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Pour exemple, un fait qui s’est passé hier soir, chez nous au Beit Machia’h d’Arnona à Jérusalem. Aux alentours de 20h30, une dame d’un certain âge qui réside dans notre quartier est arrivée complètement bouleversée et elle nous raconte : « Ma petite fille qui a vingt ans et travaille dans une banque a dis- paru depuis 15h00 aujourd’hui… Je ne cesse de lui téléphoner mais elle ne répond pas, ses frères et soeurs à la mai- son ne l’on pas revue, ses parents sont à l’étranger, et nous craignons fort qu’il ne s’agisse d’un enlèvement D.ieu pré- serve… ». Nous lui avons immédiate- ment proposé de s’asseoir et de boire quelque chose pour la rassurer quelques peu car elle avait vraiment l’air d’être au paroxysme de l’inquiétude. Puis nous lui avons proposé d’écrire pour elle dans les Igueroth Kodech afin de bénéficier d’un conseil et d’une bénédiction de la part du Rabbi Roi Machia’h Chlita. Après avoir inscrit tous les détails de l’affaire sur une feuille, nous nous som- mes lavé les mains, avons donné la Tseddaka et prononcé la déclamation sainte : « Ye’hi Adoneinou Morénou VéRabbénou HaMele’h HaMachia’h Léolam Vaèd ! » par trois fois. Puis, avons introduit la lettre dans l’un des volumes des Igueroth Kodech… La réponse parlait d’une personne qui ne voyait pas de progression dans ses études et le Rabbi Roi Machia’h Chlita lui conseillait de mettre quelques pièces avant la prière à la Tseddaka et de ce fait les choses changeraient bien vite et qu’on entendrait de bonnes nouvelles. La dame nous précisa que sa petite fille avait cessé ses études de Torah depuis près de six mois et qu’elle avait cherché du travail en attendant une proposition de mariage. Nous lui avons conseillé de dire à la jeune fille de reprendre des étu- des au moins à temps partiel dans un séminaire et avant la prière qu’elle mette quelques pièces à la Tseddaka. Lorsque la dame eut compris qu’il ne s’agissait pas de dons qu’elle donnait certaine- ment pour des bonnes oeuvres, mais véritablement d’une décision pour l’acte quotidien de préparation à la prière, elle s’engagea sur le champ pour que sa petite fille soit retrouvée au plus vite. Quelques secondes après avoir dit qu’elle aussi mettrait bien quelques piè- ces à la Tseddaka avant la prière, son téléphone sonna et l’un des frères de la jeune fille lui annonça que celle-ci allait bien et qu’on l’avait retrouvée, en bonne santé et que tout allait bien, grâce à D.ieu… Ouvrons les yeux et voyons, comme le dit le Dvar Mal’hout de cette semaine : « Rééh, regarde, Je donne aujourd’hui devant vous une bénédic- tion », au point où l’on voit véritable- ment aujourd’hui avec des yeux de chair la bénédiction de la délivrance messianique ». Tout ces miracles et prodiges qui nous montrent clairement que notre période est bien celle de la délivrance, nous pré- parent à accueillir le Roi Machia’h dans la joie, l’enthousiasme, les chants et les danses. Et nous continuerons à danser et à chanter pour remercier Hachem pour cette délivrance, la délivrance véritable et complète dans le troisième Temple de manière immédiate en acclamant le Rabbi Roi Machia’h Chlita par le cri de joie : « Vive le Roi Machia’h Now, Mamach !!! ». N°176 - Chabbat Roch ‘Hodech Elloul - Parachat Rééh - Hebdomadaire - Contact : 058-4770055 - www.viveleroi770.com - [email protected] Bonnes Nouvelles Editorial Jérusalem Centre ville Oro Chel Machia’h 6, rue Yavets Itvaadout avec le Rav Noam Israël Harpaz Jeudi soir 22h00 052-3618770 Rav Doron Oren Har ‘Homa Beit Machia’h 34, rue Rav Its’hak Nissim - Itvaadout Jeudi soir 21h30 050-4147725 Rav Shlomo Yossef Tsion Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout le mardi soir à 20h15 - Cours sur Pirkei Avot, le Chabbat à 18h00 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Minyane à Baka Le Chabbat à 10h30 1, rue Dan à Baka suivi d’un Farbrengen, Renseignements : 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Envoyez-nous vos infos communautaires les histoires de Guéoula concernant les Igueroth Kodech et toutes vos bonnes nouvelles [email protected] Photo de la semaine Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des Igueroth Kodech [email protected] Les trésors de la Prophétie Mardi, la société Shefa Yamim a publié à la bourse que dans le cadre de ses recherches minéralogiques, il a été découvert une pierre précieuse du type Moissanite d’une taille de 4.1mm, la plus grosse de son espèce jamais découverte. « La qualité de ‘Haïfa, est qu’il y a là-bas la mer, qui possède une certaine profondeur et dans ces profondeurs se trouvent des pierres précieuses et des perles. Le Saint béni soit-Il a fait là une chose prodi- gieuse, Il les a caché dans les profondeurs de la terre ou du moins, dans les pro- fondeurs du fleuve ». Ces phrases ont été prononcées par le Rabbi Roi Machia’h Chlita en 5748-1988 à M. Ariel Goral, le maire de ‘Haïfa à cette époque. Et ces propos ont entraîné plus tard la constitution de la société Shefa Yamim dirigée par le Rav Avi Taüb. A ce jour la plus grosse Moissanite naturelle qui a été trouvée mesure 2.2mm. Shefa Yamim a annoncé que l’on pouvait espérer découvrir des pierres de la taille de 3.5 à 4.1mm. Toute la presse économique en a parlé et a mit en valeur la prophétie du Rabbi Roi Machia’h Chlita… Source www.hageula.com Des miracles, des merveilles et des prodiges de Guéoula Hachem se dévoile à nous en cette période de la délivrance véritable et complète et produit à chacun une réalité qui transcende la nature tout en s’habillant dans les voies de la nature. Lorsque nous ouvrons les yeux avec l’intention de nous connecter avec ce nouvel état de fait, D.ieu nous montre que chaque instant que nous vivons est relié avec la Guéoula, la délivrance finale.

Newsletter n°176

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La Newsletter de la Guéoula Parachat Rééh

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Page 1: Newsletter n°176

Pour exemple, un fait qui s’est passéhier soir, chez nous au Beit Machia’hd’Arnona à Jérusalem. Aux alentours de20h30, une dame d’un certain âge quiréside dans notre quartier est arrivéecomplètement bouleversée et elle nousraconte: « Ma petite fille qui a vingtans et travaille dans une banque a dis-paru depuis 15h00 aujourd’hui… Je necesse de lui téléphoner mais elle nerépond pas, ses frères et sœurs à la mai-son ne l’on pas revue, ses parents sont àl’étranger, et nous craignons fort qu’ilne s’agisse d’un enlèvement D.ieu pré-serve… ». Nous lui avons immédiate-ment proposé de s’asseoir et de boirequelque chose pour la rassurer quelquespeu car elle avait vraiment l’air d’être auparoxysme de l’inquiétude. Puis nouslui avons proposé d’écrire pour elle dansles Igueroth Kodech afin de bénéficierd’un conseil et d’une bénédiction de lapart du Rabbi Roi Machia’h Chlita. Après avoir inscrit tous les détails del’affaire sur une feuille, nous nous som-mes lavé les mains, avons donné laTseddaka et prononcé la déclamationsainte : « Ye’hi Adoneinou MorénouVéRabbénou HaMele’h HaMachia’hLéolam Vaèd ! » par trois fois. Puis,avons introduit la lettre dans l’un desvolumes des Igueroth Kodech…La réponse parlait d’une personne quine voyait pas de progression dans sesétudes et le Rabbi Roi Machia’h Chlitalui conseillait de mettre quelques piècesavant la prière à la Tseddaka et de ce faitles choses changeraient bien vite etqu’on entendrait de bonnes nouvelles.La dame nous précisa que sa petite filleavait cessé ses études de Torah depuisprès de six mois et qu’elle avait cherchédu travail en attendant une propositionde mariage. Nous lui avons conseillé dedire à la jeune fille de reprendre des étu-des au moins à temps partiel dans unséminaire et avant la prière qu’elle mettequelques pièces à la Tseddaka. Lorsquela dame eut compris qu’il ne s’agissaitpas de dons qu’elle donnait certaine-ment pour des bonnes œuvres, maisvéritablement d’une décision pour l’actequotidien de préparation à la prière, elles’engagea sur le champ pour que sapetite fille soit retrouvée au plus vite.

Quelques secondes après avoir ditqu’elle aussi mettrait bien quelques piè-ces à la Tseddaka avant la prière, sontéléphone sonna et l’un des frères de lajeune fille lui annonça que celle-ci allaitbien et qu’on l’avait retrouvée, en bonnesanté et que tout allait bien, grâce àD.ieu…

Ouvrons les yeux et voyons, comme ledit le Dvar Mal’hout de cette semaine :« Rééh, regarde, Je donneaujourd’hui devant vous une bénédic-tion », au point où l’on voit véritable-ment aujourd’hui avec des yeux de

chair la bénédiction de la délivrancemessianique».Tout ces miracles et prodiges qui nousmontrent clairement que notre périodeest bien celle de la délivrance, nous pré-parent à accueillir le Roi Machia’h dansla joie, l’enthousiasme, les chants et lesdanses. Et nous continuerons à danser età chanter pour remercier Hachem pourcette délivrance, la délivrance véritableet complète dans le troisième Temple demanière immédiate en acclamant leRabbi Roi Machia’h Chlita par le cride joie : « Vive le Roi Machia’h Now,Mamach !!! ».

N°176 - Chabbat Roch ‘Hodech Elloul - Parachat Rééh - Hebdomadaire - Contact : 058-4770055 - www.viveleroi770.com - [email protected]

Bonnes Nouvelles Editorial

JérusalemCentre villeOro Chel Machia’h6, rue Yavets Itvaadout avec le Rav Noam Israël Harpaz Jeudi soir 22h00 052-3618770Rav Doron Oren

Har ‘Homa Beit Machia’h 34, rue Rav Its’hakNissim - Itvaadout Jeudi soir 21h30 050-4147725Rav Shlomo Yossef Tsion

Beit Machia’h ArnonaCours de Tanya et DvarMal’hout le mardi soir à20h15 - Cours sur PirkeiAvot, le Chabbat à 18h0019/5 rue Chalom Yehuda058-4770055

Minyane à BakaLe Chabbat à 10h30 1, rue Dan à Bakasuivi d’un Farbrengen, Renseignements :058-4770055

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv054-4833764

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Pour écrire au Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h

par l’intermédiaire des

Igueroth [email protected]

Les trésors de la ProphétieMardi, la société Shefa Yamim apublié à la bourse que dans le cadrede ses recherches minéralogiques, il aété découvert une pierre précieuse dutype Moissanite d’une taille de4.1mm, la plus grosse de son espècejamais découverte.« La qualité de ‘Haïfa, est qu’il y a là-basla mer, qui possède une certaine profondeur et dans ces profondeurs se trouventdes pierres précieuses et des perles. Le Saint béni soit-Il a fait là une chose prodi-gieuse, Il les a caché dans les profondeurs de la terre ou du moins, dans les pro-fondeurs du fleuve». Ces phrases ont été prononcées par le Rabbi Roi Machia’hChlita en 5748-1988 à M. Ariel Goral, le maire de ‘Haïfa à cette époque. Et cespropos ont entraîné plus tard la constitution de la société Shefa Yamim dirigée parle Rav Avi Taüb. A ce jour la plus grosse Moissanite naturelle qui a été trouvéemesure 2.2mm. Shefa Yamim a annoncé que l’on pouvait espérer découvrir despierres de la taille de 3.5 à 4.1mm. Toute la presse économique en a parlé et a miten valeur la prophétie du Rabbi Roi Machia’h Chlita… Source www.hageula.com

Des miracles, des merveilles et des prodiges de GuéoulaHachem se dévoile à nous en cette période de la délivrance véritable et complète et produit à chacunune réalité qui transcende la nature tout en s’habillant dans les voies de la nature. Lorsque nousouvrons les yeux avec l’intention de nous connecteravec ce nouvel état de fait, D.ieu nous montre quechaque instant que nous vivons est relié avec la Guéoula, la délivrance finale.

Page 2: Newsletter n°176

Dans ce verset, chacun des motsexprime la qualité de la bénédictionqui émane d’En-Haut pour descen-dre sur le Peuple Juif.« Rééh - Regarde » exprime uneintériorisation du message beau-coup plus profonde qui découle dela supériorité de la vision surl’écoute. « Anokhi - Je » exprime un degrédu Divin bien plus essentiel etélevé que lorsque D.ieu se révèlepar l’autre terme pour «Je, Ani ».En effet, la lettre Khaf qui serajoute à ce dernier pour formerAnokhi représente le degré infinide Keter dont elle est l’initiale. « Notène - donne» exprime ledon divin qui se fait dans la joie. « Lifnékhem - devant vous»signifie « au-dedans de vous»,car l’influence divine venue d’En-Haut se révèle d’abord dans lesprofondeurs de l’être et ensuiteseulement dans sa partie superfi-cielle. « Hayom - aujourd’hui »,exprimele dévoilement lié à la lumière dujour ainsi que l’éternité (car«aujourd’hui» désigne chaquejour) liée au dévoilement divind’En-Haut. « Berakha - bénédiction» désigneaussi une influence divine qui vientd’En-Haut, voire même uneinfluence si élevée qu’elle ne peutse révéler dans notre monde defaçon positive, mais seulementd’une façon qui semble être unemalédiction (que D.ieu nous enpréserve) comme le dit la fin duverset.

Dès lors, comment peut-il existerun lien entre cette Paracha quiexprime le dévoilement divin

d’En-Haut avec le mois de Ellouldont le sujet est l’effort del’homme ici-bas? On peut a priori justifier cela par lefait que le mois de Elloul doitconstituer un bilan du service divinde l’homme envers D.ieu, pas seu-lement dans l’effort qui est fait «d’en bas», mais aussi de l’effortdans la révélation des forces de sonâme, qui est un travail quel’homme effectue «d’en haut».Ce point a été développé dans lediscours précédent (de la ParachaEkev) et il y a été expliqué que lepremier jour de Roch ‘Hodech estlié avec le bilan du service divinqui se fait «de haut en bas».C’est la raison pour laquelle iltombe un Chabbat, car en ce jouron n’a pas affaire avec le monde,mais avec son âme à travers l’étudede la Torah et la prière (et celapénètre également la Mitsva deconsommer les repas du Chabbat,qui sont élevés spirituellement parrapport aux repas de la semaine). Ilest donc justifié que ce Chabbatsoit celui de la Paracha de Rééh quiévoque le dévoilement divin«d’En-Haut».

L’hiver débute en AvCependant, il semble plus logiquede dire que Rééh est liée aussi avecle service divin qui se fait «de basen haut» (bien qu’elle soit luependant les mois d’été dans les-quels le service de D.ieu est essen-tiellement « de haut en bas»),pour les raisons suivantes: 1. Bien qu’elle soit toujours luependant le mois de Av, elle est tou-jours liée à Elloul dans lequel leservice divin se fait principalement« d’en bas», soit en le bénissant,

soit en faisant partie de Roch‘Hodech Elloul. 2. Le mois de Av lui-même est liéau mois de Tichri (auquel Elloul estune préparation). En effet, on com-mence à se souhaiter «KtivaVe’hatima Tova», d’être inscrit etscellé pour le bien dans le livre dela vie, à partir du quinze Av.D’autre part, les lettres du motAryeh, le lion (qui est la constella-tion dominante - le «Mazal » dumois de Av), sont les initiales deElloul (Alef), Roch Hachana(Rech), Yom Hakipourim (Youd),Hochaana Rabba (Hé), les étapesprincipales du mois de Tichri. 3. La conclusion de la Paracha deRééh traite des lois relatives à lafête de Souccot qui, comme tousles évènements des mois de l’hiver,relève du service divin qui se fait«d’en bas». Ainsi, la question reste posée:qu’est-ce qui relie la Paracha deRééh avec le service divin «d’en

bas », dont l’homme est à l’initia-tive et qu’il accomplit avec ses pro-pres forces?

Commencercomme il convientPour répondre à cela, il est néces-saire de rappeler en préambule que leservice divin qui est attendu au moisde Elloul n’est pas «de bas en haut»ou «de haut en bas», mais la fusionde ces deux mouvements en un seul(ce point a été développé dans le dis-cours de la Paracha Ekev).En effet, le service divin «d’enbas» a l’avantage de provenir del’homme lui-même, mais il est, dece fait, nécessairement limité et saportée est donc également limitée.L’assistance divine qui se révèle«d’en haut» a l’avantage d’êtrebien au-delà des limitations humai-nes, mais elle ne correspond juste-ment pas aux efforts investis parl’homme. Il s’agit d’un «cadeau»de D.ieu. Ce que l’homme doit faire au moisde Elloul, c’est de servir D.ieu deses propres forces, «d’en bas» («Ani lédodi - Je suis à mon bien-aimé »), mais d’une façon qui leplace au-delà de toute limite et lerésultat sera en conséquence. C’estce à quoi les mots «(mon bien-aimé est) à moi » font allusion. Cependant, pour pouvoir réalisercela, l’homme doit se tenir à unniveau très élevé, au-delà de toutelimite ! C’est la raison pour laquelle on litla Paracha de Rééh avant le moisde Elloul en tant que préparation àce service de D.ieu. Il y est dit àl’homme «Regarde», comprends,sois conscient du fait que «Jedonne aujourd’hui devant vous unebénédiction». La conscience derecevoir dans son âme le dévoile-ment du degré de Anokhi,l’Essence du Créateur, permet auJuif de servir D.ieu «d’en bas» defaçon illimitée.

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mL’Edit Royal - Dvar Mal’hout

Résumé du discours du 30 Mena’hem-Av, premier jour de Roch ‘Hodech Elloul 5751-1991 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

Chabbat Parachat Rééh

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedes, Line Bat Mercedes, Michaël Ben Mercedes, Henri ‘HaïmBen Julia, Mena’hem Mendel Israël Ben Gabriel, David Ben Ruth, Jérémie Ben Ruth pour la famille LirazTouval.Pour la bonne santé deGalia Bat AlégraLeilouï Nichmat de Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche,Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham.

Voir la Bénédiction de la DélivranceLa Paracha de Rééh est toujours lue dans un temps lié au mois de Elloul: soit le Chabbat qui précède et bénitle mois de Elloul, soit - comme cette année-ci - le Chabbat Roch ‘Hodech Elloul. Cela peut apparaître surpre-nant, car, à première vue, non seulement la Paracha de Rééh et le mois de Elloul n’ont-ils aucun rapport entreeux, mais, au contraire, ils sont porteurs de significations opposées. En effet, dans le mois de Elloul, l’accent estmis sur l’ef for t de l’homme pour se rapprocher de D.ieu, le «bien-aimé », selon le verset du Cantique desCantiques qui est l’acrostiche du mot «Elloul » : d’abord « Ani Lédodi - Je suis à mon bien-aimé», enconséquence de quoi l’homme mérite l’aide de D.ieu, «Védodi Li, mon bien-aimé est à moi(1)». À l’inverse, laParacha de Rééh souligne l’assistance et la bénédiction divine: « Rééh Anokhi Notène Lifnékhem HayomBerakha - Regarde, Je donne aujourd’hui devant vous une bénédiction(2)».

A’hanassat Sefer Torah à la synagoguedu Tsema’h Tseddek à Jérusalem

Page 3: Newsletter n°176

Cela commence parle ChabbatLa capacité d’un Juif de servirD.ieu au-delà de toute limite estsoulignée lorsque Roch ‘HodechElloul tombe un Chabbat. Le jourdu Chabbat, comme on le sait, estexclusivement consacré à l’étude età la prière, ce qui place le Juif audessus du monde et de ses limites. Ainsi, lorsque le mois de Ellouldébute un Chabbat (en particulierlorsqu’il s’agit du premier jour deRoch ‘Hodech), le mois tout entieren est marqué et devient de ce fait«Chabbatique», au-delà des limi-tes. En effet, lorsque le premierjour de Roch ‘Hodech tombe unChabbat, cela agit sur le secondjour et lui confère également cecaractère «Chabbatique», et il enest de même pour les autres joursdu mois. On voit que lorsque Roch ‘Hodechtombe un Chabbat, c’est la dimen-sion du Chabbat qui prévaut. Eneffet, l’ordre de la prière est celuidu Chabbat et ce n’est que dans laamida que l’on mentionne Roch‘Hodech. Dans le Birkat Hamazone(action de grâce après le repas), leChabbat est mentionné avant leRoch ‘Hodech. Dans les bénédic-tions qui suivent la lecture de laHaftara, on mentionne le Chabbatet pas le Roch ‘Hodech et ce, bienque la Haftara toute entière netraite que du Roch ‘Hodech! La raison à cela est que le Roch‘Hodech, marquant le phénomènenaturel du renouvellement de lalune, est lié quelque peu aux limita-tions du monde. Ainsi souligne-t-on en premier lieu le Chabbat, pourexprimer le fait que le Juif setrouve en premier chef au-delà deslimites du monde (Chabbat) et qu’ilfait ensuite pénétrer cette dimen-sion infinie à l’intérieur du monde(Roch ‘Hodech).

Sortir des limites de l’exilLe nom « Elloul » possède plu-sieurs acrostiches: Le premier représente la Torah :«Et celui qui n’a pas dressé d’embû-ches et D.ieu l’a amené sous samain, Je te fixerai un endroit où ilpuisse se réfugier» (3). Ce versetparle en effet des «villes de refuge»qui évoquent la Torah, car celle-ciest un «refuge» spirituel qui pré-serve du mauvais penchant. Le second représente la prière :«Je suis à mon bien-aimé et monbien-aimé est à moi , qui fait paîtreson troupeau parmi les roses», car ilévoque l’attachement de l’homme àson Créateur à travers la prière. Le troisième représenteles bonnesactions («Guémilout ‘Hassadim»):

«En faire des jours de festin et uneoccasion d’envoyer des présentsl’un à l’autr e et des dons auxpauvres» (4). Ces trois piliers du service divindoivent se faire, comme nousl’avons dit, de façon qui dépasseles limites, comme cela apparaîtdans le quatrième acrostiche quireprésente la Téchouva (le retour àD.ieu) : « L’Éternel ton D.ieu cir-conciraton cœuret le cœurde tadescendance, afin que tu aimesl’Éternel ton D.ieu de tout ton cœuret de toute ton âme, pour que tuvives. » (5), verset qui évoque laTéchouva qui aura lieu lors de ladélivrance messianique. Cela apparaît d’autant plus dans lecinquième acrostiche qui repré-sente la délivrance : «Alors,Moïse chanta, ainsi que les enfantsd’Israël, l’hymne suivant à l’Éter-nel. Ils dir ent : Je veux chanteràl’Éternel ... (6)», verset qui évo-que également le cantique qui serachanté lors de la délivrance future,quand nous pourrons accomplir leservice de D.ieu à la perfection etsans limites.Le dernier acrostiche, qui évoqueun service de D.ieu parfait, aencore plus de résonance cetteannée-ci (5751 - 1991, Ndt) et à ladate actuelle.En plus du fait que nous avonsachevé notre tâche et que nousnous tenons prêts pour la déli-vrance, nous sommes en l’an 5751,dont l’acrostiche est «ce sera uneannée où Je lui montrerai des mer-veilles» et nous avons déjà vu denombreux miracles et merveilles.Nous avons vu notamment la chutedu «rideau de fer» qui a permis auxJuifs de Russie de sortir de là-bas.Nous avons vu comment les émis-

saires (du Rabbi, Ndt) ont tenu leurcongrès dans la capitale de laRussie, dont le but est de renforcerla diffusion de la ‘Hassidout dansle monde entier. Et après que onze mois aient passédans cette année et que nous noustenons au mois de Elloul, le moisdu bilan, la conclusion du bilan est:«Ad mataï !», jusqu’à quand!Comment est-il possible que leMachia’h ne soit pas encore venu?Comment est-il possible que l’onne voie pas («Rééh ») encore leMachia’h ?! En particulier sachant que noussommes Chabbat, qui est lié avecla délivrance, car celle-ci sera «lejour qui sera entièrementChabbat», et Roch ‘Hodech, lejour de la nouvelle lune, qui est liéavec la délivrance du Peuple Juifqui sera délivré de nouveau, etdans la Paracha de Rééh qui estliée avec la vision de la délivranceet dont la Haftara évoque, elleaussi, la délivrance: «Réjouissez-vous avec Jérusalem et soyez dansl’allégresse à causse d’elle...» (7).Ainsi, il est clair que la délivrancedoit arriver.

Que faire ?Il faut diffuser partout le servicedivin qui découle des cinq acros-tiches du mois de Elloul, en partic-ulier du cinquième qui représentela délivrance et qui doit pénétrertous les autres aspects du service deD.ieu (notamment à travers l’étudedes sujets relatifs à la délivrance etau Temple). Et concrètement: Il faut annon-cer en tous lieux, pardes parolesqui viennent du cœur, que D.ieudit (à travers Ses serviteurs lesprophètes) à chaque Juif:

«Regarde, Je donne aujourd’huidevant vous une bénédiction», aupoint où l’on voit véritablementaujourd’hui avec des yeux dechair la bénédiction de ladélivrance messianique.

Cette proclamation doit émaner detous, même de ceux qui prétendentqu’ils n’ont pas encore intégré etassimilé la chose, car, même dansce cas, ils ont une foi parfaite etpeuvent (et doivent) donc diffusercela à autrui, à commencer par leurentourage, puis à tous les Juifs aux-quels ils peuvent parvenir, et celamême aidera à ce qu’ils intègrentce message comme il se doit. Puisse D.ieu vouloir que, par lemérite de ces paroles au sujet de ladélivrance, celle-ci se fasse con-crètement, en particulier lorsquenous allons relier cela avec le faitde dire «Lé’haïm!» dans unFarbrenguen (réunion ‘hassidique)ici, dans la synagogue, la maisond’étude et de bonnes actions demon beau-père, le Rabbi (précé-dent, Ndt) : «Lé’haïm ! Lé’haimVélivrakha !» («A la vie ! A lavie et à la bénédiction!»).Puissions-nous tous mériter toutesles bénédictions, en particuliercelle d’être inscrits et scellés pourune bonne et douce année, et a for-tiori la bénédiction de la délivrancecomplète par notre juste Machia’h,et toute l’assemblée répondra«Amen» et «plus grand est celuiqui répond Amen que celui quibénit». Amen, Ken Yéhi Ratsone.

Notes1/ Cantique des cantiques 6.32/ Deutéronome 11.263/ Exode 26.134/ Esther 9.225/ Deutéronome 30.66/ Bechala’h 15.17/ Isaïe 66.10

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o m

Page 4: Newsletter n°176

Allumage des Bougies Chabbat Parachat Rééh

Jérusalem Entrée : 18h45Sortie : 19h58

Allumage des Bougies Chabbat Parachat Rééh

Jérusalem Entrée : 18h45Sortie : 19h58

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mHistoir e

Je prends surmoi une bonne décision pouramenerle Machia’hPrénom : ................................. Nom : .......................... Prénom de la mère :.................

Téléphone : .................. Email......................... Adresse : ..............................................

Bonne décision ...............................................................................................................

Demande de bénédiction : ..............................................................................................

Nous introduirons ce coupon dans le livre des correspondances saintes du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h, les célèbres Igueroth Kodech.

A retourner à : Beit Machia’h Talpiot/Arnona , 19/5, rue Chalom Yehuda - 93426 Jérusalem

Une guérison proche et complète…Si aux quatre coins du monde, se déroulent des miracles et des prodiges parl’entr e-mise du Rabbi Roi Machia’h Chlita, il est évident que ceux qui se dérouleront danssa propre synagogue et maison d’étude au 770 de la rue Eastern Parkway à NewYork, Br ooklyn, seront d’autant plus spectaculaires…

Un champs en Israël

Lors de l’allocution de la ParachatVayéchev, le Rabbi Roi Machia’h Chlitaa annoncé que le fait de raconterlesmiracles et les prodiges que D.ieu fait ànotre encontre rapproche la délivrance.

C’est dans cet esprit que Chimon Partouche nousraconte: « Alors que j’avais environ sept ans,pendant Chabbat, j’ai fait un rêve qui, en fait,avait plutôt l’allure d’un cauchemar dans lequelje courrais certainement pour fuir quelque chose.Quand soudain l’ambiance effrayante du rêvechangea pour laisser place à un sentiment d’apai-sement alors que je me trouvais sur un pont,j’aperçu le Rabbi de Loubavitch qui se tenait surle côté. Il me regardait sans parler et son regardm’apaisa. Je m’approchais alors de lui commepour me réfugier. Il me tendit une sorte de carte de visite surlaquelle était inscrit le nom de ma tante EvelyneUzan en lettres d’or. La beauté de cette carte mefrappa au point où je m’en rappelais clairement àmon réveil. Le matin, je racontais à mon père les détails demon rêve et il me dit que puisque nous étionsinvités au repas de Chabbat midi dans unefamille de ‘hassidim Loubavitch, nous pourronsleur demander conseil.Alors que je m’amusais avec les enfants de lafamille Bellaïche, mon père me demanda de lesuivre au salon pour parler avec le chef defamille de mon rêve. Celui-ci nous conseillad’ouvrir les Igueroth Kodech à ce sujet. Ce quenous fîmes immédiatement en nous lavant lesmains au préalable.La lettre parlait d’un champ qui était en TerreSainte au sujet duquel nous rencontrions certai-nes difficultés. Le Rabbi nous donna des directi-ves à suivre afin de régler cette histoire à notreavantage. Pour ma part je ne vit aucun rapportavec ce qui m’était connu à l’époque. Mais levisage de mon père avait changé et il dit: « C’est incroyable, ma sœur Evelyne possède engérance le terrain de mon père se trouvant enIsraël et justement elle rencontre exactement lesproblèmes cités par le Rabbi».Après ce Chabbat, mon père fit parvenir à matante une copie de la lettre. Celle-ci fut bien sur-prise d’y voir le problème qu’elle rencontraitmais surtout elle y trouva des solution qu’elle putmettre en application et en effet, tout rentra dansl’ordre, grâce à D.ieu.».

Mme Sarit ‘Hadach nous raconte l’un de cesmiracles qui s’est produit lors de ses activités quiconsiste à assister les visiteuses pour écrire dansles Igueroth Kodech à la Ezrat Nachim (sectionféminine) du 770.« Il y a quelque temps, une amie est entrée dansla Ezrat Nachim totalement bouleversée, MmeMyriam Goudman. Elle se dirigea vers moi et medemanda d’écrire au Rabbi Roi Machia’h Chlitaafin de recevoir une bénédiction urgente pourMme Isska. Celle-ci se trouvait dans un état criti-que à l’hôpital de Porto Rico dans les îlesCaraïbes.Je connaissais Mme Isska à l’époque où celle-civivait dans le quartier du Roi à Crownheights.Nous nous étions rencontrées récemment à NewYork, elle était venu pour une récolte de dons envue de la construction d’un Mikvé à Porto Rico.Il s’avéra que Mme Isska fut prise d’une quinte detoux qui s’amplifia à tel point que par la suite,celle-ci s’évanouit. Puis, elle fut transportée enurgence à l’hôpital. Sur place, les médecins l’exa-minèrent sans trouver aucune piste menant vers laguérison. Néanmoins, ils décidèrent de la gardersous surveillance.Mais sa situation se dégradait de jour en jourjusqu’à ce qu’elle entre dans un coma profond.Les tentatives de réveil se soldèrent par un échec.A ce stade, les médecins se mirent à préparer lafamille à la pire des éventualités…Par la suite il fut découvert que l’un des médica-ments qu’on lui administra à l’hôpital eût sur elleun effet désastreux.Deux semaines se passèrent depuis lors et uneamie à Williamsburg lui avait même réservé uneplace au cimetière… Les médecins avaient déjàdécrété que la situation de Mme Isska était sansespoir et voulaient la débrancher des appareils res-piratoires.Toute sa famille et son entourage avaient pratique-ment tous perdu espoir et avaient déjà accepté leconseil des médecins de la déconnecter de touteassistance respiratoire.Ce fut à ce moment-là que Mme Goudman vintme trouver afin écrire dans les Igueroth Kodechpour Mme Isska.La réponse que je reçevais se trouve dans levolume 22 à la page 314-315, et contenait de bon-

nes nouvelles en nombre: « Que le traitementmédical soit un succès pourune bonne et pro-che guérison». Dans la suite de la lettre, on pou-vait lire : « On suivra le conseil de deux méde-cins spécialistes, et l’on connaîtra la réussite».Mon amie Mme Goudman était au comble del’émotion suite à cette réponse et décida d’en-voyer à la famille de Mme Isska, une copie de laréponse.Elle fit pression sur la famille afin de trouver unmédecin supplémentaire et de placer sa confianceen le Saint béni soit-Il afin que la guérison soitcomplète et effectivement proche.Dès qu’ils reçurent la lettre, la famille demandaaux médecins de ne pas débrancher la patiente desappareils. Puis ils demandèrent consultation à unspécialiste supplémentaire. Celui-ci ne seconforma pas au diagnostic des médecins précé-dents, mais lui fit subir des électrochocs. Après quelques essais infructueux, les médecinsdemandèrent à ce spécialiste de cesser ses tenta-tives car ils ne pensaient pas que cela pouvaitaider. Mais quelque chose lui souffla de ne pasabandonner.Le lendemain, il reproduisit quelques tentatives,mais contrairement à la veille, il y eut quelquesréactions… L’électrocardiogramme fut beaucoupplus encourageant. Les paupières commencèrent àciller. Le retournement de situation était impres-sionnant.Dès le moment où elle commença à réagir, toutcommença à évoluer très rapidement et elle putsortir de l’hôpital complètement rétablie commel’avait annoncé le Rabbi Roi Machia’h Chlitadans les Igueroth Kodech, pour une proche etcomplète guérison.

Traduit de la Si’hat HaGuéoula