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Newsletter CFE CGC Réseaux consulaires
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Newsletter 2011-09
septembre 2011
Newsletter orbi
Que nous concocte-t-on au National depuis
juin dernier ? Des devoirs de rentrée bien
léchés, dans le total respect des directives
de la tête de réseau, l'ACFCI.
En effet, à la demande expresse des repré-
sentants de nos employeurs, les deux seuls
syndicats admis en CPN malgré le résultat
des urnes, travaillent benoîtement au rétré-
cissement systématique de nos droits sala-
riaux…
Par la mobilité intra et inter régionale:Par la mobilité intra et inter régionale:Par la mobilité intra et inter régionale:Par la mobilité intra et inter régionale:
"privilégier la mobilité professionnelle et
géographique pour l'ensemble des collabo-
rateurs"… En clair, tout collaborateur est
susceptible de se voir proposer une muta-
tion "volontaire", à l'intérieur de sa région.
On envisage maintenant sur toute la
France. Moyennant une indemnité d’un
mois de double résidence ! Quant aux refus,
rappelez vous l’an dernier, où le projet ini-
tial prévoyait la révocation.
Par la mobilité "extra" régionale: virer les Par la mobilité "extra" régionale: virer les Par la mobilité "extra" régionale: virer les Par la mobilité "extra" régionale: virer les
séniors. séniors. séniors. séniors. Il s’agit de "sauvegarder les em-
plois tout en les adaptant à la nouvelle phy-
sionomie des Chambres…". Pour « sauver »
des emplois de jeunes, en virant un maxi-
mum de vieux (avant l'âge de la retraite
évidemment). L’avant projet, que nous
sommes parvenus à nous procurer, montre
que cela se ferait dans de très mauvaises
conditions financières.
Le tout, en utilisant les moyens appropriés
et nécessaires, , , , destinés à """"réduire les enga-réduire les enga-réduire les enga-réduire les enga-
gements pour les adapter aux baisses de gements pour les adapter aux baisses de gements pour les adapter aux baisses de gements pour les adapter aux baisses de
recettes, pour préserver les emplois de la recettes, pour préserver les emplois de la recettes, pour préserver les emplois de la recettes, pour préserver les emplois de la
collectivité en cours de carrière…"collectivité en cours de carrière…"collectivité en cours de carrière…"collectivité en cours de carrière…" .
En clair, faire partir les plus anciens sans
les indemnités dues de suppression de
poste. Faire croire que cela va sauver les
emplois des plus jeunes.
Les salariés ne seront pas dupes. Sans la Sans la Sans la Sans la
moindre perspective salariale, les séniors moindre perspective salariale, les séniors moindre perspective salariale, les séniors moindre perspective salariale, les séniors
resteront sans motivation, et les jeunes resteront sans motivation, et les jeunes resteront sans motivation, et les jeunes resteront sans motivation, et les jeunes
nous quitteront.nous quitteront.nous quitteront.nous quitteront.
En bons élèves dociles, surtout la CFDT, ont
répondu à la voix des maitres au National :
* la CFDT décide de "prendre en compte
l'échec de la CPN d'octobre 2010 en trou-
vant une nouvelle présentation qui rende
acceptable (surtout pour la tutelle) un vote
en CPN". Autrement dit, elle cherche à insti-
tutionnaliser le licenciement des seniors, en
le maquillant en "départ volontaire aidé" (=
départ poussé à indemnités réduites…).
Mais il faut emballer le projet pour qu’il soit
politiquement correct aux yeux de la Tutelle
et du gouvernement qui veut faire travailler
les gens plus longtemps !
Ce qui s’appelle prendre la Tutelle pour une
imbécile… ou une complice.
* le National travaille aussi sur une
"convention de rupture amiable" pour tous,
avec une mesure spécifique "à destination
des catégories de collaborateurs identifiés identifiés identifiés identifiés
comme sensiblescomme sensiblescomme sensiblescomme sensibles au regard du marché de
l'emploi". Traduisez, pour les vieux et les
presque vieux, à des conditions financières
low cost pour l'employeur, sans les indemni-
tés normales. Comment peut-on représenter le personnel des CCI et saborder ses acquis sociaux, sous prétexte qu'ils coûtent trop cher aux CCI ! CFE CGC RC exige que les dispositifs exis-tant soient utilisés si besoin, sans créer de licenciement low cost. CFE CGC RC dénonce ces projets d'accord qui ne respectent les droits des collabora-teurs, et demande à la CPN de revoir sa copie !
Augmentation 0% de 2011: Mais que font les syndicats ?
Que faites vous ? Comment avez-vous osé
accepter 0% d’augmentation cette année ?
C’est la question que certains d’entre vous
nous posent lors de conversations.
Nous avons largement expliqué ce scandale scandale scandale scandale
du 0% du 0% du 0% du 0% dans la newsletter de juin dernier.
Aux élections de janvier, vous avez consacré
CFE-CGC syndicat représentatif. Mais le
Ministère, la tête du réseau ACFCI, et un
syndicat à sa botte en CPN, se sont joyeuse-
ment entendus.
Au mépris de vos suffrages, ils ont interdit à
CFE-CGC de vous représenter au national !
Ils s’en sont même félicité entre eux !
La Tutelle ministérielle a d’ailleurs été re-
merciée pour sa compréhension: elle a été
mise à la porte, elle aussi, des dernières
réunions de travail en septembre, par le
collège patronal et les deux syndicats !
Après quelques mois de déserrance, l’UNSA
semble plus indépendante, mais patronat patronat patronat patronat
et CFDT décident de concert. et CFDT décident de concert. et CFDT décident de concert. et CFDT décident de concert. Et il faut redire
clairement qui a béni la proposition inad-
missible de 0% pour nos salaires en 2011.
Vous savez qui il faut remercier.
CFE CGC condamne totalement ce 0%.
Avec les mesures cachées de la « rigueur »
selon Fillon, 4% de pouvoir d’achat partent
en fumée en 2011.
Dans ce contexte, CFE CGC a déposé un
recours en annulation de la composition de
la CPN au Conseil d’Etat.
Mobilité « intra, inter et extra » régionale… Bas coûts et coups bas
Votre équipe à Votre équipe à Votre équipe à Votre équipe à
Les infos en continu sur le blog: http://cfecgc-cci.blogspot.com/
Il y a un mois, le premier ministre présentait
ses mesures devant les caméras pour ren-
flouer les caisses. Les 11 milliards les plus
urgents ? Mickey et Coca paieront. Les 90
milliards de déficit permanent ? Bientôt les
« eurobonds » : l’Allemagne paiera. Que n’y
avait-on pensé plus tôt ?
Mais, pour ces 11 milliards, à raison d’1 cte
de taxe par canette de coca, il faut en boire
16 litres / jour. Même aidés par les tou-
ristes Américains, le compte n’y est pas.
D’autres mesures, soigneusement occul-
tées pendant le show télévisé, figuraient le
lendemain dans les textes.
•Taxe de 7% sur les mutuellesTaxe de 7% sur les mutuellesTaxe de 7% sur les mutuellesTaxe de 7% sur les mutuelles : ce sera 44€
par an pour un « isolé » à Grenoble ! L’impôt L’impôt L’impôt L’impôt
santésantésantésanté va faire de plus en plus mal.
•Augmentation de la base de calcul de la Augmentation de la base de calcul de la Augmentation de la base de calcul de la Augmentation de la base de calcul de la
CSGCSGCSGCSG : elle provoque une baisse de salaire
net de 0,08%, soit 31 € annuel pour un
salarié qui gagne le plafond de la sécu.
•Baisse des IJ de la sécurité socialeBaisse des IJ de la sécurité socialeBaisse des IJ de la sécurité socialeBaisse des IJ de la sécurité sociale en cas
de maladie: de 50% du brut à 60% du net.
Soit il y aura baisse des revenus pour les
salariés mal assurés, soit augmentation des
mutuelles amenées à combler le surplus.
L’Etat s’arrosera alors avec la taxe mu-
tuelle. Plus les mutuelles augmentent, plus
l’Etat touche !!!
•Taxe pour ester en justiceTaxe pour ester en justiceTaxe pour ester en justiceTaxe pour ester en justice : le salarié com-
mencera par casquer 35€ pour faire valoir
un litige avec son employeur.
En d’autres termes, c’est une nouvelle fois
les salariés, les malades, les plus précaires,
qui sont amenés à payer.
CFE-CGC,
L’impôt sur la santé du plan d’austérité Fillion: ce que télésarko n’a pas dit
Les pouvoirs publics, et la tête de réseau
ACFCI, ne s’en sont pas caché : la réforme
des CCI mise en route l’an dernier vise es-
sentiellement les métiers traditionnels des
chambres. L’enseignement supérieur,
« c’est autre chose… »
C’est un fait, l’enseignement supérieur dans
les CCI, c’est une autre culture, où l’on
forme, sous la reconnaissance internatio-
nale, aux meilleures techniques du com-
merce, management, finance, ressources
humaines. En d’autres termes, on y en-
seigne le contraire de que les CCI prati-
quent.
Entre les exigences de la concurrence inter-
nationale, des recruteurs (les vrais clients),
et la course à la taille critique, la conduite
de la stratégie des écoles par des CCI de
puissance diverse a généré un paysage très
contrasté.
Certaines écoles se portent fort bien, une
bonne dizaine, cumulant les places dans les
tops des classements internationaux, les
accréditations, elles attirent les meilleurs.
D’autres décrochent : les CCI fondatrices ne
parviennent plus à suivre le mouvement ni
à le précéder.
Les CCI recherchent donc pour leurs écoles
de nouveaux modèles économiques. HEC et
ESCP seraient en cours de détachement de
la CCIP. Certaines CCI n’ont pas peur du
ridicule : des cotations en Bourse sont par-
fois évoquées !
Chacun ajoute son grain de sel et provoque
donc la cacophonie : le président de l’ACFCI
dénonce la course aux exigences internatio-
nales, voit deux catégories d’écoles, et re-
grouperait les plus petites entre elles dans
un nouveau réseau. Le ministre Wauquiez
est plus ambigu.
La réforme, en réalité, précipite un autre
mouvement : le détachement des écoles, le détachement des écoles, le détachement des écoles, le détachement des écoles,
par privatisation en associationspar privatisation en associationspar privatisation en associationspar privatisation en associations. Elles tom-
bent toues les unes après les autres… Mar-
seille, Nice, Rouen, Chambéry mise en dé-
serrance. La liste est interminable.
Est-ce une bonne solution ? Certainement
pas. Le détachement est seulement appa-
rent. Il suffit de regarder comment sont
dirigées ces associations : la CCI historique
exerce un pouvoir majoritaire au CA, cumu-
lant les droits de vote multiples… Les
autres parties prenantes siègent donc sur
des strapontins : parfois des collectivités
locales si on leur tape des sous, mais sur-
tout des chefs d’entreprise et des
« personnalités » désignés par la CCI histo-
rique.
Plus clairement dit, ces associations sont
dirigées par les CCI en consanguinité. Pas
plus de réactivité comme elles en ont be-
soin, pas plus de fonds collectés, qui peu-
vent l’être parfaitement sous la forme con-
sulaire. Les CA reflètent-ils l’ensemble des
parties prenantes des Ecoles ? Clairement
non: pas ou peu de recruteurs réels, pas de
représentants des parents d’élèves, des
élèves, des enseignants, des administratifs.
Les CCI ont donc mis leurs écoles sous as-
sociation, où elles maintiennent leur tutelle,
en totale contradiction avec les principes de en totale contradiction avec les principes de en totale contradiction avec les principes de en totale contradiction avec les principes de
base de toute bonne gouvernancebase de toute bonne gouvernancebase de toute bonne gouvernancebase de toute bonne gouvernance. Ceux qui
en font les frais, ce sont bien entendus les
personnels !
Sans ménagement, on les transfère d’un
statut de CCI à un contrat de droit privé
couvert par une vague convention collec-
tive. Sous prétexte que le statut consulaire
est un frein aux augmentations de salaires,
et la gestion des carrières.
Le statut consulaire est en fait un alibi bien
commode et infondé, derrière lequel nos
CCI se retranchent pour faire croire qu’elles
ne peuvent pas dynamiser nos salaires.
Le statut consulaire est un frein parce les Le statut consulaire est un frein parce les Le statut consulaire est un frein parce les Le statut consulaire est un frein parce les
directions des CCI le veulent bien.directions des CCI le veulent bien.directions des CCI le veulent bien.directions des CCI le veulent bien.
Une telle mise sous association ne présente
qu’un seul objectif : placer le personnel
dans la précarité.
Mises en association des Ecoles supérieures, Au mépris des principes de base de la gouvernance