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Newsletter de Romain Colas n°3 - 16 mars 2015
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11/12
Inauguration du Téléthon à Etiolles avec Monsieur Philippe Jumelle, Maire d’Etiolles
15/12
Célébration du 10ème anniversaire de l’Ecole de la 2ème Chance à Ris-Orangis
16/12
Rencontre avec les bénévoles des Restos du Cœur de Combs-la-Ville
18/12 Repas de Noël du Club des Anciens d’Epinay-sous-Sénart
20/12 Suspension des travaux parlementaires
10/01
Cérémonie des vœux de Monsieur Jean-Marc Jubault, Maire de Varennes-Jarcy
11/01 Marche Républicaine en hommage aux victimes des attentats parisiens
13/01 Reprise des travaux parlementaires
14/01 Cérémonie des vœux du SAN de Sénart en Essonne
16/01
Cérémonie des vœux de Messieurs Jean Crosnier, Maire de Tigery et Jean-Baptiste Rousseau, Maire de Soisy-sur-Seine
17/01
Cérémonie des vœux de Messieurs Guy Rubens Duval, Maire de Morsang-sur-Seine et Yann Petel, Maire de Saint-Germain-lès-Corbeil.
23/01 Cérémonie des vœux de Monsieur Philippe Jumelle, Maire d’Etiolles
25/01
Présentation avec Thierry Mandon, Secrétaire d'Etat à la Réforme de l’Etat et à la Simplification auprès du Premier Ministre, de nos vœux aux forces vives de la 9ème circonscription de
30/01
Cérémonie des vœux de Monsieur Georges Pujals, Maire d’Epinay-sous-Sénart
31/01 Banquet des Anciens à Epinay-sous-Sénart
Flash-back
Lettre d’information
n° 3 – 16 mars 2015
Moderniser notre économie en garantissant notre modèle social, réaffirmer nos valeurs républicaines: la majorité présidentielle poursuit son action en responsabilité
Dans la matinée du 16 décembre, j’ai répondu présent à l’invitation de Monsieur Grandmaison, l’un des 36 bénévoles que compte le centre des Restos du Cœur de Combs-la-Ville. J’ai visité les locaux en compagnie de Monsieur Grangé, responsable bénévole du centre dont le rayonnement dépasse largement les frontières de la Seine-et-Marne puisqu’il accueille des personnes en difficulté, originaires de Boussy-Saint-Antoine, Quincy-sous-Sénart ou encore Varennes-Jarcy. Trois jours par semaine, le centre distribue des denrées alimentaires aux plus démunis, ce qui représente 96 000 repas par an distribués par ce seul centre. Créés en 1985 par Coluche, les Restos du cœur
entament cette année leur 30e campagne hivernale. J’ai tenu à saluer la générosité et le dévouement des bénévoles dont je soutiens et défends l’action.
16 décembre : rencontre avec les bénévoles des Restos du Coeur
Ce premier trimestre 2015 marque l’entrée du quinquennat de François Hollande dans une nouvelle ère.
Les grandes réformes adoptées au cours des 30 premiers mois commencent à produire leurs effets permettent à la France d’engager de manière concrète son redressement. La baisse, certes timide, du chômage au mois de janvier, nous engage à poursuivre les réformes.
Les économistes sont unanimes, la reprise est à portée et nous venons, d’ailleurs, de démontrer que nous n’entendions pas faiblir sur le long et sinueux chemin de la croissance.
Le vote, via l’article 49-3, de la loi Macron ne constitue pas, dans ce cadre, le passage en force que certains souhaitent caricaturer comme tel.
Si, en l’espèce, il s’est substitué au vote du parlement, il ne peut faire passer sous silence les plus de 200 heures de débats au cours desquelles les députés ont largement fait évoluer le texte, créant les conditions d'un consensus malheureusement dévoyé par des postures politiciennes et individualistes regrettables.
La difficile décision du Premier ministre de recourir au 49-3 s’inscrit ainsi dans une volonté, partagée par la plupart des députés de la majorité, de réformer rapidement et qualitativement notre pays afin que chacun de nos concitoyens puisse y trouver sa place ; se projeter et s’inscrire dans le destin national. Par ailleurs, plusieurs points de cette loi sont toujours en débat, le temps de la "navette parlementaire" entre l'Assemblée et le Sénat permettant d’affiner encore son contenu. Ce texte s'articule avec un programme bien plus vaste du redressement de notre pays dont la loi à venir sur la modernisation du dialogue social constituera un rouage essentiel.
De plus, il faut rappeler que la France est en pointe sur le débat économique à l’échelle européenne. Le plan d’investissements de la Commission Junker, impulsé notamment via l’action du Président de la République et du Gouvernement, va dans le bon sens, tout comme la création d'un comité indépendant pour évaluer les projets. Mais ce premier plan ne suffira pas : il devra être complété et abondé. Sa prolongation étant dès à présent envisa-gée, le Gouvernement poursuivra son action en défendant les propositions suivantes : nécessité de ressources propres, lutte sans merci contre l’évasion fiscale, fiscalité qui permette de taxer les profits là où ils sont réalisés.
Enfin, la brutalité des évènements qui ont touché notre pays au mois de janvier ont une nouvelle fois mis tragi-quement en lumière certains maux dont souffre notre société. C’est pour y remédier que 60 mesures pour l’égalité et la citoyenneté ont été présentées le 6 mars 2015 : laïcité, valeurs républicaines, éducation et cultures sont au-tant de clés pour renforcer notre démocratie si sauvagement attaquée.
Et quelle autre démonstration démocratique sinon celle qui nous attend les 22 et 29 mars prochains ? Vous serez, en effet, appelés à voter pour vos Conseillers départementaux, lors de scrutins nouveaux, sur des
territoires nouveaux. Il s’agira de donner du poids aux collectivités départementales, relais privilégiés des poli-tiques menées sur l’ensemble du territoire national. Il s’agira aussi d’apporter à notre République, vilipendée par les uns, abîmée par les autres, le soutien dont elle a besoin en votant et en faisant voter massivement dès le di-manche 22 mars 2015.
Retrouvez ci-dessous la tribune que j’ai signée avec plusieurs
élu-e-s d’Île-de-France. Cliquez ici pour la lire sur le site de Libéra-
tion.
Ensemble, au quotidien, nous construisons une Ile-de-
France ancrée dans son siècle, innovante et solidaire.
Face aux difficultés du quotidien, face à toutes les ségréga-
tions, face à toutes les fractures, il faut agir. Face aux inégalités, il
faut plus de mobilité : c’est le sens de l’investissement sans faille
de la région pour améliorer les transports du quotidien. Contre les
gouvernements de droite, Jean-Paul Huchon a obtenu des moyens
sans précédent pour les transports, amplifiés depuis
2012.Aujourd’hui, nous finançons un métro automatique permet-
tant d’améliorer les transports de banlieue à banlieue, la moderni-
sation des RER, des tramways et des bus, en particulier en grande
couronne.
Face aux inégalités, il faut unir. L’unité c’est le passe Navigo à
tarif unique, décidé, porté et mis en place par Jean-Paul Huchon :
une révolution qui améliore le pouvoir d’achat des Franciliens et
réduit les inégalités. Pour autant cette bataille de l’unité n’est pas
encore gagnée. Les forces de la division existent, qui veulent jouer
la capitale contre la périphérie, les quartiers aisés contre les quar-
tiers modestes, l’urbain contre le rural. C’est le projet caché de
Valérie Pécresse et de l’extrême droite. Nous voulons une région
sans exclusion, qui éduque et qui forme, qui crée des emplois, une
région pionnière en matière de recherche, une région solidaire qui
fait la course en tête. Jean-Paul Huchon incarne cette région. Il a
fait travailler ensemble toute la gauche et les écologistes. Notre
région n’a pas à servir de marchepied pour une carrière. Jean-Paul
Huchon n’a pas fait de tourisme électoral, il n’a pas cumulé. C’est
un gage de dévouement et d’engagement. Nous souhaitons qu’il
s’engage à nouveau. Lui seul a la capacité de conduire à la victoire
une équipe paritaire et renouvelée, qui porte une grande ambition
pour l’Ile-de-France. Il sera le garant d’une région unie, qui rayonne
en Europe et dans le monde.
Aujourd’hui, nous nous engageons à ses côtés pour ras-
sembler la gauche et les écologistes, pour unir les Franciliens
et construire avec lui une Ile-de-France pour tous.
Cliquez ici pour voir la liste des signataires
Unir les Franciliens
Mobilisé pour préserver les emplois des 400 salariés de Bull / ATOS à Massy
Le 18 février 2015, j’ai saisi Monsieur le Ministre de l’Economie,
de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, au sujet des
difficultés rencontrées aujourd’hui par la société Bull/ATOS, société
spécialisée dans le Cloud, la Cyber sécurité et le Big Data dont le
siège social se trouve à Bezons, dans le Val-d’Oise.
Acquise par ATOS en 2014, la société Bull possède 4 sites en
Ile-de-France, à Clayes-Sous-Bois, à St-Ouen, à Issy-les-
Moulineaux ainsi qu’à Massy.
Or, il semble qu’ATOS ait récemment décidé de regrouper l’en-
semble de ses activités sur les sites de Clayes-Sous-Bois et Be-
zons en fermant ceux de St-Ouen, d’Issy-les-Moulineaux et de
Massy.
Ainsi, ce sont près de 400 personnes travaillant sur le site
de Massy qui devraient prochainement s’installer à Bezons,
site pourtant d’ores et déjà en surcapacité.
Dans ce cadre, les salariés de Massy se sont réunis les 16 et
22 janvier dernier et ont signé une déclaration commune, que j’ai
également adressée à Monsieur le Ministre, pour s’élever contre
une réorganisation qui, selon eux « est synonyme de désintégra-
tion de leur espace et de leurs conditions de travail ».
Le sentiment qui est le leur d’être sacrifiés sur l’autel d’une ren-
tabilité à très court-terme ainsi que les temps de transport expo-
nentiels qu’ils devront s’appliquer les amènent à demander à leur
Direction de renoncer à ce projet de fermeture.
Il apparait, en effet, que la destruction d’un tel bassin d’emploi,
alors même que l’entreprise Bull a toujours fait montre d’une très
bonne santé économique, ne relève d’aucun impératif économique.
C’est la raison pour laquelle je souhaite que les services de
Monsieur le Ministre puissent examiner ce dossier avec la plus
grande attention et que tout soit mis en œuvre pour que le site
de Massy, s’il n’est pas prouvé l’absolue nécessité de le dé-
manteler, demeure pleinement opérationnel.
Hommage aux victimes des attentats : discours de Manuel Valls, Premier ministre, de-vant l’Assemblée Nationale le mardi 13 janvier 2015.
Les terroristes ont tué, assassiné des journalistes, des policiers,
des Français juifs, des salariés. Les terroristes ont tué des per-
sonnes connues ou anonymes, diverses par leurs origines, leurs
opinions et leurs croyances. Et c’est toute la communauté natio-
nale que l’on a touchée. Oui, c’est la France que l’on a touchée
au cœur.
Ces dix-sept vies étaient autant de vi-
sages de la France, et autant de sym-
boles : de la liberté d’expression, de la
vitalité de notre démocratie, de l’ordre
républicain, de nos institutions, de la
tolérance, de la laïcité.
Nous avons reçu des marques de soutien
et de solidarité du monde entier : de la
presse, des citoyens qui ont manifesté
dans de nombreuses capitales, des chefs
d’État et de gouvernement. Tous ces soutiens ne s’y sont pas
trompés : c’est bien l’esprit de la France, sa lumière, son mes-
sage universel que l’on a voulu abattre. Mais la France est de-
bout. Elle est là, elle est toujours présente.
À la suite des obsèques de ce matin, à Jérusalem, de la cérémo-
nie éprouvante, belle, patriotique qui a eu lieu à la préfecture de
police de Paris en présence du chef de l’État, et à quelques jours
des obsèques de chacune des victimes, dans l’intimité familiale,
je veux, comme chacun d’entre vous, rendre à nouveau l’hom-
mage de la nation à toutes les victimes. Et la Marseillaise, qui a
éclaté tout à l’heure dans cet hémicycle, était aussi une magni-
fique réponse, un magnifique message. Aux blessés, aux familles
qui sont dans une peine immense, inconsolables, à leurs
proches, à leurs collègues, à leurs confrères, je veux dire à mon
tour, une nouvelle fois, notre compassion et notre soutien.
Le Président de la République l’a dit ce matin avec des mots
forts, personnels : la France se tient et se tiendra à leurs côtés.
Dans l’épreuve, vous l’avez rappelé, notre peuple s’est rassemblé
dès mercredi. Il a marché partout, dans la
dignité, la fraternité, pour crier son attache-
ment à la liberté et pour dire un non impla-
cable au terrorisme, à l’intolérance, à l’anti-
sémitisme, au racisme et aussi, au fond, à
toute forme de résignation et d’indiffé-
rence.
Ces rassemblements – vous l’avez souli-
gné, monsieur le président – sont la plus
belle des réponses.
Dimanche, avec les chefs d’État et de gou-
vernement étrangers, avec l’ancien Président de la République,
avec les anciens premiers ministres, avec les responsables poli-
tiques et les forces vives de ce pays, avec le peuple français,
nous avons dit – et avec quelle force ! – notre unité. Et Paris était
la capitale universelle de la liberté et de la tolérance.
Le peuple français, une fois encore, a été à la hauteur de son
histoire.Mais, c’est aussi, pour nous tous sur ces bancs, vous
l’avez dit, un message de très grande responsabilité. Etre à la
hauteur de la situation est une exigence immense. Nous devons
aux Français d'être vigilants quant aux mots que nous employons
et à l'image que nous donnons. Bien sûr la démocratie, que l’on a
voulu abattre, ce sont les débats, les confrontations. Ils sont né-
cessaires, indispensables à sa vitalité, et ils reprendront, c’est
normal.
Cliquez ici pour accéder à l’intégralité du discours
Question écrite à Monsieur le Ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique
J’ai attiré l'attention de Monsieur Emmanuel Macron, Ministre de
l'économie, de l'industrie et du numérique sur la mise en place
d’un système de tarification préférentielle pour les véhicules éco-
logiques sur les voies d’autoroutes. Faisant suite aux récents
rapports de l’Autorité de la concurrence sur les profits réalisés par
les sociétés d’autoroutes et de M. Jean-Paul Chanteguet, Prési-
dent de la Commission du développement durable et de l'aména-
gement du territoire, le débat sur les contrats de concessions
autoroutières est aujourd'hui rouvert. À l’heure de l’examen du
projet de loi pour la croissance et l’activité et du projet de loi
relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, il
apparaît stratégique de faire de ces négociations un levier en
faveur de la mobilité durable. A ce titre, le rapport de
l’OPECST « Les nouvelles mobilités sereines et durables : conce-
voir et utiliser des véhicules écologiques » adopté à l’unanimité le
15 janvier 2014 préconise de mettre en place « un système de
tarification préférentielle sur les voies à péages pour les véhicules
écologiques, sur la base de leur mode de propulsion (électrique,
gaz…), de leur sobriété, de leur taille et de leur taux d’occupation
». Pour rappel, sont considérés comme écologiques les véhicules
à motorisation électrique ou hybride électrique ainsi que les véhi-
cules fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié, au gaz naturel, à
l’éthanol E85 ou ED95, ou à l’hydrogène qui représentent moins
de 2% du parc roulant. En plus d’encourager l’acquisition et
l’usage quotidien de véhicules plus propres, il s’agit par là
de favoriser l'émergence d'un nouveau modèle industriel
automobile et énergétique française ainsi que la mise en
œuvre de l'indispensable loi sur la transition énergétique.
Aussi, je souhaite que me soient précisées les intentions du Gou-
vernement en la matière.
Entrave à la construction de logements : ma question à Patrick Kanner
Mardi 5 février, pendant la séance des questions au Gouver-nement, j’ai interrogé Monsieur Patrick Kanner, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et Sports au sujet de certains élus qui, pour des raisons politiques, entravent la construction de logements
dans leurs communes.
Retrouvez ci-dessous mon intervention.
Merci Monsieur le Président. Ma question
s’adresse à Monsieur le Ministre Patrick Kanner.
Monsieur le Ministre,
Une récente enquête de l’Union Sociale pour l’Habitat nous apprend que plus de 800 opérations de construction rencontrent des difficultés freinant la sortie de 20 300 logements, soit 20% de la pro-duction annuelle du Mouvement HLM. Cette étude souligne que près de la moitié des logements con-cernés sont aujourd’hui bloqués pour des raisons politiques liées aux dernières élections municipales. En Ile-de-France, région la plus touchée par ce funeste gel, les motifs politiques sont avancés dans 4 cas sur 5. Cette paralysie or-ganisée a bien entendu de très lourdes conséquences qui ont été cruellement rappelées par les conclusions du rapport annuel de la
Fondation Abbé Pierre.
Irresponsable à l’égard des centaines de milliers de mal-logés, elle a également des effets néfastes sur le secteur du bâti-ment, laissant les entreprises du BTP l’arme au pied, soumis à la
contrainte par certains maires, élus sur des promesses démago-
giques de vitrification de leurs collectivités.
Alors que sur tous les bancs de cette assemblée, il est admis que la France souffre de ségrégations sociales et territoriales, il
est intolérable que certains maires privilégient des postures politiciennes au combat acharné qui doit être mené pour le logement et la ré-
sorption des ghettos urbains.
On ne peut pas, ici à Paris, s’émouvoir du faible nombre de constructions et rentrer dans sa cir-conscription ou dans son territoire de future élec-tion en encourageant des municipalités qui con-courent objectivement à la pénurie de logements adaptés aux besoins de nos concitoyens. Je le dis avec d’autant plus de convictions que j’ai vu en Ile-de-France des Maires labellisés « reconstructeurs
» par la droite régionale, alors que certains d’entre eux se font localement, depuis mars dernier, les fossoyeurs des projets de
constructions.
Je souhaite donc connaître, Monsieur le Ministre, les actions que le gouvernement entend entreprendre pour débloquer ces projets aujourd’hui otages de stratégies électoralistes de
courte vue qui vont à l’encontre de l’intérêt général.
Cliquez ici pour accéder à la réponse
de Monsieur le Ministre, Patrick Kanner
La Commission Régionale de Coopération Intercommunale
(CRCI) a validé, ce jeudi 12 février, la proposition d’amendement
au projet de Schéma régional de coopération intercommunal pré-
sentée par le Préfet de la Région Ile-de-France. Cet amendement
prend pleinement en compte les aspirations des territoires du
Nord-Est de l’Essonne en s’appuyant sur une évolution légi-
slative initiée par Eva Sas et Romain Colas, introduite dans le
projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la Répu-
blique (NOTRe) adopté au Sénat le 27 janvier dernier et dont la
discussion à l’Assemblée nationale débutera mardi prochain.
Eva Sas rappelle, en effet, qu’elle avait, avec Romain Colas,
dès septembre dernier «proposé au Gouvernement d’adapter la loi
afin de permettre à la fois de préserver la cohérence du terri-
toire de la zone aéroportuaire d’Orly et de donner une plus
grande cohérence à l’organisation de l’intercommunalité dans
le nord de l’Essonne ». Il s’agissait pour eux « d’éviter que les
limites de la métropole ne viennent briser une cohérence terri-
toriale en partageant en deux un bassin de vie et d’emploi cons-
truit autour d’un équipement structurant d’envergure comme l’aéro-
port d’Orly ».
Romain Colas précise quant à lui qu’ « au-delà de l’objectif de
renforcement du pôle d’Orly, la démarche visait également à
offrir une alternative à la création d’une intercommunalité
sans bassin de vie ni projet partagé associant les actuelles ag-
glomérations du Val d’Yerres (CAVY), de Sénart-Val de Seine
(CASVS) et des Portes de l’Essonne (CALPE) ».
Les deux Parlementaires ont donc proposé de permettre par
la loi l’intégration de l’actuelle CALPE et de la commune de
Viry-Chatillon dans la future métropole. Suite à leurs échanges
avec les Ministres compétents, le Gouvernement a déposé un
amendement au projet de loi NOTRe, dans le cadre de son exa-
men au Sénat, permettant de répondre à cet objectif.
Le Préfet de Région s’est appuyé sur cette volonté gouverne-
mentale, validée par le Sénat, pour proposer une modification de
son projet de Schéma régional de coopération intercommunale
permettant de préserver l’intégrité de la CALPE dans l’attente
de son intégration à la métropole et faisant naître une inter-
communalité cohérente en rive droite de Seine associant les
actuelles CAVY et CASVS.
Eva Sas se réjouit donc « que cette proposition ait pu se con-
crétiser dans la loi NOTRe afin que la CALPE puisse rejoindre le
Grand Paris » en ajoutant que « ce seront tous les habitants du
territoire qui bénéficieront de cette dynamique en matière
d’emploi, de logement et de transport ».
Romain Colas affirme pour sa part que « le rapprochement du
Val d’Yerres et du Val de Seine, souhaité par une large majori-
té de leurs élus, permettra de faire émerger une intercommu-
nalité assise sur un vrai bassin de vie qui devra porter une
gestion efficace des services et équipement publics de proxi-
mité ». Il souligne également que « cette nouvelle agglomération
devra pleinement se saisir des grands enjeux métropolitains et
nouer des coopérations avec le Grand Paris et les intercom-
munalités voisines en matière de transports, de développement
économique et d’accès à l’emploi ».
Communiqué de presse de Romain Colas et Eva Sas au sujet de la carte intercommunale
Me contacter
N’hésitez pas à me contacter à l’Assemblée Nationale ou à ma permanence parlementaire.
Romain COLAS Député de l’Essonne 126, rue de l’Université 75355 Paris 07 SP 01 40 63 60 00
Romain COLAS Député de l’Essonne
Permanence parlementaire, 59 rue Pierre Brossolette 91130 RIS-ORANGIS
01 69 52 32 60
romaincolas.fr @romaincolas ColasRomain
Acte II de la refondation de l’école : Le sursaut républicain
L’acte II de la refondation de l’école traduit avec force l’esprit
du 11 janvier. Cette refondation réaffirme la priorité nationale don-
née à l’école depuis 2012 et fixe clairement son cadre :
Transmission des valeurs de la République
Lutte contre le décrochage scolaire
Enseignement de la laïcité
Restauration de l’autorité des profes-
seurs
C’est pourquoi 250 millions d’euros se-
ront consacrés à cet effet.
L’enseignement moral et civique entrera en
vigueur dès la rentrée 2015. La lutte contre
toutes les formes de racisme sera un élément constitutif du socle
commun de l’école élémentaire à la terminale. La maîtrise de la
langue française sera évaluée plus tôt dans le cycle élémentaire.
Les équipes pédagogiques seront encouragées à célébrer les rites
républicains en incitant les élèves à participer à des commémora-
tions et des évènements relatifs aux valeurs républicaines.
La journée du 9 décembre deviendra celle de la laïcité et sera
célébré dans tous les établissements. 1000 formateurs seront dé-
ployés d’ici juillet 2015 pour ancrer la laïcité au
cœur de la formation des enseignants. En ma-
tière d’égalité des chances, 45 millions d’euros
supplémentaires seront consacrés aux fonds
sociaux des établissements qui en ont besoin
pour sortir les élèves de la grande pauvreté.
Telles sont les principales mesures adoptées
par le Gouvernement pour rétablir l’ordre répu-
blicain, la laïcité, l’autorité et l’égalité dans nos écoles.
Réseau d’Education Prioritaire : lettre à Madame la Ministre de l’Education Nationale
Retrouvez ci-dessous la lettre que j’ai cosignée avec Car-
los Da Silva, député de la 1ère Circonscription de l’Essonne, le
12 décembre dernier, et dans laquelle nous faisions part à Ma-
dame la Ministre de l’Education Nationale, de nos inquiétudes
au sujet de la nouvelle carte du Réseau d’Education Prioritaire
(REP).
Madame la Ministre,
Dans quelques jours vous dévoilerez la nouvelle carte des Ré-
seaux d’Éducation Prioritaire pour l’ensemble des établissements
du primaire et les collèges.
Dans quelques semaines, il en sera de même pour les lycées,
dès lors que les critères d'attribution des moyens supplémentaires
auront été définis.
Or, le flou qui règne actuellement autour des évolutions envisa-
gées à ce niveau a engendré des mouvements de grève dans un
certain nombre d’établissements à Corbeil-Essonnes, à Epinay-
Sous-Sénart et à Saint-Geneviève-Des-Bois, notamment où tant le
personnel de l’Education nationale que les élèves et les parents
d’élèves expriment une vive inquiétude. S’il apparait inévitable de
repenser la répartition des établissements bénéficiant du label Ré-
seau d’Education Prioritaire (REP) pour concentrer les efforts dans
les territoires où les carences éducatives et sociales sont les plus
grandes, il demeure tout aussi nécessaire de prendre en considé-
ration les efforts, les progrès d’établissements bénéficiaires depuis
de nombreuses années.
Elus de territoires dont les disparités économiques et sociales
se répercutent naturellement sur l’éducation de notre jeunesse, il
nous apparait inconcevable que les établissements classés en
REP se trouvant sur nos territoires puissent sortir du dispositif.
En effet, ce label a toujours été et est, à fortiori aujourd’hui, un
atout indispensable qui permet la mise en œuvre de pro-
grammes adaptés aidant à lutter efficacement contre le déter-
minisme social. Nous souhaitons donc attirer votre attention sur
les inquiétudes qui se sont manifestées ces derniers jours dans
notre département et exprimons notre volonté de voir rapide-
ment une concertation s'engager avec les professionnels et
acteurs locaux concernés.
Demeurant attentifs aux arbitrages que vous rendrez le 17
décembre prochain puis début 2015, nous vous prions de croire,
Madame la Ministre, en l’expression de notre haute considération.
« Au fil des années, notre école a dévié de son cap et reproduit les inégalités au lieu de les casser ».
(Manuel Valls)