La RocheLLe - ÎLe de Ré - châteLaiLLon

nina, chef pâtissieR

Le Docteur Veyrac

L’emportebonheur

au vertMettez-vousmaison :

Les vols de max

20 000 Rochelais et lui

Rencontres must have…portraits horoscope

carnet

de Style

aussi…

gRatuit - n°22 automne 2015

un marathon en duo

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sept/oct/nov 2015n°22

mon patrimoine 4

ma culture 5

mon look 6

mes bonnes adresses 8

ma rentrée 9

mes must have 10

mon association 11

ma beauté 12

ma beauté mon bien être 13

ma forme 14

mon bien être ma santé 17

ma société 18

mon chez moi 19

ma tribu 26

mes papilles 28

mon entreprise 32

ma rencontre 33

mon destin 34

mes loisirs 35

Rhéa Marketing - 19 av. de Philippsburg BP 43 - 17410 Saint-Martin-de-Ré

Tél : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 rhea@rheamarketing.fr

Toutes nos publications sont consultables sur www.rheamarketing.fr

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s’informer comprendre se renseigner se divertir

www.realahune.fr

gRatuit - n°22 automne 2015

f ’Âmes est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing.

Ce magazine vous est offert par les annonceurs, nous les remercions.

Il est mis à disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent.

directrice de la publication et de la rédaction

Nathalie Vauchez

designer graphic Valérie Le Louer

graphiste Nathalie Louvet

Rédacteurs Valérie Erard-Lambert

Florence Thévenot-Taveau - Yann Vrignaud

Jean-Louis Rémy

photographe Incognito.fr

Régie publicitaire Rhéa Marketing Tél. 05 46 00 09 19

Lara Laurençon (La Rochelle Nord et Île-de-Ré)

Flore Amaral (La Rochelle Sud)

N° ISSN : 2257-0721

impression Imprimerie Rochelaise PEFC 10-31-1240

Couverture f ’Âmes fotolia

LA ROCHELLE - ÎLE DE RÉ - CHÂTELAILLON

NINA, CHEF PÂTISSIER

Le Docteur Veyrac

L’EmporteBonheur

au vertMettez-vousMAISON :

Les vols de Max

20 000 Rochelais et lui

Rencontres must have…portraits horoscope

Carnet

de Style

AUSSI…

GRATUIT - N°22 AUTOMNE 2015

Un marathon en duo

sommaire

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mon patrimoine

une Clinique d’Art pour restaurer les toiles

Les peintures, qu’elles soient anciennes ou contemporaines peuvent souffrir de blessures dues au passage du temps ou encore à de mauvais

traitements. La spécialité de Pascale Brenelli est de les panser. f’âmes a poussé la porte de son atelier pour en savoir davantage…

Texte et photos : Jean-Louis Rémy

est dans un bel et grand atelier du villa-ge artisanal de Loix, sur l’île de Ré, que Pascale exerce ses talents de restauratrice- conservatrice de peinture sur chevalet.

L’idée que je me faisais d’un atelier de restaurateur, ressemblait plutôt à un vieil endroit sombre et pous-siéreux, avec de nombreux flacons de produits sur des étagères, des taches de peintures un peu partout, des scalpels et autres instruments de tortures, parmi de nombreuses toiles anciennes en attente d’opéra-tion : que nenni !L’atelier de Pascale est un vaste endroit très clair, haut de plafond, avec des tas de toiles de tous styles, de tous formats, en cours de restauration et déposées sur d’immenses plans de travail.« Nous ne sommes pas nombreux dans la région à pratiquer ce métier, et j’ai la chance de l’exercer dans un endroit que j’aime : sur l’île de Ré où l’on est tou-jours un peu en vacances… J’exerce mon métier seule, mais il m’arrive parfois de le partager avec des stagiai-res. C’est un devoir que de transmettre le meilleur de nos connaissances, il ne faut pas être avare d’informa-tions. Il peut m’arriver de devoir travailler sur site,

car certaines œuvres sont intranspor-tables du fait de leurs dimensions ou encore de leurs valeurs. Il s’agit bien sûr des Musées de France, pour lesquels je travaille le plus souvent et non les par-ticuliers qui constituent également une partie de ma clientèle. C’est toujours un réel plaisir que de me déplacer pour tra-vailler en équipe, car je me fais une joie de retrouver mes collègues de promo universitaire. Sur des très grands for-mats qui parfois peuvent atteindre 6 à 7 mètres, on ne peut travailler qu’en équi-pe et souvent sur des échafaudages.Certains particuliers ne s’imaginent pas la portée que peut avoir une res-tauration. Une toile salie par le temps avec un verni oxydé peut cacher un tout

autre décor en dessous. C’est là que je dois préparer mon client psychologiquement ; car d’une toile très sombre qu’il avait l’habitude de voir, il peut découvrir un tableau très lumineux et même des détails qu’il n’avait jamais vus !! Une scène de nuit peut devenir une scène de jour, ce qui donne une toute autre lec-ture de l’œuvre… Et c’est un grand privilège pour moi que de travailler sur une peinture, car j’entre dans l’histoire du tableau, son intimité et ses secrets, et cela n’a pas de prix !Concernant les musées, l’approche est différente, car les conservateurs connaissent notre travail. C’est préalablement un dialogue qui s’instaure entre eux et moi. Nous fixons ensemble les limites d’intervention. Il est parfois jugé utile de laisser le tableau « dans son jus » en opérant un simple rafraîchissement pour une présentation au public, cela est une décision prise de concert avec le conservateur du musée. La res-tauration terminée, un rapport est établi, conforme au devis descriptif, ce rapport est très précis sur les intentions de la restauration, les produits employés etc… C’est en quelque sorte le dossier médical qui ac-compagnera l’œuvre en permanence. Je ne peins pas moi-même, mais qui sait, dans quel-ques années j’attraperai peut-être le virus ? »

C’ Pascale Brenelli dans son atelier.

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sept/oct/nov 2015n°22

ma culture

lA mer et ses Amis…C’est sur le « Joshua », splendide voilier de 16 mètres classé monument historique

et amarré derrière le Musée Maritime de La Rochelle que Bruno Quinton, président de l’association des Amis du Musée Maritime

a accepté de répondre à nos questions.

Texte : JL Rémy Photos : D.R.

out a commencé en 1986, sous l’impulsion et la détermination de Patrick Schnepp, alors fondateur et Président de

l’association. Nous militions activement pour la création d’un Musée Maritime. Enfin créé, Patrick est ensuite devenu directeur du Musée, et c’est aujourd’hui Nathalie Fiquet qui en est la directrice. L’association des Amis du Musée compte aujourd’hui 940 adhérents. Bien entendu il y a beaucoup de Rochelais, mais aussi de Nantais, de Bordelais, cette liste de passionnés comp-te également des Belges, des Suisses, Italiens, nous avons même un adhérent aux Etats-Unis !Le rôle de notre association participe à la mémoire maritime à travers la mémoire matérielle mais aussi immatérielle, comme les chants de marins par exem-ple. Nous restaurons des navires qui présentent un intérêt historique, enrichissons les fonds documen-taires à travers des témoignages écrits et audiovi-suels, mais aussi organisons des dîners-conférences et de nombreuses sorties en mer. Ces sorties se font sur notre enfant chéri, le « Joshua » : célèbre et emblématique navire hauturier avec lequel Bernard Moitessier, navigateur et écrivain, a gagné le 1er Globe Challenge en 1968, en réalisant son tour du monde en solitaire et sans assistance. Nous avons depuis restauré ce voilier, continuons de l’entretenir et organisons des sorties pour nos adhérents. Outre le chef de bord et son second, « Joshua » peut ac-cueillir six passagers. Nous avons conscience que « Joshua » parle à une

certaine génération comme la mienne, car à l‘époque, Bernard Moitessier avait 40 ans. Cependant

nous souhaitons intéresser de plus jeunes af-ficionados à l’histoire maritime, pour cela

nous avons un nouveau projet : le projet « Damien ». « Damien » est un voilier en bois de 10 mètres qui a réalisé le tour du monde par les pôles en 1969 avec à son

bord Gérard Janichon et Jérôme Poncet, qui n’avaient à l’époque qu’à peine 20 ans. L’as-

sociation a récupéré le bateau depuis 2012, et envisage de le refaire naviguer pour le printemps 2017. Nous avons du pain sur la planche puisque l’associa-tion des Amis compte une flotte de 60 navires dont une quinzaine présente un intérêt majeur. Je pense que cette collection patrimoniale sera validée par les monu-ments historiques, ainsi en 2016 ces navires pourront être présentés au public.Grâce à la restauration du Musée Maritime, l’associa-tion siège désormais au carré des Amis, face à l’accueil du Musée. C’est un très bel endroit de 70 m2 où nous pouvons partager avec nos adhérents et le public cette passion indéfectible que sont la mer, les marins et leurs bateaux ».

Le « Damien » toute voiles dehors. Le « Joshua » en mer. Restauration de la coque du « Damien ».

Une sortie avec le « Joshua ».

T«

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mon look

Texte : Florence Thevenot -Taveau Photos : D.R. Illustrations : Valérie Le Louer

Cela fait longtemps que nous n’avions pas vu

une tendance « fashion rentrée » aussi unanime,

avec des codes si précis et simples à adopter.

vous reprendrez bien un petit coup de nostalGie ?

CArnet de stYle

automnehiver

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sept/oct/nov 2015n°22

mon look

Cet automne-hiver 2015 nous fait voyager dans le temps, on regarde en arrière du coté « grande bourgeoise élégante » des années

60 et on craque aussi franchement sur « le Gypset » es-prit bohême années 70 orienté luxe façon jet-set. Cette déferlante rétro décalée avec le regard de la génération 2.0 est une mode très féminine, les corps ne sont pas agressifs, les lignes sont sages ou fluides et pourtant l’allure est incroyablement sexy-moderne. Les cabinets de style et les cabinets d’études sociologiques tradui-sent les courants d’envies et besoins et nous prédisent que cette vague nostalgique va durer encore quelques saisons, alors autant s’y habituer et « shopper » avec plaisir les valeurs sûres de la saison.

côté matièRes ? A fond sur le velours lisse, le cuir, le daim, le patchwork.

côté couLeuRs ? Les pastels années « Courrège », bleu layette, vert pâle, rose bubble-gum. Tous les tons seventies, bordeaux dans toute la palette du rosé au prune, jaune safran et moutarde, vert tendre et vert émeraude, orange vif ou brique, beige et châtaigne.

chaussuRes ? Bottes cavalières à haut talon idéales avec une longue robe. Les cuissardes font un beau retour, en version plate avec une jupe-culotte ou un bermuda et un poncho ou comme des collants en daim à porter avec une robe courte et un long manteau en laine. Les derbies, mocassins et boots pointues accompagnent les pantalons courts et vestes d’homme, les bottines lacées plates ou à talons sont incon-tournables.

et Les accessoiRes ?- un col en fausse fourrure.

- une besace, une pochette chic noire, camel ou bordeaux à porter en bandoulière ou un sac seau en peau.

- un chapeau en feutre à bord long en beige ou noir.

- une ceinture pour marquer la taille. C’est le réflexe mode des filles pointues pour donner de l’esprit à une silhouette.

- Le mono-pendant d’oreille. Une seule boucle d’oreille en version très longue, baroque et chargée en fantaisie. Elle doit se remarquer.

- Les bagues portées en accumulation façon gri-gri.

Quoi de neuf dans mon dRessing ?

En pull, en robe, en manteau, en gilet long et même en cape, la maille va vous accompagner toute la saison. En version XXL pour des pulls extra moelleux et des maxi gilets. Pulls à col roulé très près du corps. Grand retour du pull poilu à adopter avec prudence ça ne flatte que les silhouettes brindilles, en cas de poitrine avantageuse on le choisira décolleté en V et surtout pas col rond. Percée timide du pull jacquard et pull débardeur twist année 70.

La veste en fausse fourrure volumineuse. A choisir version sage en bleu marine ou audacieuse en couleur franche, bordeaux, vert pâle ou brique.

La combinaison pantalon. Cette pièce phare des années 70 est superbement polyvalente en toutes circonstances. Indispensable dans votre dressing.

Nouvelles proportions pour les pantalons. Au choix plusieurs tendances : le pantalon 7/8 au-dessus de la cheville. Le pantalon large en lainage fluide à porter avec des talons hauts et carrés. Le slim perd de la vitesse mais reste cependant un bon choix quand on porte un pull volumineux. Le jean flare ou carrément pat d’éph à choisir taille haute en version délavée.

Vous n’avez pas craqué la saison dernière pour un plaid/poncho à porter ? Pas grave, vous allez vous rattraper. C’est la pièce Fashion à avoir encore cette saison. Ni poncho Péruvien, ni plaid du canapé…Vous choisirez une pièce fluide qui accompagnera les premiers frimas, idéale sur une robe ou un costume d’homme.

La robe ou jupe midi. Cette longueur midi nous arrive tout droit des années 50, bien sage en dessous du genou. Disons-le clairement c’est une longueur batarde qui coupe la jambe et « dangereuse » pour la sexytude si on l’inter-prète façon dame bourgeoise ! Elle devient hype à condi-tion de savoir comment la porter en cassant les codes, avec un sweat le jour et des baskets pour les plus juniors ou avec un pull col roulé seconde peau, une ceinture qui marque la taille et des bottines à talons hauts. Allez un petit conseil ? ça marche si vous avez des chevilles fines. Oubliez si vous êtes petite et ronde.

La robe bohème. Longue et imprimée, impossible de passer à côté. A mixer avec une veste en fausse fourrure et des bottes.

Les imprimes fleurs. En robe ou par petite touche avec une écharpe, les fleurs d’hiver couleurs automnales sont partout.

Les franges. Pas western girl. Evitez le too much. Juste la cool attitude sur un sac bandoulière. Les plus hardies investirons dans une paire de bottes ou des boots, atten-tion c’est magnifique sur des jambes de gazelle, pour les autres ça alourdit franchement…

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mes bonnes adresses

La Sophrologie est un outil de connaissance de soi basé sur l’écoute des ressentis qui stimule vos ressources per-sonnelles pour vous aider à surmonter les défis de la vie. En quelques séances et avec une pratique régulière vous acquer-rez des techniques efficaces (respiration contrôlée, contrac-tion-relâchement musculaire et visualisation positive) qui vous aideront sur le long terme au quotidien. À partir d’un objectif identifié lors d’une 1ère rencontre, Laure Lévêque vous propo-sera un accompagnement sur-mesure, progressif et ciblé.

SOPHROLOGIE ET HYPNOSE

UN LIEU DÉDIÉ À VOTRE MIEUX-ÊTRE, UNE BULLE DE SÉRÉNITÉ AU CŒUR DE LA ROCHELLE

Adultes & enfants : stress et émotions, burn-out, anxiété/angoisses, sommeil, préparation à la naissance, examens scolaires, permis de conduire, épreuve de la vie (maladie, dépression, deuil...), douleurs, etc…

Changer est ce qui permet à tous d’évoluer et donc d’être plus heureux.

Membre de la chambre syndicale de la sophrologie

Qui n’a pas pensé à régler ses problèmes avec les addictions (tabac, alcool, drogue, jeux, sucre) ?Et si l’hypnose pouvait aussi vous aider à vous débarrasser de certains comportements compulsifs (tics, boulimie, phobies, tocs) ! En quelques séances seulement et avec une efficacité maintenant reconnue, l’hypnose Ericksonienne c’est d’abord une approche psychologique et bienveillante afin de surmon-ter ses peurs, son manque de confiance en soi ou tout sim-plement pour apprendre à gérer son stress et la relation aux autres mais c’est surtout un outil formidable de changement.

NATHALIE BACHELIER Thérapeute et praticienne en hypnose Ericksonienne, spécialisée en tabacologie & gestion du stress.Consultation sur RDV au 23 ter rue Villeneuve à LA ROCHELLE

06 09 54 47 61n.aba2@yahoo.comwww.hypnose-la-rochelle.com

LAURE LÉVÊQUE Sophrologue certifiée RNCP

06 82 40 42 25www.sophro-larochelle.jimdo.comwww.facebook.com/laurelevequesophrologue23 ter rue Villeneuve - 17000 LA ROCHELLE

Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur :

realahune.frEt aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

FAITES RIMER BEAUTÉ AVEC SÉRÉNITÉ

Soin visage et corps, jolies mains et beaux pieds, maquillage et épilation. Des soins personnalisés, une cosmétique naturelle etefficaceetunepausedétente.Bienvenuedansvotreéqui-libre personnel ! Marie, esthéticienne Dr. Hauschka, vous accueille sur rendez-vous du lundi au samedi.

09 51 33 45 33 2, chemin de la Vallée SAINT MÉDARD D’AUNISdespetitssoins@gmail.comwww.despetitssoins.fr

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sept/oct/nov 2015n°22

ma rentrée

En cette période de rentrée, nombreuses sont les familles qui doivent s’organiser et jongler entre les contraintes professionnelles et les démarches de toutes sortes

à entreprendre pour les bambins. Notre territoire offre un panel d’activités et de loisirs particulièrement riche pour les enfants, grâce au dynamisme des associa-

tions et prestataires spécialisés, une fois solutionnées les questions de garde.

comment faire garder ses enfants ?Collectifs ou individuels, les types de gar-de sont multiples. Passée la petite enfan-

ce, les « Accueils de Loisirs » présents partout sur le territoire, prennent le relais. Tous proposent des activités variées et structurées, ainsi que des sorties pour profi-ter de notre cadre de vie littoral. Si vous optez pour l’individuel, l’emploi d’une personne à domicile donne droit à une réduction d’im-pôt, mais il existe également des so-ciétés spécialisées agréées en garde d’enfant dès la naissance, et ouvrant droit à des aides de la CAF et à des déductions fiscales.

soutien scolaire : à qui s’adresser ?Côté devoirs et soutien scolaire les associations de pa-rents d’élèves sauront vous conseiller mieux que qui-conque sur ce qui est proposé dans le privé. Les cours à domicile bénéficient d’un crédit d’impôt, s’ils sont décla-rés. Les accueils de loisirs proposent aussi pour certains des aides aux devoirs après la classe. Le soutien scolaire donne de bons résultats, la qualité et la compétence des intervenants sont essentielles.

Texte : Nathalie Vauchez Illustration : Valérie Le Louer

C

rentrée un foisonnement d’activités pour les enfants

Quelles activités pratiquer ?Votre enfant est sportif ?

Quasiment toutes les disciplines sportives sont re-présentées. Si votre enfant aime les sports collec-tifs, en fonction de ses goûts et aptitudes il choisira

entre le basket, le hand ball, le rugby, le football, le frisbee ... Si les sports individuels le tentent, dans de

nombreuses communes vous pouvez pratiquer l’équitation, du poney club au club hippique, la natation à la piscine, le tennis, le badminton, les

arts martiaux, et bien sûr la voile ou la plongée... Il est plutôt artiste ?

Nombre de disciplines artistiques sont enseignées : la danse moderne ou classique, la pratique instru-mentale ou le chant dans les écoles de musique, des cours de théâtre, des ateliers peinture...

Tous les musées proposent des activités dédiées aux enfants. Les bibliothèques, médiathèques et ludothèques sont très appréciées.

comment se RenseigneR ?

La Ville de La Rochelle publie chaque année son Guide ses Associations qui recense plus de 900 structures (disponible à l’accueil de la Mairie d’ici le 20 septembre 2015).

Le Site d’actualité www.realahune.fr présente 220 associations actives de l’île de Ré.

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Une TV haUT de gamme !Avec son design d’exception, le téléviseur Reference ID est si majestueux qu’il peut trôner au milieu d’une pièce. Son langage esthétique intemporel et puriste en fait un appareil à part : cadre en aluminium brossé, vitre à l’arrière du téléviseur, jointures d’une grande finesse... Grâce au nouveau téléviseur Loewe Reference ID, découvrez le haut de gamme du téléviseur de salon, multifonction, multimédia, connecté...

Téléviseur Reference Id - Loewe : 5500 € (version 40 pouces) www.loewe.tv/fr

Texte : JL Rémy Photo : D.R.mes must have

Le 10-VIns coffReT…Voici une idée cadeau plutôt sympa pour les amateurs de tapas, de bons vins et de soirées entre amis : le coffret « Apéro Tapas » de « 10-Vins », une jeune entreprise nantaise, est spécialement conçu pour les soirées tapas autour d’un verre de vin. On y trouve 2 flacons de 3 vins différents à par-tager : le Muscadet 2012 Cuvée Prestige du Domaine Cormerais, le Côte de Provence 2014 du Domaine de l’Anticaille et le Saint-Nicolas de Bourgueil 2012 Cuvée Vau Jaumier du Domaine de la Cotellerai. Le coffret 6 flacons de vins stars de l’été est livré avec un Ice-Bag.

Le coffret « apéro Tapas » est à 27,50€ (à consommer avec modération) www.10-vins.com

J’veux du cuiR !On adore le vintage… mais cette tendance qui s’est bien installée n’est pas toujours à la portée de toutes les bourses, tant les objets authentiques se raréfient. Ce magnifique fauteuil club très confortable avec un revêtement en microfibre doux au coloris chaleureux et donnant l’illusion d’un cuir vieilli est une pure merveille !

fauteuil Vintage Round Kare design : 549€ www.kare-click.fr

Ta mèRe en TRoTTIneTTe !Il y a deux catégories de bébés : les froussards crispés sur leur tétine et les autres, ceux qui mettent les doigts dans les prises ou encore boulottent les croquettes du chien… Un nouveau véhicule imaginé par les designers du studio Peter Van Riet vient de voir le jour pour le plus grand plaisir des ma-mans pressées et des enfants qui aiment vivre des sensations fortes le vent dans le nez : le long board stroller autrement dit la poussette-skateboard. Il fallait y penser !

Long board stroller : 599€

iL n’est pas beau mon détecteuR ?La loi oblige désormais l’installation de détecteurs de fumée dans nos logements. Plus qu’un gadget, l’installation de ces appareils est essentielle à notre sécurité. En revanche avouons que les équipements de sécurité comme les extincteurs ne sont pas vraiment sexys !!! Avissur s’est emparé du problème et a décidé de ne pas faire dans le moche ! Les détecteurs/avertisseurs de fumée, évidemment conformes à la réglementation et de fabrication allemande, offrent un design à la fois surprenant mais aussi créatif, coloré et esthétique !

Prix entre 79,90€ et 99€. http://www.avissur.fr

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sept/oct/nov 2015n°22

mon association

Nous ne sommes pas tous égaux devant la recherche d’un emploi, loin de là ! Les accidents de la vie, les handicaps, les faiblesses, tout ce qui peut

malheureusement fragiliser, parfois ravager, une vie personnelle ou professionnelle existe bien, et peut nous faire basculer de l’autre côté, nous privant ainsi

de l’énergie essentielle pour retrouver notre dignité.

n 1987, un groupe de chercheurs d’emploi a créé l’ADEF, une association intermé-diaire qui fait un travail remarquable en accom-

pagnant ces demandeurs d’emploi : f ’Âmes a rencontré Sylvie Touchard, responsable de l’agence rochelaise.

La première agence a ouvert ses portes à Saint-Pourçain-sur-Sioule en 1987, puis à Moulins l’année sui-vante. En 1992, elle ouvre un établis-sement à La Rochelle, puis, c’est au tour de Montluçon, Commentry, Vichy et Gannat d’accueillir cette association. Aujourd’hui, l’ADEF compte douze agences réparties sur quatre départements. En 1994 suite à la loi relative à la lutte contre l’ex-clusion, l’Entreprise d’Insertion par le Travail Temporaire ADEF+ a été créée.

« Nous sommes trois structures sur La Rochelle : L’ADEF, qui est une association intermédiaire et qui met en œuvre des contrats de travail pour des chercheurs d’emploi en difficulté afin de faciliter leur insertion sociale et professionnelle. L’ADEF+, elle, est une Entrepri-se d’Insertion par le Travail Temporaire (EITT). Depuis 1994 elle propose, elle aussi à des chercheurs d’emploi, des contrats de mission en entreprise. Elle a pour activité exclusive l’insertion professionnelle de personnes qui sont agréées par Pôle Emploi et se mobilise pour un suivi et un accompagnement socio-professionnel pendant et en dehors des missions. Les lieux d’implantation des agences sont pour la Charente Maritime : La Rochelle, Rochefort, Saint-Martin-de-Ré. Puis il existe enfin une agence de travail temporaire

classique Chronos Interim, créée sous forme de SCOP, où nous recrutons tous types de personnes mis à part

les personnes en grande difficulté.

Notre accompagnement auprès des demandeurs d’emploi est plus que nécessaire puisqu’il permet de détecter les forces et les faiblesses de la personne, et parfois même, il permet de déceler de nouvelles passions ou de nouvelles orienta-tions. Ainsi, un électricien peut trouver un nouvel attrait pour un tout autre métier. L’ADEF se char-ge de l’accompagner au travers de formations afin qu’il puisse réaliser son nouveau projet : on ne fait bien que ce que l’on aime !

Si vous faites appel à nos services, que vous soyez une entreprise, une collectivité ou encore un particulier, nous nous chargeons de trouver la bonne personne. Nous évaluons et contrôlons le savoir-être et le savoir-faire de l’agent, puis établissons un contrat de travail et assurons au client le meilleur service possible. De plus, comme toutes les sociétés

de service à domicile, lorsque vous dépensez 100 euros nets, vous en déduisez 50 sur votre feuille d’impôt.

Notre association n’est pas une solution miracle, en revanche il faut savoir que sur la Charente-Maritime, 60% des emplois sont pérennisés à terme. L’agence ro-chelaise compte 2,5 salariés permanents. »

Comme quoi, les initiatives qui viennent du cœur sont de loin les plus belles ! Bravo à vous gens de l’ADEF !

Texte : Jean-Louis Rémy Photo : DR

E

le remArquAble trAvAil de l’AdeF

Sylvie Touchard.

Les locaux de l’ADEF.

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ma beauté

devons nous croire au pouvoir

des Crèmes Anti-âGe ?

Texte et photos : Florence Thevenot -Taveau

a cosmétique aime les nouveautés, et pourtant au-delà des discours publicitaires séduisants,

certains actifs ne prennent pas une ride et continuent à prouver leur efficacité.

Les nouveaux complexes innovants ont ajusté les for-mules et dosages pour obtenir la même concentration d’actifs tout en la libérant plus progressivement afin de garantir une tolérance optimisée pour toutes les peaux, y compris les plus sensibles. En revanche pas si simple de s’orienter dans les rayons sans un doctorat en chimie puis-que chaque marque rivalise de promesses. On vous parle fermeté, on vous parle hydratation, on vous parle de soins en profondeur, de vertus globales anti-âge, de combleur de surface ou de bouclier invincible… Quels sont les actifs de référence pour lutter contre les rides et la perte de fer-meté, quels sont les produits vedettes, on achète quoi ?

Le « chouchou » des dermatos est indiscutablement Le RetinoLOn pourrait aisément remplir une bibliothèque avec les études qui ont démontré scientifiquement son efficaci-té pour améliorer le renouvellement des cellules, boos-ter la synthèse du collagène qui donne son rebondi à la peau, agir sur les cellules clefs de la défense immunitaire

cutanée et s’opposer à la dégra-dation de l’élastine.

shopping pour traiter les rides en profondeurs :

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eLuage « AVENE » Soin associant Retinaldéhyde et Acide Hyaluronique

Les professionnels de la peau plébiscitent également La vitamine cC’est le flash éclat pour un teint lumineux antioxydant

puissant. La vitamine C neutralise le voile gris des teints oxydés, régule la production de mélanine, anti-âge indispensable la nuit à partir de 45 ans pour conserver les lipides et restaurer le relief cutané.

shopping pour une prévention au quotidien dès 25 ans :

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autre actif incontournable, L’acide hyaLuRoniQueLe super-repulpant, le super-hydratant et combleur de surface.

shopping dès 35 ans :

RevitaLift fiLLeR (h.a) « L’OREAL PARIS »hydRa-hyaL « FILORGA »

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densitium cReme Riche « SVR »

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On n’a pas fini d’entendre parler de lui… Le ResveRatRoLLa molécule qui affole la cosmétique dotée de pou-voirs antioxydants stupéfiants, invincible bouclier pour rallonger la durée de vie des cellules et combat-tre la glycation et la perte de fermeté.

shopping en prévention dès 30 ans :

feRmete vinexpeRt « CAUDALIE »ReneRgie fRench Lift « LANCÔME PARIS »

ResveRatRoL be « SKINCEUTICALS »

Bien entendu nous ne sommes pas égales en terme de vieillissement du visage, la faute au capital génétique ou au mode de vie !

Si certaines femmes à 70 ans présentent un visage encore très jeune, d’autres auront déjà dès 35 ans des ridules très prononcées.

Cependant prévenir les dégâts ou entretenir le capital, c’est à notre portée.OUI ça marche. Donc OUI on fonce sur les soins anti-âges.

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sept/oct/nov 2015n°22

ma beauté mon bien être

Au cœur de Saint Rogatien à 15 minutes de La Rochelle, Lucette Bathore vous reçoit dans sa maison vouée aux soins holistiques dont le Reiki et aux produits naturels.

LIVELUZ® L’ÊTRE HUMAIN DANS SA GLOBALITÉ

Il y a une quinzaine d’années, Lucette Bathore s’est dirigée vers le Reiki, une méthode ancestrale de soins naturels par l’apposition des mains qui ne se substitue pas à la médecine mais qui aide tant sur le plan physique, émotionnel que spirituel à recouvrer la « force vitale universelle ». C’est en se prenant en charge, et en effectuant un travail en profondeur sur elle-même que Lucette s’est formée au Reiki traditionnel de Mikao Usui. Un soin Reiki que désormais, elle dispense en soins énergétiques, en relaxation ou pour aider les autres à reconnaître leur corps, s’y reconnecter et ressentir…

« TRAITER L’INDIVIDU DANS SA GLOBALITÉ »

Lucette Bathore a créé « Liveluz® » il y a plus d’un an, pour aider toute personne « souffrante » en considérant « le patient » comme une personne et non comme un malade. Les soins holistiques (halos signifiant en grec ancien « l’entier »), tels la réflexo-logie plantaire, l’éveil du corps, les soins énergé-tiques ou le développement personnel, sont autant de soins qu’elle propose pour aider à dénouer les tensions et améliorer l’harmonisation du corps dans sa totalité.Liveluz® en partenariat avec les produits naturels « ForeverTM » utilise des huiles végétales à base d’Aloe Vera, d’arnicas, de calendula, de jojoba éga-lement disponibles à l’achat.

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Lucette Bathore explique qu’il est important de se prendre en charge, d’avoir un bon mental pour af-fronter ce que la vie peut parfois imposer ; les soins qu’elle apporte sont un complément à la médecine pas une substitution. C’est ainsi qu’elle propose, chaque 1er mercredi du mois, des ateliers d’information mais également des formations par groupe de 1 à 4 personnes dans différents domaines dont le Reiki.Les couleurs des tableaux qui jalonnent les murs de sa maison sont la promesse de lumière et de vie qui l’habitent, le reflet de Lucietta, son nom d’artiste.

Texte : Valérie Erard-Lambert | Photos : Incognito.fr

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un mArAthon à deux19,7 kilomètres pour le premier relayeur, 22,5 pour le second : organisé le

dimanche 29 novembre, jour de la 25ème édition du Marathon de La Rochelle, le marathon en duo tient autant de l’épreuve individuelle que collective.

Rochelais d’adoption, Ludovic et Yann ont déjà vécu cette expérience à deux.

Texte : Ange Cerise Photos : Yellow

omme un besoin. Une nécessité. Ludo-vic, 46 ans au compteur, s’est mis au jogging quand il a été rattrapé par ses obligations personnelles et profession-

nelles. A l’âge qui arrondit les formes, le responsable commercial décide alors de réagir, de courir plutôt que de subir les outrages du temps. « J’ai commencé par mettre mon équipement de course dans mon coffre de voiture et courir la semaine en arrivant à l’hôtel. » Le week-end, « Ludo » enfile aussi ses running dans sa maison de L’Houmeau, près de La Rochelle, et prend la direction de Port Lauzières et des embruns océani-ques. « Mon esprit de compétition est vite revenu me titiller. J’ai décidé de m’aligner sur des courses. »

esprit communautaireIl y aura d’abord le Paris-Versailles et sa terrible Côte des Gardes, le Marseille-Cassis qui monte et qui descend tout le temps. Et surtout le Marathon de La Rochelle, vingtième édition. « Couper la ligne d’arrivée a été un moment unique, un plaisir insensé. » Le Bordelais d’origine raconte dans la foulée les contraintes de six mois de préparation, le combat contre soi même pour aller au bout de ce que le corps et la tête peuvent supporter. Alors, pour retrouver cet esprit de course communautaire sans se mettre « dans le rouge », Ludovic s’aligne sur des épreuves aux distances

plus raisonnables. Semi-marathons de Marsilly, de Brière, de La Rochelle… Et puis ce « duo », couru dans la cité rochelaise avec Yann.

moins de préparationEn 2010, Yann quitte Paris et s’installe à La Rochelle avec femme et enfants par amour de la cité atlantique « En arrivant ici, j’ai tout de suite eu envie d’aller cou-rir en bord de mer. » Après avoir participé à quelques courses, l’ancien salarié du PSG relève lui aussi le défi du 20ème marathon rochelais. Au bout de 4 heures 23, Yann rejoint Ludo dans la grande famille des marathoniens, de « ceux qui l’ont fait ». Mais qui ne le referont plus. « La formule du duo est idéale pour ceux qui veulent vivre les sensations du marathon sans avoir à se prépa-rer comme des forcenés », confirme le cinquantenaire. Ainsi, mélangés aux participants du « vrai » marathon pendant presque tout leur parcours, les « duettistes » profitent du même engouement populaire. « En 2012, avec Ludo, on s’était vraiment régalés à La Rochelle et en plus, on avait atteint notre objectif-temps de 3 heures 30. » Plaisir et performance : mission accomplie pour Ludo et Yann.

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pouR vous inscRiRe

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ma forme

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ma forme mon coach

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mon médecin

20 000 roChelAis et lui

Vous souvenez vous du premier jour de votre vie ? Malgré le récit qu’on a dû vous faire de ce moment unique quand vous avez

pointé le bout de votre nez lorsqu’une sage-femme ou un médecin accoucheur a fait de vous «un citoyen rochelais», certainement non.

Texte et photo : Valérie Erard-Lambert

e récit dévoile l’enfant, mais qu’en est-il du praticien qui se trouvait là pour célébrer cet hymne à la vie ? Le docteur Guillaume

Veyrac, gynécologue accoucheur roche-lais, à la retraite, est l’un d’eux.

Né en 1938 en Loire-Atlantique, à Pont Saint-Martin, Guillaume Veyrac fils d’un médecin accoucheur à domicile et d’une mère pharmacienne, avait choisi Nantes pour faire ses études de médecine et La Rochelle pour son internat où un ami lui faisait partager sa passion pour la voile : « Vivre près de l’océan était magique ». Interne au centre hospitalier rochelais, lors d’un stage en pédiatrie où il suivait le cas d’une petite patiente, il assiste, effondré à son décès : « Dans le service, tout le monde pleurait, si je pleure quand un enfant meurt, je me suis dit que je ne pourrais pas être pédiatre. Je ne supporte pas la mort, j’ai dé-cidé de choisir l’autre versant, la vie, la naissance ». En 1967, le docteur Veyrac pratique son premier ac-couchement à La Rochelle. Combien de Rochelais ont poussé leur premier cri grâce à ces mains là ? Il répond amusé : « Ah bon, ça intéresse quelqu’un ? » Des mains comme les siennes, on ne peut pas les oublier. Égales à la carrure du bonhomme, elles sont « passeur de vie ». Il réfléchit et compte : « Disons 500 naissances par an, j’ai travaillé pendant 40 ans, ça fait près de 20 000 ! ». Vingt mille paires d’yeux dans les siens émerveillés. Le docteur Veyrac a pratiqué son métier comme une passion : « Un métier très dur, une activité intense avec beaucoup de nuits dehors, je ne comptais pas mes heures. À l’époque on faisait de l’obstétrique, maintenant la programmation médicale assistée per-met de faire les choses différemment, le forceps a été remplacé par la césarienne ». En 1977, il est l’un des pionniers de La Clinique de l’Aurore, dont le nom avait été choisi par des collé-giens rochelais. C’est dans cette même clinique qu’il a fait son dernier accouchement en 2007, « sans y pen-ser » avoue-t-il, « j’étais surtout soucieux du bien-être de la mère et de l’enfant à naître ».

De toutes ces années, il n’a pas d’anecdotes par-ticulières, pour lui, chaque naissance est singulière. Grand-père heureux de Victor, Clémence et Hyppo-lite, il se souvient surtout de l’étonnement que parfois, certains prénoms ont pu susciter, comme ce père, en 1970 qui tenait à appeler son fils « Adolphe ».

et maintenant, que fait le docteur veyrac ? « Six mois sur douze, je vis au Sénégal, à Joal Fadiouth, un petit village sur la côte où, bénévolement, je fais des consultations gynécologiques ou obstétriques dans un dispensaire. À La Rochelle, je suis le docteur Veyrac, là-bas, je suis Guillaume. Pour eux, j’apporte mon aide et mon savoir-faire ».Apprécié, il partage ses connaissances, procure du matériel et participe à la vie scolaire de certains en-fants qu’il parraine dans le village tout en se laissant bercer par la chaleur du pays. S’il est heureux au Sénégal, il l’est également à La Rochelle quand il y revient. Il assure : « D’ici ou de là-bas, les enfants, le soleil, c’est la vie ».

Le docteur Guillaume Veyrac.

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ma société

Texte : Jean-Louis Rémy Illustration : Valérie Le Louer

ls représentent une catégorie sociale très an-crée dans la population, sont un vecteur écono-mique majeur, et l’économie ne les oublie pas, c’est dire à quel point cette population de quadra-quinquas est influente à la fois sur la

mode, notre vie, mais aussi sur l’offre commerciale qui nous est faite.

Qui sont les bobos ? La définition la plus sévère est qu’ « ils ont le cœur à gauche et le portefeuille à droite ». Définition brutale et quelque peu raccourcie… moins radicalement, je dirais qu’ils possédent une idéologie et des principes socio-culturels établis, mais avec une situation fami-liale et professionnelle également bien stable. Ce sont des conservateurs modérés, des petits « bourgeois » ayant gardé la notion de « contre culture », c’est-à-dire réfutant la culture dite populaire au profit d’une culture avant-gardiste et à contre courant. On préfèrera lire Télérama à Paris Match, on privilégiera un resto japonais à une pizzéria, Arté et France info à Europe 1, un joint à un digestif : les graines de courges et tout ce qui est bio ont une place favorite dans le réfrigérateur pour-tant alimenté d’électricité nucléaire et chargé de fréon !Vous l’avez compris, les bobos sont un peu contradictoires, ils sont capables de réagir pour la protection de la couche d’ozone, et en même temps d’aller chercher leur baguette bio en 4x4 le dimanche matin équipés de leur oreillette Blue-tooth ! La réussite sociale leur est acquise, mais ils ne lâchent pas leurs idées aux-quelles ils croient.

Cela n’est pas sans nous rappeler les ex soixante- huitards, rangés des voitures et de leurs manifestations au profit de leur confort quotidien. Quand bien même et outre le fait qu’ils soient devenus ainsi, ce sont des vecteurs d’idées. Mais également de cibles commercia-les ! Oui, il y a bien un marché orienté et fructueux dédié aux bobos. La Rochelle, Nantes, Bordeaux, comme beaucoup de ville en France mais aussi à l’étranger n’y échappent pas. A la Rochelle, deux quartiers sont majoritairement fréquentés par les dits bobos. Tout d’abord le quartier du vieux marché. Restau- rants bios et bars à vins accueillent les jours de mar-chés en terrasse ou sur des tables hautes, un public venu se retrouver autour d’un verre de Bordeaux. Libé ou Le Canard plié sur la table, Rayban sur le front, et habillés de vêtements de marque, ils discu-

tent entre eux, se connaissent et se saluent aimablement. C’est une communauté pai-sible et pacifiste. Dirigeons nous maintenant dans le quartier St-Nicolas. Décos « loft », industrielles, impro-bables, musiques branchées, fauteuils clubs, tapas sur ar-doises, grands crus servis au verre, on parle en groupe, on dégaine son iPhone toutes les cinq minutes, puis on se retrou-ve à fumer sa clope roulée sur le parvis tous les quarts d’heure.Cette communauté, je l’avoue, j’en fais partie, c’est mon his-toire, mon quotidien. Un peu comme la communauté homosexuelle qui influence largement la mode et dont la mode s’inspire, oui, je suis « bobo » et j’assume !

Allo mAmAn“bobos” ! Apparus dans les années 90, les « bobos »

sont une catégorie d’individus sociologiquement incontournables. Si Renaud les a chantés sans les détester mais sans les épargner,

les « bourgeois bohème » existent bel et bien.

I

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mon chez moi

Dutronc chantait, dans la vie il y a des cactus sur lesquels il est impossible de s’asseoir, Youri et Emmanuelle, créateurs d’Intemporel By Van Doosselaere ont prouvé le contraire.

CACTUS BY INTEMPORELUN POUF TRÈS TENDANCE

CRÉATIVITÉ ET MATÉRIAUX ORIGINAUXCes deux artisans tapissiers créateurs d’ameuble-ment au talent confirmé, ont voulu pousser leur créa-tivité, leurs connaissances et leur maîtrise du sur-me-sure hors de leurs frontières. Le Cactus est un pouf né de leur imagination féconde et de leur parfaite maîtrise des matériaux. Ensemble, ils ont eu l’idée de créer ce siège à la forme sphérique et gracieuse. Modelé à la main, c’est dans un bloc de mousse qu’ils ont sculpté dans la masse ce gros coussin rond pour en faire une assise qui allie confort, sobriété et singu-larité. Son originalité réside dans le fait que le tissu qui le recouvre ne possède aucune couture. Un tissu particulier dont la matière en élasthanne, une fibre synthétique, confère souplesse et élasticité. Ce premier pouf a très vite rencontré un franc suc-cès, de couleur vert prairie, sa ressemblance avec la plante cactée lui a donné son nom. Quinze coloris et trois dimensions sont venus s’ajouter. La demande fut telle que Youri et Emmanuelle ont dû confier à un édi-teur la prise en charge de la fabrication et de la vente de leur produit. Désormais MoodbyAce, éditeur de mobiliers et d’objets contemporains propose ce Cac-tus dans son catalogue, mais il est toujours possible de l’acquérir à La Rochelle dans leur atelier/show-room.

DEUX TAPISSIERS PASSIONNÉS, AU CARNET D’ADRESSE ÉTOFFÉL’occasion d’aller découvrir ces deux créateurs pas-sionnés, installés depuis 2010 à Périgny, qui n’en finissent pas de multiplier les projets, les créations en France et à l’étranger. Après le restaurant rochelais La Suite, l’Ecole des Gourmets de Grégory Coutanceau ou bien encore le coiffeur Le Salon, ils ont réalisé des confections sur mesure pour un chalet à Megève, pour le Haras des Sens à Salle sur Mer, pour les boutiques d’Anne Fontaine à Dallas et Bruxelles, pour le siège social de Coca-Cola, le Stade de Bordeaux et récem-ment, Ils ont habillé les tables d’un chef étoilé à Monaco… Leur incroyable énergie leur per-met de recevoir dans leur atelier, d’écouter les projets, de concevoir, de soumettre, de créer et de suivre les réalisations sur les chantiers ou de façon plus individuelle. Professionnels ou par-ticuliers, public ou privé, petits ou grands pro-jets, toute l’équipe Intemporel By Van Doos-selaere est là pour donner vie à vos souhaits, piquants ou plus feutrés.

Texte : Valérie Erard-Lambert | Photos : Incognito.fr

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Texte : Valérie Erard-Lambert | Photos : DR

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mon chez moi

mettez-vous Au vert pour prolonGer l’été

Texte : JL Rémy Photo : DR

ésormais les espaces sont plus vastes, la lumière pénètre et depuis peu la végéta-tion s’invite chez nous

pour devenir design, matériau, mobilier et même garante de notre santé et de notre environnement. Prolonger l’été en hiver chez soi est désor-mais devenu possible ! En appartement comme en maison individuelle, il peut être intéressant de revisiter la déco, en prenant en compte la végétalisation de certains espaces. Cependant, avant de se lancer tête baissée dans cette aventure, cer-taines précautions sont à prendre dans le cas où vous ne souhaitez pas faire interve-nir un architecte spécialisé en la matière.

Repérer les lieux Si le soleil est le bienvenu dans une maison, il peut, s’il

est direct, être fatal à une plante qui ne supportera pas ses

rayons. L’orientation d’une baie, d’une fenêtre de toit, d’une terrasse ou encore

d’une véranda est importan-te. L’ensoleillement direct ou indirect influera sur le choix des plantes qui com-

poseront vos installations. Le deuxième point important est

la présence d’une ventilation haute et basse, mécanisée ou non. Après cela vous pouvez vous lancer dans les plans !

Premier projet des familles en France, l’habitat, qu’il soit maison ou appartement est notre lieu de vie à part entière, mais aussi l’endroit idéal pour se ressourcer. L’aménagement d’un salon, d’un bureau, d’une chambre,

d’une cuisine ou d’une salle de bain, est le reflet de nos besoins, de notre personnalité, mais aussi de notre mode de vie.

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Clarence Guérin, restauratrice de meubles et décoratrice d’intérieur est la spécialiste de la remise en valeur du mobilier et des objets anciens ou contemporains. Inspirée du « home staging », une sorte de remise en beauté, Clarence sait jouer avec les cou-leurs, les matériaux, les lieux, les fonctions et l’esthétisme pour réinventer la décora-tion de votre logement ou votre lieu de tra-vail, tout en respectant son histoire et son passé. L’utilisation des patines à l’ancienne et contemporaines, les différentes chaux et les bétons cirés sont ses domaines de pré-dilection pour restaurer et créer. Son imagination débordante peut l’amener à créer des têtes de lits reproduisant des capitons en staff, à rem-placer le marbre d’un plateau d’une commode par du béton ciré, à intégrer des tissus ou des papiers chinés sur les portes de vieilles armoires qu’elle aura patinées à la bougie, à réinventer la fonc-tion ou l’utilité d’un meuble professionnel ou industriel tout en lui gardant son âme...

PRODUCTION LES PETITES MAINSShowroom (uniquement sur rendez-vous) : 35 rue de Jéricho - LA ROCHELLEClarence GUERIN : 06 66 15 96 57contact@production-lespetitesmains.comhttp://www.production-lespetitesmains.com

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Texte : Valérie Erard-Lambert Photos : Incognito.fr

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mon chez moi

faire taire les idées reçues« C’est nocif pour la santé de mettre des plantes dans sa chambre ! » Tout le monde a déjà entendu cette phrase… et nous sommes tous persuadés qu’une plante « ponctionne » notre oxygène pour rejeter du CO2 : eh bien c’est faux ! La nuit la photosynthèse s’arrête, la plante ne produit donc plus d’oxygène, mais ne rejette qu’une très faible quantité de CO2. Cette quantité est bien inférieure à celle qu’émet votre animal de compa-gnie ou encore votre conjoint s’il dort dans votre cham-bre ! Il est donc possible de s’installer un joli cocon vé-gétal dans votre chambre, votre Yuka ne va pas vous assassiner pendant votre sommeil ! Sur un cycle de 24 heures, la plante absorbe plus de CO2 qu’elle n’en re-jette, et elle produit beaucoup plus d’oxygène qu’elle n’en consomme… alors convaincu ?

Les plantes bienfaitrices et protectricesLa pollution atmosphérique est malheureusement partout, elle se faufile même dans les espaces que nous croyons protégés comme l’habitacle d’une voiture ou encore notre propre maison du fait du confinement. L’air d’une maison peut être de 2 à 200 fois plus pollué que l’air extérieur ! Tout cela est dû aux matériaux qui composent notre mobilier (colle, mousses, teintu-res, peintures, plastiques, détergents…). La na-ture étant bien faite, bon nombre de plantes ont des vertus dépolluantes, et cela n’est pas une idée reçue. C’est le cas du Chlorophytum ef-ficace contre le monoxyde de carbone, du Ficus contre le formaldéhyde, du Dragon-nier contre la fumée de cigarette, du Spathiphyllum (fleur de lune) qui absorbe les émanations de peintures, d’ammo-niac ou d’acétone… la liste est longue fort heureusement ! à vous de choisir !

Les murs végétauxVous pouvez faire appel à un profes-sionnel des murs végétaux ou vous lancer seul. Très tendance, les kits se vendent en jardi-nerie ou encore sur internet. Les prix

sont très abordables et il est facile de les monter avec un outillage sommaire. Le principe est simple : une paroi compose le fond de votre mur, sur laquelle vous vissez des modules contenant de petits godets qui re-cevront les plantes. Un système d’arrosage « goutte à goutte » programmé, fonctionnant en circuit fermé est ensuite fixé sur la paroi. Et voilà il n’y a plus qu’à attendre que ça pousse ! Les murs végétaux possèdent trois vertus : l’isolation thermique et phonique, l’as-sainissement de l’air mais aussi la régulation du taux d’humidité. Reste maintenant à définir l’endroit et la dimension du mur. Ce dernier peut séparer agréable-ment l’espace cuisine du salon, ou encore séparer la salle de bain privative du coin nuit.

des volumes apaisantsA condition de posséder un volume spacieux, l’apport de végétation peut se concevoir d’une façon design qui élargit et apaise notre champs de vision. Enterrer une jardinière dans le sol au bord d’une baie, en y plantant des graminées, herbes folles et aériennes que l’on trou-ve sur les dunes des plages, sera du plus bel effet. Au choix, mettre du sable fin ou encore de l’ardoise pilée. Ces plantations pourront être accompagnées de condi-

ments comme du thym ou encore de la ciboulette !

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est utopique de vouloir créer un paradis d’amour en épargnant à tout prix toute épreuve à nos

enfants. Le mythe de la mère parfaite a engen-dré en réalité des enfants rois, habitués aux ca-deaux, sans règles et frustrations, sans désirs ou envies puisque ceux-ci sont devancés sans cesse. Et si dans les bonnes résolutions de la ren-trée, vous entendiez que ne pas avoir une mère parfaite est une chance pour les enfants ? Nos enfants ne nous veulent pas parfaites, ils nous veulent suffi-samment bonnes pour eux !

QueLQues RègLes de base :• Faire entendre aux enfants la place du père

et du couple. Il y a un temps pour tout. Votre existence ne s’articule pas essentiellement autour d’eux, votre vie est aussi professionnelle, votre vie est aussi une vie d’adulte amoureuse de leur père.

• A l’inverse de ce que vous imaginez, c’est l’absence de limites qui les perturbent. Ils ne demandent qu’à vivre une vie d’enfant. Donc leur dire, à 9h tout le monde dans sa chambre parce que maintenant c’est notre vie de couple qui commence, est fort bien accepté.

• En cas de maman séparée, on ne cache pas sa vie af-fective. on lui montre que notre bonheur est un tout, avec l’enfant et une vie de femme. (Et l’enfant ne demande qu’une chose, c’est que sa maman soit heureuse !)

• On s’autorise à être mauvaise de temps en temps. Et on explique pourquoi sans en rajouter dans les excuses. « Je suis de mauvaise humeur ce matin parce que j’ai mal dormi, parce que j’ai un dossier à présenter qui m’angoisse… parce que tu te plains qu’il n’y a plus de céréales ce matin… et parce que on est en retard ! » Et alors fondamentalement où est le problème ? Ils auront entendu que vous n’êtes pas au top. En revanche vous êtes dispo pour le foot, l’équitation, la danse, les p’tits repas surprises, les p’tites parties de rigolade devant une série un peu débile… Signifier qu’on prend du plaisir à être avec eux est plus important qu’être exemplaire tout le temps.

• Ni mère poule qui couve, ni mère tortue qui abandonne ses œufs dans le sable, ni mère toxique qui sait toujours

tout sans jamais écouter. On trouve la bonne distance. On ne considère pas ses enfants

comme une propriété à vie, on leur dit qu’ils sont des êtres humains passion-nants en construction, qu’on va les mener sur le bon chemin, qu’on va tenter de leur épargner les souffrances mais qu’on va

aussi les confronter à l’échec ou à la dé-ception pour les armer face aux obstacles.

C’Les mères sont les championnes de la torture mentale, bon héritage de la

révolution féministe… Mettre au monde un « petit » et déléguer à une autre le soin de s’en occuper ? Quelle horreur ! Au secours je vais compenser au maximum !

COMMENT SAVOIR SI ON A éTé OU SI ON EST UNE bONNE MèRE ?

• Quand l’enfant arrive à partir parce qu’on lui a donné confiance en lui.

• Quand l’enfant nous appelle régulièrement sans qu’on le supplie.

• Quand l’enfant aime le rouge alors même que nous on déteste ! Et quand on lui dit que ce pull rouge lui va super bien.

• Quand on n’aime pas du tout son copain et qu’on sait que ça ne servira à rien dans l’immédiat de lui donner notre avis. On lui laisse faire son expérience.

• Quand on alerte l’enfant toute l’année sur son manque de travail et son comportement, quand on lui dit qu’il va droit au redoublement, quand il pense qu’on va faire appel pour le sauver, quand on lui dit non pas cette fois tu vas assumer tes erreurs…

• Quand on leur répète à l’infini « je suis fière de ce que tu es, tu es toi, c’est grâce à moi et grâce à toi ».

• Quand vous prenez votre enfant dans les bras pour écouter le premier gros chagrin que lui a causé son pingouin d’amour.

• Quand votre fille se marie et vous envoie une lettre pour vous exprimer combien vous avez été de bons parents…

osez…ne pas être une mère parfaite !

Texte : Florence Thevenot -Taveau Illustration : Valérie Le Louer

ma tribu

« Savoir donner et apprendre à aimer sans rien attendre en retour… » Florent Pagny.

Voici une belle définition du rôle de maman… On sait qu’on a gagné quand ils nous mettent plein de petits cœurs rouges à la fin de chaque SMS !!

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sept/oct/nov 2015n°22

ma tribu

l’itinérAire bisLa perception que nous avions

de l’apprentissage il y a 20 ans, a bien changé !

Texte : JL Rémy Illustrations : Valérie Le Louer

image de la jeune apprentie balayant les cheveux dans le salon de coiffure ou de

« l’arpète » maçon à qui l’on confiait l’évacuation des gravats fait désor-

mais partie d’une époque heureusement révolue. Si l’apprentissage était considéré comme une voie de garage, synonyme d’échec scolaire et n’intéressait que les métiers du commerce et du BTP, aujourd’hui il concerne la quasi-totalité des filières pro-fessionnelles comme le droit, la finance ou encore le numérique. La démotivation scolaire d’un ado-lescent est toujours une source d’inquiétude pour les parents qui ne demandent pas mieux que d’assurer un bel avenir à leur enfant. Les causes pouvant être multiples, beaucoup de jeu-nes souhaitent arrêter leurs études avant le bac, n’ayant aucune idée du métier qu’ils pourraient exercer demain. L’option de l’alternance, encouragée par l’Etat est une réelle solution pour la jeunesse com-me pour l’entreprise. C’est l’occasion pour un jeune de ne pas quitter le chemin des études, de se qualifier grâce à une formation diplômante (BAC pro, BTS pro, Licence, Master, DUT pro…) et tout cela en intégrant progressivement l’entreprise de son choix, qui la plupart du temps transformera l’essai en un CDI.

une large palette de métiersOutre les nombreux métiers dits « manuels » bien connus, de nouvelles filières proposent des formations en alternance. C’est le cas de la filière communication, du tourisme, de l’administration-gestion-management, de la filière internationale, mais également la filière droit qui vient de naître avec sa faculté libre de droit à Lille. Mais n’oublions pas un secteur très prisé de la jeune génération : le numérique. Développeur, dé-signer web, testeur de logiciel d’application mobile… autant de nouveaux métiers qui motivent les chefs d’entreprises voulant faire entrer un jeune en contrat d’apprentissage et souhaitant le former à ses propres méthodes et pratiques et à la culture de son entreprise. Un secteur important qu’il ne faut pas ignorer : la fonc-

tion publique. En effet cette dernière, d’Etat ou Territoriale, signe depuis quelques années de

plus en plus de contrats professionnels.

un contrat « Gagnant-gagnant »Outre la souplesse et le faible coût de ce

contrat professionnel, l’Etat a mis en place des dispositifs avantageux pour les en-

treprises. Précisons que l’apprenti est rémunéré pendant ses études pour le travail fourni dans son entreprise d’ac-cueil : ce qui présente une motivation supplémentaire.

choisir sa formationL’IUT de La Rochelle, le Centre d’Ap-

prentissage Maritime, le Lycée Hôtelier, le CIPECMA de Châtelaillon, L’ISFAC

La Rochelle, Sup de Co La Rochelle, les Lycées professionnels Doriole, Vieljeux, Rompsay… privés ou publics, les établis-sements de formation professionnelle sont nombreux à La Rochelle. Choisir son cen-tre de formation et être admis demeure simple : en revanche, dénicher une en-

treprise d’accueil reste plus complexe. Le futur apprenti doit s’y prendre de pré-férence avant les vacances d’été afin op-timiser ses chances d’obtenir un contrat même si la dead line est en octobre.

Voilà une belle note d’optimisme qui cloue le bec aux défaitistes qui n’ont de cesse de dire qu’en France tout est fichu et nous em-pêchent d’espérer un avenir sympa pour nos mômes !

L’

L’exonération totale ou partielle des coti-sations sociales, une indemnité versée par la Région d’un montant minimum de 1000€, un crédit d’impôt de 1600€ pouvant aller jusqu’à 2300€. Si le jeune est en situation de handicap, des aides supplémentaires sont accordées.

Pour la 1ère année la rémunération varie entre 25 et 41% du SMIC, entre 37 et 61% pour la seconde, et entre 53 et 78% pour la 3e année selon les âges. Sans oublier qu’il bénéficie comme tout autre employé de congés payés.

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mes papilles

Cela fait dix ans que Marjorie, chef-cuisinier, et Didier, « chef d’orchestre » des lieux, ont su imposer leur savoir-faire dans ce restaurant voisin du marché central, où ils vous accueillent avec le sourire dans une ambiance chaleureuse.

LA VILLETTE UN JOUR,

LA VILLETTE TOUJOURS !Texte : Valérie Erard-Lambert | Photos : Incognito.fr

une perspective inattendue sur l’activité grouillante du marché. Autre atout, sa terrasse champêtre, qui, durant les jours de marché, s’entoure d’un côté, d’un étal de fruits et de l’autre, de fleurs, là encore, de quoi avoir envie de s’y attarder. L’ambiance qui y règne, invite volon-tiers à venir s’installer pour prendre un petit café avant d’aller faire ses courses et pourquoi pas, y revenir pour déjeuner. La Villette, vous l’aurez compris, c’est un état d’es-prit, celui du bistrot, allié à la vie animée et colorée du marché, ambiance chaleureuse garantie.

À NOTER !

Pour clore de façon originale leur dixième année, Marjorie et Didier ont eu l’idée d’organiser une tom-bola : tout le mois de novembre les clients peuvent jouer, le tirage au sort en décembre permettra à l’un d’eux de gagner un mini-iPad. En cette période de fin d’année, l’ardoise de La Villette affichera « salade

et burger de Noël » réalisés avec un foie gras maison à vous damner ! Autant de bonnes raisons d’al-ler vite vous asseoir à La Villette.

UN MUST INCONTOURNABLE ET DES PRIX MINIMALISTES !Ils se sont d’emblée démarqués avec leurs fameux bur-gers : le « chèvre burger », le « méga-burger » ou bien encore le « Villett’s burger », toujours proposés avec de la viande fraîche du jour, achetée aux halles voi-sines, et que l’on peut marier avec, par exemple, une petite sauce béarnaise et de vraies frites maisons, un must incontournable et des prix minimalistes ! Tout est fait maison y compris les desserts. Pas de cartes, les ardoises accrochées aux murs rappellent l’esprit bistro qui règne ici. Elles annoncent des salades, des viandes grillées et le plat du jour. Didier prend plaisir à expliquer que parmi le choix de salades, deux sont des « best-seller », la « Havraise » servie avec son demi-camembert chaud et la « Niortaise », avec de vrais crottins de Rocamadour : « impossible de les retirer du tableau, elles sont toujours réclamées ! »

AMBIANCE CHALEUREUSE GARANTIE Dix années qu’ils composent avec plaisir pour les pa-pilles et le bien-être de leurs clients. Pour fêter cet anni-versaire, avec les conseils de Marina, décoratrice, une nouvelle déco sobre et tendance est apparue : les murs du restaurant recouverts de bois brut ont été repeints de blanc et de gris perlé pour apporter plus de lumière, les fonds des étagères « flashy » et les chaises volontairement dépareillées autour des tables ont, quant à elles, donné le « peps » recherché par les maîtres des lieux. Ancienne habitation reconvertie en restaurant, La Villette pos-sède un bel étage décoré à l’identique, ses fenêtres offrent

LA VILLETTE4 rue de la Forme 17 000 LA ROCHELLE05 46 41 27 03

Ouvert toute l’année. Du lundi au samedi le midi de 8h à 15h et de 7h à 15h les jours de marché.

Menus à 14,70 € (entrée + plat du jour + dessert) et 12,70 € (plat du jour + dessert du jour).

Plat du jour : 10,50 €. Salades 9,90 €. Viandes de 10,50 € à 15,90 €.

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ninA CheF pâtissierPropos recueillis par Valérie Erard-Lambert

Photo : ©Kasia Kozinski

‘âmes : Quel est votre parcours ?nina métayer : À l’âge de seize ans, j’ai eu la chance

de participer au programme Student Ex-change du Rotary Club de La Rochelle, ce qui m’a permis de vivre une année sco-laire au Mexique. Là-bas, j’ai rencontré un couple de Français qui avait créé une boulangerie-pâtisserie. Leur parcours m’a inspiré. Initialement, mon projet était d’ouvrir des boulangeries en Amérique du sud. Il était important de maîtriser la fabri-cation du pain pour me lancer dans cette aventure. Après mon Baccalauréat litté-raire au lycée Dautet, j’ai décidé de deve-nir boulanger. J’ai effectué ma formation en alternance à La Rochelle dans le quartier Saint-Maurice « Chez Paillat », une excellente maison qui travaille dans les règles de l’art et avec d’excellents produits. Après mon CAP de boulanger, je suis partie durant un an en Australie. J’ai d’abord travaillé dans une boulangerie-pâtisserie réputée à Melbourne, puis dans différents restaurants à Dunsborough, Darwin et Port Douglas. Puis à Paris, à l’École Ferrandi, j’ai obtenu un CAP « mention complémentaire pâtisserie ».

Avez-vous toujours eu la passion pour la cuisine, la pâtisserie ?Dans ma famille, nous aimons les bonnes choses et les beaux produits, la bonne cuisine. Enfant, j’étais plutôt atti-rée par les saveurs salées, c’est plus tard que je suis devenue « un bec sucré ». Je cuisine rarement et plutôt simplement, cuisinier et pâtissier, ce n’est pas le même métier.

Avez-vous un souvenir précis du déclic qui a suscité votre souhait d’être pâtissier ?Après mon CAP boulanger, quand j’ai travaillé en bou-tique en Australie, j’ai découvert de nouvelles techniques et une plus grande diversité qu’en boulangerie. Les pâ-tissiers ont beaucoup plus d’occasions d’exprimer leur savoir-faire et leur créativité. C’est ce qui m’a séduite.

Quel est votre parcours avant d’arriver au Saint Raphaël ?Après mon année de formation à l’École Ferrandi, j’ai eu l’opportunité d’intégrer la brigade de l’Hôtel Le Meu-rice, dirigé alors, par le chef triplement étoilé Yannick

Alléno, sous la direction du chef pâtissier Camille Lesecq. Ensuite, Amandine Chaignot, chef de cuisine du restaurant gastronomique du Raphaël à Paris a voulu me faire confiance avec la création des desserts, puis avec le poste de chef pâtissier. Le Raphaël est un hôtel de luxe 5 étoiles qui fait parti du patrimoine fran-çais et parisien. Chef pâtissier, c’est un poste très intéressant car très diversifié et complet. Cela va des créations pour la carte des desserts à la qualité du tradi-tionnel croissant parisien, en passant par le gâteau d’anniversaire ou le buffet sucré. Il faut savoir répondre à une clientèle exi-geante et internationale.

En juillet dernier, vous étiez finaliste de l’émission sur France 2 « Qui sera le prochain grand pâtissier ? », Pourquoi avoir participé ?C’était un beau challenge. Il m’offrait l’opportunité d’apprendre et de progresser auprès de grands chefs pâtissiers. J’avais pressenti que ce serait une belle aven-ture humaine. Même si je n’ai pas gagné, je n’ai pas été déçue. J’ai rencontré de grands professionnels aussi bien les candidats, que le jury et lors des formations. Cela m’a permis de me perfectionner sur des techni-ques que je maîtrisais moins, en particulier, les pièces artistiques en sucre et chocolat.

Vous aimez les challenges, quel est le prochain ?Pour la rentrée, je rejoins, en tant que chef pâtissier, Jean-François Piège pour l’ouverture de son nouvel établissement « Le Grand Restaurant ». Un nouveau défi, dans un environnement différent. Pour tendre à la perfection, la salle accueillera juste vingt-cinq couverts. Cette opportunité me permettra de progresser encore, aux côtés d’un chef étoilé renommé que j’apprécie beau-coup. Ce qui me plaît, c’est de ne jamais rester sur mes acquis, continuer à apprendre, innover et créer tout en affirmant mes techniques.

F

mes papilles

Nina Métayer.

Elle a fait partie des candidats de l’émission de France 2 “Qui sera le prochain grand pâtissier”, Nina Métayer, cette jeune Rochelaise

de 27 ans au parcours atypique et à la carrière fulgurante, a accordé un peu de son temps pour répondre aux questions de f’Âmes.

son site http://ninametayer.com/*http://www.jeanfrancoispiege.com/fr

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mes papilles

oin des restaurants touristiques qui ornent les rues du vieux port « L’ardoise des Cloutiers »

invite ses clients dans un environnement clair et une déco tendance et apaisante.

D’emblée, l’Ardoise joue la transparence puisque de la salle nous pouvons voir le chef et son second préparer les commandes dans la cuisine, et juger de la propreté irréprochable. Ancien élève de Joël Rebuchon et de Richard Coutanceau, Phillipe Luc pratique une cuisine dite traditionnelle qui varie selon les produits locaux mais aussi de saison. « Cela fait maintenant cinq ans que nous avons ouvert nos portes, et outre la clientèle estivale qui semble ap-précier notre cuisine, les Rochelais sont assez fidèles à notre enseigne, ce qui nous fait très plaisir. Mon épouse et moi essayons de maintenir un excellent rapport qualité/prix, puisque nos formules varient entre 14€ pour le midi et 28€ le soir ».

Avec 30 couverts, il est préférable été comme hiver de réserver sa place si l’on veut découvrir les saveurs de l’Ardoise. C’est aujourd’hui la recette d’un tartare de poisson que Phillipe Luc souhaite nous livrer. « Avant tout, il ya une étape à laquelle il ne faut pas déroger avant de préparer du poisson cru : c’est de ne pas oublier de le congeler préalablement. Tous les poissons blancs et même le saumon contiennent une bactérie dangereuse à la consommation. La congé-lation du poisson frais présente deux avantages : elle tue cette bactérie mais aussi facilite la découpe fine du poisson. Quant à l’avocat, afin qu’il évite de s’oxyder, il est souhaitable de le citronner pour qu’il ne noircis-se pas. Le choix de l’huile d’olive est également im-portant. Ce n’est pas son prix ni sa marque qui va en faire une huile de qualité, c’est tout simplement son PH, plus son PH est proche du PH neutre meilleure elle sera… il suffit de lire l’étiquette. Enfin une huile claire est filtrée, si elle est épaisse et trouble, il s’agit tout bêtement d’une huile moins filtrée qui contient de la pulpe ». voici donc sa recette, bon appétit !

C’est dans le vieux quartier rochelais du Marché Central, à deux pas de la rue Gambetta, que f ’Âmes a poussé la porte du restaurant « L’ardoise des Cloutiers », pour rencontrer son chef Philippe Luc qui a accepté de nous livrer sa recette fétiche de tartare de bar à l’avocat-mangue et citron vert, avec quelques-uns de ses petits secrets.

Texte : JL Rémy Photo : D.R.

L

et un tArtAre de bAr

pour lA 3 !

- 1 filet de bar d’environ 400 g. (préparé par votre poissonnier)

- 2 avocats - 1 belle mangue - 3 citrons verts - Huile d’olive - Sel, poivre, piment d’Espelette

placer le filet de bar au freezer bien à plat.

eplucher la mangue et la couper en cube de 1 cm puis les réserver au réfrigérateur.

zester les citrons verts puis les presser.

éplucher les avocats et les couper en cubes de 1cm puis les mélanger avec le jus et le zeste des citrons verts afin qu’ils gardent leurs couleurs.

sortir le bar du freezer et le couper en cubes de 1 cm.

mélanger les 3 ingrédients puis assaisonner avec le sel, l’huile d’olive et le piment d’espelette.

rectifier l’assaisonnement puis dresser sur une assiette avec une petite salade verte.

décor : herbes fraîches et tomates cerises.

MA RECETTE

taRtaRe de baR, avocat et mangue au citRon veRt pour 4 convives

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mon entreprise

le CAmion du plAisir CulinAireTexte : Ange Cerise Photos : Mélanie Chaigneau

omment êtes-vous « entré » en cuisine ?D’abord par mes origines carcassonnai-ses, là où la gastronomie n’est pas un vain mot et intègre des influences espa-

gnoles comme italiennes. J’ai toujours été attiré par les fourneaux et par ce qui s’y passe. Petit, j’adorais regarder ma grand-mère, fine cuisinière, y officier. Idem avec madame Sanz, une dame qui travaillait dans une ancienne ferme viticole dans laquelle je pas-sais beaucoup de temps. J’aurais toujours en mémoire ces merveilleux lasagnes, tortillas, fricassées de fèves, civets de lièvre ou encore riz au lait à la cannelle qui ont bercé mon enfance. Ensuite, comme je n’étais pas spécialement bon élève, on m’a dégoûté de mon ambition de devenir vétérinaire et j’ai choisi de faire l’école hôtelière.

Quel a été ensuite votre parcours professionnel ? Même si la cuisine a toujours été mon fil rouge, j’ai fait plein de métiers différents par envie de toucher à tout. Tour à tour, j’ai été paysagiste, vendeur de meu-bles, maçon, photographe… Je suis toujours revenu à mon travail de chef cuisinier qui me passionne au plus haut point.

Quelle est votre définition de la bonne cuisine ?Je considère que cela ne sert pas à grand-chose de compliquer la cuisine ou de faire preuve de beaucoup de technicité. A cela, je préfère choisir de bons pro-duits et réussir le meilleur mélange possible de tex-tures et saveurs. La cuisine, c’est simple, il suffit de la comprendre. Entre le bruit, la vue et l’odeur, on peut faire que « ça dore » plutôt que « ça brûle ». Un cui-sinier est un chimiste qui sait transformer les ingré-dients. Pour réussir une préparation, il faut maîtriser

la cuisson, l’assemblage mais aussi penser à ce qu’on ressent lorsqu’on la mange. Pour éviter que le taboulé soit bourratif, il suffit par exemple d’ajouter un verre d’huile pour qu’on prenne plaisir à l’avaler.

Quel type de produits préférez-vous travailler ? J’aime tout travailler mais surtout, j’évite de proposer des choses que je ne maîtrise pas parfaitement. Par ailleurs, alors que le mode d’alimentation a plutôt évolué dans le mauvais sens, j’essaie de servir des mets qui font la part belle au goût naturel des produits.

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans l’aventure de l’Emporte bonheur ? Après deux années passées dans la cuisine du restau-rant La Méduse à La Rochelle, j’ai eu envie de voler de mes propres ailes en profitant de l’essor naissant pour les food trucks en France. Aujourd’hui, je suis tout seul pour tout gérer et mes journées sont très longues. Par contre, ma notoriété est grandissante.

Ou peut-on vous trouver ? A chaque jour de la semaine son emplacement, et ce du lundi au vendredi*. A côté de cela, je suis présent sur des manifestations comme les Francofolies, des soirées à La Sirène, un tournage de film ou encore une fête au Vertigo Parc. Vivement que je puisse em-ployer quelqu’un pour me seconder et me permettre de prendre du temps pour réfléchir à l’évolution de mon offre culinaire.

C...et son food truck baptisé l’Emporte Bonheur. Pierre Bourdier…

Depuis le printemps dernier, l’Emporte Bonheur diffuse le bon goût aux quatre points cardinaux de La Rochelle et de sa périphérie.

Au volant et surtout aux fourneaux de ce food truck au nom évocateur, Pierre Bourdier milite pour le « bien manger » avec sa cuisine saine et simple.

où Le tRouveR

* Lundi : au bout de l’avenue J. Guitton / mardi : rue du bois d’huré à aytré / mercredi : parking de l’entreprise léa nature à périgny / Jeudi : rue newton aux minimes / vendredi : parking de l’entreprise ridoret rue du Québec à chef de baie.

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sept/oct/nov 2015n°22

ma rencontre

les vols de mAx Texte Valérie Erard-Lambert

Photos : ©Maxime Pagnoux - Les Vols de Max

axime Pagnoux, jeune homme de 23 ans, compte bien multiplier encore et encore les 400 heures de vols qu’il a déjà à son effectif. Au départ, c’est un

cadeau surprise offert par ses amis pour ses 18 ans, qui lui a donné cette vocation. Il a suffit d’un vol d’initia-tion à Marennes pour que le désir soit scellé. Rochelais, c’est tout na-turellement qu’il a rejoint l’aéroclub de La Rochelle pour passer son PPL, une licence de pilote privé, un brevet qui permet de piloter en toute indépendance et de transpor-ter amis ou famille. Mais Max ne s’est pas arrêté là : « Au fur et à me-sure que j’apprenais, je savais que je voulais en faire mon métier, en l’air je me sens libre, c’est différent, on évolue en 3D ». Déterminé, il est allé suivre une formation de pilote de ligne à Agen. Au bout de 7 mois, avec 200 heures de vols, Max est devenu pilote professionnel, mais voilà, le secteur n’a pas beaucoup d’offres en ce moment, alors, pour vivre pleinement sa passion, c’est à dire pour pouvoir payer ses heures de vol, Maxime fait faire des baptê-mes de l’air à l’aéroclub et travaille à l’Espace Culturel de Lagord au rayon photo, ce qui lui permet de gagner sa vie tout en associant une autre de ses passions, la photographie.

« Il met de la magie, mine de rien dans tout ce qu’il fait » En février dernier, il a créé une page Facebook intitulée « Les Vols de Max ». « Juste pour le plaisir de partager mes passions » dit-il modestement. Lorsqu’il survole le département, son appareil photos à portée de main, il ne se lasse pas de saisir les trésors du patrimoine tou-ristique charentais-maritime. Les amateurs du réseau social, ont très vite décelé la beauté, l’originalité et la dimension « vue d’en haut » que ses clichés apportent

aux monuments et paysages de notre région. Plus de 5000 personnes ont déjà embarqué virtuellement à bord des « Vols de Max ». Fort de cet engouement, Maxime a lancé un financement participatif pour réa-

liser son rêve d’un tour de France aérien, avec l’ambition d’y associer une belle action humaine et soli-daire : Soutenir « Les Papillons de Charcot », une association qui agit pour combattre et faire connaître la SLA, la Sclérose Laté-rale Amyotrophique, une maladie incurable dont les malades sont souvent confrontés à l’isolement social et à l’indifférence. Un Max solidaire.

“Et bien sûr toutes les filles lui font les yeux de velours…” A bord d’un Diamond DA 40 loué à l’aéroclub de La Rochelle, c’est en compagnie de Carole, son épouse (désolée les filles, Max est déjà marié !) et d’un sponsor avec lequel il a créé du co-avionnage, qu’ils atterriront à Angoulême, Brive, Rodez, Millau, Nîmes, Aix-en-Provence, Grenoble, Chambéry, Dijon, Troyes, la région pari-s i e n n e , C a e n , L a n n i o n p o u r revenir sur le tarmac rochelais. « Vous rêvez d’avoir des ailes ? »

Maxime vous invite à monter à bord des « Vols de Max », ouvrez grand les yeux et laissez vous embarquer : « Au-dessus des nuages, il fait toujours beau, mon métier, c’est de courir après le soleil » écrit-il sur sa page. Il est libre Max, y’en a même qui vont le voir voler.

« Il est libre Max, y’en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler ».*La tentation était bien trop forte pour ne pas reprendre les paroles de cette chanson populaire des années 80. Nous sommes en 2015

et Max est libre de pouvoir voler.

M

RetRouveR max suR sa page facebook

Les Vols de Max : https://www.facebook.com/volsdeMaxAssociation Les Papillons de Charcot : www.lespapillonsdecharcot.com/Twitter : https://twitter.com/maxpagnoux

*Extraits texte chanson “ Il est libre Max ” d’Hervé Cristiani© 1981.

Le Vieux port de La Rochelle vu du ciel.

Dans le hangar de l’aéroclub de La Rochelle.

En soutien à l’association « Les Papillons de Charcot ».

« Quand il ne fait pas beau on vole sur le dos » dit max.

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mon destin

“Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles”. La rentrée nous impose de nous fixer de nouveaux objectifs, qu’ils soient réussis ou pas, les étoiles seront toujours là…

HOROSCOPEoscar Wilde disait :Texte : Valérie Erard-Lambert

capricorne21 déc. - 20 Janv.

Votre rentrée professionnelle va être ambitieuse, vous aurez plus de responsabilités mais serez bien entourée. Rendez-vous en oc-tobre pour confirmer

vos capacités à gérer ces nouvelles fonctions et peut-être à vous engager sur d’autres, encore plus attrayantes.

verseau21 Janv. - 19 fév.

Septembre vous verra enthousiaste et généreuse, prête à aider tout le monde autour de vous, votre rentrée sera à la hauteur des objectifs que vous

vous êtes fixés même si le temps risque de vous manquer. N’hésitez pas à vous faire aider.

poisson20 fév. - 20 maRs

Allez, on range palmes, masque et tuba, la reprise du travail a sonné, même si elle ne vous enchante guère, c’est le moment de mettre en avant votre

vos qualités et votre sens des respon-sabilités. La rentrée pourrait vite vous enchanter.

bélier21 maRs - 20 avRiL

Votre été vous a épuisé, un vent de révolte intérieur va vous donner une nouvelle énergie pour aborder cette rentrée et changer de fonction si vous en rêvez.

Transférez votre pensée positive sur de nouveaux projets, c’est la période idéale !

taureau21 avRiL - 20 mai

Il est temps de “vider son sac”, la rentrée est là et vous n’avez toujours pas fait les mises au point nécessaires pour reprendre votre travail, ce n’est pas trop tard,

foncez. Côté cœur, des surprises vous attendent !

gémeaux21 mai - 21 Juin

L’été vous a comblé, vous êtes d’humeur joyeuse et optimiste pour aborder cette nouvelle rentrée. Vos bonnes résolutions en poche, vous allez dynamiser votre

entourage et entreprendre de nouvelles formations. Attention, tout le sport pratiqué cet été ne doit pas rester au fond du sac.

cancer22 Juin - 23 JuiL.

Devoir abandonner les vacances ne semble pas vous perturber, mais plu-tôt vous dynamiser. Vous semblez vous épanouir dans votre travail et vous sautez

de joie à l’idée de le retrouver. N’oubliez pas de vous accorder un peu de repos et de sortir en famille ou avec vos amis si vous ne voulez pas être sur les rotules.

Lion24 JuiL. - 23 août

Attention le mois de septembre va enflam-mer votre rentrée, il y a de la promotion dans l’air, sachez saisir les bonnes opportunités sans les prendre à la légère. Vos amis sont

toujours de bons conseils, écoutez-les.

vierge24 août - 23 sept.

Une rentrée sereine et active vous attend. En phase avec vous même, vous allez aborder le mois de septembre avec optimisme et le sentiment d’être à

votre place dans la fonction que vous occupez. Votre écoute ravira votre entourage.

balance24 sept. - 23 oct.

L’année n’est pas terminée, ne soyez pas trop impatient de la conclure, prenez le temps d’apprécier la rentrée qui s’annonce, profitez de vos week-end pour faire

des balades en famille ou entre amis et gardez votre bonne humeur qui séduit.

scorpion24 oct. - 22 nov.

Professionnellement, la rentrée sera hou-leuse, des rivalités vont s’installer, plutôt que de mener le combat, contentez vous d’observer et de garder une certaine ré-

serve, votre efficacité dans votre travail et votre savoir-faire feront la différence.

sagittaire23 nov. - 20 déc.

Vous ne savez plus sur quel pied danser, vous avez des choix à faire et le tourbillon de l’été vous entraine encore sur les chemins de traverses. Gardez votre éternelle

pensée positive, rangez vos valises, reprenez le cap que vous vous étiez fixé et laissez vous embarquer pour cette nouvelle rentrée.

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sept/oct/nov 2015n°22

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