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NEWSLETTER 55 e ANNÉE • n° 2361 • DU 15/10/2012 SOMMAIRE MAROC P. 1 • Troisième voie sur l’axe ferroviaire Casablanca-Kénitra INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • Accor confirme son « ambitieux plan de développement » en Afrique AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 2 • Présentation des études préliminaires de la ville nouvelle de Hassi-Messaoud ÉGYPTE P. 3 • Appels d’offres début 2013 pour la ligne 3/phase 3 du métro du Caire MAROC P. 4 • Accélération des travaux de la station touristique de Port Lixus AFRIQUE DE L’OUEST RÉGIONAL P. 5 • Appui de la Banque mondiale pour les ressources en eau et les écosystèmes du bassin du Niger BURKINA FASO P. 6 • Extension de la mine d’or d’Essakane CÔTE D’IVOIRE P. 6 • Signature du C2D avec la France MALI P. 8 • Une première raffinerie d’or avec un partenaire suisse TOGO P. 9 • Prochaine étude de faisabilité sur le manganèse de Nayega AFRIQUE CENTRALE CAMEROUN P. 9 • Mise en place du projet d’énergie solaire « Cameroun 2020 » RD CONGO P. 11 • Signature d’un plan cadre de 2,4 milliards $ avec les Nations unies GABON P. 11 • Étude du projet « fer » de Mbombo par Volta Mining AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE ÉTHIOPIE P. 12 • Deux financements de plus de 1 milliard $ approuvés par la Banque mondiale MADAGASCAR P. 12 • Mise en production du gisement de nickel/cobalt d’Ambatovy OUGANDA P. 12 • Inauguration de la centrale hydroélectrique de Bujagali AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT MAROC TROISIÈME VOIE SUR L’AXE FERROVIAIRE CASABLANCA-KÉNITRA Le roi Mohammed VI a présidé, fin septembre 2012 à Kénitra, la cérémonie de lancement des travaux de triplement et de renouvellement de la voie ferrée Casablanca-Kénitra. Ce projet structurant de l’Office national des chemins de fer (ONCF) porte sur : • La construction d’une nouvelle voie électrifiée de 100 km, parallèle aux deux voies existantes et permettant la circulation des trains à 160 km/h, • La modernisation des installations actuelles : voies ferrées, caténaire, signalisation…, • Le renforcement du niveau de sécurité par la suppression des passages à niveau restants, la construction de plusieurs passerelles pour piétons et l’aménagement de passages souterrains pour la traversée des voies dans les gares. De par sa position stratégique dans la configuration du réseau national, l’axe Casablanca-Kénitra, le plus sollicité du réseau, constitue un véritable hub ferroviaire, reliant le nord, l’est et le sud du pays, et par lequel transite la quasi-totalité du trafic. Ce projet permettra ainsi à l’ONCF de disposer de la capacité nécessaire pour assurer un service plus étoffé et mieux cadencé des trains de voyageurs, tout en écoulant le trafic fret qui monte en charge depuis la mise en service du port de Tanger Med. D’un coût de 4,5 milliards Dh (environ 405 millions e), ce projet constitue une composante majeure du plan d’investissement 2010-2015, consacré à la mise à niveau du réseau classique et d’un montant total de 13 milliards Dh (1,17 milliard e), souligne l’ONCF. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre global du projet d’augmentation de la capacité de l’axe ferroviaire Tanger-Marrakech financé par la Banque africaine de développement (BAD) pour un montant d’environ 254 millions UC (près de 300 millions e ou 3 milliards Dh), souligne la BAD. Le projet vise à permettre l’accroissement de 50 % du trafic de voyageurs sur l’axe Tanger- Marrakech pour atteindre 24 millions de voyageurs en 2016. L’augmentation de capacité de la ligne et le triplement de voie permettront de créer une voie dédiée au fret, libérant ainsi en partie les voies classiques actuelles, et de mieux desservir les villes touristiques (Tanger, Casablanca, Marrakech). De nombreux emplois seront créés en phases de construction et d’exploitation, estimés à 20 000 emplois directs et activités connexes. Outre la BAD, son financement est assuré par l’ONCF pour 800 millions Dh et la Réserve pays émergents (RPE) pour 500 millions Dh. Le roi a pu également s’enquérir du projet de requalification urbaine du site de la gare de Kénitra avec ses trois composantes : • La construction d’une gare voyageurs, nouvelle génération, associée à un centre multifonctionnel, offrant ainsi un espace alliant fonctionnalités liées au transport et commodités offertes par les galeries commerciales (restauration, commerces, banques…). D’une superficie couverte de 8 000 m 2 , ce chantier sera réalisé en deux phases, pour un investissement de 320 millions Dh. • L’aménagement d’une gare fret à Sidi Ichou, à 15 km au nord de Kénitra, à proximité de la zone industrielle de Bourahma, dans le cadre de la délocalisation des sites à vocation marchandises vers la périphérie de la ville. Cette infrastructure sera réalisée sur 5 ha, pour un coût de 75 millions Dh. • Et la valorisation des espaces autour de la nouvelle gare voyageurs par la création d’un nouveau pôle urbain sur une assiette foncière de 12 ha. 609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Coordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2012 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe en français : Le Magazine de l’Afrique Femme Africaine African Business African Banker | 1

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N E W S L E T T E R 55e ANNÉE • n° 2361 • DU 15/10/2012

s o m m a i r eMAROC p. 1• Troisième voie sur l’axe ferroviaire

Casablanca-Kénitra

INTERNATIONALAFRIQUE p. 2• Accor confirme son « ambitieux plan de

développement » en Afrique

AFRIQUE DU NORDALGÉRIE p. 2• Présentation des études préliminaires de

la ville nouvelle de Hassi-Messaoud

ÉGYpTE p. 3• Appels d’offres début 2013 pour

la ligne 3/phase 3 du métro du Caire

MAROC p. 4• Accélération des travaux de la station

touristique de Port Lixus

AFRIQUE DE L’OUESTRÉGIONAL p. 5• Appui de la Banque mondiale pour

les ressources en eau et les écosystèmes du bassin du Niger

BURKINA FASO p. 6• Extension de la mine d’or d’Essakane

CÔTE D’IVOIRE p. 6• Signature du C2D avec la France

MALI p. 8• Une première raffinerie d’or avec un

partenaire suisse

TOGO p. 9• Prochaine étude de faisabilité sur

le manganèse de Nayega

AFRIQUE CENTRALECAMEROUN p. 9• Mise en place du projet d’énergie solaire

« Cameroun 2020 »

RD CONGO p. 11• Signature d’un plan cadre de

2,4 milliards $ avec les Nations unies

GABON p. 11• Étude du projet « fer » de Mbombo par

Volta Mining

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEÉTHIOpIE p. 12• Deux financements de plus de 1 milliard $

approuvés par la Banque mondiale

MADAGASCAR p. 12• Mise en production du gisement de

nickel/cobalt d’Ambatovy

OUGANDA p. 12• Inauguration de la centrale

hydroélectrique de Bujagali

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

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MAROC

TROISIÈME VOIE SUR L’AXE FERROVIAIRE CASABLANCA-KÉNITRA Le roi Mohammed VI a présidé, fin septembre 2012 à Kénitra, la cérémonie de lancement des travaux de triplement et de renouvellement de la voie ferrée Casablanca-Kénitra. Ce projet structurant de l’Office national des chemins de fer (ONCF) porte sur : • La construction d’une nouvelle voie électrifiée de 100 km, parallèle aux deux voies existantes et permettant la circulation des trains à 160 km/h, • La modernisation des installations actuelles : voies ferrées, caténaire, signalisation…, • Le renforcement du niveau de sécurité par la suppression des passages à niveau restants, la construction de plusieurs passerelles pour piétons et l’aménagement de passages souterrains pour la traversée des voies dans les gares. De par sa position stratégique dans la configuration du réseau national, l’axe Casablanca-Kénitra, le plus sollicité du réseau, constitue un véritable hub ferroviaire, reliant le nord, l’est et le sud du pays, et par lequel transite la quasi-totalité du trafic. Ce projet permettra ainsi à l’ONCF de disposer de la capacité nécessaire pour assurer un service plus étoffé et mieux cadencé des trains de voyageurs, tout en écoulant le trafic fret qui monte en charge depuis la mise en service du port de Tanger Med. D’un coût de 4,5 milliards Dh (environ 405 millions e), ce projet constitue une composante majeure du plan d’investissement 2010-2015, consacré à la mise à niveau du réseau classique et d’un montant total de 13 milliards Dh (1,17 milliard e), souligne l’ONCF. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre global du projet d’augmentation de la capacité de l’axe ferroviaire Tanger-Marrakech financé par la Banque africaine de développement (BAD) pour un montant d’environ 254 millions UC (près de 300 millions e ou 3 milliards Dh), souligne la BAD. Le projet vise à permettre l’accroissement de 50 % du trafic de voyageurs sur l’axe Tanger-Marrakech pour atteindre 24 millions de voyageurs en 2016. L’augmentation de capacité de la ligne et le triplement de voie permettront de créer une voie dédiée au fret, libérant ainsi en partie les voies classiques actuelles, et de mieux desservir les villes touristiques (Tanger, Casablanca, Marrakech). De nombreux emplois seront créés en phases de construction et d’exploitation, estimés à 20 000 emplois directs et activités connexes. Outre la BAD, son financement est assuré par l’ONCF pour 800 millions Dh et la Réserve pays émergents (RPE) pour 500 millions Dh. Le roi a pu également s’enquérir du projet de requalification urbaine du site de la gare de Kénitra avec ses trois composantes : • La construction d’une gare voyageurs, nouvelle génération, associée à un centre multifonctionnel, offrant ainsi un espace alliant fonctionnalités liées au transport et commodités offertes par les galeries commerciales (restauration, commerces, banques…). D’une superficie couverte de 8 000 m2, ce chantier sera réalisé en deux phases, pour un investissement de 320 millions Dh. • L’aménagement d’une gare fret à Sidi Ichou, à 15 km au nord de Kénitra, à proximité de la zone industrielle de Bourahma, dans le cadre de la délocalisation des sites à vocation marchandises vers la périphérie de la ville. Cette infrastructure sera réalisée sur 5 ha, pour un coût de 75 millions Dh. • Et la valorisation des espaces autour de la nouvelle gare voyageurs par la création d’un nouveau pôle urbain sur une assiette foncière de 12 ha.

609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETCoordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

Imprimerie spécialeISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334Reproduction interdite 2012 © IC PUBLICATIONSAutres publications du groupe en français : Le Magazine de l’AfriqueFemme AfricaineAfrican BusinessAfrican Banker

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INTERNATIONAL

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AFRIQUE DU NORD

n accor a confirmé fin septembre son « ambitieux plan de développement » en afrique, avec l’ouverture de près de 5 000 chambres/30 hôtels d’ici à 2016.Depuis l’ouverture de son premier hôtel au Congo en 1975, Accor a largement développé son réseau en Afrique jusqu’à devenir numéro 1 sur le marché, avec 114 établissements (plus de 17 000 chambres) dans 18 pays. Le groupe est présent sur l’ensemble des segments, du luxe au très économique, avec ses marques Sofitel, Pullman, MGallery, Novotel, Mercure, ibis, ibis budget et Formule 1.Un ibis vient juste d’ouvrir à Dakar, Sénégal, et un second suivra prochainement à Lagos, Nigeria. Le groupe a également signé récemment un contrat de gestion pour la reprise sous la marque Sofitel de l’Hôtel Ivoire d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Ainsi près de 2 000 chambres auront été ouvertes sur l’année 2012.Ce plan de développement dynamique devrait permettre au groupe d’atteindre un réseau de plus de 22 000 chambres à l’horizon 2016. Les marchés prioritaires pour le groupe sont le Maroc, l’Algérie, le Nigeria, le Ghana, l’Afrique du Sud, l’Angola et le Kenya.Accor Afrique compte 12 000 employés, dont moins de 2 % sont expatriés. Le programme de développement devrait contribuer à la création de plus de 3 000 emplois à l’horizon 2016, avec 99 % de contrats locaux.

n Lancement d’un programme de bourses de 500 millions $ annoncé fin septembre à New York par la Fondation MasterCard ; cette initiative éducative permettra à des étudiants talentueux, mais défavorisés sur le plan économique car issus de pays en voie de développement (en particulier d’Afrique), de profiter d’une aide complète pour leurs études secondaires et universitaires.

n Nouveau service large bande par satellite en afrique subsaharienne annoncé par SES Broadband Services, filiale de l’opérateur satellitaire SES (basé à Luxembourg) qui a signé un accord avec SatADSL portant sur la distribution de son service, SES Broadband en Afrique subsaharienne.SatADSL commercialise SES Broadband depuis mi-septembre, afin d’offrir un accès Internet aux entreprises, aux banques, aux organisations non-gouvernementales et aux institutions gouvernementales situées dans des lieux reculés à travers toute l’Afrique subsaharienne, pour des applications sensibles telles que les transactions financières ou les transferts de données sécurisés.« De plus en plus de pays d’Afrique considèrent l’accès au haut débit comme un facteur clé de prospérité économique », a déclaré Patrick Biewer, directeur général de SES Broadband Services. « Alors qu’il est question d’étendre la connectivité par fibre optique à travers le continent africain, 300 millions de personnes se trouvent à plus de 50 km de toute connexion par fibre ou câble. De plus, 400 millions d’habitants du continent ne disposent d’aucun accès Internet. L’emploi de la technologie satellitaire nous permettra précisément de couvrir les zones non desservies et de réduire ainsi la fracture numérique ».Basée à Bruxelles, la société SatADSL propose un accès Internet par satellite en Afrique depuis 2010. Des centaines d’entreprises africaines recourent aux services de SatADSL dans une quinzaine de pays de tout le continent.

RÉGIONALn Le financement de l’étude de faisabilité d’une ligne TGV rabat-alger-Tunis-Tripoli a été examiné fin septembre à Nouakchott.L’appel de fonds a été présenté par la délégation marocaine présidée par Aziz Rabah, ministre de l’Équipement et du transport, au cours de la 12e session du Comité ministériel maghrébin chargé des infrastructures de base.

ALGÉRIEn sony implante une usine de téléviseurs près d’Alger en partenariat avec GH Multimédias (Groupe Hasnaoui). Les modèles « seront adaptés aux consommateurs algériens, les prix seront à la portée de toutes les bourses et les téléviseurs LCD seront très compétitifs en termes en termes de prix », a déclaré fin septembre Yacine Khellaf, directeur général de GH Multimédias.L’étude technico-commerciale est réalisée et le début de la phase d’exécution et le démarrage de la production sont prévus pour 2013.La formation des ingénieurs et techniciens locaux « sera assurée par des spécialistes de Malaisie et de Dubai, avec un cycle de formation au Japon ; le transfert de technologies sera effectué par rapport à l’acquisition des équipements de production », a pour sa part indiqué Shinya Mukaida, directeur commercial de Sony pour le Moyen-Orient et l’Afrique.

ALGÉRIEPrésentation des études Préliminaires de la ville nouvelle de Hassi-messaoud

Les études préliminaires d’aménage-ment et d’urbanisme de la ville nouvelle de Hassi-Messaoud ont été finalisées et présentées fin septembre par le groupe-ment composé de trois bureaux coréens, Dong Myeong Engineering Consultants (DMEC), Saman Corporation et Korea Land & Housing Corporation, et du Bureau d’étude, de réalisation et d’engineering de projets (Berep) algérien.

La future ville comptera une population de 80 000 habitants à l’horizon 2020. Située dans la zone de Oued El-Maraâ, équidistante d’environ 80 km de l’actuelle ville de Hassi-Messaoud et des villes de Touggourt et de Ouargla, elle comprend un périmètre d’urbanisation de 2 044 ha, un périmètre d’extension future de 1 161 ha, une zone verte existante de 313 ha et une zone d’activités logistiques (ZAL) de 965 ha.

La nouvelle ville sera structurée en quatre grands quartiers d’environ 20 000 habitants chacun, gravitant autour d’un centre-ville regroupant plusieurs structures de commerces et d’affaires. La zone résiden-tielle occupera 35 % de la superficie globale

avec une densité de 40 à 45 logements à l’hectare, la zone commerciale 5 %, la zone d’équipements 10 %, le réseau routier 30 % et les espaces verts et parcs 20 %.

Selon le directeur général de l’Établisse-ment de la ville nouvelle de Hassi-Messaoud (EVNH), Mourad Zeriati, le plan d’aména-gement final de l’ensemble de la ville sera achevé fin octobre. Les entreprises pour la réalisation des travaux de terrassement et des Voiries et réseaux divers (VRD) seront choisies de janvier à mai 2013 (appels d’offres lancés au dernier trimestre 2012).

Les travaux de terrassement et les VRD des quartiers prioritaires de la ville nouvelle et des secteurs prioritaires de la ZAL sont prévus entre juin 2013 et décembre 2016, et les études et la réalisation des équipements publics (daïra, écoles, tribunal, hôpital, mosquées…) de janvier 2014 à décembre 2019.

Le prochain lancement des travaux de la voie ferrée reliant Touggourt à Hassi Messaoud, soit 170 km environ, a par ailleurs été annoncé fin septembre par le ministre des Transports, Amar Tou.

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ALGÉRIE Première Pierre de la raffinerie de Biskra

Le ministre de l’Énergie et des mines, Youcef Yousfi, s’est rendu mi-septembre dans la wilaya de Biskra, où il a posé la première pierre d’une raffinerie d’une capa-cité de traitement de 5 millions de tonnes par an. Située dans la localité de Djemora (Loutaya), à une quarantaine de kilo-mètres au nord de Biskra, cette raffinerie de la Sonatrach représente un investisse-ment évalué à 220 milliards de DA (envi-ron 2,13 milliards €), dont 60 % en devises, et générera plusieurs milliers d’emplois directs et indirects.

Le programme de développement du raffinage prévoit aussi la réalisation

d’autres raffineries à Hassi Messaoud (5 millions de t.), à Tiaret (5 millions de t.), à Ghardaïa (5 millions de t.) et sur le littoral centre du pays non loin d’Alger (10 millions de t.) avec un port en eau profonde.

Chaque raffinerie disposera d’un dépôt dont la capacité ne sera pas inférieure à 300 000 m3 pour constituer un stock stra-tégique pour le pays, a précisé le ministre, qui s’est également rendu dans la localité de Bitam à Batna, où il a procédé à la pose de la première pierre d’un dépôt régional de produits pétroliers d’une capacité de stoc-kage de 300 000 m3, dont 160 000 m3 de

gas-oil, 120 000 m3 d’essence et 20 000 m3 de kérosène.

Le dépôt de Bitam, dont l’exploitation générera 100 emplois directs, sera alimenté à partir de la future raffinerie de Djemora par une canalisation de 25 km.

Le gouvernement prévoit également « au cours de la prochaine année, l’entrée en produc-tion de deux nouvelles usines de liquéfaction de gaz naturel, ainsi que d’unités d’ammoniac et d’engrais. Le développement de la pétrochimie verra la réalisation, en partenariat, au cours des prochaines années, de nouvelles unités dans les filières des plastiques, des fibres textiles et du caoutchouc synthétique ».

Partenariat industriel Pour les infrastructures électriques en méditerranée

Un accord pour la constitution d’un partenariat industriel pour la réalisation et la gestion des infrastructures électriques en Méditerranée a été signé début septembre à Tunis entre Sonelgaz (Algérie), Terna (Italie) et Teias (Turquie), à l’occasion de l’assemblée générale de Med-TSO (Medi-terranean Transmission System Operators) présidée par Noureddine Boutarfa, P-DG de Sonelgaz.

Ce partenariat industriel méditerranéen, formé dans une première phase par les trois sociétés, sera ouvert, dans une seconde phase, à d’autres opérateurs.

L’instrument du partenariat serait un consortium industriel qui aura pour objec-tif de participer au développement et à la gestion d’infrastructures électriques dans la région méditerranéenne (identification des opportunités d’investissement pour la réalisation et la gestion d’infrastructures de transport dans le secteur électrique ; développement des possibilités d’inves-tissement suivant des schémas définis en commun pour chaque projet identifié ; développement d’études et de projets, le cas échéant en coopération avec d’autres opérateurs).

Au-delà de la réalisation des infrastruc-tures classiques de transport de l’électricité, le consortium pourrait intervenir dans le développement des infrastructures liées aux énergies renouvelables, notamment avec les projets importants prévus dans les pays du Sud comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Égypte.

Le consortium intervient uniquement dans les projets développés à l’internatio-nal. En aucun cas, il n’interviendra dans les projets nationaux de chacun des membres du consortium.

ÉGYPTE aPPels d’offres déBut 2013 Pour la ligne 3/PHase 3 du métro du caire

L’Agence française de développement (AFD) a signé fin septembre un accord-cadre européen destiné au financement du métro du Caire.

Le plan de financement du projet comprend une subvention de 40 millions € de l’Union européenne à travers la Facilité d’investissement pour le voisinage (FIV), un prêt concessionnel de 300 millions € de l’AFD et un prêt concessionnel de 600 millions € de la Banque européenne d’investissement (BEI) approuvé mi-septembre, le tout résul-tant en un financement de 940 millions €, équivalent à un prêt sur 25 ans d’un taux d’intérêt inférieur à 2 %.

La ligne 3 du métro, inaugurée en mars 2012, va ainsi pouvoir entrer dans la troi-sième phase de sa construction.

« Il s’agit du plus important engagement de l’AFD en Égypte. Celui-ci représente par ailleurs près de la moitié des engagements pris par la France pour l’Égypte à Deauville, en soutien aux Printemps arabes », souligne l’AFD.

La troisième ligne, rebaptisée récem-ment « ligne de la révolution », dont la première phase (d’Attaba à Abbassia) a été inaugurée en mars 2012, acheminera plus de 1,8 million d’usagers le long d’un axe Est-Ouest. Les 18 km de la troisième phase relieront le centre-ville à Zamalek et à Giza à travers deux branches, l’une vers Imbaba au Nord et l’autre vers l’université du Caire au Sud. Cette phase est compo-sée d’un mixte de tunnel, sections au sol et viaducs.

Les coûts totaux du projet sont estimés entre 2 et 2,45 milliards €, y compris le matériel roulant qui devrait être financé séparément. Les études de faisabilité ont été financées par un don du gouvernement français.

Les appels d’offres internationaux pour les travaux devraient être lancés début 2013, et la mise en œuvre du projet devrait prendre huit ans.

Construites depuis le début des années 1980, initialement sur financement français, les deux premières lignes de métro du Caire transportent chaque jour plus de 3 millions d’usagers, le long d’un réseau de 65 km – soit 17 à 20 % de la demande totale en transport public de la capitale.

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TUNISIEn signature de deux accords de prêt avec la JiCa japonaise pour un total de 358 millions DT (environ 179 millions e) : le premier prêt, destiné à la Société Tunisie Autoroutes (STA), porte sur la construction de l’autoroute Gabès-Médenine ; le second prêt, en faveur de la Sonede, est destiné à la réhabilitation/extension des installations de distribution d’eau dans les centres urbains.

MAROCn Vivendi envisage de céder ses 53 % dans maroc Telecom ; le groupe français discute avec Lazard et le Crédit agricole en vue de leur confier l’évaluation d’une éventuelle cession du contrôle du premier opérateur télécom marocain.La capitalisation boursière de Maroc Telecom « Itissalat Al-Maghreb » à la Bourse de Casablanca s’élevait à 90 547 millions Dh soit environ 8,15 milliards e au 1er octobre 2012 (chiffre d’affaires de 30,84 milliards Dh / 2,78 milliards e en 2011).Outre Vivendi, le principal actionnaire est l’État marocain à hauteur de 30 %.

n inauguration de ratier-Figeac maroc (rFm) fin septembre à Nouaceur (Casablanca) ; la filiale marocaine du groupe français Ratier-Figeac, leader mondial des équipements et systèmes civils et militaires pour avions et hélicoptères, se spécialise dans l’assemblage des équipements de cockpits et de cabines. L’investissement de 9 millions e achevé en mars 2012 générera, à terme, un chiffre d’affaires d’environ 23 millions Dh totalement à l’export, et créera près de 150 emplois à l’horizon 2015.« RFM compte développer une Supply Chain locale pour répondre à ses besoins en pièces et procédés : usinage, mécanique de précision et traitement de surface, ce qui devrait représenter une centaine d’emplois », a déclaré Michel Fercy, président de Ratier-Figeac.

n L’extension de la centrale de Kénitra/Phase i est soutenu par un prêt de 37,2 millions $ approuvé mi-septembre par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID).Le projet, qui comprend l’installation de trois nouvelles turbines à gaz, concernera l’alimentation en électricité de près de 2 millions d’habitants.

n Geodis, filiale logistique de la SNCF, a inauguré mi-septembre sa nouvelle plate-forme à Casablanca (Ain Sebaa). Disposant d’une superficie de 16 000 m2 pour une capacité de 18 000 palettes, le site emploiera 150 personnes.L’unité est opérationnelle depuis fin 2011.Geodis dispose de plusieurs entrepôts à Casablanca et à Tanger.

Un avenant à la convention d’inves-tissement portant sur l’aménagement de la station touristique de Port Lixus à Larache (90 km au sud de Tanger) a été conclu fin septembre, entre le gouver-nement et la société d’aménagement de Lixus « Silksous ». L’avenant a été signé par Abdelilah Benkirane, chef du gouverne-ment, Mohamed Alami Nafakh-Lazrak, P-DG du groupe marocain Alliances déve-loppement immobilier (ADI), et Karim Belmaachi, P-DG de « Silksous ».

Selon le Groupe Alliances, « cet avenant marque un nouveau tournant dans la vie de Lixus puisqu’il tend à revoir le concept originel d’aménagement de la station. Il fait suite à des études approfondies et à une remise à plat du concept initialement prévu dans la convention, pour favoriser le développement rapide de la station. Ce nouvel élan permettra d’atteindre rapidement la masse critique de lits hôte-liers indispensable à créer la destination Lixus.

La signature de cet avenant, qui va contribuer à la dynamisation de la nouvelle zone Cap Nord, jouera ainsi un rôle certain dans la réalisation des objectifs de la vision 2020 pour le développement du secteur touristique ».

Le projet touristique Lixus, qui s’étend sur une superficie globale de 470 hectares, dont la réalisation nécessitera un finan-cement de 6 à 7 milliards Dh (540 à 630 millions €), s’inscrit dans le cadre des

six stations prévues par le plan Azur 2020 pour le développement touristique.

La station abritera des unités d’héber-gement de 4 et 5 étoiles ayant une capacité d’accueil évaluée à 16 306 lits dont 4 792 lits d’hôtels, 3 134 lits dans des résidences immobilières de promotion touristique (RIPT), et 8 380 lits dans les résidences touristiques. Les diverses installations de loisirs et de sports s’étendront sur une superficie de 180 ha.

Lixus est l’un des projets majeurs du Plan Azur dans lequel le Groupe Alliances, seule société marocaine contribuant au projet, est impliqué depuis trois ans. Bordé par la côte Atlantique, Lixus est un resort golfique et résidentiel qui s’étend à proximité du site archéologique de Lixus (ancienne cité romaine). L’ensemble s’ouvre sur une plage de 6 km de long, entre forêt et falaises, tout en longeant 4,5 km de l’oued Loukkos. Le golf et son club house sont opérationnels depuis juin 2011 et l’ensemble des travaux devrait être achevé en 2018.

Les travaux sont réalisés à 25 % pour tout le projet, et à 60 à 70 % pour la première phase ; l’année prochaine verra l’ouverture de la première unité hôtelière de la station.

Benkiran a souligné la volonté du gouver-nement de mettre en œuvre avec célérité le plan Azur, en menant à terme les travaux de construction d’au moins quatre stations programmées dans ce plan, et en diligen-tant les travaux de quatre autres stations à l’horizon 2016.

MAROCaccélération des travaux de la station touristique de Port lixus

soutien de la Bei en faveur des tecHnoPoles

Anass Houir Alami, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et président du conseil de surveillance de sa filiale MEDZ, et Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque euro-péenne d’investissement (BEI), ont signé début octobre à Rabat-Salé un accord de prêt de 100 millions € en faveur des sept technopoles développées par MEDZ.

Ces espaces d’accueil novateurs ont pour objectif d’offrir des infrastructures et des services de niveau international et d’accom-pagner le développement et la compétitivité des entreprises, grâce à la prise en compte des besoins de formation et de R&D.

Cette opération entre dans le cadre de la mise en œuvre du Pacte national pour l’émergence industrielle et permettra de faciliter le financement des travaux des technopoles suivantes : Atlantic Free Zone à Kénitra ; Parc Haliopolis à Agadir ; MidParc à Nouasser ; Technopole d’Oujda ; Parc Technopolis de Rabat-Salé ; Agropolis de Meknès ; et Agropole de Berkane.

« Ce financement vient à point nommé pour appuyer le programme d’investisse-ment ambitieux de MEDZ, qui avoisine les 3 milliards Dh (270 millions €) pour ces sept technopoles », a déclaré Alami.

n Un projet d’approvisionnement en eau dans huit provinces est soutenu par la Banque islamique de développement (BID), qui a approuvé début septembre à Jeddah un financement de 85 millions $ en sa faveur.

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TUNISIE

TUNISIEsoutien de l’ue à la justice et à la santé

Deux accords de financement ont été signés début octobre à Bruxelles à l’occasion de la visite du chef du gouvernement, Hamadi Jebali.

• Pour la réforme de la justice, la Commission européenne a adopté un nouveau programme de 25 millions € sur quatre ans qui bénéficiera directement à toute la population tunisienne en renforçant l’indépendance et l’efficacité de la justice, en amélio-rant l’accès et le fonctionnement de la justice et en réhabilitant des prisons vétustes ou non conformes aux standards internationaux. Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’appui de l’UE à la transi-tion démocratique en Tunisie.

• Pour la réduction des inégalités sociales et les services de soins de santé de première ligne et intermédiaires pour les régions

défavorisées, la Commission européenne a adopté début août un nouveau projet qui concerne une population totale de 4 millions de personnes. Ce projet a un budget total de 12 millions €. Il augmen-tera significativement l’accès aux soins de santé de base, la qualité des soins et les conditions d’accueil dans les centres de santé. Les actions principales couvrent l’achat d’équipements pour les services ambulatoires ; l’acquisition de nouveaux véhicules pour le transport médical et un renforcement des capacités du ministère de la Santé.

Selon José Manuel Durão Barroso, président de la Commission européenne, « l’Union européenne a doublé son assistance à la Tunisie pour 2011-2013 à hauteur de 400 millions €. Nous sommes prêts à faire davantage en 2013 en soutenant le programme de relance des autorités ».

n signature de trois accords de prêt avec le Fonds saoudien de développement (FsD) fin septembre à Tunis pour un montant total de 331 millions DT (environ 166 millions e) :• Le premier accord, soit 180 millions DT, contribuera au financement du projet de centrale électrique de Sousse (cf. ABN n° 2360) ;• La deuxième convention porte sur 127,5 millions DT, et concerne le projet

de transport du gaz naturel dans les régions de l’Ouest de la Tunisie, pour l’approvisionnement des zones industrielles et des municipalités (environ 100 communes) ;• Le troisième accord d’une valeur de 24 millions DT, servira au développement du système de formation professionnelle dans les régions intérieures (Gafsa, Sidi Bouzid et Tataouine).

RÉGIONALaPPui de la Banque mondiale Pour les ressources en eau et les écosystèmes du Bassin du niger

La Banque mondiale a approuvé début octobre un crédit IDA sans intérêts de 203 millions $ pour le Programme de développement des ressources des bassins hydrauliques et de gestion durable des écosystèmes du Niger qui contribuera au financement du « Programme de Kandadji ». Le projet aidera l’ABN à renforcer la coopération régionale entre les neuf pays riverains (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigeria et Tchad).

« Le programme de Kandadji est un projet de développement transformationnel qui offrira un nombre considérablement plus important d’opportunités aux communautés, plus de nourriture, d’eau et d’électricité, et qui réduira la pauvreté dans la région la plus pauvre de l’Afrique », selon le vice-président de la Région Afrique de la Banque mondiale, Makhtar Diop.

Le Programme de Kandadji adopte une approche intégrée envers l’aide aux communautés de la région du Bassin pour renforcer leur résilience à long terme lorsqu’elles se trouvent confrontées

aux sécheresses, famines et autres menaces, en leur fournissant des endroits où stocker de l’eau potable, de meilleurs systèmes d’irrigation, et en améliorant de manière significative la produc-tion d’hydroélectricité renouvelable d’un maximum de 130 MW (4 x 32,5 MW).

La digue de Kandadji (retenue de 1,6 milliard m3 d’eau) permet-tra d’augmenter la superficie des terres cultivables irriguées de la vallée du Niger de 10 000 à 55 000 hectares, une contribution de taille pour améliorer la sécurité alimentaire et la résilience en cas de sécheresses, lesquelles sont de plus en plus exacerbées par le changement climatique.

Le Programme de Kandadji fera partie du Pool énergétique de l’Afrique de l’ouest (WAPP).

La construction du barrage de Kandadji sur le fleuve Niger a démarré en mai 2011 au nord-ouest de Niamey avec l’entreprise russe Zarubezhvodstroy. Le délai prévu pour les travaux est de 57 mois.

BÉNIN

n Le Programme d’appui aux réformes économiques et financières (Paref) est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD) qui a approuvé en septembre un prêt FAD de 30 millions UC, soit environ 24 milliards de F.CFA.Les réalisations attendues du Paref sont : un secteur privé dynamisé avec une politique révisée de son développement, l’adoption d’un cadre légal et institutionnel du financement des partenariats public-privé (PPP),

l’accroissement du nombre des centres de formation qualifiante, la création d’une Institution de certification des métiers ; une gouvernance financière renforcée avec l’adoption d’un cadre juridique des finances publiques et une budgétisation axée sur les résultats conformes aux directives communautaires de l’Uemoa, l’adoption de plans annuels de passation des marchés par les autorités contractantes et la transformation de la Chambre des comptes de la Cour suprême en une Cour des comptes.

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6 | | N° 2 361 | DU 15/10/2012

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BURKINA FASO Extension de la mine d’or d’EssakaneLe ministre des Mines, des carrières et de l’énergie, Salif Kaboré, a présenté début octobre au gouvernement une communication relative à la modification du plan de développement et d’exploitation de la mine d’Essakane. Le projet prévoit une augmentation des réserves de minerais à hauteur de 144,8 millions de tonnes.Il favorisera la création de 800 à 1 000 emplois directs et indirects lors de la phase de construction et 200 emplois directs supplémentaires pendant la période d’exploitation. Les recettes budgétaires de l’État connaîtront également une amélioration de l’ordre de 101,2 millions $ (environ 51 milliards de F.CFA).Le projet représente un investissement évalué à 180 milliards de F.CFA.Détenue par le groupe canadien Iamgold (90 %) et l’État burkinabé (10 %), la mine d’or d’Essakane a produit 337 000 onces (production attribuable à Iamgold) en 2011. La production commerciale a démarré en juillet 2010, dans le nord-est du pays.

BURKINA FASO

n Le groupement d’entreprises Photalia-Vergnet Burkina a signé avec l’Office national des télécommunications (Onatel), du groupe Maroc Telecom, un contrat de fourniture et d’installation d’ateliers d’énergie solaire (AES) pour l’alimentation électrique de nouveaux sites télécom, type antennes-relais, dans le cadre de l’augmentation de la couverture du pays.Photalia (Groupe Vergnet) assurera la coordination du projet, l’ingénierie des systèmes, la fourniture du matériel, la formation et l’appui technique à l’installation. Vergnet Burkina, partenaire local de Photalia, sera en charge de l’installation, de la mise en service, de la gestion des stocks de pièces détachées et du service après-vente.Les installations de ce projet télécom d’envergure se feront sur la totalité du territoire burkinabé et contribueront largement au désenclavement de nombreuses zones du pays.L’ensemble des travaux devrait être réalisé dans un délai de 39 semaines.

BURKINA FASO

n adoption du Plan d’actions triennal glissant 2012-2014 du cadre stratégique de mise en œuvre de la décentralisation fin septembre par le gouvernement. Ce Plan définit les orientations, les principes et les axes qui sous-tendent l’action de l’État dans la conduite du processus de décentralisation sur la période 2006-2015. Son budget est estimé à 290 milliards de F.CFA.

n Le Projet de réhabilitation de routes et de facilitation du transport sur le corridor CU9 Lomé-Cinkansé-ouagadougou est soutenu par un prêt et un don de 78,86 milliards de F.CFA conclus mi-juillet avec le Fonds africain de développement (FAD), dont le gouvernement a autorisé fin septembre la ratification.

Le président Alassane Ouattara a lancé fin septembre 2012 à Bouaflé, les travaux de construction du nouveau pont sur le fleuve Marahoué et de réhabilitation et de bitumage de la voirie de cette ville.

« Ce nouveau pont permettra d’améliorer la fluidité du trafic sur les itinéraires Yamous-soukro-Daloa et Daloa-Zuénoula », déclarait le chef de l’État.

Le nouveau pont sera long de 124 m avec deux fois une voie. Les travaux de voirie portent sur le revêtement de 6 km de routes à l’intérieur de la ville. Le coût des travaux, confiés à la Société générale des travaux du Maroc (SGTM) et à l’Entreprise nationale de bâtiment et de travaux publics (Ensbtp) ivoirienne et prévus sur 14 mois, est estimé à 7 milliards de F.CFA, financé principale-ment par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).

« Pour l’année 2012, plus de 52 milliards de F.CFA sont consacrés à l’entretien et à la réhabilitation de près de 20 000 km de routes, soit près du tiers de notre réseau routier interurbain. Ces travaux vont s’intensifier à

partir du mois prochain, pour qu’un tiers de notre réseau routier retrouve sa fonctionna-lité dès la fin de l’année 2012 », soulignait le Président.

« Le programme 2013 prévoit des ressources encore plus importantes pour qu’en fin d’année 2013, la plus grande partie du réseau routier soit utilisable, en toute saison.

En plus de la réhabilitation et de l’entre-tien du réseau existant, nous avons égale-ment entrepris de réaliser de grands travaux routiers. C’est dans ce cadre que nous avons lancé les travaux du pont Henri Konan Bédié en septembre 2011 et les travaux de réalisa-tion de l’autoroute Abidjan-Bassam le 3 août. De nombreux autres chantiers démarreront en cette fin d’année et au début de l’année 2013, comme l’autoroute Abobo-Anyama, le bitumage de l’axe Bouna-Doropo ou encore l’axe Boundiali-Odienné.

Notre programme prend également en compte l’entretien et la réparation des chaus-sées de la ville d’Abidjan et des principales localités de l’intérieur du pays ».

CÔTE D’IVOIRElancement des travaux du Pont et de la voirie de Bouaflé

CÔTE D’IVOIREsignature du c2d avec la france

Le ministre de l’Économie et des finances, Charles Koffi Diby, a signé mi-octobre un contrat de désendettement-développement (C2D) avec la France, représentée par son ambassadeur, Georges Serre, en présence de Gérald Collange, directeur local de l’Agence française de développement (AFD), chargée de la mise en œuvre du C2D.

Le premier C2D porte sur 630 millions €, soit 413 milliards de F.CFA, pour les trois prochaines années. Il correspond à l’effort additionnel consenti par la France en plus de la réduction de dette accordée dans le cadre de l’initiative PPTE. Ce mécanisme correspond à l’octroi en contrepartie du versement des échéances de la dette d’une subvention d’un même montant à la Côte d’Ivoire pour le financement de programmes en faveur de la croissance.

Le C2D englobe six secteurs : éducation, formation, emploi ; santé ; agriculture, développement rural et biodiversité ; déve-loppement urbain et eau ; infrastructures de transport ; justice.

Cette signature marque le début de la mise en œuvre du C2D.

« Pour répondre à l’urgence des enjeux de l’éducation et de l’emploi et démarrer le projet au plus tôt, l’AFD, par cette conven-tion, met à la disposition de l’État ivoirien une subvention de 262 millions de F.CFA en finançant la venue d’un expert international qui accompagnera les ministères concernés dans le montage puis la coordination de ce projet », a déclaré l’ambassadeur de France.

CÔTE D’IVOIREn Le groupe olam (Singapour) envisage de nouveaux investissements en Côte d’Ivoire ; le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, a reçu le directeur de la zone Afrique d’Olam, Ranveer S. Chauhan, venu demander son soutien pour affiner le cadre d’un contrat-agrément entre son groupe et l’État ivoirien. Olam intervient déjà dans la transformation du cacao, du café, du riz, du coton, de l’acajou…

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CÔTE D’IVOIREn Le vol inaugural d’air Côte d’ivoire est prévu fin octobre selon son directeur général, René Décurey, qui souligne que « Air France respecte ses engagements, c’est un partenaire important, surtout pour nous donner les ressources nécessaires pour toute la certification ; je dirais même que c’est un partenaire exemplaire ».La flotte sera constituée par « location de deux avions Airbus 319 qui ont volé pendant sept ans chez Air France. Ils étaient employés pour faire des vols long-courriers. Des avions qui ont sept ans d’âge, mais avec très peu d’atterrissage et très peu de cycle sur les moteurs, donc des avions parfaits pour notre utilisation ».

n Une délégation du groupe agroalimentaire américain Kraft Foods conduite par son représentant pour la Côte d’Ivoire, Alex Assanvo, a été reçue fin septembre par le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio.Les échanges ont porté sur les potentialités d’investissements dans le domaine du cacao, selon Assanvo, qui a assuré qu’en tant que premier groupe chocolatier dans le monde, sa compagnie entendait accroître ses investissements en Côte d’Ivoire, et soutenir davantage les projets de développement des communautés.

n La signature d’une convention de partenariat avec medical Bridges/Global assistance a été approuvée fin septembre par le gouvernement.Ce partenariat permettra à l’État : de profiter de l’expérience et de la notoriété de cet organisme (qui intervient dans 81 pays dans le monde) ; de réduire les coûts d’achat du matériel de santé (scanners, appareil de radiologie…) ; d’acquérir des équipements fiables et de qualité ; et d’assurer la maintenance sur le territoire ivoirien et la formation continue du personnel.

LIBERIAn Le projet de gestion des routes du Liberia (Libramp) bénéficie d’un crédit IDA de 50 millions $ approuvé fin septembre par la Banque mondiale. Conçu pour supprimer un goulot d’étranglement sur l’une des principales routes reliant Monrovia à la frontière guinéenne, le projet augmentera les travaux de réhabilitation de l’intersection ELWA (Eternal Love Winning Africa) au centre de Monrovia et sur les voies urbaines clés ; il soutiendra également un plan de transport national et un plan d’investissement stratégique pour mobiliser des financements auprès des partenaires du Liberia.

MAURITANIEn L’extension de la couverture médicale en milieu rural est soutenue par la Banque islamique de développement (BID), qui a approuvé en septembre à Jeddah un financement de 15,9 millions $ en sa faveur.

NIGERIAn La Nigeria export Processing Zones authority (Nepza) « a attiré à ce jour plus de 9 milliards $ d’investissements directs étrangers (IDE), grâce aux zones franches qu’elle a implantées à travers le pays », a déclaré fin septembre à Abuja, David Nongo.« Ce montant devrait tripler très prochainement avec les efforts déployés par le gouvernement pour développer le secteur ».

CÔTE D’IVOIRErePrise de safa Par le marocain Wafa assurance

Wafa Assurance, filiale du groupe maro-cain Attijariwafa bank, et les actionnaires de la compagnie d’assurance ivoirienne Soli-darité africaine d’assurances (SAFA) ont conclu mi-septembre, un accord pour une prise de participation de Wafa Assurance dans le capital de la SAFA à hauteur de 75 %. Cette opération est soumise aux accords des autorités de tutelle respectives.

Selon Wafa Assurance, le marché ivoi-rien de l’assurance, premier marché de la zone CIMA regroupant 14 pays, représente 111 milliards de F.CFA dans la branche Non Vie et 82 milliards de F.CFA dans la branche Vie. Le marché ivoirien contribue à hauteur de 25 % dans le marché des assurances de la zone CIMA. Sur ce marché, SAFA a réalisé à fin 2011 un chiffre d’affaires de 1,8 milliard de F.CFA.

« Cet accord ambitionne de faire de SAFA un acteur de référence du marché ivoirien des assurances », souligne Wafa Assurance. « Cette ambition porte autant sur le compar-timent d’assurance Non Vie, activité actuelle de SAFA, que sur le compartiment Vie à créer et à développer, en s’appuyant sur les savoir-faire des partenaires et sur les synergies avec la Société ivoirienne de banques (SIB), filiale d’Attijariwafa bank en Côte d’Ivoire ».

GUINÉEaPPui de la Banque mondiale à la gestion de l’exPloitation minière

La Banque mondiale a approuvé fin septembre une subvention IDA de 20 millions $ pour aider le gouvernement à améliorer la gestion du secteur minier dans deux domaines.

« Le secteur de l’exploitation minière de la Guinée stagne depuis quelque temps, et aucune nouvelle mine n’a été ouverte au cours des 10 dernières années », selon Ousmane Diagana, directeur des opéra-tions pour la Guinée de la Banque mondiale.

« Améliorer la gestion des ressources en minerai de fer et en bauxite est indispensable au développement durable du secteur de l’exploitation minière en Guinée », déclare Jamal Saghir, directeur régional du déve-loppement durable de la Banque mondiale pour la région de l’Afrique.

La Guinée possède les plus grands gisements de bauxite et de minerai de fer au monde, ainsi qu’un potentiel consé-quent d’exploitation d’or, d’uranium et de diamants, rappelle la Banque mondiale. Le projet apportera un appui aux réformes visant à améliorer l’efficacité et la respon-sabilisation des organismes gouvernemen-taux qui contrôlent le secteur de l’exploi-tation minière et couvrira l’ensemble des sous-secteurs de l’exploitation minière, notamment les impacts environnementaux et sociaux, l’accès aux ressources minérales, la perception et distribution des revenus, ainsi que la transparence d’une manière qui profite aux habitants des communautés minières et aux Guinéens en général.

MAURITANIEn La société el mamouniya, ayant pour objet social la réalisation de projets immobiliers, a obtenu mi-septembre la concession définitive d’un terrain d’une superficie de 60 hectares à Nouakchott.

NIGERIAn Prochaine construction d’un hôtel 4 étoiles par China railway N°3 (Cr3) ; un protocole d’accord a été signé mi-septembre avec Bliss International Hotels, son partenaire nigérian.Le « Protea Hotel », estimé à 22 millions $ et qui devrait être achevé dans un an, sera situé à Asaba, capitale de l’État du Delta, riche en pétrole, selon le directeur de CR3, Zhang Xibin.Le projet est en partie financé par l’African Export-Import Bank (Afreximbank) et l’Export-Import Bank of China (China Exim Bank).

NIGERn Le projet de création de l’institut de formation des ressources industrielles (iFri) bénéficie de deux crédits de 11,4 millions e (7,48 milliards de F.CFA) et 1,5 million e (984 millions de F.CFA) signés mi-avril à Niamey avec l’Agence française de développement (AFD), dont le gouvernement vient d’autoriser la ratification.

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NIGERn ratification autorisée par le gouvernement de deux accords de crédit signés avec la Banque mondiale début juillet pour un montant total de 100 millions $ (2 x 50 millions $) soit environ 52 milliards de F.CFA (cf. ABN n° 2357) et concernant : le programme de croissance partagée, d’une part et le programme d’appui à la compétitivité et à la croissance, d’autre part.

MALIune Première raffinerie d’or avec un Partenaire suisse

La Chambre des mines du Mali (CMM), la société malienne Pan African Minerals Bene-ficiation Consultants (Pambc) et le groupe helvétique Swiss Bullion Company (SBC) ont présenté officiellement fin septembre à Bamako un projet de construction d’une raffinerie d’or au Mali, la raffinerie Kankou Moussa.

La cérémonie s’est déroulée sous la présidence du ministre des Mines, Amadou Baba Sy, qui était entouré de cinq autres membres du gouvernement malien, ainsi que de nombreux représentants des compa-gnies et sociétés minières opérant au Mali.

Le ministre a souhaité une « très chaleu-reuse bienvenue » à la délégation d’investis-seurs suisses, et a salué le mérite d’Abdou-laye Pona, président de la CMM, pour son rôle de locomotive du projet.

Il a pris l’engagement que son « départe-ment ne ménagera aucun effort pour accom-pagner et appuyer la réalisation effective de cette infrastructure ».

Un protocole d’accord de partenariat d’un montant de près de 30 milliards de F.CFA a été signé entre les partenaires Pambc et SBC, qui intervient au niveau international dans les métiers de montage financier et de financement des gros projets de développement.

Le projet sera constitué de trois pôles économiques : la raffinerie (transformation

de produit brut en produit fini) ; le dévelop-pement d’une zone franche à valeur ajoutée dans le domaine des métaux précieux près de l’aéroport pour créer un pôle écono-mique d’échange inter-régional ; et un pôle aérien dédié au secteur des mines et doté d’hélicoptères et d’avions permettant de desservir le Mali, la sous-région et égale-ment la totalité du continent africain à partir de l’aéroport de Bamako Senou.

« La réalisation de cette infrastructure de dernière génération classera le Mali au rang de premier pays dans les métiers de l’or en Afrique », estiment les promoteurs.

Dario Littera, président du groupe SBC, soulignait que « le Mali est un très grand pays producteur d’or. Mais jusqu’à présent, tout l’or malien était transporté à l’état brut vers d’autres cieux. Cela constitue un véritable manque à gagner pour l’économie du pays. En dehors de la raffinerie, le projet prévoit la construction d’autres infrastruc-tures comme un laboratoire d’analyse et une unité de confection de bijoux destinés au marché malien. Par ailleurs, le projet permettra la création de 1 000 emplois directs et indirects, dont 54 spécialistes permanents, des Maliens que nous allons envoyer se former en Europe pour la tech-nologie ».

La production aurifère attendue pour l’année prochaine est de 106 tonnes d’or,

dont la moitié réalisée par les huit premières mines du Mali, 6 t. par Wassoul’or et les 50 t. annuelles de la nouvelle mine de Gounkoto inaugurée en août par Randgold (cf. ABN n° 2359).

Selon le président de la CMM, la produc-tion d’or est par ailleurs de plus de 90 t. dans la sous-région. « Une raffinerie au Mali pourrait permettre de capter tout cet or ouest-africain actuellement raffiné ailleurs. Cela renforcera sans aucun doute notre capacité de dynamiser et de contrôler les flux économiques et financiers occasion-nés par l’activité minière sous-régionale au niveau de l’Uemoa et de la Cedeao qui ne tire actuellement aucun profit de cette activité de raffinage ».

La nouvelle infrastructure, qui sera construite dans la zone aéroportuaire avec une capacité de production initiale de 20 t. d’or par mois (avec possibilité d’atteindre 350 t./an), sera autonome en terme d’éner-gie, grâce à une centrale thermique et des panneaux solaires.

La pose de la première pierre est prévue pour le mois de novembre et les travaux dureront un an.

Après l’Afrique du Sud, le Mali sera le seul pays africain à disposer d’une raffinerie d’or de cette taille, qui lui permettra de conforter sa position de 3e producteur d’or africain, derrière l’Afrique du Sud et le Ghana.

NIGERsignature de deux Permis de recHercHe d’or

Le ministre d’État, ministre des Mines et du développement industriel, Omar Hami-dou Tchiana, et le représentant du grou-pement franco-marocain Osead/CMT, Jean François Fourt, ont signé début octobre à Niamey deux permis miniers, Téra 1 et Manda, pour l’exploration de l’or dans la région de Tillabéri.

« Vous avez été retenus après examen de plusieurs dossiers de candidature concer-nant ces deux permis, en raison essentiel-lement de vos compétences techniques et financières. Nous espérerons que les enga-gements contenus dans la convention que nous avons signée seront respectés en temps

et en heure, notamment en ce qui concerne les travaux de recherche, les investisse-ments sociaux et l’engagement que vous allez prendre de nous transmettre assez fréquemment les rapports », a déclaré Tchiana.

« Nous avons environ 1 000 employés en Afrique, avec une unité de production de plomb et d’argent au Maroc. Nous sommes aussi présents en Mauritanie et en Côte d’Ivoire. Nous avons beaucoup d’espoirs sur le Niger pour aller assez vite, et nous installer », a souligné Fourt, précisant que Osead est en train de créer une société Osead Niger.

« Nous avons aussi l’intention d’installer une usine près de la Sirba pour traiter des rejets d’orpailleurs de petites mines sur un terrain d’une dizaine d’hectares ».

Osead est une compagnie minière fran-çaise, détenue en majorité par des fonds d’investissement gérés par Truffle Capital et en minorité par d’autres actionnaires dont des fonds d’investissement gérés par Deve-lopment Partners International (Londres).

La Compagnie minière de Touissit (CMT) est une société minière marocaine détenue majoritairement par Osead Maroc Mining, elle-même filiale de Osead SAS et du Moroc-can Infrastructure Fund.

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SÉNÉGALn Corsair international vient d’obtenir les droits de trafic pour desservir la ligne Paris-Orly/Dakar comme transporteur régulier. « Déjà présente sur Dakar avec des vols charter, Corsair International offrira dès le mois de décembre quatre fréquences hebdomadaires régulières. À compter de janvier 2013, Corsair proposera cinq vols par semaine ».Selon son P-DG, Pascal de Izaguirre, la compagnie aérienne française s’est restructurée pour devenir une compagnie régulière, en déboursant 300 millions e pour l’achat d’Airbus qui seront réceptionnés en décembre, et la transformation de ses avions. « Dans un second temps, Corsair développera, sur l’aéroport Léopold Sédar Senghor, une plate-forme de correspondance vers les principales destinations de la région, en partenariat avec Sénégal Airlines ».Le Sénégal, « destination emblématique, demeure la plus importante entre l’Afrique de l’Ouest et la France avec près de 600 000 passagers transportés par an », mais « Dakar était desservie depuis de nombreuses années par une seule compagnie au départ de Paris », Air France.

TOGOn La création d’une agence de gestion des travaux d’infrastructures routières (ageroute-Togo), établissement public doté d’une autonomie administrative et financière, fait l’objet d’un « examen approfondi » fin septembre par le gouvernement.L’Ageroute-Togo devra « s’assurer que les programmes d’infrastructures routières sont exécutés par une institution focalisée sur l’objectif d’éliminer définitivement la duplication des ressources, la dispersion des efforts, les procédures bureaucratiques et les conflits de compétence ».

RÉGIONALn Le développement conjoint des gisements de fer voisins de mbalam (Cameroun) et Nabemba (Congo) a été examiné fin septembre à Brazzaville, lors d’une visite d’une délégation camerounaise conduite par Louis Paul Motaze, secrétaire général des services du Premier ministre et président du comité de pilotage du projet d’exploitation du fer de Mbalam (cf. ABN n° 2359).« Je voudrais saluer l’initiative prise par nos frères du Cameroun de nous rendre cette visite de travail afin d’examiner les modalités de collaboration qui pourraient garantir le succès de la mise en valeur de ces richesses transfrontalières, notamment avec l’épineux problème de l’évacuation de ces minerais de fer à travers les frontières », a déclaré le ministre congolais des Mines, Pierre Oba.« Dans un premier temps, que les minerais soient transportés à travers le chemin de fer du Cameroun et évacués par le port de Kribi. Mais nous aussi nous envisageons de construire un autre port plus grand en eau profonde, justement parce que le développement minier va vers un boum et notre port actuel ne pourra pas supporter l’intensité de cette activité. Donc il y a des projets de part et d’autre, même Kribi dont on parle, c’est encore un projet », a-t-il souligné.Les deux projets miniers sont conduits par le groupe australien Sundance.

CAMEROUNn Projet de construction d’une usine de bitume avec un partenaire indien ; Seftech India Private Limited a conclu avec le gouvernement un protocole d’accord en vue de sa réalisation à l’horizon 2015.L’usine devrait produire 100 000 tonnes/an de bitume pour la construction des routes.Seftech conduira des études techniques, fournira la technologie de base, déterminera un site et recherchera des financements.

TOGO ProcHaine étude de faisaBilité sur le manganèse de nayega

La société anglo-australienne Ferrex Plc détient 85 % de sa filiale togolaise Société générale de mine (SGM), qui possède dans le nord du Togo cinq permis d’exploration couvrant 92 390 ha, et compre-nant le gisement de manganèse de Nayega.

Ferrex a annoncé mi-septembre des ressources indiquées de 7,324 millions de tonnes de minerai à 14,7 % de manganèse, soit 1,065 million de t. de manganèse contenu, en augmentation de 16 % en tonnage, 4 % en teneur et 21 % en manganèse contenu par rapport aux ressources initiales supposées.

Le gisement peut être facilement développé en mine à ciel ouvert peu profonde sans découverture préalable. Le minerai peut être aisément enrichi par processus de criblage et concentration gravitaire à faible coût. Les tests métallurgiques seront achevés au 4e trimestre 2012 et l’étude de faisabilité définitive au 1er trimestre 2013.

Nayega a accès à de bonnes infrastructures avec une route directe jusqu’au port de Lomé à 600 km au sud.

Selon Dave Reeves, directeur général de Ferrex, « cette première évaluation de ressources indiquées à Nayega constitue un pas essen-tiel sur la voie de l’achèvement de l’étude de faisabilité en cours ».

CAMEROUNmise en Place du Projet d’énergie solaire « cameroun 2020 »

Les responsables des groupes Investricity (irlandais) et Hanwha Solar (coréen) ont rencontré fin septembre les autorités came-rounaises. « Nous sommes au Cameroun pour présenter notre plan d’action pour la réalisation du projet Centrales photovoltaïques Cameroun 2020 », a déclaré Alain Desvigne, directeur Exploitation d’Investricity, principal investisseur dans ce projet qui produira, à terme, 500 MW d’énergie solaire à injecter dans le réseau national.

Ces responsables ont eu des entretiens avec Théodore Nsan-gou, directeur général de Electricity Development Corporation (EDC) qui rachètera l’énergie produite, avec des sociétés locales qui devraient participer à la réalisation du projet, et avec des repré-sentants des localités où les centrales seront implantées.

L’équipe conduite par Jean Youtou Bothe, du Groupe Fides Gestion, porteur local du projet, a été reçue par Manaouda Malachie, secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’énergie (Minee), qui a assuré ces investisseurs de l’appui du gouvernement.

En l’état actuel d’avancement de ce projet, qui vise l’électrifi-cation d’environ 250 localités camerounaises, les 530 milliards de F.CFA de financements nécessaires seraient réunis à 80 % et l’enveloppe devrait être bouclée d’ici à fin 2012. « Afin que les villes comme Sangmélima, Meyomessala, Mengong Benbgis dans le Sud, Maroua dans l’Extrême-Nord ou Yingui dans le Littoral reçoivent l’énergie solaire dès l’été 2013, pour ce qui est de la première phase du projet », précise Youtou Bothe.

Le contrat de service de ce projet, qui devrait générer environ 1 500 emplois directs, a été signé début juillet avec le ministre de l’Eau et de l’énergie, Basile Atangana Kouna (cf. ABN n° 2357).

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10 | | N° 2 361 | DU 15/10/2012

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RD CONGOn La China Communication Constructions Company (CCCC) construit 1 000 logements sociaux dans l’enceinte de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) et sur 12 nouveaux hectares dans la partie foraine de cette enceinte appelée Motel Fikin, a indiqué fin septembre le directeur général de la Fikin, Eugène Bokopolo.

CAMEROUNn Projet de construction d’une raffinerie à Kribi conclu début octobre entre le gouvernement et l’entreprise américaine Cedecorp SA.Ce projet, à réaliser en 30 mois et créant 5 000 emplois, sera financé en totalité par la société Raffinery Technology Inc (RTI) de Houston (Texas).Approvisionnée en brut local, la nouvelle unité produirait 200 000 à 350 000 barils par jour (10 à 17,5 millions de tonnes/an).L’entreprise américaine exploitera le site pendant une décennie à travers sa filiale Cameroon Refinery Project, avant sa rétrocession à l’État camerounais.Le pétrole camerounais de type « lourd » est presque entièrement exporté ; la Société nationale de raffinage (Sonara) construite dans les années 1970 à Limbe, mais inadaptée, traite essentiellement des bruts importés.

n Camair-Co pourrait devenir la deuxième compagnie africaine à commander le Boeing 787 Dreamliner, après Ethiopian Airlines qui vient de le mettre en service.La compagnie camerounaise devrait passer commande de deux appareils, selon son directeur commercial, Alphonse Bea, qui indiquait début octobre que « les documents commerciaux ont été signés par les différents acteurs », et les deux Dreamliner doivent entrer en service en 2015.La flotte de Camair-Co comprend déjà deux Boeing 737-700 (12 passagers en classe Affaires et 116 en Économie) et un 767-300ER (30 et 210 passagers respectivement), utilisés pour desservir quatre aéroports au Cameroun (Douala, Yaoundé, Garoua et Maroua), Paris-CDG (trois vols par semaine depuis Douala, deux depuis Yaoundé) et Lyon (avec départ de Yaoundé et retour vers Douala), ainsi que (depuis Douala) Brazzaville, Cotonou, Kinshasa, Lagos, Libreville, Malabo et N’Djamena.

n Un programme de construction de 560 logements sociaux bénéficie d’une convention de prêt de 6 milliards de F.CFA signée début octobre entre l’État du Cameroun via le Crédit foncier du Cameroun (CFC) et une syndication de trois banques locales.« Il s’agit d’une nouvelle forme de convention impliquant trois entités distinctes : l’État du Cameroun qui garantit le prêt, le CFC bénéficiaire du prêt, et la syndication Afriland First Bank, Ecobank et BGFI Bank, pourvoyeuse de fonds », souligne Afriland, qui apporte 2 milliards de F.CFA, Ecobank 2,5 milliards de F.CFA et BGFI Bank 1,5 milliard de F.CFA.La construction des 560 logements sociaux par la société Coffor Cemac-SA est prévue sur 20 mois pour un coût global estimé à 12,9 milliards de F.CFA.Ce projet entre dans le cadre du Programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement de 50 000 parcelles constructibles.

CAMEROUNun Premier lycée tecHnique agricole avec la cHine

Le ministre de l’Économie, de la plani-fication et de l’aménagement du territoire (Minepat), Emmanuel Nganou Djoumessi, a procédé fin septembre, en compagnie de Wo Ruidi, nouvel ambassadeur de Chine, à la signature de quatre conventions de coopération.

Une convention relative au finance-ment du projet de construction et d’équi-pement du Lycée technique agricole de Yabassi (département du Nkam, région du Littoral) porte sur un montant d’envi-ron 6,48 milliards de F.CFA (80 millions de yuans).

« L’histoire retiendra la contribution importante de la Chine visant à doter le Cameroun de son tout premier lycée technique agricole, qui permettra le passage à une agriculture de seconde génération, celle qui va consacrer l’autosuffisance alimentaire de notre pays et offrir des opportunités d’emplois ».

Deux lettres d’échange ont été signées. Un don, d’un montant d’environ 560 millions de F.CFA (6,9 millions de yuans), porte sur la réalisation du projet de coopération technique pour la formation des nationaux en maintenance des instal-lations du Palais des sports de Yaoundé ; un autre don, d’un montant d’environ 325 millions de F.CFA (4 millions de yuans), est relatif à la fourniture des médicaments antipaludiques.

Un accord de coopération économique et technique constitue un autre don, destiné à la réalisation des projets de coopération technique communs, d’un montant d’envi-ron 3,8 milliards de F.CFA (50 millions de yuans). Selon l’ambassadeur de Chine, cet accord prépare le terrain aux investisse-ments devant bénéficier de financements chinois au cours des trois prochaines années (2013-2015) dans les secteurs prioritaires tels que l’infrastructure, l’agri-culture, les énergies renouvelables et la formation des ressources humaines.

CONGOn Visite d’une mission d’une quarantaine d’entreprises françaises conduite fin septembre par Patrick Lucas, président du comité Afrique et vice-président du Medef International.La délégation a été reçue par le président Denis Sassou Nguesso, qui soulignait que « le gouvernement a aujourd’hui quelques priorités. L’axe principal, c’est l’industrialisation du pays à travers le développement de l’agriculture et l’agro-industrie, les secteurs de la sylviculture et l’industrie du bois, les hydrocarbures, les industries solides aussi. Il y a des découvertes importantes de minerais de fer et autres, l’écotourisme, le développement des services. Autant de secteurs qui pourraient permettre le développement de vos activités ».

n La construction des réseaux en fibre optique transfrontaliers du projet Central african Backbone (CaB) a été évoquée début octobre par le coordonnateur du projet, Luc Missidimbanzi, reçu par le ministre des Postes et télécommunications, Thierry Moungalla.Les tronçons retenus par le gouvernement et la Banque mondiale sont les suivants : Congo-République centrafricaine, Congo-Gabon, Congo-Cameroun et Congo-République démocratique du Congo. Le projet est à la phase de traçage, et le lancement d’un appel d’offres international, pour l’acquisition du matériel et la construction du réseau, est attendu.« Nous voulons que 2013 soit une année de réalisation concrète du projet de couverture nationale, dont le CAB est l’une des composantes. C’est-à-dire, qu’au moment où nous sommes en train de déployer la fibre entre Pointe-Noire et Brazzaville, nous puissions lancer courant 2013 le choix des opérateurs qui va nous permettre d’assurer la construction physique de l’interconnexion avec les voisins », a déclaré le ministre.Le projet, lancé en décembre 2011, représente un coût global de 15 milliards de F.CFA.

n Quatre navires de pêche à fond plat vont être livrés au Congo, a annoncé début octobre Thomas Hofbaur, directeur général de la société française Atlantic Pêche, à l’issue d’un entretien avec le ministre de la Pêche et de l’aquaculture, Bernard Tchibambelela.Deux navires seront financés par l’État congolais et les deux autres par Atlantic Pêche. Ces unités exerceront dans la zone Nord, notamment dans les zones de Mossaka, Oyo et Makotipoko. « Ces navires sont équipés d’une forte capacité de charge et dotés d’une chambre froide pour assurer la conservation des poissons jusqu’à la destination de débarquement des produits. Avec ces navires, le gouvernement entend inonder le marché congolais de poissons à des coûts abordables », a déclaré Hofbaur.Le projet développera, par ailleurs, la technique des poissons en cage flottante, dans les eaux continentales ainsi que maritimes.

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RD CONGOn examen du projet de construction de la nouvelle aérogare de N’djili (aéroport de Kinshasa) début octobre à la Primature, autour du Premier ministre, Matata Ponyo.« Il a été convenu qu’un fonds de départ de 30 milliards de FC (environ 25 millions e) soit provisionné dans un sous-compte du compte général du Trésor. C’est la quote-part du gouvernement dans le financement de ce projet », a indiqué le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba. Les concertations vont s’engager pour trouver auprès des banques locales un financement complémentaire afin de réunir les 70 à 75 milliards de FC (58 à 63 millions e) nécessaires au financement du premier module de cette nouvelle aérogare.

n La société nationale d’électricité (sNeL) va réhabiliter son réseau de distribution à travers la ville de Lubumbashi, acheter des transformateurs et autres câbles et envisager le raccordement électrique dans les nouveaux quartiers ; la Belgique a accordé 10 millions $ pour financer ce projet.

RD CONGO signature d’un Plan cadre de 2,4 milliards $ avec les nations unies

Le Système des Nations unies et la République démocratique du Congo (RDC) ont signé fin septembre le plan cadre des Nations unies pour l’assistance au déve-loppement (Undaf) pour la période 2013-2017.

L’Undaf a été préparé par l’équipe des pays des Nations unies composée de 20 agences et par la Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) en étroite concertation avec le gouvernement, les bailleurs de fonds et les acteurs de la société civile.

Selon Fidèle Sarassoro, coordonna-teur résident des Nations unies, « il s’agit d’un outil stratégique visant à soutenir la cohérence et l’efficacité des programmes des Nations unies en appui aux priorités nationales telles qu’exprimées notam-ment dans le Document de la stratégie de

croissance et de réduction de la pauvreté (Dscrp 2) et le nouveau programme d’action du gouvernement ».

Ce plan-cadre s’articule autour de cinq grands axes stratégiques :

- la gouvernance et le développement des institutions ;

- la croissance inclusive et créatrice d’emplois,

- les services sociaux de base et le développement du capital humain ;

- la gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre le changement climatique ;

- la stabilisation et la consolidation de la paix.

Le financement de l’Undaf, estimé à 2,4 milliards $ (soit une moyenne de plus de 498 millions $ par an), sera assuré par les Nations unies, les partenaires financiers, le gouvernement de la RDC et le secteur privé.

GABON étude du Projet « fer » de mBomBo Par volta mining

La compagnie australienne Volta Mining a annoncé mi-septembre l’achèvement de la « due diligence » relative à l’acquisition en août du projet « fer » de Mbombo. Deux permis de recherche de fer (G6-533 et G-534) d’une superficie de 3 922 km2 ont été accordés à Volta Iron, filiale gabonaise détenue à 80 % par Volta Mining (avec une perspective de 100 %). PwC Tax & Legal SA Gabon, conseil juridique, a confirmé que les deux permis sont valablement attribués pour trois ans, renouvelables deux fois trois ans, soit neuf ans au total.

« Volta Mining considère le Gabon comme un site attractif pour un certain nombre de raisons », souligne son directeur général, David Sumich. « D’abord, il est géographi-quement bien situé sur la côte ouest-afri-caine. En outre, il bénéficie d’une très bonne infrastructure minière, il est politiquement stable et le gouvernement envisage active-ment l’investissement étranger.

En termes fiscaux, il est extrêmement attractif pour les compagnies minières inter-nationales. Il n’y a pas d’exigence du gouverne-ment gabonais d’avoir une participation dans un projet. Les royalties sont de 3 % à 5 % de la valeur de la production pour les métaux et autres minéraux et l’impôt sur les sociétés est

de 35 %. Un facteur clé également est l’engage-ment du gouvernement à encourager le déve-loppement du projet fer de Bélinga, un projet de classe mondiale avec une ressource annon-cée de 4 milliards de tonnes de minerai ».

« Il y a eu beaucoup de rumeurs et de conjectures autour du projet Bélinga », attri-bué à la CMEC chinoise, et avec BHP Billiton « possible », selon Volta Mining.

« Le projet Bélinga est un authentique gisement de classe mondiale adjacent à notre projet. Bien qu’il n’y ait pas de dépendance par rapport à son développement et que nous pensions que le projet Mbombo a sa propre justification, quand le projet Bélinga sera développé (ceci estimé se produire en 2014), il y aura des synergies opérationnelles et d’en-treprises dont Volta Mining peut tirer profit ».

Volta Mining, dont le projet Mbombo est situé à environ 25 km de Booué, envi-sage deux alternatives pour l’évacuation de son minerai, une fois atteint Ndjolé par le chemin de fer Transgabonais : poursuite du parcours par ce dernier jusqu’au port miné-ralier d’Owendo (Libreville) ou au port envi-sagé à Santa Clara (au nord de Libreville) ; ou par le fleuve Ogooué jusqu’à Port-Gentil.

« Le Transgabonais est utilisé par Eramet pour le manganèse de Moanda, la seconde

plus grande mine au monde, et transporte actuellement environ 3,5 millions de t. par an », indique Sumich. « Nous pensons que le Transgabonais peut transporter jusqu’à 20 millions de t. dans sa forme actuelle, et donc que le projet Mbombo est l’un des meilleurs en Afrique de l’Ouest en termes d’in-frastructures à sa disposition. Aussi pourrait-il présenter un faible coût d’investissement et une mise en production rapide ».

Volta Mining a actuellement une équipe sur site pour cartographier et creuser diffé-rents affleurements, et acquiert et retraite des données aéromagnétiques. La compa-gnie « espère avoir une cible d’exploration dans deux à trois mois » et établir un bon arrière-plan géologique d’ici à mars 2013. « Nous pouvons réaliser cela avec notre trésorerie actuelle. Ensuite, nous entre-prendrons du forage et des tests métallur-giques », précise Sumich. « En outre, nous avons perçu un fort intérêt de groupes finan-ciers variés ».

La majorité des dirigeants de Volta River viennent de DMC Mining, qui avait acquis en 2007 le projet de minerai de fer de Mayoko au Congo. DMC Mining a été repris en 2010 par African Iron Ltd, lui-même acquis en janvier 2012 par Exxaro (Afrique du Sud).

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12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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12 | |N° 714|DU 09/01/2009

OUGANDA Inauguration de la centrale hydroélectrique de BujagaliLe président Yoweri Museveni a inauguré début octobre le barrage hydroélectrique de Bujagali sur le Victoria Nile au nord de Jinja.Étudié par Fichtner (Allemagne) et construit sous la conduite de Salini Costruttori (Italie), le projet, réalisé pour un coût d’environ 900 millions $, a été financé conjointement par Industrial Promotion Services (IPS) du Groupe Aga Khan, Sithe Global Power (États-Unis) du groupe américain Blackstone Capital Partners, et le gouvernement ougandais. Cette unité a réduit les pénuries d’énergie intérieure en doublant presque la puissance électrique du pays, qui satisfait actuellement 49 % de la demande. Les travaux ont commencé en août 2007 et les cinq groupes de 50 MW chacun ont été mis en service entre février et juin 2012.Bujagali représente l’un des plus gros investissements du secteur électricité sur financement privé jamais fait en Afrique subsaharienne. La centrale sera opérée par Bujagali Energy Ltd (BEL), une société constituée par les partenaires du projet pour exploiter l’usine pendant 30 ans, après quoi elle sera transférée au gouvernement pour 1 $.Le projet a bénéficié du soutien d’autres prêteurs : IFC (Banque mondiale), BEI, BAD, FMO (Pays-Bas), Proparco/AFD, DEG et KFW allemandes. Barclays/ABSA Capital et Standard Chartered Bank fournissent un prêt commercial.

RWANDAn Le développement de l’accès à l’électricité est soutenu par un prêt supplémentaire de 12 millions $ approuvé mi-septembre par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID).Le projet améliorera la desserte des ménages et institutions publiques prioritaires (écoles, centres de santé…) dans les zones urbaines et péri-urbaines, ainsi que des zones rurales densément peuplées actuellement non connectées au réseau.

ÉTHIOPIEdeux financements de Plus de 1 milliard $ aPProuvés Par la Banque mondiale

La Banque mondiale a approuvé fin septembre une nouvelle Stratégie de parte-nariat pays (CSP) en faveur de l’Éthiopie, pour aider le gouvernement et les commu-nautés à créer plus de croissance et d’em-plois, à améliorer la santé et l’éducation, et à alléger la pauvreté.

En cohérence avec la nouvelle CSP, la banque a approuvé deux crédits IDA sans intérêts d’un montant total de 1,015 milliard $.

• Le programme de promotion des services de base (PBS) / phase 3, qui bénéficiera à quelque 84 millions de personnes, est soutenu par un crédit IDA de 600 millions $. Le coût total du projet, qui sera également financé par l’Union européenne, le Royaume-Uni, la Banque africaine de développement (BAD), l’Italie, l’Autriche… est évalué à 4 887 millions $.

Les secteurs bénéficiaires seront l’ensei-gnement primaire (53 %) ; l’agriculture, la pêche et la forêt (21 %) ; la santé (15 %) ; l’eau, l’assainissement et la protection contre les inondations (6 %) ; et les trans-ports en général (5 %).

L’achèvement du projet est prévu début janvier 2018.

• Le projet sectoriel des transports, qui prévoit notamment la modernisation de cinq routes principales et permettra un meilleur accès pour les projets industriels, agricoles et touristiques, obtient un crédit IDA de 415 millions $.

Le coût total du projet, prévu jusqu’à fin avril 2019, s’élève à 461 millions $. Les secteurs bénéficiaires seront les routes rurales et interurbaines et les autoroutes (80 %) et le secteur transport en général (20 %).

MADAGASCARmise en Production du gisement de nickel/coBalt d’amBatovy

Le Projet Ambatovy porte sur l’ex-ploitation de nickel et de cobalt pour un investissement d’environ 5,5 milliards $. Ambatovy constitue le plus grand projet minier étranger dans le pays, et l’un des plus importants en Afrique subsaharienne et dans l’océan Indien. La mise en production est intervenue début octobre, et il produira 60 000 tonnes de nickel de grande pureté, 5 600 t. de cobalt, et 210 000 t. d’engrais de sulfate d’ammonium par an. Ambatovy figure parmi les plus grandes mines de nickel latéritique au monde.

Les principales composantes du projet comprennent :

- la mine à proximité de Moramanga ;

- un pipeline de 220 km pour l’achemine-ment des pulpes de minerai vers l’usine de transformation à Toamasina, qui produira des briquettes de nickel et de cobalt de grande pureté ;

- et la construction et l’extension d’infras-tructures utilitaires, notamment du port, de nouvelles routes, de voies ferrées, d’un barrage au parc de stockage des minéraux et d’une centrale électrique.

Les partenaires du projet sont : Sherritt International, Canada (40 %) ; Sumitomo, Japon (27,5 %) ; Korea Resources, Corée (27,5 %) ; et SNC-Lavalin, Canada (5 %).

La durée de vie prévue est d’environ 30 ans.