­plaudie.

M. Jean des Cognets rem ercia en d ’ex ­cellentes paroles pleines de cœ ur, son ami M. H enri de Noussanne et le dévoué président de l’Union Catholique, M. le Dr C hastel, de leur aim able invitation dont il se m ontra vivem ent touché.

Dans une causerie que le m anque de place ne nous perm et pas d ’analyser comme nous le voudrions, M. Jean des Cognets tint pendant une heure, l’assis­tance sous le charm e de sa parole, en m ontrant comment ces trois jeunes héros chrétiens : Amédée G uiard, H enry du Rotire et Léonard Constand, avaient par leur exemple quotidien, soit dans la vie civile, soit pendant la guerre, soit pendant l’occupation, prouvé comment des F ran ­çais et des catholiques savaient aim er leur pays et leur Dieu.

La vie de ces héros m érite d ’être m éd i­tée par tous. Ce serait un excellent choix pour livres de lecture.

Après quelques mots de gratitude et de reconnaissance par Mgr D ourlent à M. Jean des Cognets, la séance est levée à 5 h eu re s .

La Sainte-Cécile ,Nous rappelons que la M usique m uni­

cipale célébrera la Fête de Sainte-Cécile le dim anche 27 novembre prochain.

A 10 heures, Messe en m usique à la Cathédrale.

A 15 heures, Concert public et gratu it à Saint P ierre.

A 19heures, Banquet à l’Hôtel H enri-IV (prix du banquet : 22 francs). Se faire in s­crire chez M. Rousseau, rue du Châtel, avant le vendredi 25 novembre.

A 21 h. 30, Bal dans les salons de l’Hôtel des Arènes.

Nous donnerons le program m e complet de cette fête dans notre prochain num éro.

L é g io n d ’h o n n e u r*Nous apprenons avec plaisir la nom i­

nation au grade de chevalier de la Légion d’honneur de M. Ternaux A ndré, lieute­nant au 41e Régim ent, n° 1 du tableau pour l’Artillerie.

M. T ernaux est le gendre de feue Mme Blanchet, ex-gardienne du M arché Saint- P ierre, et le neveu de Mme Ternaux, pro­priétaire, 1 , rue du Périer.

Confrérie de Saint-EloiL ’Assemblée de la Confrérie de Saint-

Eloi aura lieu ce soir, sam edi, à 20 h. 30, chez M. Rochefort, rue V ieille-de-Paris.

Organisation de la fête de Saint-Eloi.Le Bureau compte sur la présence de

tous les sociétaires à cette intéressante réunion.

Union Nationale des CombattantsL iste des numéros gagnant*

du 13 novem bre101 577 939 1455 J865 2155119 585 952 1460 1880 2192131 601 958 1470 1884 219/,143 609 985 1476 1885 2204147 629 99*5 1480 1887 22054 63- 635 997 1489 1888 2207172 636 1000 1497 1896 2208192 ■638 1010 1501 1899 2210200 657 1025 1511 1903 2216207 689 1095 1516 lb05 2238214 690 .1102 1528 1900 2239224 724 1110 1536 1935 2273237 726 1111 1539 19ttî7 2279258 744 1114 1558 1939 2.282264 732 1142 1559 .1967 2283268 761 1147 1565 1969 2285274 766 1154 1566 1970 2288276 771 1173 1574 2003 2294a s g 774 n 7 7 \ 570 20(17 Q ÎV0 7292 77G i 1 70 1 5 ISO 201 1 2-312299 77-7 1187 1602 2014 2321308 780 1202 1-006 20.1,7 2328314 79.9 120,4 161-8 2041 2330330 808 1221 1633 2050 2331368 840 1226 1634 2053 2.353397 843 1252 1647 2054 2360416 855 1266 1856 2059 2378419 865 1302 1658 2062 2381462 872 1336 1$5.9 2069 24(7»476 877 1350 1669 2074 2406499 888 1356 1689 2084 2408506 920 1380 170.5 2090 2419518 922 1409 l"Mg 2102 3*521533 923 1416 177! 2107 242753.8 929 1417 1305 2113 2435545 932 143£ 1816 2118 2433553 935 1435 1824 21,37 2442560 938 1452 1850 2150 2451

6

in93

2459 247 J 2481 2493 2496 250-2 250C 2514 2550 2521 281)8 2562 2572 2595 2 0 0 2 2612 2619 2 fté as 264 2693 2693 279» 270» 2708 2717 2731 2739 2746 274827522753 2757 2763 2763

Les lots sont délivrés chez M. Rousseau; rue du Châtel.

Les lots non réclamés au 31 décembre seront acquis à la Section.

Club Sportif SenlisienR ésulta ts du 11 novembre

C. S. Senlis ( l re) bat U . S . Bretons de Paris ( l re B) par 6 buts à 2.

Institution Saint-V incent bat S. S. Sen­lis (2e) par 3 buts à 1.

R ésu lta ts du 13 novem breC . 28? S e n lis (2°) b a t A sso c ia tio n Spor

tive Amicale ( lre B) par 1 à 0.C. S. Senlis ( l re) bat Cercle Athlétique

de Thiais (1") par 14 à 0En levée de rideau, la seconde équipe

réussit à vaincre, d ’un seul but il est vrai ; Bollé, dans les bois, fit un excellent tra­vail et s’affirme chaque jour davantage ; les visiteurs, comme les Senlisiens, furent bien près de m arquer à plusieurs reprises, m ais, soit nervosité ou imprécision, les avants ne purent transform er.

La prem ière équipe rencontrait le C. A. Thiais ( l r“ B). Alors que l’on s’attendait à une partie très disputée, les Senlisiens, partis à toute allure, ouvrent la marque quelques minutes après le coup d’envoi, puis m arquèrent encore... pour arriver au repos avec 9 buts d ’avance. A la re­prise, la m arque augm enta pour s’arrêter au score record de 14 buts à 0.

La ligne d’avants senlisiens s’affirme efficace Les visiteurs présentaient une bonne équipe et ne se découragèrent à aucun moment du score qui leur était infligé ; ils eurent une m alchanse insigne, shootant à plusieurs reprises sur la barre et plusieurs balles échappant des mains de leur keeper, pénétrèrent dans les filets.

M a tch du d im anche 20 novem breA. S. Survilliers contre C S. Senlis

(mixte), à 14 heures, terrain des sports, à Senlis. ' .--

Théâtre Municipal CinémaSam ed i 19 novembre, soirée à 8 h. 45.D im anche 20 , matinée à 2 h. 45, soi­

rée à 8 h. 45.

J a lo u s ie , grand dram e, interprété par W erner Krauss et Lya du Putti, lacélèbre interprète de Variétés.

A lo m a , grande aventure dramatique dans les Mers du Sud.

Aloma, la mystérieuse créole, vous in vite à la suivre dans un voyage de féerie à travers l’Eden Polynésien.

P a ram ou n t-Jou rn a l (Les actualités du monde entier).

Orchestre sym phonique sous la direc­tion de M. Rougeron.

L’agression en chemin de ferDans notre dernier num éro, nons avons

relaté som m airem ent l’agression dont un ouvrier agricole polonais, de Montlévèque avait été victime.

Celui-ci avait consommé dans d iv e rs établissements de Senlis et avait eu to r t à® laisser voir son portefeuille contenant plu­sieurs billets, l’inculpé le suivit jusqu’à la gare, monta à contre-voie et en cours de route s’approcha de sa victime en lui disant « donne moi ton argent 1 » Comme il refu­sait, il tomba sur lui le frappa violemment, sa colère augm enta quand il vit que le m alheureux voulait tirer la sonnette d’a­larm e. Arrivé en gare de Saiut-Firm in, le blessé descendit, conta son aventure au chef de gare, pendant que son agresseur se sauvait à travers la plaine.

Il fut comme nous l’avons dit, arrêté rue de l’Apport-au Pain , à Senlis.

CARNETlesFiançuUI

Nous avons appris avec plaisir lei?fian­çailles’ de Mlle Isabelle W ondrak, la charm ante fille de M. et Mme W ondrak, les sym pathiques propriétaires de l’Hôtjal du Grand-Cerf, avec M. Jean Davidsen.

Nous sommes heureux d ’adresser nos meilleurs vœux aux jeunes fiancés et nos compliments aux familles W ondrak et Davidsen.

N é c ro lo g ieL e s f a m i l l e 3 A n t o i n e Q u e i t s « h , M y Ç ï

Mme H urelle ont la douleur de vous faire part du décès de M. Léon Queitsch sur» venu à Bagnères de-Bigorre, après une longue et douloureuse m aladie, dans s a 31e année.

Le présent avis servira de faire-partL ’inhum ation a lieu à Bagnères. 7 5 5

RemerciementsLes familles Domart et Dewynck très

touchées des nombreuses marques de sym pathie qu’elles ont reçues à l’occasion du décès de Mme Domart, leur mère, dont les obsèques ont eu lieu le lundi 1 4 no­vembre dernier, adressent leurs remer ciements aux personnes qui ont assisté à la cérémonie ou qui leur ont exprimé des regrets et s’excusent auprès de celles qui, par un oubli involontaire, n ’auraient pas reçu de lettre de faire-part.

É T A T C IV IL » E S É M U Sd u 1 2 au 1 8 Novembre 1 9 2 7

Naissances (Néant)

Publications de M ariages (Ncant)

‘Décès11. Marie-Claire Prévost, veuve Domart ,

8» ans, avenue des Arènes, ao.1 2 . Rieul Mantier, 7.3 ans, manouvrier ,

F aub ourg-S a in t-M art in , 1.ta . Marie-Valentine Odienne, veuve Gil­

bert, 67 ans, rue de la République, a i .12. Julie Ilochet, veuve Debout, 81 ans,

K aubourg-Saint-M artin , 115. A ugusline-Adèle -Rig -a-u.lt, femme Com-

piègne, 60 ans, rue des Cordeliers, 5.

T R I B U N A L D E L’O ISE

S e c t io n d e C o m p iè g n e

Police Correctionnelle fie SenlisA udience du 10 Novembre 1927

C H A N TILLY . — Depuis un certain temps, les époux Gouverneur, dem eurant sqnaré des Aigles, à C hantilly, s’aperce­vaient que des vols im portants de .num é­raire, étaient commis à leur préjudice. Le 4 septembre ils constataient la disparition de sept billets de mille francs, renfermés dans l’armoire à glace de leur cham bre à coucher. Les soupçons se portèrent sur la femme M arin, née Raguet Renée, âgée de 35 ans, femme de ménage des époux Gouverneur en laquelle ceux-ci avaient une grande confiance, lui laissant les clefs de leur appartenant pendant leurs absences. L ’enquête révéla que cette femme avait à diverses reprises, échangé des billets de mille francs chez des commerçants, pré­textant que la dame Gouverneur avait besoin de monnaie. Il fut en outre établi que la femme M arin et son am ant s’étaient livrés à des dépenses ne correspondant nullem ent à leurs ressources. M algré les charges relevées contre elle, la nommée Raguet nie les vols qui lui sont reprochés. E lie est condamnée à 8 mois de prison.

G O U V I E U X . — L e 5 j u i n d e r n i e r , v e r s6 heures du soir, revenant des courses de C h an tilly et s’en retournant à Paris, conduisant un taxi, le sieur Lapierre Charles, 37 ans, chauffeur, dem eurant à Paris, rue du H av re ,. voulut doubler sur la route un auto-car. Dans sa m anœ uvre il n’aperçut pas une voiture automobile venant en sens inverse et la t m ponna. L ’automobile fut sérieusement endom m a­gée et deux voyageurs occupant le taxi reçurent de's blessures qui nécessitèrent leur admission à l’Hospice Condé. L’im ­prudent chauffeur est condamné à 15 jours de prison avec sursis et 50 fr. d ’amende.

OGNON. — Revenant de Compiègne et se dirigeant vers P a ris le 17 avril der­nier, conduisant une forte automobile marque Delahaye, le sieur Joubier M arius, âgé de 48 ans, ingénieur des usines Dela­haye, dem eurant à Vinoennes, a doublé à une allu re que les témoins de l’accident estiment à 80 kilomètres à l ’heure, la voi­ture Ford que conduisait M. Frot, huis­sier à Boissy-Saint-Lêger, au moment où celle c i doublait elle-m êm e un side-car arrêté sur le côté droit de la route. Un choc form idable se produisit, la voiture du sieur Frot fit un double panache et se renversasur le bas-côté, tous les occupants,1« s i « u r F r o t , s a f e m m e é t le t r r s c i n q en -fant-s furent sérieusem ent blessés. Le sieur Joubier que défend un avocat du barreau parisien, est condamné à 3 mois d ’em pri­sonnement avec sursis, 1 0 0 fr- d ’am ende et à payer à la famille Frot intervenant comme partie civile, la somme de 1 1 . 2 0 0 francs à titre de dommages-intérêts.

C H A N T I L L YSoirée de l’U. N. C. — Jeudi 10 novembre,

la Section de Chantilly, de l ’Union National») des Com battants, a organisé, salle du T héâ­tre , so u s la présidence de M. Vallon, m aire d» Chantilly, officier de la Légion -d'honneur, unie soirée a u bénéfice de sa caisse de se ­cours.

« Le T réteau B ienfaisant », groupe a r tis ­tique d’Amateurs, tou jours p rê t à donner son aimable concours ppur «ne bonne œuvre, y a in te rp ré té « Le G endre de M. Poirier », comédie du réperto ire du T héâtre Français.

La décoration e t la mise en scène de M. P au l üiiAr-e, é t a l â t parfa ites, e t les costu ­mes des ate liers du T ré teau B ienfaisant to u t à fait réuiasis.

L a fine d t spiriSuellie qojm-édia d ’Em’ile Augi-er e t Ju le s bandeau, a é té Jouée d ’une façon admirable-, e t to u s les amateiar* m éri­ten t tes p lu s chaleureux éloges; Us on t rem pli âewrs rôles au ss i biien, sinon mieux, que des professionnels.

Aiuisisl les nom breux specta teu rs (la. salle éta it com ble) ne leu r oint pas m énagé Iss ap ptoudi sswntantts.

M. Pau l Füviè-rre, qui tenait Je rô le d« M. Poirier, -était d ’un réalism e étonnant e t à fa.it la joie de tou te la salle.

Mlle Wittiterstidîn nous a -montré une « An'*- tioinette » pa rfa ite ; M. O-Mvlei; Puhfeux un « M arquis de P reeles » to u t à -fait Grand Seigmleiur, e t M. W itte rsh e ia un « Duc de M’ontmeyra-n » 'excellent.

M. P ierre D ujat, -danfe le rô le de « V er­delet »; M. Max H-ey, dans le double rô le de « Va tel » e t de « G bavas su s », -et M. Louis Cornu, daws- celui du; « Domestique », ont droit à tous nos complim ents.

E ntre le deuxième et -1-e troisièm e actes, le» ac teu rs , venant offrir des -billets de tom ­bola, on t vu -Ceux-ci enlevés rapidem ent, et lu rece tte ;a dû ê tre fruc tueuse pouir la Caisse de Secotos.

Dans chaque e n tr ’acté , un o rchestre de .Tazz-Bamrt noue fit 'entendre les p lus jolis m-otc-caux de son réperto ire .

Ce fu t une soirée -superbe, qui la issera un excellent souvenir à to n s ; e t -nou» devoms Tem/er-cîtr cordialem ent ses o rgan isateu rs : M. Leroux, p résiden t de la Section de Chan­tilly, Chevalier de ta Légion d’hotm eur, e t M. Débrayé, son ddvoué Secrétaire.

Me-rgi su r to u t à M. P au l Rivlerr-e 'et, à «es «amiairad-ep d u T ré teau B ienfaisant.

Un Speotat-eur.

AVIS. — Le Cabinet Médical du Doc­teur THIN est transféré désorm ais au 1 1 3 , rue du Connétable. 739

Fête de la Victoire et de la Paix. — Le 11/novembre, Chantilly a célébré la fête de la Victoire e t de la Paix.

Des cérdbiionieis religieuse» à l’intention dés soldats de 'Chantilly « M orts pour la France », eu ren t lieu à 10 heures, à l’église pairoissM-e, au Tem ple Angti-san <et au Tem ­ple de l’AVenu-e de la Gaih.

A U heure*, le -Conseil Municipal, les So­ciétés de la Ville, aVe-o leurs drapeaux, les fonctionnaires, les enfants des écoles com ­munale», aveo-mpagnés de leu rs m aître» et m aîtresses, is-e rend iren t, m usique en tê te au monum ent -qui perpétue 1« souvenir des M orts de -la guerre de 1*914-1918.

U-ne foule iioihibrause y était déjà rassem ­blée, de magnifiques! -gerbes de fleuris fuirent déposées pair île -Ganseil M unicipal, la Section de l'Uuion Nationale des C om battants, l ’U­nion Sportive, la Colonie Anglaise de Chan­tilly e t les E nfants des é en les communa-kï.

M. Vallon, maire de Chantilly, après avoir rendu un pieux hommage à nos chers omiri-toyejiis « M orte pour la P a ir ie » p e n ­du ni la Grande G-u-enre, a exhorté lois assis­tan ts à l ’Union la p lus -grande p o u r a rriver au relèvem ent rapide de notre chère 'France si éprouvée.

Après une miinmtc de rocuieillomcnt et l’exécution de la « M arseillaise » -et, de l'hym ne Anglais, le cortège rev in t ju s q u ’à la Mairie -où e u t lieu lia dislocation.

L ’après-miidi, la M usique.M unicipale se fit « te n d r e dans -la Salle des Fê’tcs, devant un ■nombreux au dit-cdre.

Les édifices muinlicipaux étaient pavoisés; e t clans la soirée la Mairie fu t brillam m ent illuminée comme au 14 Juillet.

LEÇONS DE CHANTA n n a R E Y G H E L

T-'r Prix du Conservatoire L E L U N D I A C H A N T I L L Y

P o u r co n d itio n s , é c r ire : 19, r u e de P en - th ièv e , P a ris (8«). 719

Un peu de statistique après la clôture du plat. — Les trois propriéta ires ayan t gagné le p lu s d'argent, public «ont : MM. M artinez d e Hoz, avec 2.676.965 f r .; Mouilincs, aveo 2.592.202 fr. ; baron Edouard de R othschild, avec 2.291.156 -fr. MM. Jacques W lttouck et Jean St-ern, dépassant -un peu le m illion; M. J.-D . Oohn n-e il'atteint pas to u t à fa.it.

LeuiriB tro ts en traîneurs respec tifs : MM. Franck C arter, W . Hall -et, Wi-l-ly Bar-ker, sont égalem ent les trois p rem iers de leu r corpo­ration sous le rap p o rt des sommes gagnées.

-Les quatre jockeys en tê te is-ur la liste son t ; iSemibl&t, 93 v ictoires ; Esilimlg, 91 ; C-hhnoeilier, 56 ; C. Bouillon, 53.

Union Sportive de Chantilly. — L ’Union Sportive s ’inclina dim anche -d-emi-er devant Compiègne. p a r 5 b u ts o-oinitne 4. Si Chan­tilly ne rn’ot pas u n term e à la série de ses défaites, il -est cependant récon fo rtan t de constater que l'équ ipe a fa it d-e sensib les progrès.

La. défense fu t bonne, Guéru is'e m ontra plus brillant, que Timm-ermefnis encore à co u rt dVmtratofimffHt. -Les -avant» con juguèren t a s ­sez bien -leurs efforts, Faite gauche Kpenoe.r- Ca-rver fit de belles choses. T/équipe pécha plu tô t par les- diemiis qui -avaient à Taire à forte partie. Après le repos Goynrd — qui fou rn it une trè s belle partie — rem plaça Boufvry (voTO-me d-emi-r,entre et l'équilibre fu tr-él-tibîi.

Qiiiatvt «rtTX stadiRtUb ils possédan t dos avant» -eu -sérieux p rogrès. Oes demis so n t efficaces c-t Frazi-er fu t inoo-ntastablemenf 1-e m eilleur homme.

Au dem euran t mat-ch palp itan t ju sq u 'à la dernière m inute -et jeu de bo-nfie facture .

— 1 Dimanche prochata, l ’équipe 1” effec­tue île d-ép-lae-em-oint d e -Mairtss-el. Les v e rt -et rouge devront s’em ployr à fond s ’ils veulent renouveler leu r vlc-tore du débu t de saison. Noms samm-es convaincus qu-c Mari-sscl su r son terrain, m e ttra toiut en œuvre po-ur les en em pêcher.

Ap Stade d e s Botuirgogintes, à 2 heures 30 l’éq-u-ipe deuxièm e reço it -l’E. S. de Crépy ( 1 ) pour -un m atch com ptant pou-r le challenge Boùtlef.

E-n lever -de ride,au à 1 h. 15 les juniors re-ncontreiront l’équipe -seconde de Balaguy.

E ntrée g ra tu ite pou-r les m ilitaires et les jeunes g en s au -dessous de 15 an,s.

— M. C harles Cart-e-r, -oin-traîneur, figure paginai les jur-éis appelés à -siéger à la qua­trièm e session dos Assises d-e l ’Oise, qui s ’ouvrina le lundi 5 décem bre à B'eauvai-a.

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BETHIS Y-SAINT-MARTINL iste d-es num éros gagnants de la tombola

de la -C-ompaigmc de sapeurs-pom piers qui a été tii-réë le 14 novembre, isal-i-e Har-laut :

12 90 238 255 419 475 487547 832 895 897 90-6 957 1003

1026 1051 1086 1226 1276 1284 13061326 1333 1366 1371 1382 1403 14341475 1478 1492 1577 1599 1.657 16491673 1-675 1687 1692 1836 1976 20372096 2.140 2155 2236 2266 2275 23202306 2321 2323 2334 2347 2351 23562366 2375 2381 2383 2388 2392 23942401 2486 2501 2524 2570 2574 25772581 2587 2598 2603 2607 2633 26672687 2697 2700 27-66 2864 2894 29692970 2980 2981 2987 2992 3161 32063251 3270 3297 3305 3328 3336 33473357 3378 3477 3506 3517 3524 35293530 3547 3549 3574 3581 3584 35953736 3861 3887 3912 3919 3985 40064051 40-72 4172 4187 4220 4235 42404276 4324 4337 4350 4365 4386 43874442 4464 4473 4477 4487 4507 45094527 4587 4591 4614 4683 4886 4933

— La quête -faite làu mariage Be-rg-eron- Delbe-cq le 12 novembre-, a u pr-o-flt de la caisse des -écoles, a -produit la somme de15 fr . 05, e t <111 mariage Souipyl-Thibaut, le16 novembre, la -somme de 27 fr. 50.

En -cette «ârc-onstajnice, M. le Maire adresse ses plus s-mcères rem erciem ents aux géné­reux donateurs e.t renouvelle- se s vœ ux de bonheur aux jeunes époux.

COYE-LA-FORETFamily-Clnéma. —. Le P atronage des je u ­

nes fille®, qui possède une section théâtra le choisie, noms gratifia, dim anche 30 octobre, d’uific soirée des mieux r-é-ussiie.

li-e riidteau se leva s u r -un dreum-e «n tro is actes de Guy de Lannoy « Aimes d ’Escla- veis ». Passage -é,mouvant de la domination de l'a Rome païenne eu r la Gaule chrétienne. Les artiste» , qui possédaient à la perfection leu rs rô les, -surent s'awsimiler et commnini- quer à la salle, leis -grands -souffles de F-oi qui anim aient ce tte œuvre p u is s a n te . A u ssi, l ’e s - s-iistanoe to u t entière, en soulignant de ses bravos, les pl-us n-obles -passages, les en ré ­compensa..

Avant d’anitend-re On. ipiè-ce finale, trois chiarmants In term èdes '■ " Une heu re d 'an- goiss-e », « La -Sabotière de Botnel », 0 Le Duo de Xaviè-re » fu ren t trè s appréciés.

Une comédie désopilante « Mm'e Beau- oordon a rêvé « -Chat's •», de Leroy-Vil-lars, in terp ré tée avec -entrain, donna, so us un-e fohm-e plai-sante, -uine petite leçon à -ceux qui accordent foi aux songes.

T rop tô t au g ré -de tous, cette charm ante SOiré-e -prit fi-n -et la foule en s ’écoulant n ’avait q u ’un reg re t : celui de ne pouvoir applaudir plus souvent, lê« aim ables a rtistes.

Famlly-Cinéma. — Dimanche prochain, 20 novem bre, -à 20 h. 30 très , précises, cé'ou-’ vertu-re d ’h iver du Pariïifly-Otinéma, 2, ru e ' de Luzarohes.

Au program m e : « Film docum entaire », suivi du trè s ém ouvant film « Le Porto».

le terrib le dram e de la. mine, en cinq par­ties. La .-séance se term inera par R) désopilant comiqUe 11 l ’ium cl -te Sapajou ».

La D irection du Family-Clnéma inform e scs fidèles -spectateurs que, désorm ais, tou ­tes les séance» -com menermnt exactem ent à 20 ii. -30. L 'ouverture des portes au ra lieu à 20 h. 10.

CROUY-EN-THELLELe tour du monde. — Une très tn tércs-

santé causerie do voyage no-us a éië faite mardi soir par le vaillent g lob e -tro tte r Got- t-enkieny, qui a parcouru pas moins de78.000 -kilomètres « ped-ibus eum ja.mbis » à travers le monde.

iParti de P arts, l ’intrépide voyageur pé­destre se dirigea vers le Midi p a r O rléans, T oulouse, les Pyrénées, puis l ’E-spa-gnu, q u ’il •traversa entièrement, ju-squ’à G ibraltar, où il s ’em barqua pour le Maroc, Tanger, Fez, Taza, la fron tière O-ranalae par M arnia, Oran, Alger, Gonslarfrine, puis tont-o la Tunisie, T ripoli- iainc. Malte, l’Egypte, le Canal de «qc*. -rAra­ble, lu P a l e s t i n e , Jérusalem , la Syrie, le Li­ban, la 'Mésopotamie, la P erse , tou te l’Asie centrale, le T urkestan , la Sibérie, la Mand- chourie, -où il gagna 1’Amériq.ae par -paquebot., le Canada q u ’il v isita entièrem ent ju sq u ’à Q-u-ebcc 'ét M ontréal, pour revenir en Europe par steam er à Anvers, ta Belgique et 'finale­m ent nos régions parisiennes.

Le ré c it tr è s curieux et su rto u t tr è s ins­tru c tif, fu t écouté par to u t l ’auditoire, grands et petits , et nous croyons .pouvait- annoncer que M. 'Gottonk-ieny se fora entendre à SenWs, dans le c-ourant- d-e la semaine.

^ MELLOUnion Sportive Cires et Mello, demande

-mat-ch sui- terrain , a lle r et re tou r, presque, ■toutes dates disponibles.

Ecrire à M. -Charles Devaux, secré ta ire , à Cires-les-M -ello.

PLAILLYFête de l'A rm istice. —- La mutnlelpallté a

profité do la fête pou-r inaugu rer le sec tion ­nement -de la ru e principale qui porte dé­sorm ais le nom d-c » rue du D ooteur-La- p-oirte » en -souvenir de cehii dont t-ous I-e-s hab itan ts du pays -ont conservé ht mémoire ave-c rcooininaissance. Mme Laport e ét scs •en­fants ont assisté à l ’inauguration e t M. Bou­chard, -maire de Pilailly, -en te rm es aussi ' élevés quMmuis -a -exprimé à la fw nilte de M. Laporte les sontim-ewt» de déféi'csncc e t d’a f ­fection die toute ta popu-lalton.

Banquet des Anciens Combattants. -— P o u r la prem ière fois -et afin de rcs-se-nrer tes liens de sym pathie qui te-s uinis-sent, les Anciens C om battants -ont organisé lin brin quel p-ouîr fê te r l ’-annive-rsài-re de ta fin d-e la guerre . Afin -de le rendre p lu s -c-opte-ux à moins de frais, ifs ont- fait atppel à leur» m ats pour en corser le m enu. Ne convient-il pas q u ’en paix comme -en guerre , ainsi que l'a très justement- rappelé M. Jean Benolst dans une charmiainte tall-ocution. ceux qu-i ont de g ros paquiets les partage-nt avoo ceux qui en ont de petits... -C’est lia -prolongation des habi­tudes du fron t 1

La plupart des -membres du Gonseïl a s­sistaient au dîner fo rt b ien -servi chez M, R ruiet e t M. Bouchard, -répondant à M. B o -, noi'St qui .remplaçait M. Blo-che, p résiden t de section de l ’U. N. C., empêché, a eu raison d's-joulpir q u ’il n-e suffisait pas d 'h ôn o rcr les m orts de la guerre «mis q u ’il fa lla it «a-eorc fêter les survivants, les fé lic iter de le-ur m i ­rage e t leu r dire to u t l’espoir que l ’on' met, en eux -pour -contribuer au relèvem ent «t à la sécu rité de la P a trie qu’ils ont sau'vé-e.

Des convives d-e boïm-e volonté on t -égayé la soiré'o 4e leurs chan ts patriotique® e t to u t, I-e -monde s’e s t réjoui de l ’Initiative prise par les Anciens C om battants.

PONT-SAINTE-MAXENCEDimanche 20 novem bre, jou r de la Foiêe

de Pont, au ra -lieu à 15 h eu res , dans le P réau d-e l’école m aternelle, rue des Vendredis, une Conférence faite par M. de Ticnda, '-fri* génienr de-s Art» ©t Manu fac tures, su r l e U n : l’arracha-ge m écanique, le rouissage, le te il­lage, et i ’-aven-ir do l’industrie du Lin.

N-o-u-s n-e saurions trop recom m ander aux agricïrlleurs que c e tte question du U n peut in téresser, d’a.ssîstor à c e tte Conférence.

RARAYSuicide. — Une propriéta ire dè cette lofta-

lite, v ivant seu le , Mme Viar, née Sabine Lignoceux, 72 ans, s ’e s t -suicidée dans sa cham bre 'à l’aide d ’u® réchaud de charbon de boi-s.

Elle devait, paratt-il, se rend re chez scs enfants, prochainem ent.

On ignore le® clauses de son acte de d é ­sespoir.

VERRERIEU-n accident d 'autom obile qui eû t pu -avoir

des suites be-au-oo-n-p p lus graves, s ’est p ro ­duit s u r la rou te de Senli-s p rès de la ferm e du Murg-é. M. M aurice Leininge-r, 37 ans, industriel à Pan tin avenue Klébe-r, condui­sait une voiture a llan t vers -Gompiègne. En sens inverse arrivait u-ne a u tre auto con­duite par M. M ichel Gi-rioux, 28 ans, m a r­chand forain, 75, rue -du Poteau , à P a ris ; surv in t une troisièm e -et pu issan te voiture qui voulut passer en tre les deux au tres. Elle accrocha cell-e de M. Leininger qui, soulevée de ter-re, alla reto-mbe-r s u r celle -de M. Ci­reux. Les occupants : Mdfb Leininger, son fils M aurice, 2 ans ; sa fille Suzanne, 10 ans, n ’eu ren t que de légères contusions. Mais les occupants de la vo itu re de M. Giroux, -c'est- à-d ire Mm-e Emiilia Flam ent, 45 ans, foraine, 75, nue du P-oteau, à P aris fu t blessée à la j-ambe franche, et son petit-fils M aurice F la-ment, 3 -ans, fu t égalem ent blessé à la jam be. L’au teu r de l ’acciden t est M. P o t, dem eu­ran t à Paris, 113, boulevard Ney. Les b le s­sés ont é té reconduits à P aris par les -soins d ’autom obilistes de -passage.

VILLER8-SA1NT-FRAMBOURQAnniversaire de l’Armistice et glorification

d’une victime civile. — La fête de l ’Armls- tlice fu t célébrée à V iilers-S ain t-F ratnbourg au milieu d ’-utne assistance plus nom breuse encore que d ’habitude ; -archers de V iliers e t d ’Ognon, sapeurs-pom piers, anciens com ­battan ts , -se g roupèren t siàns défection a u ­tour d-e leurs drapeaux pour gagner proces- sioinnellement le c im etière, après que tous eu ren t assisté à la g ran d ’m esse solennelle.

Des gerbes fu ren t déposées au Monument, des Mio-rts de la grande guerre , M. l’abbé .îaooby, cu ré , bénit la stèle et les tom bes, M. le comte Arn-auld Do-ria pr-ononça le d is­cours que nous reproduisons ci-de s s eus, Mme Leroy lut,, d ’une v-oix v ibrante, une pièce de v e rs de ciroomstance, enfin, au nom du Souvenir Français, M. le com te A. Doria orna d ’-uin-e palme la tombe de L.-A. Jâhdih, vieit.lmie civile, tandis que clairons e t ta m ­bours ba tta ien t aux -champs.

Le (cortège sc -rem-dit ensu ite , tou jou rs p ré ­cédé du C lergé, au M onum net aux M orts d ’Ognon, où M. Leclèro, m aire, dam® une heureu-s-e aliooution, ap rès avoir parlé de la victoire, -s’écria : « Hél-as ! qu ’-en re s tc - l- i l au jou rd 'hu i ? A qu-oi a -servi la m ort de nos frères d 'arm es ? Vous le savez tous aussi bien que moi. Au l-ieu die re lever nos ruinesm o r a le s 'et m'aftîrFedie» e t de retirossc-r notresituation, -par des divisions in térieu res et des lu ttes de parti, nou-s dim inuons tous les jou rs eincore notre p restige aux yeux de l’étranger. Et pendant ce tem ps-là, que fait le Boche ? Celui-là, dans la haine e t la rage de sa dé­faite, ne désarm e pas. U suscite au milieu de n-os braves gens d-e France, des hommes qui, payés -par Moscou -et Berlin, sèm ent le désordre e t nous conduisent droit à une nouvelle guerre ... »

Nous publierons dans no tre prochain n u ­méro, le texte du discours prononcé au M-onum-eht de V illers-Saint-F-rarnbourg, par M. le -comte A rnauld Doria, présiden t de l’U. N. C. :

VINEUIL-SAINT-FIRMINElections municipales. — Les éleoteurs de

la com m une sont convoqués pour le dim an­che 27 novem bre couran t à l ’effet d ’élire tro is oonseillcrs municipaux -en rem place­m ent de \fM . Louis Gaillard, René Dubois e t A lfred E greteau, dé-mis-slonnatre-s-

Page 3: ne A traversbmsenlis.com/data/pdf/js/1927-1928/bms_js_1927_11_20_MRC.pdf · 2014-02-11 · vre les élites régionales, nous ne pouvons que nous réjouir d’avoir pu constater de

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T/adjudication aura lieu le V en­d red i 9 D écem bre 1 9 2 7 , h léheures, en l’Etude et par le mi­nistère de M* BOILEAU, notaire à Nanteuif-le-Waudouin (Oise), com m is à cet effet.

En vertu d’un jugem ent rendu par le Tribunal de Commerce de Senlis (Oise), le 18 novembre 1927, enregistré.

A la requête de :1* M* Louis Escavy, avoué-agréé,

demeurant à Senlis (Oise), 7, rue de Villevert,

« A g is s a n t , a u n o m e t c o m m e s y n d i c d e l a f a i l l i t e d e s é p o u xBoudard-Bicheron, ci-après nom­m és, nommé à cette fonction par jugem ent du Tribunal de Com­m erce de Senlis, le 23 septembre 1957 ».

5* M onsieur Ernest - Sulpice Boudard et Madame Marguerite- JuMenne Bicheron, son épouse, demeurant à Rosières.

Elisant dom icile à Senlis, 7, rue de Villevert, en l’Etude de M» Escavy.

Fait et rédigé par l’avoué pour­suivant soussigné.

A Senlis, le 19 novembre 1927.Signé : Louis ESCAVY.

'A r t . 4.

Etude de M* Edm ond CAILLAThuissier à Senlis.

DEUXIEME INSERTION

Suivant acte sous signatures privées en date à Plaillv du 20 octobre 1997, enregistré k Senlis. •le 99 du même mois, folio 98, case i l . Monsieur Josenh-Viotor R.OTÏ- V7ER et Madame Olvmpe-Léonie GARNUTFT, son épouse, demeu rant ensemble à Plailly, ont, vendu 4 Monsieur Henri-Josenh-Marie CHAUVIN, mécanicien, et, Ma­dame Andrée-.Teanne PETIT, son éo o n se , demeurant ensem ble à f l a i l lv . le fon d s d e com m erce de b la n ch isser ie qu’il exploitait 1 Plailly, rue Grosil, n* 17.

La nrise de possession a été fixée au Novembre 1927.

Publication de la vente, a été faite au Bulletin Officiel le 12 no­vembre 1927.

Les oppositiqns. s ’il v a lieu, de­vront, être formées à Senlis, tt. eue Bellon, en l’Etude de M' Cail­lât. huissier, oiî dom icile est élu

cet effet, au plus tard dans les lix jours qui suivront la présente 'nsertion.

Pour deuxièm e insertion : 710 E. CAILLAT.

S ’adresser p o u r les rense igne­m en ts :

1° A Me Escavy» avoué-agréé à Senlis ;

5» M» C ozette, huissier à Nan- teuil-le-Haudouin ;

3* M' R oileau, notaire à Nan- tenll-le-H audouin, rédacteur et dépositaire du cahier des charge»

'749

Art. 2.

Etude de M® G aston LOIRavoué à Senlis

43, rue de la République

D’un jugem ent rendu contradic­toirement par le Tribunal civil de l ’Oise section de Compiègne, en date du vingt-deux juin 1927 enregistré.

Entre Monsieur Gaston-Gabriel M VILLARD, ouvrier en soie, de­meurant à Puiseux-le-Hautberger.

Demandeur au principal.Défendeur à l’opposition.Ayant M’ Gaston Loir pour

avoué.Et Madame Henriette BOU

TROY, épouse de Monsieur Gas­ton-G abriel MAILLARD, avec lequel elle demeure de droit, mais résidant de fait séparément à Puiseux-le-Hautberger.

Défenderesse au principal.Dem anderesse à l ’opposition.Ayant M® Morand pour avoué.

Il appert :Que le divorce a été prononcé

d’entre les dits époux Maillard Boutroy, à la requête et au profit du mari.

Pour extrait :742 S igné : G . L O IR .

A h*. 3.

Etude de M® G aston LOIR, avoué à Senlis,

43, rue de la République.

D’un jugem ent rendu par défaut par le Tribunal civil de l’Oise, section de Compiègne, en date du onze mai 1927, enregistré.

Entre Monsieur W illiam-Ale' xandre-Gustave WARREN, ajus teur, demeurant à Creil, 159, rue Jean-Jaurès.

Et Madame O lga-Sylvie-V icto- rlne BAUDOIN, épouse de Mon­sieur W illiam-Alexandre-Gustave WARREN, avec lequel elle de­

meure de droit, mais résidant de fait à Thiverny, rue du Pont-de- la-Ville.

Il appert :

Que le divorce a été prononcé d’entre les dits époux W arron- Baudoio, à la requête et au profitdu mari.

743Pour extrait :

Signé : G. LOIR.

Etude de M® Edm ond CAILLAThuissier à Senlis.

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Pour la désignation plus com­plète, consulter les affiches et le Courrier de l’Oise du 13 novem­bre 1927. 75'

A r t . 5

4 ^ . ^ O S »

ïonr la flemlère vérification des créances

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS

Liquidation Judiciaire

Les créanciers de la liquidaffon judiciaire des époux LEGER - RIBOULEAU. boulangers à Bo- ran, qui n’ont, pas encore produit leurs titres de créan ces, sont invités à les remettre sans délai entre les mains du greffier ou du liquidateur. Ils sont, en outre, prévenus qu’une dernière assem ­blée pour la vérification de leurs créances aura lieu le 2 Décembre f.927, à 10 heures 30.

Le Greffier du Tribunal, 757 GAVENC.

Ville de Pont-Sainte-MaxenceA D J U D I C A T I O N

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d’un Hôtel des Postes

Le V endredi 2 D écem bre 1 9 2 7 , à trois heures, à la Mairie le Pont-Sainte-M axence, il sera procédé par Monsieur le Maire de a com m une, assisté de deux

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Cette adjudication est prévue en 9 lots, savoir :

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2* Lot C harpente... 17.405 85 3® Lot. Couverture.. 16.871 12 4e Lot. M enuiserie.. 25.545 16 5’ Lot. Serrurerie,

Q uincaillerie................. 27.000 516 ® Lot. P lom berie.. 3.724 52 7* Lot. E lectricité ... 3.116 80 8 ® Lot. C hauffage... 7.500 00 9® Lot. Peinture et

V itrerie........................... 9.931 95

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Avis très importantLwa nAoasxItéx d« tir Age et

d’expédition de notre Journal nous mettent dan* l'Impossibi­lité absolue d'insérer toute an­nonce qui parvient après le Jeudi, 12 heures, i nos bu­reaux.

Toute Insertion nous parve­nant plue tard sera reportée d'offloe au numéro suivant.

L’adjudication aura lieu en l’Etude de M' VALLEE, notaire k Oré- py-en-Valois, commis à cet effet, le Sam edi 2 6 N ovem bre 1 9 2 7 ,d quatorze heures.

S'adresser pour les ritiselgne-ments à .-

M' E scavy, avoué à Senlis, 7.rue de Villevert, poursuivant la vente.

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