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Newsletter n°11

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Développement des TICs au Maroc

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Pour les pays émergents, les technologies de l’information et de la communication pré-sentent plusieurs atouts et une formidable opportunité de booster leur développement.

La première opportunité que permet le développement des TIC est justement la construction d’un secteur d’activité à forte valeur ajoutée, compétitif au niveau mondial, qui contribue à la création de nouveaux em-plois et à la promotion des exportations.

Autre atout, profitable à tous les secteurs d’activité : celui de rendre les entreprises existantes plus performantes et de leur don-ner plus d’opportunités commerciales et de fournitures, mais aussi et surtout de faciliter la création de nouvelles entreprises qu’il s’agisse d’initiatives locales ou internationales.

Citons, également, le développement des services publics sur des bases saines en ma-tière de performance, de couverture géo-graphique et de coût pour la collectivité.

Dernier atout, mais non le moindre, l’amé-nagement numérique concoure à rendre les nouvelles zones d’activité plus attractives et à réduire la fracture de la connaissance en-tre les différentes couches sociales quelles soient urbaines ou rurales.

Dans ce numéro de la Lettre des Décideurs, nous vous donnons un aperçu de l’apport des TIC dans le développement économi-que et social, du développement des télé-communications au Maroc et de leurs nou-veaux enjeux. Nous aborderons, également, le développement de l’innovation à travers l’exemple de Maroc Numeric Cluster et enfin du nécessaire pilotage des stratégies mises en œuvre avec l’OMTIC.

Bonne lecture.

Les tic nous veulent du bien

Le développement des technologies de l’information et de la communication a-t-il des impacts économiques et so-ciaux ? Pour le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), la réponse est oui. Organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), une agence de l’ONU, le SMSI reconnaît dans l’article 9 de sa déclaration de principes que « Dans des conditions favorables, les TIC peuvent être un puissant outil, accroissant la productivité, stimulant la croissance économique, favori-sant la création d’emplois et l’employabilité et améliorant la qualité de vie de tous ».

Quels sont les leviers offerts par les TIC dans le développement économique et social ?Les TIC offrent aux entreprises et aux ad-ministrations de nombreuses opportunités d’innovation, de modernisation et de gains de productivité :• Pour les entreprises, elles permettent notamment l’accroissement de leur perfor-mance opérationnelle et financière, le déve-loppement et la sophistication des produits et services, l’amélioration de la gestion des

compétences, l’élargissement des zones de prospection et une personnalisation accrue de la gestion de leurs clients et partenaires.• Pour les services publics et institutions, elles permettent le développement d’une offre de services aux usagers plus riche, personnalisée, accessible et efficiente. Elles facilitent ainsi les démarches administratives en valorisant davantage le temps des usa-gers (délais passés dans les files d’attente, allers-retours, etc.)• Pour l’enseignement scolaire et supérieur, qu’il soit initial ou continu, privé ou public, elles permettent une large mise à disposi-tion de contenus pédagogiques, leur enri-chissement et actualisation continus, des méthodes d’apprentissage de plus en plus sophistiquées et un soutien aux profession-nels de l’enseignement pour mener à bien la transformation des conditions et besoins de leurs métiers.• Pour les collectivités, enfin, les TIC contri-buent fortement au désenclavement des territoires. Elles facilitent la décentralisation des moyens et permettent de passer d’éco-nomies de subsistance à des économies beaucoup plus diversifiées.eric pradel

Directeur Associé

edito

A LA UNE

N e w s l e t t e r N ° 1 1d e c e m b r e 2 0 1 1

LE RôLE DES TIC DANS LE DÉVELOPPE-MENT SOCIO-ÉCONOMIqUE

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l a l e t t r e d e s d é c i d e u r s - N ° 1 1 d e c e m b r e 2 0 1 1a la uNesuite

Quelles sont les nouvelles opportunités offertes par les TIC ?• Le développement de nouvelles activités telles que les métiers de l’offs-horing et du e-commerce contribuant ainsi à la création d’emplois à grande valeur ajoutée.• L’implantation de nouvelles entreprises dans des territoires distants, contribuant aussi bien aux IDE (Investissements Directs à l’Etranger) qu’à développer les exportations et opportunités d’affaires pour les entrepri-ses locales.• Les secteurs producteurs de TIC, qu’il s’agisse des métiers de la dis-tribution, de l’édition logicielle, de l’intégration ou du conseil, ont des retombées économiques et sociales directes et indirectes majeures en matière de création d’emplois et de croissance du PIB et des échanges commerciaux.

Quels sont les autres effets des TIC ?Les nouveaux métiers liés aux technologies de l’information et de la com-munication participent sensiblement à la création d’emplois ; cependant, leur impact sur la transformation des conditions et de l’organisation du travail est bien plus important.

De ce fait, les TIC poursuivent le mouvement de réallocation de la main d’œuvre amorcé par le progrès technique dans l’industrie, grâce aux gains de productivité, et dans le tertiaire, grâce à la suppression des tâches répétitives et à faible valeur ajoutée.

Plus particulièrement, les TIC peuvent entraîner aussi• une optimisation des besoins en ressources humaines quel que soit leur niveau de qualification,• l’externalisation de certaines tâches, voire leur délocalisation,• une plus grande pression sur les prix,• un impact sur l’environnement en termes de consommation d’énergie, de déchets, etc.

Comment quantifier les effets des TIC sur un pays ?Les effets des TIC doivent être quantifiés de manière macro et micro-économique pour prendre en compte les spécificités de l’environnement économique, social, géographique et politique. L’approche doit inclure l’évaluation du PIB, des investissements, des emplois et des exportations du secteur TIC lui même, des transformations opérées sur les différents secteurs d’activités impactés par les TIC, des nouvelles activités permi-ses uniquement par les TIC (offshoring, IDE, internationalisation, etc.), des effets indirects sur l’ensemble de l’économie (ex : sous-traitance) et des transformations au niveau des services publiques. Ces quantifications requièrent, préalablement, une connaissance fine des différents secteurs d’activités, des moyens, usages et économies des TIC au travers d’observatoires et études ad hoc (cf. article sur l’OMTIC).

Les ruptures technologiques sont propices aux pays en déve-loppementLe progrès technique permis par les TIC peut permettre aux pays en développement, en général, et au Maroc, en particulier, de réaliser de gran-des avancées :

• Rendre les entreprises nationales plus compétitives afin de conquérir des parts de marché à l’international mais aussi rivaliser avec les produits importés.• Moderniser les métiers clés tels que l’agriculture, l’artisanat, la pêche, le tourisme, la bâtiment et la logistique ; avec une meilleure productivité, une qualité accrue, une innovation produit et de nouveaux débouchés commerciaux.• Développer les services publics et les déconcentrer dans le cadre de la régionalisation avancée tout en gagnant très fortement en efficience grâce notamment au e-government (administration électronique).• Donner accès aux TIC à la population pour stimuler la productivité dans tous les secteurs, développer l’esprit d’entreprendre, favoriser les échanges via internet et notamment l’échange de contenus pédagogique de qualité. Les TIC sont une opportunité pour accélérer la résorption d’inégalités sociales et géographiques.• Faciliter les investissements étrangers au Maroc mais aussi marocains à l’étranger.• Accélérer la mise en œuvre des stratégies sectorielles et transverses du Pays.• Faire de l’industrie TIC, une industrie clef dans la région Eurafrique en favorisant l’excellence, l’innovation et l’émergence de leaders.

Les progrès techniques sont des opportunités clés permettant l’émer-gence économique et social.

Quelle place pour le Maroc ?Selon l’indice de développement des TIC (IDI) de l’UIT, le Maroc a gagné 13 places entre 2007 et 2010, et devient, ainsi, l’un des pays les mieux no-tés du Maghreb avec un IDI de 3,29. Cette note est venue sanctionner la forte progression du Royaume dans les domaines accès et usage.

Il n’en demeure pas moins qu’au niveau mondial, le Maroc est classé au 90ème rang ; les pays les plus développés étant autour d’un IDI de 7.

A l’instar des pays qui doivent leur émergence aux TIC, le Maroc devra davantage saisir les opportunités offertes par les technologies de l’infor-mation et de la communication pour devenir un leader dans la zone Eura-frique.

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Le secteur des postes et télécommunications en Mrds

Contribution du secteur dans le PIB

Source : ministères des finances

LA CONTRIBUTION DU SECTEUR DES POSTES ET TÉLÉCOMMUNICATIONS DANS LE PIB

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l a l e t t r e d e s d é c i d e u r s - N ° 1 1 d e c e m b r e 2 0 1 1a l’hoNNeur

Avec une gouvernance mixte Public/Privé re-groupant plusieurs acteurs (Etat, Grandes en-treprises, PME, opérateurs de l’enseignement et de la recherche et organismes d’aide et de financement), l’initiative MNC a pour objectif final de faire émerger des projets innovants et à forte valeur ajoutée dans 4 niches d’excel-lence des TIC :

- Les services mobiles- La sécurité, la monétique et les droits nu-mériques- Le multimédia - Les progiciels

L’assemblée générale constitutive, tenue le 24 novembre 2010, a permis de créer la structure légale soutenant Maroc Numeric Cluster ainsi que d’élire les membres du comité exécutif, dont le président est Mehdi Kettani (PDG de Bull Maroc), le Vice Président Mohamed Lakhlifi (DG Logica North Africa) et le Tréso-rier Patrick Berthié (VP Stratégie Inwi).

MNC a lancé son plan de mise en place opé-rationnelle dès début 2011. L’intervention de Capital Consulting a permis d’accompagner MNC dans l’élaboration de son premier Plan Stratégique 2011-2013. Ce plan, fruit d’une formidable dynamique engagée par le comité stratégique du Cluster, établit entre autres les objectifs de MNC, décrit ses ambitions, son organisation, sa gouvernance et la feuille de route pour atteindre ces objectifs.

Le Plan Stratégique retient 5 engagements chiffrés à l’horizon 2013 : Développer le cluster et son écosystème, Développer des projets innovants, Mobiliser les compétences du secteur, Faciliter l’accès au marché pour l’innovation et Connecter l’innovation marocaine à l’international.

Le premier comité stratégique de MNC s’est tenu le 7 Février 2011, en présence de mes-sieurs Ahmed Réda Chami et Sylvain Dorsch-ner, délégué général du Cluster français Syste-matic. Il a été l’occasion de présenter, valider et promouvoir le Plan Stratégique 2011-2013.

Un autre événement majeur pour MNC a été le « Sommet de l’Innovation », organisé par le Ministère de l’Industrie du Commerce et des Nouvelles Technologies et dont la deuxième édition s’est tenue le 1er Mars 2011 au Pa-lais des congrès de Skhirat dans le cadre de la « Stratégie Maroc Innovation ».

La collaboration Maroc Numeric Cluster – Capital Consulting s’est poursuivie à travers la mise en place et l’animation de la cellule de pilotage (Project Management Office - PMO) pour le comité exécutif, cellule assurant la bonne exécution de la feuille de route définie précédemment. Ainsi, les missions d’accompa-gnement de Capital Consulting ont concerné :

- La définition du processus détaillé de sélec-tion et de validation des projets innovants ;- La structuration des modèles économiques des projets innovants ;- Le pilotage du plan de communication ;- Le développement de partenariats.

Au niveau international, MNC a signé, le 12 juillet dernier, un partenariat stratégique avec le pôle de compétitivité mondial Systematic, pôle totalisant 1 milliard d’euros d’efforts de R&D, sous forme d’un «Memorandum Of Unders-tanding» (MOU). Le Partenariat a été conclu en présence de monsieur Ahmed Réda Chami et de son homologue monsieur Eric Besson, mi-nistre français de l’Industrie et des Nouvelles Technologies dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Royaume et l’hexagone.

Le dernier volet de contribution de Capi-tal Consulting a concerné la préparation du contrat programme avec l’Etat Marocain, com-prenant les indicateurs stratégiques, le budget, le plan d’action et le dossier de subvention va-lidé par l’Etat. Ce contrat programme, signé le 6 septembre dernier en présence du Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, permet la mise en œuvre de la «Stratégie Maroc Innovation» pour sa compo-sante «promotion des clusters».

Aujourd’hui, Maroc Numeric Cluster est lan-cé. Plusieurs initiatives ont été mises en place pour initier le développement du réseau pro-fessionnel autour de ce cluster, tant au niveau national qu’international.

maroc numeric cLuster, Le Fer de Lance de La stratégie maroc numeric 2013.

Depuis maintenant 2 ans, la stratégie gouvernementale Maroc Numeric 2013 a été lancée avec une enveloppe totalisant 5,2 milliards de Dirhams d’investissement. Lancée par Monsieur Ahmed Réda Chami, Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, cette stratégie s’articule autour de 4 priorités : la transformation sociale, la mise en œuvre des services publics orientés usagers, l’informatisation des PME et le développement de l’industrie locale des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

C’est à ce dernier enjeu, relatif aux TIC que vient répondre l’initiative Maroc Numeric Cluster (MNC).

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l a l e t t r e d e s d é c i d e u r s - N ° 1 1 d e c e m b r e 2 0 1 1reportage

L’oBservatoire marocain des technoLogies de L’inFormation et de La communication (omtic)

L’omtic : outil d’aide à la prise de décision

L’OMTIC se veut être un dispositif de pilotage et de mesure de la société de l’Information au Maroc. C’est un outil de suivi et d’évaluation des TIC et de la stratégie « Maroc Numeric 2013 ». Il servira comme tableau de bord pour la prise de décisions et le suivi des actions et progrès réalisés en matière d’édification de la société de l’information et de mise en place de l’économie numérique.

Au niveau international, la mesure de la société de l’information et de l’éco-nomie numérique est un domaine qui revêt une importance cruciale, en raison des enjeux que le secteur des technologies de l’information et de la communication présente et des défis qu’il relève pour le développement socio-économique des nations.Au Maroc, la collecte et la diffusion de données statistiques concernant les indicateurs TIC présente jusque là un certain nombre de lacunes : mul-titude d’intervenants, manque de coordination au niveau national, dispersion et redondance de l’information, manque de données pertinentes, etc.

Tenant compte de ces considérations, l’OMTIC se donne pour rôle de fédé-rer l’ensemble des observatoires, des travaux d’études et d’enquêtes statis-tiques réalisés dans notre pays. L’Observatoire se fixe, ainsi, 3 objectifs :

- Etre la référence en matière d’information sur le secteur TIC. Cela implique la collecte, l’agrégation, l’évaluation et l’analyse de l’information, la production ainsi que la publication des indicateurs, bulletins d’information et rapports annuels sur les TIC ;

- Produire des éléments statistiques sur l’état des lieux du développement des TIC au Maroc, afin d’assister les administrations et organisations marocaines impliquée dans la communication auprès des institutions et organisations internationales des Nations Unies (Banque Mondiale, OCDE, UIT, CNUCED, etc.)

- Elaborer une veille sur les tendances, les usages innovants et les bonnes pratiques en matière de TIC.

La plateforme électronique de l’omtic

Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies a également conçu une plateforme électronique dédiée à l’OMTIC afin de générer des enquêtes en ligne, ainsi qu’un portail permettant la diffusion et la communication des statistiques sur les TIC.

Les statistiques couvertes par l’OMTIC portent sur des indicateurs pertinents qui permettent de mesurer l’état de la société de l’information et d’évaluer et surveiller la fracture numérique au sein de notre pays afin de piloter le plan Maroc Numéric 2013 et y apporter les ajustements néces-

partant d’une stratégie visant à positionner le maroc parmi les pays émergents les plus dynamiques dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, le ministère de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies a élaboré en 2009 la stratégie « maroc numeric 2013 ».

Le pilotage de cette stratégie a été érigé en tant qu’axe prioritaire afin de coordonner et harmoniser la réalisation du plan d’action de cette stratégie. parmi les instances et les outils de pilotage mis en place pour servir cette stratégie, l’observa-toire marocain des technologies de l’information et de la communication (omtic) occupe une place centrale.

un dispositiF de piLotage et de mesure de La société de L’inFormation au maroc

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Les avancées technologiques ont permis une forte croissance du secteur des télécommu-nications dans le monde. Il pèse aujourd’hui 2% du PIB mondial et on estime que vers 2015 près de 7,1 milliards de mobiles seront en utilisation, soit un mobile pour chaque ha-bitant de la planète. Le marché africain est considéré par l’association GSMA comme étant le 2ème dans le monde après celui de l’Asie. Selon le rapport de GSMA African Mo-bile Observatory 2011, publié en novembre 2011, le secteur compte pour 3,4% du PIB africain. Le continent compte aujourd’hui 649 millions de mobiles et devrait atteindre 735 millions à l’horizon 2012.

Le secteur des télécommunications au Ma-roc a connu une très forte croissance durant les dernières années. La contribution des re-

venus des opérateurs mobiles a atteint près de 3% du PIB du Maroc. La pénétration du mobile a atteint 112,3% à fin septembre der-nier, selon l’ANRT, dépassant ainsi celle de la France qui a atteint 103,2% pour la même période selon le régulateur français ARCEP.La croissance à deux chiffre qu’avait connu le secteur quelques année plutôt est révolue. Le secteur est entrain de connaitre une forte concurrence entre les opérateurs. Cette concurrence est profitable au client final. Une baisse des prix est ressentie, appuyée par des promotions de plus en plus agressi-ves. Ainsi, selon le dernier tableau de bord de l’ANRT, les prix des comminations, mesurés par le ARPM (average revenue per minute), ont baissé de 35% pour le mobile et de 5% pour le fixe comparés à 2010. Ce contexte met les opérateurs face à des défis majeurs :

- Augmenter les parts de marché tout en fi-délisant les clients existants. La portabilité des numéros permet désormais aux opérateurs ayant amélioré l’expérience client d’augmen-ter leur part de marché et de réduire le churn (Taux de déperdition) à travers un marketing adapté, une différenciation via la qualité de service et une relation client répondant au mieux aux besoins des utilisateurs.- Développer un marché adressable à travers les extensions de couverture de nouvelles villes et zones. Les opérateurs sont amenés à développer des produits répondant aux besoins des différents segments avec un meilleur positionnement ‘‘perception de qua-lité # perception de prix’’.- Maintenir l’ARPU (average revenue per

user) face à la baisse des prix en développant des contenus à valeurs ajoutée ciblant les nouvelles tendances Smartphone, tablette, Smart TV, etc. L’ARPU peut être aussi amé-lioré via le développement des forfaits post payés car le parc mobile compte, selon le dernier tableau de bord de l’ANRT, 96% de clients prépayés.- Accompagner les entreprises marocaines et les organismes publics dans la transformation vers le e-business en apportant des offres fa-cilitant le changement et répondant à leurs besoins spécifiques.- Réaliser la transformation haut débit en dé-ployant des nouvelles technologies telles que LTE, WIMAX, fibre optique, etc.- Réduire la fracture numérique en adaptant des offres aux couches qui sont restées en dehors de la révolution numérique. Des programmes du gouvernement ont permis de réduire ce fossé, tels que le programme GENIE. Cependant la généralisation du nu-mérique permettra le développement et le désenclavement des régions qui sont jusqu’à aujourd’hui exclues de ce mouvement.Le secteur des télécommunications national est leader dans la région et les avancées réa-lisées ont déjà permis la démocratisation des services télécoms. Cependant, la réalisation de l’e-transformation permettra au Maroc de suivre d’encore plus près les tendances mon-diales et drainera plus d’investissements dans le secteur des TIC. Avec la Transformation que connait le Maroc, le secteur présente un levier important et incontournable de la croissance nationale.

Les enjeux des téLécommunications

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saires. L’OMTIC produira également des indicateurs permettant de se comparer à d’autres pays et de se positionner au niveau international. Les statistiques recouvrent ainsi des thématiques comme la situation de l’infrastructure mise en place par les opérateurs, l’accès aux TIC au niveau des ménages et des particuliers, l’industrie et le commerce des TIC, l’utilisation des TIC par les entreprises, l’équipement des ad-ministrations et institutions publiques en TIC, les services offerts aux entreprises et citoyens, et enfin l’intégration des TIC au niveau de l’en-seignement secondaire, supérieur et de la formation professionnelle.En outre, il est à noter que la plateforme intégrée de l’OMTIC, dont l’administration et la gestion seront assurées par le Ministère de l’In-dustrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, sera partagée et alimentée par les différentes parties concernées. Pour assurer la réus-site et l’usage optimal de cette plateforme, le MICNT a programmé des séances de transfert de compétence en faisant bénéficier les représen-tants des partenaires de l’OMTIC d’une formation de dix jours sur les outils de ladite plateforme.

Le partenariat, volet essentiel de l’omtic

Dans le cadre de la mise en place de l’OMTIC, le MICNT a établi des accords de coopération avec ses partenaires stratégiques que sont les

administrations et organisations socioprofessionnelles, mais également avec les fournisseurs et producteurs de données sur les TIC.Ces accords ont pour objectifs de développer la coopération entre l’OMTIC et ses partenaires dans les domaines de la définition, de l’har-monisation et du partage des méthodes et des outils de collecte des indi-cateurs, ainsi que l’échange des données et des résultats des enquêtes.Dans ce cadre, des conventions de coopération ont été signées entre le MICNT et ses partenaires - à savoir l’Agence Nationale de Régle-mentation des Télécommunications, le Haut Commissariat au Plan, le Ministère chargé de la Modernisation des Secteurs Publics, le Secré-tariat d’Etat auprès du Ministre de l’Education Nationale, de l’Ensei-gnement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique, le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (Département de la Formation Professionnelle) et l’Association des Professionnels des technologies de l’Information, des Télécommunica-tions et de l’Offshoring.En mettant à la disposition des décideurs une information pertinente et régulière, l’OMTIC permettra, sans aucun doute, d’accompagner favo-rablement l’essor que connaît le Maroc dans le domaine des TIC… un secteur qui représente une importance cruciale pour le Maroc de part les enjeux qu’il présente et les défis qu’il relève pour le développement socio-économique de notre pays.

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93, Boulevard Al Massira Al Khadra, 20100 Casablanca - MarocTél. : +212 5 22 23 47 00 - Fax : +212 5 22 23 47 [email protected] - www.capitalconsulting.ma

capitaL consuLting au Forum trium

… et prochainement au Forum horizons

Mehdi SAHEL vient de rejoindre le cabinet de conseil Capital Consulting pour prendre en charge le Pôle Banque de détail et Assurance

Ingénieur en systèmes de communication, diplômé de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Mehdi SAHEL entame sa carrière professionnelle en 1998 en tant que consultant dans un cabinet de conseil Anglo-saxon à Paris. Cinq ans plus tard, il rentrait au Maroc et revêtait la casquette de banquier. Il a occupé des postes à res-ponsabilité dans 2 des 3 premières banques du Royaume avant de retourner au monde du conseil et des nouvelles technologies en tant que Directeur Général en charge des activités au Maroc de la plus importante société de services informatiques d’Asie.

Fort de ses expériences réussies dans le Conseil et dans la Finance, Mehdi SAHEL dirigera, depuis Casablanca, des projets sur une dizaine de pays d’Afrique et d’Europe.

Capital Consulting était présent à l’édition 2011 du Forum Trium, le 12 octobre dernier, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris.

Organisé par les élèves de trois Grandes Écoles d’ingénieurs (Mines ParisTech, Ecole des Ponts ParisTech, ENSTA ParisTech), en partenariat avec l’ENSAE ParisTech, le Forum Trium est un rendez-vous annuel incontournable rassemblant étudiants, jeu-nes diplômés et représentants de plus de 160 entreprises d’en-vergure mondiale.

Pendant une journée, les quelque 3 500 visiteurs ont eu accès à de nombreux stand, dont celui de Capital Consulting tenu par Radia Chaoui El Faiz (Responsable Ressources Humaines) et Eric Pradel (Directeur Associé). Des ateliers de simulation d’entre-tien et de création de CV, des tables rondes, des petits déjeu-ners débats et de nombreuses conférences étaient également au programme.

Capital Consulting sera également présent au Forum Horizons Ma-roc les 14 et 15 janvier 2012 à l’ESCP Europe à Paris.

Organisé par les Marocains des Grandes Ecoles, le Forum Hori-zons en est à sa 16ème édition et se positionne comme le premier forum de recrutement des compétences marocaines à l’étranger.

mehdi saheL, nouveau directeur associé en charge du pôLe Banque de détaiL et assurance

visite du corps des mines de paris promotion 2011.

Dans le cadre de leur tour du monde initiatique, les étudiants du corps des mines de Paris (MINES ParisTech) font escale pour la deuxième année consécutive au Maroc. Et pour la deuxième fois, les futurs décideurs français ont rendu visite à Capital Consulting le 31 octobre 2011. Cette nouvelle promotion du corps recrutée parmi les pre-miers de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Normale Supé-rieure s’est vu présenter par les associés les développements des métiers du Conseil et des Technologies de l’information au Maroc, au Maghreb et en Afrique subsaharienne.

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Karim alamiConsultant