Nexus 55 Cosmologie Le Modele Qui Concilie Physique Et Paranormal 2008

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    Cette tude, commence en 1987, a eu pour origi-

    ne une correspondance prive avec le physicien et crivainscientifique Paul Davies, qui mavait aimablement envoyune copie de la thorie de l inflation du Dr Alan Guth,dont ctait la contribution la thorie du Big Bang.

    Rappelons que le Big Bang est suppos avoir t provoqupar une fluctuation quantique dans le vide de lnergiezro (le nant), fluctuation qui se serait effondre aprsun bref instant pour retourner au nant. Mais selon Guth,serait intervenue entre-temps une inflation provoquantune explosion fantastiquement rapide au cours de laquelletoute lnergie que nous connaissons aurait merg dunant pour former un boule de seulement un mtre derayon. Selon lquation einsteinienne E = mc2, lnergie (E)peut se transmuter en masse (m) de matire. Cette boule

    gazeuse poursuivrait son expansion de par sa propre inertie

    et une grande part de son nergie se condenserait pourformer lunivers dtoiles et de plantes que nous obser-vons ; cest ainsi que Guth et Steinhart dcrivirent le BigBang en 1989. Linflation est donc le phnomne suppospermettre lunivers de natre de cette explosion cra-trice gigantesque. Malheureusement, cette thorie estentache dun dfaut : en effet, il faudrait quaprs uneinfime fraction de seconde, lexplosion cratrice soitstoppe, mais la thorie de Guth ne prvoit aucun moyendendiguer le processus. Il en rsulte une prdiction ver-

    tigineuse : lunivers connatrait un taux dextensionpermanente totalement absurde, et cest ce que lon

    dsigne par le problme de la ConstanteCosmologique (CC).La thorie postulait ensuite un ralen-

    tissement continu de lexpansion cause de la gravitation. Mais en

    1989, Schwarzchild publia desobservations de supernovaelointaines qui stupfirent etdurent les cosmologistescar il fallait en conclure aucontraire que lexpansion

    allait sacclrant.

    Au chevet de la physiqueCependant, il nya pas que cela qui

    fche, tant en cos-mologie quen physi-que. Dans son numro

    du 10 dcembre 2005,la revue New Scientist

    publiait un rapport alar-mant sur ltat de la phy-

    sique, issu de la ConfrenceInternationale Solvay qui stait

    tenue Bruxelles la semaine prcdente.

    physiqueet paranormalLe modlequi concilie

    De la rsolution de deux problmes physiquesmajeurs, la Constante Cosmologique et la gravitation, merge un modlecosmologique dans lequel la ralittrouve son fondement dans un substrat universel que Ronald Pearson a choisidappeler I-ther .

    Au sein de cet lment , les phnomnesdits paranormaux prennent tout leur sens.

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    Par Ronald Pearson janvier 2008

    Dans son rsum, le Nobel David Gross reconnaissaitla confusion totale rgnant parmi les physiciens etle besoin urgent dapproches indites. Quil sagissede la thorie des cordes, de la recherche dune gra-vit quantique ou de tout autre tentative, chacune

    dbouchait sur une impasse.En 2007, lminent physicien Lee Smolin a publi unlivre dans lequel il dclare que sa gnration sestavre incapable de produire quoi que ce soit de

    valable, malgr le grand nombre de physiciens etlimportance sans prcdent des crdits accords. Entmoignent les 60 000 dollars allous en 2005 au pro-fesseur Cahill pour quil dcouvre une alternative la relativit et propose de nouvelles expriences

    Erreurs camoufles Je pense avoir dcel la cause de cette situation ds1984, en dcouvrant une inquitante erreur de logi-que concernant la gravitation et, par la suite, quatreautres erreurs dans la thorie de linflation de Guth.Inform de ces fautes et trs embarrass, Davies nena pas moins dcid de publier la thorie de Guthenen 1989, dansThe New Physics(pp.57-59). Les vicesde forme sy trouvent toujours, mais la prsentationdes quations a t modifie de manire les rendremoins accessibles ; de plus, quelques lignes impor-tantes ont t supprimes, de sorte quil est dsor-mais quasi impossible de suivre largumentation.Dautre part, la plupart des physiciens en qutedune thorie du Tout sorientent vers la tho-rie des cordes , qui postule lexistence de onzedimensions suprieures despace et de temps. Unde ses adeptes, le Dr Brian Greene (1999), a consacrquelques pages au problme de la CC dans son livresur les supercordesThe Elegant Universe(p. 225) oil reconnat que la thorie des cordes est incapable

    dapporter une solution ce problme. En 2008,cette situation reste inchange.

    Ncessit dun substrat universelPrenant conscience que ma propre discipline (lin-

    gnierie en mcanique des fluides) moffrait lesmoyens de rsoudre le problme de la CC, je me suisdonc attel, ds 1987, la recherche dune solutionnon entache de paradoxe. Deux ans plus tard, leNobel Steven Weinberg devait dailleurs souleverlenjeu dune telle dmarche en dclarant dans unarticle que la constante cosmologique reprsente unevritable crise pour la physique .Il ma sembl vident que, pour rsoudre le pro-blme de la cration, il fallait envisager lidedun substrat [background] constitu de parti-cules primaires de deux sortes dnergies, posi-tives et ngatives. Ce serait en somme lquiva-lent du Yin et du Yang de la philosophie chinoise.Ces deux nergies forment un fond que jappelle I-ther qui reprsente un tat dquilibre entre cesdeux sortes de particules appeles primaires . Lesopposes peuvent se supprimer mutuellement pourne laisser que le nant du vide, une reprsentationde lannihilation mutuelle. linverse, la crationest lapparition dlments opposs partir du vide.Malheureusement, un tel milieu sous-jacent estincompatible avec la relativit einsteinienne. Parconsquent, il fallait, avant mme daborder le pro-blme de la CC, laborer une nouvelle mcaniquesusceptible de remplacer la thorie de la relativit.La solution du problme de la cration exigeait aussique cette mcanique soit en accord avec les quantaet rsolve le problme de la gravitation. Entrepriseredoutable premire vue, car cette approche que javais dcid dappeler Exact Classical Mechanics(ECM) [Mcanique Classique Exacte] devait trecompatible avec tous les apports et toutes les avan-ces manifestes issus de la relativit (lire p. 56).Et pourtant, la solution est apparue plus vite queprvu.Dans lECM, la loi fondamentale de physique questla conservation de lnergie est respecte et pour-tant lunivers peut surgir spontanment de rien ;

    Il ma sembl vident que pour rsoudre leproblme de la cration, il fallait envisagerlide dun substrat constitu de particulesprimaires de deux sortes dnergie, positiveset ngatives : l I-ther .

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    elle est aussi en accord avec llectrodynamiquequantique. Ainsi peuvent se produire la crationou lannihilation pures. Mais comment dterminerlaquelle des deux se produira dans des circonstan-

    ces donnes ? La rponse se trouve dans une autreloi fondamentale de la physique : la conservationdu moment. Nous y viendrons dans la suite de cettearticle, page 56.

    Hermtisme de lestablishment Sous prtexte que la relativit a rsist lpreuvedu temps , et sans mme accepter le dbat, toutesles revues scientifiques ont alors refus de publierma thorie. Heureusement, jai reu lappui dunpersonnage qui avait toujours t trs critique lgard de la relativit, le Dr Louis Essen FRS, phy-sicien et clbre inventeur de lhorloge atomique

    au csium. Impressionn par lalternative que jeproposais, il a suggr que je le reprsente uneconfrence qui devait avoir lieu en Russie o, daprslui, les gens font preuve dune plus grande ouverture

    desprit. Cest ainsi que ma recherche a t publie,en 1994, par lAcadmie Petrovskaja des Sciences etdes Arts, devenue plus tard lAcadmie des Sciencesde Russie ; puis en 1997 dansFrontier Perspectives, et

    enfin en Inde, en 2005. LECM a t examine par plu-sieurs scientifiques, dont le Nobel Brian Josephson,et aucun deux na dcel de faille dans sa logique.Hlas ! Toutes mes dmarches auprs des revuesscientifiques sont restes lettres mortes, ce qui estrvlateur du manque de comptence en mcaniqueet thermodynamique de tous les experts, sauf un : leprofesseur Jean-Pierre Vigier, de Paris [directeur derecherche au CNRS, dcd en 2004]. Dans sa rpon-se du 2 aot 1987, il reconnaissait la validit de mapremire critique dont il souhaitait la publicationdans Physics Letters, o il tait conseiller en gravita-tion en vain ! Ainsi que le souligne avec amertume

    le physicien australien Brian Martin (1997), lesta-blishment de la physique opre huis clos et refusede prendre en considration des solutions manantdautres disciplines.

    La Physique de la Sur-vie,cl du paranormal

    Avec la notion dI-ther propose par la Physiquede la Sur-vie, les phnomnes parapsychiqueset la vie aprs la mort entrent enfin dans le champdinvestigation de la physique.Comme nous allons le voir, lI-ther possde une struc-ture filamenteuse qui imprgne un fluide auto-gnrde particules primaires obissant une loi mathma-tique. Je formule lhypothse quau fil des ges, cettestructure a dvelopp une intelligence lui permettantdorganiser ses propres nergies de manire donnerlimpression que la matire existe, gouverne parquatre forces de la nature. La conscience serait appa-rue comme faisant partie dune ultime ralit. Cettethorie offre ainsi une explication du paranormal et de la sur-vie.[NdT : Nous avons traduit le terme survivalpar sur-vie , car il est employ la fois dans au sens spiri-tuel : la vie aprs la vie (ou aprs la mort), et au sensphysique : la survie de lhumanit.]Dans ce modle cosmologique, les phnomnes psy-chiques et la vie aprs la mort apparaissent en tantqueffets rels. Cela implique quil nest plus possibledexclure le paranormal du domaine de la phy-sique. Cette exclusion due une dfinition erroneconduit les scientifiques de toutes les disciplines considrer les preuves de sur-vie comme une menace

    et les discrditer en les taxant de tromperies oudillusions.Aucune thorie abordant le paranormal ou la sur-vienest recevable tant que la relativit tient le haut dupav, car celle-ci est incompatible avec lexistencedun quelconque substrat. Cest sans doute pour cetteraison que ce sujet est rejet.Dautres ont tent dexpliquer le paranormal, mais cequi distingue la thorie prsente ici, cest quelle estseule avoir surgi de la solution de problmes de phy-sique majeurs demeurs, partout ailleurs et depuislongtemps, sans issue.

    Pas de conflit entre physique et psychismeLes preuves de la sur-vie ou de la ralit des phno-mnes dits paranormaux se sont accumules aufil des sicles, au grand dam des physiciens pour quila conscience se limite une fonction crbrale. Ceblocage pourrait tre surmont si une base thorique,mergeant de la solution des problmes de physiquequi dfient encore les spcialistes, ouvrait celle-ci auxphnomnes psychiques. La prsente tude proposede combler ce vide en dmontrant quil nexiste pasde conflit rel. Elle devrait contribuer octroyer la recherche sur le psychisme un statut de vritablescience, cest--dire un quilibre entre lobservation

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    et llaboration dune basethorique ncessaire la co-hrence.Au cours de lanne 1988, mon

    tude mamenait galement envisager la consciencecomme un phnomne sub-quantique impliquantlimmortalit. Jai rencontr Michael Roll, qui madonn accs une surabondance dindices indiquantcombien la pense scientifique dominante se fourvoie ce sujet. En 2004, dans un article pour laParanormalReview, Roll revient sur cette question en citant larecherche exprimentale sur les phnomnes psychi-ques dont Sir William Crookes (1871) a t linitiateuret que dautres scientifiques ont reproduit avec succspar la suite. Rcemment, dans un document intitulScole Report , M. Keen, A. Ellison et D. Fontana (1999)

    ont fait tat dune srie dexpriences trs convain-cantes sur la mdiumnit.

    Des scientiques prts accueillir le paranormalQuelques scientifiques sont disposs rejeter lepoint de vue de lestablishment et tentent dlaborerdes thories qui ouvrent la physique au paranor-mal. Des propositions intressantes ont t faitesnotamment par le professeur Carr et le Nobel Brian Josephson lors dune confrence SPR (Society forPsychical Research) le 24 avril 2004. Ils ont considrtous deux qutant donn les difficults rencon-tres, de nouvelles thories englobant le psychismedevraient faire appel de plus hautes dimensionset une extension des mathmatiques. Josephsona ajout quil serait galement ncessaire dintro-duire une inversion du temps pour que la consciencepuisse voluer et retourner lorigine de luniversafin que la cration de ce dernier puisse tre dcriteavec toutes les nuances ncessaires lexistencemme de la conscience. Cette ide t lorigine duprogramme Mind-Matter Unification Program dvelopp luniversit de Cambridge.La base de la Physique de la Sur-vie est plus sim-ple car elle se cantonne la logique de bon sensde la gomtrie dEuclide dans laquelle le tempsprogresse toujours dans un mme sens. Cette tho-rie se contente de mathmatiques sans sophistica-tion, tout en mnageant la possibilit de prdictiondvnements futurs ainsi que dautres aspects du paranormal .

    Trois dimensions de lespace, plus le tempsLa physique contemporaine est fonde sur le postulatque la matire est relle, mais dote de multiplesdimensions suprieures virtuelles fortes courbu-res (notion despace courbe issue de la relativit),cest--dire nayant aucune contre-partie relle, cardbordant les trois dimensions auxquelles nos sens se

    rfrent. La thorie des cor-des en fournit la plus rcenteillustration. Ces notions ontenvahi le domaine public et la

    plupart des autres disciplineset cest en fonction de ces di-mensions que daucuns sefforcent dexpliquer la sur-vie et le psychisme. Cela ne dsigne pas des universparallles dans le mme espace que le ntre, mais deslignes qui, droites pour nous, deviennent des courbesserres dans ces dimensions suprieures.Pour un mode de pense o les quations en mcani-que cantonnent leur formulation trois dimensions,ces mathmatiques sophistiques sollicitent limagi-nation au-del de ses limites. Comment se fier desquations formules dans des dimensions qui, sauf recours des analogies, demeurent hors de porte

    de notre imagination ? Plus grave : ceci napportemme pas de solution aux problmes majeurs.Les fondements de lapproche propose ici sont sim-ples. Ils reposent sur les trois dimensions de lespa-ce, plus le temps universel. La logique qui en dcoulepostule que la base de la Physique de la Sur-vie estun espace rel. Le mot espace voquant lide duvide et laissant penser quil ny a que le nant, lenom d I-ther a donc t choisi pour dsigner cesubstrat rel unique. LI-ther est le support dun ni-veau quantique de plusieurs univers entrelacs qui,normalement, nentrent pas en interaction.

    Un niveau sub-quantiqueLa thorie des quanta concerne lchelle sub-micros-copique, la mcanique de latome. Dans ce contexte,les composants de latome se comportent de manireinsolite. Ils apparaissent parfois comme des petitesballes qui ricochent les unes sur les autres : cest alorsleur nature de particule qui se manifeste. Et parfois,ils sapparentent des jeux dondes la surface deleau, provenant de diffrentes sources, sentrecroi-sant et interfrant les unes avec les autres (Fig. C).Ce comportement nigmatique, dsign par dualitonde-particule , est confondant pour la logique etle sens commun ; le monde quantique semble irrel,artificiel.Si tel est le cas, il faut bien accepter lexistence duneralit plus profonde capable dengendrer des ondesorganises qui peuvent, dans certaines conditions,donner lillusion de se comporter aussi comme desparticules. Ce niveau sub-quantique, lI-ther, ne pour-rait pas, comme celui du monde quantique, fonction-ner selon la mcanique ondulatoire, car alors un autreniveau encore infrieur serait ncessaire pour, sontour, engendrer ces ondes ; or, il faut bien que cetenchanement sarrte quelque part. Par consquent,apprhender lI-ther passe par un retour la mca-nique newtonienne. En outre, puisque les niveaux

    LI-ther est le support dun niveauquantique de plusieurs universentrelacs qui, normalement,nentrent pas en interaction.

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    suprieurs procdent de lI-ther, tout, matire com-prise, doit tre construit partir de la mme sortednergie.

    Par-del le bien et le malLa Physique de la Sur-vie est fonde sur de lnergiequi semble natre du nant. Cependant, la nouvellesolution doit comporter le systme darrt quimanque la thorie du Big Bang. Une seule optionsemble possible : comme je le mentionnais plus haut,il faut quexistent deux sortes dnergies, opposes etcomplmentaires, positive et ngative . Cela narien voir avec le Bien et le Mal ou avec des chargeslectriques positives et ngatives. Cette nergie-lest la substance dont est construit lunivers. En fait,lnergie ngative rsulte de linversion des forcesdaction et raction des lois de Newton. Dans ce sens,

    les particules relles, dites primaires , positivesou ngatives, peuvent sannuler mutuellement etlaisser une nergie zro. Cela revient additionner+10 units 10 units, ce qui donne zro unit,lannihilation, le nant. Rciproquement, la crationserait lapparition, partir de zro, de +10 units et10 units.Tant la cration que lannihilation partir de, ou vers,le nant sont des oprations permises sans violationdune loi physique bien tablie : la conservation delnergie . La question suivante est : Quelles sontles circonstances qui dictent la cration ou la destruc-tion ? . La rponse rside dans le respect dune autreloi de la physique. Un objet en mouvement est dotdun moment , lequel est le produit de sa masse parsa vitesse. Lors dune collision, le moment doit treconserv et, simultanment, lnergie.Lanalyse mathmatique indique quen moyennelexamen des moments impose des gains dnergiechaque fois que deux opposs entrent en collision.Le primaire positif acquiert de lnergie positive et lengatif une quantit numriquement gale dnergiengative. Cependant, les calculs montrent que letaux de cration est trop lev, de ce fait lexpansionde lunivers est beaucoup trop rapide.

    Fig. B : entrelacs de noyaux dannihilation formant le rseau I-ther Les filaments sont montrs plus petite chelle et dans unedisposition alatoire formant une structure susceptible dvolueren systme de calcul de nature mcanique, reprsentesymboliquement ( gauche) comme une grille rectangulaire.Certaines parties gnrent une conscience, ce qui permetla cration de la matire par ondes quantiques.

    filaments

    zones de gnration

    Fig. C : Exprience avec deux fentes montrant comment les ondes organisent la matire titre danalogie, illustration dune exprience de Young utilisant un rayon de sfiltre deux fentes, ce qui produit un plan dondes en interfrence et dvoile lndualit onde-particule. Toutes les particules sub-atomiques, tels les lectrons, se de la mme faon. Ainsi les ondes mergeant des deux fentes gnrent des inteconstructives l o apparaissent les formes lenticulaires noires. Lorsque chaqumerge de lune ou lautre fente, il ne peut apparatre sur nimporte quelle tachefaible distance du filtre. Llectron persiste un certain temps tandis quil se dplalcran, reprsent en haut, puis il disparat. Un autre le remplace immdiatemensitue au hasard sur une autre tache noire o il demeure, mais confin la mme du filtre. Ceci se rpte jusqu ce que la copie finale atteigne lcran sur une depermises. Cest ainsi que se forme, sur lcran, un schma dinterfrence, mme lectrons ne se prsentent quun par un.

    jonction T ouverte

    ferm

    franges lumineuses franges sombres

    ondes interfrentes

    masque 2 fentes

    collimateur

    source de lumire

    Fig. A : primairesmigrant vers les noyaux dannihilationVue de la structure delI-ther ; les cellules seprsentent sous forme

    de prismes hexagonauxembots vus ici parleurs extrmits. Ils ontchacun un filament centralconstitu de primairesen voie dannihilationmutuelle.

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    Heureusement, il se produit une instabilit dansla sphre de fluide en croissance rapide que cettecration engendre. Cest l que se situe la solutiondu problme. La masse effervescente de primaires envolution se divise alors spontanment en myriadesde minuscules cellules. Dans chacune, les flux de pri-maires convergent vers un point central ou une ligne.Comme la loi de conservation du moment imposelannihilation, des centres dannihilation apparais-sent spontanment et forment des petites sphressolides ou de longs filaments. Lannihilation annule lamajeure partie de la cration et en ramne la valeurnette un niveau qui savre compatible avec les don-nes de lobservation astronomique. Ainsi la logiquemathmatique fait apparatre la solution au problmede la constante cosmologique.

    Conrm par lobservation de supernovaeAucune autre solution nest apparue dans le mondedepuis vingt-sept ans, ce qui confre une certaine cr-dibilit la Physique de la Sur-vie. En outre, ds 1992,cette thorie avait prdit que la cration ne serait pasentirement inhibe par lannihilation ; au contraire, il y aurait une faible cration produisant une croissancede lunivers en acclration constante. Celle-ci a t d-couverte par lobservation astronomique de lointainessupernovae, ainsi que le rapporte Schwarzchild (1998).Cela a caus une vritable surprise parmi tous les as-trophysiciens qui avaient imagin un ralentissementcontinu de lexpansion. Aucune autre thorie navaitprvu cela, ce qui renforce encore la prsomption devalidit de la Physique de la Sur-vie.Les centres dannihilation constituent des structuresquasi solides formes de rseaux de filaments et denoyaux. Ceux-ci sagglutinent en nuds do peuvent jaillir de multiples filaments se connectant dautresnuds (Fig. A et B). Cette structure noccupe quuneminime fraction de lespace total. Les parties solides

    se trouvent immerges dans un milieu gazeux deprimaires en surrgnration qui offre une source depuissance. Celle-ci pourrait fonctionner comme unemachine, mais la sortie, elle ne se manifeste que sousforme dondes ou dinformation.

    Un rseau similaire celui de nos neuronesLe rseau neuronal de notre cerveau est constitude cellules, les neurones, possdant de longs axones

    qui se connectent avec ceux dautres neurones via les jonctions synaptiques. Des rseaux trs semblablespourraient se former partir des nuds et filamentsdcrits plus haut. Il est donc permis de postuler quaufil des ges, cette structure puisse avoir volu en unrseau fonctionnel similaire celui du cerveau et m-me au tissu neuronal artificiel que des scientifiquescomme Hinton (1992) ont dj mis au point.On a vu que ces structures possdent des capaci-ts de mmoire et dapprentissage, deux conditionspralables au dveloppement de lintelligence et dela conscience. Ces attributs peuvent la longue treapparus aprs une volution de type darwinien. Lephnomne peut stre tendu en petites plaques tou-tes relies pour former une sorte de matrice.Lchelle de la structure de lI-ther doit tre trs pe-tite, mme compare au noyau atomique, mais doitcependant stendre dans la totalit de lespace. Sacapacit de mmoire et de calcul doit dpasser engrandeur tout ce qui est imaginable.Ceci, il est vrai, est la partie spculative de la thorie.Si toutefois la recherche ultrieure le confirme, alorsles moyens de cration de la matire auront t d-crits. La matire et les quatre forces de la nature quisemblent la contrler apparaissent prsent commeune ralit semi-virtuelle, une illusion cre par laconscience pour sy tablir. Pour la raison expliqueplus loin, ces quatre forces nexistent pas vraiment,mais lexplication diffre totalement de celle fourniepar lespace-temps courbe ou les dimensions sup-rieures forte courbure.

    Un I-ther intelligent La structure de lI-ther est capable de gnrer de lapuissance automatiquement nimporte o, chaquecellule fonctionnant comme une petite machine vapeur. Le fluide de primaires en surrgnration estcomparable une source de chaleur parfaite et lescentres dannihilation dans chaque cellule quivalent

    Fig. D : treillis cristallin cubique ; atomes et nuages dlectronsUn cristal form datomes. Le treillis est reprsent 45 poutoute confusion avec le symbolisme du rseau. Chaque atomenoyau charg positivement entour dun nuage dlectrons nCes charges abstraites contraignent les ondes interfrentes enqui se referment sur elles-mmes et forment des gabarits orbisphriques confinant les lectrons. Ce sont les ondes de SchrComme en C, les lectrons semblent sauter en tous sens pourleurs orbites, ce qui bouriffe les atomes et donne limpressiode vide. Un photon de lumire heurte un lectron et le projetthors de son orbite, illustration de leffet photolectrique.

    p h

    o t o

    n

    lectronsnoyau atomique

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    des sources froides. Telles sont les conditions fon-damentales de toute machine chaleur, dont celles vapeur. Cependant la production de puissance delI-ther ne peut se manifester que sous forme don-des. Celles-ci se propagent dans le fluide constitutif de lI-ther la manire des ondes sonores dans lair.Elles doivent tre organises de faon intelligente parla conscience de lI-ther afin de produire ce que nousappelons la matire ; donc une partie de lmission depuissance doit servir animer la fonction calculatricede lI-ther (I-ther intelligent).La raison pour laquelle le monde quantique doitfonctionner selon une mcanique ondulatoire semblemaintenant vidente : les ondes sont les seuls outilsdisponibles !Lorganisation ondulatoire ncessaire implique lacration dun systme de nombres servant au calcul.Les expriences ralises par les physiciens quan-tiques font apparatre un systme numrique trscurieux fond sur des motifs dinterfrences dondes,des grilles abstraites utilises comme nous utilisonsdes nombres. Ces ondes abstraites servent de signauxcomplmentaires aux ondes relles pour les orientervers des points de concentration. Or des ondes sedplaant en sens contraires deviennent stationnai-res , cest--dire des vibrations. Nous pouvons doncaffirmer que le monde est fait de vibrations , et cestexactement ce qui nous est dit travers les commu-nications de nombreux mdiums.Pour reprsenter une particule sub-atomique, telun lectron, il faut gnrer des ondes relles qui sedplacent en sens contraire et se concentrent en unpoint donn. Elles peuvent natre la surface dunepetite sphre et imploser vers le centre. Les ondesse concentrent en sapprochant du point focal etaugmentent fortement la densit de lI-ther ; les pri-maires y sont beaucoup plus troitement rassembls.Une crte de densit apparat, analogue la haussedu niveau de leau juste aprs et au point de chute

    dun caillou. Elle est cependant transitoire. Pour quese produise un effet de particules en mouvement, ilfaut que ces crtes apparaissent lune aprs lautreen suites progressives ; ce moment les points dim-plosion ressemblent une ligne pointille. Llectronou nimporte quelle particule sub-atomique cessealors dtre un objet unique, il devient une squencedvnements juxtaposs dans le temps, mais pasdans lespace.Si deux squences, figurant deux particules en mou-vement, se rencontrent, un nouveau jeu dondes decontrle remplacera instantanment le prcdentet modifiera les deux trajectoires subsquentes. Celaproduit leffet de particules en collision et rsout leproblme de la dualit onde-particule.Les lectrons sont confins des orbites pour for-mer les sphres de nuages dlectrons entourantles noyaux atomiques. Les grilles dondes abstraitesfonctionnant comme des nombres doivent donc treinflchies en trajectoires circulaires. Une autre sortede nombres interviendra, assimilables des chargeslectriques, comme des tiquettes issues de la ban-que de mmoire de lI-ther. Lune identifiera tellecrte de densit comme tant un lectron, dit n-gatif ; une autre identifiera telle autre crte en tantque proton, dit positif. La paire de nombres, dter-minant une charge, modifient le calcul de manire inflchir la grille dondes abstraites pour formerune sphre. La ligne pointille se prsente en cerclesassurant le confinement de llectron.

    Bosons illusoiresIl nest nul besoin de charge, ni de force lectriquerelle. Faire intervenir une telle force serait redon-dant, comme porter la fois une ceinture et des bre-telles. Et puisque le magntisme est de la charge enmouvement, la force magntique acquiert aussi uncaractre abstrait. Quant la force nuclaire forte,elle nest ncessaire que pour empcher les protons

    rseau (mcanique, amoral)

    sige de la volont et de la conscience

    barrire informationnelle filtrante

    me

    matire

    cerveau

    subconscient

    photons

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    de scarter cause de la rpulsion de charge lec-

    trique, mais comme cette dernire est abstraite, laforce nuclaire forte lest galement. Venons-en laforce nuclaire faible qui rgit la dsintgration ra-dioactive. Cela implique des projectiles phmres,les bosons W et Z, qui provoquent la fission desnoyaux instables. Ceux-ci ne sont que des crtes dedensit gnres de manire alatoire.Ainsi donc, trois des quatre forces de la natureapparaissent en tant quabstractions, elles ne sontpas relles. Reste la quatrime, la gravitation, etcelle-ci pourrait aussi savrer abstraite, comme lesprcdentes.Ici surgit une complication parce que les effetscomparables aux prdictions de l espace-tempscourbe dEinstein doivent tre inclus dans les pr-dictions de la prsente thorie. Difficult cependantrapidement surmonte.

    La densit zro, condition de la tlpathieLes ondes relles qui implosent et gnrent les crtesqui reprsentent toutes les particules sub-atomiquesdobjets massifs comme le Soleil causent un accrois-sement local de la densit de lI-ther. Lexcdenttraverse par percolation la structure poreuse delI-ther et produit des gradients de densit de cedernier. La thorie ECM conclut aussi lexistence deces gradients et offre des effets parallles ceux dela relativit gnrale, ainsi que cela est dcrit dansCreation Solved ? part I .Autre caractristique importante : chaque filamentdannihilation va comporter un mlange de massesde densits positives et ngatives, de sorte que leursomme gale zro. La densit zro est la conditionde propagation de linformation une vitesse infinie.Cela rvle un mcanisme qui expliquerait la non-localit et la tlpathie. Linformation pourrait tretransmise instantanment de nimporte quel pointde lunivers nimporte quel autre. Cela veut direque toute linformation sur tout ce qui arrive, partout

    dans lunivers, est instantanment disponible nim-porte o. Afin dtre protge de la surcharge dinfor-mation, chaque conscience doit donc tre enveloppedune barrire filtrante trs efficace programme au

    sein de la structure calculatrice de lI-ther.La propagation de linformation nest donc plus limi-te la vitesse de la lumire, comme dans la relativit.En fait, certaines expriences de vision distancepermettent de dduire que linformation se dplaceplus vite que celle-ci.Des expriences de vision distance conduites aucours dune journe dtude de la SPR le 24 avril2004 ont t dcrites par Edwin May et publies plustard dans laParanormal Review(2005). Il sagissait dela vision de Io, satellite de Jupiter. Le satellite a tobserv au moment o il disparaissait dans lombrede la plante. Les phases de cette disparition ont t

    dtermines quinze reprises avec une prcision dedix secondes, mais lvnement na t observ au t-lescope que quarante minutes plus tard. May avanaalors lhypothse que la diffrence de temps pouvaitsexpliquer par la prcognition et suggra quunenouvelle sorte despace tait peut-tre concern.

    Prs de quatre fois la vitesse de la lumireMais il y a peut-tre une autre explication. Tandis quela Terre et Jupiter parcourent leurs orbites, la distancequi les spare varie dun maximum de 967 800 000km un minimum de 588 800 000 km. Mme lors-quelles sont au plus loin, la lumire, qui se dplace 300 000 km/s, met 53,8 minutes pour parcourir cettedistance. Donc le temps maximal de la vision distanceeut t de 53,8 40 = 13,8 minutes, ce qui donne unevitesse correspondante de 1 170 000 km/s, soit 3,9 foisla vitesse de la lumire. La Physique de la Sur-vie prditque la tlpathie se propage une vitesse infinimentgrande, ce qui correspondrait une distance de spara-tion de 720 000 000 km, soit environ la moyenne entreles deux extrmes. [NdT : 720 000 000/300 000 = 2 400sec., soit 40 min.] Si May avait inclus la date de lexp-rience, un astronome aurait pu calculer la distance quisparait les deux plantes ce moment. On aurait alorspu comparer avec les valeurs donnes ici.

    Des preuves de la vie aprs la vieVictor Zammit (2006) offre quantit de preuves delexistence de la vie aprs la vie. Emma Heathcote- James (2004) en apporte dautres, et de nombreuxlivres traitent du sujet. Jen apporte davantage dansma nouvelle vulgarisation (Pearson 2008). Tout celavient appuyer la thorie prsente ici mais avecplus de dtails. On y trouve aussi une histoire de lascience et les raisons pour lesquelles cette thoriesest heurte une fin de non recevoir. Le lecteursy verra propos quelques expriences ralisables domicile, qui sont des rpliques de dcouvertes dues

    Fig. E: rseau I-ther avec me, cerveau et matire Les mes (consciences) figurent comme des portions voluesdu rseau structurel de lI-ther. Chacune possde une barrireinformationnelle filtrante, programme dans lI-ther, sparantle subconscient du conscient. Seul ce dernier agit sur le cerveauprsum fonctionner comme un servomcanisme. La barrire filtrante

    garantit que la seule information qui puisse atteindre le conscientsoit reflte par la matire. Des yeux connects aux cerveauxregardent tous un objet cristallin. Cest ainsi que tous les conscientssont maintenus dans lillusion quils sont des individus isols, desorte quils puissent acqurir de lexprience en interagissant demanire cohrente. Cependant, tous les subconscients de luniverssont interconnects par la structure I-ther amorale et cest cet ensemblequi gnre lunivers matriel. Seules des fuites contrles dans lesbarrires filtrantes de deux personnes bnficiant dune sorte dersonance permettent un transfert dinformation par tlpathie.

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    des scientifiques clbres.[NdT : Dans lexpos qui suit, nousavons traduit le termemind par me indpendamment de

    toute notion religieuse dans lesens de conscience afin dvi-ter la confusion avec les deuxtermes utiliss plus loin pour dsigner les zonespsychiques distinctes que sont le conscient et le sub-conscient.]Le paranormal sexplique brivement comme suit :le cerveau est entour dune me, fragment hautementvolu de la structure de lI-ther, et par consquentimmortelle. Chaque me comporte un sub-conscientet un conscient spars par une barrire informa-tionnelle filtrante entourant ce dernier. Le conscientenveloppe et rgit le cerveau matriel. Cependant, les

    sub-conscients de tous les esprits sont interconnectspar la structure de lI-ther et forment la supra-cons-cience gnratrice dunivers parallles interpntrs ;les mondes de lesprit et le ntre.La barrire informationnelle filtrante laisse passerlinformation de tous les conscients vers leurs sub-conscients respectifs dans le but denrichir le tout des expriences individuelles. Par contre, le flux din-formation en sens inverse est inhib afin dviter lasurcharge. Autre facteur important, linformation nepeut accder au conscient que par lintermdiaire descinq sens matriels. Cest ainsi que la matire apparaten tant que seule ralit et impose lesprit un envi-ronnement temporaire restrictif. Cela contraint lesindividus interagir de faon intelligible au moyen dela comptition et de la coopration qui leur permet-tent de progresser. Ils le font sans se rendre comptequils ne forment quun dans lI-ther.

    Le paranormal expliqu par lI-therCela nest cependant quun aspect du sujet. Le spec-tre quasi complet de ce quon nomme le paranormalpeut prsent tre expliqu en tant que phnomnerel par une physique tendue. Point nest encorencessaire dvoquer la tromperie ou lillusion pourse dbarrasser de la question.La tlpathie fonctionne grce des fuites contr-les dans les barrires informationnelles filtrantesdes deux communicants. Linformation passe instan-tanment de dun cerveau lautre, via la structurede lI-ther, condition que les deux conscients b-nficient des fuites adquates. Ces capacits sontfrquentes chez les jumeaux homozygotes.La mdiumnit mentale est similaire, mais lescerveaux se trouvent dans des univers paralllesdiffrents.La mdiumnit physique ncessite un facteur sup-plmentaire. Un extrait de matire locale est m-lang avec celui du plus proche univers parallle

    pour constituer une substance in-terface temporaire capable de seconnecter avec les deux systmes-matire. Des formes invisibles et

    intouchables deviennent visibleset peuvent interagir avec nous jus-qu dcomposition du mlange.

    La vision distance sopre par un entranement delme ouvrir prudemment dans la barrire filtranteune fuite suffisante pour laisser passer une petitepartie de linformation circulant dans lunivers entier.Grce la concentration, cette fuite informationnellepeut tre interprte par le sub-conscient au niveaude lI-ther en tant quimage de lobjet vis. Celle-ci estalors transmise au cerveau. Parfois linterprtationpeut tre faite par le cerveau lui-mme. Ou encore,une rplique de lme qui entoure le cerveau sen

    dgage et effectue des voyages vers lobjet pour encopier la structure I-ther. Cela explique pourquoi lesvoyants disent quils peuvent tourner autour de lob- jet et le voir sous des angles diffrents.Les expriences OOB [NdT : Out Of Body = hors ducorps] fonctionnent de faon similaire, par un dpla-cement autonome momentan de lme.Les NDE [NdT : Near Death Experience = expriencede mort imminente] ne sexpliquent pas, ainsi que leprtendent les sceptiques, par une production den-dorphines ou autres produits chimiques suscitantdes hallucinations. Cest impossible parce que jamaisaucune activit crbrale na t constate dansces conditions. Lenveloppe animique au niveau delI-ther sveille temporairement, prend le contrle etse dplace hors du contact avec le cerveau.La radiesthsie ou la divination ncessitent lemme type de fuite contrle que pour la tlpathieet lI-ther livre linformation, concernant leau oudes minerais, quil dtient dans ses banques de m-moire. La personne sensible peut lire ces mmoiresdirectement.La gurison sexplique par laction directe delI-ther. Bien que de nature amorale et mcanique,sauf au niveau des structures plus sophistiques quesont les mes, lI-ther doit tre activ par la volontdu conscient. LI-ther possde, dans ses mmoires,la structure adquate de cellules saines. Le dsir deprogrammation du gurisseur, habituellement assistpar un rsident de lunivers parallle le plus proche,apporte la volont qui incite lI-ther mettre en ac-tion un programme correctif. Par le plus proche il faut comprendre la bande ondulatoire quantique laplus voisine, car tous les univers parallles occupentle mme espace et sinterpntrent.Lhomopathie, les placebos et la radionique sontde puissants moyens de gurison qui sexpliquent dela mme faon. Cette dernire sest avre extrme-ment efficace mais peu rpandue. Elle est cependant

    La tlpathie fonctionnegrce des fuites con-trles dans les barriresinformationnelles filtrantesdes deux communicants.

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    si importante quun chapitre en-tier lui est consacr dans monnouveau livre (Pearson 2008). On y lit que le symbolisme est le

    langage qui permet la communi-cation par le subconscient. Nonseulement la gurison distancea-t-elle t maintes fois dmontre par lutilisation de tmoins gouttes de sang ou mches de cheveux ,mais cette technique sest avre efficace pourbooster lagriculture. En fait tellement efficace, que ce soit pourcombattre les parasites sans utilisation de pesticides,rduire lpandage dengrais ou tonifier la productioncralire que, dans louest des tats-Unis, les fabri-cants de ces produits se sont efforcs de discrditerla pratique de la radionique. Ils sont mme parvenus rendre cette pratique illgale sous prtexte quelle

    viole les lois de la physique.La pr-cognition. LI-ther peut fonctionner commeun puissant ordinateur et prdire, en fonction des ten-dances prsentes, ce qui a des chances de se produire,exactement comme le font nos ordinateurs pour lesprvisions mto. Des esprits sensibles parviennent lire les mmoires de lI-ther.Certaines prdictions sur le futur lointain pourraientprocder de lintention dlibre de lI-ther dassurerque ces vnements se produisent. Il nest pas nces-saire que quelque chose existe en dehors de lespace etdu temps ou que rgne un maintenant intemporel.Ce concept, trs rpandu, est inconciliable avec la m-canique. En outre, cela rendrait lexistence vide de senspuisque chaque pense et action aurait t prdesti-ne. Le libre arbitre nexisterait pas et la vie nauraitaucune valeur.Chris Robinson, notre dtective du rve , a brillam-ment russi empcher le dclenchement dactivitsterroristes en Irlande. Il utilise une srie de symbolesqui apparaissent dans ses rves et dont, par exprience,il a dcod le sens. Ceci et dautres expriences mon-trent que le langage de communication privilgi entrele sub-conscient et le cerveau est de nature symboli-que, car il permet de franchir les barrires filtrantes.Au cours dun test organis en Arizona par le profes-seur G. Schwartz, Chris a fait un cauchemar qui en ainterrompu le droulement ; le fait a t consign dansun rapport. Linformation a galement t transmise lambassade des tats-Unis lorsque Chris est rentren Angleterre. Il avait rv davions scrasant sur desimmeubles levs New York et de personnes se jetantpar les fentres pour chapper au feu. Ctait en 2001 etcela se produisit le jour suivant.Le psychologue Dean Radin rapporte quelques exp-riences intressantes. Des sujets furent quips dlec-trodes conues pour mesurer la conductivit de lapeau. On leur demanda dobserver un cran dordina-teur vide sur lequel, cinq secondes aprs que le sujetait appuy sur un bouton, apparaissaient des photogra-

    phies choisies de faon alatoire.Chaque photo tait calcule pourprovoquer chez le sujet une rac-tion calme ou motionnelle et

    la raction attendue se produi-sait effectivement. Mais la d-couverte surprenante fut que la

    raction se produisait plusieurs secondes avant quenapparaisse la photo et toujours en relation avec lanature apaisante ou inquitante de celle-ci ! Daucunsont suggr que cela tait d une inversion de temps,mais la Physique de la Sur-vie offre une explicationmoins insolite. Le subconscient est li lI-ther, pas aucerveau. LI-ther est inform de tout mais la barrirefiltrante empche normalement son accs direct parle cerveau. Cependant la fuite contrle permet latransmission des ractions motionnelles depuis le

    subconscient jusquau cerveau avant que les yeux nen-registrent la scne.La psychokinse sexplique parce que le sub-cons-cient contrle la matire au niveau de lI-ther. Le dpla-cement dobjets est normalement interdit par un pro-tocole dinhibition, car sans cela lillusion de la ralitde la matire serait dtruite. Mais certaines personnespeuvent, de faon limite, dpasser cette inhibition.La tlportation [NdT : Signifie ici lapparition et/ou ladisparition dobjets] est le phnomne que jai le plusfrquemment vcu personnellement. Le cas dappa-rition et de disparition totalement inexpliques duntrousseau de cls en sont une illustration. Les clefsne sont en ralit quun motif dondes programm parlI-ther. Dans un univers parallle, quelquun sait com-ment mettre en uvre un sous-programme qui copiece motif. Celui-ci est lu en un lieu donn. Ce faisant,lI-ther dispose de deux possibilits de concentrationsdondes produisant les pointes de densit que nousappelons des particules sub-atomiques. Ces pointes, juxtaposes dans le temps et non dans lespace, ontdes probabilits gales dapparatre deux endroits.Par consquent, loriginal et sa copie se manifestentensemble avec chacun la moiti de son poids normal.Ensuite, la fonction ondulatoire la position doriginetant efface, lobjet recouvre son poids et apparat aunouvel endroit.Les ovnis sont souvent rputs venir de plantes enorbite autour dtoiles lointaines. Mme en voyageant la vitesse de la lumire il faudrait quatre ans pourvenir de la plus proche dentre elles [NdT : Alpha duCentaure]. Cela exclut toute possibilit de dplace-ment utilisant la propulsion par fuse. Par contre,des alinignes qui auraient matris les mcanismesde tlportation pourraient instantanment dplacerleur vaisseau tout entier vers des coordonnes voisinesde la Terre et, partir de l, sen approcher par desmoyens de propulsion avancs mais plus progressifs.Les voyages interstellaires, voire, intergalactiques nesont donc pas scientifiquement impossibles.

    Certaines prdictions sur lefutur lointain pourraient pro-cder de lintention dlibrede lI-ther dassurer que cesvnements se produisent.

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    La Relativit gnrale est remise en questionpar la thorie Exact Classical Mechanics (ECM)[Mcanique Classique Exacte] qui propose commealternative le concept dI-ther compatible avecllectrodynamique quantique.Comme nous lavons vu avec la Physique de la Sur-vie, lanalyse montre que lorsque seulement deuxprimaires dnergies opposes entrent en collision,la conservation du moment impose un gain dnergie[Fig. F]. Chaque particule primaire acquire unenergie propre en quantits quilibres de sorte queleur somme gale zro, la valeur du vide. Les collisionsrptes dun grand nombre de primaires gnrentune cration violemment explosive. Heureusement,le fluide gazeux ainsi gnr est instable.Si nous quali ons de positive une direction donne,les primaires se dplaant dans cette direction sontdites possder un moment positif ; et vice versapour des primaires identiques se dplaant dansla direction oppose. Donc, si un grand nombre deprimaires atteignent un point ou une droite partirde toutes les directions possibles, la somme de leursmoments sera zro, mme avant la collision. Lesmmes conditions seront remplies dans le cas delannihilation.

    Une infime cration netteAinsi les primaires provenant de toutes les directionsengendrent une situation favorable lannihilationtotale ; et puisque cest aussi la condition de lnergieminimale, lannihilation doit se produire. Lentiretdu nuage de primaires en croissance rapidesorganise prsent spontanment en myriadesde cellules uides chacune in niment plus petiteque latome. Au sein de celles-ci se poursuit sanscesse la gnration de collisions. Mais alors danschaque cellule les primaires sont orientes vers descentres dannihilation o presque toute lnergieest dtruite. Reste une in me cration nette qui estla cause de lexpansion de lunivers en acclrationconstante. Plus forte est lacclration, plus faut-ilque la densit de lI-ther soit importante pour laproduire. Il en rsulte une diminution du taux decration nette puisque, de hautes densits, lesprimaires saccumulent tel point que lannihilationprdomine. Un mcanisme de feedbackexiste doncqui contrle une expansion acclration ralentie.Nous avons donc un scnario de cration off rantune solution non paradoxale au problme de laconstante cosmologique qui, en mme temps, off re laprdiction dun univers en expansion acclrationconstante en accord avec lobservation.

    Une alternative la RelativitIl a t ncessaire de repenser la mcanique newto-nienne parce quelle ne permet pas la reprsentationdobjets se dplaant de trs hautes vitesses ou dansde puissants champs gravitationnels. La relativit g-nrale dEinstein rpond la plupart des observationsdans ces conditions, mais malheureusement ne sappli-que pas au problme de la cration parce que ses pos-tulats rendent cette thorie incompatible avec lexis-tence dun quelconque substrat, alors que justementlI-ther en est un.Il fallait donc lui trouver une alternative avant dabor-der le problme de la cration. Je suis parti dune pageblanche pour aboutir une mcanique compltementindpendante de la relativit. Il fallait aussi vitertoute contradiction interne ou incompatibilit avec lathorie des quanta. Une solution mergea partir destrois lois de mouvement de Newton et de la gomtriedEuclide ; le temps universel et tout mouvement, ycompris celui de la lumire dans le vide, tant mesurs partir dune donne absolue, cest--dire de lespacelocal.La drive [NdT : calcul diff rentiel] prsente danslECM saccorde avec toutes les expriences qui rentla renomme dEinstein ; encore que sa dilatation

    La constante cosmologiquersolue par la Mcanique Classique Exacte

    Fig. F: Lquilibre des moments En haut, vue en plan de deux pendules en collision :

    dcomposition des moments dans les axes X et Y.En bas, quivalence nergtique en gomtrie dEuclide ;thorme de Pythagore : le carr de la rsultante gale

    la somme des carrs des composantes orthogonales.

    momentum

    nergie

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    du temps nexiste pas (les horloges ralentissentsimplement cause dun accroissement de masse).Aurions-nous l aussi une solution au problme dela gravit quantique ? Cela limine tout au moins les

    obstacles qui ont fait que la relativit gnrale a tincapable, aprs plus de soixante annes deff ortsinutiles, dapporter ce Graal aux physiciens dumonde entier.

    Ncessit dune source dinformationCe nest pas tout. Les physiciens quantiques dclarentaujourdhui que, pour organiser les atomes, la matirea autant besoin dinformation que dnergie. Mais oest la source de linformation ? La nouvelle thorieen dveloppement suggre que lI-ther pourrait avoiracquis une intelligence consciente. Lanalyse montreque les centres dannihilation sont plus que des points

    ou des lignes ; ce sont des noyaux ou des lamentsqui occupent une partie tonnamment grande duvolume total de lespace. Les primaires parviennentsans cesse leurs surfaces, retournent sous leff etde leur propre inertie et sannihilent mutuellement.Des enchevtrements de laments connects des noyaux peuvent se constituer et gnrer unein nie varit de formes. En outre, entre cration etannihilation, une puissance norme est gnre danschaque cellule de lI-ther.Ces conditions correspondent celles qui, selonGribbin (2004), produisent lorganisation spontanepar le chaos. La structure de lI-ther est susceptible deressembler celle du rseau neuronal de notre cerveauet pourrait tre issue dune sorte dvolution partir dece type dorganisation spontane. Ainsi donc existe-t-ilpeut-tre un substrat intelligent capable dorganiserlnergie au point de crer ce que nous percevonscomme matire.Ce nest pas la premire fois quil est question dunsubstrat dintelligence. Dans son expos sur les champs de torsion , le Dr N.A. Kozyrev (http://www.divinecosmos.com) postule lexistence dun ther intelligent. [NdT : voirNEXUSn51, p. 70]. Il ne fournittoutefois aucun dtail quant sa structure et, en raisonde cette nouvelle approche, lther ou, alternativement,le vide quantique , constituerait le niveau mergentsuivant dexistence. Dans mon livre de 1997, je dcriscomment tablir le lien entre la conscience et lasolution du problme de la constante cosmologique.

    Trous noirs et croissance acclreLa thorie ECM off re dautres particularits, dontune description des trous noirs trs diff rente decelle de la relativit gnrale. Ceux-ci nont plus un horizon vnementiel en dedans duquel la chedu temps change de sens, ni de matire dote de singularits impossibles.Dans lECM, ce sont les primaires, non la matire, qui

    existent en tant que noyaux de dimensions niesdans le processus dannihilation mutuelle au centredes trous noirs. Ceux-ci constituent donc des centressupplmentaires dannihilation et contribuent freiner

    lacclration de lexpansion de lunivers.Si toutefois cette acclration devait cessercompltement, la densit de lI-ther tomberait zroet tout retournerait au vide dont il est issu. Voilqui est bien inquitant que de savoir que luniversest condamn demeurer lin ni dans un tatdacclration croissante, sous peine de disparatre !

    Dtails sur la conservation du moment La gure F montre une vue en plan de lquilibre desmoments. Il sagit de deux pendules dont les massessont sphriques et les suspentes dgales longueurs.Les points de suspension sont placs de sorte quau

    repos les deux sphres sont tout juste en contact.Dans le modle pratique, les sphres sont des billesde roulement en acier dun pouce de diamtre, lessuspentes ont au moins deux mtres de longueur etlamplitude de loscillation applique ne dpasse pas lequart de la longueur des suspentes. Dans ces conditions,la vitesse de limpact est, avec une approximation trsacceptable, directement proportionnelle la distancehorizontale de loscillation. Toute classe de physiquedevrait disposer dune balance moment, car celle-cicon rme la loi de la conservation du moment, illustrece que cela dsigne et off re ltudiant le perceptionphysique de ce que signi ent les termes de positif et ngatif .Dans lexemple illustr, une bille motrice estpropulse sur une bille passive . La motrice demassema entre en contact une vitessev1 avec lastatique de massemb . Ensuite les deux se sparent des vitesses respectivev2 et u2 . Ce qui est intressant,ce sont les composantes de ces vitesses de dispersion,telle que vX . Cest le produit de la massem et desvitessesu ou v qui d nit le moment. Par vitesse ,il faut comprendre dplacement dans une directiond nie .[NdT : Lauteur utilise le termevelocityquil distinguede speed, nuance non pratique en franais. Dans leprsent contexte, sagissant de primaires , le terme vitesse doit tre compris dans le cadre du calculdiff rentiel, cest--dire reprsentant une distancein niment petite x divise par un temps in nimentpetit t , qui sont les drives de ces valeurs. Cest ceque lauteur entend parvelocity; lorsque, ce rapportx/t , il assigne une direction, cela devient speed.Nous verrons plus loin lintrt de cette nuance.]Nous reprsentons le moment par une che dontla longueur, une certaine chelle, reprsente lamagnitude demv oumu , ainsi que leur direction. Dansla gure F,vX est la composante de la vitessev2 dans ladirection X et lautre composante est reprsente par

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    une che dans la directionY .Nous commenons par calculer le momentmav1 de lamotrice se dplaant dans la direction X . Ensuite nousmesurons et additionnons les composantesmavX et

    mbuX . Dans chaque exprience, quelles que soientles masses ma et mb , qui peuvent tre identiques oudiff rentes, on saperoit que la somme de ces deuxmoments de dispersion est gale au moment initialmav1 de la motrice. Cest cela la dmonstration de cequon entend par conservation du moment. Dans cetexemple, les deux billes ont des masses identiques, cequi fait que les ches peuvent reprsenter aussi bienles vitesses que les moments.Cependant, les billes se sont cartes aussi dans ladirection Y . Bien quaucune des deux nait eu unmoment initial dans cette direction, la collision leuren imprime toutes deux dans cet axe. Devons-nous

    y voir une violation du principe de la conservation dumoment ? Absolument pas, car cest ici quinterviennentles notions de positif et ngatif. Dans le graphique des

    directions orthogonales ( gauche), les axes X et Y sont arbitrairement reprsents tous deux commepositifs. Or aprs la collision, une des billes a acquis unecomposante de momentmavY (positive) et lautre-mbuY (ngative). Lexprience montre que ces deuxcomposantes sannulent, comme ctait le cas pour lescomposantes X [NdT : La composante initiale stanttransforme en la somme des deux autres]. La loi de laconservation du moment est respecte.

    Les deux billes peuvent tre en mouvement avantla collision, et mme si elles sont faites en mastic demodelage et demeurent colles ensemble, la loi serarespecte [NdT : Le moment tant transform en

    crasement du mastic]. La loi peut aussi tre dduitepar lalgbre partir des lois du mouvement de Newton,qui sont leur tour con rmes par lexprience. Celanous off re un exemple utile de la mthode scienti quequi consiste vri er une thorie par lexprience.Lnergie cintique est proportionnelle au carr de lavitesse et la gure F (en bas), illustrant le thormede Pythagore, montre que si cet nonc est exact onobtient un triangle rectangle. Cependant cela nest jamais tout fait exact parce quune partie de lnergiecintique est dissipe par la friction et convertie enchaleur irrcuprable.Autre approche intressante pour rsoudre le

    problme de la cration : linversion de toutes les ches des moments (partie suprieure de la gure),ce qui quivaut reprsenter des primaires de massesngatives, cest--dire dnergie ngative, et lanalysemontre que le moment est toujours conserv. Il sensuit que notre univers pourrait tre entirement faitdnergie ngative sans que nous puissions nous enapercevoir ! Donc lnergie ngative est aussi probableque la positive et lune est limage miroir de lautre.Pour rsoudre le problme de la cration il nous fautconsidrer lexistence des deux sortes au niveau ultimede la ralit et voir ensuite ce qui se passe lorsque lesdeux interagissent par collisions.[NdT : Impossible de ne pas faire ici le rapprochementavec le modle des Univers jumeaux nantiomor-phes ches du temps inverses de J.-P. Petit.]

    Surgnration de collisionsLa thorie ECM montre que cest lnergie, et non lamasse, qui constitue le matriau de construction detout ce qui existe. Selon la deuxime loi de Newton,lorsquun objet libre est pouss par une forcedaction , il se dplace dans la direction o agit cetteforce. Un objet libre pouss par une force acclre. Laforce en dplacement produit un travail mcanique ,une forme dnergie qui, transfre lobjet, lui confreune nergie de mouvement. Cette nergie cintique sadditionne lnergie de repos dont tait charglobjet immobile et fournit une somme dnergies correspondant une masse inertielle . Cela impliqueque la masse augmente avec la vitesse, contrairementaux prmices de la mcanique newtonienne originale.Les primaires dnergie ngative acclrent dans ladirection oppose la force daction de sorte quelnergie du travail mcanique est ngative. Cettenergie ngative sadditionne lnergie ngative derepos dont tait charg lobjet, ce qui produit uneimage miroir du mcanisme positif. Deux primairesngatifs en collision se dispersent, comme le feraient

    Fig. G : Collisions

    gnratricesdnergieV : vitesse engendrant

    lnergie positive.U : vitesse engendrant

    lnergie ngative.

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    des billes de billard conformment la gure F ; il ny adonc rien dtrange dans la version ngative de limage.Ce nest que lorsque les opposs se rencontrent quelon peut sattendre des choses tranges.

    La loi de la conservation du moment tant comprise,nous pouvons lappliquer la surgnration decollisions de contraires illustre par la gure G.En A, des primaires dnergies positive et ngativesont en collision frontale. Puisque le primaire ngatif est anim dun moment p- dans la direction oppose son mouvement, les moments des deux acteurs sontorients dans la mme direction et sadditionnent : p+ + p- . La seule condition pour que le moment soitconserv est que les deux demeurent inchangs.En B, la collision est oblique, ce qui provoque ladispersion. Il ne peut y avoir de modi cation dumoment dans la directionX pour la mme raisons

    quenA, mais prsent les moments transversaux pt+et pt- sadditionnent dans les directionsY positiveet ngative et donc sannulent. Mais enC on observeque ces deux moments transversaux agissent (enespace vectoriel) avec les moments de direction X etengendrent les rsultantes p2 plus grandes que lesvaleurs initiales p. Une augmentation du momentimplique un gain dnergie, par consquent la collisiona imprim chaque primaire un surcrot dnergiepropre. Ensuite, comme illustr en D, ils sont tous deuxdvis dans la mme direction transversale. Dans cetexemple, les masses sont supposes gales et opposes.Il apparat alors que les composantes de momentsadditionnes doivent tre exactement transverses,faute de quoi les deux gains en nergie ne squilibrentpas.Bien que les collisions se produisent sous des anglesentre 0 et 180, lanalyse dtaille montre quenmoyenne le gain dnergie par collision de deuxprimaires dnergies opposes gale 20 % de lnergiecintique dorigine.

    Une drive pas pasLa plupart des gens considrent cette discipline commetrop ardue et pensent ne jamais pouvoir la comprendre,mais les apparences sont trompeuses ! Cest pourquoi jexpose une drive simple dont chaque tape estexplique. Je vous engage la suivre lentement avecattention et je suis sr que vous y verrez clair.Cette drive a t choisie pour illustrer un desaveuglements qui semblent aff ecter tant de physicienset de cosmologistes. savoir que depuis 1929, ils ontsous les yeux un univers dont lexpansion se produitavec une acclration constante, mais que jusqu ce jour ils ne semblent pas sen tre aperus.Des scienti ques de haut vol, malgr leur remarquablevirtuosit mathmatique, peuvent passer ct dunevidence et commettre une faute de logique lourdede consquences. Sans prtendre vouloir discrditer

    les thoriciens, ce qui suit illustre le fait que lextrmesophistication de certaines disciplines peut engendrerune forme de ccit qui serait vite si lestablishment scienti que ntablissait pas de cloisons tanches

    entre les disciplines. Les physiciens et cosmologistesgagneraient pro ter du regard diff rent et du bonsens que leur apporterait, entre autres, lingnieriemcanique.Que les profanes se rassurent, les lettres dans lesquations fonctionnent exactement comme desnombres. Leur avantage, cest que sy substituant ellespermettent de simpli er les calculs et daboutir desrsultats auxquels des valeurs numriques peuventtre appliques par la suite.Rappel de deux rgles mathmatiques simples :- Le signe = (gale) signi e que tout ce qui se trouve gauche aura exactement la mme valeur que ce qui

    se trouve droite lorsque des nombres remplacerontles lettres. Lorsque des nombres sont associs desunits, telles que celles de la masse, de la longueur, dutemps, etc., ces units doivent aussi tre en quilibrede part et dautre du signe.- Pour conserver cette galit, toute oprationeff ectue dun ct doit ltre aussi de lautre. Parexemple, si lon multiplie le ct gauche par 2, il fauten faire autant droite ; ou si lon ajoute ou soustraitune valeur dun ct il faut ajouter ou soustraire lamme de lautre, etc.En 1929, lastronome Edwin Hubble dcouvre que les

    galaxies sloignent de nous des vitesses directementproportionnelles leurs distances. Il en rsulte quenmultipliant cette distance, que nous nommerons x, par une valeur qui sappelle la constante deHubble dsigne par Ho, on peut calculer la vitessev dloignement dune galaxie. Cette opration sexprimepar lquation :v = Hox [1](Lire Ho fois x, car par convention le signe demultiplication nest pas reprsent en algbre).Par vitesse dun objet nous entendons ici une distancedivise par un temps (ou une dure), mais tant donnque les conditions peuvent varier dans la dure, nousutiliserons les parties in niment petites de ces valeurs,cest--dire leurs drives, qui scrivent par le signe [voir note plus haut]. Donc, sit reprsente la valeurtemps, nous avons :v = x/t [2]En outre, si un objet est en acclration et que nousreprsentons celle-ci para , cette valeur se d nitcomme tant une in me modi cation de vitessedivise par lin me partie de temps quil aura fallupour produire cette modi cation. Cela sexprime par :a = v/t [3]Donc, pour trouver lacclration implique danslquation [1], nous pouvons en exprimer les deuxparties en termes de modi cations in mes :

  • 8/6/2019 Nexus 55 Cosmologie Le Modele Qui Concilie Physique Et Paranormal 2008

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    N E X U S n 5 5mars-avr i l 200860

    C O S M O L O G I E

    v = HoxEnsuite nous divisons les deux termes par la drivet du temps ncessaire la modi cation de vitesse et dedistance :v/t = Ho(x/t) [4]

    Mais lquation [3] nous donne la valeur a pourv/t et lquation [2] nous donne la valeurv pourx/t . Nous pouvons donc remplacer ces valeurs danslquation [4] et crire :a = Hov [5]Etv est donne dans [1] comme valant Hox , que nouspouvons donc substituer dans [5], do :a = HoHox [6]Et Ho fois Ho sexprime par Ho au carr, soit Ho2,do :a = Ho 2 x [7]

    Des toiles plus vieilles que lunivers ?Cela veut dire que lacclration des galaxies estdirectement proportionnelle la distance.Ce petit calcul diff rentiel fait partie du calculin nitsimal, plus gnral, invent par Isaac Newtonet qui comprend aussi lopration inverse, le calculintgral, lequel permet dextrapoler lin me partieau tout. Si nous lappliquons lquation [1] nousconstatons que lin ation selon Guth se serait produiteil y a 800 milliards dannes. Cest in niment plus que les13,7 milliards dannes dge de lunivers tel questimpar les cosmologistes partir de la mme quation etdes mmes donnes en prsumant que lloignementdes galaxies se produit vitesse constante. Car alorssurgit une nigme : selon les astronomes, certainestoiles seraient plus vieilles que lunivers !Si ces quations ne semblent pas encore avoir de sens,elles vont en avoir lusage. Les astronomes mesurentles distances en mgaparsecs (MPC). Un parsec(contraction de parallaxe-seconde) vaut 3,2616 AL(annes-lumire). Un MPC = 3,26 millions dAL. Laconstante de Hubble (Ho) est rpute valoir 71 km/s/MPC. Donc, si une galaxie se trouve 10 millions dAL,la substitution dans lquation [1] donne une vitessede fuite de 218 km/s.Rappelons quune AL est la distance parcourue par lalumire en un an la vitesse de 300 000 km/s et quil y a 31 600 000 secondes en une anne, 1AL est dj unebonne distance et, selon la thorie ECM, lunivers a unrayon denviron 20 000 000 000 AL ! La faille apparatgrce lquation [7]. Lorsque lquation de Hubblefut publie en 1929, personne ne remarqua que celaimpliquait une expansion en acclration. La drivede lquation [7] invalide la fois la thorie de Hoyleselon laquelle lunivers en cration continue stend une distance in nie et celle du Big Bang qui suivit.La cosmologie et la physique gagneraient ce que desgens dautres disciplines soient reconnus et puissent yparticiper.

    Traduction : Andr Dufour

    RfrencesThe Campaign for Philosophical Freedom: (Organised by Paul Read forM.Roll) http://www.cfpf.org.ukFor a copy ofConsciousness as a Sub-Quantum phenomenon: Pearson(1997) http://www.cfpf.org.uk/articles/rdp.html (with illustrations)For Exact Classical Mechanics: http://www.cfpf.org.uk/articles/rdp/

    cm/cm.htmlCrookes, Sir William FRS (1871), Experimental Investigation of a NewForce ,Quarterly Journal of Science , July, 1, 1871Davies, Paul (Editor 1989),The New Physics: Cambridge UniversityPress (inclut les articles de Guth, Alan & Steinhardt, Paul, Thein ationary Universe )Greene, Brian (1999), The Elegant Universe: Superstrings, HiddenDimensions,and the Quest for an Ultimate Theory , Jonathan Cape,LondonHeathcote-James, Emma (2004),They Walk Among Us, MetroPublishing Ltd.Hinton, Geoffrey E. (1992),How Neural Networks Learn fromExperience, Scientic American special Issue Mind and Brain, Sept.1992Keen, Montague, Ellison, Arthur, Fontana, David (1999), The ScoleReport ,Proc. Soc. of Psychical Res., Vol. 58, Part 220Martin, Brian (1997),Suppression Stories: Fund for Intellectual DissentBox U129, Wollongong NSW 2500, Australia, [email protected], Edwin (2005), Does PSI require a new view of Space and Time? ,Editorial (Remote Viewing of Io)Paranormal Review,Jan 2005 issue 33Pearson, Ronald D. (1991), Alternative to Relativity including QuantumGravitation ,Second International Conference on Problems in Space and Time , St. Petersburg, (Sept. 1991) pp 278-292Pearson, Ronald D.,(1993)Quantum Gravitation and the Structured Ether , Sir Isaac Newton Conference. St. Petersburg (March 1993)pp 39-55, Petrovskaja Academy of Sciences & Arts, Chairman LocalOrganising Committee, Dr. Michael Varin, Pulkovskoye Road 65-9-1 St.Petersburg 196140, Russia. e-mail: [email protected], Ronald D.(1992),Origin of Mind - A Popularisation plusTechnical Appendix (Maths of Opposed Energy Dynamics), 72 pages.Pour lobtenir, contacter lauteur ladresse [email protected], R. D. (1997),Consciousness as a Sub-Quantum Phenomenon,Frontier Perpectives, Spring/Summer 1997, Vol.6, No.2, pp70-78Pearson, R.D. (2005),A Paradigm-Shifting Physics Supports Immortality!Consciousness Series, 7, Indian Council of Philosophical Research,New Delhi. Pour obtenir des copies, contacter le [email protected], Dean (1997), The Conscious Universe: The Scientic Truth of Psychic Phenomena, Harper Edge, 1997Roll, Michael (2004), A Rational Scientic Explanation for So-CalledPsychic Phenomena ,The Paranormal Review , October 2004, pp21-23Schwarzchild, B.(1988), Very distant Supernova Suggest that theCosmic Expansion is Speeding Up ,Physics Today , Vol.51(6), pp.17-19Weinberg, Stephen (1989), The Cosmological Constant Problem ,Reviews of Modern Physics, Vol.61 (1), Jan. 1989Will, Clifford, M. (1988),Was Einstein Right? Oxford University Press

    NoteUne vulgarisation, nincluant pas les mathmatiques, dcrit en dtailcette dmarche sous une forme abordable par les non-scientifiques, surle site www.pearsonianspace.com.

    propos de lauteurRonald D. Pearson est ingnieur mcanicien spcialis en mcanique desfluides. Il a dix-sept annes dexprience denseignement universitaireen mcanique des fluides et thermodynamique. Inventeur dune turbine ondes gazeuses , il dfend activement la cause de la physiqueapplique en ingnierie quil estime une discipline de haut niveau. SonlivreCreation Solved ? Part I expose une thorie de Grande Culture qui dvoile les failles de la thorie du Big Bang.Ron Pearson est accessible par email [email protected] etsur son site http://www.pearsonianspace.com.