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AOUT 2015 Pour L’amélioration de la qualité de vie des plus démunis au Burundi www.concern.net/where-we-work/africa/burundi NEWSLETTER Concern au Burundi

NEWSLETTER - Concern Worldwide · indagala (poissons). « Aujourd’hui je n’ai aucun souci à nourrir mes enfants et à les scolariser », nous dit Jacuéline. Jaueline Ndayisenga

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Pour L’amélioration de la qualité

de vie des plus démunis au Burundi

www.concern.net/where-we-work/africa/burundi

NEWSLETTER Concern au Burundi

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Concern Worldwide à l’œuvre au Burundi

La mission de Concern Worldwide au Burundi

Notre mission est d’aider des personnes vivant dans

l’extrême pauvreté de réaliser des améliorations

durables dans leurs vies en favorisant une approche

plus intégrée de la programmation qui répond aux

causes profondes de la pauvreté. Nous reposons

également avec efficacité aux situations d’urgence

lorsque cela s’avère nécessaire.

C oncern Worldwide est une ONG

internationale présente au Burundi

depuis 1997. Initialement, son travail

consistait à fournir une aide aux

situations d’urgence humanitaires , mais il porte

maintenant sur les questions à plus long terme

comme le développement, l’éducation et la santé.

Le Burundi est petit pays d’Afrique de l’est,

limitrophe du Rwanda, de la RDC et de la Tanzanie.

Il est parmi les 3 pays les plus pauvre du monde.

Dans cette période électorale, le Burundi est

caractérisé par une situation sécuritaire instable et

précaire, surtout dans la capitale Bujumbura.

Selon le HCR, le nombre de réfugiés qui fuient les

violences au Burundi s’élève à plus 105.000. Les

conditions de vie sont très difficile pour ces

refugiées .

Notre plan stratégique de campagne propose que

Concern va étendre la portée de son travail dans les

provinces de Cibitoke et Kirundo, ainsi que

l'expansion de ses programmes à deux provinces

supplémentaires.

L’intervention de Concern Worldwide Burundi suit

une approche intégrée qui répond aux causes

profondes de la pauvreté. Les cibles directes sont :

les personnes sans terre avec une forte dépendance

sur les revenus non réguliers délivrant du travail

occasionnel, les personnes vulnérables qui

dépendent ou espèrent avoir du soutien social.

L’action de Concern Worldwide au Burundi couvre

Kirundo et Cibitoke, deux provinces où la pauvreté

est enregistrée avec un taux de vulnérabilité très

élevé par rapport aux autres provinces. Dans ces

dernières, les activités de Concern Worldwide se

focalisent sur les domaines ci-après : la santé et la

nutrition, la protection sociale, la résilience,

l’éducation et la réduction des risques des

catastrophes. Ces domaines d’intervention sont

regroupés dans deux grands programmes à savoir :

Santé ,Nutrition et Protection sociale .

Carte du Burundi

Provinces dans lesquelles Concern travaille

Provinces dans lesquelles Concern

projette travailler 1

Nduwimana Bélyse en jaune avec ses amies dans la province Kirundo , Burundi.

La mère de Bélyse est une bénéficiaire du programme de protection sociale

« Terintambwe » ©Irénée NDUWAYEZU

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Olipa Ningabiye une bénéficiaire du

programme de protection sociale

« Teritambwe » montrant son cahier

où elle a enregistré ses activités

génératrices de revenus (commune

Mugina, Province Cibitoke).

©Irénée NDUWAYEZU

Deux programmes en cours...

Concern Burundi focalise ses activités sur deux provinces qui sont

Kirundo et Cibitoke où la pauvreté générale se traduit par des taux

élevés de vulnérabilité des populations. Les plus pauvres ont été

identifiés comme étant des personnes sans terre avec une très

forte dépendance sur les revenus non réguliers dérivant du travail

occasionnel, où des personnes vulnérables qui dépendent ou

espèrent avoir du soutien social.

Dans ces deux provinces nous travaillons principalement dans le

domaines suivant: La santé et la nutrition, la protection sociale, la

résilience, l’éducation, la réduction des risques de catastrophes, la

lutte contre les violences basées sur le genre.

Où nous intervenons ...

Programme de

protection sociale

Le projet « Terintambwe »

à Cibitoke

Le projet « Terintambwe »

à Kirundo

Programme de

Santé et nutrition

Le projet Santé et

Nutrition à Kirundo

Le projet Santé

à Cibitoke

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S ur 82 % des enfants âgés de 6 à 59 mois dans la province de Kirundo, 6 %, 4.5% et 1.5% sont respectivement les proportions de prévalence de malnutrition aiguë, modérée et sévère. Ces chiffres résultent d’un dépistage systématique effectué en Juin 2015.

Un dépistage systématique de la malnutrition aiguë s’est déroulé du 15 au 19 juin 2015 sur les 194 collines de la Province de Kirundo, au Nord du Burundi. Permettre une appréciation rapide de l’état nutritionnel des enfants âgés de 6 à 59 mois de cette province et la comparer à la situation qui prévaut dans les camps des réfugiés burundais se trouvant au Rwanda, étaient le but premier poursuivi par cette campagne. L’autre objectif était d’initier des actions préventives nécessaires pour une bonne gestion de la malnutrition aiguë des enfants au niveau de la province Kirundo. 97 444 enfants, soit 82% des enfants de cet âge ont été dépisté. Selon les résultats, 5 776 enfants (6 %) ont été identifié comme malnutris aigus dont 4 329 (4.5%) modérément et 1 447 (1.5%) sévèrement. ­Selon les données compilées par UNICEF Rwanda en Mai 2015, la situation est « alarmante » au sein de quatre camps de réfugiés burundais au Rwanda. Ces camps (Mahama, Bugesera, Nyanza et Nyagatare) comptent 75% de personnes originaire de Kirundo. Le taux global de prévalence de malnutrition aiguë chez les enfants de 6 à 59 mois y est de 25% dont 10% de malnutrition aiguë sévère et 15% de malnutrition aigüe modérée. Vous saurez que ce dépistage systématique a été effectué par Concern Worldwide, conjointement avec UNICEF suite à une requête du Ministère burundais de la santé et de la lutte contre le SIDA. Vous noterez que Kirundo est la province habituellement classés comme la plus vulnérable à l’insécurité alimentaire. Ce dernier facteur est parmi ceux favorisent les risques de la malnutrition aiguë.

Niyonyishu agée de 2ans en train d’être dépistée

(Commune kirundo) ©Irénée NDUWAYEZU

Un statut nutritionnel préoccupant à Kirundo

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A Cibitoke (commune Buganda) dans le village

de Rugwiza (un village nouvelle), des mamans

ont elles mêmes senti le besoin de former des

“care group”. Elles ont vu l’exemple et

l’éfficacité dans un village voisin . Dans ce

dernier, elles ont vu comment la communauté

avait pris en main la santé de ses enfants.Elles

se sont donc dit de faire la meme chose dans

leur village.

Claudine nous dit que cette idée a été

chaleureusement acceuillie dans le village.

Cette initiative n’a pas été dictée ni par un

agent de santé ni par une ONG .C’est donc un

témoignage de la pérénité du modèle "care

group" .

Témoignage de périnisation du modèle “Care groups” dans la santé communautaire

Claudine et Esperance (de gauche vers la droite), Deux mamans volontaires des

« care groups » auto-formés dans Cibitoke (commune Buganda )©Irénée NDUWAYEZU

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L’impact de la crise politique burundaise sur nos bénéficiaires

L a crise politique au Burundi a fortement ralenti

le progrès de nos bénéficaires. Du point de

vue economique, leurs activités génératrices de

revenues n’était assez fructueuse a cause de

l’insécurité qui régnait dans le pays spécialement à

Bujumbura. Ceci a été le cas pour Claver Nyabenda un

de nos bénéficaires à Cibitoke (programme de

protection sociale ). Avant, il était parmis les pauvres de

son village. Claver a aujourd’hui un boutique bien

remplie, le matin il fait du thé et des beignets pour les

gens de son village . La crise a ralenti ses affaires, il dit qu’à cause de la crise certaines personnes lui

demande des dettes et n’arrive pas à rembourser . Nyabenda est confiant qu’il va faire davantage de

progrès et planifie même d’acheter un autre terrain pour construire une nouvelle maison.

Claver Nyabenda dans sa boutique (Cibitoke-Mugina) ©Irénée NDUWAYEZU

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« Je ne reculerai

pas sur ma voie du

progrès »

L ’avant venue de Concern

Worldwide chez nous…

« Moi et mes 5 enfants

nous menions une vie de

nomade (…) au mois de novembre et

avril nous partions vivre carrément

au Rwanda pour attendre la saison de la récolte chez nous », raconte Béatrice Mukandagano. Elle ajoute qu’elle

était une sans abris et que, de ces cinq enfants, seuls 2 enfants fréquentaient l’école.

« Je dois tout ce que je possède aujourd’hui à Concern Worldwide, ceux de Concern m’ont apris à commencer une

activité pouvant générer des bénéfices »

Béatrice a reçu une aide destiné aux plus démunis. Une aide qui s’élevait, en premier lieu à 15 dollars burundais.

Une somme qui a permis à Béatrice de se défaire peu à peu de la misère.

Avec cette somme, Mukandagano a été encourager à participer dans les groupes d’épargne, de crédit et de

solidarité appelé SILC. « Grâce au système d’épargne communautaire SILC, j’ai pu acheter une parcelle et ériger

une maison avec une toiture en tôle », dit-elle, avec un air très enchanté.

Une seconde aide financière de 95 dollars octroyée en trois tranches a permis à Béatrice d’entreprendre dans la

fabrication d’un vin de bananes (« Insongo », un vin local). « Mon petit commerce de vin de banane m’a permis

d’acheter un terrain cultivable et une chèvre», dit Béatrice. Cette dernière ajoute qu’elle a vendu 3 chèvres

descendantes de celle achetée en premier. Actuellement, raconte-t-elle, en l’espace de 2 ans, elle a cinq

chèvres. La plus grande fierté, selon elle, est qu’elle ne travaille plus comme main d’œuvre dans les champs

d’autrui.

Béatrice Mukandagano pratique aussi l’agriculture. Avant l’intervention de Concern Worldwide, elle dit qu’elle

exerçait des travaux champêtres dans les terrains des particuliers et la moitié du récolte lui revenait, l’autre était

pour le propriétaire du terrain. Ce système de travail lui prenait tout son temps, souligne-t-elle.

Malgré tous ces efforts, « Nous ne mangions qu’une seule fois par jour voire même manqué un seul repas par

jour», révèle Béatrice. Actuellement, dit-elle, « Nous avons aisément deux repas par jour ».

A côté de l’appui financier et du coaching qu’a bénéficié Béatrice, elle dit avoir eu des formations en rapport

avec le planning familial, le SIDA, la résolution pacifiques des conflits dans les ménages, les formations sur

l’hygiène.

Très confiante en les capacités acquises avec Concern Worldwide, Béatrice Mukandagano affirme « Je ne

reculerai pas sur la voie du progrès, si vous saviez d’où je viens, vous comprendriez qu’il me serait impossible de

retourner dans la pauvreté ,Concern m’a appris à bien m’organiser pour subvenir à mes besoins ».

Mukandagano Béatrice et ses enfants (Province Kirundo-Bugabira )©Irénée NDUWAYEZU

Success-stories

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J acqueline Ndayisenga

Elle et son mari ont

construit une maison

de 3 chambres et un

salon grâce au programme

« Terintambwe ». « Les 22 tôles

qui couvrent cette maison, dit

Jacquéline, je les ai acheté une

après l’autre ». Nous avions

acheté une parcelle à crédit, le

programme « Terintambwe »

nous a aidé à faire des activités

pouvant générer des bénéfices, ainsi on a pu rembourser la totalité. Son mari est pécheur à

Rumonge. Jacqueline, quant à elle, perce dans le commerce de la farine,de l’huile de palme , des

indagala (poissons). « Aujourd’hui je n’ai aucun souci à nourrir mes 5 enfants et à les scolariser »,

nous dit Jacquéline.

Jacqueline Ndayisenga et ses enfants (Province Kirundo-Bugabira )©Irénée NDUWAYEZU

Success-stories

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LE PROJET TERINTAMBWE COMPORTE 5 ETAPES ESSENTIELLES

Ciblage: Le programme a ciblé 2000 ménages extrêmement pauvres en collaboration avec la communauté

locale à travers des critères de sélection établis de manière participative en utilisant les dispositifs digitaux pour

la collecte des données (DDG)

Soutien à la consommation: Chaque bénéficiaire reçoit un transfert de 15 dollars par mois pour subvenir

aux besoins du ménages (nourriture, habits, ou autres biens etc.) durant les 14 premiers mois du programme.

Ce transfert est opéré via le système Ecocash par le biais de Econet en collaboration avec la Régie Nationale des

Postes.

Epargne: Une fois que la consommation alimentaire a atteint un équilibre grâce au transfert d’argent, les

bénéficiaires sont encouragés à épargner à travers les systèmes d’épargne et de crédit (SILC), ce qui leur

permettra de résister aux chocs et aléas.

Formation et Coaching: Les bénéficiaires sont formés sur des sujets importants tels que les Activités

Génératrices de Revenus (AGR), l’alphabétisation, l’hygiène, la gestion des risques et la prévention des

catastrophes (DDR) etc. Ces formations sont renforcées par le coaching mensuel des cases managers ( Agents

de Suivi Communautaires).

Transfert d’actifs: Un transfert d’actifs aide les bénéficiaires à commencer une Activité Génératrice de

Revenus durables

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Success-stories

« Les volontaires des

Care groups nous sont

d’une grande

importance » dit Diane

Nzeyimana

D iane Nzeyimana, mariée et

mère de trois enfants, est

l’une des cibles des messages

positifs de changement de

comportement qu’inculquent les

volontaires des « Care groups ».

Bankamwabo Liévin (1 an et 3 mois) est le

fils cadet de Diane. « Mon fils a une

meilleure santé que ses ainés quand ils

avaient le même âge », indique Diane.

Cette bénéficiaire du Projet Santé dans sa

province Cibitioke salue le travail des

mamans volontaires (volontaires « care

groups »). « Elles nous sont d’une grande importance dans l’amélioration de la santé de nos enfants », révèle

la mère de Liévin.

« Grâce à leurs enseignements, nous savons comment équilibrer l’alimentation », ajoute-t-elle. Très

convaincue de l’importance des formations de proximité qu’elle reçoit très souvent, Diane avoue n’est jamais

raté aucun appel des volontaires « care groups ». De plus, ces volontaires sont toujours les bienvenues chez

elle, dit-elle. Depuis que les mamans volontaires sont à mes côtés, dit Diane, je sais bien prévenir les maladies

de ces enfants, surtout celles liées au manque d’hygiène. « Aujourd’hui, j’observe une nette amélioration de la

santé de mon fils Liévin », témoigne Diane en guise d’exemple de l’apport de ces enseignements reçus.

Diane Nzeyimana et son fils Liévin de 1 ans 3 mois (Cibitoke)©Irénée NDUWAYEZU

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Concern Worldwide Burundi a identifié les care groups (groupes de soins) comme une stratégie

puissante pour la mobilisation communautaire et le changement de comportement en vue

d’améliorer la santé et le bien être des enfants.

Les efforts de vulgarisation des bonnes pratiques sont focalisés sur les pathologies qui sont le plus

souvent la cause de la mortalité des enfants à savoir: Le paludisme, la malnutrition et les carences en

micronutriments, les maladies diarrhéiques et les infections respiratoires .

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Kamatamo Vénantie nous parle de son progrès

U ne veuve “mutwa”, Kamatamo Vénantie, une bénéficiaire du projet « Terintambwe »

dans la commune de Bugabira en province Kirundo. Vénantie et ses 5 enfants qui,

avant d’intégrer le système d’épargne communautaire SILC, habitait une

maisonnette couverte d’un toit fait en feuille de banane. Grâce à ce système

d’épargne, « J’ai pu me construire une maison avec un toit couvert de tôle », raconte Vénantie.

Ce programme ne lui a pas seulement offert la chance d’avoir un abri, comme elle poursuit de le

dire. Elle a pu aussi bénéficier d’un panneau solaire pour gagner un peu d’argent sur le

chargement des téléphones portables de ses voisins vu que son village n’a pas de courant

électrique . « Je peux avoir 1500 francs (1 dollars) et plus par jour », confie Vénantie. Elle souligne

que cette activité scolarise ses enfants sans aucun problème. En plus, de cette activité

génératrice de revenus, elle travaille dans les champs. Elle partage des champs de mais et de

haricots avec sa voisine. Elle est contente de ne plus travailler dans les champs d’autrui pour de

modiques sommes. Elle dit pouvoir maintenant être capable de subvenir à ses besoins sans aller

demander des crédits pour la scolarisation de ses enfants comme elle le faisait jadis.

Kamatamo Venatie et son ancienne maison . ©Irénée NDUWAYEZU

Success-stories

Avant

Après

Après elle a une nouvelle maison et à coté de son panneau solaire (Bugabira- Kirundo)

©Irénée NDUWAYEZU

« J’ai pu me construire

une maison avec un toit

couvert de tôle »

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Success-stories

C laudette Sabimbona est une

bénéficiaire des foyers

améliorés de réhabilitation

nutritionnel (FARN). Elle dit que

sa fille avait 6 kilos à 12 mois. « Ma fille était

très faible et n’avait pas d’appétit. Trois mois

après avoir reçu des micronutriments, ma fille

a commencé a avoir de l’appétit et maintenant

à 1ans 6 mois elle a 9 kilos ». Dans les FARN ,

elle dit avoir appris à choisir les aliments

appropriés pour son enfant et à mieux les

cuisiner sans perdre leurs apports nutritifs. Les

mamans lumières et les Foyers améliorés

constituent un exemple pour Claudette.

Elle constate par ailleurs une nette amélioration

de la santé par rapport aux ainés de sa fille

cadette. Claudette Sabimbona et sa fille Solange CIZA de 1 ans 6 mois

©Irénée NDUWAYEZU

« Kitchen-garden », un mini-champ à rendement important

« J’ai planté ce petit champ. J’y ai mis des légumes, notamment les amarantes »: dit Geneviève.

Depuis que j’ai commencé à récolter, les récoltes se suivent durant 5 mois consécutifs. Et entre deux

récoltes se trouvent un intervalle de deux jours. J’ai également planté à côté de mon kitchen-garden des

poireaux.

Un voisin en même temps client de Madame Geneviève , étonné, dit qu’il ne savait pas que ce petit

champ pouvait fournir une si grande récolte durant autant de mois. « Quand elle érigeait ce petit champ,

nous croyons qu’elle perdait du temps », avoue le voisin. Il poursuit en disant qu’il veut lui aussi

apprendre à le faire

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Geneviève à coté de son Jardin potager ©Irénée NDUWAYEZU

Un voisin surpris de l’efficacité de la production qui en découle

©Irénée NDUWAYEZU

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Pour L’amélioration de la qualité

de vie des plus démunis au Burundi

Concern Worldwide est une Organisation

Non Gouvernementale humanitaire

internationale dédiée à la réduction de la

souffrance et travaillant à l’élimination de

l’extrême pauvreté dans les pays les plus

pauvres du monde.

Vision : Concern Burundi croit en un monde

où personne ne vit dans la pauvreté, la peur

ou l’oppression : où tous ont accès à un

niveau de vie décent et les possibilités et les

choix essentiels à une longue vie, saine,

créative ; un Burundi où chacun est traité

avec dignité et respect ; où les plus

démunis ont les moyens pour construire des

moyens d’existence plus résistants et

durables.

CONCERN WORLDWIDE BURUNDI Q.INSS Av. Muyinga No 38 BP 3011 Bujumbura-Burundi Tél:(+257) 22 25 46 58 Email: [email protected]

Personne-contact : Karine Coudert Chef de mission a.i Email: [email protected]

Nos bailleurs

Les partenaires Concern Burundi : La Croix Rouge Burundi / Institute

Universitaire d’Etudes du Développement (IDS) / Forum des Femmes

Educatrices Africaines (FAWE) / BIRATURABA

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Photos et design par Irénée NDUWAYEZU