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Congo Soigner avec cœur Newsletter de Mission & Développement Foi en action N° 6 - jan. 2010

Newsletter N° 06

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Foi en action Soigner avec cœur Newsletter de Mission & Développement N° 6 - jan. 2010 Editorial Rép. dém. du Congo Suisse Superficie 2'344'858 km² 41'285 km² Nombre d’habitants 68,7 millions 7,7 millions PIB par habitant 184 USD 67'385 USD Espérance de vie (F/H) 49/47 ans 84/79 ans Comparaison République démocratique du Congo - Suisse

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CongoSoigner

avec cœur

Newsletter de Mission & Développement

Foi en actionN° 6 - jan. 2010

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EditorialLe travail diaconal des Eglises et la création du système de santé publi-que, tels que nous les connaissons aujourd’hui, sont étroitement liés. Dans des pays comme le Congo, l’Eglise assume aujourd’hui encore presque l’entière responsabilité en matière de soins et de guérison des malades. Cette Newsletter illustre, au travers d’exemples impression-nants, le travail fourni dans les 27 centres de santé et les 3 hôpitaux de l’Armée du Salut en République démocratique du Congo. Nous sommes convaincus du lien existant entre la foi et la médecine, l’Eglise et la santé publique, la prière et la guérison.

Au travers de notre aide, nous encourageons l’Armée du Salut au Congo afin que, sur place, les communautés chrétiennes, les paroisses et l’Eglise en général contribuent à la guérison et à la réconciliation entre Dieu et les hommes, ce dont la société a urgemment besoin.

Markus Muntwiler, responsable Mission & Développement

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Répondre à lasous-alimentation

La faim reste un gros problème dans les pays du Sud. En Répu-blique démocratique du Congo aussi, le nombre de personnes souffrant de la faim est alarmant. Selon les statistiques du « UN World Food Pro-gramme », le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, 74 % de la population de la RDC est sous-alimentée. Plus de 30 % des enfants ont un poids insuffisant et 20 % meurent avant d’avoir atteint l’âge de 5 ans. En juin 2009, le prix des denrées alimentaires a augmenté de 52 % par rapport à 2008, ce qui a encore contribué à aggraver la situation.

Comparaison République démocratique du Congo - Suisse Rép. dém. du Congo SuisseSuperficie 2'344'858 km² 41'285 km²Nombre d’habitants 68,7 millions 7,7 millionsPIB par habitant 184 USD 67'385 USDEspérance de vie (F/H) 49/47 ans 84/79 ans

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Afin de soulager cette grande détresse, 14 centres de santé, aux alentours de Kinshasa et du Bas-Congo, gèrent des programmes alimentaires supplémentaires destinés aux femmes enceintes, aux enfants en bas âge et aux personnes mala-des. Afin de mener à bien ces programmes alimentaires en RDC, l’Armée du Salut Suisse reçoit chaque année, du Gouvernement suisse, près de 12 tonnes de lait en poudre qu’elle se charge d’acheminer sur place.

La distribution régulière et contrôlée de ce lait en poudre dans les centres de santé favorise la réadaptation au niveau de la santé des enfants et des adultes sous-alimentés. Par ailleurs, dans le cadre de ces programmes alimentaires, les personnes touchées obtiennent également de précieuses informations sur l’hygiène, l’alimentation saine et les habitudes à adopter afin de se prémunir contre les maladies et prévenir ainsi d’autres détresses.

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Chaque année, ce sont plusieurs milliers de personnes qui profitent de cette aide, essentielle pour le développement de leur santé. Bien que la faim représente et reste un grand malheur, de tels appuis ont toutefois une grande importance pour la vie de chacune des personnes touchées.

Esther Martin

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Le Service médical de l’Armée du SalutPour nous les Suisses, il est naturel que l’accès aux soins fonctionne et qu’il soit de bonne qualité. Nombre de personnes dans les pays du Sud ne peuvent cependant qu’en rêver. Alors que chez nous, le médecin le plus proche se situe au coin de la rue, beaucoup de personnes vivant dans ces pays doivent marcher des kilomètres, ne serait-ce que pour obtenir une aide rudimentaire. Alors que chez nous les frais sont couverts par une caisse-maladie, là-bas, ils sont nombreux à ne pas pouvoir payer les frais de traitement. Or, dans ces pays justement, un nombre particulièrement élevé de personnes souffrent de maladies telles que le sida, la tuberculose ou la malaria.

Cela fait longtemps que l’Armée du Salut a découvert l’immense besoin en soins médicaux de la population des pays du Sud et qu’elle en a continuellement élargi l’accès. C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait en République démocratique du Congo où elle est déjà active depuis 1934. En même temps, elle y dirige un service de santé avec 27 établissements (centres médicaux, maternités, cliniques dentaires) ainsi que trois hôpitaux. Ce service est bien intégré dans la structure sanitaire existante et apporte une aide médicale essentielle à la population particulièrement démunie et affaiblie dans les régions pauvres de la capitale Kinshasa ainsi que dans la région du Bas-Congo et du Kasaï. Environ 1,8 million de personnes vivent dans la circonscription de ces centres.

Les centres médicaux de l’Armée du Salut n’offrent pas seulement un traitement pour les maladies qui se déclarent, mais font également de la prévention pour les patients qui attendent leur tour en salle d’attente (p. ex. cours sur des thèmes de promotion de la santé, les vaccins, les moustiquaires imprégnées, etc.) et accompagnent les personnes sous-alimentées.

L’encadrement des femmes et des futures mères constitue une autre priorité. Plu-sieurs cliniques dirigent leur propre maternité et assument jusqu’à 400 naissances par mois. Toutes les cliniques garantissent un encadrement prénatal compétent, un planning familial et des conseils en nutrition pour les mères.

Grâce à ces centres médicaux, l’Armée du Salut est en mesure d’offrir une aide concrète aux personnes vivant en République démocratique du Congo et de soulager beaucoup de souffrances dues aux maladies.

Thomas Martin

Soigner avec cœur« Prodiguez des soins de qualité avec cœur », voilà la devise du Dr David Nku Imbie, salutiste et responsable du service médical de l’Armée du Salut en République démocratique du Congo. « Les soins doivent être prodigués avec compas-sion et amour. Nous avons affaire à des êtres humains, nous devons les aider globalement, pas seulement physique-ment. En tant que chrétiens, nous voulons être un exemple et, comme Jésus, faire preuve de compassion pour notre prochain. »

Voilà bon nombre d’années que le Dr Nku est responsable du service médical et l’enthousiasme pour le prochain et pour son travail se lit encore toujours sur son visage. « J’adore mon métier de médecin. Il me permet de secourir les hommes et de leur accorder le soutien nécessaire. »

Les cliniques et centres médicaux de l’Armée du Salut assurent la couverture médi-cale nécessaire à des personnes de contrées pauvres qui n’auraient sinon aucune

chance d’être prises en charge au niveau de leur santé. « Le travail que nous accom-plissons est difficile, mais il procure beaucoup de joie et de satisfaction, lorsque nous constatons qu'une personne soignée par nous recouvre la santé » raconte le Dr Nku.

« Voilà, par exemple, une femme séropositive qui, à cause de sa maladie, a tout perdu. Son mari et sa famille lui ont tout pris et l’ont jetée à la rue. Elle est arrivée dans une clinique de l’Armée du Salut où elle a obtenu le traitement et les médicaments néces-saires. Entre-temps, elle se sent beaucoup mieux.

Auprès de l’Armée du Salut, elle s’est formée à des activités qui lui permettent désor-mais de se procurer un petit revenu. Elle a, de la sorte, pu louer un logement et ne doit plus vivre dans la rue. Ses enfants ont l’occasion de suivre des cours à l’Ecole de l’Armée du Salut. Quand on l’observe maintenant, elle rayonne. On ne voit plus aucune trace de sa maladie. Cela constitue une expérience très positive pour nous. Nous vivons de nombreuses expériences similaires et cela nous fait plaisir. »

Pour le Dr Nku, la collaboration avec l’Armée du Salut Suisse est également très impor-tante : « Nous avons une collaboration très bonne et intensive avec l’Armée du Salut Suisse. Cela nous aide à poursuivre notre travail dans les moments difficiles, comme c’est justement le cas actuellement. Je remercie l’Armée du Salut Suisse pour sa pré-

cieuse collaboration et pour son aide non seulement matérielle mais aussi spirituelle et morale. »Thomas Martin

Voici comment vous pouvez apporter votre contribution :En soutenant financièrement nos programmes de développement. •Dans des pays tels que la République démocratique du Congo, un petit montant peut déjà sensiblement changer la vie de beaucoup de personnes. Ainsi, un accouchement en toute sécurité, comprenant médicaments et aide-soignante, ne coûte pas plus de 15 francs. Nous vous remercions chaleureusement de votre aide qui nous permet d’offrir une couverture sanitaire de base aux personnes vivant au Congo.

Versements avec la mention « Santé Congo » au compte 30-6709-1.

En priant pour le pays, pour ses habitants et pour les membres de l’Armée du Salut •qui aident les personnes défavorisées sur place dans le cadre de leur ministère.

Page 7: Newsletter N° 06

Le Service médical de l’Armée du SalutPour nous les Suisses, il est naturel que l’accès aux soins fonctionne et qu’il soit de bonne qualité. Nombre de personnes dans les pays du Sud ne peuvent cependant qu’en rêver. Alors que chez nous, le médecin le plus proche se situe au coin de la rue, beaucoup de personnes vivant dans ces pays doivent marcher des kilomètres, ne serait-ce que pour obtenir une aide rudimentaire. Alors que chez nous les frais sont couverts par une caisse-maladie, là-bas, ils sont nombreux à ne pas pouvoir payer les frais de traitement. Or, dans ces pays justement, un nombre particulièrement élevé de personnes souffrent de maladies telles que le sida, la tuberculose ou la malaria.

Cela fait longtemps que l’Armée du Salut a découvert l’immense besoin en soins médicaux de la population des pays du Sud et qu’elle en a continuellement élargi l’accès. C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait en République démocratique du Congo où elle est déjà active depuis 1934. En même temps, elle y dirige un service de santé avec 27 établissements (centres médicaux, maternités, cliniques dentaires) ainsi que trois hôpitaux. Ce service est bien intégré dans la structure sanitaire existante et apporte une aide médicale essentielle à la population particulièrement démunie et affaiblie dans les régions pauvres de la capitale Kinshasa ainsi que dans la région du Bas-Congo et du Kasaï. Environ 1,8 million de personnes vivent dans la circonscription de ces centres.

Les centres médicaux de l’Armée du Salut n’offrent pas seulement un traitement pour les maladies qui se déclarent, mais font également de la prévention pour les patients qui attendent leur tour en salle d’attente (p. ex. cours sur des thèmes de promotion de la santé, les vaccins, les moustiquaires imprégnées, etc.) et accompagnent les personnes sous-alimentées.

L’encadrement des femmes et des futures mères constitue une autre priorité. Plu-sieurs cliniques dirigent leur propre maternité et assument jusqu’à 400 naissances par mois. Toutes les cliniques garantissent un encadrement prénatal compétent, un planning familial et des conseils en nutrition pour les mères.

Grâce à ces centres médicaux, l’Armée du Salut est en mesure d’offrir une aide concrète aux personnes vivant en République démocratique du Congo et de soulager beaucoup de souffrances dues aux maladies.

Thomas Martin

Soigner avec cœur« Prodiguez des soins de qualité avec cœur », voilà la devise du Dr David Nku Imbie, salutiste et responsable du service médical de l’Armée du Salut en République démocratique du Congo. « Les soins doivent être prodigués avec compas-sion et amour. Nous avons affaire à des êtres humains, nous devons les aider globalement, pas seulement physique-ment. En tant que chrétiens, nous voulons être un exemple et, comme Jésus, faire preuve de compassion pour notre prochain. »

Voilà bon nombre d’années que le Dr Nku est responsable du service médical et l’enthousiasme pour le prochain et pour son travail se lit encore toujours sur son visage. « J’adore mon métier de médecin. Il me permet de secourir les hommes et de leur accorder le soutien nécessaire. »

Les cliniques et centres médicaux de l’Armée du Salut assurent la couverture médi-cale nécessaire à des personnes de contrées pauvres qui n’auraient sinon aucune

chance d’être prises en charge au niveau de leur santé. « Le travail que nous accom-plissons est difficile, mais il procure beaucoup de joie et de satisfaction, lorsque nous constatons qu'une personne soignée par nous recouvre la santé » raconte le Dr Nku.

« Voilà, par exemple, une femme séropositive qui, à cause de sa maladie, a tout perdu. Son mari et sa famille lui ont tout pris et l’ont jetée à la rue. Elle est arrivée dans une clinique de l’Armée du Salut où elle a obtenu le traitement et les médicaments néces-saires. Entre-temps, elle se sent beaucoup mieux.

Auprès de l’Armée du Salut, elle s’est formée à des activités qui lui permettent désor-mais de se procurer un petit revenu. Elle a, de la sorte, pu louer un logement et ne doit plus vivre dans la rue. Ses enfants ont l’occasion de suivre des cours à l’Ecole de l’Armée du Salut. Quand on l’observe maintenant, elle rayonne. On ne voit plus aucune trace de sa maladie. Cela constitue une expérience très positive pour nous. Nous vivons de nombreuses expériences similaires et cela nous fait plaisir. »

Pour le Dr Nku, la collaboration avec l’Armée du Salut Suisse est également très impor-tante : « Nous avons une collaboration très bonne et intensive avec l’Armée du Salut Suisse. Cela nous aide à poursuivre notre travail dans les moments difficiles, comme c’est justement le cas actuellement. Je remercie l’Armée du Salut Suisse pour sa pré-

cieuse collaboration et pour son aide non seulement matérielle mais aussi spirituelle et morale. »Thomas Martin

Voici comment vous pouvez apporter votre contribution :En soutenant financièrement nos programmes de développement. •Dans des pays tels que la République démocratique du Congo, un petit montant peut déjà sensiblement changer la vie de beaucoup de personnes. Ainsi, un accouchement en toute sécurité, comprenant médicaments et aide-soignante, ne coûte pas plus de 15 francs. Nous vous remercions chaleureusement de votre aide qui nous permet d’offrir une couverture sanitaire de base aux personnes vivant au Congo.

Versements avec la mention « Santé Congo » au compte 30-6709-1.

En priant pour le pays, pour ses habitants et pour les membres de l’Armée du Salut •qui aident les personnes défavorisées sur place dans le cadre de leur ministère.

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Le Service médical de l’Armée du SalutPour nous les Suisses, il est naturel que l’accès aux soins fonctionne et qu’il soit de bonne qualité. Nombre de personnes dans les pays du Sud ne peuvent cependant qu’en rêver. Alors que chez nous, le médecin le plus proche se situe au coin de la rue, beaucoup de personnes vivant dans ces pays doivent marcher des kilomètres, ne serait-ce que pour obtenir une aide rudimentaire. Alors que chez nous les frais sont couverts par une caisse-maladie, là-bas, ils sont nombreux à ne pas pouvoir payer les frais de traitement. Or, dans ces pays justement, un nombre particulièrement élevé de personnes souffrent de maladies telles que le sida, la tuberculose ou la malaria.

Cela fait longtemps que l’Armée du Salut a découvert l’immense besoin en soins médicaux de la population des pays du Sud et qu’elle en a continuellement élargi l’accès. C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait en République démocratique du Congo où elle est déjà active depuis 1934. En même temps, elle y dirige un service de santé avec 27 établissements (centres médicaux, maternités, cliniques dentaires) ainsi que trois hôpitaux. Ce service est bien intégré dans la structure sanitaire existante et apporte une aide médicale essentielle à la population particulièrement démunie et affaiblie dans les régions pauvres de la capitale Kinshasa ainsi que dans la région du Bas-Congo et du Kasaï. Environ 1,8 million de personnes vivent dans la circonscription de ces centres.

Les centres médicaux de l’Armée du Salut n’offrent pas seulement un traitement pour les maladies qui se déclarent, mais font également de la prévention pour les patients qui attendent leur tour en salle d’attente (p. ex. cours sur des thèmes de promotion de la santé, les vaccins, les moustiquaires imprégnées, etc.) et accompagnent les personnes sous-alimentées.

L’encadrement des femmes et des futures mères constitue une autre priorité. Plu-sieurs cliniques dirigent leur propre maternité et assument jusqu’à 400 naissances par mois. Toutes les cliniques garantissent un encadrement prénatal compétent, un planning familial et des conseils en nutrition pour les mères.

Grâce à ces centres médicaux, l’Armée du Salut est en mesure d’offrir une aide concrète aux personnes vivant en République démocratique du Congo et de soulager beaucoup de souffrances dues aux maladies.

Thomas Martin

Soigner avec cœur« Prodiguez des soins de qualité avec cœur », voilà la devise du Dr David Nku Imbie, salutiste et responsable du service médical de l’Armée du Salut en République démocratique du Congo. « Les soins doivent être prodigués avec compas-sion et amour. Nous avons affaire à des êtres humains, nous devons les aider globalement, pas seulement physique-ment. En tant que chrétiens, nous voulons être un exemple et, comme Jésus, faire preuve de compassion pour notre prochain. »

Voilà bon nombre d’années que le Dr Nku est responsable du service médical et l’enthousiasme pour le prochain et pour son travail se lit encore toujours sur son visage. « J’adore mon métier de médecin. Il me permet de secourir les hommes et de leur accorder le soutien nécessaire. »

Les cliniques et centres médicaux de l’Armée du Salut assurent la couverture médi-cale nécessaire à des personnes de contrées pauvres qui n’auraient sinon aucune

chance d’être prises en charge au niveau de leur santé. « Le travail que nous accom-plissons est difficile, mais il procure beaucoup de joie et de satisfaction, lorsque nous constatons qu'une personne soignée par nous recouvre la santé » raconte le Dr Nku.

« Voilà, par exemple, une femme séropositive qui, à cause de sa maladie, a tout perdu. Son mari et sa famille lui ont tout pris et l’ont jetée à la rue. Elle est arrivée dans une clinique de l’Armée du Salut où elle a obtenu le traitement et les médicaments néces-saires. Entre-temps, elle se sent beaucoup mieux.

Auprès de l’Armée du Salut, elle s’est formée à des activités qui lui permettent désor-mais de se procurer un petit revenu. Elle a, de la sorte, pu louer un logement et ne doit plus vivre dans la rue. Ses enfants ont l’occasion de suivre des cours à l’Ecole de l’Armée du Salut. Quand on l’observe maintenant, elle rayonne. On ne voit plus aucune trace de sa maladie. Cela constitue une expérience très positive pour nous. Nous vivons de nombreuses expériences similaires et cela nous fait plaisir. »

Pour le Dr Nku, la collaboration avec l’Armée du Salut Suisse est également très impor-tante : « Nous avons une collaboration très bonne et intensive avec l’Armée du Salut Suisse. Cela nous aide à poursuivre notre travail dans les moments difficiles, comme c’est justement le cas actuellement. Je remercie l’Armée du Salut Suisse pour sa pré-

cieuse collaboration et pour son aide non seulement matérielle mais aussi spirituelle et morale. »Thomas Martin

Voici comment vous pouvez apporter votre contribution :En soutenant financièrement nos programmes de développement. •Dans des pays tels que la République démocratique du Congo, un petit montant peut déjà sensiblement changer la vie de beaucoup de personnes. Ainsi, un accouchement en toute sécurité, comprenant médicaments et aide-soignante, ne coûte pas plus de 15 francs. Nous vous remercions chaleureusement de votre aide qui nous permet d’offrir une couverture sanitaire de base aux personnes vivant au Congo.

Versements avec la mention « Santé Congo » au compte 30-6709-1.

En priant pour le pays, pour ses habitants et pour les membres de l’Armée du Salut •qui aident les personnes défavorisées sur place dans le cadre de leur ministère.

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Le Service médical de l’Armée du SalutPour nous les Suisses, il est naturel que l’accès aux soins fonctionne et qu’il soit de bonne qualité. Nombre de personnes dans les pays du Sud ne peuvent cependant qu’en rêver. Alors que chez nous, le médecin le plus proche se situe au coin de la rue, beaucoup de personnes vivant dans ces pays doivent marcher des kilomètres, ne serait-ce que pour obtenir une aide rudimentaire. Alors que chez nous les frais sont couverts par une caisse-maladie, là-bas, ils sont nombreux à ne pas pouvoir payer les frais de traitement. Or, dans ces pays justement, un nombre particulièrement élevé de personnes souffrent de maladies telles que le sida, la tuberculose ou la malaria.

Cela fait longtemps que l’Armée du Salut a découvert l’immense besoin en soins médicaux de la population des pays du Sud et qu’elle en a continuellement élargi l’accès. C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait en République démocratique du Congo où elle est déjà active depuis 1934. En même temps, elle y dirige un service de santé avec 27 établissements (centres médicaux, maternités, cliniques dentaires) ainsi que trois hôpitaux. Ce service est bien intégré dans la structure sanitaire existante et apporte une aide médicale essentielle à la population particulièrement démunie et affaiblie dans les régions pauvres de la capitale Kinshasa ainsi que dans la région du Bas-Congo et du Kasaï. Environ 1,8 million de personnes vivent dans la circonscription de ces centres.

Les centres médicaux de l’Armée du Salut n’offrent pas seulement un traitement pour les maladies qui se déclarent, mais font également de la prévention pour les patients qui attendent leur tour en salle d’attente (p. ex. cours sur des thèmes de promotion de la santé, les vaccins, les moustiquaires imprégnées, etc.) et accompagnent les personnes sous-alimentées.

L’encadrement des femmes et des futures mères constitue une autre priorité. Plu-sieurs cliniques dirigent leur propre maternité et assument jusqu’à 400 naissances par mois. Toutes les cliniques garantissent un encadrement prénatal compétent, un planning familial et des conseils en nutrition pour les mères.

Grâce à ces centres médicaux, l’Armée du Salut est en mesure d’offrir une aide concrète aux personnes vivant en République démocratique du Congo et de soulager beaucoup de souffrances dues aux maladies.

Thomas Martin

Soigner avec cœur« Prodiguez des soins de qualité avec cœur », voilà la devise du Dr David Nku Imbie, salutiste et responsable du service médical de l’Armée du Salut en République démocratique du Congo. « Les soins doivent être prodigués avec compas-sion et amour. Nous avons affaire à des êtres humains, nous devons les aider globalement, pas seulement physique-ment. En tant que chrétiens, nous voulons être un exemple et, comme Jésus, faire preuve de compassion pour notre prochain. »

Voilà bon nombre d’années que le Dr Nku est responsable du service médical et l’enthousiasme pour le prochain et pour son travail se lit encore toujours sur son visage. « J’adore mon métier de médecin. Il me permet de secourir les hommes et de leur accorder le soutien nécessaire. »

Les cliniques et centres médicaux de l’Armée du Salut assurent la couverture médi-cale nécessaire à des personnes de contrées pauvres qui n’auraient sinon aucune

chance d’être prises en charge au niveau de leur santé. « Le travail que nous accom-plissons est difficile, mais il procure beaucoup de joie et de satisfaction, lorsque nous constatons qu'une personne soignée par nous recouvre la santé » raconte le Dr Nku.

« Voilà, par exemple, une femme séropositive qui, à cause de sa maladie, a tout perdu. Son mari et sa famille lui ont tout pris et l’ont jetée à la rue. Elle est arrivée dans une clinique de l’Armée du Salut où elle a obtenu le traitement et les médicaments néces-saires. Entre-temps, elle se sent beaucoup mieux.

Auprès de l’Armée du Salut, elle s’est formée à des activités qui lui permettent désor-mais de se procurer un petit revenu. Elle a, de la sorte, pu louer un logement et ne doit plus vivre dans la rue. Ses enfants ont l’occasion de suivre des cours à l’Ecole de l’Armée du Salut. Quand on l’observe maintenant, elle rayonne. On ne voit plus aucune trace de sa maladie. Cela constitue une expérience très positive pour nous. Nous vivons de nombreuses expériences similaires et cela nous fait plaisir. »

Pour le Dr Nku, la collaboration avec l’Armée du Salut Suisse est également très impor-tante : « Nous avons une collaboration très bonne et intensive avec l’Armée du Salut Suisse. Cela nous aide à poursuivre notre travail dans les moments difficiles, comme c’est justement le cas actuellement. Je remercie l’Armée du Salut Suisse pour sa pré-

cieuse collaboration et pour son aide non seulement matérielle mais aussi spirituelle et morale. »Thomas Martin

Voici comment vous pouvez apporter votre contribution :En soutenant financièrement nos programmes de développement. •Dans des pays tels que la République démocratique du Congo, un petit montant peut déjà sensiblement changer la vie de beaucoup de personnes. Ainsi, un accouchement en toute sécurité, comprenant médicaments et aide-soignante, ne coûte pas plus de 15 francs. Nous vous remercions chaleureusement de votre aide qui nous permet d’offrir une couverture sanitaire de base aux personnes vivant au Congo.

Versements avec la mention « Santé Congo » au compte 30-6709-1.

En priant pour le pays, pour ses habitants et pour les membres de l’Armée du Salut •qui aident les personnes défavorisées sur place dans le cadre de leur ministère.

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Le Service médical de l’Armée du SalutPour nous les Suisses, il est naturel que l’accès aux soins fonctionne et qu’il soit de bonne qualité. Nombre de personnes dans les pays du Sud ne peuvent cependant qu’en rêver. Alors que chez nous, le médecin le plus proche se situe au coin de la rue, beaucoup de personnes vivant dans ces pays doivent marcher des kilomètres, ne serait-ce que pour obtenir une aide rudimentaire. Alors que chez nous les frais sont couverts par une caisse-maladie, là-bas, ils sont nombreux à ne pas pouvoir payer les frais de traitement. Or, dans ces pays justement, un nombre particulièrement élevé de personnes souffrent de maladies telles que le sida, la tuberculose ou la malaria.

Cela fait longtemps que l’Armée du Salut a découvert l’immense besoin en soins médicaux de la population des pays du Sud et qu’elle en a continuellement élargi l’accès. C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait en République démocratique du Congo où elle est déjà active depuis 1934. En même temps, elle y dirige un service de santé avec 27 établissements (centres médicaux, maternités, cliniques dentaires) ainsi que trois hôpitaux. Ce service est bien intégré dans la structure sanitaire existante et apporte une aide médicale essentielle à la population particulièrement démunie et affaiblie dans les régions pauvres de la capitale Kinshasa ainsi que dans la région du Bas-Congo et du Kasaï. Environ 1,8 million de personnes vivent dans la circonscription de ces centres.

Les centres médicaux de l’Armée du Salut n’offrent pas seulement un traitement pour les maladies qui se déclarent, mais font également de la prévention pour les patients qui attendent leur tour en salle d’attente (p. ex. cours sur des thèmes de promotion de la santé, les vaccins, les moustiquaires imprégnées, etc.) et accompagnent les personnes sous-alimentées.

L’encadrement des femmes et des futures mères constitue une autre priorité. Plu-sieurs cliniques dirigent leur propre maternité et assument jusqu’à 400 naissances par mois. Toutes les cliniques garantissent un encadrement prénatal compétent, un planning familial et des conseils en nutrition pour les mères.

Grâce à ces centres médicaux, l’Armée du Salut est en mesure d’offrir une aide concrète aux personnes vivant en République démocratique du Congo et de soulager beaucoup de souffrances dues aux maladies.

Thomas Martin

Soigner avec cœur« Prodiguez des soins de qualité avec cœur », voilà la devise du Dr David Nku Imbie, salutiste et responsable du service médical de l’Armée du Salut en République démocratique du Congo. « Les soins doivent être prodigués avec compas-sion et amour. Nous avons affaire à des êtres humains, nous devons les aider globalement, pas seulement physique-ment. En tant que chrétiens, nous voulons être un exemple et, comme Jésus, faire preuve de compassion pour notre prochain. »

Voilà bon nombre d’années que le Dr Nku est responsable du service médical et l’enthousiasme pour le prochain et pour son travail se lit encore toujours sur son visage. « J’adore mon métier de médecin. Il me permet de secourir les hommes et de leur accorder le soutien nécessaire. »

Les cliniques et centres médicaux de l’Armée du Salut assurent la couverture médi-cale nécessaire à des personnes de contrées pauvres qui n’auraient sinon aucune

chance d’être prises en charge au niveau de leur santé. « Le travail que nous accom-plissons est difficile, mais il procure beaucoup de joie et de satisfaction, lorsque nous constatons qu'une personne soignée par nous recouvre la santé » raconte le Dr Nku.

« Voilà, par exemple, une femme séropositive qui, à cause de sa maladie, a tout perdu. Son mari et sa famille lui ont tout pris et l’ont jetée à la rue. Elle est arrivée dans une clinique de l’Armée du Salut où elle a obtenu le traitement et les médicaments néces-saires. Entre-temps, elle se sent beaucoup mieux.

Auprès de l’Armée du Salut, elle s’est formée à des activités qui lui permettent désor-mais de se procurer un petit revenu. Elle a, de la sorte, pu louer un logement et ne doit plus vivre dans la rue. Ses enfants ont l’occasion de suivre des cours à l’Ecole de l’Armée du Salut. Quand on l’observe maintenant, elle rayonne. On ne voit plus aucune trace de sa maladie. Cela constitue une expérience très positive pour nous. Nous vivons de nombreuses expériences similaires et cela nous fait plaisir. »

Pour le Dr Nku, la collaboration avec l’Armée du Salut Suisse est également très impor-tante : « Nous avons une collaboration très bonne et intensive avec l’Armée du Salut Suisse. Cela nous aide à poursuivre notre travail dans les moments difficiles, comme c’est justement le cas actuellement. Je remercie l’Armée du Salut Suisse pour sa pré-

cieuse collaboration et pour son aide non seulement matérielle mais aussi spirituelle et morale. »Thomas Martin

Voici comment vous pouvez apporter votre contribution :En soutenant financièrement nos programmes de développement. •Dans des pays tels que la République démocratique du Congo, un petit montant peut déjà sensiblement changer la vie de beaucoup de personnes. Ainsi, un accouchement en toute sécurité, comprenant médicaments et aide-soignante, ne coûte pas plus de 15 francs. Nous vous remercions chaleureusement de votre aide qui nous permet d’offrir une couverture sanitaire de base aux personnes vivant au Congo.

Versements avec la mention « Santé Congo » au compte 30-6709-1.

En priant pour le pays, pour ses habitants et pour les membres de l’Armée du Salut •qui aident les personnes défavorisées sur place dans le cadre de leur ministère.

Page 11: Newsletter N° 06

Le Service médical de l’Armée du SalutPour nous les Suisses, il est naturel que l’accès aux soins fonctionne et qu’il soit de bonne qualité. Nombre de personnes dans les pays du Sud ne peuvent cependant qu’en rêver. Alors que chez nous, le médecin le plus proche se situe au coin de la rue, beaucoup de personnes vivant dans ces pays doivent marcher des kilomètres, ne serait-ce que pour obtenir une aide rudimentaire. Alors que chez nous les frais sont couverts par une caisse-maladie, là-bas, ils sont nombreux à ne pas pouvoir payer les frais de traitement. Or, dans ces pays justement, un nombre particulièrement élevé de personnes souffrent de maladies telles que le sida, la tuberculose ou la malaria.

Cela fait longtemps que l’Armée du Salut a découvert l’immense besoin en soins médicaux de la population des pays du Sud et qu’elle en a continuellement élargi l’accès. C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait en République démocratique du Congo où elle est déjà active depuis 1934. En même temps, elle y dirige un service de santé avec 27 établissements (centres médicaux, maternités, cliniques dentaires) ainsi que trois hôpitaux. Ce service est bien intégré dans la structure sanitaire existante et apporte une aide médicale essentielle à la population particulièrement démunie et affaiblie dans les régions pauvres de la capitale Kinshasa ainsi que dans la région du Bas-Congo et du Kasaï. Environ 1,8 million de personnes vivent dans la circonscription de ces centres.

Les centres médicaux de l’Armée du Salut n’offrent pas seulement un traitement pour les maladies qui se déclarent, mais font également de la prévention pour les patients qui attendent leur tour en salle d’attente (p. ex. cours sur des thèmes de promotion de la santé, les vaccins, les moustiquaires imprégnées, etc.) et accompagnent les personnes sous-alimentées.

L’encadrement des femmes et des futures mères constitue une autre priorité. Plu-sieurs cliniques dirigent leur propre maternité et assument jusqu’à 400 naissances par mois. Toutes les cliniques garantissent un encadrement prénatal compétent, un planning familial et des conseils en nutrition pour les mères.

Grâce à ces centres médicaux, l’Armée du Salut est en mesure d’offrir une aide concrète aux personnes vivant en République démocratique du Congo et de soulager beaucoup de souffrances dues aux maladies.

Thomas Martin

Soigner avec cœur« Prodiguez des soins de qualité avec cœur », voilà la devise du Dr David Nku Imbie, salutiste et responsable du service médical de l’Armée du Salut en République démocratique du Congo. « Les soins doivent être prodigués avec compas-sion et amour. Nous avons affaire à des êtres humains, nous devons les aider globalement, pas seulement physique-ment. En tant que chrétiens, nous voulons être un exemple et, comme Jésus, faire preuve de compassion pour notre prochain. »

Voilà bon nombre d’années que le Dr Nku est responsable du service médical et l’enthousiasme pour le prochain et pour son travail se lit encore toujours sur son visage. « J’adore mon métier de médecin. Il me permet de secourir les hommes et de leur accorder le soutien nécessaire. »

Les cliniques et centres médicaux de l’Armée du Salut assurent la couverture médi-cale nécessaire à des personnes de contrées pauvres qui n’auraient sinon aucune

chance d’être prises en charge au niveau de leur santé. « Le travail que nous accom-plissons est difficile, mais il procure beaucoup de joie et de satisfaction, lorsque nous constatons qu'une personne soignée par nous recouvre la santé » raconte le Dr Nku.

« Voilà, par exemple, une femme séropositive qui, à cause de sa maladie, a tout perdu. Son mari et sa famille lui ont tout pris et l’ont jetée à la rue. Elle est arrivée dans une clinique de l’Armée du Salut où elle a obtenu le traitement et les médicaments néces-saires. Entre-temps, elle se sent beaucoup mieux.

Auprès de l’Armée du Salut, elle s’est formée à des activités qui lui permettent désor-mais de se procurer un petit revenu. Elle a, de la sorte, pu louer un logement et ne doit plus vivre dans la rue. Ses enfants ont l’occasion de suivre des cours à l’Ecole de l’Armée du Salut. Quand on l’observe maintenant, elle rayonne. On ne voit plus aucune trace de sa maladie. Cela constitue une expérience très positive pour nous. Nous vivons de nombreuses expériences similaires et cela nous fait plaisir. »

Pour le Dr Nku, la collaboration avec l’Armée du Salut Suisse est également très impor-tante : « Nous avons une collaboration très bonne et intensive avec l’Armée du Salut Suisse. Cela nous aide à poursuivre notre travail dans les moments difficiles, comme c’est justement le cas actuellement. Je remercie l’Armée du Salut Suisse pour sa pré-

cieuse collaboration et pour son aide non seulement matérielle mais aussi spirituelle et morale. »Thomas Martin

Voici comment vous pouvez apporter votre contribution :En soutenant financièrement nos programmes de développement. •Dans des pays tels que la République démocratique du Congo, un petit montant peut déjà sensiblement changer la vie de beaucoup de personnes. Ainsi, un accouchement en toute sécurité, comprenant médicaments et aide-soignante, ne coûte pas plus de 15 francs. Nous vous remercions chaleureusement de votre aide qui nous permet d’offrir une couverture sanitaire de base aux personnes vivant au Congo.

Versements avec la mention « Santé Congo » au compte 30-6709-1.

En priant pour le pays, pour ses habitants et pour les membres de l’Armée du Salut •qui aident les personnes défavorisées sur place dans le cadre de leur ministère.

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Aujourd’hui encore, l’Armée du Salut offre des parrainages, non plus pour des enfants individuellement, mais pour des écoles, des foyers pour enfants ou des projets. Ainsi, tous les enfants d’un établissement profi-tent de la même manière du soutien régulier des parrains.

Devenez vous aussi parrain ou marraine et offrez de l’espoir à des enfants dans les pays du Sud ! Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à Thomas Martin (031 388 06 04) ou visiter notre site: www.armeedusalut.ch/mission.

Rencontre avec Jacqueline

Chaque année, lorsque je me rends en visite d’évaluation à Kins-hasa, j’y reçois la visite de Jacqueline, une fille d’une quinzaine d’années. Cette rencontre me fait toujours grand plaisir. Jacqueline a vu le jour en 1994 à la maternité de l’Armée du Salut de Bomoi. Pour la mère, ce fut une naissance assez pénible, toutefois compen-sée par la joie immense procurée par la venue de l’enfant.

Au même moment, une équipe de tournage, venue expressément de Suisse pour filmer le travail de l’Armée du Salut à Kinshasa, se trouvait à la clinique. La réalisa-trice fut enthousiasmée par la naissance de cette fille et la joie qui l’entourait. Elle proposa immédiatement à la mère, vivant dans des conditions précaires, de parrai-ner sa fillette. Enchantée par ce geste, la mère donna à la petite fille le nom de la réalisatrice, Jacqueline.

ImpressumEdition Fondation Armée du Salut Suisse, Mission & Développement Laupenstrasse 5, 3008 Berne, Suisse Téléphone 031 388 05 91, [email protected]édaction Markus Muntwiler, Doris Droz, Thomas MartinPhotos archives Mission & DéveloppementLayout / Concept Thomas Martin / Martin Stucki Grafik, Heimenschwand, msgrafik.chImpression Jordi AG, Belp

Cette newsletter paraît 3 fois par an.Compte postal: 30-6709-1 (avec mention d’affectation du don)www.armeedusalut.ch/mission

Lorsque, quinze ans plus tard, je rencontre Jacqueline, j’ai devant moi une fille en bonne santé, qui se débrouille bien à l’école et qui étudie avec enthousiasme. Cela fait plaisir de constater qu’un engagement, même petit, porte ses fruits.

Verena HenggiJacqueline