4
Combien encore de temps, pour nous permettre d’ouvrir les yeux et de voir par nous-mêmes que tout est là, contempler le monde tel qu’il est réel- lement, c’est à dire totalement pur et prêt pour ce grand moment ? Ce que l’on voit dans les médias, sur le net, sur les chaînes de télé, ne sont qu’un point noir dans un océan de bonheur. Le «travail» des journalistes est de prendre ce point noir, de l’agrandir et d’en faire un fait établi, afin qu’au lieu de discuter de notre Torah si chère et si précieuse, nous parlions d’actualité futile, éphémère et insi- pide. Tout ce qui se passe dans le monde n’a rien à voir avec ce que l’on nous montre. Le monde tourne et il est riche, en bonne santé, la science nous a donné la possibilité, si seule- ment les dirigeants des Etats en déci- daient, de vivre sans qu’aucun être humain n’ait à travailler. Tout, aujourd’hui est robotisé, tout va à pro- fusion, l’économie, l’agriculture, la médecine, tout ! Nous n’avons aujourd’hui qu’à ouvrir les yeux, éteindre notre écran de télé et regarder le monde tel qu’il est vrai- ment. La seule chose qui empêche encore de voir, c’est les consciences fermées, les esprits obtus, le nuage de torpeur qui règne sur la société. Ouvrons les yeux, c’est urgent, afin d’influencer positivement notre entourage, la volonté du monde est réellement de s’asseoir à une table, d’ouvrir un livre avec un autre Juif et étudier avec amour, joie et grand res- pect la Torah que notre D.ieu adoré, nous a donné, à nous seuls. Tout cela jouera très rapidement sur nos pro- ches et même les non-Juifs feront Techouva et seront doux comme des agneaux, et le loup (les 70 nations) habitera avec l’agneau (Israël) comme le dit notre prophète de la Guéoula, Isaïe et c’est déjà le cas pour qui veut voir. Et pour vivre les mira- cles et les prodiges qui se multi- plient pour chacun, nous avons l’opportunité d’écrire notre demande dans les Igueroth Kodech, les correspondances du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h, et voir les merveilles de la Guéoula se concrétiser devant nous. Aloprs, éveillons-nous, ouvrons les yeux, nous comptons aujourd’hui non seulement la Sefirat HaOmer, mais surtout les dernières secondes qui nous séparent encore du dévoilement du Roi Machia’h, qui a déjà sauvé le monde, et de la Guéoula qui s’est déjà installée dans le monde et il ne reste aujourd’hui qu’une seule chose à faire: Ouvrir les yeux et être tout sim- plement dans la joie, c’est la clé, la joie de Pourim (le Mazal), la joie de Pessa’h (la liberté), la joie du Omer (la pureté), la joie de recevoir le Grand Cadeau, la Torah de notre D.ieu, et bien entendu, la joie la plus intense, celle de la délivrance vérita- ble et complète pendant laquelle nous recevrons la Torah ‘Hadacha, la nou- velle Torah du Machia’h, et nous serons unis totalement avec Hachem, avec Machia’h qui vit et existe ici et maintenant, avec tous nos Prophètes, nos Maîtres, nos Saints Rébbéïm et notre famille, qui vivront pour une joie éternelle… Alors ensemble ouvrons les yeux et unissons-nous dans le cri de joie : «Vive le Roi Machia’h Now, Mamach!». N°163 - Chabbat Paracha Be’houkotaï - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - [email protected] Bonnes Nouvelles Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmes dimanche soir 20h45 Rav Avi Assouline 054-6357709 Beit Machia’h Har ‘Homa Cours tous les soirs et Farbrengen le jeudi soir 050-4147725 - 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion Activités le Chabbat à 18h30 pour les enfants Talpiot-Arnona : cours (fr) de Tanya et Dvar Mal’hout le dimanche soir à 20h00 pour les enfants Kabbalat Chabbat vendredi soir à 18h30 au 19, Rehov Chalom Yehuda 050-7080871 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Pour soutenir la Newsletter de la Guéoula et le site www.viveleroi770.com 050-7080871 Photo de la semaine Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des Igueroth Kodech 050-7080871 ou par email [email protected] Editorial Iyar 5772 : Tout est là ! Les quelques jours qui nous séparent de la fête du don de notre Torah, sont des moments très précieux car ils font partie du compte de l’Omer. Chaque jour, nous parlons de purifier notre âme animale afin de nous préparer au cinquantième jour, celui de Chavouot. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous parle dans plusieurs Dvar Mal’hout du « Chaar Noun », la cinquantième porte, qui est le niveau de percep- tion que nous allons atteindre lors de la délivrance véritable et complète. Et donc, ce que nous comp- tons réellement aujourd’hui, c’est combien de jours, d’heures, de secondes nous séparent encore du grand dévoilement de la Guéoula !

Newsletter n°163

Embed Size (px)

DESCRIPTION

La Newsletter de la Guéoula Parachat Be'houkotaï

Citation preview

Page 1: Newsletter n°163

Combien encore de temps, pour nouspermettre d’ouvrir les yeux et de voirpar nous-mêmes que tout est là,contempler le monde tel qu’il est réel-lement, c’est à dire totalement pur etprêt pour ce grand moment? Ce quel’on voit dans les médias, sur le net,sur les chaînes de télé, ne sont qu’unpoint noir dans un océan de bonheur.Le «travail» des journalistes est deprendre ce point noir, de l’agrandir etd’en faire un fait établi, afin qu’aulieu de discuter de notre Torah sichère et si précieuse, nous parlionsd’actualité futile, éphémère et insi-pide. Tout ce qui se passe dans lemonde n’a rien à voir avec ce que l’onnous montre. Le monde tourne et ilest riche, en bonne santé, la sciencenous a donné la possibilité, si seule-ment les dirigeants des Etats en déci-daient, de vivre sans qu’aucun êtrehumain n’ait à travailler. Tout,aujourd’hui est robotisé, tout va à pro-fusion, l’économie, l’agriculture, lamédecine, tout!Nous n’avons aujourd’hui qu’à ouvrirles yeux, éteindre notre écran de téléet regarder le monde tel qu’il est vrai-ment. La seule chose qui empêcheencore de voir, c’est les consciencesfermées, les esprits obtus, le nuage detorpeur qui règne sur la société. Ouvrons les yeux, c’est urgent, afind’influencer positivement notreentourage, la volonté du monde estréellement de s’asseoir à une table,d’ouvrir un livre avec un autre Juif etétudier avec amour, joie et grand res-pect la Torah que notre D.ieu adoré,nous a donné, à nous seuls. Tout celajouera très rapidement sur nos pro-ches et même les non-Juifs ferontTechouva et seront doux comme desagneaux, et le loup (les 70 nations)habitera avec l’agneau (Israël)comme le dit notre prophète de la

Guéoula, Isaïe et c’est déjà le cas pourqui veut voir. Et pour vivr e les mira-cles et les prodiges qui se multi-plient pour chacun, nous avonsl’oppor tunité d’écrir e notredemande dans les Igueroth Kodech,les correspondances du Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h, et voirles merveilles de la Guéoula seconcrétiserdevant nous.Aloprs, éveillons-nous, ouvrons lesyeux, nous comptons aujourd’hui nonseulement la Sefirat HaOmer, maissurtout les dernières secondes quinous séparent encore du dévoilementdu Roi Machia’h, qui a déjà sauvé lemonde, et de la Guéoula qui s’est déjàinstallée dans le monde et il ne resteaujourd’hui qu’une seule chose àfaire: Ouvrir les yeux et être tout sim-

plement dans la joie,c’est la clé, lajoie de Pourim (le Mazal), la joie dePessa’h (la liberté), la joie du Omer(la pureté), la joie de recevoir leGrand Cadeau, la Torah de notreD.ieu, et bien entendu, la joie la plusintense, celle de la délivrance vérita-ble et complète pendant laquelle nousrecevrons la Torah ‘Hadacha, la nou-velle Torah du Machia’h, et nousserons unis totalement avec Hachem,avec Machia’h qui vit et existe ici etmaintenant, avec tous nos Prophètes,nos Maîtres, nos Saints Rébbéïm etnotre famille, qui vivront pour unejoie éternelle… Alors ensembleouvrons les yeux et unissons-nousdans le cri de joie: «Vive le RoiMachia’h Now, Mamach!».

N°163 - Chabbat Paracha Be’houkotaï - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - [email protected]

B o n n e s N o u v e l l e s

Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmesdimanche soir 20h45Rav Avi Assouline054-6357709

Beit Machia’h Har ‘HomaCours tous les soirs etFarbrengen le jeudi soir050-4147725 - 34, rue RavIts’hak Nissim Rav Shlomo Yossef TsionActivités le Chabbat à18h30 pour les enfants

Talpiot-Arnona : cours (fr)de Tanya et Dvar Mal’hout ledimanche soir à 20h00pour les enfants KabbalatChabbat vendredi soir à18h30 au 19, RehovChalom Yehuda050-7080871

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764

Pour soutenir la Newsletterde la Guéoula et le sitewww.viveleroi770.com 050-7080871

Photo de la semaine

Pour écrire au Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h

par l’intermédiaire des

Igueroth Kodech050-7080871

ou par [email protected]

Editorial

Iyar 5772 : Tout est là ! Les quelques jours qui nous séparent de la fête du don de notre Torah, sont des moments très précieuxcar ils font partie du compte de l’Omer. Chaque jour, nous parlons de purifiernotre âme animale afinde nous préparer au cinquantième jour, celui de Chavouot. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous parledans plusieurs DvarMal’hout du « Chaar Noun », la cinquantième porte, qui est le niveau de percep-tion que nous allons atteindre lors de la délivrance véritable et complète. Et donc, ce que nous comp-tons réellement aujourd’hui, c’est combien de jours, d’heures, de secondes nous séparent encore dugrand dévoilement de la Guéoula!

Page 2: Newsletter n°163

Concernant cette nouvelle révéla-tion dans la Torah, il y a deux appro-ches: a. Il y aura la révélation du sens pro-fond des Commandements et dessecrets de la Torah qui nous sonttotalement inaccessibles à l’heureactuelle, comme l’a expliquél’Admour Hazakène dans leTanya:«Les raisons profondes desCommandements n’ont pas étédévoilées… et lorsqu’une raison aété donnée, ce n’est pas là la raisonessentielle» (4). b. Il y aura un changement des loisde la Torah (la Hala’ha). Ceci estnotamment illustré dans le passagedu Midrache (5) qui évoque le festindes temps messianiques lors duquelseront consommés le Léviathan et leChor HaBar (un poisson et un buffleaux dimensions et à la force fabuleu-ses). Il y est en effet mentionné quele Chor HaBar sera égorgé par lanageoire du Léviathan, et, bienqu’une telle mise à mort ne constituepas aujourd’hui un abattage valablerituellement, l’animal sera néan-moins cachère, car «Une nouvelleTorah sortira de Moi».

Une prophétie étonnante Ces deux explications sont, a priori,fort surprenantes. La première, quiannonce le dévoilement du sens etdes secrets cachés de la Torah, estcontradictoire avec le principe selonlequel « La Torah n’est pas dans lesCieux » (6). Ce verset signifie eneffet que les nouveaux enseigne-ments dans la Torah ne se font paspar voie prophétique, mais à traversl’étude et la réflexion des Sagesselon les règles d’interprétationreçues au Sinaï. Or, l’esprit humainest actuellement incapable de percerces secrets de la Torah et leur révéla-tion ne pourra se faire que par unerévélation divine, lors de l’ère mes-sianique.

[C’est ce à quoi le Rambam fait allu-sion dans sa description du Machia’hqui figure dans ses «Lois sur laTéchouva (9.2)» : «Il sera encoreplus sage que Salomon et un grandprophète…et par conséquent, ilenseignera à tout le peuple». C’est-à-dire qu’il ne suffira pas que leMachia’h soit un sage, quelle quesoit l’ampleur de sa sagesse, mais ildevra nécessairement être un pro-phète pour pouvoir révéler ces pro-fondeurs de la Torah.]Comment est-il donc possible dedéfinir comme «Torah» des sujetsqui semblent être du domaine exclu-sif de la prophétie, dans la mesure oùils sont inaccessibles à l’esprithumain ? Le Rambam statue d’ail-leurs qu’« un prophète ne peut don-ner d’enseignement nouveau dans laTorah » (7). La seconde explication, qui annonceun changement dans la loi, est encoreplus surprenante : comment est-ilpossible d’envisager un changementdans la Hala’ha alors que ceci estimpossible, comme le dit leRambam, «Il est clair et explicite quela Torah restera telle qu’elle a étéordonnée pour l’éternité; elle nesubira ni transformation, ni retran-chement, ni rajouts (8)» ?

Présents, mais insaisissables La réponse à la première questiontient dans le fait que ces enseigne-ments ont déjà été donnés lors duDon de la Torah au Mont Sinaï, et leMachia’h ne fera que dévoiler ce quifait déjà partie intégrante de la Torah(bien que notre esprit ne puisse pasactuellement l’appréhender). Leurappellation de «nouvelle Torah» nedoit cependant pas surprendre. Eneffet, les enseignements nouveauxdans la Torah qui jaillissentaujourd’hui sont, eux aussi, le dévoi-lement de ce qui existe déjà dans laTorah, comme l’ont formulé les

Sages : «Tout ce que l’élève initiédévoilera de nouveau dans le futur adéjà été donné à Moïse au Sinaï». Untel enseignement est qualifié de nou-veau, et pourtant il a déjà été donné àMoïse au Sinaï.La raison de cet apparent paradoxeest que ces enseignements nouveauxétaient contenus de manière voiléedans la Torah que Moïse a reçue.Cela signifie qu’ils n’étaient pasexplicités, mais que les règles d’in-terprétation reçues au Sinaï permet-tent à « l’élève initié » de mener sonanalyse jusqu’à pouvoir extraire dessources un enseignement nouveau,un ‘Hidouch. D’un côté, il s’agit làd’une découverte propre à cet élève,car c’est lui qui l’a mise à jour, etd’un autre côté, c’était un sujet quiétait déjà inclus dans la Torah queMoïse a reçue au Sinaï. Cela est éga-lement valable pour les enseigne-ments nouveaux que le Machia’hrévèlera : ces secrets sont déjà pré-sents dans la Torah que Moïse àreçue au Sinaï. Cependant, dans la mesure où ils’agit de sujets dont l’extrême pro-fondeur les place hors de portée del’esprit humain, leur révélation nepourra se faire qu’à travers un dévoi-lement prophétique. Mais il ne s’agitlà que du mode de leur révélation,alors qu’eux-mêmes sont dudomaine de la « Torah » (ayant étédonnés au Sinaï) et non de la « pro-phétie ».

En quoi résidera la nouveauté ? On peut se demander quelle est ladifférence profonde entre «la nou-velle Torah» que révélera leMachia’h et les «les nouveaux ensei-gnements» que les Sages révèlentavant l’ère messianique. En effet,dans la mesure où il s’agit dans lesdeux cas de révéler ce qui est déjàprésent de façon voilée dans laTorah, qu’est-ce qui distingue l’en-

seignement du Machia’h au point oùles Sages ont dit «La Torah que l’onétudie aujourd’hui est du vent com-parée à la Torah du Machia’h» (9) ? La différence entre ces deux catégo-ries d’enseignements réside dansleur degré de dissimulation au seinde la Torah avant leur révélation.Celui de la «nouvelle Torah» qu’en-seignera le Machia’h est sans aucunecommune mesure avec celui des‘Hidouchim de «l’élève initié». Eneffet, ces derniers peuvent être éluci-dés et révélés par l’élève, alors que la«nouvelle Torah» ne peut pas serévéler dans l’intellect humain.

Prophète et sage à la fois Mais, dans la mesure où il faudrabien que ces sujets soient captés parl’esprit humain, car, comme nousl’avons rappelé, la Torah «n’est pasdans les cieux» et a vocation à êtreintégrée intellectuellement, alors,après que le Machia’h en ait reçu larévélation de façon prophétique, ilcomprendra ces «‘Hidouchim» danssa grande sagesse et les enseignerade façon intelligible à tout le peuple,dont tous les membres seront alors«de grands sages qui appréhenderontl’esprit de leur Créateur» (10). [On comprend dès lors d’autantmieux le choix des mots du Rambamdans la Hala’ha précédemment citée:«Il sera sage encore plus queSalomon et un grand prophète… etpar conséquent, il enseignera à toutle peuple». Les mots «et par consé-quent» viennent dans la continuitédes deux qualités citées précédem-ment, «sage» et «prophète». LeMachia’h sera en effet, d’une part,un prophète pour pouvoir recevoir larévélation de la nouvelle Torah,chose impossible par l’entremise del’intellect, et, d’autre part, un grandsage, ce qui lui permettra de com-prendre ce qu’il aura reçu prophéti-quement, puis de l’enseigner à tout lepeuple.] De même, le changementannoncé dans les lois de la Torah quisemble contredire le principe selonlequel la Torah est immuable serapossible, car il n’y aura en véritéaucun changement, mais seulementun nouveau dévoilement dans la

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mL’Edit Royal - Dvar Mal’hout

Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h ChlitaSecond jourde la fête de Chavouot 5751-1991

Kountrass Torah ‘Hadacha

Le Carnet : Refoua Chéléma, Bonne santépour Ben Chalom Reuven Ben Daniéla Adina ainsi que pour RaphaëlOuriel Ben Drora, Mina Guila Bat ‘Hanna, Adiel Ben Bra’ha et Bryan Aharon Ben Léa. Leilouï Nichmat de NorbertAvraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h,‘Haya Sim’ha Bat Avraham Haddad, Haya Clara Bat Chmouel, Chimon Ben Avraham et Yonathan Raphaël Sandler,Arié Alexandre et Gabriel Issa’harSandleret Myriam ‘Hanna Monsonégoqu’ils reviennent tous immédiatementavec le Machia’h

Une Nouvelle Torah sortira de MoiDans les prophéties d’Isaïe relatives à la Délivrance messianique, il est dit «Carla Torah sortira de Moi (1)».Les Sages ont enseigné à ce propos dans le Midrache «Une nouvelle Torah sortira de Moi, une compréhensionnouvelle de la Torah sortira de Moi » (2), «Dans les Temps futurs, D.ieu siégera et expliquera la Torah nouvellequi sera donnée à travers le Machia’h» (3).

Page 3: Newsletter n°163

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mHala’ha : les lois de l’abattage rituelqui interdisent normalement une bêteégorgée avec une nageoire n’ont pasd’emblée été données de façon às’appliquer à ce cas précis.

[On trouve d’ailleurs un cas similairedans l’épisode où il fut autorisé auprophète Élie d’offrir un sacrifice endehors du Temple. En effet, la Toraha dit «Garde-toi de sacrifier tes holo-caustes dans chaque endroit que tuverras» (11), ce sur quoi leRogatchover a dit «Cependant, tu asle droit de les sacrifier aux endroitsque t’indiquera le prophète commele fit Eliahou sur le mont Carmel»(12).Cette permission spécifique montreque, dans un tel cas, l’interdictiond’offrir des sacrifices hors duTemple ne s’appliquait pas d’entréede jeu. Il ne s’agit pas d’avoir auto-risé de transgresser un interdit defaçon ponctuelle, mais d’avoir révéléque l’interdiction ne concernait pascette situation.]Cette nouveauté-là aussi sera ensei-gné par le Machia’h de façon intelli-gible et conformément aux principesd’interprétation de la Torah. Ainsi, cesera le Beth Din (le tribunal rabbini-que) lui-même qui statuera en lamatière, après avoir reçu l’enseigne-ment du Machia’h, de sorte que cettenouveauté de «la Torah qui sortira deMoi» deviendra comme «toutes leschoses reçues par le biais de la trans-mission… ou comme les chosesqu’ils ont déduites eux-mêmes en sefondant sur les principes qui permet-tent d’étudier et d’interpréter laTorah afin de trancher selon leurcompréhension» (13).

Une étude plus élevée Il est un principe selon lequellorsqu’il existe dans la Torah deuxexplications différentes sur un même sujet, celles-ci sont liées l’une à l’autre. Ilconvient donc de trouver le rapportentre les deux sens du dévoilementde la « nouvelle Torah », la révéla-tion des secrets cachés et le change-ment dans les lois de l’abattagerituel. Pour ce faire, il convient de considé-rer en premier lieu un sujet aucontenu similaire : le changementdans les lois de la Torah lors de l’èremessianique qui sera consécutif audévoilement d’un niveau plus élevéde la Torah : en effet, dans la plupartdes cas où l’école de pensée de Hillel(«Beth Hillel») et celle de Chamaï(«Beth Chamaï») se sont opposées,la loi a été tranchée selon l’opinionde Beth Hillel. Or, il est annoncéque, dans les temps messianiques, la

loi changera et sera fixée d’aprèsl’opinion de Beth Chamaï (14). Il estnécessaire, en premier lieu, de com-prendre la raison profonde de l’op-position entre Beth Hillel et BethChamaï.

On sait que, dans la grande majoritédes cas, Beth Hillel était plus permis-sive alors que Beth Chamaï était plusstricte. Cela n’est, bien entendu pas dûau hasard et découle d’une différencefondamentale dans leur conception deschoses. Une telle différence d’appro-che est possible parce que chaque loide la Torah peut être abordée de diffé-rentes façons. Voici ce que dit leMidrache à ce sujet : «D.ieu montra àMoïse quarante-neuf possibilités deconsidérer chaque chose commeimpure et quarante-neuf possibilités dela considérer comme pure. Moïse dit:« Maître du monde, quand parvien-drons-nous à définir avec précision lestatut de ces choses ?». D.ieu luirépondit «Il faut trancher d’après lamajorité. Si la majorité statue qu’elleest impure, alors la chose sera impure,si la majorité tranche qu’elle est pure,alors elle sera pure.» (15).Ainsi, ces deux approches sont légiti-mes, et c’est la Torah qui détermineque la loi devra suivre l’opinion majo-ritaire. La raison pour laquelle lesSages de Beth Hillel étaient générale-ment permissifs est que, suivant lanature profonde de leurs âmes, leurcheminement intellectuel les amenait àtendre vers la permission. De mêmepour Beth Chamaï : de par la source deleurs âmes, il avaient tendance à accor-der une importance particulière auxéléments en faveur d’une plus granderigueur dans l’application de la loi. Il est relaté dans le Talmud que lesSages de Beth Chamaï avaient l’espritplus aiguisé que ceux de Beth Hillel(16). Ces derniers, néanmoins, consti-tuaient la majorité et la loi fut fixée

selon leur opinion. Dans les tempsmessianiques, cependant, la sagesseaugmentera de façon considérabledans le peuple juif et la majorité desSages du Sanhédrine se rangera alors àl’opinion de Beth Chamaï. Ceci entraî-nera que la Hala’ha changera pour êtrefixée selon cette opinion. Il ressort de là qu’à travers une aug-mentation de la sagesse de la Torah,consécutive à une étude de la Torah àun niveau plus élevé, il y aura un chan-gement dans la Hala’ha. Il en sera demême concernant la permission dubuffle abattu avec la nageoire duLéviathan : ce degré de compréhen-sion de la Torah sera issu d’une étudeparticulièrement élevée, celle dessecrets cachés de la Torah qui serontalors révélés, «une nouvelle Torah sor-tira de Moi».

Ce qui précède suscite néanmoinsquelques interrogations : 1. Il semble qu’il y ait une contradic-tion flagrante entre les deux sujetsévoqués plus haut : le changement dela Hala’ha conformément à l’opinionde Beth Chamaï, généralement mar-quée par la plus grande rigueur, et lapermission de l’abattage du bœuf avecla nageoire du Léviathan, qui dérogeratotalement à la loi telle qu’elle estcomprise et appliquée aujourd’hui.2. En outre, comment comprendreque, lors de l’ère messianique, on ins-taurera selon l’opinion de BethChamaï de nouvelles interdictions etde nouvelles précautions pour s’éloi-gner et se prémunir du mal, alors quecette période sera justement marquéepar la disparition du mal, comme l’an-nonce la prophétie de Zacharie (13.2)«Je ferais disparaître l’esprit d’impu-reté de la terre?». 3. Le Talmud (17) raconte qu’il arrivaun jour que les Sages de Beth Chamaïfurent plus nombreux que ceux deBeth Hillel et que la Hala’ha fut fixée

sur certains points d’après leur opi-nion, et conclut : «Ce jour là… fut unjour aussi dur pour Israël que celui oùl’on fit le veau d’or». Comment sefait-il que ce soit précisément cetteopinion qui sera retenue lors de l’èremessianique ! Pour répondre à ces questions, ilconvient de considérer en premier lieula source dans la Hala’ha de l’idéed’un ajout et d’un changement dansles Commandements. Il s’agit du sujet des «villes de refuge»dans lesquelles étaient exilés les meur-triers involontaires qui, d’une part,étaient ainsi protégés des vengeurs et,d’autre part, expiaient leur faute parcet exil. Ces villes étaient au nombrede six et, selon la Torah, « LorsqueD.ieu élargira tes frontières, tu rajoute-ras trois nouvelles villes » (18). LeRambam enseigne que ce verset duPentateuque atteste de l’ère messiani-que, car «l’élargissement des frontiè-res» qu’il mentionne n’a jamais eu lieuet il est évident que D.ieu n’a pasdonné cet ordre en vain (19). Il a étéexpliqué, par ailleurs, que le fait que lapromesse messianique soit un paramè-tre d’un Commandement de la Torahconfère à la Délivrance le caractèreobligatoire et immuable desCommandements (20).

Nous nous trouvons face à un para-doxe qui évoque ce que nous avons ditprécédemment: d’un côté, l’avène-ment messianique est garanti par laTorah, car il est un élément duCommandement des villes de refugequi, comme le reste de la Torah « nesubira ni transformation, ni retranche-ment, ni rajouts», et d’un autre côté,cela s’exprime précisément par lerajout de trois nouvelles villes derefuge ! Il n’y a cependant pas de contradictionà cela, car il ne s’agit pas de rajouterquoi que ce soit à la Torah, mais d’unajout à l’intérieur du cadre de la Torah.Celle-ci, considérant différemment lesdeux époques que sont la périodeactuelle et l’ère messianique, leur attri-bue des lois différentes : six villes derefuge actuellement, neuf pour l’èremessianique. (à suivre)

Notes1/ Isaïe 51.4 - 2/ Vayikra Rabba 13.3 - 3/ YalkoutChimoni § 429 - 4/ Tanya Iguéret Hakodech ch.19 - 5/ Vayikra Rabba 13.3 - 6/ Nitsavim 30.12 -7/ Lois sur les Fondements de la Torah, ch. 9 - 8/ibid - 9/ Kohéleth Rabba 11, 8 - 10/ Rambam, findes Lois relatives aux rois - 11/ Rééh 12, 13 - 12/Tsaphnat Paanéa’h sur le verset - 13/ Rambam,Hil’ot Mamrim ch.1 - 14/ voir MidracheChemouel sur Avoth ch. 5, § 19... - 15/Yerouchalmi Sanhédrine 4, 2. Midrache Téhilim12, 7 - 16/ Chabbat 13b - 17/ Chabbat 17a - 18/Choftim 19, 8-9 - 19/ Lois relatives aux rois,ch.11 § 5 - 20/ Likoutei Si’hot vol. 18, p. 280 ;vol. 34, p. 114

Page 4: Newsletter n°163

C’est ainsi que le Rav Slavtistski, émissaire du RabbiRoi Machia’h à Anvers, s’est retrouvé à expliquer àces jeunes la signification de Pourim et des Mitsvot s’yrattachant. L’exposé terminé, une réunion ‘hassidiquene tarda pas à débuter. Comme il se doit à Pourim, lavodka coulait à flots et les «Lé’haim» fusaient, chacunbénissant son voisin du fond du cœur. La joie débor-dante des participants s’intensifiait à chaque instant,les chants se succédaient, cette célébration de Pourimresterait sans doute mémorable...Le tumulte était à son maximum, quand le RavSlavtistski, voulant profiter de cette occasion particu-lière, calma tout le monde, afin de pouvoir prononcerquelques mots: «Chacun d’entre nous le sait, nousvivons une époque où l’obscurité domine. Une ultimeépreuve est venue se rajouter à cette obscurité del’exil, dont nous souffrons depuis des milliers d’an-nées. Nous n’avons plus le mérite de voir physique-ment, le Rabbi Roi Machia’h à la tète du Peuple Juifprodiguer ses bénédictions à chacun où qu’il se trouve.Néanmoins, nous devons être conscients qu’en fait,rien n’a changé. Le Rabbi continue de s’occuper per-sonnellement de chaque juif de par le monde; il conti-nue d’apporter son aide, afin de combler les besoins detous, qu’ils soient spirituels ou matériels. C’est lastricte vérité. Si notre vision des choses peut nous abu-ser, cela ne change rien à la réalité. Il nous suffit denous lier de tout notre cœur et de toute notre âme aufidèle berger du Peuple Juif, le Rabbi Roi Machia’h,pour dévoiler l’influence qu’il continue d’exercer surson troupeau dispersé aux quatre coins de la planète».Ces paroles prononcées du fond du cœur, firent grandeimpression sur une assistance visiblement passionnée;tous ces jeunes si exubérants, il y à deux minutes àpeine, respectaient le plus grand des silences, commepour mieux s’imprégner de cette si sincère et ferventeallocution. L’atmosphère si particulière qui venait de se créerdécida le Rav Slavtistski à illustrer ses propos d’unexemple concret. L’histoire qu’il raconta venait d’êtrepubliée dans l’hebdomadaire Kfar ‘Habad. Le maga-zine rapportait le témoignage d’un juif, qui afin detrouver une solution à un problème, avait écrit auRabbi par l’intermédiaire des Iguerot Kodech; à songrand étonnement, il trouva des réponses claires etprécises à ses questions, à la page du volume ou ilavait glissé sa lettre. «Les ‘hassidim ‘Habad n’ont pasbesoin de preuves pour savoir que le Rabbi est tou-jours parmi nous et, qu’il nous guide à chaque étape denotre vie. Quant à ceux qui réclament des preuves, lestémoignages à leur disposition ne manquent pas.L’histoire que je viens de vous raconter n’est qu’unexemple parmi tant d’autres».Le Rav venait à peine de terminer sa phrase, que l’at-tention et les regards furent attirés par le ton moqueur

d’un des participants, qui s’était levé pour apostropherl’orateur: «Si cette histoire est vraie, vous ne verrezdonc aucun inconvénient à ce que nous écrivions surle champ et en présence de tous, une lettre au Rabbi,n’est ce pas ? Comme vous l’avez raconté, il suffit deglisser notre demande dans un volume des IguerotKodech et, nous verrons bien quelle sorte de réponsenous allons recevoir».Cette proposition aussi inattendue que directe, déstabi-lisa quelque peu le Rav; il s’agissait en fait d’un véri-table défi lancé au Rabbi… L’intempestive intervention avait brisé le charme et dumême coup le silence, l’idée de «tester le Rabbi» enayant séduit plus d’un. «Il serait intéressant de vérifiersi ça marche», était le genre de réflexions qui se fai-sait entendre…

Puis, le silence se fit à nouveau. Cette fois, les regardsétaient tournés vers le Rav, tous attendant de voir com-ment il réagirait. Ce dernier, au lieu de se démonter,demanda très confiant à son fils, de lui amener de labibliothèque un volume de la correspondance duRabbi. Une fois le livre en main, il se tourna le plussérieusement du monde vers le jeune homme quil’avait défié et lui demanda: «Alors, quelle est ta ques-tion ?». Devant l’assurance affichée par le Rav, lejeune homme se montra moins railleur, mais semblaitbien décidé à aller au bout de l’expérience.Tous les présents s’étaient rassis, attendant la suite desévénements. «Il est évident que je ne vais pas étaler mavie privée en public, mais, je souhaite poser au Rabbiune question concernant toutes les personnes réuniesici ce soir. Est ce que nous aurons bientôt tous lemérite de monter en Israël avec Machia’h ?».Tous les regards se tournèrent de nouveau vers le Rav,qui lui répondit simplement: «Pose ta question parécrit, s’il te plaît, et, glisse ta lettre entre les pages dulivre». Dès que le jeune homme eut fini d’écrire, lesconvives impatients s’empressèrent de passer au Ravle livre où avait été introduite la lettre, afin qu’il puisselire et expliquer le contenu de la réponse.«Tout d’abord, je tiens à souligner que la réponse duRabbi est datée du jour de Pourim…», déclara le RavSlavtistski avant de commencer sa lecture. On pouvaitlire des signes d’étonnement sur les visages des jeunes

gens réunis, le fait même que la réponse du Rabbi soitdatée de Pourim, confirmait déjà qu’il y avait matièreà discussion... Le Rav lut la suite de la lettre à voixbasse, il semblait chercher un élément de réponse sus-ceptible de satisfaire l’attente de l’assemblée. Vers lafin de la lettre il trouva enfin ce qu’il cherchait et, lutle passage à voix haute: «Que nous ayons tous lemérite, au sein de l’ensemble du Peuple d’Israël, encette époque ou la présence divine s’est voilée(‘Haguiga page 8a), d’assisterà la réalisation de laprophétie de Zacharie (Ch. 14): «Ce sera un jourunique…c’est au moment du soirque paraîtra lalumière… (cf Torah Or). L’Eternel sera Roi surtoute la Terre; en ce jour, l’Eternel sera Un etUnique sera son nom». Avec ma bénédiction dejoyeux Pourim, la Rédemption immédiate déclen-chant la Délivrance immédiate».Après cette lecture, les avis étaient partagés. Certainss’émerveillaient de la justesse de la réponse, alors qued’autres n’y voyaient qu’une heureusecoïncidence.Pendant que les discussions allaient bon train, le Ravlisait le début de la lettre située de l’autre coté de lapage. Soudain, ses yeux brillant d’un éclat particulier,il se tourna enthousiaste vers celui qui avait rédigé lalettre, lui demandant son accord pour continuer sa lec-ture. Ce dernier, mi-figue mi-raisin, accepta finale-ment. «La réponse que je viens de vous lire, com-mence de l’autre coté de la page,je veux juste vous lirele troisième paragraphe: «Un de nos amis nous ademandé de trouver quelqu’un susceptible de s’oc-cuper d’un jeune homme se trouvant en Israël. Ilsemblerait que ce garçon, après avoirétudié enYéchiva, soit sorti du droit chemin. Son père, leRav vous fournira toutes les informations concer-nant son fils». Sans ajouter un mot, le Rav referma lelivre et lança un Nigoune (mélodie ‘hassidique).L’incompréhension pu alors se lire sur bon nombre devisages, seule une minorité ayant saisi le sens à donnerà la réponse du Rabbi que le Rav venait de leur lire, laplupart semblant méditer sur ces propos énigmatiques.Le mystère s’éclaircit, quand ils apprirent que le jeunehomme qui avait demandé à effectuer ce test, était unancien élève de Yéchiva qui s’était écarté du droit che-min. Ce jeune homme avait été si profondément tou-ché par les paroles du Rabbi, qu’il était maintenantblanc comme un linge. Complètement déboussolé, ilquitta le Beth ‘Habad les yeux embués de larmes…Tous avaient été convaincus par la démonstration duRav Slavtistski. Le Rabbi restait indubitablement leguide du Peuple Juif.Après ce mémorable Pourim, les membres du Beth‘Habad contactèrent le jeune homme, qui progressive-ment se rapprocha du Judaïsme et de la ‘Hassidout,renouant ainsi avec les traditions qu’il avait délaissé. Ilremettait les Téfilines tous les jours, recommençait àrespecter le Chabbat.Quelques semaines seulement après ce réveil spirituel,ses amis annonçaient au Beth ‘Habad, qu’il avaitvendu tous ses biens et était rentré en Israël, afin devivre pleinement une vie basée sur la Torah et lesMitsvot.L’histoire fit très vite le tour de la ville,démontrant à tous que le Rabbi Roi Machia’h Chlitaest bien ‘Hay VeKayam !

« Les merveilles de Machia’h» de Rav Yossi Haddad

Allumage des Bougies Chabbat Parachat Behar

Jérusalem Entrée : 18h56Sortie : 20h12

Allumage des Bougies Chabbat Parachat Behar

Jérusalem Entrée : 18h56Sortie : 20h12

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mHistoire

Un éveil spirituel en direct...

Cette histoire commence en Belgique au Beth ‘Habad d’Anvers, le soirde Pourim 5755-1995. Autour d’une table sont réunis des dizainesde jeunes gens. L’allur e de certains des participants tranche nettement avec celle du rabbin assis en tête de table. Les longues chevelureset les tenues vestimentaires des plus négligées de ces hippies, semblant indiquerqu’ils sont sans doute arrivés là parerreur. S’il est vrai,que ces jeunes, pourla plupart israéliens, ne sont pas des habitués de l’endroit, (« la semaine, je n’ai pas de temps à perdre avec lesLoubavitch... » déclara l’un d’eux), tous sont pourtant d’accord sur un point, « Ce n’est pas tous les jours Pourim...».