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Mais chaque jour, l’étau se resserre autour d’elle et les forces du mal des- quelles on l’extrait nous rendent la vie dure jusqu’au point de non retour, le jour le plus bas, le plus difficile, le plus à même de nous entrainer dans les trois écorces de l’impureté. Ce jour est le jour de la Séfira de Hod ChébéHod, le jour de Lag Baomer, jour de la Istalkout disparition ») de Rachbi (Rabbi Chimon Bar Yo’haï). Mais voilà que le Tsaddik à renversé tout le système et s’est investi totalement pour neutraliser le mal et arracher les âmes de leur racines qui étaient liées au mal. Le jour de Lag BaOmer devient un jour d’une joie intense, autant que celle de la joie d’un mariage. Rabbi Chimon Bar Yo’hai nous entraîne dans sa joie, celle de se rattacher au Créateur d’un lien entier, unique, dans un feu, le feu de l’âme, de son âme supérieure au monde. Aussi, nous allumons des feux, des feux de joie qui brulent « la réalité irréversible » de la Galout, de l’exil. Mais pourquoi Rabbi Chimon en particulier, atteint-il ce niveau ? La réponse est qu’il est le Moché Rabbénou de l’intériorité de la Torah et que le Zohar, le livre de la splen- deur de la lumière divine ne ressem- ble à aucun autre livre de Kabbalah. Le Zohar est une sorte de Midrach ésotérique et merveilleux qui nous entraine dans une tout autre réalité et qui surnomme la notre, mensonge. Dans l’esprit du Zohar, Rabbi Chimon Bar Yo’haï n’est jamais mort mais au contraire s’est attaché au corps de lumière éternelle de la Guéoula. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous dit de Rabbi Chimon qu’il ensei- gnait à ses élèves la partie cachée de la Torah avec la vitalité du Niglé, de la partie dévoilée de la Torah et le Niglé avec la lumière de la Pnimiout HaTorah. Rachbi a fait la jonction entre le monde spirituel et le monde matériel, il a démontré que notre monde est le reflet des mondes spirituels, sans quoi la création ne tiendrait pas un seul instant. La Pnimiout HaTorah a apporté au Judaïsme l’idée de la « Kavana », l’importance de l’intention que nous devons avoir à chaque fois que nous accomplissons une Mitsva. L’intention est comparée à l’âme tan- dis que le corps est représenté par l’action. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous enseigne que nous devons être capable de connaître les intentions spirituelles les plus élevées au moment de notre prière, tout en priant D.ieu comme un petit enfant. Plus la Kavana est élevée lors de l’ac- complissement d’une Mitsva, plus cette Mitsva prendra de la valeur aux yeux du Créateur. Nous percevons clairement la diffé- rence de Gan Eden (de jardin spirituel de délectation des âmes après la vie matérielle) entre une Mitsva faite sans intention (Gan Eden inférieur) et une Mitsva faite avec de hautes Kavanot qui nous donne l’accès au Gan Eden supérieur. Même si les Sefirot et les mondes spi- rituels sont loin de pouvoir être per- çus (tels qu’ils apparaissent dans leur source) par l’intellect humain, si ce n’est à travers les Tsaddikim, il n’en reste pas moins que nous devons pro- fiter de tous les enseignements mer- veilleux du Zohar que la ‘Hassidout ‘Habad s’attarde à nous faire com- prendre en les structurant dans une définition intellectuelle précise. Grace à Rachbi, la Torah prend une nouvelle dimension, celle de la face cachée de la Torah qui par le Zohar se touche, se ressent, se voit, car ces explications profondes sont habillées de vêtements hauts en couleur. Au moment de la Guéoula, « une nouvelle Torah sortira de D.ieu », une nouvelle introspection, une Torah rendue nouvelle par l’accès à l’es- sence des choses, cette Torah ressem- ble étrangement à la Torat Ha’Hassidout où comme chez Rachbi fusionnent le Niglé de la Torah avec la Pnimiout HaTorah. Plus nous pre- nons sur nous d’étudier cette expression nouvelle de la Torah et plus nous « démontrons » à D.ieu que nous sommes prêts pour la Guéoula... Que par le mérite de Rachbi et des Tsaddikim de tous les temps nous puissions mériter la Guéoula Haamitite VéhaChléma immédiate- ment Mamach ! Rav Yaacov Corda N°162 - Chabbat Paracha Behar - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - [email protected] Bonnes Nouvelles Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmes dimanche soir 20h45 Rav Avi Assouline 054-6357709 Beit Machia’h Har ‘Homa Cours tous les soirs et Farbrengen le jeudi soir 050-4147725 - 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion Activités le Chabbat à 18h30 pour les enfants Talpiot-Arnona : cours (fr) de Tanya et Dvar Mal’hout le dimanche soir à 20h00 pour les enfants Kabbalat Chabbat vendredi soir à 18h30 au 19, Rehov Chalom Yehuda 050-7080871 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Pour soutenir la Newsletter de la Guéoula et le site www.viveleroi770.com 050-7080871 Photo de la semaine Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des Igueroth Kodech 050-7080871 ou par email [email protected] Editorial Lag Baomer 5772 : Une nouvelle dimension à la Torah La période du Omer est l’une des plus difficile de l’année, l’âme animale se débat parce que l’on tra- vaille à la « réparer », en la purifiant chaque jour par le décompte du Omer et un comportement en relation avec la Techouva sincère.

Newsletter n°162

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La Newsletter de la Guéoula Paracha Behar

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Page 1: Newsletter n°162

Mais chaque jour, l’étau se resserreautour d’elle et les forces du mal des-quelles on l’extrait nous rendent la viedure jusqu’au point de non retour, lejour le plus bas, le plus difficile, le plusà même de nous entrainer dans les troisécorces de l’impureté. Ce jour est lejour de la Séfira de Hod ChébéHod, lejour de Lag Baomer, jour de laIstalkout (« disparition ») de Rachbi(Rabbi Chimon Bar Yo’haï). Maisvoilà que le Tsaddik à renversé tout lesystème et s’est investi totalement pourneutraliser le mal et arracher les âmesde leur racines qui étaient liées au mal.Le jour de Lag BaOmerdevient unjour d’une joie intense, autant quecelle de la joie d’un mariage. RabbiChimon Bar Yo’hai nous entraîne danssa joie, celle de se rattacher au Créateurd’un lien entier, unique, dans un feu, lefeu de l’âme, de son âme supérieure aumonde. Aussi, nous allumons des feux,des feux de joie qui brulent «la réalitéirréversible » de la Galout, de l’exil.

Mais pourquoi Rabbi Chimon enparticulier, atteint-il ce niveau ?La réponse est qu’il est le MochéRabbénou de l’intériorité de la Torahet que le Zohar, le livre de la splen-deur de la lumière divine ne ressem-ble à aucun autre livre de Kabbalah.Le Zohar est une sorte de Midrachésotérique et merveilleux qui nousentraine dans une tout autre réalité etqui surnomme la notre, mensonge.Dans l’esprit du Zohar, RabbiChimon Bar Yo’haï n’est jamais mortmais au contraire s’est attaché aucorps de lumière éternelle de laGuéoula.Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nousdit de Rabbi Chimon qu’il ensei-gnait à ses élèves la partie cachéede la Torah avec la vitalité duNiglé, de la partie dévoilée de laTorah et le Niglé avec la lumière de laPnimiout HaTorah. Rachbi a fait lajonction entre le monde spirituel et lemonde matériel, il a démontré que

notre monde est le reflet des mondesspirituels, sans quoi la création netiendrait pas un seul instant. LaPnimiout HaTorah a apporté auJudaïsme l’idée de la «Kavana »,l’importance de l’intention que nousdevons avoir à chaque fois que nousaccomplissons une Mitsva.L’intention est comparée à l’âme tan-dis que le corps est représenté parl’action. Le Rabbi Roi Machia’hChlita nous enseigne que nousdevons être capable de connaître lesintentions spirituelles les plus élevéesau moment de notre prière, tout enpriant D.ieu comme un petit enfant.Plus la Kavana est élevée lors de l’ac-complissement d’une Mitsva, pluscette Mitsva prendra de la valeur auxyeux du Créateur. Nous percevons clairement la diffé-rence de Gan Eden (de jardin spirituelde délectation des âmes après la viematérielle) entre une Mitsva faitesans intention (Gan Eden inférieur) etune Mitsva faite avec de hautesKavanot qui nous donne l’accès auGan Eden supérieur. Même si les Sefirot et les mondes spi-rituels sont loin de pouvoir être per-çus (tels qu’ils apparaissent dans leursource) par l’intellect humain, si cen’est à travers les Tsaddikim, il n’en

reste pas moins que nous devons pro-fiter de tous les enseignements mer-veilleux du Zohar que la ‘Hassidout‘Habad s’attarde à nous faire com-prendre en les structurant dans unedéfinition intellectuelle précise.Grace à Rachbi, la Torah prend unenouvelle dimension, celle de la facecachée de la Torah qui par le Zohar setouche, se ressent, se voit, car cesexplications profondes sont habilléesde vêtements hauts en couleur.

Au moment de la Guéoula, «unenouvelle Torah sortira de D.ieu»,une nouvelle introspection, une Torahrendue nouvelle par l’accès à l’es-sence des choses, cette Torah ressem-ble étrangement à la ToratHa’Hassidout où comme chez Rachbifusionnent le Niglé de la Torah avecla Pnimiout HaTorah. Plus nous pre-nons sur nous d’étudier cetteexpression nouvelle de la Torah etplus nous « démontrons » à D.ieuque nous sommes prêts pourlaGuéoula...Que par le mérite de Rachbi et desTsaddikim de tous les temps nouspuissions mériter la GuéoulaHaamitite VéhaChléma immédiate-ment Mamach!

Rav Yaacov Corda

N°162 - Chabbat Paracha Behar- Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - [email protected]

Bonnes Nouvelles

Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmesdimanche soir 20h45Rav Avi Assouline054-6357709

Beit Machia’h Har ‘HomaCours tous les soirs etFarbrengen le jeudi soir050-4147725 - 34, rue RavIts’hak Nissim Rav Shlomo Yossef TsionActivités le Chabbat à18h30 pour les enfants

Talpiot-Arnona : cours (fr)de Tanya et Dvar Mal’hout ledimanche soir à 20h00pour les enfants KabbalatChabbat vendredi soir à18h30 au 19, RehovChalom Yehuda050-7080871

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

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Pour écrire au Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h

par l’intermédiaire des

Igueroth Kodech050-7080871

ou par [email protected]

Editorial

Lag Baomer5772 : Une nouvelle dimension à la Torah La période du Omerest l’une des plus difficile de l’année, l’âme animale se débat parce que l’on tra-vaille à la « réparer », en la purifiant chaque jourpar le décompte du Omeret un comportement enrelation avec la Techouva sincère.

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Or le désert du Sinaï est relié au donde la Torah : « Moché a reçu laTorah du Sinaï (3)», et « le désert(du Sinaï)», comme l’expliquentnos Sages: « Elle a été donnéedans le désert… dans un endroit oùla propriété n’existe pas, quiconquedésire la recevoir, qu’il vienne et lareçoive ».Il nous faut alors expliquer ce quesignifie l’endroit au monde danslequel fut donnée la Torah (sur lemont Sinaï, dans le désert du Sinaï).Car a priori, puisque la Torah agitsur le monde entier, quelle est l’im-portance de l’endroit dans lequel laTorah fut donnée? Car on peutpenser que le choix d’un endroitprécis dans le monde, capable d’ac-cueillir le don de la Torah, a été pré-déterminé et symbolise l’action dela Torah dans le monde.

Dix paroles ou une seule?Pour ceci, nous devons expliquer lesmots de la Michna (4 ): « Lemonde a été créé par dix paroles, etse pose la question, n’aurait-il paspu être créé en une parole? LaMichna répond: pour punir lesméchants qui détruisent le mondequi a été créé par dix paroles, etpour donner une récompense auxTsaddikim (les justes) qui font vivrele monde qui a été créé par dix paro-les ».Se pose alors la célèbre question :«Puisqu’il aurait pu être créé en uneseule parole(5)», pourquoi la puni-tion et la récompense intervien-draient dans le monde qui a été crééen dix paroles, alors qu’il peut êtrecréé en une seule parole, en un mot,« s’Il a voulu multiplier les paroles,pourquoi faire dépendre cela duméchant et du juste? ».

Les deux niveaux En fait, on doit expliquer que dansla création du monde, il y a deuxaspects: «En une parole», et «endix paroles».

« En une parole», est apparue lacréation du néant à l’existant, ce quel’on appelle : « La matière pre-mière » (6), qui est équivalente entoute créature existante aumonde.

Et « en dix paroles», a été créée ets’est dévoilée la formation des diffé-rents détails que l’on trouve en cha-que créature séparée l’une de l’autregrâce aux dix paroles, y compris«les unions et inversement des let-tres que l’on retrouve dans les 231portes face et dos, comme il est écritdans le Sefer HaYétsira», car parcela, ont été créés tous les détailsdes créatures dans le monde (7).

Le processus du don de la TorahLa Torah interagit dans le mondepar le biais d’une seule parole etparallèlement, des dix paroles. C’estpourquoi la préparation à la récep-tion de la Torah est accentuée par lecompte du Omer depuis Pessa’hjusqu’à Chavouot. Le don de laTorah est introduit par la sortied’Egypte lors de laquelle, «Le Roides rois, le Saint béni soit-Il s’estdévoilé dans toute Sa gloire et les asauvé (8)» dans l’idée que«Lorsque tu sortiras le peupled’Egypte, vous servirez D.ieu surcette montagne (Chemot 3.12)».

Et puisque l’intention lors du don dela Torah est de relier les supérieursavec les inférieurs, «les supérieursdescendront vers les inférieurs et lesinférieurs monteront vers les supé-rieurs (9)». Or, la véritable connec-tion ne se fait que lorsque le supé-rieur, reste ce qu’il est et s’assemblenéanmoins avec l’inférieur qui restece qu’il est. Et ceci ne peut se pro-duire que lorsqu’intervient une pré-paration comme celle du compte duOmer.

Lag BaomerTout ceci se retrouve a petite échellelors de Lag Baomer, Hod ChebéHod, la splendeur dans la splendeuret cette sphère est le total et la per-fection, le plus central des senti-ments, et par cela passe l’influencede l’intérieur vers l’extérieur. Etainsi, la lumière suprême brille,celle qui est au-dessus de la divisionentre les sentiments grâce à la supé-riorité de l’annulation qui est duniveau de Hodaa, remerciement, ceque l’on appelle, Hod Chebé Hod, lasplendeur, dans la splendeur. Parcela, se dévoile l’intériorité de laTorah.

Dans la TorahOn retrouve tout ceci dans laParacha Behar-Be’houkotaï :

«Behar, sur le mont», fait allusion àla grandeur et à la fierté (10), qui estsurnommé «le végétal dans le miné-ral (11)» qui fait allusion à la subdi-vision en parties et en détails (lesdix paroles), car ici, l’on remarquele mouvement de développement deniveau en niveau, «ils iront de forceen force (12)».«Be’houkotaï, dans Mes décrets»,vient étymologiquement du mot‘Hakika, la gravure, comme les let-tres, sur les tables de la Loi, quiétaient gravées d’un côté comme del’autre. Ce qui fait référence aupoint de la quintessence qui est au-dessus de toute subdivision endétails (une parole), et par cela, onarrive à l’abnégation qui est au-des-sus de toute compréhension «J’aidécrété une loi, J’ai formulé undécret (13), et tu n’as pas le droit dele remettre en cause (14)».

Sur la montagneEt puisque l’ordre du travail va del’aisé au difficile, ainsi, dans laParacha Behar-Be’houkotaï, qu’onlit pendant Chabbat avant Roch‘Hodech Sivan, on retiendra qu’il ya deux extrémités qui, toutes deuxmentionnent le «Mont Sinaï », lemont et non le désert qui fait allu-sion à une réalité subdivisée en unefoule de détails, et la ParachaBaMidbar qu’on lit pendant leChabbat qui vient avant le don de laTorah, on rappelle principalement laliaison entre les deux extrémités parle niveau qui est au-dessus de cel-les-ci, « Le désert, dans lequel per-sonne n’a jamais habité».

La bénédiction de la GuéoulaL’interruption entre les malédictionsde la Paracha Be’houkotaï etChavouot est soulignée par la réalité(les dix paroles). Et le besoin decette interruption se fait parce que laTorah est à l’origine de toutes lesbénédictions, comme la lettre Bethdu début de la Torah fait allusionaux Bra’hot (15), les bénédictions, àcommencer par la bénédiction laplus importante que l’on peutremarquer dans la forme de la lettreBeth qui est «fermée de chaquecôté et ouverte d’un côté (16)».Car le monde qui a été créé par le

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mL’Edit Royal - Dvar Mal’hout

Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h ChlitaChabbat Parachat Behar-Be’houkotaï - 27 Iyar 5751-1991

Le Carnet : Refoua Chéléma, Bonne santépour Ben Chalom Reuven Ben Daniéla Adina ainsi que pour RaphaëlOuriel Ben Drora, Mina Guila Bat ‘Hanna, Adiel Ben Bra’ha et Bryan Aharon Ben Léa. Leilouï Nichmat de NorbertAvraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h,‘Haya Sim’ha Bat Avraham Haddad, Haya Clara Bat Chmouel, Chimon Ben Avraham et Yonathan Raphaël Sandler,Arié Alexandre et Gabriel Issa’harSandleret Myriam ‘Hanna Monsonégoqu’ils reviennent tous immédiatementavec le Machia’h

Une Torah pour tous

Le sujet de Roch Hodech Sivan est expliqué dans l’Ecriture (1) : « Pendant le troisième mois… en ce jour(deRoch Hodech-2), ils sont arrivés dans le désert du Sinaï ».

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w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mHistoireSaint béni soit-Il est environnée par trois vents et non

par le vent du Nord (17). Ceci dans l’optique quel’homme, par son travail, complète et capture le ventdu Nord car tel est le rôle de l’homme, qui, grâce à lui,permet au monde d’être entouré par les quatre vents. De même, le dessin du Mem Sofith (fermé) dans«LéMarbé Hamissra, son rôle est d’agrandir l’empire(18)» (un Mem final au milieu d’un mot), qui fait allu-sion (19) à la délivrance, la Guéoula, qui arrive parle travail de l’homme qui insère et dévoile le Alef(Aloufo Chel Olam) au milieu de «Gola, l’exil »pour en faire «la Guéoula, la délivrance (20)»

Traduir e tout ceci dans la réalitéOn se doit de relier tout ceci à notre travail actuel:1/ De réunir des assemblées chaque Chabbat dans lessynagogues et maisons d’étude afin qu’il y ait descours publics car le Chabbat bénit toute la semaine etaussi à plus forte raison, le «temps du don de notreTorah».2/ Et de réveiller chez chacun la volonté d’aller écouterles dix Commandements lors du «temps du don denotre Torah », afin que soient tous les enfants Juifsdans les synagogues (même les plus petits et même lesbébés-21) car ils sont les garant du don de la Torah«Nos fils sont nos garants (22)».

La délivranceEt que soit Sa volonté, et c’est le principal, ques’éveille la volonté des Juifs de s’unirpour se prépa-rer à la réception de la Torah. Et ceci précipitera etactivera l’annulation de la Galout, l’exil, et ainsi appa-raîtra la Guéoula, la délivrance véritable et complètepar notre juste le Machia’h, car ainsi aura lieu la per-fection du don de la Torah : «une nouvelle Torah sor-tira de Moi».

Puis nous arrivons vers le temps du don de notre Torah,dans la perfection, sur notre Terre Sainte, à Jérusalem,ville Sainte, sur la montagne Sainte, dans le BeitHaMikdach et dans le Saint des saints, «une nouvelleTorah sortira de Moi», la Torah que le Machia’h ensei-gnera à tout le peuple (23), jusqu’à ce que l’onapprenne du Saint béni soit-Il, lui-même (de MoiMamach, véritablement), comme il est écrit: «Unhomme n’apprendra plus de son prochain… car tousMe connaîtront(24)» et «ton Maître ne se voilera pluset tes yeux verront ton Maître (25)», de la manière laplus immédiate Mamach.

Notes1/ Yitro 19.12/ Rachi sur le verset3/ Début de la première Michna de Avot4/ Avot 5.15/ Midrach Chmouel sur la Michna6/ voir Ramban au début de Béréchit7/ Chaar Hayi’houd VeHaémouna Ch.18/ Texte de la Haggada de Pessa’h9/ Tan’houma Vaéra 15 etc.10/ Sota 5a11/ Torat Haïm, Béréchit 20-1, etc.12/ Ps.84.813/ Midrach BaMidbar Rabba au début de ‘Houkat etc.14/ Rachi au début de ‘Houkat etc.15/ Yerouchalmi Haguiga fin Ch2.1, Likoutei Si’hot début part.1516/ Yerouchalmi au même endroit etc.17/ Midrach HaNéelam Chir Hachirim dans Zohar Hadach etc.18/ Isaïe 9.6 etc.19/ Sefer Haara’him Habad20/ Vayikra Rabba fin Ch. 32, et les derniers Dvar Mal’hout etc.21/ Yerouchalmi Yebamot Ch.1.622/ Chir Hachirim Rabba Ch1.4, Likoutei Si’hot part. 28 p31523/ Rambam, lois de la Techouva Ch.9.2. Likoutei Torah Tsav 17a etc.24/ Jérémie 31.3325/ Isaïe 30.20

Le fauteuil rouge du RoiIl y a de cela onze ans, à Paris, je travaillais dans une entreprise de vente devêtement en gros comme commerciale. J’étais alors, l’un des meilleurs élé-ments de la société. Pourme récompenserdu chiffr e d’affair e élevé quej’avais réussi à atteindre, mon directeur me proposa de m’offrir un voyageen Israël.

Mais, moi, je voulais depuis longtempspartir à New York Brooklyn, au SevenSeventy. Je lui soumis mon idée et, grâce àD.ieu il accepta de bon cœur, car lui aussiavait entendu parler du Rabbi Roi Machia’hChlita. Je n’avais encore jamais voyagée chez leRabbi Roi Machia’h Chlita. Je me retrouvedeux jours plus tard a l’aéroport avec monrêve en poche: « Partir au 770 pour prierchez le Rabbi Roi Machia’h Chlita». Monmari qui connaissant le 770 m’avait assuréeque j’allais vivre là une expérience extraor-dinaire. Lui, resterait donc à Paris pour gar-der notre fille. Ainsi, je partis seule du jour au lendemainsans réserver quoi que ce soit pour l’héber-gement avec Emouna, une confiance totale.Arrivée à l’aéroport Kennedy je me sentisperdue dans cette immensité. Et lorsque jefus au 770 de la rue Eastern Parkway àBrooklyn, je me mis à la recherche d’unendroit pour dormir et poser mes baggages.Evidemment comme tout le monde lagalère commença car c’est le prix à payerpour tous, je me suis retrouvée dans lasynagogue du Rabbi Roi Machia’h Chlitaavec ma valise et désemparée, mais j’étaislà, chez le Mele’h, le Roi enfin!

Au bout d’un moment, on m’indiqua unendroit avec une famille d’accueil, je prisdonc ma valise et déambulais dans les ruesde New York tard dans la nuit. Arrivée danscette famille, on m’informa que je ne pou-vais rester qu’une nuit. Bienvenue enAmérique ! Mais c’était déjà quelquechose…Le lendemain matin je repris ma valise eterrais dans la rue jusqu’à ce que l’on medirige vers la maison de Mme Praguer.Mais elle m’informa qu’elle n’avait pas deplace pour moi, néanmoins, elle me donnaune adresse chez des gens qui auraient peutêtre une place dans un «basement» c’està dire une cave, peu importe, l’essentielc’est que j’arrive a déposer mes affairesquelque part, et que j’aille prier au 770,c’était mon rêve depuis tant d’années.En bref, ça y est j’étais installée Barou’hHachem!

Je cours au «Seven (diminutif du 770)»et là c’est le choc! Alors que je m’étais bien installée au pre-mier rang pour commencer ma Tefila(prière) quand un énorme groupe de fillesisraéliennes débarque et je me retrouve

poussée en moins de deux minutes derrièretoute cette vague déferlante qui parlait fortet se sentait tellement à l’aise alors que jen’avais même pas eu le temps de dire ouf!Là je me retrouvais collée au mur; je memis alors à pleurer de déception et de fati-gue car je n’avais plus la force de lutter…Quand soudain, une femme que je neconnaissais même pas s’approcha de moi,me prit la main et me dit en français avec ungrand sourire: « tu sais, le Rabbi estcontent que tu sois là! ». Bien évidement,inutile de vous raconter ma surprise et monémotion.

Le lendemain, je compris qu’il fallait tenirsa place avec force et ne pas lâcher prise, jevoulais ne rien rater car le Rabbi RoiMachia’h Chlita savait que j’étais là, alorsj’allais tout faire pour apprécier ce moment.Mme Praguer vint s’asseoir à mes côtés, etau bout d’un certain temps, à la fin de laTefila, alors que les chants atteignaient leurparoxysme, Mme Praguer me bousculalégèrement et me dit: « tu as vu, le Rabbiest là ! ».Je me dis oui, c’est ça… à force de vivredans l’espoir, on a parfois des visions…Puis elle me dit avec son accent américain:«Regarde la chaise du Rabbi, you see ?».

Et là, à ma grande surprise, je vois le RabbiRoi Machia’h Chlita, effectivement sur sonfauteuil, en train d’encourager les chantsavec le bras, comme lui seul sait le faire,avec une énergie incroyable, il menait leschants de cette foule de ‘Hassidim avec unsourire extraordinaire.

Oui, je peux dire aujourd’hui : « J’ai vule Rabbi Roi Machia’h Chlita ! » aprèsle Guimel Tamouz au 770 surson fauteuilrouge, heureux et bien vivant qui ryth-mait le chant : «Otsou EtsaVéToufar»… Vive le Rabbi, vive le Roi !

MB

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Cet état de conscience n’empruntepas les voies de l’intellect, il est lerésultat d’une puissante connectionavec la Torah généralement maissurtout avec l’enseignement duRabbi plus précisément et ainsinous sommes nous arrêtés sur cetangle de vision dans le chapitreconcernant le Machia’h. Mais,pour comprendre tout ceci demanière beaucoup plus concrète,j’aimerais partager avec vous unpoint de vue personnel lié avecl’expérience du vécu.Je ne suis pas né dans une familleLoubavitch et comme tous ceux quiont été éduqué dans les écolessoviétiques, j’étais athée. Lorsqueplus tard, en cachette, je découvraisla Torah et le mode de vie Juif de labouche des ‘hassidim ‘Habad, leurfaçon de penser et leur comporte-ment, tout ceci fut pour moi magi-que, et je me joignais à eux.

Une entrevue avec un roiEn 1972, après une lutte incessante,je réussissais à quitter l’URSS et àmonter en Israël. Peu après, je merendis à New York et j’eus lemérite d’être reçu par le Rabbi enaudience privée… la «Ye’hidouth».Je n’oublierai jamais cette nuithivernale. Au moment où j’entraidans le tout simple bureau, il mefixa du regard et là, je sentis quemon cœur et mon âme fondaient dejoie, d’amour, de protection, sesérieux et de sagesse qui émanaientde ses yeux bleus. Plus tard j’apprisque ses yeux peuvent voir l’exté-rieur de la personne, mais aussi lestréfonds de son âme, ce qui donne àson interlocuteur la faculté de res-sentir lui aussi, la puissance de l’at-tention du Rabbi à cet instant.Parfois, ses yeux brillent de millessourires. Il entama la conversationcomme si nous étions de vieuxamis.Le Rabbi avait connaissance detous les infimes détails de notre vieen Russie. Il savait tous les détailsme concernant moi et ma famille. Ilme questionna aussi sur d’autres

familles disséminées sur le conti-nent russe. Il savait leur nom, leurâge, leurs occupations et tous lessoucis de chaque membre de sesfamilles. Puis il commença à discu-ter sur les problèmes généraux quitouchent à l’éducation Juive, ainsique sur le sujet de la Torah et lascience, puis il parla de l’actualitéen Israël. Au bout de l’entretien, ils’entretint avec moi d’une manièreplus personnelle, sur mes projets etsur mes dernières découvertes dansle domaine de la Physique.Puisque j’étais le premier cher-cheur scientifique à quitterl’URSS, j’eu le mérite de rencon-trer plusieurs chefs d’états, hom-mes politiques, écrivains et autrescélébrités. Mais désormais, lorsquej’écoutais les paroles du Rabbi, jecommençais à comprendre ce quesignifiait la grandeur véritable. Encomparaison avec lui, tous lesautres semblaient être de ridiculesnains dont le centre d’intérêt étaitleur propre personne. Je me disais:quelle peut être la raison d’un telvertigineux contraste entre eux.Est-ce que cela venait du savoirencyclopédique du Rabbi dans tousles domaines de la Torah, et sansaucun lien, dans tous les domainesscientifiques? Il est clair que toutecette érudition en soi était inouïe,mais là ne résidait pas l’essentiel.Etait-ce la fantastique puissance desa mémoire? Certainement pas.Peu à peu, je commençais à entre-

voir la raison qui porte le Rabbibien au-dessus de tous les hommes,il s’agit de sa grande sagesse, tisséed’une science infinie de Torah etharmonisée d’un amour de chaqueJuif quelque il soit, sans condition,sans aucun intérêt personnel quel-conque.Je compris que, sans rapport avectout homme, qui dans le meilleurdes cas se soucie de l’autre, mais sepréservera invariablement un coinde vie privée pour lui-même etpour ses préoccupations personnel-les ; les «préoccupations person-nelles» du Rabbi ne furent que lessoucis que chaque visiteur luidéposait dans son bureau. Lorsquej’observais de nouveau ses yeux,d’une profondeur indescriptible,me vint la véritable réponse à tou-tes mes interrogations: se tenaitdevant moi le père de nous tous!Un père miséricordieux, un pèresage, un père et non un «Moi » deplus.

Au cours des années qui suivirent,j’eu de multiples occasions d’écou-ter le Rabbi, de demander conseilset bénédictions, et d’extraire lesplus grandes profondeurs de sesallocutions et de ses discours. Enplusieurs occasions, il releva enquelques secondes les erreurscontenues dans les thèses scientifi-ques développées dans les labora-toires de recherche sur laMagnétohydrodynamique que jedirigeais !

Un prophète aujourd’huiJe fus aussi témoin des conseils quedonna le Rabbi sur un plan global.Il avait prévu la guerre des sixjours en 1967, la guerre deKippour en 1973, et la grandevictoir e militair e israélienne surtous ces fronts. En avril 1986,alors que Mikhaïl Gorbatchev entradans ses fonctions au Kremlin, lesmeilleurs soviétologues ne virentaucun changement dans l’avenirpolitique du grand et inflexibleempire communiste. Pourtant, leRabbi, lui, prophétisa la chute pro-chaine du Communisme ainsi queles implications qui en découle-raient pour le monde. De manièresimilaire, dans les années 60 et 70,il prévint à de nombreuses reprisesles dirigeants de l’état d’Israël surles dangers d’éventuelles conces-sions à l’ennemi arabe, et il dessinaun scénario plus qu’effrayant si,D.ieu préserve, Israël se laissaittenter à donner cours à de tellesconcessions qui mettraient en périll’existence Juive sur son territoire.Tous ces exemples ne font quedécrire de manière infime, l’im-mense portée de la vision d’unTsaddik, d’un Juste, dont lesyeux sont capables de pénétrer lemonde spirituel et de nous dévoi-ler des choses cachées.

Professeur Y. Branover

Allumage des Bougies Chabbat Parachat Behar

Jérusalem Entrée : 18h51Sortie : 20h07

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w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mLe Machia’h : Un sage et un prophète

De la même manière qu’il nous est impossible de résoudre l’énigme qui se nomme «Rabbi », de même nous ne pourrontintégrer, comprendre ou définir ce fantastique phénomène, cette foi palpable, au niveau des ‘hassidim qui reste inébran-lable : le Rabbi est vivant et subsiste, un point c’est tout!